La nuit du 4 août 1789
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La nuit du 4 août 1789
LIBRAIRIE ANCIENNE ROGER SIBLOT La nuit du 4 août 1789 « Un grand abattis dans l’immense forêt des abus », dira l’Abbé Grégoire ; « Messieurs, qu’est-ce que nous avons fait ? » s’interrogera le du duc Biron, La nuit du 4 août 1789 est certainement l’un des moments les plus fondamentaux de la Révolution française. Dans une fièvre passionnée, dans la nuit du 4 au 5 août 1789, la Constituante met fin au système féodal, en abolissant toutes sortes de privilèges. Un événement passionnant, que l’on peut revivre au travers de cette sélection. LA NUIT DU 4 AOÛT 1789 La nuit du 4 août 1789 est d’abord et avant tout une réaction. En effet, la campagne gronde contre les droits seigneuriaux et les nombreux privilèges. Les paysans se révoltent, et des châteaux sont pillés. La Grande Peur saisit la province, amplifiée par l’idée fixe d’un complot aristocratique. Au café Amaury, à Versailles, le club des députés bretons se réunit et réfléchit aux éventuelles solutions face à ce mouvement que l’on craint. Un premier mouvement, parmi les députés, est de réaffirmer solennellement le droit de propriété face aux attaques dont il fait l’objet. Et, c’est d’ailleurs pour voter un projet de décret en ce sens, garantissant les « droits sacrés » de la propriété, que l’on se réunit tout d’abord, au soir du 4 août 1789. Mais c’était sans compter le vicomte de Noailles et le duc d’Aiguillon. Le premier propose le parti inverse. Plutôt que de choisir une voie répressive, il sollicite une discussion, et que l’on adopte le point de vue des paysans. L’idée est lancée : pourquoi ne pas abolir les multiples charges dont ils font l’objet ? Le duc d’Aiguillon va plus loin et propose la suppression des exemptions fiscales et autres privilèges. C’est alors le début d’un formidable mouvement qui, en à peine quelques heures, mettra un terme à un système multiséculaire. « Prise d’une vague d’euphorie, l’assemblée, toute tendance confondue, vote l’abolition de tous les privilèges, malgré quelques voix dissonantes qui ne peuvent se faire entendre au milieu du brouhaha enthousiaste qui submerge la salle des séances » (Tulard, Fayard et Fierro, 529). À deux heures du matin, tout est fini ; et auront été supprimés les privilèges, les corvées, les exemptions, les charges et autres droits féodaux, les justices seigneuriales, le droit exclusif de chasse et même la dîme. Tout le système de l’ancien régime ne résiste pas à la fièvre qui s’est emparée de l’Assemblée. Pour rendre compte de cette journée mémorable, la LIBRAIRIE ANCIENNE ROGER SIBLOT a choisi d’articuler cette sélection d’ouvrages autour de deux séries de considérations : Quelques ouvrages témoignent de l’ampleur des privilèges et autres avantages existant avant la nuit du 4 août 1789. Quelques ouvrages relatant la séance, à travers un contemporain, Bailly, et un historien célèbre, Thiers. [J. Renauldon] DICTIONNAIRE DES FIEFS ET DES DROITS SEIGNEURIAUX UTILES ET HONORIFIQUES [1765] [L.-N. Chérin] LA NOBLESSE CONSIDÉRÉE SOUS SES DIVERS RAPPORTS, DANS LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES ET PARTICULIÈRES DE LA NATION [1788] [F.-X. Lanthenas] INCONVÉNIENTS DU DROIT D’AÎNESSE [s.d] [A. Dadin de Hauteserre/Altaserra] DE DUCIS, ET COMITIBUS PROVINCIALIBUS GALLIAE [1643] [A. Thiers] HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION FRANҀAISE [s.d] [A. Thiers] HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION FRANҀAISE [12e éd.] [J.-S. Bailly] MÉMOIRES D’UN TÉMOIN DE LA RÉVOLUTION OU JOURNAL DES FAITS QUI SE SONT PASSÉS SOUS SES YEUX ET QUI ONT PRÉPARÉ ET FIXÉ LA CONSTITUTION FRANҀAISE [1804] [J.