guide-etudiant-2015
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Haute école des arts du Rhin 2015 – 2016 Guide de lʼétudiant Arts plastiques HEAR 1 Guide de lʼétudiant Arts plastiques David Cascaro Directeur 3 Avant-propos – Lʼesprit de la HEAR Ambitieuse et prospective, la Haute école des arts du Rhin cultive au travers de ses enseignements une attention particulière aux projets personnels de ses étudiants. Qu’ils passent une à cinq années dans ses murs, tous les étudiants de communication, d’art, de musique ou de design doivent puiser dans les innombrables ressources humaines et matérielles de la HEAR. Puissent-ils en retirer la capacité à forger leurs outils, un vocabulaire, une manière ou un style. Ce guide de l’étudiant offre un panorama de l’offre d’enseignements, ateliers, projets portés par les différents départements de l’école. Un encadré présente par unité pédagogique l’ensemble des partenariats portés et démontre l’intensité des relations extérieures de la HEAR. Il intègre cette année le règlement des études, outil de référence qui harmonise et fluidifie l’organisation des études en arts plastiques. Document règlementaire, il a fait l’objet d’une validation auprès des enseignants et étudiants, à Mulhouse comme à Strasbourg. Prévue du 16 au 20 novembre, la semaine Hors limites est l’occasion de faire connaissance avec des étudiants et des enseignants d’années, d’ateliers, d’options ou de disciplines différentes. Dans les Vosges, à la Cité de la musique et de la danse, chacun pourra se frotter à l’autre. Cette heureuse et souhaitable mobilité sera toujours encouragée, car propice à l’émergence de pratiques artistiques singulières. Je souhaite la bienvenue aux étudiants, enseignants et personnels qui nous rejoignent en ce début d’année et qui forgent avec nous l’esprit de la HEAR. Estelle Pagès Directrice adjointe Directrice des études en arts plastiques 5 Édito La création se situe au carrefour d’un ensemble de savoirs complexes en permanence convoqués, réaffirmés et transformés. L’art est pensée et se pense, il se pratique et se regarde, se lit et s’écrit, exprime et s’exprime. La spécificité des enjeux de la création exige donc une singularité de la pédagogie : enchevêtrer et structurer la pratique et la pensée, le faire et le spéculatif, l’expérimentation et le prospectif, l’intuition et le cognitif, l’empirisme et le savoir. Rester attentif et prospectif sur les enjeux du contemporain tout en étant attaché à la question de l’histoire représente un véritable défi que la Haute école des arts du Rhin relève. C’est pourquoi risquer, explorer, chercher, s’aventurer sur de nouveaux territoires de l’art est au cœur des enseignements et des projets. Dans cette perspective, la recherche dans le champ de la création est particulièrement fondée car elle permet d’enrichir et de nourrir le parcours de l’étudiant et le rend attentif à l’élaboration d’une réflexion tant pratique que théorique. L’originalité des contenus de la recherche articule autant des enjeux artistiques que des natures expérimentales et innovantes des pratiques de l’art. Il s’agit également d’inventer des formes et les formats en cohérence à ces problématiques de la recherche. Les enseignements pratiques et théoriques visent à faire émerger une démarche d’auteur dans des champs aussi divers que ceux de l’art contemporain, des formes du design, de la scénographie, du graphisme, de l’illustration, de la performance, de l’installation, du son… Il s’agit donc de construire une pédagogie originale qui permet tout à la fois d’accompagner le projet de l’étudiant au sein d’un espace critique et d’y apporter les connaissances fondamentales pour se projeter dans un avenir. Tel est l’enjeu majeur de notre formation. 7 Sommaire 3Avant-propos 5Édito 8 Équipe administrative 10Organisation 12 Musique et arts plastiques 15Règlement des études 16 Organisation générale des études 18 Les admissions 19 Les formalités administratives 20 Les formalités pédagogiques 20 Le système de validation des études 221er cycle 22 Année 1 22 Année 2 et 3 22 La présentation au diplôme — DNAP 23 Le jury du DNAP 23 La comission d’admission en 2e cycle 232e cycle 24 Le mémoire 24 La présentation au diplôme — DNSEP 25 Le jury du DNSEP 25Stages 25 Stage au 1er cycle 25 Stage au 2e cycle 26Mobilité 26 Mobilité internationale 27 Voyages pédagogiques 27 Déplacements intersites 28 Ressources pédagogiques 28 Les médiathèques 28 Les ateliers techniques 28 Le prêt du matériel 29 Les droits d’auteur 29Clause relative à l’utilisation et au stockage des travaux 29 Respect du droit d’auteur 29 Respect des mentions légales 30 Vie à la HEAR 30 Les règles de sécurité 30 Entretien et usage des locaux 30 Horaires d’ouverture des sites arts plastiques 30 Les associations étudiantes 30 Disposition transitoires 31 Grille de crédits Mulhouse 32 Grille de crédits Strasbourg 35 Coupon d’adhésion 37 Planning général 40 Équipe pédagogique 52 Relations internationales 59Professionnalisation 64Recherche 70 Le mémoire 72Documentation 74 Enseignements théoriques 75 Année 1 77Art 79Mulhouse 80Strasbourg 87Art-Objet 92Scénographie 94Design 96Communication 96 Année 2 98 Communication graphique 101 Didactique visuelle 104Illustration 105Workshops 106Ateliers 106Mulhouse 110Strasbourg 114 Ateliers Art-Objet 116 Vie étudiante 120 Événements à ne pas manquer 121 Règlement et sécurité 125 Plans et accès 8 Équipe administrative 8 – 9 Direction et administration générale : David Cascaro directeur T. +33 (0)3 69 06 37 64 M. +33 (0)6 15 77 73 49 [email protected] Estelle Pagès directrice adjointe, directrice des études dʼarts plastiques T. +33 (0)3 69 06 37 83 [email protected] Pascal Humbert administrateur général T. +33 (0)3 69 06 37 63 M. +33 (0)6 11 23 45 77 [email protected] Frédérique Olland administratrice adjointe, administratrice du site d’art plastique de Mulhouse T. +33 (0)3 69 77 77 23 M. +33 (0)6 11 23 45 96 [email protected] Virginie Thomen assistante de direction T. +33 (0)3 69 06 37 64 [email protected] Marilyn Claudot assistante administrative T. +33 (0)3 69 77 77 21 [email protected] Communication : Laurent Doucelance responsable T. +33 (0)3 69 06 37 75 M. + 33 (0)6 26 75 55 37 [email protected] Frédéric Triton assistant T. + 33 (0)3 69 06 37 76 [email protected] Florian Michelutti webmaster-rédacteur T. +33 (0)3 69 77 77 46 [email protected] Finances et commande publique : Marion Montero responsable T. +33 (0)3 69 06 37 81 [email protected] Martine Durr assistant T. +33 (0)3 69 77 77 21 [email protected] Rudolph Pépin comptable (Mulhouse) T. +33 (0)3 69 77 77 21 [email protected] Ressources humaines : Vincent Bapst responsable T. +33 (0)3 69 06 37 87 [email protected] Relations internationales : Julia Reth responsable T. +33 (0)3 69 06 37 73 M. +33 (0)6 11 23 45 79 [email protected] Gildas Mignot assistant T. +33 (0)3 69 06 37 65 [email protected] Blandine Tello assistante (Strasbourg) T. +33 (0)3 69 06 37 71 [email protected] Marilyn Claudot assistante administrative T. +33 (0)3 69 77 77 21 [email protected] Rosalie Behra référente (Mulhouse) T. + 33(0)3 69 77 77 25 [email protected] Informatique : Cédric Faivre responsable T. +33 (0)3 69 06 37 95 [email protected] Équipe administrative Exposition et professionnalisation : Nicolas Schneider responsable (Strasbourg) T. +33 (0)3 69 06 37 67 [email protected] Antoine Lejolivet régisseur (Strasbourg) T. +33 (0)3 69 06 37 79 [email protected] Scolarité – Mulhouse : Annick Kolb responsable T. +33 (0)3 69 77 77 22 [email protected] 9 Documentation – Mulhouse : Danièle Palomba bibliothécaire T. +33 (0)3 69 77 77 20 [email protected] Documentation – Strasbourg : Muriel Boulier responsable T. +33 (0)3 69 06 37 96 [email protected] Johan Geisler agent de bibliothèque T. +33 (0)3 69 06 37 97 [email protected] Rosalie Behra assistante T. + 33(0)3 69 77 77 25 [email protected] Régie et accueil – Mulhouse : Fabien Lerdung responsable T. +33 (0)3 69 77 77 24 [email protected] Alicia Bernardi assistante T. + 33(0)3 69 77 77 25 [email protected] Philippe Boyer concierge T. +33 (0)6 16 31 03 28 [email protected] Scolarité – Strasbourg : Lucile Favet responsable T. +33 (0)3 69 06 37 84 [email protected] Francis George menuisier T. +33 (0)3 69 77 77 20 [email protected] Amel Abid assistante Référente : Communication T. +33 (0)3 69 06 37 86 [email protected] Marie-Cécile Floderer assistante Référente : Année 1, Professionnalisation, Ateliers publics, CFPI T. +33 (0)3 69 06 37 68 [email protected] Julie Gigout assistante Référente : Art T. +33 (0)3 69 06 37 85 [email protected] Alicia Bernardi assistante accueil T. +33 (0)3 69 77 77 20 [email protected] Marie Werner agent dʼaccueil T. +33 (0)3 69 77 77 20 [email protected] Régie et accueil – Strasbourg : Alain Spohr responsable T. +33 (0)3 69 06 37 69 M. +33 (0)6 23 88 64 36 [email protected] Jacqui Heydel concierge M. +33 (0)6 23 88 64 38 [email protected] Boubakeur Soltani aide-concierge T. +33 (0)6 74 03 65 79 [email protected] Elias Galtuch aide-concierge [email protected] Isabelle Keller agent dʼaccueil T. +33 (0)3 69 06 37 77 [email protected] Marie-Louise Schlewitz agent dʼentretien T. +33 (0)3 98 41 03 72 [email protected] 10 Organisation 10 – 11 La Haute école des arts du Rhin est un établissement public de coopération culturelle dont les membres fondateurs et les principaux contributeurs sont l’État – ministère de la Culture, la ville et la communauté urbaine de Strasbourg et la ville de Mulhouse. Elle reçoit le soutien du conseil général du Bas-Rhin et du conseil régional d’Alsace. La Haute école des arts du Rhin est administrée par un conseil d’administration. L’activité pédagogique de l’école est organisée au moyen de plusieurs instances réglementaires comportant des membres de droit et des représentants élus des enseignants, des étudiants et du personnel. Une commission par site organise sur un rythme mensuel la vie scolaire et la mise en œuvre des cursus. La commission de vie étudiante organise par site trois fois par an la participation des délégués étudiants élus. Conseil dʼadministration Le conseil d’administration se réunit quatre à cinq fois par an pour adopter les délibérations qui déterminent les grandes orientations de l’établissement et mettent en œuvre le projet d’établissement. Ainsi l’adoption du budget traduit les orientations prises pour le développement de la HEAR. Composé de représentants des collectivités publiques fondatrices, de personnalités qualifiées, de représentants élus du personnel – enseignants et agents administratifs et techniques – et des étudiants, il est également le lieu de présentation des projets importants qui animent la HEAR. Présidente Souad El Maysour, adjointe au maire de Strasbourg, en charge de la culture et de la lecture publique Vice-président Michel Samuel-Weis, adjoint au maire de Mulhouse, en charge de l’animation culturelle Représentants Ville et Eurométropole de Strasbourg : Annick Neff, Camille Gangloff, Nicolas Matt, Eric Schultz, Fabienne Keller, Alain Fontanel, Ada Reichhart Ville de Mulhouse : Sara Marguier, Darek Szuster, Henri Metzger, Azzedine Boufrioua ; État : le préfet de région ou son représentant ; DRAC : le directeur général de la création artistique ou son représentant ; Région Alsace : Pascal Mangin ; Personnalités qualifiées : Dominique Bannwarth, Jean-Luc Bredel ; Personnalité qualifiée issue de l’université de Strasbourg : Pierre Litzler ; Personnalité qualifiée issue de l’université de Haute-Alsace : Sophie Kohler ; Personnel administratif et technique : Marilyn Claudot, Alain Spohr ; Personnel enseignant : Olivier Deloignon, Claire Morel, Emmanuel Séjourné, Gérard Starck ; Étudiants * : 1 étudiant en arts plastiques 1 étudiant en musique * Représentants désignés jeudi 29 octobre, date des prochaines élections. Organisation 11 Conseil pédagogique Le conseil pédagogique de la HEAR réunit des représentants de musique et des arts plastiques. Il a vocation à qualifier et à traiter des projets d’intérêt général relatifs à la pédagogie pour l’ensemble des enseignements dispensés au sein de la HEAR. Il veille à l’harmonisation des cursus de manière à garantir l’équité des études entre les sites et entre les disciplines. Il s’attache à étendre à l’ensemble de la HEAR les pratiques améliorant la qualité et le confort des études. Enfin, le conseil pédagogique traite spécialement des projets favorisant la mobilité des étudiants entre les arts plastiques et la musique, et entre les différentes disciplines enseignées. Pour cela, il encourage la possibilité pour les étudiants de personnaliser leur formation à travers l’offre globale d’enseignement. Il se réunit trois fois par an, dont une fois en compagnie du conseil artistique et scientifique. Conseil artistique et scientifique Le Conseil artistique et scientifique a pour objet d’accompagner les orientations de la politique de développement de la HEAR, au niveau national et international, notamment dans les relations entre les différentes disciplines artistiques (arts visuels, musique, scène) et avec d’autres champs du savoir. Le Conseil artistique et scientifique de la HEAR est composé de 5 membres : Damien Deroubaix, artiste, Corinne Diserens, directrice de l’École de Recherche graphique de Bruxelles, Jean-Hubert Martin, conservateur et historien d’art, Annette Schlüntz, compositrice de musique et Gisèle Vienne, metteur en scène et plasticienne. Commissions pédagogiques de site Les commissions pédagogiques assurent la coordination des activités pédagogiques menées au sein de chacun des trois sites. Les commissions pédagogiques de site sont compétentes pour les questions relatives aux études dispensées sur les sites et mobilisant les moyens de chaque site. Composition de la commission pédagogique du site d’arts plastiques de Strasbourg Le directeur de la HEAR, David Cascaro ; la directrice des études en arts plastiques, Estelle Pagès ; deux coordinateurs de l’année 1 ; 4 coordinateurs de l’option Art ; quatre coordinateurs de l’option Communication ; 1 coordinateurs de l’option Design ; un coordinateur du collège Théorie ; un coordinateur des bases et plateaux techniques ; un représentant de la médiathèque, Muriel Boulier ; quatre représentants des étudiants (un pour chaque option et un pour la première année). Composition de la commission pédagogique du site d’arts plastiques de Mulhouse Le directeur de la HEAR, David Cascaro ; la directrice des études en arts plastiques, Estelle Pagès ; un coordinateur de l’année 1 ; deux coordinateurs de l’option Art ; trois coordinateurs de l’option Design ; un coordinateur des bases et plateaux techniques ; un représentant du centre de documentation, Danièle Palomba ; trois représentants des étudiants (un pour chaque option et un pour la première année). Commission de vie étudiante Trois fois par an, en plus de leur présence lors des commissions pédagogiques, les délégués des étudiants se réunissent avec la direction sur chacun des trois sites pour aborder les questions touchant au déroulement des études. Rassemblés au sein de la commission de la vie étudiante, ils portent la voix de chacun. Certains des délégués sont représentants pour l’ensemble du groupe et des élèves à chaque réunion des instances de la HEAR (conseil d’administration, commission pédagogique de site, conseil pédagogique). Les élections des représentants des membres de la commission de vie étudiante se déroulent le jeudi 29 octobre 2015. 12 Musique et arts plastiques 12 – 13 L’Académie supérieure de musique de Strasbourg - HEAR constitue le département musique de la Haute école des arts de Rhin. Riche d’une équipe pédagogique de haut niveau et d’une structure parfaitement adaptée, l’Académie propose des formations en direction de futurs musiciens professionnels souhaitant évoluer dans de nombreux domaines de la musique: musique ancienne, classique, contemporaine, jazz. La formation ouvre aux métiers de musicien d’orchestre, soliste, chambriste, chefs d’ensemble, compositeur, improvisateur, ainsi qu’aux métiers de l’enseignement spécialisé. Les professeurs de l’Académie, regroupant de nombreuses personnalités reconnues sur les scènes musicales nationales et internationales, dispensent avant tout un enseignement axé sur la pratique (1h30 de cours d’instrument par semaine). Se rajoutent à cela une trentaine de master classes annuelles données par des artistes (solistes ou ensembles) de renommée internationale. Élaborés conjointement avec l’université de Strasbourg, menant à l’obtention du DNSPM, du diplôme d’État, de la licence et du master, les enseignements permettent aux étudiants de se concentrer sur l’apprentissage de leur spécialité, indispensable à leur réussite future dans les métiers du spectacle vivant et de l’enseignement. Par ailleurs la structure est l’une des rares en France à proposer un deuxième cycle d’enseignement supérieur, le master Composition et Interprétation musicale, attirant chaque année de nombreux étudiants français et étrangers. Aujourd’hui plus de trente nationalités sont représentées au sein de l’Académie. Elles en font un lieu d’échanges et d’ouverture culturelle exceptionnels. De nombreux partenariats ont ainsi été mis en place avec des conservatoires et universités européennes de qualité : Académie Sibelius d’Helsinki, Académie Chopin de Varsovie, Musikhochschule de Weimar, Conservatoire Royal de La Haye, Conservatoire de Milan… Enfin, située sur un territoire exceptionnellement riche sur le plan musical de par son histoire et ses influences germaniques, l’Académie propose à ses étudiants de travailler dans un cadre pédagogique avec l’Orchestre philharmonique de Strasbourg, l’Opéra du Rhin, le Parlement de musique, le festival Jazzdor, l’ensemble Accroche note, les Percussions de Strasbourg. Vincent Dubois Directeur de l’Académie supérieure de musique de Strasbourg - HEAR Directeur adjoint de la Haute école des arts de Rhin. Musique et arts plastiques 13 Licence / DNSPM Ce parcours de trois ans aboutit à la délivrance d’un double diplôme (licence et DNSPM) et offre en outre la possibilité de préparer le diplôme d’État. La formation est conçue de la manière la plus pragmatique possible afin que l’étudiant puisse consacrer le temps nécessaire à la pratique personnelle quotidienne de sa spécialité. Master Le master professionnel Composition et Interprétation musicale, développé en partenariat avec l’université de Strasbourg, forme des musiciens ayant non seulement atteint un haut degré de virtuosité dans leur domaine, mais possédant également des connaissances musicales théoriques, historiques, esthétiques et analytiques poussées. Cette qualification de haut niveau est reconnue dans l’espace européen de l’enseignement supérieur. Elle permet de se présenter sur le marché international avec les mêmes chances que les diplômés d’établissements étrangers. Les titulaires du master peuvent présenter une inscription à un doctorat de recherche. Diplôme d’État Dispensée sur cinq semestres, cette formation débouche sur l’obtention du Diplôme d’État de professeur de musique. La mise en situation pédagogique étant l’une des composantes essentielles de cette formation, le nombre de classes et la diversité des enseignements proposés au Conservatoire de Strasbourg, institution partenaire, offrent aux étudiants de multiples possibilités d’observation de cours et d’échanges avec des pédagogues hors pair. De même, la densité du réseau des écoles de musique dans et autour de Strasbourg permet de lier de nombreux partenariats. Les étudiants ont ainsi l’occasion de rencontrer des élèves de profils très variés et de découvrir sur le terrain la diversité des missions des pédagogues au XXIe siècle. Enseignements croisés La Haute école des arts du Rhin stimule la mise en place de projets pluridisciplinaires dans le cadre de ses programmes de recherche, mais pas seulement. La semaine de workshops Hors limites, le week-end Avant-première à l’initiative des étudiants, les sessions de workshops, les aides à projet étudiant, et évidemment la semaine des diplômes de fin d’études, contribuent à entretenir la porosité des diverses disciplines enseignées. En fonction des projets pédagogiques menés par les enseignants arts plastiques et musique, des dispositifs de travail, de rencontres, de productions seront proposés aux étudiants. 14 15 Règlement des études 15 – 36 L’ensemble des dispositions réglementaires auquel la HEAR est soumise en vertu de son inscription dans le paysage de l’enseignement supérieur européen et de son rattachement pédagogique au ministère de la Culture et de la Communication se trouve inscrit dans le règlement des études ci-après. Chaque étudiant doit en prendre connaissance en signant une feuille détachable en page 35 qui devra être remise à la scolarité au plus tard le 31 octobre 2015. Règlement des études Le présent règlement des études de la Haute école des arts du Rhin (HEAR) précise les conditions d’application du décret n°2014-817 du 17 juillet 2014 relatif à l’organisation de l’enseignement supérieur d’arts plastiques – création du diplôme national d’art et de l’arrêté du 8 octobre 2014 modifiant l’arrêté du 16 juillet 2013 portant organisation de l’enseignement supérieur d’arts plastiques dans les établissements d’enseignement supérieur délivrant des diplômes. Il organise le cadre national de l’enseignement supérieur artistique au regard également du projet d’établissement de la HEAR et du programme défini par les équipes pédagogiques par option des sites d’arts plastiques de Mulhouse et de Strasbourg. 16 Le règlement des études régit l’organisation générale du parcours de l’étudiant au sein de l’établissement. Voté par le conseil d’administration en date du 21 mai 2015 et après concertation au sein des différentes instances de l’établissement, en Commission pédagogique de site et en Commission de la vie étudiante, il a valeur réglementaire et est opposable à tous. Le présent document est mis en application par le directeur général de la HEAR. Dans un souci de parfaite information, le règlement des études est lu et signé par chaque étudiant au moment de son inscription administrative dans l’établissement. Dispositions générales La Haute école des arts du Rhin est un établissement de coopération culturelle, dont le fonctionnement des différentes instances pédagogiques (Conseil pédagogique de la HEAR, Commission pédagogique de site et Conseil de la vie étudiante) est défini dans le règlement intérieur et les statuts de l’établissement. Les différentes instances sont décrites dans le Guide de l’étudiant. Organisation générale des études La Haute école des arts du Rhin, regroupe des enseignements supérieurs dans les champs des arts plastiques, de la communication visuelle, du design et de la musique. Implantée sur trois sites dont deux dédiés aux arts plastiques à Mulhouse et à Strasbourg, elle prépare ses étudiants à devenir des créateurs, auteurs, musiciens, autonomes et responsables. La Haute école des arts du Rhin sous contrôle pédagogique du Ministère de la Culture et de la Communication dispense, pour les arts plastiques, les trois grandes options art, communication et design, réparties sur les sites d’arts plastiques de Mulhouse et Strasbourg. Le guide de l’étudiant, distribué au moment de la rentrée universitaire à tous les étudiants permet de prendre connaissance des grandes orientations pédagogiques de l’établissement. Les études en arts plastiques Elles sont organisées en deux cycles : 1. Le 1er cycle - dite phase Programme - comprend 6 semestres ; il permet à l’étudiant de se positionner dans une option et son éventuelle mention. Ces trois premières années permettent l’acquisition des apprentissages fondamentaux tout en ouvrant sur une pratique personnelle. Ce 1er cycle est validé par le diplôme national d’arts plastiques, DNAP, qui sera remplacé par le diplôme national d’art, DNA à partir de 2017. 2. Le 2e cycle – dite phase Projet - comprend 4 semestres. Il permet d’engager une spécialisation et un projet de recherche plastique soutenu par un travail théorique à travers le mémoire. Ce cycle est validé par le diplôme national supérieur d’expression plastique, DNSEP, valant grade de master depuis 2011. L’offre de formation Elle se décline en différentes options – art, design et communication – et des mentions. L’option art est dispensée sur les sites de Mulhouse et Strasbourg. À Strasbourg, l’option art comprend la mention Art-Objet et la mention Scénographie. L’option design est dispensée uniquement sur le site de Mulhouse et comprend la mention textile. L’option communication est dispensée uniquement sur le site de Strasbourg et comprend les mentions communication graphique, didactique visuelle et illustration Règlement des études 17 Les diplômes Mentions disponibles sur le site de Strasbourg Design textile Design graphique** Design textile Design graphique** 5e année 4e année DNAP Design graphique** Design textile Illustration Illustration Illustration Mentions disponibles sur le site de Mulhouse Design textile Didactique visuelle Didactique visuelle Didactique visuelle Mentions disponibles sur les deux sites Design* Communication graphique Communication graphique Communication graphique Art-Objet Art-Objet Année 1 Design* Art-Objet Art-Objet Scénographie Scénographie Année 2 Communication DNSEP Design Design* Scénographie Scénographie Art Communication Art Art Design Design* Art Communication Art Art 3e année 2e année 1re année *Mention délivrée sur le site de Strasbourg jusqu’en 2018. **Mention délivrée sur le site de Mulhouse jusqu’en 2018. Règlement des études 18 Les admissions Admission en année 1 L’entrée en année 1 se fait par voie d’examen d’entrée. Conditions d’accès en 1re année • Être titulaire du baccalauréat (général, technique ou professionnel) ou candidat à la session de l’année en cours. Les candidats titulaires d’un diplôme artistique supérieur au bac ou ayant obtenu au minimum 60 crédits ECTS ou plus dans un cursus artistique devront se présenter à la commission d’équivalence ; • Être titulaire d’un titre équivalent au baccalauréat, français ou étranger ; • Pour les candidats non francophones, justifier du niveau B2 en langue française (sur présentation d’une attestation en cours de validité du TCF niveau B2 ou DELF niveau B2). Des dérogations peuvent être accordées à des candidats non bacheliers, ayant quitté le cursus scolaire et justifiant d’une motivation et d’une pratique artistique. Ces dérogations sont accordées par la direction des études pour une présentation du candidat à l’examen d’entrée. L’examen d’entrée se décompose en deux temps : un dossier pour l’admissibilité et des épreuves sur site pour l’admission. Le candidat a la possibilité de se présenter : • À l’examen d’entrée à Mulhouse, pour un cursus en art ou design ; • À l’examen d’entrée à Strasbourg, pour un cursus en art ou communication ; • À l’examen d’entrée des deux sites ; dans ce cas, le candidat passera une seule fois les épreuves écrites sur un seul site, soit celui de Strasbourg soit celui de Mulhouse. Épreuves de l’examen d’entrée Les modalités de l’examen d’entrée sont fixées chaque année par les commissions pédagogiques de sites selon la réglementation en vigueur prévue par l’arrêté des études du 16 juillet 2013 et sont publiées sur le site internet de l’école au début de chaque année civile. L’examen d’entrée se déroule en deux parties : • Une étape d’admissibilité sur dossier ; • Puis une étape d’admission avec des épreuves écrites et un entretien de motivation avec un jury composé d’enseignants de l’établissement. Les décisions du jury sont prises à la majorité absolue de ses membres. La décision du jury est notifiée au candidat par la direction des études. La décision de refus est motivée. Les résultats sont publiés par voie d’affichage à l’école et sur le site internet de l’établissement. Admission en cours de cursus, par voie d’équivalence Chaque année, la direction de l’établissement, après consultation de la commission pédagogique du site concerné, se réserve la possibilité de fermer à l’admission par voie d’équivalence une option, une mention ou une année en fonction des places disponibles. Cette voie d’admission en cours de cursus (en années 2, 3 et 4) est étudiée par une commission d’équivalence. Cette commission est ouverte aux candidats qui peuvent justifier d’un diplôme en art ou d’un nombre de crédits équivalents : 60 crédits ECTS pour entrer en année 2, 120 crédits ECTS pour entrer en année 3 et 180 crédits ECTS pour entrer en année 4. Des dérogations sont accordées par la direction des études pour une présentation à la commission d’équivalence pour les candidats justifiant d’une expérience professionnelle artistique. Les modalités d’entrée sont fixées chaque année par l’équipe pédagogique selon la réglementation en vigueur prévue par l’arrêté des études du 16 juillet 2013 et publiées sur site de l’école en début de l’année civile. Un tableau des diplômes est publié chaque année permettant de connaître le niveau d’intégration en cours de cursus. Commission d’équivalence pour les années 2 et 3 L’admission en année 2 est subordonnée à l’obtention de 60 crédits ECTS et l’admission en année 3 à l’obtention de 120 crédits ECTS. La commission d’équivalence comporte deux étapes : une étape d’admissibilité sur dossier et une étape d’admission sur site avec entretien de motivation avec le jury de l’option ou de la mention choisie. L’admission est conditionnée par la décision favorable du jury composé de deux enseignants minimum de l’option ou de la mention choisie nommés par la direction des études. La décision d’admission ou de refus est notifiée par la direction des études. La décision de refus doit être motivée. Commission d’admission en année 4 L’admission en année 4 est subordonnée à l’obtention du DNAP ou à la validation de 180 crédits ECTS et à l’avis de la commission d’admission. La commission d’admission comporte deux étapes : une étape d’admissibilité sur dossier et une étape d’admission sur site avec entretien de motivation avec la commission de d’admission. Règlement des études La décision d’admission est prononcée par une commission qui comprend trois professeurs nommés par la direction des études. L’un des professeurs est titulaire d’un doctorat. Le président de la commission est désigné par la direction des études parmi ses membres. La décision est prise par la commission d’admission en deuxième cycle à la majorité absolue de ses membres. La décision d’admission ou de refus est notifiée par la direction des études. La décision de refus doit être motivée. 19 Après l’épreuve d’admissibilité, les documents à remettre à la commission sont les suivants : • Un document écrit de deux pages minimum comportant les axes de recherches du projet plastique ainsi que la délimitation du territoire de recherche et les intentions du mémoire avec des éléments bibliographiques ; • Un dossier des travaux réalisés. Les formalités administratives L’inscription administrative est annuelle. Pour la valider définitivement, les étudiants doivent avoir rempli les formalités d’inscription et s’être acquittés des droits de scolarité. L’inscription administrative L’inscription administrative donne droit à la délivrance d’une carte d’étudiant qui offre le statut d’étudiant. L’inscription se déroule en tout début dʼannée scolaire d’août à septembre. L’étudiant doit être à jour de son inscription dans le mois suivant la rentrée scolaire. Une attestation de responsabilité civile et dommage aux biens, à jour, qui couvre les éventuels dommages aux matériels prêtés par l’établissement est obligatoire et doit être remise à la scolarité. Droits de scolarité Les droits de scolarité se composent des frais d’inscription, de la cotisation à la Sécurité sociale étudiante, ainsi que celle de la médecine préventive et d’autres cotisations facultatives, indiquées chaque année dans le guide de l’étudiant. Les frais d’inscription sont fixés chaque année par le conseil d’administration de la HEAR. Aucun remboursement des frais de scolarité n’est possible sauf dans le cas d’un candidat reçu à l’examen d’entrée qui n’aurait pas été admis au baccalauréat et en cas de notification de bourse du CROUS. Les montants de la cotisation à la sécurité sociale étudiante à un des deux centres agréés par l’État pour gérer le régime étudiant – LMDE ou la MGEL – et au service universitaire de médecine préventive sont fixés par arrêtés ministériels. L’affiliation à la sécurité sociale étudiante est obligatoire pour tous les étudiants (sauf cas particuliers) âgés de 16 à 28 ans et est gratuite ou payante selon la situation de l’étudiant. Les étudiants âgés de moins de 20 ans au 30 septembre de l’année universitaire en cours sont couverts par le centre payeur de leur choix (LMDE, MGEL) tout en restant ayant droit d’un parent assuré social d’un autre régime (à l’exclusion des régimes spéciaux). L’affiliation est gratuite. Les étudiants inscrits sur les sites d’arts plastiques de Mulhouse et Strasbourg ont la possibilité d’obtenir une carte culture. Les étudiants inscrits sur le site de Strasbourg ont également la possibilité d’accéder au Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives (SUAPS). Étudiants boursiers En application de l’arrêté du 19 février 2010 modifiant l’arrêté du 5 novembre 2009 fixant les conditions et la procédure d’attribution des bourses et aides attribuées aux étudiants des établissements d’enseignement supérieur relevant du ministère chargé de la culture, les étudiants ont accès aux bourses sur critères sociaux et aides d’urgence annuelles attribuées par l’État. Les étudiants bénéficiaires doivent présenter la notification d’attribution de bourse du CROUS au moment de l’inscription administrative pour pouvoir être exonérés de la cotisation de la sécurité sociale. La HEAR exonère les boursiers à l’échelon 0 des droits de scolarité. Il est appliqué un tarif réduit aux étudiants boursiers au delà de l’échelon 0. La messagerie étudiante Tout au long de leurs études, les étudiants disposent d’une adresse électronique @hear.fr, qui leur est communiquée au moment de leur inscription administrative. L’administration et les enseignants de la HEAR transmettent toute information d’ordre pédagogique et administrative sur l’adresse électronique @hear.fr. Aucune information n’est communiquée via les adresses emails personnelles. Il convient à l’étudiant de consulter sa boîte électronique @hear.fr (accessible via le lien en page d’accueil de www.hear.fr ou directement depuis le lien http://webmail.hear.fr) ou de créer une redirection vers une adresse électronique qu’il a pour habitude de consulter. L’adresse reste valide jusqu’au 31.12 de la dernière année d’étude. Règlement des études 20 Les formalités pédagogiques L’inscription pédagogique Le contrat d’études fait partie de l’inscription pédagogique de l’étudiant à partir de la deuxième année. Ce document, semestriel, permet à l’étudiant, à partir de la 2e année de construire, au sein d’un ensemble d’unité d’enseignement, son parcours en fonction des obligations pédagogiques établies et validées par le coordinateur ou professeur référent de l’option choisie. Il inscrit les 30 crédits nécessaires à la validation du semestre et permet de retracer le parcours de l’étudiant tout le long de son cursus. L’inscription pédagogique, sur le site de Strasbourg, consiste à formaliser dans un contrat d’études le choix des parcours et des enseignements qui est validé par le coordinateur ou le professeur référent. Il doit être rendu au service de la scolarité dans le premier mois de la rentrée universitaire. Sur le site de Mulhouse, un planning à l’attention des étudiants d’une année et d’une option donnée engage l’étudiant à suivre le cursus dédié. Le changement d’option et de site Changement d’option ou de mention Le changement d’option ou de mention peut se faire au plus tard dans le mois suivant la rentrée du semestre 3, 4 et 5. Les absences et l’assiduité Les étudiants sont tenus de respecter les horaires de cours et de les suivre avec assiduité. Après avis du coordinateur ou du professeur référent et suite à deux avertissements écrits, les absences non justifiées et répétées peuvent entraîner l’exclusion définitive de l’étudiant de l’établissement. Cette exclusion est décidée de manière collégiale, puis validée par la direction des études. En cas d’absence – maladie ou difficulté particulière –, l’étudiant est tenu d’en informer le service de la scolarité et les enseignants concernés. À son retour, il est tenu d’apporter les justificatifs adaptés au service de la scolarité. Il présente alors un dossier artistique et les motivations qui le conduisent à souhaiter changer de site et d’orientation. L’étudiant remplit un document qui énonce les raisons de ce changement. Il doit s’assurer de l’accord préalable du coordinateur ou professeur référent de l’option d’origine et de l’option souhaitée. La direction des études valide définitivement le changement. L’étudiant sera donc évalué pour le bilan dans l’option ou la mention dans lequel il est nouvellement inscrit. Le formulaire est à retirer, puis à remettre une fois renseigné, au service de la scolarité. Changement de site Lorsque l’étudiant souhaite changer de site, il est automatiquement reçu au cours du mois de mai par un jury de l’option ou de la mention demandée. En fonction de son projet artistique, de sa motivation et des places disponibles son changement est validé par le jury. Son entrée est rendue effective à la rentrée scolaire, à condition que tous les crédits ECTS soient bien acquis sur le site d’origine. Le système de validation des études Les crédits ECTS Les directives adoptées en 1989 et en 1992 (89/48 CEE et 92/51 CEE) ainsi que la directive 2005/36/CE du 7 mai 2005, instituent un système général de reconnaissance des diplômes et consolident le dispositif juridique de reconnaissance des qualifications professionnelles pour l’exercice des professions réglementées dans l’Union européenne. Ce cadre règlementaire permet de poser un certain nombre de principes de manière à œuvrer pour une lisibilité des formations. C’est dans ce cadre que le système des crédits ECTS est mis en place. L’ECTS est un système d’accumulation et de transfert de crédits centré sur l’étudiant, qui repose sur la transpa- rence des résultats et processus d’apprentissage. Il vise à faciliter la planification, la délivrance, l’évaluation, la reconnaissance et la validation des diplômes et des unités d’apprentissage ainsi que la mobilité des étudiants. 1 ECTS repose sur un volume de 25 à 30 heures semestriel de travail, comprenant la présence en cours et le travail personnel. Les enseignements sont regroupés en unité d’enseignement (UE) qui sont constituées de plusieurs enseignements. Une année universitaire est répartie en deux semestres de 14 semaines et comprend 60 crédits soit 30 crédits semestriels. Les crédits sont attribués par les enseignants de manière individuelle et/ou de manière collégiale lors du bilan Règlement des études semestriel. Ils ne s’obtiennent qu’après achèvement du travail complet en fonction des compétences et des connaissances requises. La participation aux colloques, workshops, séminaires, voyages fait partie du cursus de la formation, permet de nourrir le projet de l’étudiant et donne lieu à l’attribution de crédits ECTS. Le contenu de chaque cours avec son mode d’évaluation, la bibliographie et les informations pratiques sont accessibles sur le site internet de la HEAR. Le système de notation Le relevé de notes est un document semestriel rempli par les enseignants qui rend compte du cursus de formation de l’étudiant avec l’ensemble des cours suivis, les crédits affectés et les appréciations des enseignants. Les crédits alloués aux différents cours ne sont pas fractionnables. • A (Excellent) correspond aux notes de 16 à 20/20 • B (Très bien) correspond aux notes de 14 ou 15/20 • C (Bien) correspond aux notes de 12 ou 13/20 • D (Assez bien) correspond à la note de 11/20 • E (Passable) correspond à la note de 10/20 • FX (échec/travail supplémentaire nécessaire) correspond aux notes de 8 ou 9/20 • F (Échec, très insuffisant) correspond aux notes de 0 à 7/20 Une appréciation minimum de E (équivalent de la moyenne) est requise pour l’obtention des crédits concernés, avec la mention « passable ». Dans le cas d’une appréciation Fx, le ou les crédits peuvent être rattrapés selon les modalités prévues à l’article 3 relatives aux rattrapages de crédits. Les rattrapages de crédits Tout crédit obtenu est un crédit acquis. Le nombre maximum de crédits ECTS pouvant être obtenus pour chacun des semestres est de 30. Le passage de l’étudiant au semestre suivant est subordonné à l’obtention d’au moins 24 crédits ECTS, à l’exception : du passage au semestre 3, qui nécessite l’obtention de 60 crédits ECTS, du passage au semestre 6, qui nécessite l’obtention de 150 crédits ECTS, et du passage au semestre 10, qui nécessite l’obtention de 270 crédits ECTS. 21 Il est à noter que les rattrapages ne sont pas automatiques ; ils sont soumis à l’appréciation du collège d’enseignants et à la validation du coordinateur ou du professeur référent, en particulier en cas d’absences répétées et ou de longues durées sans justificatif. Chaque enseignant met en œuvre, selon un calendrier précis, les modalités de rattrapage. Tout rattrapage de crédit doit être effectué avant le bilan suivant. Les évaluations Les évaluations sont inscrites dans le temps pédagogique semestriel et selon un calendrier défini et diffusé à la rentrée scolaire. Chaque étudiant est évalué chaque semestre selon deux principes : • une évaluation individuelle par enseignant qui attribue des crédits selon des modalités qu’il définit en début de semestre (contrôle continu, devoir sur table, exposé, participation…) ; • le bilan : une évaluation collective semestrielle par un groupe d’enseignants situé en fin de semestre. Les bilans se formalisent par un accrochage ou une présentation orale de travaux réalisés durant le semestre devant un collège d’enseignants, suivis d’une réunion bilan qui attribue les crédits. Le redoublement L’année 1 ne peut être redoublée sauf pour raisons médicales ou personnelles justifiées par un certificat médical, après avis du coordinateur ou du professeur référent et validation de la direction des études. Un seul redoublement est autorisé par cycle après avis favorable du coordinateur ou du professeur référent et validation de la direction des études. Dans le cas d’un redoublement et, sauf dérogation pour projet validé par le coordinateur ou le professeur référent et la direction des études, une présence assidue et active est impérative. Règlement des études 22 1er cycle Le 1er cycle comprend 6 semestres valant 180 crédits ECTS. Il permet à l’étudiant de se positionner dans une option et son éventuelle mention. Ces trois premières années permettent l’acquisition des apprentissages fondamentaux tout en ouvrant sur une pratique personnelle. Ce 1er cycle est validé par un diplôme DNAP ou DNA. Année 1 La première année est une année pluridisciplinaire avec des enseignements obligatoires et optionnels qui visent à donner l’ouverture la plus vaste sur les domaines de la création et les bases d’une formation culturelle solide et autonome. Les enseignements plastiques visent à mettre progressivement en place les conditions d’un choix d’option en fin de semestre 2. Le parcours de l’étudiant à la HEAR se dessine dès son entrée en année 1 et le choix du site d’entrée est déterminant. Les approches pédagogiques particulières à chaque option ou mention sont présentées au cours de l’année. L’étudiant effectue un choix au moment du bilan du semestre 2 qui sera validé définitivement par la commission d’orientation composée des enseignants des options en fonction de ses aptitudes et du nombre de places dans l’option et ou la mention. Chaque année, la commission pédagogique, en accord avec la direction des études définit pour chaque option, mention, un nombre de places en année 2. • À Mulhouse : Art, design et design textile • À Strasbourg : Art, Art-Objet, Scénographie, Communication graphique, Didactique visuelle, Illustration. Pour l’option communication, le choix de la mention, communication graphique, didactique visuelle et illustration, s’effectue en fin de semestre 4. Chaque année, dans le guide de l’étudiant est publié le nombre de places disponibles par mention de diplôme. Années 2 et 3 Les années 2 et 3 se caractérisent par un passage progressif d’une phase d’initiation, d’expérimentation jusqu’à la mise en œuvre de propositions plastiques personnelles. Elle se structure autour d’apprentissages et de méthodologies de travail (conduite de projet, recherche d’œuvres de référence, développement d’un regard critique, connaissance historique et des enjeux du monde contemporain, etc.). Les années 2 et 3 consistent également en l’acquisition de connaissances pratiques et d’outils techniques, conceptuels et plastiques. Ce premier cycle peut se définir comme une initiation aux fondamentaux de l’option. Il permet d’acquérir tant les diverses pratiques artistiques que la capacité à conceptualiser, en connaissance des outils, des matériaux et dans l’expression formelle et critique des propositions. L’étudiant décline notamment des savoirs en histoire de l’art et art contemporain, en philosophie, en théorie de l’art, en culture de médias mais aussi une sensibilité à l’analyse de l’image, à la lecture critique et une capacité d’écriture. C’est enfin un moment où l’étudiant est amené à se confronter au milieu professionnel par le biais d’un stage. La présentation au diplôme - DNAP Le diplôme national d’arts plastiques (DNAP) sanctionne une étape dans un processus continu dans l’école ouvrant sur le développement d’une recherche personnelle. La présentation de l’étudiant à l’épreuve du diplôme national d’arts plastiques est subordonnée à l’obtention de 165 crédits ECTS lors du bilan de fin de semestre 6. Tous les crédits européens correspondant au premier cycle, hors crédits attachés aux épreuves du diplôme doivent être obligatoirement validés avant la présentation au diplôme. Cette dernière épreuve donne lieu à l’attribution de 15 crédits ECTS. Aucun crédit ne peut Règlement des études 23 se substituer à ceux attachés à la réussite des épreuves du diplôme. Les étudiants qui ne disposent pas de 165 crédits ECTS peuvent redoubler à raison d’une seule fois dans l’option et après avis favorable du coordinateur ou du professeur référent et validation de la direction des études. À l’issue de ces épreuves, le jury délibère sur l’attribution du diplôme national d’arts plastiques et attribue les 15 crédits ECTS correspondants. À l’issue du DNAP, l’étudiant a obtenu 180 crédits ECTS, il est donc titulaire du DNAP. Dans le cas d’un échec au diplôme, l’étudiant, avec l’avis favorable du coordinateur ou du professeur référent et la validation de la direction des études est autorisé au redoublement. Les crédits obtenus restent acquis l’année suivante. Sauf dérogation pour projet validé par la direction des études et le coordinateur ou le professeur référent, une présence assidue et active est impérative. Les épreuves du diplôme national d’arts plastiques, d’une durée de trente minutes, consistent en un entretien avec le jury comprenant une présentation par l’étudiant d’une large sélection de travaux plastiques réalisés pendant le premier cycle. Le jury du DNAP Le jury du diplôme national d’arts plastiques est nommé par la direction des études sur proposition des coordinateurs d’option. Il comprend trois membres : deux personnalités qualifiées extérieures à l’établissement et un enseignant de l’établissement choisi dans le cursus considéré. Le président du jury est désigné parmi les personnalités qualifiées sur proposition du coordinateur et validé par la direction des études. Des suppléants sont nommés dans les mêmes conditions. Les décisions sont prises à la majorité absolue. La commission d’admission en 2e cycle L’admission en semestre 7 est subordonnée à l’obtention du diplôme national d’arts plastiques et à une décision favorable de la direction des études, sur proposition de la commission d’admission sur la présentation de projets et recherches envisagées par l’étudiant. Cette commission comprend trois professeurs nommés par la direction des études. L’un des professeurs est titulaire d’un doctorat. Le président de la commission est désigné par la direction des études parmi ses membres. La décision est prise par la commission d’admission en deuxième cycle à la majorité absolue de ses membres. La décision d’admission ou de refus est notifiée par la direction des études. La décision de refus doit être motivée. Les documents à remettre à la commission d’admission sont les suivants : • un document écrit de deux pages minimums comportant les axes de recherche du projet plastique ainsi que la délimitation du territoire de recherche et les intentions du mémoire avec des éléments bibliographiques ; • les projets d’échanges Erasmus, de mobilité et de stage long à l’étranger ou/et en France ; • un dossier des travaux réalisés. 