GUERRE ET PAIX DE PORTINARI

CETTE SAISON AU GRAND PALAIS
PLAN DE L’EXPOSITION
AUTOUR DE L’EXPOSITION
ACTIVITÉS
PÉDAGOGIQUES
Dates, horaires et réservations sur grandpalais.fr
BILL VIOLA
5 mars - 21 juillet 2014
Bill Viola est sans conteste le plus célèbre représentant de l’art vidéo. Dans cette rétrospective, la plus
importante jamais consacrée à l’artiste, sont présentés tableaux en mouvement et installations monumentales
réalisés depuis 1975. Dans une quête à la fois intimiste et universelle, l’artiste exprime son cheminement
émotionnel et spirituel à travers de grands thèmes métaphysiques : la vie, la mort ou la transfiguration.
Biographie
de Portinari
Sortie
Entrée
MOI, AUGUSTE, EMPEREUR DE ROME…
19 mars - 13 juillet 2014
Fils adoptif de Jules César, Auguste (63 av. J.C. – 14 ap. J.C.) est le premier empereur romain de l’Histoire.
Son long règne (plus de 40 ans) est marqué par une effervescence artistique exceptionnelle :
le « siècle d’Auguste » ainsi que le nom de « Mécène » (Maecenas), proche de l’empereur et protecteur
de Virgile, Properce et Horace, sont devenus des références culturelles universelles.
Historique
du diptyque
Guerre et Paix
VISITE GUIDÉE ADULTES
Boutique
Etudes
Portinari
Chantre de la culture populaire de son pays natal, Candido Portinari est l’auteur de nombreux
ensembles décoratifs. Entre 1952 et 1956, il a exécuté Guerre et Paix, immense composition
offerte par le Brésil à l’ONU, à New York. Récemment restaurés, les panneaux sont présentés
au Grand Palais avant de retrouver le siège des Nations Unies. Accompagnés d’un conférencier,
découvrez l’œuvre exceptionnelle d’un peintre engagé dans l’histoire et les luttes de son
temps.
Durée : 1h
Tarif 7€. Tarif réduit 5€. Offre tarifaire Tribu (billet pour groupe de 4 payants composé de 2 jeunes de 16 à 25 ans) 52€
Dates : 15h15 lundi, jeudi et vendredi
ROBERT MAPPLETHORPE
ACTIVITÉS CULTURELLES
26 mars - 13 juillet 2014
Robert Mapplethorpe est l’un des plus grands maîtres de la photographie d’art. C’est avec un noir et
blanc extrêmement stylisé qu’il réalise portraits, nus et natures mortes. Au-delà de la puissance érotique
qui fait la célébrité de l’œuvre de Mapplethorpe, l’exposition présente la dimension classique du travail
de l’artiste et sa recherche de la perfection esthétique.
FILMS DANS L’EXPOSITION
Carroussel
raisonné
La Paix
Diptyque
MONUMENTA 2014. ILYA ET EMILIA KABAKOV. L’ÉTRANGE CITÉ
- Guerre et Paix (documentaire) - Durée : 4’ 30”
- Projet Guerre et Paix : Négociation avec l’ONU, logistique de transport, exposition au Théâtre
Municipal de Rio de Janeiro - Durée : 8’20”
- Atelier de Restauration : Palais Gustavo Capanema, Rio de Janeiro - Durée : 7’30”
10 mai - 22 juin 2014
Monumenta invite chaque année un artiste contemporain de renommée internationale à investir la
Nef du Grand Palais. En 2014, les artistes russes Ilya et Emilia Kabakov imaginent une installation
spectaculaire et mystérieuse : à travers une cité utopique, ils proposent aux visiteurs un parcours initiatique et une réflexion sur la condition humaine.
