Geneviève ASSE - Somogy éditions d`Art

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Geneviève ASSE - Somogy éditions d`Art
A I M E R Y S O M O G Y F O N D AT E U R
A I M E R Y S O M O G Y F O N D AT E U R
Marie Moscoso
Service de presse
Exposition, Galerie du Musée, Centre Pompidou, Paris
téléphone 01 48 05 04 44
télécopie 01 48 05 71 70
[email protected]
du 26 juin 2013 au 9 septembre 2013
Geneviève ASSE
Peintures
Grande dame de la peinture française, dont elle est une représentante
éminente, Geneviève Asse est d’abord identifiée aujourd’hui par une
couleur incomparable, le « bleu Asse » dont elle décline les innombrables modulations depuis le début des années 1950.
Après une enfance passée dans le Morbihan, Geneviève Asse suit les
cours de l’Ecole nationale des Arts décoratifs à Paris de 1940 à 1942.
Marquée par Chardin, Cézanne et Braque, elle se consacre alors à des
représentations d’objets du quotidien, natures mortes intimes peintes
en camaïeu. Après une interruption, due notamment à son engagement comme conductrice ambulancière dans la 1ère DB, Geneviève
Asse poursuit son évolution au contact de peintres comme Serge Poliakoff, Nicolas de Staël, Bram et Geer Van Velde.
Au début des années 1960 les objets, les nus et les paysages s’effacent progressivement de la peinture de Geneviève Asse pour laisser
place à une exploration abstraite de l’espace, rendue par les seules
vibrations atmosphériques de la lumière. C’est notamment l’époque
des grandes peintures blanches, inspirées par la lumière du Midi, dont
certaines se réfèrent explicitement à Turner. Interviennent bientôt des
montants allusifs de portes ou de fenêtres, qui vont désormais structurer les compositions en leur communiquant leur verticalité, quand
bien même l’artiste adopte épisodiquement le tondo à partir de 1968.
Les aplats de blancs, puis de bleus, couleur intimement liée aux paysages de la Bretagne, envahissent peu à peu l’intégralité du support sans
jamais viser la monochromie absolue des Yves Klein, Piero Manzoni ou
Robert Ryman. Lignes de démarcation, bandes de bleus ou de blanc,
réglets lui servant à tracer les lignes, collés directement sur la toile (à
partir de 1979), ménagent en effet des symétries décalées ou délimitent la périphérie de formats souvent monumentaux.
Aspect plus secret du travail de Geneviève Asse, les carnets qu’elle
peint à partir des années 1990 témoignent à une tout autre échelle de
la même économie de moyen et de la même exigence formelle.
L’exposition « Geneviève Asse, peintures » ainsi que son reflet, le catalogue, s’organisent autour de l’importante donation consentie par
l’artiste au Centre Pompidou que complète une sélection de peintures
appartenant déjà aux collections nationales ainsi qu’à divers collectionneurs privés. Cette manifestation rapproche, de façon tout à fait
inédite, les peintures de chevalet et les carnets de l’artiste, également
peints à l’huile, qui constituent la part secrète de son œuvre.
Sous la direction de Christian Briend,
Conservateur en chef, Cabinet d’Art graphique, Musée national d’art moderne
Centre Pompidou
ISBN 9782757206683
relié, 29 €
20 x 25 cm / 160 pages / 100 illustrations
Parution le 26 juin 2013

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