foma 2009 silvia jura au mexique envie de renaissance
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foma 2009 silvia jura au mexique envie de renaissance
juin 2009 to coup-d e-c pho 19.06.2009 Grillade d'été 02.08.2009 Dîner Gala annuel 09.10.2009 on c La prospective : une idée européenne ur oe un r un in egard, sta fait rê nt qui ver p tac age 3 t@ a a elfv.at foma 2009 silvia jura au mexique envie de renaissance ? erna cuesta et atv interview avec nathalie debans nouveau projet culture Revue trimestrielle de l’Association des Anciens Elèves du Lycée Français de Vienne | www.anciens-eleves.at | € 3,50 P.b.b. Verlagspostamt: 1000 Inzersdorf | DVR: 0546356 02 Z 0326611 M sommaire Editorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 « Un regard, un instant qui fait rêver » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Calendrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 special france Etudes à Sciences Po Nancy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 FOMA : Forum Mondial des Anciens Elèves . . . . . . . . 5–7 a propos : mexique Silvia Jura : Face à la grippe porcine . . . . . . . . . . . . . . 8 – 9 BAL DU LYCEE 2009 : tout est bien qui fini bien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Sciences Regards d'un prospectiviste sur la crise économique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 La Renaissance, si nous le voulons . . . . . . . . . . . . . 15–16 Sciences en France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Section juristes Le droit en médecine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Café Philo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Les activités des sections Réseau Affaires Anciens, Volley, Wickerl, Section Bridge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 NOUVEAU : projet culture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22–23 FETES espace culture Erna Cuesta : la Grande Dame de la Culture . . . . . . . . . 11 Ambassade de France : une architecture brutale et délicieuse . . . . . . . . . . . . . . 11 Sur les traces du Théatre du Funambule . . . . . . . . . . . . 20 Actualités Film et Musique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Les promotions « rondes » de 2009 . . . . . . . . . . . . 24–25 COURRIER des lecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 ANNONCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26–28 escapades FORUM & JOURS FIXES France Club Médias L'internet et le « Journalisme » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Religion et Politique au fil de l'Histoire . . . . . . . . . . . . . 13 Nota bene : la liste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 La Chartreuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 publication Nathalie Debans : « Mes élèves s'habillent en Prada » 30 ell En ss hlo tsc tl. ee aa en st 2 0,– .50 €1 NUR JETZT SCHON AB € 16.990,– 3 INKL. € 1.500,–1 STAATL. ÖKOPRÄMIE AB € 15.490,– COMING SOON: DER NEUE MEGANE GRANDTOUR NUR JETZT SCHON AB € 17.690,– 3 INKL. € 1.500,–1 STAATL. ÖKOPRÄMIE AB € 16.190,– www.renault.at Staatliche Ökoprämie gültig bei Zulassung eines Neuwagens durch Privatpersonen bei Eintausch und Entsorgung eines in Gebrauch stehenden PKWs mit Erstzulassung bis 31.12.1995. Die Überweisung erfolgt direkt vom Bund an den Käufer. Aktion gültig bei Kaufantrag bis 30.06.2009. 3 Preise verstehen sich als unverb. empf. Sonderpreis inkl. MwSt., NOVA, Bonus und Händlerbeteiligung. Nur für Privatkunden. Aktion gültig bei Kaufantrag bis 30.06.2009 bei teilnehmenden Renault Partnern. Änderungen, Satz- und Druckfehler vorbehalten. Alle Abbildungen sind Symbolfotos. 1 2 Kraftstoffverbrauch: kombiniert von 4,4–7,6 l/100km, CO2-Emission: kombiniert von 116–178 g/km. RENAULT WIEN, 10., Laaer Berg-Str. 66, Tel. 01/68020-0 www.renault-wien.at RENAULT DONAUSTADT, 22., Gewerbeparkstr. 11, Tel. 01/73200 www.renault-donaustadt.at 1 DER NEUE MEGANE en ie! m rä op alt rh Ök RENAULT HAT JETZT DIE ÖKOPRÄMIEN-GARANTIE! hn Sc WIR PRÄSENTIEREN DIE NEUHEITEN DES SOMMERS! Voici la première foto gagnante : « Un rêve d'éducation » Un instant qui fait rêver, par Charlotte Mahr (Bac '97). « 1 + 1 = 2 ... » – le besoin d'éducation en manque de solutions ? Merci beaucoup pour ta participation, Charlotte ! En cadeau : un exemplaire du livre de Tatjana Novak « Das Keine-Panik-Kochbuch für Väter ». Editorial « Un rêve d’education », Lamu Island – KENYA 2009. © Charlotte Mahr (Bac ’97) rubrique Fêtes de l'AAELFV Anciennes et Anciens, soyez la bienvenue, avec ou sans accompagnement! 02.08.2009 à partir de 12:00 Etant donné que le présent joue un rôle fondamental sur l’avenir dans notre série fort passionnante sur la prospective (en coopération avec l’Institut Français de Vienne), série grâce à laquelle nous avons eu aussi l’occasion d’entendre des avis et des réponses vraiment pertinents au sujet de notre crise omniprésente ces derniers mois, c’est le développement de nos réseaux vers l’avenir qui a marqué nos activités depuis le début de cette année. Comme prévu, nous avons enfin lancé notre « Réseau Affaires Anciens » qui se développe à merveille et qui pourrait devenir un des vecteurs de notre association dans le futur : cette idée a été d’ailleurs une des raisons pour la création de notre Association il y a cinquante ans. Dans ce cas un grand Merci à Martin Ploderer pour son engagement. Nous avons participé au FomA, la première rencontre mondiale des Anciens des Lycées Francais du monde à Paris, qui est un projet avec un potentiel énorme et attractif à la fois. Un grand Merci à Jean Bastianelli, proviseur du LFV, à Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE, et Andrea, Sabrina et Sita pour leur initiative et leur soutien. Finalement, Dorothea Nahler fait un début dans le domaine Arts&Culture avec son projet musées. Nous avons aussi signé une nouvelle coopération avec l’IFV, qui nous permet l’utilisation du magnifique palais Clam Gallas, lieu que je vous recommande vivement pour toutes sortes de manifestations. Evidemment, nos autres projets continuent et se développent eux aussi, que ce soit le projet « juristes », « France-Club Médias », « Paris », « Wickerl », « Café Philo » et les diverses sections, notre site Web, le journal ou le fichier. Là aussi un grand merci aux membres du comité et aux responsables de projets pour leur énorme travail bénévole. Merci à ceux d’entre vous qui nous encouragent par leurs compliments qui nous parviennent de plus en plus souvent. Pique-nique : Grillade Nous avons réservé une place sur la Donauinsel (Grillplatz 3) pour tous ceux et celles qui auront envie de se retrouver un après-midi d'été sur les berges de l’île du Danube pour une petite grillade conviviale : entrée libre naturellement. Que chacun vienne avec quelques mets (viandes, salades, gâteaux, ... ) et boissons (avec ou sans alcool) : nous fournirons le charbon et quelques boissons de base. En revanche et à propos, nous aussi, nous avons notre crise et elle est financière, elle aussi. Malgré nos efforts pour construire une Association à votre service et les 800 d’entre vous venus à la fête de notre Cinquantenaire, le nombre de cotisations ne s’accroit pratiquement pas. Comme nous considérons ce nombre comme la valeur mesurée de votre approbation de notre travail, nous nous reposerons des questions de principe cet été. Peut-être faudra-t-il renoncer à notre journal qui nous coûte cher en argent et travail, ce qui serait bien dommage. Je vous invite donc à manifester votre enthousiasme et votre soutien en contribuant par votre cotisation ou en nous faisant part de ce qui ne vous plait pas ou de ce qu’il manque pour vous convaincre de soutenir votre association. Je suis toujours avide de vos suggestions. ATTENTION : Vérifiez le statut de cette petite fête sur www.aaelfv.at – au cas où! 09.10.2009 à partir de 19:00 Dîner Gala annuel Refectoire du Lycee francais de Vienne Intermezzo musical par Maurice Mouton chantant Gilbert Bécaud. 5 plats, apéritif, eaux, vins, cafés et digestifs € 0,– pour les bacheliers 2009 € 12,– (pour les – de 25 ans à jour de leur cotisation) € 24,– (pour les jeunes non à jour de leur cotisation et les autres à jour de cotisation) € 38,- (pour les autres non à jour de leur cotisation) En attente de vos réactions, je vous souhaite un bel été, et espère vous rencontrer bientôt à une de nos manifestations Ferdi Akdag (Bac 1977), Président de l’AAELFV impressum « Le Monde des Anciens » eigentümer, herausgeber, verleger: Vereinigung ehemaliger Schüler des Französischen Lyzeums (AAELFV) internet: www.anciens-eleves.at, www.aaelfv.at mail: [email protected] anschrift: Skodagasse 28/5, A-1080 Wien, Tel.: +43-676-649 45 71, Fax: +431-40 190 1109 blattlinie: Vereinsnachrichten für den inhalt verantwortlich: Ferdi Akdag chefredakteurin: Joëlle Moussalli redakteure: Maria Leinschitz-Vilain, Bernd Horazdovsky, Joëlle Moussalli, Reinhard Papp, Karoline Gleixner, Jakob-Moritz Eberl, Ricky Wehler-Hardt, Alfred Philipp, Isabelle Libersac layout: Nathalie Aubourg druck: MANZ Crossmedia GmbH&CoKG; Stolberggasse 51, 1051 Wien bankverbindung: Erste Bank der öster-reichischen Sparkassen AG, Bankleitzahl 20111, Konto-Nr. 0000 0496367, BIC GIBAATWW, IBAN AT62 2011 1000 0049 63367. Namentlich gekennzeichnete Beiträge müssen nicht mit der Meinung des Herausgebers und des Verlegers übereinstimmen. le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Chères Anciennes, chers Anciens, chers amis de l’AAELFV, 3 calendrier / spécial France : études à ne pas manquer ! juin septembre 19 Heurigen annuel de la promo Bac 1965 – 16:00 Changement: Heurigen Schübel-Auer, 19., Zahnradbahnstrasse 17, Terminal Tram « D » 19 Forum Sciences – 19:00 Conférence: La prospective une idée européenne? Institut Français de Vienne, Salon Rouge, 9., Währingerstraße 30 20 Bac 1979 réunion des 30 ans – 16:00 9., Altes AKH, Stiegl Bräu 26 Petit déjeuner Réseau Anciens Affaires mann Beletage – Salle de théâtre 1., Grashofgasse Holl- juillet 2 Bernd's Stammtisch chez « Wickerl » – 18:00 9., « Wickerl » en face du Lycée 3 12 Bernd's Stammtisch chez « Wickerl » – 18:00 9., « Wickerl » en face du Lycée Bac 1962 – Klassentreffen chez Micha Artaker octobre 2 Bernd's Stammtisch chez « Wickerl » – 18:00 9., « Wickerl » en face du Lycée 9 Dîner annuel 9., Lycée Français de Vienne, 19:00 novembre 5 21 ! Bernd's Stammtisch chez « Wickerl » – 18:00 9., « Wickerl » en face du Lycée 7e déjeuner section Paris à confirmer decembre aout 2 Fête d'été et grillades – à partir de 12:00 Grillplatz 3 - Donauinsel 6 Bernd's Stammtisch chez « Wickerl » – 18:00 9., « Wickerl » en face du Lycée 3 Bernd's Stammtisch chez « Wickerl » – 18:00 9., « Wickerl » en face du Lycée Pour plus d'informations, consultez www.aaelfv.at Sciences Po Nancy L'article suivant est destiné aux futurs étudiants aspirant aux facultés du type Sciences Po. le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Durant le semestre d’hiver 2008/09, j’étais étudiant à la faculté de SciencesPo Paris au sein du Campus de Nancy. En fait, j’avais espéré y recommencer mes études de sciences politiques afin de les terminer cinq ans plus tard à Paris. En fin de compte, cela s’est terminé d’une manière bien différente. 4 Au préalable, n’ayez pas peur de l’entretien! Moi-même, je m’étais laissé emporter par le stress et la nervosité. Soyez préparés et au courant du plus de choses possibles et lisez un maximum de quotidiens et d’hebdomadaires. L’entretien en soi ne devrait alors pas poser trop de problèmes. Pourquoi Nancy ? Nancy dispose du Campus franco-allemand appartenant à SciencesPo. Il est donc idéal pour les élèves du Lycée. La ville elle-même est petite, mais assez agréable. Certes, les possibilités d’évasion et de sortie sont rares, mais, à SciencesPo, il y a de toute façon une fête au minimum toutes les semaines. À SciencesPo, tout un chacun se connaît. C’est un peu comme une grande famille. Et même si je n’y suis plus, j’ai encore l’impression d’en faire partie. À l’heure actuelle, six autres Anciens s’y trouvent encore. Si vous rencontrez d’éventuels problèmes ou difficultés, ces amis se feront un plaisir de vous aider à les résoudre. 70% des étudiants sont germanophones et 60% sont allemands. Que cela ne décourage pas les Français, au contraire, cela devrait permettre de se parfaire en langues. L’administration y est très courtoise et fait de son mieux pour que vous vous sentiez à l’aise. À midi, on peut déjeuner au RestoU, près du Campus, où on vous sert un repas complet – horsd’oeuvre, plat, dessert – pour € 2,80. Et c’est même assez bon ! Évidemment, cela peut vous paraître alléchant et vous vous demandez pourquoi je n’y suis pas resté. J’avais déjà fait un an d’études de Sciences politiques à l’Université de Vienne. Je m’étais alors décidé, assez rapidement, d’entrer à SciencesPo. Rien qu’au nom, je m’attendais à y poursuivre le même type d’études. Et il faut savoir qu’en France, presque tout est possible à un étudiant de SciencesPo. On a même parfois l’impression que les gens seraient prêts à vous faire des courbettes ... Mais soyez prévenus : si vous désirez étudier les sciences politiques, alors SciencesPo est la mauvaise adresse. Si vous êtes friands de théorie et de philosophie, vous y serez déçus. L’aspect sociologique m’a personnellement beaucoup manqué, ce dernier faisant tout le sel de bonnes études de sciences politiques. Si vous êtes accros à l’économie ou au droit, ou si vous ne savez pas encore très bien ce qui vous intéresse vraiment, alors SciencesPo Nancy vous plaira. Durant les deux premières années, vous suivrez un cours excellent, mais très général, basé essentiellement sur l’économie et les institutions politiques comparées (droit). De plus, il y a des cours d’histoire et de langues (allemand, français, russe, arabe et espagnol). Les cours eux-mêmes sont très intéressants et d’un niveau incomparable. SciencesPo est, de toute façon, très favorable aux bacheliers de notre Lycée. Les chiffres sont un facteur qui ne ment pas : au semestre dernier, 7% des étudiants provenaient du LFV. Peut-être pourrez-vous vous-même contribuer à augmenter ce taux ? Si vous avez des questions, je me tiens à votre entière disposition : [email protected] Jakob Moritz Eberl (Bac 2007) spécial France : premier forum mondial des anciens élèves FOMA AEFE Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger Créée en 1990, l’agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), établissement public placé sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères et européennes, est chargée du suivi et de l’animation d’un réseau de 253 établissements à programme français (73 en gestion directe et 180 conventionnés) répartis dans près de 135 pays à travers le monde sur les 440 établissements actuellement homologués par le ministère de l’éducation nationale français. L’agence, dont les établissements accueillent près de 164 000 élèves sur les 250 000 scolarisés dans l’ensemble des établissements à programme français dans le monde, a pour missions principales d’assurer la continuité du service public d’éducation pour les enfants français (46% de l’effectif total), de contribuer à la diffusion de la langue et de la culture françaises auprès des élèves étrangers et de participer au renforcement des relations entre les systèmes éducatifs français et étrangers. Une autre de ses missions est de veiller à la maîtrise de l’évolution des frais de scolarité pratiqués dans les établissements dont elle a la charge. En effet, contrairement à ce qui se passe en France, le système d’enseignement français à l’étranger repose sur le principe du double financement par l’Etat d’une part (le ministère des Affaires étrangères verse chaque année une subvention de plus de 320 millions d’euros au titre du