Edgard et sa bonne Léonie est en avance

La compagnie du Catogan présente
Edgard et sa
bonne
d’Eugène Labiche
Léonie est en
avance
de Georges Feydeau
mise en scène
Gwenhaël de Gouvello
avec
Danielle Gandon : Mmes Beaudeloche et de Champrinet
Marie Grach : Florestine et Léonie
Sylvette Gruais : Françoise et Mme Virtuelle
Youmna Tarazi : Henriette et Clémence
Gwenhaël de Gouvello : Edgard et Mr Toudoux
Damien Joëts : Le pianiste et le notaire
Alain Carnat : Mrs Veauvardin et de Champrinet
Maquillage : Laurence Otteny / Création musicale : Damien Joëts
Lumière : Brice Notin
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la compagnie du Catogan
206, boulevard Voltaire / 92600 Asnières sur Seine
[email protected] 06 14 77 99 79
Léonie est en avance
Edgard
et sa bonne
note d’intention
Des portes qui claquent et ouvrent sur le vide…
Las ! rien ne va : les rencontres inattendues et les coïncidences, les
faux hasards et les fausses sorties transforment le rêve en un
cauchemar où les personnages sont lancés dans une course
tellement folle qu’ils s’y précipitent jusqu’à l’égarement dans une
logique absurde qui devient surréaliste.
Dans Edgar et sa bonne comme dans Léonie est en avance pièces
en un acte où les situations les plus cocasses sont jouées dans un
décor unique avec les mêmes comédiens, pour mettre à jour
l’extraordinaire machine théâtrale rythmée par les entrées et les
sorties, le bruit des portes qui claquent et s’ouvrent finalement sur
un vide vertigineux jusqu’à la panique.
Jointe à une observation juste de la société sous le Second Empire,
cette extraordinaire mécanique de précision lancée à cent à l’heure
jusqu’à épuisement des personnages confine à la folie la plus
hilarante.
Mais pour qu’elle fonctionne, les comédiens oubliant le ton
« conversations de salon », doivent plonger dans chaque phrase
comme s’ils jouaient leur va-tout, être tout entier corps et esprit
dans l’instant de la parole qui se formule et soudain bifurque, qui dit
et se contredit avec la même évidence, la même naïveté.
Alors, peut-être est-il possible de fondre dans le jeu le réalisme
grinçant et la folie comique, de manière à voir les personnages
comme des marionnettes qui n’auraient perdu en rien leur relief
d’êtres vivants, mais devenus grâce au mouvement endiablé de
véritables figures sans temporalité.
Une pièce de mécanique comique où les petits bourgeois de
Labiche et Feydeau, excellent une nouvelle fois pour notre plus
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grand bonheur à se mettre dans des situations abracadabrantes,
pataugent sans vergogne dans la veulerie et le cynisme, dévoilent
comme à chaque fois une vanité sans fond et une maladive
avarice...
La mise en scène fait ici des fameuses boites à musiques l'élément
essentiel du décor: les personnages entrent et sortent, en
surgissent parfois ou encore se cachent derrière insufflant au
spectacle un rythme soutenu par le piano.
Mon objectif est de saisir ce qui dans notre passé culturel et
artistique vit encore aujourd’hui et constitue des signes essentiels
pour les nouvelles générations. C’est donc dans une mise en scène
contemporaine qu’évolueront les personnages de notre histoire.
Décor minimaliste, costume sobre pour une plus grande
concentration sur l’efficacité du texte.
Historicité et modernité seront
volontairement intimement liés…
Gwenhaël de Gouvello
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l’histoire se passe aujourd’hui…
Edgard et sa bonne d’Eugène Labiche
Edgard Beaudeloche n’a pas avoué à Florestine, la femme de
chambre de sa mère et en même temps sa propre maîtresse, qu’il
doit signer son contrat afin d’épouser incessamment Henriette
Veauvardin. Il va, jusqu'au coup de théâtre final, tenter d'éviter le
scandale que ne manquerait pas de provoquer Florestine si elle
apprenait cette nouvelle... Pour ce faire, il trouvera des moyens tous
plus extravagants les uns que les autres, suscitant ainsi une sorte
de comique de l'absurde dont cette pièce est l'un des plus éclatants
témoignages.
Leonie est en avance de Georges Feydeau
Dans une famille bourgeoise Léonie est sur le point d’accoucher.
Hélas ! les règlements de compte et les mesquineries entre beauxparents et gendre vont bon train, l’arrivée d’une sage-femme
tyrannique finit de chambouler toute hiérarchie dans la maison, et
ce qui devait être un moment de joie va tourner à la catastrophe…
Gwenhaël de Gouvello
metteur en scène de la Compagnie du Catogan
Lancé dans l’aventure théâtrale depuis sa jeunesse en terre
bretonne, Gwenhaël de Gouvello est passé par plusieurs étapes.
Tout d'abord, il fait son apprentissage au conservatoire national
supérieur d'art dramatique avec pour professeur Pierre Debauche,
Madeleine Marion etc… Il fait ensuite l'expérience du jeu de l'acteur
et de la vie de troupe au théâtre national de Bretagne où il assistera
Pierre Debauche à la mise en scène pendant quatre ans. En 1991 il
créer sa propre compagnie à la tête de laquelle il met en scène une
dizaine de spectacles dont Hes tes it Kantor, Chat en poche et
Tailleurs pour dames de Georges Feydeau, Fracasse de Théophile
Gautier, Mordius de Gwenhaël de gouvello etc…En 1999, il met
l’association en sommeil et participe aux créations de François
Kergourlay au Théâtre d’Antony… de 2003 à 2005, il incarne Gerry
dans « Danser à Lughnasa » de B. Friel puis Don Carlos dans
« Don Juan » avec le théâtre du Frêne de Guy Freixe.
Aujourd’hui, la plupart de ses spectacles ont été présentés dans des
lieux prestigieux comme le théâtre d'Évreux scène nationale, le
théâtre national de Bretagne, le théâtre d'Antony scène
conventionné ou le festival d'Avignon.
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Avis
de
Télérama
Labiche et Feydeau aimaient tous
deux se livrer à des charges
féroces contre une bourgeoisie
barbotant dans ses préjugés. Il
était donc astucieux de réunir
dans un même spectacle une
courte pièce de chacun d'entre
eux. Semé de chansons, "Edgar
et sa bonne" est un chassé-croisé
aux innombrables quiproquos,
provoqués par les dérobades d'un
fils de famille. Plus connue,
"Léonie est en avance", de Feydeau,
décrit la grossesse d'une fieffée
emmerdeuse, interprétée avec un brio
étourdissant par Marie Grach. La
peinture est d'autant plus acerbe que
chacun se paye la fiole du mari, issu
d'un milieu moins huppé que son
épouse. Quand ils attaquent la
première pièce, les comédiens
semblent à l'étroit sur un plateau, il est
vrai bien minuscule. Ils jouent avec
beaucoup plus d'aisance la deuxième
partie, qui a pour cadre unique le
séjour d'un appartement cossu.
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