guide-etudiant-2015

Transcription

guide-etudiant-2015
Haute école des arts du Rhin
2015 – 2016
Guide
de lʼétudiant
Arts plastiques
HEAR
1
Guide
de lʼétudiant
Arts plastiques
David Cascaro
Directeur
3
Avant-propos – Lʼesprit de la HEAR
Ambitieuse et prospective, la Haute école des arts du Rhin cultive
au travers de ses enseignements une attention particulière aux projets
personnels de ses étudiants. Qu’ils passent une à cinq années dans
ses murs, tous les étudiants de communication, d’art, de musique
ou de design doivent puiser dans les innombrables ressources
humaines et matérielles de la HEAR. Puissent-ils en retirer la capacité
à forger leurs outils, un vocabulaire, une manière ou un style.
Ce guide de l’étudiant offre un panorama de l’offre d’enseignements,
ateliers, projets portés par les différents départements de l’école.
Un encadré présente par unité pédagogique l’ensemble des partenariats
portés et démontre l’intensité des relations extérieures de la HEAR.
Il intègre cette année le règlement des études, outil de référence
qui harmonise et fluidifie l’organisation des études en arts plastiques.
Document règlementaire, il a fait l’objet d’une validation auprès
des enseignants et étudiants, à Mulhouse comme à Strasbourg.
Prévue du 16 au 20 novembre, la semaine Hors limites est l’occasion
de faire connaissance avec des étudiants et des enseignants d’années,
d’ateliers, d’options ou de disciplines différentes. Dans les Vosges,
à la Cité de la musique et de la danse, chacun pourra se frotter à l’autre.
Cette heureuse et souhaitable mobilité sera toujours encouragée,
car propice à l’émergence de pratiques artistiques singulières.
Je souhaite la bienvenue aux étudiants, enseignants et personnels
qui nous rejoignent en ce début d’année et qui forgent avec nous
l’esprit de la HEAR.
Estelle Pagès
Directrice adjointe
Directrice des études
en arts plastiques
5
Édito
La création se situe au carrefour d’un ensemble de savoirs
complexes en permanence convoqués, réaffirmés et transformés.
L’art est pensée et se pense, il se pratique et se regarde, se lit et s’écrit,
exprime et s’exprime. La spécificité des enjeux de la création exige
donc une singularité de la pédagogie : enchevêtrer et structurer
la pratique et la pensée, le faire et le spéculatif, l’expérimentation
et le prospectif, l’intuition et le cognitif, l’empirisme et le savoir.
Rester attentif et prospectif sur les enjeux du contemporain tout en
étant attaché à la question de l’histoire représente un véritable défi
que la Haute école des arts du Rhin relève. C’est pourquoi risquer,
explorer, chercher, s’aventurer sur de nouveaux territoires de l’art
est au cœur des enseignements et des projets. Dans cette perspective,
la recherche dans le champ de la création est particulièrement fondée
car elle permet d’enrichir et de nourrir le parcours de l’étudiant et le
rend attentif à l’élaboration d’une réflexion tant pratique que théorique.
L’originalité des contenus de la recherche articule autant des enjeux
artistiques que des natures expérimentales et innovantes des pratiques
de l’art. Il s’agit également d’inventer des formes et les formats
en cohérence à ces problématiques de la recherche.
Les enseignements pratiques et théoriques visent à faire émerger
une démarche d’auteur dans des champs aussi divers que ceux
de l’art contemporain, des formes du design, de la scénographie,
du graphisme, de l’illustration, de la performance, de l’installation,
du son…
Il s’agit donc de construire une pédagogie originale qui permet tout
à la fois d’accompagner le projet de l’étudiant au sein d’un espace
critique et d’y apporter les connaissances fondamentales pour se
projeter dans un avenir. Tel est l’enjeu majeur de notre formation.
7
Sommaire
3Avant-propos
5Édito
8
Équipe administrative
10Organisation
12 Musique et arts plastiques
15Règlement des études
16 Organisation générale des études
18 Les admissions
19 Les formalités administratives
20 Les formalités pédagogiques
20 Le système de validation des études
221er cycle
22 Année 1
22 Année 2 et 3
22 La présentation au diplôme — DNAP
23 Le jury du DNAP
23 La comission d’admission en 2e cycle
232e cycle
24 Le mémoire
24 La présentation au diplôme — DNSEP
25 Le jury du DNSEP
25Stages
25 Stage au 1er cycle
25 Stage au 2e cycle
26Mobilité
26 Mobilité internationale
27 Voyages pédagogiques
27 Déplacements intersites
28 Ressources pédagogiques
28 Les médiathèques
28 Les ateliers techniques
28 Le prêt du matériel
29 Les droits d’auteur
29Clause relative à l’utilisation
et au stockage des travaux
29 Respect du droit d’auteur
29 Respect des mentions légales
30 Vie à la HEAR
30 Les règles de sécurité
30 Entretien et usage des locaux
30 Horaires d’ouverture des sites arts plastiques
30 Les associations étudiantes
30 Disposition transitoires
31 Grille de crédits Mulhouse
32 Grille de crédits Strasbourg
35 Coupon d’adhésion
37 Planning général
40 Équipe pédagogique
52 Relations internationales
59Professionnalisation
64Recherche
70 Le mémoire
72Documentation
74 Enseignements théoriques
75 Année 1
77Art
79Mulhouse
80Strasbourg
87Art-Objet
92Scénographie
94Design
96Communication
96 Année 2
98 Communication graphique
101 Didactique visuelle
104Illustration
105Workshops
106Ateliers
106Mulhouse
110Strasbourg
114 Ateliers Art-Objet
116 Vie étudiante
120 Événements à ne pas manquer
121 Règlement et sécurité
125 Plans et accès
8
Équipe
administrative
8 – 9
Direction et administration
générale :
David Cascaro
directeur
T. +33 (0)3 69 06 37 64
M. +33 (0)6 15 77 73 49
[email protected]
Estelle Pagès
directrice adjointe, directrice
des études dʼarts plastiques
T. +33 (0)3 69 06 37 83
[email protected]
Pascal Humbert
administrateur général
T. +33 (0)3 69 06 37 63
M. +33 (0)6 11 23 45 77
[email protected]
Frédérique Olland
administratrice adjointe,
administratrice du site d’art
plastique de Mulhouse
T. +33 (0)3 69 77 77 23
M. +33 (0)6 11 23 45 96
[email protected]
Virginie Thomen
assistante de direction
T. +33 (0)3 69 06 37 64
[email protected]
Marilyn Claudot
assistante administrative
T. +33 (0)3 69 77 77 21
[email protected]
Communication :
Laurent Doucelance
responsable
T. +33 (0)3 69 06 37 75
M. + 33 (0)6 26 75 55 37
[email protected]
Frédéric Triton
assistant
T. + 33 (0)3 69 06 37 76
[email protected]
Florian Michelutti
webmaster-rédacteur
T. +33 (0)3 69 77 77 46
[email protected]
Finances et commande publique :
Marion Montero
responsable
T. +33 (0)3 69 06 37 81
[email protected]
Martine Durr
assistant
T. +33 (0)3 69 77 77 21
[email protected]
Rudolph Pépin
comptable (Mulhouse)
T. +33 (0)3 69 77 77 21
[email protected]
Ressources humaines :
Vincent Bapst
responsable
T. +33 (0)3 69 06 37 87
[email protected]
Relations internationales :
Julia Reth
responsable
T. +33 (0)3 69 06 37 73
M. +33 (0)6 11 23 45 79
[email protected]
Gildas Mignot
assistant
T. +33 (0)3 69 06 37 65
[email protected]
Blandine Tello
assistante (Strasbourg)
T. +33 (0)3 69 06 37 71
[email protected]
Marilyn Claudot
assistante administrative
T. +33 (0)3 69 77 77 21
[email protected]
Rosalie Behra
référente (Mulhouse)
T. + 33(0)3 69 77 77 25
[email protected]
Informatique :
Cédric Faivre
responsable
T. +33 (0)3 69 06 37 95
[email protected]
Équipe administrative
Exposition
et professionnalisation :
Nicolas Schneider
responsable (Strasbourg)
T. +33 (0)3 69 06 37 67
[email protected]
Antoine Lejolivet
régisseur (Strasbourg)
T. +33 (0)3 69 06 37 79
[email protected]
Scolarité – Mulhouse :
Annick Kolb
responsable
T. +33 (0)3 69 77 77 22
[email protected]
9
Documentation – Mulhouse :
Danièle Palomba
bibliothécaire
T. +33 (0)3 69 77 77 20
[email protected]
Documentation – Strasbourg :
Muriel Boulier
responsable
T. +33 (0)3 69 06 37 96
[email protected]
Johan Geisler
agent de bibliothèque
T. +33 (0)3 69 06 37 97
[email protected]
Rosalie Behra
assistante
T. + 33(0)3 69 77 77 25
[email protected]
Régie et accueil – Mulhouse :
Fabien Lerdung
responsable
T. +33 (0)3 69 77 77 24
[email protected]
Alicia Bernardi
assistante
T. + 33(0)3 69 77 77 25
[email protected]
Philippe Boyer
concierge
T. +33 (0)6 16 31 03 28
[email protected]
Scolarité – Strasbourg :
Lucile Favet
responsable
T. +33 (0)3 69 06 37 84
[email protected]
Francis George
menuisier
T. +33 (0)3 69 77 77 20
[email protected]
Amel Abid
assistante
Référente : Communication
T. +33 (0)3 69 06 37 86
[email protected]
Marie-Cécile Floderer
assistante
Référente : Année 1,
Professionnalisation,
Ateliers publics, CFPI
T. +33 (0)3 69 06 37 68
[email protected]
Julie Gigout
assistante
Référente : Art
T. +33 (0)3 69 06 37 85
[email protected]
Alicia Bernardi
assistante accueil
T. +33 (0)3 69 77 77 20
[email protected]
Marie Werner
agent dʼaccueil
T. +33 (0)3 69 77 77 20
[email protected]
Régie et accueil – Strasbourg :
Alain Spohr
responsable
T. +33 (0)3 69 06 37 69
M. +33 (0)6 23 88 64 36
[email protected]
Jacqui Heydel
concierge
M. +33 (0)6 23 88 64 38
[email protected]
Boubakeur Soltani
aide-concierge
T. +33 (0)6 74 03 65 79
[email protected]
Elias Galtuch
aide-concierge
[email protected]
Isabelle Keller
agent dʼaccueil
T. +33 (0)3 69 06 37 77
[email protected]
Marie-Louise Schlewitz
agent dʼentretien
T. +33 (0)3 98 41 03 72
[email protected]
10
Organisation
10 – 11
La Haute école des arts du Rhin est un établissement
public de coopération culturelle dont les membres
fondateurs et les principaux contributeurs sont l’État
– ministère de la Culture, la ville et la communauté
urbaine de Strasbourg et la ville de Mulhouse.
Elle reçoit le soutien du conseil général du Bas-Rhin
et du conseil régional d’Alsace.
La Haute école des arts du Rhin est administrée
par un conseil d’administration. L’activité pédagogique
de l’école est organisée au moyen de plusieurs
instances réglementaires comportant des membres
de droit et des représentants élus des enseignants,
des étudiants et du personnel. Une commission
par site organise sur un rythme mensuel la vie scolaire
et la mise en œuvre des cursus. La commission
de vie étudiante organise par site trois fois par an
la participation des délégués étudiants élus.
Conseil
dʼadministration
Le conseil d’administration se réunit quatre à cinq fois
par an pour adopter les délibérations qui déterminent
les grandes orientations de l’établissement et mettent
en œuvre le projet d’établissement.
Ainsi l’adoption du budget traduit les orientations
prises pour le développement de la HEAR.
Composé de représentants des collectivités
publiques fondatrices, de personnalités qualifiées,
de représentants élus du personnel – enseignants
et agents administratifs et techniques – et des
étudiants, il est également le lieu de présentation
des projets importants qui animent la HEAR.
Présidente
Souad El Maysour, adjointe au maire de Strasbourg,
en charge de la culture et de la lecture publique
Vice-président
Michel Samuel-Weis, adjoint au maire de Mulhouse,
en charge de l’animation culturelle
Représentants
Ville et Eurométropole de Strasbourg : Annick Neff,
Camille Gangloff, Nicolas Matt, Eric Schultz,
Fabienne Keller, Alain Fontanel, Ada Reichhart
Ville de Mulhouse : Sara Marguier, Darek Szuster,
Henri Metzger, Azzedine Boufrioua ;
État : le préfet de région ou son représentant ;
DRAC : le directeur général de la création artistique
ou son représentant ;
Région Alsace : Pascal Mangin ;
Personnalités qualifiées : Dominique Bannwarth,
Jean-Luc Bredel ;
Personnalité qualifiée issue de l’université
de Strasbourg : Pierre Litzler ;
Personnalité qualifiée issue de l’université
de Haute-Alsace : Sophie Kohler ;
Personnel administratif et technique :
Marilyn Claudot, Alain Spohr ;
Personnel enseignant : Olivier Deloignon,
Claire Morel, Emmanuel Séjourné, Gérard Starck ;
Étudiants * :
1 étudiant en arts plastiques
1 étudiant en musique
* Représentants désignés jeudi 29 octobre,
date des prochaines élections.
Organisation
11
Conseil
pédagogique
Le conseil pédagogique de la HEAR réunit des représentants de musique et des arts plastiques. Il a vocation à
qualifier et à traiter des projets d’intérêt général relatifs
à la pédagogie pour l’ensemble des enseignements
dispensés au sein de la HEAR. Il veille à l’harmonisation
des cursus de manière à garantir l’équité des études
entre les sites et entre les disciplines. Il s’attache à
étendre à l’ensemble de la HEAR les pratiques améliorant la qualité et le confort des études.
Enfin, le conseil pédagogique traite spécialement
des projets favorisant la mobilité des étudiants entre
les arts plastiques et la musique, et entre les différentes
disciplines enseignées. Pour cela, il encourage la possibilité pour les étudiants de personnaliser leur formation
à travers l’offre globale d’enseignement.
Il se réunit trois fois par an, dont une fois en compagnie
du conseil artistique et scientifique.
Conseil artistique et scientifique
Le Conseil artistique et scientifique a pour objet
d’accompagner les orientations de la politique de développement de la HEAR, au niveau national et international, notamment dans les relations entre les différentes
disciplines artistiques (arts visuels, musique, scène)
et avec d’autres champs du savoir.
Le Conseil artistique et scientifique de la HEAR est
composé de 5 membres : Damien Deroubaix, artiste,
Corinne Diserens, directrice de l’École de Recherche
graphique de Bruxelles, Jean-Hubert Martin, conservateur et historien d’art, Annette Schlüntz, compositrice
de musique et Gisèle Vienne, metteur en scène et
plasticienne.
Commissions pédagogiques de site
Les commissions pédagogiques assurent la coordination des activités pédagogiques menées au sein de
chacun des trois sites. Les commissions pédagogiques
de site sont compétentes pour les questions relatives
aux études dispensées sur les sites et mobilisant les
moyens de chaque site.
Composition de la commission pédagogique du site
d’arts plastiques de Strasbourg
Le directeur de la HEAR, David Cascaro ; la directrice
des études en arts plastiques, Estelle Pagès ; deux
coordinateurs de l’année 1 ; 4 coordinateurs de l’option
Art ; quatre coordinateurs de l’option Communication ;
1 coordinateurs de l’option Design ; un coordinateur du
collège Théorie ; un coordinateur des bases et plateaux
techniques ; un représentant de la médiathèque,
Muriel Boulier ; quatre représentants des étudiants
(un pour chaque option et un pour la première année).
Composition de la commission pédagogique du site
d’arts plastiques de Mulhouse
Le directeur de la HEAR, David Cascaro ; la directrice
des études en arts plastiques, Estelle Pagès ; un coordinateur de l’année 1 ; deux coordinateurs de l’option Art ;
trois coordinateurs de l’option Design ; un coordinateur
des bases et plateaux techniques ; un représentant
du centre de documentation, Danièle Palomba ; trois
représentants des étudiants (un pour chaque option
et un pour la première année).
Commission de vie étudiante
Trois fois par an, en plus de leur présence lors des commissions pédagogiques, les délégués des étudiants se
réunissent avec la direction sur chacun des trois sites
pour aborder les questions touchant au déroulement
des études. Rassemblés au sein de la commission de
la vie étudiante, ils portent la voix de chacun. Certains
des délégués sont représentants pour l’ensemble du
groupe et des élèves à chaque réunion des instances
de la HEAR (conseil d’administration, commission pédagogique de site, conseil pédagogique). Les élections
des représentants des membres de la commission
de vie étudiante se déroulent le jeudi 29 octobre 2015.
12
Musique et arts
plastiques
12 – 13
L’Académie supérieure de musique de Strasbourg
- HEAR constitue le département musique de la
Haute école des arts de Rhin. Riche d’une équipe
pédagogique de haut niveau et d’une structure
parfaitement adaptée, l’Académie propose
des formations en direction de futurs musiciens
professionnels souhaitant évoluer dans de nombreux
domaines de la musique: musique ancienne, classique,
contemporaine, jazz. La formation ouvre aux métiers
de musicien d’orchestre, soliste, chambriste,
chefs d’ensemble, compositeur, improvisateur,
ainsi qu’aux métiers de l’enseignement spécialisé.
Les professeurs de l’Académie, regroupant de
nombreuses personnalités reconnues sur les scènes
musicales nationales et internationales, dispensent
avant tout un enseignement axé sur la pratique (1h30
de cours d’instrument par semaine). Se rajoutent
à cela une trentaine de master classes annuelles
données par des artistes (solistes ou ensembles)
de renommée internationale.
Élaborés conjointement avec l’université de Strasbourg,
menant à l’obtention du DNSPM, du diplôme d’État,
de la licence et du master, les enseignements permettent
aux étudiants de se concentrer sur l’apprentissage
de leur spécialité, indispensable à leur réussite
future dans les métiers du spectacle vivant et de
l’enseignement. Par ailleurs la structure est l’une
des rares en France à proposer un deuxième cycle
d’enseignement supérieur, le master Composition
et Interprétation musicale, attirant chaque année
de nombreux étudiants français et étrangers.
Aujourd’hui plus de trente nationalités sont représentées
au sein de l’Académie. Elles en font un lieu d’échanges
et d’ouverture culturelle exceptionnels. De nombreux
partenariats ont ainsi été mis en place avec des
conservatoires et universités européennes de qualité :
Académie Sibelius d’Helsinki, Académie Chopin de
Varsovie, Musikhochschule de Weimar, Conservatoire
Royal de La Haye, Conservatoire de Milan…
Enfin, située sur un territoire exceptionnellement riche
sur le plan musical de par son histoire et ses influences
germaniques, l’Académie propose à ses étudiants de
travailler dans un cadre pédagogique avec l’Orchestre
philharmonique de Strasbourg, l’Opéra du Rhin, le
Parlement de musique, le festival Jazzdor, l’ensemble
Accroche note, les Percussions de Strasbourg.
Vincent Dubois
Directeur de l’Académie supérieure
de musique de Strasbourg - HEAR
Directeur adjoint de la Haute école
des arts de Rhin.
Musique et arts plastiques
13
Licence / DNSPM
Ce parcours de trois ans aboutit à la délivrance d’un
double diplôme (licence et DNSPM) et offre en outre
la possibilité de préparer le diplôme d’État. La formation
est conçue de la manière la plus pragmatique possible
afin que l’étudiant puisse consacrer le temps nécessaire à la pratique personnelle quotidienne
de sa spécialité.
Master
Le master professionnel Composition et Interprétation
musicale, développé en partenariat avec l’université de
Strasbourg, forme des musiciens ayant non seulement
atteint un haut degré de virtuosité dans leur domaine,
mais possédant également des connaissances musicales
théoriques, historiques, esthétiques et analytiques
poussées. Cette qualification de haut niveau est reconnue
dans l’espace européen de l’enseignement supérieur.
Elle permet de se présenter sur le marché international
avec les mêmes chances que les diplômés d’établissements étrangers. Les titulaires du master peuvent
présenter une inscription à un doctorat de recherche.
Diplôme d’État
Dispensée sur cinq semestres, cette formation débouche
sur l’obtention du Diplôme d’État de professeur de
musique. La mise en situation pédagogique étant
l’une des composantes essentielles de cette formation,
le nombre de classes et la diversité des enseignements
proposés au Conservatoire de Strasbourg, institution
partenaire, offrent aux étudiants de multiples possibilités d’observation de cours et d’échanges avec des
pédagogues hors pair. De même, la densité du réseau
des écoles de musique dans et autour de Strasbourg
permet de lier de nombreux partenariats. Les étudiants
ont ainsi l’occasion de rencontrer des élèves de profils
très variés et de découvrir sur le terrain la diversité
des missions des pédagogues au XXIe siècle.
Enseignements
croisés
La Haute école des arts du Rhin stimule la mise en place
de projets pluridisciplinaires dans le cadre de ses
programmes de recherche, mais pas seulement.
La semaine de workshops Hors limites, le week-end
Avant-première à l’initiative des étudiants, les sessions
de workshops, les aides à projet étudiant, et évidemment
la semaine des diplômes de fin d’études, contribuent
à entretenir la porosité des diverses disciplines
enseignées.
En fonction des projets pédagogiques menés
par les enseignants arts plastiques et musique,
des dispositifs de travail, de rencontres,
de productions seront proposés aux étudiants.
14
15
Règlement
des études
15 – 36
L’ensemble des dispositions réglementaires auquel
la HEAR est soumise en vertu de son inscription dans le paysage
de l’enseignement supérieur européen et de son rattachement
pédagogique au ministère de la Culture et de la Communication
se trouve inscrit dans le règlement des études ci-après.
Chaque étudiant doit en prendre connaissance en signant une feuille
détachable en page 35 qui devra être remise à la scolarité
au plus tard le 31 octobre 2015.
Règlement des études
Le présent règlement des études de la Haute école des
arts du Rhin (HEAR) précise les conditions d’application
du décret n°2014-817 du 17 juillet 2014 relatif à l’organisation de l’enseignement supérieur d’arts plastiques
– création du diplôme national d’art et de l’arrêté
du 8 octobre 2014 modifiant l’arrêté du 16 juillet 2013
portant organisation de l’enseignement supérieur d’arts
plastiques dans les établissements d’enseignement
supérieur délivrant des diplômes. Il organise le cadre
national de l’enseignement supérieur artistique au
regard également du projet d’établissement de la HEAR
et du programme défini par les équipes pédagogiques
par option des sites d’arts plastiques de Mulhouse
et de Strasbourg.
16
Le règlement des études régit l’organisation générale
du parcours de l’étudiant au sein de l’établissement.
Voté par le conseil d’administration en date du 21 mai
2015 et après concertation au sein des différentes
instances de l’établissement, en Commission pédagogique de site et en Commission de la vie étudiante,
il a valeur réglementaire et est opposable à tous.
Le présent document est mis en application par le
directeur général de la HEAR. Dans un souci de parfaite
information, le règlement des études est lu et signé
par chaque étudiant au moment de son inscription
administrative dans l’établissement.
Dispositions générales
La Haute école des arts du Rhin est un établissement
de coopération culturelle, dont le fonctionnement
des différentes instances pédagogiques (Conseil
pédagogique de la HEAR, Commission pédagogique
de site et Conseil de la vie étudiante) est défini dans
le règlement intérieur et les statuts de l’établissement.
Les différentes instances sont décrites dans le Guide
de l’étudiant.
Organisation générale des études
La Haute école des arts du Rhin, regroupe des enseignements supérieurs dans les champs des arts
plastiques, de la communication visuelle, du design
et de la musique. Implantée sur trois sites dont deux
dédiés aux arts plastiques à Mulhouse et à Strasbourg,
elle prépare ses étudiants à devenir des créateurs,
auteurs, musiciens, autonomes et responsables.
La Haute école des arts du Rhin sous contrôle pédagogique du Ministère de la Culture et de la Communication
dispense, pour les arts plastiques, les trois grandes
options art, communication et design, réparties sur
les sites d’arts plastiques de Mulhouse et Strasbourg.
Le guide de l’étudiant, distribué au moment de
la rentrée universitaire à tous les étudiants permet
de prendre connaissance des grandes orientations
pédagogiques de l’établissement.
Les études en arts plastiques
Elles sont organisées en deux cycles :
1. Le 1er cycle - dite phase Programme - comprend 6
semestres ; il permet à l’étudiant de se positionner
dans une option et son éventuelle mention. Ces trois
premières années permettent l’acquisition des
apprentissages fondamentaux tout en ouvrant sur
une pratique personnelle. Ce 1er cycle est validé par
le diplôme national d’arts plastiques, DNAP, qui sera
remplacé par le diplôme national d’art, DNA à partir
de 2017.
2. Le 2e cycle – dite phase Projet - comprend 4
semestres. Il permet d’engager une spécialisation
et un projet de recherche plastique soutenu par un
travail théorique à travers le mémoire. Ce cycle est
validé par le diplôme national supérieur d’expression
plastique, DNSEP, valant grade de master depuis 2011.
L’offre de formation
Elle se décline en différentes options – art, design
et communication – et des mentions. L’option art est
dispensée sur les sites de Mulhouse et Strasbourg.
À Strasbourg, l’option art comprend la mention
Art-Objet et la mention Scénographie. L’option design
est dispensée uniquement sur le site de Mulhouse
et comprend la mention textile. L’option communication
est dispensée uniquement sur le site de Strasbourg
et comprend les mentions communication graphique,
didactique visuelle et illustration
Règlement des études
17
Les diplômes
Mentions disponibles sur le site de Strasbourg
Design textile
Design
graphique**
Design textile
Design
graphique**
5e
année
4e
année
DNAP
Design
graphique**
Design textile
Illustration
Illustration
Illustration
Mentions disponibles sur le site de Mulhouse
Design textile
Didactique
visuelle
Didactique
visuelle
Didactique
visuelle
Mentions disponibles sur les deux sites
Design*
Communication
graphique
Communication
graphique
Communication
graphique
Art-Objet
Art-Objet
Année 1
Design*
Art-Objet
Art-Objet
Scénographie
Scénographie
Année 2
Communication
DNSEP
Design
Design*
Scénographie
Scénographie
Art
Communication
Art
Art
Design
Design*
Art
Communication
Art
Art
3e
année
2e
année
1re
année
*Mention délivrée sur le site de Strasbourg jusqu’en 2018.
**Mention délivrée sur le site de Mulhouse jusqu’en 2018.
Règlement des études
18
Les admissions
Admission en année 1
L’entrée en année 1 se fait par voie d’examen d’entrée.
Conditions d’accès en 1re année
• Être titulaire du baccalauréat (général, technique
ou professionnel) ou candidat à la session de l’année
en cours. Les candidats titulaires d’un diplôme artistique supérieur au bac ou ayant obtenu au minimum
60 crédits ECTS ou plus dans un cursus artistique
devront se présenter à la commission d’équivalence ;
• Être titulaire d’un titre équivalent au baccalauréat,
français ou étranger ;
• Pour les candidats non francophones, justifier
du niveau B2 en langue française (sur présentation
d’une attestation en cours de validité du TCF niveau
B2 ou DELF niveau B2).
Des dérogations peuvent être accordées à des candidats non bacheliers, ayant quitté le cursus scolaire et
justifiant d’une motivation et d’une pratique artistique.
Ces dérogations sont accordées par la direction des
études pour une présentation du candidat à l’examen
d’entrée.
L’examen d’entrée se décompose en deux temps :
un dossier pour l’admissibilité et des épreuves
sur site pour l’admission. Le candidat a la possibilité
de se présenter :
• À l’examen d’entrée à Mulhouse,
pour un cursus en art ou design ;
• À l’examen d’entrée à Strasbourg,
pour un cursus en art ou communication ;
• À l’examen d’entrée des deux sites ; dans ce cas,
le candidat passera une seule fois les épreuves
écrites sur un seul site, soit celui de Strasbourg
soit celui de Mulhouse.
Épreuves de l’examen d’entrée
Les modalités de l’examen d’entrée sont fixées chaque
année par les commissions pédagogiques de sites
selon la réglementation en vigueur prévue par l’arrêté
des études du 16 juillet 2013 et sont publiées sur le site
internet de l’école au début de chaque année civile.
L’examen d’entrée se déroule en deux parties :
• Une étape d’admissibilité sur dossier ;
• Puis une étape d’admission avec des épreuves écrites
et un entretien de motivation avec un jury composé
d’enseignants de l’établissement.
Les décisions du jury sont prises à la majorité absolue
de ses membres. La décision du jury est notifiée au
candidat par la direction des études. La décision de
refus est motivée. Les résultats sont publiés par voie
d’affichage à l’école et sur le site internet de l’établissement.
Admission en cours de cursus, par voie d’équivalence
Chaque année, la direction de l’établissement, après
consultation de la commission pédagogique du site
concerné, se réserve la possibilité de fermer à l’admission par voie d’équivalence une option, une mention
ou une année en fonction des places disponibles.
Cette voie d’admission en cours de cursus (en années
2, 3 et 4) est étudiée par une commission d’équivalence.
Cette commission est ouverte aux candidats qui
peuvent justifier d’un diplôme en art ou d’un nombre
de crédits équivalents : 60 crédits ECTS pour entrer
en année 2, 120 crédits ECTS pour entrer en année 3
et 180 crédits ECTS pour entrer en année 4.
Des dérogations sont accordées par la direction
des études pour une présentation à la commission
d’équivalence pour les candidats justifiant
d’une expérience professionnelle artistique.
Les modalités d’entrée sont fixées chaque année
par l’équipe pédagogique selon la réglementation
en vigueur prévue par l’arrêté des études du 16 juillet
2013 et publiées sur site de l’école en début de l’année
civile. Un tableau des diplômes est publié chaque
année permettant de connaître le niveau d’intégration
en cours de cursus.
Commission d’équivalence pour les années 2 et 3
L’admission en année 2 est subordonnée à l’obtention
de 60 crédits ECTS et l’admission en année 3 à l’obtention de 120 crédits ECTS.
La commission d’équivalence comporte deux étapes :
une étape d’admissibilité sur dossier et une étape
d’admission sur site avec entretien de motivation
avec le jury de l’option ou de la mention choisie.
L’admission est conditionnée par la décision favorable
du jury composé de deux enseignants minimum de
l’option ou de la mention choisie nommés par la direction des études. La décision d’admission ou de refus
est notifiée par la direction des études. La décision
de refus doit être motivée.
Commission d’admission en année 4
L’admission en année 4 est subordonnée à l’obtention
du DNAP ou à la validation de 180 crédits ECTS
et à l’avis de la commission d’admission.
La commission d’admission comporte deux étapes :
une étape d’admissibilité sur dossier et une étape
d’admission sur site avec entretien de motivation
avec la commission de d’admission.
Règlement des études
La décision d’admission est prononcée par une
commission qui comprend trois professeurs nommés
par la direction des études. L’un des professeurs est
titulaire d’un doctorat. Le président de la commission
est désigné par la direction des études parmi ses
membres. La décision est prise par la commission
d’admission en deuxième cycle à la majorité absolue
de ses membres. La décision d’admission ou de refus
est notifiée par la direction des études. La décision
de refus doit être motivée.
19
Après l’épreuve d’admissibilité, les documents
à remettre à la commission sont les suivants :
• Un document écrit de deux pages minimum
comportant les axes de recherches du projet
plastique ainsi que la délimitation du territoire
de recherche et les intentions du mémoire
avec des éléments bibliographiques ;
• Un dossier des travaux réalisés.
Les formalités administratives
L’inscription administrative est annuelle. Pour la valider
définitivement, les étudiants doivent avoir rempli les
formalités d’inscription et s’être acquittés des droits
de scolarité.
L’inscription administrative
L’inscription administrative donne droit à la délivrance
d’une carte d’étudiant qui offre le statut d’étudiant.
L’inscription se déroule en tout début dʼannée scolaire
d’août à septembre. L’étudiant doit être à jour de son
inscription dans le mois suivant la rentrée scolaire.
Une attestation de responsabilité civile et dommage
aux biens, à jour, qui couvre les éventuels dommages
aux matériels prêtés par l’établissement est obligatoire
et doit être remise à la scolarité.
Droits de scolarité
Les droits de scolarité se composent des frais d’inscription, de la cotisation à la Sécurité sociale étudiante,
ainsi que celle de la médecine préventive et d’autres
cotisations facultatives, indiquées chaque année dans
le guide de l’étudiant.
Les frais d’inscription sont fixés chaque année par
le conseil d’administration de la HEAR. Aucun remboursement des frais de scolarité n’est possible sauf dans le
cas d’un candidat reçu à l’examen d’entrée qui n’aurait
pas été admis au baccalauréat et en cas de notification
de bourse du CROUS.
Les montants de la cotisation à la sécurité sociale
étudiante à un des deux centres agréés par l’État
pour gérer le régime étudiant – LMDE ou la MGEL –
et au service universitaire de médecine préventive
sont fixés par arrêtés ministériels.
L’affiliation à la sécurité sociale étudiante est obligatoire
pour tous les étudiants (sauf cas particuliers) âgés de
16 à 28 ans et est gratuite ou payante selon la situation
de l’étudiant. Les étudiants âgés de moins de 20 ans
au 30 septembre de l’année universitaire en cours
sont couverts par le centre payeur de leur choix (LMDE,
MGEL) tout en restant ayant droit d’un parent assuré
social d’un autre régime (à l’exclusion des régimes
spéciaux). L’affiliation est gratuite.
Les étudiants inscrits sur les sites d’arts plastiques
de Mulhouse et Strasbourg ont la possibilité d’obtenir
une carte culture. Les étudiants inscrits sur le site
de Strasbourg ont également la possibilité d’accéder
au Service Universitaire des Activités Physiques
et Sportives (SUAPS).
Étudiants boursiers
En application de l’arrêté du 19 février 2010 modifiant
l’arrêté du 5 novembre 2009 fixant les conditions et la
procédure d’attribution des bourses et aides attribuées
aux étudiants des établissements d’enseignement
supérieur relevant du ministère chargé de la culture,
les étudiants ont accès aux bourses sur critères sociaux
et aides d’urgence annuelles attribuées par l’État.
Les étudiants bénéficiaires doivent présenter la notification d’attribution de bourse du CROUS au moment de
l’inscription administrative pour pouvoir être exonérés
de la cotisation de la sécurité sociale. La HEAR exonère
les boursiers à l’échelon 0 des droits de scolarité.
Il est appliqué un tarif réduit aux étudiants boursiers
au delà de l’échelon 0.
La messagerie étudiante
Tout au long de leurs études, les étudiants
disposent d’une adresse électronique @hear.fr,
qui leur est communiquée au moment de leur
inscription administrative.
L’administration et les enseignants de la HEAR
transmettent toute information d’ordre pédagogique
et administrative sur l’adresse électronique @hear.fr.
Aucune information n’est communiquée via les
adresses emails personnelles. Il convient à l’étudiant
de consulter sa boîte électronique @hear.fr (accessible
via le lien en page d’accueil de www.hear.fr ou
directement depuis le lien http://webmail.hear.fr)
ou de créer une redirection vers une adresse
électronique qu’il a pour habitude de consulter.
L’adresse reste valide jusqu’au 31.12 de la dernière
année d’étude.
Règlement des études
20
Les formalités pédagogiques
L’inscription pédagogique
Le contrat d’études fait partie de l’inscription pédagogique de l’étudiant à partir de la deuxième année.
Ce document, semestriel, permet à l’étudiant, à partir
de la 2e année de construire, au sein d’un ensemble
d’unité d’enseignement, son parcours en fonction
des obligations pédagogiques établies et validées
par le coordinateur ou professeur référent de l’option
choisie. Il inscrit les 30 crédits nécessaires à la validation
du semestre et permet de retracer le parcours
de l’étudiant tout le long de son cursus. L’inscription
pédagogique, sur le site de Strasbourg, consiste
à formaliser dans un contrat d’études le choix
des parcours et des enseignements qui est validé
par le coordinateur ou le professeur référent. Il doit
être rendu au service de la scolarité dans le premier
mois de la rentrée universitaire. Sur le site de Mulhouse,
un planning à l’attention des étudiants d’une année
et d’une option donnée engage l’étudiant à suivre
le cursus dédié.
Le changement d’option et de site
Changement d’option ou de mention
Le changement d’option ou de mention peut se faire
au plus tard dans le mois suivant la rentrée du semestre
3, 4 et 5.
Les absences et l’assiduité
Les étudiants sont tenus de respecter les horaires
de cours et de les suivre avec assiduité. Après avis
du coordinateur ou du professeur référent et suite à
deux avertissements écrits, les absences non justifiées
et répétées peuvent entraîner l’exclusion définitive
de l’étudiant de l’établissement. Cette exclusion est décidée
de manière collégiale, puis validée par la direction
des études. En cas d’absence – maladie ou difficulté
particulière –, l’étudiant est tenu d’en informer le service de la scolarité et les enseignants concernés.
À son retour, il est tenu d’apporter les justificatifs
adaptés au service de la scolarité.
Il présente alors un dossier artistique et les motivations
qui le conduisent à souhaiter changer de site et
d’orientation.
L’étudiant remplit un document qui énonce les raisons
de ce changement. Il doit s’assurer de l’accord préalable
du coordinateur ou professeur référent de l’option d’origine et de l’option souhaitée. La direction des études
valide définitivement le changement. L’étudiant sera
donc évalué pour le bilan dans l’option ou la mention
dans lequel il est nouvellement inscrit. Le formulaire
est à retirer, puis à remettre une fois renseigné,
au service de la scolarité.
Changement de site
Lorsque l’étudiant souhaite changer de site, il est automatiquement reçu au cours du mois de mai par un jury
de l’option ou de la mention demandée.
En fonction de son projet artistique, de sa motivation
et des places disponibles son changement est validé
par le jury. Son entrée est rendue effective à la rentrée
scolaire, à condition que tous les crédits ECTS soient
bien acquis sur le site d’origine.
Le système de validation des études
Les crédits ECTS
Les directives adoptées en 1989 et en 1992 (89/48
CEE et 92/51 CEE) ainsi que la directive 2005/36/CE
du 7 mai 2005, instituent un système général
de reconnaissance des diplômes et consolident
le dispositif juridique de reconnaissance des qualifications professionnelles pour l’exercice des professions
réglementées dans l’Union européenne.
Ce cadre règlementaire permet de poser un certain
nombre de principes de manière à œuvrer pour
une lisibilité des formations. C’est dans ce cadre
que le système des crédits ECTS est mis en place.
L’ECTS est un système d’accumulation et de transfert de
crédits centré sur l’étudiant, qui repose sur la transpa-
rence des résultats et processus d’apprentissage.
Il vise à faciliter la planification, la délivrance, l’évaluation, la reconnaissance et la validation des diplômes
et des unités d’apprentissage ainsi que la mobilité
des étudiants.
1 ECTS repose sur un volume de 25 à 30 heures
semestriel de travail, comprenant la présence en cours
et le travail personnel. Les enseignements sont regroupés en unité d’enseignement (UE) qui sont constituées
de plusieurs enseignements. Une année universitaire
est répartie en deux semestres de 14 semaines et
comprend 60 crédits soit 30 crédits semestriels.
Les crédits sont attribués par les enseignants de manière
individuelle et/ou de manière collégiale lors du bilan
Règlement des études
semestriel. Ils ne s’obtiennent qu’après achèvement
du travail complet en fonction des compétences et des
connaissances requises. La participation aux colloques,
workshops, séminaires, voyages fait partie du cursus
de la formation, permet de nourrir le projet de l’étudiant
et donne lieu à l’attribution de crédits ECTS.
Le contenu de chaque cours avec son mode d’évaluation, la bibliographie et les informations pratiques
sont accessibles sur le site internet de la HEAR.
Le système de notation
Le relevé de notes est un document semestriel rempli
par les enseignants qui rend compte du cursus de
formation de l’étudiant avec l’ensemble des cours
suivis, les crédits affectés et les appréciations des
enseignants. Les crédits alloués aux différents cours
ne sont pas fractionnables.
• A (Excellent) correspond aux notes de 16 à 20/20
• B (Très bien) correspond aux notes de 14 ou 15/20
• C (Bien) correspond aux notes de 12 ou 13/20
• D (Assez bien) correspond à la note de 11/20
• E (Passable) correspond à la note de 10/20
• FX (échec/travail supplémentaire nécessaire)
correspond aux notes de 8 ou 9/20
• F (Échec, très insuffisant)
correspond aux notes de 0 à 7/20
Une appréciation minimum de E (équivalent de la
moyenne) est requise pour l’obtention des crédits
concernés, avec la mention « passable ».
Dans le cas d’une appréciation Fx, le ou les crédits
peuvent être rattrapés selon les modalités prévues
à l’article 3 relatives aux rattrapages de crédits.
Les rattrapages de crédits
Tout crédit obtenu est un crédit acquis. Le nombre
maximum de crédits ECTS pouvant être obtenus
pour chacun des semestres est de 30.
Le passage de l’étudiant au semestre suivant est
subordonné à l’obtention d’au moins 24 crédits ECTS,
à l’exception : du passage au semestre 3, qui nécessite
l’obtention de 60 crédits ECTS, du passage au semestre
6, qui nécessite l’obtention de 150 crédits ECTS,
et du passage au semestre 10, qui nécessite l’obtention
de 270 crédits ECTS.
21
Il est à noter que les rattrapages ne sont pas automatiques ; ils sont soumis à l’appréciation du collège
d’enseignants et à la validation du coordinateur ou du
professeur référent, en particulier en cas d’absences
répétées et ou de longues durées sans justificatif.
Chaque enseignant met en œuvre, selon un calendrier
précis, les modalités de rattrapage. Tout rattrapage
de crédit doit être effectué avant le bilan suivant.
Les évaluations
Les évaluations sont inscrites dans le temps pédagogique semestriel et selon un calendrier défini et diffusé
à la rentrée scolaire. Chaque étudiant est évalué chaque
semestre selon deux principes :
• une évaluation individuelle par enseignant qui attribue des crédits selon des modalités qu’il définit en
début de semestre (contrôle continu, devoir sur table,
exposé, participation…) ;
• le bilan : une évaluation collective semestrielle
par un groupe d’enseignants situé en fin de semestre.
Les bilans se formalisent par un accrochage ou une présentation orale de travaux réalisés durant le semestre
devant un collège d’enseignants, suivis d’une réunion
bilan qui attribue les crédits.
Le redoublement
L’année 1 ne peut être redoublée sauf pour raisons
médicales ou personnelles justifiées par un certificat
médical, après avis du coordinateur ou du professeur
référent et validation de la direction des études.
Un seul redoublement est autorisé par cycle après avis
favorable du coordinateur ou du professeur référent
et validation de la direction des études.
Dans le cas d’un redoublement et, sauf dérogation
pour projet validé par le coordinateur ou le professeur
référent et la direction des études, une présence
assidue et active est impérative.
Règlement des études
22
1er cycle
Le 1er cycle comprend 6 semestres valant 180 crédits
ECTS. Il permet à l’étudiant de se positionner dans une
option et son éventuelle mention. Ces trois premières
années permettent l’acquisition des apprentissages
fondamentaux tout en ouvrant sur une pratique personnelle. Ce 1er cycle est validé par un diplôme DNAP
ou DNA.
Année 1
La première année est une année pluridisciplinaire
avec des enseignements obligatoires et optionnels
qui visent à donner l’ouverture la plus vaste sur les
domaines de la création et les bases d’une formation
culturelle solide et autonome. Les enseignements
plastiques visent à mettre progressivement en place
les conditions d’un choix d’option en fin de semestre 2.
Le parcours de l’étudiant à la HEAR se dessine dès son
entrée en année 1 et le choix du site d’entrée est déterminant. Les approches pédagogiques particulières
à chaque option ou mention sont présentées au cours
de l’année. L’étudiant effectue un choix au moment
du bilan du semestre 2 qui sera validé définitivement
par la commission d’orientation composée des enseignants des options en fonction de ses aptitudes
et du nombre de places dans l’option et ou la mention.
Chaque année, la commission pédagogique, en accord
avec la direction des études définit pour chaque option,
mention, un nombre de places en année 2.
• À Mulhouse : Art, design et design textile
• À Strasbourg : Art, Art-Objet, Scénographie, Communication graphique, Didactique visuelle, Illustration.
Pour l’option communication, le choix de la mention,
communication graphique, didactique visuelle
et illustration, s’effectue en fin de semestre 4.
Chaque année, dans le guide de l’étudiant est publié le
nombre de places disponibles par mention de diplôme.
Années 2 et 3
Les années 2 et 3 se caractérisent par un passage
progressif d’une phase d’initiation, d’expérimentation
jusqu’à la mise en œuvre de propositions plastiques
personnelles. Elle se structure autour d’apprentissages
et de méthodologies de travail (conduite de projet,
recherche d’œuvres de référence, développement
d’un regard critique, connaissance historique et des
enjeux du monde contemporain, etc.).
Les années 2 et 3 consistent également en l’acquisition
de connaissances pratiques et d’outils techniques,
conceptuels et plastiques. Ce premier cycle peut se
définir comme une initiation aux fondamentaux de
l’option. Il permet d’acquérir tant les diverses pratiques
artistiques que la capacité à conceptualiser, en connaissance des outils, des matériaux et dans l’expression
formelle et critique des propositions.
L’étudiant décline notamment des savoirs en histoire
de l’art et art contemporain, en philosophie, en théorie
de l’art, en culture de médias mais aussi une sensibilité
à l’analyse de l’image, à la lecture critique et une capacité d’écriture. C’est enfin un moment où l’étudiant
est amené à se confronter au milieu professionnel
par le biais d’un stage.
La présentation au diplôme - DNAP
Le diplôme national d’arts plastiques (DNAP) sanctionne une étape dans un processus continu dans
l’école ouvrant sur le développement d’une recherche
personnelle.
La présentation de l’étudiant à l’épreuve du diplôme
national d’arts plastiques est subordonnée à l’obtention
de 165 crédits ECTS lors du bilan de fin de semestre 6.
Tous les crédits européens correspondant au premier
cycle, hors crédits attachés aux épreuves du diplôme
doivent être obligatoirement validés avant la présentation au diplôme. Cette dernière épreuve donne lieu
à l’attribution de 15 crédits ECTS. Aucun crédit ne peut
Règlement des études
23
se substituer à ceux attachés à la réussite des épreuves
du diplôme. Les étudiants qui ne disposent pas de 165
crédits ECTS peuvent redoubler à raison d’une seule fois
dans l’option et après avis favorable du coordinateur
ou du professeur référent et validation de la direction
des études.
À l’issue de ces épreuves, le jury délibère sur l’attribution du diplôme national d’arts plastiques et attribue
les 15 crédits ECTS correspondants. À l’issue du DNAP,
l’étudiant a obtenu 180 crédits ECTS, il est donc titulaire
du DNAP. Dans le cas d’un échec au diplôme, l’étudiant,
avec l’avis favorable du coordinateur ou du professeur
référent et la validation de la direction des études est
autorisé au redoublement. Les crédits obtenus restent
acquis l’année suivante. Sauf dérogation pour projet
validé par la direction des études et le coordinateur
ou le professeur référent, une présence assidue et
active est impérative.
Les épreuves du diplôme national d’arts plastiques,
d’une durée de trente minutes, consistent en un
entretien avec le jury comprenant une présentation par
l’étudiant d’une large sélection de travaux plastiques
réalisés pendant le premier cycle.
Le jury du DNAP
Le jury du diplôme national d’arts plastiques est nommé
par la direction des études sur proposition des coordinateurs d’option. Il comprend trois membres : deux
personnalités qualifiées extérieures à l’établissement
et un enseignant de l’établissement choisi dans le
cursus considéré.
Le président du jury est désigné parmi les personnalités
qualifiées sur proposition du coordinateur et validé par
la direction des études. Des suppléants sont nommés
dans les mêmes conditions. Les décisions sont prises
à la majorité absolue.
La commission d’admission en 2e cycle
L’admission en semestre 7 est subordonnée à l’obtention
du diplôme national d’arts plastiques et à une décision
favorable de la direction des études, sur proposition
de la commission d’admission sur la présentation
de projets et recherches envisagées par l’étudiant.
Cette commission comprend trois professeurs nommés
par la direction des études. L’un des professeurs est
titulaire d’un doctorat. Le président de la commission
est désigné par la direction des études parmi ses
membres. La décision est prise par la commission
d’admission en deuxième cycle à la majorité absolue
de ses membres.
