« La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du Sol »
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6èmes rencontres HélioSPIR Colloque « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du Sol » 25 et 26 Octobre 2007, Grenoble 1 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Contexte et Objectifs du colloque La SPIR est une technique utilisée depuis environ 20 ans dans le domaine des Sciences du Sol, principalement pour sa capacité à prédire la décomposabilité de matériaux végétaux dans le sol ou la teneur en C et N d'échantillons de sol. Récemment de nouvelles applications ont été testées tant au niveau quantitatif (prédiction de multiples paramètres physico-chimiques et biologiques du sol) que qualitatif (discrimination des macro-agrégats du sol, évaluation de la qualité du sol, des composts, spatialisation des propriétés du sol), mettant parfois en oeuvre de nouvelles techniques de chimiométrie. Le but de ce colloque est de rassembler les différents utilisateurs de la technologie SPIR en Sciences du Sol autour de plusieurs objectifs : −standardiser les étapes de préparation des échantillons et d’acquisition des spectres −faire le point sur les techniques de chimiométrie pour traiter les spectres PIR −présenter les applications les plus récentes de la SPIR en Sciences du Sol Comité Scientifique Bernard Barthès (Ingénieur de Recherche, IRD Montpellier) Véronique Bellon-Maurel (Directrice UMR ITAP, Cemagref Montpellier) Jean-Jacques Brun (Directeur de Recherche, Cemagref Grenoble) Comité d’organisation Jean-Jacques Brun Lauric Cécillon (Cemagref Grenoble) (ADEME, Cemagref Grenoble) Sébastien De Danieli (Cemagref Grenoble) Site internet du colloque http://spirsolgrenoble2007.free.fr 2 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Programme du colloque Journée 1 Jeudi 25 Octobre 2007 Matinée (10h – 12h30) Conférences Présentations de travaux de recherche Après-midi (14h - 18h) Fin des conférences Présentations de travaux de recherche Table ronde La SPIR en Sciences du Sol 9h30 – 10h Accueil des participants – Café 10h – 10h15 Présentation du colloque, du comité scientifique et des participants 10h15 Conférences thème « Spatialisation » 10h15 – 10h45 Spatialisation de propriétés du sol par Spectroscopie Visible et Proche Infrarouge C. Gomez & Ph. Lagacherie 10h45 – 11h15 Prédiction spatiale des teneurs en carbone organique des sols par couplage de télédétection et de spectroscopie visible-proche infrarouge E. Vaudour & L. Berthier 11h15 – 11h45 Laboratory, field and airborne spectroscopy for monitoring organic carbon content in agricultural soil A. Stevens, B. Van Wesemael, H. Bartholomeus, D. Rosillon, B. Tychon & E. Ben-Dor 11h45 Conférences thème « Prédiction de propriétés physico-chimiques du sol » 11h45 – 12h15 Le mode de calibrage local pour prédire, par spectroscopie proche infrarouge, la CEC et le taux de carbone organique total des échantillons de terre. Application en Région wallonne (Belgique) V. Genot, G. Colinet, P. Dardenne, D. Vanvyyve & L. Bock 12h15 Pause déjeuner 3 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr 14h 14h – 14h30 14h30 Conférences thème « Prédiction de propriétés physico-chimiques du sol » Détermination de la distribution du carbone et de l’azote dans les fractions granulométriques d’après le spectre proche infrarouge du sol total B. G. Barthès, D. Brunet, E. Hien, F. Enjalric, S. Conche, G. T. Freschet, R. d’Annunzio & J. Toucet-Louri Conférences thème « Ecologie du sol » 14h30 – 15h Prédiction de propriétés biologiques du sol et application de la SPIR en écologie du sol L. Cécillon, N. Cassagne, S. Czarnes, R. Gros & J.-J. Brun 15h – 15h30 Identification de la source végétale de la matière organique des sols par SPIR D. Ertlen, D. Schwartz, D. Brunet 15h30 Pause café (15 minutes) 15h45 Conférences thème « Applications » 15h45 – 16h15 Prédiction des transformations d’apports organiques agro-industriels aux sols L. Thuriès 16h15 – 16h45 Application de la spectroscopie proche infrarouge (SPIR) dans un réseau de laboratoires d’analyses de terre et de conseil V. Genot, G. Colinet, P. Dardenne, D. Vanvyyve & L. Bock 16h45 Table ronde « La SPIR en Sciences du Sol » (1 heure) 17h45 Présentation de la journée 2 (15 minutes) 18h Fin de la journée 1 4 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Journée 2 Vendredi 26 Octobre 2007 Matinée (9h – 12h) Atelier pratique Comparaison des performances de différentes techniques de régression sous plusieurs logiciels à partir d’un jeu de données SPIR d’échantillons de sol Après-midi (13h30 - 15h) Séance poster et restitution atelier Discussions Normalisation des analyses de sol par SPIR? Une base de donnée commune pour étalonner les spectromètres? 