fonctionnement des établissements soit plus de 40% du budget global de ce dispositif ) et par les familles et les pays d’accueil d’autre part (avec des participations respectives de l’ordre de 58% et 2%). Au total, plus de 650 millions d’euros sont destinés à financer et à développer ce réseau unique au monde dans son esprit et son organisation. Chaque fois que cela est possible et nécessaire, l’agence apporte son aide à de nombreuses familles françaises expatriées en accordant des aides à la scolarisation. Elle consacre globalement 10% de son budget à ce dispositif d’aide. Par ailleurs, et afin d’aider les plus brillants de ses élèves étrangers à venir poursuivre leurs études dans les universités françaises, l’agence accorde chaque année environ 200 bourses d’excellence. L’agence pour l’enseignement français à l’étranger met à la disposition des établissements en gestion directe et des établissements conventionnés des personnels (enseignants et d’encadrement) titulaires de l’éducation nationale dont elle est l’employeur. Ce sont ainsi plus de 6200 agents qui exercent leurs fonctions dans l’un des établissements du réseau. le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 développer ce réseau unique au monde dans son esprit et son organisation Pour la première fois, grâce à l’initiative de l’AEFE – l’agence pour l’enseignement français à l’étranger qui veille sur les Lycées Français à l’étranger depuis 1990 – et sa directrice Anne-Marie Descotes, nombre d’Anciens de différents Lycées Français du monde entier se sont retrouvés à la cité universitaire de Paris pour tenter un premier échange. Pendant toute une journée, nous avons pu participer à un programme assez chargé et parfaitement organisé dans cette atmosphère très internationale qu’est la cité universitaire de Paris, créée après la première guerre mondiale, dont le but était de nouer des liens entre les divers pays du monde et d’éviter ainsi des guerres éventuelles. suite page 7 5 spécial France : premier forum mondial des anciens élèves le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Témoignages de Sita Reisinger et Andrea Surwillo, participantes au FOMA, pour l’AAELFV (toutes deux Bac 2002) 6 Le 28 mars dernier s’est tenu à Paris le FOMA 2009, premier forum mondial des anciens élèves d’établissement français à l’étranger. A cette occasion, Ferdi et Sita m’ont rejointe à Paris pour un samedi animé par de nombreux débats et rencontres. Organisé par l’agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), ce forum cible tous les acteurs du réseau français à l’étranger, en avant les anciens élèves des établissements qui sont les porteurs de ce réseau au niveau local et mondial. Concrètement, le FOMA 2009 a permis d’une part la rencontre et l’échange d’idées entre les anciens élèves de différents pays, et d’autre part un premier recensement des associations présentes dans le but de les fédérer à long terme. Plongé dans ce milieu multinational d’anciens, Ferdi, Sita et moi avons constaté avec surprise que l’AAELFV était une des associations les plus développées et les plus actives existant à l’étranger. De nombreux anciens ont des difficultés de créer une association d’élèves pérenne, non seulement à cause d’un manque de moyens, mais aussi parce qu’elles ne trouvent pas de soutien de leur lycée. En ce qui concerne les associations d’anciens plus établies, elles n’offrent souvent pas de rencontres thématiques ou professionnelles comme l’AAELFV avec ses projets variés – et depuis peu, le réseau Affaires. La rencontre, entre tant de personnes de tout âge et de toute nationalité confondus, fut une expérience unique et inoubliable. A titre d’exemple, les participants se sont posés la question, à savoir quelles étaient les valeurs qu’ils partagaient à la suite d’un enseignement français et quelle était la meilleure démarche pour disperser cet enseignement particulier dans le monde. Au cours de l’atelier, plusieurs propositions intéressantes ont été présentées: Si l’on considère qu’un grand nombre de lycées français se trouvent dans des pays du Tiers-Monde, il faut souligner l’importance de permettre aux enfants de parents pauvres l’accès à la culture et à la langue françaises. Un point primordial qui a été evoqué dans ce contexte a été la valeur de la laicité, spécialement dans des pays où la religion occupe une place importante dans la vie quotidienne. D’un autre côté, il semble également important de réduire la déculturation qui a lieu en faveur du phénomène de l’acculturation. En ce qui concerne la dispersion de l’enseignement français à l’étranger, il paraît que ce sont notamment et paradoxalement les cours d’anglais qui doivent être renforcés, car apparemment, c’est le manque de qualité de l’enseignement de la langue anglaise qui semble être la principale raison pour les parents de cesser d’envoyer leurs enfants dans un lycée français. En outre, il faudrait maintenir la présence française au-delà de la scolarité et de l’accession au bac pour réduire au maximum la perte de la langue française après le bac. Sita Reisinger L’intérêt envers nos activités ont valu à notre président de l’association une place importante dans les débats ainsi que l’intérêt très prononcé de la part de l’AEFE. Tous les participants ont pu débattre des problématiques et des objectifs du réseau mondial durant trois ateliers : Sita a participé à la définition des valeurs en commun et en partage, Ferdi a présenté son avis sur le soutien et l’accompagnement des anciens. Pendant ce temps, je me suis exprimée sur les moyens de fédérer et communiquer au sein du réseau des anciens élèves. Dans cet atelier, j’ai été surprise de constater que les problèmes de communication et de centralisation des informations principalement sur Internet étaient les mêmes indépendamment de la maturité d’une association. Plus particulièrement, non seulement les associations ne disposent pas des outils nécessaires pour maintenir leur portail web, mais en plus les réseaux sociaux à la facebook dispersent les différents groupes d’anciens d’un même lycée. Il s’agit ici d’un « effet de bord » structurel d’Internet. Par conséquent, une des principales conclusions que nous avons faites est dans un premier temps de recenser la majorité des associations existantes et de les répertorier officiellement auprès de l’AEFE, leurs donnant ainsi une légitimité dans le réseau international des anciens élèves. Le premier pas dans cette direction a déjà été fait puisque le site du FOMA a publié un annuaire des associations présentes au forum (scolafrance.info/foma/). Cet annuaire en soi ne suffit pas, mais il permet pour l’instant aux différents groupes d’anciens de continuer l’échange d’informations, voire même des outils informatiques permettant à ceux qui souhaitent créer une association de profiter des expériences de leurs collègues internationaux. En fin de journée, beaucoup de promesses ont été faites de la part de l’agence pour l’enseignement français à l’étranger. Bien que je ne pense pas que toutes pourront être réalisées sans l’implication forte des établissements français locaux, les rapports faits lors du forum ont permis de faire le point sur l’état actuel du réseau et les initiatives à prendre pour le fortifier. A mon avis, l’importance de ce forum ne se mesure pas par les actions à venir de l’AEFE, mais par les échanges intenses entre participants faits ce jourlà, montrant à chacun que les enjeux des réseaux locaux d’anciens sont les mêmes dans tous les pays et surtout qu’il existe la volonté de s’entraider mutuellement. Prochain point au FOMA 2010. Andrea Surwillo FOMA – une première sans frontières * Les Lycées Français et leurs Anciens du Monde celle de poursuivre cette initiative et réorganiser un FOMA en 2010. Ce fut une belle expérience très motivante : le LFV peut être considéré comme un Lycée modèle grâce à son histoire, son succès, le grand nombre d’Autrichiens scolarisés et le rôle important qu’il joue dans la société autrichienne. Mais aussi les compliments au sujet de notre Association – active, elle aussi, continuellement depuis 50 ans – et de son rayonnement ont nourri l’ambition de continuer à servir de modèle aux autres. Evidemment, les enjeux très différents de cette initiative prometteuse ne facilitent pas la tâche : qu’il s’agisse de synergies au profit d’intérêts politiques et culturels de la France à travers divers réseaux, de servir les intérêts de l’AEFE, qui, pour continuer son œuvre, doit trouver des moyens de financement locaux, ou finalement, des Associations d’Anciens et leurs réseaux nationaux et mondiaux structurés en réseau global – tout en restant indépendants. L’idée est bien tentante : imaginons la possibilité d’avoir des connaissances dans le monde entier, des anciens des LF, auxquels on pourrait s’adresser en cas de besoin ! Après cette première rencontre, l’initiative va préoccuper bien des esprits, ce qu’elle a révélé et son apport possible dans l’avenir. A plus au FOMA 2010 à Casablanca ... L’AAELFV et Jean Bastianelli, proviseur du Lycée à Vienne, sont désormais partants pour accueillir les Anciens du Monde à Vienne en 2011. Personnellement, j’espère que ce projet portera ses fruits dans l’avenir. En effet, ses impacts sont importants, aussi bien pour la France et la culture francaise, l’AEFE, et, last but not least, pour les « Anciens du Monde ». Ferdi Akdag (Bac ’77) * Au sens propre du terme. de gauche à droite : Andrea Surwillo, Ferdi Akdag, Sita Reisinger et Sabrina Holzer (Bac 2007) Pour plus d’infos : - AEFE: www.aefe.fr - FOMA : http:// scolafrance.info/foma/ - Vous trouverez photos, programme et interviews liés au FOMA ’09 sur www.aaelfv.at - Lisez aussi l’article sur www.ancienslycee.co.uk le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 L’AAELFV, les « Autrichiens », a été représentée par quatre Anciens : Sabrina Holzer, Sita Reisinger, Andrea Surwillo et Ferdi Akdag. C’est même Sabrina (Bac 2007) qui a eu l’honneur d’inaugurer ce forum par un concert de piano remarquable. Plusieurs discours ont enchaîné sur les enjeux de l’initiative et des témoignages d’Anciens Elèves de divers LF : le dernier, très émouvant, de Miguel Angel Martínez Martínez – Vice Président du Parlement européen, ancien élève de Madrid – nous a parlé de sa scolarité à Madrid, et de l’île de liberté que représentait son Lycée pendant la dictature en Espagne. Pour tous les intervenants, l’esprit critique acquis au cours de l’enseignement français, la tolérance, la liberté, la démocratie et l’ouverture aux autres furent les points forts des discours. Ont suivi trois ateliers thématiques : le premier traita la question « Quelles valeurs en commun et en partage? », auquel Sita Reisinger (Bac 2002) participa, le deuxième « Fédérer et communiquer au sein du réseau des anciens élèves » où Andrea Surwillo (notre Webmaster à Paris, Bac 2002) nous représenta, et finalement « Soutenir et accompagner les anciens ’ séniors et juniors ’, les établissements scolaires et le réseau » dans lequel j’eus l’honneur et le plaisir d’intervenir. J’y ai exposé ce que nous faisons depuis 50 ans, et surtout, proposé nos réflexions sur le rôle et l’identité d’une Association d’Anciens Elèves d’un Lycée, les approches et les services possibles en fonction des groupes cibles, mais aussi les difficultés rencontrées face aux services d’autres associations, par ex. universitaire. Ensuite, déjeuner, proclamation des résultats du concours « Paroles de presse » et beaucoup de rencontres sympathiques dans un esprit convivial : des rencontres internationales aiguisées par le désir de coopérer avec d’autres anciens et fonctionnaires français. Nous nous sommes retrouvés en séance plénière pour quelques discours, premières conclusions et propositions pour l’avenir, entre autres 7 à propos : Le bon sens et l’information : Une ancienne nous raconte ses aventures au Mexique. Face à la grippe porcine Propos recueillis par Joëlle Moussalli le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 (...) Je me suis retrouvée – tout à fait par hasard – dans le centre de la pandémie de la grippe porcine. 8 J’y étais pour mon travail – une tournée avec Célia Mara, l’artiste que je produis. Pour présenter son nouvel album Santa Rebeldia, musique brésilolatino-funky, Célia Mara fut conviée à donner trois concerts open air à Mexico City, dans le cadre de l’énorme festival Ollin Kan : le 30 avril, le 1er et 2 mai – jours de la grande manifestation nationale des étudiants et du 1er mai, toutes pour protester contre la politique du gouvernement de droite de Felipe Calderon et marquant le début des campagnes électorales. Ayant noté quelques concerts de plus avant le festival, nous étions obligés d’arriver vers le 20 avril à Oaxaca, ville de 265 000 habitants dans le sud du pays. Oaxaca est charmante : une perle de l’architecture latino-baroque, centre de la production artisanale de chocolat, avec un grand passé préhispanique et une population « indigena » très présente composée de différents peuples. La vie se passe dans la rue, sur les places, on mange bien – et partout … et on fait la fête ! Nous y avons donné un concert avec Martha Toledo, fait de la musique avec les artistes folkloriques de la région, mangé, fêté … jusqu’à recevoir la nouvelle – l’aprèsmidi du vendredi 24 avril: « Le Ollin Kan est annulé – tous les événements publics à Mexico City (D.F.) sont suspendus. Il faut éviter les regroupements, se protéger, rester à la maison ! Un virus de grippe maléfique a attaqué la ville. » A la TV, le président Calderon inquiet demande solennellement à la population de suivre scrupuleusement les recommandations du gouvernement. Je suis choquée, je ne comprends pas très bien ce qui se passe. Célia Mara, elle, se sent mal et a des symptômes inquiétants … nos amis mexicains sont alarmés … et tout ça me parait irréel. Mes recherches sur internet me fournissent partout la même information provenant des autorités mexicaines. La situation est décrite comme gravissime ! Je dois annuler les vols des autres musiciens, notre conférence de presse à Mexico City. Nous allons rester à Oaxaca et voir comment se développe la situation. Et entretemps, rester à la maison. Je commence à nettoyer la salle de bain avec de l’alcool … Le lendemain, samedi 25, le président déclare l’état d’urgence sanitaire nationale – un décret autoritaire qui permet à la police et aux militaires d’isoler les personnes avec symptômes de grippe et de confisquer tous les moyens de transport et de communication dans le pays ! Je commence à avoir peur. Les journaux titrent « déjà 40 morts en un jour et plus de 200 infectés dans les hôpitaux », le virus est décrit comme extrêmement agressif, mortel, un virus qui survit plusieurs jours sur toutes les superficies plates … Le président est sans arrêt à la télévision pour appeler les Mexicains à ne pas sortir de chez eux, éviter les foules, ne pas se laver les mains, etc. Et il ajoute que 500 000 vaccins sont à disposition ... je me demande à quoi peuvent bien servir ces 500 000 doses dans une ville de plus de 21 millions d’habitants, chiffre officiel … Entretemps, à Oaxaca, la vie normale continue. La ville fête son 476e anniversaire, une grande fête populaire dans les rues de Oaxaca – je ne vois presque personne avec un masque de protection. Le Mezcal roule, les tacos sont excellents. Et je lis les nouvelles accablantes dans les journaux internationaux : Iberia suspend les vols pour Mexico City. La Russie recommande de ne pas voyager au Mexique. Des cas alarmants aux États-Unis. Mexico City est isolée et cesse toute activité ! Pas de transport local, pas de ciné, pas de resto, pas de bars ouverts ! C’est l’état d’urgence totale. Je me demande comment nous allons nous en sortir, de cette situation. Enfermées à Oaxaca. Avec