La décision d’admission ou de refus est notifiée
par la direction des études. La décision de refus
doit être motivée. Les documents à remettre
à la commission d’admission sont les suivants :
• un document écrit de deux pages minimums
comportant les axes de recherche du projet plastique
ainsi que la délimitation du territoire de recherche
et les intentions du mémoire avec des éléments
bibliographiques ;
• les projets d’échanges Erasmus, de mobilité
et de stage long à l’étranger ou/et en France ;
• un dossier des travaux réalisés.
2e cycle
L’admission au semestre 7 est subordonné à :
• l’obtention du DNAP et des 180 crédits ECTS ;
• l’avis favorable de la commission d’admission
en 2e cycle.
Le 2e cycle se conclut en cinquième année par
le passage du DNSEP art, design ou communication.
Ce diplôme conférant au grade de Master est inscrit
au niveau I de la certification professionnelle.
Le 2e cycle comprend 4 semestres valant 120 crédits
ECTS. Les années 4 et 5 permettent d’affirmer une
recherche personnelle. Ces deux années de spécialisation structurent un projet plastique soutenu par
un travail théorique à travers l’écriture du mémoire.
Le travail personnel s’enrichit et se confronte à des
contributions extérieures (expositions, publications,
mises en situation, appels à projet, etc.). Il se nourrit
également de séminaires de recherche, de partici-
Règlement des études
24
pation à des colloques et des activités de recherche,
voyages d’études, workshops et cycle de professionnalisation. L’apport de connaissances de la part des enseignants se présente sous la forme d’un suivi personnalisé, d’un accompagnement en atelier, d’un dialogue
et de savoirs spécifiques nécessaires à l’élaboration
du projet artistique de l’étudiant.
Au début du semestre 7, l’étudiant doit choisir un tuteur
pour son mémoire avec lequel il élabore sa problématique en lien également avec un enseignant référent
de son travail plastique. Il peut anticiper son choix dès
la fin du semestre 6.
Le mémoire
Le mémoire se prépare dès le semestre 7 et est
soutenu devant un jury au courant du semestre 10.
Il est obligatoire dans le cursus du DNSEP. Il a pour
fonction de rendre lisible les constructions conceptuelles et référentielles qui soutiennent la démarche
et la recherche artistique de l’étudiant. La forme prise
par le mémoire doit être en adéquation avec le propos.
Pour autant, il doit témoigner d’une rigueur et d’une
méthodologie accompagnée d’une bibliographie et ou
d’une sitographie et le cas échéant d’une iconographie.
Un cahier des charges peut être précisé et communiqué
par le coordinateur ou le tuteur en fonction des options
ou des mentions.
Le jury de soutenance est composé de deux membres
– un représentant de l’école (plasticien ou théoricien)
et une personnalité extérieure titulaire d’un doctorat –,
lesquels membres siègent également à la soutenance
plastique.
À l’issue de la soutenance du mémoire, le jury établit un
rapport écrit qui est communiqué aux autres membres
du jury lors de la soutenance plastique du DNSEP.
L’évaluation du mémoire porte notamment sur la pertinence du choix du sujet, la capacité du candidat à adopter un point de vue critique, la justesse des références
bibliographiques et de leurs articulations au projet, la
qualité du travail rédactionnel et celle de l’entretien
avec le jury. Il correspond à 5 crédits sur 30 crédits.
Chaque option ou mention peut préciser les exigences
concernant la préparation, la méthode, le volume attendu et le calendrier précis d’élaboration du mémoire.
Le rendu des mémoires se fait auprès de la scolarité
en fin du semestre 9 ou au début du semestre 10.
Il est demandé à chaque étudiant trois versions papier
du mémoire ainsi qu’une version PDF ainsi réparties :
une pour le tuteur du mémoire, une second pour le
président du jury, la troisième en dépôt à la médiathèque du site de scolarité de l’étudiant. Le fichier PDF
pourra être envoyé aux autres membres de jury pour
consultation et cette version numérisée sera également
conservée pour consultation à la médiathèque.
La présentation au diplôme – DNSEP
L’obtention d’un minimum de 240 crédits ECTS est obligatoire pour le passage en semestre 9. Le rattrapage
des 6 crédits manquants a lieu obligatoirement durant
le semestre 9. La présentation de l’étudiant au DNSEP
est subordonnée à l’obtention de 270 crédits ECTS.
Il est possible à plusieurs étudiants de se présenter
collectivement à l’épreuve d’attribution du diplôme.
Le jury peut apprécier la part personnelle de chaque
candidat par son mémoire, ou si nécessaire, par la
rédaction d’un texte individuel que chaque candidat
lui présente individuellement.
Le diplôme est constitué de deux épreuves :
la soutenance du mémoire au semestre 10 – d’une
durée de 20 minutes - qui donne lieu à 5 crédits ECTS
et la présentation des travaux plastiques – d’une durée
de 45 minutes - qui donne lieu à 25 crédits ECTS. Aucun
crédit ne peut se substituer à ceux attachés à la réussite
des épreuves du diplôme.
L’attribution des crédits ECTS du mémoire doit intervenir
au moment du jury final, afin de tenir compte de la collégialité dans la délivrance du DNSEP. En effet, l’arrêté
ne prévoit pas que le jury de mémoire délivre les crédits
ECTS à l’issue de la soutenance du mémoire.
Il établit seulement un rapport. Seul le jury de DNSEP
composé de cinq personnes est souverain pour attribuer tous les crédits ECTS.
Règlement des études
25
Le jury du DNSEP
Le jury du diplôme national supérieur d’expression
plastique est nommé par la direction des études sur
proposition du coordinateur. Il est composé de cinq
membres : un enseignant de l’établissement choisi
parmi les enseignants et quatre personnalités qualifiées extérieures à l’établissement.
Le président du jury est désigné parmi les personnalités
qualifiées sur proposition du coordinateur et validé par
la direction des études.
Des suppléants sont nommés dans les mêmes conditions. Les décisions du jury sont prises à la majorité
absolue. En cas de partage égal des voix, celle du
président est prépondérante. Les membres du jury
du diplôme national supérieur d’expression plastique
chargés de la soutenance du mémoire, dont l’un est
titulaire d’un diplôme de doctorat, sont l’enseignant
de l’établissement et l’une des quatre personnalités
qualifiées.
Stages
L’organisation des stages est prévue par le décret
n° 2014-1420 du 27 novembre 2014 relatif à l’encadrement des périodes de formation en milieu professionnel et des stages et par l’arrêté du 29 novembre 2014
relatif aux conventions de stage dans l’enseignement
supérieur. Tout stage doit faire l’objet d’une validation,
au moins un mois à l’avance par l’enseignant coordi-
nateur ou référent de l’étudiant. La demande s’effectue
par formulaire qui définit l’objet du stage, sa durée et
l’identité de l’organisme et doit être validée par le coordinateur ou le professeur référent. Une convention de
stage sera ensuite rédigée par le service de la scolarité
et signée par la direction des études en arts plastiques,
l’organisme d’accueil et l’étudiant.
Stage au 1er cycle
Un stage d’une durée minimum de 2 semaines
est obligatoire au cours du 1er cycle et fait l’objet de
2 crédits ECTS au semestre 5. En fonction des options
et des mentions, ce stage peut se faire par anticipation
et de façon fragmentée. Il est vivement conseillé de
l’effectuer pendant les périodes de vacances scolaires.
L’objectif de ce stage court est d’inscrire les étudiants
dans une réalité professionnelle dès le premier cycle.
Un rapport de stage d’une page minimum doit être
remis au coordinateur ou au professeur référent de
l’option ou de la mention et au service de la scolarité,
afin de permettre la validation du stage et l’obtention
des 2 crédits ECTS. L’organisme d’accueil doit également envoyer à la scolarité un rapport d’évaluation
à l’issue du stage.
Stage au 2e cycle
Une mobilité pour un stage long est encouragée
pendant le 2e cycle. L’exigence en termes de durée
du stage dépend de l’option choisie mais également
du parcours scolaire de l’étudiant : les étudiants entrés
en équivalence sont encouragés à suivre leur cursus
dans l’établissement de manière à bénéficier d’encadrements plus approfondis au sein de l’option.
La durée du stage est déterminée en lien avec
le coordinateur ou professeur référent de l’option
ou de la mention.
À titre indicatif, le stage est obligatoire pour les étudiants
en scénographie (1 mois en année 4), pour les étudiants
en design (de 3 à 6 mois en année 4) et pour les étudiants en communication graphique (1 mois pendant
les vacances scolaire entre les années 3 et 4 et entre
les années 4 et 5). Dans le cas d’un stage de plus de
3 mois sur le temps académique, il est validé de 30
crédits ECTS après la soutenance du rapport de stage.
D’une manière générale, tout stage doit donner lieu
à un rendu qui permet la validation du stage. Ce rendu
peut prendre plusieurs formes : un rapport de stage, un
livret, accompagnés ou non d’une présentation à l’oral.
Règlement des études
26
Mobilité
Mobilité internationale
Mobilité en année 1 à 3
Les étudiants souhaitant partir en stage court ou ayant
un projet à l’international pendant les vacances scolaires
peuvent bénéficier d’un accompagnement du service
Relations internationales.
Mobilité en année 4
Les étudiants peuvent partir en échange, projet
ou stage à l’étranger en année 4 sous réserve
de validation du projet de mobilité par le coordinateur
ou le professeur référent et à l’exception des étudiants
entrés en équivalence en année 4. L’échange à l’étranger se prépare dès l’année 3 et doit être validé par
le coordinateur ou le professeur référent au moment
du bilan du 1er semestre de l’année 3.
Le départ en échange ou stage est conditionné
à l’obtention du DNAP et au passage en année 4
indépendamment de l’acceptation de l’étudiant
par la structure d’accueil.
Mémoire
Tout étudiant partant en séjour d’études ou stage en
année 4 doit obligatoirement avoir défini une problématique et un tuteur de mémoire. L’étudiant envisagera
avec son tuteur un suivi adapté à sa mobilité.
Calendrier échanges
Les étudiants doivent remettre leur projet de mobilité
indiquant obligatoirement trois choix d’écoles accompagné d’un portfolio en anglais. Suite à la décision
de la Commission relations internationales l’étudiant
devra remettre un dossier complet selon les exigences
de candidatures des écoles partenaires.
Le départ en école partenaire est soumis à l’acceptation de cette dernière. Dans le cas de refus de l’école
partenaire, un autre projet de mobilité sera défini avec
l’étudiant en concertation avec le service des relations
internationales. Un étudiant qui ne respecte pas le
calendrier affiché ne sera pas prioritaire dans l’obtention de sa destination choisie, ainsi que pour l’obtention
des bourses versées par la HEAR (bourse ERASMUS +,
bourse mobilité HEAR).
Calendrier stage
Pour un départ au1er semestre de l’année 4, l’étudiant
doit déposer son projet de stage au plus tard au mois
de juin de l’année 3. Le projet de stage doit être validé
par le coordinateur ou le professeur référent.
Pour un départ au 2e semestre de l’année 4, l’étudiant
doit déposer son projet avant les vacances de Noël.
Commission Relations internationales
La Commission désigne les étudiants selon les places
disponibles et les départements ouverts à l’échange
dans chaque école partenaire (semestres 1 et 2 confondus) selon les critères suivants :
1. Pertinence du projet de mobilité ;
2. Qualité du dossier artistique ;
3. Compétences linguistiques.
La Commission Relations Internationales attribue
également les bourses Erasmus + et les bourses
de mobilité HEAR selon les critères suivants :
1. Respect de la procédure ;
2. Situation financière de l’étudiant (boursier) ;
3. Éligibilité du projet de mobilité à d’autres bourses ;
4. Ne pas avoir déjà bénéficié d’une bourse HEAR.
La Commission Relations Internationales est composée
d’enseignants représentant chaque option et site
de l’école ainsi que la direction des études et le service
des relations internationales.
Annulation du projet de mobilité
L’étudiant peut à tout moment annuler son projet
de mobilité avant que l’école partenaire l’ait accepté.
Après acceptation, l’annulation ne peut s’effectuer
qu’en cas de force majeure (rasions médicales ou
personnelles justifiées) en présentant les justificatifs
nécessaires.
Préparation linguistique intensive
Tout étudiant mobile doit suivre une préparation
linguistique intensive obligatoire avant son départ.
Si cette préparation n’est pas suivie, le projet
de mobilité sera automatiquement annulé.
Restriction pour la période et la durée de mobilité
L’équipe pédagogique se réserve le droit de restreindre
la période et la durée de mobilité en fonction du projet
pédagogique de l’option ou de la mention.
Ces spécificités sont publiées chaque année
dans le guide de l’étudiant.
Communication avec la HEAR avant,
pendant et après la mobilité
Avant son départ, l’étudiant mobile doit obligatoirement
prendre rendez-vous auprès du service des relations
internationales pour vérifier que toutes les démarches
nécessaires (assurance, visa, bourse, etc.) ont été effectuées. Pendant sa mobilité, l’étudiant s’engage à tenir
Règlement des études
27
régulièrement informées l’administration et l’équipe
enseignante de la HEAR. Il est encouragé à ouvrir
un blog facilitant ce partage d’expérience.
En cas de difficulté matérielle ou financière, l’étudiant
doit contacter au plus vite le service des relations
internationales. Dès son retour, l’étudiant doit prendre
rendez-vous auprès du service des relations internationales pour remettre son rapport de séjour. L’étudiant
présentera également ce rapport, ainsi que le travail
fourni à l’étranger à l’équipe enseignante de son option
ou de sa mention.
Ce rapport participe à la validation pédagogique de
la mobilité. Si l’étudiant ne remet pas de rapport, il lui
sera demandé de rembourser les bourses (ERASMUS +,
HEAR).
Validation de la mobilité
Un séjour d’études ou de stage d’un semestre est
reconnu dans le cursus de l’étudiant comme équivalant
à 30 crédits ECTS, à condition que l’étudiant ait validé
le programme d’études ou de stage auquel il s’était
engagé. Si l’étudiant valide moins de 25 crédits ECTS,
il doit rembourser la bourse ERASMUS +.
L’établissement d’accueil valide les crédits ECTS qui
sont transférés dans le cursus de l’étudiant à la HEAR.
Ce transfert ne peut donner lieu à un bilan et l’étudiant
revenu de l’étranger passe donc automatiquement
dans le semestre supérieur, s’il a acquis un nombre suffisant de crédits. Les étudiants doivent obligatoirement
remettre un rapport de séjour qui est mis à disposition
des autres étudiants et enseignants dans les médiathèques et sur la plateforme Office 365.
Bourses
Les bourses disponibles sont détaillées dans le guide
de l’étudiant (cf. page 55) et des informations précises
sont mises à disposition des étudiants au service
des relations internationales.
Supplément au diplôme
Toute expérience de mobilité (stage ou échange)
sera consignée dans le supplément au diplôme délivré
aux étudiants au même moment que le diplôme.
Mobilité internationale post-diplôme
Les étudiants diplômés souhaitant se rendre
à l’étranger (résidences, post diplômes, programmes
d’été, stages, projets, etc.) peuvent bénéficier d’un
accompagnement individuel dans les 3 ans suivant
leur diplôme auprès du service Relations internationales afin de mener à bien leur projet et trouver des
financements. Les étudiants souhaitant partir en stage
à l’international ne pourront pas bénéficier des bourses
de mobilité.
Voyages pédagogiques
L’initiative des voyages pédagogiques est du ressort
exclusif des enseignants. Chaque voyage est soumis
à la validation de la direction des études. Les voyages
font partie du cursus de l’étudiant et peuvent faire
l’objet en fonction de l’année et de l’option d’une
obtention de crédits ECTS.
À l’exclusion des frais de repas, la prise en charge
par l’école du transport peut être totale ou partielle.
Des participations pourront être demandées
aux étudiants sur la base des tarifs fixés par voie
de délibération au Conseil d’administration de la HEAR.
Déplacement intersites Mulhouse
et Strasbourg
Au moment de workshops intersites ou de conférences,
les déplacements des étudiants sont pris en charge par
la HEAR dans la limite d’un aller-retour par événement.
À l’occasion de certains événements publics (concerts,
expositions, etc.), l’école peut encourager la mobilité
intersites en proposant la mise à disposition de moyen
de transport sous condition d’un seuil de participation.
En dehors de ces temps, l’étudiant doit remplir
un formulaire pour indiquer l’objet de son déplacement
qui doit être validé préalablement par un enseignant
de chaque site et par la direction des études.
Règlement des études
28
Ressources pédagogiques
Les médiathèques
Les médiathèques de la HEAR mettent à disposition
une collection totale de 50 000 documents répartis
sur les sites de Strasbourg et Mulhouse : livres, revues,
vidéos, documents multimédia, tous empruntables.
Des fonds particuliers, tels que les mémoires de DNSEP,
les mémoires des étudiants du Centre de Formation
des Plasticiens Intervenants (CFPI), la réserve d’art
et le fonds ancien sont uniquement consultables sur
place. Elles ont pour finalité d’accompagner les étudiants
dans leurs recherches et travaux en proposant des
références actualisées en lien étroit avec les processus
créatifs des différentes options.
Pour l’inscription à la médiathèque, chaque étudiant
est tenu de fournir sa carte d’étudiant de l’année
en cours de validité. Les emprunts ne peuvent se faire
que sur présentation de la dite carte.
Il est indispensable de respecter la durée du prêt
qui est précisée dans le guide de l’étudiant. Des rappels
réguliers sont adressés en cas de retard pour régulariser
le plus rapidement possible la situation. Il est possible,
cependant, de faire prolonger les documents, à condition qu’ils ne soient pas réservés par d’autres lecteurs.
En cas de non restitution des documents, certaines
démarches administratives (inscription, remise des
attestations de diplôme, etc.) seront suspendues
jusqu’à régularisation des emprunts.
En cas de perte ou de détérioration de documents
empruntés, le lecteur sera tenu de les remplacer en
procédant à l’acquisition d’un exemplaire identique.
Faute de remplacement, un titre de recettes de 50 €
sera émis à l’encontre de l’étudiant.
Les ateliers techniques
L’accès et l’utilisation des ateliers techniques sont
organisés par les enseignants, techniciens ou assistants d’enseignement artistique. En leur absence et
en fonction des ateliers, des moniteurs ou des référents
dûment formés peuvent encadrer l’accès. Des règles
particulières peuvent être édictées pour certains
locaux ou ateliers, en fonction du matériel utilisé
ou des risques de l’activité pratiquée.
Ces conditions d’accès spécifiques doivent être
scrupuleusement respectées. Toutes les informations
pratiques sont détaillées dans le guide de l’étudiant
et affichées à l’entrée de chaque atelier.
Le non respect des règles définies peut entraîner
l’exclusion temporaire ou définitive de l’atelier par
le responsable de l’atelier.
Le prêt du matériel
L’établissement peut mettre à disposition du matériel
pour les projets pédagogiques dont les conditions sont
définies dans chaque atelier. Au moment de l’inscription
administrative, l’étudiant doit fournir une attestation
d’assurance responsabilité civile, à jour, garantissant
les dommages aux biens, pour emprunter le matériel.
Dans le cas de détérioration ou de perte de matériel
prêté et d’absence d’intervention de l’assurance de
l’étudiant, un titre de recettes correspond au montant
de la valeur comptable du bien sera émis à l’encontre
de l’étudiant.
Les conditions de participation des étudiants aux
fournitures et consommables (papiers, terre, bois,
encre, etc.) sont fixées par délibération du Conseil
d’Administration.
Règlement des études
29
Les droits d’auteur
Clause relative à l’utilisation et au stockage des travaux
La HEAR n’est investie d’aucune obligation de garde
et/ou de conservation des œuvres qui sont stockées
dans ses locaux. À ce titre, l’étudiant est seul responsable de la garde et de la bonne conservation de ses
travaux durant toute la durée de leur stockage
au sein de l’établissement. Il s’engage à les déplacer
à l’extérieur de l’établissement, sur demande de l’administration, et au plus tard à la fin de l’année scolaire.
Respect du droit d’auteur
En application de l’art. 122-5 du Code de la propriété
intellectuelle, il est rappelé que ni le droit de citation,
ni l’exception relative à l’enseignement et à la recherche
ne sont applicables aux œuvres graphiques et plastiques.
Afin de respecter la législation française, l’étudiant
qui souhaite intégrer des citations iconographiques
dans un mémoire destiné à une diffusion au public,
notamment via internet, devra :
1. soit reproduire des œuvres appartenant au domaine
public (c’est-à-dire des œuvres dont les auteurs sont
décédés depuis plus de 70 ans) et indiquer le nom
de l’auteur ;
2. soit obtenir une autorisation de la part de l’auteur
de l’œuvre reproduite, ou de ses ayants droit,
oude la société de gestion collective gérant les droits
de l’artiste (ADAGP, SAIF, SCAM, etc.) et indiquer
le nom de l’auteur ;
3. soit supprimer la reproduction de l’œuvre reproduite
dans les exemplaires destinés à une diffusion au
public, notamment via internet, si l’étudiant ne se
trouve pas dans les deux situations ci-dessus (1 & 2).
Respect des mentions légales
Tout au long de sa scolarité au sein de la HEAR,
l’étudiant sera amené à participer à divers projets,
expositions, performances, festivals, etc. personnelles
ou collectives. Ces actions mettant en scène la HEAR
devront être communiquées auprès du service communication qui pourra ainsi s’en faire le relais sur les outils
de communication interne et externe de l’établissement.
Toute action devra mentionner le cadre pédagogique
dans lequel elle s’inscrit naturellement :
• les vidéos réalisées avec tout ou partie des moyens
humains et matériels de l’école devront comporter
en générique final la mention suivante « Haute école
des arts du Rhin (éventuellement le nom de la mention
et la ville) » ou le logo de l’école ;
• les documents imprimés avec tout ou partie des
moyens humains et matériels de l’école devront
comporter la mention « Imprimé à la Haute école
des arts du Rhin » et le logo de l’école ;
• les travaux réalisés dans les ateliers d’impressions
(gravure, sérigraphie, photographie, etc.) doivent
porter la mention de la Haute école des arts du Rhin
sous la forme d’un gaufrage ;
• pour toute autre action impliquant un ou des
étudiants, leur appartenance à l’école devra être
clairement mentionnée dans toute légende accompagnant le cas échéant la diffusion de l’œuvre (prénom
+ nom, + « Haute école des arts du Rhin » (mention
obligatoire) + « nom de la mention, ville » (mention
facultative).
• Dans tous les cas, le logo de l’école devra être
positionné en qualité de partenaire de l’action
/la manifestation.
Les logotypes de la HEAR sont disponibles au téléchargement depuis le site www.hear.fr, rubrique « HEAR,
présentation ». Toute utilisation officielle doit être systèmatiquement validée par le service Communication
via e-mail : [email protected].
Règlement des études
30
Vie à la HEAR
Les règles de sécurité
À Mulhouse et à Strasbourg, la HEAR est un lieu privilégié de liberté d’expression dans les limites de la loi,
du respect des personnes et du matériel de chacun,
de la sécurité des personnes et des locaux, comme
de leur conservation. L’étudiant est le seul responsable
de la perte ou du vol de ses biens personnels dans
l’enceinte de l’établissement.
En cas d’incendie, l’évacuation de l’école se fait
immédiatement par tous par l’issue de secours la plus
proche. Chaque enseignant assure l’évacuation du
groupe d’étudiants dont il a la charge. Par ailleurs, les
étudiants doivent impérativement respecter les règles
de sécurité en fonction de la spécificité des ateliers.
Le non respect des dites consignes peut entraîner
l’exclusion provisoire ou définitive de l’étudiant.
Dans le guide de l’étudiant, dans le chapitre règlement
et sécurité, les consignes précises sont détaillées.
Entretien et usage des locaux
En dehors du service de nettoyage, les étudiants sont
responsables de la propreté des salles de cours et des
ateliers. L’établissement se réserve le droit de demander le montant des réparations ou des frais de remise
en état de locaux ou mobiliers dégradés de manière
intentionnelle ou non.
Hormis les événements ouverts au public (conférences,
expositions, etc.), l’accès à l’école est réservé uniquement aux étudiants inscrits, sauf cas dérogatoire.
Horaires d’ouverture des sites arts plastiques
À Mulhouse, du lundi au jeudi de 8h15 à 20h,
le vendredi de 8h15 à 19h.
À Strasbourg, du lundi au jeudi de 7h30 à 21h30,
le vendredi de 7h30 à 19h.
Les associations étudiantes
L’association Lalala, à Mulhouse et La Mine à Strasbourg
favorisent les liens entre les étudiants de chaque site et
entre les deux sites arts plastiques et l’Académie. Très
impliquées dans la vie de l’école soit pour les Tranches
de Quai à Mulhouse, Avant-première à Strasbourg ou
au travers de soirées étudiantes avec la Mine, les deux
associations d’étudiants sont des ressources importantes pour la réalisation des projets des étudiants.
Une convention entre l’administration de l’établissement et les Présidents des associations étudiantes
de la HEAR précise chaque année les modalités
de fonctionnement.
Dispositions transitoires
Les formations menant aux diplômes de design à Strasbourg et design graphique à Mulhouse seront dispensées
pour les étudiants en cours de cursus, jusqu’en 2018.
Règlement des études
31
Grilles de crédits
Mulhouse
Année 1 — Semestres 1 & 2
S1S2
UE 1 : Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques
18
16
UE 2 : Histoire, théorie des arts et langue étrangère
10
10
UE 3 : Bilan du travail plastique et théorique
2
4
Année 2 — Semestres 3 & 4
S3S4
UE 1 : Méthodologie, techniques et mises en œuvre
16
14
UE 2 : Histoire, théorie des arts et langue étrangère
8
8
UE 3 : Recherche et expérimentations personnelles
2
4
UE 4 : Bilan
4
4
Année 3 — Semestres 5 & 6
S5S6
UE 1 : Méthodologie, techniques et mises en œuvre
10
4
UE 2 : Histoire, théorie des arts et langue étrangère
8
5
UE 3 : Stage
2
UE 4 : Recherche et expérimentations personnelles
6
6
UE 5 : Bilan (semestre 5), passage et obtention du DNAP (semestre 6)
4
15
Année 4 — Semestres 7 & 8
S7S8
UE 1 : Initiation de la recherche
Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts 9
9
UE 2 : Projet plastique
Prospective, méthodologie, production
Mobilité, professionnalisation, médiation
20
20
UE 3 : Langue étrangère
1
1
Règlement des études
Année 5 — Semestres 9 & 10
32
S9S10
UE 1 : Méthodologie de la recherche 20
dont suivi du mémoire
Passage et obtention du DNSEP (semestre 10)
Mémoire (soutenance)
Épreuve plastique
UE 2 : Mise en forme du projet personnel
30
5
25
10
Grilles de crédits
Strasbourg
Année 1 — Semestres 1 & 2
S1S2
UE 1 : Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques
18
16
Cours pratiques obligatoires
16
6
Modules8
Initiation & perfectionnement technique (S1)
2
Mise en œuvre des acquis techniques (S2)
2
UE 2 : Histoire, théorie des arts et langue étrangère
10
10
UE 3 : Bilan du travail plastique et théorique
2
4
Année 2 — Semestres 3 & 4
S3S4
UE 1 : Méthodologie, techniques et mises en œuvre
Travail en atelier – Workshop
Initiations
Plateformes – dessin et autres
16
14
UE 2 : Histoire, théorie des arts et langue étrangère
8
8
UE 3 : Recherche et expérimentations personnelles
Recherches personnelles adossées aux pratiques plastiques et théoriques
2
4
UE 4 : Bilan
4
4
Règlement des études
Année 3 — Semestres 5 & 6
33
S5S6
UE 1 : Méthodologie, techniques et mises en œuvre
Travail en atelier – Workshop
Initiations (Semestre 5)
Plateformes – dessin et autres (Semestre 5)
10
4
UE 2 : Histoire, théorie des arts et langue étrangère
8
5
UE 3 : Stage
2
UE 4 : Recherche et expérimentations personnelles
6
6
UE 5 : Bilan (semestre 5), passage et obtention du DNAP (semestre 6)
4
15
Année 4 — Semestres 7 & 8
S7S8
UE 1 : Initiation de la recherche
Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts
Langue
9
9
UE 2 : Projet plastique
Prospective, méthodologie, production
Groupe de recherche et initiations
Workshops
Mobilité, professionnalisation, CHAAP
20
20
UE 3 : Langue étrangère
1
1
Année 5 — Semestres 9 & 10
S9S10
UE 1 : Méthodologie de la recherche
20
dont suivi du mémoire
Séminaire-mémoire ou autre séminaire
Passage et obtention du DNSEP (semestre 10)
Mémoire (soutenance)
Épreuve plastique
UE 2 : Mise en forme du projet personnel
10
30
5
25
Règlement des études
34
Règlement des études 2015-2016
35
Coupon à détacher
Coupon à remettre daté et signé aux services de la scolarité
à Mulhouse ou Strasbourg au plus tard le 31 octobre 2015
Le règlement des études précise le cadre national de l’enseignement
supérieur artistique au regard également du projet d’établissement
de la HEAR et du programme défini par les équipes pédagogiques
des sites des arts plastiques de Mulhouse et Strasbourg.
Le règlement des études régit l’organisation générale
du parcours de l’étudiant au sein de l’établissement.
Je soussigné(e),
Nom
Prénom
étudiant(e) à la HEAR en année
Option
déclare avoir pris connaissance du règlement
des études en arts plastiques.
Fait à
SIGNATURE DE L’ÉTUDIANT
Le
|
|
37
Planning
général
37 – 39
Planning général
1er semestre
V 2
D 1
Décembre
M 1
Toussaint
L 2
M 2
S 3
M 3
J 3
D 4
M 4
L 5
J 5
M 6
CPS M.
Février
Janvier
V 1
Jour de lʼan
L 1
S 2
M 2
D 3
M 3
V 4
L 4
J 4
S 5
M 5
V 5
V 6
D 6
M 6
S 6
M 7
S 7
L 7
J 7
D 7
J 8
D 8
M 8
V 8
L 8
V 9
L 9
M 9
S 9
M 9
S 10
M 10
J 10
D 10
M 10
D 11
M 11
V 11
L 11
J 11
L 12
J 12
S 12
M 12
V 12
M 13
V 13
D 13
M 13
S 13
M 14
S 14
L 14
J 14
D 14
D 15
M 15
V 15
L 15
V 16
L 16
M 16
S 16
M 16
S 17
M 17
J 17
D 17
M 17
D 18
M 18
L 19
J 19
J 15
M 20
CP HEAR
CPS M.
M 21
J 22
CPS S.
CA
Armistice
CPS S.
APE
CA
V 18
L 18
S 19
M 19
V 20
D 20
M 20
S 21
L 21
J 21
WS Hors Limites
Tranches de Quai
V 19
S 20
CPS S.
D 21
D 22
M 22
V 22
L 22
L 23
M 23
S 23
M 23
S 24
M 24
J 24
D 24
M 24
D 25
M 25
J 25
L 26
J 26
M 27
V 27
D 27
M 27
M 28
S 28
L 28
J 28
D 29
M 29
V 29
L 30
M 30
S 30
J 31
D 31
J 29
Élections délégués
V 30
S 31
M : Mulhouse
S : Strasbourg
CP :Conseil
pédagogique
CVE S.
V 25
Noël
L 25
S 26
Saint-Étienne
M 26
CVE :Commission
Vie Étudiante
CPS :Commission
pédagogique de site
Portes ouvertes
Mulhouse
J 18
CPS M.
V 23
CVE M.
2e semestre
Novembre
Octobre
J 1
38
V 26
WS Mulhouse
Tranches de Quai
S 27
D 28
L 29
Avant-première
Planning général
Mars
M 1
Avril
V 1
CVE M.
M 2
39
WS Mulhouse
Mai
D 1
Fête du travail
Juin
M 1
S 2
L 2
D 3
M 3
V 4
L 4
M 4
S 5
M 5
J 5
D 6
M 6
V 6
L 6
L 7
J 7
S 7
M 7
M 8
V 8
D 8
M 9
S 9
L 9
D 10
M 10
V 11
L 11
M 11
S 12
M 12
J 12
D 13
M 13
V 13
L 13
L 14
J 14
S 14
M 14
M 15
V 15
D 15
Pentecôte
M 15
M 16
S 16
L 16
Lundi de Pentecôte
J 16
J 17
D 17
M 17
CPS M.
V 17
V 18
L 18
M 18
S 19
M 19
J 19
D 20
M 20
V 20
L 20
L 21
J 21
S 21
M 21
M 22
V 22
D 22
M 22
S 23
L 23
J 23
D 24
M 24
V 24
L 25
M 25
CE M. & CA
S 25
M 26
J 26
CE S.
D 26
J 3
J 10
M 23
CVE S.
CA
APE
J 24
V 25
Vendredi Saint
S 26
V 3
Examens dʼentrée
Ascension
Victoire 45
S 4
D 5
M 8
J 9
CVE M.
V 10
S 11
CVE S.
D 12
S 18
CPS S.
D 19
D 27
Pâques
M 27
V 27
L 27
L 28
Lundi de Pâques
J 28
S 28
M 28
V 29
D 29
M 29
S 30
L 30
J 30
M 29
M 30
J 31
WS Mulhouse
M 31
CPS S.
APE :Aide à projet
étudiant
APD :Aide à projet
diplômes
APD
J 2
CE :Commission
d’équivalence
Vernissage
Exposition
Diplômes 2016
40
Équipe
pédagogique
40 – 51
•
Dominique Auerbacher ; Thierry Ballmer ; Alain Bartmann ; Olivier Beiger ; Louidgi Beltrame ;
Anne Bertrand ; Pascal Bichain ; André Bihler ; Bernard Bleny ; Mathieu Boisadan ; Édouard Boyer ;
Dominique Brau-Arnauty ; Cyrille Bret ; Ève Burger ; Bruno Carpentier ; Charlie Chabrier ; Sandra Chamaret ;
Vincent Chagnon ; Guillaume Chauchat ; Fabrice Chavanne ; Vincent Chevillon ; Roger Dale ; Marie-Jo Daloz ;
Alexandra David ; Guillaume Dégé ; Philippe Delangle ; Alain Della Negra ; Olivier Deloignon ; Charlet Denner ;
Pierre Doze ; François Duconseille ; Fred Dupuis ; Yvan Etienne ; Ivan Fayard ; Sophie Fougeray ; Nicolas Fourgeaud ;
Samuel François ; Yvan Freund ; Alexandre Früh ; Bastien Gallet ; Bertrand Gauguet ; Jean-François Gavoty ;
Hélène Genvrin ; Christiane Geoffroy ; Jean-Pierre Giard ; Joseph Griesmar (Béhé) ; Sébastien Gschwind ;
Sophie Hanagarth ; Laura Henno ; Loïc Horellou ; Anne Immelé ; Zoé Inch ; Ilana Isehayek ; Sandrine Israël-Jost ;
Brice Jeannin ; Charles Kalt ; Nasser Khelifi ; Didier Kiefer ; Ju-Young Kim ; Yeun-Kyung Kim ; Anne Laforet ;
Stéphane Lallemand ; Arnaud Lang ; Jean-Christophe Lanquetin ; Christelle Le Déan ; Oh Eun Lee ; Florence Lehmann ;
Bertrand Lemonnier ; Philippe Lepeut ; Odile Liger ; Konrad Loder ; Stanislas Martin (Finzo) ; Joachim Montessuis ;
Céline Monvoisin ; Claire Morel ; Nathalia Moutinho ; Yohanna My Nguyen ; Olivier-Marc Nadel ; Pauline Pierson ;
Philippe Poirier ; Olivier Poncer ; Lidwine Prolonge ; Michel Ravey ; Fred Rieffel ; Jacques Ringelé ; Salomé Risler ;
Francisco Ruiz de Infante ; Frédéric Ruyant ; Muriel Ryngaert ; Florian Sabatier ; Jérôme Saint-Loubert-Bié ;
Christian Savioz ; Daniel Schlier ; Thomas Soriano ; Gauthier Sibillat ; Pierre Speich ; Gérard Starck ;
Manfred Sternjakob ; Jan-Claire Stevens ; Sylvain Thirouin ; Jérôme Thomas ; Gilles Toutevoix ;
Pascale Willem ; Pierre-André Weitz ; Grégoire Zabé.
Intervenants réguliers : Mohammed Bentotoche ; Lize Braat ; Olivier Bron ; Damien Doppler ;
Marianne Gayko-Roth ; Claude Grétillat ; Frank Knoery ; Amélie Lecocq ; Soufia Souaï.
•
Professeurs d'enseignement artistique
Dominique Auerbacher
Cette artiste plasticienne utilise différents mediums
en articulant l’image photographique avec le texte,
la vidéo, la peinture et le son. Elle a exposé dans divers
musées et centres d’art entre autres au MAM/ARC
(Paris), Schirn Kunsthalle et Kunstverein (Francfort),
le Casino (Luxembourg), Kunstraum (Innsbruck),
Kunsthaus (Hambourg) – Kunsthaus Baselland (Bâle),
Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne, Staatliche
Kunsthalle (Baden-Baden), MEP (Paris) et MAXXI
(Rome). Ses œuvres ont été publiées dans des
ouvrages notamment Paysages sur catalogue, édit.
Hazan, 1998 ; Hypocondrie, éd. galerie Lang, 2001 ;
Vous avez-dit il progresso ? édit. Linea di Confine 2004.
Elle a participé à la Mission photographique de la DATAR,
l’Observatoire photographique national du paysage.
Thierry Ballmer
www.ctballmer.ch
Thierry Ballmer a achevé son diplôme (Master of Arts)
au Central Saint Martins College à Londres. Il a travaillé
à Assorted Images Londres, BRS Premsela Vonck Amsterdam et a fondé en 1997 son propre studio à Bâle.
Membre des Swiss Graphic Designers (SDG) et de Swiss
Type Design. Il enseigne depuis 1998.
Équipe pédagogique
Louidgi Beltrame
Le travail de Louidgi Beltrame se développe autour
d’une documentation des modes d’organisation
humaine dans l’histoire du 20e siècle. Il se déplace
sur des sites définis par une relation paradigmatique
à la modernité : Hiroshima, Rio de Janeiro, Brasilia,
Chandigarh, Tchernobyl ou encore la colonie minière
de Gunkanjima au large de Nagasaki. Ses films - qui
reposent sur l’enregistrement du réel et la constitution
d’une archive - font appel à la fiction comme
une manière possible d’envisager l’Histoire.
Louidgi Beltrame est né en 1971 à Marseille et son
travail est représenté par la galerie Jousse Entreprise.
Anne Bertrand
Titulaire d’une maîtrise d’histoire et d’un DEA
d’histoire de l’art, elle enseigne à la HEAR depuis 2007
la Théorie/Histoire des arts. De 2008 à 2013, elle est
aussi chargée des éditions de l’école. Son parcours
professionnel l’a d’abord conduite dans l’édition
et dans des musées d’art contemporain, parallèlement
à une activité de critique et commissaire d’expositions.
Auteur de monographies (Le Présent de Robert Frank,
2009 ; Yves Chaudouët, 2010 ; Parade, 2012,
avec Hervé Gauville), elle est la directrice de publication
de Tacita Dean, Écrits choisis 1992-2011 (ÉSADS, 2011)
et la traductrice, avec l’auteur, de Jan Svenungsson,
Écrire en tant qu’artiste (HEAR, 2012).
Lauréate d’une bourse Fulbright (2013), elle prépare
actuellement une thèse, à l’université Paris DiderotParis VII, sous la direction de François Brunet,
en codirection avec Michel Poivert (université Paris I
Panthéon-Sorbonne), sur les écrits et propos
du photographe Walker Evans.
André Bihler
Il y a encore quelques années, on ne parlait pas
d’internet ou de multimédia, d’interfaces graphiques ou
d’interfaces tangibles… C’est cette matière informatique
innovatrice, mouvante et changeante qu’André Bihler,
diplômé de la Haute école des arts du Rhin (alors École
supérieure des arts décoratifs de Strasbourg), essaie
de dompter, modeler et synthétiser pour que cette
complexité devienne source de créativité et d’invention.
En tant qu’illustrateur, il a eu l’occasion de travailler
pour de nombreux éditeurs, la presse pour enfants,
des agences de communication et des institutions.
Mathieu Boisadan
Né en 1977. Sa démarche procède d’un double désir
de confronter sa réalité à celle de l’histoire de la
peinture. Son intérêt pour l’histoire contemporaine
lui fait construire d’étonnantes visions où la violence
des conflits est contrebalancée par un traitement
chromatique doux, exempt de « couleur locale ». Des
réminiscences de ses fréquents voyages en Europe
41
Centrale et de la peinture russe du 19e siècle – celle de
Mikaïl Nesterov lui donnant envie d’éclaircir sa palette –
nourrissent ses œuvres les plus récentes. En multipliant
les sources d’inspiration, il décrit une trajectoire à la fois
documentée et imaginaire qui ouvre sur des mondes
à la tonalité onirique. Ancien Président d’Accélérateur
de particules. Galerie Patricia Dorfmann, Paris ;
Galerie C, Neuchâtel…
Édouard Boyer
www.boyeredouard.net
Travaille et vit à Paris. Enseigne à la HEAR – Mulhouse.
Stratégies colonisatrices. À partir d’une formation au
département scénographie de l’ENSAD, ma pratique
artistique est fondée sur des expérimentations renouvelées de l’exposition : usages des supports urbains
(panneaux d’affichage), intérêt pour les lieux publics,
travaux in situ, usage de la circulation des signes in situ,
exploitation des lieux consacrés à l’art etc. À la HEAR,
sur le site de Mulhouse, j’enseigne une pratique de
l’espace, autrement dit une pratique qui interroge directement les enjeux de l’exposition et de l’espace pris
comme matériau, comme expérience du spectateur.
Cours de pratique « art et espace » : 2e et 3e année; Suivi
de projet, actualité de l’art et du design : 4e et 5e année;
Pratique de l’exposition hors les murs : workshops
Cyrille Bret
Professeur d’histoire de l’art à la HEAR depuis 2014
après avoir été ATER à l’université Lyon 2 et s’être
occupé de médiation et de programmation culturelle
pour l’Iac, le macLYON et la Biennale de Lyon, sa
démarche historienne est nourrie par l’anthropologie
et les sciences de la cognition. Ses recherches portent
principalement sur les formes de rationalité esthétique,
le pluralisme ontologique des œuvres d’art, et depuis
peu sur les questions de globalisation artistique.
Il est l’auteur d’un essai intitulé Robert Filliou et sa
« recherche ». Les enjeux plasticognitifs de la Recherche
sur l’origine, Québec, Inter éd., 2010. Il est également
poète et/ou performeur, et participe à la revue BoXoN
(Lyon) depuis 1998.
Ève Burger
Issue d’une formation scientifique, elle est diplômée
de l’École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg (ENSAS). Après dix années d’exercice de sa profession, elle devient enseignante à la HEAR. Professeur
de Dessin d’espace et de ses systèmes de représentation graphique (année 1 et Option Design et Objet en
années 2 et 3), elle enseigne en parallèle la géométrie,
le relevé et le dessin d’architecture à l’ENSAS.
Bruno Carpentier
Bruno Carpentier est installé à Paris où il travaille dans
des domaines éclectiques comme la communication
Équipe pédagogique
42
visuelle, le design graphique, le stylisme, l’illustration
dans des publicités et pour la presse… Il est intervenu
à la Fachhochschule d’Offenburg (Allemagne) dans
le cadre de la mise en place d’un système dessiné
de communication des idées visuelles pour des
techniciens des médias amenés à travailler avec des
concepteurs, et auprès de la société Créa-Concept
(Strasbourg) pour former au dessin de projet 3D des
créatifs du design, utilisateurs de l’outil informatique.
Bretagne), Alberta College of Art + Design (Canada),
South Valley University, Faculty of Fine Arts (Egypte).
Il a réalisé Portrait inachevé, une série de portraits
des survivants du siège de Gorazde ou encore 100
vues de la liberté, cent tableaux réalisés dans l’enceinte
du camp de concentration du Struthof. On a pu voir
ses travaux dans des galeries à Paris, Grenoble, Los
Angeles, Berlin, Genève, Sarajevo, Monaco, Woodstock
VT, Munich, Louxor et Karlsruhe.
Sandra Chamaret
www.grandensemble.net
Diplômée de la HEAR (alors École supérieure des arts
décoratifs de Strasbourg) en 1998, elle co-dirige avec
Julien Gineste l’atelier de design graphique « Grand
ensemble » depuis 2005. L’atelier intervient dans les
domaines de l’identité visuelle globale, de la muséographie, de la signalétique et de l’édition. Soucieux des
informations mises en forme et de leur transmission
au public, l’atelier s’intéresse particulièrement aux
problématiques visuelles de patrimoine (graphique,
urbain et architectural), de médiation (artistique
et sociale), de design d’information et de recherche
(historique et scientifique). Elle initie des publications
autour de la typographie (monographie Roger Excoffon
et la fonderie Olive, revue annuelle Après\Avant).
Marie-Jo Daloz
Elle enseigne à l’école depuis 1990, un engagement
qu’elle a nourri avec celui d’artiste intervenante auprès
de nombreux publics (associatifs, scolaires, hospitaliers, etc.). De l’expérience de ces rencontres enrichies
par celles de ses voyages en Asie, Proche-Orient,
Amérique du Sud s’est révélé son questionnement
quant à sa posture de peintre. De là sont nés des projets
sollicitant « les autres » pour leur offrir la possibilité de
« parole » induisant un échange et rendant visibles des
identités. Actuellement, ses recherches sont issues de
l’observation et de l’écoute du monde végétal, interrogeant le geste pictural et sa capacité à devenir « signe ».
Depuis 2000, elle poursuit son projet de « peindre pour
les sangliers et les écureuils », forêts vosgiennes, jurassiennes… Son travail a été exposé dans plusieurs villes
européennes et limitrophes.
Guillaume Chauchat
Auteur illustrateur depuis sa sortie de l’école des arts
décoratifs de Strasbourg en 2009, il dessine pour la
presse (Le Monde, Libération, Le New York Times…),
et pour l’édition. Il signe ses premières bandes dessinées aux éditions 2024 avec un triptyque Il se passe
des choses. Résidant aujourd’hui à Strasbourg il partage son temps entre sa pratique du dessin, l’illustration
de commande, la bande dessinée et l’enseignement.
Vincent Chevillon
www.vincentchevillon.com • www.archipels.org
Après des étude en géophysique et en sciences
naturelles, il intègre la HEAR (atelier M. Sternjakob),
puis le post-diplôme « La Seine » aux Beaux arts
de Paris afin de développer ses recherches.
Itinérant, artiste plasticien multimédia, critique,
il expose en France et à l’étranger.
Roger Dale
www.roger-dale.com
Né en Angleterre, titulaire des diplômes ACA (Canada),
MFA (USA) et DNSEP (France). Il a vécu au Canada 25
ans avant de s’installer en France. Il est intervenu
entre autres auprès des établissements suivants :
École supérieure d’art dramatique du TNS, Strasbourg
(France), Weißensee Kunsthochschule, Berlin, Hochschule für Kunst, Design und Populäre Musik Freiburg
(Allemagne), De Montfort University, Leicester (Grande-
Alexandra David
http://at.alexandra.david.free.fr
Performant aussi bien dans un téléphérique que
dans une maison de retraite, éditant des micro-éditions
ou intervenant dans des magazines de kiosque
à journaux, l’artiste Franco-Australienne développe
un travail contextuel qui se veut à la fois perturbateur
du quotidien et sans limite. Artiste, graphiste ou enseignante, elle explore matériaux, systèmes de pensée et
techniques éclectiques. Elle contribue également avec
La Maison d’Édition d’Idées à la publication de livres,
revues, fanzines réalisés par des auteurs enfants.
Guillaume Dégé
Après des études de chinois, il crée en 1994 la maison
d’édition Les 4 mers (ouvrages publiés en Chine),
publie dans Le Monde de 1994 à 2006, Beaux-Arts
magazine, Libération, Le Tigre et le Journal de la
paroisse St-Eustache. Il est auteur d’une quinzaine
de livres, entre autres au Seuil et chez Gallimard.
Plusieurs commissariats d’expositions, expositions
collectives, et expositions personnelles à la galerie
Sémiose (2008 – 2010). Plusieurs dessins dans les
collections publiques, quelques commandes publiques,
dont 5 dessins animés pour le Musée de la chasse.
Équipe pédagogique
Philippe Delangle
Graphiste, créateur et directeur de l’agence
Dans les villes. Engagé sur la notion de graphisme
d’utilité publique, son équipe et lui mettent en œuvre
des projets à consonance culturelle, institutionnelle
et citoyenne mais aussi dans le domaine de l’édition.
Il est par ailleurs président de l’association Un coup
de dés, qui s’intéresse au design graphique, son
enseignement et à la recherche.
