L`agriculture en Val de Drôme, L`agriculture en Val de Drôme
Transcription
L`agriculture en Val de Drôme, L`agriculture en Val de Drôme
Dossier Textes et photos : service «agriculture» L’agriculture en Val de Drôme, un secteur économique incontournable Les 35 communes du Val de Drôme comptent plus de 600 exploitations agricoles. Celles-ci contribuent fortement au dynamisme économique local en créant des emplois directs et indirects : plus d’1 actif sur 3 travaille pour l’agriculture et l’agro-alimentaire. Valoriser notre agriculture, c’est participer à l’amélioration de notre qualité de vie et de nos espaces naturels. L’agriculture participe à l’attractivité du Val de Drôme, un territoire d’hommes, de produits et de terroirs : ◗ Les activités agricoles, en occupant 50% de l’espace du territoire, participent au modelage des paysages favorisant la gestion des espaces naturels et maintiennent la qualité de notre environnement. ◗ Hommes et femmes sont impliqués dans leur métier, et participent aussi au dynamisme de la vie sociale et culturelle de leur commune : écoles, cantines, associations... ◗ Avec plus de 60 fermes ouvertes au public, l’accueil à la ferme et la qualité des produits fermiers sont autant de liens entre les habitants et d’excellents ambassadeurs pour les visiteurs. Les entreprises agricoles et agro-alimentaires représentent 21,4% des entreprises du canton de Loriol, 35% de celles du canton de Crest Nord, 35% du canton de Crest Sud, et 41% du canton de Bourdeaux. «Une dynamique à long terme» Pierre-Gérard Cailly, élu à Puy-St-Martin et vice-président chargé de l’agriculture, nous présente l’intervention de la communauté de communes dans ce domaine. «La proximité pour répondre aux besoins» La commission «agriculture» rassemble deux délégués - élus municipaux et agriculteurs - par commune. Cela maintient des liens étroits avec les agriculteurs et leur offre la possibilité d’exprimer leurs projets, leurs demandes d’appui et leurs suggestions. Ainsi à l’écoute de chacun et à proximité de tous, les élus et les deux chargés de mission travaillent pour répondre aux besoins locaux. «Être force de proposition et lieu de rassemblement» La commission rassemble les acteurs agricoles avec un objectif : soutenir et favoriser le développement de l’agriculture en cohérence avec le projet global de la communauté de communes. Elle travaille avec des partenaires, pour mettre en place des projets collectifs ou individuels Page 11 alliant les besoins économiques et les enjeux du territoire. Les actions sont ainsi, le plus souvent, transversales : agriculture et environnement, agriculture et tourisme, agriculture et culture… Aujourd’hui, 4 dossiers sont principalement mis en œuvre pour la valorisation de l’accueil à la ferme, l’accompagnement de la filière caprine, le développement de l’agriculture biologique, le soutien à la transmission et à l’installation d’exploitations agricoles. L’agriculture est un atout pour le Val de Drôme. C’est pourquoi la communauté de communes soutient son développement, en concertation avec les agriculteurs et les habitants. Au cours des vingt dernières années, elle a soutenu directement ou indirectement 80 % des agriculteurs et a su mobiliser plus de 1,8 million d’euros. Photo F. ARNAUD / CCVD Un rôle prépondérant dans la vie locale À la communauté de communes, Hugues Vernier (chargé de mission), Marie-Christine Cabanacq (secrétaire) et Patricia Jacoutot (chargée de mission) sont vos contacts. Tél. 04 75 25 43 82. Dossier Des actions sont réalisées pour préserver l’environnement, limiter les risques d’incendie aux abords des villages, l’érosion, les risques d’inondation, les facteurs de pollution... et participer à la construction des paysages qui font le charme du Val de Drôme. La communauté de communes a mis en place des programmes agri-environnementaux qui répondent à ces enjeux et ont favorisé de actions telles que l’entretien des zones difficilement mécanisables, l’entretien et la replantation de haies, une meilleure répartition de l’azote, l’implantation des cultures intermédiaires pour limiter le lessivage de l’azote, la création de points de collecte des cadavres d’animaux, le ramassage des plas- Des champs d’ail dans la plaine de la Drôme Lavande sur le plateau des Chaux Foin au pied du Vellan ➼ Respecter les atouts d’un territoire préservé tout en tenant compte des besoins socio-économiques des exploitations agricoles : tel est le défi que s’est fixé la communauté de communes. Si elle y parvient, c’est