MAMI CHAN à la CITE DE LA MUSIQUE
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MAMI CHAN à la CITE DE LA MUSIQUE
MAMI CHAN à la CITE DE LA MUSIQUE SPECTACLES JEUNE PUBLIC le mercredi à 15h MERCREDI 26 AVRIL : Un jour mon prince viendra… (?) Spectacle chorégraphique Spectacle de Laura Scozzi Création musicale de Mami Chan Compagnie Opinioni in Movimento Mélanie Cholet, Anne Tappon, danse Mami Chan, claviers, jouets Durée : 60 minutes. à partir de 7 ans. Ce spectacle fait partie de la thématique de la Cité de la musique : Figures du féminin MERCREDI 7 JUIN : Mami Chan Band Concert pop-rock Mami Chan, claviers, chant Olivier Deparis, guitares Sébastien Saint-Lezin, guitares Anne Gouraud, contrebasse Emiko Sharpley, batterie Durée : 50 minutes. à partir de 8 ans. Ce spectacle fait partie de la thématique de la Cité de la musique : Le Japon MAMI CHAN, à découvrir, exubérante et jubilatoire : en avril, avec la chorégraphe Laura Scozzi pour le spectacle Un jour mon prince viendra... (?), qui revisite avec impertinence le conte de fées (des princes vulgaires et des princesses un peu sottes sur la pop décalée de Mami !) ; en juin, avec son groupe Mami Chan Band, pour un concert aux comptines et ballades mi-pop, mi-rock, pleines de fantaisie, jamais mièvres. Ce personnage «manga», à la présence incroyable et aux improvisations décalées, chante indifféremment en français, anglais et japonais. Pour les groupes scolaires : séances le lendemain, jeudi, à 10h et 14h30. AMPHITHEATRE 221, av. Jean Jaurès – 75019 PARIS Tarif : 8 euros RENSEIGNEMENTS / RESERVATIONS : 01 44 84 44 84 www.cite-musique.fr ______________________________________________________________________________________ RELATION MEDIA JEUNE PUBLIC : Brigitte BERTHELOT : 01 44 84 45 90 / 01 46 26 32 06 – [email protected] MAMI CHAN Arrivée à Paris en 1993, la japonaise Mami Chan a su s'affranchir d'une éducation musicale étouffante (l'apprentissage du piano au conservatoire) et découvrir au contact de l'underground parisien (le label Saravah, les musiciens Dragibus ou Fred Poulet, les graphistes Blanquet ou Bolino) tout un pan de sa propre culture qui lui avait échappé lorsqu'elle résidait au Japon : "J'ai rencontré les Boredoms, Ruins ou Acid Mothers Temple en France, puisque je suis souvent la seule dans le public qui peut parler japonais". Inspirée par le radicalisme de ces groupes autant que par la "child-music" de Takemura, la musique de film (Fellini, Tati, De Roubaix), la musique traditionnelle, la j-pop ou l'avant-garde rock (John Zorn, Mike Patton), Mami compose plusieurs albums de "pop expérimentale", mélodies enfantines étrangement inquiétantes, pop-punk juvénile, comptines de pianosjouets et de synthétiseurs cheap. Mélangeant français, anglais et japonais, Mami chante, murmure, crie, d'une petite voix haut perchée et sucrée, entre douceur et vraie violence : "Le cri est un moment de réalité. Dans la culture japonaise, il faut être gentille, effacée, mais c'est souvent une forme d'hypocrisie : derrière cette gentillesse, on pense 'Je ne t'aime pas'. Le cri est spontané, relève d'une forme de vérité". Après deux albums solo (Otonamopée, 1997, et La nuit de Pollen, 2001) et un CD electro avec le virevoltant Andrew Sharpley, elle fonde le Mami Chan Band avec des musiciens issus du rock ou de la scène des musiques improvisées qui se retrouve aux Instants Chavirés, à Montreuil : "Les morceaux sont faits en groupe, avec guitare électrique, basse, contrebasse, batterie. On les construit à partir d'improvisations, on prend les idées de chacun, c'est du collage". Entre un livre d'Haruki Murakami, un rêve d'Alice, une anamorphose