4you - G4S
Transcription
4you - G4S
DANS CE NUMÉRO 24 8 / 10 / 20 / 30 / 36 / 42 50 ans de G4S Belgique en un coup d’œil L’histoire de … Découvrez les principaux jalons de l’histoire de notre entreprise au fil du temps. 4 / 6 / 28 Managers sous le feu des projecteurs Ashley Almanza, Jean-Paul Van Avermaet et Hans Duijst parlent du présent et du futur de G4S en Belgique. Gert Askes et Guido Verbeek expliquent l’évolution de G4S Cash Solutions. L’évolution de quelques départements et spécialisations de G4S, des débuts jusqu’à aujourd’hui : G4S Secure Solutions, G4S Training Services, G4S Security Systems et G4S Cash & Courier Solutions. Louis Tobback raconte également comment la Loi Tobback a vu le jour. 12 / 14 / 15 / 22 / 32 / 33 / 38 / 44 Collaborateurs de la première heure Ils étaient là dès le début et jettent un regard sur notre remarquable histoire : Jacques Godefroimont, Abdelmajid Al Bouchouari, Christiane Cieslik, Marc Dierckx, Paul Goossens, Jan Wouters, Luc Piot et André Jonckers. 16 / 17 / 18 / 19 / 23 / 34 / 39 / 40 / 41 / 45 Un regard à 360° sur hier, aujourd’hui & demain Lors de la création de ce 4YOU, un élément s’est très vite imposé : G4S a continué à évoluer à une allure effrénée au fil des ans, mais nos spécificités principales sont intrinsèquement restées les mêmes. Nous n’avons eu de cesse d’innover, non seulement pour étendre notre offre de services, mais aussi pour rehausser l’image de notre secteur. Il suffit de lire ce qu’en disent nos clients auxquels nous avons laissé la parole dans ces pages : ils continuent à nous faire confiance. Parce qu’ils savent que nous allons toujours de l’avant afin de trouver de nouvelles possibilités pour les aider encore mieux. Et parce qu’ils savent ce que nous sommes : un partenaire qui estime que rien ne va de soi, mais qui investit dans une collaboration à long terme. Ce numéro anniversaire ne serait pas complet sans les récits de quelques collègues G4S de la première heure. Leurs témoignages sont passionnants, car ils ont souvent dû, lors des premiers pas de G4S, lancer leurs activités à partir de rien : c’est cette même mentalité de pionnier qui anime encore notre entreprise aujourd’hui. Clients de la première heure Igretec, Janssen Pharmaceutica, Umicore, Commerce de bois et Musée Stroobants, IBS, KBC : autant d’entreprises qui font confiance à G4S depuis de nombreuses années. Le résultat ? De véritables partenariats. L’enthousiasme et la motivation de ces collègues ont permis de créer de nombreux départements G4S de premier plan, que nous mettons sous les feux des projecteurs dans ce magazine. 46 Pour finir, nous examinons, à travers le regard d’un dénicheur de tendances, ce que l’avenir nous réserve et comment cela influencera l’univers de la sécurité. Mais quel que soit l’avenir, nous souhaitons rester le moteur du progrès et des améliorations. Nos valeurs sont primordiales à cet effet : Orientation client, Expertise, Performance, Intégrité, Teamwork, Best People. Le futur Trendswatcher Herman Konings, dénicheur de tendances, analyse l’avenir. Bonne lecture ! Jean-Paul Van Avermaet Managing Director G4S Colophon 2 G4S Belgique souffle cette année ses 50 bougies. Ce jubilé est l’occasion d’éditer cette édition ‘en or’ de 4YOU. Pas pour nous laisser envahir par la nostalgie : ce n’est pas dans notre nature. Mais bien pour jeter, dans cette édition, un regard à 360° sur le passé, le présent et le futur de notre entreprise. Ab van Eck Managing Director G4S Cash & Courier Solutions 4YOU est le magazine destiné aux clients et aux collaborateurs de G4S. Editeur responsable : Philippe Docx Coordination : Hilde Ceulemans Numéro de licence : Aut. SPF de l’Int. 05.05.2007 - n°16.1066.11 Production : - www.insilencio.be Ab van Eck et Jean-Paul Van Avermaet 4you 4you 3 G4S Belgique joue un rôle-clé dans notre Groupe Vous êtes arrivé chez G4S depuis peu. Quelle est, jusqu’à présent, votre impression sur notre Groupe ? Ashley Almanza : « Je suis particulièrement heureux d’avoir rejoint une organisation aussi vaste et diversifiée. G4S a connu une très forte croissance par le biais de fusions, d’acquisitions et d’expansion organique : nous employons aujourd’hui plus de 620.000 personnes dans 125 pays. Et comme cela vaut pour tous les longs voyages, notre histoire est marquée par de nombreux jalons. G4S Belgique a également contribué à certains de ces jalons au cours de ces 50 dernières années, notamment grâce aux importantes innovations en matière de gardiennage, de technologie, de formation, de transport de valeurs, etc. Tous ces jalons mis bout à bout font de G4S une histoire à succès, tant au niveau local qu’international. » 4 4you La Belgique revêt donc une importance stratégique grâce à son rôle en Europe ? Ashley Almanza : « La Belgique se situe au carrefour de l’Europe, ce qui en fait l’un des pays les plus tournés vers l’extérieur et les plus tolérants d’Europe. Aussi parce qu’elle est le que simple : Eddy Merckx était mû par une vision clairvoyante, une croyance en soi, une énergie et une assiduité sans faille. Autant de qualités durables et inspirantes, que ce soit dans le sport ou les affaires. » Zoom sur Ashley Almanza Pour finir : comment voyez-vous l’avenir de G4S et du secteur de la sécurité ? Ashley a rejoint la direction de G4S le 1er mai 2013 en tant que Group Chief Financial Officer. Un mois plus tard, il devenait CEO du Groupe. Ashley Almanza : « L’avenir de G4S est prometteur. Sur le plan international, nous sommes les leaders des services de sécurité et « Je suis particulièrement heureux d’avoir rejoint une organisation aussi vaste et diversifiée. » Quelle importance revêt G4S Belgique dans cette histoire internationale ? Ashley Almanza, le numéro un de G4S, parle de l’importance de G4S Belgique La Belgique a beau être un petit pays, notre entreprise y joue un rôle important à bien des égards. C’est ce que confirme Ashley Almanza, le tout nouveau CEO du groupe international G4S. À l’occasion de nos 50 ans, nous l’avons rencontré, curieux de connaître sa réaction. nous fournissons depuis peu aux institutions européennes, à Brussels Airport et à de nombreux organismes internationaux. Ils nous ont également permis de nouer d’importants contacts. » Ashley Almanza CEO du Groupe G4S Ashley Almanza : « G4S Belgique est une partie importante de la branche européenne de G4S. Elle joue donc un rôle-clé dans les efforts de croissance du Groupe grâce à un meilleur service, son efficacité opérationnelle et d’excellentes prestations financières. En regardant vers le futur, il est clair que le talent, l’énergie et l’innovation de nos collègues G4S belges permettront aussi d’assurer ce rôle-clé à l’avenir. L’importance de G4S Belgique au sein de notre Groupe s’est d’ailleurs intensifiée grâce aux services que port d’attache de la plupart des institutions européennes et parce qu’elle est un État fondateur de l’Union europénne. » À quel point connaissez-vous la Belgique ? Ashley Almanza : « Lorsque je pense à la Belgique, Eddy Merckx est le premier nom qui me vient à l’esprit. J’estime qu’il s’agit de l’une des plus grandes personnalités sportives que le monde ait connues. Il a gagné le Tour de France et le Giro d’Italia. Pas moins de cinq fois : une sacrée prestation ! Son secret était, en vérité, aussi clair d’outsourcing grâce à d’excellentes positions sur le marché, des produits et services concurrentiels, et des collaborateurs talentueux. De nos jours, la sécurité est considérée comme une part essentielle de la vie quotidienne. Les familles, les entreprises et les organisations ont besoin d’eau, d’électricité et d’infrastructures de base pour pouvoir fonctionner, mais elles ont également besoin d’un environnement sûr pour pouvoir se développer. G4S y veille et continue à améliorer continuellement ses services. » Titulaire d’un MBA de la London Business School, il a occupé plusieurs fonctions de direction chez British Gas Group entre 1993 et 2012. En tant qu’Executive Vice President, il était responsable du management des départements britannique, européen et d’Asie centrale. Il a ensuite dirigé un consortium d’entreprises internationales à travers des négociations complexes avec les pouvoirs publics d’Asie centrale. Pour l’instant, Ashley siège également dans le comité consultatif de l’Oxford University Centre for Business Taxation. Par le passé, il a présidé le Hundred Group of Finance Directors, une organisation financière de premier plan. 4you 5 essentiellement sur le dévouement humain et est quelquefois davantage mue par la technologie. C’est par exemple une bonne idée d’utiliser des agents à des endroits drainant beaucoup de monde, cela crée un sentiment de sécurité. En revanche, un entrepôt peut très bien être sécurisé avec des caméras et d’autres technologies. » G4S souhaite être le moteur de l’innovation Un regard sur l’avenir par Jean-Paul Van Avermaet et Hans Duijst, Managing Directors. G4S Belgique a 50 ans : un anniversaire qui se doit d’être célébré. Mais nous ne serions pas ce que nous sommes aujourd’hui si nous nous étions laissé envahir par la nostalgie. En effet, nous considérons ce jubilé comme un moment idéal pour jeter un regard sur demain, sur nos projets d’avenir et sur notre rôle dans un monde en constante évolution. 6 4you Hans Duijst : « Je suis tout à fait d’accord avec Jean-Paul. Du point de vue économique, nous sommes obligés d’être plus créatifs, meilleurs et moins chers. En associant l’homme et la technologie dans nos solutions, nous y répondons de la bonne manière. De plus, la sécurité de demain ne peut être envisagée sans le rôle de l’homme. » Jean-Paul Van Avermaet Managing Director G4S BeLux G4S Belgique souhaite à tout prix continuer à faire la différence. Pour nos clients et pour nos collaborateurs. Mais aussi pour la société et pour le secteur dans lequel nous sommes actifs. Oui, mais comment allons-nous faire ? Nous avons posé la question à Jean-Paul Van Avermaet (Managing Director G4S BeLux) et Hans Duijst (Managing Director G4S Europe occidentale). Jean-Paul Van Avermaet : « G4S ne se contente pas de surfer sur les tendances, nous voulons être le moteur du progrès. Nous avons toujours joué ce rôle et souhaitons plus que jamais que cela se poursuive. Nous continuerons par exemple à anticiper les besoins de nos clients, en utilisant les technologies actuelles dans les applications de sécurité de demain. Et nous laissons résolument la place aux idées innovantes dans notre entreprise. » « Le ‘one stop shop’ illustre bien notre esprit d’innovation : désormais, nous sommes en mesure de regrouper sous une même offre la formation, l’installation, la sécurité, le gardiennage, la consultance et l’audit. En vue de proposer de telles solutions globales, nous étendons régulièrement la structure de notre entreprise, comme en témoignent par exemple les récentes acquisitions au sein d’Event Logistics et de Fire & Safety. » Hans Duijst Managing Director G4S Europe occidentale Hans Duijst : « Malgré la morosité du contexte économique, nous devons poursuivre notre croissance. Nous imaginons à cet effet des solutions innovantes, et pénétrons de nouveaux marchés. Nous devons aussi toujours réfléchir en tenant compte du point de vue du client. » La technologie progresse indéniablement. Cette évolution rend-elle le rôle de l’homme superflu ? Jean-Paul Van Avermaet : « Ce rôle change et surtout il devient beaucoup plus varié. Tout tourne autour de la solution spécifique dont a besoin le client. Elle s’appuie parfois Jean-Paul Van Avermaet : « Les progrès technologiques enrichiront le contenu de Jean-Paul Van Avermaet : « En sa qualité d’employeur, G4S souhaite offrir à chaque collègue l’occasion de continuer à évoluer dans sa fonction. Les besoins changent et requièrent en effet des collaborateurs en mesure d’y répondre. Une chose est sûre : demain aussi, l’expertise de nos collaborateurs restera notre force. Nous considérons également la diversité comme une opportunité d’offrir à nos collaborateurs une valeur ajoutée. Notre récent Lady Security Jobday en est le meilleur exemple. » bien réfléchir à ce que nous leur offrons. Des études réalisées en Europe occidentale révèlent que les opportunités d’épanouissement et de développement jouent souvent un rôle décisif pour les jeunes lorsqu’ils doivent choisir un employeur. » « Travailler chez G4S, c’est aussi travailler dans un environnement valorisant. Car ce n’est pas uniquement ce que nous faisons qui compte, mais aussi la manière dont nous le faisons. C’est pourquoi nous attendons de chaque collègue qu’il fasse la différence en mettant nos six valeurs en pratique au quotidien : Orientation client, Jean-Paul Van Avermaet : « Les partenariats privé-public pour les tâches non cruciales peuvent offrir une réponse à cette aspiration. G4S peut par exemple alléger la tâche des services de police en effectuant des tâches préventives et administratives. Attention, il s’agit surtout d’un rôle de soutien : de cette façon, la police peut se focaliser sur ses tâches de base essentielles. Une situation dont tout le monde ressort gagnant : l’administration réalise des économies, le secteur de la sécurité assure de l’emploi et le citoyen voit plus d’uniformes dans la rue. » « Tout tourne autour de la solution spécifique dont a besoin le client. » nombreux jobs. Car, dans certaines situations, des hommes seront employés pour leur plusvalue. Pensez par exemple à l’agent qui effectue des tâches supplémentaires entre ses tournées, comme distribuer le courrier. Les compétences et les connaissances requises vont donc augmenter. » Quel genre d’employeur souhaite être G4S au cours des prochaines années ? Expertise, Performance, Intégrité, Teamwork et Best People. » Hans Duijst : « G4S souhaite offrir un environnement de travail agréable et riche en défis à tous ses collaborateurs. Étant donné la situation économique mouvementée, le marché de l’emploi rétrécit en Belgique et les employeurs doivent se battre pour trouver des candidats. C’est la raison pour laquelle nous devons À l’heure actuelle, le besoin accru d’uniformes se fait sentir dans le paysage urbain. Un rôle social est-il réservé à G4S à cet égard ? finale. L’administration conserve les rênes afin qu’une garantie démocratique reste acquise. Le temps nous l’apprendra, mais je pense qu’en Belgique aussi la roue tourne. Simplement parce que nous pouvons effectuer certaines tâches plus rapidement, de manière plus flexible et moins coûteuse, et en assurant au moins la même qualité. » Que réserve l’avenir pour le secteur de la sécurité en Belgique ? Jean-Paul Van Avermaet : « Nous constatons encore souvent aujourd’hui que notre secteur reste conservateur tandis que le monde qui nous entoure évolue à une allure folle. G4S souhaite être, à l’avenir, le moteur des innovations indispensables sur le marché local. Les anciens modèles de collaboration sont devenus trop lents et de nouvelles solutions s’imposent de toute urgence. » « De nombreuses