À/ A/ As/ Ah ! Ha ! À A AS AH! HA!

Transcription

À/ A/ As/ Ah ! Ha ! À A AS AH! HA!
Les homophones
À/ A/ As/ Ah ! Ha !
À
Cette graphie est celle de la préposition (à, de, par, pour, sans, dans, …). Sa fonction
première est d’introduire un complément.
Ex. : Il va à l’école.
A
Sans accent, a est une conjugaison du verbe avoir à la troisième personne du singulier
de l’indicatif présent.
Ex. : Il a réussi son examen.
Astuce
Vous pouvez remplacer le a par avait dans vos phrases, si le sens est maintenu c’est la
version sans accent qu’il faut employer.
AS
Comme l’homophone précédent, as est la forme conjuguée du verbe avoir à l’indicatif
présent, à la deuxième personne du singulier cette fois.
Ex. : C’est ainsi que tu as réussi ton examen.
AH!
Interjection servant à représenter la douleur, la joie, la surprise, l’admiration, le rire
(lorsque redoublée), etc. Il faut noter que cette forme est parfois employée en tant que
nom.
Ex. : Pousser des oh! et des ah!
HA!
Lorsqu’elle est redoublée, cette interjection sert à marquer le rire. Attention, il s’agit du
seul emploi pour lequel ah! et ha! sont interchangeables, cette forme étant considérée
vieillie pour les autres émotions.
Ex. : Ha! Ha! Ha! Elle est bien bonne.
An/En
AN
Ce nom masculin désigne une période de temps, établie par convention, qui correspond
approximativement à la durée d’une révolution de la Terre autour du Soleil.
Ex. : Je ne reverrai mon médecin que dans un an.
Attention
Les dictionnaires ne s’entendent pas quant à l’utilisation de la majuscule dans les
expressions
jour de l’An, Nouvel An et Premier de l’An.
Je vous propose de suivre la règle qui stipule que seul le terme spécifique du nom des
fêtes religieuses, nationales ou civiles prend une majuscule alors que le terme générique
débute par une minuscule.
Ex. : fête du Travail, fête des Patriotes, le jour des Rois, le jour de l’An
Quant aux deux autres expressions, elles s’écrivent Nouvel An et Premier de l’An puisque
la partie générique est sous-entendue (le jour du Nouvel An, le jour du Premier de l’An).
EN
Ce petit mot n’est pas aussi simple qu’il peut le sembler puisqu’il agit, selon le contexte,
comme préposition ou comme pronom.
préposition
En général, cette préposition est placée devant un nom ou un pronom et elle sert à
souligner un rapport de lieu (dans), de temps (à, dans, pendant), de manière, d’état ou
de forme.
Ex. : En classe, il a résolu ce problème d’algèbre en dix minutes.
Le en préposition peut également servir à désigner une matière dans laquelle un objet
est fait.
Ex. : Cette statue en marbre est saisissante.
Présent dans plusieurs locutions adverbiales, le en préposition peut marquer une
progression lorsqu’il est utilisé avec de. (de mal en pis, en tout, en rien, en particulier
Attention
Si, devant un nom, se trouve un article défini, un article démonstratif ou un article
possessif, il faut employer la préposition dans.
Ex. : C’est dans la cours de l’école qu’ils se sont rencontrés .
pronom
En tant que pronom, l’homophone en peut représenter une chose, un énoncé ou une
personne. Il aura alors l’une de ces trois fonctions : complément de verbe, complément
de nom, complément d’adjectif.
Ex. : Des exercices, il faut en faire pour s’améliorer
Ce / Se
CE
Le mot ce peut prendre deux fonctions différentes, celle de déterminant et celle de
pronom.
déterminant : Ce fait partie des déterminants démonstratifs, ce qui signifie qu’il précise
en le montrant la chose ou l’être que le nom qui suit le déterminant désigne. Il ne faut
pas oublier qu’un déterminant s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il
accompagne.
Ex. : Ce garçon, cet homme et ce chien cheminent ensemble depuis plusieurs mois.