2e cycle L’admission au semestre 7 est subordonné à : • l’obtention du DNAP et des 180 crédits ECTS ; • l’avis favorable de la commission d’admission en 2e cycle. Le 2e cycle se conclut en cinquième année par le passage du DNSEP art, design ou communication. Ce diplôme conférant au grade de Master est inscrit au niveau I de la certification professionnelle. Le 2e cycle comprend 4 semestres valant 120 crédits ECTS. Les années 4 et 5 permettent d’affirmer une recherche personnelle. Ces deux années de spécialisation structurent un projet plastique soutenu par un travail théorique à travers l’écriture du mémoire. Le travail personnel s’enrichit et se confronte à des contributions extérieures (expositions, publications, mises en situation, appels à projet, etc.). Il se nourrit également de séminaires de recherche, de partici- Règlement des études 24 pation à des colloques et des activités de recherche, voyages d’études, workshops et cycle de professionnalisation. L’apport de connaissances de la part des enseignants se présente sous la forme d’un suivi personnalisé, d’un accompagnement en atelier, d’un dialogue et de savoirs spécifiques nécessaires à l’élaboration du projet artistique de l’étudiant. Au début du semestre 7, l’étudiant doit choisir un tuteur pour son mémoire avec lequel il élabore sa problématique en lien également avec un enseignant référent de son travail plastique. Il peut anticiper son choix dès la fin du semestre 6. Le mémoire Le mémoire se prépare dès le semestre 7 et est soutenu devant un jury au courant du semestre 10. Il est obligatoire dans le cursus du DNSEP. Il a pour fonction de rendre lisible les constructions conceptuelles et référentielles qui soutiennent la démarche et la recherche artistique de l’étudiant. La forme prise par le mémoire doit être en adéquation avec le propos. Pour autant, il doit témoigner d’une rigueur et d’une méthodologie accompagnée d’une bibliographie et ou d’une sitographie et le cas échéant d’une iconographie. Un cahier des charges peut être précisé et communiqué par le coordinateur ou le tuteur en fonction des options ou des mentions. Le jury de soutenance est composé de deux membres – un représentant de l’école (plasticien ou théoricien) et une personnalité extérieure titulaire d’un doctorat –, lesquels membres siègent également à la soutenance plastique. À l’issue de la soutenance du mémoire, le jury établit un rapport écrit qui est communiqué aux autres membres du jury lors de la soutenance plastique du DNSEP. L’évaluation du mémoire porte notamment sur la pertinence du choix du sujet, la capacité du candidat à adopter un point de vue critique, la justesse des références bibliographiques et de leurs articulations au projet, la qualité du travail rédactionnel et celle de l’entretien avec le jury. Il correspond à 5 crédits sur 30 crédits. Chaque option ou mention peut préciser les exigences concernant la préparation, la méthode, le volume attendu et le calendrier précis d’élaboration du mémoire. Le rendu des mémoires se fait auprès de la scolarité en fin du semestre 9 ou au début du semestre 10. Il est demandé à chaque étudiant trois versions papier du mémoire ainsi qu’une version PDF ainsi réparties : une pour le tuteur du mémoire, une second pour le président du jury, la troisième en dépôt à la médiathèque du site de scolarité de l’étudiant. Le fichier PDF pourra être envoyé aux autres membres de jury pour consultation et cette version numérisée sera également conservée pour consultation à la médiathèque. La présentation au diplôme – DNSEP L’obtention d’un minimum de 240 crédits ECTS est obligatoire pour le passage en semestre 9. Le rattrapage des 6 crédits manquants a lieu obligatoirement durant le semestre 9. La présentation de l’étudiant au DNSEP est subordonnée à l’obtention de 270 crédits ECTS. Il est possible à plusieurs étudiants de se présenter collectivement à l’épreuve d’attribution du diplôme. Le jury peut apprécier la part personnelle de chaque candidat par son mémoire, ou si nécessaire, par la rédaction d’un texte individuel que chaque candidat lui présente individuellement. Le diplôme est constitué de deux épreuves : la soutenance du mémoire au semestre 10 – d’une durée de 20 minutes - qui donne lieu à 5 crédits ECTS et la présentation des travaux plastiques – d’une durée de 45 minutes - qui donne lieu à 25 crédits ECTS. Aucun crédit ne peut se substituer à ceux attachés à la réussite des épreuves du diplôme. L’attribution des crédits ECTS du mémoire doit intervenir au moment du jury final, afin de tenir compte de la collégialité dans la délivrance du DNSEP. En effet, l’arrêté ne prévoit pas que le jury de mémoire délivre les crédits ECTS à l’issue de la soutenance du mémoire. Il établit seulement un rapport. Seul le jury de DNSEP composé de cinq personnes est souverain pour attribuer tous les crédits ECTS. Règlement des études 25 Le jury du DNSEP Le jury du diplôme national supérieur d’expression plastique est nommé par la direction des études sur proposition du coordinateur. Il est composé de cinq membres : un enseignant de l’établissement choisi parmi les enseignants et quatre personnalités qualifiées extérieures à l’établissement. Le président du jury est désigné parmi les personnalités qualifiées sur proposition du coordinateur et validé par la direction des études. Des suppléants sont nommés dans les mêmes conditions. Les décisions du jury sont prises à la majorité absolue. En cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante. Les membres du jury du diplôme national supérieur d’expression plastique chargés de la soutenance du mémoire, dont l’un est titulaire d’un diplôme de doctorat, sont l’enseignant de l’établissement et l’une des quatre personnalités qualifiées. Stages L’organisation des stages est prévue par le décret n° 2014-1420 du 27 novembre 2014 relatif à l’encadrement des périodes de formation en milieu professionnel et des stages et par l’arrêté du 29 novembre 2014 relatif aux conventions de stage dans l’enseignement supérieur. Tout stage doit faire l’objet d’une validation, au moins un mois à l’avance par l’enseignant coordi- nateur ou référent de l’étudiant. La demande s’effectue par formulaire qui définit l’objet du stage, sa durée et l’identité de l’organisme et doit être validée par le coordinateur ou le professeur référent. Une convention de stage sera ensuite rédigée par le service de la scolarité et signée par la direction des études en arts plastiques, l’organisme d’accueil et l’étudiant. Stage au 1er cycle Un stage d’une durée minimum de 2 semaines est obligatoire au cours du 1er cycle et fait l’objet de 2 crédits ECTS au semestre 5. En fonction des options et des mentions, ce stage peut se faire par anticipation et de façon fragmentée. Il est vivement conseillé de l’effectuer pendant les périodes de vacances scolaires. L’objectif de ce stage court est d’inscrire les étudiants dans une réalité professionnelle dès le premier cycle. Un rapport de stage d’une page minimum doit être remis au coordinateur ou au professeur référent de l’option ou de la mention et au service de la scolarité, afin de permettre la validation du stage et l’obtention des 2 crédits ECTS. L’organisme d’accueil doit également envoyer à la scolarité un rapport d’évaluation à l’issue du stage. Stage au 2e cycle Une mobilité pour un stage long est encouragée pendant le 2e cycle. L’exigence en termes de durée du stage dépend de l’option choisie mais également du parcours scolaire de l’étudiant : les étudiants entrés en équivalence sont encouragés à suivre leur cursus dans l’établissement de manière à bénéficier d’encadrements plus approfondis au sein de l’option. La durée du stage est déterminée en lien avec le coordinateur ou professeur référent de l’option ou de la mention. À titre indicatif, le stage est obligatoire pour les étudiants en scénographie (1 mois en année 4), pour les étudiants en design (de 3 à 6 mois en année 4) et pour les étudiants en communication graphique (1 mois pendant les vacances scolaire entre les années 3 et 4 et entre les années 4 et 5). Dans le cas d’un stage de plus de 3 mois sur le temps académique, il est validé de 30 crédits ECTS après la soutenance du rapport de stage. D’une manière générale, tout stage doit donner lieu à un rendu qui permet la validation du stage. Ce rendu peut prendre plusieurs formes : un rapport de stage, un livret, accompagnés ou non d’une présentation à l’oral. Règlement des études 26 Mobilité Mobilité internationale Mobilité en année 1 à 3 Les étudiants souhaitant partir en stage court ou ayant un projet à l’international pendant les vacances scolaires peuvent bénéficier d’un accompagnement du service Relations internationales. Mobilité en année 4 Les étudiants peuvent partir en échange, projet ou stage à l’étranger en année 4 sous réserve de validation du projet de mobilité par le coordinateur ou le professeur référent et à l’exception des étudiants entrés en équivalence en année 4. L’échange à l’étranger se prépare dès l’année 3 et doit être validé par le coordinateur ou le professeur référent au moment du bilan du 1er semestre de l’année 3. Le départ en échange ou stage est conditionné à l’obtention du DNAP et au passage en année 4 indépendamment de l’acceptation de l’étudiant par la structure d’accueil. Mémoire Tout étudiant partant en séjour d’études ou stage en année 4 doit obligatoirement avoir défini une problématique et un tuteur de mémoire. L’étudiant envisagera avec son tuteur un suivi adapté à sa mobilité. Calendrier échanges Les étudiants doivent remettre leur projet de mobilité indiquant obligatoirement trois choix d’écoles accompagné d’un portfolio en anglais. Suite à la décision de la Commission relations internationales l’étudiant devra remettre un dossier complet selon les exigences de candidatures des écoles partenaires. Le départ en école partenaire est soumis à l’acceptation de cette dernière. Dans le cas de refus de l’école partenaire, un autre projet de mobilité sera défini avec l’étudiant en concertation avec le service des relations internationales. Un étudiant qui ne respecte pas le calendrier affiché ne sera pas prioritaire dans l’obtention de sa destination choisie, ainsi que pour l’obtention des bourses versées par la HEAR (bourse ERASMUS +, bourse mobilité HEAR). Calendrier stage Pour un départ au1er semestre de l’année 4, l’étudiant doit déposer son projet de stage au plus tard au mois de juin de l’année 3. Le projet de stage doit être validé par le coordinateur ou le professeur référent. Pour un départ au 2e semestre de l’année 4, l’étudiant doit déposer son projet avant les vacances de Noël. Commission Relations internationales La Commission désigne les étudiants selon les places disponibles et les départements ouverts à l’échange dans chaque école partenaire (semestres 1 et 2 confondus) selon les critères suivants : 1. Pertinence du projet de mobilité ; 2. Qualité du dossier artistique ; 3. Compétences linguistiques. La Commission Relations Internationales attribue également les bourses Erasmus + et les bourses de mobilité HEAR selon les critères suivants : 1. Respect de la procédure ; 2. Situation financière de l’étudiant (boursier) ; 3. Éligibilité du projet de mobilité à d’autres bourses ; 4. Ne pas avoir déjà bénéficié d’une bourse HEAR. La Commission Relations Internationales est composée d’enseignants représentant chaque option et site de l’école ainsi que la direction des études et le service des relations internationales. Annulation du projet de mobilité L’étudiant peut à tout moment annuler son projet de mobilité avant que l’école partenaire l’ait accepté. Après acceptation, l’annulation ne peut s’effectuer qu’en cas de force majeure (rasions médicales ou personnelles justifiées) en présentant les justificatifs nécessaires. Préparation linguistique intensive Tout étudiant mobile doit suivre une préparation linguistique intensive obligatoire avant son départ. Si cette préparation n’est pas suivie, le projet de mobilité sera automatiquement annulé. Restriction pour la période et la durée de mobilité L’équipe pédagogique se réserve le droit de restreindre la période et la durée de mobilité en fonction du projet pédagogique de l’option ou de la mention. Ces spécificités sont publiées chaque année dans le guide de l’étudiant. Communication avec la HEAR avant, pendant et après la mobilité Avant son départ, l’étudiant mobile doit obligatoirement prendre rendez-vous auprès du service des relations internationales pour vérifier que toutes les démarches nécessaires (assurance, visa, bourse, etc.) ont été effectuées. Pendant sa mobilité, l’étudiant s’engage à tenir Règlement des études 27 régulièrement informées l’administration et l’équipe enseignante de la HEAR. Il est encouragé à ouvrir un blog facilitant ce partage d’expérience. En cas de difficulté matérielle ou financière, l’étudiant doit contacter au plus vite le service des relations internationales. Dès son retour, l’étudiant doit prendre rendez-vous auprès du service des relations internationales pour remettre son rapport de séjour. L’étudiant présentera également ce rapport, ainsi que le travail fourni à l’étranger à l’équipe enseignante de son option ou de sa mention. Ce rapport participe à la validation pédagogique de la mobilité. Si l’étudiant ne remet pas de rapport, il lui sera demandé de rembourser les bourses (ERASMUS +, HEAR). Validation de la mobilité Un séjour d’études ou de stage d’un semestre est reconnu dans le cursus de l’étudiant comme équivalant à 30 crédits ECTS, à condition que l’étudiant ait validé le programme d’études ou de stage auquel il s’était engagé. Si l’étudiant valide moins de 25 crédits ECTS, il doit rembourser la bourse ERASMUS +. L’établissement d’accueil valide les crédits ECTS qui sont transférés dans le cursus de l’étudiant à la HEAR. Ce transfert ne peut donner lieu à un bilan et l’étudiant revenu de l’étranger passe donc automatiquement dans le semestre supérieur, s’il a acquis un nombre suffisant de crédits. Les étudiants doivent obligatoirement remettre un rapport de séjour qui est mis à disposition des autres étudiants et enseignants dans les médiathèques et sur la plateforme Office 365. Bourses Les bourses disponibles sont détaillées dans le guide de l’étudiant (cf. page 55) et des informations précises sont mises à disposition des étudiants au service des relations internationales. Supplément au diplôme Toute expérience de mobilité (stage ou échange) sera consignée dans le supplément au diplôme délivré aux étudiants au même moment que le diplôme. Mobilité internationale post-diplôme Les étudiants diplômés souhaitant se rendre à l’étranger (résidences, post diplômes, programmes d’été, stages, projets, etc.) peuvent bénéficier d’un accompagnement individuel dans les 3 ans suivant leur diplôme auprès du service Relations internationales afin de mener à bien leur projet et trouver des financements. Les étudiants souhaitant partir en stage à l’international ne pourront pas bénéficier des bourses de mobilité. Voyages pédagogiques L’initiative des voyages pédagogiques est du ressort exclusif des enseignants. Chaque voyage est soumis à la validation de la direction des études. Les voyages font partie du cursus de l’étudiant et peuvent faire l’objet en fonction de l’année et de l’option d’une obtention de crédits ECTS. À l’exclusion des frais de repas, la prise en charge par l’école du transport peut être totale ou partielle. Des participations pourront être demandées aux étudiants sur la base des tarifs fixés par voie de délibération au Conseil d’administration de la HEAR. Déplacement intersites Mulhouse et Strasbourg Au moment de workshops intersites ou de conférences, les déplacements des étudiants sont pris en charge par la HEAR dans la limite d’un aller-retour par événement. À l’occasion de certains événements publics (concerts, expositions, etc.), l’école peut encourager la mobilité intersites en proposant la mise à disposition de moyen de transport sous condition d’un seuil de participation. En dehors de ces temps, l’étudiant doit remplir un formulaire pour indiquer l’objet de son déplacement qui doit être validé préalablement par un enseignant de chaque site et par la direction des études. Règlement des études 28 Ressources pédagogiques Les médiathèques Les médiathèques de la HEAR mettent à disposition une collection totale de 50 000 documents répartis sur les sites de Strasbourg et Mulhouse : livres, revues, vidéos, documents multimédia, tous empruntables. Des fonds particuliers, tels que les mémoires de DNSEP, les mémoires des étudiants du Centre de Formation des Plasticiens Intervenants (CFPI), la réserve d’art et le fonds ancien sont uniquement consultables sur place. Elles ont pour finalité d’accompagner les étudiants dans leurs recherches et travaux en proposant des références actualisées en lien étroit avec les processus créatifs des différentes options. Pour l’inscription à la médiathèque, chaque étudiant est tenu de fournir sa carte d’étudiant de l’année en cours de validité. Les emprunts ne peuvent se faire que sur présentation de la dite carte. Il est indispensable de respecter la durée du prêt qui est précisée dans le guide de l’étudiant. Des rappels réguliers sont adressés en cas de retard pour régulariser le plus rapidement possible la situation. Il est possible, cependant, de faire prolonger les documents, à condition qu’ils ne soient pas réservés par d’autres lecteurs. En cas de non restitution des documents, certaines démarches administratives (inscription, remise des attestations de diplôme, etc.) seront suspendues jusqu’à régularisation des emprunts. En cas de perte ou de détérioration de documents empruntés, le lecteur sera tenu de les remplacer en procédant à l’acquisition d’un exemplaire identique. Faute de remplacement, un titre de recettes de 50 € sera émis à l’encontre de l’étudiant. Les ateliers techniques L’accès et l’utilisation des ateliers techniques sont organisés par les enseignants, techniciens ou assistants d’enseignement artistique. En leur absence et en fonction des ateliers, des moniteurs ou des référents dûment formés peuvent encadrer l’accès. Des règles particulières peuvent être édictées pour certains locaux ou ateliers, en fonction du matériel utilisé ou des risques de l’activité pratiquée. Ces conditions d’accès spécifiques doivent être scrupuleusement respectées. Toutes les informations pratiques sont détaillées dans le guide de l’étudiant et affichées à l’entrée de chaque atelier. Le non respect des règles définies peut entraîner l’exclusion temporaire ou définitive de l’atelier par le responsable de l’atelier. Le prêt du matériel L’établissement peut mettre à disposition du matériel pour les projets pédagogiques dont les conditions sont définies dans chaque atelier. Au moment de l’inscription administrative, l’étudiant doit fournir une attestation d’assurance responsabilité civile, à jour, garantissant les dommages aux biens, pour emprunter le matériel. Dans le cas de détérioration ou de perte de matériel prêté et d’absence d’intervention de l’assurance de l’étudiant, un titre de recettes correspond au montant de la valeur comptable du bien sera émis à l’encontre de l’étudiant. Les conditions de participation des étudiants aux fournitures et consommables (papiers, terre, bois, encre, etc.) sont fixées par délibération du Conseil d’Administration. Règlement des études 29 Les droits d’auteur Clause relative à l’utilisation et au stockage des travaux La HEAR n’est investie d’aucune obligation de garde et/ou de conservation des œuvres qui sont stockées dans ses locaux. À ce titre, l’étudiant est seul responsable de la garde et de la bonne conservation de ses travaux durant toute la durée de leur stockage au sein de l’établissement. Il s’engage à les déplacer à l’extérieur de l’établissement, sur demande de l’administration, et au plus tard à la fin de l’année scolaire. Respect du droit d’auteur En application de l’art. 122-5 du Code de la propriété intellectuelle, il est rappelé que ni le droit de citation, ni l’exception relative à l’enseignement et à la recherche ne sont applicables aux œuvres graphiques et plastiques. Afin de respecter la législation française, l’étudiant qui souhaite intégrer des citations iconographiques dans un mémoire destiné à une diffusion au public, notamment via internet, devra : 1. soit reproduire des œuvres appartenant au domaine public (c’est-à-dire des œuvres dont les auteurs sont décédés depuis plus de 70 ans) et indiquer le nom de l’auteur ; 2. soit obtenir une autorisation de la part de l’auteur de l’œuvre reproduite, ou de ses ayants droit, oude la société de gestion collective gérant les droits de l’artiste (ADAGP, SAIF, SCAM, etc.) et indiquer le nom de l’auteur ; 3. soit supprimer la reproduction de l’œuvre reproduite dans les exemplaires destinés à une diffusion au public, notamment via internet, si l’étudiant ne se trouve pas dans les deux situations ci-dessus (1 & 2). Respect des mentions légales Tout au long de sa scolarité au sein de la HEAR, l’étudiant sera amené à participer à divers projets, expositions, performances, festivals, etc. personnelles ou collectives. Ces actions mettant en scène la HEAR devront être communiquées auprès du service communication qui pourra ainsi s’en faire le relais sur les outils de communication interne et externe de l’établissement. Toute action devra mentionner le cadre pédagogique dans lequel elle s’inscrit naturellement : • les vidéos réalisées avec tout ou partie des moyens humains et matériels de l’école devront comporter en générique final la mention suivante « Haute école des arts du Rhin (éventuellement le nom de la mention et la ville) » ou le logo de l’école ; • les documents imprimés avec tout ou partie des moyens humains et matériels de l’école devront comporter la mention « Imprimé à la Haute école des arts du Rhin » et le logo de l’école ; • les travaux réalisés dans les ateliers d’impressions (gravure, sérigraphie, photographie, etc.) doivent porter la mention de la Haute école des arts du Rhin sous la forme d’un gaufrage ; • pour toute autre action impliquant un ou des étudiants, leur appartenance à l’école devra être clairement mentionnée dans toute légende accompagnant le cas échéant la diffusion de l’œuvre (prénom + nom, + « Haute école des arts du Rhin » (mention obligatoire) + « nom de la mention, ville » (mention facultative). • Dans tous les cas, le logo de l’école devra être positionné en qualité de partenaire de l’action /la manifestation. Les logotypes de la HEAR sont disponibles au téléchargement depuis le site www.hear.fr, rubrique « HEAR, présentation ». Toute utilisation officielle doit être systèmatiquement validée par le service Communication via e-mail : [email protected]. Règlement des études 30 Vie à la HEAR Les règles de sécurité À Mulhouse et à Strasbourg, la HEAR est un lieu privilégié de liberté d’expression dans les limites de la loi, du respect des personnes et du matériel de chacun, de la sécurité des personnes et des locaux, comme de leur conservation. L’étudiant est le seul responsable de la perte ou du vol de ses biens personnels dans l’enceinte de l’établissement. En cas d’incendie, l’évacuation de l’école se fait immédiatement par tous par l’issue de secours la plus proche. Chaque enseignant assure l’évacuation du groupe d’étudiants dont il a la charge. Par ailleurs, les étudiants doivent impérativement respecter les règles de sécurité en fonction de la spécificité des ateliers. Le non respect des dites consignes peut entraîner l’exclusion provisoire ou définitive de l’étudiant. Dans le guide de l’étudiant, dans le chapitre règlement et sécurité, les consignes précises sont détaillées. Entretien et usage des locaux En dehors du service de nettoyage, les étudiants sont responsables de la propreté des salles de cours et des ateliers. L’établissement se réserve le droit de demander le montant des réparations ou des frais de remise en état de locaux ou mobiliers dégradés de manière intentionnelle ou non. Hormis les événements ouverts au public (conférences, expositions, etc.), l’accès à l’école est réservé uniquement aux étudiants inscrits, sauf cas dérogatoire. Horaires d’ouverture des sites arts plastiques À Mulhouse, du lundi au jeudi de 8h15 à 20h, le vendredi de 8h15 à 19h. À Strasbourg, du lundi au jeudi de 7h30 à 21h30, le vendredi de 7h30 à 19h. Les associations étudiantes L’association Lalala, à Mulhouse et La Mine à Strasbourg favorisent les liens entre les étudiants de chaque site et entre les deux sites arts plastiques et l’Académie. Très impliquées dans la vie de l’école soit pour les Tranches de Quai à Mulhouse, Avant-première à Strasbourg ou au travers de soirées étudiantes avec la Mine, les deux associations d’étudiants sont des ressources importantes pour la réalisation des projets des étudiants. Une convention entre l’administration de l’établissement et les Présidents des associations étudiantes de la HEAR précise chaque année les modalités de fonctionnement. Dispositions transitoires Les formations menant aux diplômes de design à Strasbourg et design graphique à Mulhouse seront dispensées pour les étudiants en cours de cursus, jusqu’en 2018. Règlement des études 31 Grilles de crédits Mulhouse Année 1 — Semestres 1 & 2 S1S2 UE 1 : Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques 18 16 UE 2 : Histoire, théorie des arts et langue étrangère 10 10 UE 3 : Bilan du travail plastique et théorique 2 4 Année 2 — Semestres 3 & 4 S3S4 UE 1 : Méthodologie, techniques et mises en œuvre 16 14 UE 2 : Histoire, théorie des arts et langue étrangère 8 8 UE 3 : Recherche et expérimentations personnelles 2 4 UE 4 : Bilan 4 4 Année 3 — Semestres 5 & 6 S5S6 UE 1 : Méthodologie, techniques et mises en œuvre 10 4 UE 2 : Histoire, théorie des arts et langue étrangère 8 5 UE 3 : Stage 2 UE 4 : Recherche et expérimentations personnelles 6 6 UE 5 : Bilan (semestre 5), passage et obtention du DNAP (semestre 6) 4 15 Année 4 — Semestres 7 & 8 S7S8 UE 1 : Initiation de la recherche Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts 9 9 UE 2 : Projet plastique Prospective, méthodologie, production Mobilité, professionnalisation, médiation 20 20 UE 3 : Langue étrangère 1 1 Règlement des études Année 5 — Semestres 9 & 10 32 S9S10 UE 1 : Méthodologie de la recherche 20 dont suivi du mémoire Passage et obtention du DNSEP (semestre 10) Mémoire (soutenance) Épreuve plastique UE 2 : Mise en forme du projet personnel 30 5 25 10 Grilles de crédits Strasbourg Année 1 — Semestres 1 & 2 S1S2 UE 1 : Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques 18 16 Cours pratiques obligatoires 16 6 Modules8 Initiation & perfectionnement technique (S1) 2 Mise en œuvre des acquis techniques (S2) 2 UE 2 : Histoire, théorie des arts et langue étrangère 10 10 UE 3 : Bilan du travail plastique et théorique 2 4 Année 2 — Semestres 3 & 4 S3S4 UE 1 : Méthodologie, techniques et mises en œuvre Travail en atelier – Workshop Initiations Plateformes – dessin et autres 16 14 UE 2 : Histoire, théorie des arts et langue étrangère 8 8 UE 3 : Recherche et expérimentations personnelles Recherches personnelles adossées aux pratiques plastiques et théoriques 2 4 UE 4 : Bilan 4 4 Règlement des études Année 3 — Semestres 5 & 6 33 S5S6 UE 1 : Méthodologie, techniques et mises en œuvre Travail en atelier – Workshop Initiations (Semestre 5) Plateformes – dessin et autres (Semestre 5) 10 4 UE 2 : Histoire, théorie des arts et langue étrangère 8 5 UE 3 : Stage 2 UE 4 : Recherche et expérimentations personnelles 6 6 UE 5 : Bilan (semestre 5), passage et obtention du DNAP (semestre 6) 4 15 Année 4 — Semestres 7 & 8 S7S8 UE 1 : Initiation de la recherche Suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts Langue 9 9 UE 2 : Projet plastique Prospective, méthodologie, production Groupe de recherche et initiations Workshops Mobilité, professionnalisation, CHAAP 20 20 UE 3 : Langue étrangère 1 1 Année 5 — Semestres 9 & 10 S9S10 UE 1 : Méthodologie de la recherche 20 dont suivi du mémoire Séminaire-mémoire ou autre séminaire Passage et obtention du DNSEP (semestre 10) Mémoire (soutenance) Épreuve plastique UE 2 : Mise en forme du projet personnel 10 30 5 25 Règlement des études 34 Règlement des études 2015-2016 35 Coupon à détacher Coupon à remettre daté et signé aux services de la scolarité à Mulhouse ou Strasbourg au plus tard le 31 octobre 2015 Le règlement des études précise le cadre national de l’enseignement supérieur artistique au regard également du projet d’établissement de la HEAR et du programme défini par les équipes pédagogiques des sites des arts plastiques de Mulhouse et Strasbourg. Le règlement des études régit l’organisation générale du parcours de l’étudiant au sein de l’établissement. Je soussigné(e), Nom Prénom étudiant(e) à la HEAR en année Option déclare avoir pris connaissance du règlement des études en arts plastiques. Fait à SIGNATURE DE L’ÉTUDIANT Le | | 37 Planning général 37 – 39 Planning général 1er semestre V 2 D 1 Décembre M 1 Toussaint L 2 M 2 S 3 M 3 J 3 D 4 M 4 L 5 J 5 M 6 CPS M. Février Janvier V 1 Jour de lʼan L 1 S 2 M 2 D 3 M 3 V 4 L 4 J 4 S 5 M 5 V 5 V 6 D 6 M 6 S 6 M 7 S 7 L 7 J 7 D 7 J 8 D 8 M 8 V 8 L 8 V 9 L 9 M 9 S 9 M 9 S 10 M 10 J 10 D 10 M 10 D 11 M 11 V 11 L 11 J 11 L 12 J 12 S 12 M 12 V 12 M 13 V 13 D 13 M 13 S 13 M 14 S 14 L 14 J 14 D 14 D 15 M 15 V 15 L 15 V 16 L 16 M 16 S 16 M 16 S 17 M 17 J 17 D 17 M 17 D 18 M 18 L 19 J 19 J 15 M 20 CP HEAR CPS M. M 21 J 22 CPS S. CA Armistice CPS S. APE CA V 18 L 18 S 19 M 19 V 20 D 20 M 20 S 21 L 21 J 21 WS Hors Limites Tranches de Quai V 19 S 20 CPS S. D 21 D 22 M 22 V 22 L 22 L 23 M 23 S 23 M 23 S 24 M 24 J 24 D 24 M 24 D 25 M 25 J 25 L 26 J 26 M 27 V 27 D 27 M 27 M 28 S 28 L 28 J 28 D 29 M 29 V 29 L 30 M 30 S 30 J 31 D 31 J 29 Élections délégués V 30 S 31 M : Mulhouse S : Strasbourg CP :Conseil pédagogique CVE S. V 25 Noël L 25 S 26 Saint-Étienne M 26 CVE :Commission Vie Étudiante CPS :Commission pédagogique de site Portes ouvertes Mulhouse J 18 CPS M. V 23 CVE M. 2e semestre Novembre Octobre J 1 38 V 26 WS Mulhouse Tranches de Quai S 27 D 28 L 29 Avant-première Planning général Mars M 1 Avril V 1 CVE M. M 2 39 WS Mulhouse Mai D 1 Fête du travail Juin M 1 S 2 L 2 D 3 M 3 V 4 L 4 M 4 S 5 M 5 J 5 D 6 M 6 V 6 L 6 L 7 J 7 S 7 M 7 M 8 V 8 D 8 M 9 S 9 L 9 D 10 M 10 V 11 L 11 M 11 S 12 M 12 J 12 D 13 M 13 V 13 L 13 L 14 J 14 S 14 M 14 M 15 V 15 D 15 Pentecôte M 15 M 16 S 16 L 16 Lundi de Pentecôte J 16 J 17 D 17 M 17 CPS M. V 17 V 18 L 18 M 18 S 19 M 19 J 19 D 20 M 20 V 20 L 20 L 21 J 21 S 21 M 21 M 22 V 22 D 22 M 22 S 23 L 23 J 23 D 24 M 24 V 24 L 25 M 25 CE M. & CA S 25 M 26 J 26 CE S. D 26 J 3 J 10 M 23 CVE S. CA APE J 24 V 25 Vendredi Saint S 26 V 3 Examens dʼentrée Ascension Victoire 45 S 4 D 5 M 8 J 9 CVE M. V 10 S 11 CVE S. D 12 S 18 CPS S. D 19 D 27 Pâques M 27 V 27 L 27 L 28 Lundi de Pâques J 28 S 28 M 28 V 29 D 29 M 29 S 30 L 30 J 30 M 29 M 30 J 31 WS Mulhouse M 31 CPS S. APE :Aide à projet étudiant APD :Aide à projet diplômes APD J 2 CE :Commission d’équivalence Vernissage Exposition Diplômes 2016 40 Équipe pédagogique 40 – 51 • Dominique Auerbacher ; Thierry Ballmer ; Alain Bartmann ; Olivier Beiger ; Louidgi Beltrame ; Anne Bertrand ; Pascal Bichain ; André Bihler ; Bernard Bleny ; Mathieu Boisadan ; Édouard Boyer ; Dominique Brau-Arnauty ; Cyrille Bret ; Ève Burger ; Bruno Carpentier ; Charlie Chabrier ; Sandra Chamaret ; Vincent Chagnon ; Guillaume Chauchat ; Fabrice Chavanne ; Vincent Chevillon ; Roger Dale ; Marie-Jo Daloz ; Alexandra David ; Guillaume Dégé ; Philippe Delangle ; Alain Della Negra ; Olivier Deloignon ; Charlet Denner ; Pierre Doze ; François Duconseille ; Fred Dupuis ; Yvan Etienne ; Ivan Fayard ; Sophie Fougeray ; Nicolas Fourgeaud ; Samuel François ; Yvan Freund ; Alexandre Früh ; Bastien Gallet ; Bertrand Gauguet ; Jean-François Gavoty ; Hélène Genvrin ; Christiane Geoffroy ; Jean-Pierre Giard ; Joseph Griesmar (Béhé) ; Sébastien Gschwind ; Sophie Hanagarth ; Laura Henno ; Loïc Horellou ; Anne Immelé ; Zoé Inch ; Ilana Isehayek ; Sandrine Israël-Jost ; Brice Jeannin ; Charles Kalt ; Nasser Khelifi ; Didier Kiefer ; Ju-Young Kim ; Yeun-Kyung Kim ; Anne Laforet ; Stéphane Lallemand ; Arnaud Lang ; Jean-Christophe Lanquetin ; Christelle Le Déan ; Oh Eun Lee ; Florence Lehmann ; Bertrand Lemonnier ; Philippe Lepeut ; Odile Liger ; Konrad Loder ; Stanislas Martin (Finzo) ; Joachim Montessuis ; Céline Monvoisin ; Claire Morel ; Nathalia Moutinho ; Yohanna My Nguyen ; Olivier-Marc Nadel ; Pauline Pierson ; Philippe Poirier ; Olivier Poncer ; Lidwine Prolonge ; Michel Ravey ; Fred Rieffel ; Jacques Ringelé ; Salomé Risler ; Francisco Ruiz de Infante ; Frédéric Ruyant ; Muriel Ryngaert ; Florian Sabatier ; Jérôme Saint-Loubert-Bié ; Christian Savioz ; Daniel Schlier ; Thomas Soriano ; Gauthier Sibillat ; Pierre Speich ; Gérard Starck ; Manfred Sternjakob ; Jan-Claire Stevens ; Sylvain Thirouin ; Jérôme Thomas ; Gilles Toutevoix ; Pascale Willem ; Pierre-André Weitz ; Grégoire Zabé. Intervenants réguliers : Mohammed Bentotoche ; Lize Braat ; Olivier Bron ; Damien Doppler ; Marianne Gayko-Roth ; Claude Grétillat ; Frank Knoery ; Amélie Lecocq ; Soufia Souaï. • Professeurs d'enseignement artistique Dominique Auerbacher Cette artiste plasticienne utilise différents mediums en articulant l’image photographique avec le texte, la vidéo, la peinture et le son. Elle a exposé dans divers musées et centres d’art entre autres au MAM/ARC (Paris), Schirn Kunsthalle et Kunstverein (Francfort), le Casino (Luxembourg), Kunstraum (Innsbruck), Kunsthaus (Hambourg) – Kunsthaus Baselland (Bâle), Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne, Staatliche Kunsthalle (Baden-Baden), MEP (Paris) et MAXXI (Rome). Ses œuvres ont été publiées dans des ouvrages notamment Paysages sur catalogue, édit. Hazan, 1998 ; Hypocondrie, éd. galerie Lang, 2001 ; Vous avez-dit il progresso ? édit. Linea di Confine 2004. Elle a participé à la Mission photographique de la DATAR, l’Observatoire photographique national du paysage. Thierry Ballmer www.ctballmer.ch Thierry Ballmer a achevé son diplôme (Master of Arts) au Central Saint Martins College à Londres. Il a travaillé à Assorted Images Londres, BRS Premsela Vonck Amsterdam et a fondé en 1997 son propre studio à Bâle. Membre des Swiss Graphic Designers (SDG) et de Swiss Type Design. Il enseigne depuis 1998. Équipe pédagogique Louidgi Beltrame Le travail de Louidgi Beltrame se développe autour d’une documentation des modes d’organisation humaine dans l’histoire du 20e siècle. Il se déplace sur des sites définis par une relation paradigmatique à la modernité : Hiroshima, Rio de Janeiro, Brasilia, Chandigarh, Tchernobyl ou encore la colonie minière de Gunkanjima au large de Nagasaki. Ses films - qui reposent sur l’enregistrement du réel et la constitution d’une archive - font appel à la fiction comme une manière possible d’envisager l’Histoire. Louidgi Beltrame est né en 1971 à Marseille et son travail est représenté par la galerie Jousse Entreprise. Anne Bertrand Titulaire d’une maîtrise d’histoire et d’un DEA d’histoire de l’art, elle enseigne à la HEAR depuis 2007 la Théorie/Histoire des arts. De 2008 à 2013, elle est aussi chargée des éditions de l’école. Son parcours professionnel l’a d’abord conduite dans l’édition et dans des musées d’art contemporain, parallèlement à une activité de critique et commissaire d’expositions. Auteur de monographies (Le Présent de Robert Frank, 2009 ; Yves Chaudouët, 2010 ; Parade, 2012, avec Hervé Gauville), elle est la directrice de publication de Tacita Dean, Écrits choisis 1992-2011 (ÉSADS, 2011) et la traductrice, avec l’auteur, de Jan Svenungsson, Écrire en tant qu’artiste (HEAR, 2012). Lauréate d’une bourse Fulbright (2013), elle prépare actuellement une thèse, à l’université Paris DiderotParis VII, sous la direction de François Brunet, en codirection avec Michel Poivert (université Paris I Panthéon-Sorbonne), sur les écrits et propos du photographe Walker Evans. André Bihler Il y a encore quelques années, on ne parlait pas d’internet ou de multimédia, d’interfaces graphiques ou d’interfaces tangibles… C’est cette matière informatique innovatrice, mouvante et changeante qu’André Bihler, diplômé de la Haute école des arts du Rhin (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg), essaie de dompter, modeler et synthétiser pour que cette complexité devienne source de créativité et d’invention. En tant qu’illustrateur, il a eu l’occasion de travailler pour de nombreux éditeurs, la presse pour enfants, des agences de communication et des institutions. Mathieu Boisadan Né en 1977. Sa démarche procède d’un double désir de confronter sa réalité à celle de l’histoire de la peinture. Son intérêt pour l’histoire contemporaine lui fait construire d’étonnantes visions où la violence des conflits est contrebalancée par un traitement chromatique doux, exempt de « couleur locale ». Des réminiscences de ses fréquents voyages en Europe 41 Centrale et de la peinture russe du 19e siècle – celle de Mikaïl Nesterov lui donnant envie d’éclaircir sa palette – nourrissent ses œuvres les plus récentes. En multipliant les sources d’inspiration, il décrit une trajectoire à la fois documentée et imaginaire qui ouvre sur des mondes à la tonalité onirique. Ancien Président d’Accélérateur de particules. Galerie Patricia Dorfmann, Paris ; Galerie C, Neuchâtel… Édouard Boyer www.boyeredouard.net Travaille et vit à Paris. Enseigne à la HEAR – Mulhouse. Stratégies colonisatrices. À partir d’une formation au département scénographie de l’ENSAD, ma pratique artistique est fondée sur des expérimentations renouvelées de l’exposition : usages des supports urbains (panneaux d’affichage), intérêt pour les lieux publics, travaux in situ, usage de la circulation des signes in situ, exploitation des lieux consacrés à l’art etc. À la HEAR, sur le site de Mulhouse, j’enseigne une pratique de l’espace, autrement dit une pratique qui interroge directement les enjeux de l’exposition et de l’espace pris comme matériau, comme expérience du spectateur. Cours de pratique « art et espace » : 2e et 3e année; Suivi de projet, actualité de l’art et du design : 4e et 5e année; Pratique de l’exposition hors les murs : workshops Cyrille Bret Professeur d’histoire de l’art à la HEAR depuis 2014 après avoir été ATER à l’université Lyon 2 et s’être occupé de médiation et de programmation culturelle pour l’Iac, le macLYON et la Biennale de Lyon, sa démarche historienne est nourrie par l’anthropologie et les sciences de la cognition. Ses recherches portent principalement sur les formes de rationalité esthétique, le pluralisme ontologique des œuvres d’art, et depuis peu sur les questions de globalisation artistique. Il est l’auteur d’un essai intitulé Robert Filliou et sa « recherche ». Les enjeux plasticognitifs de la Recherche sur l’origine, Québec, Inter éd., 2010. Il est également poète et/ou performeur, et participe à la revue BoXoN (Lyon) depuis 1998. Ève Burger Issue d’une formation scientifique, elle est diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg (ENSAS). Après dix années d’exercice de sa profession, elle devient enseignante à la HEAR. Professeur de Dessin d’espace et de ses systèmes de représentation graphique (année 1 et Option Design et Objet en années 2 et 3), elle enseigne en parallèle la géométrie, le relevé et le dessin d’architecture à l’ENSAS. Bruno Carpentier Bruno Carpentier est installé à Paris où il travaille dans des domaines éclectiques comme la communication Équipe pédagogique 42 visuelle, le design graphique, le stylisme, l’illustration dans des publicités et pour la presse… Il est intervenu à la Fachhochschule d’Offenburg (Allemagne) dans le cadre de la mise en place d’un système dessiné de communication des idées visuelles pour des techniciens des médias amenés à travailler avec des concepteurs, et auprès de la société Créa-Concept (Strasbourg) pour former au dessin de projet 3D des créatifs du design, utilisateurs de l’outil informatique. Bretagne), Alberta College of Art + Design (Canada), South Valley University, Faculty of Fine Arts (Egypte). Il a réalisé Portrait inachevé, une série de portraits des survivants du siège de Gorazde ou encore 100 vues de la liberté, cent tableaux réalisés dans l’enceinte du camp de concentration du Struthof. On a pu voir ses travaux dans des galeries à Paris, Grenoble, Los Angeles, Berlin, Genève, Sarajevo, Monaco, Woodstock VT, Munich, Louxor et Karlsruhe. Sandra Chamaret www.grandensemble.net Diplômée de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg) en 1998, elle co-dirige avec Julien Gineste l’atelier de design graphique « Grand ensemble » depuis 2005. L’atelier intervient dans les domaines de l’identité visuelle globale, de la muséographie, de la signalétique et de l’édition. Soucieux des informations mises en forme et de leur transmission au public, l’atelier s’intéresse particulièrement aux problématiques visuelles de patrimoine (graphique, urbain et architectural), de médiation (artistique et sociale), de design d’information et de recherche (historique et scientifique). Elle initie des publications autour de la typographie (monographie Roger Excoffon et la fonderie Olive, revue annuelle Après\Avant). Marie-Jo Daloz Elle enseigne à l’école depuis 1990, un engagement qu’elle a nourri avec celui d’artiste intervenante auprès de nombreux publics (associatifs, scolaires, hospitaliers, etc.). De l’expérience de ces rencontres enrichies par celles de ses voyages en Asie, Proche-Orient, Amérique du Sud s’est révélé son questionnement quant à sa posture de peintre. De là sont nés des projets sollicitant « les autres » pour leur offrir la possibilité de « parole » induisant un échange et rendant visibles des identités. Actuellement, ses recherches sont issues de l’observation et de l’écoute du monde végétal, interrogeant le geste pictural et sa capacité à devenir « signe ». Depuis 2000, elle poursuit son projet de « peindre pour les sangliers et les écureuils », forêts vosgiennes, jurassiennes… Son travail a été exposé dans plusieurs villes européennes et limitrophes. Guillaume Chauchat Auteur illustrateur depuis sa sortie de l’école des arts décoratifs de Strasbourg en 2009, il dessine pour la presse (Le Monde, Libération, Le New York Times…), et pour l’édition. Il signe ses premières bandes dessinées aux éditions 2024 avec un triptyque Il se passe des choses. Résidant aujourd’hui à Strasbourg il partage son temps entre sa pratique du dessin, l’illustration de commande, la bande dessinée et l’enseignement. Vincent Chevillon www.vincentchevillon.com • www.archipels.org Après des étude en géophysique et en sciences naturelles, il intègre la HEAR (atelier M. Sternjakob), puis le post-diplôme « La Seine » aux Beaux arts de Paris afin de développer ses recherches. Itinérant, artiste plasticien multimédia, critique, il expose en France et à l’étranger. Roger Dale www.roger-dale.com Né en Angleterre, titulaire des diplômes ACA (Canada), MFA (USA) et DNSEP (France). Il a vécu au Canada 25 ans avant de s’installer en France. Il est intervenu entre autres auprès des établissements suivants : École supérieure d’art dramatique du TNS, Strasbourg (France), Weißensee Kunsthochschule, Berlin, Hochschule für Kunst, Design und Populäre Musik Freiburg (Allemagne), De Montfort University, Leicester (Grande- Alexandra David http://at.alexandra.david.free.fr Performant aussi bien dans un téléphérique que dans une maison de retraite, éditant des micro-éditions ou intervenant dans des magazines de kiosque à journaux, l’artiste Franco-Australienne développe un travail contextuel qui se veut à la fois perturbateur du quotidien et sans limite. Artiste, graphiste ou enseignante, elle explore matériaux, systèmes de pensée et techniques éclectiques. Elle contribue également avec La Maison d’Édition d’Idées à la publication de livres, revues, fanzines réalisés par des auteurs enfants. Guillaume Dégé Après des études de chinois, il crée en 1994 la maison d’édition Les 4 mers (ouvrages publiés en Chine), publie dans Le Monde de 1994 à 2006, Beaux-Arts magazine, Libération, Le Tigre et le Journal de la paroisse St-Eustache. Il est auteur d’une quinzaine de livres, entre autres au Seuil et chez Gallimard. Plusieurs commissariats d’expositions, expositions collectives, et expositions personnelles à la galerie Sémiose (2008 – 2010). Plusieurs dessins dans les collections publiques, quelques commandes publiques, dont 5 dessins animés pour le Musée de la chasse. Équipe pédagogique Philippe Delangle Graphiste, créateur et directeur de l’agence Dans les villes. Engagé sur la notion de graphisme d’utilité publique, son équipe et lui mettent en œuvre des projets à consonance culturelle, institutionnelle et citoyenne mais aussi dans le domaine de l’édition. Il est par ailleurs président de l’association Un coup de dés, qui s’intéresse au design graphique, son enseignement et à la recherche. Alain Della Negra Né en 1975. La question de la voix occupe une place centrale dans sa production. Il travaille avec Kaori Kinoshita depuis 2005. Cette collaboration questionne, entre autres, les liens qu’entretiennent les individus avec leurs doubles virtuels ou avatars (long-métrage documentaire The cat, the reverend and the slave, 2010). Leurs films, produits par Capricci Films, sont montrés dans des festivals (Belfort, Rotterdam, Lisbonne, FID à Marseille), à la télévision (France 2, Canal+) ou édités en dvd (Écart production, Capricci). Ils participent à des expositions de groupe en France et à l’étranger (Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Centre Pompidou, Jeu de Paume, Palais de Tokyo, Fondation Ricard, IAC à Lyon, Casino du Luxembourg, Haifa Museum of Art). Olivier Deloignon https://fr.linkedin.com/pub/olivier-deloignon/b3/a27/ a0a • http://ea3400.unistra.fr/index.php?id=9071 • http://didactiquetangible.hear.fr/acteur/olivier-deloignon Diplômé en arts graphiques à Strasbourg et Grenoble, historien de l’art, docteur en histoire du livre et de la typographie. Thèse sur l’architecture du livre. Enseignant-chercheur qualifié au titre de MCF en 18e et 22e sections du CNU. Chercheur à l’EA 3400 Arche. MCF associé à l’université de Strasbourg. Typographiste, directeur artistique, conseil en ingénierie éditoriale et création graphique. Commissaire d’expositions, chargé de missions pour le livre, l’illustration et le graphisme, auteur d’articles spécialisés et d’ouvrages… Co-directeur du laboratoire De Traits et d’esprit. Charlet Denner Charlet Denner est auteur multimédia, enseignant en game design des jeux de médiation de l’atelier de Didactique visuelle de la HEAR, professeur associé à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Graphiste et illustrateur, il a été directeur de création du studio de packaging Datalog, pionnier du numérique de l’édition scolaire. Il est le scénariste et le game designer de la collection ludoéducative Tibili (éd. Magnard) récompensée par le label RIP. Il a scénarisé le jeu d´aventure policier L’Île noyée (Whitebirds). Il écrit un roman consacré à la mémoire de son père, l’acteur Charles Denner. Ses recherches se consacrent à la conception des jeux comme pédagogie, en particulier pour les applications tangibles. 