4you - G4S

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4you - G4S
DANS CE NUMÉRO
24
8 / 10 / 20 / 30 / 36 / 42
50 ans de G4S Belgique
en un coup d’œil
L’histoire de …
Découvrez les principaux jalons de l’histoire
de notre entreprise au fil du temps.
4 / 6 / 28
Managers sous le feu des
projecteurs
Ashley Almanza, Jean-Paul Van Avermaet et Hans Duijst parlent du
présent et du futur de G4S en Belgique. Gert Askes et
Guido Verbeek expliquent l’évolution de G4S Cash Solutions.
L’évolution de quelques départements et spécialisations de G4S, des
débuts jusqu’à aujourd’hui : G4S Secure Solutions, G4S Training Services,
G4S Security Systems et G4S Cash & Courier Solutions.
Louis Tobback raconte également comment la Loi Tobback a vu le jour.
12 / 14 / 15 / 22 / 32 /
33 / 38 / 44
Collaborateurs de la
première heure
Ils étaient là dès le début et jettent un regard sur notre
remarquable histoire : Jacques Godefroimont,
Abdelmajid Al Bouchouari, Christiane Cieslik, Marc Dierckx,
Paul Goossens, Jan Wouters, Luc Piot et André Jonckers.
16 / 17 / 18 / 19 / 23 / 34 /
39 / 40 / 41 / 45
Un regard
à 360°
sur hier,
aujourd’hui &
demain
Lors de la création de ce 4YOU, un élément s’est très vite imposé : G4S a continué
à évoluer à une allure effrénée au fil des ans, mais nos spécificités principales sont
intrinsèquement restées les mêmes. Nous n’avons eu de cesse d’innover, non seulement
pour étendre notre offre de services, mais aussi pour rehausser l’image de notre secteur.
Il suffit de lire ce qu’en disent nos clients auxquels nous avons laissé la parole dans ces
pages : ils continuent à nous faire confiance. Parce qu’ils savent que nous allons toujours
de l’avant afin de trouver de nouvelles possibilités pour les aider encore mieux. Et parce
qu’ils savent ce que nous sommes : un partenaire qui estime que rien ne va de soi,
mais qui investit dans une collaboration à long terme.
Ce numéro anniversaire ne serait pas complet sans les récits de quelques collègues G4S
de la première heure. Leurs témoignages sont passionnants, car ils ont souvent dû, lors des
premiers pas de G4S, lancer leurs activités à partir de rien : c’est cette même mentalité de
pionnier qui anime encore notre entreprise aujourd’hui.
Clients de la première heure
Igretec, Janssen Pharmaceutica, Umicore, Commerce de bois et
Musée Stroobants, IBS, KBC : autant d’entreprises qui font
confiance à G4S depuis de nombreuses années. Le résultat ?
De véritables partenariats.
L’enthousiasme et la motivation de ces collègues ont permis de créer de nombreux
départements G4S de premier plan, que nous mettons sous les feux des projecteurs dans
ce magazine.
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Pour finir, nous examinons, à travers le regard d’un dénicheur de tendances, ce que
l’avenir nous réserve et comment cela influencera l’univers de la sécurité. Mais quel que
soit l’avenir, nous souhaitons rester le moteur du progrès et des améliorations.
Nos valeurs sont primordiales à cet effet : Orientation client, Expertise, Performance,
Intégrité, Teamwork, Best People.
Le futur
Trendswatcher Herman Konings, dénicheur de tendances,
analyse l’avenir.
Bonne lecture !
Jean-Paul Van Avermaet
Managing Director G4S
Colophon
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G4S Belgique souffle cette année ses 50 bougies. Ce jubilé est l’occasion d’éditer cette
édition ‘en or’ de 4YOU. Pas pour nous laisser envahir par la nostalgie : ce n’est pas dans
notre nature. Mais bien pour jeter, dans cette édition, un regard à 360° sur le passé,
le présent et le futur de notre entreprise.
Ab van Eck
Managing Director G4S Cash & Courier Solutions
4YOU est le magazine destiné aux clients et aux collaborateurs de G4S.
Editeur responsable : Philippe Docx
Coordination : Hilde Ceulemans
Numéro de licence : Aut. SPF de l’Int. 05.05.2007 - n°16.1066.11
Production :
- www.insilencio.be
Ab van Eck et Jean-Paul Van Avermaet
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G4S Belgique
joue un
rôle-clé
dans notre
Groupe
Vous êtes arrivé chez G4S depuis
peu. Quelle est, jusqu’à présent, votre
impression sur notre Groupe ?
Ashley Almanza : « Je suis particulièrement
heureux d’avoir rejoint une organisation aussi
vaste et diversifiée. G4S a connu une très forte
croissance par le biais de fusions, d’acquisitions
et d’expansion organique : nous employons
aujourd’hui plus de 620.000 personnes dans
125 pays. Et comme cela vaut pour tous les
longs voyages, notre histoire est marquée par
de nombreux jalons. G4S Belgique a également
contribué à certains de ces jalons au cours de
ces 50 dernières années, notamment grâce
aux importantes innovations en matière de
gardiennage, de technologie, de formation, de
transport de valeurs, etc. Tous ces jalons mis bout
à bout font de G4S une histoire à succès, tant au
niveau local qu’international. »
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La Belgique revêt donc une importance
stratégique grâce à son rôle en Europe ?
Ashley Almanza : « La Belgique se situe au
carrefour de l’Europe, ce qui en fait l’un des
pays les plus tournés vers l’extérieur et les plus
tolérants d’Europe. Aussi parce qu’elle est le
que simple : Eddy Merckx était mû par une vision
clairvoyante, une croyance en soi, une énergie et
une assiduité sans faille. Autant de qualités durables
et inspirantes, que ce soit dans le sport ou les
affaires. »
Zoom sur
Ashley Almanza
Pour finir : comment voyez-vous l’avenir
de G4S et du secteur de la sécurité ?
Ashley a rejoint la direction de G4S
le 1er mai 2013 en tant que Group
Chief Financial Officer. Un mois plus
tard, il devenait CEO du Groupe.
Ashley Almanza : « L’avenir de G4S est
prometteur. Sur le plan international, nous
sommes les leaders des services de sécurité et
« Je suis particulièrement heureux
d’avoir rejoint une organisation
aussi vaste et diversifiée. »
Quelle importance revêt G4S Belgique
dans cette histoire internationale ?
Ashley Almanza,
le numéro un de G4S,
parle de l’importance
de G4S Belgique
La Belgique a beau être un petit pays, notre
entreprise y joue un rôle important à bien des
égards. C’est ce que confirme Ashley Almanza, le
tout nouveau CEO du groupe international G4S.
À l’occasion de nos 50 ans, nous l’avons rencontré,
curieux de connaître sa réaction.
nous fournissons depuis peu aux institutions
européennes, à Brussels Airport et à de nombreux
organismes internationaux. Ils nous ont également
permis de nouer d’importants contacts. »
Ashley Almanza
CEO du Groupe G4S
Ashley Almanza : « G4S Belgique est une
partie importante de la branche européenne de
G4S. Elle joue donc un rôle-clé dans les efforts de
croissance du Groupe grâce à un meilleur service,
son efficacité opérationnelle et d’excellentes
prestations financières. En regardant vers le futur,
il est clair que le talent, l’énergie et l’innovation
de nos collègues G4S belges permettront aussi
d’assurer ce rôle-clé à l’avenir. L’importance de
G4S Belgique au sein de notre Groupe s’est
d’ailleurs intensifiée grâce aux services que
port d’attache de la plupart des institutions
européennes et parce qu’elle est un État
fondateur de l’Union europénne. »
À quel point connaissez-vous la Belgique ?
Ashley Almanza : « Lorsque je pense à la
Belgique, Eddy Merckx est le premier nom qui
me vient à l’esprit. J’estime qu’il s’agit de l’une
des plus grandes personnalités sportives que le
monde ait connues. Il a gagné le Tour de France et
le Giro d’Italia. Pas moins de cinq fois : une sacrée
prestation ! Son secret était, en vérité, aussi clair
d’outsourcing grâce à d’excellentes positions sur
le marché, des produits et services concurrentiels,
et des collaborateurs talentueux. De nos jours,
la sécurité est considérée comme une part
essentielle de la vie quotidienne. Les familles, les
entreprises et les organisations ont besoin d’eau,
d’électricité et d’infrastructures de base pour
pouvoir fonctionner, mais elles ont également
besoin d’un environnement sûr pour pouvoir se
développer. G4S y veille et continue à améliorer
continuellement ses services. »
Titulaire d’un MBA de la London
Business School, il a occupé plusieurs
fonctions de direction chez British
Gas Group entre 1993 et 2012.
En tant qu’Executive Vice President,
il était responsable du management
des départements britannique,
européen et d’Asie centrale.
Il a ensuite dirigé un consortium
d’entreprises internationales à travers
des négociations complexes avec les
pouvoirs publics d’Asie centrale.
Pour l’instant, Ashley siège également
dans le comité consultatif de l’Oxford
University Centre for Business
Taxation. Par le passé, il a présidé le
Hundred Group of Finance Directors,
une organisation financière de
premier plan.
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essentiellement sur le dévouement humain
et est quelquefois davantage mue par la
technologie. C’est par exemple une bonne idée
d’utiliser des agents à des endroits drainant
beaucoup de monde, cela crée un sentiment
de sécurité. En revanche, un entrepôt peut très
bien être sécurisé avec des caméras et d’autres
technologies. »
G4S
souhaite être
le moteur de
l’innovation
Un regard sur l’avenir par
Jean-Paul Van Avermaet
et Hans Duijst,
Managing Directors.
G4S Belgique a 50 ans :
un anniversaire qui se doit d’être
célébré. Mais nous ne serions pas
ce que nous sommes aujourd’hui
si nous nous étions laissé envahir
par la nostalgie. En effet, nous
considérons ce jubilé comme
un moment idéal pour jeter un
regard sur demain, sur nos projets
d’avenir et sur notre rôle dans un
monde en constante évolution.
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Hans Duijst : « Je suis tout à fait d’accord avec
Jean-Paul. Du point de vue économique, nous
sommes obligés d’être plus créatifs, meilleurs et
moins chers. En associant l’homme et la technologie
dans nos solutions, nous y répondons de la bonne
manière. De plus, la sécurité de demain ne peut être
envisagée sans le rôle de l’homme. »
Jean-Paul Van Avermaet
Managing Director G4S BeLux
G4S Belgique souhaite à tout prix continuer à
faire la différence. Pour nos clients et pour nos
collaborateurs. Mais aussi pour la société et pour
le secteur dans lequel nous sommes actifs. Oui,
mais comment allons-nous faire ? Nous avons
posé la question à Jean-Paul Van Avermaet
(Managing Director G4S BeLux) et Hans Duijst
(Managing Director G4S Europe occidentale).
Jean-Paul Van Avermaet : « G4S ne se
contente pas de surfer sur les tendances, nous
voulons être le moteur du progrès. Nous avons
toujours joué ce rôle et souhaitons plus que
jamais que cela se poursuive. Nous continuerons
par exemple à anticiper les besoins de nos
clients, en utilisant les technologies actuelles dans
les applications de sécurité de demain. Et nous
laissons résolument la place aux idées innovantes
dans notre entreprise. »
« Le ‘one stop shop’ illustre bien notre esprit
d’innovation : désormais, nous sommes en
mesure de regrouper sous une même offre la
formation, l’installation, la sécurité, le gardiennage,
la consultance et l’audit. En vue de proposer
de telles solutions globales, nous étendons
régulièrement la structure de notre entreprise,
comme en témoignent par exemple les récentes
acquisitions au sein d’Event Logistics et de Fire &
Safety. »
Hans Duijst
Managing Director G4S Europe occidentale
Hans Duijst : « Malgré la morosité du contexte
économique, nous devons poursuivre notre
croissance. Nous imaginons à cet effet des
solutions innovantes, et pénétrons de nouveaux
marchés. Nous devons aussi toujours réfléchir en
tenant compte du point de vue du client. »
La technologie progresse indéniablement.
Cette évolution rend-elle le rôle de
l’homme superflu ?
Jean-Paul Van Avermaet : « Ce rôle
change et surtout il devient beaucoup plus varié.
Tout tourne autour de la solution spécifique
dont a besoin le client. Elle s’appuie parfois
Jean-Paul Van Avermaet : « Les progrès
technologiques enrichiront le contenu de
Jean-Paul Van Avermaet : « En sa qualité
d’employeur, G4S souhaite offrir à chaque
collègue l’occasion de continuer à évoluer dans sa
fonction. Les besoins changent et requièrent en
effet des collaborateurs en mesure d’y répondre.
Une chose est sûre : demain aussi, l’expertise
de nos collaborateurs restera notre force. Nous
considérons également la diversité comme une
opportunité d’offrir à nos collaborateurs une
valeur ajoutée. Notre récent Lady Security Jobday
en est le meilleur exemple. »
bien réfléchir à ce que nous leur offrons. Des
études réalisées en Europe occidentale révèlent
que les opportunités d’épanouissement et de
développement jouent souvent un rôle décisif
pour les jeunes lorsqu’ils doivent choisir un
employeur. »
« Travailler chez G4S, c’est aussi travailler dans
un environnement valorisant. Car ce n’est pas
uniquement ce que nous faisons qui compte,
mais aussi la manière dont nous le faisons. C’est
pourquoi nous attendons de chaque collègue
qu’il fasse la différence en mettant nos six valeurs
en pratique au quotidien : Orientation client,
Jean-Paul Van Avermaet : « Les partenariats
privé-public pour les tâches non cruciales
peuvent offrir une réponse à cette aspiration.
G4S peut par exemple alléger la tâche des
services de police en effectuant des tâches
préventives et administratives. Attention, il s’agit
surtout d’un rôle de soutien : de cette façon, la
police peut se focaliser sur ses tâches de base
essentielles. Une situation dont tout le monde
ressort gagnant : l’administration réalise des
économies, le secteur de la sécurité assure de
l’emploi et le citoyen voit plus d’uniformes dans
la rue. »
« Tout tourne autour de la solution
spécifique dont a besoin le client. »
nombreux jobs. Car, dans certaines situations,
des hommes seront employés pour leur plusvalue. Pensez par exemple à l’agent qui effectue
des tâches supplémentaires entre ses tournées,
comme distribuer le courrier. Les compétences
et les connaissances requises vont donc
augmenter. »
Quel genre d’employeur souhaite être
G4S au cours des prochaines années ?
Expertise, Performance, Intégrité, Teamwork
et Best People. »
Hans Duijst : « G4S souhaite offrir un
environnement de travail agréable et riche en
défis à tous ses collaborateurs. Étant donné la
situation économique mouvementée, le marché
de l’emploi rétrécit en Belgique et les employeurs
doivent se battre pour trouver des candidats.
C’est la raison pour laquelle nous devons
À l’heure actuelle, le besoin accru
d’uniformes se fait sentir dans le paysage
urbain. Un rôle social est-il réservé à G4S
à cet égard ?
finale. L’administration conserve les rênes afin
qu’une garantie démocratique reste acquise.
Le temps nous l’apprendra, mais je pense qu’en
Belgique aussi la roue tourne. Simplement parce
que nous pouvons effectuer certaines tâches plus
rapidement, de manière plus flexible et moins
coûteuse, et en assurant au moins la même
qualité. »
Que réserve l’avenir pour le secteur
de la sécurité en Belgique ?
