MALADIE DE PARKINSON Syndrome parkinsonien
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MALADIE DE PARKINSON Syndrome parkinsonien
MALADIE DE PARKINSON Syndrome parkinsonien : association d’une hypertonie plastique, d’une akinésie et d’un tremblement. 1817, James Parkinson décrit dans son Essai sur la paralysie agitante la Maladie de Parkinson. I Epidémiologie, Etiologie II Anatomie pathologique et physiopathologie III Clinique IV Autres syndromes parkinsoniens V Traitement I. Epidémiologie prévalence : 150 pour 100 000 habitants apparaît dans la deuxième moitié de la vie légère prédilection masculine âge de début : 55 +/- 11 ans, extrêmes de 17 à 89 ans. • Prédisposition héréditaire mais cas familiaux peu fréquents (10 à 20%). • • • • Etiologie • la cause de la maladie est inconnue • affection dégénérative • touche les formations pigmentées du tronc cérébral : le locus niger, le locus coeruleus qui subissent une dépopulation neuronale importante : au niveau du locus niger. • La maladie de Parkinson se déclare pour un nombre de neurones dopaminergique inférieur à 60-80% du nombre initial. • Prédisposition génétique + facteur exogène II Anatomie pathologique Lésions du locus niger : • constantes • disparition d’un grand nombre de neurones pigmentés et atrophie des restants • gliose réactionnelle • présence de corps de Lewy : inclusions neuronales cytoplasmiques • mêmes lésions au niveau des autres formations pigmentées (locus coeruleus, noyau dorsal du vague) • lésions moins constantes au niveau du cortex cérébral, des noyaux gris centraux. • Teneur en dopamine du locus niger et du striatum effondrée. Physiopathologie: la voie striato pallido corticale CORTEX MOTEUR Action facilitatrice PALLIDUM STRIATUM Action inhibitrice Action inhibitrice (dopamine) LOCUS NIGER III Clinique • Début insidieux : douleurs mal systématisées, fatigabilité, réduction de l’activité. • C’est le tremblement qui attire l’attention, lorsqu’il existe. • Prédominance unilatérale des troubles • Tremblement : – de repos – disparaît lors du mouvement volontaire et du sommeil – apparaît sur un membre supérieur si un effort est exécuté par l’autre – régulier, 4 à 8 par seconde – peut ressembler à un mouvement d’émiettement – peut réapparaître après l’adoption d’une attitude – touche surtout la partie distale du membre supérieur, parfois le pied mais pas la tête (sauf muscles péribuccaux) • Akinésie : – rareté et lenteur des mouvements – expression gestuelle appauvrie – au niveau du visage : rareté du clignement, réduction de la mimique. – Réduction du balancement des bras lors de la marche – Trouble de l’initiative motrice – Asymétrique au départ – Difficulté à exécuter les mouvements alternatifs – Micrographie – Parole assourdie, monotone • Hypertonie : – – – – attitude en flexion plastique : phénomène de la roue dentée tendance à la rétropulsion phénomènes dystoniques distaux, chez ceux débutants tôt la maladie. • Sont associés : – des troubles végétatifs : hypersialorrhée, hypotension orthostatique – des ROT normaux, RCP en flexion, réflexe naso-palpébral exagéré et inépuisable – intelligence longtemps normale, mais tendance aux persévérations intellectuelles ou affectives – état dépressif fréquent Vidéo • Evolution naturelle : – aggravation progressive inexorable. – Aggravation et perte de la sensibilité au traitement des troubles de la marche, avec perte de l’autonomie. – Troubles des fonctions intellectuelles, chez 2030% des cas avec tableau de démence parkinsonienne. – L’évolution est lente et très variable d’un malade à l’autre. – espérance de vie proche de la population générale – pronostic vital mis en jeu tardivement lorsque les sujets sont grabataires IV Autres syndromes parkinsoniens • Affections dégénératives (atrophie multisystématisées) : • • • • • atrophie olivo-ponto-cérébelleuse atrophie strio-nigrique syndrome de Shy-Drager Maladie de Steele-Richardson-Olszewski Maladie à corps de Léwy disséminés • • • • • origine vasculaire tumorale traumatique (boxeurs) toxique iatrogènes (neuroleptiques) • Syndromes parkinsoniens post-encéphalitiques • Mais aussi : V Traitement L.Dopa et agonistes dopaminergiques • La L.Dopa se transforme au niveau du système nerveux central en dopamine. – Modopar* – Sinemet* • Mais limites au traitement : – mouvements involontaires anormaux (dyskinésies) – phénomènes de blocages (effet on-off) – l’horaire d’absorption des médicaments a une influence sur les dyskinésies et les blocages. • Agonistes dopaminergiques: – troubles psychiques : états confusionnels, illusions visuelles voire hallucinations, surtout si patient âgé ou avec ders troubles intellectuels. • But: diminuer les besoins en Dopa • piribedil : trivastal * • apomorphine : Apokinon*, injections sous-cutanées pour le contrôle des blocages. • Bromocriptine : Parlodel* • Amantadine : Mantadix * • Nouvelles molécules : Célance*, Sifrol *, Requip*… • Interventions chirurgicales • Stimulation sous-thalamique Mouvements anormaux Stimulation NST