43 Pierre Doze Après sept ans à user les bancs des facultés de droit d’Aix-en-Provence et Paris, pour finir avec un DESS en sociologie des médias, il quitte la France pour Moscou où il passe huit années à développer des magazines culturels. De retour en France, il collabore avec le designer Philippe Starck, puis au magazine Intramuros en tant que journaliste. Après avoir évoqué les designers David Dubois, Wieki Somers, Robert Stadler, Philippe Starck, Big Game et Bless, ses récentes impressions sont consacrées à Stefan Diez, Konstantin Grcic, Christian Ghion et Pierre Staudenmeyer. François Duconseille www.francois-duconseille.net • www.urbanscenos.org • http://playurban.hear.fr Scénographe diplômé de l’École du Théâtre National de Strasbourg, il travaille pour le théâtre, l’exposition, la télévision… Parallèlement, il développe une carrière d’artiste plasticien (Biennale de Paris, résidence à la fondation Cartier, expositions en France et à l’étranger). En 2000, il crée avec Jean-Christophe Lanquetin le collectif ScU2 qui porte depuis le projet des Scénographies Urbaines en lien avec des collectifs d’artistes dans des quartiers de grandes villes dans le monde (Douala, Alexandrie, Kinshasa, Johannesburg, Paris, Dakar…). En 1994 il intègre la HEAR pour y créer l’atelier Scénographie avec Jean-Christophe Lanquetin, depuis 2010 ils mènent ensemble le programme de recherche Play>Urban avec la WITS School Of Arts de Johannesburg. Fred Dupuis Diplômé de la Haute école des arts du Rhin (alors École supérieure d’art de Mulhouse) en communication visuelle, il devient directeur artistique dans le réseau Euro-RSCG, designer d’édition dans le domaine de l’art contemporain. Il est actuellement graphiste indépendant et enseignant. Yvan Etienne http://wyy.free.fr Yvan Etienne est artiste/activiste engagé dans la recherche autour des arts intermédia et du son (installations, concerts). En tant que musicien, il compose et joue des pièces utilisant la vielle à roue, les synthétiseurs analogiques, la phonographie et l’électronique. Ses recherches plastiques questionnent la perception des corps résonants (organiques, architecturaux, sociaux). Conjointement il œuvre à la diffusion des pratiques sonores et intermédia comme programmateur et commissaire d’expositions indépendant et dirige la collection Oh Cet Echo aux Presses du Réel. Enseignant à la HEAR/ Mulhouse, il est fondateur de l’atelier son et co-dirige SONIC, pôle de recherche en arts sonores. Équipe pédagogique Ivan Fayard www.galeriehoug.com • www.ivanfayard.com Diplômé de l’École nationale des Beaux-Arts de Lyon, il est artiste et enseigne les pratiques de la peinture. En axant son œuvre sur différents styles qu’il poursuit simultanément, il met l’accent sur les procédures comme autant d’identités artistiques inventées. Il expose régulièrement (Le Consortium, Musée d’Art contemporain de Lyon, MAMCO à Genève, Chisenhale Gallery à Londres, Frac Franche-Comté…). Ivan Fayard est représenté en France par la Galerie Houg, Paris. Nicolas Fourgeaud Historien de l’art, auteur d’une thèse portant sur les théories du document de performance de 1960 à nos jours, il travaille plus généralement sur les usages du document dans les pratiques artistiques modernes et contemporaines. Il est aussi critique et commissaire d’exposition. Samuel François www.samuelfrancois.com Samuel François vit et travaille à Hettange-Grande (57). Après avoir fait ses études à l’École Supérieure d’Art de Lorraine de Metz et résidé à Berlin durant deux années, il s’installe en Moselle en 2010. Il partage son temps entre sa pratique artistique; la direction artistique de Bunk Edition maison indépendante dédiée aux projets éditoriaux et l’enseignement. Yvan Freund www.yvanfreund.com Ce diplômé de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg) option Illustration médicale, a exercé ses compétences au sein de la société Markscreative à Londres et de la Websurg SA/IRCAD à Strasbourg, puis en tant qu’indépendant jusqu’à aujourd’hui. Alexandre Früh http://www.ateliercaravane.com Muséographe et scénographe, il est enseignant à l’atelier de scénographie depuis 1999. Il fonde en 1993 l’Atelier Caravane, agence de maîtrise d’œuvre répondant aux marchés publics. Il intervient comme muséographe pour de nombreux musées en France et à l’étranger : Louvre, Beaux-Arts de Nantes, Strasbourg, Besançon, Labourdonnais à l’île Maurice (MU), Olympique à Lausanne (CH), Bildmuseet à Umea (SE), Reinisches Landesmuseum à Trier (DE)… aussi bien pour des expositions permanentes que des expositions temporaires ou événementielles. Il est scénographe pour la compagnie Le Talon Rouge. 44 Bastien Gallet http://editions-mf.com Bastien Gallet enseigne la philosophie et la théorie des arts. Il a été producteur à France Culture, rédacteur en chef de la revue Musica Falsa et directeur du festival Archipel. Il dirige aujourd’hui les éditions MF (éditionsmf.com). Son travail est philosophique et romanesque. Il est l’auteur de deux romans et de plusieurs essais sur la musique et les arts visuels. Bertrand Gauguet www.bertrandgauguet.com Docteur en histoire de l’art, Bertrand Gauguet enseigne l’histoire de l’art contemporain depuis 2004 et les pratiques sonores depuis 2007 à la HEAR (anciennement Le Quai) où il a cofondé l’option SONIC. Acteur culturel : conférences, commissariat d’expositions, programmation de concerts et textes pour les revues Parachute, Critique d’art, AICA ainsi que pour différents ouvrages collectifs. Il est présent depuis la fin des années 1990 sur la scène européenne des musiques nouvelles ou expérimentales. Jean-François Gavoty http://jfgavoty.free.fr Issu de l’école d’architecture de Grenoble, il a été restaurateur et mouleur de sculptures et de peintures murales à Rome, Naples, Florence et Paris entre 1976 et 91. Il a enseigné aux Beaux-arts de Lyon, à la faculté d’histoire de l’art de Lyon, et aux Beaux-Arts de SaintÉtienne, avant d’intégrer l’équipe pédagogique de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg). Son travail a été exposé au Musée d’art contemporain de Lyon, au MAMC de Strasbourg, à la Biennale de Lyon, au Musée des moulages de l’université de Montpellier et dans diverses galeries à Bordeaux, Stockholm, Lyon, Moscou, Bruxelles, Berlin et en Inde. Acquisitions en collections publiques : MAC Lyon, FRAC Rhône-Alpes, Ville de Montréal (Qc), Ville de Bodgaya (Inde), Musée de Falun (Suède), Ville de Reims, etc. Christiane Geoffroy www.christianegeoffroy.com Depuis plus d’une vingtaine d’années, l’œuvre de Christiane Geoffroy s’élabore à partir de la science, qu’elle explore et interroge sans relâche à l’aide de médiums variés : dessin, peinture, photographie, vidéo. Nourrie par les liens étroits entretenus avec de nombreux chercheurs, l’artiste construit un univers singulier dans lequel l’objectivité scientifique se conjugue à la poésie et au sensible pour sonder le monde du vivant et du cosmos. Ce travail la conduit à explorer l’écoulement du temps, à l’échelle de l’espèce humaine d’abord, puis l’Univers. Depuis plusieurs années, ses recherches sont liées aux préoccupations cruciales de notre époque : l’Anthropocène et les changements climatiques. Équipe pédagogique Jean-Pierre Giard Cet ancien étudiant des Beaux-Arts de Saint-Étienne, axe ses recherches et son travail sur des notions de point de vue, de représentation de l’espace en deux dimensions, ainsi que sur la construction et la lecture d’images. Joseph Griesmar (dit Béhé) www.josephbehe.net Diplômé de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg) en Illustration, il rencontre J.C. Toff chercheur à l’INSERM, avec lequel il co-scénarise puis dessine des albums BD publiés dans Pilote, puis chez Vents d’Ouest. Chargé de cours au sein de l’école depuis 1997, il dessine sur des scénarios de Frank Giroud, des thrillers ésotériques aux éditions Glénat. Il crée AtelierBD.com la première école d’image narrative en ligne, puis il cofonde l’association LE GRILL ainsi que le Groupement BD du SNAC. Il coécrit également avec Amandine Laprun des scénarios dessinés par Erick Surcouf. Sébastien Gschwind www.sebastien-gschwind.com Né en 1973. Diplômé de l’École nationale des Beaux-Arts de Nancy en 1999. Vit et travaille à Paris et en Alsace. « La transdisciplinarité est au coeur de ma démarche, elle fonde et nourrit ma pratique de sculpteur. Je procède par assemblages afin de produire des espacements imaginaires ou concrets qui visent à établir des tensions, des rapports de forces, des jeux de polysémies ». Sophie Hanagarth www.sophiehanagarth.com Orfèvre-plasticienne, enseignante à l’atelier bijou de la Haute école des arts du Rhin depuis 2002. Formée à la joaillerie et diplômée de la HEAD-Genève, Sophie Hanagarth crée un répertoire d’objets ambigus (des parures) où la mise en forme des matériaux et leur relation au corps engendrent un questionnement lié à la nature du bijou comme attribut. L’originalité de sa démarche tient à son approche à la fois charnelle et corrosive qui se déploie à travers les savoir-faire spécifiques au métal. Elle reçoit le prix Herbert-Hoffmann à Munich en 2011 et celui de la fondation Van den Bosch 2014 à Amsterdam pour l’ensemble de son travail. Ses œuvres ont intégré les collections de différents musées, du Victoria and Albert Museum de Londres au Museum of Fine Arts de Houston ou encore au MUDAC, MIAAO, MK&G, MBAM, Les Arts décoratifs de Paris… Laura Henno Laura Henno a initialement une formation de photographe et s’initie au cinéma à l’école du Fresnoy. Elle est lauréate du Prix Découverte des Rencontres Internationales 45 de la Photographie d’Arles en 2007. Depuis plusieurs années, Laura Henno appuie sa démarche photographique et filmique sur les enjeux de la migration clandestine, aux Comores, sur l’île de la Réunion ou à Calais. Elle se confronte à la situation de ces migrants et passeurs, avec une ambition documentaire réinvestissant le réel de potentiels de fictions et de récits. Les sujets sur lesquels elle réfléchi impliquent une démarche de fond de l’ordre du sociologique et du « presque documentaire » exigeante. Les images qui en résultent provoquent un trouble et puisent dans les codes picturaux et cinématographiques. Son travail a été montré dans de nombreux musées en France et à l’étranger : Fondation Miro de Barcelone, The Finnish Museum of Photography d’Helsinki, Centre Photographique Ile de France…Elle est représentée par la galerie Les filles du Calvaire depuis 2007. Loïc Horellou www.loichorellou.net Graphiste et designer interactif indépendant, il a obtenu un DNSEP communication visuelle aux Beaux Arts de Rennes puis a poursuivi ses études à l’atelier de recherche interactive (ARI) de l’ENSAD. Il crée ensuite un collectif (Sÿclo) et un studio de design graphique (Formidable Studio) dans lesquels il travaille sur des commandes de site internet et d’animation. Redevenu indépendant il participe à différents projets mêlant programmation et design interactif. Par ailleurs, il poursuit une activité d’installations interactives réalisées avec d’anciens étudiants de ARI. Ces travaux ont été montrés dans différents festivals et manifestations : Émergence, Amber Istanbul 2008, Cinéma tous écran Genève 2008, Eniarof, Nuit blanche Paris 2010, Ososphère 2011. Anne Immelé http://www.anneimmele.fr Artiste et théoricienne de la photographie, docteur en art, Anne Immelé exerce aussi une activité de commissariat d’exposition. Engagée dans une réflexion sur la production photographique à l’ère du Web, son dernier ouvrage Constellations photographiques (Médiapop éditions) s’intéresse à des œuvres qui développent un rapport réflexif, politique et poétique au monde contemporain, tout en s’interrogeant sur le medium photographique en lui-même. En tant que photographe, elle a publié plusieurs livres : WIR (2003) avec Jean-Luc Nancy et Les Antichambres (2009) avec Corinne Maury aux éditions Filigrane et Twin Cities (2012) aux éditions de la Kunsthalle. En 2013, elle participe à la création de la Biennale de la photographie de Mulhouse dont elle assure la direction artistique et le commissariat de certaines expositions. Ses photographies font notamment parties de la collection du Fonds National d’Art Contemporain (CNAP) et de la Staastgalerie de Stuttgart. Depuis 2009, elle développe le projet But-the-clouds, Équipe pédagogique (http://but-the-clouds.blogspot.fr) une dissémination de drapeaux-nuage à l’échelle mondiale. Zoé Inch Artiste, réalisatrice et écrivaine, elle accompagne les étudiants dans leur apprentissage de l’anglais et leur travail artistique. De langue maternelle anglaise, Zoé Inch est diplômée en cinéma de l’Université des arts de Londres, sa ville d’origine, et du Fresnoy, studio national de l’art contemporain. Explorant les liens entre le corps, le mémoire et l’espace architectural, son travail mélange les techniques de cinéma classique avec une approche narrative expérimentale, mêlant éléments de stop-motion et image de synthèse. À travers une optique focalisée sur la dimension psychologique dans la vie urbaine, elle tire inspiration de diverses références telles G. Bachelard, le Bauhaus, M. Kelly et J. Kristeva. Son travail audiovisuel et sonore a été diffusé dans divers festivals internationaux, ainsi qu’à la télévision et sur CD. Ilana Isehayek www.ilanaisehayek.com Installée en France depuis plus de vingt ans, cette canadienne anglophone d’origine, a effectué ses études en Arts visuels à l’université de Concordia de Montréal. Elle est présente dans de nombreuses expositions sculptures et installations et a réalisé plusieurs commandes publiques et 1% au Canada et en France, notamment dans la Forêt de Saales (2005). Elle participe à la restructuration artistique et architecturale de la maternité de l’Hôpital de Hautepierre à Strasbourg. En parallèle, elle enseigne en langue anglaise depuis 1995 à la Haute école des arts du Rhin. Sandrine Israël-Jost Docteure en philosophie, elle a enseigné au département de philosophie de l’université de Strasbourg entre 2000 et 2004, avant d’intégrer la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg). Ce membre actif du Parlement des philosophes (créé en 2003) participe régulièrement à des colloques et journées d’étude, le plus souvent sur des thèmes et des auteurs philosophiques (par exemple « Littérature et philosophie », « l’Éthique du refus », « l’Éros »… ; sur Georges Bataille, Guy Debord, Jean-Luc Nancy, Nietzsche…), donnant lieu ou non à des publications. Charles Kalt www.charleskalt.fr Formation à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg de 1973 à 1978. Fonde l’imprimerie industrielle spécialisée en sérigraphie, Lézard graphique. De 1985 à 1990, collabore avec l’éditeur d’art Antoine Graff : imprime Arman, César, Télémaque… De 1999 à 2011 : vice- président de Castel Coucou, espace expé- 46 rimental d’art contemporain (Forbach). Crée en 2003 c.k.éditions, atelier d’édition et d’impression pluridisciplinaire et édite des artistes tels que V. Skoda, J.J. Dumont, A. Balzac, Adrien Jutard, Nicolas Schneider… Poursuit un travail personnel d’artiste dans le domaine des arts imprimés. En 1990, devient professeur de l’atelier gravure. Il y fonde l’atelier de sérigraphie et introduit les techniques d’impression numérique. Il créé un pôle impression pluridisciplinaire et transversal pour toute l’école (gravure taille douce, typographie, lithographie, sérigraphie, prépresse, impression numérique et façonnage). Actuellement responsable de l’atelier Impression / gravure, il met en place l’atelier de recherche en art Empreindre(s). Didier Kiefer Né en 1964, il vit et travaille dans le parc régional des Vosges du Nord. Diplômé de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg). Domaine de préoccupation principalement axé sur l’image imprimée, le son et l’image en mouvement. Par l’expérimentation et la recherche de procédés novateurs cherche à perturber les processus classiques d’impression, de diffusion d’une estampe. « Changer le geste » pour situer résolument l’image imprimée en gravure dans le champ de l’art contemporain. Investit le grand format et présente généralement son travail sous forme d’installation.Enseigne depuis 12 ans dans l’atelier impression(s) à l’ESAD de Strasbourg, depuis 4 ans à la HEAR sur les sites de Strasbourg et Mulhouse. Occupe dans l’espace de la ruralité, un jardin référencé par le parc régional des Vosges du nord comme jardin pour la biodiversité et un atelier qui associe la production d’œuvres et leurs diffusions. PEA (Professeur d’Enseignement Artistique) se présente comme PAE (Paysan Artiste Enseignant). Ju-Young Kim www.atelierjuyoungkim.com Artiste, auteur et éditrice de livres d’artistes, engagée dans la création contemporaine. Le rapport aux autres, les rencontres sont les conditions essentielles de l’émergence et de développement de son travail d’artiste. Considérant le livre d’artiste comme champ d’expérimentation plastique et médium d’expression artistique à part entière, ses réflexions et son approche du livre d’artiste se nourrissent des relations humaines : rencontre avec les milieux sociaux, culturels, institutionnels, avec le monde du travail, les artistes, les créateurs, les intellectuels… Ses expériences de vie et ses expériences professionnelles d’artiste, d’enseignante et d’éditrice sont intimement liées, indissociables et participent à son enseignement. Équipe pédagogique 47 Yeun-Kyung Kim www.kimyeunkyung.com Diplômée de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg) option Art-Objet et de l’université de Chung-Ang en Corée du sud (licence de sculpture), elle a depuis exposé son travail à Strasbourg, Paris, en Suisse, Allemagne, Belgique, Italie, Corée du sud… Enseignante responsable de l’atelier Verre, elle assure l’enseignement des pratiques et théories artistiques et leurs applications dans les champs de l’art contemporain et du design. Elle continue à exposer et participe à plusieurs biennales (Venise, Strasbourg), et est membre de l’ESGAA (European Glass Art Association). Jean-Christophe Lanquetin www.jiceehell.net • www.urbanscenos.org Artiste et scénographe, principalement pour la danse contemporaine et le théâtre, il mène de nombreux projets à l’international, dans le monde arabe, sur le continent africain et plus récemment en Inde et au Brésil. Les questions de la place du spectateur, les problématiques d’inscription dans des contextes, des espaces urbains et publics, la relation aux créateurs non occidentaux, ainsi que les enjeux post coloniaux sont constamment au cœur de ses projets. Co-fondateur avec François Duconseille du collectif ScU2, et du projet des Scénographies urbaines, il a enseigné à l’université de Provence. Anne Laforet www.sakasama.net Critique et artiste, Anne Laforet est docteur en sciences de l’information et de la communication. Ses thématiques de recherche sont principalement la conservation et la documentation des arts numériques, les relations entre analogique et numérique, l’internet, le logiciel libre et les pratiques artistiques collaboratives. Auteure du livre Le net art au musée. Stratégies de conservation des œuvres en ligne (2011), elle a participé activement au projet européen Digital art conservation à l’Espace Multimédia Gantner et à la HEAR de 2010 à 2012. Elle a été chercheure associée au laboratoire art audio Locus Sonus de 2011 à 2013. Christelle Le Déan www.ledeanprieur.com Designer, diplômée de l’ENSAD. Elle développe aujourd’hui la maison d’édition de mobilier et de textile Le Déan Prieur. Ses objets domestiques issus de partenariat durable avec des artisans : l’atelier du brodeur Le Minor à Pont L’Abbé ou La Chaiserie Landaise, parlent de gestes, de territoires et de mythologies. Elle fonde successivement Robert Le Héros, collectif de designer 1987/1999 élu « Designer de l’année » deux ans après sa création et comptant de nombreux clients dans le domaine du luxe international. Puis elle occupe la rédaction en chef du magazine Récup Décoration avant de créer son propre studio de création en 1999 en parallèle d’une activité de photographe de presse pour des magazines d’Art de vivre. Des pièces uniques textiles et objets en céramiques signés Robert Le Héros, figurent dans les collections contemporaines du MISE à Mulhouse et au Musée de La Piscine à Roubaix. Stéphane Lallemand www.stephanelallemand.net Après une formation d’ébéniste, intègre la Haute école des arts du Rhin (alors École des arts décoratifs de Strasbourg) en atelier Sculpture. Brevet de Compagnon de sculpture statuaire, diplôme de Sculpture et DNSEP Art en 1985. Nombreuses expositions en France et à l’étranger (musée d’Art moderne de la ville de Paris, Elac Lyon, Mamco Genève, musée d’Art moderne de Taipei, musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg, Musée Ingres Montauban, Musée Unterlinden Colmar…). Arnaud Lang Formé à la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg) en céramique et à l’École supérieure des Beaux-Arts de Paris (atelier de peinture Pierre Caron), il a été artiste intervenant au rectorat de Strasbourg, avant d’intégrer la HEAR en tant que professeur de l’atelier terre. Il expose dans des galeries à Strasbourg, Tunis, Soissons, Hammamet, Bologne, Paris, Lörrach, Deventer, Aix en Provence et Guebwiller entre autres et réalise une expertise pour la collection céramique Art Nouveau du Musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse. Oh Eun Lee www.oheunlee.net Après avoir étudié la littérature et les religions comparées en Corée, Oh Eun Lee suit un cursus artistique aux Beaux-Arts de Perpignan, à la HEAD – Genève, puis au Fresnoy. Intéressée par le monde des images en mouvement, elle exprime son désir d’écrire en donnant vie aux choses inertes au travers d’univers 2D ou 3D avec des logiciels comme Maya ou After Effect. Elle collabore avec d’autres artistes et accompagne les étudiants aussi bien artistiquement que techniquement. Florence Lehmann www.klimt02.net/forum/index.php?item_id=5349 • www.galerie-spektrum.de Cette enseignante en bijou contemporain depuis 2005, est elle-même diplômée de l’atelier Bijou et post diplôme de l’atelier Verre de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg). Son travail s’articule autour des différentes définitions et fonctions sociales du bijou, par l’usage, la forme, la symbolique Équipe pédagogique 48 et du lien entre les personnes, les principes vitaux contraires… Elle est en outre lauréate du CEAAC et a été membre du Conseil des Métiers d’Arts au ministère de la Culture. Céline Monvoisin Issue d’un cursus en arts appliqués, en arts plastiques et en architecture, elle est diplômée d’un DPLG en architecture de l’ENSAB de Rennes. Quelques années d’expériences auprès d’agences d’architecture nantaises comme chargé de projet ont fait naître chez elle un réel engagement conceptuel. En parallèle de sa propre agence, elle a enseigné le design d’espace à Nantes durant 5 ans. Elle est animée par la question des valeurs communicantes et narratives des espaces, problématiques qu’elle explore plastiquement. Elle intervient à l’HEAR en dessin construit pour l’option design. Bertrand Lemonnier Diplômé des Beaux-Arts de Toulouse et d’un troisième cycle à l’université de Strasbourg en image de synthèse, il se consacre à l’enseignement pour l’industrie audiovisuelle en tant que graphiste 3D polyvalent. Philippe Lepeut www.philippelepeut.com • www.ecartproduction.net Diplômé en Histoire de l’art contemporain et en Arts plastiques (Paris I, La Sorbonne), il enseigne à la HEAR à Strasbourg et, depuis 2007, il est responsable avec Joachim Montessuis de « Phonon-Lab ». il est en outre le fondateur, en 2005, d’Ecart production. Après des débuts tournés vers la peinture, ses travaux se sont orientés ensuite vers la photographie, la vidéo, et l’installation. Depuis 2003, l’espace public, la radiophonie et la plastique sonore occupent une place grandissante dans ses recherches. Konrad Loder Diplômé de sculpture de l’école des Beaux-Arts de Munich, il mène aujourd’hui sa carrière d’artiste et d’enseignant en France et en Allemagne. Lauréat du Prix de la ville de Bonn en 1988, il a été en résidence pendant deux ans à la Cité internationale des arts de Paris. Stanislas Martin (dit Finzo) www.finzo.net Auteur illustrateur pour des Maisons d’édition jeunesse, la presse adulte, l’édition multimédia (CD-Roms ludo-éducatifs et création de personnages), il crée également des films d’animation interactifs. Auteur, compositeur et interprète, il réalise des spectacles de chansons destinés au jeune public. Joachim Montessuis www.autopoiese.org Joachim Montessuis développe une pratique ouverte et contextuelle autour notamment de la voix, du son continu, du bruit et de la résonance depuis plus de 20 ans. Son travail se focalise aussi sur des processus conceptuels expérimentaux de mise en abîme de la question de l’observation et de la perception de la réalité à travers une approche non-duelle. Il a montré son travail dans de nombreux contextes et festivals internationaux (plus de 200 performances et interventions) et a collaboré avec plus de 100 artistes (Charlemagne Palestine, Henri Chopin, Maja Ratkje, Master musiciens of Joujouka, Phill Niblock…). Il vit à Paris et dirige depuis 1993 le label d’art sonoreerratum.org. Nathalia Moutinho www.nathaliamoutinho.com Vit et travaille à Strasbourg. Diplômée des Beaux-arts de Nancy, de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg) en Design et après un master à l’école Elisava de Barcelone, elle poursuit un post diplôme en design à l’école de design de Saint-Étienne. Professionnelle confirmée dans les domaines de la muséographie, scénographie et de l’expographie tant permanente, que temporaire et itinérante, elle voue une passion pour le textile et la création de motifs de tissus. Elle enseigne le design en option Design depuis 2005. Yohanna My Nguyen Yohanna My Nguyen exerce la typographie et le dessin de caractères en indépendante. En parallèle de la commande, seule ou en collaboration avec d’autres artistes et designers, elle développe des narrations visuelles et sonores. Graveur à ses débuts, elle est diplômée du master Communication Design du central Saint Martins College à Londres puis du master Type & Media de l’Académie royale des Beaux-Arts de La Haye. Aussi bien dans sa pratique que dans son enseignement, la typographie est abordée avant tout comme un point de vue et d’entrée vers d’autres domaines et d’autres disciplines où le langage tient une place importante. Olivier-Marc Nadel www.nadel-illustrateur.fr Enseignant en didactique visuelle, cet illustrateur, peintre et dessinateur multimédia, diplômé de l’ENSBA et de l’ENSAD de Paris travaille pour les grandes maisons d’édition françaises et d’autres éditeurs plus spécialisés sur des projets didactiques et de fictions. Il participe régulièrement à des ateliers pédagogiques, des salons (Festi-livres, Montreuil, Paris…) et des expositions. Musicien concertiste (basse, percus). Équipe pédagogique 49 Pauline Pierson Directrice artistique en design graphique, elle travaille essentiellement avec des artistes, des architectes et des institutions culturelles. Elle conçoit de nombreux livres, catalogues et revues. Participe et réalise la mise en forme graphique de projets artistiques pour des concours, des 1%… Percevant son travail comme un accompagnement d’artiste, au travers du montage d’une ligne éditoriale traduisant en termes graphiques leurs intentions esthétiques. Elle est à l’initiative de l’atelier de recherche et de création « L’Ours » qui accompagne tous projets d’éditions, aide à traduire en termes graphiques les idées, sensibilise aux papiers et aux techniques d’impressions artisanales aussi bien qu’industrielles avec le suivi des fichiers à imprimer. Elle coordonne le partenariat avec la grande manufacture de papier beaux-arts LANA avec laquelle un grand nombre de projets de qualité sont développés à la HEAR. Une attention particulière est accordée à l’écriture et à la relation avec le spectateur : il s’agit de fondre les expériences dites ordinaires et des références cinématographiques, littéraires ou populaires dans des processus où le spectateur est partie prenante d’un système. Diplômée de l’Université Marc Bloch en 2003 (DEA) et de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg en 2005 (DSNEP), Lidwine Prolonge suit actuellement le programme de recherche 5/7 à la Villa Arson à Nice, et dirige les activités du Bureau d’Anna, entreprise fondée en 2009. Philippe Poirier www.philippepoirier.com Musicien et plasticien, Philippe Poirier anime depuis 2004 sur le site d’arts plastiques de la HEAR à Strasbourg une classe de dessin/photo-vidéo et d’expérimentation du langage dans l’image s’adressant aux étudiants de première année. Olivier Poncer http://didactiquevisuelle.hear.fr • http://didactiquetangible.hear.fr Olivier Poncer est enseignant/responsable de l’atelier de Didactique visuelle de la HEAR. Auteur illustrateur de livres pour enfants, il initie ses propres projets ou illustre les textes d’autres auteurs. Il a développé un travail autour de « l’image tactile », inventant un mode d’illustration original lisible par les mains des aveugles et des voyants. Il anime des ateliers d’écriture texte/ images et des ateliers de création multimédia autour de ses ouvrages. Ses recherches concernent aujourd’hui les développements artistiques et techniques des dispositifs didactiques, en particulier l’approche des interfaces tangibles. Il est à l’initiative et porteur pour la HEAR du programme de recherche Didactique tangible. Olivier Poncer est depuis avril 2014 chercheur associé à l’IRIST (EA 3424 – Institut de Recherches Interdisciplinaires sur les sciences et la technologie) de l’UdS. Lidwine Prolonge Sous une dispersion apparente des médiums (performance, vidéo, installation, texte), la pratique artistique de Lidwine Prolonge tente de créer une continuité entre événements personnels et fiction, entre histoire individuelle et histoire collective, et de créer des conditions pour troubler notre rapport au réel. Les temps sont différés, les espaces distordus, la perception modifiée. Fred Rieffel www.fredrieffel.com Designer indépendant, il est titulaire d’un BTS en architecture intérieure et d’une licence et du CAPET en arts appliqués. Son activité le mène à concevoir des espaces comme les médiathèques de Sarreguemines et de Dannemarie, la maison des adolescents de Strasbourg, ou encore le café du CRAC. Il expose au Salon du meuble de Milan et participe à de nombreuses expositions collectives (Carrousel du Louvre, Beaubourg, Tokyo, Chicago, VIA…). Il est également labellisé par le VIA à plusieurs reprises. Trois de ses productions figurent parmi la collection permanente du FNAC à Paris et son canapé Duo fait partie de la collection permanente du Chicago Athenaeum. Salomé Risler www.scommesuper.com Diplômée de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg) en 2001, elle travaille quelques années comme directrice de création en agence de communication avant de s’installer comme graphiste indépendante à Strasbourg en 2006. Sensible à l’image, à la typographie au sens et à la narration, elle travaille principalement sur des projets culturels et institutionnels, régulièrement en collaboration avec des illustrateurs ou des photographes. Enseignante de graphisme au sein de l’atelier d’Illustration depuis 2008, elle trouve, dans cet endroit, la possibilité de transmettre, d’échanger et de faire évoluer ses préoccupations. Elle intervient également à l’université de Strasbourg pour le master Métier de l’Édition depuis 2014. Francisco Ruiz de Infante www.ruizdeinfante.org Francisco Ruiz de Infante jongle sans complexes entre la haute technologie et le bricolage d’urgence. Il a exposé des parcours d’installations audiovisuelles à Madrid, Bonn, Milan, Bilbao, Paris, Santa Fe, Amsterdam, Karlsruhe, Strasbourg… Il est aussi codirecteur du « Centre des Rives », laboratoire pour l’art contemporain et documentaire en milieu rural (Haute-Marne). Il réalise le long-métrage Les Loups (1995) et le court-métrage Équipe pédagogique 50 Les Choses simples (primé au Festival du Nouveau Cinéma de Montréal 1993), ainsi que la série de films Écosystèmes / BlueSky (2007-11). Certaines de ses vidéos sont visibles dans la collection permanente du Centre Georges Pompidou et dans de nombreuses collections internationales. des plus beaux livres suisses 2009 et au Top Fedrigoni Award 2013. Jérôme Saint-Loubert Bié a enseigné dans plusieurs écoles d’art et universités, notamment à l’École des beaux-arts de Rennes, de 2002 à 2011 et il est depuis 2014 maître de conférences associé à l’Université Paris 8. Frédéric Ruyant Frédéric Ruyant développe des idées, des projets et des réalisations en matière de design depuis 1996. Designer auprès d’éditeurs et de galeries (Ligne Roset, Baccarat, Cinna, Tools galerie, ENO, Toulemonde Bochart, OZZ galerie, Sentou), ainsi qu’auprès des institutions (La Poste, ministère de la Culture, Mobilier National, Manufacture Nationale de Sèvres, Manufacture des Gobelins). Il est aussi designer auprès des marques (L’Oréal, Thuasne, Procter et Gamble, LVMH, la Croix Rouge, Jean Paul Gaultier, Moët et Chandon, Lancaster, Galeries Lafayette, Diesel, Maison Martin Margiela). Il conçoit des espaces privés et publics, aménagement, scénographies. Il intervient dans l’espace urbain, installations et interventions. Il expose internationalement (Centre Pompidou, Moma…) et ses réalisations font partie de collections privées et publiques (Fonds National d’Art contemporain, musée Vallauris Picasso, le Grand Hornu…). Daniel Schlier Peintre. Publications disponibles à la médiathèque de la HEAR à Strasbourg : Daniel Schlier, galeries J. Brolly et C. Moser, éditions Monografik, 2009 ; Le printemps de septembre, Vertiges, Toulouse 2005 ; Seltsam vertraut, étrangement proche, Saarlandmuseum, Saarbrücken, 2004 ; Daniel Schlier, Strasbourg, Musée d’art moderne et contemporain, 2003 ; Vitamin P, new perspectives in painting, New York, Phaïdon, 2002. Expositions récentes (sélection) : 2015, galerie Born - Berlin ; 2014, galerie Jean Brolly – Paris, galerie Bernard Jordan – Zürich ; 2013, galerie Born – Berlin ; 2012, galerie Riff art projects – Istanbul, galerie Born - Berlin. CV détaillé, textes critiques et images : Jean Brolly, Paris : www.jeanbrolly.com; Bernard Jordan Zürich ; [email protected]. ; Galerie Born : galerieborn-berlin.de Muriel Ryngaert Docteur en littérature, actuellement chargée de projet pour le 59 Rivoli, elle a été directrice de l’action culturelle au MAC/VAL depuis son ouverture, guide conférencière à la galerie Nationale du Jeu de Paume, chargée de cours en histoire de l’art contemporain et dramaturgie (Université Paris IX, UWO London, Ontario, Canada, École du Louvre…), assistante scientifique pour l’exposition « le logement sociale au musée) (Palais des Beaux Arts de Bruxelles). Elle a parallèlement menée une carrière de dramaturge auprès de divers metteurs en scène tel qu’Olivier Py, Michel Didym, François Orsoni, a travaillé auprès de plusieurs performeurs et produit plusieurs formes performatives Elle écrit régulièrement pour des catalogues d’exposition et des biographies d’artistes et signe actuellement des dramaturgies pour des perormeurs (Catherine Baÿ, Gaspard Delanoë) Jérôme Saint-Loubert-Bié www.jslb.fr Artiste et graphiste indépendant, il a obtenu un Master of Fine Arts (MFA) au California Institute of the Arts (CalArts) en 1996. Parmi ses activités récentes, il est l’auteur ou coauteur des livres Bibliothèque d’un Amateur, Richard Prince’s Publications 1981-2012 (2014), Beauregard, le 5 juillet 2012 (2012) et Books on Books (2011). Il a conçu de nombreux livres et catalogues d’expositions pour des musées, centres d’arts, éditeurs, et avec des artistes. Son travail a été primé au Concours Thomas Soriano www.equipe-1.com Il se déclare « très Joycien, assez Greimasien, un peu Peircien et… pour une sémiotique générale comme philosophie ». Après des études de lettres et de philosophie à l’université Paris IV-Sorbonne où il traduit et analyse Umberto Eco, il se forme à la sémiologie de l’image au sein de l’Association internationale de sémiologie visuelle aux universités de Berkeley (USA), de Sao Paulo (Brésil) et Siena (Italie). Il est coordinateur du Collège Théories et enseignant au CFPI. Fondateur et responsable de la galerie d’art associative Finnegan’s à Strasbourg. Gérard Starck Diplômé de sculpture de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg) et détenteur du brevet de compagnon en statuaire, il expose son travail principalement en France et réalise des commandes. Manfred Sternjakob www.manfredsternjakob.com « Ungefragt bin ich auf die Welt gekommen, und ungefragt werde ich wohl wieder gehen… nur mit viel Kunst kann ich dieses Sein erdulden. Enseigner l’art, c’est donner des moyens plastiques pour se battre contre toute bêtise morale, qui nuit à la liberté individuelle. L’élaboration d’une indépendance dans la production et dans la diffusion des œuvres Équipe pédagogique est prioritaire. Je n’impose à aucun étudiant un médium, un style, une attitude ou une philosophie précise ». Jan-Claire Stevens www.janclairestevens.com Originaire de Grande Bretagne où elle fait ses études d’art à Londres, Jan-Claire Stevens mène une approche transdisciplinaire du dessin, qui privilégie autant le processus que le résultat. Dans son travail, deux éléments sont apparus conjointement et progressivement : une pratique sérielle du dessin et l’exploration puis la subversion des représentations visuelles propres au domaine des sciences naturelles. Elle est régulièrement invitée pour des interventions et workshops au sein d’écoles et de musées, tel que le workshop « Drawing on Surrealism », qu’elle a conçu et mené au Victoria & Albert Museum de Londres dans le cadre de l’exposition « Surreal Things ». 51 Jérôme Thomas Après un parcours avec des formation multipistes et titulaire de diplômes de photographie, de vidéo, d’un DNSEP de l’École supérieure des Beaux-Arts de Nancy et enfin de deux années de formation passées au Fresnoy Studio national d’arts contemporains, il développe un travail entre installations, sculptures, vidéos et films. Il a diffusé son travail dans plus de 300 lieux à l’international, Paris, Milan, Londres, Monaco, Prague, ainsi qu’aux USA, en Corée, Russie, Chine, Vietnam, Allemagne, Égypte, Canada… Il propose aux étudiants de la Haute école, quelle que soit leur option, de les aider à développer un univers et une pratique personnelle de la vidéo à travers la transmission de connaissances théoriques et l’aide à montage de projets. 52 Relations internationales 52 – 58 Le service Relations internationales de la Haute école des arts du Rhin assure la dynamique et le développement des coopérations internationales sur les plans de la formation, de la professionnalisation et de la recherche. Responsable Julia Reth [email protected] + 33 (0)3 69 06 37 73 Assistante Mulhouse Rosalie Behra [email protected] +33 (0)3 69 77 77 25 Assistante Strasbourg Blandine Tello [email protected] +33 (0)3 69 06 37 71 Informations pratiques Réunions d’information pour les départs en 2016-17 : • À Mulhouse : le mercredi 4 novembre 2015 à 12h30 en salle audio • À Strasbourg : le jeudi 5 novembre 2015 à 12h30 à l’auditorium Rencontre « Monter un projet à l’étranger » en présence d’anciens étudiants le jeudi 26 novembre 2015 à 18h en salle 18 à Strasbourg. Au cours du mois de novembre et décembre, des réunions présentant aux étudiants les partenariats les plus pertinents pour leur cursus, auront lieu dans les différents ateliers et options. Une exposition présentant les travaux des étudiants partis à l’étranger en 2014-15 aura lieu du 23 au 27 novembre à Strasbourg. Le service Relations internationales accueille les étudiants : • À Mulhouse : Permanences de Rosalie Behra : les mardis de 14h à 17h, les jeudis de 9h à 12h. Permanences de Julia Reth : les mercredis 4 nov., 25 nov., 16 déc. 2015, 27 jan., 24 fév., 30 mars, 27 avril et 25 mai 2016. • À Strasbourg : Permanences de Julia Reth et Blandine Tello : les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 14h à 17h. Deux espaces de documentation dans les médiathèques à Strasbourg et Mulhouse permettent aux étudiants de s’informer sur les écoles partenaires, les stages à l’étranger et les possibilités de financements pour des projets internationaux. Relations internationales 53 Mobilités étudiantes à l’étranger Une mobilité à l’étranger peut prendre la forme : • d’un échange dans une école partenaire ; • d’un stage ; • d’un projet artistique personnel. Pour définir où, quand et comment se rendre à l’étranger, l’étudiant peut se référer au « Guide de mobilité internationale » qui est téléchargeable sur sur Office 365 et Taiga, ainsi que distribué lors des réunions d’informations début novembre. Mobilité en année 1 à 3 Les étudiants souhaitant partir en stage court ou ayant un projet personnel à l’étranger pendant les vacances scolaires peuvent bénéficier d’un accompagnement du service Relations internationales. Mobilité en année 4 Les étudiants peuvent partir en échange, en stage ou en projet personnel, sous réserve de validation du projet de mobilité par le coordinateur ou le professeur référent et à l’exception des étudiants entrés en équivalence en année 4. Ces différents projets de mobilité peuvent également se combiner durant le cursus de l’étudiant et donnent droit à des bourses de mobilité différentes qui se cumulent. Une mobilité en année 4 dure habituellement un semestre. Si l’échange se prolonge sur l’année académique entière, il peut être demandé à l’étudiant d’effectuer son DNSEP en 3 ans (1 année 4 + 2 années 5). Tout étudiant partant en mobilité à l’étranger pendant l’année 4 doit obligatoire- ment avoir une problématique et un tuteur de mémoire. L’étudiant envisagera avec son tuteur un suivi adapté à sa mobilité. Restriction de mobilité en année 4 Les étudiants en Didactique visuelle et en Communication graphique ne peuvent pas partir en stage pendant l’année académique. Le départ (en échange/stage) des étudiants en Design (Strasbourg) peut avoir lieu uniquement au semestre 1. Le départ (en échange/ stage/projet personnel) des étudiants en Illustration peut avoir lieu uniquement au semestre 2. Échange La HEAR permet aux étudiants d’enrichir leur parcours artistique par un échange dans plus de 60 écoles partenaires à l’étranger. Etapes de préparation pour un échange en école partenaire en 2016-17 : 1. L’étudiant fait valider le formulaire « Projet d’échange en école partenaire » (téléchargeable sur le site de l’école et via Taïga) par le coordinateur ou le professeur référent au moment du bilan du semestre 1 de l’année 3. 2. L’étudiant transmet par email au service Relations internationales ([email protected]) le « Projet d’échange en école partenaire » validé avec un port- folio au format PDF (max. 5 Mo) jusqu’au vendredi 22 janvier 2016. Les projets qui ne détaillent pas le choix de 3 écoles partenaires ne seront pas pris en considération. Le portfolio soumis devra obligatoirement avoir été relu par une personne anglophone. Il est recommandé de prendre rendez-vous auprès des enseignants d’anglais dès le mois d’octobre : Zœ Inch et Jan-Claire Stevens (site de Mulhouse), Ilana Isayek et Alexandra David (site de Strasbourg). 3. La commission Relations internationales composée d’enseignants représentants des options, de la directrice des études et de la responsable des relations internationales se réunira le vendredi 5 février 2016. Relations internationales 54 L’étudiant recevra un email lui indiquant le choix retenu par la commission et l’école pour laquelle il aura été nominé au cours du mois de février. 4. L’étudiant prépare son dossier de candidature selon la procédure de l’école pour laquelle il aura été nominé. Le dossier de candidature complet pourra être déposé au service Relations internationales de Mulhouse et Strasbourg entre le 14 mars et jusqu’au 22 avril 2016 au plus tard. Lors du dépôt du dossier, l’étudiant s’engage à effectuer son projet de mobilité sauf cas de force majeure. En cas de non respect des délais il ne sera pas prioritaire pour les demandes de bourse. 