Attention
Lorsque le nom qui suit le déterminant ce commence par une voyelle ou un h muet, il
faut plutôt employer le déterminant cet.
Voir l’exemple ci-haut.
pronom : Lorsque ce est employé en tant que pronom démonstratif, il remplace un
nom, un événement, un infinitif ou une proposition Le référent est généralement
précisé dans une proposition relative.
La forme abrégée du pronom ce est c’. Elle est employée devant les mots qui
commencent par une voyelle.
Ex. : Te taire, voilà ce que tu aurais dû faire depuis le début.
Ex. : Ce que tu donnes te sera rendu au centuple.
SE
Ce pronom personnel de la troisième personne du singulier est employé dans les
phrases pronominales (phrases dans lesquelles l’action du verbe n’agit que sur le sujet
de ce verbe) où il se place entre le sujet et le verbe. Il importe peu que le pronom agisse
ou subisse l’action du verbe.
La forme abrégée du pronom se est s’. Elle est employée devant les mots qui
commencent par une voyelle ou par un h muet.
Ex. : André se lave, se coiffe et s’habille chaque matin avant de quitter la maison.
Attention
Se peut être employé tant avec des formulations au singulier qu’au pluriel. Portez une
attention particulière aux accords des participes passés .
Ex. : Il se plaint de violents maux de dos.
Ex. : Ils se réjouissent de posséder de bonnes assurances.
Ces / Ses / C’est / S’est / Sais / Sait
CES
Adjectif démonstratif servant à désigner des choses que l’on montre ou dont on a déjà
parlé.
Ex. : Prend ces livres et je prendrais ceux-là.
SES
Cet adjectif possessif est la forme plurielle de son et de sa. Il souligne le rapport de
possession entre un individu et une chose, une idée, une valeur.
Ex. : Ses vêtements, ses cheveux, ses idées saugrenues, tout en Denis m’exaspère
profondément.
C’EST
Cet homophone est né de la contraction du pronom démonstratif cela et du verbe être
conjugué à la troisième personne du singulier au présent de l’indicatif. C’est est souvent
placé en début de phrase.
Ex. : Là, dans la vitrine, c’est exactement le manteau que je cherchais.
Astuce
On peut remplacer c’est par cela est. Si le sens de la phrase est maintenu, c’est celui
qu’il vous faut.
À voir
Ce ne sont pas eux ou ce n’est pas eux? (À venir)
S’EST
Cette graphie est issue de la contraction du pronom de la troisième personne se et du
verbe être conjugué à la troisième personne du singulier du présent de l’indicatif. Sa
forme au pluriel est se sont.
Ex. : Jacques ne s’est pas trompé quand il a investi dans la compagnie.
SAIS
Cette forme de l’homophone est la conjugaison du verbe savoir à la première et à la
deuxième personne du singulier du présent de l’indicatif.
Ex. : Tu sais conjuguer tous les verbes de cette liste.
Astuce
Sais et sait peuvent être remplacés respectivement par savais et savait, leur forme à
l’imparfait.
SAIT
Il s’agit du verbe savoir conjugué au présent de l’indicatif à la troisième personne du
singulier.
Ex. : Jérôme sait qu’il n’a aucune chance de vaincre Augustin aux échecs.
Sans/ S’en/ C’en/ Sens/ Sent/ Sang/Cent
SANS
Cette préposition est employée pour marquer l’absence, la privation.
Ex. : C’est sans regret que je vous remets ma démission.
Attention
Faut-il mettre la marque du pluriel au nom qui suit la préposition sans?
En règle générale, comme la préposition sans marque l’absence d’une personne ou
d’une chose, le nom qui suit est au singulier, MAIS parfois le sens commande le pluriel.
Ex. : Il est resté sans toit, sans eau, sans famille, sans vivres.
Elle est également employée dans la locution conjonctive sans que.
Ex. : Pourrais-je un jour te dire que je t’aime sans que tu en doutes?.
S’EN
Cette graphie, qui agit en tant que pronom, résulte de la contraction des pronoms
personnels se et en.