Alain Della Negra
Né en 1975. La question de la voix occupe une place
centrale dans sa production. Il travaille avec Kaori
Kinoshita depuis 2005. Cette collaboration questionne,
entre autres, les liens qu’entretiennent les individus
avec leurs doubles virtuels ou avatars (long-métrage
documentaire The cat, the reverend and the slave, 2010).
Leurs films, produits par Capricci Films, sont montrés
dans des festivals (Belfort, Rotterdam, Lisbonne, FID
à Marseille), à la télévision (France 2, Canal+) ou édités
en dvd (Écart production, Capricci). Ils participent à des
expositions de groupe en France et à l’étranger (Musée
d’Art moderne de la Ville de Paris, Centre Pompidou,
Jeu de Paume, Palais de Tokyo, Fondation Ricard, IAC
à Lyon, Casino du Luxembourg, Haifa Museum of Art).
Olivier Deloignon
https://fr.linkedin.com/pub/olivier-deloignon/b3/a27/
a0a • http://ea3400.unistra.fr/index.php?id=9071 •
http://didactiquetangible.hear.fr/acteur/olivier-deloignon
Diplômé en arts graphiques à Strasbourg et Grenoble,
historien de l’art, docteur en histoire du livre et de la
typographie. Thèse sur l’architecture du livre. Enseignant-chercheur qualifié au titre de MCF en 18e et 22e
sections du CNU. Chercheur à l’EA 3400 Arche. MCF
associé à l’université de Strasbourg. Typographiste,
directeur artistique, conseil en ingénierie éditoriale et
création graphique. Commissaire d’expositions, chargé
de missions pour le livre, l’illustration et le graphisme,
auteur d’articles spécialisés et d’ouvrages…
Co-directeur du laboratoire De Traits et d’esprit.
Charlet Denner
Charlet Denner est auteur multimédia, enseignant en game
design des jeux de médiation de l’atelier de Didactique
visuelle de la HEAR, professeur associé à l’université
Paris 1 Panthéon Sorbonne. Graphiste et illustrateur,
il a été directeur de création du studio de packaging
Datalog, pionnier du numérique de l’édition scolaire. Il est
le scénariste et le game designer de la collection ludoéducative Tibili (éd. Magnard) récompensée par le label
RIP. Il a scénarisé le jeu d´aventure policier L’Île noyée
(Whitebirds). Il écrit un roman consacré à la mémoire
de son père, l’acteur Charles Denner. Ses recherches se
consacrent à la conception des jeux comme pédagogie,
en particulier pour les applications tangibles.
43
Pierre Doze
Après sept ans à user les bancs des facultés de droit
d’Aix-en-Provence et Paris, pour finir avec un DESS en
sociologie des médias, il quitte la France pour Moscou
où il passe huit années à développer des magazines
culturels. De retour en France, il collabore avec le designer Philippe Starck, puis au magazine Intramuros en
tant que journaliste. Après avoir évoqué les designers
David Dubois, Wieki Somers, Robert Stadler, Philippe
Starck, Big Game et Bless, ses récentes impressions
sont consacrées à Stefan Diez, Konstantin Grcic,
Christian Ghion et Pierre Staudenmeyer.
François Duconseille
www.francois-duconseille.net •
www.urbanscenos.org • http://playurban.hear.fr
Scénographe diplômé de l’École du Théâtre National
de Strasbourg, il travaille pour le théâtre, l’exposition,
la télévision… Parallèlement, il développe une carrière
d’artiste plasticien (Biennale de Paris, résidence à la
fondation Cartier, expositions en France et à l’étranger).
En 2000, il crée avec Jean-Christophe Lanquetin le collectif ScU2 qui porte depuis le projet des Scénographies
Urbaines en lien avec des collectifs d’artistes dans
des quartiers de grandes villes dans le monde (Douala,
Alexandrie, Kinshasa, Johannesburg, Paris, Dakar…).
En 1994 il intègre la HEAR pour y créer l’atelier Scénographie avec Jean-Christophe Lanquetin, depuis 2010
ils mènent ensemble le programme de recherche
Play>Urban avec la WITS School Of Arts de Johannesburg.
Fred Dupuis
Diplômé de la Haute école des arts du Rhin (alors
École supérieure d’art de Mulhouse) en communication
visuelle, il devient directeur artistique dans le réseau
Euro-RSCG, designer d’édition dans le domaine de l’art
contemporain. Il est actuellement graphiste indépendant
et enseignant.
Yvan Etienne
http://wyy.free.fr
Yvan Etienne est artiste/activiste engagé dans la recherche autour des arts intermédia et du son (installations,
concerts). En tant que musicien, il compose et joue des
pièces utilisant la vielle à roue, les synthétiseurs analogiques, la phonographie et l’électronique. Ses recherches
plastiques questionnent la perception des corps résonants (organiques, architecturaux, sociaux). Conjointement il œuvre à la diffusion des pratiques sonores
et intermédia comme programmateur et commissaire
d’expositions indépendant et dirige la collection Oh
Cet Echo aux Presses du Réel. Enseignant à la HEAR/
Mulhouse, il est fondateur de l’atelier son et co-dirige
SONIC, pôle de recherche en arts sonores.
Équipe pédagogique
Ivan Fayard
www.galeriehoug.com • www.ivanfayard.com
Diplômé de l’École nationale des Beaux-Arts de Lyon,
il est artiste et enseigne les pratiques de la peinture.
En axant son œuvre sur différents styles qu’il poursuit
simultanément, il met l’accent sur les procédures
comme autant d’identités artistiques inventées. Il
expose régulièrement (Le Consortium, Musée d’Art
contemporain de Lyon, MAMCO à Genève, Chisenhale
Gallery à Londres, Frac Franche-Comté…). Ivan Fayard
est représenté en France par la Galerie Houg, Paris.
Nicolas Fourgeaud
Historien de l’art, auteur d’une thèse portant sur les
théories du document de performance de 1960 à nos
jours, il travaille plus généralement sur les usages
du document dans les pratiques artistiques modernes
et contemporaines. Il est aussi critique et commissaire
d’exposition.
Samuel François
www.samuelfrancois.com
Samuel François vit et travaille à Het­tange-Grande (57).
Après avoir fait ses études à l’École Supérieure d’Art de
Lorraine de Metz et résidé à Berlin durant deux années,
il s’installe en Moselle en 2010. Il partage son temps
entre sa pratique artistique; la direction artistique de
Bunk Edition maison indépendante dédiée aux projets
éditoriaux et l’enseignement.
Yvan Freund
www.yvanfreund.com
Ce diplômé de la HEAR (alors École supérieure des arts
décoratifs de Strasbourg) option Illustration médicale,
a exercé ses compétences au sein de la société Markscreative à Londres et de la Websurg SA/IRCAD à Strasbourg, puis en tant qu’indépendant jusqu’à aujourd’hui.
Alexandre Früh
http://www.ateliercaravane.com
Muséographe et scénographe, il est enseignant
à l’atelier de scénographie depuis 1999. Il fonde en
1993 l’Atelier Caravane, agence de maîtrise d’œuvre
répondant aux marchés publics. Il intervient comme
muséographe pour de nombreux musées en France
et à l’étranger : Louvre, Beaux-Arts de Nantes, Strasbourg, Besançon, Labourdonnais à l’île Maurice (MU),
Olympique à Lausanne (CH), Bildmuseet à Umea (SE),
Reinisches Landesmuseum à Trier (DE)… aussi bien
pour des expositions permanentes que des expositions
temporaires ou événementielles. Il est scénographe
pour la compagnie Le Talon Rouge.
44
Bastien Gallet
http://editions-mf.com
Bastien Gallet enseigne la philosophie et la théorie des
arts. Il a été producteur à France Culture, rédacteur en
chef de la revue Musica Falsa et directeur du festival
Archipel. Il dirige aujourd’hui les éditions MF (éditionsmf.com). Son travail est philosophique et romanesque.
Il est l’auteur de deux romans et de plusieurs essais
sur la musique et les arts visuels.
Bertrand Gauguet
www.bertrandgauguet.com
Docteur en histoire de l’art, Bertrand Gauguet enseigne
l’histoire de l’art contemporain depuis 2004 et les pratiques sonores depuis 2007 à la HEAR (anciennement
Le Quai) où il a cofondé l’option SONIC. Acteur culturel :
conférences, commissariat d’expositions, programmation de concerts et textes pour les revues Parachute,
Critique d’art, AICA ainsi que pour différents ouvrages
collectifs. Il est présent depuis la fin des années 1990
sur la scène européenne des musiques nouvelles ou
expérimentales.
Jean-François Gavoty
http://jfgavoty.free.fr
Issu de l’école d’architecture de Grenoble, il a été
restaurateur et mouleur de sculptures et de peintures
murales à Rome, Naples, Florence et Paris entre 1976
et 91. Il a enseigné aux Beaux-arts de Lyon, à la faculté
d’histoire de l’art de Lyon, et aux Beaux-Arts de SaintÉtienne, avant d’intégrer l’équipe pédagogique de la
HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de
Strasbourg). Son travail a été exposé au Musée d’art
contemporain de Lyon, au MAMC de Strasbourg, à la
Biennale de Lyon, au Musée des moulages de l’université de Montpellier et dans diverses galeries à Bordeaux,
Stockholm, Lyon, Moscou, Bruxelles, Berlin et en Inde.
Acquisitions en collections publiques : MAC Lyon, FRAC
Rhône-Alpes, Ville de Montréal (Qc), Ville de Bodgaya
(Inde), Musée de Falun (Suède), Ville de Reims, etc.
Christiane Geoffroy
www.christianegeoffroy.com
Depuis plus d’une vingtaine d’années, l’œuvre de Christiane Geoffroy s’élabore à partir de la science, qu’elle
explore et interroge sans relâche à l’aide de médiums
variés : dessin, peinture, photographie, vidéo. Nourrie
par les liens étroits entretenus avec de nombreux
chercheurs, l’artiste construit un univers singulier dans
lequel l’objectivité scientifique se conjugue à la poésie
et au sensible pour sonder le monde du vivant et du
cosmos. Ce travail la conduit à explorer l’écoulement
du temps, à l’échelle de l’espèce humaine d’abord, puis
l’Univers. Depuis plusieurs années, ses recherches sont
liées aux préoccupations cruciales de notre époque :
l’Anthropocène et les changements climatiques.
Équipe pédagogique
Jean-Pierre Giard
Cet ancien étudiant des Beaux-Arts de Saint-Étienne,
axe ses recherches et son travail sur des notions de
point de vue, de représentation de l’espace en deux
dimensions, ainsi que sur la construction et la lecture
d’images.
Joseph Griesmar (dit Béhé)
www.josephbehe.net
Diplômé de la HEAR (alors École supérieure des arts
décoratifs de Strasbourg) en Illustration, il rencontre J.C.
Toff chercheur à l’INSERM, avec lequel il co-scénarise
puis dessine des albums BD publiés dans Pilote, puis
chez Vents d’Ouest. Chargé de cours au sein de l’école
depuis 1997, il dessine sur des scénarios de Frank
Giroud, des thrillers ésotériques aux éditions Glénat.
Il crée AtelierBD.com la première école d’image narrative
en ligne, puis il cofonde l’association LE GRILL ainsi que
le Groupement BD du SNAC. Il coécrit également avec
Amandine Laprun des scénarios dessinés par Erick
Surcouf.
Sébastien Gschwind
www.sebastien-gschwind.com
Né en 1973. Diplômé de l’École nationale des
Beaux-Arts de Nancy en 1999. Vit et travaille à Paris
et en Alsace. « La transdisciplinarité est au coeur
de ma démarche, elle fonde et nourrit ma pratique
de sculpteur. Je procède par assemblages afin
de produire des espacements imaginaires ou concrets
qui visent à établir des tensions, des rapports de forces,
des jeux de polysémies ».
Sophie Hanagarth
www.sophiehanagarth.com
Orfèvre-plasticienne, enseignante à l’atelier bijou
de la Haute école des arts du Rhin depuis 2002.
Formée à la joaillerie et diplômée de la HEAD-Genève,
Sophie Hanagarth crée un répertoire d’objets ambigus
(des parures) où la mise en forme des matériaux et
leur relation au corps engendrent un questionnement
lié à la nature du bijou comme attribut. L’originalité de
sa démarche tient à son approche à la fois charnelle et
corrosive qui se déploie à travers les savoir-faire spécifiques au métal. Elle reçoit le prix Herbert-Hoffmann à
Munich en 2011 et celui de la fondation Van den Bosch
2014 à Amsterdam pour l’ensemble de son travail. Ses
œuvres ont intégré les collections de différents musées,
du Victoria and Albert Museum de Londres au Museum
of Fine Arts de Houston ou encore au MUDAC, MIAAO,
MK&G, MBAM, Les Arts décoratifs de Paris…
Laura Henno
Laura Henno a initialement une formation de photographe
et s’initie au cinéma à l’école du Fresnoy. Elle est lauréate
du Prix Découverte des Rencontres Internationales
45
de la Photographie d’Arles en 2007. Depuis plusieurs
années, Laura Henno appuie sa démarche photographique et filmique sur les enjeux de la migration
clandestine, aux Comores, sur l’île de la Réunion ou
à Calais. Elle se confronte à la situation de ces migrants
et passeurs, avec une ambition documentaire réinvestissant le réel de potentiels de fictions et de récits.
Les sujets sur lesquels elle réfléchi impliquent une
démarche de fond de l’ordre du sociologique et du
« presque documentaire » exigeante. Les images qui
en résultent provoquent un trouble et puisent dans
les codes picturaux et cinématographiques. Son travail
a été montré dans de nombreux musées en France et
à l’étranger : Fondation Miro de Barcelone, The Finnish
Museum of Photography d’Helsinki, Centre Photographique Ile de France…Elle est représentée par la galerie
Les filles du Calvaire depuis 2007.
Loïc Horellou
www.loichorellou.net
Graphiste et designer interactif indépendant, il a obtenu
un DNSEP communication visuelle aux Beaux Arts
de Rennes puis a poursuivi ses études à l’atelier de
recherche interactive (ARI) de l’ENSAD. Il crée ensuite
un collectif (Sÿclo) et un studio de design graphique
(Formidable Studio) dans lesquels il travaille sur des
commandes de site internet et d’animation. Redevenu
indépendant il participe à différents projets mêlant programmation et design interactif. Par ailleurs, il poursuit
une activité d’installations interactives réalisées avec
d’anciens étudiants de ARI. Ces travaux ont été montrés
dans différents festivals et manifestations : Émergence,
Amber Istanbul 2008, Cinéma tous écran Genève 2008,
Eniarof, Nuit blanche Paris 2010, Ososphère 2011.
Anne Immelé
http://www.anneimmele.fr
Artiste et théoricienne de la photographie, docteur en
art, Anne Immelé exerce aussi une activité de commissariat d’exposition. Engagée dans une réflexion sur la
production photographique à l’ère du Web, son dernier
ouvrage Constellations photographiques (Médiapop
éditions) s’intéresse à des œuvres qui développent
un rapport réflexif, politique et poétique au monde
contemporain, tout en s’interrogeant sur le medium
photographique en lui-même. En tant que photographe,
elle a publié plusieurs livres : WIR (2003) avec Jean-Luc
Nancy et Les Antichambres (2009) avec Corinne Maury
aux éditions Filigrane et Twin Cities (2012) aux éditions
de la Kunsthalle. En 2013, elle participe à la création de
la Biennale de la photographie de Mulhouse dont elle
assure la direction artistique et le commissariat de certaines expositions. Ses photographies font notamment
parties de la collection du Fonds National d’Art Contemporain (CNAP) et de la Staastgalerie de Stuttgart.
Depuis 2009, elle développe le projet But-the-clouds,
Équipe pédagogique
(http://but-the-clouds.blogspot.fr) une dissémination
de drapeaux-nuage à l’échelle mondiale.
Zoé Inch
Artiste, réalisatrice et écrivaine, elle accompagne les
étudiants dans leur apprentissage de l’anglais et leur
travail artistique. De langue maternelle anglaise, Zoé
Inch est diplômée en cinéma de l’Université des arts de
Londres, sa ville d’origine, et du Fresnoy, studio national
de l’art contemporain. Explorant les liens entre le
corps, le mémoire et l’espace architectural, son travail
mélange les techniques de cinéma classique avec une
approche narrative expérimentale, mêlant éléments
de stop-motion et image de synthèse. À travers une
optique focalisée sur la dimension psychologique
dans la vie urbaine, elle tire inspiration de diverses
références telles G. Bachelard, le Bauhaus, M. Kelly
et J. Kristeva. Son travail audiovisuel et sonore a été
diffusé dans divers festivals internationaux, ainsi
qu’à la télévision et sur CD.
Ilana Isehayek
www.ilanaisehayek.com
Installée en France depuis plus de vingt ans, cette canadienne anglophone d’origine, a effectué ses études en
Arts visuels à l’université de Concordia de Montréal. Elle
est présente dans de nombreuses expositions sculptures et installations et a réalisé plusieurs commandes
publiques et 1% au Canada et en France, notamment
dans la Forêt de Saales (2005). Elle participe à la restructuration artistique et architecturale de la maternité
de l’Hôpital de Hautepierre à Strasbourg. En parallèle,
elle enseigne en langue anglaise depuis 1995 à la
Haute école des arts du Rhin.
Sandrine Israël-Jost
Docteure en philosophie, elle a enseigné au département de philosophie de l’université de Strasbourg
entre 2000 et 2004, avant d’intégrer la HEAR (alors
École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg).
Ce membre actif du Parlement des philosophes (créé
en 2003) participe régulièrement à des colloques et
journées d’étude, le plus souvent sur des thèmes et
des auteurs philosophiques (par exemple « Littérature et philosophie », « l’Éthique du refus », « l’Éros »… ;
sur Georges Bataille, Guy Debord, Jean-Luc Nancy,
Nietzsche…), donnant lieu ou non à des publications.
Charles Kalt
www.charleskalt.fr
Formation à l’École supérieure des arts décoratifs de
Strasbourg de 1973 à 1978. Fonde l’imprimerie industrielle spécialisée en sérigraphie, Lézard graphique.
De 1985 à 1990, collabore avec l’éditeur d’art Antoine
Graff : imprime Arman, César, Télémaque… De 1999 à
2011 : vice- président de Castel Coucou, espace expé-
46
rimental d’art contemporain (Forbach). Crée en 2003
c.k.éditions, atelier d’édition et d’impression pluridisciplinaire et édite des artistes tels que V. Skoda, J.J.
Dumont, A. Balzac, Adrien Jutard, Nicolas Schneider…
Poursuit un travail personnel d’artiste dans le domaine
des arts imprimés. En 1990, devient professeur de l’atelier gravure. Il y fonde l’atelier de sérigraphie et introduit
les techniques d’impression numérique. Il créé un pôle
impression pluridisciplinaire et transversal pour toute
l’école (gravure taille douce, typographie, lithographie,
sérigraphie, prépresse, impression numérique et façonnage). Actuellement responsable de l’atelier Impression
/ gravure, il met en place l’atelier de recherche en art
Empreindre(s).
Didier Kiefer
Né en 1964, il vit et travaille dans le parc régional
des Vosges du Nord. Diplômé de la HEAR (alors École
supérieure des arts décoratifs de Strasbourg).
Domaine de préoccupation principalement axé sur
l’image imprimée, le son et l’image en mouvement.
Par l’expérimentation et la recherche de procédés
novateurs cherche à perturber les processus classiques
d’impression, de diffusion d’une estampe.
« Changer le geste » pour situer résolument l’image
imprimée en gravure dans le champ de l’art contemporain. Investit le grand format et présente généralement
son travail sous forme d’installation.Enseigne depuis 12
ans dans l’atelier impression(s) à l’ESAD de Strasbourg,
depuis 4 ans à la HEAR sur les sites de Strasbourg
et Mulhouse. Occupe dans l’espace de la ruralité,
un jardin référencé par le parc régional des Vosges
du nord comme jardin pour la biodiversité et un atelier
qui associe la production d’œuvres et leurs diffusions.
PEA (Professeur d’Enseignement Artistique) se présente
comme PAE (Paysan Artiste Enseignant).
Ju-Young Kim
www.atelierjuyoungkim.com
Artiste, auteur et éditrice de livres d’artistes, engagée dans la création contemporaine. Le rapport aux
autres, les rencontres sont les conditions essentielles
de l’émergence et de développement de son travail
d’artiste. Considérant le livre d’artiste comme champ
d’expérimentation plastique et médium d’expression
artistique à part entière, ses réflexions et son approche
du livre d’artiste se nourrissent des relations humaines :
rencontre avec les milieux sociaux, culturels, institutionnels, avec le monde du travail, les artistes, les créateurs,
les intellectuels… Ses expériences de vie et ses
expériences professionnelles d’artiste, d’enseignante
et d’éditrice sont intimement liées, indissociables
et participent à son enseignement.
Équipe pédagogique
47
Yeun-Kyung Kim
www.kimyeunkyung.com
Diplômée de la HEAR (alors École supérieure des
arts décoratifs de Strasbourg) option Art-Objet et de
l’université de Chung-Ang en Corée du sud (licence de
sculpture), elle a depuis exposé son travail à Strasbourg, Paris, en Suisse, Allemagne, Belgique, Italie,
Corée du sud… Enseignante responsable de l’atelier
Verre, elle assure l’enseignement des pratiques et théories artistiques et leurs applications dans les champs
de l’art contemporain et du design. Elle continue à
exposer et participe à plusieurs biennales (Venise,
Strasbourg), et est membre de l’ESGAA (European Glass
Art Association).
Jean-Christophe Lanquetin
www.jiceehell.net • www.urbanscenos.org
Artiste et scénographe, principalement pour la danse
contemporaine et le théâtre, il mène de nombreux
projets à l’international, dans le monde arabe, sur
le continent africain et plus récemment en Inde
et au Brésil. Les questions de la place du spectateur,
les problématiques d’inscription dans des contextes,
des espaces urbains et publics, la relation aux créateurs
non occidentaux, ainsi que les enjeux post coloniaux
sont constamment au cœur de ses projets. Co-fondateur
avec François Duconseille du collectif ScU2, et du projet
des Scénographies urbaines, il a enseigné à l’université
de Provence.
Anne Laforet
www.sakasama.net
Critique et artiste, Anne Laforet est docteur en sciences
de l’information et de la communication.
Ses thématiques de recherche sont principalement
la conservation et la documentation des arts numériques, les relations entre analogique et numérique,
l’internet, le logiciel libre et les pratiques artistiques
collaboratives. Auteure du livre Le net art au musée.
Stratégies de conservation des œuvres en ligne (2011),
elle a participé activement au projet européen Digital
art conservation à l’Espace Multimédia Gantner et à la
HEAR de 2010 à 2012. Elle a été chercheure associée
au laboratoire art audio Locus Sonus de 2011 à 2013.
Christelle Le Déan
www.ledeanprieur.com
Designer, diplômée de l’ENSAD. Elle développe
aujourd’hui la maison d’édition de mobilier et de textile
Le Déan Prieur. Ses objets domestiques issus de partenariat durable avec des artisans : l’atelier du brodeur
Le Minor à Pont L’Abbé ou La Chaiserie Landaise,
parlent de gestes, de territoires et de mythologies.
Elle fonde successivement Robert Le Héros, collectif
de designer 1987/1999 élu « Designer de l’année » deux
ans après sa création et comptant de nombreux clients
dans le domaine du luxe international. Puis elle occupe
la rédaction en chef du magazine Récup Décoration
avant de créer son propre studio de création en 1999
en parallèle d’une activité de photographe de presse
pour des magazines d’Art de vivre. Des pièces uniques
textiles et objets en céramiques signés Robert Le Héros,
figurent dans les collections contemporaines du MISE
à Mulhouse et au Musée de La Piscine à Roubaix.
Stéphane Lallemand
www.stephanelallemand.net
Après une formation d’ébéniste, intègre la Haute école
des arts du Rhin (alors École des arts décoratifs de
Strasbourg) en atelier Sculpture. Brevet de Compagnon
de sculpture statuaire, diplôme de Sculpture et DNSEP
Art en 1985. Nombreuses expositions en France et à
l’étranger (musée d’Art moderne de la ville de Paris,
Elac Lyon, Mamco Genève, musée d’Art moderne de
Taipei, musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg, Musée Ingres Montauban, Musée Unterlinden
Colmar…).
Arnaud Lang
Formé à la HEAR (alors École supérieure des arts
décoratifs de Strasbourg) en céramique et à l’École
supérieure des Beaux-Arts de Paris (atelier de peinture
Pierre Caron), il a été artiste intervenant au rectorat
de Strasbourg, avant d’intégrer la HEAR en tant que
professeur de l’atelier terre. Il expose dans des galeries
à Strasbourg, Tunis, Soissons, Hammamet, Bologne,
Paris, Lörrach, Deventer, Aix en Provence et Guebwiller
entre autres et réalise une expertise pour la collection
céramique Art Nouveau du Musée de l’impression sur
étoffes de Mulhouse.
Oh Eun Lee
www.oheunlee.net
Après avoir étudié la littérature et les religions comparées en Corée, Oh Eun Lee suit un cursus artistique aux
Beaux-Arts de Perpignan, à la HEAD – Genève, puis au
Fresnoy. Intéressée par le monde des images en mouvement, elle exprime son désir d’écrire en donnant vie
aux choses inertes au travers d’univers 2D ou 3D avec
des logiciels comme Maya ou After Effect. Elle collabore
avec d’autres artistes et accompagne les étudiants
aussi bien artistiquement que techniquement.
Florence Lehmann
www.klimt02.net/forum/index.php?item_id=5349
• www.galerie-spektrum.de
Cette enseignante en bijou contemporain depuis
2005, est elle-même diplômée de l’atelier Bijou et post
diplôme de l’atelier Verre de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg). Son travail
s’articule autour des différentes définitions et fonctions
sociales du bijou, par l’usage, la forme, la symbolique
Équipe pédagogique
48
et du lien entre les personnes, les principes vitaux
contraires… Elle est en outre lauréate du CEAAC et a été
membre du Conseil des Métiers d’Arts au ministère
de la Culture.
Céline Monvoisin
Issue d’un cursus en arts appliqués, en arts plastiques
et en architecture, elle est diplômée d’un DPLG
en architecture de l’ENSAB de Rennes. Quelques
années d’expériences auprès d’agences d’architecture
nantaises comme chargé de projet ont fait naître
chez elle un réel engagement conceptuel. En parallèle
de sa propre agence, elle a enseigné le design d’espace
à Nantes durant 5 ans. Elle est animée par la question
des valeurs communicantes et narratives des espaces,
problématiques qu’elle explore plastiquement.
Elle intervient à l’HEAR en dessin construit pour
l’option design.
Bertrand Lemonnier
Diplômé des Beaux-Arts de Toulouse et d’un troisième
cycle à l’université de Strasbourg en image de synthèse,
il se consacre à l’enseignement pour l’industrie audiovisuelle en tant que graphiste 3D polyvalent.
Philippe Lepeut
www.philippelepeut.com • www.ecartproduction.net
Diplômé en Histoire de l’art contemporain et en Arts
plastiques (Paris I, La Sorbonne), il enseigne à la HEAR
à Strasbourg et, depuis 2007, il est responsable avec
Joachim Montessuis de « Phonon-Lab ». il est en outre
le fondateur, en 2005, d’Ecart production. Après des
débuts tournés vers la peinture, ses travaux se sont
orientés ensuite vers la photographie, la vidéo, et l’installation. Depuis 2003, l’espace public, la radiophonie
et la plastique sonore occupent une place grandissante
dans ses recherches.
Konrad Loder
Diplômé de sculpture de l’école des Beaux-Arts de
Munich, il mène aujourd’hui sa carrière d’artiste et d’enseignant en France et en Allemagne. Lauréat du Prix de
la ville de Bonn en 1988, il a été en résidence pendant
deux ans à la Cité internationale des arts de Paris.
Stanislas Martin (dit Finzo)
www.finzo.net
Auteur illustrateur pour des Maisons d’édition jeunesse,
la presse adulte, l’édition multimédia (CD-Roms
ludo-éducatifs et création de personnages), il crée
également des films d’animation interactifs. Auteur,
compositeur et interprète, il réalise des spectacles
de chansons destinés au jeune public.
Joachim Montessuis
www.autopoiese.org
Joachim Montessuis développe une pratique ouverte
et contextuelle autour notamment de la voix, du son
continu, du bruit et de la résonance depuis plus de 20
ans. Son travail se focalise aussi sur des processus
conceptuels expérimentaux de mise en abîme de la
question de l’observation et de la perception de la réalité à travers une approche non-duelle. Il a montré son
travail dans de nombreux contextes et festivals internationaux (plus de 200 performances et interventions)
et a collaboré avec plus de 100 artistes (Charlemagne
Palestine, Henri Chopin, Maja Ratkje, Master musiciens
of Joujouka, Phill Niblock…). Il vit à Paris et dirige depuis
1993 le label d’art sonoreerratum.org.
Nathalia Moutinho
www.nathaliamoutinho.com
Vit et travaille à Strasbourg. Diplômée des Beaux-arts
de Nancy, de la HEAR (alors École supérieure des arts
décoratifs de Strasbourg) en Design et après un master
à l’école Elisava de Barcelone, elle poursuit un post
diplôme en design à l’école de design de Saint-Étienne.
Professionnelle confirmée dans les domaines de la
muséographie, scénographie et de l’expographie tant
permanente, que temporaire et itinérante, elle voue une
passion pour le textile et la création de motifs de tissus.
Elle enseigne le design en option Design depuis 2005.
Yohanna My Nguyen
Yohanna My Nguyen exerce la typographie et le dessin
de caractères en indépendante. En parallèle de la commande, seule ou en collaboration avec d’autres artistes
et designers, elle développe des narrations visuelles
et sonores. Graveur à ses débuts, elle est diplômée du
master Communication Design du central Saint Martins
College à Londres puis du master Type & Media de
l’Académie royale des Beaux-Arts de La Haye. Aussi
bien dans sa pratique que dans son enseignement, la
typographie est abordée avant tout comme un point
de vue et d’entrée vers d’autres domaines et d’autres
disciplines où le langage tient une place importante.
Olivier-Marc Nadel
www.nadel-illustrateur.fr
Enseignant en didactique visuelle, cet illustrateur,
peintre et dessinateur multimédia, diplômé de l’ENSBA
et de l’ENSAD de Paris travaille pour les grandes
maisons d’édition françaises et d’autres éditeurs plus
spécialisés sur des projets didactiques et de fictions.
Il participe régulièrement à des ateliers pédagogiques,
des salons (Festi-livres, Montreuil, Paris…) et des expositions. Musicien concertiste (basse, percus).
Équipe pédagogique
49
Pauline Pierson
Directrice artistique en design graphique, elle travaille
essentiellement avec des artistes, des architectes et
des institutions culturelles. Elle conçoit de nombreux
livres, catalogues et revues. Participe et réalise la mise
en forme graphique de projets artistiques pour
des concours, des 1%… Percevant son travail comme
un accompagnement d’artiste, au travers du montage
d’une ligne éditoriale traduisant en termes graphiques
leurs intentions esthétiques. Elle est à l’initiative
de l’atelier de recherche et de création « L’Ours »
qui accompagne tous projets d’éditions, aide à traduire
en termes graphiques les idées, sensibilise aux papiers
et aux techniques d’impressions artisanales aussi bien
qu’industrielles avec le suivi des fichiers à imprimer.
Elle coordonne le partenariat avec la grande manufacture de papier beaux-arts LANA avec laquelle un grand
nombre de projets de qualité sont développés à la
HEAR.
Une attention particulière est accordée à l’écriture
et à la relation avec le spectateur : il s’agit de fondre
les expériences dites ordinaires et des références
cinématographiques, littéraires ou populaires dans
des processus où le spectateur est partie prenante
d’un système. Diplômée de l’Université Marc Bloch en
2003 (DEA) et de l’École supérieure des arts décoratifs
de Strasbourg en 2005 (DSNEP), Lidwine Prolonge suit
actuellement le programme de recherche 5/7 à la Villa
Arson à Nice, et dirige les activités du Bureau d’Anna,
entreprise fondée en 2009.
Philippe Poirier
www.philippepoirier.com
Musicien et plasticien, Philippe Poirier anime depuis
2004 sur le site d’arts plastiques de la HEAR à Strasbourg une classe de dessin/photo-vidéo et d’expérimentation du langage dans l’image s’adressant aux
étudiants de première année.
Olivier Poncer
http://didactiquevisuelle.hear.fr
• http://didactiquetangible.hear.fr
Olivier Poncer est enseignant/responsable de l’atelier
de Didactique visuelle de la HEAR. Auteur illustrateur
de livres pour enfants, il initie ses propres projets ou
illustre les textes d’autres auteurs. Il a développé un
travail autour de « l’image tactile », inventant un mode
d’illustration original lisible par les mains des aveugles
et des voyants. Il anime des ateliers d’écriture texte/
images et des ateliers de création multimédia autour
de ses ouvrages. Ses recherches concernent aujourd’hui
les développements artistiques et techniques des
dispositifs didactiques, en particulier l’approche des
interfaces tangibles. Il est à l’initiative et porteur pour la
HEAR du programme de recherche Didactique tangible.
Olivier Poncer est depuis avril 2014 chercheur associé
à l’IRIST (EA 3424 – Institut de Recherches Interdisciplinaires sur les sciences et la technologie) de l’UdS.
Lidwine Prolonge
Sous une dispersion apparente des médiums (performance, vidéo, installation, texte), la pratique artistique
de Lidwine Prolonge tente de créer une continuité entre
événements personnels et fiction, entre histoire individuelle et histoire collective, et de créer des conditions
pour troubler notre rapport au réel. Les temps sont
différés, les espaces distordus, la perception modifiée.
Fred Rieffel
www.fredrieffel.com
Designer indépendant, il est titulaire d’un BTS
en architecture intérieure et d’une licence et du CAPET
en arts appliqués. Son activité le mène à concevoir des
espaces comme les médiathèques de Sarreguemines
et de Dannemarie, la maison des adolescents
de Strasbourg, ou encore le café du CRAC. Il expose
au Salon du meuble de Milan et participe à de nombreuses expositions collectives (Carrousel du Louvre,
Beaubourg, Tokyo, Chicago, VIA…). Il est également
labellisé par le VIA à plusieurs reprises. Trois de ses
productions figurent parmi la collection permanente
du FNAC à Paris et son canapé Duo fait partie de la
collection permanente du Chicago Athenaeum.
Salomé Risler
www.scommesuper.com
Diplômée de la HEAR (alors École supérieure des
arts décoratifs de Strasbourg) en 2001, elle travaille
quelques années comme directrice de création en
agence de communication avant de s’installer comme
graphiste indépendante à Strasbourg en 2006. Sensible
à l’image, à la typographie au sens et à la narration,
elle travaille principalement sur des projets culturels
et institutionnels, régulièrement en collaboration avec
des illustrateurs ou des photographes. Enseignante
de graphisme au sein de l’atelier d’Illustration depuis
2008, elle trouve, dans cet endroit, la possibilité de
transmettre, d’échanger et de faire évoluer ses préoccupations. Elle intervient également à l’université de
Strasbourg pour le master Métier de l’Édition depuis
2014.
Francisco Ruiz de Infante
www.ruizdeinfante.org
Francisco Ruiz de Infante jongle sans complexes
entre la haute technologie et le bricolage d’urgence.
Il a exposé des parcours d’installations audiovisuelles
à Madrid, Bonn, Milan, Bilbao, Paris, Santa Fe, Amsterdam, Karlsruhe, Strasbourg… Il est aussi codirecteur du
« Centre des Rives », laboratoire pour l’art contemporain
et documentaire en milieu rural (Haute-Marne). Il réalise
le long-métrage Les Loups (1995) et le court-métrage
Équipe pédagogique
50
Les Choses simples (primé au Festival du Nouveau
Cinéma de Montréal 1993), ainsi que la série de films
Écosystèmes / BlueSky (2007-11). Certaines de ses
vidéos sont visibles dans la collection permanente
du Centre Georges Pompidou et dans de nombreuses
collections internationales.
des plus beaux livres suisses 2009 et au Top Fedrigoni
Award 2013. Jérôme Saint-Loubert Bié a enseigné
dans plusieurs écoles d’art et universités, notamment
à l’École des beaux-arts de Rennes, de 2002 à 2011
et il est depuis 2014 maître de conférences associé
à l’Université Paris 8.
Frédéric Ruyant
Frédéric Ruyant développe des idées, des projets
et des réalisations en matière de design depuis 1996.
Designer auprès d’éditeurs et de galeries (Ligne Roset,
Baccarat, Cinna, Tools galerie, ENO, Toulemonde Bochart,
OZZ galerie, Sentou), ainsi qu’auprès des institutions
(La Poste, ministère de la Culture, Mobilier National,
Manufacture Nationale de Sèvres, Manufacture des
Gobelins). Il est aussi designer auprès des marques
(L’Oréal, Thuasne, Procter et Gamble, LVMH, la Croix
Rouge, Jean Paul Gaultier, Moët et Chandon, Lancaster,
Galeries Lafayette, Diesel, Maison Martin Margiela).
Il conçoit des espaces privés et publics, aménagement,
scénographies. Il intervient dans l’espace urbain,
installations et interventions. Il expose internationalement (Centre Pompidou, Moma…) et ses réalisations
font partie de collections privées et publiques (Fonds
National d’Art contemporain, musée Vallauris Picasso,
le Grand Hornu…).
Daniel Schlier
Peintre. Publications disponibles à la médiathèque
de la HEAR à Strasbourg : Daniel Schlier, galeries J.
Brolly et C. Moser, éditions Monografik, 2009 ; Le
printemps de septembre, Vertiges, Toulouse 2005 ;
Seltsam vertraut, étrangement proche, Saarlandmuseum, Saarbrücken, 2004 ; Daniel Schlier, Strasbourg,
Musée d’art moderne et contemporain, 2003 ; Vitamin
P, new perspectives in painting, New York, Phaïdon,
2002. Expositions récentes (sélection) : 2015, galerie
Born - Berlin ; 2014, galerie Jean Brolly – Paris, galerie
Bernard Jordan – Zürich ; 2013, galerie Born – Berlin ;
2012, galerie Riff art projects – Istanbul, galerie Born
- Berlin. CV détaillé, textes critiques et images : Jean
Brolly, Paris : www.jeanbrolly.com; Bernard Jordan
Zürich ; [email protected]. ; Galerie Born :
galerieborn-berlin.de
Muriel Ryngaert
Docteur en littérature, actuellement chargée de
projet pour le 59 Rivoli, elle a été directrice de l’action
culturelle au MAC/VAL depuis son ouverture, guide
conférencière à la galerie Nationale du Jeu de Paume,
chargée de cours en histoire de l’art contemporain et
dramaturgie (Université Paris IX, UWO London, Ontario,
Canada, École du Louvre…), assistante scientifique pour
l’exposition « le logement sociale au musée) (Palais des
Beaux Arts de Bruxelles). Elle a parallèlement menée
une carrière de dramaturge auprès de divers metteurs
en scène tel qu’Olivier Py, Michel Didym, François Orsoni, a travaillé auprès de plusieurs performeurs et produit
plusieurs formes performatives Elle écrit régulièrement
pour des catalogues d’exposition et des biographies
d’artistes et signe actuellement des dramaturgies pour
des perormeurs (Catherine Baÿ, Gaspard Delanoë)
Jérôme Saint-Loubert-Bié
www.jslb.fr
Artiste et graphiste indépendant, il a obtenu un Master
of Fine Arts (MFA) au California Institute of the Arts
(CalArts) en 1996. Parmi ses activités récentes, il est
l’auteur ou coauteur des livres Bibliothèque d’un Amateur, Richard Prince’s Publications 1981-2012 (2014),
Beauregard, le 5 juillet 2012 (2012) et Books on Books
(2011). Il a conçu de nombreux livres et catalogues
d’expositions pour des musées, centres d’arts, éditeurs,
et avec des artistes. Son travail a été primé au Concours
Thomas Soriano
www.equipe-1.com
Il se déclare « très Joycien, assez Greimasien, un peu
Peircien et… pour une sémiotique générale comme
philosophie ». Après des études de lettres et de philosophie à l’université Paris IV-Sorbonne où il traduit
et analyse Umberto Eco, il se forme à la sémiologie
de l’image au sein de l’Association internationale de
sémiologie visuelle aux universités de Berkeley (USA),
de Sao Paulo (Brésil) et Siena (Italie). Il est coordinateur
du Collège Théories et enseignant au CFPI. Fondateur
et responsable de la galerie d’art associative Finnegan’s à Strasbourg.
Gérard Starck
Diplômé de sculpture de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg) et détenteur
du brevet de compagnon en statuaire, il expose son
travail principalement en France et réalise des commandes.
Manfred Sternjakob
www.manfredsternjakob.com
« Ungefragt bin ich auf die Welt gekommen, und ungefragt werde ich wohl wieder gehen… nur mit viel Kunst
kann ich dieses Sein erdulden.
Enseigner l’art, c’est donner des moyens plastiques
pour se battre contre toute bêtise morale, qui nuit à
la liberté individuelle. L’élaboration d’une indépendance
dans la production et dans la diffusion des œuvres
Équipe pédagogique
est prioritaire. Je n’impose à aucun étudiant un
médium, un style, une attitude ou une philosophie
précise ».
Jan-Claire Stevens
www.janclairestevens.com
Originaire de Grande Bretagne où elle fait ses études
d’art à Londres, Jan-Claire Stevens mène une approche
transdisciplinaire du dessin, qui privilégie autant le processus que le résultat. Dans son travail, deux éléments
sont apparus conjointement et progressivement :
une pratique sérielle du dessin et l’exploration puis la
subversion des représentations visuelles propres au
domaine des sciences naturelles. Elle est régulièrement
invitée pour des interventions et workshops au sein
d’écoles et de musées, tel que le workshop « Drawing
on Surrealism », qu’elle a conçu et mené au Victoria &
Albert Museum de Londres dans le cadre de l’exposition
« Surreal Things ».
51
Jérôme Thomas
Après un parcours avec des formation multipistes
et titulaire de diplômes de photographie, de vidéo,
d’un DNSEP de l’École supérieure des Beaux-Arts de
Nancy et enfin de deux années de formation passées
au Fresnoy Studio national d’arts contemporains,
il développe un travail entre installations, sculptures,
vidéos et films. Il a diffusé son travail dans plus de 300
lieux à l’international, Paris, Milan, Londres, Monaco,
Prague, ainsi qu’aux USA, en Corée, Russie, Chine,
Vietnam, Allemagne, Égypte, Canada… Il propose aux
étudiants de la Haute école, quelle que soit leur option,
de les aider à développer un univers et une pratique
personnelle de la vidéo à travers la transmission
de connaissances théoriques et l’aide à montage
de projets.
52
Relations
internationales
52 – 58
Le service Relations internationales de la Haute école des arts du Rhin assure la dynamique
et le développement des coopérations internationales sur les plans de la formation,
de la professionnalisation et de la recherche.
Responsable
Julia Reth
[email protected]
+ 33 (0)3 69 06 37 73
Assistante Mulhouse
Rosalie Behra
[email protected]
+33 (0)3 69 77 77 25
Assistante Strasbourg
Blandine Tello
[email protected]
+33 (0)3 69 06 37 71
Informations pratiques
Réunions d’information pour les départs en 2016-17 :
• À Mulhouse : le mercredi 4 novembre 2015
à 12h30 en salle audio
• À Strasbourg : le jeudi 5 novembre 2015
à 12h30 à l’auditorium
Rencontre « Monter un projet à l’étranger » en présence
d’anciens étudiants le jeudi 26 novembre 2015 à 18h
en salle 18 à Strasbourg.
Au cours du mois de novembre et décembre,
des réunions présentant aux étudiants les partenariats
les plus pertinents pour leur cursus, auront lieu dans
les différents ateliers et options.
Une exposition présentant les travaux des étudiants
partis à l’étranger en 2014-15 aura lieu du 23 au 27
novembre à Strasbourg.
Le service Relations internationales
accueille les étudiants :
• À Mulhouse :
Permanences de Rosalie Behra :
les mardis de 14h à 17h, les jeudis de 9h à 12h.
Permanences de Julia Reth :
les mercredis 4 nov., 25 nov., 16 déc. 2015,
27 jan., 24 fév., 30 mars, 27 avril et 25 mai 2016.
• À Strasbourg :
Permanences de Julia Reth et Blandine Tello :
les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 14h à 17h.
Deux espaces de documentation dans les médiathèques à Strasbourg et Mulhouse permettent aux
étudiants de s’informer sur les écoles partenaires,
les stages à l’étranger et les possibilités
de financements pour des projets internationaux.
Relations internationales
53
Mobilités étudiantes
à l’étranger
Une mobilité à l’étranger peut prendre la forme :
• d’un échange dans une école partenaire ;
• d’un stage ;
• d’un projet artistique personnel.
Pour définir où, quand et comment se rendre à l’étranger, l’étudiant peut se référer au « Guide de mobilité
internationale » qui est téléchargeable sur sur Office
365 et Taiga, ainsi que distribué lors des réunions
d’informations début novembre.
Mobilité en année 1 à 3
Les étudiants souhaitant partir en stage court ou ayant
un projet personnel à l’étranger pendant les vacances
scolaires peuvent bénéficier d’un accompagnement
du service Relations internationales.
Mobilité en année 4
Les étudiants peuvent partir en échange, en stage
ou en projet personnel, sous réserve de validation
du projet de mobilité par le coordinateur ou le professeur référent et à l’exception des étudiants entrés
en équivalence en année 4. Ces différents projets
de mobilité peuvent également se combiner durant le
cursus de l’étudiant et donnent droit à des bourses de
mobilité différentes qui se cumulent. Une mobilité en
année 4 dure habituellement un semestre. Si l’échange
se prolonge sur l’année académique entière, il peut
être demandé à l’étudiant d’effectuer son DNSEP en 3
ans (1 année 4 + 2 années 5). Tout étudiant partant en
mobilité à l’étranger pendant l’année 4 doit obligatoire-
ment avoir une problématique et un tuteur de mémoire.
L’étudiant envisagera avec son tuteur un suivi adapté
à sa mobilité.
Restriction de mobilité en année 4
Les étudiants en Didactique visuelle et en Communication graphique ne peuvent pas partir en stage pendant
l’année académique. Le départ (en échange/stage)
des étudiants en Design (Strasbourg) peut avoir lieu
uniquement au semestre 1. Le départ (en échange/
stage/projet personnel) des étudiants en Illustration
peut avoir lieu uniquement au semestre 2.
Échange
La HEAR permet aux étudiants d’enrichir leur parcours
artistique par un échange dans plus de 60 écoles
partenaires à l’étranger.
Etapes de préparation pour un échange en école
partenaire en 2016-17 :
1. L’étudiant fait valider le formulaire « Projet d’échange
en école partenaire » (téléchargeable sur le site de
l’école et via Taïga) par le coordinateur ou le professeur référent au moment du bilan du semestre 1 de
l’année 3.
2. L’étudiant transmet par email au service Relations
internationales ([email protected]) le « Projet
d’échange en école partenaire » validé avec un port-
folio au format PDF (max. 5 Mo) jusqu’au vendredi 22
janvier 2016. Les projets qui ne détaillent pas le choix
de 3 écoles partenaires ne seront pas pris en considération. Le portfolio soumis devra obligatoirement
avoir été relu par une personne anglophone.
Il est recommandé de prendre rendez-vous auprès
des enseignants d’anglais dès le mois d’octobre :
Zœ Inch et Jan-Claire Stevens (site de Mulhouse),
Ilana Isayek et Alexandra David (site de Strasbourg).
3. La commission Relations internationales composée
d’enseignants représentants des options, de la directrice des études et de la responsable des relations
internationales se réunira le vendredi 5 février 2016.
Relations internationales
54
L’étudiant recevra un email lui indiquant le choix
retenu par la commission et l’école pour laquelle
il aura été nominé au cours du mois de février.
4. L’étudiant prépare son dossier de candidature selon
la procédure de l’école pour laquelle il aura été
nominé. Le dossier de candidature complet pourra
être déposé au service Relations internationales de
Mulhouse et Strasbourg entre le 14 mars et jusqu’au
22 avril 2016 au plus tard. Lors du dépôt du dossier,
l’étudiant s’engage à effectuer son projet de mobilité
sauf cas de force majeure. En cas de non respect
des délais il ne sera pas prioritaire pour les
demandes de bourse.