5. Une fois accepté par l’école partenaire, l’étudiant est convoqué pour un rendez-vous par le service Relations internationales. En cas de refus de la candidature, une autre solution peut être envisagée au cas par cas. L’acceptation en école partenaire n’est valable que sous réserve du passage en année 4 à la HEAR et de l’obtention du DNAP. La préparation linguistique Site de Mulhouse Les étudiants préparant un projet de mobilité pour l’année 2016-17 obtiendront plus d’informations à propos de la préparation linguistique obligatoire, qui se fera en partenariat avec l’UHA, au cours du semestre 1 2015-16. Site de Strasbourg Tout étudiant préparant un échange à l’étranger doit obligatoirement suivre une préparation linguistique à SPIRAL. Cette formation aura lieu de février à mai 2016 pour les départs au semestre 1 2016-17 et d’octobre à décembre 2016 pour les départs au semestre 2 201617. L’étudiant s’engage de suivre 20h de formation. La non-validation de la préparation linguistique entrainera l’annulation du projet de mobilité. Stage Travailler dans un pays étranger permet aux étudiants de s’épanouir dans un autre contexte artistique et professionnel et de nouer des contacts utiles pour l’aprèsDNSEP. Si les stages doivent prioritairement avoir lieu au cours de l’année 4, il est également possible tout au long du cursus de partir en stage à l’étranger pendant l’été. Afin d’obtenir des bourses HEAR ou ERASMUS+ pour les stages, l’étudiant doit déposer le formulaire « Demande de convention de stage » (téléchargeable sur le site de l’école et via Taïga) auprès du service Scolarité au plus tard le vendredi 11 décembre (pour les stages au semestre 2 2015-16) et au plus tard le vendredi 17 juin (pour les stages au semestre 1 2016-17). Il est conseillé de commencer la recherche de stage au minimum 6 mois avant la date de départ prévue. Des offres de stage à l’étranger sont régulièrement affichées sur le panneau d’affichage dans le hall sur le site de Mulhouse et sur le tableau à côté du service Relations internationales sur le site de Strasbourg. Ce projet doit indiquer les dates de stage précises. Le service Scolarité prépare la convention de stage et la transmet par mail à l’organisme d’accueil. Le Service Relations internationales convoque l’étudiant pour un rendez-vous. Les étudiants partant en stage sont encouragés à améliorer leurs connaissances linguistiques via SPIRAL et le CLAM. Relations internationales 55 Projets personnels Les étudiants planifiant un projet artistique personnel à l’étranger pendant l’année académique ou les vacances scolaires peuvent obtenir un accompagnement individualisé après avoir déposé au plus tard un mois avant le départ le formulaire « Projet personnel à l’étranger » (téléchargeable sur le site de l’école et via Taïga) validé par le coordinateur ou le professeur référent. Lors d’un rendez-vous avec le service Relations internationales, ils pourront obtenir des contacts (anciens étudiants, étudiants accueillis en échange) en lien avec le pays envisagé pour le projet et bénéficieront d’un conseil sur les bourses auxquelles leur projet est éligible (aide à projet HEAR, bourse Expérience de Jeunesse, bourse Amopa, bourse Talents Jeunes, etc.) Communication avec la HEAR avant, pendant et après la mobilité Avant son départ, l’étudiant mobile doit obligatoirement assister au rendez-vous auprès du service Relations internationales pour vérifier que toutes les démarches nécessaires (assurance, visa, bourse, etc.) ont été effectuées. Pendant sa mobilité, l’étudiant s’engage à tenir régulièrement informées l’administration et l’équipe enseignante de la HEAR. Il est encouragé à ouvrir un blog facilitant ce partage d’expérience. En cas de difficulté matérielle ou financière, l’étudiant doit contacter au plus vite le service Relations internationales. Dès son retour, l’étudiant est convoqué pour un rendez-vous auprès du service Relations internationales pour remettre ses documents de mobilité, dont le rapport de mobilité. L’étudiant présentera également ce rapport, ainsi que le travail fourni à l’étranger à l’équipe enseignante de son option ou de sa mention. Le rapport de mobilité Il est essentiel que chaque mobilité donne lieu à un rapport complet et illustré. Ce rapport participe à la validation pédagogique de la mobilité. Il sert aux autres étudiants pour mieux préparer leurs mobilités à l’étranger. Si ce rapport n’est pas rendu dans les délais prévus, il peut être demandé à l’étudiant de rembourser l’ensemble de la bourse perçue. Les rapports des étudiants partis les années précédentes sont consultables dans les médiathèques de Strasbourg et de Mulhouse et en ligne sur la plateforme Office 365. Bourses Les bourses Erasmus + et HEAR sont attribuées par la commission Relations internationales qui se réunit trois fois par an : 18 décembre 2015, 5 février et 28 juin 2016 Bourse ERASMUS + pour échange Accès : étudiants en année 4 Durée de la mobilité : 3 à 12 mois Destination : pays européen Montant: 200 €/mois pour les pays du Groupe 1 et 150 €/mois pour les pays du Groupe 2 + 3 Démarche : dépôt dossier de candidature 22 avril 2016 au plus tard. Bourse ERASMUS + pour stages Accès : tous les étudiants Durée de la mobilité : 2 à 12 mois Destination : pays européen Montant : 350 €/mois pour les pays du Groupe 1 et 300 €/mois pour les pays du Groupe 2+3 Démarche : dépôt projet 11 décembre 2016 et 17 juin 2016 au plus tard. Relations internationales 56 Groupe 1 = Autriche, Danemark, Finlande, Irlande, Italie, Liechtenstein, Norvège, Royaume-Uni, Suède. Groupe 2+ 3 = Allemagne, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Espagne, Estonie, Grèce, Hongrie, Islande, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Ancienne République Yougoslave de Macédoine, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Turquie. Bourse HEAR aide à la mobilité internationale Mobilité : échange ou stage Accès : étudiants en année 2, 3, 4 et 5 Bourse prioritairement destinée aux étudiants bénéficiaires d’une bourse basée sur le dispositif du CROUS et aux étudiants non éligibles à la bourse Boussole Destination : pays non participant au programme ERASMUS + Durée de la mobilité : 1 à 10 mois Montant : 150 €/mois Démarche : dépôt projet 22 avril 2016 au plus tard (échange) ou 11 décembre 2016 et 17 juin 2016 au plus tard (stage) Bourse Boussole – Région Alsace Mobilité: échange ou stage Accès: étudiants en années 3, 4 et 5, âgés de moins de 26 ans Durée de la mobilité: 16 semaines minimum pour les échanges et 12 semaines minimum pour les stages Destination : international Montant : 800€ échanges, 500 € stage court, 1000 € stage long Démarche: demande en ligne sur boussole.regionalsace.eu au plus tôt 30 jours avant le départ Plusieurs destinations, comme l’Allemagne, les PaysBas ou les villes jumelées avec Strasbourg (Stuttgart, Dresde, Leicester, Boston ou Ramat-Gan), donnent lieu à des bourses spécifiques. Pour plus de détails merci de consulter le guide de mobilité internationale. Parrainage d’étudiants en échange Tout au long de l’année le service Relations internationales est à la recherche d’étudiants prêts à parrainer des étudiants en échange qui étudient à la HEAR pour un semestre ou une année. Il s’agit d’aider l’étudiant à s’installer en France, de lui faire découvrir les villes de Mulhouse et de Strasbourg et la culture française. C’est une occasion d’améliorer ses compétences linguistiques et de découvrir une culture étrangère ! Pour s’inscrire à un parrainage d’étudiants, merci de contacter : [email protected] Partenariat SPIRAL Tous les étudiants du site de Strasbourg ont accès gratuitement au Centre de Ressources de Langues SPIRAL et à l’auto-formation guidée dans les langues suivantes : Allemand, Alsacien, Anglais, Arabe, Bulgare, Chinois mandarin, Coréen, Danois, Espagnol, Espéranto, Français langue étrangère, Grec moderne, Hébreu, Hongrois, Italien, Japonais, Néerlandais, Norvégien, Persan, Polonais, Portugais, Roumain, Russe, SerboCroate, Suédois, Slovaque, Tchèque, Turc. Les étudiants peuvent également assister à des ateliers de conversations et à des parcours (sous réserve de places disponibles). Pour plus d’informations : http://spiral.unistra.fr Les étudiants ayant un projet de mobilité sont encouragés à apprendre la langue du pays de destination dès la 1re année à la HEAR. Pour s’inscrire l’étudiant doit de se présenter à l’accueil de SPIRAL muni de sa carte d’étudiant et d’une photo d’identité. Horaires d’ouverture : du lundi au jeudi de 12h à 20h et le vendredi de 12h à 17h. Relations internationales 57 Objets activés Porté par 30 années d’échanges d’étudiants entre la Corée et la France, Objets activés est un projet d’expérimentations croisées entre la HEAR à Strasbourg (ateliers Verre, Livre, Animation et section scénographie) et leurs équivalents coréens de la Namseoul University à Choongnam autour des pratiques de conception d’objets et leur activation dans des situations ouvertes interrogeant les lieux et les modes habituels d’exposition. Comment les pratiques d’atelier, en Corée et en France, abordent la forme et la matière ? Quelles en sont les techniques spécifiques ? Des résidences croisées seront consacrées à l’expérimentation des glissements de la conception d’objets, à leur mise en action et à des stratégies de représentation et d’archivage. Des temps publics d’activation seront l’occasion de tournages et d’écritures pour la production d’archives actives et critiques donnant lieu à une publication. Planning : résidence à Strasbourg, du 3 au 24 janvier 2016 - Résidence à Namseoul et Séoul, du 10 septembre au 3 octobre 2016. Accueil artiste en résidence de Stuttgart Dans le cadre du programme de résidences croisées organisées entre la Ville de Strasbourg et Stuttgart en partenariat avec le CEAAC et Apollonia, la HEAR accueillera du 12 octobre 2015 au 15 janvier 2016 l’artiste Florina Leinss. L’artiste travaillera au Cube (bâtiment principal 2e étage). http://www.florinaleinss.de Résidence au Otis College of Art and Design, Los Angeles Les étudiants en année 4 en option Art (Strasbourg et Mulhouse) ont la possibilité de postuler pour une résidence au OTIS College of Art and Design de Los Angeles. La résidence a lieu de début octobre à fin novembre 2016, en tout début d’année 5. Les étudiants n’étant pas partis (en échange ou stage) en année 4 seront prioritaires. Le dossier de candidature en anglais sera à envoyer à [email protected] pour le vendredi 11 mars 2016 au plus tard. Partir à l’étranger après le DNSEP Les étudiants diplômés souhaitant se rendre à l’étranger (résidences, post diplômes, workshops d’été, stages, projets personnels etc.) peuvent bénéficier d’un accompagnement individuel dans les 3 ans suivant leur diplôme auprès du service Relations internationales afin de mener à bien leur projet et trouver des financements. Des informations sur les post-diplômes, workshops d’été ou résidences à l’étranger sont affichées sur le panneau d’affichage dans le Hall sur le site de Mulhouse et sur le tableau à côté du service Relations internationales sur le site de Strasbourg. Relations internationales 58 Écoles partenaires Afrique du Sud Wits School of Arts, Johannesburg Allemagne Weissensee School of Art, Berlin ; University of the arts Bremen ; University of Applied Sciences Düsseldorf ; Burg Giebichenstein, Halle ; Hamburg University of Applied Sciences; Karlsruhe University of Arts and Design ; Koblenz University of Applied Sciences ; Academy of Visual Arts, Leipzig ; University of Applied Sciences Mainz ; Academy of Fine Arts Munich ; Hochschule der Bildenden Künste Saar, Sarrebruck ; Stuttgart State Academy of Art and Design ; Trier University of Applied Sciences, Idar-Oberstein ; University of Art and Design, Offenbach Autriche University of Art and Design Linz ; Academy of Fine Arts Vienna Belgique La Cambre - École Nationale Supérieure des Arts Visuels, Bruxelles ; École de recherche Graphique - ERG, Bruxelles ; Sint-Lucas Visual Arts, Gand Brésil UFRGS, Porto Alegre Bulgarie The National Academy of Arts, Sofia Espagne Escola Massana, Barcelone ; Universidad Castilla la Mancha Facultad de Bellas Artes, Cuenca ; Universidad Politecnica, Valencia ; School of Higher studies of Design, Valencia Pays-Bas Gerrit Rietveld Academie, Amsterdam ; Design Academy Eindhoven ; ArtEZ Institute of the Arts, Enschede et Arnhem ; Willem de Kooning Academie, Rotterdam Estonie Estonian University of Arts, Tallinn Pologne Jan Matjeko Academy of Fine Arts, Cracovie ; Academy of Fine Arts, Varsovie ; E. Geppert Academy of Art and Design, Wroclaw États-Unis School of the Museum of Fine Arts, Boston Finlande University of the Arts Helsinki, Helsinki Hongrie Hungarian University of Fine Arts, Budapest ; Moholy-Nagy University of Art and Design - MOME, Budapest Irlande National College of Art & Design, Dublin Islande Iceland Academy of the Arts, Reykjavik Israël Bezalel Academy of Art and Design, Jerusalem Canada Université du Québec à Montréal ; Université du Québec à Chicoutimi Italie Accademia Di Belle Arti, Bologne ; Accademia Di Belle Arti Di Brera, Milan ; Accademia Di Belle Arti, L’Aquila ; Accademia Di Belle Arti, Venise Chine China Academy of Art, Hangzhou Lettonie Latvian Academy of Arts, Riga Corée du Sud Chung-Ang University, Seoul ; Koomin University, Seoul ; Namseoul University, Seoul Mexique Escuala National de Pintura, Escultura y Grabado - La Esmeralda Danemark Kolding School of Design Norvège Bergen Academy of Art and Design République Tchèque Academy of Arts, Architecture and Design, Prague Roumanie National University of Arts, Bucharest Royaume-Uni University of the West of England, Bristol ; Edinburgh College of Art ; Camberwell College of Arts University of the Arts London ; Plymouth University Slovaquie Academy of Fine Arts and Design, Bratislava Suisse Hochschule für Gestaltung und Kunst, Bâle ; Bern University of the Arts ; Haute école d’art et de Design, Genève ; Lucerne University of Applied Sciences and Art ; Zürich University of the Arts 59 Professionnalisation 59 – 63 Lʼinsertion professionnelle Partenariat master Grande École spécialité Entrepreneuriat - EM Strasbourg Dans le cadre d’un partenariat avec le master Entrepreneuriat de l’École de management de Strasbourg, il est proposé aux étudiants volontaires de la HEAR en 5e année de bénéficier d’un suivi de leur projet d’insertion professionnelle par un groupe d’étudiants de deuxième année de master de l’EM Strasbourg, projet qu’ils souhaiteraient développer après l’obtention de leur diplôme (ex. mise en place d’une maison d’édition, création d’une société de production audiovisuelle, ouverture d’une galerie, etc.). Cet accompagnement prend la forme d’un suivi-conseil s’étalant sur la fin d’année 2016 et le début de l’année 2017. Jeune professionnel créatif L’opération « Jeune professionnel créatif » propose un prix distinguant un jeune professionnel, ou étudiant en dernière année de formation, pour la réalisation d’un projet créatif d’entreprise concernant un produit, un service ou l’organisation de celle-ci. Le dispositif est ouvert à toutes les entreprises, exception faite des entreprises du secteur culturel et créatif. Le candidat est quant à lui issu d’une formation artistique ou des sciences humaines et sociales (design, arts visuels, lettres, architecture, etc.) de l’Eurométropole de Strasbourg – Grand Est et peut prétendre au dispositif soit dans le cadre d’un stage de fin d’études ou d’un contrat de professionnalisation, soit en tant que salarié/professionnel indépendant en parallèle de ses études ou dans les 3 ans suivant son diplôme. Les prix correspondent à une aide de départ et un tremplin de carrière pouvant aller jusqu’à la pérennisation de la relation de travail avec l’entreprise : 3000 € pour un projet de 6000 € ou plus ; 6000 € pour un projet de plus de 12 000 €. Contact : Laurent Doucelance T. + 33 (0)3 69 06 37 75 [email protected] Stages conventionnés La HEAR est soumise à la règlementation des stages de l’enseignement supérieur. L’objectif d’un stage est d’inscrire les étudiants dans une réalité professionnelle dès le premier cycle et de valoriser leur parcours professionnel. Les stages font partie intégrante du cursus de l’étudiant et donnent lieu à l’obtention d’un certain nombre de crédits en fonction du cycle concerné. Une demande de convention de stage, validée par l’enseignant coordinateur ou référent de l’étudiant, doit être remise aux services de la scolarité au moins un mois à l’avance. Une convention de stage est ensuite rédigée en trois exemplaires par les services de la scolarité et signée par la direction des études en arts plastiques, l’organisme d’accueil et l’étudiant. Tout stage donne lieu à un rapport de stage, transmis à l’enseignant coordinateur ou référent de l’étudiant et aux services de la scolarité, qui permet la validation du stage ; ainsi qu’à une évaluation transmise par Professionnalisation 60 l’organisme d’accueil. Les offres de stage sont diffusées tout au long de l’année par voie d’affichage sur le panneau dédié aux stages, emplois et concours. Voir également la rubrique « Règlement des études » page 15. Aide à projet Une aide financière (de 500 € maximum, n’excédant pas 50% du budget du projet) et méthodologique, vise à encourager et soutenir les initiatives étudiantes comportant une dimension publique (expositions, performances, concerts, éditions…). Cette aide est ouverte aux étudiants des trois sites de la HEAR. Pour être présenté, le projet doit être instruit sous la forme d’un dossier à retirer auprès de Nicolas Schneider (site d’arts plastiques de Strasbourg). Après validation par le service et le coordinateur d’option, chaque étudiant demandeur devra soutenir oralement son projet auprès de la commission d’aide à projet de la HEAR. Le dispositif est désormais étendu aux anciens étudiants. Calendrier des commissions à destination des étudiants uniquement • 9 décembre 2015 (dépôt des dossiers jusqu’au 26 novembre) • 23 mars 2016 (dépôt des dossiers jusqu’au 10 mars) Contacts : Nicolas Schneider [email protected] Permanence les mercredis et jeudis Julia Reth [email protected] Pour les projets à dimension transfrontalière et internationale, les (anciens) étudiants et anciens étudiants peuvent prendre rendez-vous avec Julia Reth au service Relations internationales. Documentation et informations Les médiathèques de la HEAR, à Mulhouse et Strasbourg, sont une source d’informations utiles à l’insertion professionnelle. Plus d’informations page 72. Cycle professionnel – Mulhouse & Strasbourg Cet ensemble de conférences et de rencontres pour tous les étudiants est rendu obligatoire pour les étudiants d’année 4. De manière à construire sa future activité professionnelle et de préparer l’après école il est nécessaire de mesurer à la fois les enjeux statutaires, économiques, juridiques et fiscaux pour effectuer les choix opportuns. Statuts sociaux, présentation des solutions administratives et des choix et des obligations du jeune auteur en fonction des types de créations. Avec Bruno Ughetto, conseil en gestion des activités artistiques, D’autant plus Paris, Lyon, Strasbourg. Strasbourg : lundi 7 décembre 2015, 14h-17h30 Mulhouse : calendrier donné courant octobre. Programme La propriété intellectuelle, présentation des divers droits d’auteur, exemples tirés de la pratique juridique actuelle en France. Avec Pascal Reynaud, avocat spécialiste du droit d’auteur. Strasbourg : lundi 30 novembre 2015, 14h-17h30 Mulhouse : calendrier donné courant octobre. Statuts fiscaux, présentation de l’éventail des choix légaux associés à l’analyse économique des types de création et des contextes de diffusion. Avec Bruno Ughetto, conseil en gestion des activités artistiques, D’autant plus Paris, Lyon, Strasbourg. Strasbourg : Mardi 8 décembre 2015, 14-18h Mulhouse : calendrier donné courant octobre. Professionnalisation 61 Exercices pratiques pour les étudiants ayant suivi les 3 premières séances : formaliser le début d’activité, choix du statut adapté, formalités administratives, établir une note d’auteur (facture de créateur). Avec Tania Klimoff, conseil en gestion des activités artistiques, D’autant plus Grand-Est. Strasbourg : mardi 12 janvier 2016, 16h -19h Mulhouse : calendrier donné courant octobre. Le début d’activité des scénographes, choix des statuts en fonction des productions, exemples de structures professionnelles. Avec François Duconseille, Alexandre Früh et JeanFrançois Gavoty, enseignants à la HEAR. Strasbourg : mercredi 16 mars 2016, 17h-19h Mulhouse : calendrier donné courant octobre. Le début d’activité des graphistes, statuts et stratégie économique. Avec Bruno Ughetto, conseil en gestion des activités artistiques, D’autant plus Paris, Lyon, Strasbourg. Strasbourg : vendredi 11 mars 2016, 9h - 12h30 Mulhouse : calendrier donné courant octobre. Le début d’activité des designers, choix des statuts en fonction des productions, stratégie économique. Avec Bruno Ughetto, conseil en gestion des activités artistiques, D’autant plus Paris, Lyon, Strasbourg Strasbourg : vendredi 11 mars 2016, 14h - 17h30 Mulhouse : calendrier donné courant octobre. Le début d’activité des illustrateurs, statuts, stratégie économique, relations économiques avec les éditeurs. Avec Stanislas Martin dit Finzo, Joseph Griesmar dit Béhé, enseignants à la HEAR, Grégory Jérôme, conseil et accompagnement des activités artistiques. Strasbourg : entre le 20 et le 24 juin, date précisée ultérieurement. Atelier de conseil sur mesure, sur rendez-vous pour les étudiants ayant suivi le cycle des conférences cette année ou une année précédente et qui ont un projet précis (inscriptions professionnelles, montage d’une structure, première facture, etc). Avec 2 conseillers de « D’autant plus Paris, Lyon, Strasbourg », entretiens d’une heure environ selon ordre de passage établi en amont. Strasbourg : date précisée ultérieurement. Ouvert aux jeunes diplômés et étudiants du CFPI. Stimuler les projets collectifs Fondée sur la dynamique du projet (personnel et collectif), la pédagogie de la HEAR propose de nombreuses mises en situation professionnelle : conception d’un journal, organisation d’expositions, production d’objets, réalisation d’un spectacle, candidature à des appels à projets ou concours… Régulièrement, des projets sont imaginés et produits hors les murs avec des partenaires professionnels : éditeurs, industriels (Sati, Pôle textile d’Alsace, Techniverre), théâtres (Pôle Sud, le Maillon, la Filature), lieux d’exposition (CEAAC, CRAC, Kunsthalle de Mulhouse, FRAC Alsace, les Musées de Strasbourg, Syndicat potentiel, La Fondation Nicolas Schneider à Wattwiller, IBA à Bâle, le Casino au Luxembourg…) Le Syndicat potentiel À Strasbourg, le Syndicat potentiel est un espace de création, de rencontres et d’expériences artistiques. Il entretient depuis sa création des relations étroites avec la HEAR et la ville de Strasbourg dans le but de constituer un espace de diffusion d’art contemporain indépendant. À travers plusieurs projets, il accompagne des étudiants-artistes de l’école dans leur professionnalisation. Un programme, disponible à la rentrée, présente ces propositions pour l’année 2015-2016. Se renseigner : Syndicat potentiel 13, rue des couples, Strasbourg www.syndicatpotentiel.org Jean-François Mugnier T. +33 (0)6 63 15 11 82 [email protected] Professionnalisation 62 Classes CHAAP Dans le cadre du développement de la professionnalisation, les ateliers CHAAP (classes à horaires aménagés en arts plastiques) s’adressent aux étudiants inscrits en 2, 3, 4 et 5e année, sur les sites d’arts plastiques de Mulhouse et Strasbourg. Il s’agit pour les étudiants intéressés, accompagnés de professeurs, de réaliser un projet d’intervention issu de leurs préoccupations artistiques s’articulant avec le programme scolaire des collèges Kennedy à Mulhouse ou Louis Pasteur à Strasbourg. Outre l’expérience d’un travail de médiation en arts plastiques auprès d’un jeune public, les bénéfices pour les étudiants sont multiples : la familiarisation et la responsabilisation dans l’organisation et dans la gestion des ateliers, une approche de la pédagogie, l’apprentissage de la communication avec un public spécifique, un travail d’équipe. Pour les collégiens c’est l’opportunité de découvrir des univers plastiques contemporains, d’acquérir une ouverture sur le monde de l’art, et de découvrir le patrimoine et les institutions culturelles en Alsace. Ce travail les convoque à élaborer un projet issu de leur démarche plastique et à le mettre en œuvre jusqu’au terme de l’exposition encadré de la coordinatrice CHAAP, issue de la HEAR et du professeur d’arts plastiques du collège. CHAAP à Strasbourg À Strasbourg chaque intervention est réalisée en 4 séances de 3 heures sur l’année. Elles s’inscrivent dans le calendrier d’octobre à janvier les deux premiers jours de semaine, de 14h à 17h. Au mois de mai, une exposition montre le travail que les collégiens ont réalisé au sein de l’école et celui fait dans leur classe. Coordinateurs : Marie-Jo Daloz (HEAR) et Thierry Amarger (collège Pasteur). CHAAP à Mulhouse À Mulhouse à partir de novembre huit séances de 14h à 17h30 sont intégrées dans le module « Médiation / Ateliers arts plastiques / CHAAP » et une exposition des travaux des élèves est réalisée tous les deux ans. Coordinateurs : Jan-Claire Stevens (HEAR) et Laure Steiner (collège Kennedy). Médiation culturelle Ce parcours s’adresse aux étudiants en année 4 et 5 sur le site d’arts plastiques de Mulhouse qui veulent s’initier à la médiation culturelle. Ils seront amenés à rencontrer des responsables de service public de musées, centres d’art… Chaque étudiant réalise la programmation d’un cycle de sorties culturelles à destination des étudiants de l’université de Haute-Alsace. Les étudiants de la HEAR les accompagnent et assurent le rôle de médiateur. Contact Jan-Claire Stevens, professeur sur le site d’arts plastiques de Mulhouse [email protected] Avant-première Vendredi 19, samedi 20 et dimanche 21 février 2016 Avant-première propose, à l’initiative des étudiants, d’ouvrir en grand les portes du site d’arts plastiques de Strasbourg. Le temps d’un week-end, plusieurs salles de l’école sont ainsi transformées en espace d’exposition, chacun géré pour l’occasion par des étudiants, devenus commissaires. Avant-première propose des interventions d’étudiants issus des deux sites d’arts plastiques de la HEAR (Mulhouse et Strasbourg) et de l’Académie supérieure de musique de Strasbourg – HEAR. Professionnalisation 63 Les espaces d’expositions Sous la responsabilité d’un enseignant, les étudiants peuvent expérimenter l’accrochage de leurs travaux dans un espace à Mulhouse (la Galerie (Salle 31), le Hall, le Plateau (Salle 21), la Boite noire (Salle 63) et à Strasbourg (le Patio, le Passage, l’Atelier d’artiste et le Cube, tous quatre situés dans le bâtiment principal). À ces occasions, l’équipe chargée des expositions propose un accompagnement professionnalisant sur les divers aspects techniques de l’accrochage, du mouvement d’œuvre, de la sécurité, de la régie d’une exposition en général. Pour réserver un espace d’accrochage à Mulhouse : • La faisabilité des projets d’expositions et le planning des espaces d’expositions sont gérés par Olivier Létang (régie des expositions), sous l’autorité du régisseur général, Fabien Lerdung ; • Avec l’accord de l’enseignant coordinateur, faire une demande avec présentation de son projet à Olivier Létang au minimum 15 jours avant la date de mon projet ; • Quand l’autorisation est délivrée, récupérer les clés à l’accueil ; • Transmettre un texte et un visuel au service Communication ([email protected]), qui pourra annoncer le projet ; • En amont et au moment de l’installation/accrochage Olivier Létang accompagne et conseille ; • Pour développer le travail de scénographie et faciliter la mise en espace des travaux, un ensemble de cimaise est mis à disposition. Le mouvement de ces outils doit être impérativement supervisé par Olivier Létang, un professeur ou un membre de l’équipe technique ; • Tout projet d’installation en dehors des espaces réservés aux expositions doit faire l’objet d’une demande spécifique par courriel au régisseur général Fabien Lerdung, en copie à Olivier Létang ; • Après l’accrochage, remettre l’espace en état et rendre immédiatement les clés à l’accueil. Pour réserver un espace d’accrochage à Strasbourg : • Remplir une fiche disponible au bureau des expositions en deux exemplaires ; • Remettre pour accord un exemplaire à l’enseignant coordinateur, et un autre au bureau des expositions au minimum 15 jours avant la date du projet ; • L’autorisation est délivrée par le service des expositions qui transmet l’information à l’équipe de la loge régie (qui donnera ensuite les clés sur demande) ; • Transmettre un texte et un visuel au service Communication ([email protected]) qui pourra annoncer le projet ; • Au moment de l’installation et de l’accrochage Nicolas Schneider et Antoine Lejolivet accompagnent et conseillent ; • Après l’accrochage, remettre l’espace en état et rendre immédiatement les clés à la loge/régie. Contacts À Mulhouse : Fabien Lerdung, [email protected], et Olivier Létang, [email protected], La Chaufferie Galerie de la Haute école des arts du Rhin, la Chaufferie accueille tout au long de l’année des expositions d’artistes invités à résider à l’école, des manifestations liées à des événements culturels auxquels se joignent la HEAR et des projets destinés à entraîner les étudiants à l’accrochage de travaux en conditions professionnelles. Le programme d’exposition de l’année 2015-2016 est disponible sur www.hear.fr. 5 rue de la Manufacture des Tabacs - Strasbourg À Strasbourg : Antoine Lejolivet, antoine.lejolivet@hear. fr, et Nicolas Schneider, [email protected] 64 Recherche 64 – 69 La Haute école des arts du Rhin (HEAR) s’est constituée autour de la question de la pluridisciplinarité, génératrice de nouveaux territoires. L’adoption en décembre 2011 d’une charte de valeurs lui a permis de signifier son attachement au rôle de la recherche comme moteur de la création. En réunissant dans une même école l’enseignement des arts visuels et de la musique, la HEAR affiche d’emblée un objet singulier tout comme elle est porteuse de formations uniques en France (master en Didactique visuelle, en Art-Objet et en Design textile, DNSPM en cymbalum et accordéon). De longue date, plusieurs ateliers se sont construits autour de liens étroits entre recherche et pratique artistique, tous animés par des équipes mixtes d’enseignants artistes et théoriciens (Sonic à Mulhouse ; scénographie, groupes No Name et Hors-Format à Strasbourg). L’existence d’enseignants en théorie a toujours engagé une intense programmation de conférences et soutenu une politique éditoriale, le catalogue des éditions de la HEAR comportant près de cent dix titres. En 2011, la collection Que dit l’artiste ?, a été fondée sous la forme d’une anthologie sélective d’écrits et de propos d’artistes contemporains. C’est dans le cadre de liens forts pré-existants avec l’université de Strasbourg que la HEAR a rendu plus visible son engagement sur le territoire alsacien de l’enseignement supérieur. L’expérience très riche d’un projet de recherche international dans le cadre d’un programme Interreg (Digital art conservation, en 2010 – 2012 en partenariat avec le ZKM de Karlsruhe) et la reconnaissance récente par le ministère de la Culture et l’AERES de la qualité de ses projets ont encouragé la HEAR à définir et structurer deux lignes fortes de recherche : • L’une trouve ses fondements dans la constitution même de l’école comme établissement pluridisciplinaire et dans l’intérêt marqué aux questions du son dans la création artistique par plusieurs équipes des sites de Mulhouse et de Strasbourg ; • L’autre est portée par l’option Communication qui entretient une forte homogénéité pédagogique et affiche une haute ambition en matière de recherche autour des questions de médiation par l’image portées par trois ateliers. Ces deux entités peuvent être qualifiées d’unités de recherche dans la mesure où elles sont portées chacune depuis près de dix ans par des équipes stables d’enseignants autour de problématiques partagées avec de plus larges communautés artistiques et scientifiques. Si ces deux lignes englobent plusieurs programmes identifiés, elles laissent aussi la place à des initiatives de recherche autonomes sur des moindres durées. La Haute école des arts du Rhin porte une unité de recherche et deux programmes de recherche : • L’unité de recherche Communication visuelle est la structure porteuse de trois programmes de recherche : Didactique tangible ; De traits et d’esprit ; Lignes de front ; • Le programme de recherche Espaces sonores est présenté ici en tant que programme dans la mesure où il porte sur la problématique déterminée du son et de l’espace et est porté pendant trois ans par l’école. Ce programme est naturellement adossé à une unité de recherche qui relie les trois sites de l’école ; • Le programme de recherche Play>Urban, qui aborde les questions de la ville et des métropoles à partir des usages de leurs habitants en reliant une ville africaine et une ville européenne, est en voie d’aboutissement notamment sous la forme de publications ; • Les programmes Didactique tangible, De traits et d’esprit, Play ’ Urban et Espaces sonores sont soutenus par le conseil scientifique de la recherche et des études de la direction générale de la création artistique du ministère de la Culture. Le programme didactique tangible bénéficie également du soutien de l’iCAVS. • Le projet Lignes de front bénéficie enfin d’un soutien au titre du label régional de commémoration de la Grande Guerre et d’un soutien du Ministère de l’Intérieur au titre du label centenaire national. Recherche 65 Œuvrer en horizon global Cette année scolaire marque l’année de préfiguration d’un projet de recherche en Art, Œuvrer en horizon global. À compter d’octobre 2015, des enseignants issus d’Art-Objet, d’Art (groupe No Name) et du collège Théorie ont décidé de s’associer afin d’initier et de porter un projet de recherche avec pour objectif d’engager une enquête tant pratique que théorique au cœur des phénomènes de globalisation artistique. Pour cette année de préfiguration, en Art-Objet, en résonance avec le partenariat France-Corée, la question de la « biographie sociale des objets » servira d’investigation, tandis que le groupe No Name approfondira la problématique de l’anthropocène. Coordination : Cyrille Bret, Jean-François Gavoty, Christiane Geoffroy Unité de recherche Communication visuelle L’option Communication conjugue enseignements de haut niveau, recherche fondamentale et recherche appliquée. Pour cela, chaque mention développe un programme de recherche propre qui fait écho dans l’option tout entière. Ces programmes, menés en pleine autonomie par chaque atelier, nourrissent les questionnements plastiques, les enseignements et l’identité pédagogique de l’option en plus d’être de puissants catalyseurs pour les ateliers concernés. L’unité de recherche Communication visuelle a, quant à elle, pour vocation d’organiser la cohérence des programmes spécifiques dans une vision plus vaste, appuyée sur les visual studies, tout en développant des projets structurants au niveau de l’option. Un lien très étroit doit être maintenu entre les programmes de recherches spécifiques, les enseignements dispensés, les problématiques et les ambitions prospectives communes. Les grands axes de développement de l’unité de recherche s’articulent ainsi autour des évolutions comme des reformulations des pratiques de lecture qui sont des champs partagés par les trois ateliers. Cette investigation est à entendre comme interrogation des « relations » entre auteur et lecteur, entre images et mots, entre propos et médium(s), entre analyses historiques et évolutions technologiques contemporaines. Faire se côtoyer une étude plastique expérimentale, inscrite dans la contemporanéité de la création graphique avec une recherche théorique et historique, c’est-à-dire portant sur des événements uniques qui appartiennent à l’histoire de nos domaines, constitue un enjeu épistémologique primordial de l’unité de recherche. Les enseignants comme les étudiants sont dès lors largement impliqués dans les colloques, tables rondes, journées d’études, publications… qui permettent l’actualisation des savoirs, la confrontation avec des pensées extérieures, l’inscription dans une dynamique prospective mêlant scientifiques, enseignantschercheurs, plasticiens, étudiants et grand public. L’unité de recherche a également pour vocation d’assurer la formation par et pour la recherche en vue du 3e cycle de l’enseignement supérieur tout en s’assurant de la diffusion de ses résultats sur les supports adaptés. Le ministère de la culture soutient financièrement l’unité de recherche. Didactique tangible Convergences et interactions entre arts et sciences www.didactiquetangible.hear.fr Coordination : Olivier Poncer L’atelier de Didactique visuelle porte un programme de recherche transdisciplinaire : Didactique tangible. Ce programme implique des partenaires français et étrangers, il concerne l’étude des convergences et des interactions entre arts et sciences. Il interroge les dispositifs didactiques depuis l’Antiquité classique jusqu’à l’époque contemporaine à travers l’étude des différents médiums et des possibilités offertes par chacun d’eux pour la transmission du savoir par l’image. Il revendique aussi la dimension appliquée et expérimentale d’une recherche menée avec des créateurs, praticiens du domaine d’étude. Il s’agit notamment de comprendre Recherche 66 comment certains outils didactiques numériques intégrant notamment des interfaces tactiles, questionnent, prolongent et hybrident des pratiques antérieures de médiation par l’image. (un programme de recherche lillois autour des Visual Studies porté par l’IRHiS), du musée Tomi Ungerer/ Centre International de l’Illustration. Le programme de recherche Didactique tangible comporte deux versants : un versant « recherche fondamentale » articulé autour d’interventions, de séminaires thématiques et de cycle de conférences, et un versant « recherche appliquée » ancré concrètement dans le quotidien pédagogique autour de projets individuels ou collectifs menés par les étudiants avec des partenaires extérieurs. Actualité pédagogique • Modèles clastiques – Manipuler pour comprendre (3 décembre 2015). Journée d’étude organisée en ouverture de l’exposition « Des objets, des images, des gestes – Nouveaux outils de médiation tangible » à l’Imaginarium à Tourcoing en coordination avec l’iCAVS. • L’exposition « Des objets, des images, des gestes – Nouveaux outils de médiation tangible » sera accueillie à l’Imaginarium à Tourcoing du 3 au 18 décembre 2015. • « Représenter la nature », un cycle de conférences (une conférence mensuelle, soit huit sur l’année 2015/2016) organisé avec la faculté des Sciences historiques de l’université de Strasbourg. • « Graphisme et scénographie d’exposition », un cycle de trois conférences (29 octobre, 12 novembre, 10 décembre 2015) en partenariat avec le Jardin botanique de Strasbourg. Ce programme est pensé comme modulaire. Chaque module s’attache à traiter une des problématiques constitutives de l’axe de recherche Didactique tangible. Le travail théorique et critique ainsi que les productions visuelles associées sont l’occasion de faire travailler ensemble les équipes pédagogiques et les étudiants des formations partenaires concernées. Un temps fort est organisé dans le cadre des différents modules autour de conférences avec des experts invités. Les porteurs du programme (enseignant en école d’art, universitaires et chercheur au CNRS) sont garants de la cohérence et de l’argumentation historique des problématiques traitées. L’équipe pédagogique de l’atelier de Didactique visuelle en tout premier lieu, ainsi que les enseignants et les étudiants des différentes formations françaises et étrangères impliquées sont les acteurs du programme de recherche. Le programme Didactique tangible bénéficie du soutien et du financement de la HEAR, de l’université de Strasbourg, du CNRS, du ministère de la Culture et de la Communication (Direction générale de la création artistique et Secrétariat général pour l’aide au développement des partenariats avec l’Université), de la région Alsace (programme En Alsace), de l’iCAVS Un certain nombre de cours et de séminaires s’inscrivent dans le cadre du programme Didactique tangible, qu’ils relèvent d’une approche théorique ou d’une expérimentation appliquée. • De l’information à la connaissance – Olivier Deloignon • Faites vos jeux au Jardin botanique – Charlet Denner •H istoire de l’art et culture visuelle – Court format – Olivier Poncer, Martial Guédron et Charlie Chabrier • Objet botanique – Sandra Chamaret •P op-up botanique – Olivier Poncer, Olivier-Marc Nadel, Ju-Young Kim, Hélène Genvrin et Bernard Duisit •P ublication digitale – André Bihler, Olivier Poncer, Martial Guédron De traits et d’esprit Les enseignants de l’atelier d’Illustration ont développé le laboratoire de recherche De Traits et d’esprit afin de développer une pensée conceptuelle en lien avec la pratique de l’illustration. L’équipe pluridisciplinaire envisage, à l’aide des études visuelles, les codes fondamentaux (en usage en illustration), les frontières de la discipline ou encore les modes de circulation, de fonctionnement, de compréhension ou de [re]production des images. Cela concerne les nombreux dispositifs à l’œuvre dans les dimensions visibles de la culture illustrative occidentale, les modes de création, mais aussi les mécanismes de réception ou l’ensemble foisonnant des images anciennes (avant les Lumières), nouvelles ou ultra-contemporaines y compris leurs expressions numériques. Le programme permet d’articuler l’enseignement en le renouvelant en permanence et la transmission de la recherche en train de se faire tout en formant un public spécifique à notre objet. Cette dimension fondamentale est confortée par un programme de recherche appliquée pluriannuel sur les notions de « trahison des images » qui s’adresse Recherche 67 au grand public, aux illustrateurs et aux chercheurs qui viendraient ressourcer leurs objets. Il s’agit d’interroger l’illustration quand elle ne joue pas exactement le rôle que l’on attend d’elle, lorsqu’elle ne représente pas, ne suit pas, ne traduit pas de manière ancillaire un texte, révélant un univers visuel singulier (d’un auteur, d’un public, d’un milieu, d’une époque, etc.). Envisager l’illustration sous cet angle revient à repousser une conception simpliste du rapport de l’image au texte duquel nous cherchons précisément à détourner nos étudiants. Ce sont les formes de tensions inhérentes entre le texte et l’image qui nous intéressent, lorsque l’image devient récalcitrante, quand elle détourne, lorsqu’elle impose un hiatus ou un écart à la signification qu’elle est supposée accompagner. L’illustration interroge alors la notion de texte-prétexte, mais aussi les phénomènes de résistance de l’image par rapport au savoir constitué, les modes d’autonomisation, de bifurcation ou de « supplémentation » que cette percussion est capable de produire. Nous poussons la logique à son terme en questionnant aussi la disparition éventuelle du texte. Actions, cours, séminaires, journées d’études et colloques • Publication de l’ouvrage « La Poudre, l’encre et le plomb » (automne 2015) ; • Publication de l’ouvrage « And so I Went out into the World » [titre provisoire] (automne 2015) ; • Journée d’études « Fanzines, feuillets et non-livres » [titre provisoire], 23 novembre 2015, auditorium HEAR ; • Journée d’études « De la technique et du style » [titre provisoire], 14 décembre 2015, auditorium HEAR ; • Exposition « Fit to Print » (mars/avril 2016), musée Tomi Ungerer – Centre international de l’illustration, Strasbourg ; • Publication de l’ouvrage « Fit to Print » [titre provisoire] (mars 2016) avec les éditions 2024 ; • Exposition Archives (mars/avril 2016), à la Chaufferie ; • Festival Central Vapeur (mars 2016) ; • Publication des actes du colloque « Pas vu pas pris » (automne 2016) ; • Colloque en décembre 2016 consacré aux revues et autres publications collectives (décembre 2016) ; • Jusqu’en avril 2016, Conférences « les mardis de l’édition », à l’invitation du master Édition (université de Strasbourg) ; • « Particules élémentaires » avec le l’IPHC, le Cern et l’IN2P3, début d’une campagne de fouilles en juillet 2015 ; • Partenariat avec le conservatoire à rayonnement régional de musique de Strasbourg et l’Académie supérieure de musique de Strasbourg - HEAR pour les concerts dessinés ; • Projet revue « Cheval » avec les éditions Julien Magnani ; • Partenariat avec le musée du Jikji de Cheongju (Corée du Sud). Le laboratoire De Traits et d’esprit comporte donc deux dimensions, une prospection fondamentale qui postule étudier les formes, fonctions et histoires de l’illustration et une dimension davantage appliquée qui se déploie en parfaite adéquation avec nos préoccupations pédagogiques. Étant donné le caractère pluridisciplinaire des moyens engagés et des buts visés, il nous a semblé indispensable de considérer la théorie et la pratique dans leur caractère de complémentarité nécessaire en faisant appel aux meilleurs spécialistes du moment. Lignes de front http://lignesdefront.hear.fr Coordination : Philippe Delangle Le programme de recherche « Lignes de front 19142018 » propose une contribution des arts visuels à l’étude et l’interprétation du matériau historique laissé par la Première Guerre mondiale afin de révéler le rôle que joue la culture visuelle dans la construction de l’imaginaire commémoratif. Articulé à une double ossature d’enseignements théoriques et plastiques (cours, ateliers et workshops), il développe une série de thèmes de recherche (camouflage, monument, cartographie, inventaire, écritures). Le programme se déploie dans une forme évolutive et propose un ensemble de restitutions appuyées sur plusieurs partenariats selon un échéancier établi de 2013 à 2018. L’enjeu de cette étude est d’explorer de manière libre une autre image de la guerre, et de déboucher sur des propositions graphiques qui voudraient à la fois prendre en charge la connaissance historique du conflit et interroger les formes et les limites du modèle commémoratif. Son ambition est d’articuler de manière originale la recherche théorique et la recherche graphique et de produire des manifestations partagées et interdisciplinaires. Le programme bénéficie du soutien de la Ville de Strasbourg, du Ministère de la Culture, de la Mission Centenaire, de la Région Alsace, de l’Office FrancoAllemand pour la Jeunesse, et a obtenu les labels Centenaire et Alsace 14-18. Recherche 68 Programme de recherche Espaces sonores http://sonic.hear.f - http://phononlab.hear.fr Coordination : Bertrand Gauguet, Yvan Étienne, Nicolas Fourgeaud, Bastien Gallet, Brice Jeannin, Philippe Lepeut, Tom Mays, Joachim Montessuis, Francisco Ruiz De Infante Le programme de recherche Espaces sonores qui réunit les équipes dédiées aux arts sonores des trois sites de la Haute école des arts du Rhin (Académie supérieure de musique de Strasbourg, ateliers Sonic à Mulhouse et Phonon Lab à Strasbourg, équipe Hors-Format à Strasbourg), se concentre sur les ramifications artistiques, culturelles et sociales des rapports entre son, musique et espace depuis la modernité et crée de nouveaux outils à la fois pratiques et théoriques pour leur compréhension, leur analyse et leur appréhension critique. La revue Tacet du programme de recherche consacre son quatrième numéro aux Sonorités de l’utopie (parution fin 2015). Parmi ses axes de travail tournés vers la perception sonore de l’espace, citons : • L’enregistrement de terrain/field recording et les paysages sonores (identité locale et mondialisation) ; • La dimension sonore de l’architecture et de l’urbanisme ; • La sonorisation et la scénographie en sound art ; le son comme production d’espace ; • L’histoire de l’installation sonore et de la spatialisation des sons ; le son et la mémoire des lieux ; • Les pratiques sonores in situ, son et bruit dans l’espace public, stratégies et enjeux de l’organisation sonore de l’espace public, agencement et configuration sonore de l’espace privé ; • Les frontières culturelles, sociales, raciales et genrées des espaces sonores ; • Les représentations sonores des espaces acoustiques et géographiques dans les médias et les industries culturelles. Un premier état de la recherche sera présenté au sein du dossier principal du troisième numéro de la revue de recherche à comité de lecture Tacet publiée par la HEAR en 2014 ; • Le rapport aux musiques expérimentales, savantes et populaires. Programme de recherche Play > Urban http://playurban.hear.fr Coordination : François Duconseille et Jean-Christophe Lanquetin. Avec Dominique Malaquais et des intervenants invités (en cours - dans le cadre du projet Objets activés). Play>Urban est un programme de recherche qui expérimente des outils conceptuels et plastiques (entre les champs de l’art, de la philosophie, de l’anthropologie, de la sociologie, de la recherche urbaine…) pour intervenir en tant qu’artiste en immersion dans les contextes urbain d’un monde globalisé. Comment des dispositifs artistiques, qu’ils soient éphémères ou plus durables, s’articulent-ils à des pratiques quotidiennes de vie et d’occupation de ces espaces (ainsi qu’à leur part de création), comment les mettent- ils en jeu, les déplacent-ils ? En quoi ces pratiques artistiques informent-elles sur le devenir des villes, sur les enjeux urbains à l’œuvre ? Comment peuventelles participer, à leur échelle, d’une dynamique de production d’espaces communs (terme plus approprié que celui d’espace public dans le cadre d’une approche globale des villes) en performant l’urbain ? Cette année sera structurée autour de la publication des deux premiers numéros de la revue Play>Urban (n°1 autour de “People as infrastructure”, et n°2 autour de la notion de scène) et par une participation au projet Objets activés (voir descriptif) en collaboration avec le groupe Art-Objet. Ce projet est un échange avec l’Université de Namséoul construit autour de deux sessions intensives de projet, la première à Strasbourg en janvier 2016, et la seconde à Séoul en septembre 2016, dans le cadre de la saison France-Corée (Institut Français). Recherche 69 Les éditions de la Haute école des arts du Rhin L’école édite chaque année des ouvrages liés à ses programmes de recherche et notamment des colloques ou des journées d’étude. Elle assure la production et la diffusion de la revue internationale Tacet dédiée aux arts sonores. La Haute école des arts du Rhin publie également depuis 2011, la collection Que dit l’artiste ?, série d’écrits et de propos d’artistes contemporains, présentés par un historien de l’art, un critique ou un plasticien. TACET forme un espace de réflexion interdisciplinaire et international sur ces pratiques, comprises dans leur diversité esthétique : de la noise à l’improvisation, en passant par l’installation sonore, la performance, l’électronique, etc. Dirigée par Yvan Étienne, Bertrand Gauguet et Matthieu Saladin, Tacet est coéditée avec Les Presses du réel. Enfin, elle réalise chaque année le catalogue des diplômés des cursus art, design, communication et musique. Le catalogue des éditions de la HEAR est consultable à la documentation du site de Mulhouse et à la médiathèque du site de Strasbourg. Les ouvrages sont disponibles à la vente au service Finances et commande publique de la HEAR (Strasbourg). Les étudiants, enseignants et agents de la HEAR bénéficient d’une remise préférentielle de 50 % sur le prix public. 