Ex. : La hausse du prix des denrées alimentaires, il faut s’en inquiéter.
Astuce
Pour être certain que la graphie s’en est appropriée, vous pouvez transformer
légèrement la phrase en remplaçant s’en par se + verbe + de cela.
Ex. : La hausse du prix des denrées alimentaires, il faut s’inquiéter de cela.
C’EN
Cette graphie, qui agit également en tant que pronom, résulte de la contraction du
pronom démonstratif ce et du pronom personnel en.
Ex. Cette fois c’en est trop, j’en ai assez de tes mensonges.
Astuce
L’astuce classique pour cette graphie est de remplacer c’en par cela en, mais le résultat
est parfois un peu étrange.
SENS
Cette graphie résulte de la conjugaison du verbe sentir à la première et à la seconde
personne du singulier au présent de l’indicatif ainsi qu’à la deuxième personne de
l’impératif présent.
Ex. : Près de la boulangerie, je sens l’odeur du pain frais.
Astuce
Puisqu’il s’agit du verbe sentir, il suffit de remplacer sens par l’imparfait sentais, si le
sens est maintenu vous avez la bonne graphie.
Attention
Il ne faut pas confondre le verbe sentir et le mot sens qui désigne les sensations, la
signification, le jugement ou une direction et dont le s doit être prononcé, ce que les
Québécois négligent souvent.
SENT
Cet homophone est également le fruit du verbe sentir, à la troisième personne du
singulier du présent de l’indicatif cette fois.
Ex. : Elle ne se sent pas bien depuis l’accident.
Astuce
Puisqu’il s’agit du verbe sentir, il suffit de remplacer sent par l’imparfait sentait, si le
sens est maintenu vous avez la bonne graphie.
SANG
Ce nom commun désigne le liquide organique vital qui circule dans les organes, les
veines et les artères grâce au travail de pompage opéré par le cœur.
Ex. : Comme tout vampire, Dracula raffole du goût du sang.
CENT
Employé comme nom ou comme adjectif numéral, cent désigne une valeur égale à dix
fois dix
Ex. : Montréal, la ville aux cent clochers.
Astuce
Vous pouvez remplacer cent par n’importe quel autre chiffre lorsque vous désirez vous
assurer que cette graphie est la bonne.
Attention
Pour parler de la pièce de monnaie équivalant à un centième de l’unité monétaire de
certains pays, il faut prononcer le t, ce que beaucoup de Québécois négligent. L’euro fait
exception, il faut prononcer sans le t.
On/ Ont
ON
Ce pronom personnel indéfini de la troisième personne du singulier est très populaire
dans la langue parlée québécoise où il prend souvent le sens de nous.
Ex. : On va gagner la coupe.
Le on est également employé pour désigner une personne quelconque. Beaucoup
d’expressions populaires en sont de bons exemples.
Ex. : On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs.
Astuce
Vous pouvez remplacer on par les pronoms personnels il ou elle. Si le sens de la phrase
est maintenu, il faut employer on.
ONT
Il s’agit du verbe avoir conjugué à la troisième personne du pluriel du présent de
l’indicatif.
Ex. : Ils ont vaincu l’équipe adverse.
Astuce
Afin de vous assurer que c’est de l’homophone qui découle du verbe avoir dont vous
avez besoin, vous pouvez remplacer ont par avaient. Si le sens de la phrase est
maintenu, il faut employer ont.
ON N’
Cet homophone est composé du pronom personnel on présenté plus haut et de
l’adverbe de négation ne. On n’ ne s’emploie que devant un mot commençant par une
voyelle.
Ex. : On n’avait jamais vu une partie si enlevante.
Astuce
Comme la négation, en français, est généralement composée de deux particules, vous
trouverez souvent les mots aucun, aucunement, jamais, nul, nullement, pas, personne,
plus, point, rien près de l’homophone on n’.
Tout/ Tous/ Toux
TOUT
Le mot tout peut avoir, selon les circonstances quatre classes grammaticales différentes,
celle de nom, celle de déterminant (article), celle de pronom ou celle d’adverbe de
quantité.