Jean-Paul Van Avermaet : « Nous
constatons encore souvent aujourd’hui que notre
secteur reste conservateur tandis que le monde
qui nous entoure évolue à une allure folle. G4S
souhaite être, à l’avenir, le moteur des innovations
indispensables sur le marché local. Les anciens
modèles de collaboration sont devenus trop lents
et de nouvelles solutions s’imposent de toute
urgence. »
« De nombreuses collaborations sont également
envisageables au sein de la justice. G4S est par
exemple active dans le milieu carcéral ou les
centres d’asile dans divers pays à travers le
monde. »
« Nous souhaitons mettre fin à la mentalité
de cloisonnement avec des solutions globales
innovantes qui répondent aux besoins réels.
Et nous voulons convaincre le marché de la
nécessité de nos services. Bien souvent, les
particuliers et les entreprises prennent trop tard
des mesures sur le plan de la sécurité. Tandis que
G4S est convaincue que la sécurité est un droit
de base pour chacun. »
Hans Duijst : « Je pense que notre rôle
social est inévitable, malgré la réticence de la
police. Notre entreprise a déjà démontré à
l’international qu’elle pouvait jouer un rôle très
important. Nous insistons toutefois sur le fait qu’il
ne s’agit que d’exécution, pas de responsabilité
Hans Duijst : « Nous nous mouvons en fait
sur un marché relativement conservateur. C’est
logique : comme il s’agit de sécurité, les gens ne
prennent pas facilement de risques. En tant que
leader du marché, notre rôle consiste à organiser
les changements et l’innovation. »
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Louis Tobback
à propos
de la Loi
Tobback
Louis Tobback, bourgmestre de Louvain,
met immédiatement les points sur les ‘i’ :
« Permettez-moi d’abord de souligner que cette
loi n’est pas la ‘mienne’. J’étais bien ministre de
l’Intérieur en 1990 et j’ai défendu cette loi à la
chambre et au sénat. Mais le mérite du concept
et de l’élaboration de la Loi Tobback – qui va
également de pair avec la réglementation de
la fonction de police et des détectives privés –
revient à Lodewijk De Witte, l’actuel gouverneur
du Brabant flamand. Et à bon nombre d’autres
collaborateurs qui étaient attachés à l’Institut
Émile Vandervelde, le service d’étude du SP de
l’époque – le petit ‘a’ de SPa n’a été ajouté que
par la suite. Les préparatifs ont été longs, ils ont
pris plusieurs années, et il y a eu de nombreuses
concertations avec le secteur. »
« L’origine de cette loi est très simple : en
Belgique et dans toute l’Europe occidentale,
les petites entreprises de gardiennage privées
fleurissaient un peu partout. Une véritable
croissance sauvage, comme aux USA.
La Loi Tobback est entrée en vigueur en 1990,
environ à mi-chemin de l’histoire de G4S. Qu’est-ce
qui a poussé le ministre de l’Intérieur de l’époque
à proposer cette loi au parlement ? Et vers quoi
a mené la régularisation du secteur ? Aucun
interlocuteur ne pouvait mieux nous parler de cette
époque que Louis Tobback en personne…
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Louis Tobback
Ministre de l’Intérieur de l’époque
Le besoin accru de sécurité était réel, mais
n’importe qui pouvait s’autoproclamer agent ou
entreprise de gardiennage. Et ce n’était ni suivi, ni
réglementé, ce n’était donc pas très sain. Il est vrai
que le secteur concerné préférait évoluer dans
un carcan pas trop rigide, mais les plus grands
acteurs ont heureusement compris qu’une loi
était nécessaire pour écarter les aventuriers.
La seule base législative était la loi sur les milices
privées. Et elle ne régulait rien, elle interdisait.
Cela ne suffisait donc plus, car la police avait et
a toujours ses propres priorités. »
Agrément et formation
La Loi Tobback prévoit une vaste formation
obligatoire pour les agents de gardiennage.
En est-ce le principal aspect ?
« C’est bien sûr important, comme le certificat
de bonne vie et mœurs. Mais l’essentiel c’est
qu’un agrément du ministre de l’Intérieur est
exigé pour le gardiennage privé. J’étais très
strict sur ce point, mais après moi, il y a eu un
« les plus grands acteurs onT
heureusement compris qu’une loi
était nécessaire pour écarter les
aventuriers. »
« Une loi qui continue de coller à
la société sans avoir été modifiée en
plus de vingt ans ne serait pas une
bonne loi. »
peu plus de libéralisation à ce sujet. J’en ai en
tout cas l’impression, avec tout le respect que
je dois à mes successeurs d’une autre tendance
idéologique et à la démocratie. La concurrence
dans le secteur est bien sûr importante, mais
surtout, ne revenons pas à une croissance
sauvage. La délimitation claire et stricte de ce que
peut faire la police et ce que peut ou ne peut pas
faire le gardiennage privé est également capitale.
En ce qui concerne ce dernier point, je pense par
exemple à la fouille et à l’armement des agents
de gardiennage. Nous devons nous montrer très
prudents à ce sujet. »
changements dans la société feront bien sûr leur
apparition. Mais c’est normal. Une loi qui continue
de coller à la société sans avoir été modifiée en
plus de vingt ans ne serait pas une bonne loi. »
« Le secteur a d’ailleurs connu de nombreuses
évolutions lui aussi. Je me souviens encore de
l’arrivée spectaculaire de la valise intelligente,
mais quand je vois tout ce qu’il existe aujourd’hui
sur le plan de la technologie et du service… La
régulation a été une bonne chose. Elle a mené à
la professionnalisation et à un secteur florissant
en pleine croissance, qui offre de nombreuses
opportunités d’emploi. »
« Je souhaite également faire remarquer que
la loi n’a pas eu besoin d’être ‘rafistolée’ au fil
des ans, contrairement à de nombreux autres
décrets et lois. Cela montre qu’elle a été bien
faite. Beaucoup pourraient en prendre exemple,
à l’étranger aussi. Des modifications ou des
extensions ainsi que des évolutions dues aux
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Évolution du gardiennage
Formation légale
La loi Tobback a apporté de la clarté et du
professionnalisme dans le secteur.
Pur
professionnalisme
Ces dernières années, le secteur du gardiennage et de la sécurité
a connu une évolution radicale en termes de professionnalisme.
La loi Tobback de 1990 y a largement contribué. Mais le marché,
la technologie et les collaborateurs ont eux aussi évolué. Sans parler
de l’offre de G4S. Tel est le constat de Christian Verlinden, Strategic
Accounts Director et 38 ans de service chez G4S. Une opinion que
partage Bernard Van Hauwaert, Operation Coordinator chez G4S
depuis 31 ans. Selon lui, le secteur bénéficie désormais d’une véritable
reconnaissance et la sécurité est reconnue comme un vrai métier
offrant de réelles perspectives de carrière.
Christian Verlinden : « C’était une bonne
chose, car entre 1975 et 2000, la Belgique
avait peur des CCC (Cellules Communistes
Combattantes). De plus, la guerre en Irak a fait
naître des besoins de sécurité accrus pour les
résidences des hauts officiers américains et des
bases militaires américaines en Belgique. »
Fin d’une situation chaotique
Simultanément, le secteur a connu une
évolution sociale.
Christian : « Il n’était pas rare, pour les agents
de gardiennage, de prester de longues nuits et de
longues semaines. Cela aussi a été réglementé. Dans
notre métier, la structure et les temps de repos sont
indispensables. Nos clients doivent pouvoir compter
pleinement sur nos collaborateurs. »
Bernard Van Hauwaert se souvient que
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les critères de recrutement des candidats étaient
bien différents de ceux utilisés actuellement : « À
l’époque, nous recrutions surtout d’anciens militaires,
gendarmes et policiers (pré)pensionnés. Le salaire
n’était pas très attrayant, c’était plutôt un revenu
complémentaire. Nous cherchions des hommes prêts
à travailler en moyenne 15 heures par jour, 7 jours
sur 7. La vie de famille en pâtissait, mais on trouvait ça
normal. Après un certain temps, la fatigue physique ou
morale et l’inattention pouvaient jouer des tours. Pour
cette raison aussi la loi de 1990 a été bénéfique. »
Des règles claires pour les
adjudications publiques
La professionnalisation n’est pas la seule évolution
qui a marqué le secteur. La réglementation
des adjudications publiques selon des normes
européennes ou nationales en est une autre.
La déontologie plus pointue qui en a découlé a
également eu un impact sur le fonctionnement des
entreprises privées, par exemple dans le domaine
du gardiennage et de la sécurité. Entre autres à
cause des nombreux contacts avec les acheteurs
du secteur public.
Globalisation
Un autre élément a frappé Christian
Verlinden : l’internationalisation du marché.
« De nombreuses entreprises sont implantées
dans différents pays, elles préfèrent donc faire
appel à des partenaires internationaux, comme
G4S. Nous avons développé en interne, au sein
du Groupe, des accords et des procédures
de reporting. Et nous échangeons bien sûr
nos meilleures pratiques. » Dans le temps, les
affinités régionales et les contrats locaux – tant
est que l’on puisse parler de contrats – étaient
de mise. « Bien souvent, une parole donnée
faisait foi de contrat, et on formalisait le tout
par la suite », souligne Bernard.
Offre de services plus vaste
L’offre de services de G4S s’est
également élargie au fil des ans.
Christian : « Les activités de gardiennage
et l’offre de nouveaux services connexes ont
augmenté. Le recours à des collaborateurs
spécifiques (gestionnaires de parking, hôtesses,
« Nous sommes passés du garde à pied ou
à vélo au garde à moto ou en véhicule
équipé d’électronique. »
chauffeurs de navette, etc.) pour les événements
en est un exemple. Résultat ? Les projets pour
lesquels nous offrons nos services combinent
beaucoup plus de tâches qu’avant. Et nous
sommes en mesure de proposer des prix serrés.
Nous restons continuellement à l’écoute des
besoins du client pour lui offrir une réponse
appropriée. »
Bernard : « Dans les années 80, tout le monde
était soi-disant polyvalent. Aujourd’hui, chaque
agent suit de véritables formations et maîtrise
une spécialisation. »
Automatisation
Chez G4S, toutes ces évolutions sont
soutenues par l’automatisation de
nombreuses tâches.
Christian : « Cela veut aussi dire que les
collaborateurs doivent s’adapter. Et c’est ce qu’ils
font : nombreux sont ceux qui travaillent au
quotidien avec l’ICT ou d’autres techniques.
De plus, ils savent de plus en plus souvent
s’exprimer dans différentes langues, une
conséquence de l’internationalisation des clients.
Nous veillons en tout cas à ce que chacun soit
suffisamment épaulé et formé dans son métier. »
Technologie
De nos jours, difficile d’imaginer le métier sans
GSM, ordinateurs, système de pointage GCS
avec listing de ronde, GPS/GPRS, reporting
électronique ou encore keyvault ou keytube.
Bernard : « Pourtant, tout cela n’existait pas. Il y
avait le téléphone privé ou public à cadran, le crayon
et le papier, des cartes routières, des clés de pointage
et une bandelette comme rapport de ronde, un
énorme trousseau de clés, etc. Pour résoudre un
problème, nous n’avions que notre bonne volonté …
et la débrouille ! »
Bernard : « Nous sommes passés du garde à
pied ou à vélo au garde à moto ou en véhicule
équipé d’électronique. Quant à l’uniforme lourd
d’il y a 50 ans, il a laissé la place à une tenue plus
légère, plus résistante et mieux adaptée. »
Et Christian de conclure : « Le secteur a
connu une évolution spectaculaire en termes de
professionnalisme. G4S a suivi cela de près et a aussi
souvent donné le ton et lancé des tendances. »
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Collaborateur de la première heure
«dès le début, ON a misé au maximum sur
la formation de professionnels actifs. »
Au début,
nous étions deux Focus sur le client et le
collaborateur
Au cours des dernières décennies, Jacques
a contribué à d’innombrables évolutions
dans l’entreprise, rendues possibles grâce
aux progrès technologiques, mais aussi à
la philosophie sous-jacente.
S’il y en a bien un que l’on peut qualifier de collaborateur G4S de la première heure,
c’est Jacques Godefroimont. Aux côtés des fondateurs suédois, il est à la base de G4S
en Belgique. À présent, il profite d’une pension bien méritée et aime parler à ses
petits-enfants de ses années mouvementées passées chez G4S.
Jacques Godefroimont : « Mon histoire
– et celle de G4S en Belgique – a débuté en
1962 lorsque j’ai répondu à une offre d’emploi
d’Erik Philip-Sörensen et son fils Jörgen. Erik
Philip-Sörensen avait créé avec succès sa propre
entreprise de gardiennage dans son pays, la
Suède, et il voulait s’étendre à l’étranger : d’abord
l’Angleterre, ensuite la Belgique. Les contrats
que j’ai reçus lors de mon engagement étaient
encore rédigés en suédois et en anglais. J’ai dû
les traduire moi-même en français. »
Nouvelle approche
venue de Suède
Dans la Belgique d’après-guerre, le
gardiennage professionnel était encore
un terrain inexploité. C’était vraiment un
travail de pionnier.
Jacques : « Avant d’entamer mes activités en
Belgique, j’ai suivi des formations en Suède et
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Jacques : « Chaque nouveau service ou
département que nous lancions devait répondre
aux besoins réels du client. C’est d’ailleurs le
conseil que je souhaite donner aux plus jeunes
générations : écoutez toujours le client et faites
preuve de suffisamment d’imagination pour
développer sans cesse de nouvelles solutions en
tenant compte des possibilités de votre époque. »
en Angleterre. Il n’y avait encore rien dans ce
domaine chez nous : pour autant qu’il existait une
forme de gardiennage, elle était confiée à des
soldats en permission. La famille Philip-Sörensen
a importé une toute nouvelle approche venue
de Suède : dès le début, elle a misé au maximum
sur la formation de professionnels actifs. Cette
priorité donnée au savoir-faire et à la formation
est toujours d’actualité. »
« Qui plus est, la sécurité de notre propre
personnel a toujours été au centre de nos
préoccupations : il faut travailler de manière
préventive, en connaissance de cause. Nos
principales armes étaient nos radios et nos talkies
walkies. Nous les utilisions pour appeler la police
et les pompiers. »
« Au début, l’entreprise se composait
uniquement de M. Philip-Sörensen et moi-même.
Lorsque nous avons décroché nos premiers
clients, nous assurions les patrouilles à deux.
Le téléphone était installé sur ma table de nuit,
car je pouvais être appelé à tout moment.
Nous travaillions jour et nuit. Heureusement,
j’ai toujours pu compter sur le soutien de mon
épouse. »
Quel regard Jacques jette-t-il sur toutes
ces années ?
Jacques Godefroimont & Jörgen Philip-Sörensen
suffit de voir les évolutions qui nous entourent
pour comprendre que cela n’en devient que
plus intéressant. Grâce à la technologie, les gens
travailleront dans des conditions sans cesse
meilleures, avec toujours moins de risques. »
Collègue
hargneux
Les chiens ne sont pas les seuls
animaux qui ont un talent pour
la sécurité. L’un des collègues les
plus remarquables de Jacques fut
un … chat.
Jacques Godefroimont : « Un animal
particulier qui avait les traits de caractère
de tout bon agent : attentif, précis et
prudent. Il m’accompagnait toujours
dans mes tournées sur le site du client.