70 Le mémoire Obligatoire dans le cursus de DNSEP, le mémoire est un acte de langage. Il a pour fonction de rendre lisible les constructions conceptuelles et référentielles qui soutiennent les démarches et la recherche artistique de chaque étudiant. Il s’agit pour l’étudiant de compléter et d’éclairer son projet plastique, de montrer qu’il est capable d’évaluer les enjeux à l’œuvre dans sa production et de les discuter. Il convient aussi de rechercher, d’articuler et de mettre en perspective des connaissances selon une méthode organisée, afin de mener une analyse critique, et d’exprimer un propos autonome. La forme prise par le mémoire doit être en adéquation avec le propos : si elle peut garder une certaine liberté formelle, elle doit cependant témoigner d’une rigueur et d’une exigence constantes. Elle devra ainsi comprendre certains repères élémentaires, tels qu’un plan structuré, des légendes complètes pour l’iconographie, et une bibliographie. La forme écrite du mémoire engage à intégrer un ensemble de conventions ortho-typographiques et linguistiques, ainsi que d’usages, littéraires et énonciatifs, sur l’art et la manière de produire et de transmettre des connaissances. La conception et l’écriture du mémoire commencent au semestre 7, et s’achève avec la présentation du DNSEP au semestre 10 *. Sa soutenance se déroule devant un jury, conformément aux instructions ministérielles. Le mémoire est suivi par un tuteur choisi par l’étudiant parmi les enseignants de l’école. Le jury de soutenance est composé de deux membres - un représentant de l’école ( plasticien ou théoricien) et une personnalité extérieure titulaire d’un doctorat, lesquels siègent également lors de la soutenance plastique. À l’issue de la soutenance du mémoire, le jury établit un rapport écrit, qui est communiqué aux autres membres du jury de DNSEP. Critères choisis pour l’évaluation : • pertinence du choix du sujet ; • qualité du travail rédactionnel et/ou de la réalisation ; • capacité de l’étudiant à adopter un point de vue critique ; • justesse des références bibliographiques et leur articulation au projet ; • qualité de l’entretien avec le jury. Chaque option précise ses exigences concernant la préparation, la méthode, le volume attendu et le rythme d’élaboration du mémoire. Ainsi les options Art et Scénographie réunissent le même jour la soutenance plastique et la soutenance du mémoire tandis que les options Design et Communication organisent la soutenance du mémoire plusieurs mois avant la soutenance du diplôme. Les calendriers sont précisés dans les chapitres de chaque option. Quelles que soient ces dispositions, l’étudiant est préparé à la recherche documentaire et à l’exercice d’écriture dès la première année et doit respecter à son entrée en phase Projet l’ordre suivant : • choix d’un directeur de mémoire ; • choix d’un sujet ; • choix de la forme du mémoire ; • rencontre régulière avec le directeur et d’autres enseignants ; • respect des délais de rendu des écrits ; • entraînement à la soutenance orale. L’étudiant trouvera des ressources auprès des enseignants de son atelier et des enseignants du collège théorie. Il obtiendra également des conseils de méthode auprès du personnel du centre de documentation et de la médiathèque. Les bibliothèques prennent une part active dans l’accompagnement des mémoires : méthodologie de la recherche bibliographique, évaluation des sources sur internet, connaissance et utilisation des revues et présentation d’une bibliographie, sont expliqués individuellement à chaque étudiant à partir de son sujet spécifique, ou en petits groupes, par modules planifiés. D’autre part, les bibliothèques organisent l’accès aux mémoires présentés les années précédentes grâce à une indexation par mots-clefs, ainsi que le fléchage des meilleurs d’entre eux. À noter : depuis juin 2013, il est demandé à chaque étudiant de transmettre conjointement aux exemplaires papier, la version numérique de leur mémoire qui doit être envoyé à l’adresse : [email protected] (Mulhouse) et [email protected] (Strasbourg). Mémoire 71 Suivis de mémoire – Mulhouse •R endez-vous Mémoire Édouard Boyer •R endez-vous mémoires Anne Immelé •S éminaire de méthodologie de recherche pour le mémoire Édouard Boyer •M émoire (Rendez-vous) Pierre Doze •S uivi mémoires, suivi projets Bertrand Gauguet •M émoire-vous mémoire Bastien Gallet Suivis de mémoire – Strasbourg •S uivi de mémoire Thomas Soriano •S uivi de mémoire Cyrille Bret •A namnèses Olivier Deloignon •P rends ton temps Jean-François Gavoty •S uivi des diplômes et des mémoires Olivier Poncer •S uivi des diplômes et mémoires Philippe Delangle •P eer-to-peer Joachim Montessuis •S uivi de diplôme Sandra Chamaret •P ubliez, publiez, il en restera toujours quelque chose ! Olivier Deloignon •T utorat de mémoire de recherche de DNSEP Charlet Denner •S uivi de mémoire : en cours de route Sandrine Israël-Jost •T utorat de mémoire Sandra Chamaret •S uivi de mémoire Muriel Ryngaert •S uivi de diplôme Salomé Risler •S uivi de mémoire Anne Bertrand •S uivi de mémoire Marianne Gayko-Roth •P eer-to-peer Joachim Montessuis • Projet de diplôme François Duconseille, Alexandre Früh, Jean-Christophe Lanquetin, Pierre-André Weitz, Grégoire Zabé et intervenants extérieurs •S uivi de mémoire Lidwine Prolonge •S uivi de mémoire Franscico Ruiz De Infante •S éminaire de projet François Duconseille, Alexandre Früh, Jean-Christophe Lanquetin, Pierre-André Weitz •S uivi de mémoire Nicolas Fourgeaud •C onstruire son mémoire avec InDesign Pierre Speich 72 Documentation Mulhouse Responsable : Danièle Palomba – [email protected] Horaires (en période scolaire) : du lundi au vendredi, de 9h à 18h Inscriptions : gratuite, sur présentation de la carte étudiante. L’inscription donne accès librement aux bibliothèques mulhousiennes faisant partie du réseau municipal. Durée de prêt : 2 documents pour une durée de 15 jours, renouvelable une fois. Le prêt peut être élargi sur demande au moment des diplômes ou évaluations. Catalogue en ligne sur : www.bibliotheque.mulhouse.fr La médiathèque se veut largement ouverte aux étudiants et enseignants de l’école, ainsi qu’au public mulhousien adhérent au réseau des bibliothèques. Recherches en cours ou culture personnelle, les uns et les autres sont invités à s’approprier le lieu : une signalisation claire et apparente permet une recherche autonome. Aux fondamentaux en Art, Design textile et Design graphique se rajoute un domaine plus récent concernant l’expérimentation sonore ainsi que des ressources spécifiques liées à la professionnalisation. Sans oublier le fonds audiovisuel et les périodiques spécialisés, soit environ 5 000 documents répartis entre les différents domaines d’enseignement de l’école. La salle de prêt et consultation comporte un espace de travail modulable selon besoin : un large écran vidéo, postes informatiques et wifi à libre disposition permettent d’élargir le champ de la recherche documentaire. La Kunsthalle toute proche, lieu d’exposition privilégié qui dispose désormais d’un véritable espace documentaire ainsi que la médiathèque de la Filature dédiée aux arts de la scène viennent compléter cet ensemble. Signalons enfin aux étudiants désireux de pousser plus loin la proximité relative du CRAC à Altkirch et de l’Espace multimédia Gantner à Bourogne. Strasbourg. Autres biblithèques à Mulhouse : • Bibliothèque Grandʼrue 19 Grandʼrue – 68100 Mulhouse • Bibliothèque Universitaire 8 rue des frères Lumière – 68100 Mulhouse www.scd.uha.fr • Bibliothèque Universitaire – Fonderie Campus Fonderie, 16 rue de la Fonderie – 68100 Mulhouse www.scd.uha.fr Strasbourg Responsable Muriel Boulier – [email protected] Assistant : Johan Geisler – [email protected] Horaires : du lundi au jeudi de 8h à18h, le vendredi de 9h à 13h et de 14h à 17h Inscription : gratuit, sur présentation de la carte d’étudiant. Durée de prêt : 8 documents, tous supports confondus, pour 3 semaines. L’inscription est gratuite, sur présentation de la carte d’étudiant. Le prêt est de 8 documents, tous supports confondus, pour 3 semaines. La médiathèque met à disposition une collection de 45 000 documents : livres, revues, vidéos, documents multimédia, tous empruntables, qui documentent les divers enseignements dispensés dans l’école. Sa finalité est d’accompagner de façon pertinente les étudiants dans leur recherche et leurs travaux en leur offrant des références actualisées en lien étroit avec les processus créatifs des différentes filières ainsi qu’avec la pédagogie de la HEAR. Les bibliothécaires vous accompagnent dans vos recherches et pour toutes demandes de renseignement. La médiathèque s’enrichit des suggestions d’acquisitions de ses usagers, des formulaires sont disponibles au bureau d’accueil pour se faire. Documentation Un photocopieur/scanner est à votre disposition ; son utilisation nécessite l’acquisition d’une carte de photocopie auprès du bureau des finances de l’école (10,50 € pour une carte de 250 unités, 20,50 € pour une carte de 500 unités ; les scans sont gratuits). Deux OPAC (Online Public Access Catalogue) sont à votre disposition pour les recherches. Trois ordinateurs permettent un accès internet et l’utilisation de divers logiciels. Depuis ces postes vous pouvez consulter la bibliothèque numérique des mémoires et écouter les enregistrements des conférences qui se sont tenues à l’école depuis 1990. La médiathèque est équipée en wifi ; les modalités de connexion sont affichées dans les locaux. Les espaces et les collections Les espaces se déploient sur 3 niveaux et en dehors de l’école. 2 de ces niveaux sont publiques, le 3e étage est accessible sur demande. Au rez-de-chaussée Dictionnaires (français, allemand, anglais, latin, et autres dictionnaires spécialisés) et encyclopédies (Universalis, l’Univers des formes, éd. Gallimard, L’Art et les Grandes Civilisations, éd. Citadelles et Mazenod). Les mémoires DNSEP/master de la dernière promotion de diplômés et les livrets de méthodologie de la recherche documentaire. La documentation des écoles étrangères partenaires de la HEAR et les rapports de stage et d’échange des étudiants partis à l’étranger. Des DVD et cassettes vidéo sur des artistes, l’histoire de l’art, la photographie, l’architecture, le verre, la terre… et aussi quelques films de fiction et du cinéma d’animation, des cdrom et cd son. Les 87 titres de périodiques courants. Des livres en psychologie, philosophie, sociologie et ethnologie, éducation, linguistique, sciences, anatomie, communication graphique, arts du livre, typographie, écrits d’artistes, esthétique, critique d’art, iconographie, catalogues d’expositions, collections de musées, muséographie, histoire et géographie de l’art, urbanisme et art du paysage, architecture, sculpture. Le fonds professionnel Livres, annuaires, guides et documentation pratique en rapport avec les futures activités professionnelles. En mezzanine Livres sur la céramique, l’art du métal, le bijou, le dessin et les dessinateurs, le livre d’artiste, l’art de l’affiche, le design, les métiers d’art, le textile, le verre, le bois, la peinture, la gravure, la photographie, la musique, le cinéma, le cinéma d’animation, le théâtre et la scénographie, la danse, les jeux. Un fonds de littérature française et étrangère. Un espace bandes dessinées et livres jeunesse, ainsi que des ouvrages théoriques sur ces deux domaines. 73 3e étage, espace bureau Dans l’espace bureau, sont consultables l’archivage de tous les périodiques auxquels la médiathèque a été abonnée soit près de 15 000 numéros de revues, la bibliothèque des mémoires, soit près de 1 300 mémoires rédigés par les étudiants de l’école dans le cadre de leur DNSEP ou du CFPI (Centre de formation des plasticiens intervenants), plus de 1 500 dossiers d’artistes et dossiers thématiques enrichis par des coupures de presse, des plaquettes…, la réserve d’art soit 500 livres et numéros de périodiques précieux, consultables sur demande. Y sont également conservés des publications réalisées par des étudiants. En dehors de l’école La médiathèque garde mémoire de son passé : les documents qui constituaient la bibliothèque à ses débuts en 1892 (et jusqu’à 1950) sont déposés et conservés dans des conditions optimales aux archives municipales. 3 500 albums de planches, livres et périodiques sont consultables sur demande aux archives. Tous ces documents apparaissent lors d’une interrogation sur les postes de consultation de la médiathèque. Les médiathèques de la HEAR à Mulhouse et Strasbourg font partie du réseau des bibliothèques d’écoles d’art françaises (BEAR). Autres bibliothèques à Strasbourg • BNU, 6 Place de la République. www.bnu.fr • Médiathèque André Malraux, Presqu’île André Malraux • Bibliothèque du Musée d’art moderne et contemporain,1 place Hans Jean Arp. www.musees-strasbourg.org • Artothèque, médiathèque Neudorf, 1 Place du Marché. www.mediatheques-cus.fr • Bibliothèque du conservatoire de Strasbourg, Cité de la musique et de la danse,1 Place Dauphine. www.conservatoire-strasbourg.fr • Bibliothèque des Archives municipales et communautaires de Strasbourg, 32 route du Rhin 74 Enseignements théoriques 74 – 76 • Humanités : Dominique Auerbacher, Anne Bertrand, Edouard Boyer, Cyrille Bret, Olivier Deloignon, Pierre Doze, Nicolas Fourgeaud, Bastien Gallet, Bertrand Gauguet, Anne Immelé, Sandrine Israël-Jost, Anne Laforet, Philippe Lepeut, Joachim Montessuis, Muriel Ryngaert, Thomas Soriano. Langue : Alexandra David, Zoé Inch, Ilana Isehayek, Soufia Souai, Jan-Claire Stevens. • Humanités Les cours théoriques dispensés par des enseignants spécialistes constituent un enseignement à part entière qui nourrit l’ensemble du cursus de l’étudiant de manière à ce qu’il puisse être en capacité à se situer et de porter une distance critique sur ses productions artistiques. Ces cours proposent une approche variée aussi bien dans les contenus (historiques, thématiques, transversaux) que dans les disciplines allant de la sémiologie, à l’esthétique, à l’histoire de l’art moderne et contemporain, tout comme à une histoire spécifique en fonction des médiums (photographie, graphisme, design, typographie…) Communauté d’enseignants, le collège théorie est en lien étroit avec les enseignements pratiques. Les théoriciens assistent ainsi aux présentations de travaux qui se font en présence des plasticiens, et participent à l’évaluation des démarches. • Les cours magistraux prennent donc en compte les travaux vus en atelier, et les questions soulevées par ces derniers. • La recherche pédagogique avec un groupe réduit d’étudiants fait partie de la réflexion théorique. C’est ainsi que les groupes de travail réinvestissent dans leurs productions propres les appareils critiques acquis lors des cours théoriques. • L’accompagnement théorique continu en atelier, en articulation étroite avec les plasticiens, contribue à une pertinence des problématisations choisies de la recherche, notamment, celles indispensables à l’élaboration du mémoire de fin d’études. Cette mise à l’épreuve de la théorie au regard de la recherche et de l’expérimentation artistique constitue une expérience de pensée in vivo. Enfin, les étudiants sont invités à assister aux conférences et projections présentées à l’auditorium du Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg et à la Filature à Mulhouse. Langues Anglais L’enseignement d’anglais est dispensé sur le site de Mulhouse et de Strasbourg par une équipe d’enseignants anglophones d’artistes ou de théoriciens. Cet enseignement prend des formes très diverses ; cours magistraux, discussions, analyse de textes, projections de films, suivis de projet, présentation de travaux personnels, conférences, voyages. Parallèlement et en lien avec le service des relations internationales, un suivi personnalisé est proposé aux étudiants de 3ème année pour l’élaboration du dossier de mobilité pour lequel des documents en anglais sont demandés (lettre de motivation, dossiers de présentation du projet de mobilité, book, etc.) Français langue étrangère (FLE) Les étudiants étrangers souhaitant améliorer leur niveau de français (écrit et oral) ont la possibilité de suivre des cours de français langue étrangère à raison d’une heure et demie par semaine. Ce cours rentre dans la grille pédagogique et l’évaluation des semestres concernés par l’attribution de crédits. Enseignements théoriques 75 Année 1 • Mulhouse : Thierry Ballmer, Pascal Bichain, Bastien Gallet, Bertrand Gauguet, Sébastien Gschwind, Anne Immelé, Zoé Inch, Didier Kiefer, Céline Monvoisin, Florian Sabatier. Strasbourg : Mathieu Boisadan, Eve Burger, Bruno Carpentier, Vincent Chevillon, Marie-Jo Daloz, Alexandra David, Alain Della Negra, Nicolas Fourgeaud, Samuel François, Sandrine Israël Jost, Nasser Khelifi, Konrad Loder, Philippe Poirier, Thomas Soriano. • Période de découverte et d’adaptation, la première année est pluridisciplinaire. Elle requiert de l’étudiant beaucoup de travail et d’énergie. Devenir auteur ou créateur, constitue une attitude de vie. La formation en année 1, au-delà de l’assimilation de nombreuses connaissances fondamentales, doit se vivre comme le début de la construction d’un champ de recherches, personnel et autonome, et l’apprentissage d’un engagement de soi au quotidien. Le parcours de l’étudiant à la HEAR se dessine dès son entrée en année 1 et le choix de site d’entrée est déterminant. À l’issue de l’année 1, l’étudiant choisit son orientation en concertation avec l’équipe pédagogique et compte tenu de son projet artistique et de ses compétences. À Strasbourg, elle mène aux DNA en Art, Art-Objet, Communication graphique, Illustration, Didactique visuelle ou Scénographie. À Mulhouse, elle mène aux DNA en Art, Design ou Design textile. Le planning des cours est préparé différemment sur chacun des semestres. Un planning horaire composé de cours pratiques et théoriques obligatoires organise le premier semestre. Le second semestre permet d’inscrire l’étudiant dans un parcours d’évolution plus autonome au sein de l’école. Des modules au choix sont proposés, en lien avec un enseignement théorique qui reste obligatoire ; l’étudiant travaille à la réalisation d’un document de recherche qui vient nourrir et construire sa réflexion plastique. Pour le site de Mulhouse, il lui est proposé d’accompagner un étudiant diplômable (DNAP, DNSEP) pour l’assister dans le déroulement de son diplôme. Pratique et théorique Les enseignements plastiques visent à mettre progressivement en place les conditions d’un projet personnel. Enseignés par des plasticiens aux pratiques et engagements multiples, les champs disciplinaires sont entendus à la fois comme outils de perception et d’analyse, terrains d’expérimentation, moyens d’expression et modes de représentation traversés par des codes et une culture. L’étudiant est invité à s’y exercer, à interroger ces connaissances théoriques et pratiques, les approfondir, les détourner, les rapporter à ses propres préoccupations, en un mot, à les faire siennes. L’approche théorique vise à ordonner et articuler des idées, s’exercer à comprendre des enjeux, repérer des intentions et construire les bases d’une culture générale ouverte. Se forger des méthodes de travail et des outils conceptuels pour problématiser et développer ses propres recherches, c’est là un travail de longue haleine qui se poursuivra et s’approfondira au fil des années suivantes. Cette première année doit être intense, expérimentale, réjouissante et ambitieuse, et cela doit se refléter dans la quantité, la qualité et l’évolution du travail, chaque étudiant devant chercher une méthode et une démarche qui lui seront propres, car les chemins d’apprentissage sont multiples et variés. Modalités pratiques et règles de fonctionnement La pédagogie favorise cours, exercices et apports fondamentaux. Elle combine enseignement de groupe et suivi de projet individuel. Tous les cours sont obligatoires et les horaires à respecter. En cas d’absence, l’étudiant est prié d’en faire connaître le motif dans les plus brefs délais auprès du service Scolarité de son site. Évaluations Evaluation par cours. L’accrochage et la présentation de l’ensemble du travail, appelé « bilan », est une étape déterminante pour la réussite de l’année 1. L’étudiant présente ses travaux à une équipe d’enseignants. Il est invité à s’exercer à une mise en espace pertinente, à porter un regard critique sur ses recherches et réalisations et à y déceler des lignes de force. Ce premier bilan, réalisé à l’issue du premier semestre, vient encourager l’étudiant à poursuivre ses recherches ou bien l’alerter et pointer certaines difficultés. Evaluation globale du travail. Le bilan du deuxième semestre évalue l’ensemble des compétences et connaissances acquises. Dans sa notation, le jury prend en compte le travail fourni, Enseignements théoriques la participation et l’assiduité aux cours, les notes et remarques décernées au cours de l’année. Il se prononcera alors sur l’obtention des « crédits » pour le passage en année supérieure. Les décisions du jury sont souveraines. En cas d’échec au bilan final, il peut éventuellement être proposé à l’étudiant de procéder à une seconde présentation. L’année 1 ne peut pas être redoublée sauf pour raisons médicales. L’obtention de 60 crédits ECTS est requise pour le passage en année 2. 76 Modalités de choix de l’option Les approches pédagogiques propres à chaque option seront expliquées au cours de l’année. Il est nécessaire à ce que les étudiants émettent deux vœux d’orientation minimum au moment du 2e bilan. Le choix définitif sera confirmé fin juin, après délibération des commissions d’orientation composées d’enseignants des différentes options en fonction des aptitudes et du nombre de place défini chaque année dans l’option ou la mention. Il est à noter que pour l’année 2 dans l’option communication, cette année commune aux trois mentions (graphisme, didactique visuelle et illustration) accueille 26 étudiants. 77 Art 77 – 86 Les groupes de recherche et ateliers de l’option Art développent des approches différenciées de l’art, des contextes propres à sa diffusion, soutenues par des pratiques approfondies de divers médiums, techniques et matériaux. L’option Art s’appuie sur cet éventail des possibles pour accompagner les étudiants sur des territoires expérimentaux ouverts, personnalisés et exigeants. Les étudiants d’années 2 et 3 (semestres 3, 4, 5, 6) sont intégrés dans un groupe de leur choix en fonction de leur projet et après validation des enseignants. Ceux-ci sont leur référent dans l’option. En fonction du développement de ses recherches, l’étudiant s’oriente vers un travail qui peut mobiliser un ou plusieurs ateliers et plus largement tout autre élément d’enseignement inscrit à son contrat d’études. Dans un contexte actuel où l’art est perpétuellement redéfini, la pertinence et l’efficacité de chacune de ses manifestations – à la fois formelles et conceptuelles – conditionnent sa validité. Les approches sont multiples d’autant que « l’art est requis de comporter sa propre critique et d’être indissociablement l’œuvre et la réflexion sur l’œuvre ». (Philippe Lacoue-Labarthe). Afin de poursuivre le cursus d’étude aboutissant au DNSEP, l’admission en semestre 7 est subordonnée à l’obtention du DNAP et à l’admission dans un groupe de recherche, validée par une commission de passage. Au regard de son projet, l’étudiant formalise sa demande au cours du semestre 6 sous la forme d’un dossier (modalités du dossier inscrit dans le règlement des études), période au cours de laquelle le groupe pédagogique où il est inscrit peut signaler à un étudiant qu’il ne souhaite pas poursuivre l’accompagnement de son travail au delà du DNAP. Cela implique que l’artiste puisse trouver, adapter ou créer, parallèlement à sa production, les lieux et les conditions de la diffusion. À l’heure ou nos sociétés s’installent dans la crise, où les conflits ethniques ravagent des peuples entiers, où des questions de survie et d’écologie sont cruciales, où les pays émergeant s’invitent sur la scène mondiale, où la colonisation n’assume pas plus son passé que ses formes nouvelles ; à l’heure où les technologies de l’information et de son transport bouleversent nos comportements, l’art est protéiforme, indiscipliné et se doit de résister à tout asservissement. En respectant les équilibres entre les unités d’enseignement, chaque étudiant pourra organiser son parcours en fonction de ses pratiques et de son projet. Ce parcours fera l’objet d’un contrat d’études validé par les enseignants. La phase Programme Elle rassemble six groupes pédagogiques, cinq sur le site de Strasbourg (Hors-format, La Fabrique, No Name, Peinture(s), Storytellers) et un sur le site de Mulhouse (Le Plateau). À Strasbourg, un tronc commun est composé de propositions transversales (séminaires, cours théoriques, cours de langue étrangère, workshops, cours techniques, cours transversaux…). La phase Projet En phase Projet, les étudiants s’inscrivent dans un groupe de recherche et au minimum dans deux séminaires par semestre. Ils peuvent suivre des cours de la phase Programme dans le cas où ils n’ont pas pu en bénéficier et si ces cours sont un pré-requis pour le développement des recherches. Les quatre semestres de la phase Projet doivent avoir lieu dans le même groupe. Le suivi des recherches plastiques est coordonné avec celui du mémoire. À noter : En année 4, les étudiants doivent effectuer des stages et/ou un séjour d’étude à l’étranger. Les étudiants devront élaborer leur projet de mobilité en concertation avec les enseignants. Au retour de cette période d’échange international, une restitution devra être faite. Pour plus de renseignements voir sous chapitre Relations internationales. Mémoire En fonction de son champ de recherche, l’étudiant est amené à choisir un directeur de mémoire parmi les professeurs de la HEAR lesquels peuvent être des théoriciens ou des praticiens. Le mémoire débute au semestre 7, avec le choix d’un tuteur (une seconde Art 78 suggestion permettra de pallier à une éventuelle impossibilité du premier enseignant) et la remise d’un texte d’orientation du mémoire, présentant des axes thématiques, méthodologiques et critiques conséquents. Plusieurs séminaires complètent les temps de suivi individuel avec le tuteur. Pour plus de précisions sur les enjeux du mémoire, voir en page 70. Des changements éventuels de directeur de mémoire sont possibles en début de semestre 8. Phonon _lab (Strasbourg) Phonon_lab est une plate-forme de travail en art audio initiée et animée par Philippe Lepeut et Joachim Montessuis. Cette plate-forme résolument orientée « son » se veut transdisciplinaire et intermédia selon le terme de Dick Higgins. Aussi, le son n’est pas envisagé seulement pour lui-même, mais également pris dans des stratégies de combinaisons avec d’autres médiums, d’autres pratiques. La voix, l’écriture, la performance, le bruit, le son enregistré, fabriqué, composé, la musique, le concert (live), la radiophonie (FM, streaming), l’installation, le son mis en scène, le son pensé comme un espace ou un volume, le son et l’image (discrépant ou non, illustratif ou non…) sont autant de lieux où la transdisciplinarité trouvera à s’exprimer et à s’expérimenter. Les enseignements s’appuient sur des cours techniques en atelier, des enseignements théoriques, des événements performatifs « live » (La Chaufferie et auditorium du MAMCS) ou des « ateliers déplacés » (Hors limite - Senones, et ateliers voix). SONIC (Mulhouse) SONIC est un atelier dédié aux pratiques sonores s’appuyant sur un programme de workshops et de conférences. Les étudiants ont la possibilité de s’initier à l’histoire du son dans les arts et d’approcher différentes techniques audio dans un studio spécifiquement équipé. Dans ce contexte, chaque étudiant peut expérimenter diverses approches : installations, performances, musiques expérimentales, poésie sonore, improvisation, éditions. Depuis 2013, SONIC accueille chaque année un artiste en résidence pour une durée d’un mois (en partenariat avec la Kunsthalle Mulhouse) et participe également à l’élaboration de la revue Tacet. IMPRESSION(s) (Mulhouse & Strasbourg) L’atelier IMPRESSION(s) s’adresse, en phase programme, à des étudiants artistes sensibles aux enjeux du domaine élargi des arts imprimés et qui ont pour désir et ambition d’explorer plus en avant le remarquable potentiel qu’offre cet univers, aussi bien dans les formes qu’il engendre, que les contenus qu’il va véhiculer. L’axe principal ayant pour objet la création de formes nouvelles liées à cette pratique. C’est l’endroit où les étudiants se familiarisent avec la pratique et les concepts du domaine, sans limites formelles. L’empreinte à la fois processus et paradigme est au centre des réflexions. Son expérimentées les notions de trace, d’empreinte, de marque, d’impression... C’est le moment de la mise en place de la fondation du projet artistique. Les étudiants d’IMPRESSION(s) ont un suivi individuel et participent en relation critique aux présentations de groupe. Des workshops et voyages pédagogiques ponctuent le programme. Art – Mulhouse 79 Le Plateau (Mulhouse) • Louidgi Beltrame, Edouard Boyer, Yvan Étienne, Ivan Fayard, Bastien Gallet, Bertrand Gauguet, Jean-Pierre Giard, Anne Immelé, Brice Jeannin, Didier Kiefer, Bertrand Lemonnier, Jan-Claire Stevens • Le Plateau articule différents enseignements autour d’un projet commun, pour autoriser et favoriser les projets singuliers de chaque étudiant. En effet, si aucune spécialisation technique ni aucun medium particulier n’est privilégié, la photographie, la peinture, la sculpture, l’intermédia, les arts sonores, la vidéo, la scénographie et les pratiques de l’exposition ont un enjeu commun : l’expérimentation des espaces comme enjeu de l’art. savoir-faire que de permettre aux étudiants de réfléchir et de penser les matériaux et les outils avec justesse. Les étudiants sont soutenus dans leurs réalisations par un assistant d’enseignement et accompagné par les enseignants. La question du projet et de son élaboration au travers de maquettes et prototypes, la recherche de solutions transversales et le bricolage sont autant de moments de la recherche que l’atelier volume cherche à valoriser. Cette recherche est développée au sein d’un dispositif original qui déploie une série d’espaces appropriés, dont un grand plateau, des cimaises mobiles et un matériel spécifique. Atelier Peinture et L’Écran L’enseignement de la peinture prend naissance dans une inscription historique couplée à une pratique particulièrement diversifiée qui favorise la mise en place d’un processus de création conscient et éclairé, adapté à la personnalité de chaque étudiant. Ainsi, l’approche de la peinture passe par l’expérimentation sous toutes ses formes et n’entend rien négliger ni hiérarchiser. « L’Écran » consiste en une imposante surface murale détourée de 336×900 cm qui accueille chaque mois ou presque, sur invitation, une nouvelle œuvre réalisée par un étudiant. Par son imposant format horizontal, panoramique, quasi-cinématographique, « L’Écran » prolonge ainsi les recherches picturales déjà abordées. Elle se réalise également grâce aux moyens conséquents et aux enseignements propres à l’atelier SONIC (cf. plus haut). Phase programme (années 2 et 3) Pratiques sonores et intermédia Plus qu’une pratique particulière, l’intermédia traite des dispositifs à N supports et des concepts qui en découlent. Au-delà des spécificités des médiums utilisés, cette approche vise à questionner les rapports entre les médias, la notion de contexte, d’in situ, les processus créatifs, les méthodologies de construction de projets, jusqu’à leurs expérimentations dans des espaces variées. Dans ces cours, les pratiques sonores expérimentales sont aussi introduites, questionnées et expérimentées à travers divers aspects. Art et espace Il s’agit d’expérimenter l’exposition et d’en saisir les enjeux : chaque semaine, des étudiants exposent et soumettent une proposition au débat collectif. En troisième année, le premier semestre est consacré à des visites critiques d’expositions, et le second semestre à des accrochages et des expositions préparant le DNA. Atelier volume L’enseignement du volume s’organise autour de différents ateliers. Un atelier métal, un atelier bois, un atelier moulage, ainsi que d’outils numériques d’impression 3d. L’objectif du volume est moins ici de développer des Les espaces de la photographie C’est un enseignement qui permet de penser la photographie dans sa capacité à créer des rapports entre les images. Les étudiants expérimentent la chaîne complète de l’image photographique : de la prise de vue à la création d’une édition, d’une exposition ou d’une projection. Cet enseignement est articulé avec une réflexion sur le statut de l’image photographique à la fois enregistrement et représentation et sur la relation entre l’image fixe et l’image en mouvement. Des workshops et des conférences d’éditeurs, de curateurs et de photographes sont complémentaires des cours. L’atelier vidéo Son enseignement est basé sur le visionnage collectif d’œuvres de divers registres : vidéo d’artiste, cinéma d’exposition, documentaire expérimental, film d’auteur… Dans un second temps, des thèmes sont donnés et mis en œuvre lors de réalisations individuelles ou collectives. Dès l’année 1, et aussi en année 3, des modules Art – Strasbourg 80 vidéos sont proposés en plus des cours afin de développer et de renforcer les projets des étudiants via un échange rapproché avec les enseignants, échange axé sur le processus de création et de recherche, tant référentiel, que technique. propres au travail de chacun. L’objectif est de favoriser l’autonomie de recherche grâce à des questionnements réguliers et à l’émergence d’un champ référentiel personnalisé. Images imprimées Au sein d’une pratique d’atelier il s’agira de comprendre comment une image, un objet constituant une matrice liée à son origine est appelée à disparaître, se transformer, se multiplier pour composer une nouvelle forme, un autre signifiant. Il s’agira également d’aborder les problématiques de réalisation et d’installations d’une image imprimée pour décider de comment cette image se présente au regard : sous quelle forme et dans quel espace ? (installation, livre, porte folio, vidéo…). Dessin L’acte de dessiner est un processus d’interrogation et de découverte. Dans le cadre d’un support critique, pratique et théorique et à travers une sensibilisation et une expérimentation avec une pluralité des matériels et supports, les étudiants sont incités à une meilleure prise de conscience en ce qui concerne le dessin dans le sens le plus large. Phase projet (années 4 et 5) Suivi des projets Par des rencontres régulières, il s’agit d’entretenir un dialogue critique et de développer une exploration méthodique des hypothèses plastiques et conceptuelles Direction des mémoires : il s’agit d’abord d’aider à la saisie des enjeux du mémoire (la visée singulière de la recherche, ses liens avec la démarche plastique et sa forme propre), pour ensuite favoriser la clarté de l’écriture et de l’exploitation des référents théoriques et historiques. Séminaire de méthodologie de recherche pour le mémoire Il s’agit d’exercer collectivement un travail critique en vue de dégager les enjeux des démarches de chacun. L’examen des hypothèses de travail, le travail de définition du champ lexical et le questionnement des formes de recherche conduisent à l’élaboration de la problématique. • Partenaires : Atelier Mondial (Bâle), Fernet Branca (Saint Louis), Fondation Schneider (Wattwiller), Hochschule für Kunst, Design und Populäre Musik Freiburg, La Kunsthalle-Mulhouse, Motoco, La Filature, Cinéma Bel-Air. Partenaires SONIC : Université Paris 8, Les presses du réel, Platfon/Basel, Scene 2/Abbaye de Senones. • Farmteam/Storytellers (Strasbourg) • Manfred Sternjakob, Thomas Soriano. • Phase Programme (Farmteam) Farmteam, phase Programme du groupe de recherche Storytellers, s’adresse à des étudiants ayant une volonté d’inventer des histoires avec leur production plastique. Une forte envie de « raconter » des œuvres (description, analyse et interprétation) est nécessaire. Des voyages d’étude dans le voisinage « culturel » (Stuttgart, Bâle, Freiburg, Karlsruhe…) favoriseront cet exercice. La production de la narration sculpturale, performative ou picturale est possible, même si le médium audiovi- suel reste au centre de la préoccupation. Une analyse sémantique, d’une œuvre « imposée » et d’une œuvre « au choix », et la réalisation de deux travaux personnels aboutis par semestre sont demandés. Les étudiants inscrits dans Farmteam sont conviés à des présentations de travaux des étudiants de Storytellers. L’enseignement se déroule sur un rythme hebdomadaire, alternant le suivi individuel et le travail en équipe. Après l’obtention du DNAP les étudiants peuvent demander une inscription dans le groupe de recherche Storytellers. Art – Strasbourg 81 Phase Projet (Storytellers) Storytellers est à la recherche de nouvelles formes de narration. Des séquences de son et d’image sont le fondement des compositions. Le médium artistique est le langage audio-visuel. Le récit s’appuie principalement sur le procédé. Ce procédé de modelage inclut les actions de nommer, de filmer, de visionner, d’écouter, de sélectionner, de structurer, de rythmer, de construire et de déconstruire, de composer, de baptiser et de ré-baptiser. Enfin, nous réfléchirons à une diffusion indépendante. Les étudiants rendront une production semestrielle d’un sujet « imposé » et de deux sujets « libres », ainsi qu’un discours académique concernant leurs travaux plastiques et leurs conceptions artistiques. L’enseignement se déroule sur un rythme hebdomadaire, alternant le suivi individuel et le travail en équipe. Projet spécifique à Storytellers Préparation, écriture et tournage de projets des films. • Partenaires : E-Werk, Deutsches Skimuseum Hinterzarten, Schwarzwälder Freilichtmuseum, Gutach. • Peinture(s) (Strasbourg) • Daniel Schlier (coordinateur), Anne Bertrand (intervenante théorie). Chaque mois, un artiste ou un théoricien extérieur sera invité pour une rencontre privilégiée. • Projet esthétique Peinture(s) est un groupe où l’initiation aux techniques de la peinture, du dessin et de l’estampe accompagne le développement d’un langage formel propre à chacun. Initié par un professeur, entouré d’un groupe d’étudiants, il s’agit d’accompagner et de réfléchir ensemble la fondation d’un projet artistique. Cela suppose de la part des étudiants inscrits, engagement, maturité et curiosité. Par le passé il y a eu des écoles d’arts sans professeurs, sans cours mais le principe de l’atelier a toujours été fondateur pour favoriser rencontres, débats et apprentissages par la fréquentation des pairs. L’analyse critique s’appuie sur l’exigence formelle et visuelle des étudiants toutes années confondues et l’accent est mis sur le travail en cours ou réalisé. L’exigence sera définie pour chaque étudiant en fonction de son projet et des moyens à inventer qu’il nécessitera. Le brassage est la nature même d’un atelier artistique où les gestes comme les idées s’échangent et se transmettent. Peinture(s) puise son projet dans la métaphore de ce lieu paradoxal d’exil intérieur qu’est l’atelier et qui concentre le monde pour le traduire en formes. Peinture(s) car la peinture regarde la peinture : L’Allégorie de la peinture de Vermeer, L’Atelier de Courbet, L’Allégorie de la peinture de Vermeer de Malcolm Morley. Peinture(s), car l’ancrage dans un groupe de recherche spécifique est le corollaire nécessaire pour mieux comprendre la richesse d’un monde transversal. Peinture(s) comme lieu d’échanges des gestes du peintre : il s’agit aussi de développer la sensibilité, le feeling ou le Fingerspitzengefühl. Peinture(s) pour distinguer le bricolage de la technique, savoir distinguer un bleu de manganèse d’un outremer comme un musicien distingue un do d’un si. Peinture(s) car de la grotte de Lascaux aux lofts américains en passant par la cave du Caravage, les pièces à régler la lumière des peintres hollandais et l’usage de la lumière artificielle, la pratique d’atelier est aussi celle d’un lieu qui pose la question du comment de la peinture. Phase Programme Les années 2 et 3 seront le moment de la découverte de la grammaire de la peinture, du dessin et de la gravure et de la constitution d’un langage formel, d’une « Bildsprache ». De la préparation d’une toile ou d’une tôle alu, de la peinture à l’œuf à l’acrylique en passant par les techniques à inventer, il s’agit d’expérimenter des techniques et médiums picturaux, de les répéter et de les mettre en mémoire. Il est demandé aux étudiants de suivre activement les cours d’initiations techniques ainsi que les initiations et les workshops proposés en phase Programme. Ils constituent la colonne vertébrale de cette phase. Art – Strasbourg 82 En complément il sera demandé de présenter in vivo des œuvres selon des points de vues qui seront définis en commun. Objectifs : échanger sur des langages partagés, penser ensemble, se confronter aux œuvres du passé. Phase Projet : travail complémentaire au mémoire. Phase Projet Les années 4 et 5 seront la mise en place d’un projet artistique qui s’inventera en toute connaissance des enjeux de la scène artistique actuelle. Réfléchir son contexte à partir d’une pratique est l’enjeu essentiel d’une pratique artistique. La pratique de la peinture face aux médias de masse, de la culture comme industrie, de la télévision et de l’internet comme nouveau Pop art. Cette réflexion devra être menée dans le mémoire initié dès l’année 4 et sera l’objet d’un questionnement régulier. Il multipliera les confrontations par les projets extérieurs à la HEAR et les bilans. Ces rendez-vous sont intégrés au cursus des étudiants et la condition de la participation au projet du groupe de recherche Peinture(s). Un travail spécifique pour la préparation aux diplômes débutera dès la rentrée pour les étudiants en année 3 (DNAP) et 5 (DNSEP) par la présentation et l’accrochage public des travaux. Séquences Ces deux phases, menant au DNAP et au DNSEP/master, sont accompagnées par des séquences d’analyses critiques et de recherches historiques, biographiques et esthétiques menées par les étudiants, par le professeur et le tout, en relation critique. Elles visent à une perception globale avec des entrées spécifiques. Les séquences déclinées ci-dessous, lorsqu’elles sont proposées en phase Programme et Projet, sont l’objet d’une progression dans les exigences. 