des Residents ou le garage de Deerhoof, Mami trouve sa place : "Notre musique est un peu comme un jeu de lego : un assemblage de formes simples, qui font un tout compliqué." Wilfried Paris MAMI CHAN BAND PRESSE Une pianiste japonaise en rupture de pays et sa bande enchantent la scène parisienne. Dès l'âge de 6 ans, le destin de Mami Chan est tracé : tu seras concertiste, ma fille. Huit heures de piano classique par jour, le Conservatoire supérieur de Tokyo, les concours, les concerts. La jeune Japonaise gagne prix sur prix et entame une prodigieuse carrière de soliste. Personne autour d'elle ne semble s'inquiéter de ses silences de plus en plus fréquents, de ses regards perdus dans le vide. Jusqu'au jour où, à 20 ans, Mami Chan cesse de parler. «Je continuais à jouer, comme si de rien n'était, alors que, à l'intérieur, je hurlais. Mon corps et ma pensée se révoltaient, mais l'idée de tout remettre en question me terrorisait.» Enfin, elle explose, vend son piano, écoute David Bowie et de la musique punk, se défoule en dansant devant son miroir. Puis elle goûte aux fruits de l'interdit : elle achète une flûte et, pour la première fois, improvise. Mami, aujourd'hui 39 ans, redessine sa destinée. Un billet d'avion, aller simple, la mène à Londres, puis à Paris. A la station de métro Bastille, elle rencontre son alter ego, Anne Gouraud, contrebassiste classique excentrique. Anne, 30 ans, lunettes rondes, nattes et chaussettes à rayures, a des mimiques de Charlot. Elle joue de sa contrebasse comme d'une guitare et détourne Stockhausen en chansonnettes pour enfants. Depuis, elles se produisent en duo ou au sein du Mami Chan Band, au côté d'Emiko Ota, percussionniste issue du Conservatoire d'Osaka, et de deux guitaristes. Leurs performances sont à la fois visuelles et sonores : spectacles à mi-chemin des folies impromptues des poètes dada et des énigmes du théâtre kabuki, jeux d'équilibre entre la musique savante et la dérision de ses rituels. D'une composition piano contrebasse, digne de la plume de György Ligeti, on passe à une comptine intitulée Mon père communiste et ses amis à la patinoire. Puis Mami Chan ouvre une valise d'instruments jouets et les utilise avec la même gravité qu'elle mettrait à interpréter les Nocturnes de Chopin. On rit, on sourit. On est touché, parfois bouleversé, par ce mélange d'authenticité, de violence, de satire et d'intelligence. L’EXPRESS à propos du concert Mami Chan Band MAMI CHERIE. Mami Chan, pianiste classique de formation, n'est pas venue en France pour nous montrer ses couettes, mais bien pour faire connaître son univers, poétique et attachant, jamais mièvre et toujours en marge des écartades polies de l'easy pop japonais. Mamie met ses talents de pianiste virtuose au service d'un minimalisme naïf et enfantin auquel se superposent de vraies angoisses d'adulte. Mélodiste ultra douée à l'humour grinçant, Mami est unique. NOVA MAG à propos du disque La Nuit de pollen DELECTABLE Avec la complicité d'Andrew Sharpley (leader du ,groupe Stock. Hausen & Walkman, défricheur del'électro d'outre-Manche), elle cisèle des petits manèges virtuels, des moulins à valses, des « machines à gazouiller », « des chants de la lune ». Chantonne, en anglais ou en français, des petites choses délectables. Invite à des voyages « sur la queue d'une comète » ou à bord d'une « folle fusée », « au-delà de l'étoile orange / à la peau de coquillage ». Climats hawaïens, napolitains ou drum'n'bass ambiances aquatiques ou telluriques, ces plages parfumées de fraîcheur glissent des rondes enfantines dans la mémoire des machines. TELERAMA à propos du disque La Nuit de pollen fff Mami Chan Band