Mieux encore, il me précédait pour me
montrer où je devais encore aller jeter
un coup d’œil. Agent de gardiennage est
un métier solitaire, cette compagnie est
donc toujours la bienvenue. Son salaire ?
Un bol de lait… (rires) »
Jacques : « Je n’ai pas vu le temps passer, ces
années étaient tellement passionnantes. Et il
4you
13
Collaboratrice de la première heure
Collaborateur de la première heure
Pas question
d’avoir peur dans
le noir
Il fallait savoir
tout faire
Aujourd’hui, nous accueillons de plus en plus de dames dans nos rangs G4S, mais cela
n’a pas toujours été le cas. Il suffit de poser la question à Christiane Cieslik : lorsqu’elle a
débuté en 1964 chez Intergarde, le précurseur de G4S, elle était la première femme dans
l’entreprise. Christiane profite de sa pension depuis 2005.
Lorsque Abdelmajid Al Bouchouari a débuté sa carrière en 1965 chez
le précurseur de G4S, les agents se déplaçaient encore en 2 Chevaux
et il fallait parfois chercher pour trouver un téléphone. De plus, les
journées et les nuits de travail étaient souvent très longues.
Abdelmajid Al Bouchouari : « À l’époque,
nous avions deux types d’activités : le gardiennage
statique avec des agents qui restaient sur place
et le gardiennage de district. Dans ce dernier
cas, nous étions continuellement en route et
faisions de longues journées de travail. Nous
commencions par exemple à dix-sept heures
pour terminer à sept heures du matin. Bien
souvent, il n’y avait ni pause, ni heure de table.
Certains agents sont devenus des légendes :
nous avions par exemple un collègue, Pierre
(agent statique), que nous pouvions appeler à
toute heure pour une mission. De Vilvorde à
Schaerbeek, il se déplaçait partout à vélo. En fin
de mois, il totalisait des centaines d’heures au
compteur. »
« Malgré ces conditions de travail difficiles, nous
adorions notre job. On nous faisait confiance et
14
4you
on nous accordait une grande liberté. De plus,
nous pouvions parader dans un élégant uniforme
bleu, ce qui, pour certains collègues, était la
principale motivation de leur job (rires). »
Être de la bonne trempe
Malgré l’uniforme, tout le monde ne
tenait pas le coup longtemps. À cette
époque – littéralement – sombre, il fallait
aussi être d’une bonne trempe.
cambrioleurs pouvaient croiser notre route.
Il arrivait souvent qu’après leurs premiers jours
de travail, les nouveaux jettent l’éponge (rires). »
Abdelmajid : « À l’époque, de nombreux
sites étaient mal, voire pas éclairés. Pas question
d’avoir peur du noir ! Surtout en sachant que des
Après une longue et passionnante
carrière chez G4S, où il a appris les ficelles
du métier à de nombreux collègues,
Abdelmajid a pris sa pension il y a quelques
années. Cela ne signifie toutefois pas que
les liens avec notre entreprise sont rompus.
Une nuit riche en aventure
Aux débuts de G4S, se rendre sur des sites sombres et reculés pouvait parfois s’avérer
passionnant.
Abdelmajid Al Bouchouari : « Une nuit, je suis arrivé sur un site et j’ai immédiatement remarqué
qu’il y avait eu intrusion. Comme le téléphone ne fonctionnait pas, je me suis précipité dans la rue et
j’ai arrêté un taxi. Le chauffeur a mobilisé ses collègues et, au bout de quelques minutes, il y avait une
dizaine de taxis devant le site. J’ai finalement aidé la police à attraper les cambrioleurs : une action qui
m’a valu de figurer dans la presse le lendemain. Je n’étais pas peu fier… »
Abdelmajid : « J’ai encore formé de nombreux
collaborateurs actuels à leurs débuts. J’entretiens
d’ailleurs pas mal de contacts avec mes anciens
collègues, je leur parle même régulièrement.
De plus, mon épouse travaille toujours chez G4S
et mes enfants y ont obtenu des jobs étudiant.
On peut donc dire que ma famille est étroitement
liée à l’entreprise. »
Christiane Cieslik : « Mon père était responsable
du sud du pays pour Intergarde, c’est comme ça que
j’ai été engagée. À l’époque, les zonings industriels
poussaient comme des champignons et avaient
tous besoin de gardiennage. Les activités se sont
développées et j’ai participé au recrutement de
nouveaux agents. »
« Mais je ne me suis pas arrêtée là. Je m’occupais par
exemple aussi de la comptabilité. C’était le début de
l’entreprise et nous devions savoir tout faire. Pour
nous, ce n’était pas un problème, nous le faisions avec
plaisir, sans regarder notre montre. L’ambiance était
familiale. Le big boss venait par exemple nous saluer
personnellement tous les matins et tous les soirs. »
Deux fusions,trois entreprises
Intergarde est devenue IMS,
puis IMS est devenue Group 4 Securitas.
C’est ainsi que Christiane a travaillé pour
trois entreprises.
Christiane : « Les méthodes de travail familiales
du début ont laissé place à la croissance et à la
professionnalisation. Pour ma part, je me suis
spécialisée dans la comptabilité pour ensuite
m’orienter vers le service du personnel.
Ma carrière a été variée et mouvementée. »
« Les moments purement professionnels ne sont
toutefois pas les seuls à rester gravés dans ma
mémoire. De beaux événements étaient aussi
organisées en dehors des heures de bureau. Je me
souviens par exemple des concours d’obéissance
annuels pour les chiens de garde. Un beau spectacle,
clôturé par une fête qui en valait la peine (rires). »
Chapeau bas
Christiane a porté le premier uniforme pour les professionnels de sexe féminin
dans le secteur de la sécurité. Un événement qui n’est pas passé inaperçu !
Christiane Cieslik: « Mon chapeau avait été créé par les fabricants de l’uniforme Sabena.
Le logo d’Intergarde indiquait toutefois que je n’étais pas une hôtesse de l’air. Les gens qui
me croisaient dans le train voulaient savoir où je travaillais. Une forme de publicité efficace
(rires). »
4you
15
Client de la première heure
Client de la première heure
Excellent
remède contre
l’insécurité
G4S veille depuis 1989 à la sécurité chez Janssen Pharmaceutica, filiale
du groupe Johnson & Johnson en Belgique. Peter De Meyer, Security
Manager Belgium, vit personnellement cette collaboration depuis 11 ans.
Il a noté les exigences de plus en plus pointues imposées au gardiennage
et la manière dont G4S évolue pour y répondre.
La collaboration entre G4S et Janssen
Pharmaceutica Johnson & Johnson
comprend deux grands volets.
Peter De Meyer : « G4S fournit les agents de
gardiennage pour les différents postes d’accueil
et les opérateurs pour les centrales d’alarme.
Notre entreprise compte 11 sites en Belgique.
Les collaborateurs de G4S sont physiquement
présents dans les cinq plus grandes implantations.
Sur les autres sites – qui sont plus petits –
ils veillent au grain par le biais de la centrale
d’alarme. L’un dans l’autre, nous avons chez nous
plus de 50 agents de gardiennage et opérateurs
(ainsi que leurs superviseurs) de G4S.
Un nombre qui n’a cessé d’augmenter au fil des
ans, en parallèle avec le nombre de nos sites. »
Bienvenue, qui êtes-vous ?
Les agents de gardiennage se trouvent
principalement aux postes d’accueil.
16
4you
Peter De Meyer : « Ils se chargent de
l’accueil des visiteurs, des sous-traitants et des
fournisseurs. Et cela en fait du monde ! 35.000
visiteurs et 10.000 sous-traitants par an, ainsi
que 500 fournisseurs par jour. Ils reçoivent à
leur arrivée un règlement de l’entreprise, sont
scrupuleusement enregistrés après diverses
vérifications et guidés vers le bon endroit
sur le campus. Après avoir reçu un badge
d’identification et d’accès, bien sûr. Outre les
personnes, les agents de gardiennage contrôlent
aussi les véhicules. »
« La plupart de ces opérations sont numériques,
comme par exemple la saisie des sous-traitants
dans le Contractors Management System.
Les agents de gardiennage doivent donc savoir
très bien se débrouiller avec un PC et d’autres
outils technologiques. Des opérateurs de G4S
se chargent aussi de faire tourner les salles de
contrôle. Il y a une salle de contrôle à Beerse
Un partenariat
fort pour
un réseau étendu
ORES gère les réseaux de distribution pour l’électricité et le gaz naturel dans toute
la Wallonie. Une entreprise de cette taille a besoin d’un partenaire sécuritaire qui
possède un réseau tout aussi étendu. Un partenaire comme G4S.
Peter De Meyer
Security Manager Belgium Johnson & Johnson
et une autre à Geel. Toutes les alarmes de tous
les sites belges sont rassemblées et traitées à
Beerse : alarmes après détection d’intrusion ou
d’incendie, urgences médicales, diverses alarmes
techniques, images des caméras des différents
sites, etc. De plus, la centrale d’alarme est un
important centre de gestion des incidents dans
les diverses implantations. C’est de là qu’est
appelée l’équipe de crise lors d’interventions
ou qu’est dirigée l’évacuation des bâtiments. »
Particulièrement satisfait
Peter De Meyer : « Oui, nous sommes
vraiment satisfaits de la collaboration avec G4S.
La formation des collaborateurs évolue au même
rythme que les exigences croissantes en matière
de sécurité. Pensez par exemple à la nécessité,
pour les agents de gardiennage, de pouvoir
s’exprimer en français, en néerlandais et en
anglais. Et à la complexité technique consistant
à gérer un parc de caméras CCTV (caméras en
circuit fermé) dans les salles de contrôle.
G4S se charge aussi de l’entretien des caméras
et de l’installation de nouveaux modèles. »
« La collaboration avec les agents et les
opérateurs est elle aussi excellente. Et cela vaut
également pour les concertations fréquentes et
souples avec les superviseurs de sites de G4S.
D’ailleurs, quoiqu’ils fassent, les visiteurs auront
un agent de gardiennage de G4S pour premier
interlocuteur. Et le professionnalisme est de
mise ! Nous faisons également de temps à autre
appel à G4S pour des opérations ad hoc sur des
sites étrangers. Ils ont par exemple récemment
encadré la fermeture d’un site français. Et nous
avons déjà eu recours à eux aux Pays-Bas.
J’ai également remarqué que l’offre de services
proposée par G4S s’est largement étendue.
Depuis bien longtemps, elle ne se limite
plus au simple gardiennage. »
Mahmut Ergin (responsable au Service
Patrimoine d’ORES) : « Le rayon d’action
national de G4S en fait un partenaire vraiment
approprié. ORES est actif dans toute la Wallonie,
nous préférons donc collaborer avec un grand
spécialiste qu’avec un tas de petites entreprises.
De plus, nous avons plusieurs interlocuteurs fixes
chez G4S, ce qui facilite la bonne collaboration. »
Remède contre les voleurs
de câbles
Un gestionnaire de réseau a-t-il vraiment
besoin d’une sécurité spécialisée ?
Mahmut Ergin : « Nous possédons des dizaines
de sites techniques dans toute la Wallonie. Ils sont
la proie des cambrioleurs à la recherche de toute
sorte de matériel, comme des câbles et d’autres
choses. Les agents de G4S assurent le gardiennage
de tous nos sites et interviennent rapidement sur
place en cas d’alarme. Mais cela ne s’arrête pas
là, car la vaste expertise de G4S nous garantit
des solutions globales. Nous avons par exemple
récemment entamé un nouveau projet afin de
moderniser nos systèmes d’alarme. »
ORES est-il satisfait de la collaboration
avec G4S ? Les faits sont éloquents.
Mahmut Ergin : « Notre partenariat fonctionne
parfaitement depuis plus de dix ans : cela en dit
long. Nous envisageons également l’avenir avec
G4S, à travers de nouveaux plans et projets. Pour
l’instant, nous développons par exemple ensemble
de nouvelles procédures centralisées pour la
sécurité de tous les bâtiments ORES. »
« À chaque fois, le savoir-faire et l’innovation
technologique de G4S sont précieux pour notre
sécurité. De plus, ORES est en pleine croissance.
Et G4S a tout ce qu’il faut pour suivre cette
croissance à nos côtés. »
Mahmut Ergin
Responsable au Service Patrimoine d’ORES
4you
17
Client de la première heure
Des Parcs d’Activités
économiques sûrs pour
Igretec, sur Charleroi –
Sud Hainaut
Outre son rôle de
bureau d’étude
multidisciplinaire et
de gestionnaire de
stations d’épuration,
l’intercommunale
Igretec œuvre au
développement
économique de la
région carolorégienne.
Pour cela, elle construit
des bâtiments sur des
P.A.E. (Parcs d’Activités
Economiques), qu’elle
loue à des entreprises
locales. G4S s’occupe
de tous les aspects
sécuritaires.
Dimitri Dubuisson
Chef du département immobilier d’Igretec
18
4you
En sa qualité de chef du département immobilier
d’Igretec, Dimitri Dubuisson assure la
gestion administrative, technique et financière
des bâtiments ou des halls industriels que
l’intercommunale construit et loue. Il est également
le point de contact de G4S, qui assure la sécurité
des bâtiments depuis la centrale de surveillance
et sur le terrain. Au début, cette collaboration
était modeste puisqu’elle ne concernait que deux
bâtiments, mais Igretec en construit de plus en plus.
Dans la centrale de
surveillance et sur place
Dimitri Dubuisson : « G4S est notre partenaire
en sécurité depuis le début des années 80. Elle
se charge du gardiennage d’une vingtaine de
bâtiments, répartis sur plusieurs P.A.E. de Charleroi
– Sud Hainaut.Toutes les alarmes arrivent dans la
centrale de surveillance de G4S, qui y réagit de
manière appropriée en fonction des accords passés
avec Igretec. En cas d’alarme, les gestionnaires
immobiliers d’Igretec sont avertis par téléphone
ou un agent de gardiennage passe sur place pour
vérifier ce qui se passe. G4S contrôle régulièrement
les bâtiments, notamment pour s’assurer que toutes
les portes extérieures sont bien fermées. »
Igretec est-elle satisfaite de son
partenariat avec G4S ?
Dimitri Dubuisson : « Totalement. Il n’y
a eu aucun incident au cours de toutes ces
années. Je peux en témoigner personnellement
depuis 1996. Les agents de gardiennage de G4S
sont bien formés, professionnels, disciplinés et
polis. De plus, ils communiquent très bien avec
nous et avec nos locataires. Nous nous voyons
plusieurs fois par mois pour convenir de services
supplémentaires ou d’une collaboration dans le
cadre d’activités spéciales, comme le recours à
des agents de gardiennage lors de travaux ou d’un
déménagement. Nous faisons également appel à
eux pour la sécurité d’un événement. »
Rien que des louanges…
Client de la première heure
Partenaire
historique
en sécurité
G4S Secure Solutions veille sur les bâtiments et les salons de BRUSSELS
EXPO depuis près d’un demi-siècle, plus précisément décembre
1970. Même si nous avons agi là-bas sous différentes dénominations,
notamment à cause des fusions successives, le service a toujours répondu
aux attentes de notre client au fil des ans. Mieux encore : un service
toujours aussi bon, mais avec une offre élargie. Pour Denis Delforge,
administrateur-directeur de BRUSSELS EXPO, G4S est le partenaire par
excellence lorsqu’il s’agit de sécurité et d’hospitality.