20×20 : Dans une présentation Powerpoint chaque étudiant est invité à présenter 20 œuvres (picturales, cinématographiques, littéraires, musicales, etc.) dans un temps de 20 secondes pour chaque œuvre. Objectifs : Capacité de synthèse, choix radical, constituer une généalogie esthétique. Phase Programme : présentation publique. Phase Projet : travail complémentaire au mémoire. Micro-séminaires : « les tableaux et leurs titres », « œuvre unique et série », « tableau, peinture, image », « cadrer/ composer », « Qu’est-ce la lumière ? » sont des exemples de réflexion sur le sens et la poétique des œuvres. Ils sont abordés sous forme de projections, de débats en groupe. Ces thématiques sont initiées par le travail même des étudiants et la constitution d’un outil critique. Objectifs : Interroger sa pratique, constituer une culture élargie des thématiques, débattre, échanger. Phase Programme : participation facultative. Phase Projet : travail complémentaire au mémoire. Le Fil rouge : Chaque promotion se distingue par des problématiques communes. Il appartient, avec les étudiants, de distinguer ce qui fait fil rouge et de les réunir autour de ces questions. (Exemples menés les années précédentes : « esthétique de la ruine », « reflets », « to take an image, to make an image »). Contrat pédagogique Les étudiants sont invités à présenter régulièrement et en public leur travail selon le calendrier défini semaine après semaine. Le respect de ce calendrier et l’engagement individuel dans un projet est la condition du contrat pédagogique qui lie l’étudiant au groupe Peinture(s). Les phases Programme et Projet sont l’objet d’évaluations dont les exigences sont distinctes. Chaque mois un artiste ou un théoricien est invité à rencontrer les étudiants sur leur lieu de travail. Cette année sont prévus : Maude Marys, Marion Bataillard, Pierre Moignard et dʼautres sous réserve de confirmation. Présence théorique en atelier Peinture(s) pour l’année 2015-2016 Anne Bertrand assurera une présence théorique en option Art, atelier Peinture(s), un jeudi matin par mois, de 9 h à 12 h 30, durant les deux semestres de l’année 2015-2016. Elle participera, au côté du responsable de l’atelier, Daniel Schlier, au suivi des travaux plastiques des étudiants, à partir de l’année 2, et en lien avec leur démarche théorique pour les années 4 et 5 élaborant leur mémoire. Elle sera le tuteur de cinq mémoires de fin d’études (deux en année 4, trois en année 5). Elle organisera, avec l’aide de Daniel Schlier, la venue du théoricien Federico Nicolao, au second semestre, pour une conférence sur les papiers découpés de Matisse, suivie d’une rencontre avec des étudiants (sur inscription). Elle recevra également les étudiants de l’atelier qui le souhaiteraient en rendez-vous individuels, sur demande, dans le cadre de créneaux temporels dédiés. Elle sera enfin présente au moment des bilans de l’atelier et de la préparation des diplômes. Semaine type Les jeudis matin sont consacrés aux rencontres en groupe des étudiants de Peinture(s) toutes années confondues. L’accent sera mis sur la capacité à communiquer un enjeu artistique et à l’échange critique au sein du groupe. Anne Bertrand interviendra une fois par mois, donnant un point de vue d’historienne de l’art et de critique sur les travaux en cours et réagissant, Art – Strasbourg 83 en binôme avec Daniel Schlier, aux besoins des étudiants. Les jeudis après-midi sont consacrés aux rencontres individuelles et/ou par années en alternance avec les projets annoncés ci-dessus (intervention Anne Bertrand, 20×20, micro-séminaires, préparation aux diplômes). Les vendredis sont consacrés aux ateliers. Projets • Workshop commun atelier Verre et Peinture(s) dans le cadre du millénaire de la cathédrale de Strasbourg, création de vitraux et exposition des travaux à la Biennale du Verre Strasbourg. • Exposition à lʼUniversität der Kunste de Berlin des étudiants de lʼatelier après lʼaccueil de leurs collègues à la Chaufferie. • Partenariat avec le musée Unterlinden de Colmar dans le cadre de lʼexposition « Otto Dix et le Retable dʼIssenheim » ; reconstitution dʼune œuvre disparue d’Otto Dix. • Partenaires : Universität der Kunste, Berlin ; Hochschule fur Gestaltung und Kunst, Basel ; Musée Unterlinden Colmar ; European Studio Glass Art Association, Biennale du verre Strasbourg. • La Fabrique (Strasbourg) • Sandrine Israël-Jost, Jean-François Gavoty, Stéphane Lallemand et Gérard Starck. • La Fabrique est un groupe qui fonde sa pédagogie sur la nécessité de faire émerger des pratiques artistiques singulières. Ici, la sculpture trouve les lieux pour la production de grand format, elle entretient une relation privilégiée à l’espace se situant dans le champ de l’art contemporain. Cet atelier permet aux étudiants d’acquérir des outils, de mettre en mémoire des possibles, d’enrichir leur pratique par une mise à distance critique des méthodologies, des expérimentations et des références, afin de dépasser les préconçus. Les regards croisés des enseignants et des étudiants permettent à chacun de se confronter à la différence des points de vue et ainsi de préciser et justifier ses choix. Les objectifs pédagogiques sont fondés sur la nécessité de construire une pensée autonome articulée par une réflexion critique, argumentée et référencée – de développer des projets et de maîtriser les réalisations, afin de pouvoir mettre en œuvre un travail et de se situer comme auteur/créateur en sortant de l’école. Pour faciliter l’intégration dans les réseaux de l’art contemporain, l’étudiant devra constituer tout au long de son parcours des outils de présentation, de communication et de diffusion de son travail. La Fabrique s’enrichit de la multitude des médiums utilisés, il est important de pouvoir accueillir les étudiants dans leur diversité. Les enseignants qui interviennent à la Fabrique ont une pratique de sculpture, de moulage, de dessin, de stratégie de mise en espace et de photographie, ils accompagnent les phases programmes et projets. Les étudiants sont, toutes années confondues, mélangés, le travail d’atelier et les présentations collectives favorisent les échanges. Le cursus est centré sur l’élaboration d’un travail personnel dont l’étudiant détermine les moyens et les formes. Les collaborations régulières avec les enseignants de l’option Art-Objet diversifient les échanges, l’expérimentation et la production. Organisation Au début de chaque semestre, un contrat d’études est élaboré par l’étudiant et validé par les enseignants de l’atelier en tenant compte du projet artistique mais aussi des obligations pédagogiques. Les engagements définis dans ce contrat doivent être tenus pour l’obtention des crédits. Les lundis, mardis et mercredis sont consacrés aux cours pratiques, techniques et théoriques. Les jeudis et vendredis sont les temps d’atelier avec les suivis individuels et collectifs des projets. Les jeudis après-midi, tous les quinze jours au premier semestre, toutes les semaines au second en présence Art – Strasbourg 84 de Sandrine Israel-Jost, sont spécifiquement consacrés à la présentation et à la mise en espace des travaux. Une fois par mois, le jeudi matin, un séminaire intitulé « Ouvrir l’espace » rassemble tous les étudiants (cf. présentation du séminaire dans la rubrique « Théorie »). Il est essentiel que chaque étudiant trouve et revendique son territoire de travail en atelier de sculpture ou en salle 42, cela afin de faire vivre ses recherches et ses réflexions dans l’espace partagé. No Name (Strasbourg) • Alain Della Negra, Christiane Geoffroy. Avec Cyrille Bret, Nicolas Fourgeaud, Oh Eun Lee et Jérôme Thomas. • Au sein du groupe No Name, l’enseignement est pensé pour des étudiants ouverts à la complexité de nos sociétés contemporaines et soucieux de réaliser des formes en adéquation avec celles-ci. Concevoir, documenter, exposer, sont essentiels. En poursuivant l’étude du très contemporain, No Name chemine tout contre le politique et le poétique. École des arts du Rhin, le mardi 20 octobre 2015 à 18 h 30, dans le cadre du séminaire « art, science et société », qui cette année s’articule autour de l’anthropocène. No Name propose chaque année un séminaire intitulé « Art, science et société ». Pour accompagner la thématique proposée en 2015/16, l’Anthropocène, nous travaillerons en collaboration avec des chercheurs de différentes disciplines et sur l’actualité de la Cop 21. En établissant des liens entre leur recherche personnelle et la question de l’Anthropocène, les étudiants expérimenteront des formes plastiques pour concevoir et réaliser une exposition collective. Cette exposition aura lieu au Casino, centre d’art contemporain du Luxembourg, fin janvier 2016. L’engagement des étudiants ne sera pas que créatif, il sera aussi communautaire. Pour 2015/16, les chercheurs invités, en collaboration avec le Jardin des sciences de l’université de Strasbourg donneront une conférence, à l’auditorium de la Haute école des arts du Rhin : Mardi 1er décembre 2015, à 18h30, avec Jean-Baptiste Fressoz Jean-Baptiste Fressoz est historien des sciences, des techniques et de l’environnement, chargé de recheche au CNRS, rattaché au Centre Alexandre Koyré, il enseigne à l’école des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il a été maître de conférence à Imperial College, Londres (Center for the History of Science, Technology and Medicine). Auteur de nombreuses publications, il a rédigé également plusieurs livres dont L’Apocalypse joyeuse, une histoire du risque technologique paru en 2012 et a coécrit avec Christophe Bonneuil en 2013, l’évènement Anthropocène, la terre, l’histoire et nous… Organisé en partenariat avec le Jardin des sciences de l’université de Strasbourg, Jean-Baptiste Fressoz donnera une conférence à l’auditorium de la Haute école des arts du Rhin, le mardi 1er décembre 2015 à 18 h 30, dans le cadre du séminaire « art, science et société », qui cette année s’articule autour de l’anthropocène. Mardi 20 octobre 2015 à 18h30, avec Stefan Aykut. Stefan Aykut, politiste et sociologue des sciences, est postdoctorant au Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés de l’Université Paris-Est, et chercheur associé au Centre Marc-Bloch (CNRS) de Berlin. Il est l’auteur d’une vingtaine d’articles et de chapitres d’ouvrages sur les négociations climatiques et les politiques de l’énergie, et co-auteur avec Amy Dahan de Gouverner le climat? 20 ans de négociations internationales, qui vient de paraître aux presses de Sciences Po. Organisé en partenariat avec le Jardin des sciences de l’université de Strasbourg, Stefan Aykut donnera une conférence à l’auditorium de la Haute Lundi 2 novembre, avec Marie-Claire Pierret. Marie-Claire Pierret est chercheur, géochimiste au Laboratoire d’Hydrologie et Géochimie de Strasbourg (LHyGeS) de l’École et Observatoire des Sciences de la Terre, de l’Université de Strasbourg (UdS). Elle dirige l’Observatoire Hydro-Géochimique de l’Environnement qui a un rôle d’étude et de surveillance à long terme des écosystèmes et de leurs modifications en lien avec des perturbations naturelles ou anthropiques (OHGE). Le site d’étude de l’OHGE est le bassin versant du Strengbach, localisé dans le massif vosgien. Organisé en partenariat avec le Jardin des sciences de l’université de Strasbourg, Marie-Claire Pierret donnera une Art – Strasbourg conférence à l’auditorium de la Haute école des arts du Rhin, le 2 novembre 2015 à 18 h 30, dans le cadre du séminaire « art, science et société », qui cette année s’articule autour de l’anthropocène. Phase Programme Dès l’année 2, les étudiants sont immergés au sein du groupe. Ils sont invités à suivre l’ensemble théorique des séminaires, des accrochages et des comptes rendus organisés. De plus, les écritures collectives, les collaborations ponctuelles sont vivement encouragées. Des sessions de travail sont organisées afin d’approfondir certains points méthodologiques précis : la structuration, l’évolution et la mise en espace, l’archivage d’une recherche ainsi que sa présentation orale et écrite et naturellement son inscription dans l’histoire contemporaine. Elles porteront d’autre part sur l’exigence des réalisations et des aspects techniques liés aux productions. Ce programme se mènera en partie, en collaboration avec nos partenaires. 85 Phase Projet Parallèlement au séminaire, les étudiants inscrits en No Name poursuivront leur recherche plastique, la mise en espace du travail en cours ainsi que sa présentation orale et écrite, la conception et rédaction du mémoire. De plus ils devront réfléchir et préciser à leur inscription dans un parcours personnel et professionnel, rendre compte de cette évolution. • Partenaires : Collège de France, Paris ; Jardin des sciences de l’université de Strasbourg (co-direction Sébastien Soubiran) ; Casino Luxembourg (Kevin Muller). • Hors-Format - HF (Strasbourg) • Dominique Auerbacher, Anne Laforet, Lidwine Prolonge et Francisco Ruiz de Infante. • Le groupe Arts Hors-Format est composé d’artistes-professeurs, de théoriciens, d’artistes invités et d’étudiants. Ensemble, ils analysent et construisent des manifestations artistiques qui ne sont pas véritablement immatérielles, mais sont difficilement mesurables en cm ou en kg. Ce groupe se construit, se déconstruit et se reconstruit chaque année depuis plus de dix ans pour expérimenter des modes de création, de transmission et d’analyse de l’instabilité. Dans les arts Hors format, le temps, l’espace, l’image, le texte, le son, le corps et les rapports à la technologie sont pris comme des matériaux malléables. Les attitudes et les œuvres Hors-Format sont consciemment actualisées en fonction des environnements techniques, sociaux, économiques, thématiques et/ou physiques, donnés ou construits, afin de les renforcer, de les détourner ou de les combattre. Dans les réalisations Hors-Format, la présence du spectateur est au cœur du projet et va de pair avec la problématisation consciente des circuits de production, de diffusion et de conservation. Projet pédagogique HF Nos formules d’enseignement sont attentives et critiques à l’évolution des techniques anciennes et l’émergence de nouveaux médias. Elles prennent aussi en compte l’évolution de la notion d’auteur (unique, plurielle…) et la relation avec des partenaires scientifiques, techniques ou issus de différents champs artistiques (danse, théâtre, musique, urbanisme, littérature, cinéma…). Il s’agit de déhiérarchiser le rapport aux catégories artistiques et aux savoirs pour tenter de nouvelles formes de création. Pour rester cohérents et vigilants avec « la contemporanéité », il nous semble indispensable de développer aujourd’hui un programme mouvant de propositions pédagogiques capables d’interroger et de répondre à quelques nécessités spécifiques des arts Hors-Format : Dans le champ théorique et critique Développer une conscience historique, sociologique, anthropologique, et un regard critique aiguisé dans un terrain artistique où la « critique officielle » manque souvent au rendez-vous. Rester très attentif à la rapidité Art – Strasbourg 86 des bouleversements technologiques des temps présents et aux sens que ceci implique. Développer une attitude curieuse et critique à l’égard des nouvelles formes et lieux de sociabilité. Apprendre à réaliser de façon cohérente son propre archivage et le questionner en fonction du contexte de réception. La semaine type HF comporte des temps de rencontre longs, pendant plusieurs heures d’affilées jusqu’à tard dans la nuit. Communs à tous les étudiants inscrits sans distinction de niveau d’études, Ils offrent la possibilité de mettre l’accent sur la personnalité artistique de chacun, tout en permettant l’émergence de multiples modes d’interaction. L’effet de ces temps de dialogues, jamais consensuels, est très stimulante pour le partage des connaissances, la prise de position et la construction d’une autonomie artistique individuelle. Dans le cadre de ces temps forts HF sont également inventés des « dispositifs de collectif », souvent audiovisuels, sonores et/ou performatifs avec présentations publiques ouvertes à toute l’école, des manifestations échelle 1 /1 hors les murs, des programmations d’ordre festivalière… Les étudiants font ainsi l’expérience des réalités professionnelles dans lesquelles sont pris en compte tous les aspects de la création contemporaine (commissariat, commande, cahier des charges, invention de contextes…). Dans le champ de l’attitude Fortifier la notion de « réseau de collaborations » dans un terrain où le travail de l’artiste isolé n’a pas réellement cours. Être audacieux, nager à contre-courant tout en restant attentif aux autres. Dans le champ de l’expérience Renouveler nos pratiques dans une attention particulière portée aux processus, actions et formes issus de minorités et de marges, ainsi qu’aux expressions du quotidien en apparence les plus communes. Dans le champ de la production Apprendre à formuler des « projets » du point de vue conceptuel, technique et budgétaire. Dans le champ de la technologie et de ses applications Comprendre et apprendre des techniques à des rythmes différents, selon les exigences et les spécificités de chaque projet. Développer l’utilisation, le détournement et/ou l’invention des dispositifs techniques – parfois lourds ou sophistiqués – tout en élaborant une analyse critique pertinente quant aux objectifs. Dans le champ de la mise à l’épreuve publique et de la contextualisation Être conscients (dans l’ère de la diffusion via Internet) de pourquoi, quand, comment, où et à qui nous montrons « l’œuvre ». Être aussi conscients de la nécessité (ou pas) de disposer d’espaces ou de contextes spécifiques de « monstration », et de la nécessité, parfois, de les construire de toutes pièces. Pour les arts Hors format, la nécessité d’expérimenter la présentation publique des œuvres est fondamentale car la présence du spectateur est souvent constitutive de l’œuvre Dans le champ de la communicabilité des expériences En raison de l’absence d’objets physiques arrêtés, apprendre à être très précis dans les intentions de façon à pouvoir traduire, documenter et/ou adapter de façon audacieuse des réalisations liées à un contexte souvent éphémère Une pédagogie collective La dynamique de groupe est la clef de la pédagogie HF : elle nourrit les recherches des étudiants et développe l’esprit critique, en associant la théorie à la pratique, l’analyse à l’expérimentation, les débats d’idées aux confrontations d’expériences. Temps forts HF 2015 - 16 : • « CLoaca Maxima » (2 jeudis par mois) • « Full HF » (1 jeudi par mois) • « Atelier de Bricolage Théorétique » (3 mercredis par mois) • « Atomisations -à distance- » (1 jeudi par mois) Autres cours et séminaires 2015 - 16 : Les professeurs assurent également d’autres cours et séminaires (en solo ou à plusieurs) au sein de Hors-Format, ainsi que des cours transversaux et interoptionnels (séminaires, plateformes, cours théoriques, workshops…). En fonction de leur parcours professionnel, de leur expérience et pratique théorique et/ou artistique, ils proposent des axes de travail et des pistes de recherches complémentaires (cf. propositions 2015-16 : « Casino », « Le club électrogène », « L’image à l’œuvre », « Performance Épreuve Action (Epidemic) », « OverDose », « CheckPoint », « Histoire(s) de photo », « La machine à différences », « La vidéo avec H », « Club informatique », « À la poursuite du diamant vert », « Checked Baggage ». • Partenaires : Pôle Sud, scène conventionnée pour la danse et la musique à Strasbourg ; association Autour de la Terre / Centrr des Rives ; Espace Stimultania / Pôle de photographie, Strasbourg ; association Anna Lukianoff ; Espace Multimédia Gantner à Bourogne ; Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg… • 87 Art-Objet 87 – 91 • Sophie Hanagarth et Florence Lehmann (atelier Bijou), Stéphane Lallemand et Dominique Brau-Arnauty (atelier Bois), Ju-Young Kim et Hélène Genvrin (atelier Livre), Konrad Loder et Jacques Ringelé (atelier Métal), Arnaud Lang et Sylvain Thirouin (atelier Terre/Céramique), Yeu-Kyung Kim et Vincent Chagnon (atelier Verre), Jean-François Gavoty et Ilana Isehayek (transversal). • Phase programme (semestres 3 à 6) En phase Programme, chaque atelier propose un enseignement autour des matériaux, de leur découverte, de leur mise en œuvre expérimentale et de leur observation critique. Au-delà des caractéristiques qui distinguent les six ateliers, ils partagent des références, une pédagogie transversale et une attention à la présence de l’objet dans le champ artistique. Accueil des étudiants année 2 (semestres 3 et 4) Le premier semestre commence par diverses initiations proposées par chacun des six ateliers. Ces initiations permettent de prendre la mesure des matériaux et techniques, ainsi que des méthodes de recherche expérimentales qui caractérisent l’approche dans les ateliers. Chaque étudiant inscrit dans l’un des ateliers doit suivre l’ensemble de ses initiations et s’ouvrir à celles d’un ou deux autres ateliers. Les changements d’atelier de référence sont possibles pendant l’année 2 et une circulation inter-ateliers est encouragée pendant tout le cursus. Expositions du jeudi Chaque jeudi matin s’élabore un temps d’exposition de travaux choisis pour les étudiants d’années 2 à 5. La discussion porte sur les pièces présentées et sur les partis-pris de présentation. Ce rendez-vous fonctionne avec les exigences d’une exposition collective. Il permet un temps d’expérimentations individuelles et en petit groupe pendant plusieurs semaines en amont de la date de présentation, afin de tester des modalités de présentation des objets réalisés en atelier, de créer et de valoriser des liens entre les travaux de chacun. Une liste et un calendrier sont établis à la rentrée avec un groupe d’étudiant qui participe à l’organisation. Phase projet (semestres 7 à 10) Les étudiants s’inscrivent dans le groupe pour travailler avec la notion d’objet, autour de matériaux déterminés (terre, bois, métal, verre, papier…) ou de catégories d’objets (sculpture, bijou, livre…). Les expérimentations liées à la matière et à des processus de mise en forme sont fortement caractérisées par les ateliers qui les rendent possibles. Les bases de la production sont en grande partie acquises en phase Programme : autonomie technique et plastique permettant des manipulations précises, culture artistique et démarche affirmée, sont requises pour l’entrée en phase Projet. L’expérimentation à ce niveau du cursus est tout autant critique et contextuelle que matériologique et technique. Les enjeux de spatialisation, de conscience éthique en situation, le statut des objets, l’utilisation de matières pauvres dans un monde riche ou de matières précieuses en situation de décalage, sont au cœur des stratégies artistiques développées. Questionnements individuels et collectifs font l’énergie du groupe. La circulation des étudiants s’organise dans des temporalités qui correspondent à la fois aux recherches personnelles, aux rythmes des séminaires, des workshops et des expositions. Modalités pédagogiques Les étudiants admis dans le groupe de recherche s’y inscrivent en choisissant un directeur de recherches plastiques (artiste responsable d’atelier) et un tuteur de mémoire. Chaque atelier délimite un champ de recherches spécifiques ouvert et connecté aux autres ateliers. Le suivi régulier autour des directeurs de recherches plastiques (responsables d’ateliers) réunissant les étudiants qu’ils suivent pour des discussions sur Art-Objet 88 les enjeux du travail de chacun, des analyses d’œuvres de références, un point sur l’actualité de l’art et de champs spécifiques. Ce suivi des recherches plastiques est coordonné avec celui du mémoire. Mémoire Le choix d’un tuteur de mémoire a été fait en début d’année 4. Pour la mise en place d’une problématique de recherche, un important travail spécifique (lectures, expériences d’écriture, hiérarchisation, développement d’un espace de références) doit être développé dès le début de la phase Projet avec le tuteur du mémoire et les artistes-enseignants d’atelier. Le passage en année 5 est conditionné à l’avancement du mémoire, qui devra être terminé à la fin du semestre 9. Chaque étudiant doit prendre des rendez-vous individuels avec les divers artistes enseignants du groupe de recherche Objet et de l’option Art. Séminaires de théorie, voyages d’études (Erasmus ou autres), concours de créateurs, workshops avec des artistes et théoriciens ponctuent les travaux dans le groupe de recherche. Expositions du jeudi Une liste et un calendrier sont établis à la rentrée par un groupe d’étudiants qui en assure l’organisation (cf. phase Programme). Atelier Bijou Du bijou à l’objet manipulable Qu’il soit objet de pouvoir ou objet d’art populaire, le bijou, petite parcelle de matérialité est un art transportable, dont le lieu est le corps. Les étudiants inscrits au sein de cet atelier interrogent des notions propres au bijou: sa relation au corps, son langage symbolique, sa préciosité, voire sa fonction décorative. Ils inventent des réponses formelles à l’échelle du corps pour développer une vision contemporaine pertinente et personnelle, inscrite dans le champ de l’art. Par l’acquisition de techniques spécifiques au bijou, ils réalisent leurs projets personnels et partagent leur travail avec les autres ateliers de l’option Art/Objet. Par la collaboration avec les autres unités d’enseignement en métal, verre, céramique, bois, livre, l’utilisation de divers matériaux liés aux ateliers spécifiques et de différents savoir-faire passés ou actuels, les étudiants découvrent des formes et des expressions inattendues en proposant de nouvelles esthétiques dans le champ du bijou. Les étudiants de l’atelier sont régulièrement invités à participer à des concours, expositions, workshops proposés par des écoles européennes. L’atelier organise en propre des rencontres et s’exporte hors de l’école. Méthode d’enseignement et fonctionnement de l’atelier L’année en atelier est ponctuée de demandes associées à une technique ou à une problématique, elles font ainsi office d’exercices liés directement à la pratique du bijou et participent à l’obtention des crédits d’atelier pour les 2, 3, 4e année. Ces trois premières années en atelier sont la possibilité pour l’étudiant de se constituer une palette d’expérimentations et une connaissance des techniques d’ateliers qui serviront à l’expression de sa production. À partir d’un projet mental ou théorique, l’objet prendra forme s’appuyant sur l’expérience : Chaque projet est obligatoirement accompagnés d’une expérimentation matériologique, ainsi que d’une recherche théorique et graphique, suivi proposé par différents professeurs de l’école, en collaboration avec l’atelier. Pour compléter leur formation, les étudiants d’année 4 sont encouragés à faire un échange avec des ateliers bijoux d’écoles européennes partenaires, plus particulièrement, l’Université de Trier/Idar Oberstein (D), Bidenekunstakademie de Münich, Halle (D), la Head de Genève (CH), Fachhochschule de Pforzheim (D)… Expositions : En cours : « Argent/Arsenic » dans la mine d’argent Gabe Gottes à Sainte- Marie-aux-Mines (67). Passées : « Parade », avec l’atelier bijou de l’ENSBA Limoges, dans les vitrines du ministère de la culture, Palais-Royal ; Paris. « Tierparade », à l’Institut français de Münich et salon SIERAAD d’Amsterdam. Art-Objet 89 Atelier Bois Langues de bois L’atelier Bois participe et contribue à la pédagogie engagée au sein de l’option Art-Objet. Pour des raisons évidentes de sécurité et de place disponible l’atelier Bois ne permet pas d’accueillir un nombre trop important d’étudiants. En phase Programme, en complément du suivi individuel des travaux, l’approche du matériau et de ses mises en œuvre (« Le bois dans tous ses états ») sera assurée par Dominique Brau-Arnauty et Nasser Kehlifi, sous la forme d’ateliers en groupes restreints d’une vingtaine d’étudiants au maximum. Les cours y sont dispensés sous la forme d’une approche technique visant à une information des matériaux et de leur mise en œuvre mais également par une approche plus conceptuelle liée à la nature spécifique du matériau proche du vivant et de son inscription culturelle, sous la forme de rendez vous individuels assurés par le responsable d’atelier. En phase Projet, le suivi des étudiants est assuré sous la forme de rendez vous individuels avec le responsable d’atelier qui supervisera l’avancée du travail plastique et de la rédaction du mémoire en collaboration avec les tuteurs. Jeudi après midi et vendredi matin sur RV. La pédagogie mise en place vise à accompagner les étudiants dans leur démarche personnelle, en leur apportant les éléments qui contribueront à leur donner une réelle autonomie, gage de leur future indépendance d’auteur ou d’artiste. S’il est convenu que le matériau privilégié reste le bois, dans l’ensemble de ses approches possibles, il est également envisagé d’utiliser d’autres matériaux ou d’autres moyens d’expression, sans aucune restriction et ce, en fonction des différents projets qui sont apportés par les étudiants. Un contrat d’études est établi en début de semestre pour valider les choix d’enseignements obligatoires ou optionnels, dans et hors atelier. Méthode d’évaluation Suivi individuel du responsable d’atelier et contrôle continu collégial de l’option Art-Objet. Au-delà du travail dans la durée qui s’effectue avec les étudiants inscrits dans l’atelier pour les semestres 3 à 10, l’atelier accueille l’ensemble des étudiants de l’école pour les aider dans leurs projets lors de rendezvous individuel ou en groupes restreints. D’éventuelles réalisations, qui mobiliseraient des moyens importants, seront étudiées au cas par cas, en fonction de la disponibilité des enseignants, de la faisabilité des projets et du planning, étant bien entendu que les étudiants inscrits dans l’atelier restent prioritaires pour mener à bien leurs travaux. Le travail dans l’atelier doit être articulé avec les autres unités d’enseignements (dessin, théorie, volume…). • Partenaires : Lycée Couffignal (classes de BTS Productique Bois et Ameublement - plus particulièrement concernant les ressources d’usinages informatisées 3D). • Atelier Livre L’atelier Livre est un lieu de recherche, d’expérimentation et d’enseignement spécifique autour du livre, des objets éditoriaux et de leurs corollaires, s’inscrivant délibérément dans le champ de l’art contemporain. L’atelier Livre amène ses étudiants résidants à explorer le livre dans ses dimensions conceptuelles et matérielles, ses divers statuts et supports, à interroger son histoire, ses développements et évolutions jusqu’aux expérimentations les plus actuelles. Confrontant savoirs et savoir-faire traditionnels aux enjeux de la création contemporaine, l’atelier Livre envisage le livre comme médium d’expression artistique à part entière, ayant ses spécificités, son histoire, ses théoriciens et critiques, ses lieux et circuits de diffusion, galeries, librairies, ses centres d’art et institutions spécialisées, son public, ses collectionneurs. • Partenaires : Librairie – galerie – éditions Florence Lœwy, Paris ; librairie – galerie – éditions Christophe Daviet – Thery, Bruxelles ; éditions Despalles, Paris ; CDLA (Centre des livres d’artistes), Saint-Yrieix-La-Perche ; médiathèque André Malraux, Strasbourg ; bibliothèques Municipales Centre, Strasbourg ; bibliothèque du MAMCS, Strasbourg ; université de Strasbourg, Master Professionnel - Métiers de l’édition ; TJP Strasbourg. • Art-Objet 90 Atelier Métal L’atelier Métal est un lieu de réflexion et de production. Basé sur un ensemble d’enseignements transmis en années 2 et 3, l’étudiant est amené à y gérer un projet personnel en autonomie. Le croisement de différentes réflexions comme les aspects socioculturels, économiques, écologiques, etc., engagent l’étudiant dans un débat créatif en créant des passerelles entre les différentes disciplines. L’outil informatique, de plus en plus imbriqué dans la création contemporaine, est intégré dans les enseignements dispensés par l’atelier. Les métaux avec toutes leurs propriétés spécifiques (conductivité, conductibilité, malléabilité, ductilité, extensibilité, capacité de charge, etc.) sont un point de départ d’un développement plastique. Dans une expérimentation libre avec une diversité de matériaux, l’étudiant est guidé vers une démarche d’ouverture et de curiosité. Une expression personnelle et rigoureuse, attentive à l’actualité artistique, est la condition pour mener à bien tous projets futurs. Le développement des objets manipulables qui confrontent le spectateur avec la structure d’une forme, sa fonction dans l’espace ou son contexte social est une dimension (non exclusive) qui traverse l’atelier. Les objets se déploient entre un langage formel et une expression personnelle. Fonctionnement de l’atelier Avant : une introduction obligatoire familiarise l’étudiant avec l’équipement, le matériel et les obligations de sécurité de l’atelier Métal. Des techniques artisanales de façonnage, d’assemblage ou de découpage sont enseignées et pratiquées. Les acquis sont interprétés et confrontés à la production plastique pour amener l’étudiant vers une recherche plastique personnelle. Après : l’atelier Métal propose un cycle de « micro-séminaires » qui permet de découvrir des sujets spécifiques. Suivi individualisé alterné avec des transmissions et échanges collectifs ; workshops. Le travail dans l’atelier doit être articulé avec les autres unités d’enseignements (dessin, volume, cours théoriques). Méthode d’évaluation Continue : bilan semestriel collégial avec les enseignants d’Art-Objet. Langue d’enseignement : français, allemand, anglais. • Partenaires : Artothèque de Strasbourg • Atelier Terre/Céramique Enseignant : Arnaud Lang Jeudi et vendredi de 9h à 12h et de 13h à 18h. Cours théorique et pratique le jeudi de 10h à 12h. Assistant d’enseignement artistique : Sylvain Thirouin Mardi, mercredi, jeudi de 9h à 12h et de 13h à 18h. Cours d’initiation le mardi de 10h à 12h. Ces initiations sont obligatoires pour travailler dans l’atelier Terre/ Céramique. Un atelier de céramique est finalement une fabrique de « cailloux », technique vieille de 20 000 ans et toujours d’actualité. Argiles, sables, minéraux divers, oxygène, carbone, finement dosés, habilement mis en forme, se pétrifient au contact d’une forte chaleur en matière pérenne. « La céramique : c’est tellement vieux que c’est moderne ! On en fait des composants de navette spatiale, des couteaux, des prothèses… Ipad aussi est une forme de céramique. », Miquel Barcelo, Artension, juin 2012. Les cours abordent les questions relatives à la mise en œuvre des projets, mais aussi les questions émergentes du quotidien, de la gestion d’un atelier. Elaboration des projets, suivi et évolution, pertinence des réalisations, acquisition techniques et méthodologiques liées au travail des argiles, estimation des coûts de la réalisation d’un projet, mise en situation, en espace du travail. Il s’agit de développer simultanément approche critique et évaluation technique appropriée. Espace de réflexion et de réalisation dans lequel le médium terre est fortement questionné dans ses usages, ses mémoires, son inscription dans les pratiques contemporaines. Les argiles et leurs dérivés sont expérimentés et manipulés, sous toutes leurs formes (liquide, solide, crue, cuite). Le jeudi les étudiants de l’atelier Terre/Céramique (années 3 et 4) suivent les cours obligatoires. Cours spécifiques et pratiques, fabrications, cuissons, travail de recherche en laboratoire rythment cette journée, le laboratoire, lieu unique dans une école d’art en France aspire à être un vrai lieu de recherche permettant la constitution des palettes de matières/couleurs à partir Art-Objet 91 de minéraux. Suivi individuel des projets le vendredi matin sur rendez-vous avec Arnaud Lang. L’atelier, espace commun, est soumis à des règles comportementales définies par les responsables d’atelier. Ces règles sont consignées dans un règlement intérieur d’atelier et leurs respects conditionnent l’obtention des crédits ECTS. • Partenaires : Institut européen des arts céramiques (IEAC – Guebwiller), musée Théodore Deck (Guebwiller). • Atelier Verre L’atelier Verre, espace de recherche et de production, permet à l’étudiant de développer un travail à travers des approches tant techniques, que théoriques, d’en comprendre les origines et de le situer dans le champ de la création contemporaine, avec un recul critique. L’étudiant analysera et approfondira son travail à partir d’une réflexion globale sur la matière, en inscrivant l’usage du verre comme n’importe quel médium dans un production plastique singulière, fonctionnelle ou poétique. L’expérimentation directe sera le moteur du projet personnel de chacun. L’acquisition de savoirs fondamentaux (références artistiques, sciences physiques, sciences humaines, etc.) est nécessaire à l’obtention d’une autonomie de réflexion et de production. Des séquences hebdomadaires de discussions collectives s’articuleront avec le suivi de projets et de réalisations, en alternance avec l’un ou l’autre enseignant. Un travail individuel et régulier de recherche théorique (en médiathèque) et d’expérimentation est demandé pour nourrir le travail d’atelier. Il est indispensable de participer aux journées d’études organisées par l’atelier (visite de sites partenaires, manifestations, etc.) Le travail dans l’atelier doit être articulé avec les autres unités d’enseignements (dessin, volume, apports théoriques, etc.). Pour les étudiants non-inscrits à l’atelier, il n’est pas possible d’y travailler en dehors de la présence d’un des enseignants. Prendre rendez-vous avec la responsable de l’atelier le jeudi et le vendredi afin de valider tout projet. Méthode d’enseignement Les étudiants mènent leurs recherches personnelles, tout en prenant rendez-vous avec les enseignants Yeun Kyung Kim et Vincent Chagnon. Le vendredi matin, les étudiants participent à un séminaire « On en parle » qui permet de soulever les questions de fonctionnement de la vie collective d’atelier, d’aborder des questionnements sur l’art contemporain et le verre, pour réagir à l’actualité et dégager des perspectives de projets. Expérimentation des différentes techniques de coulage en verre et soufflage, approche d’un processus de travail spécifique au verre en fusion et appropriation des manipulations… Prérequis Le suivi du module d’initiation « Soufflé-Coulé » est obligatoire pour les étudiants désirant travailler dans l’atelier Verre. Expositions À venir : « Matière noire – Baptiste Debombourg » à La Chaufferie, galerie de la HEAR, du 2 octobre au 15 novembre 2015. Vernissage jeudi 1er octobre à 18h30. Premier volet d’une trilogie qui se poursuit à la Maison Rouge, fondation Antoine de Galbert – Paris (17.10) et à la Galerie Patricia Dorfmann (24.10). Dans le cadre de la Biennale internationale du verre de Strasbourg. • Partenaires : Biennale internationale du verre de Strasbourg ; Cristalleries Saint-Louis – Saint-Louis-lès-Bitche ; Techniverre – Duttenheim ; Musée – atelier départemental du verre – Sars-Poteries. • 92 Scénographie • François Duconseille, Alexandre Früh, Jean-Christophe Lanquetin, Muriel Ryngaert, Pierre-André Weitz et Grégoire Zabé. Monitrice : Julia Rey Ramos • La vocation de l’enseignement de la scénographie est d’interroger la manière dont les questions d’espace de (re)présentation – entre présentation et représentation – traversent les différents champs de la création contemporaine. La fiction, la place du spectateur, le point de vue de celui qui regarde/perçoit, sont constitutifs du projet pédagogique. Les enseignements se structurent autour de 3 axes : Espaces scéniques, Espaces publics et Muséographie. En années 2 et 3 les étudiants abordent ces différentes pratiques pour choisir ensuite un champ plus spécifique pour leur diplôme. Si le théâtre reste l’axe structurant des enseignements, nos questionnements sortent souvent des espaces scéniques conventionnels pour interroger et pratiquer ce qui dans les espaces publics, urbains, virtuels, mais aussi dans l’art contemporain ou la muséographie constitue un champ actif de théâtralité que nous appelons le « scénographique ». Car à y regarder d’un peu plus près, il y a du scénographique à peu près partout, dans la vie, dans la ville, dans les pratiques artistiques de toutes sortes… Ce n’est pas un dévoiement de ce que certains considèrent comme étant le métier de scénographe, c’est la réalité des pratiques des gens (pas seulement des artistes), qui mixent les enjeux, se jouent des points de vue, des espaces imaginaires, de l’esthétique, dans les contextes les plus divers, donnant en cela une dimension de théâtralité à la vie. C’est aussi la réalité d’un enseignement de la scénographie dans une école d’art. Si le monde est une scène, à présent multipolaire, il revient au scénographe de questionner les points de vue et la façon dont les choses sont perçues différemment à partir de positions territoriales, culturelles… Confronter les étudiants à ces problématiques est un enjeu pédagogique et une nécessité professionnelle, en ce sens le programme de « creative research » Play > Urban, construit avec des écoles partenaires de par le monde (Wits School of Art, Johannesburg - La Cambre, Bruxelles - University Namséoul - Chung-Ang, Séoul, etc.) en est une concrétisation. Au-delà du projet de l’atelier, de ses axes pédagogiques structurants, nous souhaitons que puissent s’y développer des points de vue singuliers, voire atypiques. Le diplôme est alors une occasion rare, espace-temps privilégié dont les étudiants s’emparent pour développer sur 2 années des projets sortant souvent des codes et schémas de (re)présentation préétablis et expérimentant assez librement des questions d’espace et de fiction. Celle-ci reste particulièrement présente comme une nécessité et un plaisir à ce stade du parcours des étudiants, ce qui ne présume en rien de leurs pratiques professionnelles futures, souvent très diverses. Espaces scéniques Enseignements dédiés aux questions liées à l’espace de la (re)présentation, à ce qui dans les pratiques de l’espace a à voir avec l’extra quotidien, la théâtralité. Les enseignements en années 2 et 3 sont structurés autour des fondamentaux de la scénographie. Si la scénographie a une histoire, elle se situe dans le champ théâtral. C’est là qu’on en retrouve l’histoire du décor et surtout du lieu théâtral en tant que machine à regarder, relation entre la scène et la salle, pensée et dispositif de la relation entre l’acteur et le spectateur. Un autre aspect est la question de la dramaturgie, en particulier la relation au texte. Un texte de théâtre n’est pas seulement un prétexte, il nécessite un travail de lecture approfondie, d’investigation, une prise de position attentive. Enfin, la scénographie est une pratique contextuelle et collective, qui se déploie dans la relation à un ensemble d’éléments extérieurs, un lieu (ses contraintes et ce qu’il propose), des comédiens, un metteur en scène, un créateur lumière, son, etc., bref une équipe artistique. Les étudiants se confrontent et expérimentent ces dimensions, via des partenariats avec des Théâtres, des workshops, mais aussi lors de projets collectifs au sein de l’atelier. En années 2 et 3, on aborde ces enjeux par une série d’exercices. On se focalise sur la scène de théâtre, sa relation à la salle. À partir de là, on peut s’emparer de ces bases pour les déplacer et en jouer dans les contextes les plus divers. Espaces publics L’atelier cherche à interroger l’espace urbain dans sa dimension scénographique à partir de ce que l’on pourrait appeler la surface : à partir des pratiques des gens, flexibles, qui ne correspondent pas toujours aux Scénographie critères de citoyenneté, aux manières « consistantes » d’aborder la ville, aux classifications d’une grande part des travaux d’urbanistes. C’est une autre pensée de la ville, à partir de l’éphémère, du performatif, du ’protochorégraphique’. Travailler à partir de la surface veut dire travailler à partir de ce que l’on voit, de ce qui se passe, de traces volatiles, de couches plus complexes, presque invisibles, qui échappent – observer, intervenir, créer à partir de cela. C’est autour de ces questions que s’est construit le programme de recherche Play > Urban. La ville est alors comprise comme un territoire artistique, un espace d’expressions pérennes ou événementielles, la scénographie devient urbaine. En années 2 et 3, on aborde ces enjeux par une série d’exercices. On y analyse le fonctionnement des espaces urbains et la façon d’y inscrire des projets scénographiques. Muséographie – Expographie Mettre en scène des objets, des œuvres, c’est créer un espace fictionnel pour le visiteur spectateur. La scénarisation d’une exposition est la rencontre des œuvres, du contexte et du récit qu’il est choisi d’en faire. Parcours, cadrage, lumière, espace sonore, relation du spectateur à l’objet perçu, sont les éléments syntaxiques de ce récit que le scénographe cherche à transmettre au plus juste du texte inhérent à chaque objet et acte présentés. Ces éléments combinés ouvrent un temps spécifique de lectures et de rencontre avec les œuvres. Ils s’inscrivent dans un espace préexistant (architecture, site) avec lequel le scénographe entretient un dialogue en un temps défini de présentation et en lien au cahier de charges (strate supplémentaire à la recherche historique, scientifique, artistique, etc.) qu’il lui est donné de suivre. Le scénographe d’exposition part des œuvres, de leur charge émotionnelle et sensible ainsi que de sa perception subjective pour créer leur espace de présentation, réponse dramaturgique d’une pensée à un moment précis de l’histoire. Son action se passe dans le temps court de l’actualité, pour les expositions temporaires, et un peu plus long pour la muséographie qui en est la vision d’une époque. Il s’agit d’interroger les notions de collection, de patrimoine, d’ethnographie, questionner les activités humaines, les mœurs et coutumes et les héritages. Les questions liées à l’histoire culturelle de l’exposition nous intéressent. Et en particulier lorsqu’il s’agit de les traiter dans des espaces et cultures non-occidentaux. Manière de questionner les codes, les conventions, dans la relation aux contextes, aux histoires, aux publics. Mais l’on peut aussi s’interroger sur l’uniformisation des pensées muséales à l’œuvre actuellement ; le musée comme lieu universel ? Travailler les questions d’exposition dans les lieux destinés, intérieurs, mais aussi aborder la façon dont la ville 93 peut devenir espace d’exposition, comment l’histoire de la cité s’y lit et s’y expose, comment des œuvres, des actes artistiques s’y inscrivent. Organisation des études En parallèle aux cours obligatoires de l’atelier (pratiques et théoriques), les étudiants en année 2 et 3 doivent suivre ces cours partagés avec d’autres options. Ils peuvent aussi en fonction de leur emploi du temps et sans empiéter sur les cours obligatoires suivre d’autres enseignements de façon optionnelle. En années 2 et 3, les étudiants réalisent des stages techniques de durées variables dans différents théâtres et lieux d’exposition de Strasbourg et sa région, qui permettent la confrontation aux réalités des pratiques scénographiques en contexte professionnel (découverte du plateau et du lieu d’exposition, règles techniques de base, expérimentations à l’échelle 1…) Les liens tissés avec le monde professionnel sont fondamentaux pour inscrire concrètement les enseignements dans la réalité des pratiques. Ils sont présents durant tout le cursus et se concrétisent par des partenariats actifs avec de nombreux théâtres et lieux d’exposition donnant lieu à des stages et des rencontres avec des artistes invités par ces structures. • Partenaires : Le Maillon – Strasbourg ; Pôle Sud – Strasbourg ; TJP – Strasbourg ; TAPS – Strasbourg ; Musées de Strasbourg ; FRAC Alsace ; AMUP (ENSASINSA) ; la Wits School Of Arts Johannesburg ; Atelier de scénographie de La Cambre (BE); CNAC-Châlons-enChampagne; ABK Stuttgart; Staatliche Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Stuttgart; HKU theatre Utrecht (ND); Chung-Ang University Seoul; Estonian Academy of Arts Tallinn. • 94 Design Le Design au sein de la Haute école des arts du Rhin se répartit pour cette année universitaire sur les deux sites de Mulhouse et de Strasbourg : la 2e année à Mulhouse et de la 3e à la 5e année à Strasbourg. La mention Design textile est située sur le site de Mulhouse. À partir de la rentrée 2018, l’ensemble du design de la HEAR se dispensera sur le site de Mulhouse. L’option design de la HEAR est basée sur la notion de pluridisciplinarité et de transversalité au sein des différents enseignements de l’établissement. De manière générale, elle s’appuie sur une pédagogie de projet et des enseignements fondés sur le faire, par la découverte des matériaux, la pratique du dessin, du volume, la maîtrise des outils numériques 2D et 3D… L’approche transversale du design graphique permet également de construire et de nourrir l’ensemble de cette option. Le travail collaboratif en partenariat avec des entreprises, des institutions sous la forme soit de commandes, d’appel à projets ou de projet de recherche et de développement caractérise une grande part de cette option. Ainsi, le design de même que le design textile évoluent sur des terrains souvent complexes associant inévitablement des préoccupations tant techniques que symboliques en regard d’usages quotidiens jusqu’à des interrogations plus prospectives. Il s’invente donc quotidiennement et invente le quotidien. Intrinsèquement en mutation, cette discipline se situe au