5. Une fois accepté par l’école partenaire, l’étudiant
est convoqué pour un rendez-vous par le service
Relations internationales. En cas de refus de la
candidature, une autre solution peut être envisagée
au cas par cas.
L’acceptation en école partenaire n’est valable
que sous réserve du passage en année 4 à la HEAR
et de l’obtention du DNAP.
La préparation linguistique
Site de Mulhouse
Les étudiants préparant un projet de mobilité pour
l’année 2016-17 obtiendront plus d’informations
à propos de la préparation linguistique obligatoire,
qui se fera en partenariat avec l’UHA, au cours
du semestre 1 2015-16.
Site de Strasbourg
Tout étudiant préparant un échange à l’étranger doit
obligatoirement suivre une préparation linguistique à
SPIRAL. Cette formation aura lieu de février à mai 2016
pour les départs au semestre 1 2016-17 et d’octobre à
décembre 2016 pour les départs au semestre 2 201617. L’étudiant s’engage de suivre 20h de formation.
La non-validation de la préparation linguistique entrainera l’annulation du projet de mobilité.
Stage
Travailler dans un pays étranger permet aux étudiants
de s’épanouir dans un autre contexte artistique et professionnel et de nouer des contacts utiles pour l’aprèsDNSEP. Si les stages doivent prioritairement avoir lieu
au cours de l’année 4, il est également possible tout au
long du cursus de partir en stage à l’étranger pendant
l’été.
Afin d’obtenir des bourses HEAR ou ERASMUS+ pour les
stages, l’étudiant doit déposer le formulaire « Demande
de convention de stage » (téléchargeable sur le site
de l’école et via Taïga) auprès du service Scolarité
au plus tard le vendredi 11 décembre (pour les stages
au semestre 2 2015-16) et au plus tard le vendredi 17
juin (pour les stages au semestre 1 2016-17).
Il est conseillé de commencer la recherche de stage
au minimum 6 mois avant la date de départ prévue.
Des offres de stage à l’étranger sont régulièrement
affichées sur le panneau d’affichage dans le hall sur
le site de Mulhouse et sur le tableau à côté du service
Relations internationales sur le site de Strasbourg.
Ce projet doit indiquer les dates de stage précises.
Le service Scolarité prépare la convention de stage et
la transmet par mail à l’organisme d’accueil. Le Service
Relations internationales convoque l’étudiant pour un
rendez-vous.
Les étudiants partant en stage sont encouragés à
améliorer leurs connaissances linguistiques via SPIRAL
et le CLAM.
Relations internationales
55
Projets personnels
Les étudiants planifiant un projet artistique personnel à
l’étranger pendant l’année académique ou les vacances
scolaires peuvent obtenir un accompagnement individualisé après avoir déposé au plus tard un mois avant
le départ le formulaire « Projet personnel à l’étranger »
(téléchargeable sur le site de l’école et via Taïga) validé
par le coordinateur ou le professeur référent. Lors d’un
rendez-vous avec le service Relations internationales,
ils pourront obtenir des contacts (anciens étudiants,
étudiants accueillis en échange) en lien avec le pays
envisagé pour le projet et bénéficieront d’un conseil
sur les bourses auxquelles leur projet est éligible (aide
à projet HEAR, bourse Expérience de Jeunesse, bourse
Amopa, bourse Talents Jeunes, etc.)
Communication avec la HEAR
avant, pendant et après la mobilité
Avant son départ, l’étudiant mobile doit obligatoirement
assister au rendez-vous auprès du service Relations
internationales pour vérifier que toutes les démarches
nécessaires (assurance, visa, bourse, etc.) ont été effectuées. Pendant sa mobilité, l’étudiant s’engage à tenir
régulièrement informées l’administration et l’équipe
enseignante de la HEAR. Il est encouragé à ouvrir un
blog facilitant ce partage d’expérience.
En cas de difficulté matérielle ou financière, l’étudiant
doit contacter au plus vite le service Relations internationales. Dès son retour, l’étudiant est convoqué pour
un rendez-vous auprès du service Relations internationales pour remettre ses documents de mobilité, dont le
rapport de mobilité. L’étudiant présentera également ce
rapport, ainsi que le travail fourni à l’étranger à l’équipe
enseignante de son option ou de sa mention.
Le rapport de mobilité
Il est essentiel que chaque mobilité donne lieu à un
rapport complet et illustré. Ce rapport participe à
la validation pédagogique de la mobilité. Il sert aux
autres étudiants pour mieux préparer leurs mobilités à
l’étranger. Si ce rapport n’est pas rendu dans les délais
prévus, il peut être demandé à l’étudiant de rembourser
l’ensemble de la bourse perçue. Les rapports des étudiants partis les années précédentes sont consultables
dans les médiathèques de Strasbourg et de Mulhouse
et en ligne sur la plateforme Office 365.
Bourses
Les bourses Erasmus + et HEAR sont attribuées par la commission Relations internationales
qui se réunit trois fois par an : 18 décembre 2015, 5 février et 28 juin 2016
Bourse ERASMUS + pour échange
Accès : étudiants en année 4
Durée de la mobilité : 3 à 12 mois
Destination : pays européen
Montant: 200 €/mois pour les pays du Groupe 1
et 150 €/mois pour les pays du Groupe 2 + 3
Démarche : dépôt dossier de candidature 22 avril 2016
au plus tard.
Bourse ERASMUS + pour stages
Accès : tous les étudiants
Durée de la mobilité : 2 à 12 mois
Destination : pays européen
Montant : 350 €/mois pour les pays du Groupe 1
et 300 €/mois pour les pays du Groupe 2+3
Démarche : dépôt projet 11 décembre 2016
et 17 juin 2016 au plus tard.
Relations internationales
56
Groupe 1 = Autriche, Danemark, Finlande, Irlande, Italie, Liechtenstein, Norvège, Royaume-Uni, Suède.
Groupe 2+ 3 = Allemagne, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Espagne, Estonie, Grèce, Hongrie, Islande, Lettonie,
Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Ancienne République Yougoslave
de Macédoine, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Turquie.
Bourse HEAR aide à la mobilité internationale
Mobilité : échange ou stage
Accès : étudiants en année 2, 3, 4 et 5
Bourse prioritairement destinée aux étudiants bénéficiaires d’une bourse basée sur le dispositif du CROUS
et aux étudiants non éligibles à la bourse Boussole
Destination : pays non participant au programme
ERASMUS +
Durée de la mobilité : 1 à 10 mois
Montant : 150 €/mois
Démarche : dépôt projet 22 avril 2016 au plus tard
(échange) ou 11 décembre 2016 et 17 juin 2016
au plus tard (stage)
Bourse Boussole – Région Alsace
Mobilité: échange ou stage
Accès: étudiants en années 3, 4 et 5,
âgés de moins de 26 ans
Durée de la mobilité: 16 semaines minimum pour les
échanges et 12 semaines minimum pour les stages
Destination : international
Montant : 800€ échanges, 500 € stage court, 1000 €
stage long
Démarche: demande en ligne sur boussole.regionalsace.eu au plus tôt 30 jours avant le départ
Plusieurs destinations, comme l’Allemagne, les PaysBas ou les villes jumelées avec Strasbourg (Stuttgart,
Dresde, Leicester, Boston ou Ramat-Gan), donnent lieu
à des bourses spécifiques. Pour plus de détails merci
de consulter le guide de mobilité internationale.
Parrainage d’étudiants
en échange
Tout au long de l’année le service Relations internationales est à la recherche d’étudiants prêts à parrainer
des étudiants en échange qui étudient à la HEAR pour
un semestre ou une année. Il s’agit d’aider l’étudiant
à s’installer en France, de lui faire découvrir les villes
de Mulhouse et de Strasbourg et la culture française.
C’est une occasion d’améliorer ses compétences
linguistiques et de découvrir une culture étrangère !
Pour s’inscrire à un parrainage d’étudiants,
merci de contacter : [email protected]
Partenariat SPIRAL
Tous les étudiants du site de Strasbourg ont accès
gratuitement au Centre de Ressources de Langues
SPIRAL et à l’auto-formation guidée dans les langues
suivantes : Allemand, Alsacien, Anglais, Arabe, Bulgare,
Chinois mandarin, Coréen, Danois, Espagnol, Espéranto,
Français langue étrangère, Grec moderne, Hébreu,
Hongrois, Italien, Japonais, Néerlandais, Norvégien,
Persan, Polonais, Portugais, Roumain, Russe, SerboCroate, Suédois, Slovaque, Tchèque, Turc.
Les étudiants peuvent également assister à des ateliers
de conversations et à des parcours (sous réserve
de places disponibles).
Pour plus d’informations : http://spiral.unistra.fr
Les étudiants ayant un projet de mobilité sont encouragés à apprendre la langue du pays de destination dès la
1re année à la HEAR.
Pour s’inscrire l’étudiant doit de se présenter à l’accueil
de SPIRAL muni de sa carte d’étudiant et d’une photo
d’identité.
Horaires d’ouverture : du lundi au jeudi de 12h à 20h
et le vendredi de 12h à 17h.
Relations internationales
57
Objets activés
Porté par 30 années d’échanges d’étudiants entre
la Corée et la France, Objets activés est un projet
d’expérimentations croisées entre la HEAR à Strasbourg
(ateliers Verre, Livre, Animation et section scénographie) et leurs équivalents coréens de la Namseoul
University à Choongnam autour des pratiques
de conception d’objets et leur activation dans des
situations ouvertes interrogeant les lieux et les modes
habituels d’exposition.
Comment les pratiques d’atelier, en Corée et en France,
abordent la forme et la matière ? Quelles en sont les
techniques spécifiques ? Des résidences croisées
seront consacrées à l’expérimentation des glissements
de la conception d’objets, à leur mise en action et
à des stratégies de représentation et d’archivage.
Des temps publics d’activation seront l’occasion de
tournages et d’écritures pour la production d’archives
actives et critiques donnant lieu à une publication.
Planning : résidence à Strasbourg, du 3 au 24 janvier
2016 - Résidence à Namseoul et Séoul,
du 10 septembre au 3 octobre 2016.
Accueil artiste
en résidence de Stuttgart
Dans le cadre du programme de résidences croisées
organisées entre la Ville de Strasbourg et Stuttgart en
partenariat avec le CEAAC et Apollonia, la HEAR accueillera
du 12 octobre 2015 au 15 janvier 2016 l’artiste Florina
Leinss. L’artiste travaillera au Cube (bâtiment principal
2e étage). http://www.florinaleinss.de
Résidence au Otis College
of Art and Design, Los Angeles
Les étudiants en année 4 en option Art (Strasbourg
et Mulhouse) ont la possibilité de postuler pour une
résidence au OTIS College of Art and Design de Los
Angeles. La résidence a lieu de début octobre à fin
novembre 2016, en tout début d’année 5.
Les étudiants n’étant pas partis (en échange ou stage)
en année 4 seront prioritaires. Le dossier de candidature en anglais sera à envoyer à [email protected]
pour le vendredi 11 mars 2016 au plus tard.
Partir à l’étranger après le DNSEP
Les étudiants diplômés souhaitant se rendre à l’étranger
(résidences, post diplômes, workshops d’été, stages,
projets personnels etc.) peuvent bénéficier d’un
accompagnement individuel dans les 3 ans suivant
leur diplôme auprès du service Relations internationales afin de mener à bien leur projet et trouver des
financements.
Des informations sur les post-diplômes, workshops
d’été ou résidences à l’étranger sont affichées sur
le panneau d’affichage dans le Hall sur le site de
Mulhouse et sur le tableau à côté du service Relations
internationales sur le site de Strasbourg.
Relations internationales
58
Écoles partenaires
Afrique du Sud
Wits School of Arts, Johannesburg
Allemagne
Weissensee School of Art, Berlin ;
University of the arts Bremen ;
University of Applied Sciences
Düsseldorf ; Burg Giebichenstein,
Halle ; Hamburg University of Applied
Sciences; Karlsruhe University
of Arts and Design ; Koblenz University of Applied Sciences ; Academy
of Visual Arts, Leipzig ; University of
Applied Sciences Mainz ; Academy
of Fine Arts Munich ; Hochschule der
Bildenden Künste Saar, Sarrebruck ;
Stuttgart State Academy of Art and
Design ; Trier University of Applied
Sciences, Idar-Oberstein ; University
of Art and Design, Offenbach
Autriche
University of Art and Design Linz ;
Academy of Fine Arts Vienna
Belgique
La Cambre - École Nationale
Supérieure des Arts Visuels,
Bruxelles ; École de recherche
Graphique - ERG, Bruxelles ;
Sint-Lucas Visual Arts, Gand
Brésil
UFRGS, Porto Alegre
Bulgarie
The National Academy of Arts, Sofia
Espagne
Escola Massana, Barcelone ; Universidad Castilla la Mancha Facultad
de Bellas Artes, Cuenca ; Universidad
Politecnica, Valencia ; School of
Higher studies of Design, Valencia
Pays-Bas
Gerrit Rietveld Academie, Amsterdam ; Design Academy Eindhoven ;
ArtEZ Institute of the Arts, Enschede
et Arnhem ; Willem de Kooning
Academie, Rotterdam
Estonie
Estonian University of Arts, Tallinn
Pologne
Jan Matjeko Academy of Fine Arts,
Cracovie ; Academy of Fine Arts,
Varsovie ; E. Geppert Academy of Art
and Design, Wroclaw
États-Unis
School of the Museum of Fine Arts,
Boston
Finlande
University of the Arts Helsinki,
Helsinki
Hongrie
Hungarian University of Fine Arts,
Budapest ; Moholy-Nagy University
of Art and Design - MOME, Budapest
Irlande
National College of Art & Design,
Dublin
Islande
Iceland Academy of the Arts,
Reykjavik
Israël
Bezalel Academy of Art and Design,
Jerusalem
Canada
Université du Québec à Montréal ;
Université du Québec à Chicoutimi
Italie
Accademia Di Belle Arti, Bologne ;
Accademia Di Belle Arti Di Brera,
Milan ; Accademia Di Belle Arti,
L’Aquila ; Accademia Di Belle Arti,
Venise
Chine
China Academy of Art, Hangzhou
Lettonie
Latvian Academy of Arts, Riga
Corée du Sud
Chung-Ang University, Seoul ;
Koomin University, Seoul ;
Namseoul University, Seoul
Mexique
Escuala National de Pintura,
Escultura y Grabado - La Esmeralda
Danemark
Kolding School of Design
Norvège
Bergen Academy of Art and Design
République Tchèque
Academy of Arts, Architecture
and Design, Prague
Roumanie
National University of Arts,
Bucharest
Royaume-Uni
University of the West of England,
Bristol ; Edinburgh College of Art ;
Camberwell College of Arts University of the Arts London ;
Plymouth University
Slovaquie
Academy of Fine Arts and Design,
Bratislava
Suisse
Hochschule für Gestaltung und
Kunst, Bâle ; Bern University
of the Arts ; Haute école d’art
et de Design, Genève ; Lucerne
University of Applied Sciences
and Art ; Zürich University of the Arts
59
Professionnalisation
59 – 63
Lʼinsertion professionnelle
Partenariat master Grande École spécialité
Entrepreneuriat - EM Strasbourg
Dans le cadre d’un partenariat avec le master Entrepreneuriat de l’École de management de Strasbourg,
il est proposé aux étudiants volontaires de la HEAR en
5e année de bénéficier d’un suivi de leur projet d’insertion professionnelle par un groupe d’étudiants de
deuxième année de master de l’EM Strasbourg, projet
qu’ils souhaiteraient développer après l’obtention de
leur diplôme (ex. mise en place d’une maison d’édition,
création d’une société de production audiovisuelle,
ouverture d’une galerie, etc.). Cet accompagnement
prend la forme d’un suivi-conseil s’étalant sur la fin
d’année 2016 et le début de l’année 2017.
Jeune professionnel créatif
L’opération « Jeune professionnel créatif » propose
un prix distinguant un jeune professionnel, ou étudiant
en dernière année de formation, pour la réalisation
d’un projet créatif d’entreprise concernant un produit,
un service ou l’organisation de celle-ci. Le dispositif
est ouvert à toutes les entreprises, exception faite
des entreprises du secteur culturel et créatif. Le candidat est quant à lui issu d’une formation artistique ou
des sciences humaines et sociales (design, arts visuels,
lettres, architecture, etc.) de l’Eurométropole de Strasbourg – Grand Est et peut prétendre au dispositif soit
dans le cadre d’un stage de fin d’études ou d’un contrat
de professionnalisation, soit en tant que salarié/professionnel indépendant en parallèle de ses études ou dans
les 3 ans suivant son diplôme.
Les prix correspondent à une aide de départ et un tremplin de carrière pouvant aller jusqu’à la pérennisation
de la relation de travail avec l’entreprise : 3000 € pour
un projet de 6000 € ou plus ; 6000 € pour un projet
de plus de 12 000 €.
Contact :
Laurent Doucelance
T. + 33 (0)3 69 06 37 75
[email protected]
Stages conventionnés
La HEAR est soumise à la règlementation des stages
de l’enseignement supérieur. L’objectif d’un stage
est d’inscrire les étudiants dans une réalité professionnelle dès le premier cycle et de valoriser leur parcours
professionnel.
Les stages font partie intégrante du cursus de l’étudiant
et donnent lieu à l’obtention d’un certain nombre
de crédits en fonction du cycle concerné.
Une demande de convention de stage, validée par
l’enseignant coordinateur ou référent de l’étudiant,
doit être remise aux services de la scolarité au moins
un mois à l’avance. Une convention de stage est ensuite
rédigée en trois exemplaires par les services de la
scolarité et signée par la direction des études en arts
plastiques, l’organisme d’accueil et l’étudiant.
Tout stage donne lieu à un rapport de stage, transmis
à l’enseignant coordinateur ou référent de l’étudiant
et aux services de la scolarité, qui permet la validation
du stage ; ainsi qu’à une évaluation transmise par
Professionnalisation
60
l’organisme d’accueil. Les offres de stage sont diffusées
tout au long de l’année par voie d’affichage sur le panneau dédié aux stages, emplois et concours.
Voir également la rubrique « Règlement des études »
page 15.
Aide à projet
Une aide financière (de 500 € maximum, n’excédant
pas 50% du budget du projet) et méthodologique,
vise à encourager et soutenir les initiatives étudiantes
comportant une dimension publique (expositions,
performances, concerts, éditions…). Cette aide est
ouverte aux étudiants des trois sites de la HEAR.
Pour être présenté, le projet doit être instruit sous
la forme d’un dossier à retirer auprès de Nicolas
Schneider (site d’arts plastiques de Strasbourg).
Après validation par le service et le coordinateur
d’option, chaque étudiant demandeur devra soutenir
oralement son projet auprès de la commission
d’aide à projet de la HEAR. Le dispositif est désormais
étendu aux anciens étudiants.
Calendrier des commissions à destination
des étudiants uniquement
• 9 décembre 2015 (dépôt des dossiers
jusqu’au 26 novembre)
• 23 mars 2016 (dépôt des dossiers jusqu’au 10 mars)
Contacts :
Nicolas Schneider
[email protected]
Permanence les mercredis et jeudis
Julia Reth
[email protected]
Pour les projets à dimension transfrontalière et internationale, les (anciens) étudiants et anciens étudiants
peuvent prendre rendez-vous avec Julia Reth au service
Relations internationales.
Documentation et informations
Les médiathèques de la HEAR, à Mulhouse et Strasbourg, sont une source
d’informations utiles à l’insertion professionnelle. Plus d’informations page 72.
Cycle professionnel – Mulhouse & Strasbourg
Cet ensemble de conférences et de rencontres pour
tous les étudiants est rendu obligatoire pour les étudiants d’année 4. De manière à construire sa future
activité professionnelle et de préparer l’après école
il est nécessaire de mesurer à la fois les enjeux
statutaires, économiques, juridiques et fiscaux
pour effectuer les choix opportuns.
Statuts sociaux, présentation des solutions
administratives et des choix et des obligations
du jeune auteur en fonction des types de créations.
Avec Bruno Ughetto, conseil en gestion des activités
artistiques, D’autant plus Paris, Lyon, Strasbourg.
Strasbourg : lundi 7 décembre 2015, 14h-17h30
Mulhouse : calendrier donné courant octobre.
Programme
La propriété intellectuelle, présentation des divers
droits d’auteur, exemples tirés de la pratique juridique
actuelle en France.
Avec Pascal Reynaud, avocat spécialiste du droit
d’auteur.
Strasbourg : lundi 30 novembre 2015, 14h-17h30
Mulhouse : calendrier donné courant octobre.
Statuts fiscaux, présentation de l’éventail des choix
légaux associés à l’analyse économique des types
de création et des contextes de diffusion.
Avec Bruno Ughetto, conseil en gestion des activités
artistiques, D’autant plus Paris, Lyon, Strasbourg.
Strasbourg : Mardi 8 décembre 2015, 14-18h
Mulhouse : calendrier donné courant octobre.
Professionnalisation
61
Exercices pratiques pour les étudiants ayant suivi les 3
premières séances : formaliser le début d’activité, choix
du statut adapté, formalités administratives, établir une
note d’auteur (facture de créateur).
Avec Tania Klimoff, conseil en gestion des activités
artistiques, D’autant plus Grand-Est.
Strasbourg : mardi 12 janvier 2016, 16h -19h
Mulhouse : calendrier donné courant octobre.
Le début d’activité des scénographes, choix des statuts
en fonction des productions, exemples de structures
professionnelles.
Avec François Duconseille, Alexandre Früh et JeanFrançois Gavoty, enseignants à la HEAR. Strasbourg :
mercredi 16 mars 2016, 17h-19h
Mulhouse : calendrier donné courant octobre.
Le début d’activité des graphistes,
statuts et stratégie économique.
Avec Bruno Ughetto, conseil en gestion des activités
artistiques, D’autant plus Paris, Lyon, Strasbourg.
Strasbourg : vendredi 11 mars 2016, 9h - 12h30
Mulhouse : calendrier donné courant octobre.
Le début d’activité des designers, choix des statuts en
fonction des productions, stratégie économique.
Avec Bruno Ughetto, conseil en gestion des activités
artistiques, D’autant plus Paris, Lyon, Strasbourg
Strasbourg : vendredi 11 mars 2016, 14h - 17h30
Mulhouse : calendrier donné courant octobre.
Le début d’activité des illustrateurs, statuts, stratégie
économique, relations économiques avec les éditeurs.
Avec Stanislas Martin dit Finzo, Joseph Griesmar dit
Béhé, enseignants à la HEAR, Grégory Jérôme, conseil
et accompagnement des activités artistiques.
Strasbourg : entre le 20 et le 24 juin, date précisée
ultérieurement.
Atelier de conseil sur mesure, sur rendez-vous pour
les étudiants ayant suivi le cycle des conférences cette
année ou une année précédente et qui ont un projet
précis (inscriptions professionnelles, montage d’une
structure, première facture, etc).
Avec 2 conseillers de « D’autant plus Paris, Lyon,
Strasbourg », entretiens d’une heure environ selon
ordre de passage établi en amont. Strasbourg :
date précisée ultérieurement. Ouvert aux jeunes
diplômés et étudiants du CFPI.
Stimuler les projets collectifs
Fondée sur la dynamique du projet (personnel et collectif), la pédagogie de la HEAR propose de nombreuses
mises en situation professionnelle : conception d’un
journal, organisation d’expositions, production d’objets,
réalisation d’un spectacle, candidature à des appels
à projets ou concours…
Régulièrement, des projets sont imaginés et produits
hors les murs avec des partenaires professionnels :
éditeurs, industriels (Sati, Pôle textile d’Alsace, Techniverre), théâtres (Pôle Sud, le Maillon, la Filature), lieux
d’exposition (CEAAC, CRAC, Kunsthalle de Mulhouse,
FRAC Alsace, les Musées de Strasbourg, Syndicat potentiel, La Fondation Nicolas Schneider à Wattwiller, IBA à
Bâle, le Casino au Luxembourg…)
Le Syndicat potentiel
À Strasbourg, le Syndicat potentiel est un espace de
création, de rencontres et d’expériences artistiques.
Il entretient depuis sa création des relations étroites
avec la HEAR et la ville de Strasbourg dans le but de
constituer un espace de diffusion d’art contemporain
indépendant. À travers plusieurs projets, il accompagne
des étudiants-artistes de l’école dans leur professionnalisation. Un programme, disponible à la rentrée,
présente ces propositions pour l’année 2015-2016.
Se renseigner :
Syndicat potentiel
13, rue des couples, Strasbourg
www.syndicatpotentiel.org
Jean-François Mugnier
T. +33 (0)6 63 15 11 82
[email protected]
Professionnalisation
62
Classes CHAAP
Dans le cadre du développement de la professionnalisation, les ateliers CHAAP (classes à horaires aménagés
en arts plastiques) s’adressent aux étudiants inscrits
en 2, 3, 4 et 5e année, sur les sites d’arts plastiques
de Mulhouse et Strasbourg. Il s’agit pour les étudiants
intéressés, accompagnés de professeurs, de réaliser
un projet d’intervention issu de leurs préoccupations
artistiques s’articulant avec le programme scolaire
des collèges Kennedy à Mulhouse ou Louis Pasteur
à Strasbourg.
Outre l’expérience d’un travail de médiation en arts
plastiques auprès d’un jeune public, les bénéfices
pour les étudiants sont multiples : la familiarisation
et la responsabilisation dans l’organisation et dans
la gestion des ateliers, une approche de la pédagogie,
l’apprentissage de la communication avec un public
spécifique, un travail d’équipe. Pour les collégiens
c’est l’opportunité de découvrir des univers plastiques
contemporains, d’acquérir une ouverture sur le monde
de l’art, et de découvrir le patrimoine et les institutions
culturelles en Alsace.
Ce travail les convoque à élaborer un projet issu
de leur démarche plastique et à le mettre en œuvre
jusqu’au terme de l’exposition encadré de la coordinatrice CHAAP, issue de la HEAR et du professeur d’arts
plastiques du collège.
CHAAP à Strasbourg
À Strasbourg chaque intervention est réalisée en 4
séances de 3 heures sur l’année. Elles s’inscrivent dans
le calendrier d’octobre à janvier les deux premiers jours
de semaine, de 14h à 17h. Au mois de mai, une exposition montre le travail que les collégiens ont réalisé au
sein de l’école et celui fait dans leur classe.
Coordinateurs : Marie-Jo Daloz (HEAR) et Thierry
Amarger (collège Pasteur).
CHAAP à Mulhouse
À Mulhouse à partir de novembre huit séances de 14h
à 17h30 sont intégrées dans le module « Médiation /
Ateliers arts plastiques / CHAAP » et une exposition
des travaux des élèves est réalisée tous les deux ans.
Coordinateurs : Jan-Claire Stevens (HEAR) et Laure
Steiner (collège Kennedy).
Médiation culturelle
Ce parcours s’adresse aux étudiants en année 4 et 5
sur le site d’arts plastiques de Mulhouse qui veulent
s’initier à la médiation culturelle. Ils seront amenés
à rencontrer des responsables de service public de
musées, centres d’art… Chaque étudiant réalise la
programmation d’un cycle de sorties culturelles à destination des étudiants de l’université de Haute-Alsace.
Les étudiants de la HEAR les accompagnent et assurent
le rôle de médiateur.
Contact
Jan-Claire Stevens,
professeur sur le site d’arts plastiques de Mulhouse
[email protected]
Avant-première
Vendredi 19, samedi 20 et dimanche 21 février 2016
Avant-première propose, à l’initiative des étudiants,
d’ouvrir en grand les portes du site d’arts plastiques de
Strasbourg. Le temps d’un week-end, plusieurs salles
de l’école sont ainsi transformées en espace d’exposition, chacun géré pour l’occasion par des étudiants,
devenus commissaires. Avant-première propose
des interventions d’étudiants issus des deux sites
d’arts plastiques de la HEAR (Mulhouse et Strasbourg)
et de l’Académie supérieure de musique de Strasbourg
– HEAR.
Professionnalisation
63
Les espaces d’expositions
Sous la responsabilité d’un enseignant, les étudiants
peuvent expérimenter l’accrochage de leurs travaux
dans un espace à Mulhouse (la Galerie (Salle 31), le Hall,
le Plateau (Salle 21), la Boite noire (Salle 63) et à Strasbourg (le Patio, le Passage, l’Atelier d’artiste et le Cube,
tous quatre situés dans le bâtiment principal).
À ces occasions, l’équipe chargée des expositions
propose un accompagnement professionnalisant
sur les divers aspects techniques de l’accrochage,
du mouvement d’œuvre, de la sécurité, de la régie
d’une exposition en général.
Pour réserver un espace d’accrochage à Mulhouse :
• La faisabilité des projets d’expositions et le planning
des espaces d’expositions sont gérés par Olivier
Létang (régie des expositions), sous l’autorité
du régisseur général, Fabien Lerdung ;
• Avec l’accord de l’enseignant coordinateur, faire une
demande avec présentation de son projet à Olivier
Létang au minimum 15 jours avant la date de mon
projet ;
• Quand l’autorisation est délivrée,
récupérer les clés à l’accueil ;
• Transmettre un texte et un visuel au service
Communication ([email protected]),
qui pourra annoncer le projet ;
• En amont et au moment de l’installation/accrochage
Olivier Létang accompagne et conseille ;
• Pour développer le travail de scénographie et faciliter
la mise en espace des travaux, un ensemble de
cimaise est mis à disposition. Le mouvement de ces
outils doit être impérativement supervisé par Olivier
Létang, un professeur ou un membre de l’équipe
technique ;
• Tout projet d’installation en dehors des espaces
réservés aux expositions doit faire l’objet d’une
demande spécifique par courriel au régisseur
général Fabien Lerdung, en copie à Olivier Létang ;
• Après l’accrochage, remettre l’espace en état
et rendre immédiatement les clés à l’accueil.
Pour réserver un espace d’accrochage à Strasbourg :
• Remplir une fiche disponible au bureau
des expositions en deux exemplaires ;
• Remettre pour accord un exemplaire à l’enseignant
coordinateur, et un autre au bureau des expositions
au minimum 15 jours avant la date du projet ;
• L’autorisation est délivrée par le service des expositions qui transmet l’information à l’équipe de la loge
régie (qui donnera ensuite les clés sur demande) ;
• Transmettre un texte et un visuel au service
Communication ([email protected])
qui pourra annoncer le projet ;
• Au moment de l’installation et de l’accrochage
Nicolas Schneider et Antoine Lejolivet accompagnent
et conseillent ;
• Après l’accrochage, remettre l’espace en état et
rendre immédiatement les clés à la loge/régie.
Contacts
À Mulhouse : Fabien Lerdung, [email protected],
et Olivier Létang, [email protected],
La Chaufferie
Galerie de la Haute école des arts du Rhin, la Chaufferie accueille tout au long de l’année des expositions
d’artistes invités à résider à l’école, des manifestations
liées à des événements culturels auxquels se joignent
la HEAR et des projets destinés à entraîner les étudiants
à l’accrochage de travaux en conditions professionnelles.
Le programme d’exposition de l’année 2015-2016
est disponible sur www.hear.fr.
5 rue de la Manufacture des Tabacs - Strasbourg
À Strasbourg : Antoine Lejolivet, antoine.lejolivet@hear.
fr, et Nicolas Schneider, [email protected]
64
Recherche
64 – 69
La Haute école des arts du Rhin (HEAR) s’est constituée
autour de la question de la pluridisciplinarité, génératrice de nouveaux territoires. L’adoption en décembre
2011 d’une charte de valeurs lui a permis de signifier
son attachement au rôle de la recherche comme
moteur de la création.
En réunissant dans une même école l’enseignement
des arts visuels et de la musique, la HEAR affiche d’emblée un objet singulier tout comme elle est porteuse
de formations uniques en France (master en Didactique
visuelle, en Art-Objet et en Design textile, DNSPM
en cymbalum et accordéon).
De longue date, plusieurs ateliers se sont construits
autour de liens étroits entre recherche et pratique
artistique, tous animés par des équipes mixtes d’enseignants artistes et théoriciens (Sonic à Mulhouse ;
scénographie, groupes No Name et Hors-Format à
Strasbourg). L’existence d’enseignants en théorie a
toujours engagé une intense programmation de
conférences et soutenu une politique éditoriale,
le catalogue des éditions de la HEAR comportant près
de cent dix titres. En 2011, la collection Que dit l’artiste ?,
a été fondée sous la forme d’une anthologie sélective
d’écrits et de propos d’artistes contemporains.
C’est dans le cadre de liens forts pré-existants avec
l’université de Strasbourg que la HEAR a rendu plus
visible son engagement sur le territoire alsacien de
l’enseignement supérieur. L’expérience très riche d’un
projet de recherche international dans le cadre d’un
programme Interreg (Digital art conservation, en 2010
– 2012 en partenariat avec le ZKM de Karlsruhe) et la
reconnaissance récente par le ministère de la Culture
et l’AERES de la qualité de ses projets ont encouragé
la HEAR à définir et structurer deux lignes fortes de
recherche :
• L’une trouve ses fondements dans la constitution
même de l’école comme établissement pluridisciplinaire et dans l’intérêt marqué aux questions du son
dans la création artistique par plusieurs équipes
des sites de Mulhouse et de Strasbourg ;
• L’autre est portée par l’option Communication qui
entretient une forte homogénéité pédagogique et
affiche une haute ambition en matière de recherche
autour des questions de médiation par l’image portées par trois ateliers.
Ces deux entités peuvent être qualifiées d’unités
de recherche dans la mesure où elles sont portées
chacune depuis près de dix ans par des équipes stables
d’enseignants autour de problématiques partagées
avec de plus larges communautés artistiques et
scientifiques. Si ces deux lignes englobent plusieurs
programmes identifiés, elles laissent aussi la place
à des initiatives de recherche autonomes sur des
moindres durées.
La Haute école des arts du Rhin porte une unité
de recherche et deux programmes de recherche :
• L’unité de recherche Communication visuelle est
la structure porteuse de trois programmes de
recherche : Didactique tangible ; De traits et d’esprit ;
Lignes de front ;
• Le programme de recherche Espaces sonores est
présenté ici en tant que programme dans la mesure
où il porte sur la problématique déterminée du son et
de l’espace et est porté pendant trois ans par l’école.
Ce programme est naturellement adossé à une unité
de recherche qui relie les trois sites de l’école ;
• Le programme de recherche Play>Urban, qui aborde
les questions de la ville et des métropoles à partir des
usages de leurs habitants en reliant une ville africaine
et une ville européenne, est en voie d’aboutissement
notamment sous la forme de publications ;
• Les programmes Didactique tangible, De traits
et d’esprit, Play ’ Urban et Espaces sonores sont
soutenus par le conseil scientifique de la recherche
et des études de la direction générale de la création
artistique du ministère de la Culture. Le programme
didactique tangible bénéficie également du soutien
de l’iCAVS.
• Le projet Lignes de front bénéficie enfin d’un soutien
au titre du label régional de commémoration
de la Grande Guerre et d’un soutien du Ministère
de l’Intérieur au titre du label centenaire national.
Recherche
65
Œuvrer en horizon global
Cette année scolaire marque l’année de préfiguration
d’un projet de recherche en Art, Œuvrer en horizon
global. À compter d’octobre 2015, des enseignants
issus d’Art-Objet, d’Art (groupe No Name) et du collège
Théorie ont décidé de s’associer afin d’initier et de porter un projet de recherche avec pour objectif d’engager
une enquête tant pratique que théorique au cœur
des phénomènes de globalisation artistique.
Pour cette année de préfiguration, en Art-Objet,
en résonance avec le partenariat France-Corée,
la question de la « biographie sociale des objets »
servira d’investigation, tandis que le groupe No Name
approfondira la problématique de l’anthropocène.
Coordination : Cyrille Bret, Jean-François Gavoty,
Christiane Geoffroy
Unité de recherche
Communication visuelle
L’option Communication conjugue enseignements
de haut niveau, recherche fondamentale et recherche
appliquée. Pour cela, chaque mention développe
un programme de recherche propre qui fait écho dans
l’option tout entière. Ces programmes, menés en pleine
autonomie par chaque atelier, nourrissent les questionnements plastiques, les enseignements et l’identité
pédagogique de l’option en plus d’être de puissants
catalyseurs pour les ateliers concernés.
L’unité de recherche Communication visuelle a, quant
à elle, pour vocation d’organiser la cohérence des
programmes spécifiques dans une vision plus vaste,
appuyée sur les visual studies, tout en développant
des projets structurants au niveau de l’option.
Un lien très étroit doit être maintenu entre les programmes
de recherches spécifiques, les enseignements dispensés, les problématiques et les ambitions prospectives
communes. Les grands axes de développement de l’unité de recherche s’articulent ainsi autour des évolutions
comme des reformulations des pratiques de lecture qui
sont des champs partagés par les trois ateliers.
Cette investigation est à entendre comme interrogation
des « relations » entre auteur et lecteur, entre images
et mots, entre propos et médium(s), entre analyses historiques et évolutions technologiques contemporaines.
Faire se côtoyer une étude plastique expérimentale,
inscrite dans la contemporanéité de la création
graphique avec une recherche théorique et historique,
c’est-à-dire portant sur des événements uniques qui
appartiennent à l’histoire de nos domaines, constitue
un enjeu épistémologique primordial de l’unité de
recherche. Les enseignants comme les étudiants sont
dès lors largement impliqués dans les colloques, tables
rondes, journées d’études, publications… qui permettent
l’actualisation des savoirs, la confrontation avec des
pensées extérieures, l’inscription dans une dynamique
prospective mêlant scientifiques, enseignantschercheurs, plasticiens, étudiants et grand public.
L’unité de recherche a également pour vocation d’assurer la formation par et pour la recherche en vue du 3e
cycle de l’enseignement supérieur tout en s’assurant
de la diffusion de ses résultats sur les supports adaptés.
Le ministère de la culture soutient financièrement l’unité
de recherche.
Didactique tangible
Convergences et interactions entre arts et sciences
www.didactiquetangible.hear.fr
Coordination : Olivier Poncer
L’atelier de Didactique visuelle porte un programme
de recherche transdisciplinaire : Didactique tangible.
Ce programme implique des partenaires français et
étrangers, il concerne l’étude des convergences et des
interactions entre arts et sciences. Il interroge les dispositifs didactiques depuis l’Antiquité classique jusqu’à
l’époque contemporaine à travers l’étude des différents
médiums et des possibilités offertes par chacun d’eux
pour la transmission du savoir par l’image. Il revendique
aussi la dimension appliquée et expérimentale d’une
recherche menée avec des créateurs, praticiens du
domaine d’étude. Il s’agit notamment de comprendre
Recherche
66
comment certains outils didactiques numériques intégrant notamment des interfaces tactiles, questionnent,
prolongent et hybrident des pratiques antérieures
de médiation par l’image.
(un programme de recherche lillois autour des Visual
Studies porté par l’IRHiS), du musée Tomi Ungerer/
Centre International
de l’Illustration.
Le programme de recherche Didactique tangible
comporte deux versants : un versant « recherche fondamentale » articulé autour d’interventions, de séminaires
thématiques et de cycle de conférences, et un versant
« recherche appliquée » ancré concrètement dans le
quotidien pédagogique autour de projets individuels ou
collectifs menés par les étudiants avec des partenaires
extérieurs.
Actualité pédagogique
• Modèles clastiques – Manipuler pour comprendre
(3 décembre 2015). Journée d’étude organisée en
ouverture de l’exposition « Des objets, des images,
des gestes – Nouveaux outils de médiation tangible »
à l’Imaginarium à Tourcoing en coordination avec
l’iCAVS.
• L’exposition « Des objets, des images, des gestes –
Nouveaux outils de médiation tangible » sera accueillie
à l’Imaginarium à Tourcoing du 3 au 18 décembre
2015.
• « Représenter la nature », un cycle de conférences
(une conférence mensuelle, soit huit sur l’année
2015/2016) organisé avec la faculté des Sciences
historiques de l’université de Strasbourg.
• « Graphisme et scénographie d’exposition »,
un cycle de trois conférences (29 octobre, 12
novembre, 10 décembre 2015) en partenariat
avec le Jardin botanique de Strasbourg.
Ce programme est pensé comme modulaire. Chaque
module s’attache à traiter une des problématiques
constitutives de l’axe de recherche Didactique tangible.
Le travail théorique et critique ainsi que les productions
visuelles associées sont l’occasion de faire travailler
ensemble les équipes pédagogiques et les étudiants
des formations partenaires concernées. Un temps
fort est organisé dans le cadre des différents modules
autour de conférences avec des experts invités.
Les porteurs du programme (enseignant en école d’art,
universitaires et chercheur au CNRS) sont garants de la
cohérence et de l’argumentation historique des problématiques traitées. L’équipe pédagogique de l’atelier
de Didactique visuelle en tout premier lieu, ainsi que les
enseignants et les étudiants des différentes formations
françaises et étrangères impliquées sont les acteurs
du programme de recherche.
Le programme Didactique tangible bénéficie du soutien
et du financement de la HEAR, de l’université de Strasbourg, du CNRS, du ministère de la Culture et de la
Communication (Direction générale de la création
artistique et Secrétariat général pour l’aide au développement des partenariats avec l’Université), de la région
Alsace (programme En Alsace), de l’iCAVS
Un certain nombre de cours et de séminaires s’inscrivent
dans le cadre du programme Didactique tangible, qu’ils
relèvent d’une approche théorique ou d’une expérimentation appliquée.
• De l’information à la connaissance – Olivier Deloignon
• Faites vos jeux au Jardin botanique – Charlet Denner
•H
istoire de l’art et culture visuelle – Court format –
Olivier Poncer, Martial Guédron et Charlie Chabrier
• Objet botanique – Sandra Chamaret
•P
op-up botanique – Olivier Poncer, Olivier-Marc Nadel,
Ju-Young Kim, Hélène Genvrin et Bernard Duisit
•P
ublication digitale – André Bihler, Olivier Poncer,
Martial Guédron
De traits et d’esprit
Les enseignants de l’atelier d’Illustration ont développé
le laboratoire de recherche De Traits et d’esprit afin
de développer une pensée conceptuelle en lien avec
la pratique de l’illustration. L’équipe pluridisciplinaire
envisage, à l’aide des études visuelles, les codes
fondamentaux (en usage en illustration), les frontières
de la discipline ou encore les modes de circulation, de
fonctionnement, de compréhension ou de [re]production des images. Cela concerne les nombreux dispositifs
à l’œuvre dans les dimensions visibles de la culture
illustrative occidentale, les modes de création,
mais aussi les mécanismes de réception ou l’ensemble
foisonnant des images anciennes (avant les Lumières),
nouvelles ou ultra-contemporaines y compris leurs
expressions numériques. Le programme permet
d’articuler l’enseignement en le renouvelant en permanence et la transmission de la recherche en train de se
faire tout en formant un public spécifique à notre objet.
Cette dimension fondamentale est confortée par
un programme de recherche appliquée pluriannuel
sur les notions de « trahison des images » qui s’adresse
Recherche
67
au grand public, aux illustrateurs et aux chercheurs qui
viendraient ressourcer leurs objets. Il s’agit d’interroger
l’illustration quand elle ne joue pas exactement le rôle
que l’on attend d’elle, lorsqu’elle ne représente pas,
ne suit pas, ne traduit pas de manière ancillaire un texte,
révélant un univers visuel singulier (d’un auteur,
d’un public, d’un milieu, d’une époque, etc.).
Envisager l’illustration sous cet angle revient à repousser une conception simpliste du rapport de l’image au
texte duquel nous cherchons précisément à détourner
nos étudiants. Ce sont les formes de tensions inhérentes
entre le texte et l’image qui nous intéressent, lorsque
l’image devient récalcitrante, quand elle détourne,
lorsqu’elle impose un hiatus ou un écart à la signification qu’elle est supposée accompagner. L’illustration
interroge alors la notion de texte-prétexte, mais aussi
les phénomènes de résistance de l’image par rapport
au savoir constitué, les modes d’autonomisation,
de bifurcation ou de « supplémentation » que cette percussion est capable de produire. Nous poussons
la logique à son terme en questionnant aussi la disparition éventuelle du texte.
Actions, cours, séminaires,
journées d’études et colloques
• Publication de l’ouvrage « La Poudre, l’encre et le
plomb » (automne 2015) ;
• Publication de l’ouvrage « And so I Went out into the
World » [titre provisoire] (automne 2015) ;
• Journée d’études « Fanzines, feuillets et non-livres »
[titre provisoire], 23 novembre 2015, auditorium HEAR ;
• Journée d’études « De la technique et du style » [titre
provisoire], 14 décembre 2015, auditorium HEAR ;
• Exposition « Fit to Print » (mars/avril 2016), musée
Tomi Ungerer – Centre international de l’illustration,
Strasbourg ;
• Publication de l’ouvrage « Fit to Print » [titre provisoire]
(mars 2016) avec les éditions 2024 ;
• Exposition Archives (mars/avril 2016), à la Chaufferie ;
• Festival Central Vapeur (mars 2016) ;
• Publication des actes du colloque « Pas vu pas pris »
(automne 2016) ;
• Colloque en décembre 2016 consacré aux revues et
autres publications collectives (décembre 2016) ;
• Jusqu’en avril 2016, Conférences « les mardis de
l’édition », à l’invitation du master Édition (université de
Strasbourg) ;
• « Particules élémentaires » avec le l’IPHC, le Cern et
l’IN2P3, début d’une campagne de fouilles en juillet
2015 ;
• Partenariat avec le conservatoire à rayonnement
régional de musique de Strasbourg et l’Académie
supérieure de musique de Strasbourg - HEAR pour les
concerts dessinés ;
• Projet revue « Cheval » avec les éditions Julien
Magnani ;
• Partenariat avec le musée du Jikji de Cheongju (Corée
du Sud).
Le laboratoire De Traits et d’esprit comporte donc deux
dimensions, une prospection fondamentale qui postule
étudier les formes, fonctions et histoires de l’illustration
et une dimension davantage appliquée qui se déploie
en parfaite adéquation avec nos préoccupations pédagogiques. Étant donné le caractère pluridisciplinaire
des moyens engagés et des buts visés, il nous a semblé
indispensable de considérer la théorie et la pratique
dans leur caractère de complémentarité nécessaire
en faisant appel aux meilleurs spécialistes du moment.
Lignes de front
http://lignesdefront.hear.fr
Coordination : Philippe Delangle
Le programme de recherche « Lignes de front 19142018 » propose une contribution des arts visuels à
l’étude et l’interprétation du matériau historique laissé
par la Première Guerre mondiale afin de révéler le rôle
que joue la culture visuelle dans la construction
de l’imaginaire commémoratif. Articulé à une double
ossature d’enseignements théoriques et plastiques
(cours, ateliers et workshops), il développe une série
de thèmes de recherche (camouflage, monument,
cartographie, inventaire, écritures). Le programme
se déploie dans une forme évolutive et propose un
ensemble de restitutions appuyées sur plusieurs
partenariats selon un échéancier établi de 2013 à 2018.
L’enjeu de cette étude est d’explorer de manière libre
une autre image de la guerre, et de déboucher sur des
propositions graphiques qui voudraient à la fois prendre
en charge la connaissance historique du conflit et interroger les formes et les limites du modèle commémoratif.
Son ambition est d’articuler de manière originale la
recherche théorique et la recherche graphique et de
produire des manifestations partagées et interdisciplinaires. Le programme bénéficie du soutien de la Ville
de Strasbourg, du Ministère de la Culture, de la Mission
Centenaire, de la Région Alsace, de l’Office FrancoAllemand pour la Jeunesse, et a obtenu les labels
Centenaire et Alsace 14-18.
Recherche
68
Programme de recherche
Espaces sonores
http://sonic.hear.f - http://phononlab.hear.fr
Coordination : Bertrand Gauguet, Yvan Étienne, Nicolas
Fourgeaud, Bastien Gallet, Brice Jeannin, Philippe
Lepeut, Tom Mays, Joachim Montessuis, Francisco Ruiz
De Infante
Le programme de recherche Espaces sonores qui réunit
les équipes dédiées aux arts sonores des trois sites de
la Haute école des arts du Rhin (Académie supérieure
de musique de Strasbourg, ateliers Sonic à Mulhouse
et Phonon Lab à Strasbourg, équipe Hors-Format
à Strasbourg), se concentre sur les ramifications
artistiques, culturelles et sociales des rapports entre
son, musique et espace depuis la modernité et crée
de nouveaux outils à la fois pratiques et théoriques pour
leur compréhension, leur analyse et leur appréhension
critique. La revue Tacet du programme de recherche
consacre son quatrième numéro aux Sonorités de
l’utopie (parution fin 2015).