Denis Delforge
Administrateur-directeur BRUSSELS EXPO
Avec ses 115.000 m², BRUSSELS EXPO est
le plus grand parc d’exposition de Belgique.
Cette grande organisation gère l’infrastructure
et organise des salons, des congrès et des
événements. Le bâtiment de la Bourse (pour les
expositions culturelles) et le Théâtre américain
(notamment comme bâtiment de bureau pour
les collaborateurs) comptent au nombre des
récents enrichissements en termes de gestion
de l’infrastructure. Pas étonnant dès lors que
les besoins de gardiennage augmentent dans
et autour de ces bâtiments et terrains.
Denis Delforge : « G4S est notre partenaire
en sécurité depuis 1970. L’entreprise s’est successivement appelée Intergarde, le Centenaire
et Intergarde Monitor Security (IMS), après la
fusion avec Intergarde et Monitor en 1989.
Sans oublier la fusion d’IMS avec Group 4
Securitas en 1991, avant de devenir G4S Falck,
G4S Securicor et finalement G4S. »
Triple occupation en
haute saison
Denis Delforge : « G4S nous fournit
d’excellents services de gardiennage et
d’hospitality des sites et des salons ou
événements. Rien que pour nous, 50 agents sont
constamment opérationnels et, à la haute saison,
il y en a une centaine de plus pour nos clients.
La mission de G4S va du gardiennage des sites
à la sécurité pendant les salons, en passant par
la gestion et le contrôle des parkings, y compris
celui de Bruparck. »
« Les services de G4S se sont bien sûr élargis
depuis 1970. Rien qu’au cours des derniers
mois, l’entreprise a ajouté des services
d’accueil et de logistique événementielle à
son offre. Nous travaillons volontiers avec
G4S, car leurs collaborateurs sont très bien
formés, multilingues et équipés de bons outils
techniques. La communication avec l’entreprise
est elle aussi excellente. Nous disposons d’un
seul interlocuteur pour tous les services. En plus
d’être extrêmement professionnel et efficace,
cela nous fait aussi gagner un temps précieux.
Et le temps, c’est de l’argent. »
4you
19
Évolution des formations
Toujours en tête
dans le secteur
de la formation
G4S Training Services, acteur majeur
dans la formation, l’audit et la consultance
Tout au long de ses 50 ans d’existence, G4S Belgique est
devenue une entreprise réputée pour son savoir-faire approfondi.
Et G4S Training Services n’y est certainement pas étranger.
Depuis sa création au début des années 90, notre département
formations est devenu un institut renommé qui a contribué à la
professionnalisation du secteur. Avec des formations qualitatives,
mais aussi des services d’audit et de consultance.
20
4you
La Loi Tobback est entrée en vigueur en 1990 : elle
stipulait que les professionnels du gardiennage et de
la sécurité devaient suivre des formations certifiées.
C’est ainsi que G4S Training Services a vu le jour, des
suites d’une fusion entre les différents départements
formations de Group 4 Securitas et de Intergarde
Monitor Security.
Il est vrai que la nouvelle législation a donné le signal
de départ du nouveau centre de formation, mais G4S
Training Services a très vite développé des formations
qui allaient au-delà du minimum légal. L’offre commune
de formations pour dirigeants et exécutifs dans le
gardiennage et la sécurité faisait figure d’exception
sur le marché. G4S Training Services a fait preuve
d’ambition et s’est positionnée comme un lanceur de
tendances dans le secteur belge de la formation.
Benny Abrahams, collaborateur G4S depuis
1983, a participé à la création de G4S Training
Services. Il se souvient très bien comment
l’équipe de formation a progressivement
pris forme.
Benny Abrahams : « Les premiers formateurs ont
été recrutés dans le management des entreprises
G4S. Par la suite, des enseignants issus de l’industrie,
du monde académique, des écoles de police et de
pompiers et du barreau sont venus renforcer le
corps professoral. En ciblant une offre innovante et
diversifiée, nous avons toujours vu plus loin que nos
propres entreprises. Aujourd’hui, nous dénombrons
plus de 185 formateurs académiques issus de
différentes disciplines. »
Entretemps, plus de 20.000 participants ont suivi une
formation organisée par G4S Training Services : le
plus souvent des membres du service de gardiennage
interne d’une entreprise, mais aussi des professionnels
de diverses sociétés de gardiennage et de sécurité.
Continuer à innover
Au fil des ans, G4S Training Services a
régulièrement organisé des formations qui
ont modifié les stratégies du secteur.
Benny : « Nous étions souvent les premiers à
proposer des programmes de formation actualisés,
notamment la formation ‘contrôle social’ pour
le gardiennage des discothèques, mais aussi des
formations sur la sécurité événementielle. Nous
sommes par exemple aujourd’hui le seul centre de
formation à dispenser les formations de sécurité
pour les agents de sécurité des compagnies de
transport public. »
« L’instinct d’innovation qui caractérise G4S est bel
et bien présent chez G4S Training Services. L’offre
de formation n’a cessé de s’étoffer afin d’anticiper
les évolutions de la société. Pensez par exemple aux
formations sur l’accompagnement des transports
exceptionnels ou sur le gardiennage
du patrimoine artistique. »
Pendant tout ce temps, le management de
G4S Training Services a siégé dans la Commission
Formations Gardiennage du Service public fédéral
(SPF) Intérieur. G4S a donc pu jouer un rôle décisif
dans l’agrément, le développement et la révision des
programmes de formation.
Des spin-offs prospères
G4S Training Services a toujours continué
à aller de l’avant, afin de sans cesse
s’améliorer, ce qui a donné le jour à de
nombreuses spin-offs de formations
légalement obligatoires.
Benny : « Nombre de ces spin-offs ont fait
l’objet d’une attention soutenue en Belgique et
à l’étranger : des formations spécifiques sur la
gestion des agressions, le traitement des incidents,
l’utilisation d’appareils à rayons X, la sécurité dans
les stades de football, la gestion des alertes à la
bombe et des prises d’otages, etc. Nous avons
organisé pour le SPF Justice des formations
couronnées de succès pour les agents pénitenciers
et les cadres moyens dans les prisons. »
La connaissance de la gestion des risques, la
focalisation croissante sur la criminologie et le
développement de nos propres outils de gestion
des risques nous ont permis, en 1994, de créer le
département d’audit de G4S Training Services.
Benny : « Aujourd’hui, nos auditeurs effectuent
des audits de sécurité en Belgique et à l’étranger.
Nous soumettons de nombreuses organisations
à un audit approfondi et qualitatif : des grandes
entreprises chimiques, des administrations, des
entreprises de grande distribution, des aéroports
internationaux, des chaînes télévisées, des
terminaux maritimes, des terminaux intérieurs,
etc. »
À l’avenir aussi, G4S Training Services continuera
à cibler le renouvellement et l’amélioration :
non seulement comme centre de formation
de premier plan dans le secteur national et
international de la sécurité, mais aussi comme
partenaire de confiance pour les audits et la
consultance. Il y a quelques mois, l’école de safety
d’ASC, une entreprise récemment acquise par
G4S, a été intégrée à l’offre de G4S Training
Services.
« Place to be »
pour les formations
Au début, G4S Training Services disposait
de trois salles de formation dans le
château d’Erps-Kwerps.Aujourd’hui,
le port d’attache de l’école se situe à
Asse, à l’Institut provincial de formation
et d’éducation du Brabant flamand
(Provinciaal Instituut voor Vorming en
Opleiding Vlaams-Brabant). Le site actuel
compte 10 salles de cours, mais aussi
d’autres espaces didactiques : un local
informatique, une plateforme incendie,
une salle d’exercice pour la fouille des
passagers aériens, un dojo et une piste
d’entraînement pour les techniques de
conduite spéciales. G4S Training Services
possède également un site de formation
à Wijnegem, avec plusieurs salles de
cours et un hall pratique pour les
formations en safety.
4you
21
Collaborateur de la première heure
Nous devions tout créer
à partir de rien
Depuis qu’il est pensionné, Marc
Dierckx, ancien collègue G4S,
s’intéresse beaucoup à l’art. Grâce à
lui, de nombreux professionnels ont
appris à maîtriser un art tout à fait
différent : celui du gardiennage et de la
sécurité. C’est que Marc a été à la base
de G4S Training Services à la fin des
années 80...
Lorsque Marc est entré dans le gardiennage
privé, l’uniforme bleu était son lot quotidien
depuis de nombreuses années : « J’avais déjà une
carrière diversifiée dans la police, mais j’en avais
un peu assez de cet environnement. Je suis arrivé
chez Group 4 en 1984 en tant qu’Operational
Manager Guarding pour, quatre ans plus tard,
préparer la création de notre école. Il n’existait
encore rien en termes de formation en Belgique,
mon expérience dans les formations policières
est donc venue bien à point. »
LES LONGUES JOURNéES
« Les journées étaient souvent longues à l’époque.
Nous devions créer toutes les formations à partir
de rien, mais elles devaient également être agréées,
conformément à la Loi Tobback. Nous avons
systématiquement reçu les agréations à partir de
22
4you
Client de la première heure
Marc Dierckx : « J’ai par exemple toujours
travaillé en étroite collaboration avec Benny
Abrahams, qui se chargeait souvent des
aspects pratiques. Il est là depuis le début et est
toujours en poste aujourd’hui. À l’heure actuelle,
G4S Training Services est le plus grand centre
de formations en sécurité de Belgique. Cela
m’apporte une grande satisfaction, surtout en
sachant que j’ai commencé dans un bureau vide. »
Marc a pris sa pension fin 2011. Il en profite
pour voyager davantage et passer des moments
agréables avec ses petits-enfants. « Je suis amateur
d’art et je visite aussi souvent des galeries et des
ventes aux enchères. Je profite pleinement de
ma retraite, mais les collègues et l’animation de
l’époque me manquent quand même de temps à
autre. Du coup, j’interviens parfois comme orateur
invité. »
Château et
conteneur
Marc Dierckx
Collaborateur G4S pensionné
1990, si bien que tout le monde est venu suivre
ces formations, en journée comme en soirée.
Entre-temps, de l’eau a coulé sous les ponts : le
nombre d’heures de cours a augmenté, l’offre s’est
étoffée et la qualité s’est rapidement améliorée
grâce aux formateurs de divers secteurs et au
monde académique. Sans oublier notre pôle audit
et consultance qui connaît un franc succès. »
Le plus grand centre de
formation
Avec l’aide de quelques collègues motivés, Marc
a développé le centre de formation au fil des ans.
Marc Dierckx : « Au début, nous
dispensions nos formations dans
le château d’Erps-Kwerps. Lorsque
nous avons eu besoin d’une salle
supplémentaire, nous avons fait placer
un conteneur-bureau sur le domaine du
château. Cette grosse boîte métallique
trônait au beau milieu de superbes
jardins classiques (rires). Afin de
respecter la terminologie d’usage, nous
l’avons baptisée ‘notre pavillon’. »
Umicore eT G4S,
un partenariat en or
Umicore se devait d’être présent dans ce numéro spécial de 4YOU consacré à notre jubilé d’or.
En effet, l’or est l’une des spécialisations du tout premier client de G4S Training Services, car
Umicore est un acteur de premier plan dans la transformation et le recyclage des métaux nobles.
La collaboration avec Umicore, appelée
à l’époque Union Minière, a commencé
au début des années 90. Jef Caremans,
Security Coordinator, a choisi notre
département formation après l’entrée en
vigueur de la Loi Tobback.
Scanner les métaux nobles
Jef est convaincu que ce qui rend cette
collaboration tellement passionnante,
c’est que G4S examine toujours comment
utiliser son savoir-faire pour offrir à
Umicore une solution sur mesure.
Jef Caremans : « Notre service de gardiennage
interne devait être en règle avec la nouvelle
législation. Avec Group 4, qui était le nom de
G4S à l’époque, nous avons organisé les premières
formations pour nos agents. C’est ce qui a permis
à notre département sécurité d’être officiellement
agréé en 1994 : une condition sine qua non
pour pouvoir employer des agents. Une fois
les bases jetées, nous n’en sommes pas restés
aux formations légales imposées. Au fil des
ans, nous avons mis en place de nombreuses
autres formations avec G4S : des formations
thématiques – par exemple sur la gestion des
conflits – et des formations pour les dirigeants.
La professionnalisation de nos services sécuritaires
n’a cessé de s’intensifier sous l’impulsion de G4S. »
Jef Caremans : « G4S possède par exemple
une grande expérience des appareils à rayons
nécessitent par exemple une interprétation très
spécifique des images. »
« Nous sommes très satisfaits du partenariat
avec G4S Training Services. Il va au-delà d’une
simple relation client-fournisseur. Les formateurs
de G4S sont bien sûr de véritables experts,
mais partagent aussi la réflexion d’Umicore.
De plus, au fil des ans, j’ai toujours tissé une bonne
« Une fois les bases jetées,
nous n’en sommes pas restés
aux formations légales imposées. »
X à l’aéroport. Ce savoir-faire a récemment été
converti en une formation sur les contrôles par
scanning aux entrées et sorties de nos sites.
De plus, la formation a été entièrement adaptée
à notre fonctionnement : les métaux nobles
Jef Caremans
Security Coördinator Umicore
relation avec notre contact G4S dédié. Au début,
c’était Marc Dierckx, aujourd’hui c’est Martine
Daenen. Et les nouveaux thèmes comme la
‘security awareness’ nous garantissent que cette
collaboration est promise à un bel avenir. »
4you
23
1976
1901
50 ans
de G4S
en Belgique :
voyage
dans le
temps
Création de l’entreprise de gardiennage ‘Kjøbenhavn
Frederiksberg Nattevagt’ au Danemark, par Julius PhilipSørensen et Marius Hogrefe. 20 agents en uniformes
commencent à protéger les propriétés contre l’intrusion et
l’incendie.
1962
1930
Développement de Falck qui
devient un acteur international
au Danemark.
Fondation, au Danemark, de l’entreprise de
sauvetage et de sécurité Redningskorpset for
København og Frederiksberg A/S, qui deviendra
plus tard Falck, par Sophus Falck.
Création d’un dispatching central appelé SecuryCenter
(qui deviendra plus tard Securilink et aujourd’hui G4S
Secure Monitoring) au Sablon, à Bruxelles.
Début des activités de G4S en Belgique, sous l’impulsion de
Jörgen Philip-Sörensen, l’architecte du secteur de la sécurité
comme nous l’appelons aujourd’hui. L’entreprise s’appelle à
l’époque Société de Surveillance et de Sécurité.
Au début, le fondateur effectue en personne les missions
de gardiennage pour les tout premiers clients du groupe.
Vu l’élargissement du portefeuille de clients, il engage ensuite
son premier collaborateur : Jacques Godefroimont.
Naissance de la firme britannique Nightwatch Services
(qui deviendra Night Guards, puis Security Corps et
enfin Securicor) à Londres. Composée initialement de
quatre gardes à vélo, elle est aujourd’hui la plus grande
entreprise de sécurité du Royaume-Uni.
L’entreprise est rebaptisée Nouvelle Société
de Surveillance et de Sécurité et connaît
un développement rapide grâce au climat
économique favorable et à l’externalisation
croissante des services.
1981
Lancement du nom Group 4 Securitas sur le marché
belge, bien après qu’il ait été utilisé pour la première fois
par notre société sœur en Angleterre.
Naissance de G4S Event Services.