collaborations sont également envisageables au sein de la justice. G4S est par exemple active dans le milieu carcéral ou les centres d’asile dans divers pays à travers le monde. » « Nous souhaitons mettre fin à la mentalité de cloisonnement avec des solutions globales innovantes qui répondent aux besoins réels. Et nous voulons convaincre le marché de la nécessité de nos services. Bien souvent, les particuliers et les entreprises prennent trop tard des mesures sur le plan de la sécurité. Tandis que G4S est convaincue que la sécurité est un droit de base pour chacun. » Hans Duijst : « Je pense que notre rôle social est inévitable, malgré la réticence de la police. Notre entreprise a déjà démontré à l’international qu’elle pouvait jouer un rôle très important. Nous insistons toutefois sur le fait qu’il ne s’agit que d’exécution, pas de responsabilité Hans Duijst : « Nous nous mouvons en fait sur un marché relativement conservateur. C’est logique : comme il s’agit de sécurité, les gens ne prennent pas facilement de risques. En tant que leader du marché, notre rôle consiste à organiser les changements et l’innovation. » 4you 7 Louis Tobback à propos de la Loi Tobback Louis Tobback, bourgmestre de Louvain, met immédiatement les points sur les ‘i’ : « Permettez-moi d’abord de souligner que cette loi n’est pas la ‘mienne’. J’étais bien ministre de l’Intérieur en 1990 et j’ai défendu cette loi à la chambre et au sénat. Mais le mérite du concept et de l’élaboration de la Loi Tobback – qui va également de pair avec la réglementation de la fonction de police et des détectives privés – revient à Lodewijk De Witte, l’actuel gouverneur du Brabant flamand. Et à bon nombre d’autres collaborateurs qui étaient attachés à l’Institut Émile Vandervelde, le service d’étude du SP de l’époque – le petit ‘a’ de SPa n’a été ajouté que par la suite. Les préparatifs ont été longs, ils ont pris plusieurs années, et il y a eu de nombreuses concertations avec le secteur. » « L’origine de cette loi est très simple : en Belgique et dans toute l’Europe occidentale, les petites entreprises de gardiennage privées fleurissaient un peu partout. Une véritable croissance sauvage, comme aux USA. La Loi Tobback est entrée en vigueur en 1990, environ à mi-chemin de l’histoire de G4S. Qu’est-ce qui a poussé le ministre de l’Intérieur de l’époque à proposer cette loi au parlement ? Et vers quoi a mené la régularisation du secteur ? Aucun interlocuteur ne pouvait mieux nous parler de cette époque que Louis Tobback en personne… 8 4you Louis Tobback Ministre de l’Intérieur de l’époque Le besoin accru de sécurité était réel, mais n’importe qui pouvait s’autoproclamer agent ou entreprise de gardiennage. Et ce n’était ni suivi, ni réglementé, ce n’était donc pas très sain. Il est vrai que le secteur concerné préférait évoluer dans un carcan pas trop rigide, mais les plus grands acteurs ont heureusement compris qu’une loi était nécessaire pour écarter les aventuriers. La seule base législative était la loi sur les milices privées. Et elle ne régulait rien, elle interdisait. Cela ne suffisait donc plus, car la police avait et a toujours ses propres priorités. » Agrément et formation La Loi Tobback prévoit une vaste formation obligatoire pour les agents de gardiennage. En est-ce le principal aspect ? « C’est bien sûr important, comme le certificat de bonne vie et mœurs. Mais l’essentiel c’est qu’un agrément du ministre de l’Intérieur est exigé pour le gardiennage privé. J’étais très strict sur ce point, mais après moi, il y a eu un « les plus grands acteurs onT heureusement compris qu’une loi était nécessaire pour écarter les aventuriers. » « Une loi qui continue de coller à la société sans avoir été modifiée en plus de vingt ans ne serait pas une bonne loi. » peu plus de libéralisation à ce sujet. J’en ai en tout cas l’impression, avec tout le respect que je dois à mes successeurs d’une autre tendance idéologique et à la démocratie. La concurrence dans le secteur est bien sûr importante, mais surtout, ne revenons pas à une croissance sauvage. La délimitation claire et stricte de ce que peut faire la police et ce que peut ou ne peut pas faire le gardiennage privé est également capitale. En ce qui concerne ce dernier point, je pense par exemple à la fouille et à l’armement des agents de gardiennage. Nous devons nous montrer très prudents à ce sujet. » changements dans la société feront bien sûr leur apparition. Mais c’est normal. Une loi qui continue de coller à la société sans avoir été modifiée en plus de vingt ans ne serait pas une bonne loi. » « Le secteur a d’ailleurs connu de nombreuses évolutions lui aussi. Je me souviens encore de l’arrivée spectaculaire de la valise intelligente, mais quand je vois tout ce qu’il existe aujourd’hui sur le plan de la technologie et du service… La régulation a été une bonne chose. Elle a mené à la professionnalisation et à un secteur florissant en pleine croissance, qui offre de nombreuses opportunités d’emploi. » « Je souhaite également faire remarquer que la loi n’a pas eu besoin d’être ‘rafistolée’ au fil des ans, contrairement à de nombreux autres décrets et lois. Cela montre qu’elle a été bien faite. Beaucoup pourraient en prendre exemple, à l’étranger aussi. Des modifications ou des extensions ainsi que des évolutions dues aux 4you 9 Évolution du gardiennage Formation légale La loi Tobback a apporté de la clarté et du professionnalisme dans le secteur. Pur professionnalisme Ces dernières années, le secteur du gardiennage et de la sécurité a connu une évolution radicale en termes de professionnalisme. La loi Tobback de 1990 y a largement contribué. Mais le marché, la technologie et les collaborateurs ont eux aussi évolué. Sans parler de l’offre de G4S. Tel est le constat de Christian Verlinden, Strategic Accounts Director et 38 ans de service chez G4S. Une opinion que partage Bernard Van Hauwaert, Operation Coordinator chez G4S depuis 31 ans. Selon lui, le secteur bénéficie désormais d’une véritable reconnaissance et la sécurité est reconnue comme un vrai métier offrant de réelles perspectives de carrière. Christian Verlinden : « C’était une bonne chose, car entre 1975 et 2000, la Belgique avait peur des CCC (Cellules Communistes Combattantes). De plus, la guerre en Irak a fait naître des besoins de sécurité accrus pour les résidences des hauts officiers américains et des bases militaires américaines en Belgique. » Fin d’une situation chaotique Simultanément, le secteur a connu une évolution sociale. Christian : « Il n’était pas rare, pour les agents de gardiennage, de prester de longues nuits et de longues semaines. Cela aussi a été réglementé. Dans notre métier, la structure et les temps de repos sont indispensables. Nos clients doivent pouvoir compter pleinement sur nos collaborateurs. » Bernard Van Hauwaert se souvient que 10 4you les critères de recrutement des candidats étaient bien différents de ceux utilisés actuellement : « À l’époque, nous recrutions surtout d’anciens militaires, gendarmes et policiers (pré)pensionnés. Le salaire n’était pas très attrayant, c’était plutôt un revenu complémentaire. Nous cherchions des hommes prêts à travailler en moyenne 15 heures par jour, 7 jours sur 7. La vie de famille en pâtissait, mais on trouvait ça normal. Après un certain temps, la fatigue physique ou morale et l’inattention pouvaient jouer des tours. Pour cette raison aussi la loi de 1990 a été bénéfique. » Des règles claires pour les adjudications publiques La professionnalisation n’est pas la seule évolution qui a marqué le secteur. La réglementation des adjudications publiques selon des normes européennes ou nationales en est une autre. La déontologie plus pointue qui en a découlé a également eu un impact sur le fonctionnement des entreprises privées, par exemple dans le domaine du gardiennage et de la sécurité. Entre autres à cause des nombreux contacts avec les acheteurs du secteur public. Globalisation Un autre élément a frappé Christian Verlinden : l’internationalisation du marché. « De nombreuses entreprises sont implantées dans différents pays, elles préfèrent donc faire appel à des partenaires internationaux, comme G4S. Nous avons développé en interne, au sein du Groupe, des accords et des procédures de reporting. Et nous échangeons bien sûr nos meilleures pratiques. » Dans le temps, les affinités régionales et les contrats locaux – tant est que l’on puisse parler de contrats – étaient de mise. « Bien souvent, une parole donnée faisait foi de contrat, et on formalisait le tout par la suite », souligne Bernard. Offre de services plus vaste L’offre de services de G4S s’est également élargie au fil des ans. Christian : « Les activités de gardiennage et l’offre de nouveaux services connexes ont augmenté. Le recours à des collaborateurs spécifiques (gestionnaires de parking, hôtesses, « Nous sommes passés du garde à pied ou à vélo au garde à moto ou en véhicule équipé d’électronique. » chauffeurs de navette, etc.) pour les événements en est un exemple. Résultat ? Les projets pour lesquels nous offrons nos services combinent beaucoup plus de tâches qu’avant. Et nous sommes en mesure de proposer des prix serrés. Nous restons continuellement à l’écoute des besoins du client pour lui offrir une réponse appropriée. » Bernard : « Dans les années 80, tout le monde était soi-disant polyvalent. Aujourd’hui, chaque agent suit de véritables formations et maîtrise une spécialisation. » Automatisation Chez G4S, toutes ces évolutions sont soutenues par l’automatisation de nombreuses tâches. Christian : « Cela veut aussi dire que les collaborateurs doivent s’adapter. Et c’est ce qu’ils font : nombreux sont ceux qui travaillent au quotidien avec l’ICT ou d’autres techniques. De plus, ils savent de plus en plus souvent s’exprimer dans différentes langues, une conséquence de l’internationalisation des clients. Nous veillons en tout cas à ce que chacun soit suffisamment épaulé et formé dans son métier. » Technologie De nos jours, difficile d’imaginer le métier sans GSM, ordinateurs, système de pointage GCS avec listing de ronde, GPS/GPRS, reporting électronique ou encore keyvault ou keytube. Bernard : « Pourtant, tout cela n’existait pas. Il y avait le téléphone privé ou public à cadran, le crayon et le papier, des cartes routières, des clés de pointage et une bandelette comme rapport de ronde, un énorme trousseau de clés, etc. Pour résoudre un problème, nous n’avions que notre bonne volonté … et la débrouille ! » Bernard : « Nous sommes passés du garde à pied ou à vélo au garde à moto ou en véhicule équipé d’électronique. Quant à l’uniforme lourd d’il y a 50 ans, il a laissé la place à une tenue plus légère, plus résistante et mieux adaptée. » Et Christian de conclure : « Le secteur a connu une évolution spectaculaire en termes de professionnalisme. G4S a suivi cela de près et a aussi souvent donné le ton et lancé des tendances. » 4you 11 Collaborateur de la première heure «dès le début, ON a misé au maximum sur la formation de professionnels actifs. » Au début, nous étions deux Focus sur le client et le collaborateur Au cours des dernières décennies, Jacques a contribué à d’innombrables évolutions dans l’entreprise, rendues possibles grâce aux progrès technologiques, mais aussi à la philosophie sous-jacente. S’il y en a bien un que l’on peut qualifier de collaborateur G4S de la première heure, c’est Jacques Godefroimont. Aux côtés des fondateurs suédois, il est à la base de G4S en Belgique. À présent, il profite d’une pension bien méritée et aime parler à ses petits-enfants de ses années mouvementées passées chez G4S. Jacques Godefroimont : « Mon histoire – et celle de G4S en Belgique – a débuté en 1962 lorsque j’ai répondu à une offre d’emploi d’Erik Philip-Sörensen et son fils Jörgen. Erik Philip-Sörensen avait créé avec succès sa propre entreprise de gardiennage dans son pays, la Suède, et il voulait s’étendre à l’étranger : d’abord l’Angleterre, ensuite la Belgique. Les contrats que j’ai reçus lors de mon engagement étaient encore rédigés en suédois et en anglais. J’ai dû les traduire moi-même en français. » Nouvelle approche venue de Suède Dans la Belgique d’après-guerre, le gardiennage professionnel était encore un terrain inexploité. C’était vraiment un travail de pionnier. Jacques : « Avant d’entamer mes activités en Belgique, j’ai suivi des formations en Suède et 12 4you Jacques : « Chaque nouveau service ou département que nous lancions devait répondre aux besoins réels du client. C’est d’ailleurs le conseil que je souhaite donner aux plus jeunes générations : écoutez toujours le client et faites preuve de suffisamment d’imagination pour développer sans cesse de nouvelles solutions en tenant compte des possibilités de votre époque. » en Angleterre. Il n’y avait encore rien dans ce domaine chez nous : pour autant qu’il existait une forme de gardiennage, elle était confiée à des soldats en permission. La famille Philip-Sörensen a importé une toute nouvelle approche venue de Suède : dès le début, elle a misé au maximum sur la formation de professionnels actifs. Cette priorité donnée au savoir-faire et à la formation est toujours d’actualité. » « Qui plus est, la sécurité de notre propre personnel a toujours été au centre de nos préoccupations : il faut travailler de manière préventive, en connaissance de cause. Nos principales armes étaient nos radios et nos talkies walkies. Nous les utilisions pour appeler la police et les pompiers. » « Au début, l’entreprise se composait uniquement de M. Philip-Sörensen et moi-même. Lorsque nous avons décroché nos premiers clients, nous assurions les patrouilles à deux. Le téléphone était installé sur ma table de nuit, car je pouvais être appelé à tout moment. Nous travaillions jour et nuit. Heureusement, j’ai toujours pu compter sur le soutien de mon épouse. » Quel regard Jacques jette-t-il sur toutes ces années ? Jacques Godefroimont & Jörgen Philip-Sörensen suffit de voir les évolutions qui nous entourent pour comprendre que cela n’en devient que plus intéressant. Grâce à la technologie, les gens travailleront dans des conditions sans cesse meilleures, avec toujours moins de risques. » Collègue hargneux Les chiens ne sont pas les seuls animaux qui ont un talent pour la sécurité. L’un des collègues les plus remarquables de Jacques fut un … chat. Jacques Godefroimont : « Un animal particulier qui avait les traits de caractère de tout bon agent : attentif, précis et prudent. Il m’accompagnait toujours dans mes tournées sur le site du client. Mieux encore, il me précédait pour me montrer où je devais encore aller jeter un coup d’œil. Agent de gardiennage est un métier solitaire, cette compagnie est donc toujours la bienvenue. Son salaire ? Un bol de lait… (rires) » Jacques : « Je n’ai pas vu le temps passer, ces années étaient tellement passionnantes. Et il 4you 13 Collaboratrice de la première heure Collaborateur de la première heure Pas question d’avoir peur dans