9h Présentation des ateliers pratiques (15 minutes) 9h15 Début des deux ateliers pratiques parallèles 9h15 – 12h15 Atelier 1 : Initiation à la SPIR en Sciences du Sol - Acquisition des spectres sous Antaris II (Thermo electron) - Traitements qualitatifs (R, package ade4 et signal) - Régression PLS (R, package pls) Animateurs : J.-J. Brun, S. De Danieli 9h15 – 12h15 Atelier 2 : Analyses quantitatives : régressions linéaire et non linéaire - Régression PLS sous WinISI et R - PLS en mode local (WinISI) - Sélection des variables par méthode VIP (R, package pls) - Machine à vecteurs de support : régression SVR (R, package e1071) Animateurs : L. Cécillon et participants 12h15 Pause déjeuner 13h15 Restitution des ateliers (25 minutes) 13h40 Séance de présentations courtes (20 minutes) 13h40 – 13h45 Effects of five earthworm species on soil structure and organic matter in LUVISOLs M. Hedde, L. Cécillon, F. Bureau & T. Decaëns 13h45 – 13h50 The response of Pinus nigra's root system to slope : implication for plant anchorage M. Burylo, F. Grassein & F. Rey 13h50 – 13h55 Application SPIR dans le projet BioCatch : Influence des pratiques pastorales sur la qualité de la matière organique du sol J.C. Clément, R. Denoits, L. Cécillon & collaborateurs du projet BioCatch 13h55 – 14h Traçage et caractérisation de la matière organique : le projet ANR RPE-Dynamonts (Lien SPIR – MIR – Pyrolyse) B. Pépin-Donat, J. Poulenard, Y. Perrette, B. Fanget, B. Mourier, B. Picart & L. Cécillon 5 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr 14h 14h – 15h 15h Discussions Normalisation des analyses de sol par SPIR, construction de bases de données communes… Premier bilan et fin du colloque (10 minutes) 6 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Résumés des communications orales 7 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Spatialisation de propriétés du sol par Spectroscopie Visible et Proche Infrarouge C. Gomez1 & Ph. Lagacherie2 1 2 IRD, UMR LISAH, 34060 Montpellier INRA, UMR LISAH, 34060 Montpellier Historiquement les analyses physico-chimiques du sol réalisées en laboratoire constituent la source d’informations principale nécessaire à la compréhension du sol et à l’estimation de sa qualité et fonction. Face aux besoins de connaissances des sols nécessaires en modélisation de processus environnementaux et en agriculture de précision, des techniques à moindres coûts et plus efficaces en terme de temps de travail d’analyse des sols voient le jour. La Spectrométrie Visible et Proche Infrarouge (PIR) représente en cela une opportunité d’augmenter notre capacité d’observation directe des sols. Plus particulièrement la télédétection satellitale et aéroportée Visible et PIR tend à devenir un outil incontournable pour accéder aux propriétés du sol. Ce papier expose deux exemples d’analyse de données de télédétection Visible et PIR pour la spatialisation de propriétés du sol. Des résultats obtenus émergent des perspectives intéressantes pour la cartographie de propriétés du sol sur de larges territoires et à grande échelle. La cartographie du taux d’Argile et de Carbonate de Calcium (CaCO3) a été réalisé à partir de données Hyperspectrales aéroportées Hymap sur la Vallée de la Peyne (Languedoc, France). Une relation a été mise en évidence entre l’argile et une bande d’absorption située à 2206 nm et entre le CaCO3 et une bande d’absorption située à 2341 nm. Bien que l’analyse de données enregistrées en laboratoire offre une estimation de ces propriétés plus précise que l’analyse de données aéroportées, les données Hymap offre une estimation correcte des ces propriétés. Le potentiel de la Spectrométrie Visible et PIR pour la cartographie du taux de Matière Organique est actuellement en cours d’analyse sur la région de Namoi (NSW, Australia). La méthode de Régression en Moindres Carrés Partiels est utilisée pour estimer le taux de Matière Organique à partir de spectres de réflectance de laboratoire et de données Hyperspectrales satellitales Hyperion. 8 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Prédiction spatiale des teneurs en carbone organique des sols par couplage de télédétection et de spectroscopie visible-proche infrarouge E. Vaudour1 & L. Berthier1 1 UMR INRA / Agro Paris Tech « Environnement et Grandes Cultures », Equipe Sol Agro Paris Tech, Av. Lucien Brétignières, 78850 Thiverval-Grignon, France La compréhension de la répartition spatiale du carbone organique (CO) est un enjeu environnemental majeur, en lien notamment avec l’évaluation des stocks de carbone ou le transfert des pesticides dans les sols. La télédétection permet le suivi de phénomènes environnementaux à l’échelon de vastes territoires, par l’intermédiaire des propriétés spectrales de surface, notamment liées à des propriétés de sols : cette étude se propose de relier la réflectance du sol à la teneur en CO et de spatialiser celle-ci à l’aide