Téléchargez le compte-rendu paru dans la Revue Salles
Transcription
Téléchargez le compte-rendu paru dans la Revue Salles
1 0 Faits et gestes sall es pr opr es n°94 zo o m Colloque Journée interrégionale dédiée aux établissements de santé Par Sylvie vandrieSSche, Aspec le 2 octobre se tenait à lille le premier colloque interrégional de l’Aspec, dédié aux établissements de santé. Résumé des interventions. L’ Aspec a organisé une nouvelle journée régionale le 2 octobre dernier à la faculté de médecine du CHRU de Lille sur la contamination de l’air et des surfaces, dédiée au monde hospitalier. Cette journée thématique a été construite autour de conférenciers spécialisés et experts dans le domaine, qui ont pu partager leurs connaissances techniques et retours d’expérience auprès de plus 150 participants. Cette journée a également permis aux congressistes (hygiénistes, pharmaciens, praticiens, techniciens, biomédical…) de rencontrer les exposants partenaires, présentant dans l’atrium leurs produits et services. Une nouvelle réussite régionale qui permet à l’Aspec de demeurer au plus proche des acteurs de la maîtrise de la contamination. travail collaboratif Cette journée a été introduite par Philippe Van De Woestyne, directeur de la prévention des risques du CHRU de Lille, qui a insisté sur le travail collaboratif de tous les acteurs autour d’un seul but : la sécurité des soins lors de la prise en charge des patients. Dans la gestion des risques environnementaux liés aux soins ou aux préparations parapharmaceutiques, il a rappelé que la maîtrise de la contamination aéroportée représente un critère important. Toutefois, à l’exclusion des activités de pharmacie hospitalière, de thérapie cellulaire et de banque de tissus, il n’existe pas de socle réglementaire pour toutes les activités exercées en environnements maîtrisés. Même encore utilisée de façon incomplète, la norme NF S 90351 représente un outil méthodologique visant à l’atrium design accueillait les intervenants. mettre en place un processus à la fois technique et organisationnel. Au-delà de la présentation des évolutions des critères de la norme entre 2003 et 2013, cette journée a aussi eu pour objectif d’insister sur le volet de la communication, qui doit se faire en amont d’un projet pour solliciter les différents corps de métier des établissements de santé, afin de formaliser une expression des salles pr opres n °94 besoins consensuelle et définir les objectifs à atteindre, sans oublier une meilleure maîtrise des coûts associée à un respect du planning. la place de la qualité de l’air dans la maîtrise du risque infectieux Bruno Grandbastien, du service de gestion du risque infectieux et des vigilances (Sgrivi) au CHRU de Lille, a dressé un état de la littérature controversée portant sur l’utilisation des flux « unidirectionnels » (anciennement laminaires) dans les salles d’opération des établissements de santé. La seule étude randomisée solide mais ancienne est celle d’Owen M. Lidwell (1987) : « Ultraclean air and antibiotics for prevention of postoperative infection ». Celleci a porté sur 8 052 interventions en chirurgie prothétique avec un suivi s’échelonnant de 1 à 4 ans. L’orateur a également rappelé l’origine multifactorielle des ISO : temps opératoire (> 2 h), taille de l’incision, expérience du chirurgien, nombre de personnes présentes dans la salle d’opération, etc. Il est également nécessaire de rappeler qu’un faisceau de mesures de prévention doit être mis en place, dont l’antibioprophylaxie, la préparation cutanée, l’optimisation du contrôle de facteurs de risques (comme la glycémie)… Dans les secteurs d’hospitalisation protégés, accueillant des patients immunodéprimés en service d’oncohématologie ou de greffe d’organes solides, la réduction de l’aérobiocontamination aspergillaire repose sur trois dispositifs décrits dans la conférence de consensus de la SFHH, « Prévention du risque aspergillaire Fai ts et gestes 11 chez les patients immunodéprimés (hématologie, transplantation) » (2000) : une filtration de l’air par des filtres HEPA, une surpression d’au moins 15 pascals et un taux de renouvellement élevé d’au moins 20 vol/h, selon la fréquence des mouvements d’entrée et de sortie de personnels. Quant