nom (tout, touts)
En tant que nom, tout est précédé d’un déterminant (le, les, un, des) et il
désigne un ensemble, la totalité. Dans les rares cas où le nom tout est employé
au pluriel, il s’accorde en nombre.
Ex. : Le patron veut que nous fassions de ces produits épars des touts qui
pourront être vendus dans les boutiques.

déterminant (article) (tout, toute, tous, toutes)
En tant que déterminant, tout s’accorde en genre et en nombre avec le nom
qu’il détermine. L’homophone peut alors prendre le sens de complet, de unique,
de au plus haut point, de chaque, de sans exception ou de n’importe lequel.
Bref, les sens possibles du déterminant tout sont très nombreux.
Ex. : Tout l’été, l’écureuil travaille pour amasser toutes les noix dont il aura
besoin pendant l’hiver.

pronom (tout, tous, toutes)
Premier cas :
Lorsque tout est un pronom indéfini, il prend le sens de n’importe quoi. Il est
alors singulier et neutre (ni féminin ni masculin).
Ex. : Tout est possible pour celui qui a tout compris.
Second cas :
Lorsque tout a un antécédent (il remplace un nom), l’homophone en prend le
genre et le nombre.
Ex. : Ces belles pommes bien mûres, je les achète toutes.
L’antécédent de toutes est le mot pommes.
Attention
Tout ne peut pas avoir un antécédent singulier, la forme féminine toute ne peut
en aucun cas être employée en tant que pronom.

adverbe de quantité : (tout, toute, toutes)
En tant qu’adverbe, l’homophone tout prend le sens de entièrement ou de tout
à fait.
Ex. : Je suis tout heureux de vous accueillir enfin chez moi.
Attention
L’adverbe tout est invariable sauf lorsqu’il est placé devant un adjectif (ou un
nom) féminin commençant par une consonne ou par un h aspiré. Il s’écrit alors
toute ou toutes, selon le contexte.
Cet écart à l’invariabilité des adverbes s’explique par le souci d’euphonie
(harmonie des sons) de la langue française.
Méfiez-vous des expressions figées. En cas de doute, consultez un dictionnaire.
Ex. : Les filles sont toutes joyeuses à l’idée d’aller au parc.
Ex. : Cette femme est toute haine envers les hommes.
TOUS
Au masculin pluriel, le mot tout prend la forme tous. Je vous conseille donc de consulter
sur cette page les passages dédiés à l’homophone tout en tant que déterminant et en
tant que pronom.
TOUX
Expulsion d’air bruyante causé par une irritation d’une partie des voies respiratoires.
Ex. : La toux n’est qu’un des nombreux symptômes du rhume.
Plus tôt/ Plutôt
PLUS TÔT
Cette locution adverbiale signifie « avant l’heure prévue » ou « avant l’heure habituelle
».
Ex. : Nadine rentrera plus tôt du travail aujourd’hui.
Pour s’exercer
1. Je prendrai mon petit-déjeuner _______ demain matin.
2. Je préfèrerais le tableau sur ce mur _______ que sur celui-là.
3. _______ que de bayer aux corneilles, pourrais-tu m’aider un peu?
Réponses
1. plus tôt
2. plutôt
3. Plutôt
Sa/ Ça
SA
Version féminine du déterminant possessif son, sa désigne un rapport de possession
entre un représentant de la 3e personne du singulier et un nom féminin.
Ex. : Le malheureux a perdu sa famille, sa fortune et sa candeur le même jour.
Astuce
Pour vous assurer d’employer la bonne graphie, sachez que le déterminant sa peut être
remplacé par ta ou par ma dans une phrase. ».
ÇA
Le mot ça peut prendre deux fonctions différentes, celle de pronom et celle de nom.
pronom : Utilisé principalement dans le langage familier, le pronom démonstratif ça
prend le sens de cela.
Ex. : Les pommes, j’aime ça, mais pas autant que les oranges.