d’imagerie satellitale SPOT (Système Pour l’Observation de la Terre) au niveau d’un périmètre d’approvisionnement en eau potable de la Beauce. Trois étapes composent ce travail : i) la teneur en CO est d’abord estimée à l’aide d’une régression des moindres carrés partiels (Partial Least Squares Regression, PLSR, en anglais) calculée sur 153 bandes décrivant 27 spectres de réflectance de terrain dans le domaine visible-proche infrarouge (400-900 nm) ; ii) la teneur en CO est ensuite estimée à l’aide d’une PLSR mise en œuvre sur les 3 bandes spectrales simulées du capteur Haute Résolution Visible (HRV) du satellite SPOT ; iii) cette dernière relation est appliquée à une image SPOT radiométriquement corrigée en réflectance, ce qui résulte en une spatialisation de la teneur en CO. Un jeu de 10 sites indépendants est utilisé pour valider ces estimations spatialisées des teneurs en CO. Seuls les spectres mesurés en conditions de terrain, et non ceux de laboratoire, s’avèrent conduire à des modèles applicables aux images. Ainsi, par la PLSR basée sur 153 bandes des spectres de terrain (400-900 nm), le modèle de prédiction des teneurs en CO est performant, avec une valeur du coefficient de détermination R² élevée (0,78) et une erreur quadratique moyenne de validation croisée (Root Mean Square Error of cross validation ou RMSECV) faible, de 0,53 g.kg-1. Par la PLSR restreinte à 3 bandes SPOT simulées à partir des spectres de terrain, le modèle de prédiction des teneurs en CO est certes moins performant (R²=0,39 ; RMSECV= 1,02 g.kg-1) mais son application est possible : les valeurs prédites sur l’image sont validées par une valeur de RMSE de 1,33 g.kg-1 de CO du sol. 9 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Laboratory, Field and Airborne Spectroscopy for Monitoring Organic Carbon Content in Agricultural Soil A. Stevens1, B. Van Wesemael1, H. Bartholomeus2, D. Rosillon3, B. Tychon4 & E. Ben-Dor4 Department of Geography, Université catholique de Louvain, Place Pasteur, 3, 1348 Louvain-LaNeuve, Belgium 2 Centre for Geo-Information, Wageningen University, Droevendaalsesteeg 3, NL 6708 PB, Wageningen, The Netherlands 3 Department of Environmental Sciences and Management, University of Liège, Campus of Arlon, 185, avenue de Longwy, 6700 Arlon, Belgium 4 Department of Geography and Human Environment, Tel Aviv University, P.O. Box 39040 Ramant Aviv, Tel Aviv, Israel 69978 e-mail: [email protected] 1 Introduction. Several difficulties in estimating SOC stocks and their temporal evolution in agricultural soils remain challenging. One of them is linked to the spatial variability of SOC that masks its slow accumulation or depletion. Current methods of soil analysis are too expensive and time consuming to meet the amount of data required for statistical inference in soil monitoring. Visible and Near InfraRed (VNIR) reflectance spectroscopy can be a suitable technique to rapidly quantify various soil characteristics simultaneously. The performance of three different instrumental settings (laboratory, field and airborne reflectance spectroscopy) have been assessed Materials and method. Three different study areas were monitored in the Belgian Ardennes and Lorraine with various soil types and a wide range of SOC content (5-37 g C kg-1) during 2 different field campaign in 2003 and 2005. A total of 201 bare plots were sampled and analysed for SOC content with the Walkley-Black method. The soil reflectance was measured in the laboratory with a VNIR spectrometer (ASD) and in the field with (a) a portable ASD and (b) an hyperspectral remote sensor (AHS160). After standard spectral pre-treatments, the relationship between soil spectra and measured SOC content was calibrated with Partial Least Square Regressions (PLSR) and validated Results and discussion. RMSE in the validation of laboratory and field spectroscopy reaches values of 1 g C kg-1. Those values are comparable to the limit of repeatability of the WalkleyBlack method. The remote instrument has some difficulties to reach such values. This lower validation result was attributed to the poor quality of spectral data. Despite the low precision achieved by the airborne sensor and to illustrate the mapping capabilities of IS, the SOC content of the bare fields were predicted for each pixel (fig.1). The maps show some differences between sampling points and predicted values but the overall variability is 10 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr respected. The carbon content means, as estimated by field samples and the remote sensor, are equivalent (low bias, difference <1 C g kg-1). The use of different datasets (field spectroscopy) from different study areas and field campaigns showed that calibrations are currently site-specific and partly fail to predict, under a proper test set validation procedure, samples belonging to another study area or falling outside of the range of the calibration set. Further research is needed to develop regional spectral libraries and standard spectral measurement protocols under field conditions in order to be able to use VNIR spectroscopy as an operational robust analytical technique to instantaneously measure the soil organic carbon content in the future. Fig.1. SOC mapping of the two bare fields of the study area, with sampling points. 