-S. Bailly] MÉMOIRES DE BAILLY, AVEC UNE NOTICE SUR SA VIE, DES NOTES ET DES ÉCLAIRCISSEMENTS [1821-1822] [Fr. Pagès] HISTOIRE SECRÈTE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE [1797] DICTIONNAIRE DES FIEFS, ET DROITS SEIGNEURIAUX [J. Renauldon] À Paris, chez Knapen, 1765 Réf. : 2029 – Prix : 460,00 € 2 parties en 1 vol. in-4 (XXIII+360+301). Reliure de l’époque plein veau. Dos à nerfs, ornés et dorés. Tranches rouges. 2 jolies vignettes, gravées par Papillon. Pièce de titre maroquin brun. Quelques lég. épidermures. 1 signet. Dos lég. craquelé, nerfs lég. frottés. 1 coin inférieur fortement émoussé, champs. lég. frottés. Coiffe supérieure un peu lâche. Traces de mouillures sur la page de titre. Intérieur frais, malgré des rousseurs et quelques auréoles n’altérant jamais le texte. En dépit des imperfections signalées, bel et solide exemplaire, bien conservé. Bel exemplaire de ce très rare dictionnaire des fiefs, par un auteur si singulier. Singulier personnage que celui de Joseph Renauldon : tour à tour capucin et génovéfain, défroqué, à la tête d’une troupe de bohémiens et de bandits soldats, page au service d’une marquise italienne, puis précepteur, il retourne dans sa ville natale, à Issoudun pour devenir avocat. Cette vie hors des sentiers battus (Gasparini, DHJF, p. 659 ; Pérémé, Recherches historiques et archéologiques sur la ville d’Issoudun, p. 374 ; NBG, t. 41, 1001 ; GDU, t. 13, p. 948) ne l’a pas empêché de se consacrer à l’étude et au travail de cabinet. En témoigne cet ouvrage, publié en 1765 – notre édition, très rare – (Quérard, t. 7, p. 529). Renauldon s’était rendu compte de ce que la matière était complexe. Il faut synthétiser. Selon lui, aucune des matières n’est correctement traitée par son prédécesseur, Me Laplace. Il opte pour un dictionnaire. La table des matières, présentée initialement, permet, avec une certaine exhaustivité, de saisir l’ensemble de l’ouvrage, qui donne un aperçu très complet du système des fiefs. LA NOBLESSE CONSIDÉRÉE, SOUS SES DIFFÉRENTS RAPPORTS, DANS LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES ET PARTICULIÈRES DE LA NATION [L.-N. Chérin] À Paris, chez Royez, Cussac et Denne, 1788 Réf. : 3120 – Prix : 240 € 1 vol. in-8 (VII+291pp), pleine basane fauve d’époque, marbrée de noir. Dos lisse à faux nerfs (liserés dorés). Caissons fleuronnés dorés, pièce de titre en maroquin rouge (Dos lég. craquelé). Fine roulette dorée sur les coupes, parfois effacée. Tranches rouges. Gardes en papier coquillé. Épidermures superficielles sans aucune gravité. Très légers trous de ver près de la pièce de titre, peu visibles. Intérieur très frais, quasiment aucune rousseur. En dépit des imperfections signalées, bel exemplaire. Intéressante étude sur la noblesse à partir d’une étude des cahiers présentés aux différents états-généraux. Né à Paris en 1762, Louis Nicolas Henri Chérin a eu une sorte de double vie. Avant la Révolution, il est comme son père, un généalogiste réputé. Conseiller de la Cour des aides, il est aussi généalogiste des ordres du roi (Michaud, t. 28, p. 90 ; GDU, t. 4, p. 26). Mais la Révolution le précipite vers la carrière des armes. Il entre alors dans l’armée et se retrouve, en 1797, commandant de la garde du Directoire, puis général de division, il participe alors à la campagne de Suisse et décède de ses blessures, en 1799. Chérin s’est intéressé à l’étude de la noblesse, comme en témoigne cet ouvrage, publié en 1788, et dont il s’agit ici de l’édition originale (Quérard, t. 2, p. 178). Il débute tout d’abord par une série d’études, rédigées à partir de l’analyse des différents cahiers présentés aux États. Très intéressants développements, par exemple sur l’usurpation des titres de noblesses ou encore la possession des fiefs et le commerce des nobles. INCONVÉNIENS DU DROIT D’AÎNESSE [Fr.