L’inspection de magasins (gardiennage retail)
débute au début des années 70.
Outre le gardiennage, l’entreprise
propose désormais aussi le transport de
marchandises de valeur et la sécurité
électronique.
Apparition du télégardiennage, du stockage de données (conservation
décentralisée et sécurisée de back-ups informatiques) et du ‘note processing’
(traitement des billets).
1982
Naissance de l’entreprise de nettoyage
Secury Clean (qui deviendra Securiclean,
puis Group 4 Maintenance).
Lancement du service ‘coin processing’ par
le département Cash : comptage des pièces
et préparation de rouleaux de monnaie.
Création d’Euroguard (gardiennage retail), qui
sera reprise en 2003 dans le département
gardiennage.
1972
1935
1906
1971
1969
1979
1983
24
4you
4you
25
2000
1989
Hébergement des services de télégardiennage dans
une entreprise séparée, baptisée Securilink (plus tard
G4S Secure Monitoring).
Création de Secury Training (qui deviendra
successivement Group 4 Training Services, Secom
Services, Group 4 Training et G4S Training Services)
en tant qu’entité autonome pour les formations.
Lancement de Group 4 Event Services (par la suite
Events & Reception Services (ERS)), le département
spécialisé dans les services événementiels.
Le dispatching central du transport de valeurs
et de documents et du gardiennage ne fait
plus partie de SecuryCenter. Un dispatching
central propre est créé pour ces activités :
le blue dispatch.
1990
Entrée en vigueur de la Loi Tobback :
un jalon important dans l’histoire de
notre secteur. Cette loi apporte clarté
et professionnalisme, notamment par
le biais de formations obligatoires et
de l’agrément nécessaire du ministre
de l’Intérieur pour l’exercice du
gardiennage privé.
Rachat, par Group 4 Securitas,
de son principal concurrent sur
le marché belge, IMS (Intergarde
Monitor Security). L’entreprise
consolide ainsi sa position de
numéro un sur le marché de la
sécurité en Belgique.
1991
1996
Croissance du groupe. Le département
technique est hébergé dans une entité
autonome : Group 4 Technology.
Lancement du service ‘coin transport’
(transport de monnaie) en tant que
département séparé. Dédoublement du
blue dispatch en un dispatching pour le
transport (NCC) et un pour le gardiennage
(CORSA).
Début de la fabrication
des passeports par le
département Logistic Services.
1998
2007
G4S aujourd’hui
Fusion de l’entreprise mondiale
Group 4 et de la firme cotée en
Bourse Falck spécialisée dans la safety,
pour former Group 4 Falck. Le groupe
introduit le concept de safety dans
sa gamme de produits et services,
et devient le chef de file mondial
dans le domaine de la sécurité des
personnes et des marchandises.
Acquisition de Baron Security par le
département Cash.
2002
Contribution importante
du département Cash à
l’introduction de l’euro.
Acquisition de Wings
Security par le département
gardiennage.
Vente par Group 4 Falck de l’entreprise
de nettoyage Group 4 Maintenance à ISS,
chef de file du marché des services de
nettoyage.
Début de la gestion des distributeurs
automatiques de billets (ATM) par le
département Cash.
Acquisition, par le
département sécurité
électronique, de Belson
et De Vrieze, deux
installateurs régionaux.
2003
2004
Fusion de Group 4 Falck avec le britannique Securicor pour donner
naissance à Group 4 Securicor, la plus grande organisation de
sécurité privée, cotée en Bourse à Londres et Copenhague. Dans le
même mouvement, le groupe prend ses distances par rapport à Falck,
qui poursuit ses activités en tant qu’entreprise indépendante.
Acquisition, par le pôle d’activité gardiennage, de
Diamond Security Company, spécialisée dans le
gardiennage événementiel.
Division du groupe international en deux pôles
autonomes : Cash Solutions (logistique et transport
de valeurs) et Security Solutions (tous les autres
produits et services de sécurité dans le sens large
du terme, avec un accent sur le gardiennage et la
sécurité électronique).
2006
1988
Acquisition, par Group 4 Securicor, de l’entreprise anversoise CRECO, un important installateur de systèmes d’alarme.
Renforcement de la position du groupe sur le marché événementiel par l’acquisition de l’entreprise wallonne First
Security, spécialisée dans la sécurité événementielle. Acquisition de Ridderikhoff par Group 4 Securicor.
Obligation d’utiliser les valises intelligentes IBNS (Intelligent Banknote Neutralisation System) suite à une modification
de la législation. Le département Cash de Group 4 Securicor fait office de pionnier avec le lancement de ces valises
équipées d’un système de neutralisation des valeurs.
G4S devient le groupe le plus diversifié dans le
secteur du gardiennage en Belgique. Avec quelque
6.200 collaborateurs dans tout le groupe et un chiffre
d’affaires conjoint de 344 millions d’euros (2012), G4S
occupe la première place sur le marché belge de la
sécurité, mais aussi dans presque toutes les niches
dans lesquelles le groupe est actif.
Scission d’Events & Reception Services (ERS) en G4S Reception & Support Services (accueil professionnel lors de salons
et d’événements) et G4S Event Security (sécurité événementielle).
Repositionnement de la marque en
Belgique comme à l’étranger. Group 4
Securicor poursuit ses activités sous le nom
de G4S.
Création, au sein de G4S Training Services,
du département de security consultancy.
2009
Création de l’entité autonome G4S Aviation
Security suite au nouveau contrat de
sécurité avec Brussels Airport Company
remporté par G4S. L’entreprise devient
le partenaire externe pour la sécurité du
personnel et des passagers à l’aéroport.
Suite à la faillite d’un concurrent, G4S Cash
Solutions engage plus de 200 personnes
supplémentaires et investit des millions
d’euros dans des camions, de l’infrastructure,
des valises et des systèmes IBNS. Résultat :
en moins de six mois, tous les clients victimes
de cette faillite bénéficient à nouveau d’un
transport de valeurs.
Acquisition du département Event Support de To b-seen par G4S Event
Solutions. L’entreprise étend ainsi son offre de services par le support
événementiel logistique et facilitaire.
Réaménagement, par G4S Cash Solutions, de la centrale de traitement
des billets à Grand-Bigard, avec de nouveaux systèmes et de nouvelles
procédures. Cette décision répond à la demande fluctuante du marché. Acquisition des entreprises ASC et ASC Safety Services par G4S Secure
Solutions. Ces reprises s’inscrivent dans l’extension de l’offre de services, en
qualité de fournisseur de solutions globales en termes de security & safety.
Intégration de l’école de safety d’ASC dans le fonctionnement de G4S
Training Services.
2012
2001
26
2011
4you
4you
27
« Je n’insisterai jamais assez sur
l’importance que revêtent nos
collaborateurs pour notre avenir. »
Transporteur
de valeurs hier,
spécialiste
eN cash
management
aujourd’hui
Partenariats et diversification
Aujourd’hui, G4S Cash Solutions s’attelle
à maintenir sa position de leader du
marché en Belgique. Les partenariats
durables et la diversification sont les
mots-clés de ce processus.
Gert Askes : « Nos efforts nous ont permis
d’acquérir à juste titre une réputation de
partenaire fiable. De nos jours, les banques
nouent des partenariats à plus long terme
avec nous. La cerise sur le gâteau ? La Banque
Nationale Belge qui collaborera avec G4S Cash
Solutions pour les 13 prochaines années. »
Ceux qui pensent que G4S Cash Solutions se limite à déplacer de l’argent d’un
point A vers un point B ont tout intérêt à revoir leur copie. Au fil des ans, l’entreprise
a évolué… Elle est passée de transporteur de valeurs à spécialiste global en cash
management. Mue par l’innovation constante et le dévouement humain, G4S Cash
Solutions a contribué à sa manière à l’histoire des 50 ans de G4S en Belgique.
Gert Askes, Managing Director G4S Cash Solutions Pays-Bas & Belgique
Guido Verbeek, Conseiller de la Direction G4S Cash Solutions Belgique
À l’heure actuelle, G4S Cash Solutions détient
une part de marché de 97 % en Belgique.
D’après Gert Askes (Managing Director
G4S Cash Solutions Pays-Bas & Belgique), la
qualité et la stabilité sont à la base de ce succès.
Gert Askes : « Grâce aux efforts de nos
collègues commerciaux, nous sommes parvenus,
en 2011, à récupérer l’ex-Dexia (Belfius) qui
28
4you
était cliente de Brinks. Cela a conduit à la chute
de Brinks et a fait de nous le leader du marché.
Mais pour maintenir cette position, nous devons
continuer à garantir le meilleur service. »
« Nous avons abordé cette acquisition de
manière contrôlée afin d’éviter tout problème
de service. De plus, malgré notre position
dominante, nous avons toujours continué à viser
les niveaux de qualité les plus élevés. Je souhaite
d’ailleurs remercier Guido Verbeek et son
équipe à ce sujet. C’est à leur vision et à leur
dévouement que nous devons le succès qui est
le nôtre aujourd’hui. »
Avec 35 ans de service au compteur, Guido
Verbeek (Conseiller de la Direction) est
extrêmement bien placé pour jeter un regard sur
l’histoire du spécialiste en cash management.
Guido Verbeek : « G4S Cash Solutions
a toujours été un précurseur sur le plan de
l’innovation. Ce ne sont pas des paroles dénuées
de sens, car notre approche a réellement
modifié le marché. Aujourd’hui, les transports
de valeurs ne sont plus victimes d’attaques en
Belgique et c’est essentiellement dû aux valises
intelligentes que nous avons été les premiers
à introduire. La législation stricte et unique qui
régit le transport de valeurs en Belgique et notre
parfaite collaboration avec la Police fédérale
jouent également un rôle-clé. Dans le futur, nous
continuerons à miser sur les nouveautés dans
le but d’améliorer notre service, mais aussi le
secteur tout entier. En outre, la sécurité de nos
équipes est toujours notre priorité. »
Guido Verbeek : « Le futur proche
sera davantage placé sous le signe de la
diversification de nos services. Nous nous
dirigeons de plus en plus vers le cycle total
du cash et nous allons nous orienter vers les
différentes étapes de la logistique financière.
De plus, cette évolution va de pair avec une
focalisation croissante sur la technologie.
Pensez par exemple à la récente introduction
des appareils Cash360. Cela nous a permis
d’accueillir quelques nouveaux profils plus
techniques et mieux formés à l’informatique. »
Continuer à investir dans le
capital humain
La technologie jouera-t-elle le premier
rôle à l’avenir ? Pas du tout : G4S Cash
Solutions continue à être une entreprise
pour et par les hommes.
Gert Askes : « Nos collaborateurs disposent
non seulement d’une vaste expertise, mais ils
sont aussi la carte de visite de notre entreprise.
Nous continuons à avoir foi et à investir dans
chaque collègue, par le biais de formations et de
programmes de valorisation internes. »
Guido Verbeek : « Pour atteindre de bons
résultats, nos hommes doivent se sentir bien et
être motivés. Une enquête de satisfaction menée
auprès du personnel a révélé que la plupart
des collègues sont particulièrement satisfaits.
Le roulement est faible chez nous, et le climat
social est positif. Cette bonne entente interne fait
sans aucun doute partie de nos atouts majeurs. »
Gert Askes : « Je n’insisterai jamais assez sur
l’importance que revêtent nos collaborateurs
pour notre avenir. Ils s’investissent au quotidien
pour garantir le meilleur service et ce, dans un
secteur qui n’est pas sans risques. Un secteur
qui joue en outre un rôle social majeur, car c’est
le cash qui fait tourner la société. Tout comme
chacun part du principe que l’eau coule toujours
du robinet, de l’argent doit toujours sortir des
distributeurs. En ce sens, notre travail est et reste
crucial. »
parce que nous sommes conscients de cette
responsabilité que nous continuons à nous
améliorer et à innover. Nous voulons en outre
veiller à ce que le secteur belge du cash reste le
plus sûr d’Europe. »
Ne pas se reposer sur ses
lauriers
L’avenir offre-t-il encore suffisamment
de défis avec une telle part de marché ?
Absolument, car la concurrence est à l’affût.
Gert Askes : « Une telle part de marché se perd
facilement si on se repose sur ses lauriers avec
satisfaction. Nous voulons donc faire un peu mieux
chaque année. Je ne veux donner à nos clients
aucune raison de changer de fournisseur. Ils doivent
sentir que, chaque jour, nous donnons le meilleur de
nous-mêmes. Nous continuons à cibler les niveaux
de service les plus élevés, à un prix raisonnable. Si
nous y parvenons, l’avenir de G4S Cash semble aussi
favorable que son présent. »
Guido Verbeek était Directeur
opérationnel de G4S Cash Solutions
jusqu’à fin mars. Son collègue Ab Van Eck
lui a succédé et est le nouveau Managing
Director pour la Belgique. Guido
continuera à mettre sa vaste expérience
au service de G4S Cash Solutions en tant
que Conseiller de la Direction.
Guido Verbeek : « C’est précisément
4you
29
Évolution du transport de valeurs
La plus-value
intelligente
de la
neutralisation
Freddy Pourbaix a rejoint G4S en 1981 comme Directeur adjoint
– et plus tard Directeur – de la région Centre. Après 1987, les
responsabilités ont été scindées par gamme de produits plutôt
que par région géographique. C’est ainsi que Freddy Pourbaix
est devenu Directeur du transport de valeurs chez G4S Cash
Solutions. Il a entre-temps pris sa pension, mais il est encore
régulièrement chargé de missions en tant que consultant.
Sa devise ? La sécurité avant tout !
30
4you
La sécurité est le mot d’ordre, chez
G4S Cash Solutions aussi. Toutefois, les
attaques et les hold-up violents survenus
depuis la fin des années 80 ont mis cette
sécurité à rude épreuve.
un effet inverse, car les gangsters s’équipaient
‘mieux’. C’est pourquoi nous sommes passés
de deux agents à trois par fourgon. L’un d’eux
restait dans le véhicule et mettait l’argent en
sécurité en cas d’attaque. »
Freddy Pourbaix : « À l’époque, le
transport de billets et de monnaie se faisait
aussi bien de nuit que de jour, dans le même
véhicule médiocrement blindé, avec deux
accompagnateurs. Nous avons renforcé le
blindage à cause des hold-up, mais cela a eu
Intelligent Banknotes
Neutralisation System (IBNS)
Freddy : « À la suite des grèves qui ont
secoué le secteur à la fin des années 90, nous
avons commencé à séparer les transports de
billets et de pièces. Et les trajets de nuit ont
« Pendant tout un temps, le transport de
valeurs dans le secteur s’effectuait aussi
bien avec que sans valises intelligentes. »
été supprimés. Mais ces mesures n’ont pas
apporté le résultat escompté. Voilà pourquoi
l’Intelligent Banknotes Neutralisation System
(IBNS) a été introduit pour les transports
de billets. C’est ce qu’on appelle en langage
courant la valise intelligente. La Poste a utilisé
les premières valises intelligentes en 1992. Avec
succès, car leurs transports n’ont plus fait l’objet
d’attaques. G4S allait décrocher ce contrat plus
tard et reprendre les valises intelligentes. Vers le
tournant du siècle, G4S avait déjà développé ses
propres valises intelligentes qui neutralisent les
billets de banque, tout comme quelques autres
entreprises de gardiennage. »
« Pendant tout un temps, le transport de
valeurs dans le secteur s’effectuait aussi bien
avec que sans valises intelligentes. Jusqu’à ce que
la loi impose en 2007 la valise intelligente pour
tous les transports de billets, sous l’impulsion
de Johan Vande Lanotte, ministre de l’Intérieur
de l’époque. Pour les plus gros volumes – une
« Les attaques de transports de valeurs
ont connu une nette diminution
depuis que ces mesures sont entrées
en vigueur. »
valise intelligente pouvant contenir maximum
2.500 billets – une escorte de police peut
remplacer le recours à la valise intelligente.