Ex. : Prends ça et tous les livres qui se trouvent sur le bureau.
nom : En tant que nom, ça est masculin et invariable, il désigne l’une des trois instances
psychiques qui fondent la théorie psychanalytique soit celle qui représente les pulsions,
l’instinct.
Ex. : Le ça, le moi et le surmoi sont des notions élaborées par Sigmund Freud.
ÇÀ
Çà est un adverbe employé dans deux situations bien précises.
locution : La locution adverbiale çà et là signifie « ici et là » ou encore « de part et
d’autre ».
Ex. : Sur le champ de bataille, des armes gisaient çà et là, comme si elles avaient été
semées par le vent.
interjection : L’adverbe çà est employé pour traduire un son souvent produit lorsque
survient une situation étonnante. Il est généralement suivi d’un point d’exclamation.
Ex. : Ah çà! Si je ne l’avais pas vu, je n’y aurais pas cru.
Dans/ d’en/ dent
DANS
Préposition servant à désigner le lieu, la manière, le temps ou une approximation.
Ex. : Je te rejoins dans dix minutes, dans le hall, près du vase qui doit coûter dans les
milliers de dollars.
D’EN
Né de la contraction de la préposition de et du pronom personnel en, cet homophone
est généralement employé comme pronom. Il est souvent situé devant un verbe.
Ex. : Cet homme vient d’en démordre avec la justice.
DENT
Ce nom féminin désigne une des 32 structures osseuses recouvertes d’émail garnissant
les mâchoires des humains adultes.
Ex. : Paul a une dent contre Virginie depuis qu’ils ont regardé le film « Les Dents de la
mer. »
Davantage / D’avantage
DAVANTAGE
Adverbe employé pour désigner une comparaison.
Ex. : La prochaine fois, j’apporterai davantage de nourriture.
Astuce
Cette graphie peut être remplacée par un autre adverbe de comparaison (plus, moins,
autant,…).
D’AVANTAGE
Cette graphie résulte de la contraction de de (préposition ou déterminant défini) et du
nom masculin avantage, synonyme de bénéfice. Prenez garde, il faut l’accorder en
nombre quand le sens de la phrase l’exige.
Ex. : Plusieurs jeunes ne voient pas d’avantage à compléter leurs études secondaires.
Astuce
Vous pouvez remplacer d’avantage par d’intérêt ou de bénéfice. Si le sens de la phrase
est maintenu, vous avez la bonne graphie
Quand/ Quant/ Qu’en/ Camp
quand
Le mot quand peut prendre deux fonctions différentes, celle d’adverbe et celle de
conjonction.

adverbe
L’adverbe quand est employé dans les interrogations relatives au temps ainsi
que dans leur réponse. Il prend alors le sens de « à quel moment ».
Ex. : Je me demande quand ma mère rentrera à la maison.

conjonction
En tant que conjonction de subordination, quand prend le sens de lorsque, il
marque alors une relation temporelle de simultanéité.
Ex. : Je sens mon cœur battre la chamade quand Adolphe m’embrasse.
Attention
PRONONCIATION. Le D final est muet devant un mot débutant par une consonne,
toutefois, devant un mot débutant par une voyelle, il convient de prononcer le son t en
guise de liaison.
quant
Le mot quant est toujours employé avec la préposition à (ou au) pour former la locution
prépositionnelle quant à (quant au).
Ex. : Il est déjà trop tard pour votre ami. Quant à vous, quittez ces lieux immédiatement
sinon vous connaîtrez le même sort.
qu’en
Cet homophone naît de la contraction de l’adverbe interrogatif que et du pronom
personnel en.
Ex. : Je crois qu’en répartissant mieux la charge sur la charrette, nous pourrions arriver à
destination dans les temps.
camp
Parmi les divers emplois du nom camp, on retrouve l’idée d’un lieu de rassemblement
pour les militaires ou les prisonniers, celle de l’emplacement occupé par des campeurs
ainsi que celle de faction.
Ex. : Si tu veux rester en vie, il est temps de changer de camp. Joins-toi à la résistance.