le noir Il fallait savoir tout faire Aujourd’hui, nous accueillons de plus en plus de dames dans nos rangs G4S, mais cela n’a pas toujours été le cas. Il suffit de poser la question à Christiane Cieslik : lorsqu’elle a débuté en 1964 chez Intergarde, le précurseur de G4S, elle était la première femme dans l’entreprise. Christiane profite de sa pension depuis 2005. Lorsque Abdelmajid Al Bouchouari a débuté sa carrière en 1965 chez le précurseur de G4S, les agents se déplaçaient encore en 2 Chevaux et il fallait parfois chercher pour trouver un téléphone. De plus, les journées et les nuits de travail étaient souvent très longues. Abdelmajid Al Bouchouari : « À l’époque, nous avions deux types d’activités : le gardiennage statique avec des agents qui restaient sur place et le gardiennage de district. Dans ce dernier cas, nous étions continuellement en route et faisions de longues journées de travail. Nous commencions par exemple à dix-sept heures pour terminer à sept heures du matin. Bien souvent, il n’y avait ni pause, ni heure de table. Certains agents sont devenus des légendes : nous avions par exemple un collègue, Pierre (agent statique), que nous pouvions appeler à toute heure pour une mission. De Vilvorde à Schaerbeek, il se déplaçait partout à vélo. En fin de mois, il totalisait des centaines d’heures au compteur. » « Malgré ces conditions de travail difficiles, nous adorions notre job. On nous faisait confiance et 14 4you on nous accordait une grande liberté. De plus, nous pouvions parader dans un élégant uniforme bleu, ce qui, pour certains collègues, était la principale motivation de leur job (rires). » Être de la bonne trempe Malgré l’uniforme, tout le monde ne tenait pas le coup longtemps. À cette époque – littéralement – sombre, il fallait aussi être d’une bonne trempe. cambrioleurs pouvaient croiser notre route. Il arrivait souvent qu’après leurs premiers jours de travail, les nouveaux jettent l’éponge (rires). » Abdelmajid : « À l’époque, de nombreux sites étaient mal, voire pas éclairés. Pas question d’avoir peur du noir ! Surtout en sachant que des Après une longue et passionnante carrière chez G4S, où il a appris les ficelles du métier à de nombreux collègues, Abdelmajid a pris sa pension il y a quelques années. Cela ne signifie toutefois pas que les liens avec notre entreprise sont rompus. Une nuit riche en aventure Aux débuts de G4S, se rendre sur des sites sombres et reculés pouvait parfois s’avérer passionnant. Abdelmajid Al Bouchouari : « Une nuit, je suis arrivé sur un site et j’ai immédiatement remarqué qu’il y avait eu intrusion. Comme le téléphone ne fonctionnait pas, je me suis précipité dans la rue et j’ai arrêté un taxi. Le chauffeur a mobilisé ses collègues et, au bout de quelques minutes, il y avait une dizaine de taxis devant le site. J’ai finalement aidé la police à attraper les cambrioleurs : une action qui m’a valu de figurer dans la presse le lendemain. Je n’étais pas peu fier… » Abdelmajid : « J’ai encore formé de nombreux collaborateurs actuels à leurs débuts. J’entretiens d’ailleurs pas mal de contacts avec mes anciens collègues, je leur parle même régulièrement. De plus, mon épouse travaille toujours chez G4S et mes enfants y ont obtenu des jobs étudiant. On peut donc dire que ma famille est étroitement liée à l’entreprise. » Christiane Cieslik : « Mon père était responsable du sud du pays pour Intergarde, c’est comme ça que j’ai été engagée. À l’époque, les zonings industriels poussaient comme des champignons et avaient tous besoin de gardiennage. Les activités se sont développées et j’ai participé au recrutement de nouveaux agents. » « Mais je ne me suis pas arrêtée là. Je m’occupais par exemple aussi de la comptabilité. C’était le début de l’entreprise et nous devions savoir tout faire. Pour nous, ce n’était pas un problème, nous le faisions avec plaisir, sans regarder notre montre. L’ambiance était familiale. Le big boss venait par exemple nous saluer personnellement tous les matins et tous les soirs. » Deux fusions,trois entreprises Intergarde est devenue IMS, puis IMS est devenue Group 4 Securitas. C’est ainsi que Christiane a travaillé pour trois entreprises. Christiane : « Les méthodes de travail familiales du début ont laissé place à la croissance et à la professionnalisation. Pour ma part, je me suis spécialisée dans la comptabilité pour ensuite m’orienter vers le service du personnel. Ma carrière a été variée et mouvementée. » « Les moments purement professionnels ne sont toutefois pas les seuls à rester gravés dans ma mémoire. De beaux événements étaient aussi organisées en dehors des heures de bureau. Je me souviens par exemple des concours d’obéissance annuels pour les chiens de garde. Un beau spectacle, clôturé par une fête qui en valait la peine (rires). » Chapeau bas Christiane a porté le premier uniforme pour les professionnels de sexe féminin dans le secteur de la sécurité. Un événement qui n’est pas passé inaperçu ! Christiane Cieslik: « Mon chapeau avait été créé par les fabricants de l’uniforme Sabena. Le logo d’Intergarde indiquait toutefois que je n’étais pas une hôtesse de l’air. Les gens qui me croisaient dans le train voulaient savoir où je travaillais. Une forme de publicité efficace (rires). » 4you 15 Client de la première heure Client de la première heure Excellent remède contre l’insécurité G4S veille depuis 1989 à la sécurité chez Janssen Pharmaceutica, filiale du groupe Johnson & Johnson en Belgique. Peter De Meyer, Security Manager Belgium, vit personnellement cette collaboration depuis 11 ans. Il a noté les exigences de plus en plus pointues imposées au gardiennage et la manière dont G4S évolue pour y répondre. La collaboration entre G4S et Janssen Pharmaceutica Johnson & Johnson comprend deux grands volets. Peter De Meyer : « G4S fournit les agents de gardiennage pour les différents postes d’accueil et les opérateurs pour les centrales d’alarme. Notre entreprise compte 11 sites en Belgique. Les collaborateurs de G4S sont physiquement présents dans les cinq plus grandes implantations. Sur les autres sites – qui sont plus petits – ils veillent au grain par le biais de la centrale d’alarme. L’un dans l’autre, nous avons chez nous plus de 50 agents de gardiennage et opérateurs (ainsi que leurs superviseurs) de G4S. Un nombre qui n’a cessé d’augmenter au fil des ans, en parallèle avec le nombre de nos sites. » Bienvenue, qui êtes-vous ? Les agents de gardiennage se trouvent principalement aux postes d’accueil. 16 4you Peter De Meyer : « Ils se chargent de l’accueil des visiteurs, des sous-traitants et des fournisseurs. Et cela en fait du monde ! 35.000 visiteurs et 10.000 sous-traitants par an, ainsi que 500 fournisseurs par jour. Ils reçoivent à leur arrivée un règlement de l’entreprise, sont scrupuleusement enregistrés après diverses vérifications et guidés vers le bon endroit sur le campus. Après avoir reçu un badge d’identification et d’accès, bien sûr. Outre les personnes, les agents de gardiennage contrôlent aussi les véhicules. » « La plupart de ces opérations sont numériques, comme par exemple la saisie des sous-traitants dans le Contractors Management System. Les agents de gardiennage doivent donc savoir très bien se débrouiller avec un PC et d’autres outils technologiques. Des opérateurs de G4S se chargent aussi de faire tourner les salles de contrôle. Il y a une salle de contrôle à Beerse Un partenariat fort pour un réseau étendu ORES gère les réseaux de distribution pour l’électricité et le gaz naturel dans toute la Wallonie. Une entreprise de cette taille a besoin d’un partenaire sécuritaire qui possède un réseau tout aussi étendu. Un partenaire comme G4S. Peter De Meyer Security Manager Belgium Johnson & Johnson et une autre à Geel. Toutes les alarmes de tous les sites belges sont rassemblées et traitées à Beerse : alarmes après détection d’intrusion ou d’incendie, urgences médicales, diverses alarmes techniques, images des caméras des différents sites, etc. De plus, la centrale d’alarme est un important centre de gestion des incidents dans les diverses implantations. C’est de là qu’est appelée l’équipe de crise lors d’interventions ou qu’est dirigée l’évacuation des bâtiments. » Particulièrement satisfait Peter De Meyer : « Oui, nous sommes vraiment satisfaits de la collaboration avec G4S. La formation des collaborateurs évolue au même rythme que les exigences croissantes en matière de sécurité. Pensez par exemple à la nécessité, pour les agents de gardiennage, de pouvoir s’exprimer en français, en néerlandais et en anglais. Et à la complexité technique consistant à gérer un parc de caméras CCTV (caméras en circuit fermé) dans les salles de contrôle. G4S se charge aussi de l’entretien des caméras et de l’installation de nouveaux modèles. » « La collaboration avec les agents et les opérateurs est elle aussi excellente. Et cela vaut également pour les concertations fréquentes et souples avec les superviseurs de sites de G4S. D’ailleurs, quoiqu’ils fassent, les visiteurs auront un agent de gardiennage de G4S pour premier interlocuteur. Et le professionnalisme est de mise ! Nous faisons également de temps à autre appel à G4S pour des opérations ad hoc sur des sites étrangers. Ils ont par exemple récemment encadré la fermeture d’un site français. Et nous avons déjà eu recours à eux aux Pays-Bas. J’ai également remarqué que l’offre de services proposée par G4S s’est largement étendue. Depuis bien longtemps, elle ne se limite plus au simple gardiennage. » Mahmut Ergin (responsable au Service Patrimoine d’ORES) : « Le rayon d’action national de G4S en fait un partenaire vraiment approprié. ORES est actif dans toute la Wallonie, nous préférons donc collaborer avec un grand spécialiste qu’avec un tas de petites entreprises. De plus, nous avons plusieurs interlocuteurs fixes chez G4S, ce qui facilite la bonne collaboration. » Remède contre les voleurs de câbles Un gestionnaire de réseau a-t-il vraiment besoin d’une sécurité spécialisée ? Mahmut Ergin : « Nous possédons des dizaines de sites techniques dans toute la Wallonie. Ils sont la proie des cambrioleurs à la recherche de toute sorte de matériel, comme des câbles et d’autres choses. Les agents de G4S assurent le gardiennage de tous nos sites et interviennent rapidement sur place en cas d’alarme. Mais cela ne s’arrête pas là, car la vaste expertise de G4S nous garantit des solutions globales. Nous avons par exemple récemment entamé un nouveau projet afin de moderniser nos systèmes d’alarme. » ORES est-il satisfait de la collaboration avec G4S ? Les faits sont éloquents. Mahmut Ergin : « Notre partenariat fonctionne parfaitement depuis plus de dix ans : cela en dit long. Nous envisageons également l’avenir avec G4S, à travers de nouveaux plans et projets. Pour l’instant, nous développons par exemple ensemble de nouvelles procédures centralisées pour la sécurité de tous les bâtiments ORES. » « À chaque fois, le savoir-faire et l’innovation technologique de G4S sont précieux pour notre sécurité. De plus, ORES est en pleine croissance. Et G4S a tout ce qu’il faut pour suivre cette croissance à nos côtés. » Mahmut Ergin Responsable au Service Patrimoine d’ORES 4you 17 Client de la première heure Des Parcs d’Activités économiques sûrs pour Igretec, sur Charleroi – Sud Hainaut Outre son rôle de bureau d’étude multidisciplinaire et de gestionnaire de stations d’épuration, l’intercommunale Igretec œuvre au développement économique de la région carolorégienne. Pour cela, elle construit des bâtiments sur des P.A.E. (Parcs d’Activités Economiques), qu’elle loue à des entreprises locales. G4S s’occupe de tous les aspects sécuritaires. Dimitri Dubuisson Chef du département immobilier d’Igretec 18 4you En sa qualité de chef du département immobilier d’Igretec, Dimitri Dubuisson assure la gestion administrative, technique et financière des bâtiments ou des halls industriels que l’intercommunale construit et loue. Il est également le point de contact de G4S, qui assure la sécurité des bâtiments depuis la centrale de surveillance et sur le terrain. Au début, cette collaboration était modeste puisqu’elle ne concernait que deux bâtiments, mais Igretec en construit de plus en plus. Dans la centrale de surveillance et sur place Dimitri Dubuisson : « G4S est notre partenaire en sécurité depuis le début des années 80. Elle se charge du gardiennage d’une vingtaine de bâtiments, répartis sur plusieurs P.A.E. de Charleroi – Sud Hainaut.Toutes les alarmes arrivent dans la centrale de surveillance de G4S, qui y réagit de manière appropriée en fonction des accords passés avec Igretec. En cas d’alarme, les gestionnaires immobiliers d’Igretec sont avertis par téléphone ou un agent de gardiennage passe sur place pour vérifier ce qui se passe. G4S contrôle régulièrement les bâtiments, notamment pour s’assurer que toutes les portes extérieures sont bien fermées. » Igretec est-elle satisfaite de son partenariat avec G4S ? Dimitri Dubuisson : « Totalement. Il n’y a eu aucun incident au cours de toutes ces années. Je peux en témoigner personnellement depuis 1996. Les agents de gardiennage de G4S sont bien formés, professionnels, disciplinés et polis. De plus, ils communiquent très bien avec nous et avec nos locataires. Nous nous voyons plusieurs fois par mois pour convenir de services supplémentaires ou d’une collaboration dans le cadre d’activités spéciales, comme le recours à des agents de gardiennage lors de travaux ou d’un déménagement. Nous faisons également appel à eux pour la sécurité d’un événement. » Rien que des louanges… Client de la première heure Partenaire historique en sécurité G4S Secure Solutions veille sur les bâtiments et les salons de BRUSSELS EXPO depuis près d’un demi-siècle, plus précisément décembre 1970. Même si nous avons agi là-bas sous différentes dénominations, notamment à cause des fusions successives, le service a toujours répondu aux attentes de notre client au fil des ans. Mieux encore : un service toujours aussi bon, mais avec une offre élargie. Pour Denis Delforge, administrateur-directeur de BRUSSELS EXPO, G4S est le partenaire par excellence lorsqu’il s’agit de sécurité et d’hospitality. Denis Delforge Administrateur-directeur BRUSSELS EXPO Avec ses 115.000 m², BRUSSELS EXPO est le plus grand parc d’exposition de Belgique. Cette grande organisation gère l’infrastructure et organise des salons, des congrès et des événements. Le bâtiment de la Bourse (pour les expositions culturelles) et le Théâtre américain (notamment comme bâtiment de bureau pour les collaborateurs) comptent au nombre des récents enrichissements en termes de gestion de l’infrastructure. Pas étonnant dès lors que les besoins de gardiennage augmentent dans et autour de ces bâtiments et terrains. Denis Delforge : « G4S est notre partenaire en sécurité depuis 1970. L’entreprise s’est successivement appelée Intergarde, le Centenaire et Intergarde Monitor Security (IMS), après la fusion avec Intergarde et Monitor en 1989. Sans oublier la fusion d’IMS avec Group 4 Securitas en 1991, avant de devenir G4S Falck, G4S Securicor et finalement G4S. » Triple occupation en haute saison Denis Delforge : « G4S nous fournit d’excellents services de gardiennage et d’hospitality des sites et des salons ou événements. Rien que pour nous, 50 agents sont constamment opérationnels et, à la haute saison, il y en a une centaine de plus pour nos clients. La mission de G4S va du gardiennage des sites à la sécurité pendant les salons, en passant par la gestion et le contrôle des parkings, y compris celui de Bruparck. » « Les services de G4S se sont bien sûr élargis depuis 1970. Rien qu’au cours des derniers mois, l’entreprise a ajouté des services d’accueil et de logistique événementielle à son offre. Nous travaillons volontiers avec G4S, car leurs collaborateurs sont très bien formés, multilingues et équipés de bons outils techniques. La communication avec l’entreprise est elle aussi excellente. Nous disposons d’un seul interlocuteur pour tous les services. En plus d’être extrêmement professionnel et efficace, cela nous fait aussi gagner un temps précieux. Et le temps, c’est de l’argent. » 4you 19 Évolution des formations Toujours en tête dans le secteur de la formation G4S Training Services, acteur majeur dans la formation, l’audit et la consultance Tout au long de ses 50 ans d’existence, G4S Belgique est devenue une entreprise réputée pour son savoir-faire approfondi. Et G4S Training Services n’y est certainement pas étranger. Depuis sa création au début des années 90, notre département formations est devenu un institut renommé qui a contribué à la professionnalisation du secteur. Avec des formations qualitatives, mais aussi des services d’audit et de consultance. 