un vol dans dix jours qui part du centre de la pandémie, Mexico City. A la demande d’une collègue en Autriche, je commence à faire des recherches pour un petit reportage vidéo : je sors, je fais des interviews dans la ville de Oaxaca. C’est dimanche, le marché folklorique et les manifestations hebdomadaires pour libérer les prisonniers politiques sont en pleine marche. mexique Tout le monde dans la rue. Personne ne se protège. Les gens sont énervés, ils ne croient pas à cette histoire de virus. Ils pensent que le gouvernement veut cacher un autre scandale … Ils parlent du cas de pédophilie dans l’église catholique, du narcotrafic, de la corruption. J’interroge des médecins. Ils ne voient pas le danger du virus : il n’y a eu aucun cas à Oaxaca, dit-on encore dimanche. C’est une grippe, comme tous les ans à cette période. D’après une employée du secteur santé de Oaxaca, il n’y a pas de médicaments à Oaxaca. Le gouvernement fédéral a tout acheté pour Mexico City. Dans les pharmacies, on ne trouve plus de masques, pas de lotion anti-bacterielle, pas de Tamiflu. Et les gens commencent à se méfier les uns les autres. Les journaux annoncent plus de 80 morts et plus de 800 inféctés … Des images de la capitale déserte passent à la TV, toutes les écoles du pays sont fermées. Le président appelle continuellement la population à rester chez soi – surtout jusqu’au 4 mai ! Le Mexique reçoit un crédit extraordinaire de la Banque mondiale pour combattre la crise sanitaire. Le lundi 27 avril, il y a déjà une tension énorme dans la ville, le marché est semidésert, les gens sont masqués, même avec des foulards. Les nouvelles – nationales et internationales – font peur. Le président rappelle à toute la population de rester confiné à la maison ! C’est son message principal, répété à l’infini dans la radio, les journaux, partout. Et la population se demande ce qui se passe … ils parlent de la corruption, bien sûr, du nouveau crédit, bien sûr, mais qu’y a-t-il derrière tout ça ? Nous décidons de quitter la ville et de voyager dans le sud du pays, l’Istmo de Tehuantepec. Marta Toledo, notre collègue et amie, vient de là. Nous voyageons avec toute la famille, grand-mère inclue, en toute tranquilité. Personne ne va dans cette direction. Il y a peu de barrières de police : nous avançons dans une région oubliée par le reste du pays. Mais … je ne vous raconterai pas le reste de mon voyage : ce sont trop d’histoires incroyables pour un séjour aussi court. Je ne vous dirai rien à propos des vagues de phosphore dans le pacifique rouge, du mariage de notre amie autrichienne à Chiapas, du marché dans la ville des femmes, à Juchitan, ou les nouvelles sur le labo et l’usine agro-industriels à VeraCruz avec 500 000 porcs (!). Seulement, pour en finir : après la panique, j’ai passé des jours dans l’intérieur du Mexique, en paix. Le virus était loin, personne ne s’en occupait, le bon sens triomphait sur l’information. Passés les jours critiques des grandes manifestations – fin avril, début mai – l’état d’urgence sanitaire s’est relativement adouci, le nombre de morts a été réduit à quelques 4 ou 8 personnes, les infectés sont (presque) tous sains et saufs … La France a ouvert un terminal spécial pour le Mexique et les Etats-Unis. Partout, nous passons une série de contrôles en plus quand nous prenons un vol, l’Allemagne recommande d’éviter l’Espagne, la Chine met les Mexicains en quarantaine forcée, l’Egypte fait tuer tous les porcs, la grippe – apparemment – est vraiment pandémique. Je suis quand même bien rentrée en Autriche. Nous avons perdu de l’argent, le festival OllinKan a dû annuler environ 300 concerts, les grandes manifestations contre le gouvernement n’ont pas eu lieu, les campagnes électorales ont démarré sans beaucoup d’attention … Et je me demande : c’est quoi, toute cette histoire ? Silvia Jura (Bac 1979) le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Silvia Jura est en train de préparer un court métrage sur son voyage au Mexique. Elle est anthropologue, travaille comme consultante et productrice dans les industries créatives (musique, vidéo, documentaires) et avec des projets sociaux. Elle vit à Vienne et, de plus en plus souvent, à Salvador/Bahia/Brazil. www.globalistas.net et aussi sur facebook ! 9 © Palais Auersperg Le Bal du Lycée 2009 le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Danse jusqu'à l'aube ... 10 Samedi 28 mars 2009, au Palais Auersperg à Vienne. À 20 heures, les premiers invités attendent déjà devant les portes fermées. Le palais semble de l’extérieur vide, mais les préparations sont en plein cours. Les Terminales, qui font l’ouverture, répètent pour la dernière fois. Chaque pas, chaque petite rotation doivent être parfaits. À la fin, la valse, chaque année la partie la plus difficile pour les élèves. Une demi heure plus tard, les portes du palais s’ouvrent et les parents excités, des élèves du lycée et autres entrent. Les dames reçoivent la « Damenspende », cette année un étui de Vichy avec des produits cosmétiques. Puis les invités montent lentement le tapis rouge sur les escaliers pour entrer finalement dans la grande salle. On fait des coups d’œil à droite et à gauche pour retrouver des visages familiers ou même des amis. Cependant on doit s’assurer une bonne place pour voir l’ouverture. Peu à peu la grande salle se remplit. Les débutants attendent déjà à la porte, sont nerveux, cherchent leurs parents dans la foule pour recevoir un sourire rassurant. Tout le monde commence à s’agiter, puisqu’il est temps de commencer. Les débutants ne savent pas quoi faire, se retournent pour chercher le maître de danse. Personne ne sait où il est. Enfin Monsieur Schäfer-Elmayer arrive, l’ouverture peut commencer ! Maintenant il n’y a plus de droit à la faute pour les élèves. Un pas après l’autre, lentement, surtout ne pas perdre le rythme. Mais tout se passe bien et du coup la nervosité s’envole et les sourires deviennent de plus en plus naturels. La première partie s’est déroulée sans problèmes, maintenant il faut écouter attentivement le discours. Quelques mots de Monsieur le Proviseur Bastianelli et du nouvel ambassadeur de France en Autriche, Monsieur Carré. Après le discours, la musique recommence à jouer : une valse, la partie la plus dure pour les élèves (celui qui a fait l’ouverture sait de quoi je parle). On essaye de sourire, mais en même temps, il faut se concentrer et surtout ne pas marcher sur les robes des autres filles, c’est plutôt amusant à regarder. À la fin une rotation des filles et une inclination devant le public. Dès lors un tonnerre d’applaudissement suit Le Palais Auersperg et on voit le soulagement des débutants dans leurs visages. Puis suivent les mots d’ouverture : « Alles Walzer » et toute la salle se met en mouvement, direction piste de danse. Une valse avec papa ou maman et finalement on peut se laisser aller et se réjouir de son bal. Or le bal était non seulement une fête pré-bac pour la promotion 2009, mais aussi une soirée amusante pour beaucoup d’anciens et parents d’élèves. Surtout les jeunes générations prenaient le bal comme occasion de se retrouver pour fêter et de parler de leur propre bal, avec nostalgie... Les médias ne manquaient pas non plus. La surprise de la soirée, la fameuse DJ Gulia Siegl, mettait à fond de la musique dans la discothèque, ce qui attirait surtout les jeunes. Mais aussi une rivale, Naddel. Les deux discutaient devant les cameras, or personne ne sait pourquoi elles devaient le faire lors du bal du Lycée. Toutefois, les invités du bal n’en prenaient pas conscience, ils dansaient, buvaient et mangeaient. Entre temps, on s’achetait un billet de tombola, les prix à gagner : des voyages, des vols et un collier de Cartier. Malheureusement, le passage à l’heure d’été avait lieu ce soir et le bal se terminait trop vite. Elle ayant déjà mal aux pieds, lui ayant trop chaud dans son costume, on se décidait à rentrer ou à continuer la fête dans des discothèques proches du Palais Auersperg. Une soirée réussie pour tout le monde : les élèves fêtaient leur scolarité dans un cadre noble et avec tous leurs amis et leurs familles, une image de la France sous l’un de des plus élegants visages et un bal agréable avec beaucoup d’amis et visages familiers pour les anciens et parents d’élèves. Comme l’année dernière l’argent récolté sera donné à l’association « Kleine Herzen », donc une soirée avec un aspect caritatif en plus. Bernadette Göschl (Bac 2007) espace culture Erna Cuesta : La Grande Dame de la Culture Elle s’est fait un grand nom comme journaliste culturelle à la télé : Erna Cuesta a modéré et présenté la célèbre émission « Treffpunkt Kultur », en alternance avec Arwid Holtenau – lui aussi un Ancien (Bac ’86). Pendant ses 18 années de journalisme, Erna a assimilé de profondes connaissances des réseaux culturels autrichiens et internationaux, et elle est devenue une spécialiste recherchée de l’opéra et la musique classique. Si elle a quitté récemment l’ORF, ce n’était pas pour dire adieu à la culture ni à la télévision. Au contraire, elle accepte un nouveau défi et va initier, ensemble avec son collègue Franz Zoglauer, un nouveau format culturel chez l’émetteur privé ATV. Si la télévision nationale réduit les émissions culturelles, le secteur privé entre en action. Cela prouve bien qu’il y a une demande du public pour la culture. Dynamique et ambitieuse, Erna est idéale pour ce travail de pionnier et surtout – elle est un garant pour le haut niveau de ses émissions. Erna Cuesta (Bac 1985) et Franz Zoglaue prennent la relance chez ATV. Elle débutera chez ATV dans « Highlight : das Kulturmagazin » dimanche 31 mai à 19:15. L’émission aura lieu chaque semaine à la même heure. Elle durera enviorn 20 minutes et se distinguera par sa haute compétence et son style moderne. Chère Erna, nous te souhaitons beaucoup de succès et beaucoup de plaisir avec ce nouveau travail au service de la culture. Les Anciens seront devant l’écran les dimanches soirs et agrandiront ton fan-club. Erika Roth-Limanowa (Bac 1960) Née á Salzbourg, Erna Cuesta est de nationalité espagnole. Après son Bac au LFV, elle a poursuivi ses études à Paris et à Vienne. Elle est journaliste culturelle depuis 1990. L’Ambassade de France à Vienne fête ses 100 ans. Un des plus beaux bâtiments de Vienne, l’Ambassade de France au Schwarzenbergplatz, fête son centenaire. M. l’Ambassadeur Philippe Carré en a profité pour organiser un colloque d’architecture du plus haut niveau avec la participation d’éminentes personnalités comme Messieurs Dominique Perrault et Hans Hollein. « Avec la construction d’une nouvelle ambassade en 1909, la France voulait manifester le rayonnement de l’Art Nouveau dans la capitale du « Jugendstil » qu’était Vienne à l’époque », remarque M. Carré qui se révèle un grand amateur et connaisseur de l’histoire de l’architecture. « Bien sûr, il était aussi question de représenter le poids politique de la République française dans le monde vis-à-vis de la puissance de l’Empire d’Autriche-Hongrie ». La réalisation de ce double défi – artistique et politique – fut confiée à Georges Chedanne, architecte de grande envergure et hautement soucieux des détails. Il attachait la plus grande importance non seulement aux symboles politiques (comme les médaillons de la façade « l’Amitié entre la France et l’Autriche » et « Liberté, Egalité, Fraternité ») mais aussi aux intérieurs, au mobilier et à la fonctionnalité des bureaux. « Il y a un siècle, l’architecture de l’Ambassade a été perçue comme hypermoderne, industrielle, brutaliste », souligne M. Carré. « Aujourd’hui, elle nous parait douce, aimable, délicieuse. Le temps a joué son rôle ». La légende qui s’est longtemps tenue à Vienne, selon laquelle les plans des ambassades de Vienne et de Constantinople auraient été confondus (ce qui expliquerait le style somptueux et un peu excentrique de l’édifice au Schwarzenbergplatz), est d’ailleurs entièrement fausse. Elle pourrait se baser sur le fait que le mobilier originaire de l’ancienne Ambassade domiciliée au Palais Lobkowitz a été simplement transféré aux représentations diplomatiques françaises à Constantinople et à Smyrne. La connaissance de l’histoire et de la haute valeur artistique de l’Ambassade de France à Vienne augmente l’honneur et le plaisir visuel d’une invitation dans ce « temple de l’élégance et du bon goût français ». Erika Roth-Limanowa (Bac 1960) à voir : Kurt Van der Vloedt « Centenaire de l'Ambassade de France à Vienne – Impressions » www.youtube.com www.artvan.at le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Une architecture brutale et délicieuse 11 forum : France Club Médias ... L'internet et le « Journalisme » en résumé Blaise Gauquelin à droite : Maurin Picard le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Erika Roth-Limanowa 12 Discussion avec Blaise Gauquelin Ce 27 Avril, nous avons eu la joie d’accueillir un jeune journaliste français Blaise Gauquelin, journaliste à ORF Vienne et correspondant pour Radio France et Radio France International. Il s’exprime aussi régulièrement dans multiples autres media dont Radio Suisse Romande, France Culture, ARTE etc...et le FCM, organisé par notre chère et fidèle Erika Roth-Limanowa, était heureux ce soir-là de présenter au Café Cordial une réflexion sur le thème du journalisme professionnel dans l’ère d’Internet. En fait, il s’agirait de savoir si l’Internet tue ou bien accentue l’expression journalistique, et aussi : quelle information circule, postée par qui, écrite comment, relatant quoi, dans ces réseaux et cet outil virtuel ? Blaise nous a fait part d’un élément nouveau mais de plus en plus important en France : l’apparition de nouveaux media sur Internet et mis à disposition de tous (parfois il faut être membre ou abonné) par des journalistes réputés. On citerait dans ce genre Rue89, Bakchich.Info, Mediapart etc...qui regorgent d’informations élaborées par des spécialistes de la profession et qui sont soucieux de la qualité de l’information. Ces Journaux sont, à la grande différence du « Monde », du « Figaro » ou d’autres grands quotidiens aussi en ligne et mis à jour régulièrement, uniquement en ligne et vous ne les trouverez jamais en format papier. Même si la consultation des quotiens nationaux est toujours extrêmement importante, ces sites offrent une touche particulière qui attire plus d’un. Blaise a ensuite enchaîné sur une question soulevée de plus en plus : quelle est la place du vrai Journaliste aujourd’hui, face à l’ère Internet et à l’accession facile de toutes sortes d’information ? Le journaliste professionnel est-il enclin à mourir ? Aurait-on encore besoin de lui ? Peut-on si facilement se substituer à lui en postant ou divulgant ses propres informations, témoignages, pensées, recherches sans nul besoin ni nulle nécessité d’être agréé ? Que de fois a t-on vu des articles repris d’un journal à l’autre sans permission, que de fois des journaux ont été plagiés mais sur des supports différents, et actuellement, il n’existe aucune réglementation stricte ni législation nationale et internationale gouvernant strictement ces problèmes liés à une information vagabonde... ! Et puis, que faire quand sur une même plateforme virtuelle se confrontent experts, journalistes, chercheurs, internautes...comment savoir repérer l’information propre au journaliste professionnel qui est souvent mêlée au reste ? Le problème de contrôle de l’information a été soulevé et de l’utilisation de cette même information. Aussi, l’information se doit d’être qualitativement appréciable, or comment évaluer la qualité de celle-ci ? Si elle est en général bien écrite et rapide, comment savoir si elle est exacte, à l’heure où tout va vite, parfois trop vite ? Comment évaluer le traitement de l’information ? Quelles