A propos de rhumatismes La plus fortifiante des tisanes. La mer
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A propos de rhumatismes La plus fortifiante des tisanes. La mer
Almanach 1909 : P. 55 A propos de rhumatismes Traitement par piqûre d’abeille Marins qui souffrez de rhumatismes et qui, peut-être, avez acheté beaucoup de remèdes, avez-vous essayé les piqûres d’abeilles ? Nous ne pouvons pas vous affirmer si le remède est efficace, mais ce qu’il y a de certain, c’est que beaucoup de gens en sont persuadés. La plupart de ceux qui élèvent des abeilles assurent qu’il suffit de se faire piquer de temps en temps pour être à l’abri des rhumatismes. Les Chinois pratiquent couramment ce genre de traitement. Ils sont même convaincus que celui qui s’est fait piquer une bonne fois sur tout le corps par les abeilles n’aura jamais de rhumatismes. Qu’y a-t-il de vrai dans tout cela ? Ce serait bien intéressant de le savoir : si quelques-uns de nos lecteurs rhumatisants essaient ce traitement original, nous les prions instamment de nous faire connaître le résultat. La plus fortifiante des tisanes. Pour les convalescents, pour les enfants et pour les gens faibles. Tout d’abord rappelez-vous que cette tisane aigrit très vite, en moins de 2 jours, et qu’il faut ne préparer que juste la quantité qu’on boira dans une journée. Voici la recette : Pour faire 1 litre de tisane, procurez-vous du blé, de l’avoine, du seigle, de l’orge, du son et du mais ; prenez la valeur de deux cuillerées à soupe de chacune de ces six sortes de graines ; mettez ces 12 cuillerées dans 4 litres d’eau et faites bouillir le tout à petit feu pendant deux ou trois heures de manière à faire réduire ces 4 litres à un litre. Almanach 1909 : P. 81 La mer, source de Vie Un remède miracle... Les marins qui doivent tout à la mer, qui lui doivent cette robustesse, cette résistance, cette énergie qui ont fait tant de fois l’admiration de ceux qui les connaissent, apprendront avec vif intérêt un bienfait nouveau prodigué par l’Océan. Deux savants, M. Quinton le premier, puis M. Robert Simon et dernièrement M. Lingbeck, qui tout d’abord avait combattu cette méthode, réalisent de nombreuses guérisons en injectant dans les veines du malade une petite quantité d’eau de mer, d’eau de mer bien pure.... Ce traitement est en train de passer dans la pratique et rend déjà de nombreux services. Almanach 1909 : P. 81 LE MEILLEUR DES CONTRE-POISONS Le Charbon...Vive le Charbon Parions, chers lecteurs, que vous ne connaissez pas les propriétés précieuses du charbon, du charbon de bois finement écrasé en poussière ? Un anti-poison puissant : le charbon. Savez-vous que le charbon est un contrepoison excellent dans la plupart des cas d’empoisonnement ? Un empoisonnement arrive si vite : viandes, poissons ou coquillages avariés, champignons mauvais, vaisselle de cuivre mal fourbie, œufs fermentés, conserves trop vieilles, allumettes phosphorées, etc., etc. sans oublier l’ivresse et les abus de boissons. Dans tous ces cas-là et dans bien d’autres, il suffit, pour se remettre rapidement, de s’empresser d’avaler quelques cuillerées de poudre de charbon de bois délayées dans un peu d’eau ; seulement, remarquez bien que si vous tardez, si vous ne prenez le charbon qu’au bout de trois ou quatre heures, c’est-à-dire quand le poison a eu le temps de quitter l’estomac et les intestins pour se répandre dans le sang, il est trop tard, le charbon n’agira guère. Il faut donc prendre le charbon tout au plus deux heures après avoir avalé l’aliment malsain. Il est très bon, avant de faire avaler le charbon, d’essayer de faire vomir le malade, en lui mettant dans le fond de la bouche, le doigt ou une plume d’oiseau. Ceux qui ont employé le charbon comme contrepoison sont émerveillés des bons effets obtenus, et du rapide rétablissement. Il est curieux de constater à quel point le charbon neutralise bien la presque totalité des poisons. Les Japonais, qui décidément sont extrêmement malins et beaucoup plus avancés que nous en médecine pratique, emploient tous les jours le charbon, non seulement pour combattre l’action dangereuse d’un mauvais aliment ou d’un poison, mais aussi pour faire guérir les plaies, assainir les ulcères, cicatriser les blessures. Dans ce cas-là il faut saupoudrer le mal avec le charbon pulvérisé, recouvrir avec de l’ouate ou un linge propre bouilli dans de l’eau ; on renouvelle ce pansement tous les jours jusqu’à guérison. Le charbon est aussi un bon remède pendant la fièvre typhoïde, en lavement surtout. Il soulage souvent les maladies d’estomac, les dyspepsies. Quant à la manière de vous procurer ce charbon, c’est bien simple et bon marché. Vous n’avez qu’à prendre de la braise de boulanger bien propre et à l’écraser finement avec une bouteille. Plus simplement, achetez du noir animal qui ne coûte pas quinze sous le kilo. Il est un charbon médical excellent. Les Japonais, eux, emploient surtout la paille de riz carbonisée. Ainsi donc, ménagères intelligentes et amies du progrès, ne manquez pas d’avoir toujours à la maison dans une petite boite ou mieux dans une bouteille, à l’abri de l’humidité, une petite provision de charbon en poudre.