Henri Matisse

Henri Matisse
Henri Matisse
Mémoire de l'Océanie
Date inconnu
Une gouache
Museum Of Modern Art
Henri Matisse
Henri Matisse
Luxe, calme, volupté
1904
Huile sur toile
Museum Of Modern Art
Henri Matisse
Henri-Émile-Benoît Matisse est né au Cateau-Cambrésis dans le nord de la France. Quand sa
mère est morte, il a commencé à peindre pour lui faire hommage. Il est devenu un artiste
postimpressionniste et il s’est inspiré de Van Gogh, Cézanne et Gauguin. Il était aussi très varié :
il était sculpteur, dessinateur, et peintre, et pour ces tableaux, il a fait des peintures à l’huile, des
aquarelles, et des gouaches (qui sont composées de découpages de papier qu’il a peintes.) Pour
faire une gouache, il peignait des feuilles de papier, les coupait, et les collaient sur une toile. Par
exemple, regardez « Mémoire de l’Océanie. ». Comme beaucoup d’artistes postimpressionnistes,
Matisse, s’est inspiré de l’exotisme, un goût pour les pays et les cultures loin de la France,
comme la Polynésie française qui fait partie de l’Océanie (un groupe des pays dans le sud de
l’océan Pacifique). Il n’y a jamais voyagé, mais il a imaginé l’Océanie avec des couleurs vives
dans sa gouache. En 1916, il a voyagé dans le sud de la France et il a décidé de vivre à Nice, une
ville qu’il trouvait très belle. Le premier tableau qui s’appelle «Intérieur au violon » est une
peinture à l’huile : Monet montre dans ce tableau la vue par la fenêtre de son appartement à Nice.
Il utilise des couleurs claires et vives mais à la différence des Impressionnistes, Matisse ne
cherche point à représenter la réalité vraie : il montre une scène plus imaginaire et irréelle dans
son appartement. Dans « Luxe, calme, et volupté, » Matisse s’est inspiré d’un poème par
Charles Baudelaire qui s’appelait « Invitation au voyage. » Dans son poème, Baudelaire invite
sa copine à faire un voyage avec lui dans un endroit imaginaire : un paradis situé sur une île
tropicale avec beaucoup de couleurs. Matisse a essayé de représenter cet endroit imaginaire dans
son tableau. Il a emprunté un vers du poème de Baudelaire « Luxe, calme et volupté » pour
intituler son tableau.