deviennent les priorités du Journaliste avec l’Internet : l’information exacte, rapide et/ou bien écrite...car ces trois qualificatifs joints relèvent presque de l’utopie quand on est sans arrêt bousculé et menacé par la concurrence ! D’autant que le Journaliste n’est plus juste chargé de pêcher l’information et de la retranscrire mais aussi d’assurer dans bon nombre de journaux...la modération ! Et que le journaliste est souvent impliqué par rapport à l’information qu’il divulgue et est tenu responsable s’il donne une mauvaise information ou si son opinion, son analyse influencent a posteriori mal la société... Tant d’appréhensions ont éte discutées ce soir-là dans une ambiance conviviale, autour d’une quinzaine de personnes toutes passionnées par ce thème, dont quatre journalistes francophones de renom joints à Blaise : Maurin Picard du Figaro, Alexander Mathé du Wiener Zeitung, Christophe Danvers de Libération et Julieta Rudich de El Pais et ORF. Merci à tous pour cette très belle soirée ! Joëlle Moussalli (Bac 1999) Une discussion mouvementée. Perrine Recours Joëlle Moussalli ###ZiaVa^hiZ/_djgcVa^hiZhZiXdggZhedcYVcih +PVSOBMJTUFTFU DPSSFTQPOEBOUT GSBOmBJTh7JFOOF +FBO.JDIFM$BTTFU'FSEJ"LEBHhESPJUF.BSUJO1MPEFSFSFU,VSU7BOEFS7MPFEU 1JFSSF'FVJMMZ%JSFDUFVSSnHJPOBM"VUSJDIF #VMHBSJF)POHSJF4MPWnOJFFUSnEBDUFVSFODIFG (BCSJFMMF(SFO["EKPJOUFBV%JSFDUFVSFU SnEBDUSJDFFODIFG 1IJMJQQF4DIXBCDPSSFTQPOEBOUGSBODPQIPOF -VD"OESnDPSSFTQPOEBOUGSBODPQIPOF 4JNPO.PSHBODPSSFTQPOEBOUBOHMPQIPOF 4JN4JN8JTTHPUUDPSSFTQPOEBOUFBOHMPQIPOF -F.POEF -BVSFODF.POOPUMBVSFODFNPOOPU!JOPEFBU -F'JHBSP .BVSJO1JDBSENBVSJOQJDBSE!ZBIPPDPN -JCnSBUJPO $ISJTUPQIF%BOWFST DISJTUPQIFEBOWFST!BU 3BEJPeTUFSSFJDI*OUFSOBUJPOBM 3nEBDUJPOGSBOmBJTF "SHFOUJOJFSTUSBTTFB7JFOOF 5nM 'BY &MJTBCFUI,FSWBSSFDFMJTBCFUILFSWBSSFD!PSGBU #MBJTF(BVRVFMJOCMBJTFHBVRVFMJO!HNBJMDPN 3BEJP'SBODF*OUFSOBUJPOBM #MBJTF(BVRVFMJOCMBJTFHBVRVFMJO!HNBJMDPN 4JWPVTWPVMF[GBJSFQBSUJFEFDFTQVCMJDBUJPOTBWF[ EFT NPEJ¾DBUJPOT h Z BQQPSUFS PV EnTJSF[ Z pUSF BKPVUnPVSFUJSnOµInTJUF[QBThOPVTDPOUBDUFS ¾DIJFS!BBFMGWBUPVQBSGBY 3FMJHJPO FU1PMJUJRVF BV¾MEFM)JTUPJSF BWFD+FBO.JDIFM$BTTFU FOSnTVNn 0OBVSBJUEJUVOFDMBTTFNPEoMFVOFRVJO[BJOFEµnMoWFTGBTDJOnTQBSMFEJT DPVSTEFMµFOTFJHOBOU0SMB§TBMMFEFDMBTTF¨nUBJUEBOTVODBGnFUMFT§nMo WFT¨nUBJFOUEFT"ODJFOOFTFUEFT"ODJFOTKPVSOBMJTUFTEJQMPNBUFTIPNNFT EµBGGBJSFT4FVMMFQSPGFTTFVSnUBJU§WSBJ¨+FBO.JDIFM$BTTFUQFOEBOUBOT QSPGEµIJTUPJSFHnPHSBQIJFBV-'7FYQMJRVBJUMFTPSJHJOFTEFMBMBJDJUnFO'SBODF EBOTMFDBESFEV'SBODF$MVC.nEJBT $FRVJBWBJUnUnBOOPODnDPNNFTJNQMFJOUSPEVDUJPOEµVOFTPJSnFDMVCTµBWnSB VOFHSBOEFQSnTFOUBUJPOIJTUPSJRVFBMMBOUEVCBQUpNFEF$MPWJTFOKVTRVµh MBMPJTVSMBMBJDJUnEF+FBO.JDIFM$BTTFUTPVMJHOBMBEJNFOTJPOSFMJHJFVTF EFMB.POBSDIJFGSBOmBJTFCBTnFTVSMFTBDSFNFOUEFT3PJTQBSMBEFMµBVUPOPNJF EFMµ&HMJTFEF'SBODFMF(BMMJDBOJTNF FUNJUMµBDDFOUTVSMFGPTTnHSBOEJTTBOU FOUSFMFDMFSHnFUMFTMBJDTBVFT§-BSJDIFTTFEVIBVUDMFSHnFUMBDPOUSBEJD UJPOBWFDDFRVµJMQSpDIBJUnUBJUVOFEFTSBJTPOTEFMB3nWPMVUJPO¨+.$BTTFU -B3nWPMVUJPOTVQQSJNBJUMFTQSPQSJnUnTEVDMFSHnFUQSPDMBNBJUTBDPOTUJUVUJPO DJWJMF$FUUFQSFNJoSFTnQBSBUJPOEFMµ&HMJTFFUEFMµ&UBUQSJUTB¾OBWFDMF$PODPS EBUFOUSF/BQPMnPOFUMF1BQFFO%PSnOBWBOUMFDMFSHnDBUIPMJRVFGVUQBZn QBSMµ&UBUVOUSBJUFNFOURVJGVUEµBJMMFVSTBVTTJBDDPSEnhTFTDPSSFTQPOEBOUT QSPUFTUBOUTFUKVJGT1FOEBOUMBQnSJPEFNPVWFNFOUnFEVFTJoDMFMµ&HMJTFEF 'SBODFSFTUBUPVSOnFWFSTMFQBTTnTPVUJOUMFTGPSDFTSnBDUJPOOBJSFTQSJUQPTJUJ PODPOUSFMFT3nQVCMJDBJOT-FQSPDoT%SFZGVTEnDMFODIBVOGPTTn°MFT3nQVCMJ DBJOTEFWJOSFOUQSPGPOEnNFOUJORVJFUT &O MFT SFMBUJPOT EJQMPNBUJRVFT BWFD MF QBQF TPOU SPNQVFT MB TnQBSBUJ POFOUSFMµ&HMJTFFUEFMµ&UBUFTUQSPDMBNnF§MB3nQVCMJRVFOFSFDPOOBJUOJOF TBMBSJFBVDVODVMUF-BMJCFSUnEFDVMUFFYJTUFFOEFIPSTEFUPVUFDPOOBJTTBODF PG¾DJFMMF¨ §-BMBJDJUnhMBGSBOmBJTFFTUMBQMVTFYUSpNF¨SnTVNF+FBO.JDIFM$BTTFU§NBJT JMZBFVEFTDIBOHFNFOUTEFQVJTMµBOUJDMnSJDBMJTNFTµFTUBQBJTnMµJO¿VFODFEF Mµ&HMJTFBEJNJOVn¨ "WFDTPOEJTDPVSTRVFOVMOµPTBJUJOUFSSPNQSFUBOUJMnUBJUJOUnSFTTBOUFURVJB EVSnQSFTRVFUSPJTIFVSFT+FBO.JDIFM$BTTFUBEnNPOUSnVOFGPJTEFQMVTRVF MBDPOOBJTTBODFEFTPSJHJOFTIJTUPSJRVFTGBJUNJFVYDPNQSFOESFMFTQSPCMoNFT QPMJUJRVFT.FSDJ.$BTTFUEµpUSFSFNPOUnTVSMFQVQJUSFEFQSPGFTTFVSQPVSMF 'SBODF$MVC.nEJBT1PVWPOTOPVTEJSF§hMBQSPDIBJOF ¨ Erika Roth Limanowa #BD +FBO.JDIFM$BTTFUFTU"HSnHnEµ)JTUPJSFEFMµ6OJWFSTJUnEF1BSJT"QSoTBWPJSFOTFJHOnFO 'SBODFFUhMµnUSBOHFSEPOU.BEBHBTDBSJMBnUnQSPGFTTFVSEµIJTUPJSFBV-ZDnF'SBOmBJTEF 7JFOOFQFOEBOUBOT%FQVJTRVFMRVFTBOOnFTJMFTUSFTQPOTBCMFEFMBTFDUJPO§"ODJFOT FOTFJHOBOUT¨EFMµ""&-'7 MF.POEFEFT"ODJFOT]KVJO]O "HFODF'SBODF1SFTTF "SFT5PXFS %POBV$JUZ4USBF4UPDL 7JFOOF 5nM 'BY $PVSSJFMBGQWJF!BGQDPN $& forum : sciences Regards d’un prospectiviste sur la crise économique Armand Braun Vienne, 13 mars 2009 résumé le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Une crise économique évidemment Un univers financier qui, au fur et à mesure qu’il devenait plus puissant, abandonnait toute idée de mesure, devenait fou et a ainsi été le détonateur des événements. L’énorme dette publique contractée et sans cesse accrue par des Etats (les Etats-Unis d’abord, évidemment, mais d’autres aussi et la France notamment). Ces deux phénomènes ensemble, avec en commun aussi l’illusion que l’avenir prendrait soin de luimême, ont créé les conditions de la crise et les circonstances de son déclenchement. Le moment présent est donc dominé par l’inquiétude, une peur de l’avenir qui pourrait devenir le thème implicite de la prochaine élection européenne. Il est beaucoup question de Keynes. Mais attention, nous n’avons pas affaire à un remake de la crise de 1929. Notre époque n’a pas grand-chose à voir avec 1929. Ne comptaient alors que l’Europe et l’Amérique du Nord. Aujourd’hui, tout se passe partout en même temps sur la planète. Nous disposons de moyens de communication que nos prédécesseurs ne pouvaient même pas imaginer. La connaissance, les techniques, la culture ont formidablement progressé, la complexité aussi. Nous sommes, même si nous n’en avons pas conscience, infiniment mieux armés pour faire face. D’après ce que je sais de Keynes, il aurait beaucoup aimé notre monde d’aujourd’hui, il l’aurait certainement trouvé tellement plus stimulant, tellement plus riche de potentiel que le sien. Mais je crains qu’en cherchant à répéter ce qu’il a inspiré il y a 80 ans, nous ne fassions bégayer l’Histoire. 14 Au-delà d’une crise, un changement d’époque Changement d’époque parce que, chaque jour un peu plus, les 6 milliards d’humains se sentent solidairement concernés par des enjeux qui sont effectivement mondiaux : l’environnement, les inégalités, la démographie, l’épuisement des ressources naturelles... Changement d’époque parce que nous ne comprenons pas ce qui se passe. Comme le disait ces joursci un chef d’entreprise japonais, c’est comme si « nous pataugions dans la boue par temps d’épais brouillard ». Tout le monde est dans le désarroi, les personnes, les groupes, les collectivités locales, les Etats … Changement d’époque : les leaders d’hier, l’industrie automobile par exemple, font soudain figure d’espèces en péril. Je ne vous parle pas de la situation des grandes bourses mondiales. Vous savez ce qu’il en est du chômage. J’ignore jusqu’à quel point l’Autriche est concernée par l’immigration clandestine : les pauvres continueront d’aller là où vivent ceux qui se croient encore riches, les jeunes d’aller dans les régions du monde que peuplent des vieux. Changement d’époque qu’illustre l’extraordinaire diffusion de la communication. Pour atteindre 150 millions d’utilisateurs, il a fallu 89 ans au téléphone, 38 ans à la télévision, 14 ans au portable, 7 ans à l’I-Pod, 5 ans à Facebook, qui, au seul mois de janvier de cette année a enregistré 5 millions de nouveaux abonnés. Changement d’époque parce que de nouveaux modes de décision collective sont en train d’éclore : des formes complètement originales de démocratie directe, comme ce fut le cas lors de l’élection du Président Obama. Nos contemporains savent que peuvent survenir des ruptures soudaines, inattendues, brutales (Philip Roth : « l’avenir est une bombe »). Il a peut-être raison, cet économiste qui, il y a quelques jours, disait devant moi : « dans deux ans, nous mangerons tous des racines. » Face à une question précise, nous arbitrons toujours en faveur du présent, contre l’avenir. Bref, nous n’avons encore ni vraiment compris ce qui nous arrive, ni trouvé les moyens de nous comporter et d’agir dans un monde soudain devenu si étranger à nos manières habituelles de penser et d’agir. Et, comme toujours dans les temps difficiles, les gens commencent à réclamer un régulateur, un shérif... voire pire. Le moment présent est celui du clash entre un monde auquel nous restons attachés et ce que Gaston Berger appelait « la référence de l’avenir ». Il illustre ce vieux dicton chinois : « il vaut mieux ne pas vivre dans des temps intéressants... ». Ai-je tort ? Ai-je raison ? Etant donné l’ampleur de ce que j’évoque, je souhaite me tromper. Peut-être, dans quelques mois, les épreuves actuelles seront-elles derrière nous et alors vous vous souviendrez peut-être avec amusement de mon exposé. D’un autre côté, même si la situation économique se rétablit, nous n’échapperons pas à ce changement d’époque et il est essentiel de le préparer car il s’agit bien, comme on dit dans le beau langage, d’une crise systémique, d’un changement de paradigme. La démarche prospective de Gaston Berger Elle repose sur un principe : notre responsabilité vis-à-vis de ce que sera effectivement l’avenir. Ce que nous faisons aujourd’hui façonnera demain. Ce qui adviendra demain dépendra de ce que nous ferons (ou ne ferons pas) nous-mêmes. Nous ne pouvons plus nous contenter de prétendre que « l’avenir prendra soin de lui-même ». Il y avait chez lui, sans doute parce qu’il était un philosophe du temps, une attention extrême aux interactions entre les époques. Il interprétait volontiers l’intervention de la force des choses (« la force des choses conduit à la catastrophe », Walter Benjamin) comme la sanction de négligences humaines, de dénis de responsabilités qui auraient dû être assumées. Raoul Mille attaché scientifique et universitaire, [email protected] forum : sciences L’Innovation globale en réponse à la crise : La Renaissance, si nous le voulons ! Interview avec André-Yves Portnoff Quel est votre parcours par rapport au thème de l’Innovation et de la Prospective ? André-Yves Portnoff : Après avoir fait des études de Chimie et un Doctorat notamment en Métallurgie, j’ai exercé pendant un certain temps le métier de journaliste scientifique : de ce fait, je suis entré dans l’univers de l’Innovation et j’ai découvert la richesse lié à ce concept. En 1979, avec Thierry Gaudin (voir l’interview dans le MDA 32), nous avons oeuvré pour un programme ministériel de l’Innovation, et un petit livre a été édité à l’attention des entreprises pour les encourager à innover. En 1983, j’ai créé la revue de la Prospective : j’y ai rédigé le premier rapport français sur le thème de l’Immatériel, et un second volume est sorti vingt ans après sur le thème de la Révolution de l’Intelligence. Ainsi, depuis la fin de mes études universitaires, je travaille énormément sur le thème de l’Innovation. Je m’efforce de proposer l’Innovation comme élément majeur du progrès et notamment de sortie de crise. Je consacre actuellement une grande partie de mon temps au Groupe Futuribles où je travaille en tant que consultant. Comment définiriez-vous simplement l’Innovation et la Prospective ? L’Innovation, ce serait une idée nouvelle appliquable et encore mieux, appliquée : une idée technologiquement possible et sociétalement possible (conforme à une certaine culture, agréée par la législation et économiquement réalisable). L’Invention, par contre, est une idée nouvelle mais pas nécessairement appliquable. Quant à la Prospective, c’est l’exploration des futurs possibles. Par exemple, on peut soit définir un but et explorer les multiples voies pour l’atteindre, soit en tenant compte des facteurs présents essayer d’imaginer l’avenir, de cerner le champs des possibles. Les méthodes sont évidemmment importantes dans la prospective, mais ce qui l’est encore plus, c’est l’action de l’Homme. Quand une vitrine de magasin se transforme en écran interactif Je vous propose la lecture d’un article sur l’avenir étonnant du lèche-vitrine rendu encore plus intéressant par des innovations téchniques, d’un article pour amateurs de photo sur des objectifs de cinéma qui font rêver, sur les propriétés de fils électriques à l’échelle du nanomètre et enfin un article sur une étude qui permet de mieux comprendre l’autisme. Alfred Philipp (Bac 1967) www.bulletins-electroniques.com C’est ce qu’offre aux entreprises Hilabs, une jeune start-up grenobloise, créée en 2008. Le passant peut ainsi consulter un catalogue sur un écran tactile qui s’affiche à son approche. "La partie vraiment nouvelle et originale concerne la prise en compte de ce qui se passe dans la rue", explique Jérôme Maisonnasse, le responsable marketing et ventes de cette entreprise. En effet, les informations affichées se modifient selon que les passants sont éloignés, proches ou arrêtés devant la vitrine. Précisions que l’équipement et l’interface web que propose Hilabs sont issus de travaux développés dans le cadre d’une collaboration entre l’INRIA et Grenoble INP. Ainsi, ce sont des capteurs visuels, développés par l’équipe Prima de l’INRIA qui recueillent des images de la rue. Traitées en temps réel, elles vont permettre d’obtenir une mesure de proximité et de mobilité des passants. De son côté, une plate-forme web permet de fabriquer des interfaces de haute qualité graphique et d’animer des contenus de façon dynamique sur le réseau de vitrines équipées. Grâce à d’autres applications, en cours de développement, les clients pourront bientôt disposer d’autres informations dépendant de critères différents comme le sexe ou l’âge. Incubée par Grenoble Alpes Incubation, Hilabs vise en priorité les agences bancaires, immobilières ou encore de voyage. le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 L’Europe est-elle innovatrice ? Que faudrait-il pour encourager une approche plus innovatrice ? En gros, je dirais que les Européens innovent, oui. Cependant, l’économie européenne est non-innovatrice. 