20 4you La Loi Tobback est entrée en vigueur en 1990 : elle stipulait que les professionnels du gardiennage et de la sécurité devaient suivre des formations certifiées. C’est ainsi que G4S Training Services a vu le jour, des suites d’une fusion entre les différents départements formations de Group 4 Securitas et de Intergarde Monitor Security. Il est vrai que la nouvelle législation a donné le signal de départ du nouveau centre de formation, mais G4S Training Services a très vite développé des formations qui allaient au-delà du minimum légal. L’offre commune de formations pour dirigeants et exécutifs dans le gardiennage et la sécurité faisait figure d’exception sur le marché. G4S Training Services a fait preuve d’ambition et s’est positionnée comme un lanceur de tendances dans le secteur belge de la formation. Benny Abrahams, collaborateur G4S depuis 1983, a participé à la création de G4S Training Services. Il se souvient très bien comment l’équipe de formation a progressivement pris forme. Benny Abrahams : « Les premiers formateurs ont été recrutés dans le management des entreprises G4S. Par la suite, des enseignants issus de l’industrie, du monde académique, des écoles de police et de pompiers et du barreau sont venus renforcer le corps professoral. En ciblant une offre innovante et diversifiée, nous avons toujours vu plus loin que nos propres entreprises. Aujourd’hui, nous dénombrons plus de 185 formateurs académiques issus de différentes disciplines. » Entretemps, plus de 20.000 participants ont suivi une formation organisée par G4S Training Services : le plus souvent des membres du service de gardiennage interne d’une entreprise, mais aussi des professionnels de diverses sociétés de gardiennage et de sécurité. Continuer à innover Au fil des ans, G4S Training Services a régulièrement organisé des formations qui ont modifié les stratégies du secteur. Benny : « Nous étions souvent les premiers à proposer des programmes de formation actualisés, notamment la formation ‘contrôle social’ pour le gardiennage des discothèques, mais aussi des formations sur la sécurité événementielle. Nous sommes par exemple aujourd’hui le seul centre de formation à dispenser les formations de sécurité pour les agents de sécurité des compagnies de transport public. » « L’instinct d’innovation qui caractérise G4S est bel et bien présent chez G4S Training Services. L’offre de formation n’a cessé de s’étoffer afin d’anticiper les évolutions de la société. Pensez par exemple aux formations sur l’accompagnement des transports exceptionnels ou sur le gardiennage du patrimoine artistique. » Pendant tout ce temps, le management de G4S Training Services a siégé dans la Commission Formations Gardiennage du Service public fédéral (SPF) Intérieur. G4S a donc pu jouer un rôle décisif dans l’agrément, le développement et la révision des programmes de formation. Des spin-offs prospères G4S Training Services a toujours continué à aller de l’avant, afin de sans cesse s’améliorer, ce qui a donné le jour à de nombreuses spin-offs de formations légalement obligatoires. Benny : « Nombre de ces spin-offs ont fait l’objet d’une attention soutenue en Belgique et à l’étranger : des formations spécifiques sur la gestion des agressions, le traitement des incidents, l’utilisation d’appareils à rayons X, la sécurité dans les stades de football, la gestion des alertes à la bombe et des prises d’otages, etc. Nous avons organisé pour le SPF Justice des formations couronnées de succès pour les agents pénitenciers et les cadres moyens dans les prisons. » La connaissance de la gestion des risques, la focalisation croissante sur la criminologie et le développement de nos propres outils de gestion des risques nous ont permis, en 1994, de créer le département d’audit de G4S Training Services. Benny : « Aujourd’hui, nos auditeurs effectuent des audits de sécurité en Belgique et à l’étranger. Nous soumettons de nombreuses organisations à un audit approfondi et qualitatif : des grandes entreprises chimiques, des administrations, des entreprises de grande distribution, des aéroports internationaux, des chaînes télévisées, des terminaux maritimes, des terminaux intérieurs, etc. » À l’avenir aussi, G4S Training Services continuera à cibler le renouvellement et l’amélioration : non seulement comme centre de formation de premier plan dans le secteur national et international de la sécurité, mais aussi comme partenaire de confiance pour les audits et la consultance. Il y a quelques mois, l’école de safety d’ASC, une entreprise récemment acquise par G4S, a été intégrée à l’offre de G4S Training Services. « Place to be » pour les formations Au début, G4S Training Services disposait de trois salles de formation dans le château d’Erps-Kwerps.Aujourd’hui, le port d’attache de l’école se situe à Asse, à l’Institut provincial de formation et d’éducation du Brabant flamand (Provinciaal Instituut voor Vorming en Opleiding Vlaams-Brabant). Le site actuel compte 10 salles de cours, mais aussi d’autres espaces didactiques : un local informatique, une plateforme incendie, une salle d’exercice pour la fouille des passagers aériens, un dojo et une piste d’entraînement pour les techniques de conduite spéciales. G4S Training Services possède également un site de formation à Wijnegem, avec plusieurs salles de cours et un hall pratique pour les formations en safety. 4you 21 Collaborateur de la première heure Nous devions tout créer à partir de rien Depuis qu’il est pensionné, Marc Dierckx, ancien collègue G4S, s’intéresse beaucoup à l’art. Grâce à lui, de nombreux professionnels ont appris à maîtriser un art tout à fait différent : celui du gardiennage et de la sécurité. C’est que Marc a été à la base de G4S Training Services à la fin des années 80... Lorsque Marc est entré dans le gardiennage privé, l’uniforme bleu était son lot quotidien depuis de nombreuses années : « J’avais déjà une carrière diversifiée dans la police, mais j’en avais un peu assez de cet environnement. Je suis arrivé chez Group 4 en 1984 en tant qu’Operational Manager Guarding pour, quatre ans plus tard, préparer la création de notre école. Il n’existait encore rien en termes de formation en Belgique, mon expérience dans les formations policières est donc venue bien à point. » LES LONGUES JOURNéES « Les journées étaient souvent longues à l’époque. Nous devions créer toutes les formations à partir de rien, mais elles devaient également être agréées, conformément à la Loi Tobback. Nous avons systématiquement reçu les agréations à partir de 22 4you Client de la première heure Marc Dierckx : « J’ai par exemple toujours travaillé en étroite collaboration avec Benny Abrahams, qui se chargeait souvent des aspects pratiques. Il est là depuis le début et est toujours en poste aujourd’hui. À l’heure actuelle, G4S Training Services est le plus grand centre de formations en sécurité de Belgique. Cela m’apporte une grande satisfaction, surtout en sachant que j’ai commencé dans un bureau vide. » Marc a pris sa pension fin 2011. Il en profite pour voyager davantage et passer des moments agréables avec ses petits-enfants. « Je suis amateur d’art et je visite aussi souvent des galeries et des ventes aux enchères. Je profite pleinement de ma retraite, mais les collègues et l’animation de l’époque me manquent quand même de temps à autre. Du coup, j’interviens parfois comme orateur invité. » Château et conteneur Marc Dierckx Collaborateur G4S pensionné 1990, si bien que tout le monde est venu suivre ces formations, en journée comme en soirée. Entre-temps, de l’eau a coulé sous les ponts : le nombre d’heures de cours a augmenté, l’offre s’est étoffée et la qualité s’est rapidement améliorée grâce aux formateurs de divers secteurs et au monde académique. Sans oublier notre pôle audit et consultance qui connaît un franc succès. » Le plus grand centre de formation Avec l’aide de quelques collègues motivés, Marc a développé le centre de formation au fil des ans. Marc Dierckx : « Au début, nous dispensions nos formations dans le château d’Erps-Kwerps. Lorsque nous avons eu besoin d’une salle supplémentaire, nous avons fait placer un conteneur-bureau sur le domaine du château. Cette grosse boîte métallique trônait au beau milieu de superbes jardins classiques (rires). Afin de respecter la terminologie d’usage, nous l’avons baptisée ‘notre pavillon’. » Umicore eT G4S, un partenariat en or Umicore se devait d’être présent dans ce numéro spécial de 4YOU consacré à notre jubilé d’or. En effet, l’or est l’une des spécialisations du tout premier client de G4S Training Services, car Umicore est un acteur de premier plan dans la transformation et le recyclage des métaux nobles. La collaboration avec Umicore, appelée à l’époque Union Minière, a commencé au début des années 90. Jef Caremans, Security Coordinator, a choisi notre département formation après l’entrée en vigueur de la Loi Tobback. Scanner les métaux nobles Jef est convaincu que ce qui rend cette collaboration tellement passionnante, c’est que G4S examine toujours comment utiliser son savoir-faire pour offrir à Umicore une solution sur mesure. Jef Caremans : « Notre service de gardiennage interne devait être en règle avec la nouvelle législation. Avec Group 4, qui était le nom de G4S à l’époque, nous avons organisé les premières formations pour nos agents. C’est ce qui a permis à notre département sécurité d’être officiellement agréé en 1994 : une condition sine qua non pour pouvoir employer des agents. Une fois les bases jetées, nous n’en sommes pas restés aux formations légales imposées. Au fil des ans, nous avons mis en place de nombreuses autres formations avec G4S : des formations thématiques – par exemple sur la gestion des conflits – et des formations pour les dirigeants. La professionnalisation de nos services sécuritaires n’a cessé de s’intensifier sous l’impulsion de G4S. » Jef Caremans : « G4S possède par exemple une grande expérience des appareils à rayons nécessitent par exemple une interprétation très spécifique des images. » « Nous sommes très satisfaits du partenariat avec G4S Training Services. Il va au-delà d’une simple relation client-fournisseur. Les formateurs de G4S sont bien sûr de véritables experts, mais partagent aussi la réflexion d’Umicore. De plus, au fil des ans, j’ai toujours tissé une bonne « Une fois les bases jetées, nous n’en sommes pas restés aux formations légales imposées. » X à l’aéroport. Ce savoir-faire a récemment été converti en une formation sur les contrôles par scanning aux entrées et sorties de nos sites. De plus, la formation a été entièrement adaptée à notre fonctionnement : les métaux nobles Jef Caremans Security Coördinator Umicore relation avec notre contact G4S dédié. Au début, c’était Marc Dierckx, aujourd’hui c’est Martine Daenen. Et les nouveaux thèmes comme la ‘security awareness’ nous garantissent que cette collaboration est promise à un bel avenir. » 4you 23 1976 1901 50 ans de G4S en Belgique : voyage dans le temps Création de l’entreprise de gardiennage ‘Kjøbenhavn Frederiksberg Nattevagt’ au Danemark, par Julius PhilipSørensen et Marius Hogrefe. 20 agents en uniformes commencent à protéger les propriétés contre l’intrusion et l’incendie. 1962 1930 Développement de Falck qui devient un acteur international au Danemark. Fondation, au Danemark, de l’entreprise de sauvetage et de sécurité Redningskorpset for København og Frederiksberg A/S, qui deviendra plus tard Falck, par Sophus Falck. Création d’un dispatching central appelé SecuryCenter (qui deviendra plus tard Securilink et aujourd’hui G4S Secure Monitoring) au Sablon, à Bruxelles. Début des activités de G4S en Belgique, sous l’impulsion de Jörgen Philip-Sörensen, l’architecte du secteur de la sécurité comme nous l’appelons aujourd’hui. L’entreprise s’appelle à l’époque Société de Surveillance et de Sécurité. Au début, le fondateur effectue en personne les missions de gardiennage pour les tout premiers clients du groupe. Vu l’élargissement du portefeuille de clients, il engage ensuite son premier collaborateur : Jacques Godefroimont. Naissance de la firme britannique Nightwatch Services (qui deviendra Night Guards, puis Security Corps et enfin Securicor) à Londres. Composée initialement de quatre gardes à vélo, elle est aujourd’hui la plus grande entreprise de sécurité du Royaume-Uni. L’entreprise est rebaptisée Nouvelle Société de Surveillance et de Sécurité et connaît un développement rapide grâce au climat économique favorable et à l’externalisation croissante des services. 1981 Lancement du nom Group 4 Securitas sur le marché belge, bien après qu’il ait été utilisé pour la première fois par notre société sœur en Angleterre. Naissance de G4S Event Services. L’inspection de magasins (gardiennage retail) débute au début des années 70. Outre le gardiennage, l’entreprise propose désormais aussi le transport de marchandises de valeur et la sécurité électronique. Apparition du télégardiennage, du stockage de données (conservation décentralisée et sécurisée de back-ups informatiques) et du ‘note processing’ (traitement des billets). 