à la place du flux unidirectionnel vis-à-vis de la prévention du risque d’ISO, les études sont discordantes. Au-delà des études contradictoires, Bruno Grandbastien a rappelé le rôle important des règles à respecter (nombre d’ouvertures/fermetures de portes, nombre de personnes présentes), du positionnement de l’équipe chirurgicale (Evans, 2011). En particulier, dans le cas du choix d’un flux unidirectionnel, il est impératif de respecter stricto sensu les règles d’utilisation, d’en assurer sa maintenance et d’effectuer les contrôles prévus pour ce type d’équipement. modifications de la NF s 90351 Stéphane Ortu, responsable développement et formation de l’Aspec, ainsi que Christophe Lestrez, ingénieur qualité d’air au service de prévention des risques du CHRU de Lille, ont abordé les principaux changements entre les versions 2003 et 2013 de la norme NF S 90351. Celle-ci précise les exigences de sécurité sanitaire pour la conception, la construction, l’exploitation, la maintenance et l’utilisation des installations de traitement et de maîtrise de la qualité de l’air dans les établissements de santé. Ils ont rappelé le rôle majeur d’une analyse des risques préalable pour tout projet ou toute exploitation de zones à environnement maîtrisé. A Aérobiocontamination : valeurs guides de performances au repos Zones Niveaux cibles Classe bactériologique (concentration max) 2003 Classe microbiologique (concentration max) 2013 Classe de risque 4 B10 : 10 UFC/m3 M1 : ≤ 1 UFC/m3 Classe de risque 3 UFC/m3 Classe de risque 2 B10 : 10 B100 : 100 M10 : 10 UFC/m3 UFC/m3 M100 : 100 UFC/m3 en ce qui concerne la présence d’éléments fongiques potentiellement pathogènes, la valeur cible doit être inférieure à 1. Il est recommandé d’identifier la présence éventuelle de champignons filamenteux pathogènes (ex : Aspergillus sp.). B Aérocontamination particulaire : valeurs guides de performances au repos Zones Classe de propreté particulaire de l’air Classe de propreté particulaire de l’air 2003 2013 Classe de risque 4 ISO 5 ISO 5 Classe de risque 3 ISO 7 ISO 7 Classe de risque 2 ISO 8 ISO 8 Zones Cinétique de décontamination particulaire* (à 0,5 µm) Cinétique d’élimination des particules* (à 0,5 µm) 2003 2013 Classe de risque 4 CP10 : ≤ 10 min CP 5 : ≤ 5 min Classe de risque 3 CP20 : ≤ 20 min CP10 : ≤ 10 min Classe de risque 2 CP20 : ≤ 20 min CP20 : ≤ 20 min *Temps nécessaire pour obtenir un abattement de 90 % du nombre de particules initiales. Les tableaux A à D sont extraits des modifications apportées dans la norme NF S 90351 sur certains paramètres de performances et leurs valeurs cibles à atteindre des zones à risques. Ils n’ont pas objectif à reprendre son contenu*. expression des besoins et analyse des risques Expert sur les travaux de normalisation ISO 14644 et intervenant comme assistant à maîtrise d’ouvrage sur de nombreux projets existants ou en cours d’établissements de santé, John Hargreaves est revenu sur quelques points liés à l’expression des besoins et aux méthodologies d’analyse des risques. Il a rappelé les objectifs d’un établissement en phase projet : construire et mettre en œuvre une installation appropriée, qualifier et exploiter l’installation de manière à satisfaire les besoins définis, tout en évitant de gaspiller du temps et de l’argent à ajuster trop tardivement ou à exploiter une installation qui ne correspond pas aux besoins. Le recueil des besoins doit prendre en compte les règlements 1 2 Faits et gestes sall es pr opr es n°94 zo o m pertinents, la politique et les capacités de l’établissement et s’appuyer sur des aspects liés à l’utilisation comme la disponibilité de l’installation (nombre d’heures d’utilisation par jour). L’analyse des risques requiert de choisir la (ou les) bonne(s) méthode(s) selon la phase du cycle de vie et doit être menée par une équipe pluridisciplinaire, en tenant compte des impositions réglementaires. Les C Paramètres aérauliques : valeurs guides de performances au repos Zones Taux de brassage (moyen) Vitesses et taux de brassage 2003 2013 Classe de risque 4 > 50 vol/h Vitesse de soufflage minimale : 0,25 à 0,35 m/s (selon l’application) Air neuf : ≥ 6 vol/h Classe de risque 3 25 à 30 vol/h Taux de brassage : ≥ 15 vol/h Classe