Parmi ses axes de travail tournés vers la perception
sonore de l’espace, citons :
• L’enregistrement de terrain/field recording et les
paysages sonores (identité locale et mondialisation) ;
• La dimension sonore de l’architecture et de l’urbanisme ;
• La sonorisation et la scénographie en sound art ;
le son comme production d’espace ;
• L’histoire de l’installation sonore et de la spatialisation
des sons ; le son et la mémoire des lieux ;
• Les pratiques sonores in situ, son et bruit dans
l’espace public, stratégies et enjeux de l’organisation
sonore de l’espace public, agencement et configuration sonore de l’espace privé ;
• Les frontières culturelles, sociales, raciales
et genrées des espaces sonores ;
• Les représentations sonores des espaces acoustiques
et géographiques dans les médias et les industries
culturelles. Un premier état de la recherche sera
présenté au sein du dossier principal du troisième
numéro de la revue de recherche à comité de lecture
Tacet publiée par la HEAR en 2014 ;
• Le rapport aux musiques expérimentales, savantes
et populaires.
Programme de recherche
Play > Urban
http://playurban.hear.fr
Coordination : François Duconseille et Jean-Christophe
Lanquetin. Avec Dominique Malaquais et des intervenants invités (en cours - dans le cadre du projet Objets
activés).
Play>Urban est un programme de recherche qui expérimente des outils conceptuels et plastiques (entre les
champs de l’art, de la philosophie, de l’anthropologie,
de la sociologie, de la recherche urbaine…) pour intervenir en tant qu’artiste en immersion dans les contextes
urbain d’un monde globalisé.
Comment des dispositifs artistiques, qu’ils soient éphémères ou plus durables, s’articulent-ils à des pratiques
quotidiennes de vie et d’occupation de ces espaces
(ainsi qu’à leur part de création), comment les mettent-
ils en jeu, les déplacent-ils ? En quoi ces pratiques
artistiques informent-elles sur le devenir des villes,
sur les enjeux urbains à l’œuvre ? Comment peuventelles participer, à leur échelle, d’une dynamique de
production d’espaces communs (terme plus approprié
que celui d’espace public dans le cadre d’une approche
globale des villes) en performant l’urbain ?
Cette année sera structurée autour de la publication
des deux premiers numéros de la revue Play>Urban
(n°1 autour de “People as infrastructure”, et n°2 autour
de la notion de scène) et par une participation au projet
Objets activés (voir descriptif) en collaboration avec le
groupe Art-Objet. Ce projet est un échange avec l’Université de Namséoul construit autour de deux sessions
intensives de projet, la première à Strasbourg en janvier
2016, et la seconde à Séoul en septembre 2016, dans
le cadre de la saison France-Corée (Institut Français).
Recherche
69
Les éditions de la Haute école
des arts du Rhin
L’école édite chaque année des ouvrages liés à ses
programmes de recherche et notamment des colloques
ou des journées d’étude. Elle assure la production
et la diffusion de la revue internationale Tacet dédiée
aux arts sonores.
La Haute école des arts du Rhin publie également
depuis 2011, la collection Que dit l’artiste ?,
série d’écrits et de propos d’artistes contemporains,
présentés par un historien de l’art, un critique
ou un plasticien.
TACET forme un espace de réflexion interdisciplinaire
et international sur ces pratiques, comprises dans
leur diversité esthétique : de la noise à l’improvisation,
en passant par l’installation sonore, la performance,
l’électronique, etc. Dirigée par Yvan Étienne, Bertrand
Gauguet et Matthieu Saladin, Tacet est coéditée avec
Les Presses du réel.
Enfin, elle réalise chaque année le catalogue des diplômés des cursus art, design, communication et musique.
Le catalogue des éditions de la HEAR est consultable
à la documentation du site de Mulhouse et à la médiathèque du site de Strasbourg. Les ouvrages sont
disponibles à la vente au service Finances et commande
publique de la HEAR (Strasbourg). Les étudiants,
enseignants et agents de la HEAR bénéficient d’une
remise préférentielle de 50 % sur le prix public.
70
Le mémoire
Obligatoire dans le cursus de DNSEP, le mémoire est
un acte de langage. Il a pour fonction de rendre lisible
les constructions conceptuelles et référentielles qui
soutiennent les démarches et la recherche artistique
de chaque étudiant. Il s’agit pour l’étudiant de compléter et d’éclairer son projet plastique, de montrer
qu’il est capable d’évaluer les enjeux à l’œuvre
dans sa production et de les discuter. Il convient
aussi de rechercher, d’articuler et de mettre
en perspective des connaissances selon une méthode
organisée, afin de mener une analyse critique,
et d’exprimer un propos autonome.
La forme prise par le mémoire doit être en adéquation
avec le propos : si elle peut garder une certaine liberté
formelle, elle doit cependant témoigner d’une rigueur et
d’une exigence constantes. Elle devra ainsi comprendre
certains repères élémentaires, tels qu’un plan structuré,
des légendes complètes pour l’iconographie, et une
bibliographie. La forme écrite du mémoire engage à
intégrer un ensemble de conventions ortho-typographiques et linguistiques, ainsi que d’usages, littéraires
et énonciatifs, sur l’art et la manière de produire et de
transmettre des connaissances.
La conception et l’écriture du mémoire commencent au
semestre 7, et s’achève avec la présentation du DNSEP
au semestre 10 *. Sa soutenance se déroule devant
un jury, conformément aux instructions ministérielles.
Le mémoire est suivi par un tuteur choisi par l’étudiant
parmi les enseignants de l’école.
Le jury de soutenance est composé de deux membres
- un représentant de l’école ( plasticien ou théoricien)
et une personnalité extérieure titulaire d’un doctorat,
lesquels siègent également lors de la soutenance
plastique. À l’issue de la soutenance du mémoire, le jury
établit un rapport écrit, qui est communiqué aux autres
membres du jury de DNSEP.
Critères choisis pour l’évaluation :
• pertinence du choix du sujet ;
• qualité du travail rédactionnel et/ou de la réalisation ;
• capacité de l’étudiant à adopter un point de vue
critique ;
• justesse des références bibliographiques
et leur articulation au projet ;
• qualité de l’entretien avec le jury.
Chaque option précise ses exigences concernant la
préparation, la méthode, le volume attendu et le rythme
d’élaboration du mémoire. Ainsi les options Art et
Scénographie réunissent le même jour la soutenance
plastique et la soutenance du mémoire tandis que les
options Design et Communication organisent la soutenance du mémoire plusieurs mois avant la soutenance
du diplôme. Les calendriers sont précisés dans les
chapitres de chaque option.
Quelles que soient ces dispositions, l’étudiant est préparé
à la recherche documentaire et à l’exercice d’écriture
dès la première année et doit respecter à son entrée
en phase Projet l’ordre suivant :
• choix d’un directeur de mémoire ;
• choix d’un sujet ;
• choix de la forme du mémoire ;
• rencontre régulière avec le directeur
et d’autres enseignants ;
• respect des délais de rendu des écrits ;
• entraînement à la soutenance orale.
L’étudiant trouvera des ressources auprès des enseignants
de son atelier et des enseignants du collège théorie.
Il obtiendra également des conseils de méthode
auprès du personnel du centre de documentation
et de la médiathèque. Les bibliothèques prennent
une part active dans l’accompagnement des mémoires :
méthodologie de la recherche bibliographique, évaluation des sources sur internet, connaissance et utilisation
des revues et présentation d’une bibliographie,
sont expliqués individuellement à chaque étudiant
à partir de son sujet spécifique, ou en petits groupes,
par modules planifiés.
D’autre part, les bibliothèques organisent l’accès aux
mémoires présentés les années précédentes grâce à
une indexation par mots-clefs, ainsi que le fléchage des
meilleurs d’entre eux.
À noter : depuis juin 2013, il est demandé à chaque
étudiant de transmettre conjointement aux exemplaires
papier, la version numérique de leur mémoire qui doit
être envoyé à l’adresse : [email protected] (Mulhouse) et [email protected] (Strasbourg).
Mémoire
71
Suivis de mémoire – Mulhouse
•R
endez-vous Mémoire
Édouard Boyer
•R
endez-vous mémoires
Anne Immelé
•S
éminaire de méthodologie de recherche
pour le mémoire
Édouard Boyer
•M
émoire (Rendez-vous)
Pierre Doze
•S
uivi mémoires, suivi projets
Bertrand Gauguet
•M
émoire-vous mémoire
Bastien Gallet
Suivis de mémoire – Strasbourg
•S
uivi de mémoire
Thomas Soriano
•S
uivi de mémoire
Cyrille Bret
•A
namnèses
Olivier Deloignon
•P
rends ton temps
Jean-François Gavoty
•S
uivi des diplômes et des mémoires
Olivier Poncer
•S
uivi des diplômes et mémoires
Philippe Delangle
•P
eer-to-peer
Joachim Montessuis
•S
uivi de diplôme
Sandra Chamaret
•P
ubliez, publiez, il en restera toujours quelque chose !
Olivier Deloignon
•T
utorat de mémoire de recherche de DNSEP
Charlet Denner
•S
uivi de mémoire : en cours de route
Sandrine Israël-Jost
•T
utorat de mémoire
Sandra Chamaret
•S
uivi de mémoire
Muriel Ryngaert
•S
uivi de diplôme
Salomé Risler
•S
uivi de mémoire
Anne Bertrand
•S
uivi de mémoire
Marianne Gayko-Roth
•P
eer-to-peer
Joachim Montessuis
• Projet de diplôme
François Duconseille, Alexandre Früh, Jean-Christophe Lanquetin, Pierre-André Weitz, Grégoire Zabé
et intervenants extérieurs
•S
uivi de mémoire
Lidwine Prolonge
•S
uivi de mémoire
Franscico Ruiz De Infante
•S
éminaire de projet
François Duconseille, Alexandre Früh, Jean-Christophe Lanquetin, Pierre-André Weitz
•S
uivi de mémoire
Nicolas Fourgeaud
•C
onstruire son mémoire avec InDesign
Pierre Speich
72
Documentation
Mulhouse
Responsable :
Danièle Palomba – [email protected]
Horaires (en période scolaire) :
du lundi au vendredi, de 9h à 18h
Inscriptions : gratuite, sur présentation de la carte
étudiante. L’inscription donne accès librement aux
bibliothèques mulhousiennes faisant partie du réseau
municipal.
Durée de prêt : 2 documents pour une durée de 15 jours,
renouvelable une fois. Le prêt peut être élargi
sur demande au moment des diplômes ou évaluations.
Catalogue en ligne sur : www.bibliotheque.mulhouse.fr
La médiathèque se veut largement ouverte aux
étudiants et enseignants de l’école, ainsi qu’au public
mulhousien adhérent au réseau des bibliothèques.
Recherches en cours ou culture personnelle, les uns
et les autres sont invités à s’approprier le lieu : une
signalisation claire et apparente permet une recherche
autonome. Aux fondamentaux en Art, Design textile et
Design graphique se rajoute un domaine plus récent
concernant l’expérimentation sonore ainsi que des
ressources spécifiques liées à la professionnalisation.
Sans oublier le fonds audiovisuel et les périodiques
spécialisés, soit environ 5 000 documents répartis
entre les différents domaines d’enseignement
de l’école. La salle de prêt et consultation comporte
un espace de travail modulable selon besoin : un large
écran vidéo, postes informatiques et wifi à libre disposition permettent d’élargir le champ de la recherche
documentaire.
La Kunsthalle toute proche, lieu d’exposition privilégié
qui dispose désormais d’un véritable espace documentaire ainsi que la médiathèque de la Filature dédiée
aux arts de la scène viennent compléter cet ensemble.
Signalons enfin aux étudiants désireux de pousser
plus loin la proximité relative du CRAC à Altkirch
et de l’Espace multimédia Gantner à Bourogne.
Strasbourg.
Autres biblithèques à Mulhouse :
• Bibliothèque Grandʼrue
19 Grandʼrue – 68100 Mulhouse • Bibliothèque Universitaire
8 rue des frères Lumière – 68100 Mulhouse
www.scd.uha.fr
• Bibliothèque Universitaire – Fonderie
Campus Fonderie,
16 rue de la Fonderie – 68100 Mulhouse
www.scd.uha.fr
Strasbourg
Responsable
Muriel Boulier – [email protected]
Assistant :
Johan Geisler – [email protected]
Horaires : du lundi au jeudi de 8h à18h,
le vendredi de 9h à 13h et de 14h à 17h
Inscription : gratuit, sur présentation
de la carte d’étudiant.
Durée de prêt : 8 documents, tous supports confondus,
pour 3 semaines.
L’inscription est gratuite, sur présentation de la carte
d’étudiant. Le prêt est de 8 documents, tous supports
confondus, pour 3 semaines. La médiathèque met à
disposition une collection de 45 000 documents : livres,
revues, vidéos, documents multimédia, tous empruntables, qui documentent les divers enseignements
dispensés dans l’école. Sa finalité est d’accompagner
de façon pertinente les étudiants dans leur recherche et
leurs travaux en leur offrant des références actualisées
en lien étroit avec les processus créatifs des différentes
filières ainsi qu’avec la pédagogie de la HEAR.
Les bibliothécaires vous accompagnent dans vos recherches et pour toutes demandes de renseignement.
La médiathèque s’enrichit des suggestions d’acquisitions de ses usagers, des formulaires sont disponibles
au bureau d’accueil pour se faire.
Documentation
Un photocopieur/scanner est à votre disposition ; son
utilisation nécessite l’acquisition d’une carte de photocopie auprès du bureau des finances de l’école (10,50 €
pour une carte de 250 unités, 20,50 € pour une carte de
500 unités ; les scans sont gratuits). Deux OPAC (Online
Public Access Catalogue) sont à votre disposition pour
les recherches. Trois ordinateurs permettent un accès
internet et l’utilisation de divers logiciels. Depuis ces
postes vous pouvez consulter la bibliothèque numérique des mémoires et écouter les enregistrements
des conférences qui se sont tenues à l’école depuis
1990. La médiathèque est équipée en wifi ; les modalités de connexion sont affichées dans les locaux.
Les espaces et les collections
Les espaces se déploient sur 3 niveaux et en dehors
de l’école. 2 de ces niveaux sont publiques, le 3e étage
est accessible sur demande.
Au rez-de-chaussée
Dictionnaires (français, allemand, anglais, latin, et
autres dictionnaires spécialisés) et encyclopédies
(Universalis, l’Univers des formes, éd. Gallimard, L’Art
et les Grandes Civilisations, éd. Citadelles et Mazenod).
Les mémoires DNSEP/master de la dernière promotion de diplômés et les livrets de méthodologie de la
recherche documentaire. La documentation des écoles
étrangères partenaires de la HEAR et les rapports de
stage et d’échange des étudiants partis à l’étranger.
Des DVD et cassettes vidéo sur des artistes, l’histoire
de l’art, la photographie, l’architecture, le verre, la terre…
et aussi quelques films de fiction et du cinéma d’animation, des cdrom et cd son. Les 87 titres de périodiques
courants. Des livres en psychologie, philosophie, sociologie et ethnologie, éducation, linguistique, sciences,
anatomie, communication graphique, arts du livre,
typographie, écrits d’artistes, esthétique, critique d’art,
iconographie, catalogues d’expositions, collections de
musées, muséographie, histoire et géographie de l’art,
urbanisme et art du paysage, architecture, sculpture.
Le fonds professionnel
Livres, annuaires, guides et documentation pratique
en rapport avec les futures activités professionnelles.
En mezzanine
Livres sur la céramique, l’art du métal, le bijou, le dessin
et les dessinateurs, le livre d’artiste, l’art de l’affiche,
le design, les métiers d’art, le textile, le verre, le bois,
la peinture, la gravure, la photographie, la musique,
le cinéma, le cinéma d’animation, le théâtre et la
scénographie, la danse, les jeux. Un fonds de littérature
française et étrangère. Un espace bandes dessinées
et livres jeunesse, ainsi que des ouvrages théoriques
sur ces deux domaines.
73
3e étage, espace bureau
Dans l’espace bureau, sont consultables l’archivage
de tous les périodiques auxquels la médiathèque
a été abonnée soit près de 15 000 numéros de revues,
la bibliothèque des mémoires, soit près de 1 300
mémoires rédigés par les étudiants de l’école
dans le cadre de leur DNSEP ou du CFPI (Centre
de formation des plasticiens intervenants),
plus de 1 500 dossiers d’artistes et dossiers thématiques enrichis par des coupures de presse,
des plaquettes…, la réserve d’art soit 500 livres
et numéros de périodiques précieux, consultables
sur demande. Y sont également conservés des
publications réalisées par des étudiants.
En dehors de l’école
La médiathèque garde mémoire de son passé :
les documents qui constituaient la bibliothèque
à ses débuts en 1892 (et jusqu’à 1950) sont déposés
et conservés dans des conditions optimales aux
archives municipales. 3 500 albums de planches,
livres et périodiques sont consultables sur demande
aux archives. Tous ces documents apparaissent
lors d’une interrogation sur les postes de consultation
de la médiathèque. Les médiathèques de la HEAR
à Mulhouse et Strasbourg font partie du réseau
des bibliothèques d’écoles d’art françaises (BEAR).
Autres bibliothèques à Strasbourg • BNU, 6 Place de la République. www.bnu.fr
• Médiathèque André Malraux,
Presqu’île André Malraux
• Bibliothèque du Musée d’art moderne
et contemporain,1 place Hans Jean Arp.
www.musees-strasbourg.org
• Artothèque, médiathèque Neudorf, 1 Place du Marché.
www.mediatheques-cus.fr
• Bibliothèque du conservatoire de Strasbourg,
Cité de la musique et de la danse,1 Place Dauphine.
www.conservatoire-strasbourg.fr
• Bibliothèque des Archives municipales
et communautaires de Strasbourg, 32 route du Rhin
74
Enseignements
théoriques
74 – 76
•
Humanités : Dominique Auerbacher, Anne Bertrand, Edouard Boyer, Cyrille Bret, Olivier Deloignon,
Pierre Doze, Nicolas Fourgeaud, Bastien Gallet, Bertrand Gauguet, Anne Immelé, Sandrine Israël-Jost,
Anne Laforet, Philippe Lepeut, Joachim Montessuis, Muriel Ryngaert, Thomas Soriano.
Langue : Alexandra David, Zoé Inch, Ilana Isehayek, Soufia Souai, Jan-Claire Stevens.
•
Humanités
Les cours théoriques dispensés par des enseignants
spécialistes constituent un enseignement à part
entière qui nourrit l’ensemble du cursus de l’étudiant
de manière à ce qu’il puisse être en capacité à se situer
et de porter une distance critique sur ses productions
artistiques. Ces cours proposent une approche variée
aussi bien dans les contenus (historiques, thématiques,
transversaux) que dans les disciplines allant de la
sémiologie, à l’esthétique, à l’histoire de l’art moderne
et contemporain, tout comme à une histoire spécifique
en fonction des médiums (photographie, graphisme,
design, typographie…)
Communauté d’enseignants, le collège théorie
est en lien étroit avec les enseignements pratiques.
Les théoriciens assistent ainsi aux présentations
de travaux qui se font en présence des plasticiens,
et participent à l’évaluation des démarches.
• Les cours magistraux prennent donc en compte
les travaux vus en atelier, et les questions soulevées
par ces derniers.
• La recherche pédagogique avec un groupe réduit
d’étudiants fait partie de la réflexion théorique.
C’est ainsi que les groupes de travail réinvestissent
dans leurs productions propres les appareils critiques
acquis lors des cours théoriques.
• L’accompagnement théorique continu en atelier,
en articulation étroite avec les plasticiens, contribue
à une pertinence des problématisations choisies
de la recherche, notamment, celles indispensables
à l’élaboration du mémoire de fin d’études.
Cette mise à l’épreuve de la théorie au regard
de la recherche et de l’expérimentation artistique
constitue une expérience de pensée in vivo.
Enfin, les étudiants sont invités à assister aux conférences
et projections présentées à l’auditorium du Musée d’art
moderne et contemporain de Strasbourg et à la Filature
à Mulhouse.
Langues
Anglais
L’enseignement d’anglais est dispensé sur le site
de Mulhouse et de Strasbourg par une équipe
d’enseignants anglophones d’artistes ou de théoriciens.
Cet enseignement prend des formes très diverses ;
cours magistraux, discussions, analyse de textes,
projections de films, suivis de projet, présentation
de travaux personnels, conférences, voyages.
Parallèlement et en lien avec le service des relations
internationales, un suivi personnalisé est proposé
aux étudiants de 3ème année pour l’élaboration
du dossier de mobilité pour lequel des documents
en anglais sont demandés (lettre de motivation,
dossiers de présentation du projet de mobilité, book, etc.)
Français langue étrangère (FLE)
Les étudiants étrangers souhaitant améliorer leur
niveau de français (écrit et oral) ont la possibilité
de suivre des cours de français langue étrangère
à raison d’une heure et demie par semaine.
Ce cours rentre dans la grille pédagogique et l’évaluation des semestres concernés par l’attribution
de crédits.
Enseignements théoriques
75
Année 1
•
Mulhouse : Thierry Ballmer, Pascal Bichain, Bastien Gallet, Bertrand Gauguet,
Sébastien Gschwind, Anne Immelé, Zoé Inch, Didier Kiefer, Céline Monvoisin, Florian Sabatier.
Strasbourg : Mathieu Boisadan, Eve Burger, Bruno Carpentier, Vincent Chevillon, Marie-Jo Daloz,
Alexandra David, Alain Della Negra, Nicolas Fourgeaud, Samuel François, Sandrine Israël Jost,
Nasser Khelifi, Konrad Loder, Philippe Poirier, Thomas Soriano.
•
Période de découverte et d’adaptation, la première
année est pluridisciplinaire. Elle requiert de l’étudiant
beaucoup de travail et d’énergie. Devenir auteur ou
créateur, constitue une attitude de vie. La formation
en année 1, au-delà de l’assimilation de nombreuses
connaissances fondamentales, doit se vivre comme
le début de la construction d’un champ de recherches,
personnel et autonome, et l’apprentissage d’un engagement de soi au quotidien.
Le parcours de l’étudiant à la HEAR se dessine dès
son entrée en année 1 et le choix de site d’entrée est
déterminant. À l’issue de l’année 1, l’étudiant choisit son
orientation en concertation avec l’équipe pédagogique
et compte tenu de son projet artistique et de ses
compétences.
À Strasbourg, elle mène aux DNA en Art, Art-Objet,
Communication graphique, Illustration, Didactique
visuelle ou Scénographie.
À Mulhouse, elle mène aux DNA en Art, Design
ou Design textile. Le planning des cours est préparé
différemment sur chacun des semestres.
Un planning horaire composé de cours pratiques et
théoriques obligatoires organise le premier semestre.
Le second semestre permet d’inscrire l’étudiant
dans un parcours d’évolution plus autonome au sein
de l’école. Des modules au choix sont proposés, en lien
avec un enseignement théorique qui reste obligatoire ;
l’étudiant travaille à la réalisation d’un document de
recherche qui vient nourrir et construire sa réflexion
plastique.
Pour le site de Mulhouse, il lui est proposé
d’accompagner un étudiant diplômable (DNAP, DNSEP)
pour l’assister dans le déroulement de son diplôme.
Pratique et théorique
Les enseignements plastiques visent à mettre
progressivement en place les conditions d’un projet
personnel. Enseignés par des plasticiens aux pratiques
et engagements multiples, les champs disciplinaires
sont entendus à la fois comme outils de perception
et d’analyse, terrains d’expérimentation, moyens
d’expression et modes de représentation traversés
par des codes et une culture. L’étudiant est invité
à s’y exercer, à interroger ces connaissances théoriques
et pratiques, les approfondir, les détourner, les rapporter
à ses propres préoccupations, en un mot, à les faire
siennes. L’approche théorique vise à ordonner et
articuler des idées, s’exercer à comprendre des enjeux,
repérer des intentions et construire les bases d’une
culture générale ouverte. Se forger des méthodes
de travail et des outils conceptuels pour problématiser
et développer ses propres recherches, c’est là un travail
de longue haleine qui se poursuivra et s’approfondira
au fil des années suivantes. Cette première année doit
être intense, expérimentale, réjouissante et ambitieuse,
et cela doit se refléter dans la quantité, la qualité et
l’évolution du travail, chaque étudiant devant chercher
une méthode et une démarche qui lui seront propres,
car les chemins d’apprentissage sont multiples et variés.
Modalités pratiques et règles de fonctionnement
La pédagogie favorise cours, exercices et apports
fondamentaux. Elle combine enseignement de groupe
et suivi de projet individuel. Tous les cours sont obligatoires et les horaires à respecter. En cas d’absence,
l’étudiant est prié d’en faire connaître le motif dans les
plus brefs délais auprès du service Scolarité de son site.
Évaluations
Evaluation par cours.
L’accrochage et la présentation de l’ensemble du travail,
appelé « bilan », est une étape déterminante pour
la réussite de l’année 1. L’étudiant présente ses travaux
à une équipe d’enseignants. Il est invité à s’exercer
à une mise en espace pertinente, à porter un regard
critique sur ses recherches et réalisations et à y déceler
des lignes de force. Ce premier bilan, réalisé à l’issue
du premier semestre, vient encourager l’étudiant
à poursuivre ses recherches ou bien l’alerter et pointer
certaines difficultés.
Evaluation globale du travail.
Le bilan du deuxième semestre évalue l’ensemble
des compétences et connaissances acquises. Dans
sa notation, le jury prend en compte le travail fourni,
Enseignements théoriques
la participation et l’assiduité aux cours, les notes
et remarques décernées au cours de l’année.
Il se prononcera alors sur l’obtention des « crédits »
pour le passage en année supérieure.
Les décisions du jury sont souveraines. En cas d’échec
au bilan final, il peut éventuellement être proposé
à l’étudiant de procéder à une seconde présentation.
L’année 1 ne peut pas être redoublée sauf pour raisons
médicales. L’obtention de 60 crédits ECTS est requise
pour le passage en année 2.
76
Modalités de choix de l’option
Les approches pédagogiques propres à chaque
option seront expliquées au cours de l’année.
Il est nécessaire à ce que les étudiants émettent deux
vœux d’orientation minimum au moment du 2e bilan.
Le choix définitif sera confirmé fin juin, après délibération
des commissions d’orientation composées d’enseignants
des différentes options en fonction des aptitudes
et du nombre de place défini chaque année dans
l’option ou la mention. Il est à noter que pour l’année 2
dans l’option communication, cette année commune
aux trois mentions (graphisme, didactique visuelle
et illustration) accueille 26 étudiants.
77
Art
77 – 86
Les groupes de recherche et ateliers de l’option Art
développent des approches différenciées de l’art,
des contextes propres à sa diffusion, soutenues par
des pratiques approfondies de divers médiums,
techniques et matériaux. L’option Art s’appuie sur cet
éventail des possibles pour accompagner les étudiants
sur des territoires expérimentaux ouverts, personnalisés et exigeants.
Les étudiants d’années 2 et 3 (semestres 3, 4, 5, 6)
sont intégrés dans un groupe de leur choix en fonction
de leur projet et après validation des enseignants.
Ceux-ci sont leur référent dans l’option. En fonction
du développement de ses recherches, l’étudiant
s’oriente vers un travail qui peut mobiliser un ou
plusieurs ateliers et plus largement tout autre élément
d’enseignement inscrit à son contrat d’études.
Dans un contexte actuel où l’art est perpétuellement
redéfini, la pertinence et l’efficacité de chacune de
ses manifestations – à la fois formelles et conceptuelles – conditionnent sa validité. Les approches sont
multiples d’autant que « l’art est requis de comporter
sa propre critique et d’être indissociablement l’œuvre
et la réflexion sur l’œuvre ». (Philippe Lacoue-Labarthe).
Afin de poursuivre le cursus d’étude aboutissant au
DNSEP, l’admission en semestre 7 est subordonnée
à l’obtention du DNAP et à l’admission dans un groupe
de recherche, validée par une commission de passage. Au regard de son projet, l’étudiant formalise sa
demande au cours du semestre 6 sous la forme d’un
dossier (modalités du dossier inscrit dans le règlement
des études), période au cours de laquelle le groupe
pédagogique où il est inscrit peut signaler à un étudiant
qu’il ne souhaite pas poursuivre l’accompagnement
de son travail au delà du DNAP.
Cela implique que l’artiste puisse trouver, adapter
ou créer, parallèlement à sa production, les lieux
et les conditions de la diffusion.
À l’heure ou nos sociétés s’installent dans la crise,
où les conflits ethniques ravagent des peuples entiers,
où des questions de survie et d’écologie sont cruciales,
où les pays émergeant s’invitent sur la scène mondiale,
où la colonisation n’assume pas plus son passé
que ses formes nouvelles ; à l’heure où les technologies
de l’information et de son transport bouleversent
nos comportements, l’art est protéiforme, indiscipliné
et se doit de résister à tout asservissement.
En respectant les équilibres entre les unités
d’enseignement, chaque étudiant pourra organiser son
parcours en fonction de ses pratiques et de son projet.
Ce parcours fera l’objet d’un contrat d’études validé
par les enseignants.
La phase Programme
Elle rassemble six groupes pédagogiques, cinq sur le
site de Strasbourg (Hors-format, La Fabrique, No Name,
Peinture(s), Storytellers) et un sur le site de Mulhouse
(Le Plateau). À Strasbourg, un tronc commun est composé de propositions transversales (séminaires, cours
théoriques, cours de langue étrangère, workshops,
cours techniques, cours transversaux…).
La phase Projet
En phase Projet, les étudiants s’inscrivent dans
un groupe de recherche et au minimum dans deux
séminaires par semestre. Ils peuvent suivre des cours
de la phase Programme dans le cas où ils n’ont pas
pu en bénéficier et si ces cours sont un pré-requis
pour le développement des recherches. Les quatre
semestres de la phase Projet doivent avoir lieu dans
le même groupe. Le suivi des recherches plastiques
est coordonné avec celui du mémoire.
À noter : En année 4, les étudiants doivent effectuer
des stages et/ou un séjour d’étude à l’étranger.
Les étudiants devront élaborer leur projet de mobilité
en concertation avec les enseignants. Au retour
de cette période d’échange international, une restitution
devra être faite. Pour plus de renseignements voir
sous chapitre Relations internationales.
Mémoire
En fonction de son champ de recherche, l’étudiant
est amené à choisir un directeur de mémoire parmi
les professeurs de la HEAR lesquels peuvent être des
théoriciens ou des praticiens. Le mémoire débute au
semestre 7, avec le choix d’un tuteur (une seconde
Art
78
suggestion permettra de pallier à une éventuelle
impossibilité du premier enseignant) et la remise d’un
texte d’orientation du mémoire, présentant des axes
thématiques, méthodologiques et critiques conséquents.
Plusieurs séminaires complètent les temps de suivi
individuel avec le tuteur. Pour plus de précisions
sur les enjeux du mémoire, voir en page 70.
Des changements éventuels de directeur de mémoire
sont possibles en début de semestre 8.
Phonon _lab (Strasbourg)
Phonon_lab est une plate-forme de travail en art audio
initiée et animée par Philippe Lepeut et Joachim Montessuis. Cette plate-forme résolument orientée « son »
se veut transdisciplinaire et intermédia selon le terme
de Dick Higgins. Aussi, le son n’est pas envisagé seulement pour lui-même, mais également pris dans des
stratégies de combinaisons avec d’autres médiums,
d’autres pratiques. La voix, l’écriture, la performance,
le bruit, le son enregistré, fabriqué, composé, la musique, le concert (live), la radiophonie (FM, streaming),
l’installation, le son mis en scène, le son pensé comme
un espace ou un volume, le son et l’image (discrépant
ou non, illustratif ou non…) sont autant de lieux
où la transdisciplinarité trouvera à s’exprimer
et à s’expérimenter.
Les enseignements s’appuient sur des cours techniques en atelier, des enseignements théoriques,
des événements performatifs « live » (La Chaufferie
et auditorium du MAMCS) ou des « ateliers déplacés »
(Hors limite - Senones, et ateliers voix).
SONIC (Mulhouse)
SONIC est un atelier dédié aux pratiques sonores
s’appuyant sur un programme de workshops et
de conférences. Les étudiants ont la possibilité de
s’initier à l’histoire du son dans les arts et d’approcher
différentes techniques audio dans un studio spécifiquement équipé. Dans ce contexte, chaque étudiant
peut expérimenter diverses approches : installations,
performances, musiques expérimentales, poésie
sonore, improvisation, éditions. Depuis 2013, SONIC
accueille chaque année un artiste en résidence pour
une durée d’un mois (en partenariat avec la Kunsthalle Mulhouse) et participe également à l’élaboration
de la revue Tacet.
IMPRESSION(s) (Mulhouse & Strasbourg)
L’atelier IMPRESSION(s) s’adresse, en phase programme,
à des étudiants artistes sensibles aux enjeux du domaine
élargi des arts imprimés et qui ont pour désir et ambition
d’explorer plus en avant le remarquable potentiel qu’offre
cet univers, aussi bien dans les formes qu’il engendre,
que les contenus qu’il va véhiculer. L’axe principal ayant
pour objet la création de formes nouvelles liées à cette
pratique. C’est l’endroit où les étudiants se familiarisent
avec la pratique et les concepts du domaine, sans
limites formelles. L’empreinte à la fois processus
et paradigme est au centre des réflexions.
Son expérimentées les notions de trace, d’empreinte,
de marque, d’impression... C’est le moment de la mise
en place de la fondation du projet artistique.
Les étudiants d’IMPRESSION(s) ont un suivi individuel
et participent en relation critique aux présentations
de groupe. Des workshops et voyages pédagogiques
ponctuent le programme.
Art – Mulhouse
79
Le Plateau
(Mulhouse)
•
Louidgi Beltrame, Edouard Boyer, Yvan Étienne, Ivan Fayard, Bastien Gallet, Bertrand Gauguet,
Jean-Pierre Giard, Anne Immelé, Brice Jeannin, Didier Kiefer, Bertrand Lemonnier, Jan-Claire Stevens
•
Le Plateau articule différents enseignements autour
d’un projet commun, pour autoriser et favoriser
les projets singuliers de chaque étudiant. En effet,
si aucune spécialisation technique ni aucun medium
particulier n’est privilégié, la photographie, la peinture,
la sculpture, l’intermédia, les arts sonores, la vidéo,
la scénographie et les pratiques de l’exposition ont
un enjeu commun : l’expérimentation des espaces
comme enjeu de l’art.
savoir-faire que de permettre aux étudiants de réfléchir
et de penser les matériaux et les outils avec justesse.
Les étudiants sont soutenus dans leurs réalisations par
un assistant d’enseignement et accompagné par les
enseignants. La question du projet et de son élaboration au travers de maquettes et prototypes, la recherche
de solutions transversales et le bricolage sont autant de
moments de la recherche que l’atelier volume cherche
à valoriser.
Cette recherche est développée au sein d’un dispositif
original qui déploie une série d’espaces appropriés,
dont un grand plateau, des cimaises mobiles et un
matériel spécifique.
Atelier Peinture et L’Écran
L’enseignement de la peinture prend naissance dans
une inscription historique couplée à une pratique particulièrement diversifiée qui favorise la mise en place
d’un processus de création conscient et éclairé, adapté
à la personnalité de chaque étudiant. Ainsi, l’approche
de la peinture passe par l’expérimentation sous toutes
ses formes et n’entend rien négliger ni hiérarchiser.
« L’Écran » consiste en une imposante surface murale
détourée de 336×900 cm qui accueille chaque mois
ou presque, sur invitation, une nouvelle œuvre réalisée
par un étudiant. Par son imposant format horizontal,
panoramique, quasi-cinématographique, « L’Écran »
prolonge ainsi les recherches picturales déjà abordées.
Elle se réalise également grâce aux moyens conséquents
et aux enseignements propres à l’atelier SONIC
(cf. plus haut).
Phase programme (années 2 et 3)
Pratiques sonores et intermédia
Plus qu’une pratique particulière, l’intermédia traite
des dispositifs à N supports et des concepts qui en
découlent. Au-delà des spécificités des médiums
utilisés, cette approche vise à questionner les rapports
entre les médias, la notion de contexte, d’in situ, les
processus créatifs, les méthodologies de construction
de projets, jusqu’à leurs expérimentations dans des
espaces variées. Dans ces cours, les pratiques sonores
expérimentales sont aussi introduites, questionnées
et expérimentées à travers divers aspects.
Art et espace
Il s’agit d’expérimenter l’exposition et d’en saisir les
enjeux : chaque semaine, des étudiants exposent et
soumettent une proposition au débat collectif. En troisième année, le premier semestre est consacré à des
visites critiques d’expositions, et le second semestre à
des accrochages et des expositions préparant le DNA.
Atelier volume
L’enseignement du volume s’organise autour de différents ateliers. Un atelier métal, un atelier bois, un atelier
moulage, ainsi que d’outils numériques d’impression
3d. L’objectif du volume est moins ici de développer des
Les espaces de la photographie
C’est un enseignement qui permet de penser la
photographie dans sa capacité à créer des rapports
entre les images. Les étudiants expérimentent la chaîne
complète de l’image photographique : de la prise de
vue à la création d’une édition, d’une exposition ou
d’une projection. Cet enseignement est articulé avec
une réflexion sur le statut de l’image photographique à la fois enregistrement et représentation et sur la relation entre l’image fixe et l’image en mouvement. Des
workshops et des conférences d’éditeurs, de curateurs
et de photographes sont complémentaires des cours.
L’atelier vidéo
Son enseignement est basé sur le visionnage collectif
d’œuvres de divers registres : vidéo d’artiste, cinéma
d’exposition, documentaire expérimental, film d’auteur…
Dans un second temps, des thèmes sont donnés et mis
en œuvre lors de réalisations individuelles ou collectives. Dès l’année 1, et aussi en année 3, des modules
Art – Strasbourg
80
vidéos sont proposés en plus des cours afin de
développer et de renforcer les projets des étudiants via
un échange rapproché avec les enseignants, échange
axé sur le processus de création et de recherche,
tant référentiel, que technique.
propres au travail de chacun. L’objectif est de favoriser
l’autonomie de recherche grâce à des questionnements
réguliers et à l’émergence d’un champ référentiel
personnalisé.
Images imprimées
Au sein d’une pratique d’atelier il s’agira de comprendre
comment une image, un objet constituant une matrice
liée à son origine est appelée à disparaître, se transformer, se multiplier pour composer une nouvelle forme,
un autre signifiant. Il s’agira également d’aborder les
problématiques de réalisation et d’installations d’une
image imprimée pour décider de comment cette image
se présente au regard : sous quelle forme et dans quel
espace ? (installation, livre, porte folio, vidéo…).
Dessin
L’acte de dessiner est un processus d’interrogation
et de découverte. Dans le cadre d’un support critique,
pratique et théorique et à travers une sensibilisation
et une expérimentation avec une pluralité des matériels
et supports, les étudiants sont incités à une meilleure
prise de conscience en ce qui concerne le dessin dans
le sens le plus large.
Phase projet (années 4 et 5)
Suivi des projets
Par des rencontres régulières, il s’agit d’entretenir un
dialogue critique et de développer une exploration méthodique des hypothèses plastiques et conceptuelles
Direction des mémoires : il s’agit d’abord d’aider
à la saisie des enjeux du mémoire (la visée singulière
de la recherche, ses liens avec la démarche plastique
et sa forme propre), pour ensuite favoriser la clarté
de l’écriture et de l’exploitation des référents théoriques
et historiques.
Séminaire de méthodologie
de recherche pour le mémoire
Il s’agit d’exercer collectivement un travail critique en
vue de dégager les enjeux des démarches de chacun.
L’examen des hypothèses de travail, le travail de
définition du champ lexical et le questionnement des
formes de recherche conduisent à l’élaboration de la
problématique.
•
Partenaires :
Atelier Mondial (Bâle), Fernet Branca (Saint Louis),
Fondation Schneider (Wattwiller), Hochschule
für Kunst, Design und Populäre Musik Freiburg,
La Kunsthalle-Mulhouse, Motoco, La Filature,
Cinéma Bel-Air. Partenaires SONIC :
Université Paris 8, Les presses du réel,
Platfon/Basel, Scene 2/Abbaye de Senones.
•
Farmteam/Storytellers
(Strasbourg)
•
Manfred Sternjakob, Thomas Soriano.
•
Phase Programme (Farmteam)
Farmteam, phase Programme du groupe de recherche
Storytellers, s’adresse à des étudiants ayant une
volonté d’inventer des histoires avec leur production
plastique. Une forte envie de « raconter » des œuvres
(description, analyse et interprétation) est nécessaire.
Des voyages d’étude dans le voisinage « culturel »
(Stuttgart, Bâle, Freiburg, Karlsruhe…) favoriseront
cet exercice.
La production de la narration sculpturale, performative
ou picturale est possible, même si le médium audiovi-
suel reste au centre de la préoccupation. Une analyse
sémantique, d’une œuvre « imposée » et d’une œuvre
« au choix », et la réalisation de deux travaux personnels
aboutis par semestre sont demandés.
Les étudiants inscrits dans Farmteam sont conviés à des
présentations de travaux des étudiants de Storytellers.
L’enseignement se déroule sur un rythme hebdomadaire,
alternant le suivi individuel et le travail en équipe.
Après l’obtention du DNAP les étudiants peuvent
demander une inscription dans le groupe de recherche
Storytellers.
Art – Strasbourg
81
Phase Projet (Storytellers)
Storytellers est à la recherche de nouvelles formes
de narration. Des séquences de son et d’image sont
le fondement des compositions. Le médium artistique
est le langage audio-visuel. Le récit s’appuie principalement sur le procédé. Ce procédé de modelage
inclut les actions de nommer, de filmer, de visionner,
d’écouter, de sélectionner, de structurer, de rythmer,
de construire et de déconstruire, de composer,
de baptiser et de ré-baptiser. Enfin, nous réfléchirons
à une diffusion indépendante. Les étudiants rendront
une production semestrielle d’un sujet « imposé »
et de deux sujets « libres », ainsi qu’un discours
académique concernant leurs travaux plastiques
et leurs conceptions artistiques. L’enseignement
se déroule sur un rythme hebdomadaire, alternant
le suivi individuel et le travail en équipe.
Projet spécifique à Storytellers
Préparation, écriture et tournage de projets des films.
•
Partenaires :
E-Werk, Deutsches Skimuseum Hinterzarten,
Schwarzwälder Freilichtmuseum, Gutach.
•
Peinture(s)
(Strasbourg)
•
Daniel Schlier (coordinateur), Anne Bertrand (intervenante théorie). Chaque mois,
un artiste ou un théoricien extérieur sera invité pour une rencontre privilégiée.
•
Projet esthétique
Peinture(s) est un groupe où l’initiation aux techniques
de la peinture, du dessin et de l’estampe accompagne
le développement d’un langage formel propre à
chacun. Initié par un professeur, entouré d’un groupe
d’étudiants, il s’agit d’accompagner et de réfléchir
ensemble la fondation d’un projet artistique.
Cela suppose de la part des étudiants inscrits,
engagement, maturité et curiosité. Par le passé il y
a eu des écoles d’arts sans professeurs, sans cours
mais le principe de l’atelier a toujours été fondateur
pour favoriser rencontres, débats et apprentissages
par la fréquentation des pairs.
L’analyse critique s’appuie sur l’exigence formelle
et visuelle des étudiants toutes années confondues
et l’accent est mis sur le travail en cours ou réalisé.
L’exigence sera définie pour chaque étudiant en fonction de son projet et des moyens à inventer qu’il nécessitera. Le brassage est la nature même d’un atelier
artistique où les gestes comme les idées s’échangent
et se transmettent.
Peinture(s) puise son projet dans la métaphore
de ce lieu paradoxal d’exil intérieur qu’est l’atelier
et qui concentre le monde pour le traduire en formes.
Peinture(s) car la peinture regarde la peinture :
L’Allégorie de la peinture de Vermeer, L’Atelier de Courbet, L’Allégorie de la peinture de Vermeer de Malcolm
Morley. Peinture(s), car l’ancrage dans un groupe de
recherche spécifique est le corollaire nécessaire pour
mieux comprendre la richesse d’un monde transversal.
Peinture(s) comme lieu d’échanges des gestes
du peintre : il s’agit aussi de développer la sensibilité,
le feeling ou le Fingerspitzengefühl. Peinture(s) pour
distinguer le bricolage de la technique, savoir distinguer
un bleu de manganèse d’un outremer comme un
musicien distingue un do d’un si. Peinture(s) car de
la grotte de Lascaux aux lofts américains en passant
par la cave du Caravage, les pièces à régler la lumière
des peintres hollandais et l’usage de la lumière artificielle, la pratique d’atelier est aussi celle d’un lieu
qui pose la question du comment de la peinture.
Phase Programme
Les années 2 et 3 seront le moment de la découverte
de la grammaire de la peinture, du dessin et de la
gravure et de la constitution d’un langage formel, d’une
« Bildsprache ». De la préparation d’une toile ou d’une
tôle alu, de la peinture à l’œuf à l’acrylique en passant
par les techniques à inventer, il s’agit d’expérimenter
des techniques et médiums picturaux, de les répéter
et de les mettre en mémoire.
Il est demandé aux étudiants de suivre activement
les cours d’initiations techniques ainsi que les initiations
et les workshops proposés en phase Programme.
Ils constituent la colonne vertébrale de cette phase.
Art – Strasbourg
82
En complément il sera demandé de présenter in vivo
des œuvres selon des points de vues qui seront définis
en commun.
Objectifs : échanger sur des langages partagés,
penser ensemble, se confronter aux œuvres du passé.
Phase Projet : travail complémentaire au mémoire.
Phase Projet
Les années 4 et 5 seront la mise en place d’un projet
artistique qui s’inventera en toute connaissance
des enjeux de la scène artistique actuelle.
Réfléchir son contexte à partir d’une pratique est l’enjeu
essentiel d’une pratique artistique. La pratique de
la peinture face aux médias de masse, de la culture
comme industrie, de la télévision et de l’internet
comme nouveau Pop art. Cette réflexion devra être
menée dans le mémoire initié dès l’année 4 et sera
l’objet d’un questionnement régulier. Il multipliera
les confrontations par les projets extérieurs à la HEAR
et les bilans.
Ces rendez-vous sont intégrés au cursus des étudiants
et la condition de la participation au projet du groupe
de recherche Peinture(s). Un travail spécifique pour
la préparation aux diplômes débutera dès la rentrée
pour les étudiants en année 3 (DNAP) et 5 (DNSEP)
par la présentation et l’accrochage public des travaux.
Séquences
Ces deux phases, menant au DNAP et au DNSEP/master,
sont accompagnées par des séquences d’analyses
critiques et de recherches historiques, biographiques et
esthétiques menées par les étudiants, par le professeur
et le tout, en relation critique. Elles visent à une perception globale avec des entrées spécifiques.
Les séquences déclinées ci-dessous, lorsqu’elles sont
proposées en phase Programme et Projet, sont l’objet
d’une progression dans les exigences.
20×20 : Dans une présentation Powerpoint chaque
étudiant est invité à présenter 20 œuvres (picturales,
cinématographiques, littéraires, musicales, etc.)
dans un temps de 20 secondes pour chaque œuvre.
Objectifs : Capacité de synthèse, choix radical,
constituer une généalogie esthétique.
Phase Programme : présentation publique.
Phase Projet : travail complémentaire au mémoire.
Micro-séminaires : « les tableaux et leurs titres », « œuvre
unique et série », « tableau, peinture, image », « cadrer/
composer », « Qu’est-ce la lumière ? » sont des exemples
de réflexion sur le sens et la poétique des œuvres.
Ils sont abordés sous forme de projections, de débats
en groupe. Ces thématiques sont initiées par le travail
même des étudiants et la constitution d’un outil critique.
Objectifs : Interroger sa pratique, constituer une culture
élargie des thématiques, débattre, échanger.
Phase Programme : participation facultative.
Phase Projet : travail complémentaire au mémoire.
Le Fil rouge : Chaque promotion se distingue par des
problématiques communes. Il appartient, avec les étudiants, de distinguer ce qui fait fil rouge et de les réunir
autour de ces questions. (Exemples menés les années
précédentes : « esthétique de la ruine », « reflets »,
« to take an image, to make an image »).
Contrat pédagogique
Les étudiants sont invités à présenter régulièrement
et en public leur travail selon le calendrier défini
semaine après semaine. Le respect de ce calendrier
et l’engagement individuel dans un projet est la condition du contrat pédagogique qui lie l’étudiant au groupe
Peinture(s). Les phases Programme et Projet sont
l’objet d’évaluations dont les exigences sont distinctes.