Son/Sont
SON
Le mot son peut prendre deux fonctions différentes, celle de déterminant et celle de
nom.
déterminant : Cet article possessif masculin singulier est employé pour désigner le
rapport d’appartenance entre un élément à la troisième personne du singulier et un
objet, une idée, un sentiment, un parent…
Ex. : Son chien a mâchouillé son gant de baseball, son chandail préféré et son devoir
d’anglais.
Astuce
Pour vous assurer qu’il s’agit bien du déterminant, vous pouvez remplacer son par mon
ou par ton dans une phrase. Si le sens demeure le même, vous avez le bon « son ».
nom : En tant que nom, son peut avoir diverses significations.
Il peut s’agir d’une stimulation auditive, de bruit. Certaines disciplines, dont la physique
et la linguistique, offrent des définitions plus précises.
En botanique, il s’agit de l’enveloppe, riche en fibres, des grains de blé et de d’autres
céréales.
Le terme son est également employé pour désigner une sciure qui sert de bourre.
Ex. : J’en ai assez de tout ce bruit, je ne veux plus entendre un seul son.
Ex. : Ma nutritionniste m’a recommandé de manger du pain au son.
Ex. : Pour son anniversaire la petite Sophie a reçu une poupée de son aux longues nattes
dorées.
Attention
En tant que nom l’homophone son s’accorde en nombre. Il demeure toutefois masculin.
SONT
Il s’agit du verbe être conjugué au présent de l’indicatif à la troisième personne du
pluriel.
Ex. : Charles, Claudine et Étienne sont fiers d’avoir complété leurs travaux scolaires.
Astuce
Vous pouvez remplacer sont par étaient dans vos phrases, si le sens est maintenu c’est
bel et bien du verbe être dont vous avez besoin.
Mon/m’ont/ mont
MON
Ce déterminant possessif masculin est employé pour désigner un lien d’appartenance
entre l’auteur ou le locuteur (1ère personne du singulier) et un objet, une idée, un
sentiment, un parent,…
Ex. : En prévision de cette chirurgie, je glissais dans mon sac mon pyjama, ma brosse à
dent, mon roman préféré, la photo de mon père et mon courage.
Astuce
Pour vous assurer d’employer la bonne graphie, sachez que le déterminant mon peut
être remplacé par ton ou par son dans une phrase. Si le sens demeure le même, vous
avez le bon « mon ».
M’ONT
Cet homophone est né de la contraction du pronom me (ou moi) et du verbe avoir
conjugué à la troisième personne du pluriel du présent de l’indicatif.
Ex. : Ces gens m’ont nourri, m’ont logé et m’ont vêtu sans rien demander en retour.
Astuce
Vous pouvez remplacer m’ont par m’avaient, si le sens de la phrase est maintenu il
s’agit de la bonne graphie. Cette astuce est rendue possible simplement en changeant le
temps auquel le verbe avoir est conjugué.
MONT
Nom masculin qui désigner une élévation topographique d’une certaine importance.
Ex. : Avoir escaladé le mont Everest ne suffit pas à impressionner cette femme.
Ton/t’ont/thon/taon
TON
Le mot ton peut prendre deux fonctions différentes, celle de déterminant et celle de
nom.
déterminant : Cet article possessif masculin est employé pour désigner le rapport
d’appartenance entre un individu équivalent à la deuxième personne du singulier et un
objet, une idée, un sentiment, un parent…
Ex. : Pour réussir cette épreuve, tu auras besoin de ton courage, de ton jugement, de
ton épée, mais aussi de ton petit frère.
Astuce
Pour vous assurer qu’il s’agit bien du déterminant, vous pouvez remplacer ton par mon
ou par son dans une phrase. Si le sens demeure le même, vous avez le bon « ton ».
nom : En tant que nom, ton peut avoir diverses significations.
Au sens musical, il réfère à la hauteur d’un son.