1982 Naissance de l’entreprise de nettoyage Secury Clean (qui deviendra Securiclean, puis Group 4 Maintenance). Lancement du service ‘coin processing’ par le département Cash : comptage des pièces et préparation de rouleaux de monnaie. Création d’Euroguard (gardiennage retail), qui sera reprise en 2003 dans le département gardiennage. 1972 1935 1906 1971 1969 1979 1983 24 4you 4you 25 2000 1989 Hébergement des services de télégardiennage dans une entreprise séparée, baptisée Securilink (plus tard G4S Secure Monitoring). Création de Secury Training (qui deviendra successivement Group 4 Training Services, Secom Services, Group 4 Training et G4S Training Services) en tant qu’entité autonome pour les formations. Lancement de Group 4 Event Services (par la suite Events & Reception Services (ERS)), le département spécialisé dans les services événementiels. Le dispatching central du transport de valeurs et de documents et du gardiennage ne fait plus partie de SecuryCenter. Un dispatching central propre est créé pour ces activités : le blue dispatch. 1990 Entrée en vigueur de la Loi Tobback : un jalon important dans l’histoire de notre secteur. Cette loi apporte clarté et professionnalisme, notamment par le biais de formations obligatoires et de l’agrément nécessaire du ministre de l’Intérieur pour l’exercice du gardiennage privé. Rachat, par Group 4 Securitas, de son principal concurrent sur le marché belge, IMS (Intergarde Monitor Security). L’entreprise consolide ainsi sa position de numéro un sur le marché de la sécurité en Belgique. 1991 1996 Croissance du groupe. Le département technique est hébergé dans une entité autonome : Group 4 Technology. Lancement du service ‘coin transport’ (transport de monnaie) en tant que département séparé. Dédoublement du blue dispatch en un dispatching pour le transport (NCC) et un pour le gardiennage (CORSA). Début de la fabrication des passeports par le département Logistic Services. 1998 2007 G4S aujourd’hui Fusion de l’entreprise mondiale Group 4 et de la firme cotée en Bourse Falck spécialisée dans la safety, pour former Group 4 Falck. Le groupe introduit le concept de safety dans sa gamme de produits et services, et devient le chef de file mondial dans le domaine de la sécurité des personnes et des marchandises. Acquisition de Baron Security par le département Cash. 2002 Contribution importante du département Cash à l’introduction de l’euro. Acquisition de Wings Security par le département gardiennage. Vente par Group 4 Falck de l’entreprise de nettoyage Group 4 Maintenance à ISS, chef de file du marché des services de nettoyage. Début de la gestion des distributeurs automatiques de billets (ATM) par le département Cash. Acquisition, par le département sécurité électronique, de Belson et De Vrieze, deux installateurs régionaux. 2003 2004 Fusion de Group 4 Falck avec le britannique Securicor pour donner naissance à Group 4 Securicor, la plus grande organisation de sécurité privée, cotée en Bourse à Londres et Copenhague. Dans le même mouvement, le groupe prend ses distances par rapport à Falck, qui poursuit ses activités en tant qu’entreprise indépendante. Acquisition, par le pôle d’activité gardiennage, de Diamond Security Company, spécialisée dans le gardiennage événementiel. Division du groupe international en deux pôles autonomes : Cash Solutions (logistique et transport de valeurs) et Security Solutions (tous les autres produits et services de sécurité dans le sens large du terme, avec un accent sur le gardiennage et la sécurité électronique). 2006 1988 Acquisition, par Group 4 Securicor, de l’entreprise anversoise CRECO, un important installateur de systèmes d’alarme. Renforcement de la position du groupe sur le marché événementiel par l’acquisition de l’entreprise wallonne First Security, spécialisée dans la sécurité événementielle. Acquisition de Ridderikhoff par Group 4 Securicor. Obligation d’utiliser les valises intelligentes IBNS (Intelligent Banknote Neutralisation System) suite à une modification de la législation. Le département Cash de Group 4 Securicor fait office de pionnier avec le lancement de ces valises équipées d’un système de neutralisation des valeurs. G4S devient le groupe le plus diversifié dans le secteur du gardiennage en Belgique. Avec quelque 6.200 collaborateurs dans tout le groupe et un chiffre d’affaires conjoint de 344 millions d’euros (2012), G4S occupe la première place sur le marché belge de la sécurité, mais aussi dans presque toutes les niches dans lesquelles le groupe est actif. Scission d’Events & Reception Services (ERS) en G4S Reception & Support Services (accueil professionnel lors de salons et d’événements) et G4S Event Security (sécurité événementielle). Repositionnement de la marque en Belgique comme à l’étranger. Group 4 Securicor poursuit ses activités sous le nom de G4S. Création, au sein de G4S Training Services, du département de security consultancy. 2009 Création de l’entité autonome G4S Aviation Security suite au nouveau contrat de sécurité avec Brussels Airport Company remporté par G4S. L’entreprise devient le partenaire externe pour la sécurité du personnel et des passagers à l’aéroport. Suite à la faillite d’un concurrent, G4S Cash Solutions engage plus de 200 personnes supplémentaires et investit des millions d’euros dans des camions, de l’infrastructure, des valises et des systèmes IBNS. Résultat : en moins de six mois, tous les clients victimes de cette faillite bénéficient à nouveau d’un transport de valeurs. Acquisition du département Event Support de To b-seen par G4S Event Solutions. L’entreprise étend ainsi son offre de services par le support événementiel logistique et facilitaire. Réaménagement, par G4S Cash Solutions, de la centrale de traitement des billets à Grand-Bigard, avec de nouveaux systèmes et de nouvelles procédures. Cette décision répond à la demande fluctuante du marché. Acquisition des entreprises ASC et ASC Safety Services par G4S Secure Solutions. Ces reprises s’inscrivent dans l’extension de l’offre de services, en qualité de fournisseur de solutions globales en termes de security & safety. Intégration de l’école de safety d’ASC dans le fonctionnement de G4S Training Services. 2012 2001 26 2011 4you 4you 27 « Je n’insisterai jamais assez sur l’importance que revêtent nos collaborateurs pour notre avenir. » Transporteur de valeurs hier, spécialiste eN cash management aujourd’hui Partenariats et diversification Aujourd’hui, G4S Cash Solutions s’attelle à maintenir sa position de leader du marché en Belgique. Les partenariats durables et la diversification sont les mots-clés de ce processus. Gert Askes : « Nos efforts nous ont permis d’acquérir à juste titre une réputation de partenaire fiable. De nos jours, les banques nouent des partenariats à plus long terme avec nous. La cerise sur le gâteau ? La Banque Nationale Belge qui collaborera avec G4S Cash Solutions pour les 13 prochaines années. » Ceux qui pensent que G4S Cash Solutions se limite à déplacer de l’argent d’un point A vers un point B ont tout intérêt à revoir leur copie. Au fil des ans, l’entreprise a évolué… Elle est passée de transporteur de valeurs à spécialiste global en cash management. Mue par l’innovation constante et le dévouement humain, G4S Cash Solutions a contribué à sa manière à l’histoire des 50 ans de G4S en Belgique. Gert Askes, Managing Director G4S Cash Solutions Pays-Bas & Belgique Guido Verbeek, Conseiller de la Direction G4S Cash Solutions Belgique À l’heure actuelle, G4S Cash Solutions détient une part de marché de 97 % en Belgique. D’après Gert Askes (Managing Director G4S Cash Solutions Pays-Bas & Belgique), la qualité et la stabilité sont à la base de ce succès. Gert Askes : « Grâce aux efforts de nos collègues commerciaux, nous sommes parvenus, en 2011, à récupérer l’ex-Dexia (Belfius) qui 28 4you était cliente de Brinks. Cela a conduit à la chute de Brinks et a fait de nous le leader du marché. Mais pour maintenir cette position, nous devons continuer à garantir le meilleur service. » « Nous avons abordé cette acquisition de manière contrôlée afin d’éviter tout problème de service. De plus, malgré notre position dominante, nous avons toujours continué à viser les niveaux de qualité les plus élevés. Je souhaite d’ailleurs remercier Guido Verbeek et son équipe à ce sujet. C’est à leur vision et à leur dévouement que nous devons le succès qui est le nôtre aujourd’hui. » Avec 35 ans de service au compteur, Guido Verbeek (Conseiller de la Direction) est extrêmement bien placé pour jeter un regard sur l’histoire du spécialiste en cash management. Guido Verbeek : « G4S Cash Solutions a toujours été un précurseur sur le plan de l’innovation. Ce ne sont pas des paroles dénuées de sens, car notre approche a réellement modifié le marché. Aujourd’hui, les transports de valeurs ne sont plus victimes d’attaques en Belgique et c’est essentiellement dû aux valises intelligentes que nous avons été les premiers à introduire. La législation stricte et unique qui régit le transport de valeurs en Belgique et notre parfaite collaboration avec la Police fédérale jouent également un rôle-clé. Dans le futur, nous continuerons à miser sur les nouveautés dans le but d’améliorer notre service, mais aussi le secteur tout entier. En outre, la sécurité de nos équipes est toujours notre priorité. » Guido Verbeek : « Le futur proche sera davantage placé sous le signe de la diversification de nos services. Nous nous dirigeons de plus en plus vers le cycle total du cash et nous allons nous orienter vers les différentes étapes de la logistique financière. De plus, cette évolution va de pair avec une focalisation croissante sur la technologie. Pensez par exemple à la récente introduction des appareils Cash360. Cela nous a permis d’accueillir quelques nouveaux profils plus techniques et mieux formés à l’informatique. » Continuer à investir dans le capital humain La technologie jouera-t-elle le premier rôle à l’avenir ? Pas du tout : G4S Cash Solutions continue à être une entreprise pour et par les hommes. Gert Askes : « Nos collaborateurs disposent non seulement d’une vaste expertise, mais ils sont aussi la carte de visite de notre entreprise. Nous continuons à avoir foi et à investir dans chaque collègue, par le biais de formations et de programmes de valorisation internes. » Guido Verbeek : « Pour atteindre de bons résultats, nos hommes doivent se sentir bien et être motivés. Une enquête de satisfaction menée auprès du personnel a révélé que la plupart des collègues sont particulièrement satisfaits. Le roulement est faible chez nous, et le climat social est positif. Cette bonne entente interne fait sans aucun doute partie de nos atouts majeurs. » Gert Askes : « Je n’insisterai jamais assez sur l’importance que revêtent nos collaborateurs pour notre avenir. Ils s’investissent au quotidien pour garantir le meilleur service et ce, dans un secteur qui n’est pas sans risques. Un secteur qui joue en outre un rôle social majeur, car c’est le cash qui fait tourner la société. Tout comme chacun part du principe que l’eau coule toujours du robinet, de l’argent doit toujours sortir des distributeurs. En ce sens, notre travail est et reste crucial. » parce que nous sommes conscients de cette responsabilité que nous continuons à nous améliorer et à innover. Nous voulons en outre veiller à ce que le secteur belge du cash reste le plus sûr d’Europe. » Ne pas se reposer sur ses lauriers L’avenir offre-t-il encore suffisamment de défis avec une telle part de marché ? Absolument, car la concurrence est à l’affût. Gert Askes : « Une telle part de marché se perd facilement si on se repose sur ses lauriers avec satisfaction. Nous voulons donc faire un peu mieux chaque année. Je ne veux donner à nos clients aucune raison de changer de fournisseur. Ils doivent sentir que, chaque jour, nous donnons le meilleur de nous-mêmes. Nous continuons à cibler les niveaux de service les plus élevés, à un prix raisonnable. Si nous y parvenons, l’avenir de G4S Cash semble aussi favorable que son présent. » Guido Verbeek était Directeur opérationnel de G4S Cash Solutions jusqu’à fin mars. Son collègue Ab Van Eck lui a succédé et est le nouveau Managing Director pour la Belgique. Guido continuera à mettre sa vaste expérience au service de G4S Cash Solutions en tant que Conseiller de la Direction. Guido Verbeek : « C’est précisément 4you 29 Évolution du transport de valeurs La plus-value intelligente de la neutralisation Freddy Pourbaix a rejoint G4S en 1981 comme Directeur adjoint – et plus tard Directeur – de la région Centre. Après 1987, les responsabilités ont été scindées par gamme de produits plutôt que par région géographique. C’est ainsi que Freddy Pourbaix est devenu Directeur du transport de valeurs chez G4S Cash Solutions. Il a entre-temps pris sa pension, mais il est encore régulièrement chargé de missions en tant que consultant. Sa devise ? La sécurité avant tout ! 