carrefour de la connaissance, de la technique, de l’économie, de la société et de l’humain. Si le métier de designer engage des questions d’esthétiques, d’éthiques, de responsabilité, de choix, il s’inscrit également dans des réalités économiques et de production. Design process Cette option engage, en particulier, les enjeux contemporains des outils de production de l’industrie à l’artisanat à l’ère de la révolution du numérique. Ce design doit pouvoir croiser des pratiques artistiques avec des problématiques théoriques, sociétales et politiques pour être en mesure de construire des formes singulières et des approches aux spectres élargis. La pédagogie de projet – en lien le plus souvent avec des partenaires ou sous la forme d’appel à projet – est au cœur de la dynamique de l’option : le questionnement sur les projets tant dans la méthode que sur les pratiques de matières et les processus de mise en œuvre au sein d’ateliers compose ainsi des éléments fondamentaux dans le cursus. Parallèlement, les étudiants en 1er cycle sont amenés à suivre des enseignements fondamentaux tels que le dessin, la couleur, le volume, le graphisme et des expériences liées à la mise en œuvre de matières telles que le bois, le fer, la céramique, le textile ainsi que des cours théoriques spécifiques. En second cycle, l’étudiant développe un projet personnel avec un mémoire de recherche le plus souvent en lien étroit à ses préoccupations. Les réflexions sont multiples et protéiformes, du design d’objet, au design domestique, au design d’espace, au design de service, les propositions envisagent la place privilégiée que le politique doit trouver dans le design. Par ailleurs, l’option Design process de la HEAR vise notamment à optimiser l’articulation des formations dispensées par l’école avec celles qui sont proposées par d’autres établissements d’enseignement supérieur de la région. C’est dans cet esprit que la HEAR et l’INSA engage dès le 1er cycle une collaboration permettant de partager des enseignements et de développer des projets transdisciplinaires sous la forme de travaux dirigés, de workshops et de cours spécifiques. Cette formation technique des étudiants en design avec la rencontre des étudiants ingénieurs ouvre, en second cycle sur la collaboration active de binôme ingénieur – designer, pour la mise en place d’objets et de projets prototypés. • Partenaires : L’INSA (Institut national des sciences appliquées) de Strasbourg ; Varicor ; Gold of Bengal ; CMC Design ; Cafés Sati ; musée Alsacien. • Design 95 Design textile Mulhouse a été marquée par une activité industrielle forte, en particulier celle du textile : la relation des arts et de l’industrie a été structurante tant pour l’histoire du site de Mulhouse que pour l’histoire de la ville. Aussi, ce rapport à l’histoire et au patrimoine, comme source d’inspiration esthétique et politique, tout comme la relation au savoir-faire permet d’envisager le design textile dans une dimension à la fois contemporaine, anthropologique et prospective. Avec un enseignement spécifique, alliant technique et expérimentation, en 1er cycle permettant de connaître le plus largement possible le spectre de la production du textile (tissage, maille, teinture…), l’étudiant est amené à construire son propre champ de réflexion et de pratique. Au sein de cette mention, il est à noter l’importance des notions d’ornements, de motifs, de décoration, de texture, de matière, toujours mis en tension entre l’histoire et le contemporain, l’ici et l’ailleurs. Le frottement avec l’art contemporain que cela soit du côté de la création d’objets, d’accessoires, du rapport au corps, à la performance, à la production de sens et de questionnement des usages sont toujours très fructueux. Le design textile s’envisage donc dans une acception large et en porosité avec les enjeux de l’art d’aujourd’hui. L’option Design de la HEAR se pense comme un espace d’expérimentations multiples où se croisent et se questionnent l’histoire du design, les matériaux, les formes, les usages, les codes, les utopies tout en le mettant à l’épreuve du réel. • Partenaires : Musée de l’impression sur étoffes, Mulhouse ; Musée des Beaux-arts, Mulhouse ; musée du papier peint, Rixheim ; Corderie Meyer-Sansboeuf, Guebwiller. • 96 Communication • Alain Bartmann, Mohamed Bentotoch, André Bihler, Laurent Castelot, Sandra Chamaret, Guillaume Dégé, Philippe Delangle, Olivier Deloignon, Charlet Denner, Yvan Freund, Marianne Gayko-Roth, Claude Grétillat, Joseph Griesmar dit Béhé, Loïc Horellou, Franck Knœry, Oh Eun Lee, Stanislas Martin dit Finzo, Olivier-Marc Nadel, Yohanna My Nguyen, Olivier Poncer, Salomé Risler, Jérôme Saint-Loubert-Bié et Jérôme Thomas. • L’option Communication de la Haute école des arts du Rhin est constituée de trois ateliers/mentions : • l’atelier Communication graphique ; • l’atelier Didactique visuelle ; • l’atelier Illustration. • donner à voir et à entendre ce qui fait la force des images et des textes, de leurs interactions ; • développer des paroles d’auteurs engagés dans des pratiques et graphiques inscrites de plain-pied dans le réel ; • répondre graphiquement à des questionnements politiques et sociologiques contemporains. Cette organisation pédagogique originale fonde sa logique sur la typologie et l’identité des métiers auxquels se destinent nos étudiants. L’attractivité et la vitalité de notre option tiennent à l’attention qu’elle porte à l’actualité et aux évolutions de la création contemporaine. La communication visuelle induit la prise en compte d’une commande autant que d’un destinataire, c’est à cette maîtrise méthodologique que nous exerçons pas à pas nos étudiants. Chaque atelier envisage ses formations spécifiques en pleine autonomie, mais ils partagent tous de mêmes ambitions : • lire avec vigilance le monde des signes visuels qui nous entoure et des processus rhétoriques qui le sous-tendent ; La communication visuelle interroge toute la gamme des médias : du papier au numérique, du livre à l’audiovisuel… Ces formations valorisent les enjeux éthiques, esthétiques de ces outils, leur impact sur le propos autant que la maîtrise des savoir-faire qu’ils requièrent. La recherche en option Communication Voir chapitre Recherche page 64. Année 2 En deuxième année, l’option Communication propose un enseignement commun animé par des représentants des trois ateliers (Communication graphique, Didactique visuelle, Illustration). Avant toute spécialisation, l’objectif est de donner à l’étudiant des éléments d’appréciation comme d’usage des pratiques mises en place dans ces domaines. Cela signifie aussi une immersion totale et un travail d’apprentissage qui prend en compte les spécificités des trois disciplines. L’ouverture que représente cette transversalité au sein de l’option est à considérer dans sa richesse et dans sa complémentarité : chaque apprentissage nourrit l’autre, chaque atelier, en développant des logiques propres à ses domaines, ouvre des perspectives, des façons de traiter un problème posé et par là améliore le point de vue de l’étudiant, augmente son périmètre prospectif et créatif. Après le semestre 3, où l’ensemble des cours est obligatoire car complémentaire, au semestre 4, l’étudiant devra suivre obligatoirement 1 des 2 cours proposés par chaque atelier et 1 autre cours au minimum. Communication C’est pourquoi, quel que soit le choix final d’atelier, il semble bon d’insister sur la complémentarité des cours dispensés comme de leur caractère obligatoire. À l’issue de cette année, au vu des travaux présentés et après un dialogue avec les responsables des formations, les étudiants sont orientés vers l’un des trois ateliers. 97 Un nombre de places est fixé en fonction des trois mentions, ce de la manière suivante : • Communication graphique : 8 places maximum ; • Didactique visuelle : 8 places maximum ; • Illustration : 10 places maximum. 98 Communication graphique 98 – 100 Au sein de l’option, l’atelier Communication graphique vise la formation de personnalités singulières et responsables dans le domaine du graphisme pris au sens large du terme. Il mène aux différentes professions des disciplines liées au graphisme contemporain et encourage à ce titre la pratique de la photographie, de la vidéo et des univers multimédias. Les différents enseignements permettent à l’étudiant de se situer progressivement, suivant ses désirs et ses aptitudes, par rapport aux métiers, sans cesse en évolution, auxquels il sera confronté à la sortie de l’école. L’enseignement envisage ainsi tout le spectre des postures qui vont de celle d’auteur à celle de passeur. Comme « auteur », ce sont ses capacités d’expression et ses facultés à répondre de manière innovante à ses commanditaires. Comme « passeur », ce sont ses qualités d’investigation, d’analyse des domaines traités et de médiation qui seront mises en œuvre. Si le graphisme est bien revendiqué comme discipline des arts appliqués, une pratique expérimentale et créative est également encouragée ; le lieu pédagogique est aussi laboratoire grand ouvert sur la société contemporaine et conscient de ses enjeux sociaux culturels politiques et artistiques. Pleinement intégré à une école d’art, il est ouvert sur les autres ateliers de l’école et aux pratiques transversales. L’atelier propose à l’étudiant, au travers de son projet pédagogique, de développer une démarche de recherches, une aptitude à l’analyse des questions posées et de leurs contextes tout en maintenant une attitude critique et engagée. La question de la place du signe, de son statut, de la nature de ses supports (imprimés, numériques ou hybrides…) et de sa prégnance y occupent une place singulière. Année 3 Cette année, constituée d’étudiants issus de l’année 2 de Communication de l’école comme d’étudiants issus d’autres formations, est la dernière de la « phase Programme ». Elle pose les bases de la communication graphique sous forme de cours théoriques et pratiques, voire techniques ; elle est commune à tous les étudiants et propose des thématiques de travail dans des échéances régulières (hebdomadaires ou par quinzaines) afin de découvrir les protocoles d’élaboration (de l’idée à sa mise en forme la plus juste possible) les enjeux, méthodes et contextes des champs du graphisme ; les travaux y sont estimés et commentés de manière collective afin de travailler les énoncés qui concernent le monde du graphisme et d’exercer le regard critique de chacun. En fin d’année 3 les étudiants présentent un DNAP mention « Graphisme ». L’obtention du DNAP est indispensable pour l’admission en année 4, mais ne la garantit pas ; cette admission dépend de l’avis d’une commission qui se réunira début juin indépendamment des bilans semestriels, afin d’évaluer le dossier et le projet d’études de chaque étudiant. Le dossier devra montrer et définir ce qui fait lien pour l’étudiant en la diversité des expérimentations de la phase Programme et montrer également la cohérence entre pratique et théorie et indiquer les souhaits de mobilité et de stages appropriés. Communication graphique 99 Chaque étudiant admis en année 4 est tenu d’effectuer un stage entre l’année 3 et l’année 4 ; un rapport écrit et illustré décrivant de façon critique la structure d’accueil, les travaux réalisés est demandé en début d’année 4 ; l’étudiant témoigne de son expérience sous la forme d’un exposé oral à l’ensemble des étudiants de son année, partageant ainsi la réalité professionnelle rencontrée. Année 4 C’est la première des deux années de la « phase Projet », équivalente à un Master 1, et débouchant sur le DNSEP, diplôme de grade européen Master. Elle est celle du développement d’une réflexion et d’une pratique de conception et de réalisations aussi bien dans les champs de l’édition imprimée que dans ceux du numérique pour des sujets aux données complexes. Il s’agit également de savoir analyser convenablement les demandes (maîtriser l’énoncé de ses sujets par l’écrit) et d’aller rechercher des sources documentaires conséquentes. Il est aussi nécessaire de s’approprier les thèmes et de conserver l’exigence du sens des propositions quant aux composantes visuelles mises en œuvre, tout en y apportant des réponses pertinentes et originales. Savoir maîtriser le design graphique dans des systèmes complexes quand il s’agit de s’inscrire dans l’espace public (de façon pérenne ou temporaire) ou lorsqu’il devient interactif et implique le lecteur de manière active. Les sujets abordés avec des cahiers des charges professionnels sont également envisagés dans leurs aspects économiques (et si nécessaire juridiques, notamment la propriété intellectuelle). Les projets sont réalisables ou réalisés à l’échelle 1. Au semestre 8 l’étudiant est invité à développer un projet de manière autonome qui peut éventuellement être poursuivi l’année suivante en vue du diplôme, l’un des buts étant de mieux maîtriser les éléments méthodologiques menant à l’élaboration du projet de DNSEP. Le travail de recherche et de rédaction lié au mémoire de diplôme débute dès le semestre 7 de cette année 4 ; le plan, accompagné d’une bibliographie et de références, ainsi que l’introduction devront être rendus à la fin de ce semestre ; une partie sera rédigée pour le mois de mars de l’année 4 (semestre 8). Soutenances blanches : début décembre 2015 (année 5). Pour cette date l’ensemble du mémoire (non mis en page) est écrit ; il est remis au tuteur pour une lecture de l’ensemble qui le retourne afin que l’étudiant effectue les corrections nécessaires. Avant fin janvier 2016 : le mémoire est à finaliser avec sa mise en page. Envoi des mémoires (reliés) : début février 2016 Chaque étudiant est tenu d’effectuer également un stage entre l’année 4 et l’année 5 avec les mêmes protocoles de rendus que l’année précédente. Certains sujets ou thèmes sont menés en binômes ou en trios, voire en groupes plus larges, y compris avec des étudiants d’autres options de la HEAR, afin de stimuler les échanges, d’aiguiser l’esprit critique et de partager des approches techniques du projet abordé, mais aussi de familiariser les étudiants avec le travail en équipe. Cette année est également celle qui privilégie les échanges internationaux surtout dans le cadre du programme Erasmus. Année 5 Cette dernière année sanctionne la fin des études en école d’art pour déboucher sur le monde professionnel. Les étudiants présentent un DNSEP Communication mention Graphisme (homologué au grade européen de Master). Ce diplôme réclame de l’étudiant de s’inscrire dans une culture graphique et générale contemporaine, de mettre en œuvre un projet utilisant signe et typographie et éventuellement images fixes ou en mouvement. La justesse des propositions est évaluée par un jury de 5 membres (professionnels et enseignant) suivant la grille d’évaluation du DNSEP en fonction des notions telles que l’impact social ou environnemental du travail, ses formes et ses fonctions. L’étudiant définit lui-même son sujet de diplôme qui peut être de type « vraisemblable » (contexte, publics, diffusion) ou de l’ordre de l’expérimental ; ce sujet est le fruit de recherches et d’expérimentations qui prennent Communication graphique 100 leur place dans un travail de mémoire. Chaque projet doit obligatoirement comporter une partie numérique, vidéo ou animation. Un workshop, avec les différents enseignants qui interviennent en année 5, d’une durée d’une semaine pour favoriser la mise en œuvre des projets se tiendra la troisième semaine d’octobre ; elle donnera lieu à une présentation des projets où figureront ces différents éléments : note d’intention, cahier des charges, références et premières propositions visuelles. Chaque projet doit obligatoirement comporter une partie numérique, vidéo ou animation. qui questionne la problématique de l’image-mouvement, l’image-temps et du son en rapport à l’image : qu’elle soit une succession d’images fixes, ou flux d’images (vidéo), sur écran ou vidéo projetée, avec ou sans prise en compte d’un espace. Cette partie du projet questionne le spectateur soit dans une lecture interactive, soit dans une lecture passive où l’auteur garde la maîtrise du déroulement de son sujet ; elle peut prendre les formes suivantes : projets multimédias, films en animation graphique ou documentaire (les médiums pouvant se mixer). Ce projet fera l’objet de diplômes blancs avec un jury d’invités et d’enseignants ; la date précise est annoncée à la rentrée d’octobre. Définition du cadre de présentation : • un mémoire de recherche ; • un projet (qui doit obligatoirement comporter un volet numérique, vidéo ou animation) ; • un dossier de travaux. Le mémoire de recherche C’est un document écrit dans lequel l’étudiant développe des problématiques et des questionnements liés à son propre travail. Il constitue ainsi un complément au travail de production de l’étudiant ; il l’accompagne, l’étaye, l’interroge. C’est un ensemble organisé de commentaires de documents dans la perspective de structurer et d’articuler les projets et le propos. Ii peut également constituer une « formulation de projet » ou un « dossier de projet », bases de l’argumentaire. Il fait l’objet d’un suivi particulier et régulier de la part d’au moins un enseignant qui est son tuteur ; un autre enseignant ou une personne extérieure choisie pour son expertise dans un domaine précis peut être ajoutée comme personne référente. Le plan du mémoire, la bibliographie, les références et l’introduction sont achevés en fin de semestre 8, la suite sera rédigée d’octobre à décembre (semestre 9). Les soutenances blanches auront lieu le 30 janvier 2015. Pour cette date l’ensemble du mémoire (non mis en page) est écrit ; il est remis au tuteur pour une lecture de l’ensemble qui le retourne afin que l’étudiant effectue les corrections nécessaires. Avant fin février : le mémoire est à finaliser avec sa mise en page. L’envoi des mémoires (reliés) se fait fin février et les soutenances mi avril (date exacte précisée en octobre). Le projet Ce sujet interroge sous l’angle de la recherche et de l’expérimentation le design graphique dans son vaste champ d’applications : le design éditorial (presse, édition), la photographie (édition, exposition…), la création de caractères typographiques/signes, le design d’identité visuelle (institutionnel ou culturel), les campagnes de communication (affiches et ensemble de supports adéquats), les systèmes signalétiques, les expographies, les interventions graphiques dans l’espace public. Le dossier de travaux Il est constitué de travaux réalisés les années précédentes ainsi que ceux qui ont été réalisés lors de stages ou en réponse à des demandes extérieures ou à des concours. Ce dossier aide les membres du jury à comprendre le travail de l’étudiant en complétant les sujets de diplôme présentés. • Partenaires : Arte Créative ; Unarte - Universitatea Nationala de Arte Bucarest - National University of Arts Bucharest ; La Cambre - École Nationale Supérieure des Arts Visuels ; Bibliothèque du MAMCS ; CNAP (Centre national des arts plastiques) / Graphisme en France ; Hochschule fur Kunste Bremen ; Kunsthochschule Kassel ; Staatliche Hochschule für Gestaltung Karlsruhe ; École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon. • 101 Didactique visuelle 101 – 103 http://didactiquevisuelle.hear.fr http://didactiquetangible.hear.fr L’atelier de Didactique visuelle de la Haute école des arts du Rhin est unique en France. Il forme des étudiants à la pédagogie par l’image, à la transmission des sciences et des savoirs ainsi qu’à la médiation culturelle par l’image. L’enseignement accorde une place centrale au dessin, à la singularité de sa facture graphique et à ses usages, autant qu’aux évolutions technologiques (production et diffusion). Il met en œuvre les approches théoriques des sciences cognitives comme des sciences de l’éducation. Les étudiants sont amenés à devenir des auteurs à part entière partageant et participant à une lecture sensible et critique du monde ; des créateurs qui communiquent par le visuel un point de vue, un témoignage, une analyse, une mise en scène du réel. L’atelier n’a pas de pratique exclusive, il favorise, selon les contextes, les approches croisées des différents médias, les langages de médiation et d’expression (de la communication savante pour spécialistes à des déclinaisons ludiques pour enfants). Arts et sciences, Didactique médicale Les étudiants qui le souhaitent peuvent de surcroît suivre un cursus spécifique en Didactique médicale. Cette spécialisation requiert une connaissance de l’anatomie humaine, ainsi que la maîtrise d’un vocabulaire et d’une méthodologie de travail spécifiques. Une première année de découverte (ouverte à tous) puis une deuxième année d’approfondissement (sélective) explorent ces notions afin de préparer les étudiants à se documenter efficacement et à dialoguer avec des scientifiques et des médecins. En collaboration avec la Faculté de Médecine et l’Institut d’anatomie de Strasbourg, les apprenants pratiquent le dessin anatomique d’après des préparations. S’engageant sur des sujets proprement scientifiques, ils suivent également des stages en chirurgie et peuvent candidater à des échanges internationaux dans des écoles partenaires dispensant des formations en parenté. Les dimensions psychologiques, éthiques, comme l’expression artistique sont interrogées et investies. Cette formation éclaire l’histoire, les exigences et la diversité des champs d’application de cette forme particulière de communication, tout en préparant les étudiants à ses évolutions futures. Elle s’inscrit aujourd’hui dans un questionnement plus vaste autour des rapports entre arts et sciences, porté par le programme de recherche Didactique tangible. Didactique visuelle 102 Cursus L’atelier de Didactique visuelle accueille des étudiants issus de l’année 2 et des candidats sélectionnés par équivalence (BTS, DMA, ou au minimum deux années d’études artistiques) pour un cursus de formation spécialisée sur trois années. Année 3 : les fondamentaux L’année 3 pose les bases des apprentissages propres à la Didactique visuelle. C’est une année de découverte et d’acquisition des outils, de prise de conscience des enjeux et des méthodologies de notre champ de spécialisation. Durant le dernier trimestre, il est demandé aux étudiants de préparer un dossier, adossé au cours Épitomé d’Olivier Deloignon, pour la « commission de passage » de l’année 3 à l’année 4. Dans cette synthèse écrite, les étudiants doivent mettre en perspective quelques-uns de leurs projets, en argumentant leurs souhaits d’orientation artistique et professionnelle. Il s’agit aussi, en quelques lignes, d’exposer la thématique de recherche et le fonds documentaire qui seront étudiés dans le cadre du mémoire. Ce document est évalué en commission par deux enseignants de l’atelier et un Docteur des universités qui décident de la poursuite ou non du cursus de l’étudiant au sein de l’atelier. À l’issue de l’année 3, les étudiants présentent un DNAP Communication mention Didactique visuelle. Durant l’été, ils sont tenus de suivre, au minimum, un stage dans les domaines de la création numérique, de l’édition, du design web ou print. À la rentrée d’octobre suivante, chaque étudiant est appelé à soutenir devant l’ensemble de sa promotion un exposé oral témoignant de son expérience, de la réalité professionnelle rencontrée. Année 4 : la prise de parole L’année 4 propose des parcours plus individualisés. Chaque étudiant approfondit sa formation sur les médiums de son choix et s’engage dans un travail de création et de recherche à partir de différentes propositions pédagogiques. Le plus souvent il s’agit de projets de terrain à l’échelle 1 inscrits dans le versant appliqué du programme de recherche Didactique tangible (en partenariat avec d’autres formations, avec des musées, des bibliothèques, des centres de sciences, des associations, des entreprises, etc.) qui favorisent l’apprentissage du travail en équipe, une démarche collaborative où les différents rôles et métiers propres à la didactique sont envisagés et investis. Durant le second semestre de cette année consacrée à la maturation d’une écriture graphique personnelle et à l’affirmation d’une parole d’auteur, chaque étudiant engage l’élaboration du mémoire de Master. Divers séminaires d’initiation à la recherche et à ses méthodologies sont organisés. Un tutorat individuel et un suivi en groupe restreint permettent d’accompagner les phases de réflexion et d’écriture. L’année 4 offre la possibilité d’échanges internationaux majoritairement dans le cadre du programme Erasmus. Ces échanges sont également importants pour que l’atelier de Didactique visuelle soit « visible » au plan international et renforce ses liens avec les formations étrangères ayant des approches similaires, en particulier les spécialisations autour de la médiation médicale et scientifique. Didactique visuelle 103 Année 5 : la préparation à la vie professionnelle L’année de diplôme est le temps l’acquisition de l’autonomie, elle prépare l’intégration dans la vie professionnelle. L’étudiant est suivi régulièrement lors de tables rondes et de rendez-vous individuels. Chaque étudiant doit développer deux projets de recherche et d’expérimentation : • Le premier clairement porté par une problématique didactique, attaché à un terrain, en relation avec un ou des interlocuteurs extérieurs, des experts garants de la conformité des informations traitées, susceptibles de mettre en pratique et d’évaluer les propositions des étudiants ; • Le second, plus expérimental et personnel, envisage la même thématique sous un nouvel angle de vue, ou traite d’un tout autre sujet. Ce projet personnel constitue un territoire d’évaluation de l’identité et de la singularité artistique de l’étudiant à l’instar du premier projet didactique qui démontre ses capacités d’assimilation et de maîtrise des dimensions professionnelles de la spécialisation. Le choix des thèmes de travail est à l’initiative de l’étudiant. Aucun média n’est imposé, les médias numériques ont naturellement toute leur place, et la vidéo s’affirme aujourd’hui dans l’atelier en particulier par la pratique du documentaire. Chaque étudiant doit parallèlement finaliser son mémoire engagé en année 4 dans les premiers mois de l’année 5. Dans la grande majorité des cas, ce dernier accompagne, documente, étaye, interroge la problématique du projet principal proprement didactique. En mars, le mémoire est soutenu devant un jury (le tuteur de mémoire et un Docteur des universités) en amont du diplôme. En fin d’année 5, les étudiants présentent un DNSEP Communication mention Didactique visuelle au grade de Master II. Ils doivent intégrer les enjeux de la formation (indépendance conceptuelle et démarche de recherche) tant dans leur production visuelle que dans leur approche d’une problématique par l’écriture et la réflexion intellectuelle. Les critères d’évaluation en tiennent largement compte. • Partenaires 2015 – 2016 (par ordre alphabétique) : Bibliothèque de médecine et ontologie de la faculté de médecine de Strasbourg - Biological and Medical Art in Belgium - Centre universitaire d’enseignement du journalisme de l’université de Strasbourg - Faculté de médecine – Université de Strasbourg - Herbier de l’université de Strasbourg - Imaginarium, Plaine images, Tourcoing – Master de Communication scientifique, université de Strasbourg – Master Création et études des arts contemporains, spécialité arts plastiques, université Lille 3 - Master d’histoire de l’art, de l’architecture et du patrimoine, université de Strasbourg - Master science et société : histoire, philosophie et médiation des sciences, université de Strasbourg - Musée des Arts Décoratifs - Musée de l’Œuvre Notre Dame - Musée des moulages - Musée Tomi Ungerer/Centre International de l’Illustration - Maison pour la Science en Alsace Service commun de la documentation de l’université de Strasbourg - Jardin botanique de Strasbourg • 104 Illustration L’atelier d’Illustration occupe depuis de nombreuses années une place unique parmi les écoles d’art françaises possédant un département de communication visuelle. C’est en effet le seul atelier qui enseigne le langage de l’image narrative et son rapport au texte (depuis le récit sous-entendu dans une image muette jusqu’à la complémentarité de l’image et du texte dans une mise en page). Ce langage, s’il est complexe dans son apprentissage, produit paradoxalement une lecture simple et accessible au plus grand nombre. C’est là aussi un aspect important de la formation : la prise en compte du lecteur, ce qui demande de la part des auteurs d’images une forme d’humilité, et l’élimination de toute forme de complaisance. La spécificité de l’atelier d’Illustration est donc d’encourager les étudiants à s’atteler à ce travail d’auteur, autonome et singulier, quand bien même d’aucuns diront qu’être auteur ne s’apprend pas. Mais développer un univers, le nourrir et lui permettre de s’épanouir, d’exister au sein de supports multiples (le livre « papier » bien entendu, mais aussi le livre numérique et par extension toute forme de projet liée à Internet et au médias interactifs), c’est bien là le défi perpétuel que se propose de relever l’équipe pédagogique de l’atelier d’Illustration : faire éclore la personnalité de chacun sans l’altérer. C’est pour cela qu’une bonne maîtrise des outils propres au domaine est de rigueur pour étayer solidement des matériaux aussi fragiles que la sensibilité et l’imagination. Expérimentations graphiques, recherche du style graphique, mise en scène, scénario, récit, personnage, couleur… sont quelques uns des éléments clé constitutifs de la pédagogie mise en place. Il est également à noter que l’existence d’un réseau d’anciens favorise l’insertion des jeunes diplômés dans le monde professionnel et garantit une plus longue durée de vie de leur travail artistique. Phase programme : Le grand enjeu de la phase programme est le débroussaillage. Dans la jungle des possibles et des envies, comment arriver à trouver sa route, et pour cela comment utiliser ses références, ses influences, avec recul et discernement, afin de forger ses outils et ainsi trouver son écriture propre. Ces années programmes sont donc riches en expérimentations graphiques, narratives, conceptuelles, dans le but de produire des images évidentes et claires dans leurs intentions, ce qui ne veut pas forcément dire simples dans leur mise en scène, leur mise en œuvre. Les multiples exercices et les travaux sous contrainte, loin de vouloir entretenir une pédagogie sous tutelle, et par certains jugés à tort trop scolaires, sont élaborés pour amorcer et entretenir cette démarche, avec, dès le début, l’exigence de la finalisation, et surtout pour faire prendre conscience des difficultés du monde professionnel dont ils forment en quelque sorte les prémisses. Phase projet : Les deux années de phase projet tendent à autonomiser les étudiants. Après avoir répondu à des sujets basés sur des commandes éditoriales pour la plupart, et s’étant nourris d’expériences en partenariat et en échanges ou stages, ceux-ci vont développer des projets personnels situés dans un champ large par rapport au domaine, depuis l’album illustré, en passant par le film d’animation, jusqu’à la conception d’œuvres numérique ou d’installations. L’élaboration d’un mémoire est demandée dès l’année 4. Pour la plupart, les mémoires traitent de problématiques liées directement aux pratiques des étudiants et, en complémentarité, nourrissant leurs recherches plastiques, les aidant ainsi à affiner leur démarche et à situer culturellement leur travail. Le but de toute cette stratégie pédagogique étant de favoriser l’insertion des étudiants dans le ou les milieux professionnels, le paradigme de l’illustration s’étant aujourd’hui élargi, voire déplacé. 105 Workshops Hors limites Du 16 au 20 novembre 2015 La semaine Hors limites bouleverse le quotidien de l’école. Pendant cette semaine, l’emploi du temps habituel n’a plus cours et laisse place à un programme de workshops de deux, trois, quatre ou cinq jours qui permettent aux étudiants des trois sites de la Haute école des arts du Rhin, toutes années et toutes options confondues, de se confronter en continu aux problématiques qu’ils ont choisies. Le principe est de développer, en priorité, des projets qui ne pourraient être envisagés dans l’organisation habituelle des enseignements dispensés. Les workshops programmés dans le cadre de Hors Limites peuvent se dérouler sur les sites d’arts plastiques de Mulhouse et de Strasbourg mais aussi sur des lieux extérieurs. Tous les étudiants de la Haute école des arts du Rhin, quel que soit leur site de rattachement, ont accès aux workshops développés. Workshops intersites Il est proposé, en particulier pour l’option design, des workshops ouverts aux étudiants deux sites de manière à construire des projets communs autour de problématiques spécifiques. Par ailleurs, au moment des sessions planifiées de workshops sur le site de Mulhouse qui ont lieu en janvier et en mars, il est possible, en fonction des places disponibles de participer à ces temps pédagogiques. Workshops Mulhouse Les soirées Tranches de Quai, point d’orgue incontournable des sessions de workshops mulhousiennes. Pendant les workshops, sessions exceptionnelles d’expérimentation et d’apprentissage, des artistes animent des ateliers qui amènent les étudiants, de tous niveaux et de toutes options, à aménager une réflexion collective à travers une vaste palette de supports, expérimentant ainsi un autre rythme de travail et des échanges fructueux. La Haute école des arts du Rhin à Mulhouse perpétue la tradition des soirées Tranches de Quai qui viennent ponctuer ces semaines de travail en présentant publiquement les réalisations des étudiants sous forme d’expositions et de performances. Musique, danse, théâtre et toutes sortes d’expressions viennent agrémenter ces soirées ouvertes à tous les amateurs de création artistique. Aux côtés des travaux des artistes intervenants, enseignants et étudiants, des dégustations orchestrées par l’association des étudiants mulhousiens de la HEAR, Lalala, et bien d’autres surprises ponctuent la soirée. Workshops Strasbourg En fonction des projets pédagogiques de chaque section, des workshops soit d’initiation à certaines techniques soit autour de problématiques précises sont organisés au cours des deux semestres de manière à enrichir le parcours des étudiants. Ces temps pédagogiques de plusieurs jours permettent de conduire un projet sur une autre durée et nourrissent la réflexion. 106 Ateliers 106 – 115 Mulhouse Les ateliers sont accessibles dans les horaires proposés et sous la responsabilité d’un technicien ou d’un enseignant. Ils sont le lieu d’apprentissage technique et d’adéquation entre un projet et des moyens. À la fin de chaque journée il est demandé aux étudiants de remettre les outils à leur place, de nettoyer les espaces de travail, de ranger et stocker les matériaux. Outre du petit matériel tels des clous, de la colle, des vis, de l'adhésif, etc., les étudiants doivent apporter un minimum de matériel : Obligatoire : 1 marteau ; 1 jeu de tournevis ; 1 pince coupante ; 1 pince universelle ; 1 tenaille ; 1 cutter avec recharges de lame ; 1 mètre a ruban ; 1 paire de ciseaux. Conseillé : 1 petite spatule (couteau de peintre n°4 ou 6) ; 1 règle de 50cm ou + ; 1 jeu de pinceau brosse ; 1 équerre. Ce matériel se montre très utile pour les cours ou lors des périodes de production ou d’examens. Découpe et gravure laser Sébastien Gschwind, Didier Kiefer, Bertrand Lemonnier et Florian Sabatier Graver et/ou découper le bois, l’acrylique, la matière plastique, le verre, le marbre, le métal revêtu… Mardi, de 8h30 à 18h et horaires affichés sur la porte. Conditions d’accès : Utilisation par les étudiants en présence d’un responsable et sur demande préalable avec présentation de leur projet. Il est demandé de suivre scrupuleusement les conditions de manipulation, d’hygiène et de sécurité liées à l’emploi de cet outil. Fonctionnement : Pas d’emprunt de matériel possible. Matériel : Epilog Helix, 40 Watts. Surface de travail : 610×457 mm ; 1 poste informatique PC. Options : Indicateur à point rouge, assistance d’air, auto focus, table de dépression et grille intégrée, optique à haute énergie Radiance… Impression(s) et gravure Didier Kiefer Lieu de réflexion et de production il s’agit, au sein d’une pratique d’atelier : de positionner son travail dans le champ de l’expérimentation pour permettre la mise en œuvre de nouveaux processus créatifs ; d’aborder les problématiques de réalisation et d’installation d’une image imprimée en établissant une cohérence entre objectif recherché et rendu final ; d’exercer une attitude critique autour du propos de l’étudiant et de la pertinence de ses choix plastiques. Jeudi, de 14h à 18h et vendredi, de 8h30 à 12h30 et de 14h à 18h. Méthode d’enseignement : Suivi individuel, analyse critique des projets et de leurs réalisations. Matériel : Gouges électriques, appareil à pyrograver, défonceuse ; 3 presses taille-douce ; 3 plaques de chauffe ; un large éventail d’encres ; une grande cisaille coupant cuivre et zinc ; une presse litho ; l’imprimante laser et découpe numérique. Local des acides : pour gravure à l’eau-forte et aquatinte, équipé d’une boîte à grains pour les aquatintes. Prérequis : Aucun. Ateliers – Mulhouse 107 Infographie Florian Sabatier L’atelier infographie se compose de deux salles où les étudiants pourront suivre différents enseignements nécessitant l’utilisation de l’outil informatique (cours d’infographie, cours de photographie numérique, cours de 3D…) Du lundi au vendredi de 8h15 à 20h sauf le mardi matin jusqu’à 12h30. Situation : Salles 37A et 37B Conditions d’accès : L’utilisation des ordinateurs, d’internet, ainsi que des différentes imprimantes sont en libre accès en dehors des horaires de cours. Chaque étudiant dispose de sa session individuelle accessible sur tous les postes (stockage des documents en réseau). Matériel : 8 postes en salle 37B et 11 postes en salle 37A, équipés de diverses applications de création ; 1 vidéoprojecteur en salle 37A ; 1 imprimante + 1 imprimante/photocopieuse/scanner en salle 37B ; Plusieurs scanners A4. Menuiserie Francis George, Sébastien Gschwind, Fabien Lerdung et Olivier Létang Du lundi au vendredi. Sur rendez-vous à prendre au minimum une semaine avant. Situation : Salle 18 Condition d’accès : Accès réservé prioritairement aux étudiants en années 3 à 5, en présence des responsables et sur demande préalable avec présentation de leur projet. Fonctionnement : Pas d’emprunt de matériel possible. Matériel : Des machines d’atelier permettent de réaliser des travaux du bois : scie circulaire, scie à ruban, raboteuse, dégauchisseuse, ponceuse à bande, toupie, entailleuse, défonceuse, affleureuse (uniquement accessibles aux responsables). Des machines plus légères ou de l’outillage à main : scie à onglet, scie à chantourner, perceuse à colonnes, compresseur avec cloueur, perceuse d’établi, touret à meuler, à affûter, visseuse, scie sauteuse, agrafeuse électrique, serrejoints, établis peuvent être utilisés sur place. Photographie Anne Immelé et Pascal Bichain L’enseignement propose une approche ouverte de la photographie dans le contexte des pratiques artistiques contemporaines. L’étudiant découvre différentes techniques de productions (numériques, argentiques, techniques anciennes) et modes de diffusion (projection, édition, web) et réalise des images dans différents contextes et registres comme le documentaire, la fiction, la mise en scène, etc. L’apprentissage comprend les techniques de prises de vue, de traitement de l’image, de tirages en chambre noire. Il se poursuit avec un travail de sélection des images, d’editing ou de mise en séquence. Les cours sont complétés par des workshop et conférences. Photographie numérique, Pascal Bichain Prise en main du reflex numérique et apprentissage technique de base, complété par des workshop photographies de studio avec Christian Kempf. Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et 14h à 17h30. Prêt de matériel de 9h30 à 11h et de 14h30 à 16h. Sauf les jours de cours indiqués sur la porte de la salle 42. Conditions d’accès : Pour bénéficier en libre service de l’accès du studio de prise de vues, il faut impérativement avoir suivi les cours de prise de vues studio. Fonctionnement : Sur rendez-vous pour tous les étudiants de l’école pour une assistance technique en prise de vue et sur les logiciels d’images. Tout retard abusif dans le rendu du matériel sera sanctionné par un interdit de prêt. Matériel: 4 boîtiers Reflex format APS Nikon D60 ; 2 boîtier Reflex format APS Nikon D70 ; 2 boîtiers Reflex format APS Nikon D80 ; 1 boîtier Reflex format APS Nikon D90 ; 2 boîtier Reflex format APS Nikon D200 ; 5 boîtiers Reflex format APS Nikon D3100 ; 3 objectifs Nikon 35 mm ; 2 objectifs Nikon 50 mm ; 4 objectifs Nikon Macro allant du 60 mm au 105 mm ; 12 objectifs Zoom Nikon allant du 18 mm au 200 mm. Studio : 2 générateurs Broncolor ; 8 pieds ; 4 torches. Photographie argentique et technique hybrides, Anne Immelé Articulant théorie et pratique, ce cours a pour but de permettre aux étudiants d’expérimenter la pho- Ateliers – Mulhouse 108 tographie sous différentes formes. En introduction, la photographie argentique sera considérée dans sa dimension auratique, en tant que captation de traces, d’empreintes lumineuses. Les cours permettront découvrir la chambre noire et de s’interroger sur un médium en constante mutation. La technique argentique n’est pas une fin en soi, elle est appréhendée comme point de départ ou comme contrepoint d’autres modes de productions dans l’ère du tout numérique. Ouverture du laboratoire argentique les jeudis, sur inscription pour les étudiants ayant déjà suivi le cours de techniques argentiques. Sérigraphie et édition Matériel : Impression numérique : 1 iMac ; 2 G-5 ; 1 imprimante laser HP A4-A3 ; 1 traceur jet d’encre HP ; 1 traceur EPSON T 7000 - Impression sérigraphique : 4 tables d’impression manuelle ; 1 machine d’impression 3/4 automatique ; 1 tunnel de séchage ; 1 mixer électrique ; 1 balance digitale ; 1 banc d’insolation ; 1 étuve ; 1 poste de nettoyage post production ; 1 poste de dégravage ; 1 nettoyeur haute-pression ; 1 bac de développement ; 1 parc 40 écrans de tailles variables Pré-post impression et finissage : 3 tables lumineuses ; 1 massicot à main ; 1 massicot électrique ; 1 raineuse manuelle ; 1 relieuse pour dos-collé ; 1 agrafeuse pour dos piqué ; 1 agrafeuse ; 1 table d’impression textile de 5m. Christian Savioz et Claire Morel Lieu de réflexion et de production, l’atelier de sérigraphie permet l’expérimentation de supports variés et une prise en charge des projets individuels, ou de groupe, dans le cadre d’une mise en forme graphique, où priment le visuel et la cohérence entre l’objectif recherché et son rendu final. La production est centralisée dans l’espace sérigraphie, qui regroupe un large éventail d’outils (informatique, impression, finition). Lundi et mardi, de 8h30 à 18h, mercredi et jeudi, de 8h30 à 17h30. Condition d’accès : L’utilisation du matériel reprographique se fait sur rendez-vous avec l’aval des enseignants concernés. Son Brice Jeannin L’atelier son offre aux étudiants qui le souhaitent de pratiquer, s’initier ou se perfectionner au travail du son, avec des outils simples ou plus complexes selon leurs besoins, leurs projets et leur niveau de compétence technique. Ce lieu permet tout autant de concevoir une bande son pour une vidéo, une installation sonore, électronique et/ou interactive, d’imaginer une performance ou un concert avec des instruments et un système de sonorisation adapté, d’aborder les techniques de prise de son, de mixage, de synthèse… Un studio équipé d’une station de mixage/montage professionnelle et d’un système d’écoute performant est à la disposition des étudiants qui souhaitent élaborer ou finaliser un projet sonore dans des conditions optimales. Du lundi au jeudi, de 8h30 à 12h30 et de 14h à 18h. Le vendredi de 8h30 à 11h30. Conditions d’accès : En absence de personnel enseignant ou technique dans l’atelier, il est possible pour les étudiants des années 3 à 5 de venir y travailler en demandant une clé à l’accueil. Dans ce cas l’étudiant est responsable de l’endroit et du matériel qui s’y trouve jusqu’à ce qu’il remette la clé. Fonctionnement : Une partie du matériel de prise de son peut être empruntée pendant quelques jours pour travailler à l’extérieur. Cet emprunt se fait sous condition d’un usage soigneux et responsable du matériel ainsi que du respect de la date de retour indiquée sur la fiche de prêt, de manière à ne pénaliser personne. Prérequis : Aucun. Il est toutefois possible de s’initier à l’électronique dans un espace de travail dédié et pourvu en composants, fers à souder, kits, cartes Arduino… Matériel : 5 postes informatiques (équipés des logiciels Live, Logic, ProTools, MaxMSP, les plugins Waves et Native Instruments Komplete) ; 1 ProTools, Live, Max/ MSP ; 1 MBox, 2 M Audio Firewire 410 ; 2 Digidesign (003 Rack Factory et Mbox 2 Pro Factory) ; 2 Mackie (Control Universal Pro et Bigknob) ; 1 Behringer BCF 2000 ; 2 Dynaudio (BM15A left et right) ; 1 Lexicon MPX1 ; 1 Avantone Active Mixcubes ; 1 Drawmer DL441 ; 1 Soundcraft Spirit M12 ; 1 Sony MDR 7506 ; 1 AKG C414 ; 1 Novation Remote 25SL Compact ; 1 Edirol PCR 800 Waldorf Bundle ; 1 synthétiseur NORD Modular G2 ; 1 clavier midi Evolution MK-249-2 ; 2 D.I. box LTO DI1 ; 4 tables de mixage ; 1 interface de contrôle Behringer ; 8 moniteurs ; 5 casques Sennheiser HD25 SP II ; 5 microphones ; pieds de micro, perches carbone ; 3 enregistreurs numériques ZOOM H4 ; 1 enregistreur Minidisc Sony MZ-RH10 ; 4 lecteurs (bandes et cassettes) ; 4 amplis ; 1 tuner. Ateliers – Mulhouse 109 Vidéo Louidgi Beltrame et Gilles Toutevoix L’atelier vidéo permet aux étudiants de s’initier ou de se perfectionner dans la maîtrise des outils depuis le tournage à la projection de vidéos, en passant par la capture des supports d’enregistrement et l’édition sur les postes de montage vidéo en accès libre sur les postes Mac sous Final Cut Pro. Les lundi et mardi, de 8h30 à 12h30 et 14h à 18h30, le mercredi, de 8h30 à 12h30 et de 14h à 17h, les jeudi et vendredi, de 8h30 à 12h et de 14h à 18h Fonctionnement : L’atelier vidéo se comporte deux salles. Le bureau du prêt avec le matériel stocké et accessible aux heures d’ouverture, et la salle de montage où les étudiants pourront visionner des films, développer une réflexion sur la pratique de la vidéo numérique, et produire des projets de réalisation individuels ou collectifs. Condition d’accès : L’accès au matériel se fait auprès de Gilles Toutevoix aux horaires d’ouverture du bureau de prêt affichés sur la porte. Lors de l’emprunt, une fiche de prêt doit être remplie et signée, engageant la responsabilité de l’emprunteur en cas de dommages occasionnés au matériel. Matériel : Régie de montage en accès libre en semaine (salle 34) : 4 stations de montage vidéo. Salle de stockage des matériels : caméscopes ; moniteurs 63 cm ; magnétoscopes VHS ; lecteurs dvd/ audio ; lecteurs dvd/divx/audio ; magnétoscope dv/ dvcam ; projecteurs de diapositives ; rétroprojecteur pour film transparent ; spots lumière mandarines ; enceintes amplifiées ; vidéoprojecteurs. Volume et métallerie Sébastien Gschwind, Bertrand Lemonnier et Olivier Létang L´enseignement du volume vise à donner aux étudiants une autonomie en matière de production de formes. Il s´articule en deux phases : une première année d’apprentissage dédiée à la construction des formes : par la production de maquettes, le travail du métal et la mise en œuvre des matériaux plâtre et terre ; une deuxième année d’approfondissement consacrée à l´étude et à la manipulation des matériaux : bois, aciers et composites. En parallèle à ces cours permettant la découverte et l’expérimentation, des plages horaires sont aménagées dès l’année 2 sous forme de modules, de rendez-vous ou d’ouvertures d’ateliers afin d’accompagner les projets des étudiants. Du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 17h30. Conditions d’accès : Sur demande préalable avec présentation de projet. Fonctionnement : Des outils à mains et des machines électroportatives sont mis à la disposition des étudiants (toutes années). Le matériel emprunté devra impérativement être rangé à sa place dans l’armoire à la fin de chaque journée. Matériel : Poste à souder à l’arc et à l’acétylène ; forge ; matériel de perçage ; matériel de découpe ; cintreuse à tube ; plieuse, visseuses ; tronçonneuse ; disqueuses ; meuleuses. En salle volume : Marteaux, scies, limes et beaucoup d’autres, ainsi qu’un certain nombre de consommables (tôle, baguette à souder, etc.). Ateliers – Strasbourg 110 « Les ateliers associés » Strasbourg Le groupe « Les ateliers associés » (gravure, lithographie, prépresse, sérigraphie, numérique, livre, photo, animation, son, vidéo et façonnage) fonctionne sur un principe de mise en commun des savoirs au travers de plusieurs ateliers de pratiques artistiques. L’objectif de ce groupe est de permettre lʼaccès de tous les étudiants aux ateliers de ce groupe par des formations initiales, modules et perfectionnements. Donner des cours spécifiques, organiser des ateliers de « recherche créative » et des workshops. Favoriser lʼexpérimentation et la finalisation des projets des étudiants de toutes les options et années. Chaque médium développe ses spécificités propres et parallèlement ces ateliers développent une synergie de travail au travers de chaînes dʼenseignement ou de workshops. Les ateliers sont à la fois des lieux de formation liés à la pédagogie des options et des lieux de pratiques expérimentales. Espace charnière dans lʼécole, différents points de vue et approches sʼy croisent. Conditions dʼaccès aux ateliers : • Les formations aux techniques et pratiques sont les prérequis nécessaires pour accéder aux ateliers. • Après présentation des projets, validation de lʼintérêt pédagogique et de la faisabilité technique, le projet est réalisé par lʼétudiant qui est accompagné par les enseignants pendant des rendez-vous de suivi de projet. • Les cours, workshops, initiations, perfectionnements, font lʼobjet dʼune programmation sur lʼannée. Des plages spécifiques leur sont strictement réservées. Lʼaccès individuel nʼest pas possible à ces moments là. • Les rendez-vous sont fixés et respectés par les parties concernées. Toutes les modifications impliquent une reformulation dʼaccessibilité. • Les horaires dʼouverture font partie des contraintes pédagogiques. • Venir travailler dans des ateliers nécessite dʼapprendre à partager toutes les réalités de ces lieux, y compris la plus quotidienne, en participant notamment aux différentes tâches liées à leur fonctionnement, la mise en ordre, le nettoyage… • Chaque réalisation donne lieu à la remise dʼun exemplaire pour les archives de lʼécole, et sert à lʼévaluation de lʼétudiant pour lʼobtention des crédits ECTS. Prêt de matériel : Les étudiants doivent signer lors de leur inscription une charte régissant le prêt de matériel. Chaque étudiant doit fournir une attestation dʼassurance casse et vol couvrant le prêt de matériel par un tiers. Il sʼengage également à restituer à lʼidentique le matériel dégradé. Tout retard implique une impossibilité dʼemprunter dans tous les ateliers. Les horaires du service de prêt sont propres à chaque atelier. Prépresse Olivier Beiger et Bernard Bleny. Moniteur : Pierre Chevallier Lieu de travail et de production, l’atelier Prépresse permet la réalisation de typons manuels utilisant des outils traditionnels de dessins, sur tables lumineuses. Cet atelier équipé d’un scanner et d’imprimantes grand format permet également le traitement et la production de typons numériques destinés à la réalisation d’écrans de sérigraphie. Lundi, mardi, mercredi (uniquement années 5) et jeudi de 8h à 21h30. Vendredi, de 8h à 18h30. Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin 01. Conditions d’accès : Les plages de flashage des typons numériques ont lieu les lundi, mardi et jeudi matin de 8h30 à 11h30. Le système des « étudiants référents » sera reconduit cette année. L’atelier est inaccessible lors des cours de formations et des workshops, un planning sera affiché à la rentrée. Fonctionnement : Les formations initiales sont les prérequis nécessaires pour accéder à l’atelier. Un espace de travail analogique est accessible aux étudiants pendant les horaires d’ouvertures, ainsi qu’un espace de numérisation et de traitement d’image. Étudiants référents : Ces étudiants sont sélectionnés par leurs capacités à gérer le fonctionnement et les outils des ateliers « PSF » (Prépresse, Sérigraphie, Façonnage). Ils permettent, par leur présence, l’ouverture de ces ateliers sur une grande amplitude horaire en dehors de la présence de l’équipe pédagogique. En l’absence Ateliers – Strasbourg 111 d’étudiants référents ou d’enseignants les ateliers « PSF » sont inaccessibles. Prérequis : Cursus Pif. Matériel : 2 traceurs noir et blanc film, laize 110 cm ; 1 traceur noir et blanc film, laize 42 cm ; 3 postes informatiques ; 1 écran EIZO ; 1 scanner, format A3 ; 2 tables lumineuses, 100×133 cm ; 1 clicheuse polymère, format A4. Sérigraphie Olivier Beiger et Bernard Bleny. Moniteur : Pierre Chevallier Lieu de réflexion et de production, l’atelier de sérigraphie permet l’expérimentation de supports variés et une prise en charge des projets individuels, ou de groupe, dans le cadre d’une mise en forme graphique, où priment le visuel et la cohérence entre l’objectif recherché et son rendu final. La production est centralisée dans l’espace « PSF » qui regroupe un large éventail d’outils. Lundi, mardi, mercredi (uniquement années 5) et jeudi de 8h à 21h30. Vendredi, de 8h à 18h30. Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin 07-08. Conditions d’accès : Un planning est affiché à la rentrée. Le système des « étudiants référents » est reconduit cette année. Des créneaux sont mis en place pour la présentation des projets et la réservation des machines. L’atelier est inaccessible lors des cours de formations et des workshops. Fonctionnement : Les formations initiales sont les prérequis nécessaires pour accéder à l’atelier. Chaque projet devra être argumenté par la présentation de documents. Après présentation du projet et ayant obtenu un accord de faisabilité pédagogique et technique, le projet sera réalisé par l’étudiant, en suivi par les enseignants. Chaque réalisation donnera lieu à la remise d’un tirage pour les archives de l’école, et servira à son évaluation pour l’obtention des crédits ECTS. Étudiants Référents : Ces étudiants sont sélectionnés par leurs capacités à gérer le fonctionnement et les outils des ateliers « PSF » (Prépresse, Sérigraphie, Façonnage). Ils permettent, par leur présence, l’ouverture de ces ateliers sur une grande amplitude horaire en dehors de la présence de l’équipe pédagogique. En l’absence d’étudiants référents ou d’enseignants les ateliers « PSF » sont inaccessibles. Prérequis : Cursus Pif. Matériel : 1 tourniquet textile 4 couleurs, 35×45 cm ; 4 machines manuelles, 35×45 cm ; 1 machine de main, 85×125 cm ; 2 séchoirs, 60×80 cm ; 1 tunnel UV, entrée 110 cm ; 1 insoleuse ; 1 bac de lavage-dégravage ; etc. Façonnage Olivier Beiger et Bernard Bleny. Moniteur : Pierre Chevallier Lieu de travail et de production, l’atelier Façonnage permet de couper et de relier toute sortes d’éditions. Il est également le lieu de stockage des différents papiers destinés à l’impression sérigraphie. Un labo de prises de vues se trouve aussi dans cet atelier sous forme de chambre noire ainsi qu’une clicheuse polymère. Lundi, mardi, mercredi (uniquement années 5) et jeudi de 8h à 21h30. Vendredi, de 8h à 18h30. Situation : bâtiment principal, rez-de-jardin 05. Condition d’accès : Le système des « étudiants référents » est reconduit cette année. L’atelier est inaccessible lors des cours de formations et des workshops, un planning est affiché à la rentrée. Fonctionnement : Les formations initiales sont les prérequis nécessaires pour accéder à l’atelier. L’école met à disposition 5 feuilles de papier de qualité pour chaque projet validé, les supports supplémentaires ou différents seront fournis par l’étudiant. Étudiants référents : Ces étudiants sont sélectionnés par leurs capacités à gérer le fonctionnement et les outils des ateliers « PSF » (Prépresse, Sérigraphie, Façonnage). Ils permettent, par leur présence, l’ouverture de ces ateliers sur une grande amplitude horaire en dehors de la présence de l’équipe pédagogique. En l’absence d’étudiants référents ou d’enseignants les ateliers « PSF » sont inaccessibles. Prérequis : Cursus Pif. Matériel : Massicot de 132×133 cm ; 2 agrafeuses à chevalet, format A4 ; Relieuse plastique ; Sabre 250 cm ; fond cyclo ; ban de repro ; spots d’éclairage avec réflecteurs ; appareil photo numérique ; clicheuse polymère. Ateliers – Strasbourg 112 Animation Oh Eun Lee L’atelier animation travaille avec les projets de l’animation traditionnelle 2D, volume et l’animation numérique. Calendrier d’ouverture précisé ultérieurement. Enseignante présente une semaine sur deux (à partir de la semaine du 5/10/2015). Situation : Bâtiment Annexe, rez-de-chaussée. Conditions d’accès : Cours sur inscription (années 2 à 5) au second semestre ; rendez-vous individuels toute l’année ; les étudiants peuvent tourner le projet d’animation dans la salle en prenant rendez-vous. Renseignements et inscriptions à [email protected] Fonctionnement : Le matériel et l’équipement technique ne sortent pas de l’atelier sauf avec l’accord exceptionnel de l’enseignante. Prérequis : Avoir suivi les cours de l’atelier vidéo et avoir la connaissance de logiciels de montage et d’encodage. Matériel : Salle Noire/Plateau du tournage stop motion ; Salle Noire/Banc Titre ; postes de tournage Dragonframe, After Effects ; équipement animation (table lumineuse, tablette graphique, etc.). Atelier léger Nasser Khelifi Atelier transversal ouvert à toutes les options de la 1re année à la 5e, il permet aux étudiants d’expérimenter différents matériaux ( bois, métal, plastique… ), de développer et réaliser leurs travaux pour les bilans et/ou les diplômes Du lundi au vendredi, de 8h à 11h45 et de 14h à 17h. L’atelier est fermé le mercredi. Présence du moniteur le lundi. Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin. Conditions d’accès : Ouvert à tous les étudiants. Pour le suivi pédagogique et la réalisation des travaux (et des diplômes) un planning sera mis en place (rendezvous pour faisabilité, choix des matériaux, coût, etc.). Le jeudi après-midi est réservé au cours de l’année 1. Matériel : Scie circulaire, raboteuse, dégauchisseuse, toupie, thermoformeuse, tour à métaux, électroportatifs, etc. Atelier numérique Pierre Speich et Michel Ravey. Julie Deck-Marsault L’atelier numérique est ouvert à tout étudiant à travers des enseignements prérequis sous la forme d’initiations donnant accès à son matériel, notamment aux impressions numériques en couleur. Il propose également un ensemble d’enseignements techniques en lien avec les équipes pédagogiques des différentes années et options sur les outils et la méthodologie de l’édition PAO & web, et fonctionne sur la base de suivis de projets en rendez-vous individuels ou groupés pour accompagner les étudiants dans leurs réalisations de l’année 1 au DNSEP. Lundi, mardi, jeudi et vendredi, de 9h à 17h30. Mercredi de 16h à 20h. Situation : Bâtiment principal, rez-de-chaussée (15, 16, 17, 19). Fonctionnement : L’Atelier numérique est composé de 2 salles informatiques de cours et de travail (salle 19, et salle 17 équipée pour la 3D), d’une salle prépresse d’impression numérique (salle 15, scanners, imprimantes et postes de travail), et du bureau de suivis de projets (salle 16, la base numérique). Prérequis : Les initiations « prérequis » sont nécessaires pour accéder à l’atelier. En phase Programme, celles-ci sont ouvertes à tous en rattrapage et à destination des nouveaux étudiants, entrés en équivalence. Matériel : Chaque station est équipée de logiciels PAO (Adobe Photoshop, Illustrator, InDesign, Acrobat Pro), web (Adobe Dreamweaver, Flash) et en logiciels libres. La salle numérique 3D de l’option Design est également équipée avec Windows 7, Autodesk Education Master Suite (Autocad et 3DS Max), Solid Works, Rhino. Salles 17 et 19 : 11 ordinateurs (iMac), 1 vidéoprojecteur et écran. Prépresse et Impression numérique : 1 station d’impression noir et blanc A3 en accès libre ; 4 stations équipées d’écrans calibrés Eizo reliés à des scanners A4, A3, opaque et transparent ; 6 stations de travail (MacPro et écrans calibrés Eizo) ; 2 imprimantes laser couleurs Canon et Xerox. Ateliers – Strasbourg 113 Gravure et lithographie Didier Kiefer, Odile Liger et Pascale Willem Lundi, 9h-12h30 et 13h30-17h : Odile Liger (années 2 et 3 Communication). Mardi, 9h -12h et 14h-18h : Pascale Willem (Art, Communication et Design), plus particulièrement en lithographie + initiations Année 1. Jeudi (9h-12h) : Didier Kiefer (Art, Communication, Design) dans le cadre du cours Space-Print + après-midi avec des étudiants référents. Vendredi (9h-12h et 13h-18h) : Charles Kalt (Art, Communication, Design). Fermé le mercredi (ouvert uniquement sur recommandation). Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin Conditions d’accès : Inscription aux workshops ou sur rendez-vous après présentation du projet. Matériel : 3 presses taille douce ; 2 presses litho (électrique et manuelle) ; encre ; produits chimiques de base ; pierres litho. Prérequis : Avoir suivi les initiations lithographie et gravure (obligatoire en année 1). Aucun prérequis pour le cours de Didier Kiefer, SpacePrint. Photographie Gauthier Sibillat. Monitrice : Emilie Saccoccio L’atelier photo comprend deux studios de prise de vue, un laboratoire argentique noir et blanc, un espace de reprographie et d’impression numérique. Espace de production d’images et de réflexion autour du médium photographique, l’atelier est ouvert à l’ensemble des pratiques photographiques. Atelier photo Ouverture en continu du lundi 14h au vendredi 12h30. Nocturne un mardi sur deux jusqu’à 21h30. Situation : Bâtiment Annexe, 3e étage. Conditions d’accès : Le studio est inaccessible lors des cours et des workshops, un planning de réservation sera affiché à la rentrée. Conditions de prêt : Du lundi 19 octobre au vendredi 17 juin. Le lundi de 14h à 17h30 et vendredi de 9h à 12h30. Horaires retours de prêt : lundi 14h précises et vendredi 9h précises. Pour que chacun puisse travailler efficacement, le respect du délai et des horaires de retour est fondamental et chaque étudiant doit se sentir concerné par cet aspect. En cas de retards répétés, il ne sera plus possible d’emprunter du matériel dans cet atelier. En cas de perte ou de casse, il ne sera plus possible d’emprunter jusqu’à remplacement du matériel à l’identique. Matériel (liste non exhaustive) : Boîtiers Numériques : 2 Nikon D200, 1 Nikon D60, 2 D200 ; objectifs Nikkor : un 18 – 70 mm ; deux 18 – 55 mm ; deux 18 – 200 mm ; Boitiers Argentiques 24×36 : 1 Nikon FM10+35 – 70 mm, 2 Nikon Fe 10, 2 Pentax P-30+ 35 – 80, 1 Edixa+50 mm ; 2 Nikon 55 mm macro, un nikkor AF D micro 60 mm, un vivitar 300 mm, une bague macro, un zoom Edixa 75 – 200 mm. ; 6×6 : un Mamiya C330 avec objectifs 105 mm et 180 mm. ; 4×5’ : Chambres SINAR 4×5 avec 150/5,6 Symmar, 5,6/90 Schneider + Rodagon 210. 5 flashs de reportage. Studio photo Lundi et mardi, de 14h à 18h, mercredi et jeudi, de 9h à 18h. Nocturne un mardi sur deux sur inscription et en autonomie. Matériel : Deux kits de flash pro avec parapluies et réflecteurs ; Un Nikon D800, un Nikon D7000, un Canon 5D. Fonds noirs, blancs, et bleus. Conditions d’accès : Uniquement sur rendez-vous. Un rendez-vous au studio implique le prêt d’un appareil ainsi que la présence d’un enseignant pour le suivi du projet. Les prises de vues sont réalisées par l’étudiant. Prérequis : Les studios sont accessibles uniquement aux étudiants ayant suivi l’initiation numérique en année 1. Rattrapage possible les vendredis du mois d’octobre avec les cours destinés aux années 1. Scanners et banc de reproduction : en libre accès du lundi 14h au vendredi 12h30. Laboratoire argentique Le lundi après-midi, mardi et jeudi toute la journée et vendredi matin. Nocturne un mardi sur deux sur inscription. Le mercredi est réservé aux années 5 en autonomie. Ateliers – Strasbourg 114 Vidéo et son Jérôme Thomas, Charlie Chabrier, Fabrice Chavanne Lundi, mardi, jeudi, vendredi, de 9h à 18h. Situation : Bâtiment annexe, rez-de-chaussée. Conditions d’accès : Les formations aux bases techniques sont les prérequis nécessaires pour avoir accès au matériel de diffusion. Validation du projet de l’étudiant par un enseignant. Matériel : magnétoscope ; vidéoprojecteur ; caméras ; ordinateur + logiciel AfterEffect ; steadicam… Ateliers Art-Objet Strasbourg Atelier Bijou Sophie Hanagarth et Florence Lehmann. Moniteurs : Clara Denidet (1er semestre), Sébastien Carré (2e semestre). L’atelier bijou permet aux étudiants de s’initier aux pratiques du métal à l’aide d’outillage d’orfèvrerie et de réaliser de petits ouvrages dont la complexité sera adaptée au niveau de compétence technique. Jeudi et vendredi, de 9h à 12h30 et de 14h à 18h. Sophie Hanagarth et Florence Lehmann sont présentes en alternance, une semaine sur deux. Situation : Bâtiment principal, salle 22. Conditions d’accès : Les étudiants des autres options ainsi que ceux des autres ateliers d’Art-Objet devront préalablement prendre rendez-vous avec les responsables de l’atelier Bijou, présentes le jeudi et le vendredi, afin de valider tout projet nécessitant l’usage de l’outillage de l’atelier. Matériel : Outillage spécifique au travail du métal (laiton, cuivre, acier, etc.) pour travaux de petites dimensions, type orfèvrerie : laminoirs, étaux, enclumes, marteaux, scies, limes, chalumeaux… Atelier Bois Stéphane Lallemand et Dominique Brau-Arnauty Du mardi au vendredi, de 9h à 18h pour les étudiants inscrits à l’atelier. Le mardi de 9h à 12h pour les autres étudiants de l’école (à partir de l’année 2). Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin. Conditions d’accès : La spécificité des équipements et la dangerosité obligent à un certain nombre de règles élémentaires. L’atelier est ouvert à l’ensemble des étudiants de l’école pour des projets spécifiques. Les projets devront être soumis à l’accord des enseignants responsables de l’atelier pour orienter le travail et l’accompagner. Fonctionnement : L’atelier est ouvert à l’ensemble des étudiants de l’école à partir du semestre 3, sur inscriptions à l’atelier, et ce jusqu’au 13 octobre. Sur rendezvous, et pour deux étudiants maximum par session, une initiation à la technique du tournage est proposée le mardi après midi par Dominique Brau-Arnauty. Prérequis : Aucun Matériel : L’atelier est équipé de machines outils dont l’utilisation par les étudiants est soumise à accord préalable des enseignants responsables (aucune dérogation n’est possible). Ateliers – Strasbourg 115 Atelier Livre Ju Young Kim et Hélène Genvrin Mardi (Hélène Genvrin), jeudi et vendredi (Ju Young Kim et Hélène Genvrin), de 9h à 18h Situation : Bâtiment principal, salles 20 et 21. Conditions d’accès : Les personnes non-inscrites à l’atelier ne pourront y travailler avant la validation des projets par les responsables de l’atelier. Prérequis : Le module « Initiation Livre» ou le cursus PIF est obligatoire pour accéder à un suivi de projet en atelier Livre. Matériel : 1 massicot de 70 cm de laize, 1 cisaille de 110 cm de laize, 2 étaus à endosser, 1 raineuse, 4 presses, 1 machine à dos carré collé, 1 arrondisseur d’angles, cousoirs et petit outillage de reliure et dorure. Atelier Métal Konrad Loder et Jack Ringelé Mardi, jeudi et vendredi, 8h30-18h. Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin Conditions d’accès : La spécificité des équipements et la dangerosité obligent à un certain nombre de règles élémentaires. L’atelier est ouvert à l’ensemble des étudiants de l’école pour des projets spécifiques. Les projets devront être soumis à l’accord des enseignants responsables de l’atelier pour orienter le travail et l’accompagner. Matériel : Les outils de base pour fabriquer des objets en métal… Atelier Terre/Céramique Arnaud Lang et Sylvain Thirouin Mardi, mercredi (Sylvain Thirouin), jeudi (Arnaud Lang et Sylvain Thirouin) et vendredi (Arnaud Lang), de 9h à 12h et de 13h à 18h. Prérequis : Suivi des cours d’initiation du mardi. Matériel : croûteuse ; fours gaz 500l (air pulsé) et 1000l (air induit) ; fours électriques 1000l (sole mobile), 200l, four à essai 60l ; tours électriques ; cabine d’émaillage ; malaxeur ; laboratoire… Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin Conditions d’accès : Sur rendez-vous les vendredis matin pour validation des projets. Ces phases sont incontournables pour accéder à l’atelier. Atelier Verre Yeun Kyung Kim et Vincent Chagnon Du mardi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 18h. Situation : Bâtiment principal, rez-de-jardin. Conditions d’accès : Pour les étudiants non inscrits à l’atelier Verre, prendre rendez-vous avec la responsable de l’atelier le jeudi et le vendredi pour valider tout projet d’étude. Prérequis : Module d’initiation « Soufflé-Coulé ». Matériel : Salle de découpe (couper, coller et graver) ; salle de sablage, salle des machines ; salle des fours (soufflage et chalumeau). 116 Vie étudiante 116 – 119 Les services de la scolarité des sites de Mulhouse et Strasbourg accueillent et informent les étudiants et les accompagnent dans leurs démarches administratives (diplômes, organisation des études, conventions de stage, les bourses et sécurité sociale…) Statut et droits dʼinscription Pour bénéficier du statut d’étudiant, il convient de s’acquitter des droits de scolarité selon les tarifs en vigueur. Droits de scolarité : tarif normal 660 € ; tarif réduit 457 €. étranger le prévoyant spécifiquement, sont exonérés des droits de scolarité. Les tarifs ci-dessus sont perçus lors de l’inscription et restent acquis à l’établissement public. Ils ne sont susceptibles d’être remboursés, intégralement ou partiellement, sur demande écrite, que dans le cas où une notification de bourse viendrait remettre en cause le tarif perçu. Le tarif réduit est accordé aux étudiants bénéficiaires d’une bourse de niveaux 0bis à 7 basée sur le dispositif du CROUS et allouée par le ministère de la culture et de la communication. En cas de défaut de paiement, la non-admission aux évaluations ou diplômes peut être prononcée, après mise en demeure adressée à l’étudiant. Les étudiants bénéficiaires d’une bourse de niveau 0 ainsi que les étudiants inscrits dans l’établissement au titre d’une convention conclue avec un établissement Inscription : • Examen d’entrée : 41 € • Commission d’admission en équivalence : 45 € Sécurité sociale étudiante L’affiliation au régime étudiant de Sécurité Sociale est obligatoire (sauf situation particulière). La cotisation annuelle a été fixée à 215 € pour l’année universitaire 2015 – 2016 par le ministère du Budget. La Sécurité sociale étudiante est l’organisme qui rembourse les dépenses de santé. Au moment de l’inscription, l’étudiant choisit un centre payeur : MGEL – www.mgel.fr 45 avenue du Président Kennedy à Mulhouse T. +33 (0)3 89 32 04 67 4 rue de Londres à Strasbourg T. +33 (0)3 88 60 26 26 LMDE – www.lmde.com 16 boulevard de lʼEurope à Mulhouse T. +33 (0)9 69 36 96 01 10 rue de lʼAbreuvoir à Strasbourg T. +33 (0)9 69 36 96 01 Vie étudiante 117 Assurance et responsabilités L’étudiant doit obligatoirement fournir en début d’année scolaire une attestation d’assurance responsabilité civile et dommage aux biens qui couvre les dommages éventuels causés au matériel emprunté à la HEAR. L’attestation d’assurance à fournir devra indiquer un montant de garantie supérieur ou égal à 5 000 € TTC. À défaut, le prêt de matériel et la participation à certaines activités lui seront refusés. L’étudiant est seul responsable de la perte de ses biens personnels à l’intérieur de l’établissement. Bourses La demande de bourse de l’enseignement supérieur sur critères sociaux se fait sur le site internet du CROUS. Les bourses spécifiques (ERASMUS +, Boussole, etc.) peuvent être sollicitées dans le cadre des échanges internationaux (cf. page 52). CROUS Les étudiants peuvent bénéficier des services du CROUS pour le logement, la restauration (accès au Restaurant Universitaire), le service médical, l’emploi et les aides sociales. Maison de l’Étudiant, 1 rue Alfred Werner à Mulhouse T. +33 (0)3 89 33 64 64 www.crous-strasbourg.fr/fr/clous-de-mulhouse 1 quai du Maire Dietrich à Strasbourg T. +33 (0)3 88 21 28 00 www.crous-strasbourg.fr Service social Les assistantes sociales reçoivent en entretien individuel les étudiants confrontés à des difficultés personnelles. Maison de l’étudiant et Campus de la Fonderie à Mulhouse T. +33 (0)3 89 33 64 71 CROUS à Strasbourg T. +33 (0)3 88 21 28 45 Carte culture 7 €). Cette carte offre de nombreux avantages tarifaires pour les spectacles, cinémas et musées. Son paiement s’effectue auprès du service Scolarité. www.carte-culture.org SUAPS Strasbourg L’inscription au SUAPS et le paiement de la cotisation se fait directement sur le site internet : http://sport.unistra.fr Il permet l’accès à la pratique de cinquante activités physiques sur le campus universitaire. Vie étudiante 118 Services Mulhouse Photocopies Une imprimante laser couleur peut-être mise à la disposition des étudiants. Renseignements auprès du service Scolarité. Vestiaires Des casiers-vestiaires sont mis à disposition des étudiants. Ces casiers doivent être équipés d’un cadenas personnel et être identifiés nominativement. Caféteria La cafétéria propose des distributeurs de boissons, un réfrigérateur, un four à micro ondes. Chacun peut y manger à condition de ne pas y laisser de déchets. Le réfrigérateur sera vidé intégralement chaque vendredi soir. Il est demandé de ne pas déplacer les distributeurs. Strasbourg Photocopies Deux photocopieurs (à la médiathèque et à l’Annexe) sont accessibles aux étudiants grâce à une carte de photocopie à acheter auprès du service Finances et Commande publique. Tarifs : 250 unités = 10,50 € ; 500 unités = 20,50 €. Caféteria La Mine, dans le bâtiment Annexe, est accessible à tous en semaine. Des distributeurs de boissons sont mis à disposition dans le Patio en face de l’auditorium (Bâtiment principal). Associations étudiantes Mulhouse L’association Lalala est née du désir de favoriser davantage de liens entre les étudiants et l’école mais aussi avec les étudiants entre eux. Très impliquée dans la vie de l’école, notamment lors des soirées Tranches de Quai, elle est une ressource indispensable aux étudiants. Lalala tient également le magasin permettant aux étudiants de bénéficier de tarifs préférentiels pour lʼachat de matériel. L’adhésion, non obligatoire, s’élève à 7 € pour l’année. Contact : [email protected] Strasbourg Lieu de rencontre inter-années/options et de bonne humeur, la Mine est une association créée par et pour les étudiants. En parallèle à l’organisation régulière de rendez-vous conviviaux, l’association peut apporter un soutien financier ou matériel à des projets collectifs ou individuels. Tous les étudiants sont invités à y adhérer et à s’y investir. L’adhésion, non obligatoire, à La Mine s’élève à 6 € pour l’année. Contact : [email protected] Dans le cadre d’un partenariat entre l’association Lalala et La Mine, les étudiants adhérents peuvent bénéficier des avantages des deux associations lors de leurs déplacements à Mulhouse ou à Strasbourg. Délégués étudiants Ils sont élus, en début d’année, au sein des options de chaque site. L’ensemble des délégués compose la commission de la vie étudiante qui se réunit trois fois par an. (Voir paragraphe instance commission de la vie étudiante) Au sein de cette commission, 2 représentants sont désignés pour assister aux Conseils pédagogiques de site. Mulhouse : 7 étudiants 2 étudiants représentant de l’année 1 ; 1 étudiant représentant des années 2 et 3 Art ; 1 étudiant représentant des années 4 et 5 Art ; 1 étudiant représentant des années 2 et 3 Design textile ; 1 étudiant représentant des années 2 et 3 Design graphique ; 1 étudiant représentant des années 4 et 5 Design. Strasbourg : 12 étudiants 2 étudiants représentant de l’année 1 ; 1 étudiant représentant des années 2 Communication ; 1 étudiant représentant des années 2 et 3 Art et Art-Objet ; 1 étudiant représentant des années 2 et 3 Design et Scénographie ; 1 étudiant représentant des années Vie étudiante 119 4 et 5 Art ; 1 étudiant représentant des années 4 et 5 Art-Objet ; 1 étudiant représentant des années 4 et 5 Communication graphique ; 1 étudiant représentant des années 4 et 5 Didactique visuelle ; 1 étudiant représentant des années 4 à 5 Illustration ; 1 étudiant représentant des années 4 et 5 Design ; 1 étudiant représentant des années 4 et 5 Scénographie Élections des délégués des étudiants au sein du Conseil d’administration de la Haute école des arts du Rhin. Les représentants des étudiants au sein du conseil d’administration sont désignés par une élection spécifique, dont la date sera communiqué en début d’année par voie d’affichage et email. Les délégués contribuent à diffuser l’information, notamment les nouveautés et les changements éventuels, à l’ensemble des étudiants, en parallèle aux informations dispensées par les enseignants et par la direction. Ils communiquent avec leurs pairs par voie de mail ou d’affichage. Ils font également part des questions, des avis et des requêtes diverses auprès des personnes et des instances de la HEAR (coordinateurs d’options, conseil pédagogique de site, commission de la vie étudiante, direction). Cette élection donne aux étudiants la possibilité de prendre part de façon active à la vie de l’établissement, notamment sur les orientations générales de la politique de la HEAR, l’organisation de l’établissement, son règlement des études et l’organisation de la scolarité, le budget, la création/modification de postes, les contrats… Prenez part à la vie de votre école, soit en votant pour vos représentants, soit en candidatant ! Renseignements : [email protected] et [email protected] Logiciel Scolarité Depuis la rentrée 2015, la HEAR s’est dotée d’un nouveau logiciel de gestion de la scolarité de ses étudiants, Taïga, développé par le ministère de la Culture et de la Communication. Les informations qui y figurent sont uniquement utilisées dans un but pédagogique. Chaque étudiant dispose à cet effet d’un espace sécurisé accessible par le biais d’un identifiant et d’un mot de passe, lui donnant accès à l’ensemble du contenu pédagogique de la HEAR et à l’annuaire des enseignants. Il a également accès aux documents administratifs le concernant (certificat de scolarité, justificatif de paiement…) et à ses notes. Accès direct : http://etudiants.hear.fr Wifi Strasbourg Le réseau wifi pédagogique à utiliser, accessible depuis le bâtiment principal et le bâtiment annexe, est le réseau nommé « HEAR », le mot de passe en est « Hear@2014" » (minuscules/majuscules à respecter). Une fois connecté au wifi, il est nécessaire de s’identifier pour l’accès à internet avec vos identifiants personnels (première lettre du prénom et le nom complet + le mot de passe est votre date de naissance sur 6 caractères au format jjmmAA (exemple: 281114). Mulhouse Le réseau pédagogique à utiliser est le réseau nommé « wifilequai », le mot de passe en est « ace1?EDF ». Contact : Cédric Faivre [email protected] 120 Événements à ne pas manquer Tout au long de l’année, des expositions, performances, concerts sont organisés dans les murs de la Haute école des arts du Rhin, à la Cité de la musique et de la danse ou chez les partenaires culturels de l’école. Ils mettent en scène les étudiants et anciens étudiants de l’établissement. Edité chaque trimestre, un agenda culturel recense la (quasi) totalité de ces événements. Parmi ceux-ci, quelques rendez-vous récurrents parmi les plus importants : Le week-end Diplômes se tient sur le site d’arts plastiques de Strasbourg. Il permet d’avoir un aperçu des productions des étudiants ayant passé de 2 à 5 années d’études au sein de la HEAR, toutes sections confondues. Outre une exposition des étudiants Art, Art-Objet, Scénographie, Design, Design textile, Communication graphique, Didactique visuelle et Illustration, les étudiants de l’Académie supérieure de musique de Strasbourg se produisent lors de concerts organisés à l’auditorium de l’école. • Hors limites, 16-20 novembre 2015 : cf. page 105 • Avant première, 19-21 février 2016 : cf. page 62 • Tranches de quai, 19 novembre 2015 et 28 janvier 2016 : cf. page 105 • Week-end Diplômes 2016, 24-26 juin 2016 Professionnels des mondes économique et artistiques sont conviés à venir rencontrer les jeunes diplômés. Une grande soirée de vernissage marque le lancement de ce week-end, moment fort dans la vie culturelle à Strasbourg et en Alsace. 121 Règlement et sécurité 121 – 124 À Mulhouse et à Strasbourg, la Haute école des arts du Rhin est un lieu privilégié de liberté d’expression, dans les limites de la loi, du respect des personnes, du travail et du matériel de chacun, de la sécurité des personnes et des locaux, comme de leur conservation. Tout étudiant inscrit à la HEAR est supposé avoir pris connaissance des dispositions qui suivent. Ouverture exceptionnelle Chaque site peut exceptionnellement être accessible en dehors des horaires d’ouverture (préparation des évaluations, des diplômes, accrochages) précisés dans le règlement des études page 30 avec un accord écrit et signé de la directrice des études en arts plastiques et, le cas échéant, la présence d’un enseignant référent. L’ouverture des différents ateliers fait l’objet de dispositions particulières. Des modalités d’accès particulières et dérogatoires sont prévues en période d’examens, de congés scolaires et pour certaines manifestations exceptionnelles ou expositions. Les étudiants en sont informés par voie d’affichage et sur le site internet de l’école. Accès L’accès à l’école se fait obligatoirement par les entrées principales des bâtiments. Il est interdit d’aller et venir par les portes de secours, réservées aux dispositifs de sécurité. L’accès aux toitures, et aux locaux techniques est interdit. Les animaux ne sont pas tolérés dans l’école. Ouverture au public Hormis les événements ouverts au public (conférences, expositions, ateliers publics, etc.), l’accès de l’école est interdit à toute personne étrangère à l’enseignement ou aux services. Si des amis ou des parents souhaitent se rendre dans les ateliers, ils doivent se signaler à l’accueil. Règlement et sécurité 122 Stationnement Le stationnement momentané est autorisé devant le bâtiment principal de l’école pour le chargement et le déchargement de matériel uniquement. Mulhouse : Un parking pour les voitures et les vélos est réservé aux étudiants en bout de bâtiment, aux horaires d’ouverture de l’école. Il est recommandé de ne pas y laisser d’objets précieux. L’école ne peut être tenue pour responsable des vols qui pourraient survenir. Strasbourg : Le parking situé 2 rue de l’Académie est strictement limité à certains agents de l’établissement, dont la liste est établie par la direction. Les cycles doivent être stationnés sur le parking réservé à cet effet 1 rue de l’Académie. En aucun cas, il n’est autorisé de stationner dans le jardin devant le bâtiment principal, qui est un jardin public municipal et dont l’accès permanent doit être garanti aux pompiers. Les ateliers techniques Cf. Le règlement des études, page 28. Sécurité dans les ateliers Une école d’art est un lieu de production et d’expérimentation. Bien que difficiles à prévoir, les risques y sont bien réels : • Blessures, contusions : outils, machines ; • Blessures aux yeux : projections de poussières, de produits (notamment chimiques) ; éclairage inapproprié, arc de soudure ; • Coupures : vitres, sous-verres ; outils coupants : cutter (le cas le plus fréquent), burin de gravure ; • Électrisation : machine branchée, rallonges ; • Brûlure : chalumeau, décapeur, ampoules, plaque chauffante ; • Feu : déchets, solvants, fixatifs ou aérosols ; • Chute : les échelles et tout ce qui peut les remplacer, désordre ; • Dos : manutention d’objets lourds, efforts intenses ; • Explosion : chalumeau + briquet, produits explosifs ; • Intoxications : produits (photo, peinture, acides, solvants) ; voir codes des solvants ; • Empoisonnement, maladies graves : produits chimiques ; voir étiquettes des produits ; • Autres dangers : travailler seul dans des lieux isolés, malaises… Organes à protéger et équipements de sécurité à porter de manière impérative en fonction des risques encourus par l’activité : • Les yeux : porter des lunettes ; • Les mains : porter des gants ; • Les pieds : porter des chaussures de sécurité ; • Le corps et les vêtements : blouse de travail, tablier ; • La tête : porter un casque ; • Les oreilles : porter un casque anti-bruit ; • Les voies respiratoires : porter un masque adapté au risque ; • Le dos : utiliser des outils de manutention (chariot, levier). La liste n’est pas exhaustive et nous attirons l’attention de tous – étudiants et enseignants – sur la responsabilité individuelle dans la prévention des risques. En cas d’accident, se reporter aux consignes affichées dans le hall d’entrée de l’école. Entretien et usage des locaux Cf. Le règlement des études, page 30. Règlement et sécurité 123 Mobilier, stockage, nettoyage et entretien Chaque salle est équipée d’un mobilier le plus adapté possible à l’activité qui y est pratiquée. Il est demandé de ne pas le déplacer ou en cas de nécessité de le remettre à sa place après usage. Rangement Il vous appartient d’assurer l’évacuation régulière de vos travaux, ainsi qu’un stockage satisfaisant des pièces nécessaires à la présentation des bilans, évaluations et diplômes. Les ateliers doivent être systématiquement vidés à l’issue du semestre de printemps, avant l’été. Des bennes sont mises à disposition. Les déchets toxiques doivent faire l’objet d’une attention particulière ; leur évacuation s’effectue en lien avec les responsables des ateliers. Du matériel de nettoyage et des conteneurs sont à votre disposition auprès des services techniques en cas de besoin. Obligations et consignes de sécurité et de prévention incendie Les étudiants veilleront au respect des règles élémentaires de sécurité attachées à l’utilisation des produits, outils et tout autre matériel mis à leur disposition. Des incidents, et quelquefois des accidents sont liés pour la plupart au non respect des règles de sécurité ou à une mauvaise utilisation des produits et matériels. Il est impératif de bien respecter toutes les consignes de sécurité propres à chaque atelier. Il est également impératif de : • Respecter l’interdiction de fumer dans tous les locaux de l’école, y compris les patios à Mulhouse, conformément au décret du 15 novembre 2006 du Code de la santé publique ; • Ne pas installer dans les ateliers du matériel ou des équipements autres que ceux prévus ; • Utiliser des flacons appropriés et étiquetés pour conserver les produits dangereux, les reboucher après utilisation, limiter leur stockage dans les armoires et locaux appropriés, les utiliser et les manipuler loin des sources de chaleur ou des appareils électriques ; • Soumettre à l’avis des enseignants les composants utilisés pour la réalisation de certains projets, afin d’éviter les interactions chimiques éventuelles ; • Ne pas jeter dans les poubelles des chiffons ou des papiers imprégnés de produits inflammables, des fûts sont à votre disposition dans les ateliers gravure et sérigraphie ; • Ne rien poser sur ou contre les radiateurs et les bouches d’aération (chiffons, gobelets, bois, sacs plastiques, feuilles de papier, toiles, etc.) ; • Ne pas se servir des dispositifs d’éclairage ou toute autre installation technique comme matériel d’accrochage ou de suspension ; • Ne pas encombrer les passages et les issues (notamment les portes, en veillant à ce que tous les battants puisent s’ouvrir et se fermer correctement) ; signaler les encombrements mettant en défaut la sécurité des personnes ; • Ne rien stocker dans les cages d’escalier ; • Ne pas se servir des équipements présentant un risque, en dehors de la présence du personnel responsable ; • À Mulhouse, ne pas manipuler les cimaises sans avoir pris connaissance des instructions des techniciens responsables. Risque de basculement et d’écrasement ; • Respecter le matériel de lutte contre l’incendie : (détecteurs, extincteurs…) ; • Conserver lisibles, accessibles et en état de fonctionnement, les dispositifs de sécurité : plans d’évacuation, blocs de secours, détecteurs manuels de sirène ; • Ne pas ouvrir, modifier, rendre inaccessibles ou peindre les armoires électriques ; • Ne pas obturer ou peindre les installations techniques telles qu’interrupteurs, détecteurs, sondes, thermostats, câbles ; • Repérer en début d’année les issues, les moyens d’extinction d’incendie et les déclencheurs manuels permettant de donner l’alerte en cas de nécessité ; • Participer aux exercices d’évacuation ; • Signaler les odeurs suspectes ; • Prévenir la direction en cas d’atteinte d’une maladie contagieuse ; • L’introduction et l’usage d’alcool ou de produits stupéfiants sont formellement interdits. Règlement et sécurité 124 Consignes générales de sécurité en cas d’incendie En cas d’incendie, l’évacuation de l’école se fait immédiatement et obligatoirement par tous, en tenant compte de la localisation du feu et des issues de secours. Chaque enseignant assure l’évacuation du groupe d’étudiants dont il a la charge. Les enseignants présents à chaque étage ou à défaut, le personnel administratif et technique, se coordonnent pour veiller à l’évacuation de l’ensemble des personnes présentes et vérifient si les locaux ont bien été évacués. Le personnel de l’administration assure l’évacuation des différents locaux de l’administration. Les salles de cours ne doivent jamais être fermées à clé en présence d’étudiants. Auditorium et amphithéâtre : lors de l’utilisation, les deux portes doivent être déverrouillées et accessibles. Le non-respect de l’ensemble des règles énoncées ci-dessus pourra donner lieu à l’exclusion des étudiants, du cours ou de l’établissement, de manière provisoire ou définitive. En cas d’urgence, contactez : Mulhouse : • Accueil/concierge : 03 69 77 77 20 – 06 16 31 03 28 • Régisseur : 03 69 77 77 24 • Administratrice : 03 69 77 77 23 – 06 11 23 45 96 Strasbourg : • Accueil/concierge : 03 69 06 37 77 – 06 23 88 64 36 – 06 23 88 64 38 • Régisseur : 03 69 06 37 69 • Administrateur : 03 69 06 37 63 125 Plans et accès 125 – 134 Mulhouse Haute école des arts du Rhin 3 quai des Pêcheurs – 68200 Mulhouse Bd T de la M Ru eG Tram 2, 3 Tour, Nessel e arn ay Lu s Ru eJ ac qu es P re is s c Haute école des arts du Rhin e ed eim ish Zill eK léb er Rue du Ma nège Ru Ru Quai de s Pêcheu rs Bd Ch ar le sS to es s el sa ie er d on aF el ed Ru La Kunsthalle ai Qu sly dʼI Plans et accès 126 Strasbourg Haute école des arts du Rhin 1 rue de lʼAcadémie, CS 10032 – 67082 Strasbourg cedex La Chaufferie 5 rue de la Manufacture des Tabacs Tram C, E, F Gallia Rue de lʼUn iver s T ité CROUS Bd d Vict oire s Bain des Rue Qu ai d es Pê c he urs e la nt- Gu illa um e Haute école des arts du Rhin bâtiment principal Rue de in Rue Calv lʼAcadé mie bâtiment annexe la Chaufferie Poules Rue des layeurs Sai Rue des Ba Rue Munch Rue Rue Fri tz Kien er Rue Prechter Plans et accès 127 Académie supérieure de musique 1 place Dauphine – 67000 Strasbourg e Ru Quai du Général Kœnig anges el de Coul Quai Fust T de ne an us La Place de Tram A, D Étoile Bourse lʼÉtoile Académie supérieure de musique de Strasbourg Médiathèque André Malraux gone u Poly d Route Quai Jeanne Place Dauphine Helbling 128 Plans et accès 20 18 Menuiserie 21 Plateau Asso. Lalala 17 Art 25 Gravure & lithographie 33 Caféteria 35 37 a (a) 37 b Salles informatiques Patio (c) 38 (d) 39 Médiathèque Patio 59 Dessin & Ateliers publics 1er étage 69 Amphithéâtre 43 52 44 Design Design textile 40 — Photographie numérique 43 —Salle de réunion 40 42 Design 63 50 Sonic Laboratoire photo Sous-sol 61 a Laboratoire photo 63 Salle de projection (a) Frédérique Olland — Administratrice adjointe (b) Comptabilité et administration (c) Communication (d) Régie (b) Scolarité 36 34 — Régie vidéo 35 — Maintenance/audiovisuel 36 — Informatique 34 Galerie Hall d’entrée Salle audiovisuelle Mulhouse 13 Première année Impression Peinture 4 32 Rez-de-chaussée 15 Prise de vue 20 Atelier de sérigraphie Design graphique Volume 29 Art 28 Art Accueil 20 a Maquette 30 Art Métal 47 Sonic 48 Sonic Plans et accès 129 Strasbourg Bâtiment principal Rez-de-jardin Salle Prechter Cour intérieure Atelier d’artiste Atelier Bois Atelier Art-Objet Atelier Terre/Céramique Atelier Bois Atelier Métal Forge Atelier Verre Atelier Terre/Céramique Atelier Métal Atelier Prépresse Le passage Atelier Façonnage Accueil Atelier Sérigraphie Atelier Gravure Atelier léger Cave Atelier Lithographie Local technique Couloir orange Atelier Design Atelier Sérigraphie La Fabrique Plans et accès 130 Rez-de-chaussée Patio Impression numérique Scolarité Impression numérique Relations internationales Communication & Exposition Finances et commande publique Régie Auditorium Médiathèque Labo. Num. Design * Administrateur général Pascal Humbert * Estelle Pagès — Directrice adjointe Régie & informatique David Cascaro — Directeur Secrétatiat de la direction Hall d’accueil Ressources humaines Salle des professeurs 19 18 Laboratoire numérique Salle de réunion Plans et accès 131 3e étage 42 43 44 41 45 40 46 47 51 50 2e étage 32 33 31 30 34 35 36 38 37 24 25 27 26 1er étage 22 21 Atelier Livre Atelier Bijou 23 20 Atelier Bijou Atelier Livre Plans et accès 132 Strasbourg Bâtiment annexe Boîte noire — Plateau de scénographie Cours théoriques Cinéma d’animation Rez-de-chaussée Cinéma d’animation Cinéma d’animation Hall d’entrée Laboratoire numérique Montage Montage Prise de son Montage Montage Cours extérieure Montage Atelier vidéo Bar d La Mine e l’as s étudia ociation nte Atelier vidéo Plans et accès 133 Bureau 1er étage Communication graphique Communication graphique Communication graphique Bureau Boîte noire — Plateau de scénographie Scénographie Scénographie Scénographie 2e étage Illustration Didactique visuelle Bureau Illustration Bureau Illustration Didactique visuelle Didactique visuelle Cours théoriques Plans et accès 134 3e étage Studio de prise de vue Studio de prise de vue Scanner 30 Labo. photo Laboratoire photo Labo. photo Labo. photo Labo. photo Labo. photo Bureau Bureau Labo. photo 135 Notes 136 Guide de lʼétudiant – Arts plastiques www.hear.fr