MULTIMEDIA
Projection
SITES INTERNET
Pensez à la carte d’abonnement Sésame
La ligne
du temps
La Guerre
Diptyque
Le pass-expos du Grand Palais et du Musée du Luxembourg
Accès coupe-file et illimité
www.guerraepaz.org.br
www.portinari.org.br
www.youtube.com/ProjetoPortinari
www.grandpalais.fr/fr/evenement/guerre-et-paix-de-portinari
E-CATALOGUE DE L’EXPOSITION
Disponible en français pour tablettes. Prix : 4,49 €
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ÉDITIONS
Etudes
CATALOGUE DE L’EXPOSITION
Archives
Etudes
Portinari
Vidéo
24,5 x 29 cm, 144 pages, 220 illustrations, relié.
Éditions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris 2014
Prix : 39€
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Grand Palais, Salon d’Honneur
GUERRE ET PAIX
DE PORTINARI
Un chef d’œuvre brésilien pour l’ONU
7 mai - 9 juin 2014
La lutte pour la paix est une tâche décisive et urgente. C’est un travail d’éducation et d’information
qui exige détermination et courage. Nous devons organiser la lutte pour la paix, amplifier chaque
fois plus notre front antiguerre, en attirant à lui tous les hommes de bonne volonté, sans distinction
de croyance ou de race, pour amener ainsi les peuples du monde entier, non seulement avec des
paroles, mais avec des actes, à mener à la victoire finale la grande cause de la Paix, de la Culture,
du Progrès et de la Fraternité entre les peuples.
Candido Portinari
En 1949, Portinari est invité à participer à la Conférence Culturelle et Scientifique pour la Paix Mondiale,
à New York, mais les États-Unis lui refusent le visa.
Dans l’impossibilité d’être présent, il envoie ce message par télégramme.
Candido Portinari
Au Brésil, le gouvernement du président Eurico Dutra intensifie la répression des communistes. En novembre,
Portinari quitte le pays pour l’Uruguay, en exil volontaire.
1903 : Naît le 30 décembre à la Fazenda Santa Rosa, une plantation de café située non loin de Brodowski dans
l’État de São Paulo.
1948 : Expose au théâtre Solis de Montevideo. Exposition rétrospective au Musée d’art moderne de São Paulo.
1919 : Se rend à Rio de Janeiro et entre au lycée des Arts et Métiers.
1949 : Est invité à participer, à New York, à la Conférence culturelle et scientifique pour la paix mondiale, mais
l’ambassade américaine lui refuse le visa d’entrée.
1920 : S’inscrit comme élève libre à l’École nationale des beaux-arts (ENBA).
1922 : Expose pour la première fois et reçoit une mention honorable.
1924 : Participe du salon de l’ENBA. Cependant, sa première œuvre avec une thématique brésilienne, Baile na
Roça (Bal à la campagne), est refusée.
1928 : Participe au 35e Salon général des beaux-arts et remporte le prix de voyage d’études en Europe.
L’EXPOSITION EN BREF
· Une exposition permettant de découvrir Candido Portinari,
le peintre brésilien le plus important du XX e siècle.
· Une occasion unique de voir en France les panneaux Guerre et
Paix, installés depuis 1957 au siège de l’ONU à New York.
· Une oeuvre emblématique des rêves éthiques, politiques et
esthétiques de Portinari et de sa foi en l’être humain.
· Le Projeto Portinari, une initiative exceptionnelle dédiée à l’art et
à la vie de Portinari, mettant en lumière le rôle du peintre dans la
construction du Brésil d’aujourd’hui.
Candido Portinari (1903-1962) est l’un des peintres brésiliens les plus importants du
XXe siècle. Dans ses quelque 5000 toiles, il livre à la postérité les différents visages
de son pays et l’âme de son peuple. Son œuvre porte un regard critique et engagé
sur les divers aspects de la vie brésilienne : le travail à la campagne et en ville, l’enfance,
les spécificités et le folklore populaires, la faune et la flore sont autant de thèmes sociaux,
historiques et religieux qu’il a à coeur d’évoquer.