Les attaques de transports de valeurs ont
connu une nette diminution depuis que ces
mesures sont entrées en vigueur. »
Distributeurs de billets
La sécurité est également de mise lors
du remplissage des distributeurs de
billets.
Freddy : « G4S procède de deux manières
différentes. Lorsque le distributeur se trouve
dans un environnement suffisamment sécurisé,
comme le hall d’entrée d’une banque, les agents
G4S les remplissent manuellement. Dans les
endroits moins sécurisés, comme les gares, nous
travaillons selon le système end-to-end. Les
agents déposent des cassettes de dévalorisation
remplies de billets dans les distributeurs. »
Safe Express
Les banques et les supermarchés
ne sont pas les seuls à vouloir que
leur argent soit récolté en toute
sécurité.
Freddy Pourbaix : « Il y a trois ans,
G4S Cash Solutions a développé une
solution spécifique pour les plus petits
commerces. Un agent passe chez
eux dans un véhicule non blindé. Il
transporte un coffre muni d’une fente
dans laquelle les clients glissent leur
enveloppe contenant l’argent. Un peu
comme dans une tirelire. Grâce à cette
solution Safe Express, le transport de
valeurs sécurisé est également à la
portée des petits commerçants. »
4you
31
Collaborateur de la première heure
Collaborateur de la première heure
De 6.000 à
3,5 millions
de rouleaux
de pièces par mois
La valise intelligente est
une innovation radicale
Après son service militaire, Luc Piot a rejoint Group 4 Securitas en 1982 comme coursier. Quelques mois plus tard, il est
passé au service transport de valeurs. Il a vécu la période des grandes attaques de fourgons. Trois de ses collègues y ont
laissé la vie et une cinquantaine ont été blessés. À partir de 1995, il a occupé d’autres postes chez G4S Cash Solutions.
Luc Piot : « Diverses fusions ont eu lieu au fil
des ans pour parvenir à G4S Cash Solutions :
Group 4 Securitas, Group 4 Falck, Group 4
Securicor et finalement G4S. Lorsque j’ai débuté
chez Group 4 Securitas, il n’était pas encore
question de formation obligatoire (Loi Tobback).
Une formation était toutefois prévue sur le
terrain. Dans mon cas, ce fut comme coursier
et comme chauffeur et accompagnateur de
transport de valeurs. J’ai également suivi une
formation sur le port d’arme. »
« De nos jours, le transport de valeurs se fait dans
des véhicules blindés spécifiquement équipés à cet
effet, mais il n’en a pas toujours été ainsi. J’ai connu
le transport de valeurs dans des fourgonnettes
classiques. Les valises (une pour le retrait et une
autre pour la livraison) étaient ancrées dans le
plancher et la paroi de la camionnette. À l’époque,
le chauffeur et l’accompagnateur portaient une
arme Smith & Weston. »
Tournées de nuit
Des tournées de nuit ont existé jusqu’au
début des années 90.Tous les nouveaux
commençaient d’ailleurs la nuit. Pour
32
4you
passer dans une équipe de jour, il fallait
qu’une place se libère.
Luc : « Nos clients étaient essentiellement des
banques et des supermarchés. Nous effectuions
la tournée de jour comme de nuit. Mais la nuit,
à partir de 21 heures environ, nos tournées se
limitaient aux banques. Nous avions les clés et les
codes pour pouvoir accéder seuls au coffre. »
« À l’époque, l’entreprise comptait 12 dépôts
répartis sur l’ensemble du territoire belge.
Aujourd’hui, il n’en existe plus que quatre :
Anvers, Bruxelles, Courtrai et Liège. La
communication entre les agents de gardiennage
et le dispatching se déroulait via un émetteur
radio dans la voiture. Les GSM n’existaient pas
encore pas plus que les valises intelligentes, les
scanners et toute la technologie actuelle. »
30 ans chez le même employeur : un fameux bail... André Jonckers
prend sa pension en octobre, mais se souvient très bien de son
premier job chez G4S, à la centrale de traitement de la monnaie.
À l’époque, il emballait les pièces dans des petits rouleaux de
papier, mais aujourd’hui, il est à la tête de la centrale.
Luc : « J’ai toujours beaucoup aimé mon job,
surtout en raison de la diversité du travail et
des nombreux contacts. Sans oublier l’excellente
ambiance entre collègues. »
André Jonckers : « Je cherchais un job de
superviseur d’entrepôt, mais j’ai atterri à la centrale
de traitement de la monnaie de G4S. Je m’étais dit
que l’essentiel était d’obtenir un job et que j’aviserais
par la suite. À peine trois mois après, la centrale a
déménagé de Schaerbeek à Zaventem et je suis
devenu l’adjoint du manager. Lorsqu’il est parti à
la retraite quelques années plus tard, j’ai repris son
travail. »
Le troisième homme
Deux grandes grèves ont éclaté en 1996 et 1998 : la première a duré deux
semaines et la seconde six semaines.
Luc Piot : « Nous voulions notamment convaincre le secteur de supprimer le transport de
nuit et de compléter les équipes par un troisième homme. Rien à voir avec le film d’Orson
Welles, mais bien avec la sécurité du chauffeur et de l’accompagnateur. Les trajets nocturnes
ont finalement été supprimés en 1998 et le troisième homme s’est généralisé, jusqu’à
l’obligation légale de la valise intelligente en 2000. À partir de ce moment-là, nous avons
recommencé à travailler en duos. »
Luc Piot
Collaborateur G4S
« Tant de choses ont changé au cours de ces
30 dernières années… À Schaerbeek, nous ne
disposions par exemple que de machines qui triaient
les pièces et les emballaient dans des petits rouleaux
de papier. Par la suite, des compteuses de monnaie,
des PC, etc. ont fait leur apparition à Zaventem. »
Le temps c’est de l’argent
Grâce à l’automatisation croissante,
le travail a gagné en efficacité et
en ergonomie. De nos jours, les
collaborateurs ne doivent plus traîner
de lourds sacs de monnaie.
André : « Dans le temps, nous rédigions nos
rapports et notions nos comptages ou l’état
des stocks sur papier. Maintenant, les différentes
machines ‘enregistrent’ tout directement dans le
PC. Heureusement, car le volume de pièces a bien
augmenté. Au tout début, nous emballions environ
6.000 rouleaux de monnaie par mois. Aujourd’hui,
nous en traitons en moyenne 3,5 millions. Et le
comptage est passé de 600.000 à près de 90
André Jonckers
Collaborateur G4S
millions de pièces par mois. Sans parler des billets
dont se charge un autre département. »
« L’automatisation et l’enthousiasme des
collaborateurs nous permettent de respecter
nos budgets chaque année. C’est essentiel, car
le comptage des pièces doit se faire de manière
rentable. »
André : « C’était parfois contraignant aussi.
Je me souviens qu’une grève de six semaines avait
secoué le secteur et que les pièces s’accumulaient
dans les entrepôts. Elles devaient pourtant
ressortir le plus vite possible, sinon de nombreuses
personnes se retrouvaient sans monnaie. »
Comptage et
effectif
Au début, trois ‘rouleurs’ travaillaient
dans une pièce d’environ 30 m2.
André Jonckers : « Après le
premier déménagement vers Zaventem,
nous étions plusieurs dizaines.
Un déménagement plus tard, toujours
à Zaventem, nous travaillions à 40 dans
750 m2, 24h sur 24, en trois équipes.
Certains se chargeaient de l’administration,
d’autres ‘roulaient’ et comptaient en
alternance. Je suis fier de constater qu’une
bonne partie de mon équipe travaille ici
depuis plus de 10 ou 15 ans. »
4you
33
Client de la première heure
« Après être allée chercher l’argent, G4S le
compte dans ses centres de traitement
du cash et livre les billets et les pièces à
nos agences et clients. »
Déjà partenaires avant
la naissance de la KBC
également en péril la ponctualité des livraisons.
Les jours fériés aussi, nous trouvons des solutions
de commun accord avec G4S. »
Dans une institution financière comme la KBC, qui compte de nombreux clients
et agences, une quantité impressionnante de billets et de pièces change sans
cesse de propriétaire et d’endroit. Deux services internes gèrent ce flux : celui du
traitement et de la surveillance du trafic des paiements (payments), et celui du
transport (logistique). Depuis toujours, G4S Cash Solutions joue elle aussi un rôle
particulièrement important dans ce flux.
Frank De Clercq (responsable du service
Processing) : « En fonction des besoins des
agences et des clients, nous achetons de l’argent
auprès de la Banque Nationale. Nous signalons
alors à celle-ci qui de G4S Cash Solutions viendra
retirer l’argent à quel moment. Après être allée
chercher l’argent, G4S le compte dans ses centres
de traitement du cash et livre les billets et les
pièces à nos agences et clients. Inversement,
G4S apporte également de l’argent à la Banque
Nationale au nom de la KBC. »
« Nous réglons l’aspect pratique du transport
(quand, où et comment) avec le service de Marc
Nys (responsable des domaines Transports et
Poste) : « Nous assurons le volet logistique du
transport. Nous en déterminons par exemple la
fréquence en fonction des volumes, des stocks
de cash ou des requêtes spécifiques. Et nous
résolvons les éventuels problèmes logistiques. »
34
4you
Écarter ensemble les
obstacles
Lors du déplacement de grandes quantités
d’argent sur la voie publique, les obstacles ne
peuvent être tout à fait écartés.
Dirk Valgaerts (chef du service Logistique à la
KBC) se souvient encore d’une grande opération
escargot des poids lourds il y a de nombreuses
Dirk Valgaerts : « Lorsqu’une collaboration
remonte à si longtemps, on se connaît
vraiment bien et un demi-mot suffit pour se
comprendre mutuellement. Les Service Level
Agreements (SLA) sont également de plus en
plus affinés et réalistes. De plus, G4S avance
elle aussi régulièrement des idées. Nous
entretenons une excellente relation avec Guido
années : « Nous avons trouvé une solution avec
G4S pour que l’argent arrive quand même à bon
port. Idem la fois où le président Bush est venu
à Bruxelles et que la police était indisponible
pendant trois jours pour escorter les transports
de valeurs. »
Quelques jalons
2002 : le remplacement du franc belge par l’euro a nécessité un important
Marc Nys : « Les longues périodes de travaux
routiers, comme ceux du ring d’Anvers, mettent
déploiement logistique à la KBC, comme dans les autres banques.
2004 : e n collaboration avec G4S, la KBC a été la première banque de Belgique à
déployer pleinement le transport de valeurs avec les valises intelligentes.
Partenaire de la KBC avant même
que cette dernière n’existe
La KBC fait appel à G4S Cash Solutions depuis toujours, notamment pour le
comptage, le recyclage et le transport des billets et des pièces d’euros. Mais aussi
pour le transport de documents par G4S Courier Solutions. La collaboration
date même d’avant la KBC à proprement parler, qui est née de la fusion de la
Kredietbank, de CERA et des assurances ABB en 1998. En effet, la Kredietbank et
CERA faisaient déjà confiance à G4S bien avant cette fusion.
Verbeek, Conseiller du Comité de direction
de G4S Cash Solutions, qui se charge du key
account management pour la KBC, et avec ses
collègues. » Frank De Clercq ajoute : « Nous
connaissons certaines personnes de G4S depuis
tellement longtemps que nous les considérons
comme des collègues. » Et Marc Nys de
conclure : « Il y a un contact opérationnel régulier
entre G4S et la KBC, à propos des évolutions
dans les accords, des extensions ou des
exceptions. Nous sommes extrêmement satisfaits
de la collaboration. »
2006 : G4S a proposé de remplir de cassettes de billets les distributeurs de la KBC
situés dans des endroits sans personnel bancaire.
2009 : e xtension des services de G4S avec le Safe Express afin de retirer en toute
sécurité de l’argent auprès des petits commerçants, clients de la KBC.
2009 : d
ébut du recyclage des billets par G4S après une agréation de la Banque
Frank De Clercq, responsable du service Processing
Marc Nys, responsable des domaines Transports et Poste
Nationale. De ce fait, la KBC doit acheter moins de nouveaux billets et le
nombre de transports escortés par la police a diminué.
4you
35
Évolution de la sécurité électronique
Plein pot
sur les
autoroutes de
la technologie
G4S Security Systems
continue son travail de pionnier
G4S Security Systems a elle aussi un événement à fêter cette année. En effet, le
département électronique de G4S a 40 ans et peut revenir sur quatre décennies
marquées par l’évolution technologique. Pensez par exemple aux progrès informatiques
de ces dernières années. G4S Security Systems est parvenue à suivre le rythme de ces
développements et à les utiliser dans des applications de sécurité innovantes.
36
4you
Pendant ses 40 années d’existence, G4S Security
Systems s’est forgé une vaste expertise dans les
solutions technologiques pour la sécurité des
personnes et des biens : tant dans le domaine de la
détection d’intrusion, de la surveillance par caméra, du
contrôle d’accès, de la détection incendie que de la
protection individuelle. De plus, toutes ces techniques
ont été intégrées dans une plate-forme de gestion
centralisée et conviviale.
Marnix Boeve est Product & Solutions
Manager depuis 1979 et a vécu de près la
plupart de ces développements au sein de
G4S Security Systems. Des évolutions qui
ont toujours profité au client.
Marnix Boeve : « Nous faisons encore un travail
de pionnier au quotidien afin d’offrir ce qu’il y a de
meilleur à nos clients. Cette motivation a toujours
été présente. Nous avons veillé à ce que les progrès
technologiques profitent à nos clients en faisant
toujours évoluer davantage nos systèmes. Une
situation gagnant-gagnant. Nous étions même bien
souvent les premiers à commercialiser telle ou telle
solution de sécurité, ce qui n’a fait que renforcer notre
position de leader du marché. »
Intégration de la détection
d’intrusion et du contrôle
d’accès
G4S Security Systems a continué à innover dans deux
grands domaines. Il existait d’une part la détection
d’intrusion, avec entre autres la ‘centrale multizone’, et,
d’autre part, la transmission via des réseaux surveillés.
D’importants progrès ont ensuite été enregistrés
en matière de contrôle d’accès grâce à l’application
des microprocesseurs et de la gestion centrale
informatisée. Cela s’est soldé par l’installation de
centaines de détecteurs et de lecteurs de cartes dans
de nombreuses entreprises. Au début des années 90,
G4S Security Systems a lancé un système intégrant
parfaitement la détection d’intrusion et le contrôle
d’accès. Cette application était tellement innovante
que nous avons croulé sous les commandes pour
des bureaux et des sites industriels. Nos clients
pouvaient tout à coup recourir à une solution globale
très efficace, qui accroissait considérablement la
convivialité tout en éliminant pratiquement le risque
de mauvaises manipulations. Une solution qui est
aujourd’hui devenue la norme.
Solutions pilotées par
informatique
G4S Security Systems est également restée le chef
de file dans le domaine de la surveillance par caméra,
même lorsque la technologie IP pour la sécurité
électronique n’en était qu’à ses balbutiements.