Chaque mois un artiste ou un théoricien est invité à rencontrer les étudiants sur leur lieu de travail. Cette année
sont prévus : Maude Marys, Marion Bataillard, Pierre
Moignard et dʼautres sous réserve de confirmation.
Présence théorique en atelier Peinture(s)
pour l’année 2015-2016
Anne Bertrand assurera une présence théorique en
option Art, atelier Peinture(s), un jeudi matin par mois,
de 9 h à 12 h 30, durant les deux semestres de l’année
2015-2016. Elle participera, au côté du responsable
de l’atelier, Daniel Schlier, au suivi des travaux plastiques des étudiants, à partir de l’année 2, et en lien
avec leur démarche théorique pour les années 4
et 5 élaborant leur mémoire.
Elle sera le tuteur de cinq mémoires de fin d’études
(deux en année 4, trois en année 5).
Elle organisera, avec l’aide de Daniel Schlier, la venue
du théoricien Federico Nicolao, au second semestre,
pour une conférence sur les papiers découpés de
Matisse, suivie d’une rencontre avec des étudiants
(sur inscription). Elle recevra également les étudiants
de l’atelier qui le souhaiteraient en rendez-vous
individuels, sur demande, dans le cadre de créneaux
temporels dédiés. Elle sera enfin présente au moment
des bilans de l’atelier et de la préparation des diplômes.
Semaine type
Les jeudis matin sont consacrés aux rencontres
en groupe des étudiants de Peinture(s) toutes années
confondues. L’accent sera mis sur la capacité à communiquer un enjeu artistique et à l’échange critique
au sein du groupe. Anne Bertrand interviendra une fois
par mois, donnant un point de vue d’historienne de l’art
et de critique sur les travaux en cours et réagissant,
Art – Strasbourg
83
en binôme avec Daniel Schlier, aux besoins des étudiants.
Les jeudis après-midi sont consacrés aux rencontres
individuelles et/ou par années en alternance avec
les projets annoncés ci-dessus (intervention Anne
Bertrand, 20×20, micro-séminaires, préparation aux
diplômes). Les vendredis sont consacrés aux ateliers.
Projets
• Workshop commun atelier Verre et Peinture(s)
dans le cadre du millénaire de la cathédrale
de Strasbourg, création de vitraux et exposition
des travaux à la Biennale du Verre Strasbourg.
• Exposition à lʼUniversität der Kunste de Berlin
des étudiants de lʼatelier après lʼaccueil de leurs
collègues à la Chaufferie.
• Partenariat avec le musée Unterlinden de Colmar
dans le cadre de lʼexposition « Otto Dix et le Retable
dʼIssenheim » ; reconstitution dʼune œuvre disparue
d’Otto Dix.
•
Partenaires :
Universität der Kunste, Berlin ; Hochschule fur
Gestaltung und Kunst, Basel ; Musée Unterlinden
Colmar ; European Studio Glass Art Association,
Biennale du verre Strasbourg.
•
La Fabrique
(Strasbourg)
•
Sandrine Israël-Jost, Jean-François Gavoty, Stéphane Lallemand et Gérard Starck.
•
La Fabrique est un groupe qui fonde sa pédagogie sur
la nécessité de faire émerger des pratiques artistiques
singulières. Ici, la sculpture trouve les lieux pour la
production de grand format, elle entretient une relation
privilégiée à l’espace se situant dans le champ de l’art
contemporain.
Cet atelier permet aux étudiants d’acquérir des outils,
de mettre en mémoire des possibles, d’enrichir leur
pratique par une mise à distance critique des méthodologies, des expérimentations et des références,
afin de dépasser les préconçus. Les regards croisés
des enseignants et des étudiants permettent à chacun
de se confronter à la différence des points de vue
et ainsi de préciser et justifier ses choix.
Les objectifs pédagogiques sont fondés sur la nécessité
de construire une pensée autonome articulée par une
réflexion critique, argumentée et référencée – de développer des projets et de maîtriser les réalisations, afin
de pouvoir mettre en œuvre un travail et de se situer
comme auteur/créateur en sortant de l’école.
Pour faciliter l’intégration dans les réseaux de l’art
contemporain, l’étudiant devra constituer tout au long
de son parcours des outils de présentation, de communication et de diffusion de son travail.
La Fabrique s’enrichit de la multitude des médiums utilisés, il est important de pouvoir accueillir les étudiants
dans leur diversité. Les enseignants qui interviennent à
la Fabrique ont une pratique de sculpture, de moulage,
de dessin, de stratégie de mise en espace et de photographie, ils accompagnent les phases programmes et
projets. Les étudiants sont, toutes années confondues,
mélangés, le travail d’atelier et les présentations collectives favorisent les échanges.
Le cursus est centré sur l’élaboration d’un travail
personnel dont l’étudiant détermine les moyens et
les formes. Les collaborations régulières avec les enseignants de l’option Art-Objet diversifient les échanges,
l’expérimentation et la production.
Organisation
Au début de chaque semestre, un contrat d’études
est élaboré par l’étudiant et validé par les enseignants
de l’atelier en tenant compte du projet artistique mais
aussi des obligations pédagogiques. Les engagements définis dans ce contrat doivent être tenus pour
l’obtention des crédits. Les lundis, mardis et mercredis
sont consacrés aux cours pratiques, techniques et théoriques. Les jeudis et vendredis sont les temps d’atelier
avec les suivis individuels et collectifs des projets. Les
jeudis après-midi, tous les quinze jours au premier
semestre, toutes les semaines au second en présence
Art – Strasbourg
84
de Sandrine Israel-Jost, sont spécifiquement consacrés
à la présentation et à la mise en espace des travaux.
Une fois par mois, le jeudi matin, un séminaire intitulé
« Ouvrir l’espace » rassemble tous les étudiants
(cf. présentation du séminaire dans la rubrique « Théorie »).
Il est essentiel que chaque étudiant trouve et revendique son territoire de travail en atelier de sculpture
ou en salle 42, cela afin de faire vivre ses recherches
et ses réflexions dans l’espace partagé.
No Name
(Strasbourg)
•
Alain Della Negra, Christiane Geoffroy. Avec Cyrille Bret, Nicolas Fourgeaud, Oh Eun Lee et Jérôme Thomas.
•
Au sein du groupe No Name, l’enseignement est pensé
pour des étudiants ouverts à la complexité de nos
sociétés contemporaines et soucieux de réaliser des
formes en adéquation avec celles-ci. Concevoir, documenter, exposer, sont essentiels. En poursuivant l’étude
du très contemporain, No Name chemine tout contre
le politique et le poétique.
École des arts du Rhin, le mardi 20 octobre 2015 à 18 h
30, dans le cadre du séminaire « art, science et société »,
qui cette année s’articule autour de l’anthropocène.
No Name propose chaque année un séminaire intitulé
« Art, science et société ». Pour accompagner la thématique proposée en 2015/16, l’Anthropocène, nous
travaillerons en collaboration avec des chercheurs de
différentes disciplines et sur l’actualité de la Cop 21.
En établissant des liens entre leur recherche personnelle
et la question de l’Anthropocène, les étudiants expérimenteront des formes plastiques pour concevoir et réaliser une exposition collective. Cette exposition aura lieu
au Casino, centre d’art contemporain du Luxembourg,
fin janvier 2016. L’engagement des étudiants ne sera
pas que créatif, il sera aussi communautaire.
Pour 2015/16, les chercheurs invités, en collaboration
avec le Jardin des sciences de l’université de Strasbourg
donneront une conférence, à l’auditorium de la Haute
école des arts du Rhin :
Mardi 1er décembre 2015, à 18h30,
avec Jean-Baptiste Fressoz
Jean-Baptiste Fressoz est historien des sciences,
des techniques et de l’environnement, chargé de
recheche au CNRS, rattaché au Centre Alexandre Koyré,
il enseigne à l’école des hautes études en sciences
sociales (EHESS). Il a été maître de conférence à Imperial College, Londres (Center for the History of Science,
Technology and Medicine). Auteur de nombreuses
publications, il a rédigé également plusieurs livres
dont L’Apocalypse joyeuse, une histoire du risque technologique paru en 2012 et a coécrit avec Christophe
Bonneuil en 2013, l’évènement Anthropocène, la terre,
l’histoire et nous… Organisé en partenariat avec le
Jardin des sciences de l’université de Strasbourg,
Jean-Baptiste Fressoz donnera une conférence
à l’auditorium de la Haute école des arts du Rhin,
le mardi 1er décembre 2015 à 18 h 30, dans le cadre
du séminaire « art, science et société », qui cette année
s’articule autour de l’anthropocène.
Mardi 20 octobre 2015 à 18h30, avec Stefan Aykut.
Stefan Aykut, politiste et sociologue des sciences, est
postdoctorant au Laboratoire Interdisciplinaire Sciences
Innovations Sociétés de l’Université Paris-Est, et chercheur associé au Centre Marc-Bloch (CNRS) de Berlin.
Il est l’auteur d’une vingtaine d’articles et de chapitres
d’ouvrages sur les négociations climatiques
et les politiques de l’énergie, et co-auteur avec Amy Dahan
de Gouverner le climat? 20 ans de négociations
internationales, qui vient de paraître aux presses
de Sciences Po. Organisé en partenariat avec le Jardin
des sciences de l’université de Strasbourg, Stefan Aykut
donnera une conférence à l’auditorium de la Haute
Lundi 2 novembre, avec Marie-Claire Pierret.
Marie-Claire Pierret est chercheur, géochimiste au
Laboratoire d’Hydrologie et Géochimie de Strasbourg
(LHyGeS) de l’École et Observatoire des Sciences de
la Terre, de l’Université de Strasbourg (UdS). Elle dirige
l’Observatoire Hydro-Géochimique de l’Environnement
qui a un rôle d’étude et de surveillance à long terme
des écosystèmes et de leurs modifications en lien avec
des perturbations naturelles ou anthropiques (OHGE).
Le site d’étude de l’OHGE est le bassin versant du
Strengbach, localisé dans le massif vosgien. Organisé
en partenariat avec le Jardin des sciences de l’université de Strasbourg, Marie-Claire Pierret donnera une
Art – Strasbourg
conférence à l’auditorium de la Haute école des arts
du Rhin, le 2 novembre 2015 à 18 h 30, dans le cadre
du séminaire « art, science et société », qui cette année
s’articule autour de l’anthropocène.
Phase Programme
Dès l’année 2, les étudiants sont immergés au sein
du groupe. Ils sont invités à suivre l’ensemble théorique
des séminaires, des accrochages et des comptes
rendus organisés. De plus, les écritures collectives, les
collaborations ponctuelles sont vivement encouragées.
Des sessions de travail sont organisées afin d’approfondir certains points méthodologiques précis :
la structuration, l’évolution et la mise en espace,
l’archivage d’une recherche ainsi que sa présentation
orale et écrite et naturellement son inscription dans
l’histoire contemporaine. Elles porteront d’autre part
sur l’exigence des réalisations et des aspects techniques
liés aux productions. Ce programme se mènera
en partie, en collaboration avec nos partenaires.
85
Phase Projet
Parallèlement au séminaire, les étudiants inscrits en
No Name poursuivront leur recherche plastique, la mise
en espace du travail en cours ainsi que sa présentation
orale et écrite, la conception et rédaction du mémoire.
De plus ils devront réfléchir et préciser à leur inscription
dans un parcours personnel et professionnel, rendre
compte de cette évolution.
•
Partenaires :
Collège de France, Paris ; Jardin des sciences de
l’université de Strasbourg (co-direction Sébastien
Soubiran) ; Casino Luxembourg (Kevin Muller).
•
Hors-Format - HF
(Strasbourg)
•
Dominique Auerbacher, Anne Laforet, Lidwine Prolonge et Francisco Ruiz de Infante.
•
Le groupe Arts Hors-Format est composé d’artistes-professeurs, de théoriciens, d’artistes invités et d’étudiants.
Ensemble, ils analysent et construisent des manifestations
artistiques qui ne sont pas véritablement immatérielles,
mais sont difficilement mesurables en cm ou en kg.
Ce groupe se construit, se déconstruit et se reconstruit
chaque année depuis plus de dix ans pour expérimenter des modes de création, de transmission et d’analyse
de l’instabilité. Dans les arts Hors format, le temps,
l’espace, l’image, le texte, le son, le corps et les rapports
à la technologie sont pris comme des matériaux
malléables.
Les attitudes et les œuvres Hors-Format sont consciemment actualisées en fonction des environnements
techniques, sociaux, économiques, thématiques et/ou
physiques, donnés ou construits, afin de les renforcer,
de les détourner ou de les combattre. Dans les réalisations Hors-Format, la présence du spectateur est au
cœur du projet et va de pair avec la problématisation
consciente des circuits de production, de diffusion
et de conservation.
Projet pédagogique HF
Nos formules d’enseignement sont attentives et critiques
à l’évolution des techniques anciennes et l’émergence
de nouveaux médias. Elles prennent aussi en compte
l’évolution de la notion d’auteur (unique, plurielle…) et
la relation avec des partenaires scientifiques, techniques
ou issus de différents champs artistiques (danse,
théâtre, musique, urbanisme, littérature, cinéma…).
Il s’agit de déhiérarchiser le rapport aux catégories
artistiques et aux savoirs pour tenter de nouvelles
formes de création. Pour rester cohérents et vigilants
avec « la contemporanéité », il nous semble indispensable de développer aujourd’hui un programme
mouvant de propositions pédagogiques capables
d’interroger et de répondre à quelques nécessités
spécifiques des arts Hors-Format :
Dans le champ théorique et critique
Développer une conscience historique, sociologique,
anthropologique, et un regard critique aiguisé dans
un terrain artistique où la « critique officielle » manque
souvent au rendez-vous. Rester très attentif à la rapidité
Art – Strasbourg
86
des bouleversements technologiques des temps
présents et aux sens que ceci implique. Développer
une attitude curieuse et critique à l’égard des nouvelles
formes et lieux de sociabilité. Apprendre à réaliser de
façon cohérente son propre archivage et le questionner
en fonction du contexte de réception.
La semaine type HF comporte des temps de rencontre
longs, pendant plusieurs heures d’affilées jusqu’à tard
dans la nuit. Communs à tous les étudiants inscrits sans
distinction de niveau d’études, Ils offrent la possibilité
de mettre l’accent sur la personnalité artistique de
chacun, tout en permettant l’émergence de multiples
modes d’interaction. L’effet de ces temps de dialogues, jamais consensuels, est très stimulante pour le
partage des connaissances, la prise de position et la
construction d’une autonomie artistique individuelle.
Dans le cadre de ces temps forts HF sont également
inventés des « dispositifs de collectif », souvent audiovisuels, sonores et/ou performatifs avec présentations
publiques ouvertes à toute l’école, des manifestations
échelle 1 /1 hors les murs, des programmations d’ordre
festivalière… Les étudiants font ainsi l’expérience des
réalités professionnelles dans lesquelles sont pris en
compte tous les aspects de la création contemporaine
(commissariat, commande, cahier des charges, invention de contextes…).
Dans le champ de l’attitude
Fortifier la notion de « réseau de collaborations » dans
un terrain où le travail de l’artiste isolé n’a pas réellement cours. Être audacieux, nager à contre-courant
tout en restant attentif aux autres.
Dans le champ de l’expérience
Renouveler nos pratiques dans une attention particulière portée aux processus, actions et formes issus
de minorités et de marges, ainsi qu’aux expressions
du quotidien en apparence les plus communes.
Dans le champ de la production
Apprendre à formuler des « projets » du point de vue
conceptuel, technique et budgétaire.
Dans le champ de la technologie et de ses applications
Comprendre et apprendre des techniques à des
rythmes différents, selon les exigences et les spécificités de chaque projet. Développer l’utilisation, le détournement et/ou l’invention des dispositifs techniques
– parfois lourds ou sophistiqués – tout en élaborant
une analyse critique pertinente quant aux objectifs.
Dans le champ de la mise à l’épreuve publique
et de la contextualisation
Être conscients (dans l’ère de la diffusion via Internet)
de pourquoi, quand, comment, où et à qui nous
montrons « l’œuvre ». Être aussi conscients de la nécessité (ou pas) de disposer d’espaces ou de contextes
spécifiques de « monstration », et de la nécessité,
parfois, de les construire de toutes pièces. Pour les arts
Hors format, la nécessité d’expérimenter la présentation
publique des œuvres est fondamentale car la présence
du spectateur est souvent constitutive de l’œuvre
Dans le champ de la communicabilité des expériences
En raison de l’absence d’objets physiques arrêtés,
apprendre à être très précis dans les intentions de
façon à pouvoir traduire, documenter et/ou adapter de
façon audacieuse des réalisations liées à un contexte
souvent éphémère
Une pédagogie collective
La dynamique de groupe est la clef de la pédagogie HF :
elle nourrit les recherches des étudiants et développe
l’esprit critique, en associant la théorie à la pratique,
l’analyse à l’expérimentation, les débats d’idées aux
confrontations d’expériences.
Temps forts HF 2015 - 16 :
• « CLoaca Maxima » (2 jeudis par mois)
• « Full HF » (1 jeudi par mois)
• « Atelier de Bricolage Théorétique »
(3 mercredis par mois)
• « Atomisations -à distance- » (1 jeudi par mois)
Autres cours et séminaires 2015 - 16 :
Les professeurs assurent également d’autres cours
et séminaires (en solo ou à plusieurs) au sein de
Hors-Format, ainsi que des cours transversaux et interoptionnels (séminaires, plateformes, cours théoriques,
workshops…).
En fonction de leur parcours professionnel, de leur expérience et pratique théorique et/ou artistique, ils proposent des axes de travail et des pistes de recherches
complémentaires (cf. propositions 2015-16 : « Casino »,
« Le club électrogène », « L’image à l’œuvre », « Performance Épreuve Action (Epidemic) », « OverDose »,
« CheckPoint », « Histoire(s) de photo », « La machine à
différences », « La vidéo avec H », « Club informatique »,
« À la poursuite du diamant vert », « Checked Baggage ».
•
Partenaires :
Pôle Sud, scène conventionnée pour la danse
et la musique à Strasbourg ; association Autour de
la Terre / Centrr des Rives ; Espace Stimultania / Pôle
de photographie, Strasbourg ; association Anna Lukianoff ; Espace Multimédia Gantner à Bourogne ; Musée
d’art moderne et contemporain de Strasbourg…
•
87
Art-Objet
87 – 91
•
Sophie Hanagarth et Florence Lehmann (atelier Bijou), Stéphane Lallemand et Dominique Brau-Arnauty
(atelier Bois), Ju-Young Kim et Hélène Genvrin (atelier Livre), Konrad Loder et Jacques Ringelé (atelier Métal),
Arnaud Lang et Sylvain Thirouin (atelier Terre/Céramique), Yeu-Kyung Kim et Vincent Chagnon (atelier Verre),
Jean-François Gavoty et Ilana Isehayek (transversal).
•
Phase programme (semestres 3 à 6)
En phase Programme, chaque atelier propose un
enseignement autour des matériaux, de leur découverte,
de leur mise en œuvre expérimentale et de leur
observation critique. Au-delà des caractéristiques qui
distinguent les six ateliers, ils partagent des références,
une pédagogie transversale et une attention
à la présence de l’objet dans le champ artistique.
Accueil des étudiants année 2 (semestres 3 et 4)
Le premier semestre commence par diverses initiations
proposées par chacun des six ateliers. Ces initiations
permettent de prendre la mesure des matériaux
et techniques, ainsi que des méthodes de recherche
expérimentales qui caractérisent l’approche dans
les ateliers.
Chaque étudiant inscrit dans l’un des ateliers doit suivre
l’ensemble de ses initiations et s’ouvrir à celles d’un
ou deux autres ateliers. Les changements d’atelier
de référence sont possibles pendant l’année 2 et une
circulation inter-ateliers est encouragée pendant tout
le cursus.
Expositions du jeudi
Chaque jeudi matin s’élabore un temps d’exposition
de travaux choisis pour les étudiants d’années 2 à 5.
La discussion porte sur les pièces présentées et sur les
partis-pris de présentation. Ce rendez-vous fonctionne
avec les exigences d’une exposition collective. Il permet
un temps d’expérimentations individuelles et en petit
groupe pendant plusieurs semaines en amont de
la date de présentation, afin de tester des modalités
de présentation des objets réalisés en atelier, de créer
et de valoriser des liens entre les travaux de chacun.
Une liste et un calendrier sont établis à la rentrée avec
un groupe d’étudiant qui participe à l’organisation.
Phase projet (semestres 7 à 10)
Les étudiants s’inscrivent dans le groupe pour travailler
avec la notion d’objet, autour de matériaux déterminés
(terre, bois, métal, verre, papier…) ou de catégories
d’objets (sculpture, bijou, livre…).
Les expérimentations liées à la matière et à des processus de mise en forme sont fortement caractérisées
par les ateliers qui les rendent possibles. Les bases de
la production sont en grande partie acquises en phase
Programme : autonomie technique et plastique permettant des manipulations précises, culture artistique
et démarche affirmée, sont requises pour l’entrée en
phase Projet. L’expérimentation à ce niveau du cursus
est tout autant critique et contextuelle que matériologique et technique. Les enjeux de spatialisation, de
conscience éthique en situation, le statut des objets,
l’utilisation de matières pauvres dans un monde riche
ou de matières précieuses en situation de décalage,
sont au cœur des stratégies artistiques développées.
Questionnements individuels et collectifs font l’énergie
du groupe. La circulation des étudiants s’organise
dans des temporalités qui correspondent à la fois aux
recherches personnelles, aux rythmes des séminaires,
des workshops et des expositions.
Modalités pédagogiques
Les étudiants admis dans le groupe de recherche s’y
inscrivent en choisissant un directeur de recherches
plastiques (artiste responsable d’atelier) et un tuteur
de mémoire. Chaque atelier délimite un champ de
recherches spécifiques ouvert et connecté aux autres
ateliers.
Le suivi régulier autour des directeurs de recherches
plastiques (responsables d’ateliers) réunissant
les étudiants qu’ils suivent pour des discussions sur
Art-Objet
88
les enjeux du travail de chacun, des analyses d’œuvres
de références, un point sur l’actualité de l’art et de
champs spécifiques. Ce suivi des recherches plastiques
est coordonné avec celui du mémoire.
Mémoire
Le choix d’un tuteur de mémoire a été fait en début
d’année 4. Pour la mise en place d’une problématique
de recherche, un important travail spécifique (lectures,
expériences d’écriture, hiérarchisation, développement
d’un espace de références) doit être développé dès
le début de la phase Projet avec le tuteur du mémoire
et les artistes-enseignants d’atelier. Le passage en
année 5 est conditionné à l’avancement du mémoire,
qui devra être terminé à la fin du semestre 9.
Chaque étudiant doit prendre des rendez-vous individuels avec les divers artistes enseignants du groupe
de recherche Objet et de l’option Art. Séminaires
de théorie, voyages d’études (Erasmus ou autres),
concours de créateurs, workshops avec des artistes
et théoriciens ponctuent les travaux dans le groupe
de recherche.
Expositions du jeudi
Une liste et un calendrier sont établis à la rentrée
par un groupe d’étudiants qui en assure l’organisation
(cf. phase Programme).
Atelier Bijou
Du bijou à l’objet manipulable
Qu’il soit objet de pouvoir ou objet d’art populaire,
le bijou, petite parcelle de matérialité est un art transportable, dont le lieu est le corps.
Les étudiants inscrits au sein de cet atelier interrogent
des notions propres au bijou: sa relation au corps, son
langage symbolique, sa préciosité, voire sa fonction
décorative. Ils inventent des réponses formelles à
l’échelle du corps pour développer une vision contemporaine pertinente et personnelle, inscrite dans le
champ de l’art.
Par l’acquisition de techniques spécifiques au bijou,
ils réalisent leurs projets personnels et partagent leur
travail avec les autres ateliers de l’option Art/Objet.
Par la collaboration avec les autres unités d’enseignement en métal, verre, céramique, bois, livre, l’utilisation
de divers matériaux liés aux ateliers spécifiques et de
différents savoir-faire passés ou actuels, les étudiants
découvrent des formes et des expressions inattendues
en proposant de nouvelles esthétiques dans le champ
du bijou.
Les étudiants de l’atelier sont régulièrement invités
à participer à des concours, expositions, workshops
proposés par des écoles européennes. L’atelier organise
en propre des rencontres et s’exporte hors de l’école.
Méthode d’enseignement et fonctionnement de l’atelier
L’année en atelier est ponctuée de demandes associées
à une technique ou à une problématique, elles font ainsi
office d’exercices liés directement à la pratique du bijou
et participent à l’obtention des crédits d’atelier pour
les 2, 3, 4e année. Ces trois premières années en atelier
sont la possibilité pour l’étudiant de se constituer
une palette d’expérimentations et une connaissance
des techniques d’ateliers qui serviront à l’expression
de sa production.
À partir d’un projet mental ou théorique, l’objet prendra
forme s’appuyant sur l’expérience : Chaque projet est
obligatoirement accompagnés d’une expérimentation
matériologique, ainsi que d’une recherche théorique
et graphique, suivi proposé par différents professeurs
de l’école, en collaboration avec l’atelier.
Pour compléter leur formation, les étudiants d’année 4
sont encouragés à faire un échange avec des ateliers
bijoux d’écoles européennes partenaires, plus particulièrement, l’Université de Trier/Idar Oberstein (D),
Bidenekunstakademie de Münich, Halle (D), la Head
de Genève (CH), Fachhochschule de Pforzheim (D)…
Expositions :
En cours : « Argent/Arsenic » dans la mine d’argent
Gabe Gottes à Sainte- Marie-aux-Mines (67).
Passées : « Parade », avec l’atelier bijou de l’ENSBA Limoges, dans les vitrines du ministère de la culture,
Palais-Royal ; Paris. « Tierparade », à l’Institut français
de Münich et salon SIERAAD d’Amsterdam.
Art-Objet
89
Atelier Bois
Langues de bois
L’atelier Bois participe et contribue à la pédagogie
engagée au sein de l’option Art-Objet.
Pour des raisons évidentes de sécurité et de place
disponible l’atelier Bois ne permet pas d’accueillir
un nombre trop important d’étudiants.
En phase Programme, en complément du suivi individuel des travaux, l’approche du matériau et de ses
mises en œuvre (« Le bois dans tous ses états ») sera
assurée par Dominique Brau-Arnauty et Nasser Kehlifi,
sous la forme d’ateliers en groupes restreints d’une
vingtaine d’étudiants au maximum.
Les cours y sont dispensés sous la forme d’une approche
technique visant à une information des matériaux et de
leur mise en œuvre mais également par une approche
plus conceptuelle liée à la nature spécifique du matériau proche du vivant et de son inscription culturelle,
sous la forme de rendez vous individuels assurés par
le responsable d’atelier.
En phase Projet, le suivi des étudiants est assuré sous
la forme de rendez vous individuels avec le responsable
d’atelier qui supervisera l’avancée du travail plastique
et de la rédaction du mémoire en collaboration avec
les tuteurs. Jeudi après midi et vendredi matin sur RV.
La pédagogie mise en place vise à accompagner
les étudiants dans leur démarche personnelle, en leur
apportant les éléments qui contribueront à leur donner
une réelle autonomie, gage de leur future indépendance d’auteur ou d’artiste. S’il est convenu que le
matériau privilégié reste le bois, dans l’ensemble de
ses approches possibles, il est également envisagé
d’utiliser d’autres matériaux ou d’autres moyens d’expression, sans aucune restriction et ce, en fonction des
différents projets qui sont apportés par les étudiants.
Un contrat d’études est établi en début de semestre
pour valider les choix d’enseignements obligatoires
ou optionnels, dans et hors atelier.
Méthode d’évaluation
Suivi individuel du responsable d’atelier et contrôle
continu collégial de l’option Art-Objet.
Au-delà du travail dans la durée qui s’effectue avec
les étudiants inscrits dans l’atelier pour les semestres
3 à 10, l’atelier accueille l’ensemble des étudiants de
l’école pour les aider dans leurs projets lors de rendezvous individuel ou en groupes restreints. D’éventuelles
réalisations, qui mobiliseraient des moyens importants,
seront étudiées au cas par cas, en fonction de la disponibilité des enseignants, de la faisabilité des projets
et du planning, étant bien entendu que les étudiants
inscrits dans l’atelier restent prioritaires pour mener
à bien leurs travaux. Le travail dans l’atelier doit être
articulé avec les autres unités d’enseignements (dessin,
théorie, volume…).
•
Partenaires :
Lycée Couffignal (classes de BTS Productique Bois
et Ameublement - plus particulièrement concernant
les ressources d’usinages informatisées 3D).
•
Atelier Livre
L’atelier Livre est un lieu de recherche, d’expérimentation et d’enseignement spécifique autour du livre, des
objets éditoriaux et de leurs corollaires, s’inscrivant
délibérément dans le champ de l’art contemporain.
L’atelier Livre amène ses étudiants résidants à explorer
le livre dans ses dimensions conceptuelles et matérielles, ses divers statuts et supports, à interroger son
histoire, ses développements et évolutions jusqu’aux
expérimentations les plus actuelles. Confrontant savoirs
et savoir-faire traditionnels aux enjeux de la création
contemporaine, l’atelier Livre envisage le livre comme
médium d’expression artistique à part entière, ayant
ses spécificités, son histoire, ses théoriciens et
critiques, ses lieux et circuits de diffusion, galeries,
librairies, ses centres d’art et institutions spécialisées,
son public, ses collectionneurs.
•
Partenaires :
Librairie – galerie – éditions Florence Lœwy, Paris ;
librairie – galerie – éditions Christophe Daviet – Thery,
Bruxelles ; éditions Despalles, Paris ; CDLA (Centre des
livres d’artistes), Saint-Yrieix-La-Perche ; médiathèque
André Malraux, Strasbourg ; bibliothèques Municipales
Centre, Strasbourg ; bibliothèque du MAMCS, Strasbourg ; université de Strasbourg, Master Professionnel
- Métiers de l’édition ; TJP Strasbourg.
•
Art-Objet
90
Atelier Métal
L’atelier Métal est un lieu de réflexion et de production.
Basé sur un ensemble d’enseignements transmis en
années 2 et 3, l’étudiant est amené à y gérer un projet
personnel en autonomie. Le croisement de différentes
réflexions comme les aspects socioculturels, économiques, écologiques, etc., engagent l’étudiant dans un
débat créatif en créant des passerelles entre les différentes disciplines. L’outil informatique, de plus en plus
imbriqué dans la création contemporaine, est intégré
dans les enseignements dispensés par l’atelier.
Les métaux avec toutes leurs propriétés spécifiques
(conductivité, conductibilité, malléabilité, ductilité,
extensibilité, capacité de charge, etc.) sont un point
de départ d’un développement plastique. Dans une
expérimentation libre avec une diversité de matériaux,
l’étudiant est guidé vers une démarche d’ouverture et
de curiosité. Une expression personnelle et rigoureuse,
attentive à l’actualité artistique, est la condition pour
mener à bien tous projets futurs. Le développement des
objets manipulables qui confrontent le spectateur avec
la structure d’une forme, sa fonction dans l’espace ou
son contexte social est une dimension (non exclusive)
qui traverse l’atelier. Les objets se déploient entre un
langage formel et une expression personnelle.
Fonctionnement de l’atelier
Avant : une introduction obligatoire familiarise l’étudiant
avec l’équipement, le matériel et les obligations de
sécurité de l’atelier Métal. Des techniques artisanales
de façonnage, d’assemblage ou de découpage sont
enseignées et pratiquées. Les acquis sont interprétés
et confrontés à la production plastique pour amener
l’étudiant vers une recherche plastique personnelle.
Après : l’atelier Métal propose un cycle de « micro-séminaires » qui permet de découvrir des sujets spécifiques.
Suivi individualisé alterné avec des transmissions et
échanges collectifs ; workshops. Le travail dans l’atelier
doit être articulé avec les autres unités d’enseignements (dessin, volume, cours théoriques).
Méthode d’évaluation
Continue : bilan semestriel collégial avec les enseignants d’Art-Objet. Langue d’enseignement : français,
allemand, anglais.
•
Partenaires :
Artothèque de Strasbourg
•
Atelier Terre/Céramique
Enseignant : Arnaud Lang
Jeudi et vendredi de 9h à 12h et de 13h à 18h. Cours
théorique et pratique le jeudi de 10h à 12h.
Assistant d’enseignement artistique : Sylvain Thirouin
Mardi, mercredi, jeudi de 9h à 12h et de 13h à 18h.
Cours d’initiation le mardi de 10h à 12h. Ces initiations
sont obligatoires pour travailler dans l’atelier Terre/
Céramique.
Un atelier de céramique est finalement une fabrique de
« cailloux », technique vieille de 20 000 ans et toujours
d’actualité. Argiles, sables, minéraux divers, oxygène,
carbone, finement dosés, habilement mis en forme,
se pétrifient au contact d’une forte chaleur en matière
pérenne. « La céramique : c’est tellement vieux que
c’est moderne ! On en fait des composants de navette
spatiale, des couteaux, des prothèses… Ipad aussi est
une forme de céramique. », Miquel Barcelo, Artension,
juin 2012.
Les cours abordent les questions relatives à la mise
en œuvre des projets, mais aussi les questions
émergentes du quotidien, de la gestion d’un atelier. Elaboration des projets, suivi et évolution, pertinence des
réalisations, acquisition techniques et méthodologiques
liées au travail des argiles, estimation des coûts de la
réalisation d’un projet, mise en situation, en espace du
travail. Il s’agit de développer simultanément approche
critique et évaluation technique appropriée.
Espace de réflexion et de réalisation dans lequel le
médium terre est fortement questionné dans ses
usages, ses mémoires, son inscription dans les pratiques contemporaines. Les argiles et leurs dérivés sont
expérimentés et manipulés, sous toutes leurs formes
(liquide, solide, crue, cuite).
Le jeudi les étudiants de l’atelier Terre/Céramique
(années 3 et 4) suivent les cours obligatoires. Cours
spécifiques et pratiques, fabrications, cuissons, travail
de recherche en laboratoire rythment cette journée, le
laboratoire, lieu unique dans une école d’art en France
aspire à être un vrai lieu de recherche permettant la
constitution des palettes de matières/couleurs à partir
Art-Objet
91
de minéraux. Suivi individuel des projets le vendredi
matin sur rendez-vous avec Arnaud Lang. L’atelier,
espace commun, est soumis à des règles comportementales définies par les responsables d’atelier.
Ces règles sont consignées dans un règlement intérieur
d’atelier et leurs respects conditionnent l’obtention
des crédits ECTS.
•
Partenaires :
Institut européen des arts céramiques (IEAC –
Guebwiller), musée Théodore Deck (Guebwiller).
•
Atelier Verre
L’atelier Verre, espace de recherche et de production,
permet à l’étudiant de développer un travail à travers
des approches tant techniques, que théoriques, d’en
comprendre les origines et de le situer dans le champ
de la création contemporaine, avec un recul critique.
L’étudiant analysera et approfondira son travail à partir
d’une réflexion globale sur la matière, en inscrivant
l’usage du verre comme n’importe quel médium dans
un production plastique singulière, fonctionnelle ou
poétique. L’expérimentation directe sera le moteur
du projet personnel de chacun.
L’acquisition de savoirs fondamentaux (références artistiques, sciences physiques, sciences humaines, etc.)
est nécessaire à l’obtention d’une autonomie de réflexion
et de production. Des séquences hebdomadaires
de discussions collectives s’articuleront avec le suivi
de projets et de réalisations, en alternance avec l’un
ou l’autre enseignant.
Un travail individuel et régulier de recherche théorique
(en médiathèque) et d’expérimentation est demandé
pour nourrir le travail d’atelier. Il est indispensable de
participer aux journées d’études organisées par l’atelier
(visite de sites partenaires, manifestations, etc.)
Le travail dans l’atelier doit être articulé avec les autres
unités d’enseignements (dessin, volume, apports
théoriques, etc.).
Pour les étudiants non-inscrits à l’atelier, il n’est pas
possible d’y travailler en dehors de la présence d’un des
enseignants. Prendre rendez-vous avec la responsable
de l’atelier le jeudi et le vendredi afin de valider tout
projet.
Méthode d’enseignement
Les étudiants mènent leurs recherches personnelles,
tout en prenant rendez-vous avec les enseignants
Yeun Kyung Kim et Vincent Chagnon. Le vendredi matin,
les étudiants participent à un séminaire « On en parle »
qui permet de soulever les questions de fonctionnement
de la vie collective d’atelier, d’aborder des questionnements sur l’art contemporain et le verre, pour réagir
à l’actualité et dégager des perspectives de projets.
Expérimentation des différentes techniques de coulage
en verre et soufflage, approche d’un processus de
travail spécifique au verre en fusion et appropriation
des manipulations…
Prérequis
Le suivi du module d’initiation « Soufflé-Coulé »
est obligatoire pour les étudiants désirant travailler
dans l’atelier Verre.
Expositions
À venir : « Matière noire – Baptiste Debombourg » à
La Chaufferie, galerie de la HEAR, du 2 octobre au 15
novembre 2015. Vernissage jeudi 1er octobre à 18h30.
Premier volet d’une trilogie qui se poursuit à la Maison
Rouge, fondation Antoine de Galbert – Paris (17.10)
et à la Galerie Patricia Dorfmann (24.10). Dans le cadre
de la Biennale internationale du verre de Strasbourg.
•
Partenaires :
Biennale internationale du verre de Strasbourg ;
Cristalleries Saint-Louis – Saint-Louis-lès-Bitche ;
Techniverre – Duttenheim ; Musée – atelier
départemental du verre – Sars-Poteries.
•
92
Scénographie
•
François Duconseille, Alexandre Früh, Jean-Christophe Lanquetin, Muriel Ryngaert,
Pierre-André Weitz et Grégoire Zabé. Monitrice : Julia Rey Ramos
•
La vocation de l’enseignement de la scénographie
est d’interroger la manière dont les questions d’espace
de (re)présentation – entre présentation et représentation – traversent les différents champs de la création
contemporaine. La fiction, la place du spectateur,
le point de vue de celui qui regarde/perçoit, sont
constitutifs du projet pédagogique. Les enseignements
se structurent autour de 3 axes : Espaces scéniques,
Espaces publics et Muséographie. En années 2 et 3 les
étudiants abordent ces différentes pratiques pour choisir ensuite un champ plus spécifique pour leur diplôme.
Si le théâtre reste l’axe structurant des enseignements,
nos questionnements sortent souvent des espaces
scéniques conventionnels pour interroger et pratiquer
ce qui dans les espaces publics, urbains, virtuels, mais
aussi dans l’art contemporain ou la muséographie
constitue un champ actif de théâtralité que nous appelons le « scénographique ». Car à y regarder d’un peu
plus près, il y a du scénographique à peu près partout,
dans la vie, dans la ville, dans les pratiques artistiques
de toutes sortes… Ce n’est pas un dévoiement de ce
que certains considèrent comme étant le métier de scénographe, c’est la réalité des pratiques des gens (pas
seulement des artistes), qui mixent les enjeux, se jouent
des points de vue, des espaces imaginaires, de l’esthétique, dans les contextes les plus divers, donnant en
cela une dimension de théâtralité à la vie. C’est aussi la
réalité d’un enseignement de la scénographie dans une
école d’art. Si le monde est une scène, à présent multipolaire, il revient au scénographe de questionner les
points de vue et la façon dont les choses sont perçues
différemment à partir de positions territoriales, culturelles… Confronter les étudiants à ces problématiques
est un enjeu pédagogique et une nécessité professionnelle, en ce sens le programme de « creative research »
Play > Urban, construit avec des écoles partenaires de
par le monde (Wits School of Art, Johannesburg - La
Cambre, Bruxelles - University Namséoul - Chung-Ang,
Séoul, etc.) en est une concrétisation. Au-delà du projet
de l’atelier, de ses axes pédagogiques structurants,
nous souhaitons que puissent s’y développer des
points de vue singuliers, voire atypiques. Le diplôme est
alors une occasion rare, espace-temps privilégié dont
les étudiants s’emparent pour développer sur 2 années
des projets sortant souvent des codes et schémas de
(re)présentation préétablis et expérimentant assez
librement des questions d’espace et de fiction. Celle-ci
reste particulièrement présente comme une nécessité
et un plaisir à ce stade du parcours des étudiants, ce qui
ne présume en rien de leurs pratiques professionnelles
futures, souvent très diverses.
Espaces scéniques
Enseignements dédiés aux questions liées à l’espace
de la (re)présentation, à ce qui dans les pratiques de
l’espace a à voir avec l’extra quotidien, la théâtralité.
Les enseignements en années 2 et 3 sont structurés
autour des fondamentaux de la scénographie. Si la
scénographie a une histoire, elle se situe dans le champ
théâtral. C’est là qu’on en retrouve l’histoire du décor et
surtout du lieu théâtral en tant que machine à regarder,
relation entre la scène et la salle, pensée et dispositif
de la relation entre l’acteur et le spectateur. Un autre
aspect est la question de la dramaturgie, en particulier
la relation au texte.
Un texte de théâtre n’est pas seulement un prétexte,
il nécessite un travail de lecture approfondie, d’investigation, une prise de position attentive. Enfin, la scénographie est une pratique contextuelle et collective, qui
se déploie dans la relation à un ensemble d’éléments
extérieurs, un lieu (ses contraintes et ce qu’il propose),
des comédiens, un metteur en scène, un créateur
lumière, son, etc., bref une équipe artistique.
Les étudiants se confrontent et expérimentent ces
dimensions, via des partenariats avec des Théâtres,
des workshops, mais aussi lors de projets collectifs au
sein de l’atelier. En années 2 et 3, on aborde ces enjeux
par une série d’exercices. On se focalise sur la scène
de théâtre, sa relation à la salle. À partir de là, on peut
s’emparer de ces bases pour les déplacer et en jouer
dans les contextes les plus divers.
Espaces publics
L’atelier cherche à interroger l’espace urbain dans
sa dimension scénographique à partir de ce que l’on
pourrait appeler la surface : à partir des pratiques des
gens, flexibles, qui ne correspondent pas toujours aux
Scénographie
critères de citoyenneté, aux manières « consistantes »
d’aborder la ville, aux classifications d’une grande part
des travaux d’urbanistes. C’est une autre pensée de la
ville, à partir de l’éphémère, du performatif, du ’protochorégraphique’. Travailler à partir de la surface veut
dire travailler à partir de ce que l’on voit, de ce qui se
passe, de traces volatiles, de couches plus complexes,
presque invisibles, qui échappent – observer, intervenir,
créer à partir de cela.
C’est autour de ces questions que s’est construit le
programme de recherche Play > Urban. La ville est alors
comprise comme un territoire artistique, un espace
d’expressions pérennes ou événementielles, la scénographie devient urbaine. En années 2 et 3, on aborde
ces enjeux par une série d’exercices. On y analyse le
fonctionnement des espaces urbains et la façon d’y
inscrire des projets scénographiques.
Muséographie – Expographie
Mettre en scène des objets, des œuvres, c’est créer
un espace fictionnel pour le visiteur spectateur.
La scénarisation d’une exposition est la rencontre
des œuvres, du contexte et du récit qu’il est choisi
d’en faire. Parcours, cadrage, lumière, espace sonore,
relation du spectateur à l’objet perçu, sont les éléments
syntaxiques de ce récit que le scénographe cherche
à transmettre au plus juste du texte inhérent à chaque
objet et acte présentés. Ces éléments combinés ouvrent
un temps spécifique de lectures et de rencontre avec
les œuvres. Ils s’inscrivent dans un espace préexistant
(architecture, site) avec lequel le scénographe entretient
un dialogue en un temps défini de présentation et en lien
au cahier de charges (strate supplémentaire à la
recherche historique, scientifique, artistique, etc.)
qu’il lui est donné de suivre.
Le scénographe d’exposition part des œuvres, de leur
charge émotionnelle et sensible ainsi que de sa perception subjective pour créer leur espace de présentation,
réponse dramaturgique d’une pensée à un moment
précis de l’histoire. Son action se passe dans le temps
court de l’actualité, pour les expositions temporaires,
et un peu plus long pour la muséographie qui en est la
vision d’une époque. Il s’agit d’interroger les notions de
collection, de patrimoine, d’ethnographie, questionner
les activités humaines, les mœurs et coutumes et les
héritages. Les questions liées à l’histoire culturelle de
l’exposition nous intéressent. Et en particulier lorsqu’il
s’agit de les traiter dans des espaces et cultures
non-occidentaux. Manière de questionner les codes,
les conventions, dans la relation aux contextes, aux
histoires, aux publics. Mais l’on peut aussi s’interroger
sur l’uniformisation des pensées muséales à l’œuvre
actuellement ; le musée comme lieu universel ? Travailler les questions d’exposition dans les lieux destinés,
intérieurs, mais aussi aborder la façon dont la ville
93
peut devenir espace d’exposition, comment l’histoire
de la cité s’y lit et s’y expose, comment des œuvres,
des actes artistiques s’y inscrivent.
Organisation des études
En parallèle aux cours obligatoires de l’atelier (pratiques et théoriques), les étudiants en année 2 et 3
doivent suivre ces cours partagés avec d’autres options.
Ils peuvent aussi en fonction de leur emploi du temps et
sans empiéter sur les cours obligatoires suivre d’autres
enseignements de façon optionnelle. En années 2 et 3,
les étudiants réalisent des stages techniques de durées
variables dans différents théâtres et lieux d’exposition
de Strasbourg et sa région, qui permettent la confrontation aux réalités des pratiques scénographiques
en contexte professionnel (découverte du plateau
et du lieu d’exposition, règles techniques de base,
expérimentations à l’échelle 1…)
Les liens tissés avec le monde professionnel sont
fondamentaux pour inscrire concrètement les
enseignements dans la réalité des pratiques. Ils sont
présents durant tout le cursus et se concrétisent par
des partenariats actifs avec de nombreux théâtres
et lieux d’exposition donnant lieu à des stages et des
rencontres avec des artistes invités par ces structures.
•
Partenaires :
Le Maillon – Strasbourg ; Pôle Sud – Strasbourg ;
TJP – Strasbourg ; TAPS – Strasbourg ;
Musées de Strasbourg ; FRAC Alsace ; AMUP (ENSASINSA) ; la Wits School Of Arts Johannesburg ; Atelier
de scénographie de La Cambre (BE); CNAC-Châlons-enChampagne; ABK Stuttgart; Staatliche Hochschule für
Musik und Darstellende Kunst Stuttgart; HKU theatre
Utrecht (ND); Chung-Ang University Seoul; Estonian
Academy of Arts Tallinn.
•
94
Design
Le Design au sein de la Haute école des arts du Rhin se
répartit pour cette année universitaire sur les deux sites
de Mulhouse et de Strasbourg : la 2e année à Mulhouse
et de la 3e à la 5e année à Strasbourg. La mention
Design textile est située sur le site de Mulhouse.
À partir de la rentrée 2018, l’ensemble du design
de la HEAR se dispensera sur le site de Mulhouse.
L’option design de la HEAR est basée sur la notion
de pluridisciplinarité et de transversalité au sein des
différents enseignements de l’établissement.
De manière générale, elle s’appuie sur une pédagogie
de projet et des enseignements fondés sur le faire,
par la découverte des matériaux, la pratique du dessin,
du volume, la maîtrise des outils numériques 2D et 3D…
L’approche transversale du design graphique permet
également de construire et de nourrir l’ensemble
de cette option.
Le travail collaboratif en partenariat avec des entreprises,
des institutions sous la forme soit de commandes, d’appel
à projets ou de projet de recherche et de développement
caractérise une grande part de cette option.
Ainsi, le design de même que le design textile évoluent
sur des terrains souvent complexes associant inévitablement des préoccupations tant techniques que
symboliques en regard d’usages quotidiens jusqu’à
des interrogations plus prospectives. Il s’invente donc
quotidiennement et invente le quotidien. Intrinsèquement
en mutation, cette discipline se situe au carrefour
de la connaissance, de la technique, de l’économie,
de la société et de l’humain. Si le métier de designer
engage des questions d’esthétiques, d’éthiques,
de responsabilité, de choix, il s’inscrit également
dans des réalités économiques et de production.
Design process
Cette option engage, en particulier, les enjeux contemporains des outils de production de l’industrie à l’artisanat à l’ère de la révolution du numérique. Ce design
doit pouvoir croiser des pratiques artistiques avec
des problématiques théoriques, sociétales et politiques
pour être en mesure de construire des formes
singulières et des approches aux spectres élargis.