Portinari est un membre actif de l’élite intellectuelle, aux cotés des plus célèbres
poètes, écrivains, architectes, musiciens, hommes politiques et journalistes de son
temps. Ensemble, ils vont modifier en profondeur les valeurs esthétiques et culturelles
du Brésil, en commençant par ses principaux centres urbains. Très peu d’artistes ou de
savants ont su, comme lui, sublimer l’histoire de leur pays.
Si tu veux parler de l’universel, parle de ton village écrit Tolstoï. Cette phrase semble
magnifiquement résumer l’art de Portinari, dont Guerre et Paix constituent sans doute
l’apogée. Le peintre imagine ces deux panneaux monumentaux à la suite d’une commande du gouvernement brésilien qui souhaite en faire don à l’ONU, en réponse à
un appel de son premier secrétaire général, le norvégien Trygve Lie. Installés en 1957
dans le grand hall d’entrée de l’ONU – lieu d’accès restreint – les peintures ne sont
alors pas accessibles au grand public. Les récents travaux de rénovation du lieu sont
une occasion exceptionnelle pour le Projeto Portinari d’exposer Guerre et Paix, pour
la première fois depuis près d’un demi-siècle, au Brésil et en France, avant leur retour
définitif aux États-Unis.
A travers ces deux oeuvres remarquables, Portinari exalte les mêmes valeurs humaines
défendues par les Nations Unies et la constitution des Droits de l’Homme. Le peintre
l’affirmait lui-même : Guerre et Paix représente sans doute le meilleur travail que j’ai
réalisé... je le dédie à l’humanité.
L’exposition présente également une série de 37 études préparatoires, dessins et
peintures, ainsi que d’autres œuvres issues de collections publiques et privées. Ces
oeuvres permettent de comprendre le parcours créatif du peintre, sa virtuosité technique
et la portée de son travail.
Un film retraçant la genèse de l’oeuvre complète la visite, qui s’achève par un espace
multimedia. Y sont présentées, de manière chronologique, les 5 000 peintures réalisées
par Portinari, 5 toiles interactives racontant la vie de l’artiste et le contexte historique
brésilien, ainsi que les vidéos du Projeto Portinari.
1929 : Tient sa première exposition personnelle à Rio de Janeiro. Il part pour l’Europe et s’installe à Paris. Il décide
de ne pas fréquenter les cours de l’Académie Julien comme c’est la coutume chez les lauréats de l’ENBA.
1930 : Participe à une exposition collective d’art brésilien à Paris, réalisée au Foyer brésilien.
Il fait la connaissance de Maria Victoria Martinelli, compagne de toute sa vie.
1931 : Retourne au Brésil après son mariage avec Maria Victoria.
1932 : Présente plus de soixante œuvres à une exposition personnelle à l’hôtel Palace.
Pour la première fois, l’artiste évoque des thèmes brésiliens dans ses toiles. Il porte son regard sur des scènes de
l’enfance, de cirque et sur les rondes.
1934 : Peint Les Evacués (Os despejados), sa première œuvre à thématique sociale.
La toile Métis (Mestiço) est acquise par la Pinacothèque de l’État de São Paulo, première institution publique à
intégrer une œuvre de Portinari dans sa collection.
1935 : Est engagé par l’Institut des arts de l’Université du district fédéral (UDF) de Rio de Janeiro.
Il participe à l’exposition de l’Institut Carnegie, à Pittsburgh, pour y présenter sa toile Café et remporte la deuxième
mention honorable.
1938 : Commence l’exécution de douze peintures murales à fresque destinées au siège du ministère de l’Éducation, à
Rio de Janeiro.
1939 : Peint trois grands panneaux pour le pavillon brésilien de l’Exposition universelle à New York.
Le Musée national des beaux-arts de Rio de Janeiro inaugure la plus grande exposition de Portinari, avec 269
oeuvres.
1940 : L’exposition «Portinari of Brazil» est présentée au Musée d’art moderne de New York (MoMA).
Il participe à l’exposition « Latin American Exhibition of Fine Arts », au musée Riverside, à New York.
1941 : L’université de Chicago édite l’album Portinari, His Life and Art. Il inaugure une exposition à la galerie d’art
de la Howard University, à Washington. Le premier visiteur est Eleonor Roosevelt, première dame des Etats-Unis.