11 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Le mode de calibrage local pour prédire, par spectroscopie proche infrarouge, la CEC et le taux de carbone organique total des échantillons de terre. Application en Région wallonne (Belgique) V. Genot1, G. Colinet1, P. Dardenne2, D. Vanvyyve3 & L. Bock1 Laboratoire de Géopédologie – Unité Sol-Ecologie-Territoire - FUSAGx (Gembloux - Belgique) Département qualité – CRA-W (Gembloux - Belgique) 3 Laboratoire d’analyses de terre – Tinlot-Sry (Belgique) 1 2 La prédiction de propriétés de sol (capacité d’échange cationique et taux de carbone organique total) par la spectroscopie proche infrarouge (SPIR) requiert le développement d’un modèle de calibrage. Celui-ci peut être élaboré en mode global ou local. Dans le premier cas, une seule équation est conçue et utilisée pour prédire tout nouvel échantillon provenant de la population choisie. Au contraire, le mode local consiste en la réalisation d’une nouvelle équation pour chaque échantillon à prédire. Le modèle construit se base sur une sélection de spectres, provenant du lot de calibrage (base de données spectrales), sur base de leur corrélation avec le spectre de l’échantillon à prédire. La démarche suivie pour paramétrer le mode local est présentée ici. Le gain de précision obtenu par rapport à l’approche global pour la prédiction des 2 propriétés de sol étudiées et les améliorations possibles sont discutées. 12 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Détermination de la distribution du carbone et de l’azote dans les fractions granulométriques d’après le spectre proche infrarouge du sol total B. G. Barthès1*, D. Brunet1, E. Hien2, F. Enjalric3, S. Conche1, G. T. Freschet1,4, R. d’Annunzio5 & J. Toucet-Louri1 IRD-SeqBio, Montpellier SupAgro, bât. 12, 2 place Viala, F-34060 Montpellier cedex 1. Université de Ouagadougou, UFR SVT, 03 BP 7021 Ouagadougou 03, Burkina Faso. 3 UMR System, CIRAD-Persyst, Montpellier SupAgro, bât. 27, 2 place Viala, F-34060 Montpellier cedex 1. 4 Adresse actuelle : Dept of Systems Ecology, Faculty of Earth and Life Sciences, Vrije Universiteit Amsterdam, De Boelelaan 1085, 1081 HV Amsterdam, Pays-Bas. 5 UMR LERFOB, INRA, route d’Amance, F-54280 Champenoux ; UPR ETP, CIRAD, Campus international de Baillarguet, F-34398 Montpellier cedex 5. * Auteur correspondant ; tél : 04.99.61.21.36; fax: 21.19; courriel : [email protected] 1 2 Un intérêt croissant est porté à la spectrométrie proche infrarouge (SPIR) pour caractériser la matière organique du sol (MOS). La distribution granulométrique de la MOS est un déterminant important de sa dynamique, mais très peu de travaux ont porté sur sa détermination par SPIR. L’objectif de ce travail était d’évaluer le potentiel de la SPIR pour déterminer la distribution du carbone (C) et de l’azote (N) dans les fractions granulométriques à partir du spectre du sol total. L’étude a été réalisée sur une population de 193 échantillons prélevés dans des sols sableux sur trois sites au Burkina Faso et un site au Congo-Brazzaville. Lorsqu’on considère la population totale, la SPIR prédit correctement les masses des fractions (texture), ainsi que les concentrations en C et N (en g kg-1 fraction) de la fraction < 20 µm (R² ³ 0.80 et erreur standard de prédiction SEP £ 20% de la moyenne). Mais la prédiction des concentrations en C et N des fractions > 200, 50-200 et 20-50 µm est décevante, de même que la prédiction des contenus en C et N (en g kg-1 sol) de toutes les fractions. La prédiction du rapport C/N est acceptable pour les deux fractions < 50 µm (R² > 0.68 et SEP < 14%), mais pas pour les deux fractions > 50 µm. Les prédictions sont généralement meilleures lorsqu’on considère seulement la population des 159 échantillons du Burkina. La prédiction du contenu en C et N de la fraction < 20 µm devient correcte (R² = 0.87 et 0.71, et SEP = 24 et 19%, respectivement). Néanmoins, les contenus en C et N des autres fractions restent médiocrement prédits, l’utilisation d’aliquotes différentes pour le fractionnement et la SPIR ayant peut-être gêné les étalonnages. Toutefois, toutes les 13 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr prédictions (masse, C, N, C/N) étant correctes pour la fraction fine, qui inclut la plus grosse partie de la MOS (50% en moyenne), la SPIR peut être considérée comme une voie prometteuse pour caractériser rapidement la distribution de C et N dans les fractions granulométriques du sol. 14 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Prédiction de propriétés biologiques du sol et application de la SPIR en écologie du sol L. Cécillon1,2, N. Cassagne1, S. Czarnes3, R. Gros4 & J.