15 forum : sciences suite « La Renaissance, si nous le voulons ! » Il faudrait donner aux entreprises plus de contrôle, dans le respect de la dignité de chacun, avec une confiance réaliste, grâce à un mécanisme d’autorégulation. Pour l’Innovation, il faut des moyens, entre autres financiers. Financer les institutions publiques et privées, investir dans la recherche publique, car l’Innovation comporte des risques, et diminue pour bon nombre d’entreprises la marge de profit. Mais innover est nécessaire, même si parfois très coûteux : c’est souvent un investissement sur le long terme, et les effets positifs peuvent se faire sentir bien plus tard. Ce sont souvent les petites entreprises qui innovent car elles risquent plus. Pour ce qui est des grandes entreprises, il y a un plafond de verre en matière d’innovation. L’Innovation reposerait en fait sur trois grands piliers : la vision (à court et long termes), les valeurs (propres à une entreprise, une société), et le courage/la volonté. L’Europe a tout ce qu’il faut pour réussir, pour surmonter les obstacles. Il faut avant tout aider les petites entreprises et une mesure qu’on devrait prendre serait : « small business acts », c’est-à-dire réserver 15% des marchés publics aux petites entreprises. Des alliances dans la tolérance, la valorisation de la différence du partenaire et la recherche de synergies entre les petites entreprises encourageraient énormément l’Innovativité en Europe. Selon vous, l’Innovation présente t-elle un intérêt plutôt durable ou temporaire ? Il s’agit avant tout de progresser et de donner à notre société des moyens de survivre et vivre bien dans un long terme. Si l’Innovation a des effets positifs (voire négatifs) à court terme, le but recherché de l’innovateur s’inscrit dans un long terme. L’Innovation a besoin à la fois de connaissances intellectuelles, de savoir et aussi de valeur émotive, de volonté, de qualités et de relations humaines : cotisati 16 L’Innovation est-elle une solution à la crise ? C’est une condition aux solutions à la crise. Si on innove suffisamment, on crée de la valeur. La ressource essentielle pour créer de la valeur durablement est la créativité des hommes. Si on pense à innover dans l’organisation, la gestion des entreprises et des administrations, la structure de la société, les biens, les systèmes, les services ... on aurait énormément de travail, mais aussi de superbes défis à relever. On dit souvent que l’innovation peut donner lieu à des méfaits ... C’est la société qui le décide. La question est très simple : comment s’approprie-t-on cette idée ? Qu’en fait-on ? Souvent, on emprunte un chemin bien défini, mais il arrive de dévier. L’essentiel est d’utiliser ses connaissances et sa conscience. Aussi, il faut savoir écouter et observer les utilisateurs (en plus du technicien) : ils donnent des indices énormes. Vous être membre actif de Futuribles et dirigez la collection bilingue « Perspectives » du Groupe Futuribles depuis cinq ans. De quoi s’agit-il ? L’idée de Futuribles a été créée par Bertrand de Jouvenel : c’est un centre de documentation et de recherches sur les « futurs possibles ». Un des hauts lieux de la prospective. L’idée a été relancée par Hugues de Jouvenel, avec une revue mensuelle sur la prospective, indépendante et réalisée par divers experts, scientifiques et spécialistes. Cette revue regroupe articles et études avec et pour des entreprises, régions, pays et propose une vision nouvelle de l’Innovation et de la Prospective. (cf. www.futuribles.com) Ce soir, vous tiendrez une conférence à l’Institut français de Vienne : quel est votre message ? On oublie souvent à quel point la tolérance, le respect sont des valeurs essentielles dans l’entreprise et dans la société dans laquelle nous vivons. Si nous voulons innover, si nous voulons réussir, il faut une certaine efficacité et celle-ci vient par la motivation et le respect. Il faudrait donner aux entreprises plus de contrôle, dans le respect de la dignité de chacun, avec une confiance réaliste, grâce à un mécanisme d’auto-régulation. Si l’on souhaite une nouvelle Renaissance, il faut pouvoir parier sur l’Intelligence de l’Homme et libérer la Créativité … Joëlle Moussalli (Bac 1999) www.eiswürfel.cc bezahlte Anzeige le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 on Payez v otre co tisation du 1.10 valable .2008 a u 30.09 € 32,– .2009 : (€ 22,– pour le s – 25 a ns) Coordo nnées b ancaire AAELFV s: – VESLF V Erste B ank Bankle itzahl: 2 0111 Konto-N r.: 0000 049636 7 L’innovation est donc une notion « humaine » de long-terme, qui vise la cohérence. forum : juristes Le Droit de la Médecine Sabine Leinschitz, Maria Leinschitz-Vilain, Georg Strommer en résumé Le mémoire contient nombre d’exemples pratiques et de décisions judiciaires. Une photocopie du document (70 pages) peut être commandé : – coûts : € 30,– (frais de copies et de port) – contact : [email protected] ou tél. : 0676 64 94 571 Pour commencer, Georg (Bac 1987) a souligné que le droit de la médecine repose sur deux piliers. D’une part, la responsabilité envers les erreurs médicales et l’utilisation de pratiques contraires aux règles de l’art (Kunstfehler) – les expertises nécessaires n’offrent en général que très peu d’arguments en cas de litiges. D’autre part, la responsabilité pour non information ou information qui manque de spécifications (mangelnde oder mangelhafte Aufklärung). Dans ce domaine, une décision de la Cour de Cassation autrichienne a soulevé, il y a quelques temps, des très vives émotions, ainsi que maintes disputes parmi les juristes : pendant un contrôle de grossesse de routine, un gynécologue avait omis de spécifier l’urgence d’un contrôle détaillé du fœtus. La patiente n’a donné suite au conseil du gynécologue que quelques semaines plus tard : l’enfant est né handicapé. Le procès a duré 9 ans. Finalement, la Cour de Cassation a donné gain de cause à la patiente : le gynécologue est tenu pour responsable et doit payer une partie des coûts relatifs à l’handicap, ainsi qu’une partie des pensions alimentaires pour l’enfant d’un montant à vie de € 3.700 par mois. Le montant final, qui dépend de la part de faute attribuée à la patiente, n’a pas été fixée, les parties ayant finalement réglé l’affaire à l’amiable. Sabine (Bac 1999) nous a exposé le sujet de son mémoire : « Anwendung standardisierter Aufklärungsmethoden in der zahnärztlichen Praxis », écrit en coopération avec un grand cabinet de dentiste à Vienne, la difficulté étant d’appliquer une théorie très sévère et stricte dans le quotidien d’un dentiste. La théorie nous veut de préciser que la responsabilité du médecin respectif n’est donnée que si le patient prend une autre décision, après une information correcte et exhaustive. Le médecin a l’obligation d’informer le patient ou son représentant légal sur le diagnostic, les remèdes, les risques, les alternatives possibles, les conséquences de toutes les variantes et les coûts. Il doit en outre s’assurer que le patient a les capacités de comprendre ce qu’on lui explique. En cas de patients ayant de fortes douleurs (Schmerzpatient), l’obligation d’information est réduite. Le médecin doit prendre en compte la volonté potentielle du patient, mais bien s’assurer consciencieusement que ce patient n’a pas la capacité à ce moment précis de décider par lui-même. L’obligation d’information n’est supprimée qu’en cas de danger mortel ou d’affection grave. Conférence du 31 mars 2009 L’information doit être adaptée à l’âge, aux connaissances et à la langue parlée du patient, donc si le patient ne parle pas l’allemand, le médecin est en théorie obligé de se servir d’un interprète. En outre, c’est au médecin de prouver que l’information donnée était suffisante et qu’il a agi conformément aux règles. Une simple fiche d’information (Aufklärungsbogen) distribuée au partient n’est cependant en aucun cas suffisante, le médecin devant s’assurer que le patient a bien compris son contenu. Néanmoins, la fiche d’information signée par le patient est un moyen de preuve, bien que non suffisant à lui seul. L’information doit être d’autant plus précise que l’opération est peu importante et non urgente. Selon la jurisprudence actuelle, l’étendue de l’obligation d’information ne dépend pas de la probabilité d’un risque, mais de la gravité des conséquences et de leur influence sur la décision à prendre par le patient. En théorie, le médecin peut carrément supprimer l’information pour le bien du patient (therapeutisches Privileg), par exemple si le patient est très angoissé et ne supporterait pas le fait d’être informé avant de se faire opérer. Une étude basé sur des entrevues avec des patients montre combien les attentes varient fortement : certains ne souhaitent pas être informés pour des raisons diverses (stress, manque de temps, confiance au médecin, etc.), d’autres aimeraient avoir plus de temps pour prendre leur décision, d’autres encore souhaitent connaître tous les détails imaginables… La synthèse faite par la Cour de Cassation autrichienne propose une information en deux étapes : d’abord une information de base permettant de connaître le diagnostic, les démarches, les complications (par ex. sous forme de fiche d’information ou de vidéo), puis une information plus détaillée, qui donnerait au patient la possibilité de poser des questions. Inutile de dire qu’après la conférence, une discussion très vive s’est engagée entre juristes, médecins, patients actuels et potentiels, illustrant bien les attentes variées d’une personne à l’autre, du niveau d’information souhaité à la difficulté de rendre compatible les intérêts des uns avec ceux des autres. Maria Leinschitz-Vilain (Bac 1996) le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Un peu plus de 40 anciens ont assisté à la conférence sur le droit de la médecine tenue par Mag. Georg Strommer, avocat à Vienne, et Mag. Sabine Leinschitz, qui a suivi une spécialisation universitaire en droit de la médecine. 17 forum : café philo Ein Thema wie viele andere … le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Im vorletzten Café Philo haben wir die Frage diskutiert: « Was ist und warum überhaupt Philosophie ?». Wir kamen weitgehend überein,dass es das Eingehen auf Fragen, auf alle Fragen, insbesondere auf die letzten Fragen ist. Der menschliche Geist setzt sich keine Grenzen, alles zu befragen. Hiebei stossen wir auf Fragen von besonderer existentieller Bedeutung, sozusagen auf unvermeidliche Fragen, denen sich niemand entziehen kann. Woher kommen wir? Woher kommt die Welt? Wohin gehen wir? Was ist nach dem Tod? Was ist der Sinn des Lebens? Auch der nicht bewusst philosophierende Mensch steht unausweichlich vor diesen Fragen und muss sie, ob er will oder nicht, in seinem Denken und Tun beantworten, sich dazu stellen. Der Philosoph versucht dies ganz ausdrücklich, bewusst und unter Einbeziehung aller Möglichkeiten der Vernunft, ja des (auch intuitiven) Denkens überhaupt, im weitesten Sinn. Er bedient sich oft einer wissenschaftlich-systematischen Methode, zuweilen aber denkt er auch dichterisch oder mystisch oder rein spekulativ oder ganz einfach « total »,aus seinem Innersten heraus. Im Übrigen wurde auf die Geschichte der Philosophie eingegangen, die vom Mythos, vom sozial Geglaubten, fortschreitet zur fragenden Vernunft. Sie ist im Altertum und Mittelalter Seinsphilosophie, in der Neuzeit Bewusstseinsphilosophie. 18 Kant hat die « letzten » Fragen auf vier zusammengefasst : Was können wir wissen? Was sollen wir tun? Was dürfen wir hoffen ? Was ist der Mensch ? An diese vier Fragen halten wir uns bei unseren nächsten Treffen. Im letzten Treffen stellten wir die Frage: « Was können wir wissen ? ». In den Antworten der Teilnehmer gab es zwei Richtungen: Die empirische (Lebenserfahrung oder wissenschaftlich experimentelle Erfahrung) und die mystische (wir können alles wissen – erfühlen, erahnen, mit der Intuition, dem Herzen erfassen als das Tiefste, das Radikalste, das « sich Aufdrängende », das « Unumgängliche » dem wir uns nicht entziehen können). Die Zweitere (mystisch) wurde diesmal eher ausgeklammert und wird vielleicht bei der Behandlung der zweiten und dritten Frage Kants in aller Stärke zurückkehren. Bei der Ersteren (empirisch) hielten wir uns vor allem an Kant. Er, der versucht Rationalismus und Empirismus versucht zu vereinen, bleibt in letzter Konsequenz dem Empiriker David Hume mit seinem nahezu skeptischen Sensualismus (die Sinne sind alles) verhaftet. Das Wissenschafts- und Erkenntnisbild, das entsteht, ist auch das Poppers, des Wiener Kreises, Wittgensteins, Russels: Eine Hypothese wird durch experimentelle Verifikation zur Theorie erhärtet und bleibt als solche – provisorisch – bestehen, bis sie durch die nächste abgelöst wird (etwa Newton durch Einstein, Einstein durch ... ?). Das « Wesen der Dinge », von dem die alte Metaphysik sprach, wird, da unerkennbar, gar nicht mehr thematisiert. Bei Kant ist dies anders: Auch er hält das Wesen (das wahre Sein der Dinge, unabhängig von unserem Bewusstsein) für unerkennbar, da unser Verstand und unsere Sinne in bestimmter Weise strukturiert sind (etwa im räumlichen, zeitlichen, kausalen Denken) und wir nicht darüber hinaus blicken können. So will er auch etwa von Gottesbeweisen und anderer traditioneller Metaphysik nichts wissen. So vertritt Kant die moderne Bewusstseinsphilosophie (vom Subjekt aus Denken). Er verharrt aber gleichzeitig in der alten Seinsphilosophie, indem er das Wesen der Dinge (ihr wahres Sein), das « Ding an sich », nämlich als Idee und Grenzbegriff weiterhin annimmt und dann in seiner « praktischen Vernunft » in der cafe philo Chers amies, chers amis, Depuis un an et demi maintenant, il existe une „nouvelle institution“ de l’AAELFV : le café philosophique. Inspiré des cafés philosophiques français, qui remontent à Sartre (sinon à Voltaire…), ce CAFÉ PHILOSOPHIQUE se retrouve une fois par mois. Où : Café Freud, non loin du Lycée, dans la Berggasse 17, 1090 Vienne Quand : Toujours de 19:00 à 22:00. Il n’y a plus de jour fixe : nous fixons la date chaque fois après notre rencontre, pour alterner les jours de la semaine. Vous trouverez toujours la prochaine date sur notre site www.aaelfv.at Comment : On s’y retrouve entre Anciens et autres intéressés et on discute librement, le sujet est fixé ensemble à la fin de la dernière rencontre. Ce sujet est souvent introduit par moi-même ou une autre personne par un court exposé de max. 15 minutes. Après, chacun dit de manière très informelle ses idées. On y confronte aussi des opinions adverses, à l’occasion, mais dans le respect de l’opinion des autres et de la personne en face et on tente d’expliquer de préférence plus par la raison plus que par l’émotion si possible … En tant que modérateur, si la discussion risque de s’égarer, je remets un peu sur les rails les participants ou j’informe de positions prises qui existent déjà, à ce propos, dans l’histoire de la philosophie. Quel serait ton sujet préféré ? La philosophie s’ouvre sur tous les domaines : physique, métaphysique, culture,théorie des sciences, morale, politique, logique, théorie de la connaissance, esthétique, histoire, politique, sociologie, économie, mystique, sciences exactes, droit, psychologie, etc. Propose-nous ton sujet ! Et il sera traité dans une des prochaines soirées. Contact : Pour ton sujet et toute question ou suggestion Jakob Mytteis (Bac 1965) 0660 811 78 59, [email protected] Frage « was wir tun sollen » auf diesem Weg zu einem Gottespostulat ja einem sogenannten « moralischen Gottesbeweis » fortschreitet. Dieses auch kritisch zu befragen wird Aufgabe unseres nächsten Treffens sein (« Was sollen wir tun? » oder: « ohne Gott keine Moral? ») Jakob Mytteis (Bac 1965) forum : annonces volley Equipe de femmes de France-Club-Volleyball : championnes en 2è ligue de Vienne France-Club-Damen-2009 de gauche à droite : debout : Ferdi Akdag (entraîneur), Sita Reisinger (passeuse), Bernadette Göschl (passeuse), Lieselotte Reichl (milieu), Robina Kuntara (milieu). assises : Verena Oppolzer (pos. 4), Bettina Brandl (pos. 4, libero), Manuela Hochhauser (milieu, pos. 4), Brigitte Mansky (diagonale). Pas sur l'image: Claudia Fabrizii (milieu) et Barbara Leitner (pos. 4). raa – reseau affaires anciens Plus de 35 Anciens se retrouvent autour de leur petit déjeuner mensuel Pour la cinquième fois déjà, le Réseau Affaires Anciens, créé au début de l’année au sein de l’Association des Anciens Elèves du Lycée Français de Vienne, s’est retrouvé pour son désormais habituel Petit Déjeuner d’Affaires dans la Salle de Théâtre de l’Hôtel Hollmann-Beletage. Notre ami Philipp Patzel, Bac 2000, qui dirige cet établissement avec beaucoup d’engagement et de doigté, a profité de l’occasion pour nous faire une petite visite guidée et nous permettre de découvrir un lieu tout à fait original, un hôtel qui plus que tout autre donne à ses clients le sentiment d’être vraiment « chez soi ». Ce n’est pas un hasard si ses clients hésitent à le recommander de peur de ne plus trouver de chambre libre en cas de besoin. C’est bien le prototype de ce que l’on appelle en allemand un « Geheimtip » ! Ensuite, nous nous sommes retrouvés comme d’habitude autour d’un petit déjeuner toujours aussi succulent à fêter des retrouvailles inopinées et à parler « affaires ». Après de brèves présentations, surtout de la part des nouvelles