Il peut s’agir d’une impression générale transmise par la façon de parler d’un individu,
de son intonation. (ton colérique, ton rageur, ton sarcastique,…)
Il peut également s’agir du degré d’intensité d’une couleur.
Ex. : Reprends cette mélodie un ton plus haut.
Ex. : Change de ton pour me parler si tu veux obtenir une permission.
Ex. Pour donner le ton à ce salon, il faudrait des rideaux deux tons plus pâle.
T’ONT
Cet homophone est né de la contraction du pronom te (ou toi) et du verbe avoir
conjugué à la troisième personne du pluriel du présent de l’indicatif.
Ex. : Ces malfrats t’ont donné toute une raclée.
Astuce
Vous pouvez remplacer t’ont par t’avaient, si le sens de la phrase est maintenu il s’agit
de la bonne graphie. Cette astuce est rendue possible simplement en changeant le
temps auquel le verbe avoir est conjugué.
THON
Ce nom général désigne une douzaine d’espèces de poissons de la famille des
scombridés. Ils sont en général recherchés pour leur chair.
Ex. : Ce thon en conserve est excellent.
TAON
Bien des Québécois seront surpris d’apprendre que l’insecte volant qu’ils nomment taon
(prononcer « ton ») est en fait un bourdon, proche parent de l’abeille. Le véritable taon
est, quant à lui, un insecte piqueur apparenté à la mouche qu’il convient de prononcer «
tan » tout comme on parle d’un paon ou d’un faon
Ni/ n’y/ nie/ nies/ nient/nid
NI
Cette conjonction de coordination à connotation négative servant à joindre des
propositions. Elle peut sans problème être répétée dans une même phrase.
Ex. : Sans charme ni grâce, cette fille passait sans être vue ni par les hommes ni par les
femmes.
Attention
Parce qu’il s’agit d’une conjonction de coordination, il ne faut habituellement pas
mettre de virgule entre les différentes propositions jointes par ni.
Quant à l’utilisation du pluriel après la conjonction ni, c’est la logique qui commande.
Généralement, le nom qui suit est au singulier en raison du sens négatif de ni.
Pour les verbes qui se trouvent auprès des éléments unis par la conjonction, le sens de
la phrase demeure le principal indicateur.
Ex. : Ni toi ni moi n’avons obtenu ce que nous désirions.
Ex. : Le champion, ce ne sera ni toi ni moi.
N’Y
Né de la contraction de la particule négative ne et du pronom adverbial y, cet
homophone remplace généralement un nom, un lieu, une chose ou un énoncé en y
ajoutant une valeur négative.
Ex. : Il n’y a rien à ajouter, cette conversation est terminée.
NIE
Cette graphie résulte de la conjugaison du verbe nier à la première et à la troisième
personne du singulier au présent de l’indicatif, au présent du subjonctif ainsi qu’à la
deuxième personne du singulier de l’impératif présent.
Ex. : Cet homme nie avoir commis un crime.
Astuce
Puisqu’il s’agit du verbe nier, il suffit de remplacer nie par l’imparfait niais si le sujet est
à la première personne du singulier ou par l’imparfait niait si le sujet est à la troisième
personne du singulier. Vous saurez ainsi si cette graphie est la bonne.
Pour les graphies nies et nient le principe demeure le même, il suffit d’essayer
d’employer le verbe à un autre temps, à la même personne.
NIES
Cette graphie est le fruit de la conjugaison du verbe nier à la seconde personne du
singulier du présent de l’indicatif et du présent du subjonctif.
Ex. : Jonathan, nies-tu toujours avoir triché lors de l’épreuve finale?
NIENT
Dernière variante homophonique du verbe nier, celle-ci est issue de la troisième
personne du pluriel du présent de l’indicatif et du présent du subjonctif.
Ex. : Les membres du groupe nient tous faire usage de drogue.
NID
Abri généralement construit par les oiseaux pour y élever leurs petits.
Métaphoriquement, il peut s’agir d’une appellation pour un logis humain dont on veut
souligner le confort et l’intimité.
Ex. : Chaque espèce d’oiseau construit son nid d’une façon particulière.