-X. Lanthenas] À Paris, Chez Visse, librairie rue de la Harpe, s. d. Réf. : 1066 – Prix : 150 € 1 vol. in-12. Reliure dos chagrin, plats cartonnés mouchetés. Dos à quatre nerfs, filets dorés et titres dorés. Un tout petit trou près des mors supérieurs. Quelques lég. rayures sur les plats. Coiffe en bon état, coins très lég. émoussés (minime). Quelques mouillures très lég. ; rousseurs éparses sans gravité. Papier un peu plus jauni pour la première partie (plus ancienne). Exemplaire en excellent état, solide pour une reliure sobre. Bonne édition de ce texte classique pour comprendre l’une des institutions phares de l’ancien régime. François-Xavier Lanthenas (1754-1799) est de ces conventionnels dont on parle peu, mais qui contribua pourtant au débat d’idées qui agita la période révolutionnaire. Il anime la société des amis des Noirs. Conventionnel, écarté parce que trop girondin, il entre au Corps législatif et au Conseil des Cinq-Cents (Soboul, p. 642 ; Tulard, Fayard et Fierro, p. 929). Les écrits de Lanthenas témoignent d’une réelle pensée, cohérente dans son ensemble. Cet ouvrage « résumait parfaitement son idéal d’une société de petits propriétaires libres et égaux » (Soboul, p. 643). L’ouvrage de Lanthenas n’est pas daté sur la page de garde, mais selon Quérard, l’édition serait de 1789 (Quérard, t. 4, p. 540). D’autant que l’avertissement est signé, semble-t-il de manière manuscrite, du 30 août 1789. Notre ouvrage relié avec un texte d’importance quantitative plus modeste, du baron de Veauce, député et sénateur de l’Allier sous la IIIe république, est consacré à la liberté de tester. DE DUCIS, ET COMITIBUS PROVINCIALIBUS GALLIAE (Dadin de Hauteserre) Tolosae (Toulouse), Apud Analdum Colmerium, 1643 Réf. : 2007 – Prix : 300 € 1 vol. in-8, 336p, reliure plein vélin d’époque. Dos de couleur noire richement orné. Quelques épidermures et taches sur les plats. Des épidermures sur le dos et les coiffes sont frottées. Les tranchefiles sont endommagées. Les champs sont un peu frottés. Intérieur frais avec une très belle vignette gravée sur la page de titre, avec devise en tête : Palladium Tolosanum. De nombreuses lettrines de début de chapitre très joliment gravées. Des armoiries sont dessinées au crayon au nom de Le Viellard. Sur la page de garde en début du livre des notes manuscrites. Un index en fin d’ouvrage. Bel exemplaire dans une reliure en bon état de conservation. Bon exemplaire en beau vélin de cet incontournable latin de l’histoire du droit féodal. Antoine Dadin d’Hauteserre est l’exemple typique des professeurs de droit méridionaux du XVIIe siècle. Né à Cahors en 1602, il décéda en 1682 à Toulouse. Initialement destiné à la carrière des armes, la lecture du Digeste est sa révélation, docteur in untroque en 1624, il s’inscrit au barreau du Présidial de Cahors et gagne Toulouse où il s’installe en tant qu’avocat au Parlement en 1633. Il est nommé Docteur régent dans une chaire de droit civil, grâce à l’appui solide du Chancelier Séguier. Dadin d’Hauteserre restera à ces fonctions pendant 30 ans, devenant doyen en 1671 (DHJF, p. 398, J. Poumarède). Cet ouvrage (Les ducs et comtes provinciaux de la Gaule), est publié pour la première fois – notre exemplaire – en 1643 (DHJF, p. 398 : Dupin, 503). L’objectif est purement politique : il s’agit de démontrer que les privilèges de l’aristocratie féodale ne sont fondés que sur une usurpatio regalium. La démonstration fait mouche, dans ce contexte survenant juste après le décès de Richelieu. Il s’agit surtout de justifier la politique d’abaissement des grands que menait le Cardinal (DHJF, p. 398). Dadin d’Hauteserre s’attire la bienveillance du pouvoir royal. Cette étude, accompagnée d’un bel index en rendant la manipulation plus aisée, est intégralement rédigée en latin. MÉMOIRES D’UN TÉMOIN DE LA RÉVOLUTION, OU JOURNAL DES FAITS QUI SE SONT PASSÉS SOUS SES YEUX, ET QUI ONT PRÉPARÉ ET FIXÉ LA CONSTITUTION FRANҀAISE [J.