recrues, quelques uns ont déjà pu témoigner des premiers fruits de nos rencontres : tel projet d’architecture qui devrait se réaliser, tel emploi à pourvoir par un ancien, telle coopération professionnelle qui se dessine à l’horizon : on peut dire que notre tout jeune réseau atteint déjà ses objectifs. Prochain rendez-vous et dernier avant la pause estivale : vendredi 26 juin, 08:30 ! Venez nombreux ! Martin Ploderer (Bac 1977) Prochaines réunions: jeudi 2 juillet, jeudi 6 août, jeudi 3 septembre wickerl WICKERL, un petit retour sur la réunion de Mai La section de Bridge des Anciens Elèves a formulé au début du championnat de Vienne deux voeux pour les équipes. D'un côté: pour la plus forte, remonter en 2è ligue, et de l'autre côté, pour la plus faible, conserver sa place en 3è ligue. Le but sportif a été atteint. Le 35è Tournoi de Champagne aura lieu du 16 au 18 octobre 2009 au club de Bridge à la Porzellangasse, près du Lycée. Pour tout renseignement concernant le Bridge, n´hésitez pas à me contacter au: 0664 3008150. Richard Wehler-Hardt (Bac 1965) Se sont réunis le jeudi 6 mai 2009 chez WICKERL pour bavarder en français, dans la mesure du possible,Dinah Schilhan (Bac 2008) étudiante de philosophie, Sylvia Vaquette, Francziska Schmertzing, Joëlle Schreiber, Peter „Don Pedro“ Perez, Herbert Spielmann et sa femme Erzsébet, Ivar Wolff et Nora , l’avocat Olaf Borodajkewycz avec sa femme Barbara, le médecin Ludwig „Dudi“ Pichler, Axel Novak, GODAFOSS Werbegrafik, Manfred Berndt, en voie de réhabilitation, Wolfgang Hörtlehner, juriste; Ullrich Schubert était venu la pour la première fois! Peterle Chorherr, le barkeeper de notre ancien club à la Währingerstrasse 30 qui vient deux fois par an, s’est aussi joint à nous!nEt bien sur, le fidèle Bernd Horazdovsky, juriste, Henry M. Lieberman, advanced Senior Geologist, venant de HOUSTON (États Unis de l’Amérique) et qui reviendra le 1er octobre 2009 à VIENNE! Le Wickerl est à la fois la réunion des habitués et à la fois l’occasion pour les Anciens de passage de retrouver des vieilles connaissances et de renouer les contacts alors perdus. Pour terminer nous avons fêté ensemble l’anniversaire de Christina DAIMER avec un gâteau! L’ambiance était sympathique comme toujours, il y a un va et vient habituel, personne n’est obligé de rester jusqu’à la fin à 23 heures puisqu’il y a en a même qui sont déjà là avant 18 heures! Au total il y avait ce jour-là 19 personnes, si j’ai bien compté…et je m’en réjouis !!! Bernd Horazdovsky (Bac 1959) P.S.: M. René et Mme Jocelyne (Leupe) Subias viennent de Grenoble au mois de juillet chez WICKERL. Au plaisir de vous voir : 20 places sont toujours réservés : les premiers jeudis du mois de 18:00 à 23:00 – et plus parfois ! ! ! le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 section bridge Vous rappellez-vous de la Cathédrale jadis? Ce bistro en face de notre Lycée, lieu de rencontre de nos enseignants, notre administration et quelques Terminales? Il existe toujours et porte le nom de Wickerl! 19 Culture : Théatre Après l’immense succès de Roberto Zucco : sur les traces du Théatre du Funambule En avril, ne te découvre pas d’un fil : c’est la période que le Théâtre du Funambule a choisi pour présenter son 15e spectacle sur la scène du Studio Molière. Avril, c’est également le mois de la naissance et de la mort de Bernard-Marie Koltès, l’auteur de la pièce que notre compagnie est fière d’ajouter à son répertoire. le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Avril 1948 – Avril 1989 – Avril 2009 : Roberto Zucco Un fait divers sanglant. Un jeune homme d’une beauté inquiétante qui d’un jour à l’autre passe du jeune homme bien rangé à un assassin. L’assassin de son père, de sa mère, d’un commissaire de police, d’un enfant. Des meurtres perpétrés sans raison apparente. Des meurtres commis sans émotion, sans rancœur, pour rien, sans logique. Ecrire une pièce sur ce personnage est de mauvais goût ? L’écrivain fait-il l’apologie du crime ? Exprime-t-il une fascination pour le meurtre ? Le meurtre, l’amour, l’argent, sont des thèmes ancestraux du théâtre. Le meurtre par amour, par intérêt, par jalousie, on l’écrit, on le comprend, on l’accepte, on le lit, on le joue – Shakespeare, Dostoïevski, les tragédies grecques, le théâtre antique - mais le meurtre pour rien, quelqu’un l’avait-il écrit auparavant? 20 Koltès, après avoir découvert le portrait de Roberto Succo sur des avis de recherche placardés dans le métro parisien, ressent le besoin d’écrire sur ce jeune homme avant même de savoir quoi que ce soit de l’histoire de ce visage. Les lieux de rencontre avec la barbarie de Zucco sont des endroits de notre quotidien : une cuisine, une gare, un jardin public et même un quartier chaud, où s’exprime notre soif d’humanité que nous avons tant de mal à assouvir. Koltès nous offre un texte d’une merveilleuse poésie, faisant de l’acteur le narrateur de ses propres descriptions, jouant sur le littéraire et le trivial, alternant comme en musique des brèves et des longues. Pourquoi Koltès a-t-il écrit cette pièce peu avant sa mort le 15 avril 1989 ? Ce destin que tout conduit vers la catastrophe est-il la métaphore de la vie de Koltès ? Une enfance dans une famille bourgeoise de la ville de Metz. L’église et le piano, les violences des retombées de la guerre d’Algérie en France. Et puis les voyages. New-York, l’Afrique, l’Amérique du Sud, l’Asie peut-être. Le TNS, le Théâtre Ouvert, la drogue, le sida. On aimerait, comme dans l’Antiquité, pleurer la mort trop tôt d’un auteur d’une telle force de création urbaine. Frédéric Machto Ci-dessus : la troupe du Théatre du Funambule Le Théâtre du Funambule existe sur la scène francophone viennoise depuis 1995 et a présenté cette année son quinzième spectacle. Depuis sa création par Didier Longval, Frédéric Machto, Olivier Peubey et Charles Salmy, la composition de la troupe n’a cessé de se transformer au fil des départs et des arrivées. À partir de 2004 et après le départ de Didier Longval, Frédéric Machto prend la direction de la compagnie. Il se forme alors une équipe artistique fidèle que l’on retrouve encore aujourd’hui. Cette compagnie composée de Français et d’excellents francophones réunit une vingtaine de personnes nourrissant chaque nouvelle production de leur talent, de leur engagement et de leur spontanéité. Le choix des pièces que nous présentons repose sur les acteurs qui composent la troupe et trouver une œuvre à la fois intéressante, stimulante et où chacun aurait sa place est un véritable défi que Le Théâtre du Funambule doit relever chaque année. Depuis 2003 déjà nous avons le souci de surtitrer nos spectacles en langue allemande avec pour but une réelle ouverture vers ceux qui s’intéressent à la culture française tout en n’étant pas parfaitement francophones. Pour plus d’informations : www.funambule.at « Roberto Zucco » de Bernard-Marie Koltès (1948-1989) Avec/mit : Alain Asso, Philippe Aubault, Johanne Babits, Anne Boulo, Bernard Bouly, Christophe de la Chapelle, Aulde de Courrèges, Valérie Hene, Fabien Lahaye, Samuel Machto, Sylvain Morinière, Chloé Siganos, Christine Soukop, Eric Thaller, Marylène Weinberger. Mise en scène/Regie : Frédéric Machto Lumières/ Licht : Clemens Hupka Costumes/Kostumen : Veronika Hiller-Asso Affiche/Plakat : Claude Buri Actuallités Fims & Musique « Créativité et Innovation : Le dialogue interculturel de la francophonie du point de vue de la femme » a b c Programme d’automne représentations: Vienne: Metro Kino séances scolaires : 9:00, 11:30, 14:00 séance du soir : 19:00 aussi à Salzbourg au Das Kino et à Linz au Moviemento 16.09.2009 En matière de concerts, fran:cultures se réjouira de vous présenter des concerts, entre autres en Basse-Autriche à Waidhofen an der Ybbs sous le patronage de M. Erwin Pröll. Trois concerts y auront lieu dans le château Rothschild. Le premier concert, « L’heure exquise », sera présenté dans le cadre d’une matinée sous le patronage de l’Ambassade de Grèce et en coopération avec la société gréco-autrichienne le 11 octobre à 11:00. Ne manquez pas ce concert interprété par l’inoubliable contre-ténor Nicholas Spanos et par le grand pianiste Anastasios Strikos, conseiller musical de fran:cultures. Le 20 novembre à 19:30, aura lieu le concert « La flûte du pan » sous le patronage de l’Ambassade de Grèce et en coopération avec la société gréco-autrichienne. Les musiciens seront Anastasios Strikos au piano et Petros Stergiopoulos à la flûte. « Tzigane » (c) sera un concert sous le patronage de l’Ambassade de la Roumanie à Vienne et en coopération avec la société roumaine-autrichienne. Ce concert présenté à Waidhofen aura lieu le 4 décembre et il montrera l’influence folklorique sur la musique francophone du 20e siècle. Pour plus d’informations, consultez notre site internet : www.francultures.at « Amour, sexe et Mobylette » Débat : « Amour et Sexualité de la femme africaine d’aujourd’hui » 14.10.2009 « Maman va chez le coiffeur » Débat : « L’histoire de l’émancipation de la femme depuis les années 60 » 17.11.2009 « Le chant des mariées » Débat : « Mariages forcés – mariages arrangés, le droit des femmes à disposer d’elles-mêmes » 9.12.2009 « Back Soon » Débat : « L’émancipation des femmes dans les pays nordiques : un modèle à suivre ? » Concerts Château Rothschild, Waidhofen an der Ybbs sous le patronage de M. Erwin Pröll 11.10.2009, 11:00 « L’heure exquise » 20.11.2009 « La flûte du pan » 4.12.2009 « Tzigane » Débat : « Mariages forcés – mariages arrangés, le droit des femmes à disposer d’elles-mêmes » le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 fran:cultures va reprendre la deuxième partie de son cycle « Créativité et Innovation : Le dialogue interculturel de la francophonie du point de vue de la femme » au Metro-Kino le 16 septembre. Le premier film présenté sera « Amour, sexe et Mobylette » (a), un film écrit et réalisé par Maria Silvia Bazzoli et Christian Lelong (France/Allemagne 2008, 95 min). Ce film a été choisi sur l’initiative de Bertrand Gosset, Vice-Président de l’ADFE et nous l’en remercions vivement ici. Amour, sexe et mobylette est un film d’amour dans une petite ville du Burkina-Faso. Voir comment on s’aime quelque part en Afrique, c’est aussi tendre un miroir à nos propres amours. La première du film se terminera par un débat mené par le Professeur Michel Cullin, centre de recherches Félix Kreissler pour les relations franco-autrichiennes à l’Académie diplomatique de Vienne sur le thème: « Amour et Sexualité de la femme africaine d’aujourd’hui ». En octobre, fran:cultures aura le plaisir de jouer le film « Maman va chez le coiffeur » sous le patronage de l’Ambassade du Canada. Ce film de Léa Pool (Canada 2008, 97 min) sera présenté le 14 octobre à 9:00, à 11:30, à 14:00 (séances matinales scolaires) et à 19:00 (séance du soir) au Metro Kino, et il sera suivi d’un débat « L’histoire de l’émancipation de la femme depuis les années 60 ». Le 17 novembre aura lieu la première du film « Le chant des mariées » de Karin Albou (France/Tunisie, 2008, 84 min) à 9:00, à 11:30, à 14:00 (séances matinales scolaires) et à 19:00 (séance du soir). Après le film, des spécialistes discuteront sur le thème « Mariages forcés – mariages arrangés, le droit des femmes à disposer d’elles-mêmes ». Le cycle de film de fran:cultures se terminera par le film « Back Soon » (b) de Solveig Anspach (France/Islande 2008, 92 min.) le 9 décembre qui sera suivi d’un débat sur le thème « L’émancipation des femmes dans les pays nordiques : un modèle à suivre ? ». 21 projet culture : La France dans les musées d’Autriche Dorothea Nahler initie un « projet culture » nouveauté Profitant d’ expériences faites en matière musée et relations étrangères pendant presque une dizaine d’années en tant qu’assistante du directeur général du Musée d’Histoire Naturelle à Vienne, Dorothea Nahler (Bac '65, photo ci-contre) s’est posée la question : « Comment les musées autrichiens se présentent-ils au public francophone ? » Ainsi, elle a décidé de créér de par sa propre initiative un projet dont l’objectif est d’informer le public francophone en langue française et de rassembler pour notre chère communauté francophone en Autriche un maximum de renseignements en langue française, mis à jour régulièrement sur le calendrier des musées sélectionnés comme partenaires d’un point de vue de leurs rapports avec la France. L’idée est encore fraîche et le projet tout nouveau, mais déjà un grand nombre de musées ont accueilli très bien l’idée de s’ouvrir à un plus vaste public francophone : l’Albertina, le Belvedere, le Kunsthistorisches Museum, le Naturhistorisches Museum, ainsi que le Leopold Museum et le Ignaz Pleyel Museum. N’hésitez pas à encourager Dorothea dans sa démarche qui vise à élaborer un réseau sur le site de l’AAELFV pour que vous puissiez y trouver un lien pour chaque musée, qui donne un accès direct au programme en langue française mis à disposition par les différents départements, que ce soit collections permanentes, objets/oeuvres en exposition, actions pédagogiques (adultes et enfants), visites guidées, actualités, manifestations etc. Les liens vous amènent sur le site de chacun des musées (comprenant une description du bâtiment et de son histoire), liens qui devraient vous permettre de choisir aisément et de voir du premier coup d’œil des nouveautés ou des curiosités inconnues en rapport avec le monde francophone. Des tuyaux et des commentaires spécifiques sur les différentes offres signaleront des particularités et vous serviront un peu en tant que guide. N’hésitez pas à faire quelques suggestions et à apporter quelques informations supplémentaires ! Dans l’attente de vous y voir nombreux et satisfaits : www.aaelfv.at/projet_culture.htm Qu’est-ce que ... l’ABC ? le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 présenté par Elisabeth Novak 22 ABC comme le début de l’alphabet : on y emprunte livres et magazines, on y rédige, on y traduit, on y cultive orthographe et écriture. A comme Amitié, Aménité et Art. B comme Bibliothèque, Balades et Brocante. C comme Convivialité, Conversation et Culture. Tel l’alphabet, ce petit centre nous propose quelques instruments pour découvrir voyages linguistiques et promenades culturelles aussi fleuris que le champ lexical. J’ai ouvert ce petit centre afin qu’en toute liberté, pour des tarifs modiques, accessibles à tous, chacun puisse user de ce que j’aime, j’ai la chance de savoir et de savoir-faire, et mets à disposition au lieu de tout garder pour moi. Depuis septembre 2009, j’ai plaisir à y recevoir des élèves, des Anciens, des amis, j’ai le grand bonheur de m’en être fait de nouveaux. Voir aussi entrer un ou une inconnu(e) qui finit par s’asseoir pour poursuivre la conversation dans telle ou telle langue, c’est une joie insigne. L’ABC n’est pas grand, mais il accueille la terre entière. Nous organisons des manifestations comme promenades culturelles, jeux de lettres, conférences, concerts, voyages … sur programme ou sur mesure ; nous donnons des cours de français, d’allemand, de latin et de violon ; nous publions des brochures thématiques, des calendriers. Nous planifions actuellement la saison 09/10. Nous ? c’est l’athanor d’où jaillissent les idées d’un juriste philologue et mélomane, d’une fonctionnaire internationale, d’une professeur d’allemand, d’un event-manager-publiciste et musicien et d’une professeur de lettres classiques-docteur passionnée es histoire des religions ; c’est la tour de Babel où … non, je dirais plutôt une abbaye de Thélème (vous rappelez-vous ? programme de seconde …) : « FAY CE QUE VOULDRAS ». introduction Napoléon à Schallaburg (extraits du communiqué de presse; en allemand) Napoleon fasziniert noch heute. Wenige haben die Geschicke Europas so gelenkt wie er. Alles