-J. Brun1 Unité Ecosystèmes Montagnards, Cemagref Grenoble ADEME, Angers 3 Laboratoire d’Ecologie Microbienne, Lyon 4 IMEP, Marseille 1 2 La détermination de propriétés biologiques est essentielle pour comprendre le fonctionnement des sols et estimer leur qualité. La mesure de tels paramètres (biomasse microbienne, enzymes du sol…) est souvent longue et coûteuse. Les développements récents de la spectroscopie proche infrarouge (SPIR) semblent indiquer son potentiel pour estimer la qualité globale des sols et pour prédire directement certains paramètres biologiques du sol avec une précision moyenne à bonne. Les techniques de régression multivariées employées utilisent généralement des méthodes linéaires (PLS) sur l’ensemble des longueurs d’onde PIR. L’objectif premier de notre étude était de tester une approche de sélection des variables PIR utilisées dans une régression PLS pour améliorer la prédiction de paramètres biologiques du sol. La méthode de sélection de variable utilisée est la méthode VIP (Variable importance in the projection, Chong & Jun, 2005). Nous avons ainsi tenté de prédire 5 propriétés biologiques du sol (deux enzymes du sol, nitrification et dénitrification potentielle, carbone microbien) sur un jeu de 49 échantillons de sol et de turricules de vers de terre (Nicodrilus nocturnus) prélevés dans 25 placettes du massif des Maures (Var, France). La sélection des longueurs d’onde améliore les performances de chaque modèle PLS et est supérieure aux PLS effectuées sur des intervalles de longueurs d’onde PIR. Les résultats prometteurs obtenus par cette méthode PLS-VIP sont discutés, notamment vis à vis du risque d’overfitting des modèles obtenus. Le second objectif de cette étude était de tracer par SPIR l’impact de la répétition d’incendies de forêts sur la qualité globale du sol et des structures biogéniques produites par Nicodrilus nocturnus. Une analyse en composante principale des spectres de 98 échantillons permet de mettre en évidence un effet feu marqué, le facteur le plus important étant la date du dernier feu. Cette analyse discrimine également de manière satisfaisante sols et turricules. Les corrélations entre variables PIR, physico-chimiques et biologiques sont confirmées par une analyse de co-inertie. Ces résultats constituent une des première mise en évidence de l’effet d’un facteur écologique sur la qualité globale du sol par SPIR. Référence : Chong, I.G., Jun, C.H., 2005. Performance of some variable selection methods when multicollinearity is present. Chemometrics and Intelligent Laboratory Systems 78, 103-112. 15 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Identification de la source végétale de la matière organique des sols par SPIR D. Ertlen1, D. Schwartz1 & D. Brunet2 UMR 7011, CNRS/ULP, Laboratoire Image et Ville, 3, rue de l’Argonne 67000 Strasbourg, [email protected] 2 UR SeqBio, IRD, ENSAM - Bâtiment 12, 2, place Viala, 34060 Montpellier Cedex 2, [email protected] 1 Depuis quelques années la spectrométrie proche infrarouge (SPIR) s’est largement développée en science du sol. Elle s’avère être un outil rapide et performant pour prédire des quantités d’éléments organiques (C, N…) ou des propriétés chimiques et physiques du sol. L’objectif de nos travaux est de vérifier si la SPIR est capable de discriminer la matière organique des sols (MOS) en fonction de son origine végétale (forêt, prairie, cultures…). Ces travaux s’inscrivent dans un projet plus vaste qui consiste à développer des outils performants pour reconstituer l’histoire de la végétation et des paysages à l’holocène en s’appuyant sur les archives pédologiques. La phase de test présentée ici consiste à mesurer le spectre PIR d’échantillons de sols de surface dont le couvert végétal récent est stable et bien documenté depuis au minimum 150 ans. Les sols échantillonnés présentent des propriétés physiques et chimiques, des types de substrats et des situations géographiques bien différenciés répartis dans le massif vosgien. Les couvert végétaux associés sont des hêtraies, des hêtraies sapinières, des pâturages d’altitude et des prairies de fauches. Une ACP permet de montrer que des différences spectrales existent entre les couverts forestiers et les milieux ouverts. Des différences spectrales apparaissent également entre les différents types de forêts et les différents types de prairies. Cependant en l’état actuel notre échantillonnage est encore trop faible pour garantir que les nuances entre les types de