Notre expertise a permis l’installation d’un système
avec plus de 1.000 caméras IP – l’un des plus grands
en son genre.
L’informatique joue un rôle décisif dans la signalisation
des alarmes à la centrale d’alarme. Comme
beaucoup de clients étaient restés sur leur faim à
cet égard, G4S Security Systems a créé sa propre
interface qui permet la transmission des informations
de sécurité sur les réseaux. Une décision cruciale qui
a poussé de nombreuses banques à nous confier la
sécurité de leurs agences. Résultat ?
Cette application a été installée chez plus de 2.000
clients en seulement quelques années.
communication sans fil entre les détecteurs, ce qui
était impensable il y a quelques années.
innovante au sein de G4S ? Le dernier
mot revient à Marnix Boeve.
Des réseaux sans fil aux médias sociaux, Internet
fait partie intégrante de nos vies quotidiennes.
Nous jouons bien sûr aussi sur ce terrain-là :
détection d’intrusion ‘sans fil’, communication par les
réseaux GSM/GPRS, commande des centrales par
smartphone, visionnage des images partout dans le
monde... Pour les ingénieurs G4S, il s’agit
des évolutions les plus normales au monde.
Contexte social
La sécurité profite aux entreprises, mais aussi aux
individus. La protection personnelle des familles ou
des travailleurs est primordiale pour G4S Security
Systems. C’est pourquoi nous développons de
nombreuses solutions, comme la localisation par GPS
en cas d’urgence, ou la détection d’incendie et de
CO2 dans les habitations.
Marnix : « Le ‘cloud’ est sans aucun doute une
donnée importante. Il s’agit d’un nuage virtuel qui
peut être utilisé pour les solutions de sécurité de
demain. Et en tenant compte de l’évolution rapide
de ces dernières années, nous savons que les choses
continueront de bouger à un rythme effréné. »
Détection rapide et précise
G4S Security Systems propose aussi des systèmes
de détection d’incendie et de gaz dangereux,
afin d’éviter de lourdes pertes aux entreprises
ou aux particuliers. Ces systèmes revêtent une
importance capitale lorsque les travailleurs quittent
les bâtiments de l’entreprise ou que les habitants
d’une maison sont endormis. Ils avertissent
notre centrale avec rapidité et précision. Dans
ce domaine aussi, l’évolution technologique a
suivi son cours : de nos jours, il existe même une
Nos produits ont toujours été conformes aux
derniers arrêtés ministériels et aux normes des
assurances. G4S Security Systems a également
toujours suivi de près ce qui se passait dans la
société afin de non seulement respecter les règles
imposées, mais aussi d’aller au-delà en ciblant une
excellente qualité.
Viser la perfection :
une constante
Que réserve l’avenir pour cette cellule
Même si le cloud jouera un rôle
prépondérant dans un futur proche,
G4S Security Systems ne tire pas de
plans sur la comète.
Marnix : « Ce qui ne change pas malgré tous
les développements technologiques, ce sont nos
efforts constants pour atteindre la perfection.
En tant qu’experts, nous souhaitons rester vigilants
et continuer à fournir un travail de pionnier. Afin de
rester, pour les 40 prochaines années, le partenaire
le plus fiable dans la sécurité électronique. »
4you
37
Collaborateur de la première heure
Les détecteurs
étaient aussi
gros qu’une
boîte à
chaussures
En tant que Warehouse Manager Systems, Paul Goossens
se chargeait essentiellement de l’approvisionnement des
opérations via le système SAP. Avec des états de service
qui remontent à 1974, il se souvient de l’époque où de telles
technologies étaient presque du domaine de la science-fiction.
Paul Goossens : « Au début, nos appareils
avaient bien sûr moins de fonctionnalités, mais ils
étaient aussi tout sauf compacts. Je me souviens que
nous avions placé des détecteurs infrarouges passifs
dans la bibliothèque de Liège. Ils étaient de la taille
d’une boîte à chaussures, alors qu’aujourd’hui ils ne
dépassent plus celle d’un GSM. »
Paul Goossens
Collaborateur G4S pensionné
38
4you
« La pose de détecteurs n’était d’ailleurs pas
une mince affaire. Ces boîtiers devaient d’abord
s’acclimater et rester 24 heures sous tension.
Si nous ne le faisions pas, leur fonctionnement
n’était pas garanti. La patience était de mise ! »
Orange
Dans les années septante, la technologie
était encore simple, mais la maintenance
l’était beaucoup moins.
Paul : « De nos jours, les fils qui garnissent les
câbles d’une installation sont tous d’une couleur
différente. À l’époque des premières installations,
ils étaient tous orange : cela compliquait le
sabotage d’un système. Mais le technicien passait
Client de la première heure
à la recherche
d’un téléphone
Lorsque Paul a pris sa retraite plus
tôt cette année, il se souvenait
de nombreuses évolutions
technologiques, mais aussi de
nombreux kilomètres parcourus.
Au début de sa carrière, il était
responsable régional pour le sud du
pays et était donc souvent sur les
routes.
Paul Goossens : « Nous utilisions de
gigantesques sémaphones, car les GSM
n’existaient pas encore. Lorsqu’un voyant
s’allumait sur l’appareil, nous devions nous
jeter sur le premier téléphone venu pour
appeler. Cela nous occupait (rires) ! »
beaucoup plus de temps que maintenant à
chercher la fonction de chaque fil. »
« L’évolution technologique est allée de pair
avec la croissance de notre département.
À mes débuts, l’équipe technique comptait 10
collaborateurs. Aujourd’hui, elle en totalise plus
de 250. Toutefois, l’ambiance n’a pas changé, elle
est toujours aussi bonne. C’est avec plaisir que
je repense au match de foot de l’entreprise,
dans lequel Francis Vermaelen (notre fameux
cycliste) a encore joué. »
Chargement et
déchargement
sous un
œil vigilant
Sur l’Escaut maritime, dans le port d’Anvers, Oiltanking Stolthaven Antwerp assure
l’entreposage et le transbordement de minéraux, de produits chimiques et de produits
gaziers pour des clients internationaux. L’entreprise propose également divers services
logistiques. Afin de pouvoir intervenir à temps en cas d’incident éventuel sur les sites
de (dé)chargement, Oiltanking Stolthaven Antwerp fait appel à G4S pour l’installation
et l’entretien des caméras de surveillance. Roland Noppens, Electric & Instrumentation
(E&I) Engineer, est l’interlocuteur attitré de G4S.
Tous les produits chargés et déchargés par Oiltanking
Stolthaven Antwerp arrivent et partent par poids
lourd, train ou bateau de ou vers le site étendu de
l’entreprise. Lors du (dé)chargement ou lorsque de
grands bateaux amarrent, il arrive parfois que des
erreurs techniques surviennent. Afin de pouvoir
réagir immédiatement – la sécurité est l’une des
priorités – l’entreprise a fait installer des caméras à
différents endroits. Elles surveillent attentivement
tout ce qui se passe, sans jamais se fatiguer.
Excellent partenaire
Roland Noppens : « Je travaille ici depuis 14
ans en tant qu’E&I Engineer. Les premières caméras
étaient déjà opérationnelles lorsque j’ai pris mes
fonctions. Je pense qu’il y en avait une dizaine.
À mesure que le site s’étend et en fonction du
nombre de projets que nous réalisons, le nombre
de caméras fixes ou temporaires augmente.
À l’heure actuelle, il y en a une cinquantaine,
souvent très proches les unes des autres ou même
sur les appontements. Pour cela, nous faisons appel
à G4S qui est notre partenaire dans ce domaine
depuis longtemps déjà. Leurs collaborateurs
installent toutes les nouvelles caméras et
interviennent en cas de panne. G4S se charge
également de l’entretien annuel des caméras, en
concertation avec l’un de mes collègues. Depuis la
salle de contrôle, nos hommes peuvent sélectionner
et orienter les caméras, par exemple vers des
endroits où des activités de (dé)chargement
peuvent présenter un risque. »
Oiltanking Stolthaven Antwerp
Client satisfait
Oiltanking Stolthaven Antwerp est particulièrement
satisfait de la collaboration avec G4S.
Roland Noppens : « Les installations et le service
après-vente sont excellents. De plus, les experts de
G4S partagent notre réflexion lorsque de nouvelles
caméras doivent être placées, notamment pour
déterminer le type de caméra, ainsi que l’endroit et le
positionnement exacts. Ils parcourent donc avec nous
une partie du trajet d’ingénierie, ce qui représente un
réel atout. Nous venons d’équiper les appontements
des docks du canal de quelques caméras et un
nouveau projet suivra probablement en 2014.
Dès qu’il sera plus concret, nous pourrons à nouveau
compter sur G4S. C’est ainsi que quelques caméras
viennent enrichir notre site chaque année... »
4you
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Client de la première heure
Client de la première heure
Chez G4S, MES
clients sont entre
de bonnes mains
Un cambrioleur coincé
après seulement
quelques MINUTES
L’Artisan Serrurerie Générale Hayon, spécialisé dans la sécurité mécanique,
fabrique et place des serrures, connues pour leur solidité. Le partenariat
de l’entreprise avec G4S est tout aussi solide : une collaboration qui dure
depuis plus d’une décennie. Didier Hayon, le gérant, recommande à ses
clients de choisir G4S pour la technologie et les services sécuritaires.
Julien Stroobants exploite avec sa sœur un commerce de bois dans la paisible
bourgade de Halen, dans le Limbourg belge. Une affaire créée par son père Jozef, un
avant-gardiste qui avait déjà fait appel à G4S en 1975 pour l’installation d’un système
d’alarme. Il voulait protéger son commerce et son musée consacré à la Bataille
des Casques d’argent de Halen. Un ancien champ de bataille situé dans la paisible
commune d’Halen. Poursuivez la lecture pour en savoir plus.
Didier Hayon : « Ma collaboration avec G4S a
débuté il y a une dizaine d’années, suite à un contact
avec Frédéric Hernandez, collaborateur chez
G4S. Les clients qui font placer des serrures et
d’autres mécanismes de sécurité sont souvent à la
recherche d’un service plus large. Chez G4S, ils sont
entre de bonnes mains pour les systèmes d’alarme
et l’assistance sécuritaire. Pour ce type de solutions,
je vous recommande toujours chaleureusement à
mes clients. Et l’inverse est également vrai : grâce à
Frédéric et ses collègues, des clients G4S s’adressent
à moi pour leurs serrures. »
Didier Hayon
Gérant d’Artisan Serrurerie Générale Hayon
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4you
Un tandem idéal
Didier Hayon : « La qualité des services
sécuritaires et la technologie innovante de G4S
complètent parfaitement les produits que je
propose. Cela permet d’aider immédiatement le
client en lui proposant une solution globale.
De plus, G4S est un partenaire très correct,
ce que j’apprécie énormément. G4S continue par
exemple à se focaliser sur ses propres spécialisations,
sans me souffler de clients. Bien au contraire même,
car, grâce à G4S, les clients savent où me trouver. »
L’Artisan Serrurerie Générale Hayon
et G4S Security Solutions sont deux
références sur le marché, si bien que leurs
chemins se croisent à maintes reprises.
Didier Hayon : « Parfois, nous ne savons pas à
l’avance que nous sommes en train de travailler
pour le même client. Mais le bouche à oreille fait
son œuvre. Et puis je rencontre tout à coup des
gens de G4S sur le chantier (rires). Il semble que nos
clients choisissent souvent spontanément G4S – et
inversement. Je ne peux que leur donner raison :
même après dix ans de partenariat, G4S continue à
me surprendre agréablement. Je continuerai à leur
envoyer des clients dans le futur. »
Julien Stroobants : « C’est mon père qui a
commencé à songer à la sécurité. Je ne sais pas
comment il a atterri chez G4S, mais il s’est toujours
bien informé et accordait une grande importance
à la qualité et à la fiabilité. G4S a sécurisé le musée
et le commerce de bois, deux bâtiments adjacents,
avec une alarme reliée à la salle de contrôle de
G4S.Tout tenait dans une seule zone d’alarme avec,
fixé au mur, un boîtier carré muni de cinq voyants
lumineux et d’un petit interrupteur. »
« L’ancien système, qui fonctionnait encore avec
des rayons infrarouges, n’a rien de comparable avec
ce que nous connaissons aujourd’hui. Nous avons
bien sûr étendu et modernisé notre installation
depuis lors.Toujours en présence de notre propre
technicien, car il est le seul à savoir exactement
où se trouvent les câbles et à quoi ils servent.
Entretemps, mon habitation privée, qui jouxte
celle de ma mère sur le même terrain, a elle aussi
été reprise dans la zone d’alarme. G4S vient tout
contrôler chaque année. Je suis très satisfait de leur
service. »
quelques angles morts. Les caméras enregistrent
également ce qui se passe dans le musée pendant
la nuit. »
Au voleur !
Est-ce un cambriolage qui a poussé Jozef
Stroobants à entreprendre des projets de
sécurité ?
La Bataille des Casques
d’argent
Dans son musée, Jozef Stroobants abritait
toutes sortes d’objets relatifs à la bataille de Halen
du 12 août 1914. Ce fut la dernière grande charge
de cavalerie sur le front ouest en Europe, où la
vaillante armée belge a pu, sans l’aide des Alliés,
contenir quelque peu l’invasion allemande en route
pour le Westhoek. Le musée abrite entre autres
des casques en ‘argent’. Il s’agit en fait d’exemplaires
en acier nickelé surmontés d’une pointe. « Vous
savez, comme dans les vieux films. » De nombreux
autres objets sont également exposés. Le musée
est ouvert du 1er mai au 30 octobre. Il ferme
l’hiver, mais soyez rassuré : la collection est
parfaitement protégée.
Julien Stroobants : « Pas du tout. En revanche,
peu de temps après l’installation, la salle de contrôle
de G4S a appelé mon père en pleine nuit et la
gendarmerie s’est retrouvée devant chez nous. Un
cambrioleur avait pénétré dans le musée et s’était
enfui avec un casque allemand de la Première
Guerre Mondiale. Il a été pris quelques minutes
plus tard. Il y a également quelques caméras dans le
musée, pour éviter que des visiteurs ne subtilisent
l’une ou l’autre pièce de collection. Nous sommes
toujours présents, mais le bâtiment compte
Julien Stroobants
Gestionnaire du musée
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Évolution de la centrale de surveillance
50 bougies
pour G4S Secure
Monitoring
Les collègues de G4S Secure Monitoring célèbrent cette année le
50e anniversaire de leur entreprise, qui fait partie du groupe G4S.
Elle a vu le jour en 1963, car les agents de gardiennage avaient
besoin d’une unité accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Un demi-siècle d’histoire marqué par de nombreux
développements. Marc Bormans, Operations Manager Secure
Monitoring, 28 ans d’expérience au compteur,
commente cette évolution.
42
4you
Les premières unités accessibles 24h/24
et 7j/7 sont apparues à Anvers, Bruxelles
et Liège. En 1972, ce fut au tour du suivi
des alarmes par le biais du département
technologie (devenu aujourd’hui G4S
Security Systems), puis un peu plus tard,
en 1976, de la centralisation en un seul
Security Center à Bruxelles.
Marc Bormans : « Les développements se
sont succédé à vive allure à cause de la croissance
rapide de l’entreprise et du besoin d’infrastructures
supplémentaires. En 1988, le dispatching a été scindé
en une centrale d’appel pour le gardiennage et le
transport (Blue Dispatch) et une centrale d’alarme.
