Il manque beaucoup de monde à l`appel
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Il manque beaucoup de monde à l`appel
montauban MTG: Bouyssi et Garrigues répondent à Jacques Larroque Suite à l’intervention de Jacques Larroque, ancien conseiller général Modem et candidat contre Brigitte Barèges en 2008, sur le MTG XV et le problème des tribunes ( cf. notre édition d’hier), Marie-Claude Bouyssi et Roland Garrigues ont pris la plume… « Nous considérons par principe que tout investissement public se faisant sur le domaine public doit être décidé et contrôlé par la collectivité » écrit la tête de liste Rassemblement Montauban Citoyenne. « Le stade de Sapiac et donc la tribune sont et restent propriété de la ville même si l’usage est concédé par bail emphytéotique. Le club qui venait d’accéder Top 14 jugeait la capacité d’accueil du stade insuffisante et souhaitait une extension de la tribune. Le tort de la municipalité a été d’accepter dans un premier temps de déléguer le droit à construire pour que les installations soient réalisées avant la saison suivante, sans garantie aucune que le club stabiliserait dans la durée son classement. En second lieu, le contrôle a été largement insuffisant puisque la collectivité s’est retrouvée devant le fait accompli du dépassement de budget. Mais la responsabilité de la collectivité est demeurée pleine et entière devant les banques et les corps de métiers. » Et Marie-Claude Bouyssi de conclure : « Nous soutenons donc qu’une fois de plus, la confiance sans contrôle et dogmatique faite au privé par cette collectivité a conduit à reporter sur le contribuable les conséquences des erreurs, d’où qu’elles viennent. Un regret : que cela n’ait pas servi de leçon, puisque d’autres délégations au privé ont suivi, avec également des conséquences financières pour les montalbanai(e)s.» «À l’époque je me suis abstenu… » De son côté, Roland Garrigues a répondu en prenant appui sur le procès-verbal de la délibération portant sur l’autorisation d’occupation temporaire des tribunes de Sapiac soumise au conseil municipal le 31 janvier 2008. « J’aime l’USM et je l’ai toujours soutenu » clame Roland Garrigues. « Et en 2008, quand Brigitte Barèges a voulu nous faire voter son montage, je me suis abstenu, avec mes collègues de l’opposition. Il était impensable de valider une telle démarche dont on pouvait imaginer, qu’en cas de pépin non souhaité bien sûr, elle générerait une terrible situation. Hélas les faits me donnent raison aujourd’hui. À l’heure où les dirigeants de l’USM, qui n’ont rien à voir avec cette affaire, font un excellent travail, il est dommage que l’on parle de rugby en termes judiciaires. Notre ville et notre club ne méritent pas ça. Et si je suis élu, nous créerons les conditions, comme par le passé, pour que notre rugby dispose de tous les moyens pour s’inscrire dans un avenir serein. » les infos du jour CONSEIL MUNICIPAL > La dernière date. Le dernier conseil municipal de la mandature est prévu le jeudi 27 février à 18 h. SUR L’AGENDA> La semaine prochaine. Pour Rassemblement Montauban Citoyenne: mardi 4 février, 18h30, salle des fêtes de Gasseras sur le thème: les transports en commun, une priorité. Pour la liste Garrigues-Rabault-Gonzalez: mardi 4 février à 18h30au Croq’Odile (Villenouvelle); Jeudi 6 février à 18h30à la Maison des associations (Les Chaumes); Pour la liste de Brigitte Barèges: mardi 4 février à 19h à la Mémo. le chiffre 6,246 MILLIONS D’EUROS > Le vrai coût des tribunes de Sapiac selon Jacques Larroque. Le financement dela tribune a fait l’objet de 3 emprunts pour un montant total de 5,35 M € : Société Générale : 1, 95 M€; Caisse d’Epargne : 1, 70 M€; Matmut Immobilier : 1, 70 M €... Auxquels il faut ajouter