30 4you La sécurité est le mot d’ordre, chez G4S Cash Solutions aussi. Toutefois, les attaques et les hold-up violents survenus depuis la fin des années 80 ont mis cette sécurité à rude épreuve. un effet inverse, car les gangsters s’équipaient ‘mieux’. C’est pourquoi nous sommes passés de deux agents à trois par fourgon. L’un d’eux restait dans le véhicule et mettait l’argent en sécurité en cas d’attaque. » Freddy Pourbaix : « À l’époque, le transport de billets et de monnaie se faisait aussi bien de nuit que de jour, dans le même véhicule médiocrement blindé, avec deux accompagnateurs. Nous avons renforcé le blindage à cause des hold-up, mais cela a eu Intelligent Banknotes Neutralisation System (IBNS) Freddy : « À la suite des grèves qui ont secoué le secteur à la fin des années 90, nous avons commencé à séparer les transports de billets et de pièces. Et les trajets de nuit ont « Pendant tout un temps, le transport de valeurs dans le secteur s’effectuait aussi bien avec que sans valises intelligentes. » été supprimés. Mais ces mesures n’ont pas apporté le résultat escompté. Voilà pourquoi l’Intelligent Banknotes Neutralisation System (IBNS) a été introduit pour les transports de billets. C’est ce qu’on appelle en langage courant la valise intelligente. La Poste a utilisé les premières valises intelligentes en 1992. Avec succès, car leurs transports n’ont plus fait l’objet d’attaques. G4S allait décrocher ce contrat plus tard et reprendre les valises intelligentes. Vers le tournant du siècle, G4S avait déjà développé ses propres valises intelligentes qui neutralisent les billets de banque, tout comme quelques autres entreprises de gardiennage. » « Pendant tout un temps, le transport de valeurs dans le secteur s’effectuait aussi bien avec que sans valises intelligentes. Jusqu’à ce que la loi impose en 2007 la valise intelligente pour tous les transports de billets, sous l’impulsion de Johan Vande Lanotte, ministre de l’Intérieur de l’époque. Pour les plus gros volumes – une « Les attaques de transports de valeurs ont connu une nette diminution depuis que ces mesures sont entrées en vigueur. » valise intelligente pouvant contenir maximum 2.500 billets – une escorte de police peut remplacer le recours à la valise intelligente. Les attaques de transports de valeurs ont connu une nette diminution depuis que ces mesures sont entrées en vigueur. » Distributeurs de billets La sécurité est également de mise lors du remplissage des distributeurs de billets. Freddy : « G4S procède de deux manières différentes. Lorsque le distributeur se trouve dans un environnement suffisamment sécurisé, comme le hall d’entrée d’une banque, les agents G4S les remplissent manuellement. Dans les endroits moins sécurisés, comme les gares, nous travaillons selon le système end-to-end. Les agents déposent des cassettes de dévalorisation remplies de billets dans les distributeurs. » Safe Express Les banques et les supermarchés ne sont pas les seuls à vouloir que leur argent soit récolté en toute sécurité. Freddy Pourbaix : « Il y a trois ans, G4S Cash Solutions a développé une solution spécifique pour les plus petits commerces. Un agent passe chez eux dans un véhicule non blindé. Il transporte un coffre muni d’une fente dans laquelle les clients glissent leur enveloppe contenant l’argent. Un peu comme dans une tirelire. Grâce à cette solution Safe Express, le transport de valeurs sécurisé est également à la portée des petits commerçants. » 4you 31 Collaborateur de la première heure Collaborateur de la première heure De 6.000 à 3,5 millions de rouleaux de pièces par mois La valise intelligente est une innovation radicale Après son service militaire, Luc Piot a rejoint Group 4 Securitas en 1982 comme coursier. Quelques mois plus tard, il est passé au service transport de valeurs. Il a vécu la période des grandes attaques de fourgons. Trois de ses collègues y ont laissé la vie et une cinquantaine ont été blessés. À partir de 1995, il a occupé d’autres postes chez G4S Cash Solutions. Luc Piot : « Diverses fusions ont eu lieu au fil des ans pour parvenir à G4S Cash Solutions : Group 4 Securitas, Group 4 Falck, Group 4 Securicor et finalement G4S. Lorsque j’ai débuté chez Group 4 Securitas, il n’était pas encore question de formation obligatoire (Loi Tobback). Une formation était toutefois prévue sur le terrain. Dans mon cas, ce fut comme coursier et comme chauffeur et accompagnateur de transport de valeurs. J’ai également suivi une formation sur le port d’arme. » « De nos jours, le transport de valeurs se fait dans des véhicules blindés spécifiquement équipés à cet effet, mais il n’en a pas toujours été ainsi. J’ai connu le transport de valeurs dans des fourgonnettes classiques. Les valises (une pour le retrait et une autre pour la livraison) étaient ancrées dans le plancher et la paroi de la camionnette. À l’époque, le chauffeur et l’accompagnateur portaient une arme Smith & Weston. » Tournées de nuit Des tournées de nuit ont existé jusqu’au début des années 90.Tous les nouveaux commençaient d’ailleurs la nuit. Pour 32 4you passer dans une équipe de jour, il fallait qu’une place se libère. Luc : « Nos clients étaient essentiellement des banques et des supermarchés. Nous effectuions la tournée de jour comme de nuit. Mais la nuit, à partir de 21 heures environ, nos tournées se limitaient aux banques. Nous avions les clés et les codes pour pouvoir accéder seuls au coffre. » « À l’époque, l’entreprise comptait 12 dépôts répartis sur l’ensemble du territoire belge. Aujourd’hui, il n’en existe plus que quatre : Anvers, Bruxelles, Courtrai et Liège. La communication entre les agents de gardiennage et le dispatching se déroulait via un émetteur radio dans la voiture. Les GSM n’existaient pas encore pas plus que les valises intelligentes, les scanners et toute la technologie actuelle. » 30 ans chez le même employeur : un fameux bail... André Jonckers prend sa pension en octobre, mais se souvient très bien de son premier job chez G4S, à la centrale de traitement de la monnaie. À l’époque, il emballait les pièces dans des petits rouleaux de papier, mais aujourd’hui, il est à la tête de la centrale. Luc : « J’ai toujours beaucoup aimé mon job, surtout en raison de la diversité du travail et des nombreux contacts. Sans oublier l’excellente ambiance entre collègues. » André Jonckers : « Je cherchais un job de superviseur d’entrepôt, mais j’ai atterri à la centrale de traitement de la monnaie de G4S. Je m’étais dit que l’essentiel était d’obtenir un job et que j’aviserais par la suite. À peine trois mois après, la centrale a déménagé de Schaerbeek à Zaventem et je suis devenu l’adjoint du manager. Lorsqu’il est parti à la retraite quelques années plus tard, j’ai repris son travail. » Le troisième homme Deux grandes grèves ont éclaté en 1996 et 1998 : la première a duré deux semaines et la seconde six semaines. Luc Piot : « Nous voulions notamment convaincre le secteur de supprimer le transport de nuit et de compléter les équipes par un troisième homme. Rien à voir avec le film d’Orson Welles, mais bien avec la sécurité du chauffeur et de l’accompagnateur. Les trajets nocturnes ont finalement été supprimés en 1998 et le troisième homme s’est généralisé, jusqu’à l’obligation légale de la valise intelligente en 2000. À partir de ce moment-là, nous avons recommencé à travailler en duos. » Luc Piot Collaborateur G4S « Tant de choses ont changé au cours de ces 30 dernières années… À Schaerbeek, nous ne disposions par exemple que de machines qui triaient les pièces et les emballaient dans des petits rouleaux de papier. Par la suite, des compteuses de monnaie, des PC, etc. ont fait leur apparition à Zaventem. » Le temps c’est de l’argent Grâce à l’automatisation croissante, le travail a gagné en efficacité et en ergonomie. De nos jours, les collaborateurs ne doivent plus traîner de lourds sacs de monnaie. André : « Dans le temps, nous rédigions nos rapports et notions nos comptages ou l’état des stocks sur papier. Maintenant, les différentes machines ‘enregistrent’ tout directement dans le PC. Heureusement, car le volume de pièces a bien augmenté. Au tout début, nous emballions environ 6.000 rouleaux de monnaie par mois. Aujourd’hui, nous en traitons en moyenne 3,5 millions. Et le comptage est passé de 600.000 à près de 90 André Jonckers Collaborateur G4S millions de pièces par mois. Sans parler des billets dont se charge un autre département. » « L’automatisation et l’enthousiasme des collaborateurs nous permettent de respecter nos budgets chaque année. C’est essentiel, car le comptage des pièces doit se faire de manière rentable. » André : « C’était parfois contraignant aussi. Je me souviens qu’une grève de six semaines avait secoué le secteur et que les pièces s’accumulaient dans les entrepôts. Elles devaient pourtant ressortir le plus vite possible, sinon de nombreuses personnes se retrouvaient sans monnaie. » Comptage et effectif Au début, trois ‘rouleurs’ travaillaient dans une pièce d’environ 30 m2. André Jonckers : « Après le premier déménagement vers Zaventem, nous étions plusieurs dizaines. Un déménagement plus tard, toujours à Zaventem, nous travaillions à 40 dans 750 m2, 24h sur 24, en trois équipes. Certains se chargeaient de l’administration, d’autres ‘roulaient’ et comptaient en alternance. Je suis fier de constater qu’une bonne partie de mon équipe travaille ici depuis plus de 10 ou 15 ans. » 4you 33 Client de la première heure « Après être allée chercher l’argent, G4S le compte dans ses centres de traitement du cash et livre les billets et les pièces à nos agences et clients. » Déjà partenaires avant la naissance de la KBC également en péril la ponctualité des livraisons. Les jours fériés aussi, nous trouvons des solutions de commun accord avec G4S. » Dans une institution financière comme la KBC, qui compte de nombreux clients et agences, une quantité impressionnante de billets et de pièces change sans cesse de propriétaire et d’endroit. Deux services internes gèrent ce flux : celui du traitement et de la surveillance du trafic des paiements (payments), et celui du transport (logistique). Depuis toujours, G4S Cash Solutions joue elle aussi un rôle particulièrement important dans ce flux. Frank De Clercq (responsable du service Processing) : « En fonction des besoins des agences et des clients, nous achetons de l’argent auprès de la Banque Nationale. Nous signalons alors à celle-ci qui de G4S Cash Solutions viendra retirer l’argent à quel moment. Après être allée chercher l’argent, G4S le compte dans ses centres de traitement du cash et livre les billets et les pièces à nos agences et clients. Inversement, G4S apporte également de l’argent à la Banque Nationale au nom de la KBC. » « Nous réglons l’aspect pratique du transport (quand, où et comment) avec le service de Marc Nys (responsable des domaines Transports et Poste) : « Nous assurons le volet logistique du transport. Nous en déterminons par exemple la fréquence en fonction des volumes, des stocks de cash ou des requêtes spécifiques. Et nous résolvons les éventuels problèmes logistiques. » 34 4you Écarter ensemble les obstacles Lors du déplacement de grandes quantités d’argent sur la voie publique, les obstacles ne peuvent être tout à fait écartés. Dirk Valgaerts (chef du service Logistique à la KBC) se souvient encore d’une grande opération escargot des poids lourds il y a de nombreuses Dirk Valgaerts : « Lorsqu’une collaboration remonte à si longtemps, on se connaît vraiment bien et un demi-mot suffit pour se comprendre mutuellement. Les Service Level Agreements (SLA) sont également de plus en plus affinés et réalistes. De plus, G4S avance elle aussi régulièrement des idées. Nous entretenons une excellente relation avec Guido années : « Nous avons trouvé une solution avec G4S pour que l’argent arrive quand même à bon port. Idem la fois où le président Bush est venu à Bruxelles et que la police était indisponible pendant trois jours pour escorter les transports de valeurs. » Quelques jalons 2002 : le remplacement du franc belge par l’euro a nécessité un important Marc Nys : « Les longues périodes de travaux routiers, comme ceux du ring d’Anvers, mettent déploiement logistique à la KBC, comme dans les autres banques. 2004 : e n collaboration avec G4S, la KBC a été la première banque de Belgique à déployer pleinement le transport de valeurs avec les valises intelligentes. Partenaire de la KBC avant même que cette dernière n’existe La KBC fait appel à G4S Cash Solutions depuis toujours, notamment pour le comptage, le recyclage et le transport des billets et des pièces d’euros. Mais aussi pour le transport de documents par G4S Courier Solutions. La collaboration date même d’avant la KBC à proprement parler, qui est née de la fusion de la Kredietbank, de CERA et des assurances ABB en 1998. En effet, la Kredietbank et CERA faisaient déjà confiance à G4S bien avant cette fusion. Verbeek, Conseiller du Comité de direction de G4S Cash Solutions, qui se charge du key account management pour la KBC, et avec ses collègues. » Frank De Clercq ajoute : « Nous connaissons certaines personnes de G4S depuis tellement longtemps que nous les considérons comme des collègues. » Et Marc Nys de conclure : « Il y a un contact opérationnel régulier entre G4S et la KBC, à propos des évolutions dans les accords, des extensions ou des exceptions. Nous sommes extrêmement satisfaits de la collaboration. » 2006 : G4S a proposé de remplir de cassettes de billets les distributeurs de la KBC situés dans des endroits sans personnel bancaire. 2009 : e xtension des services de G4S avec le Safe Express afin de retirer en toute sécurité de l’argent auprès des petits commerçants, clients de la KBC. 2009 : d ébut du recyclage des billets par G4S après une agréation de la Banque Frank De Clercq, responsable du service Processing Marc Nys, responsable des domaines Transports et Poste Nationale. De ce fait, la KBC doit acheter moins de nouveaux billets et le nombre de transports escortés par la police a diminué. 4you 35 Évolution de la sécurité électronique Plein pot sur les autoroutes de la technologie G4S Security Systems continue son travail de pionnier G4S Security Systems a elle aussi un événement à fêter cette année. En effet, le département électronique de G4S a 40 ans et peut revenir sur quatre décennies marquées par l’évolution technologique. Pensez par exemple aux progrès informatiques de ces dernières années. G4S Security Systems est parvenue à suivre le rythme de ces développements et à les utiliser dans des applications de sécurité innovantes. 36 4you Pendant ses 40 années d’existence, G4S Security Systems s’est forgé une vaste expertise dans les solutions technologiques pour la sécurité des personnes et des biens : tant dans le domaine de la détection d’intrusion, de la surveillance par caméra, du contrôle d’accès, de la détection incendie que de la protection individuelle. De plus, toutes ces techniques ont été intégrées dans une plate-forme de gestion centralisée et conviviale. Marnix Boeve est Product & Solutions Manager depuis 1979 et a vécu de près la plupart de ces développements au sein de G4S Security Systems. Des évolutions qui ont toujours profité au client. Marnix Boeve : « Nous faisons encore un travail de pionnier au quotidien afin d’offrir ce qu’il y a de meilleur à nos clients. Cette motivation a toujours été présente. Nous avons veillé à ce que les progrès technologiques profitent à nos clients en faisant toujours évoluer davantage nos systèmes. Une situation gagnant-gagnant. Nous étions même bien souvent les premiers à commercialiser telle ou telle solution de sécurité, ce qui n’a fait que renforcer notre position de leader du marché. » Intégration de la détection d’intrusion et du contrôle d’accès G4S Security Systems a continué à innover dans deux grands domaines. Il existait d’une part la détection d’intrusion, avec entre autres la ‘centrale multizone’, et, d’autre part, la transmission via des réseaux surveillés. D’importants progrès ont ensuite été enregistrés en matière de contrôle d’accès grâce à l’application des microprocesseurs et de la gestion centrale informatisée. Cela s’est soldé par l’installation de centaines de détecteurs et de lecteurs de cartes dans de nombreuses entreprises. Au début des années 90, G4S Security Systems a lancé un système intégrant parfaitement la détection d’intrusion et le contrôle d’accès. Cette application était tellement innovante que nous avons croulé sous les commandes pour des bureaux et des sites industriels. Nos clients pouvaient tout à coup recourir à une solution globale très efficace, qui accroissait considérablement la convivialité tout en éliminant pratiquement le risque de mauvaises manipulations. Une solution qui est aujourd’hui devenue la norme. Solutions pilotées par informatique G4S Security Systems est également restée le chef de file dans le domaine de la surveillance par caméra, même lorsque la technologie IP pour la sécurité électronique n’en était qu’à ses balbutiements. Notre expertise a permis l’installation