La pédagogie de projet – en lien le plus souvent avec
des partenaires ou sous la forme d’appel à projet –
est au cœur de la dynamique de l’option :
le questionnement sur les projets tant dans la méthode
que sur les pratiques de matières et les processus
de mise en œuvre au sein d’ateliers compose ainsi
des éléments fondamentaux dans le cursus.
Parallèlement, les étudiants en 1er cycle sont amenés
à suivre des enseignements fondamentaux tels que
le dessin, la couleur, le volume, le graphisme et des
expériences liées à la mise en œuvre de matières telles
que le bois, le fer, la céramique, le textile ainsi
que des cours théoriques spécifiques.
En second cycle, l’étudiant développe un projet personnel
avec un mémoire de recherche le plus souvent en lien
étroit à ses préoccupations. Les réflexions sont multiples
et protéiformes, du design d’objet, au design domestique,
au design d’espace, au design de service, les propositions envisagent la place privilégiée que le politique
doit trouver dans le design.
Par ailleurs, l’option Design process de la HEAR vise
notamment à optimiser l’articulation des formations
dispensées par l’école avec celles qui sont proposées
par d’autres établissements d’enseignement supérieur
de la région. C’est dans cet esprit que la HEAR et l’INSA
engage dès le 1er cycle une collaboration permettant
de partager des enseignements et de développer des
projets transdisciplinaires sous la forme de travaux
dirigés, de workshops et de cours spécifiques.
Cette formation technique des étudiants en design avec
la rencontre des étudiants ingénieurs ouvre, en second
cycle sur la collaboration active de binôme ingénieur
– designer, pour la mise en place d’objets et de projets
prototypés.
•
Partenaires :
L’INSA (Institut national des sciences appliquées)
de Strasbourg ; Varicor ; Gold of Bengal ; CMC Design ;
Cafés Sati ; musée Alsacien.
•
Design
95
Design textile
Mulhouse a été marquée par une activité industrielle
forte, en particulier celle du textile : la relation des arts et
de l’industrie a été structurante tant pour l’histoire
du site de Mulhouse que pour l’histoire de la ville.
Aussi, ce rapport à l’histoire et au patrimoine, comme
source d’inspiration esthétique et politique, tout comme
la relation au savoir-faire permet d’envisager le design
textile dans une dimension à la fois contemporaine,
anthropologique et prospective.
Avec un enseignement spécifique, alliant technique
et expérimentation, en 1er cycle permettant de connaître
le plus largement possible le spectre de la production
du textile (tissage, maille, teinture…), l’étudiant est
amené à construire son propre champ de réflexion
et de pratique. Au sein de cette mention, il est à noter
l’importance des notions d’ornements, de motifs,
de décoration, de texture, de matière, toujours mis
en tension entre l’histoire et le contemporain, l’ici
et l’ailleurs. Le frottement avec l’art contemporain que
cela soit du côté de la création d’objets, d’accessoires,
du rapport au corps, à la performance, à la production
de sens et de questionnement des usages sont toujours
très fructueux. Le design textile s’envisage donc dans
une acception large et en porosité avec les enjeux
de l’art d’aujourd’hui.
L’option Design de la HEAR se pense comme un espace
d’expérimentations multiples où se croisent et se questionnent l’histoire du design, les matériaux, les formes,
les usages, les codes, les utopies tout en le mettant
à l’épreuve du réel.
•
Partenaires :
Musée de l’impression sur étoffes, Mulhouse ;
Musée des Beaux-arts, Mulhouse ; musée du papier
peint, Rixheim ; Corderie Meyer-Sansboeuf, Guebwiller.
•
96
Communication
•
Alain Bartmann, Mohamed Bentotoch, André Bihler, Laurent Castelot, Sandra Chamaret,
Guillaume Dégé, Philippe Delangle, Olivier Deloignon, Charlet Denner, Yvan Freund,
Marianne Gayko-Roth, Claude Grétillat, Joseph Griesmar dit Béhé, Loïc Horellou, Franck Knœry,
Oh Eun Lee, Stanislas Martin dit Finzo, Olivier-Marc Nadel, Yohanna My Nguyen, Olivier Poncer,
Salomé Risler, Jérôme Saint-Loubert-Bié et Jérôme Thomas.
•
L’option Communication de la Haute école des arts
du Rhin est constituée de trois ateliers/mentions :
• l’atelier Communication graphique ;
• l’atelier Didactique visuelle ;
• l’atelier Illustration.
• donner à voir et à entendre ce qui fait la force
des images et des textes, de leurs interactions ;
• développer des paroles d’auteurs engagés dans
des pratiques et graphiques inscrites de plain-pied
dans le réel ;
• répondre graphiquement à des questionnements
politiques et sociologiques contemporains.
Cette organisation pédagogique originale fonde
sa logique sur la typologie et l’identité des métiers
auxquels se destinent nos étudiants. L’attractivité
et la vitalité de notre option tiennent à l’attention
qu’elle porte à l’actualité et aux évolutions de
la création contemporaine.
La communication visuelle induit la prise en compte
d’une commande autant que d’un destinataire, c’est
à cette maîtrise méthodologique que nous exerçons
pas à pas nos étudiants.
Chaque atelier envisage ses formations spécifiques
en pleine autonomie, mais ils partagent tous de mêmes
ambitions :
• lire avec vigilance le monde des signes visuels
qui nous entoure et des processus rhétoriques
qui le sous-tendent ;
La communication visuelle interroge toute la gamme
des médias : du papier au numérique, du livre à l’audiovisuel… Ces formations valorisent les enjeux éthiques,
esthétiques de ces outils, leur impact sur le propos
autant que la maîtrise des savoir-faire qu’ils requièrent.
La recherche en option Communication
Voir chapitre Recherche page 64.
Année 2
En deuxième année, l’option Communication propose
un enseignement commun animé par des représentants des trois ateliers (Communication graphique,
Didactique visuelle, Illustration).
Avant toute spécialisation, l’objectif est de donner à
l’étudiant des éléments d’appréciation comme d’usage
des pratiques mises en place dans ces domaines.
Cela signifie aussi une immersion totale et un travail
d’apprentissage qui prend en compte les spécificités
des trois disciplines. L’ouverture que représente cette
transversalité au sein de l’option est à considérer
dans sa richesse et dans sa complémentarité : chaque
apprentissage nourrit l’autre, chaque atelier, en développant des logiques propres à ses domaines, ouvre
des perspectives, des façons de traiter un problème
posé et par là améliore le point de vue de l’étudiant,
augmente son périmètre prospectif et créatif.
Après le semestre 3, où l’ensemble des cours est obligatoire car complémentaire, au semestre 4, l’étudiant
devra suivre obligatoirement 1 des 2 cours proposés
par chaque atelier et 1 autre cours au minimum.
Communication
C’est pourquoi, quel que soit le choix final d’atelier,
il semble bon d’insister sur la complémentarité des
cours dispensés comme de leur caractère obligatoire.
À l’issue de cette année, au vu des travaux présentés et après un dialogue avec les responsables des
formations, les étudiants sont orientés vers l’un des
trois ateliers.
97
Un nombre de places est fixé en fonction
des trois mentions, ce de la manière suivante :
• Communication graphique : 8 places maximum ;
• Didactique visuelle : 8 places maximum ;
• Illustration : 10 places maximum.
98
Communication
graphique
98 – 100
Au sein de l’option, l’atelier Communication graphique
vise la formation de personnalités singulières et responsables dans le domaine du graphisme pris au sens
large du terme. Il mène aux différentes professions
des disciplines liées au graphisme contemporain
et encourage à ce titre la pratique de la photographie,
de la vidéo et des univers multimédias.
Les différents enseignements permettent à l’étudiant
de se situer progressivement, suivant ses désirs et ses
aptitudes, par rapport aux métiers, sans cesse en évolution, auxquels il sera confronté à la sortie de l’école.
L’enseignement envisage ainsi tout le spectre des
postures qui vont de celle d’auteur à celle de passeur.
Comme « auteur », ce sont ses capacités d’expression
et ses facultés à répondre de manière innovante à
ses commanditaires. Comme « passeur », ce sont ses
qualités d’investigation, d’analyse des domaines traités
et de médiation qui seront mises en œuvre.
Si le graphisme est bien revendiqué comme discipline
des arts appliqués, une pratique expérimentale et créative est également encouragée ; le lieu pédagogique
est aussi laboratoire grand ouvert sur la société
contemporaine et conscient de ses enjeux sociaux
culturels politiques et artistiques. Pleinement intégré
à une école d’art, il est ouvert sur les autres ateliers
de l’école et aux pratiques transversales.
L’atelier propose à l’étudiant, au travers de son projet
pédagogique, de développer une démarche de
recherches, une aptitude à l’analyse des questions
posées et de leurs contextes tout en maintenant une
attitude critique et engagée. La question de la place
du signe, de son statut, de la nature de ses supports
(imprimés, numériques ou hybrides…) et de sa prégnance y occupent une place singulière.
Année 3
Cette année, constituée d’étudiants issus de l’année
2 de Communication de l’école comme d’étudiants
issus d’autres formations, est la dernière de la « phase
Programme ». Elle pose les bases de la communication graphique sous forme de cours théoriques et
pratiques, voire techniques ; elle est commune à tous
les étudiants et propose des thématiques de travail
dans des échéances régulières (hebdomadaires ou par
quinzaines) afin de découvrir les protocoles d’élaboration (de l’idée à sa mise en forme la plus juste possible)
les enjeux, méthodes et contextes des champs du
graphisme ; les travaux y sont estimés et commentés
de manière collective afin de travailler les énoncés
qui concernent le monde du graphisme et d’exercer
le regard critique de chacun.
En fin d’année 3 les étudiants présentent un DNAP
mention « Graphisme ». L’obtention du DNAP est
indispensable pour l’admission en année 4, mais ne la
garantit pas ; cette admission dépend de l’avis d’une
commission qui se réunira début juin indépendamment
des bilans semestriels, afin d’évaluer le dossier et le
projet d’études de chaque étudiant.
Le dossier devra montrer et définir ce qui fait lien pour
l’étudiant en la diversité des expérimentations de la
phase Programme et montrer également la cohérence
entre pratique et théorie et indiquer les souhaits de
mobilité et de stages appropriés.
Communication graphique
99
Chaque étudiant admis en année 4 est tenu d’effectuer
un stage entre l’année 3 et l’année 4 ; un rapport écrit et
illustré décrivant de façon critique la structure d’accueil,
les travaux réalisés est demandé en début d’année 4 ;
l’étudiant témoigne de son expérience sous la forme
d’un exposé oral à l’ensemble des étudiants de son
année, partageant ainsi la réalité professionnelle
rencontrée.
Année 4
C’est la première des deux années de la « phase
Projet », équivalente à un Master 1, et débouchant sur
le DNSEP, diplôme de grade européen Master. Elle
est celle du développement d’une réflexion et d’une
pratique de conception et de réalisations aussi bien
dans les champs de l’édition imprimée que dans ceux
du numérique pour des sujets aux données complexes.
Il s’agit également de savoir analyser convenablement
les demandes (maîtriser l’énoncé de ses sujets par
l’écrit) et d’aller rechercher des sources documentaires
conséquentes. Il est aussi nécessaire de s’approprier
les thèmes et de conserver l’exigence du sens des
propositions quant aux composantes visuelles mises
en œuvre, tout en y apportant des réponses pertinentes
et originales. Savoir maîtriser le design graphique dans
des systèmes complexes quand il s’agit de s’inscrire
dans l’espace public (de façon pérenne ou temporaire)
ou lorsqu’il devient interactif et implique le lecteur de
manière active. Les sujets abordés avec des cahiers
des charges professionnels sont également envisagés
dans leurs aspects économiques (et si nécessaire
juridiques, notamment la propriété intellectuelle).
Les projets sont réalisables ou réalisés à l’échelle 1.
Au semestre 8 l’étudiant est invité à développer un projet de manière autonome qui peut éventuellement être
poursuivi l’année suivante en vue du diplôme, l’un des
buts étant de mieux maîtriser les éléments méthodologiques menant à l’élaboration du projet de DNSEP.
Le travail de recherche et de rédaction lié au mémoire
de diplôme débute dès le semestre 7 de cette année
4 ; le plan, accompagné d’une bibliographie et de
références, ainsi que l’introduction devront être rendus
à la fin de ce semestre ; une partie sera rédigée pour le
mois de mars de l’année 4 (semestre 8). Soutenances
blanches : début décembre 2015 (année 5).
Pour cette date l’ensemble du mémoire (non mis en
page) est écrit ; il est remis au tuteur pour une lecture
de l’ensemble qui le retourne afin que l’étudiant effectue les corrections nécessaires. Avant fin janvier 2016 :
le mémoire est à finaliser avec sa mise en page.
Envoi des mémoires (reliés) : début février 2016
Chaque étudiant est tenu d’effectuer également un
stage entre l’année 4 et l’année 5 avec les mêmes
protocoles de rendus que l’année précédente.
Certains sujets ou thèmes sont menés en binômes
ou en trios, voire en groupes plus larges, y compris
avec des étudiants d’autres options de la HEAR, afin
de stimuler les échanges, d’aiguiser l’esprit critique
et de partager des approches techniques du projet
abordé, mais aussi de familiariser les étudiants avec
le travail en équipe. Cette année est également celle
qui privilégie les échanges internationaux surtout
dans le cadre du programme Erasmus.
Année 5
Cette dernière année sanctionne la fin des études en
école d’art pour déboucher sur le monde professionnel.
Les étudiants présentent un DNSEP Communication
mention Graphisme (homologué au grade européen de
Master). Ce diplôme réclame de l’étudiant de s’inscrire
dans une culture graphique et générale contemporaine,
de mettre en œuvre un projet utilisant signe et typographie et éventuellement images fixes ou en mouvement.
La justesse des propositions est évaluée par un jury de
5 membres (professionnels et enseignant) suivant la
grille d’évaluation du DNSEP en fonction des notions
telles que l’impact social ou environnemental du travail,
ses formes et ses fonctions.
L’étudiant définit lui-même son sujet de diplôme qui
peut être de type « vraisemblable » (contexte, publics,
diffusion) ou de l’ordre de l’expérimental ; ce sujet est le
fruit de recherches et d’expérimentations qui prennent
Communication graphique
100
leur place dans un travail de mémoire. Chaque projet
doit obligatoirement comporter une partie numérique,
vidéo ou animation. Un workshop, avec les différents
enseignants qui interviennent en année 5, d’une durée
d’une semaine pour favoriser la mise en œuvre des
projets se tiendra la troisième semaine d’octobre ;
elle donnera lieu à une présentation des projets où
figureront ces différents éléments : note d’intention,
cahier des charges, références et premières propositions visuelles.
Chaque projet doit obligatoirement comporter une partie
numérique, vidéo ou animation. qui questionne la problématique de l’image-mouvement, l’image-temps
et du son en rapport à l’image : qu’elle soit une succession
d’images fixes, ou flux d’images (vidéo), sur écran
ou vidéo projetée, avec ou sans prise en compte d’un
espace. Cette partie du projet questionne le spectateur
soit dans une lecture interactive, soit dans une lecture
passive où l’auteur garde la maîtrise du déroulement
de son sujet ; elle peut prendre les formes suivantes :
projets multimédias, films en animation graphique
ou documentaire (les médiums pouvant se mixer).
Ce projet fera l’objet de diplômes blancs avec un jury
d’invités et d’enseignants ; la date précise est annoncée
à la rentrée d’octobre.
Définition du cadre de présentation :
• un mémoire de recherche ;
• un projet (qui doit obligatoirement comporter
un volet numérique, vidéo ou animation) ;
• un dossier de travaux.
Le mémoire de recherche
C’est un document écrit dans lequel l’étudiant développe des problématiques et des questionnements liés
à son propre travail. Il constitue ainsi un complément
au travail de production de l’étudiant ; il l’accompagne,
l’étaye, l’interroge. C’est un ensemble organisé de
commentaires de documents dans la perspective de
structurer et d’articuler les projets et le propos. Ii peut
également constituer une « formulation de projet »
ou un « dossier de projet », bases de l’argumentaire.
Il fait l’objet d’un suivi particulier et régulier de la part
d’au moins un enseignant qui est son tuteur ; un autre
enseignant ou une personne extérieure choisie pour
son expertise dans un domaine précis peut être ajoutée
comme personne référente. Le plan du mémoire, la
bibliographie, les références et l’introduction sont
achevés en fin de semestre 8, la suite sera rédigée
d’octobre à décembre (semestre 9). Les soutenances
blanches auront lieu le 30 janvier 2015. Pour cette date
l’ensemble du mémoire (non mis en page) est écrit ;
il est remis au tuteur pour une lecture de l’ensemble qui
le retourne afin que l’étudiant effectue les corrections
nécessaires. Avant fin février : le mémoire est à finaliser
avec sa mise en page. L’envoi des mémoires (reliés)
se fait fin février et les soutenances mi avril (date exacte
précisée en octobre).
Le projet
Ce sujet interroge sous l’angle de la recherche et de
l’expérimentation le design graphique dans son vaste
champ d’applications : le design éditorial (presse,
édition), la photographie (édition, exposition…),
la création de caractères typographiques/signes,
le design d’identité visuelle (institutionnel ou culturel),
les campagnes de communication (affiches et ensemble
de supports adéquats), les systèmes signalétiques,
les expographies, les interventions graphiques dans
l’espace public.
Le dossier de travaux
Il est constitué de travaux réalisés les années précédentes ainsi que ceux qui ont été réalisés lors de stages
ou en réponse à des demandes extérieures ou à des
concours. Ce dossier aide les membres du jury à comprendre le travail de l’étudiant en complétant les sujets
de diplôme présentés.
•
Partenaires :
Arte Créative ; Unarte - Universitatea Nationala de Arte
Bucarest - National University of Arts Bucharest ;
La Cambre - École Nationale Supérieure des Arts
Visuels ; Bibliothèque du MAMCS ; CNAP (Centre national
des arts plastiques) / Graphisme en France ; Hochschule
fur Kunste Bremen ; Kunsthochschule Kassel ; Staatliche
Hochschule für Gestaltung Karlsruhe ; École nationale
supérieure des Beaux-Arts de Lyon.
•
101
Didactique
visuelle
101 – 103
http://didactiquevisuelle.hear.fr
http://didactiquetangible.hear.fr
L’atelier de Didactique visuelle de la Haute école des
arts du Rhin est unique en France. Il forme des étudiants
à la pédagogie par l’image, à la transmission des sciences
et des savoirs ainsi qu’à la médiation culturelle par
l’image. L’enseignement accorde une place centrale
au dessin, à la singularité de sa facture graphique
et à ses usages, autant qu’aux évolutions technologiques
(production et diffusion). Il met en œuvre les approches
théoriques des sciences cognitives comme des sciences
de l’éducation.
Les étudiants sont amenés à devenir des auteurs à part
entière partageant et participant à une lecture sensible
et critique du monde ; des créateurs qui communiquent
par le visuel un point de vue, un témoignage, une analyse,
une mise en scène du réel.
L’atelier n’a pas de pratique exclusive, il favorise, selon
les contextes, les approches croisées des différents
médias, les langages de médiation et d’expression
(de la communication savante pour spécialistes à
des déclinaisons ludiques pour enfants).
Arts et sciences,
Didactique médicale
Les étudiants qui le souhaitent peuvent de surcroît
suivre un cursus spécifique en Didactique médicale.
Cette spécialisation requiert une connaissance de
l’anatomie humaine, ainsi que la maîtrise d’un vocabulaire et d’une méthodologie de travail spécifiques. Une
première année de découverte (ouverte à tous) puis
une deuxième année d’approfondissement (sélective)
explorent ces notions afin de préparer les étudiants
à se documenter efficacement et à dialoguer avec
des scientifiques et des médecins. En collaboration
avec la Faculté de Médecine et l’Institut d’anatomie
de Strasbourg, les apprenants pratiquent le dessin
anatomique d’après des préparations.
S’engageant sur des sujets proprement scientifiques,
ils suivent également des stages en chirurgie et peuvent
candidater à des échanges internationaux dans des
écoles partenaires dispensant des formations en parenté.
Les dimensions psychologiques, éthiques, comme
l’expression artistique sont interrogées et investies.
Cette formation éclaire l’histoire, les exigences et la
diversité des champs d’application de cette forme
particulière de communication, tout en préparant
les étudiants à ses évolutions futures. Elle s’inscrit
aujourd’hui dans un questionnement plus vaste autour
des rapports entre arts et sciences, porté par le programme de recherche Didactique tangible.
Didactique visuelle
102
Cursus
L’atelier de Didactique visuelle accueille des étudiants
issus de l’année 2 et des candidats sélectionnés par
équivalence (BTS, DMA, ou au minimum deux années
d’études artistiques) pour un cursus de formation
spécialisée sur trois années.
Année 3 :
les fondamentaux
L’année 3 pose les bases des apprentissages propres à
la Didactique visuelle. C’est une année de découverte
et d’acquisition des outils, de prise de conscience des
enjeux et des méthodologies de notre champ de spécialisation. Durant le dernier trimestre, il est demandé
aux étudiants de préparer un dossier, adossé au cours
Épitomé d’Olivier Deloignon, pour la « commission de
passage » de l’année 3 à l’année 4. Dans cette synthèse
écrite, les étudiants doivent mettre en perspective
quelques-uns de leurs projets, en argumentant leurs
souhaits d’orientation artistique et professionnelle.
Il s’agit aussi, en quelques lignes, d’exposer la thématique de recherche et le fonds documentaire qui seront
étudiés dans le cadre du mémoire.
Ce document est évalué en commission par deux
enseignants de l’atelier et un Docteur des universités
qui décident de la poursuite ou non du cursus
de l’étudiant au sein de l’atelier.
À l’issue de l’année 3, les étudiants présentent un DNAP
Communication mention Didactique visuelle. Durant
l’été, ils sont tenus de suivre, au minimum, un stage
dans les domaines de la création numérique, de l’édition,
du design web ou print. À la rentrée d’octobre suivante,
chaque étudiant est appelé à soutenir devant l’ensemble de sa promotion un exposé oral témoignant de
son expérience, de la réalité professionnelle rencontrée.
Année 4 :
la prise de parole
L’année 4 propose des parcours plus individualisés.
Chaque étudiant approfondit sa formation sur les
médiums de son choix et s’engage dans un travail de
création et de recherche à partir de différentes propositions pédagogiques. Le plus souvent il s’agit de projets
de terrain à l’échelle 1 inscrits dans le versant appliqué
du programme de recherche Didactique tangible (en
partenariat avec d’autres formations, avec des musées,
des bibliothèques, des centres de sciences, des associations, des entreprises, etc.) qui favorisent l’apprentissage du travail en équipe, une démarche collaborative
où les différents rôles et métiers propres à la didactique
sont envisagés et investis. Durant le second semestre
de cette année consacrée à la maturation d’une écriture
graphique personnelle et à l’affirmation d’une parole
d’auteur, chaque étudiant engage l’élaboration
du mémoire de Master. Divers séminaires d’initiation
à la recherche et à ses méthodologies sont organisés.
Un tutorat individuel et un suivi en groupe restreint
permettent d’accompagner les phases de réflexion
et d’écriture. L’année 4 offre la possibilité d’échanges
internationaux majoritairement dans le cadre du
programme Erasmus. Ces échanges sont également
importants pour que l’atelier de Didactique visuelle
soit « visible » au plan international et renforce ses liens
avec les formations étrangères ayant des approches
similaires, en particulier les spécialisations autour
de la médiation médicale et scientifique.
Didactique visuelle
103
Année 5 :
la préparation à la vie professionnelle
L’année de diplôme est le temps l’acquisition de l’autonomie, elle prépare l’intégration dans la vie professionnelle. L’étudiant est suivi régulièrement lors de tables
rondes et de rendez-vous individuels.
Chaque étudiant doit développer deux projets
de recherche et d’expérimentation :
• Le premier clairement porté par une problématique
didactique, attaché à un terrain, en relation avec un
ou des interlocuteurs extérieurs, des experts garants
de la conformité des informations traitées, susceptibles de mettre en pratique et d’évaluer les propositions des étudiants ;
• Le second, plus expérimental et personnel, envisage
la même thématique sous un nouvel angle de vue,
ou traite d’un tout autre sujet. Ce projet personnel
constitue un territoire d’évaluation de l’identité et
de la singularité artistique de l’étudiant à l’instar du
premier projet didactique qui démontre ses capacités
d’assimilation et de maîtrise des dimensions professionnelles de la spécialisation.
Le choix des thèmes de travail est à l’initiative de
l’étudiant. Aucun média n’est imposé, les médias
numériques ont naturellement toute leur place, et la
vidéo s’affirme aujourd’hui dans l’atelier en particulier
par la pratique du documentaire. Chaque étudiant doit
parallèlement finaliser son mémoire engagé en année
4 dans les premiers mois de l’année 5. Dans la grande
majorité des cas, ce dernier accompagne, documente,
étaye, interroge la problématique du projet principal
proprement didactique. En mars, le mémoire est soutenu devant un jury (le tuteur de mémoire et un Docteur
des universités) en amont du diplôme.
En fin d’année 5, les étudiants présentent un DNSEP
Communication mention Didactique visuelle au grade
de Master II. Ils doivent intégrer les enjeux de la formation (indépendance conceptuelle et démarche
de recherche) tant dans leur production visuelle que
dans leur approche d’une problématique par l’écriture
et la réflexion intellectuelle. Les critères d’évaluation
en tiennent largement compte.
•
Partenaires 2015 – 2016 (par ordre alphabétique) :
Bibliothèque de médecine et ontologie de la faculté
de médecine de Strasbourg - Biological and Medical
Art in Belgium - Centre universitaire d’enseignement
du journalisme de l’université de Strasbourg - Faculté
de médecine – Université de Strasbourg - Herbier de
l’université de Strasbourg - Imaginarium, Plaine images,
Tourcoing – Master de Communication scientifique,
université de Strasbourg – Master Création et études
des arts contemporains, spécialité arts plastiques, université Lille 3 - Master d’histoire de l’art, de l’architecture et du patrimoine, université de Strasbourg - Master
science et société : histoire, philosophie et médiation
des sciences, université de Strasbourg - Musée des Arts
Décoratifs - Musée de l’Œuvre Notre Dame - Musée des
moulages - Musée Tomi Ungerer/Centre International
de l’Illustration - Maison pour la Science en Alsace Service commun de la documentation de l’université
de Strasbourg - Jardin botanique de Strasbourg
•
104
Illustration
L’atelier d’Illustration occupe depuis de nombreuses
années une place unique parmi les écoles d’art françaises possédant un département de communication
visuelle. C’est en effet le seul atelier qui enseigne le
langage de l’image narrative et son rapport au texte
(depuis le récit sous-entendu dans une image muette
jusqu’à la complémentarité de l’image et du texte dans
une mise en page). Ce langage, s’il est complexe dans
son apprentissage, produit paradoxalement une lecture
simple et accessible au plus grand nombre. C’est là
aussi un aspect important de la formation : la prise
en compte du lecteur, ce qui demande de la part des
auteurs d’images une forme d’humilité, et l’élimination
de toute forme de complaisance.
La spécificité de l’atelier d’Illustration est donc d’encourager les étudiants à s’atteler à ce travail d’auteur,
autonome et singulier, quand bien même d’aucuns
diront qu’être auteur ne s’apprend pas. Mais développer
un univers, le nourrir et lui permettre de s’épanouir,
d’exister au sein de supports multiples (le livre « papier »
bien entendu, mais aussi le livre numérique et par
extension toute forme de projet liée à Internet et au
médias interactifs), c’est bien là le défi perpétuel que
se propose de relever l’équipe pédagogique de l’atelier
d’Illustration : faire éclore la personnalité de chacun
sans l’altérer. C’est pour cela qu’une bonne maîtrise
des outils propres au domaine est de rigueur pour
étayer solidement des matériaux aussi fragiles que
la sensibilité et l’imagination. Expérimentations graphiques, recherche du style graphique, mise en scène,
scénario, récit, personnage, couleur… sont quelques
uns des éléments clé constitutifs de la pédagogie
mise en place. Il est également à noter que l’existence
d’un réseau d’anciens favorise l’insertion des jeunes
diplômés dans le monde professionnel et garantit
une plus longue durée de vie de leur travail artistique.
Phase programme :
Le grand enjeu de la phase programme est le
débroussaillage. Dans la jungle des possibles et des
envies, comment arriver à trouver sa route, et pour cela
comment utiliser ses références, ses influences, avec
recul et discernement, afin de forger ses outils et ainsi
trouver son écriture propre. Ces années programmes
sont donc riches en expérimentations graphiques,
narratives, conceptuelles, dans le but de produire
des images évidentes et claires dans leurs intentions,
ce qui ne veut pas forcément dire simples dans leur
mise en scène, leur mise en œuvre. Les multiples
exercices et les travaux sous contrainte, loin de vouloir
entretenir une pédagogie sous tutelle, et par certains
jugés à tort trop scolaires, sont élaborés pour amorcer
et entretenir cette démarche, avec, dès le début, l’exigence de la finalisation, et surtout pour faire prendre
conscience des difficultés du monde professionnel
dont ils forment en quelque sorte les prémisses.
Phase projet :
Les deux années de phase projet tendent à autonomiser
les étudiants. Après avoir répondu à des sujets basés
sur des commandes éditoriales pour la plupart,
et s’étant nourris d’expériences en partenariat et en
échanges ou stages, ceux-ci vont développer des projets
personnels situés dans un champ large par rapport au
domaine, depuis l’album illustré, en passant par le film
d’animation, jusqu’à la conception d’œuvres numérique
ou d’installations. L’élaboration d’un mémoire
est demandée dès l’année 4. Pour la plupart, les mémoires
traitent de problématiques liées directement aux
pratiques des étudiants et, en complémentarité,
nourrissant leurs recherches plastiques, les aidant
ainsi à affiner leur démarche et à situer culturellement
leur travail. Le but de toute cette stratégie pédagogique
étant de favoriser l’insertion des étudiants dans le ou
les milieux professionnels, le paradigme de l’illustration
s’étant aujourd’hui élargi, voire déplacé.
105
Workshops
Hors limites
Du 16 au 20 novembre 2015
La semaine Hors limites bouleverse le quotidien de
l’école. Pendant cette semaine, l’emploi du temps
habituel n’a plus cours et laisse place à un programme
de workshops de deux, trois, quatre ou cinq jours qui
permettent aux étudiants des trois sites de la Haute
école des arts du Rhin, toutes années et toutes options
confondues, de se confronter en continu aux problématiques qu’ils ont choisies. Le principe est de développer,
en priorité, des projets qui ne pourraient être envisagés
dans l’organisation habituelle des enseignements
dispensés. Les workshops programmés dans le cadre
de Hors Limites peuvent se dérouler sur les sites d’arts
plastiques de Mulhouse et de Strasbourg mais aussi
sur des lieux extérieurs. Tous les étudiants de la Haute
école des arts du Rhin, quel que soit leur site de rattachement, ont accès aux workshops développés.
Workshops intersites
Il est proposé, en particulier pour l’option design,
des workshops ouverts aux étudiants deux sites
de manière à construire des projets communs autour
de problématiques spécifiques.
Par ailleurs, au moment des sessions planifiées
de workshops sur le site de Mulhouse qui ont lieu en
janvier et en mars, il est possible, en fonction des places
disponibles de participer à ces temps pédagogiques.
Workshops Mulhouse
Les soirées Tranches de Quai, point d’orgue incontournable des sessions de workshops mulhousiennes.
Pendant les workshops, sessions exceptionnelles
d’expérimentation et d’apprentissage, des artistes
animent des ateliers qui amènent les étudiants, de tous
niveaux et de toutes options, à aménager une réflexion
collective à travers une vaste palette de supports,
expérimentant ainsi un autre rythme de travail et des
échanges fructueux. La Haute école des arts du Rhin
à Mulhouse perpétue la tradition des soirées Tranches
de Quai qui viennent ponctuer ces semaines de travail
en présentant publiquement les réalisations des
étudiants sous forme d’expositions et de performances.
Musique, danse, théâtre et toutes sortes d’expressions
viennent agrémenter ces soirées ouvertes à tous les
amateurs de création artistique. Aux côtés des travaux
des artistes intervenants, enseignants et étudiants,
des dégustations orchestrées par l’association des étudiants mulhousiens de la HEAR, Lalala, et bien d’autres
surprises ponctuent la soirée.
Workshops Strasbourg
En fonction des projets pédagogiques de chaque
section, des workshops soit d’initiation à certaines
techniques soit autour de problématiques précises
sont organisés au cours des deux semestres de manière
à enrichir le parcours des étudiants.
Ces temps pédagogiques de plusieurs jours permettent
de conduire un projet sur une autre durée et nourrissent
la réflexion.
106
Ateliers
106 – 115
Mulhouse
Les ateliers sont accessibles dans les horaires proposés
et sous la responsabilité d’un technicien ou d’un enseignant.
Ils sont le lieu d’apprentissage technique et d’adéquation
entre un projet et des moyens. À la fin de chaque journée
il est demandé aux étudiants de remettre les outils
à leur place, de nettoyer les espaces de travail, de ranger
et stocker les matériaux.
Outre du petit matériel tels des clous, de la colle,
des vis, de l'adhésif, etc., les étudiants doivent apporter
un minimum de matériel :
Obligatoire :
1 marteau ; 1 jeu de tournevis ; 1 pince coupante ;
1 pince universelle ; 1 tenaille ; 1 cutter avec recharges
de lame ; 1 mètre a ruban ; 1 paire de ciseaux.
Conseillé :
1 petite spatule (couteau de peintre n°4 ou 6) ; 1 règle
de 50cm ou + ; 1 jeu de pinceau brosse ; 1 équerre.
Ce matériel se montre très utile pour les cours
ou lors des périodes de production ou d’examens.
Découpe et gravure laser
Sébastien Gschwind, Didier Kiefer,
Bertrand Lemonnier et Florian Sabatier
Graver et/ou découper le bois, l’acrylique, la matière
plastique, le verre, le marbre, le métal revêtu…
Mardi, de 8h30 à 18h et horaires affichés sur la porte.
Conditions d’accès : Utilisation par les étudiants en
présence d’un responsable et sur demande préalable
avec présentation de leur projet. Il est demandé de
suivre scrupuleusement les conditions de manipulation,
d’hygiène et de sécurité liées à l’emploi de cet outil.
Fonctionnement : Pas d’emprunt de matériel possible.
Matériel : Epilog Helix, 40 Watts. Surface de travail :
610×457 mm ; 1 poste informatique PC. Options :
Indicateur à point rouge, assistance d’air, auto focus,
table de dépression et grille intégrée, optique à haute
énergie Radiance…
Impression(s) et gravure
Didier Kiefer
Lieu de réflexion et de production il s’agit, au sein
d’une pratique d’atelier : de positionner son travail
dans le champ de l’expérimentation pour permettre
la mise en œuvre de nouveaux processus créatifs ;
d’aborder les problématiques de réalisation et d’installation d’une image imprimée en établissant une cohérence entre objectif recherché et rendu final ; d’exercer
une attitude critique autour du propos de l’étudiant
et de la pertinence de ses choix plastiques.
Jeudi, de 14h à 18h et vendredi, de 8h30 à 12h30
et de 14h à 18h.
Méthode d’enseignement : Suivi individuel,
analyse critique des projets et de leurs réalisations.
Matériel : Gouges électriques, appareil à pyrograver,
défonceuse ; 3 presses taille-douce ; 3 plaques de
chauffe ; un large éventail d’encres ; une grande cisaille
coupant cuivre et zinc ; une presse litho ; l’imprimante
laser et découpe numérique. Local des acides :
pour gravure à l’eau-forte et aquatinte, équipé
d’une boîte à grains pour les aquatintes.
Prérequis : Aucun.
Ateliers – Mulhouse
107
Infographie
Florian Sabatier
L’atelier infographie se compose de deux salles où les
étudiants pourront suivre différents enseignements
nécessitant l’utilisation de l’outil informatique (cours
d’infographie, cours de photographie numérique, cours
de 3D…)
Du lundi au vendredi de 8h15 à 20h
sauf le mardi matin jusqu’à 12h30.
Situation : Salles 37A et 37B
Conditions d’accès : L’utilisation des ordinateurs, d’internet, ainsi que des différentes imprimantes sont en libre
accès en dehors des horaires de cours. Chaque étudiant
dispose de sa session individuelle accessible sur tous
les postes (stockage des documents en réseau).
Matériel : 8 postes en salle 37B et 11 postes en salle
37A, équipés de diverses applications de création ;
1 vidéoprojecteur en salle 37A ; 1 imprimante
+ 1 imprimante/photocopieuse/scanner en salle 37B ;
Plusieurs scanners A4.
Menuiserie
Francis George, Sébastien Gschwind,
Fabien Lerdung et Olivier Létang
Du lundi au vendredi. Sur rendez-vous à prendre au
minimum une semaine avant.
Situation : Salle 18
Condition d’accès : Accès réservé prioritairement
aux étudiants en années 3 à 5, en présence des responsables et sur demande préalable avec présentation
de leur projet.
Fonctionnement : Pas d’emprunt de matériel possible.
Matériel : Des machines d’atelier permettent de réaliser
des travaux du bois : scie circulaire, scie à ruban,
raboteuse, dégauchisseuse, ponceuse à bande, toupie,
entailleuse, défonceuse, affleureuse (uniquement
accessibles aux responsables). Des machines plus
légères ou de l’outillage à main : scie à onglet, scie à
chantourner, perceuse à colonnes, compresseur avec
cloueur, perceuse d’établi, touret à meuler, à affûter,
visseuse, scie sauteuse, agrafeuse électrique, serrejoints, établis peuvent être utilisés sur place.
Photographie
Anne Immelé et Pascal Bichain
L’enseignement propose une approche ouverte de la
photographie dans le contexte des pratiques artistiques
contemporaines. L’étudiant découvre différentes
techniques de productions (numériques, argentiques,
techniques anciennes) et modes de diffusion (projection, édition, web) et réalise des images dans différents
contextes et registres comme le documentaire, la fiction,
la mise en scène, etc. L’apprentissage comprend les
techniques de prises de vue, de traitement de l’image,
de tirages en chambre noire. Il se poursuit avec un travail
de sélection des images, d’editing ou de mise en
séquence. Les cours sont complétés par des workshop
et conférences.
Photographie numérique, Pascal Bichain
Prise en main du reflex numérique et apprentissage
technique de base, complété par des workshop photographies de studio avec Christian Kempf.
Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et 14h à 17h30.
Prêt de matériel de 9h30 à 11h et de 14h30 à 16h. Sauf
les jours de cours indiqués sur la porte de la salle 42.
Conditions d’accès : Pour bénéficier en libre service
de l’accès du studio de prise de vues, il faut impérativement avoir suivi les cours de prise de vues studio.
Fonctionnement : Sur rendez-vous pour tous
les étudiants de l’école pour une assistance technique
en prise de vue et sur les logiciels d’images. Tout retard
abusif dans le rendu du matériel sera sanctionné
par un interdit de prêt.
Matériel: 4 boîtiers Reflex format APS Nikon D60 ; 2
boîtier Reflex format APS Nikon D70 ; 2 boîtiers Reflex
format APS Nikon D80 ; 1 boîtier Reflex format APS
Nikon D90 ; 2 boîtier Reflex format APS Nikon D200 ;
5 boîtiers Reflex format APS Nikon D3100 ; 3 objectifs
Nikon 35 mm ; 2 objectifs Nikon 50 mm ; 4 objectifs
Nikon Macro allant du 60 mm au 105 mm ; 12 objectifs
Zoom Nikon allant du 18 mm au 200 mm.
Studio : 2 générateurs Broncolor ; 8 pieds ; 4 torches.
Photographie argentique et technique hybrides,
Anne Immelé
Articulant théorie et pratique, ce cours a pour but
de permettre aux étudiants d’expérimenter la pho-
Ateliers – Mulhouse
108
tographie sous différentes formes. En introduction,
la photographie argentique sera considérée dans sa
dimension auratique, en tant que captation de traces,
d’empreintes lumineuses. Les cours permettront découvrir la chambre noire et de s’interroger sur un médium
en constante mutation. La technique argentique n’est
pas une fin en soi, elle est appréhendée comme
point de départ ou comme contrepoint d’autres
modes de productions dans l’ère du tout numérique.
Ouverture du laboratoire argentique les jeudis, sur
inscription pour les étudiants ayant déjà suivi le cours
de techniques argentiques.
Sérigraphie et édition
Matériel : Impression numérique : 1 iMac ; 2 G-5 ; 1
imprimante laser HP A4-A3 ; 1 traceur jet d’encre HP ;
1 traceur EPSON T 7000 - Impression sérigraphique :
4 tables d’impression manuelle ; 1 machine d’impression 3/4 automatique ; 1 tunnel de séchage ; 1 mixer
électrique ; 1 balance digitale ; 1 banc d’insolation ; 1
étuve ; 1 poste de nettoyage post production ; 1 poste
de dégravage ; 1 nettoyeur haute-pression ; 1 bac de
développement ; 1 parc 40 écrans de tailles variables Pré-post impression et finissage : 3 tables lumineuses ;
1 massicot à main ; 1 massicot électrique ; 1 raineuse
manuelle ; 1 relieuse pour dos-collé ; 1 agrafeuse pour
dos piqué ; 1 agrafeuse ; 1 table d’impression textile de 5m.
Christian Savioz et Claire Morel
Lieu de réflexion et de production, l’atelier de sérigraphie permet l’expérimentation de supports variés
et une prise en charge des projets individuels, ou de
groupe, dans le cadre d’une mise en forme graphique,
où priment le visuel et la cohérence entre l’objectif
recherché et son rendu final. La production est centralisée dans l’espace sérigraphie, qui regroupe un large
éventail d’outils (informatique, impression, finition).
Lundi et mardi, de 8h30 à 18h, mercredi et jeudi,
de 8h30 à 17h30.
Condition d’accès : L’utilisation du matériel reprographique se fait sur rendez-vous avec l’aval des enseignants concernés.
Son
Brice Jeannin
L’atelier son offre aux étudiants qui le souhaitent de
pratiquer, s’initier ou se perfectionner au travail du son,
avec des outils simples ou plus complexes selon leurs
besoins, leurs projets et leur niveau de compétence
technique. Ce lieu permet tout autant de concevoir une
bande son pour une vidéo, une installation sonore, électronique et/ou interactive, d’imaginer une performance
ou un concert avec des instruments et un système de
sonorisation adapté, d’aborder les techniques de prise
de son, de mixage, de synthèse… Un studio équipé
d’une station de mixage/montage professionnelle
et d’un système d’écoute performant est à la disposition des étudiants qui souhaitent élaborer ou finaliser
un projet sonore dans des conditions optimales.
Du lundi au jeudi, de 8h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Le vendredi de 8h30 à 11h30.
Conditions d’accès : En absence de personnel enseignant ou technique dans l’atelier, il est possible pour
les étudiants des années 3 à 5 de venir y travailler en
demandant une clé à l’accueil. Dans ce cas l’étudiant
est responsable de l’endroit et du matériel qui s’y trouve
jusqu’à ce qu’il remette la clé.
Fonctionnement : Une partie du matériel de prise de
son peut être empruntée pendant quelques jours pour
travailler à l’extérieur. Cet emprunt se fait sous condition
d’un usage soigneux et responsable du matériel ainsi
que du respect de la date de retour indiquée sur la fiche
de prêt, de manière à ne pénaliser personne.
Prérequis : Aucun. Il est toutefois possible de s’initier à
l’électronique dans un espace de travail dédié et pourvu
en composants, fers à souder, kits, cartes Arduino…
Matériel : 5 postes informatiques (équipés des logiciels
Live, Logic, ProTools, MaxMSP, les plugins Waves et
Native Instruments Komplete) ; 1 ProTools, Live, Max/
MSP ; 1 MBox, 2 M Audio Firewire 410 ; 2 Digidesign (003
Rack Factory et Mbox 2 Pro Factory) ; 2 Mackie (Control
Universal Pro et Bigknob) ; 1 Behringer BCF 2000 ; 2 Dynaudio (BM15A left et right) ; 1 Lexicon MPX1 ; 1 Avantone
Active Mixcubes ; 1 Drawmer DL441 ; 1 Soundcraft Spirit
M12 ; 1 Sony MDR 7506 ; 1 AKG C414 ; 1 Novation Remote
25SL Compact ; 1 Edirol PCR 800 Waldorf Bundle ; 1
synthétiseur NORD Modular G2 ; 1 clavier midi Evolution
MK-249-2 ; 2 D.I. box LTO DI1 ; 4 tables de mixage ; 1
interface de contrôle Behringer ; 8 moniteurs ; 5 casques
Sennheiser HD25 SP II ; 5 microphones ; pieds de micro,
perches carbone ; 3 enregistreurs numériques ZOOM
H4 ; 1 enregistreur Minidisc Sony MZ-RH10 ; 4 lecteurs
(bandes et cassettes) ; 4 amplis ; 1 tuner.
Ateliers – Mulhouse
109
Vidéo
Louidgi Beltrame et Gilles Toutevoix
L’atelier vidéo permet aux étudiants de s’initier ou
de se perfectionner dans la maîtrise des outils depuis
le tournage à la projection de vidéos, en passant par
la capture des supports d’enregistrement et l’édition
sur les postes de montage vidéo en accès libre sur
les postes Mac sous Final Cut Pro.
Les lundi et mardi, de 8h30 à 12h30 et 14h à 18h30,
le mercredi, de 8h30 à 12h30 et de 14h à 17h, les jeudi
et vendredi, de 8h30 à 12h et de 14h à 18h
Fonctionnement : L’atelier vidéo se comporte deux
salles. Le bureau du prêt avec le matériel stocké
et accessible aux heures d’ouverture, et la salle de
montage où les étudiants pourront visionner des films,
développer une réflexion sur la pratique de la vidéo
numérique, et produire des projets de réalisation
individuels ou collectifs.
Condition d’accès : L’accès au matériel se fait auprès
de Gilles Toutevoix aux horaires d’ouverture du bureau
de prêt affichés sur la porte. Lors de l’emprunt, une
fiche de prêt doit être remplie et signée, engageant la
responsabilité de l’emprunteur en cas de dommages
occasionnés au matériel.
Matériel : Régie de montage en accès libre en semaine
(salle 34) : 4 stations de montage vidéo. Salle de
stockage des matériels : caméscopes ; moniteurs
63 cm ; magnétoscopes VHS ; lecteurs dvd/ audio ;
lecteurs dvd/divx/audio ; magnétoscope dv/ dvcam ;
projecteurs de diapositives ; rétroprojecteur pour film
transparent ; spots lumière mandarines ; enceintes
amplifiées ; vidéoprojecteurs.
Volume et métallerie
Sébastien Gschwind,
Bertrand Lemonnier et Olivier Létang
L´enseignement du volume vise à donner aux étudiants
une autonomie en matière de production de formes.
Il s´articule en deux phases : une première année
d’apprentissage dédiée à la construction des formes :
par la production de maquettes, le travail du métal
et la mise en œuvre des matériaux plâtre et terre ;
une deuxième année d’approfondissement consacrée
à l´étude et à la manipulation des matériaux : bois,
aciers et composites. En parallèle à ces cours permettant la découverte et l’expérimentation, des plages
horaires sont aménagées dès l’année 2 sous forme
de modules, de rendez-vous ou d’ouvertures d’ateliers
afin d’accompagner les projets des étudiants.
Du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 17h30.
Conditions d’accès : Sur demande préalable
avec présentation de projet.
Fonctionnement : Des outils à mains et des machines
électroportatives sont mis à la disposition des étudiants
(toutes années). Le matériel emprunté devra impérativement être rangé à sa place dans l’armoire à la fin
de chaque journée.
Matériel : Poste à souder à l’arc et à l’acétylène ; forge ;
matériel de perçage ; matériel de découpe ; cintreuse
à tube ; plieuse, visseuses ; tronçonneuse ; disqueuses ;
meuleuses. En salle volume : Marteaux, scies, limes
et beaucoup d’autres, ainsi qu’un certain nombre
de consommables (tôle, baguette à souder, etc.).
Ateliers – Strasbourg
110
« Les ateliers associés »
Strasbourg
Le groupe « Les ateliers associés » (gravure, lithographie, prépresse, sérigraphie, numérique, livre, photo,
animation, son, vidéo et façonnage) fonctionne sur un
principe de mise en commun des savoirs au travers
de plusieurs ateliers de pratiques artistiques. L’objectif
de ce groupe est de permettre lʼaccès de tous les
étudiants aux ateliers de ce groupe par des formations
initiales, modules et perfectionnements. Donner des
cours spécifiques, organiser des ateliers de « recherche
créative » et des workshops. Favoriser lʼexpérimentation
et la finalisation des projets des étudiants de toutes les
options et années.