forêts ou entre les types de prairies ne sont pas liées à d’autres variables physiques ou chimiques des sols. Pour vérifier qu’il est possible de prédire l’origine forestière ou prairial d’un échantillon l’algorithme PLS habituellement utilisé pour des applications qualitatives est testé en attribuant la valeur 0 aux sols sous prairies et la valeur 1 aux sols sous forêts. Différentes configurations faisant varier la taille et la méthode de sélection du lot servant à la construction du modèle sont testées en tenant compte des aspects qualitatifs des données de départ. Les taux de prédiction élevés confirment les capacités de la SPIR à discriminer les MOS en fonction de leur origine végétale. Les différents tests sur la construction du modèle montrent que les taux de prédiction peuvent encore être améliorés en augmentant le nombre de situations de références. 16 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Prédiction des transformations d’apports organiques agro-industriels aux sols Thuriès L.1 CIRAD, UPR Risque Environnemental Lié au Recyclage, TA B-78/01, 34398 Montpellier Cedex 5, [email protected] 1 Le potentiel de transformation (dynamiques de minéralisation C et N) des matières organiques ajoutées au sol (MOA) dépend en partie de leurs caractéristiques. Un déterminant important de la minéralisation de C et N de ces substrats est la composition biochimique de ces MOA (Thuriès et al., 2001), obtenue selon la méthode d’extraction séquentielle adaptée de Van Soest (1963). Ces caractéristiques chimiques et biochimiques peuvent être les variables d’entrée de plusieurs modèles dont TAO (Transformation des Apports Organiques ; Thuriès et al. 2002, Pansu et al., 2002 ; Pansu et Thuriès, 2003). Par une série d’opérations longues (1 semaine) et coûteuses (environ 250 euros par échantillon), il est possible de déterminer la composition biochimique selon Van Soest, soit 5 fractions : soluble au détergent neutre, hémicelluloses, cellulose et lignine. La Spectrométrie Proche InfraRouge est une technique non destructive rapide (<5 minutes) et peu coûteuse (<10 euros) une fois l’équipement acquis. Elle est a priori tout à fait applicable à ces déterminations. Nous présentons quelques exemples d’utilisation du modèle TAO appliqué à des résidus végétaux d’origine agro-industrielle, utilisés en tant que matières premières par l’industrie de la fertilisation organique (ex : pulpes de raisin, tourteaux de café, tourteaux de cacao, tourteaux de soja, pulpes d’olives). Nous comparons les performances des simulations de la dynamique de minéralisation C par TAO-C avec deux jeux de données d’entrée, par rapport aux dynamiques mesurées en incubations en conditions contrôlées. Nous présentons également l’intérêt de la SPIR pour répondre aux nouvelles exigences normatives appliquées aux fertilisants organiques. 17 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Application de la spectroscopie proche infrarouge (SPIR) dans un réseau de laboratoires d’analyses de terre et de conseil V. Genot1, G. Colinet1, P. Dardenne2, D. Vanvyyve3 & L. Bock1 Laboratoire de Géopédologie – Unité Sol-Ecologie-Territoire - FUSAGx (Gembloux - Belgique) Département qualité – CRA-W (Gembloux - Belgique) 3 Laboratoire d’analyses de terre – Tinlot-Sry (Belgique) 1 2 Cet article décrit les différentes étapes préalables à une utilisation en routine de la SPIR pour prédire certaines propriétés des sols (capacité d’échange cationique (CEC), pHeau, pHKCl, taux de carbone organique total (COT) et d’argile) dans le cadre des analyses de terre et du conseil de fumure (Région wallonne – Belgique). Ainsi, la première étape consiste à établir les procédures de remplissage des coupelles et de saisie des spectres qui devront être suivie durant la phase de calibrage et lors de l’application en routine dans les laboratoires d’analyse. Ensuite, le calibrage peut être conduit sur base d’un lot d’échantillons représentatif de la population concernée, ici territoire de la Région wallonne. Ceci implique, préalablement, une évaluation de la diversité de la population pour les paramètres étudiés. La phase de calibrage accomplie, une étude de la répétabilité et de la reproductibilité de la méthode d’analyse par SPIR pour chacun des paramètres doit être effectuée de manière à évaluer la précision de cette approche. Enfin, l’utilisation en routine peut débuter avec la possibilité d’améliorer en continu la qualité des prédictions en ajoutant systématiquement les spectres infrarouge des échantillons non correctement prédits à la base de données spectrales (BDS), ce qui implique la réalisation d’analyses de référence sur ces échantillons. 18 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Ateliers pratiques 19 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Atelier « Initiation à la SPIR en Sciences du Sol » Animateurs : J.