1950 : Reçoit la médaille d’or de la paix pour son œuvre Tiradentes, lors du Congrès mondial des partisans
de la paix, à Varsovie.
1951 : Participe à la 1ère Biennale de São Paulo.
1952 : Reçoit l’invitation de l’ONU pour peindre les panneaux Guerre et Paix.
1953 : Expose au Musée d’art moderne de Rio de Janeiro. Peint des thèmes religieux pour l’Eglise de Batatais,
voisine de son village natal.
1954 : Expose au Musée d’art de São Paulo.
Les médecins ordonnent à Portinari de cesser de peindre pendant quelque temps.
1955 : Signe un contrat avec le ministère des Affaires étrangères brésilien pour l’exécution des panneaux
Guerre et Paix. Il participe à la 3e Biennale de São Paulo. Une salle spéciale lui est réservée, hors concours. Il reçoit
la médaille d’or décernée par l’International Fine Arts Council de New York au meilleur peintre de l’année.
1956 : Livre Guerre et Paix à l’ONU. Reçoit la médaille d’or décernée par l’IFAC l’année précédente.
1957 : Exposition individuelle à la Maison de la pensée française, parrainée par l’ambassade du Brésil.
L’exposition sera présentée plus tard à Munich et à Cologne. Cérémonie officielle d’inauguration des panneaux Guerre et Paix à l’ONU.
1958 : Participe à la rétrospective «50 ans d’art moderne» lors de l’Exposition universelle de Bruxelles. Il est le
seul peintre d’Amérique Latine parmi les invités. Il participe avec Enterrement dans le hamac (Enterro na rede)
; une peinture de la série Migrants (Retirantes) est choisie pour figurer parmi les cent chefs-d’œuvre du siècle.
À la Galleria del Libraio, à Bologne, il expose des œuvres de la série Israël.
1959 : Participe à l’exposition itinérante « Artistas Brasileiros » (« Artistes brésiliens») en Europe, organisée par
le musée d’Art moderne de Rio de Janeiro. Rétrospective à la 5e Biennale de São Paulo.
1960 : L’ouvrage Brasil, Dipinti di Portinari (Brésil, peinture de Portinari) est publié en Italie.
1961 : Présente sa dernière exposition personnelle à la Galeria Bonino, à Rio de Janeiro.
Portinari compose les panneaux pour le Yacht-Club de Pampulha et pour l’Union immobilière urbaine, à Paris.
1962 : Décède le 6 février.
Horaires de l’exposition (7 mai - 9 juin)
1942 : Inauguration des fresques de la Fondation hispanique de la bibliothèque du Congrès, à Washington.
10h - 20h du jeudi au lundi / 10 h - 22h le mercredi. Le Grand Palais est fermé le mardi.
1943 : Exposition individuelle au Musée national des beaux-arts de Rio de Janeiro, avec 168 oeuvres.
Exposition présentée par le ministère de la Culture et le ministère des Relations extérieures du Brésil, l’Ambassade du Brésil
en France, en coopération avec le ministère de la Culture et de la Communication de la France, la Réunion des musées
nationaux - Grand Palais, la Banque nationale de développement économique et social - BNDES et le Projeto Portinari.
1944 : Participe à l’exposition qui célèbre les quinze ans de la fondation du MoMA , «Art in Progress».
Il peint les panneaux de la série Migrants (Retirantes) et de l’église Saint-François-d’Assise de Pampulha, à
Belo Horizonte.
1945 : Adhère au Parti communiste brésilien et se porte candidat aux élections des députés fédéraux. Son
atelier est visité par Germain Bazin, conservateur au musée du Louvre.
1946 : Exposition à la galerie Charpentier, à Paris. Le gouvernement français lui décerne la Légion d’honneur.
1947 : Exposition personnelle en Argentine, inaugurée à la salle Peuser, à Buenos Aires.
Conception et organisation : Projeto Portinari.