Cette dernière est également accessible aux tiers
depuis 1989, pensez par exemple à Securilink. Le recours aux nouvelles technologies
(mobilophone, sémaphone, sémadigit, sémascript…)
est lui aussi allé croissant, avec dans son sillage les
logiciels de gestion correspondants (CPS,Tretel…).
Ensuite, au début des années 90, Blue Dispatch a été
scindé en une partie gardiennage (Static et Mobile)
et une partie transport (Cash et Courier).Toutes
deux se sont vu octroyer leur propre centrale
d’appel accessible 24h/24 et 7j/7 (Corsa et OCIC).
Ajoutez encore à cela diverses fusions, acquisitions
et intégrations (IMS, Falck et Securicor). »
« Tous ces développements et améliorations
avaient un but commun :
servir toujours mieux nos clients. »
« Tous ces développements et améliorations avaient
un but commun : servir toujours mieux nos clients.
Et c’est toujours le cas. Depuis 2010, par exemple,
les centrales d’appel et d’alarme sont à nouveau
regroupées au nouveau siège de G4S, afin de faciliter
la communication avec les agents sur le terrain. En effet,
depuis que la loi a changé, nous recourons moins aux
services publics en cas d’alarme. »
Élargissement de l’offre
de services
L’offre de services de G4S Secure Monitoring s’est
elle aussi étoffée au cours des dernières années, avec,
en plus des activités en security (centrale d’appel et
d’alarme), des services dans le domaine de la safety,
de la compliancy et des care services.
Marc : « Au travers des care services, nous mettons
en place une centrale accessible 24h/24 et 7j/7 pour
les clients de nos clients. Les entreprises techniques ont
été les premières à y faire appel pour des interventions
locales ou nationales : installations d’eau, de chauffage,
d’air conditionné, électriques, de plomberie ou
ascenseurs. Entre-temps, nous fournissons également
ce service au monde médical (appareils, insuline…).
Même par-delà les frontières, dans le Benelux
G4S Secure Monitoring fournit des services allant
du traitement au suivi des alarmes, en passant par
la vérification vidéo, tant à des entreprises qu’à des
personnes privées.
« Au travers des care services, nous mettons
en place une centrale accessible 24h/24 et 7j/7
pour les clients de nos clients. »
ou ailleurs en Europe, voire mondialement. Le
plurilinguisme de nos collaborateurs est un réel atout
à cet égard. Nous sommes également présents au
niveau européen dans le secteur pétrochimique.
Pas moins de 80 % des appels passés aux numéros
d’urgence des raffineries, stations-service, transports et
dépôts de carburant, transports et bombonnes de gaz
arrivent chez nous. »
Marc : « En collaboration avec Mobile Services,
nous proposons à nos clients une offre sur mesure
24h/24 et réagissons immédiatement à diverses
situations de crise et d’alarme. Nous recourons aux
meilleures pratiques et pouvons compter sur une
équipe professionnelle de dispatchers et d’opérateurs
(il existe désormais une formation légale pour les
opérateurs) ainsi que sur des technologies efficaces. »
L’union fait la force
G4S Secure Monitoring collabore
avec tous les départements de G4S
comme gestionnaire de dizaines
de stations-service sans personnel.
Elle fournit les technologies de
détection en matière d’incendie,
d’intrusion, de chocs, de fuites et
de niveau de carburant, tout en
gardant attentivement les sites à l’œil
grâce à des systèmes de caméra et
d’interphone. G4S Secure Monitoring
assure également le suivi de tous les
incidents relatifs à la security, la safety
et l’emergency, ainsi que le service
clients. De plus, G4S Secure Solutions
est toujours prête à intervenir par le
biais de ses services mobiles.
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Collaborateur de la première heure
Client de la première heure
Partenaire privilégié
d’Inter Belgium Security
Le code du client
sortait comme
sur un ticket
de caisse
Jan Wouters a commencé à travailler en 1987 pour Intergarde, comme
opérateur de la centrale d’alarme. Il a vécu la reprise de Monitoring Security
par Intergarde et la fusion de Securilink et G4S Secure Monitoring. En théorie,
son job n’a pas changé, mais les pratiques sont différentes.
Jan Wouters : « Je suis technicien de formation
et j’ai travaillé pour une banque jusqu’à l’âge de
trente ans. Chez Intergarde à Zaventem, je traitais
les signalisations d’alarme entrantes et je suivais les
collègues du gardiennage mobile. »
« Au début, nous connaissions tous les clients et
nous savions par cœur quelle procédure suivre
en cas d’alarme pour chacun d’eux. En cas de
signalisation d’alarme, le code d’alarme et le code
d’indentification du client sortaient via un petit
appareil sur un morceau de papier, un peu comme
un ticket de caisse. Nous saisissions ce code ID
dans l’ordinateur afin de savoir de qui il s’agissait.
Aujourd’hui, toutes les informations sur le client
apparaissent automatiquement dans une fenêtre
de dialogue sur l’écran de notre PC. »
44
4you
Décrocher et former le numéro
À l’époque, beaucoup d’opérations se
faisaient manuellement. Il y avait déjà
des ordinateurs, mais pas encore les PC
d’aujourd’hui, et encore moins de GSM
ou d’autres appareils technologiques.
Jan : « Lorsqu’un code d’alarme apparaissait,
nous décrochions le téléphone et formions
le numéro (fixe) du client. Aujourd’hui, nous
cliquons sur le numéro (fixe ou mobile) qui
apparaît à l’écran du PC. Dans le temps,
nous pouvions déjà rédiger un rapport sur
l’ordinateur, mais lorsque nous nous trouvions
sur les lieux du méfait, nous devions utiliser
du papier et un stylo. » Sur place ? « Oui, si la
procédure convenue avec le client le stipulait,
L’entreprise Inter Belgium Security (IBS) de Wavre se consacre depuis près de 30 ans à l’installation
de systèmes de sécurité. Elle en a déjà installé plusieurs milliers dans toute la Belgique et fait depuis
longtemps appel à G4S Secure Monitoring pour relier les systèmes d’alarme ou de détection de ses clients
à la centrale d’alarme de G4S.Valérie Van Belle, responsable commerciale d’IBS, explique pourquoi G4S
est un partenaire privilégié. De son côté, Fabrice Maroy de G4S confirme cette excellente relation.
Jan Wouters,
Collaborateur G4S
nous nous rendions personnellement sur le site
afin d’inspecter les lieux. De nos jours, c’est un
autre service – spécialisé – qui s’en charge. Cela
représente un fameux gain de temps, si bien
que, grâce à l’évolution technologique, nous
desservons dix fois plus de clients avec à peine
50 % de collaborateurs en plus. »
Jan : « La technologie présente également
d’autres avantages. Dans le temps, une
signalisation d’alarme était générale et donc
vague. Maintenant, nous sommes en mesure de
dire précisément au client dans quelle pièce d’un
bâtiment le problème a été signalé. »
Complexité
croissante
Pendant toutes ces années,
d’autres développements ont bien
sûr vu le jour.
Jan Wouters : « Nous suivions déjà
des formations, mais les améliorations
des processus ou du service – et donc
les formations complémentaires – se
succèdent plus rapidement aujourd’hui.
Et c’est positif, car notre activité a
gagné en complexité. À l’époque, chez
Intergarde, nos clients étaient surtout
des personnes privées mais à présent
beaucoup d’entreprises, aux exigences
techniques diverses, comptent
également sur nos services. »
IBS installe et entretient des systèmes de détection
d’incendie et d’intrusion, des caméras de (vidéo)
surveillance, des appareils pour le contrôle d’accès,
entre autres. Ses clients sont des personnes privées,
des entreprises, des écoles et des administrations.
Pour le dispatching vers une centrale d’alarme
et pour les interventions après alarme, les clients
peuvent collaborer avec G4S Secure Monitoring par
le biais d’IBS.
avec la centrale G4S, des interventions téléphoniques
ou autres après alarme, etc.Toujours en fonction
de ce qui est convenu avec le client. Le monitoring
des entrées et des sorties d’un bâtiment par
(vidéo)surveillance est une autre possibilité. Nous
entretenons des contacts hebdomadaires avec les
spécialistes de G4S à propos de contrats existants,
de nouvelles installations ou de développements
imminents. »
Valérie Van Belle : « Dans ce domaine, IBS
collabore avec G4S depuis le début. Ce partenaire
dispose d’une technologie professionnelle et
évoluée, écoute attentivement les besoins de nos
clients et réagit très rapidement à nos demandes
d’informations générales et techniques. Nos clients
aussi sont ravis du service de G4S. Ils ne sont pas
obligés de choisir G4S, mais la plupart font ce choix
délibérément. »
Confiance mutuelle
G4S Secure Monitoring apprécie aussi
particulièrement la collaboration avec IBS.
Partenaires en sécurité
« Le service de G4S Secure Monitoring se compose
de différents éléments », poursuit Valérie Van
Belle. « La connexion d’une alarme d’un client d’IBS
Fabrice Maroy (Account Manager Secure
BU Monitoring chez G4S) : « Notre relation est
excellente et nous travaillons ensemble depuis
longtemps : IBS comme installateur agréé est l’un
de nos tout premiers partenaires pour le (vidéo)
monitoring, alert & respons, … »
« IBS emploie une quinzaine de techniciens
expérimentés et compétents qui testent de manière
approfondie chaque connexion avec notre centrale
d’alarme avant de l’activer. De notre côté aussi, des
spécialistes ICT sont toujours prêts à conseiller et à
aider IBS. Nous avons déjà réalisé beaucoup de beaux
projets, dont certains vraiment complexes. »
Une chose est sûre : la collaboration entre IBS et
G4S s’est avérée très fructueuse au fil des ans.
Ce partenariat est promis à un bel avenir.
L’avenir est à l’IP
IBS et G4S s’attendent, à l’avenir, à une forte augmentation des connexions sur Internet
(IP), via un routeur. Le fonctionnement est plus sécurisé et la qualité des images plus
fluide qu’avec une simple ligne téléphonique. Les deux partenaires entretiennent d’étroits
contacts relatifs à ce développement.
Valérie Van Belle
Responsable commerciale d’IBS
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Des
baby-boomers
à la
réalité
sécurisée
En sa qualité de psychologue, Herman
Konings analyse ‘the bigger picture’ qui
influence le comportement humain : des
développements internationaux comme
la croissance démographique rapide et les
caractéristiques générationnelles en pleine
mutation.
Démographie et sécurité
Herman Konings : « Nous sommes quelque
7,2 milliards d’individus sur terre, un chiffre qui
devrait fortement augmenter dans un futur
proche. Tous veulent améliorer leurs conditions
de vie : certains de manière honnête, d’autres
pas. Et il faut s’attendre à ce que le nombre
de personnes malintentionnées augmente
proportionnellement à la croissance globale de
la population. Imaginez que cinq pour cent de la
population soit toujours encline à voler… Là où
il y avait 100 millions de voleurs potentiels il y a
un siècle, nous en dénombrons aujourd’hui 350
millions. »
Prévoir
les services sécuritaires
de demain
La réalité démographique implique donc
de nouveaux défis que le secteur de la
sécurité doit appréhender.
Notre monde change à une allure effrénée et le
secteur de la sécurité n’y fait pas exception.
De plus, l’homme et la technologie évoluent de
plus en plus. Les solutions d’aujourd’hui ne seront
plus pertinentes demain. Loin d’être superflue,
une question se pose : qu’est-ce qui nous
attend et dans quelle mesure cela influencerat-il la manière dont nous utilisons les solutions
sécuritaires ? Nous avons posé la question à
Herman Konings, dénicheur de tendances.
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Herman Konings
Trendwatcher
Herman Konings : « La croissance
démographique rapide va de pair avec une
fracture de plus en plus profonde entre les
riches et les pauvres. Les défavorisés sont en
outre attirés par la prospérité des autres.
De plus, le comportement criminel
s’internationalise lui aussi. Il est de plus en plus
facile d’exporter les pratiques frauduleuses
par-delà les frontières. Face à ces phénomènes,
il existe un groupe qui souhaite préserver son
bien-être et fait par conséquent de plus en plus
appel à une expertise en sécurité. »
Les achats groupés des
baby-boomers
D’où peut-on attendre la demande
majeure de solutions de sécurité ?
Herman Konings pointe d’abord les babyboomers, nés entre 1945 et 1965.
Herman Konings : « Ces cinquantenaires
et ces sexagénaires ont su se constituer un
patrimoine dans une période de croissance
économique. Maintenant qu’ils prennent leur
pension, la période du ‘plaisir différé’ peut
Courts ou longs, les voyages font aussi
partie du plaisir différé des babyboomers. Et ceux-ci impliquent des
solutions sécuritaires.
Herman Konings : « Cette génération n’hésite
pas non plus à partir en week-end ou pour un
voyage en Afrique du Sud. Leur habitation est
la cible idéale des personnes malintentionnées.
C’est pourquoi les baby-boomers investissent
davantage dans des systèmes de sécurité. Les
achats groupés permettent d’ailleurs beaucoup
de choix dans ce domaine. Exactement
comme avec d’autres produits et services, les
consommateurs se rassembleront pour acheter
ensemble des solutions de sécurité. C’est aux
« Ce qui caractérise les nouvelles
technologies, c’est qu’elles sont
souvent très conviviales. »
commencer : ils peuvent enfin dépenser de
l’argent à des plaisirs pour lesquels ils n’avaient
auparavant pas de temps. Les chiffres du marché
révèlent que, pendant les premières années de
leur retraite, ils rattrapent largement leur retard
sur ce plan. Rénovation des maisons, achat
d’appareils design onéreux… Ils profitent de la
vie et – tout aussi important – démontrent qu’ils
ont encore un rôle à jouer dans la société. »
fournisseurs qu’il appartient de répondre à cette
opportunité. »
Herman Konings : « Les applications pour
smartphones donnent une bonne idée de tout
ce qui est devenu possible à court terme, pour
relativement peu d’agent. Les apps à 1 euro font
des choses qui étaient encore impensables il y
a quelques années. Il existe par exemple une
application qui fonctionne comme un véritable
cardiofréquencemètre. Imaginez donc tout ce qui
pourra encore être développé à court terme –
également en termes de sécurité. »
« Ce qui caractérise les nouvelles technologies,
c’est qu’elles sont souvent très conviviales. Les
agents de sécurité de demain pourront donc
travailler avec des modèles extrêmement évolués.
Et l’innovation n’est pas prête de s’arrêter. La
technologie ira de pair avec le dévouement
humain et l’expertise. Pensez par exemple aux
lunettes de réalité augmentée qui permettront
aux agents de voir ce qui se passe devant eux,
mais aussi derrière eux. Nous ne devrons pas
attendre 50 ans pour voir arriver ce genre
d’appareils. Une époque passionnante s’ouvre
donc à G4S. »
Herman Konings est master en
psychologie théorique et gestionnaire de
l’agence anversoise d’étude des tendances
et de l’avenir Pocket Marketing/nXt.
Plus d’infos : www.nxt.be
La convivialité du high-tech
Les nouvelles technologies détermineront
aussi de plus en plus l’approche du
gardiennage et de la sécurité. Elles sont
non seulement plus évoluées, mais aussi
plus conviviales et abordables.
4you
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G4S wishes to give a big ‘thank you’ to all of its customers, employees and partners.

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