la subvention d’investissement de 896 000 € versée au club sous «l’habillage» juridique d’un «plan de formation professionnelle» (Cf. éditions des 10 et 11 décembre 2008) puisque «les subventions directes au rugby professionnel sont interdites aux collectivités locales.» Soit un coût total de 6, 246 M € et non de 5,2 M € comme souvent dit. Mais il ne faut pas être naïf des chiffres: les contribuables montalbanais paieront bien une tribune pour le prix de deux.» vous maire ?... LEYLA MOUSSOUNI 47 ANS COMMERÇANTE ...quelle serait votre première décision ou projet ? «J’organiserais plus d’animations sur la place des Fontaines, à commencer par le marché du samedi » UDI, MODEM, Gaullistes, UMP... Il manque beaucoup de monde à l’appel près les listes du Rassemblement Citoyenne (Marie-Claude Bouyssi) et celle conduite par Roland Garrigues, Valérie Rabault et José Gonzalez (Montauban 2014), deux autres demeurent en suspens. Thierry Viallon (Front national) n’a pas encore fixé de date mais a déposé en préfecture les documents indiquant sa participation. Quant à Brigitte Barèges, son calendrier annoncé lors de la conférence de presse de lancement de campagne, en septembre, prévoyait la présentation de sa liste au plus tard mi-novembre dernier. Force est de constater qu’il n’en est toujours rien. On parle désormais du 13 février, veille de la saint Valentin. C’est pourtant une histoire de désamour qui complique les plans du maire sortant, en grande difficulté pour réunir sur son nom la famille de droite. Plusieurs raisons à cela… A 1. Le Modem la combat Thierry Faget, qui déjà combattait Brigitte Barèges en 2008 derrière Jacques Larroque aux côtés de… Olivier Gallérani, l’a dit haut et fort : « Dans Thierry Faget cette campagne le Modem ne soutiendra aucune liste. » Dans un communiqué récent, où il, confirmait ne pas s’engager avec la gauche malgré de nombreux contacts, le président du Modem s’indignait même que l’on puisse tenter de classer Brigitte Barèges et son parti dans la même famille politique, « au mépris des combats que nous avons engagés jusque-là… » avait-t-il rajouté. Voilà qui est clair… 2. Rififi avec l’UDI Des accords nationaux prévoient que l’UDI soit partenaire de l’UMP lors de ces municipales. De Paris à Montauban, les mots n’ont semblent-ils Olivier Gallérani pas le même sens, sinon la même traduction dans les faits. Les relations sont à ce point tendues qu’elles sont proches de la rupture. Le rififi remonte à l’automne dernier, quand le président départemental d’alors (élu en juin 2013), Olivier Gallérani, envisagea de se rapprocher de Brigitte Barèges. Dont il avait été démissionnaire en 2006, vivement opposé à ses méthodes de gestion, notamment de la SEMAEM… La création de l’association « Montauban avenir », avec André Perget et Thierry Faget, en novembre, aurait pu constituer un bon cheval de Troie pour intégrer les petits papiers du maire. Cette dernière, tout en assurant à sa garde rapprochée qu’elle ne souhaite pas reprendre son ancien adjoint sur sa liste, l’a tout de même mis au travail pour sa propagande (il n’est pas le seul) et pour faire la claque au premier rang lors des réunions publiques. Ce qu’Olivier Gallérani fait loya- lement, espérant toujours pouvoir convaincre Brigitte Barèges de le choisir. Hostiles cette manœuvre, les forces valoisiennes de l’UDI 82, majoritaires, ont en référé à Paris. Résultat ? Une lettre parvenait illico dans la boîte d’Olivier Gallérani, signée des secrétaires généraux nationaux de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde et Laurent Hénard, le destituant de la présidence départementale, l’abandonnant seul face à son destin Montalbanais. Et avec lui le conseiller municipal sortant UDI, Jean Garrocq, prit