d’un système avec plus de 1.000 caméras IP – l’un des plus grands en son genre. L’informatique joue un rôle décisif dans la signalisation des alarmes à la centrale d’alarme. Comme beaucoup de clients étaient restés sur leur faim à cet égard, G4S Security Systems a créé sa propre interface qui permet la transmission des informations de sécurité sur les réseaux. Une décision cruciale qui a poussé de nombreuses banques à nous confier la sécurité de leurs agences. Résultat ? Cette application a été installée chez plus de 2.000 clients en seulement quelques années. communication sans fil entre les détecteurs, ce qui était impensable il y a quelques années. innovante au sein de G4S ? Le dernier mot revient à Marnix Boeve. Des réseaux sans fil aux médias sociaux, Internet fait partie intégrante de nos vies quotidiennes. Nous jouons bien sûr aussi sur ce terrain-là : détection d’intrusion ‘sans fil’, communication par les réseaux GSM/GPRS, commande des centrales par smartphone, visionnage des images partout dans le monde... Pour les ingénieurs G4S, il s’agit des évolutions les plus normales au monde. Contexte social La sécurité profite aux entreprises, mais aussi aux individus. La protection personnelle des familles ou des travailleurs est primordiale pour G4S Security Systems. C’est pourquoi nous développons de nombreuses solutions, comme la localisation par GPS en cas d’urgence, ou la détection d’incendie et de CO2 dans les habitations. Marnix : « Le ‘cloud’ est sans aucun doute une donnée importante. Il s’agit d’un nuage virtuel qui peut être utilisé pour les solutions de sécurité de demain. Et en tenant compte de l’évolution rapide de ces dernières années, nous savons que les choses continueront de bouger à un rythme effréné. » Détection rapide et précise G4S Security Systems propose aussi des systèmes de détection d’incendie et de gaz dangereux, afin d’éviter de lourdes pertes aux entreprises ou aux particuliers. Ces systèmes revêtent une importance capitale lorsque les travailleurs quittent les bâtiments de l’entreprise ou que les habitants d’une maison sont endormis. Ils avertissent notre centrale avec rapidité et précision. Dans ce domaine aussi, l’évolution technologique a suivi son cours : de nos jours, il existe même une Nos produits ont toujours été conformes aux derniers arrêtés ministériels et aux normes des assurances. G4S Security Systems a également toujours suivi de près ce qui se passait dans la société afin de non seulement respecter les règles imposées, mais aussi d’aller au-delà en ciblant une excellente qualité. Viser la perfection : une constante Que réserve l’avenir pour cette cellule Même si le cloud jouera un rôle prépondérant dans un futur proche, G4S Security Systems ne tire pas de plans sur la comète. Marnix : « Ce qui ne change pas malgré tous les développements technologiques, ce sont nos efforts constants pour atteindre la perfection. En tant qu’experts, nous souhaitons rester vigilants et continuer à fournir un travail de pionnier. Afin de rester, pour les 40 prochaines années, le partenaire le plus fiable dans la sécurité électronique. » 4you 37 Collaborateur de la première heure Les détecteurs étaient aussi gros qu’une boîte à chaussures En tant que Warehouse Manager Systems, Paul Goossens se chargeait essentiellement de l’approvisionnement des opérations via le système SAP. Avec des états de service qui remontent à 1974, il se souvient de l’époque où de telles technologies étaient presque du domaine de la science-fiction. Paul Goossens : « Au début, nos appareils avaient bien sûr moins de fonctionnalités, mais ils étaient aussi tout sauf compacts. Je me souviens que nous avions placé des détecteurs infrarouges passifs dans la bibliothèque de Liège. Ils étaient de la taille d’une boîte à chaussures, alors qu’aujourd’hui ils ne dépassent plus celle d’un GSM. » Paul Goossens Collaborateur G4S pensionné 38 4you « La pose de détecteurs n’était d’ailleurs pas une mince affaire. Ces boîtiers devaient d’abord s’acclimater et rester 24 heures sous tension. Si nous ne le faisions pas, leur fonctionnement n’était pas garanti. La patience était de mise ! » Orange Dans les années septante, la technologie était encore simple, mais la maintenance l’était beaucoup moins. Paul : « De nos jours, les fils qui garnissent les câbles d’une installation sont tous d’une couleur différente. À l’époque des premières installations, ils étaient tous orange : cela compliquait le sabotage d’un système. Mais le technicien passait Client de la première heure à la recherche d’un téléphone Lorsque Paul a pris sa retraite plus tôt cette année, il se souvenait de nombreuses évolutions technologiques, mais aussi de nombreux kilomètres parcourus. Au début de sa carrière, il était responsable régional pour le sud du pays et était donc souvent sur les routes. Paul Goossens : « Nous utilisions de gigantesques sémaphones, car les GSM n’existaient pas encore. Lorsqu’un voyant s’allumait sur l’appareil, nous devions nous jeter sur le premier téléphone venu pour appeler. Cela nous occupait (rires) ! » beaucoup plus de temps que maintenant à chercher la fonction de chaque fil. » « L’évolution technologique est allée de pair avec la croissance de notre département. À mes débuts, l’équipe technique comptait 10 collaborateurs. Aujourd’hui, elle en totalise plus de 250. Toutefois, l’ambiance n’a pas changé, elle est toujours aussi bonne. C’est avec plaisir que je repense au match de foot de l’entreprise, dans lequel Francis Vermaelen (notre fameux cycliste) a encore joué. » Chargement et déchargement sous un œil vigilant Sur l’Escaut maritime, dans le port d’Anvers, Oiltanking Stolthaven Antwerp assure l’entreposage et le transbordement de minéraux, de produits chimiques et de produits gaziers pour des clients internationaux. L’entreprise propose également divers services logistiques. Afin de pouvoir intervenir à temps en cas d’incident éventuel sur les sites de (dé)chargement, Oiltanking Stolthaven Antwerp fait appel à G4S pour l’installation et l’entretien des caméras de surveillance. Roland Noppens, Electric & Instrumentation (E&I) Engineer, est l’interlocuteur attitré de G4S. Tous les produits chargés et déchargés par Oiltanking Stolthaven Antwerp arrivent et partent par poids lourd, train ou bateau de ou vers le site étendu de l’entreprise. Lors du (dé)chargement ou lorsque de grands bateaux amarrent, il arrive parfois que des erreurs techniques surviennent. Afin de pouvoir réagir immédiatement – la sécurité est l’une des priorités – l’entreprise a fait installer des caméras à différents endroits. Elles surveillent attentivement tout ce qui se passe, sans jamais se fatiguer. Excellent partenaire Roland Noppens : « Je travaille ici depuis 14 ans en tant qu’E&I Engineer. Les premières caméras étaient déjà opérationnelles lorsque j’ai pris mes fonctions. Je pense qu’il y en avait une dizaine. À mesure que le site s’étend et en fonction du nombre de projets que nous réalisons, le nombre de caméras fixes ou temporaires augmente. À l’heure actuelle, il y en a une cinquantaine, souvent très proches les unes des autres ou même sur les appontements. Pour cela, nous faisons appel à G4S qui est notre partenaire dans ce domaine depuis longtemps déjà. Leurs collaborateurs installent toutes les nouvelles caméras et interviennent en cas de panne. G4S se charge également de l’entretien annuel des caméras, en concertation avec l’un de mes collègues. Depuis la salle de contrôle, nos hommes peuvent sélectionner et orienter les caméras, par exemple vers des endroits où des activités de (dé)chargement peuvent présenter un risque. » Oiltanking Stolthaven Antwerp Client satisfait Oiltanking Stolthaven Antwerp est particulièrement satisfait de la collaboration avec G4S. Roland Noppens : « Les installations et le service après-vente sont excellents. De plus, les experts de G4S partagent notre réflexion lorsque de nouvelles caméras doivent être placées, notamment pour déterminer le type de caméra, ainsi que l’endroit et le positionnement exacts. Ils parcourent donc avec nous une partie du trajet d’ingénierie, ce qui représente un réel atout. Nous venons d’équiper les appontements des docks du canal de quelques caméras et un nouveau projet suivra probablement en 2014. Dès qu’il sera plus concret, nous pourrons à nouveau compter sur G4S. C’est ainsi que quelques caméras viennent enrichir notre site chaque année... » 4you 39 Client de la première heure Client de la première heure Chez G4S, MES clients sont entre de bonnes mains Un cambrioleur coincé après seulement quelques MINUTES L’Artisan Serrurerie Générale Hayon, spécialisé dans la sécurité mécanique, fabrique et place des serrures, connues pour leur solidité. Le partenariat de l’entreprise avec G4S est tout aussi solide : une collaboration qui dure depuis plus d’une décennie. Didier Hayon, le gérant, recommande à ses clients de choisir G4S pour la technologie et les services sécuritaires. Julien Stroobants exploite avec sa sœur un commerce de bois dans la paisible bourgade de Halen, dans le Limbourg belge. Une affaire créée par son père Jozef, un avant-gardiste qui avait déjà fait appel à G4S en 1975 pour l’installation d’un système d’alarme. Il voulait protéger son commerce et son musée consacré à la Bataille des Casques d’argent de Halen. Un ancien champ de bataille situé dans la paisible commune d’Halen. Poursuivez la lecture pour en savoir plus. Didier Hayon : « Ma collaboration avec G4S a débuté il y a une dizaine d’années, suite à un contact avec Frédéric Hernandez, collaborateur chez G4S. Les clients qui font placer des serrures et d’autres mécanismes de sécurité sont souvent à la recherche d’un service plus large. Chez G4S, ils sont entre de bonnes mains pour les systèmes d’alarme et l’assistance sécuritaire. Pour ce type de solutions, je vous recommande toujours chaleureusement à mes clients. Et l’inverse est également vrai : grâce à Frédéric et ses collègues, des clients G4S s’adressent à moi pour leurs serrures. » Didier Hayon Gérant d’Artisan Serrurerie Générale Hayon 40 4you Un tandem idéal Didier Hayon : « La qualité des services sécuritaires et la technologie innovante de G4S complètent parfaitement les produits que je propose. Cela permet d’aider immédiatement le client en lui proposant une solution globale. De plus, G4S est un partenaire très correct, ce que j’apprécie énormément. G4S continue par exemple à se focaliser sur ses propres spécialisations, sans me souffler de clients. Bien au contraire même, car, grâce à G4S, les clients savent où me trouver. » L’Artisan Serrurerie Générale Hayon et G4S Security Solutions sont deux références sur le marché, si bien que leurs chemins se croisent à maintes reprises. Didier Hayon : « Parfois, nous ne savons pas à l’avance que nous sommes en train de travailler pour le même client. Mais le bouche à oreille fait son œuvre. Et puis je rencontre tout à coup des gens de G4S sur le chantier (rires). Il semble que nos clients choisissent souvent spontanément G4S – et inversement. Je ne peux que leur donner raison : même après dix ans de partenariat, G4S continue à me surprendre agréablement. Je continuerai à leur envoyer des clients dans le futur. » Julien Stroobants : « C’est mon père qui a commencé à songer à la sécurité. Je ne sais pas comment il a atterri chez G4S, mais il s’est toujours bien informé et accordait une grande importance à la qualité et à la fiabilité. G4S a sécurisé le musée et le commerce de bois, deux bâtiments adjacents, avec une alarme reliée à la salle de contrôle de G4S.Tout tenait dans une seule zone d’alarme avec, fixé au mur, un boîtier carré muni de cinq voyants lumineux et d’un petit interrupteur. » « L’ancien système, qui fonctionnait encore avec des rayons infrarouges, n’a rien de comparable avec ce que nous connaissons aujourd’hui. Nous avons bien sûr étendu et modernisé notre installation depuis lors.Toujours en présence de notre propre technicien, car il est le seul à savoir exactement où se trouvent les câbles et à quoi ils servent. Entretemps, mon habitation privée, qui jouxte celle de ma mère sur le même terrain, a elle aussi été reprise dans la zone d’alarme. G4S vient tout contrôler chaque année. Je suis très satisfait de leur service. » quelques angles morts. Les caméras enregistrent également ce qui se passe dans le musée pendant la nuit. » Au voleur ! Est-ce un cambriolage qui a poussé Jozef Stroobants à entreprendre des projets de sécurité ? La Bataille des Casques d’argent Dans son musée, Jozef Stroobants abritait toutes sortes d’objets relatifs à la bataille de Halen du 12 août 1914. Ce fut la dernière grande charge de cavalerie sur le front ouest en Europe, où la vaillante armée belge a pu, sans l’aide des Alliés, contenir quelque peu l’invasion allemande en route pour le Westhoek. Le musée abrite entre autres des casques en ‘argent’. Il s’agit en fait d’exemplaires en acier nickelé surmontés d’une pointe. « Vous savez, comme dans les vieux films. » De nombreux autres objets sont également exposés. Le musée est ouvert du 1er mai au 30 octobre. Il ferme l’hiver, mais soyez rassuré : la collection est parfaitement protégée. Julien Stroobants : « Pas du tout. En revanche, peu de temps après l’installation, la salle de contrôle de G4S a appelé mon père en pleine nuit et la gendarmerie s’est retrouvée devant chez nous. Un cambrioleur avait pénétré dans le musée et s’était enfui avec un casque allemand de la Première Guerre Mondiale. Il a été pris quelques minutes plus tard. Il y a également quelques caméras dans le musée, pour éviter que des visiteurs ne subtilisent l’une ou l’autre pièce de collection. Nous sommes toujours présents, mais le bâtiment compte Julien Stroobants Gestionnaire du musée 4you 41 Évolution de la centrale de surveillance 50 bougies pour G4S Secure Monitoring Les collègues de G4S Secure Monitoring célèbrent cette année le 50e anniversaire de leur entreprise, qui fait partie du groupe G4S. Elle a vu le jour en 1963, car les agents de gardiennage avaient besoin d’une unité accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Un demi-siècle d’histoire marqué par de nombreux développements. Marc Bormans, Operations Manager Secure Monitoring, 28 ans d’expérience au compteur, commente cette évolution. 