-J Brun et S. De Danieli 1) Acquisition de spectres PIR d’échantillons de sol L’unité EM du Cemagref Grenoble utilise un analyseur proche infrarouge à transformée de Fourier (FTNIR) Antaris II (Thermo electron corporation). Les mesures sont effectuées en réflexion diffuse de 10000 à 4000 cm-1 (1000 – 2500 nm) sur des échantillons de sol secs simplement tamisés à 2mm ou tamisés puis broyés (broyeur Retsch ZM 200). La veille de la mesure, il est conseillé de mettre les sols à l’étuve (30-40°C) durant la nuit afin de standardiser leur humidité puis de les faire refroidir le lendemain dans un dessiccateur. 32 scans au minimum sont effectués pour chaque échantillon, le spectre enregistré est la moyenne de ces spectres. La résolution de l’appareil peut aller jusqu’à 2cm-1 (on obtient alors pour chaque échantillon 6224 valeurs d’absorbance entre 10000 et 4000 cm-1). La mesure d’un échantillon prend environ 1 minute (dépend de la résolution de mesure et du nombre de scans). 2) Analyse qualitative de spectres PIR d’échantillons de sol : pratique de l’ACP Les parties 2 et 3 de l’atelier utilisent un jeu de données fourni par l’IRD Montpellier (B. Barthès et D. Brunet) : il s’agit des spectres PIR de 159 échantillons de sol provenant de 3 sites : Banh, Saria, Torokoro. Pour chaque échantillon, on dispose 700 valeurs d’absorbances entre 1100 et 2498 nm. Nous disposons aussi des teneurs en carbone total (Ct) et en azote total (Nt) pour chaque échantillon. Le but de cette analyse en composante principale (ACP) est double. - Tout d’abord, une ACP va nous permettre d’identifier d’éventuels échantillons anormaux « outliers » dont les spectres diffèrent de la population. - Ensuite, l’ACP va permettre de visualiser l’existence ou non d’un effet « site » sur les spectres : chaque site a-t-il une signature spectrale originale au niveau de ses sols ? Le principe de l’ACP est de résumer en quelques composantes non corrélées la variance totale de la population. Dans le cadre de cet atelier, nous allons travailler sur les spectres bruts ou leurs dérivées première ou seconde. Les analyses sont effectuées sous l’environnement R avec les packages ade4 (ACP) et signal (dérivée des spectres par filtre Savitsky-Golay). Tutorial succinct . Installer, puis ouvrir Tinn-R et R. . Ouvrir le fichier de code R « atelier_initiation_nir_acp_pls.R » 20 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr . Spécifier le chemin (setwd) puis lire le fichier intitulé « donnees_atelier_ird_cn.txt ». . Notre fichier de données est mis dans la variable dataird. . Head : 6 premières lignes du fichier, dim donne la dimension du tableau . On sépare alors les variables PIR en les mettant dans un tableau nir . L’ACP est effectuée uniquement sur les données spectrales (tableau nir) : on utilise la librairie ade4 (fonction dudi.pca) . l1 : scores normés des individus sur les composantes de l’ACP . c1 : scores normés des variables sur les composantes de l’ACP . pve donne le pourcentage de variance totale expliquée par chaque composante de l’ACP . La fonction scatter résumé l’ACP (eigenvalues = valeurs propres de l’ACP) . s.label donne la projection des individus sur les composantes 1 et 2 de l’ACP . s.class permet de discriminer la provenance de chaque échantillon (pour chercher un effet site) Les ACP peuvent également être conduites sur les dérivées des spectres (bien que rarement vu dans les publications…). Il faut alors calculer les dérivées en utilisant le package signal. Les dérivées sont calculées par filtre Savitsky-Golay. En chaque point du spectre, un polynôme de degré p est ajusté sur un segment de longueur n (impair) autour du point pour calculer la dérivée de rang m. 3) Analyse quantitative de spectres PIR d’échantillons de sol : régression PLS La régression partielle des moindres carrés (PLS) est une technique similaire à une ACP, mais prenant en compte les valeurs d’une ou plusieurs variables que l’on cherche à prédire. La régression PLS est particulièrement adaptée pour des situations ou l’on dispose de peu d’individus et de beaucoup de variables colinéaires, ce qui est le cas de l’étalonnage multidimensionnel que l’on se propose de réaliser. Nous allons tenter de prédire les teneurs en carbone total et en azote total des 159 échantillons de sol du jeu de données fourni par l’IRD en utilisant la régression PLS. Encore une fois, nous utilisons l’environnement R avec le package pls. Tutorial succinct . Mettre les valeurs carbone dans une variable . On construit ensuite une variable contenant la valeur carbone et les données PIR (irdC) . On ouvre la librairie pls . On lance une plsr avec correction MSC ou non pour le carbone (cemapls) . On regarde le PRESS, on choisit le nombre de composante pls pour lequel le PRESS atteint son premier minimum