Chaque médium développe ses spécificités propres
et parallèlement ces ateliers développent une synergie
de travail au travers de chaînes dʼenseignement
ou de workshops. Les ateliers sont à la fois des lieux
de formation liés à la pédagogie des options et des
lieux de pratiques expérimentales. Espace charnière
dans lʼécole, différents points de vue et approches
sʼy croisent.
Conditions dʼaccès aux ateliers :
• Les formations aux techniques et pratiques sont
les prérequis nécessaires pour accéder aux ateliers.
• Après présentation des projets, validation de lʼintérêt
pédagogique et de la faisabilité technique, le projet
est réalisé par lʼétudiant qui est accompagné par
les enseignants pendant des rendez-vous de suivi
de projet.
• Les cours, workshops, initiations, perfectionnements,
font lʼobjet dʼune programmation sur lʼannée.
Des plages spécifiques leur sont strictement réservées.
Lʼaccès individuel nʼest pas possible à ces moments là.
• Les rendez-vous sont fixés et respectés par les parties
concernées. Toutes les modifications impliquent
une reformulation dʼaccessibilité.
• Les horaires dʼouverture font partie des contraintes
pédagogiques.
• Venir travailler dans des ateliers nécessite
dʼapprendre à partager toutes les réalités de ces lieux,
y compris la plus quotidienne, en participant notamment aux différentes tâches liées à leur fonctionnement, la mise en ordre, le nettoyage…
• Chaque réalisation donne lieu à la remise
dʼun exemplaire pour les archives de lʼécole, et sert
à lʼévaluation de lʼétudiant pour lʼobtention des crédits
ECTS.
Prêt de matériel :
Les étudiants doivent signer lors de leur inscription
une charte régissant le prêt de matériel. Chaque étudiant
doit fournir une attestation dʼassurance casse et vol
couvrant le prêt de matériel par un tiers. Il sʼengage
également à restituer à lʼidentique le matériel dégradé.
Tout retard implique une impossibilité dʼemprunter
dans tous les ateliers.
Les horaires du service de prêt
sont propres à chaque atelier.
Prépresse
Olivier Beiger et Bernard Bleny.
Moniteur : Pierre Chevallier
Lieu de travail et de production, l’atelier Prépresse
permet la réalisation de typons manuels utilisant des
outils traditionnels de dessins, sur tables lumineuses.
Cet atelier équipé d’un scanner et d’imprimantes grand
format permet également le traitement et la production
de typons numériques destinés à la réalisation d’écrans
de sérigraphie.
Lundi, mardi, mercredi (uniquement années 5)
et jeudi de 8h à 21h30. Vendredi, de 8h à 18h30.
Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin 01.
Conditions d’accès : Les plages de flashage des typons
numériques ont lieu les lundi, mardi et jeudi matin
de 8h30 à 11h30. Le système des « étudiants référents »
sera reconduit cette année. L’atelier est inaccessible lors
des cours de formations et des workshops, un planning
sera affiché à la rentrée.
Fonctionnement : Les formations initiales sont les prérequis nécessaires pour accéder à l’atelier. Un espace de
travail analogique est accessible aux étudiants pendant
les horaires d’ouvertures, ainsi qu’un espace de numérisation et de traitement d’image.
Étudiants référents : Ces étudiants sont sélectionnés par
leurs capacités à gérer le fonctionnement et les outils
des ateliers « PSF » (Prépresse, Sérigraphie, Façonnage).
Ils permettent, par leur présence, l’ouverture de ces
ateliers sur une grande amplitude horaire en dehors
de la présence de l’équipe pédagogique. En l’absence
Ateliers – Strasbourg
111
d’étudiants référents ou d’enseignants les ateliers
« PSF » sont inaccessibles.
Prérequis : Cursus Pif.
Matériel : 2 traceurs noir et blanc film, laize 110 cm ;
1 traceur noir et blanc film, laize 42 cm ; 3 postes
informatiques ; 1 écran EIZO ; 1 scanner, format A3 ; 2
tables lumineuses, 100×133 cm ; 1 clicheuse polymère,
format A4.
Sérigraphie
Olivier Beiger et Bernard Bleny.
Moniteur : Pierre Chevallier
Lieu de réflexion et de production, l’atelier de sérigraphie permet l’expérimentation de supports variés
et une prise en charge des projets individuels, ou de
groupe, dans le cadre d’une mise en forme graphique,
où priment le visuel et la cohérence entre l’objectif
recherché et son rendu final. La production est centralisée dans l’espace « PSF » qui regroupe un large éventail
d’outils.
Lundi, mardi, mercredi (uniquement années 5)
et jeudi de 8h à 21h30. Vendredi, de 8h à 18h30.
Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin 07-08.
Conditions d’accès : Un planning est affiché à la rentrée.
Le système des « étudiants référents » est reconduit
cette année. Des créneaux sont mis en place pour la
présentation des projets et la réservation des machines.
L’atelier est inaccessible lors des cours de formations
et des workshops.
Fonctionnement : Les formations initiales sont les prérequis nécessaires pour accéder à l’atelier. Chaque projet
devra être argumenté par la présentation de documents.
Après présentation du projet et ayant obtenu un accord
de faisabilité pédagogique et technique, le projet sera
réalisé par l’étudiant, en suivi par les enseignants.
Chaque réalisation donnera lieu à la remise d’un tirage
pour les archives de l’école, et servira à son évaluation
pour l’obtention des crédits ECTS.
Étudiants Référents : Ces étudiants sont sélectionnés
par leurs capacités à gérer le fonctionnement et les
outils des ateliers « PSF » (Prépresse, Sérigraphie,
Façonnage). Ils permettent, par leur présence, l’ouverture de ces ateliers sur une grande amplitude horaire
en dehors de la présence de l’équipe pédagogique.
En l’absence d’étudiants référents ou d’enseignants
les ateliers « PSF » sont inaccessibles.
Prérequis : Cursus Pif.
Matériel : 1 tourniquet textile 4 couleurs, 35×45 cm ; 4
machines manuelles, 35×45 cm ; 1 machine de main,
85×125 cm ; 2 séchoirs, 60×80 cm ; 1 tunnel UV, entrée
110 cm ; 1 insoleuse ; 1 bac de lavage-dégravage ; etc.
Façonnage
Olivier Beiger et Bernard Bleny.
Moniteur : Pierre Chevallier
Lieu de travail et de production, l’atelier Façonnage
permet de couper et de relier toute sortes d’éditions.
Il est également le lieu de stockage des différents
papiers destinés à l’impression sérigraphie. Un labo
de prises de vues se trouve aussi dans cet atelier
sous forme de chambre noire ainsi qu’une clicheuse
polymère.
Lundi, mardi, mercredi (uniquement années 5)
et jeudi de 8h à 21h30. Vendredi, de 8h à 18h30.
Situation : bâtiment principal, rez-de-jardin 05.
Condition d’accès : Le système des « étudiants référents » est reconduit cette année. L’atelier est inaccessible lors des cours de formations et des workshops,
un planning est affiché à la rentrée.
Fonctionnement : Les formations initiales sont les prérequis nécessaires pour accéder à l’atelier. L’école met
à disposition 5 feuilles de papier de qualité pour chaque
projet validé, les supports supplémentaires
ou différents seront fournis par l’étudiant.
Étudiants référents : Ces étudiants sont sélectionnés par
leurs capacités à gérer le fonctionnement et les outils
des ateliers « PSF » (Prépresse, Sérigraphie, Façonnage).
Ils permettent, par leur présence, l’ouverture de ces
ateliers sur une grande amplitude horaire en dehors
de la présence de l’équipe pédagogique. En l’absence
d’étudiants référents ou d’enseignants les ateliers
« PSF » sont inaccessibles.
Prérequis : Cursus Pif.
Matériel : Massicot de 132×133 cm ; 2 agrafeuses à
chevalet, format A4 ; Relieuse plastique ; Sabre 250 cm ;
fond cyclo ; ban de repro ; spots d’éclairage avec réflecteurs ; appareil photo numérique ; clicheuse polymère.
Ateliers – Strasbourg
112
Animation
Oh Eun Lee
L’atelier animation travaille avec les projets de l’animation traditionnelle 2D, volume et l’animation numérique.
Calendrier d’ouverture précisé ultérieurement. Enseignante présente une semaine sur deux (à partir de la
semaine du 5/10/2015).
Situation : Bâtiment Annexe, rez-de-chaussée.
Conditions d’accès : Cours sur inscription (années 2
à 5) au second semestre ; rendez-vous individuels toute
l’année ; les étudiants peuvent tourner le projet d’animation dans la salle en prenant rendez-vous.
Renseignements et inscriptions à [email protected]
Fonctionnement : Le matériel et l’équipement technique
ne sortent pas de l’atelier sauf avec l’accord exceptionnel de l’enseignante.
Prérequis : Avoir suivi les cours de l’atelier vidéo et avoir
la connaissance de logiciels de montage et d’encodage.
Matériel : Salle Noire/Plateau du tournage stop motion ;
Salle Noire/Banc Titre ; postes de tournage Dragonframe, After Effects ; équipement animation (table
lumineuse, tablette graphique, etc.).
Atelier léger
Nasser Khelifi
Atelier transversal ouvert à toutes les options de la 1re
année à la 5e, il permet aux étudiants d’expérimenter
différents matériaux ( bois, métal, plastique… ),
de développer et réaliser leurs travaux pour les bilans
et/ou les diplômes
Du lundi au vendredi, de 8h à 11h45 et de 14h à 17h.
L’atelier est fermé le mercredi. Présence du moniteur
le lundi.
Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin.
Conditions d’accès : Ouvert à tous les étudiants. Pour
le suivi pédagogique et la réalisation des travaux (et
des diplômes) un planning sera mis en place (rendezvous pour faisabilité, choix des matériaux, coût, etc.).
Le jeudi après-midi est réservé au cours de l’année 1.
Matériel : Scie circulaire, raboteuse, dégauchisseuse,
toupie, thermoformeuse, tour à métaux, électroportatifs, etc.
Atelier numérique
Pierre Speich et Michel Ravey. Julie Deck-Marsault
L’atelier numérique est ouvert à tout étudiant à travers
des enseignements prérequis sous la forme d’initiations donnant accès à son matériel, notamment
aux impressions numériques en couleur. Il propose
également un ensemble d’enseignements techniques
en lien avec les équipes pédagogiques des différentes
années et options sur les outils et la méthodologie de
l’édition PAO & web, et fonctionne sur la base de suivis
de projets en rendez-vous individuels ou groupés pour
accompagner les étudiants dans leurs réalisations
de l’année 1 au DNSEP.
Lundi, mardi, jeudi et vendredi, de 9h à 17h30.
Mercredi de 16h à 20h.
Situation : Bâtiment principal,
rez-de-chaussée (15, 16, 17, 19).
Fonctionnement : L’Atelier numérique est composé de
2 salles informatiques de cours et de travail (salle 19, et
salle 17 équipée pour la 3D), d’une salle prépresse d’impression numérique (salle 15, scanners, imprimantes
et postes de travail), et du bureau de suivis de projets
(salle 16, la base numérique).
Prérequis : Les initiations « prérequis » sont nécessaires
pour accéder à l’atelier. En phase Programme, celles-ci
sont ouvertes à tous en rattrapage et à destination des
nouveaux étudiants, entrés en équivalence.
Matériel : Chaque station est équipée de logiciels PAO
(Adobe Photoshop, Illustrator, InDesign, Acrobat Pro),
web (Adobe Dreamweaver, Flash) et en logiciels libres.
La salle numérique 3D de l’option Design est également
équipée avec Windows 7, Autodesk Education Master
Suite (Autocad et 3DS Max), Solid Works, Rhino.
Salles 17 et 19 : 11 ordinateurs (iMac), 1 vidéoprojecteur
et écran.
Prépresse et Impression numérique : 1 station d’impression noir et blanc A3 en accès libre ; 4 stations équipées
d’écrans calibrés Eizo reliés à des scanners A4, A3,
opaque et transparent ; 6 stations de travail (MacPro
et écrans calibrés Eizo) ; 2 imprimantes laser couleurs
Canon et Xerox.
Ateliers – Strasbourg
113
Gravure et lithographie
Didier Kiefer, Odile Liger et Pascale Willem
Lundi, 9h-12h30 et 13h30-17h : Odile Liger (années 2 et
3 Communication). Mardi, 9h -12h et 14h-18h : Pascale
Willem (Art, Communication et Design), plus particulièrement en lithographie + initiations Année 1. Jeudi
(9h-12h) : Didier Kiefer (Art, Communication, Design)
dans le cadre du cours Space-Print + après-midi avec
des étudiants référents. Vendredi (9h-12h et 13h-18h) :
Charles Kalt (Art, Communication, Design). Fermé le
mercredi (ouvert uniquement sur recommandation).
Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin
Conditions d’accès : Inscription aux workshops
ou sur rendez-vous après présentation du projet.
Matériel : 3 presses taille douce ; 2 presses litho
(électrique et manuelle) ; encre ; produits chimiques
de base ; pierres litho.
Prérequis : Avoir suivi les initiations lithographie
et gravure (obligatoire en année 1). Aucun prérequis
pour le cours de Didier Kiefer, SpacePrint.
Photographie
Gauthier Sibillat. Monitrice : Emilie Saccoccio
L’atelier photo comprend deux studios de prise de vue,
un laboratoire argentique noir et blanc, un espace
de reprographie et d’impression numérique. Espace
de production d’images et de réflexion autour du médium photographique, l’atelier est ouvert à l’ensemble
des pratiques photographiques.
Atelier photo
Ouverture en continu du lundi 14h au vendredi 12h30.
Nocturne un mardi sur deux jusqu’à 21h30.
Situation : Bâtiment Annexe, 3e étage.
Conditions d’accès : Le studio est inaccessible lors
des cours et des workshops, un planning de réservation
sera affiché à la rentrée.
Conditions de prêt : Du lundi 19 octobre au vendredi 17
juin. Le lundi de 14h à 17h30 et vendredi de 9h à 12h30.
Horaires retours de prêt : lundi 14h précises et vendredi
9h précises. Pour que chacun puisse travailler efficacement, le respect du délai et des horaires de retour est
fondamental et chaque étudiant doit se sentir concerné
par cet aspect. En cas de retards répétés, il ne sera
plus possible d’emprunter du matériel dans cet atelier.
En cas de perte ou de casse, il ne sera plus possible
d’emprunter jusqu’à remplacement du matériel à
l’identique.
Matériel (liste non exhaustive) : Boîtiers Numériques : 2
Nikon D200, 1 Nikon D60, 2 D200 ; objectifs Nikkor : un
18 – 70 mm ; deux 18 – 55 mm ; deux 18 – 200 mm ; Boitiers Argentiques 24×36 : 1 Nikon FM10+35 – 70 mm, 2
Nikon Fe 10, 2 Pentax P-30+ 35 – 80, 1 Edixa+50 mm ; 2
Nikon 55 mm macro, un nikkor AF D micro 60 mm,
un vivitar 300 mm, une bague macro, un zoom Edixa
75 – 200 mm. ; 6×6 : un Mamiya C330 avec objectifs
105 mm et 180 mm. ; 4×5’ : Chambres SINAR 4×5 avec
150/5,6 Symmar, 5,6/90 Schneider + Rodagon 210. 5
flashs de reportage.
Studio photo
Lundi et mardi, de 14h à 18h, mercredi et jeudi, de 9h
à 18h. Nocturne un mardi sur deux sur inscription
et en autonomie.
Matériel : Deux kits de flash pro avec parapluies
et réflecteurs ; Un Nikon D800, un Nikon D7000,
un Canon 5D. Fonds noirs, blancs, et bleus.
Conditions d’accès : Uniquement sur rendez-vous.
Un rendez-vous au studio implique le prêt d’un appareil
ainsi que la présence d’un enseignant pour le suivi du
projet. Les prises de vues sont réalisées par l’étudiant.
Prérequis : Les studios sont accessibles uniquement aux
étudiants ayant suivi l’initiation numérique en année 1.
Rattrapage possible les vendredis du mois d’octobre
avec les cours destinés aux années 1. Scanners et banc
de reproduction : en libre accès du lundi 14h au vendredi
12h30.
Laboratoire argentique
Le lundi après-midi, mardi et jeudi toute la journée
et vendredi matin. Nocturne un mardi sur deux sur
inscription. Le mercredi est réservé aux années 5
en autonomie.
Ateliers – Strasbourg
114
Vidéo et son
Jérôme Thomas, Charlie Chabrier, Fabrice Chavanne
Lundi, mardi, jeudi, vendredi, de 9h à 18h.
Situation : Bâtiment annexe, rez-de-chaussée.
Conditions d’accès : Les formations aux bases
techniques sont les prérequis nécessaires pour avoir
accès au matériel de diffusion. Validation du projet
de l’étudiant par un enseignant.
Matériel : magnétoscope ; vidéoprojecteur ; caméras ;
ordinateur + logiciel AfterEffect ; steadicam…
Ateliers Art-Objet
Strasbourg
Atelier Bijou
Sophie Hanagarth et Florence Lehmann. Moniteurs :
Clara Denidet (1er semestre), Sébastien Carré
(2e semestre).
L’atelier bijou permet aux étudiants de s’initier
aux pratiques du métal à l’aide d’outillage d’orfèvrerie
et de réaliser de petits ouvrages dont la complexité
sera adaptée au niveau de compétence technique.
Jeudi et vendredi, de 9h à 12h30 et de 14h à 18h.
Sophie Hanagarth et Florence Lehmann sont présentes
en alternance, une semaine sur deux.
Situation : Bâtiment principal, salle 22.
Conditions d’accès : Les étudiants des autres options
ainsi que ceux des autres ateliers d’Art-Objet devront
préalablement prendre rendez-vous avec les responsables de l’atelier Bijou, présentes le jeudi et le
vendredi, afin de valider tout projet nécessitant l’usage
de l’outillage de l’atelier.
Matériel : Outillage spécifique au travail du métal (laiton,
cuivre, acier, etc.) pour travaux de petites dimensions,
type orfèvrerie : laminoirs, étaux, enclumes, marteaux,
scies, limes, chalumeaux…
Atelier Bois
Stéphane Lallemand et Dominique Brau-Arnauty
Du mardi au vendredi, de 9h à 18h pour les étudiants
inscrits à l’atelier. Le mardi de 9h à 12h pour les autres
étudiants de l’école (à partir de l’année 2).
Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin.
Conditions d’accès : La spécificité des équipements
et la dangerosité obligent à un certain nombre de règles
élémentaires. L’atelier est ouvert à l’ensemble
des étudiants de l’école pour des projets spécifiques.
Les projets devront être soumis à l’accord des enseignants responsables de l’atelier pour orienter le travail
et l’accompagner.
Fonctionnement : L’atelier est ouvert à l’ensemble des
étudiants de l’école à partir du semestre 3, sur inscriptions à l’atelier, et ce jusqu’au 13 octobre. Sur rendezvous, et pour deux étudiants maximum par session,
une initiation à la technique du tournage est proposée
le mardi après midi par Dominique Brau-Arnauty.
Prérequis : Aucun
Matériel : L’atelier est équipé de machines outils dont
l’utilisation par les étudiants est soumise à accord
préalable des enseignants responsables (aucune
dérogation n’est possible).
Ateliers – Strasbourg
115
Atelier Livre
Ju Young Kim et Hélène Genvrin
Mardi (Hélène Genvrin), jeudi et vendredi
(Ju Young Kim et Hélène Genvrin), de 9h à 18h
Situation : Bâtiment principal, salles 20 et 21.
Conditions d’accès : Les personnes non-inscrites
à l’atelier ne pourront y travailler avant la validation
des projets par les responsables de l’atelier.
Prérequis : Le module « Initiation Livre» ou le cursus PIF
est obligatoire pour accéder à un suivi de projet
en atelier Livre.
Matériel : 1 massicot de 70 cm de laize, 1 cisaille de 110
cm de laize, 2 étaus à endosser, 1 raineuse, 4 presses,
1 machine à dos carré collé, 1 arrondisseur d’angles,
cousoirs et petit outillage de reliure et dorure.
Atelier Métal
Konrad Loder et Jack Ringelé
Mardi, jeudi et vendredi, 8h30-18h.
Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin
Conditions d’accès : La spécificité des équipements
et la dangerosité obligent à un certain nombre
de règles élémentaires. L’atelier est ouvert à l’ensemble
des étudiants de l’école pour des projets spécifiques.
Les projets devront être soumis à l’accord des enseignants responsables de l’atelier pour orienter le travail
et l’accompagner.
Matériel : Les outils de base pour fabriquer
des objets en métal…
Atelier Terre/Céramique
Arnaud Lang et Sylvain Thirouin
Mardi, mercredi (Sylvain Thirouin), jeudi (Arnaud Lang
et Sylvain Thirouin) et vendredi (Arnaud Lang),
de 9h à 12h et de 13h à 18h.
Prérequis : Suivi des cours d’initiation du mardi.
Matériel : croûteuse ; fours gaz 500l (air pulsé) et 1000l
(air induit) ; fours électriques 1000l (sole mobile), 200l,
four à essai 60l ; tours électriques ; cabine d’émaillage ;
malaxeur ; laboratoire…
Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin
Conditions d’accès : Sur rendez-vous les vendredis
matin pour validation des projets. Ces phases sont
incontournables pour accéder à l’atelier.
Atelier Verre
Yeun Kyung Kim et Vincent Chagnon
Du mardi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 18h.
Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin.
Conditions d’accès : Pour les étudiants non inscrits à
l’atelier Verre, prendre rendez-vous avec la responsable
de l’atelier le jeudi et le vendredi pour valider tout projet
d’étude.
Prérequis : Module d’initiation « Soufflé-Coulé ».
Matériel : Salle de découpe (couper, coller et graver) ;
salle de sablage, salle des machines ; salle des fours
(soufflage et chalumeau).
116
Vie
étudiante
116 – 119
Les services de la scolarité des sites de Mulhouse et Strasbourg accueillent et informent les étudiants
et les accompagnent dans leurs démarches administratives (diplômes, organisation des études, conventions
de stage, les bourses et sécurité sociale…)
Statut et droits dʼinscription
Pour bénéficier du statut d’étudiant, il convient
de s’acquitter des droits de scolarité selon les tarifs
en vigueur.
Droits de scolarité : tarif normal 660 € ;
tarif réduit 457 €.
étranger le prévoyant spécifiquement, sont exonérés
des droits de scolarité. Les tarifs ci-dessus sont perçus
lors de l’inscription et restent acquis à l’établissement
public. Ils ne sont susceptibles d’être remboursés,
intégralement ou partiellement, sur demande écrite,
que dans le cas où une notification de bourse viendrait
remettre en cause le tarif perçu.
Le tarif réduit est accordé aux étudiants bénéficiaires
d’une bourse de niveaux 0bis à 7 basée sur le dispositif
du CROUS et allouée par le ministère de la culture et de
la communication.
En cas de défaut de paiement, la non-admission
aux évaluations ou diplômes peut être prononcée,
après mise en demeure adressée à l’étudiant.
Les étudiants bénéficiaires d’une bourse de niveau 0
ainsi que les étudiants inscrits dans l’établissement au
titre d’une convention conclue avec un établissement
Inscription :
• Examen d’entrée : 41 €
• Commission d’admission en équivalence : 45 €
Sécurité sociale étudiante
L’affiliation au régime étudiant de Sécurité Sociale
est obligatoire (sauf situation particulière).
La cotisation annuelle a été fixée à 215 € pour l’année
universitaire 2015 – 2016 par le ministère du Budget.
La Sécurité sociale étudiante est l’organisme
qui rembourse les dépenses de santé.
Au moment de l’inscription,
l’étudiant choisit un centre payeur :
MGEL – www.mgel.fr
45 avenue du Président Kennedy à Mulhouse
T. +33 (0)3 89 32 04 67
4 rue de Londres à Strasbourg
T. +33 (0)3 88 60 26 26
LMDE – www.lmde.com
16 boulevard de lʼEurope à Mulhouse
T. +33 (0)9 69 36 96 01
10 rue de lʼAbreuvoir à Strasbourg
T. +33 (0)9 69 36 96 01
Vie étudiante
117
Assurance et responsabilités
L’étudiant doit obligatoirement fournir en début d’année
scolaire une attestation d’assurance responsabilité
civile et dommage aux biens qui couvre les dommages
éventuels causés au matériel emprunté à la HEAR.
L’attestation d’assurance à fournir devra indiquer un
montant de garantie supérieur ou égal à 5 000 € TTC.
À défaut, le prêt de matériel et la participation
à certaines activités lui seront refusés. L’étudiant
est seul responsable de la perte de ses biens personnels
à l’intérieur de l’établissement.
Bourses
La demande de bourse de l’enseignement supérieur
sur critères sociaux se fait sur le site internet du CROUS.
Les bourses spécifiques (ERASMUS +, Boussole, etc.)
peuvent être sollicitées dans le cadre des échanges
internationaux (cf. page 52).
CROUS
Les étudiants peuvent bénéficier des services
du CROUS pour le logement, la restauration (accès
au Restaurant Universitaire), le service médical,
l’emploi et les aides sociales.
Maison de l’Étudiant, 1 rue Alfred Werner à Mulhouse
T. +33 (0)3 89 33 64 64
www.crous-strasbourg.fr/fr/clous-de-mulhouse
1 quai du Maire Dietrich à Strasbourg
T. +33 (0)3 88 21 28 00
www.crous-strasbourg.fr
Service social
Les assistantes sociales reçoivent en entretien
individuel les étudiants confrontés à des difficultés
personnelles.
Maison de l’étudiant
et Campus de la Fonderie à Mulhouse
T. +33 (0)3 89 33 64 71
CROUS à Strasbourg
T. +33 (0)3 88 21 28 45
Carte culture
7 €). Cette carte offre de nombreux avantages tarifaires
pour les spectacles, cinémas et musées. Son paiement
s’effectue auprès du service Scolarité.
www.carte-culture.org
SUAPS
Strasbourg
L’inscription au SUAPS et le paiement de la cotisation
se fait directement sur le site internet :
http://sport.unistra.fr
Il permet l’accès à la pratique de cinquante activités
physiques sur le campus universitaire.
Vie étudiante
118
Services
Mulhouse
Photocopies
Une imprimante laser couleur peut-être mise
à la disposition des étudiants. Renseignements
auprès du service Scolarité.
Vestiaires
Des casiers-vestiaires sont mis à disposition des étudiants. Ces casiers doivent être équipés d’un cadenas
personnel et être identifiés nominativement.
Caféteria
La cafétéria propose des distributeurs de boissons,
un réfrigérateur, un four à micro ondes. Chacun peut
y manger à condition de ne pas y laisser de déchets.
Le réfrigérateur sera vidé intégralement chaque
vendredi soir. Il est demandé de ne pas déplacer
les distributeurs.
Strasbourg
Photocopies
Deux photocopieurs (à la médiathèque et à l’Annexe)
sont accessibles aux étudiants grâce à une carte
de photocopie à acheter auprès du service Finances
et Commande publique.
Tarifs : 250 unités = 10,50 € ; 500 unités = 20,50 €.
Caféteria
La Mine, dans le bâtiment Annexe, est accessible
à tous en semaine. Des distributeurs de boissons
sont mis à disposition dans le Patio en face
de l’auditorium (Bâtiment principal).
Associations étudiantes
Mulhouse
L’association Lalala est née du désir de favoriser
davantage de liens entre les étudiants et l’école
mais aussi avec les étudiants entre eux. Très impliquée
dans la vie de l’école, notamment lors des soirées
Tranches de Quai, elle est une ressource indispensable
aux étudiants. Lalala tient également le magasin
permettant aux étudiants de bénéficier de tarifs
préférentiels pour lʼachat de matériel.
L’adhésion, non obligatoire, s’élève à 7 € pour l’année.
Contact : [email protected]
Strasbourg
Lieu de rencontre inter-années/options et de bonne
humeur, la Mine est une association créée par et pour
les étudiants. En parallèle à l’organisation régulière
de rendez-vous conviviaux, l’association peut apporter
un soutien financier ou matériel à des projets collectifs
ou individuels. Tous les étudiants sont invités à y
adhérer et à s’y investir. L’adhésion, non obligatoire,
à La Mine s’élève à 6 € pour l’année.
Contact : [email protected]
Dans le cadre d’un partenariat entre l’association Lalala
et La Mine, les étudiants adhérents peuvent bénéficier
des avantages des deux associations lors de leurs
déplacements à Mulhouse ou à Strasbourg.
Délégués étudiants
Ils sont élus, en début d’année, au sein des options
de chaque site. L’ensemble des délégués compose
la commission de la vie étudiante qui se réunit trois
fois par an. (Voir paragraphe instance commission
de la vie étudiante) Au sein de cette commission,
2 représentants sont désignés pour assister aux
Conseils pédagogiques de site.
Mulhouse : 7 étudiants
2 étudiants représentant de l’année 1 ; 1 étudiant représentant des années 2 et 3 Art ; 1 étudiant représentant
des années 4 et 5 Art ; 1 étudiant représentant des
années 2 et 3 Design textile ; 1 étudiant représentant
des années 2 et 3 Design graphique ; 1 étudiant représentant des années 4 et 5 Design.
Strasbourg : 12 étudiants
2 étudiants représentant de l’année 1 ; 1 étudiant
représentant des années 2 Communication ; 1 étudiant
représentant des années 2 et 3 Art et Art-Objet ; 1
étudiant représentant des années 2 et 3 Design et
Scénographie ; 1 étudiant représentant des années
Vie étudiante
119
4 et 5 Art ; 1 étudiant représentant des années 4 et 5
Art-Objet ; 1 étudiant représentant des années 4 et 5
Communication graphique ; 1 étudiant représentant des
années 4 et 5 Didactique visuelle ; 1 étudiant représentant des années 4 à 5 Illustration ; 1 étudiant représentant des années 4 et 5 Design ; 1 étudiant représentant
des années 4 et 5 Scénographie
Élections des délégués des étudiants au sein du Conseil
d’administration de la Haute école des arts du Rhin.
Les représentants des étudiants au sein du conseil
d’administration sont désignés par une élection spécifique, dont la date sera communiqué en début d’année
par voie d’affichage et email.
Les délégués contribuent à diffuser l’information,
notamment les nouveautés et les changements
éventuels, à l’ensemble des étudiants, en parallèle
aux informations dispensées par les enseignants
et par la direction. Ils communiquent avec leurs pairs
par voie de mail ou d’affichage. Ils font également
part des questions, des avis et des requêtes diverses
auprès des personnes et des instances de la HEAR
(coordinateurs d’options, conseil pédagogique de site,
commission de la vie étudiante, direction).
Cette élection donne aux étudiants la possibilité
de prendre part de façon active à la vie de l’établissement,
notamment sur les orientations générales de la politique
de la HEAR, l’organisation de l’établissement,
son règlement des études et l’organisation de la scolarité,
le budget, la création/modification de postes,
les contrats…
Prenez part à la vie de votre école, soit en votant
pour vos représentants, soit en candidatant !
Renseignements : [email protected]
et [email protected]
Logiciel Scolarité
Depuis la rentrée 2015, la HEAR s’est dotée d’un nouveau
logiciel de gestion de la scolarité de ses étudiants,
Taïga, développé par le ministère de la Culture et de
la Communication. Les informations qui y figurent sont
uniquement utilisées dans un but pédagogique. Chaque
étudiant dispose à cet effet d’un espace sécurisé accessible par le biais d’un identifiant et d’un mot de passe,
lui donnant accès à l’ensemble du contenu pédagogique de la HEAR et à l’annuaire des enseignants.
Il a également accès aux documents administratifs
le concernant (certificat de scolarité, justificatif
de paiement…) et à ses notes.
Accès direct : http://etudiants.hear.fr
Wifi
Strasbourg
Le réseau wifi pédagogique à utiliser, accessible
depuis le bâtiment principal et le bâtiment annexe,
est le réseau nommé « HEAR », le mot de passe en est
« Hear@2014" » (minuscules/majuscules à respecter).
Une fois connecté au wifi, il est nécessaire de s’identifier
pour l’accès à internet avec vos identifiants personnels
(première lettre du prénom et le nom complet + le mot
de passe est votre date de naissance sur 6 caractères
au format jjmmAA (exemple: 281114).
Mulhouse
Le réseau pédagogique à utiliser est le réseau nommé
« wifilequai », le mot de passe en est « ace1?EDF ».
Contact :
Cédric Faivre
[email protected]
120
Événements
à ne pas
manquer
Tout au long de l’année, des expositions, performances,
concerts sont organisés dans les murs de la Haute
école des arts du Rhin, à la Cité de la musique et de
la danse ou chez les partenaires culturels de l’école.
Ils mettent en scène les étudiants et anciens étudiants
de l’établissement. Edité chaque trimestre, un agenda
culturel recense la (quasi) totalité de ces événements.
Parmi ceux-ci, quelques rendez-vous récurrents
parmi les plus importants :
Le week-end Diplômes se tient sur le site d’arts
plastiques de Strasbourg. Il permet d’avoir un aperçu
des productions des étudiants ayant passé de 2 à 5
années d’études au sein de la HEAR, toutes sections
confondues. Outre une exposition des étudiants Art,
Art-Objet, Scénographie, Design, Design textile,
Communication graphique, Didactique visuelle
et Illustration, les étudiants de l’Académie supérieure
de musique de Strasbourg se produisent lors
de concerts organisés à l’auditorium de l’école.
• Hors limites, 16-20 novembre 2015 : cf. page 105
• Avant première, 19-21 février 2016 : cf. page 62
• Tranches de quai, 19 novembre 2015
et 28 janvier 2016 : cf. page 105
• Week-end Diplômes 2016, 24-26 juin 2016
Professionnels des mondes économique et artistiques
sont conviés à venir rencontrer les jeunes diplômés.
Une grande soirée de vernissage marque le lancement
de ce week-end, moment fort dans la vie culturelle
à Strasbourg et en Alsace.
121
Règlement
et sécurité
121 – 124
À Mulhouse et à Strasbourg, la Haute école des arts
du Rhin est un lieu privilégié de liberté d’expression,
dans les limites de la loi, du respect des personnes,
du travail et du matériel de chacun, de la sécurité
des personnes et des locaux, comme de leur conservation. Tout étudiant inscrit à la HEAR est supposé avoir
pris connaissance des dispositions qui suivent.
Ouverture exceptionnelle
Chaque site peut exceptionnellement être accessible
en dehors des horaires d’ouverture (préparation des
évaluations, des diplômes, accrochages) précisés dans
le règlement des études page 30 avec un accord écrit
et signé de la directrice des études en arts plastiques
et, le cas échéant, la présence d’un enseignant référent.
L’ouverture des différents ateliers fait l’objet de dispositions particulières.
Des modalités d’accès particulières et dérogatoires
sont prévues en période d’examens, de congés
scolaires et pour certaines manifestations exceptionnelles ou expositions. Les étudiants en sont informés
par voie d’affichage et sur le site internet de l’école.
Accès
L’accès à l’école se fait obligatoirement par les entrées
principales des bâtiments. Il est interdit d’aller et venir
par les portes de secours, réservées aux dispositifs
de sécurité. L’accès aux toitures, et aux locaux techniques est interdit. Les animaux ne sont pas tolérés
dans l’école.
Ouverture au public
Hormis les événements ouverts au public (conférences,
expositions, ateliers publics, etc.), l’accès de l’école est
interdit à toute personne étrangère à l’enseignement
ou aux services. Si des amis ou des parents souhaitent
se rendre dans les ateliers, ils doivent se signaler
à l’accueil.
Règlement et sécurité
122
Stationnement
Le stationnement momentané est autorisé devant
le bâtiment principal de l’école pour le chargement
et le déchargement de matériel uniquement.
Mulhouse :
Un parking pour les voitures et les vélos est réservé
aux étudiants en bout de bâtiment, aux horaires
d’ouverture de l’école. Il est recommandé de ne pas
y laisser d’objets précieux. L’école ne peut être tenue
pour responsable des vols qui pourraient survenir.
Strasbourg :
Le parking situé 2 rue de l’Académie est strictement
limité à certains agents de l’établissement, dont la
liste est établie par la direction. Les cycles doivent être
stationnés sur le parking réservé à cet effet 1 rue de
l’Académie. En aucun cas, il n’est autorisé de stationner
dans le jardin devant le bâtiment principal, qui est
un jardin public municipal et dont l’accès permanent
doit être garanti aux pompiers.
Les ateliers techniques
Cf. Le règlement des études, page 28.
Sécurité dans les ateliers
Une école d’art est un lieu de production et d’expérimentation. Bien que difficiles à prévoir, les risques
y sont bien réels :
• Blessures, contusions : outils, machines ;
• Blessures aux yeux : projections de poussières,
de produits (notamment chimiques) ; éclairage
inapproprié, arc de soudure ;
• Coupures : vitres, sous-verres ; outils coupants :
cutter (le cas le plus fréquent), burin de gravure ;
• Électrisation : machine branchée, rallonges ;
• Brûlure : chalumeau, décapeur, ampoules,
plaque chauffante ;
• Feu : déchets, solvants, fixatifs ou aérosols ;
• Chute : les échelles et tout ce qui peut les remplacer,
désordre ;
• Dos : manutention d’objets lourds, efforts intenses ;
• Explosion : chalumeau + briquet, produits explosifs ;
• Intoxications : produits (photo, peinture, acides,
solvants) ; voir codes des solvants ;
• Empoisonnement, maladies graves :
produits chimiques ; voir étiquettes des produits ;
• Autres dangers : travailler seul dans des lieux isolés,
malaises…
Organes à protéger et équipements de sécurité
à porter de manière impérative en fonction des risques
encourus par l’activité :
• Les yeux : porter des lunettes ;
• Les mains : porter des gants ;
• Les pieds : porter des chaussures de sécurité ;
• Le corps et les vêtements : blouse de travail, tablier ;
• La tête : porter un casque ;
• Les oreilles : porter un casque anti-bruit ;
• Les voies respiratoires : porter un masque
adapté au risque ;
• Le dos : utiliser des outils de manutention
(chariot, levier).
La liste n’est pas exhaustive et nous attirons l’attention
de tous – étudiants et enseignants – sur la responsabilité individuelle dans la prévention des risques.
En cas d’accident, se reporter aux consignes affichées
dans le hall d’entrée de l’école.
Entretien et usage des locaux
Cf. Le règlement des études, page 30.
Règlement et sécurité
123
Mobilier, stockage, nettoyage et entretien
Chaque salle est équipée d’un mobilier le plus adapté
possible à l’activité qui y est pratiquée. Il est demandé
de ne pas le déplacer ou en cas de nécessité
de le remettre à sa place après usage.
Rangement
Il vous appartient d’assurer l’évacuation régulière
de vos travaux, ainsi qu’un stockage satisfaisant
des pièces nécessaires à la présentation des bilans,
évaluations et diplômes. Les ateliers doivent être
systématiquement vidés à l’issue du semestre de printemps, avant l’été. Des bennes sont mises à disposition.
Les déchets toxiques doivent faire l’objet d’une attention
particulière ; leur évacuation s’effectue en lien avec
les responsables des ateliers. Du matériel de nettoyage
et des conteneurs sont à votre disposition auprès
des services techniques en cas de besoin.
Obligations et consignes de sécurité
et de prévention incendie
Les étudiants veilleront au respect des règles élémentaires de sécurité attachées à l’utilisation des produits,
outils et tout autre matériel mis à leur disposition.
Des incidents, et quelquefois des accidents sont liés
pour la plupart au non respect des règles de sécurité
ou à une mauvaise utilisation des produits et matériels.
Il est impératif de bien respecter toutes les consignes
de sécurité propres à chaque atelier.
Il est également impératif de :
• Respecter l’interdiction de fumer dans tous les locaux
de l’école, y compris les patios à Mulhouse, conformément au décret du 15 novembre 2006 du Code de la
santé publique ;
• Ne pas installer dans les ateliers du matériel
ou des équipements autres que ceux prévus ;
• Utiliser des flacons appropriés et étiquetés pour
conserver les produits dangereux, les reboucher
après utilisation, limiter leur stockage dans les
armoires et locaux appropriés, les utiliser et les manipuler loin des sources de chaleur ou des appareils
électriques ;
• Soumettre à l’avis des enseignants les composants
utilisés pour la réalisation de certains projets,
afin d’éviter les interactions chimiques éventuelles ;
• Ne pas jeter dans les poubelles des chiffons
ou des papiers imprégnés de produits inflammables,
des fûts sont à votre disposition dans les ateliers
gravure et sérigraphie ;
• Ne rien poser sur ou contre les radiateurs
et les bouches d’aération (chiffons, gobelets, bois,
sacs plastiques, feuilles de papier, toiles, etc.) ;
• Ne pas se servir des dispositifs d’éclairage ou toute
autre installation technique comme matériel
d’accrochage ou de suspension ;
• Ne pas encombrer les passages et les issues
(notamment les portes, en veillant à ce que tous les
battants puisent s’ouvrir et se fermer correctement) ;
signaler les encombrements mettant en défaut la
sécurité des personnes ;
• Ne rien stocker dans les cages d’escalier ;
• Ne pas se servir des équipements présentant
un risque, en dehors de la présence du personnel
responsable ;
• À Mulhouse, ne pas manipuler les cimaises sans avoir
pris connaissance des instructions des techniciens
responsables. Risque de basculement et d’écrasement ;
• Respecter le matériel de lutte contre l’incendie :
(détecteurs, extincteurs…) ;
• Conserver lisibles, accessibles et en état de fonctionnement, les dispositifs de sécurité : plans d’évacuation, blocs de secours, détecteurs manuels de sirène ;
• Ne pas ouvrir, modifier, rendre inaccessibles
ou peindre les armoires électriques ;
• Ne pas obturer ou peindre les installations techniques
telles qu’interrupteurs, détecteurs, sondes, thermostats,
câbles ;
• Repérer en début d’année les issues, les moyens
d’extinction d’incendie et les déclencheurs manuels
permettant de donner l’alerte en cas de nécessité ;
• Participer aux exercices d’évacuation ;
• Signaler les odeurs suspectes ;
• Prévenir la direction en cas d’atteinte d’une maladie
contagieuse ;
• L’introduction et l’usage d’alcool ou de produits
stupéfiants sont formellement interdits.
Règlement et sécurité
124
Consignes générales
de sécurité en cas d’incendie
En cas d’incendie, l’évacuation de l’école se fait
immédiatement et obligatoirement par tous,
en tenant compte de la localisation du feu et des issues
de secours. Chaque enseignant assure l’évacuation
du groupe d’étudiants dont il a la charge.
Les enseignants présents à chaque étage ou à défaut,
le personnel administratif et technique, se coordonnent
pour veiller à l’évacuation de l’ensemble des personnes
présentes et vérifient si les locaux ont bien été évacués.
Le personnel de l’administration assure l’évacuation
des différents locaux de l’administration. Les salles
de cours ne doivent jamais être fermées à clé en présence
d’étudiants. Auditorium et amphithéâtre : lors de l’utilisation, les deux portes doivent être déverrouillées
et accessibles.
Le non-respect de l’ensemble des règles énoncées
ci-dessus pourra donner lieu à l’exclusion des étudiants,
du cours ou de l’établissement, de manière provisoire
ou définitive.
En cas d’urgence, contactez :
Mulhouse :
• Accueil/concierge : 03 69 77 77 20 – 06 16 31 03 28
• Régisseur : 03 69 77 77 24
• Administratrice : 03 69 77 77 23 – 06 11 23 45 96
Strasbourg :
• Accueil/concierge : 03 69 06 37 77 – 06 23 88 64 36
– 06 23 88 64 38
• Régisseur : 03 69 06 37 69
• Administrateur : 03 69 06 37 63
125
Plans et accès
125 – 134
Mulhouse
Haute école des arts du Rhin
3 quai des Pêcheurs – 68200 Mulhouse
Bd
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Tour, Nessel
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La
Kunsthalle
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Plans et accès
126
Strasbourg
Haute école des arts du Rhin
1 rue de lʼAcadémie, CS 10032
– 67082 Strasbourg cedex
La Chaufferie
5 rue de la Manufacture des Tabacs
Tram C, E, F
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Rue
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Haute école
des arts du Rhin
bâtiment principal
Rue de
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Rue Calv
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bâtiment
annexe
la Chaufferie
Poules
Rue des
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Rue des Ba
Rue Munch
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Rue Fri
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Rue Prechter
Plans et accès
127
Académie supérieure de musique
1 place Dauphine – 67000 Strasbourg
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Quai du Général Kœnig
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Quai Fust
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La
Place de
Tram A, D
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lʼÉtoile
Académie
supérieure
de musique
de Strasbourg
Médiathèque
André Malraux
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d
Route
Quai Jeanne
Place
Dauphine
Helbling
128
Plans et accès
20
18
Menuiserie
21
Plateau
Asso.
Lalala
17
Art
25
Gravure
& lithographie
33
Caféteria
35
37 a
(a)
37 b
Salles informatiques
Patio
(c)
38
(d)
39
Médiathèque
Patio
59
Dessin
& Ateliers publics
1er étage
69
Amphithéâtre
43
52
44
Design
Design textile
40 — Photographie numérique
43 —Salle de réunion
40
42
Design
63
50 Sonic
Laboratoire photo
Sous-sol
61 a
Laboratoire photo
63
Salle de projection
(a) Frédérique Olland — Administratrice adjointe
(b) Comptabilité et administration
(c) Communication
(d) Régie
(b)
Scolarité
36
34 — Régie vidéo
35 — Maintenance/audiovisuel
36 — Informatique
34
Galerie
Hall
d’entrée
Salle
audiovisuelle
Mulhouse
13
Première
année
Impression
Peinture
4
32
Rez-de-chaussée
15
Prise
de
vue
20
Atelier
de sérigraphie
Design
graphique
Volume
29 Art
28 Art
Accueil
20 a
Maquette
30
Art
Métal
47
Sonic
48 Sonic
Plans et accès
129
Strasbourg
Bâtiment principal
Rez-de-jardin
Salle
Prechter
Cour
intérieure
Atelier d’artiste
Atelier
Bois
Atelier Art-Objet
Atelier
Terre/Céramique
Atelier
Bois
Atelier Métal
Forge
Atelier Verre
Atelier
Terre/Céramique
Atelier Métal
Atelier
Prépresse
Le passage
Atelier
Façonnage
Accueil
Atelier
Sérigraphie
Atelier
Gravure
Atelier léger
Cave
Atelier
Lithographie
Local
technique
Couloir orange
Atelier Design
Atelier Sérigraphie
La Fabrique
Plans et accès
130
Rez-de-chaussée
Patio
Impression
numérique
Scolarité
Impression
numérique
Relations
internationales
Communication
& Exposition
Finances
et commande
publique
Régie
Auditorium
Médiathèque
Labo. Num.
Design
* Administrateur général
Pascal
Humbert *
Estelle
Pagès
—
Directrice
adjointe
Régie
& informatique
David
Cascaro
—
Directeur
Secrétatiat
de la direction
Hall
d’accueil
Ressources
humaines
Salle des
professeurs
19
18
Laboratoire
numérique
Salle
de réunion
Plans et accès
131
3e étage
42
43
44
41
45
40
46
47
51
50
2e étage
32
33
31
30
34
35
36
38
37
24
25
27
26
1er étage
22
21
Atelier
Livre
Atelier
Bijou
23
20
Atelier
Bijou
Atelier
Livre
Plans et accès
132
Strasbourg
Bâtiment annexe
Boîte noire
—
Plateau de
scénographie
Cours théoriques
Cinéma
d’animation
Rez-de-chaussée
Cinéma
d’animation
Cinéma
d’animation
Hall d’entrée
Laboratoire
numérique
Montage
Montage
Prise
de son
Montage Montage
Cours extérieure
Montage
Atelier vidéo
Bar d La Mine
e l’as
s
étudia ociation
nte
Atelier
vidéo
Plans et accès
133
Bureau
1er étage
Communication
graphique
Communication
graphique
Communication
graphique
Bureau
Boîte noire
—
Plateau de
scénographie
Scénographie
Scénographie
Scénographie
2e étage
Illustration
Didactique
visuelle
Bureau
Illustration
Bureau
Illustration
Didactique
visuelle
Didactique
visuelle
Cours
théoriques
Plans et accès
134
3e étage
Studio de prise de vue
Studio de prise de vue
Scanner
30
Labo.
photo
Laboratoire photo
Labo.
photo
Labo.
photo
Labo.
photo
Labo.
photo
Bureau
Bureau
Labo.
photo
135
Notes
136
Guide de lʼétudiant – Arts plastiques
www.hear.fr

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