42 4you Les premières unités accessibles 24h/24 et 7j/7 sont apparues à Anvers, Bruxelles et Liège. En 1972, ce fut au tour du suivi des alarmes par le biais du département technologie (devenu aujourd’hui G4S Security Systems), puis un peu plus tard, en 1976, de la centralisation en un seul Security Center à Bruxelles. Marc Bormans : « Les développements se sont succédé à vive allure à cause de la croissance rapide de l’entreprise et du besoin d’infrastructures supplémentaires. En 1988, le dispatching a été scindé en une centrale d’appel pour le gardiennage et le transport (Blue Dispatch) et une centrale d’alarme. Cette dernière est également accessible aux tiers depuis 1989, pensez par exemple à Securilink. Le recours aux nouvelles technologies (mobilophone, sémaphone, sémadigit, sémascript…) est lui aussi allé croissant, avec dans son sillage les logiciels de gestion correspondants (CPS,Tretel…). Ensuite, au début des années 90, Blue Dispatch a été scindé en une partie gardiennage (Static et Mobile) et une partie transport (Cash et Courier).Toutes deux se sont vu octroyer leur propre centrale d’appel accessible 24h/24 et 7j/7 (Corsa et OCIC). Ajoutez encore à cela diverses fusions, acquisitions et intégrations (IMS, Falck et Securicor). » « Tous ces développements et améliorations avaient un but commun : servir toujours mieux nos clients. » « Tous ces développements et améliorations avaient un but commun : servir toujours mieux nos clients. Et c’est toujours le cas. Depuis 2010, par exemple, les centrales d’appel et d’alarme sont à nouveau regroupées au nouveau siège de G4S, afin de faciliter la communication avec les agents sur le terrain. En effet, depuis que la loi a changé, nous recourons moins aux services publics en cas d’alarme. » Élargissement de l’offre de services L’offre de services de G4S Secure Monitoring s’est elle aussi étoffée au cours des dernières années, avec, en plus des activités en security (centrale d’appel et d’alarme), des services dans le domaine de la safety, de la compliancy et des care services. Marc : « Au travers des care services, nous mettons en place une centrale accessible 24h/24 et 7j/7 pour les clients de nos clients. Les entreprises techniques ont été les premières à y faire appel pour des interventions locales ou nationales : installations d’eau, de chauffage, d’air conditionné, électriques, de plomberie ou ascenseurs. Entre-temps, nous fournissons également ce service au monde médical (appareils, insuline…). Même par-delà les frontières, dans le Benelux G4S Secure Monitoring fournit des services allant du traitement au suivi des alarmes, en passant par la vérification vidéo, tant à des entreprises qu’à des personnes privées. « Au travers des care services, nous mettons en place une centrale accessible 24h/24 et 7j/7 pour les clients de nos clients. » ou ailleurs en Europe, voire mondialement. Le plurilinguisme de nos collaborateurs est un réel atout à cet égard. Nous sommes également présents au niveau européen dans le secteur pétrochimique. Pas moins de 80 % des appels passés aux numéros d’urgence des raffineries, stations-service, transports et dépôts de carburant, transports et bombonnes de gaz arrivent chez nous. » Marc : « En collaboration avec Mobile Services, nous proposons à nos clients une offre sur mesure 24h/24 et réagissons immédiatement à diverses situations de crise et d’alarme. Nous recourons aux meilleures pratiques et pouvons compter sur une équipe professionnelle de dispatchers et d’opérateurs (il existe désormais une formation légale pour les opérateurs) ainsi que sur des technologies efficaces. » L’union fait la force G4S Secure Monitoring collabore avec tous les départements de G4S comme gestionnaire de dizaines de stations-service sans personnel. Elle fournit les technologies de détection en matière d’incendie, d’intrusion, de chocs, de fuites et de niveau de carburant, tout en gardant attentivement les sites à l’œil grâce à des systèmes de caméra et d’interphone. G4S Secure Monitoring assure également le suivi de tous les incidents relatifs à la security, la safety et l’emergency, ainsi que le service clients. De plus, G4S Secure Solutions est toujours prête à intervenir par le biais de ses services mobiles. 4you 43 Collaborateur de la première heure Client de la première heure Partenaire privilégié d’Inter Belgium Security Le code du client sortait comme sur un ticket de caisse Jan Wouters a commencé à travailler en 1987 pour Intergarde, comme opérateur de la centrale d’alarme. Il a vécu la reprise de Monitoring Security par Intergarde et la fusion de Securilink et G4S Secure Monitoring. En théorie, son job n’a pas changé, mais les pratiques sont différentes. Jan Wouters : « Je suis technicien de formation et j’ai travaillé pour une banque jusqu’à l’âge de trente ans. Chez Intergarde à Zaventem, je traitais les signalisations d’alarme entrantes et je suivais les collègues du gardiennage mobile. » « Au début, nous connaissions tous les clients et nous savions par cœur quelle procédure suivre en cas d’alarme pour chacun d’eux. En cas de signalisation d’alarme, le code d’alarme et le code d’indentification du client sortaient via un petit appareil sur un morceau de papier, un peu comme un ticket de caisse. Nous saisissions ce code ID dans l’ordinateur afin de savoir de qui il s’agissait. Aujourd’hui, toutes les informations sur le client apparaissent automatiquement dans une fenêtre de dialogue sur l’écran de notre PC. » 44 4you Décrocher et former le numéro À l’époque, beaucoup d’opérations se faisaient manuellement. Il y avait déjà des ordinateurs, mais pas encore les PC d’aujourd’hui, et encore moins de GSM ou d’autres appareils technologiques. Jan : « Lorsqu’un code d’alarme apparaissait, nous décrochions le téléphone et formions le numéro (fixe) du client. Aujourd’hui, nous cliquons sur le numéro (fixe ou mobile) qui apparaît à l’écran du PC. Dans le temps, nous pouvions déjà rédiger un rapport sur l’ordinateur, mais lorsque nous nous trouvions sur les lieux du méfait, nous devions utiliser du papier et un stylo. » Sur place ? « Oui, si la procédure convenue avec le client le stipulait, L’entreprise Inter Belgium Security (IBS) de Wavre se consacre depuis près de 30 ans à l’installation de systèmes de sécurité. Elle en a déjà installé plusieurs milliers dans toute la Belgique et fait depuis longtemps appel à G4S Secure Monitoring pour relier les systèmes d’alarme ou de détection de ses clients à la centrale d’alarme de G4S.Valérie Van Belle, responsable commerciale d’IBS, explique pourquoi G4S est un partenaire privilégié. De son côté, Fabrice Maroy de G4S confirme cette excellente relation. Jan Wouters, Collaborateur G4S nous nous rendions personnellement sur le site afin d’inspecter les lieux. De nos jours, c’est un autre service – spécialisé – qui s’en charge. Cela représente un fameux gain de temps, si bien que, grâce à l’évolution technologique, nous desservons dix fois plus de clients avec à peine 50 % de collaborateurs en plus. » Jan : « La technologie présente également d’autres avantages. Dans le temps, une signalisation d’alarme était générale et donc vague. Maintenant, nous sommes en mesure de dire précisément au client dans quelle pièce d’un bâtiment le problème a été signalé. » Complexité croissante Pendant toutes ces années, d’autres développements ont bien sûr vu le jour. Jan Wouters : « Nous suivions déjà des formations, mais les améliorations des processus ou du service – et donc les formations complémentaires – se succèdent plus rapidement aujourd’hui. Et c’est positif, car notre activité a gagné en complexité. À l’époque, chez Intergarde, nos clients étaient surtout des personnes privées mais à présent beaucoup d’entreprises, aux exigences techniques diverses, comptent également sur nos services. » IBS installe et entretient des systèmes de détection d’incendie et d’intrusion, des caméras de (vidéo) surveillance, des appareils pour le contrôle d’accès, entre autres. Ses clients sont des personnes privées, des entreprises, des écoles et des administrations. Pour le dispatching vers une centrale d’alarme et pour les interventions après alarme, les clients peuvent collaborer avec G4S Secure Monitoring par le biais d’IBS. avec la centrale G4S, des interventions téléphoniques ou autres après alarme, etc.Toujours en fonction de ce qui est convenu avec le client. Le monitoring des entrées et des sorties d’un bâtiment par (vidéo)surveillance est une autre possibilité. Nous entretenons des contacts hebdomadaires avec les spécialistes de G4S à propos de contrats existants, de nouvelles installations ou de développements imminents. » Valérie Van Belle : « Dans ce domaine, IBS collabore avec G4S depuis le début. Ce partenaire dispose d’une technologie professionnelle et évoluée, écoute attentivement les besoins de nos clients et réagit très rapidement à nos demandes d’informations générales et techniques. Nos clients aussi sont ravis du service de G4S. Ils ne sont pas obligés de choisir G4S, mais la plupart font ce choix délibérément. » Confiance mutuelle G4S Secure Monitoring apprécie aussi particulièrement la collaboration avec IBS. Partenaires en sécurité « Le service de G4S Secure Monitoring se compose de différents éléments », poursuit Valérie Van Belle. « La connexion d’une alarme d’un client d’IBS Fabrice Maroy (Account Manager Secure BU Monitoring chez G4S) : « Notre relation est excellente et nous travaillons ensemble depuis longtemps : IBS comme installateur agréé est l’un de nos tout premiers partenaires pour le (vidéo) monitoring, alert & respons, … » « IBS emploie une quinzaine de techniciens expérimentés et compétents qui testent de manière approfondie chaque connexion avec notre centrale d’alarme avant de l’activer. De notre côté aussi, des spécialistes ICT sont toujours prêts à conseiller et à aider IBS. Nous avons déjà réalisé beaucoup de beaux projets, dont certains vraiment complexes. » Une chose est sûre : la collaboration entre IBS et G4S s’est avérée très fructueuse au fil des ans. Ce partenariat est promis à un bel avenir. L’avenir est à l’IP IBS et G4S s’attendent, à l’avenir, à une forte augmentation des connexions sur Internet (IP), via un routeur. Le fonctionnement est plus sécurisé et la qualité des images plus fluide qu’avec une simple ligne téléphonique. Les deux partenaires entretiennent d’étroits contacts relatifs à ce développement. Valérie Van Belle Responsable commerciale d’IBS 4you 45 Des baby-boomers à la réalité sécurisée En sa qualité de psychologue, Herman Konings analyse ‘the bigger picture’ qui influence le comportement humain : des développements internationaux comme la croissance démographique rapide et les caractéristiques générationnelles en pleine mutation. Démographie et sécurité Herman Konings : « Nous sommes quelque 7,2 milliards d’individus sur terre, un chiffre qui devrait fortement augmenter dans un futur proche. Tous veulent améliorer leurs conditions de vie : certains de manière honnête, d’autres pas. Et il faut s’attendre à ce que le nombre de personnes malintentionnées augmente proportionnellement à la croissance globale de la population. Imaginez que cinq pour cent de la population soit toujours encline à voler… Là où il y avait 100 millions de voleurs potentiels il y a un siècle, nous en dénombrons aujourd’hui 350 millions. » Prévoir les services sécuritaires de demain La réalité démographique implique donc de nouveaux défis que le secteur de la sécurité doit appréhender. Notre monde change à une allure effrénée et le secteur de la sécurité n’y fait pas exception. De plus, l’homme et la technologie évoluent de plus en plus. Les solutions d’aujourd’hui ne seront plus pertinentes demain. Loin d’être superflue, une question se pose : qu’est-ce qui nous attend et dans quelle mesure cela influencerat-il la manière dont nous utilisons les solutions sécuritaires ? Nous avons posé la question à Herman Konings, dénicheur de tendances. 46 4you Herman Konings Trendwatcher Herman Konings : « La croissance démographique rapide va de pair avec une fracture de plus en plus profonde entre les riches et les pauvres. Les défavorisés sont en outre attirés par la prospérité des autres. De plus, le comportement criminel s’internationalise lui aussi. Il est de plus en plus facile d’exporter les pratiques frauduleuses par-delà les frontières. Face à ces phénomènes, il existe un groupe qui souhaite préserver son bien-être et fait par conséquent de plus en plus appel à une expertise en sécurité. » Les achats groupés des baby-boomers D’où peut-on attendre la demande majeure de solutions de sécurité ? Herman Konings pointe d’abord les babyboomers, nés entre 1945 et 1965. Herman Konings : « Ces cinquantenaires et ces sexagénaires ont su se constituer un patrimoine dans une période de croissance économique. Maintenant qu’ils prennent leur pension, la période du ‘plaisir différé’ peut Courts ou longs, les voyages font aussi partie du plaisir différé des babyboomers. Et ceux-ci impliquent des solutions sécuritaires. Herman Konings : « Cette génération n’hésite pas non plus à partir en week-end ou pour un voyage en Afrique du Sud. Leur habitation est la cible idéale des personnes malintentionnées. C’est pourquoi les baby-boomers investissent davantage dans des systèmes de sécurité. Les achats groupés permettent d’ailleurs beaucoup de choix dans ce domaine. Exactement comme avec d’autres produits et services, les consommateurs se rassembleront pour acheter ensemble des solutions de sécurité. C’est aux « Ce qui caractérise les nouvelles technologies, c’est qu’elles sont souvent très conviviales. » commencer : ils peuvent enfin dépenser de l’argent à des plaisirs pour lesquels ils n’avaient auparavant pas de temps. Les chiffres du marché révèlent que, pendant les premières années de leur retraite, ils rattrapent largement leur retard sur ce plan. Rénovation des maisons, achat d’appareils design onéreux… Ils profitent de la vie et – tout aussi important – démontrent qu’ils ont encore un rôle à jouer dans la société. » fournisseurs qu’il appartient de répondre à cette opportunité. » Herman Konings : « Les applications pour smartphones donnent une bonne idée de tout ce qui est devenu possible à court terme, pour relativement peu d’agent. Les apps à 1 euro font des choses qui étaient encore impensables il y a quelques années. Il existe par exemple une application qui fonctionne comme un véritable cardiofréquencemètre. Imaginez donc tout ce qui pourra encore être développé à court terme – également en termes de sécurité. » « Ce qui caractérise les nouvelles technologies, c’est qu’elles sont souvent très conviviales. Les agents de sécurité de demain pourront donc travailler avec des modèles extrêmement évolués. Et l’innovation n’est pas prête de s’arrêter. La technologie ira de pair avec le dévouement humain et l’expertise. Pensez par exemple aux lunettes de réalité augmentée qui permettront aux agents de voir ce qui se passe devant eux, mais aussi derrière eux. Nous ne devrons pas attendre 50 ans pour voir arriver ce genre d’appareils. Une époque passionnante s’ouvre donc à G4S. » Herman Konings est master en psychologie théorique et gestionnaire de l’agence anversoise d’étude des tendances et de l’avenir Pocket Marketing/nXt. Plus d’infos : www.nxt.be La convivialité du high-tech Les nouvelles technologies détermineront aussi de plus en plus l’approche du gardiennage et de la sécurité. Elles sont non seulement plus évoluées, mais aussi plus conviviales et abordables. 4you 47 G4S wishes to give a big ‘thank you’ to all of its customers, employees and partners.