de risque 2 15 à 20 vol/h Taux de brassage : ≥ 10 vol/h Zones Gradient de pression DP en Pa Gradient de pression DP en Pa* 2003 2013 Classe de risque 4 Pas de mention au tableau B4, annexe B Min 15 Pa, Annexe A informative (A.5.2) 15 ± 5 Pa Classe de risque 3 Pas de mention au tableau B4, annexe B Min 15 Pa, Annexe A informative (A.5.2) 15 ± 5 Pa Classe de risque 2 Pas de mention au tableau B4, annexe B Min 15 Pa, Annexe A informative (A.5.2) 15 ± 5 Pa *le gradient de pression visé est conservé dans les deux régimes au repos et en veille Zones Température et hygrométrie relative Température et hygrométrie relative 2003 2013 Classe de risque 4 19 à 26 °C 45 à 65 % 19 à 26 °C Classe de risque 3 19 à 26 °C 45 à 65 % 19 à 26 °C Classe de risque 2 19 à 26 °C 45 à 65 % 19 à 26 °C Critère uniquement pour conditions particulières : équipement IRM, conditions climatiques spécifiques D Niveau acoustique : valeurs guides de performance selon usage et activité du local Pression acoustique maximale en activité Local Niveau acoustique maximum normalisé 2003 2013 Zone 4 : 48 dB (A) Zone 3 : 45 dB (A) Zone 2 : 40 dB (A) Salle d’opération 48 dB (A) Production / recherche / laboratoire 48 dB (A) Couloir 45 dB (A) Locaux de soins 40 dB (A) Chambres stériles 40 dB (A) méthodes disponibles sont notamment la HACCP, l’Amdec et l’arbre de défaillances. solutions techniques dans les zaC de santé Ingénieur hospitalier au sein des services techniques du CHRU de Rouen, Patrick Bartolucci est intervenu sur les solutions techniques mises en œuvre dans les zones à environnement maîtrisé des établissements de santé, en particulier dans les salles d’opération. En préambule, il a formulé quelques commentaires sur les valeurs guides de performance au repos, à savoir : • des taux de brassage horaire bas et proches de la valeur de 10 vol/h sont plus adaptés à des chambres de patients aplasiques qu’aux salles d’opération (classe de risque 2) ; • pour certaines activités, il aurait été intéressant d’avoir une exigence de classe de propreté particulaire de l’air ISO 6 au repos ; • pour assurer les surpressions, y compris en régime de veille, le taux d’air neuf doit être suffisant. Les solutions techniques abordées concernent le traitement et la diffusion d’air ainsi que l’enveloppe (cloisons, plafonds, revêtements de sol et portes). Quelques recommandations de la norme NF S 90351, portant sur la filtration et présentées par l’orateur, sont consignées dans le tableau E. remise en état et qualification d’une pharmacie Jean-Marc Dubaele, pharmacien des hôpitaux, responsable fabrication au CHU d’Amiens, a exposé un premier retour d’expériences portant sur les travaux de remise en état et de qualification menés sur la pharmacie d’Amiens entre le 4 janvier 2013 et le 16 mai 2013. La pharmacie d’Amiens occupe environ 3 600 m2 et comprend des locaux classés C avec des isolateurs et autres mini-environnements permettant d’atteindre la classe A. Les activités concernent des médicaments pédiatriques et des essais cliniques distingués physiquement au sein de la pharmacie. Celle-ci prépare des médicaments à partir de 120 principes actifs et d’une trentaine d’excipients avec pour objectifs principaux de protéger le produit, protéger le manipulateur, ceci sans rupture de la chaîne d’alimentation des matières premières (glucose, eau, lipides…). Les flacons sont soumis à une biodécontamination par agent chimique lors de leur passage dans le sas. aspergillose pulmonaire invasive Élodie Beclin, EOH du CH de Béthune, a présenté une étude de cas portant sur une aspergillose pulmonaire invasive signalée fin 2013 chez un patient en réanimation. L’oratrice a rappelé les réservoirs d’Aspergillus à l’hôpital, notamment : les poussières de chantier, les systèmes de ventilation (bouches, filtres…), les matériaux de protection contre le feu (désenfumage…), les fauxplafonds et les caissons de volets roulants. L’enquête environnementale menée a recensé : • le changement des cellules de détection sur les portes du sas permettant d’accéder au couloir de réanimation ; • des travaux internes avec une production minimale de poussières ; • la pratique courante de maintenir les portes des chambres ouvertes ; salles pr o pres n °94 • le « décartonnage » régulier des emballages de solutés d’hémodialyse à l’entrée des chambres de patients (en raison d’une charge supérieure à 9 kg et en l’absence de chariots de transport adaptés). En revanche, les investigations ont montré l’absence de travaux dans les secteurs voisins et aucune intervention sur les réseaux aérauliques pendant la période d’hospitalisation du patient. La fréquence des opérations de maintenance sur l’installation de traitement d’air mise en place au CH de Béthune est : tous les E 13 3 ans pour le nettoyage et la désinfection des réseaux aérauliques, tous les ans pour le changement des filtres en centrale de traitement d’air et tous les ans pour le nettoyage et la désinfection des grilles de soufflage et d’extraction. Les actions d’amélioration portent principalement sur : • la communication à mettre en place entre l’EOH, les services et les services techniques, fonctionnels pour les grands travaux et à mettre en place, y compris pour de petits travaux (formalisation par un Recommandation de la NF S 90351 sur la filtration Filtration d’air Catégorie de filtre Entrée de centrale de traitement d’air Filtre d’efficacité minimale M6, recommandé F7 (précédé si besoin d’un filtre grossier G4 sur l’entrée d’air neuf et suivi des batteries froides et chaudes) Remarques Sortie de centrale de traitement d’air Filtre d’efficacité minimale F9 Filtration terminale (à l’introduction d’air propre dans la salle) Recommandée pour les zones de classe de risque 3 et 4, efficacité minimale H14 Pour les classes de risque 2 (comme le couloir de circulation dans un bloc opératoire), le dernier filtre peut être placé en amont de la grille ou du diffuseur d’air propre soufflé et est d’efficacité minimale EPA 10. Filtration de reprise et filtration d’extraction Les reprises d’air doivent être traitées au moyen d’un filtre d’efficacité minimale M6 Pour des locaux à risques infectieux, la reprise et l’extraction doivent être filtrées par des filtres HEPA Filtration moléculaire (polluants gazeux et odeurs) Ex. : filtres à charbon actif Environnement extérieur à forte pollution, lutte contre les odeurs (parking, aéroport, activités dans le local lui-même) l’intégrité des filtres HePA sera testée (paragraphe 5.6.2.4 de la norme NF S 90351). un indicateur de pression, par étage de filtration, avec prises de pression en amont et en aval, permettra de contrôler régulièrement l’encrassement. 1 4 Faits et gestes sall es pr opr es n°94 zo o m groupe air regroupant l’EOH, les services, le laboratoire et les services techniques) ; • la mise en place d’une surveillance environnementale dans les secteurs à environnement maîtrisé : carnet sanitaire air, plan de prévention du risque aspergillaire (sensibilisa- Plus de 150 participants ont assisté aux conférences. tion selon les niveaux de risque en fonction des typolo- Le plan de surveillance de la quagies de travaux et types de services, lité d’air propose une fréquence vigilance accrue lors de la réalisa- de contrôles annuelle ou bisantion des essais incendie), gestion nuelle, ainsi qu’après chaque arrêt des non-conformités ; significatif de la centrale de trai• le suivi des actions correctives ; tement d’air • les pratiques des soignants resensibilisés au risque aspergillaire : Démarche qualité incitation à la fermeture des portes de gestion du risque des chambres, abandon progressif de biocontamination du « décartonnage » à l’entrée des Roxane Weiss, du CHU d’Amiens, chambres. a exposé la démarche qualité de gestion du risque de biocontamimissions de l’Ulin nation associé à l’environnement Noureddine Loukili, de l’unité de des soins. Celle-ci est mise en place lutte contre les infections nosoco- par une sous-commission du Clin miales au CHRU de Lille, a présenté appelée CPRIE. L’organisation des les missions de l’Ulin : contrôles d’environnement est • centraliser les informations rela- classiquement dédoublée, à savoir : tives aux paramètres concourant • les contrôles particulaires sont à la sécurité des patients ; assurés par une société prestataire ; • assurer la traçabilité de ces • les contrôles microbiologiques informations ; de l’air et des surfaces sont réalisés • fixer des engagements annuels en interne par une