über die faszinierende Persönlichkeit Napoleons sowie Spaß und Unterhaltung bei Festen im Zeichen der damaligen Zeit erwartet die Besucher 2009 auf Schloss Schallaburg. Napoleon – Menschlicher Übermensch Die Ausstellung widmet sich Napoleons Persönlichkeit und Leben in allen Facetten. Sie zeigt, wie der junge korsische Aristokrat seine Karriere als französischer Kadett beginnt, innerhalb kurzer Zeit zum Alleinherrscher über Frankreich aufsteigt, Europa neu ordnet und im Alleingang ein französisches Imperium errichtet. Gezeigt wird sein politischer Niedergang und sein Tod in der Verbannung auf St. Helena. Napoleon war nicht nur großer General und Politiker, sondern auch Gesetzesinitiator, Familienmensch sowie Förderer der Künstler. Ein Schwerpunkt der Ausstellung beschäftigt sich mit der Beziehung Napoleons zu Österreich. expositions Napoleon – Feldherr, Kaiser und Genie 16. Mai bis 1. November 2009 Schloss Schallaburg, 3382 Schallaburg 1 www.schallaburg.at La collection Batliner à partir du 29 mai 2009 Albertina, Albertinaplatz 1, 1010 Vienne www.albertina.at expositions Entspannung oder Abenteuer – Je nach Geschmack Neben der Ausstellung bieten zahlreiche Feste im Zeichen Napoleons - vom Familienfest bis zum Seniorenfest - für Junge und Junggebliebene spannende Unterhaltung. Ein besonderes Highlight ist das originalgetreu nachgebaute napoleonische Feldlager mit angrenzendem napoleonischen Kräutergarten im Freibereich des Schlosses. Der historische Turniergarten lädt Besucher ein, seine Geheimnisse zu entdecken oder einfach die Seele baumeln zu lassen. Drei Wanderwege rund um die Schallaburg machen das Schloss zum perfekten Ausflugsziel. Im Schlossrestaurant schließlich kommt auch das leibliche Wohl nicht zu kurz. Nouvelle présentation : la collection Batliner Depuis l’automne 2007, l’une des collections privées de classiques modernes les plus importantes en Europe – la collection de Rita et Herbert Batliner – enrichit l’Albertina qui la présente maintenant pour la première fois dans toute sa diversité artistique. Au travers de quelque 250 oeuvres, l’exposition refondue retrace sur une surface de 3000 m2 les chapitres les plus captivants de 130 années d’histoire de l’art, de l’impressionisme français à la période la plus récente. Cette présentation est complétée par des tableaux de la vaste collection d’art contemporain de l’Albertina et par des oeuvres maîtresses entre autres de la collection Forberg, qui ont été remises à l’Albertina. Artistes (extrait) : Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir, Paul Cézanne, Amedeo Modigliani, Henri Matisse, Joan Miró, Pablo Picasso, Ernst Ludwig Kirchner, Paul Klee et Vassily Kandinsky, Mark Rothko ou encore Francis Bacon, Gerhard Richter, Georg Baselitz et Anselm Kiefer. Détails: Anselm Kiefer, L’arbre de Jessé, 2008 (en haut); Joan Miró, Métamorphose, 1936 (en bas, à gauche); Roy Lichtenstein, Verre et citrons dans un miroir, 1974 (en bas, à droite). le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 (extraits du communiqué de presse) 23 promotions : compte-rendus promos Pour des raisons professionelles, j’ai négligé mon travail pour l’AAELFV. Je serai de nouveau au poste dès le mois de juin. N’hésitez pas à demander notre soutien pour vos réunions à venir: [email protected] Reinhard Papp 1959: La réunion des 50 ans est organisé et aura lieu chez Olaf Borodajkewicz le 3 juillet 2009. Les participants ont été invités par lettre en avril. Si vous vous voulez adresser un message : fichier@ aaelfv.at 1965: Le Heurigen annuel aura lieu le 19 juin à partir de 17:00. Changement de lieu : Heurigen Schübel-Auer, Kahlenberger Straße 22 ou Zahnradbahnstrasse Terminal Tram "D" nt! me nge cha 1964: Réunion du 15 mai 2009 au Waldviertlerhof Presque une quarantaine d’Anciennes et d’Anciens se sont rencontrés pour célébrer les 45 ans qui se sont écoulés depuis leur Bac en 1964. L’invitation avait inclus tous ceux qui étaient dans la même classe, soit en Primaire ou en Secondaire, même s’ils avaient quitté le Lycée avant le bac, et nombreux étaient ceux qui ont profité de l’occasion pour renouer des liens avec les anciens camarades, avec des arrivées de l’Allemagne et des Etats-Unis. C’était une soirée animée, bruyante qui ne s’est terminée que lorsque le restaurant a fermé. Quelques photos ci-contre! Liebe Grüße von Brigitte Brigitte Petry le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 * 1984: 24 Super-idée de se retrouver pour fêter les 25 ans de notre année de Bac (on est déjà si vieux... ?!?) ... mais un vendredi soir à l’autre bout de l’Europe, c’est un peu dur pour les parigots ... Si vous êtes partants, nous vous proposons d’organiser les 26 ans (c’est pas un chiffre, d’accord, mais au moins ce n’est pas dans trop longtemps) à Paris ... Amusez-vous bien le 15 mai ! Amicalement Isabelle, Isabelle, Vassa, Antoinette (Polsterer, Rivals, Contoumas, Ullmann) 2009: Les nouveaux Bacheliers seront acceullis dans le cercle des Anciens dans le cadre du dîner annuel, le 9 octobre. Bac 1964 Voir plus de photos sur : www.aaelfv.at/photos.htm ou www.aaelfv.at/promo_60.htm promotions : compte-rendus Bac 1984* Deux commentaires témoignent d’une soirée réussie : Liebe Freunde! Im Anhang übermittle ich Euch eine aktualisierte Adressenliste und ein Foto von unserem Klassentreffen. Ich freue mich über die zahlreichen positiven Rückmeldungen und werde den Abend (trotz der Kopfschmerzen am nächsten Tag) als gelungenes « Revival » in Erinnerung behalten. Lothar Mayerhofer ist so freundlich gewesen und hat sich als Organisator für das nächste Klassentreffen zur Verfügung gestellt. Termin wäre schon für 2010 geplant. Bitte daher Anregungen usw. direkt an ihn richten. Die restlichen Fotos werde ich auf einen Server stellen sobald Nina ihr EDV-Problem gelöst und Senta mir ihre Fotos geschickt hat. In diesem Sinn – auf demnächst und noch ein schönes Wochenende. PS: Reinhard vielen Dank für Deinen Blitzbesuch und für Deine Unterstützung Euer Martin Martin Schuster Martin Schuster, Reinhard Papp (Bac 1965) Bac 1988 1988 - 2008: 20 ans déjà ! Nous prenons de l’âge : ensemble c’est plus marrant ! Telle était le devise avec laquelle un petit comité d’organisation a lancé au printemps dernier un compte à rebours jusqu’au 21 Juin 2008, date à laquelle avait lieu les retrouvailles des bacheliers 1988, après 20 ans ! Tout démarra avec un site web – www.bac88.at – créé par Edwige Grossigg, Bac ’87. Ce site nous a non seulement permis de prendre contact avec les anciens de notre promotion, mais aussi de nous préparer psychologiquement à notre rencontre du mois de juin :-) L’association des Anciens Elèves nous a généreusement mis à disposition la liste et les adresses des anciens. Nous tenons à renouveller nos remerciements pour cette aide précieuse ! Chaque ancien a ainsi obtenu un Login et un mot de passe pour accéder au portail et le faire vivre en remplissant un profil, en téléchargeant des photos actuels et d’antan, en bavardant dans le forum et en envoyant des messages aux anciens copains du lycée. Ce site est rapidement devenu un lieu de rencontre quotidien et rigolo, en attendant impatiemment le jour J. Ce jour J – le 21 juin dernier – fut un fort succès ! Les conditions météorologiques nous ont permis de passer une soirée à la belle étoile au restaurant italien Francesco à Grinzing. Cette réunion de classes comptait environ 75 anciens élèves qui fêtaient dans une ambience joyeuse et pleine d’émotion ces retrouvailles tant attendues ! Quelle bande internationale, venue d’Autriche, de France, d’Allemagne, des Pays-Bas, mais aussi de pays exotiques et lointains comme la Mailaisie, Hong-Kong et l’Ethiopie ! Nous n’avons pas vu le temps passer ! Le restaurant Francesco a clôturé ses portes vers une heure du matin, et la soirée continuait jusqu’à l’aube dans un bar de Grinzing ! Sacrée soirée, pleine de rigolades et de bons souvenirs. Ce fut sans doute un point de départ pour de nouvelles rencontres, peut-être plus régulières et à intervalles plus courts. L’idée d’un Jour fixe annuel a été lancée, à savoir une rencontre chaque 21 juin chez Francesco, pour fêter d’une part le début de l’été et d’autre part pour se retrouver annuellement entre bacheliers ’88. Venez nombreux ! Une soixantaine de photos de la soirée du 21 juin 2008 peuvent être visualisées sur le site www.bac88.at, rubrique Album. Vous avez oublié votre mot de passe? Alors envoyez-nous un courriel [email protected] le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 La réunion des 25 ans de la promo 1984 a eu lieu comme prévu le 15 mai dernier au Heurigen Schübel-Auer à Nußdorf. Je m’y suis « intrus » après avoir assisté à la réunion des 1964 pour voir un peu comme fêtaient les « jeunes » et pour faire connaissance de l’organisateur. La soirée a été apparemment un succès et j’ai pu avoir quelques discussions intéressantes, plaidant aussi un peu la cause de l’existence de l’AELFV. Nous attendons encore quelques lignes des participants ou des organisateurs et aussi quelques photos Reinhard Papp 25 courrier – annonces nouveau communique anciens perdus – anciens retrouves Bravo chers amis pour ce programme qui témoigne de la vitalité de l’Association. Bien cordialement à tous. Marcel Cruveiller Professeur au Lycée de 1954 à 1962 Ingrid Pelech (Hemmelmeier) möchte Kontakt zu Iduna Freund (Schröder) aufnehmen. Sie ist eine Jugendfreundin aus Baden bei Wien. groupe facebook paris Je tenais à vous informer de la création d’un groupe Facebook dans le but d’organiser une rencontre à Paris de tous les anciens du LFV qui sont actuellement en France. En effet, il existe déjà le dîner des Anciens ainsi qu’une Happy Hour, mais les générations les plus récentes des anciens n’y assistent pas encore pour le moment. J’aimerais donc créer un nouvel évènement « plus jeune » – sans vouloir offenser qui que ce soit – pour se retrouver dans la joie et la bonne humeur ! Bien cordialement, Johanna A. Lindner (Bac 2005) La première initiative de Johanna a été annulée pour manque de réponses. En espérant qu’une prochaine action aura plus de succès, nous vous proposons de nous rejoindre le 21 novembre prochain pour le 7e déjeuner des Anciens à Paris, en France et en Belgique. Et c’est très simple: si vous, les jeunes, vous venez nombreux, ce sera votre déjeuner à vous, une réunion de jeunes. groupe anciens enseignants Bonjour Jean-Michel (Casset) Je suis ancien professeur d’anglais du LFV (1991-93) et je souhaiterais m’inscrire à votre association. (...) Ton projet de rassembler les anciens enseignants m’intéresse. Je souhaiterais rester en contact avec le LFV. Cordialement, Stéphane Ravera ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Uli Schubert aimerait avoir des nouvelles de M. Porte (professeur d’Histoire et de Géographie), sa femme était professeur d’Anglais. 26 forum juristes Dommage que l’invitation pour la soirée juristes vienne tardivement (pour les billets d’avion!) et que la réunion soit en milieu de semaine. Toujours à l’affût d’un prétexte pour venir à Vienne et voir les copains. Toutefois la réunion doit se dérouler en langue allemande et j’ai beaucoup oublié... Dr. Hervé Libersac (frère d’Isabelle) Médecin généraliste à Pau(Bac 1971) ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... Bonjour, Je consulte votre site Web de temps à autre pour voir s’il y a moyen d’entrer en contact avec d’autres anciens. Dans mon cas, j’habite le Canada et n’ai passé que trois ans au lycée (5e, 4e et 3e en 1972, 73 et 74). J’ai encore mes photos de classe, mais aucun contact avec les anciens. Je recherche en particulier Eli Vitos, Sophie Bordeaux et Serge Gart. Il n’y a pas beaucoup d’élèves du Lycée sur Trombi.com ou copainsdavant.com. Merci, Louise Malloch (nom de jeune fille : Hébert), Bac 1977 ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... J’ai repéré sur un diaporama de festivités de l’AAELFV, un ancien que j’ai connu et qui ne doit pas résider en France ; il s’agit de Ronny (Ronald ?) Porges. (...) C’était une réception debout, sans doute au Lycée (2004 ou 2005 ?), avec des légendes sous les photos, sinon je n’aurais pas reconnu Ronny. Bon, tu peux lui transmettre mon bon souvenir, ainsi que celui d’Eric Boissel, qu’il a dû connaître en 6e ou en 5e (tous deux venaient d’Egypte). (...) Merci d’avance Bien amicalement François Moisy (Bac 1964) ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... Suite à mon inscription il y a quelques semaines à l’association, j’ai bien reçu ma carte de membre et je vous en remercie. J’ai bien sûr consulté le site internet et pris ainsi connaissance de vos multiples activités. Bravo vraiment pour toutes ces initiatives et pour tout le mal que vous vous donnez pour faire vivre cette association! En revanche, vous parlez d’un fichier dont je n’ai pas trouvé trace sur le site. (...) Je n’ai gardé aucun contact avec des camarades de cette époque [1960-1964], mais cela m’amuserait de savoir ce que les uns ou les autres sont devenus. Je vous remercie par avance et vous envoie un cordial salut de Berlin où je réside. Catherine Malbosc / Mouton-Brady (Bac 1966) österr.-schweiz. kulturgesellschaft Die Österreichisch-Schweizerische Kulturgesellschaft mit Sitz in Zürich sucht neue Mitglieder, die Interesse an kulturellen Anlässen haben. Es werden zirka 10 – 12 Veranstaltungen im Jahr durchgeführt und von namhaften Vortragenden wie Annemarie Düringer, Karl von Schwarzenberg, Dr. Benita Ferrero-Waldner, Dr. Franz Fischler, Norbert Gstrein, Alfred Pfeifer, Prof. K.P.Liessmann, u.A. gestaltet. Eine Tagesreise rundet das Jahresprogramm ab. Die Österreichisch-Schweizerische Kulturgesellschaft wurde 1945 gegründet, um die kulturellen Beziehungen der Schweiz mit dem damals von den Alliierten besetzten Land neu zu knüpfen. Unser heutiges Ziel ist es, den kulturellen Austausch zu vertiefen und eine Brücke zwischen den beiden Ländern zu schlagen. Ich würde mich über Interessentinnen und Interessenten aus dem Lycée sehr freuen. Sie erreichen mich für nähere Informationen unter: [email protected] Christine Sigg-Riegler (Bac 1962) annonces hommages Dorit Weinstein (Bac ’85, photo ci-contre) est décédée le 8 mai 2009, à 41 ans. En accord avec sa famille, nous publions ci-dessous les lignes rédigées par Elisabeth Novak, ancienne professeur de Dorit. Merci de tout coeur pour ces mots d’une poésie émouvante. CONSOLATIO AD AMICOS Au troisième rang, une adolescente écoute, avide, l’introduction à la littérature humaniste : de grands yeux qui ressemblent à des noisettes serties d’émeraudes. L’adolescente, très vite, se presse de répondre à mes questions ; elle sera un des animateurs de la classe de littérature de Seconde que je guide cette année scolaire-là, 1982-83. Elle n’est pas seulement intéressée par ce que nous lisons et étudions, elle possède déjà, comme beaucoup de ses camarades de l’époque, et tout particulièrement de cette classe, une solide culture ; elle aime les mots et elle aime réfléchir. cartes de membre Enfin ! Les nouvelles Cartes de membre sont mis en place et envoyés comme accusé de réception de votre contribution dans des délais raisonnables. Je rappelle que pour certains de nos cotisants nous ne disposons pas d’adresse, donc nous ne pouvons pas envoyer la carte : si tu te sens concerné, n’hésites pas à mettre à jour tes coordonnées : mail à [email protected] ou fax au +43 1 25 33 0 33 2227. Merci. Bien sûr, comme toujours quand on a trop de travail, il se peut qu’il y ait des erreurs dans l’envoi des cartes. Si vous recevez la carte d’un autre, faitesnous signe par courriel, il n’est pas nécessaire de renvoyer la mauvaise carte. Merci. Merci pour vos réactions ! Caroline (Bac ’69), Peter (Bac ’67), Herbert (Bac ’63), Edith (Bac ’65), Charles (Bac ’66), Berthold (Bac ’65), Claudia (Bac ’84), Susanne (Bac ’65), Victoria (Bac ’63) ... erratum Au troisième rang, une adolescente écoute, passionnée, l’introduction à la poésie de Baudelaire : de beaux cheveux longs qui forment un champ de terre et de blé à la Van Gogh. Je la reconnais, je la distingue au milieu d’une flotte d’élèves de cette exceptionnelle Première A1A2 à qui M. Baum a été obligé de donner les salles les plus vastes du Lycée ; ils sont 35…Dorit attache son regard de noisettes-émeraudes, étincelantes et enthousiastes, au croquis que je dessine sur le tableau noir : de Platon à Baudelaire ; Dorit, toujours souriante, pose des questions, répond aux miennes, complète la réponse de Marielle, écoute les commentaires de René, de Séverin, de Sten aussi qui aime bien contester et taquiner les auteurs et la prof ! Au premier rang de mes souvenirs, cette adolescente, devenue une femme, rencontrée au hasard des manifestations liées au Lycée Français de Vienne, toujours active, toujours sensible et critique ; elle s’adonnait à l’écriture et à l’art – évidemment ! J’ai eu une longue conversation avec Dorit lors d’une soirée Beaujolais organisée par les Anciens ; elle est venue s’asseoir à la table où je me trouvais avec des amis. Elle était toujours souriante. Je me suis étonnée de son apparent désir de rester près de moi plus longtemps. Je l’ai surprise à plusieurs reprises dans la soirée, au milieu du brouhaha général, à faire la follette, à rire de tout et de rien, à passer et repasser : j’avoue m’être interrogée ; j’avoue aussi ne pas avoir su comprendre qu’elle livrait alors, déjà, bataille à la maladie. Cette maladie, Dorit Weinstein l’a combattue avec l’enthousiasme de son regard athénien, la souplesse de sa chevelure chatoyante et la ténacité de l’élève qui, naguère, voulait progresser et gagner. Las ! une fois de plus, le corps a eu raison et de l’âme et de l’esprit…l’argile s’est détachée et de l’huile et de la flamme. Le silence est grand et la peine est immense… mais, parents, frère, sœur, amis, condisciples, instituteurs et professeurs, tous nous gardons son image et le souvenir de la profonde humanité qui vibrait en elle et qui vit éternellement dans le cœur et l’esprit de ceux qui l’ont aimée. Au revoir, Dorit ! L’article du MdA 33 concernant le livre de Tatjana Novak vous a caché qu’elle est une ancienne du LFV de la promotion 1990. Elisabeth Novak Vienne, le 17 mai 2009 le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Nous avons la peine de vous annoncer le décès de Paul Löwinger (Bac ’68, photo ci-contre) le 18 avril 2009, suite à une longue maladie, qu’il a longtemps et héroiquement supportée. Elle aime écrire aussi. L’adolescente éprouve quelque difficulté à maîtriser sa pensée et à se plier aux règles strictes de la dissertation française mais elle est si dynamique, si volontaire, si confiante, qu’elle ne cessera de progresser en matière de rigueur et de composition. 27 petites annonces felicitations! recherche temoignages Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France Philippe Carré a remis les insignes de Chevalier de l’Ordre national du Mérite à Mme Hannah Lessing (Bac 1981, photo ci-contre) pour récompenser son engagement au sein du Fonds d’indemnisation et du Fonds national de la République d’Autriche pour les victimes du National-socialisme. Nous la félicitons avec joie et tenons à lui faire part de notre plus profonde estime. Aude Carasco, journaliste au quotidien français La Croix, réalise deux reportages : l’un sur l’agriculture bio dans une ferme du Tyrol et l’autre sur les conséquences (économiques, financières, sociales, politiques ...) de la crise internationale. Elle cherche à rencontrer des Autrichiens issus de tous les milieux, qui pourraient témoigner et lui donner leur analyse sur la situation économique et financière du pays, voire des pistes et des contacts. ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... Nous avons l’honneur de vous communiquer la remise du prix Horst-Knapp doté par la Bank Austria à Michael Nikbakhsh (Bac ’89), chef du « Wirtschaftsressort » de l’hébdomadaire Profil, pour son travail. ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... Félicitations aussi à Otto Pfersmann (Bac '73) : le titre de Laurea Honoris Causa in Scienze Politiche e Internazionali università di Trieste lui a été remis le 5 mars 2009 à l’universitè de Trieste. coordonnees passees Veuillez nous donner vos nouvelles coordonnées si possible. Merci, le responsable fichier. ’61 Heidi Pfeifer, ’72 Gustav Floszmann, ’75 Monika Berlakovich, ’77 Pulcheria Kreuzer, ’77 Edith Melzer, ’83 Alexander Geppert, ’86 Georg Pfolz, ’87 Katharina Lehmden, ’87 Hedia Zannad, ’93 Birgit Habermann, ’94 Nora Haidowatz, ’94 Oliver Handl, ’96 Jennifer Hoffmann, 2004 Djibril Sakho, 2005 Stéphanie Kurfürst, 2006 Yaya Badiane, 2006 Stanislas Dallest, 2006 Founty Sakho, 2007 Marion Fau, 2007 Mats-Eric Hausken. publication A temps pour le 70e anniversaire du décès de l'auteur autrichien Josef Roth, Victoria Lunzer-Talos (Bac '63) et Heinz Lunzer ont publié une biographie avec beaucoup de photos privées : « Josef Roth – Leben in Werk und Bildern » Annonce preliminaire le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 28 Vous avez apprécié ou manqué le Cinquantenaire de l’ Association des Anciens Elèves du Lycée Français de Vienne? Ne vous en faites pas ! Vous allez pouvoir vous réjouir d’un petit « revival » du 17 mai 2008 sous forme de soirée pétillante en juin 2010 ! Vous trouverez les détails dans le prochain numéro du MDA sortant après les vacances d’été. Sita Reisinger ·· 3 mois à € 10,– (au lieu de € 20,–), ·· ou 1 an à € 35,– (au lieu de € 50,–). ·· Littérature (Livres en tous genres, journaux et magazines), Musique (Chanson, Electro, Rap, World Music, Jazz), Film : des classiques aux derniers parus; ·· Visites guidées; ·· Accès internet gratuit. Institut français de Vienne Palais Clam-Gallas, 9., Währinger Straße 30 Tél.: +43 1 50 27 53 36 [email protected] Heures d’ouverture: Lun. 15:00 – 18:00 Mar. et Mer. 13:00 – 18:00 Jeu. 13:00 – 19:00 Ven. 10:00 – 18:00. bezahlte Anzeige Chers Anciennes et Anciens, Tarif réduit pour les anciens élèves du Lycée Français de Vienne (à jour de leur cotisation) : escapades La Chartreuse Eh bien, c’est tout cela. Et c’est aussi la région où j’habite depuis plus de 20 ans, précisement à Voiron, petite ville d’un peu plus de 20000 habitants (www. ville-voiron.fr/). Cette ville est à environ 25 km de Grenoble (connu pour les jeux olympiques de 1968, jumelée avec Innsbruck) et 90 km de Lyon. Voiron est à la porte du Parc Naturel Régional de la Chartreuse (www.parc-chartreuse.net/) qui comporte le Massif de la Chartreuse, massif calcaire (pour les férus de géologie, il est surtout composé de roches d’Urgonien, mais aussi de Tithonique) avec des sommets jusqu’à environ 2000m (le sommet le plus haut est la Chamechaude, 2086 m). De ma maison, je vois le sommet le plus occidental, la Grande Sûre (1920 m) qui est le lieu de mon «pèlerinage» montagnard annuel ; en fin juin - début juillet, il y a plein de rhododendrons sauvages (Almrausch), mais aussi des gentianes etc...Avec un peu de chance, on peut y rencontrer des chamois, des moufflons et des chevreuils. Il y a énormément de sentiers de randonnée dans ce petit massif et, malgré tous mes efforts, je ne les connais pas encore tous ! En hiver, il y a de petites stations de ski de piste et de belles pistes de ski de fond et on peut y rencontrer pas mal de randonneurs sur raquettes (sport très populaire en France). A une quinzaine de km, il y a le lac de Paladru qui, semble-t-il, était le plus grand lac de France avant le rattachement de la Savoie en 1860. Il y a un site historique, des «Chevaliers de l’an mil», où ont lieu des fouilles archéologiques. En fait, c’était un avant-poste au Moyen Âge des archévêques de Vienne (sur le Rhône, pas le Danube !) qui voulaient protéger leur territoire contre l’évêque de Grenoble. L’influence économique de Lyon était importante pour l’activité locale : Lyon était (et le reste encore) un centre européen de tissus, en soie en particulier, et la sous-traitance de tissage est allée jusque dans la région de Voiron, dès le 18e siècle. Il y avait de nombreux tissages à Voiron, mais l’entreprise la mieux connue originaire de Voiron est Rossignol, N° 1 mondial du ski ! Le siège de Rossignol est toujours dans le Pays Voironnais (mais l’usine de Voiron a arrêté son activité il y a quelques années). Une autre entreprise importante est la distillerie de Chartreuse, avec la plus grande cave à liqueurs du monde (www.chartreuse.fr/). Cette histoire est spirituelle/spiritueuse. En 1084, sept moines, guidés par Bruno de Cologne, sont arrivés dans ce massif alors très sauvage. Ils ont créé un monastère qui est devenu la Grande Chartreuse et fondé l’ordre des Pères Chartreux dont les moines sont toujours dans ce monastère. Un film a été tourné par Philip Gröning il y a quelques années dans ce monastère (qui est normalement inaccessible aux profanes), il décrit une année dans la vie des moines : «Die Grosse Stille» («Le Grand silence» www.diegrossestille.de/deutsch/index.html). L’ordre a rayonné dans toute l’Europe, dont l’Autriche (monastères à Aggsbach et Gaming, le deux fermés en 1782 ; http://fr.wikipedia.org/ wiki/Liste_de_chartreuses). Les Pères Chartreux ont joué un rôle économique très important dans la région. Avec le bois de la forêt environnante, ils ont fait du charbon de bois et ont créé au Moyen Âge une activité métallurgique locale importante (il y avait de petites mines de fer en Chartreuse). En 1605, le Maréchal d’Estrée leur a confié la recette d’une liqueur qu’ils produisent toujours. Cette recette, utilisant une centaine de plantes, est tenue secrète, il n’y a que trois moines qui la connaissent et ils supervisent la production dans la distillerie de Voiron. Leurs produits (liqueur verte ou jaune, elixir végétal, eau de noix, liqueurs de fruits) sont bien appréciés (à consommer avec modération !) et la cave voit de très nombreux visiteurs toute l’année. La vie culturelle locale est active, il y a un musée de peinture (petit) basé sur les oeuvres et la collection du peintre voironnais Lucien Mainssieux (il faut un bon ouvrage d’art pour le trouver, l’Encylopaedia Universalis ne le connaît pas). Surtout, il y a le Grand’Angle (www.le-grand-angle.fr/), salle de spectacle d’environ 2000 places avec un programme riche et varié. J’y ai vu et entendu, entre autres, Juliette Gréco, Charles Aznavour, Claude Nougaro, le concert-récit «Le Pianiste», un spectacle mis en scène par John Malkovich («Hystéria»), la famille Fontanarosa en concert (le père Patrice, violonniste, la mère Marielle, harpiste, et 4 enfants), des ballets, du hip-hop... Chaque année, il y a un festival de films italiens, pendant 2 semaines, souvent en présence d’un artiste italien (dont Ettore Scola). En été, un festival de musique classique se tient dans un prieuré voisin, du XIe siècle (à Chirens, www. prieuredechirens.fr/). Vous voyez, on ne s’ennuie pas dans ce pays et de nombreux touristes viennent passer quelques jours ou 2 à 3 semaines ici. Je vous invite à découvrir ce beau coin de France ! Dieter Gold (Bac 1962) le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Un petit quiz : la Chartreuse, c’est quoi ? - une liqueur verte - un massif montagneux - une liqueur jaune - un parc naturel régional - un monastère ? 29 publication Mes élèves ... Nathalie Debans est professeur. Témoignages. Interview : Irma Villet le Monde des Anciens | juin 2009 | n° 34 Est-ce que vos élèves l’ont lu ? Qu’en pensent-ils ? Oui, ils l’ont lu, et ils en sont ravis. Ils trouvent cela très drôle, et bien sur ils se reconnaissent dans les différentes histoires. Beaucoup de parents d’élèves l’ont lu également et ils découvrent des côtés du métier qu’ils ignoraient vraiment. Ce livre touche vraiment un public très large, des élèves, des parents, des collègues. Je signe beaucoup de dédicaces à mes élèves, ils sont contents. 30 Dans ce livre, on retrouve aussi quelques petits souvenirs de votre scolarité au Lycée Français de Vienne. Racontez nous un peu plus : En dehors des toutes premières années de l’école primaire, j’ai fait toute ma scolarité au lycée de Vienne, et j’en garde énormement de souvenirs. Ces souvenirs sont avant tout des bons souvenirs, et surtout des tranches de vie très intenses. Je me reconnais encore très bien dans l’élève que j’étais alors. (Peut-être que dans ma tête, je suis encore une élève... :) ). C’est sans doute pour cela que je me sens bien dans mon métier aujourd’hui, car les générations se suivent et se ressemblent ... Nous n’avions peut-être pas encore facebook, ni MSN ni Skype, mais les préoccupations étaient les mêmes qu’aujourd’hui. Il s’agissait déjà de contourner le système par tous les moyens, de faire quelques bétises et de bien s’amuser. Je parle dans mon livre par exemple de l’infirmerie du lycée et comment cet endroit a pu nous éviter d’aller en sport, de faires quelques interros, et aussi nous permettre d’aller nous allonger un peu quand nous étions ... fatigués ? Ma vie actuelle est étroitement liée à ma vie d’alors, et le lycée m’a permis d’apprendre une réelle ouverture d’esprit que mes élèves actuels n’ont pas toujours. J’essaye, modestement je le sais bien, mais aussi bien que faire se peut, d’ouvrir l’esprit de mes élèves, afin qu’ils puissent eux aussi profiter un peu de ce que le lycée m’a donné, à moi. Merci beaucoup Nathalie, nous vous souhaitons un grand succès avec votre livre (que nos lecteurs trouveront d’ailleurs aussi sur Amazon) et peut être une suite de mes élèves s’habillent en Prada dans un avenir proche, Et surtout, nous vous attendons à notre prochain rendez-vous annuel des anciens du LFV, prévu à Paris le 21 Novembre prochain... Irma Villet (Bac 1986) Nathalie Debans (Bac 1987) Gut ausgerüstet für die Semesterferien! Es zahlt sich aus, bei seitenblicke optik vorbeizuschauen! Nur 3 Minuten von der WU finden Sie Brillen, Sonnenbrillen, Kontaktlinsen zu studentenfreundlichen Preisen. Vogue, Jacques Lemans, Fossil Komplettpreis ,– ab € 149 Aktuelle Tommy Hilfiger, Hugo Boss Kollektionen – Komplettpreis ,– ab € 198 Alle Komplettangebote inkl. Superentspiegelung und Hartversiegelung. Pflegemittel Opti Free EXPRESS für 6 Monate € 36,20 (inkl. Reiseset) Bausch & Lomb ReNU für 6 Monate € 39,90 (inkl. Reiseset) Aosept Plus für 6 Monate € 59,90 (inkl. Reiseset) PolyPlus Kombilösung für 3 Monate € 11,90 www.seitenblicke.optik.at bezahlte Anzeige Bonjour Nathalie Debans. Dans votre livre « Mes élèves s’habillent en Prada », vous racontez votre quotidien dans un Lycée huppé de la capitale ... Comment vous est venu l’idée de ce livre ? Nathalie Debans : L’année dernière, j’ai eu l’idée de commencer un blog pour y raconter des petites anecdotes de mon quotidien en tant que professeur d’allemand dans un « très bon » lycée. Je trouvais qu’il existait déjà beaucoup de témoignages d’un quotidien difficile dans mon métier et j’avais envie de montrer une autre facette de la profession. Je ne veux surtout pas livrer une analyse fine du système éducatif, je ne revendique rien, mon seul objectif est de faire sourire ou rire mes lecteurs. Souvent, quand je pense à ma journée, je constate que j’ai quand même souri ou ri avec mes élèves, et cela permet de relativiser certaines choses, surtout dans un métier aussi difficile qu’est celui de l’enseignement. Gutschein für Kontaktlinsen DAILIES Comfort PLUS SPH. 90 + 10 Stk. Packung : € 64,– AIR OPTIX Aqua SPH. 3 Monate + 1 Monat Gratis : € 45,– Sonnenbrillen -25% -50% -70% auf alle lagernden Modelle Fossil – Esprit – Versace - Prada uvm. z.B. Hugo Boss und Max Mara -50% PATuIgeKn. 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