CR renc du 09 11 23 Jenny Carré géniale costumière
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CR renc du 09 11 23 Jenny Carré géniale costumière
Compte rendu de la rencontre du 23 novembre 2009 JENNY CARRE, Géniale Costumière (première partie) Par ARLETTE REBORA Avec Alain de Saint Aignan (chant) Elisabeth Garzinska (au piano) Arlette nous fait découvrir un des personnages qui a brillé derrière le rideau des scènes parisiennes de l’entre deux guerres. Née en 1902 d’un papa directeur de l’Opéra Comique et d’une maman cantatrice, la jolie petite Jenny a grandi dans un cocon d’amour et d’attention propice à l’éclosion de ses dons de dessinatrice. Elevée dans le monde de la musique et du spectacle, au contact des grands compositeurs de son époque (Fauré, Debussy), elle destine tout naturellement son art au service du costume de scène et des décors de théâtre. A 17 ans, elle fait ses premiers dessins pour « La Belle Hélène », puis tous les grands spectacles montés dans les théâtres parisiens eurent recours à son talent Au fil des photos de costumes, défilent les titres des grandes opérettes de l’époque, ponctuées des illustrations musicales que nous chantent Arlette et Alain, accompagnés par Elisabeth au piano. Arlette chante « l’invocation à Vénus » extrait de « La Belle Hélène « : « dis moi, Vénus, quel plaisir trouves-tu , à faire ainsi cascader cascader la vertu ? » « Valses de Vienne » est joué au Châtelet en 1941. Jenny crée de fabuleux costumes (ici la robe de bal brodée de perles). Arlette débute alors sa carrière de petite fille danseuse sur les planches du Châtelet, elle a dansé dans Valses de Vienne, et a porté un costume dessiné par Jenny ! En 1940 est créée au Châtelet « La veuve joyeuse » « Les cloches de Corneville » de Planquet, est créé au théatre Mogador en 1941. Nous entonnons tous avec Arlette et Alain : « Vive le cidre de Corneville Vive le cidre de Normandie Rien ne fait sauter comm’ça » C’est un nouveau pan du monde du spectacle qu’Arlette a fait vivre devant nous et nous nous y sommes laissés entraîner avec délice, séduits, comme chaque fois, par son talent, sa gaîté et son entrain communicatif. Elisabeth et Alain de st Aignan , ainsi qu’Alain Hoffmann « en régie » ont beaucoup travaillé à ses cotés et ont bien mérité eux aussi les applaudissements. Le goûter fut, comme à l’accoutumée, délicieux… La deuxième partie sera donnée en février. Catherine Balladur