lui aussi dans les flots de cette tourmente. Dans le même temps Michel Degrande se voyait nommé délégué départemental, seul habilité à négocier avec Brigitte Barèges, dans le cadre des accords nationaux… Une réunion avait lieu hier soir en mairie. Le rendez-vous a failli capoter, Brigitte Barèges ayant eu en prime intention de recevoir Michel Degrande en présence d’Olivier Gallérani. L’offense a été levée devant le refus du patron de l’UDI de participer dans ces conditions. A l’heure où nous mettions sous presse rien n’avait encore filtré… 3. Les Gaullistes lui échappent Un vent de colère souffle chez les Gaullistes. Ils avaient annoncé noir sur blanc leur décision de demeurer en dehors de toutes implication aux municipales. Ils vivent très mal la présence de leur président JeanFrançois Garrigues sur la liste de Brigitte Barèges. En cohérence avec leur position officielle, demande va être faite à l’intéressé de redevenir un simple membre et de figurer « sans étiquette ». 4. Fractures à l’UMP L’UMP attend de Brigitte Barèges qu’elle tranche son choix entre Lévi et Deville pour le poste de premier adjoint désigné. Nul n’est prophète en son pays et Brigitte Barèges ne l’est guère plus sur la planète UMP. Ses positions ont froissé les sympathisants de Fillon. Les militants de Copé savent que le regard de Paris a changé. Un malaise conforté par les effets de la guillotine sans pitié pour de fidèles conseillers municipaux sortants, et par l’impossibilité d’être fixés sur leur sort par une poignée d’autres. Beaucoup lui reprochent ses méthodes et se disent très vigilants sur un détail : le nom du premier adjoint désigné. Tous attendent pour se déterminer que Brigitte Barèges annonce le plus rapidement qui, de Pierre-Antoine Lévi, le dévoué sortant, ou de Thierry Deville, tout aussi légitime, sera choisi. Au détail près que ni l’un ni l’autre appartient à l’UMP ! Alain BAUTE. Les couleurs de l’Occitanie incarnées par Gaël Tabarly e drapeau occitan flottait fièrement au Carreyrat lors de la présentation de la liste «Garrigues, Rabault, Gonzalez». De chaudes couleurs pour marquer l’engagement auprés de Roland Garrigues du mouvement citoyen nommé Bastir!, incarné sur la liste sur le jeune Gaël Tabarly (29 ans). Depuis plusieurs mois, l’initiative Bastir! a mobilisé les acteurs occitanistes locaux (associations, intervenants culturels, enseignants, citoyens, politiques) pour présenter un projet municipal ambitieux et transversal. «Nous avons trouvé un accord avec Roland Garrigues qui réaffirme son engagement en faveur des revendications occitanes. Il prévoit en cas de victoire l’adoption d’un schéma d’aménagement linguistique pour l’occitan qui prendra en compte les dimensions de l’enseignement, de la culture et de l’événementiel, de la communication et du rayonnement de notre ville.» Gaël Tabarly, expert en communication, pé- Gaël Tabarly incarne la jeunesse et l’Occitanie dans cette campagne./Photo Chantal Longo tille d’imagination et déborde d’idées pour aussi une politique environnementale du- loppement économique relocalisé et péle rayonnement de la ville en prise avec ses rable, ludique et incitative. L’action muni- renne.» racines. «La question de la diversité linguis- cipale aura pour but de renforcer la cohé- A noter que c’est sur la base et au regard de tique a aussi des impacts sociaux, économi- sion sociale et s’engagera dans une appro- l’accord signé à Montauban que des accords ques et écologiques. Lle projet qui sera bien- che harmonieuse, apaisée et équilibrée de similaires ont été conclus à Toulouse, Auch, tôt présenté aux Montalbanais développera notre lieu de vie lui garantissant un déve- Carcassonne, et Pau... L Samedi 1 février 2014 . LA DÉPÊCHE DU MIDI .21