en grande partie grâce à l’implication active des professionnels agricoles, qui, d’année en année, modifient leurs techniques de travail pour relever ce défi avec les élus locaux. Les abricots de la Confluence ➼ Plus de 20 ans de concertation entre les élus et les agriculteurs pour construire ensemble une agriculture intégrée à son territoire. ➼ Agriculture et environnement Territoire rural aux visages aussi variés que sa géographie productions coexistent. Ligne de partage entre le Nord e dionales, l’agriculture y offre toutes les déclinaisons du moins de 40 km à la ronde... ➼ ❝ Terre nourricière, d’ac tiques et des emballages phytosanitaires, l’optimi- La plaine de la Drôme possibles. S’étendant d’ coteaux de plus en plus vers la source, la vallé champ de tous les poss facilité d’accès et clima vocation végétale de ce tient une place prépond de cultures très techni ajoutée : semences, a colorent et parfument le au fil des saisons. Collines et contref champs, prairies, bois, e Ils bordent la vallée de déjà les reliefs des préal sud. Les cultures végéta tes ici, mais le plus s l’élevage. Cela reste le m riser des espaces moin bles. Poulets, œufs, p chèvres, porcs : la dive Les montagnes... d humaine. D’ambiance p les vallées de Gervannevallées d’accès au Verco plus sèches et méridiona Bourdeaux, voies d’accès çale. Ici, les production caprin et les plantes arom Autre activité, l’accueil à l gure dans tout le Val de restauration, vente directe sation de l’irrigation... ❞ A la confluence de Rhône...d’abord une m océan de saveurs. Trad l’arboriculture, cette zon risée par la présence d’ l’origine composé de fr et poires) et noyaux (pê aujourd’hui principalem tiers et pêchers. Ondoie roses et blancs, la périod propice à la contemplat Page 12 Dossier ccueil et d’innovations e, le Val de Drôme est une petite France où de nombreuses et le Sud, métissage d’influences septentrionales et méritriptyque «hommes - produits - terroirs», en l’espace de e la Drôme et du mer d’arbres, ensuite un ditionnellement vouée à ne de plaine est caracté’un important verger. A uits à pépins (pommes êches et abricots), il est ment planté en abricoement fragile de pétales de mars-avril est la plus ion. e... le champ de tous les est en ouest, bordée de escarpés en remontant ée de la Drôme est le sibles. Miracle de l’eau, t clément expliquent la secteur. L’irrigation, ici, érante dans la conduite ques et à forte valeur ails, tomates, oignons es paysages de la plaine forts... nuancier de et landes. la Drôme et esquissent lpes, au nord comme au ales sont encore présenouvent associées à de meilleur moyen de valos facilement mécanisapintadeaux, autruches, rsité est de mise. ➼ Les Ets Carle, producteurs de fruits bio à Loriol ➼ Agriculture, qualité des produits, alimentation et santé La communauté de communes propose des actions alliant les besoins des consommateurs et des producteurs. Elle travaille à la valorisation de l’agriculture biologique, qui représente 11% des exploitations du Val de Drôme. L’opération «Manger autrement» est une de ces actions. Elle permet aux élèves de 4 écoles (Maison Familiale et Rurale de Divajeu, écoles primaires de La RéparaAuriples, de Divajeu et de Saoû, Soyans, Francillon) de bénéficier d’un repas biologique une fois par mois, pour l’année scolaire en cours. Elle mobilise des partenaires : l’association Agribiodrôme, la Maison Familiale et Rurale de Divajeu, et l’entreprise Agrobiodrôm. «Manger autrement» répond à la volonté de promouvoir l’agriculture biologique, et va bien au-delà, en : ◗ soutenant une commercialisation L’ail, une production phare ➼ locale pour les producteurs, ◗ sensibilisant les élèves et leurs parents à ce mode de production, ◗ formant le personnel de cuisine, ◗ développant une structure logistique et commerciale, ◗ réfléchissant à l’amélioration des repas pris hors du foyer. La ferme équestre «les Crinières» à Soyans es sommets à taille plus septentrionale pour -Sye et Eygluy-Escoulin, ors les montagnes sont ales du côté de Saoû et s vers la Drôme provens phares sont l’élevage matiques et médicinales. ❝ ➼Élevage caprin à Bouvières a ferme prend de l’enverDrôme : hébergement, e, loisirs... À découvrir ! Page 13 «Ce projet me parait essentiel par les multiples publics auxquels il s’adresse, parce qu’il valorise les initiatives locales, relie les préoccupations des uns et des autres et reste à l’échelle de notre commucommente Eric nauté» Bouttier, éleveur ovin en bio et membre de la commission «agriculture». ❞