local (pas un minimum absolu), c’est la fonction plot(RMSEP…) . On trace le graphe de validation pour le nombre de composante pls (ncomp) choisi. C’est la fonction plot(cemapls…) . Il se peut qu’il apparaisse des « outliers » de concentrations, qu’il aurait fallu éliminer plus tôt… . On calcule le R² pour le nombre de composantes choisi (ncomp) . On affiche la RMSECV avec la fonction summary(cemapls), on note la RMSECV correspondant au ncomp choisi sur le graphe de PRESS . On procède de même pour l’azote (le mettre dans une variable, puis construire la variable irdN…) . On peut refaire les PLS avec les dérivées à la place des spectres bruts 21 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Atelier « Développement de méthodes de régression » Animateur : L. Cécillon et les participants Comme l’atelier initiation, l’atelier « développement de méthodes de régression » utilise un jeu de données fourni par l’IRD Montpellier (B. Barthès et D. Brunet) : il s’agit des spectres PIR de 159 échantillons de sol provenant de 3 sites : Banh, Saria, Torokoro. Pour chaque échantillon, on dispose 700 valeurs d’absorbances entre 1100 et 2498 nm. Nous disposons aussi des teneurs en carbone total (Ct) et en azote total (Nt) pour chaque échantillon, ainsi que des teneurs en C et N des différentes fractions granulométriques du sol. 1) PLS sous R (package pls) et WinISI Présentation de la méthode PLS sous différents logiciels. Discussions autour des techniques de prétraitements des spectres. 2) PLS en mode local (WinISI) Les sols provenant de trois sites, une pls en mode local pourrait s’avérer utile pour améliorer les performances de prédiction des modèles. 3) Sélection de variables par méthode VIP (R, package pls) L’algorithme de sélection de variable VIP (Variable Importance of the Projection) est mis en œuvre dans les régressions PLS effectuées sous R avec le package PLS. L’algorithme utilise la formule de Chong & Jun (2005). La sélection des variables peut parfois conduire à des modèles plus robustes (meilleurs Q², besoin de moins de composantes pls pour construire les modèles). 4) Test d’une méthode de régression non linéaire : la régression SVR (R, package e1071) Les phénomènes non linéaires ne peuvent être modélisés par une pls. Dans le cas d’étude présenté dans cet atelier, la prédiction du Ct ou Nt dans des sols provenant de trois sites différents peut être confrontée à de tels phénomènes non linéaire. Dans cette configuration, la régression SVR peut constituer une bonne alternative aux pls en mode local. 22 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Annuaire des participants 23 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Bernard Barthès UMR SeqBio, IRD Montpellier [email protected] Véronique Bellon-Maurel UMR ITAP, Cemagref Montpellier [email protected] Patrick Bernard-Moulin ThermoFisher [email protected] Jean-Jacques Brun UR EM, Cemagref Grenoble [email protected] Fabrice Bureau ECODIV, Université de Rouen [email protected] Mélanie Burylo UR EM, Cemagref Grenoble [email protected] Lauric Cécillon UR EM, Cemagref Grenoble, ADEME [email protected] Sébastien De Danieli UR EM, Cemagref Grenoble [email protected] Olivier Delfosse INRA Laon [email protected] Damien Ertlen Université de Strasbourg [email protected] 24 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Valérie Genot Laboratoire de Géopédologie de Gembloux (Belgique) [email protected] Cécile Gomez UMR LISAH, IRD Montpellier [email protected] René Guenon IMEP, Marseille [email protected] Stéphane Lebras ThermoFisher [email protected] Brigitte Mahaut ARVALIS, Institut du Végétal [email protected] Jean Martins LTHE, Grenoble [email protected] Clément Peltre Agro Paris Tech, Grignon [email protected] Brigitte Pépin-Donat CEA, Grenoble [email protected] Yves Perrette EDYTEM, Université de Savoie [email protected] Jérôme Poulenard INRA Thonon, Université de Savoie [email protected] 25 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr Aïcha Rochdi Université Hassan 1er, Faculté des Sciences et Techniques, Settat (Maroc) [email protected] Gaël Rolland Buchi France [email protected] François Servain Laboratoire Départemental d'Analyses et de Recherche, Laon [email protected] Alexandra Smesman Laboratoire Départemental d'Analyses et de Recherche, Laon Jose Martin Soriano Université Miguel Hernandez, Elche (Espagne) Agro Paris Tech, Grignon [email protected] Thomas Spiegelberger UR EM, Cemagref Grenoble [email protected] Antoine Stevens Université Catholique de Louvain (Belgique) [email protected] Laurent Thuriès CIRAD, Montpellier [email protected] Emmanuelle Vaudour Agro Paris Tech, Grignon [email protected] 26 « La spectroscopie proche infrarouge en Sciences du sol », 25-26 Octobre 2007, Grenoble – France Site internet du colloque : http://spirsolgrenoble2007.free.fr