-S. Bailly] À Paris, chez Schoel et Cie, 1804. Réf. : 1035 – Prix : 300 € 3 vols in-8, reliure de l’époque demi-basane noire. Plats cartonnés mouchetés. Dos lisses richement décorés et ornés de beaux motifs. Titres en lettres dorées. Des épidermures sur les plats et les dos (not. sur le dos du t. 2 en queue). Coiffes frottées. Une partie de la coiffe de tête du t.1 arrachée, sans gravité. Coins lég. émoussés et champs frottés. Intérieur très frais, parfois un peu jauni. En dépit des imperfections signalées, bel exemplaire, dans une jolie reliure. Belle édition de ces mémoires essentiels pour la compréhension des débuts de la Révolution, belle relation du 4 août 1789. Mathématicien, astronome, littérateur, il fut surtout un révolutionnaire des débuts. Connu pour être le premier maire de Paris et le premier président de l’Assemblée nationale constituante, Bailly avait à l’époque acquis une immense popularité, laquelle s’étiola au fur et à mesure pour finir sur l’échafaud en raison de la fusillade du Champ de Mars (Soboul, p. 67 ; Tulard, Fayard et Fierro, p. 554 ; Caratini, p. 56). Ses mémoires, intitulés Mémoires d’un témoin de la Révolution, ou Journal des faits qui se sont passés sous ses yeux, et qui ont préparé et fixé la Constitution française ont été publiés pour la première fois en 1804 (Fierro, 63). Il s’agit de notre édition, bien complète du troisième volume que l’on dit apocryphe (Fierro indique qu’il serait de Morrow-Fling : « il s’agit d’un volume de compilation de divers extraits de journaux révolutionnaires fabriqué par les éditeurs de l’Avantmoniteur »). Les mémoires de Bailly, qui opèrent comme un journal, sont riches de renseignements et se révèlent très importants pour la compréhension des débuts de la Révolution. En effet, ils comprennent la période allant d’avril à octobre 1789, c’est-à-dire ces instants où tout se joua. La journée du mardi 14 juillet 1789 est par exemple relatée pendant près de 50 pages (vol. 2, p. 116), tout comme la suppression du régime féodal le 4 août 1789 (vol. 3, p. 19). MÉMOIRES DE BAILLY, AVEC UNE NOTICE SUR SA VIE, DES NOTES ET DES ÉCLAIRCISSEMENTS [J.-S. Bailly, par Berville et Barrière] À Paris, Baudouin frères, imprimeurs-librairies, 1821-1822. Réf. : 1084 – Prix : 140 € 3 vols. in-8 (478+449+436pp) reliure postérieure demi-basane brune. Dos lisses ornés de quintuples filets dorés et de fleurons à froid. Titres et tomaisons sur lettres dorées. Certaines coiffes sont très légèrement frottées. Intérieur très frais. En dépit des très légères imperfections signalées, exemplaire en très bon état. Belle édition, dans la collection de Berville et Barrière, des mémoires de Bailly. Essentiels pour la compréhension des débuts de la révolution Cette édition des Mémoires de Bailly appartient à la célèbre Collection des mémoires relatifs à la Révolution française, avec des notices sur sa vie, des notes et des éclaircissements historiques par MM. Berville et Barrière. Le regard de Bailly sur la nuit du 4 août 1789 est éclairant. HISTOIRE SECRÈTE DE LA RÉVOLUTION FRANҀAISE, DEPUIS LA CONVOCATION DES NOTABLES JUSQU’À CE JOUR [Fr. Pagès] À Paris, chez Jansen (3e t. chez Deterville), An V 1797. Réf. : 1091 – Prix : 350 € 3 vols. in-8 (498+537+506pp. Belle reliure demi-basane fauve, plats cartonnés, dos lisses, ornés de filets dorés et de caissons à froid. Pièces de titre et de tomaison marron. Tranches mouchetées de couleur bleue. Coiffe de tête du t. 3 lég. arrachée. Champs frottés. Intérieur frais jauni par endroits avec quelques rousseurs. En dépit des imperfections signalées, très bel exemplaire bien relié. Bel exemplaire de cette très rare et singulière histoire méconnue de la révolution. Fils du seigneur de Vixouse, François Pagès de Vixouse (1745-1802) lui succèdera ès qualités de subdélégué de l’intendant d’Auvergne. Il démissionne de ses fonctions en 1789 et est connu pour le journal qu’il créa dans sa ville natale, le Cantaliste, avant de gagner Paris pendant la Révolution et de devenir membre du parti jacobin. Il se révèle particulièrement virulent à l’égard de la noblesse. Son Histoire secrète l’est un peu moins (elle n’est pas reprise chez Quérard, t. 6, p. 550, mais on le confond souvent avec son père ; Tourneux cite cette édition, I, 52). C’est sans doute ce qui fait son extrême rareté. Le troisième « et dernier tome » est lui aussi de toute rareté, non référencé chez Tourneux. Cette édition a fait l’objet d’une seconde édition, publiée en 1800 (Martin-Walter, 28286). Intéressante relation du 4 août 1789 (vol. 1, p. 186-190), à peine 8 ans après les événements. HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION FRANҀAISE [A. Thiers] À Paris, chez Furne et Cie, 1843-1844 Réf. : 1047 – Prix : 120 € 10 vols. in-8 – Reliure de l’époque demi-basane noire. Plats cartonnés. Dos lisses ornés de filets dorés. Coiffes de queue ornées et dorées. Des épidermures sur les mors des t. 1, 2, 7 et 10. Quelques épidermures sur les plats du t. 1 au niveau des champs et des coins. Sur la plupart des tomes, les coiffes de tête sont frottées avec des épidermures. La coiffe de tête du t. 2 est un peu arrachée. Les coiffes de queue sont légèrement frottées. Champs frottés. Intérieur frais avec néanmoins des rousseurs. Un frontispice et des gravures h-t dans chacun des volumes. Une table des matières et un signet dans chacun des tomes. Sans Atlas. En dépit des imperfections signalées, bel exemplaire bien complet de ses frontispices et de ses gravures. HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION FRANҀAISE [A. Thiers] s.l ; s.d Réf. : 1092 – Prix : 90 € 10 vols. in-8 – Belle reliure de l’époque demi-chagrin noir. Plats cartonnés et marbrés de couleurs bleu marine et bleu clair. Dos à quatre nerfs, ornés de caissons dorés. Titres et tomaisons en lettres dorées. Tranches marbrées. Coiffes frottées. Quelques légères épidermures sur les plats. Champs frottés. Sur le t. 1, mors supérieurs fendus au niveau de la coiffe de queue sur 5 cm, coiffe de tête arrachée. Sur le t. 4, mors fendus au niveau de la coiffe de tête sur 2 cm. Coins inférieurs émoussés sur le t. 8. Intérieur frais avec de fortes rousseurs. P. 1 du t. 7 déchirée en haut avec une altération à la lecture (4 lg). Un frontispice dans chacun des volumes. Des gravures h.t, dans tous les volumes. Sans Atlas. En dépit des imperfections signalées, bel exemplaire bien complet de ses frontispices et de ses gravures. Nous vous invitons chaleureusement à vous rendre sur notre site internet : www.librairiesiblot.fr pour consulter nos différents titres en vente, ou encore disposer d’informations complémentaires sur nos ouvrages. La librairie dispose de nombreux livres en droit, géographie, histoire, révolution française, religion, voyages, etc. N’hésitez pas à nous contacter pour toute information complémentaire ([email protected]) Les frais de port sont en sus. Nous ne manquerons pas de vous adresser notre prochaine lettre mensuelle dès le 5 septembre 2013 www.librairie-siblot.fr [email protected]