biohygiéniste avec les différents services inter- ou une infirmière diplômée d’État. Au CHU d’Amiens, la fréquence venant au bloc opératoire ; • établir un plan annuel d’évalua- des contrôles est : trimestrielle tion et des indicateurs de suivi. pour les locaux soumis aux Bonnes Son champ d’action porte sur les Pratiques de préparations (par équipements de traitement d’air, de exemple : reconstitution de méditraitement d’eau, les fluides médi- caments cytotoxiques, lactarium) caux et les équipements de sécurité et semestrielle pour les blocs opéincendie. Chaque sujet dispose d’un ratoires, les zones de réanimation, carnet sanitaire spécifique dont les laboratoires, les locaux d’imal’Ulin assure la synthèse. gerie interventionnelle et ceux d’hématologie clinique (choix d’établissement). protection contre les liquides et particules groupe Vighy ¬ la combinaison Émilie Haverbeque et Claire Huart, de l’Ulin CH de Valenciennes, ont explicité l’organisation mise en place au sein de cet établissement et animée par le groupe Vighy (direction de la qualité, Ulin, logistique, responsable environnement, laboratoire de microbiologie et sociétés prestataires). Ce groupe se réunit une fois par trimestre pour dresser un bilan des alertes environnementales (eau et air), faire un point sur l’avancement et l’efficacité des actions mises en place et prendre des mesures d’investigations et d’actions complémentaires (définition des responsabilités et des délais). Les axes d’amélioration portent sur la compréhension par les services de l’importance de la surveillance environnementale, la libération avec mise à disposition des blocs et des chambres d’hématologie pour les maintenances préventives, la coordination des essais entre les comptages particulaires de l’air et ceux liés à l’aérobiocontamination, et enfin l’harmonisation des actions correctives à mettre en place. n BeMicron Pro-Tech réutilisable a été conçue pour protéger contre les liquides et particules. Certifié eN 13034 et 13082, elle possède un modèle innovant sans ouverture. Cette solution d’habillage unique se décline en deux versions : avec cagoule intégrée et cagoule séparée. Composée d’un tissu hydrophobe sélectionné pour ses qualités de résistance aux acides, bases et particules, ainsi que sa performance et sa fiabilité dans le temps, la combinaison possède une paroi lisse devant comme derrière et constitue une véritable barrière contre la contamination humaine et les risques liés à l’environnement. Avec le système de pliage et la procédure d’habillage brevetés de BeMicron, la combinaison s’enfile en 30 secondes : les gestes de l’opérateur s’enchaînent automatiquement sans toucher l’extérieur de la tenue et en évitant les erreurs de procédure. Service lecteur n° 2219 Fournisseur BeMicron * La norme NF S90351 (version 2013) est disponible sur le site de l’Afnor (www. boutique.afnor.org). Remerciements particuliers à Christophe Lestrez, ingénieur hospitalier au CHRU de Lille et vice-président relations extérieures Aspec, ainsi qu’au docteur Crespin Adjidé, praticien hospitalier hygiéniste au CHU d’Amiens et administrateur Aspec, pour avoir motivé et organisé cette journée interrégionale. Collecte des données sur site ¬ Cofely Axima propose à ses clients un nouveau procédé de relevé de mesures : le laser Scanning 3D. Très simple, la technique repose sur un boîtier posé sur trépied et équipé d’un faisceau laser qui balaie l’espace salles pr o pres n °94 sur 360 degrés. en un seul passage, il génère des millions de points qui reconstituent en « nuage » une image complète et précise de l’environnement. les données sont ensuite directement utilisables par un logiciel de CAo pour une modélisation en 2D ou 3D. D’une portée maximale de 80 mètres, il reproduit la géométrie des installations avec une précision de ± 1 mm à 20 mètres. Cette fiabilité des informations collectées, bien supérieure à celle des méthodes de relevé traditionnelles, élimine tout risque d’erreur au niveau de Fai ts et gestes 15 la conception des installations. le montage est également facilité et fiabilisé grâce à un guidage laser qui indique le positionnement exact des équipements à poser. le laser Scanning 3D constitue une réponse pour les industriels confrontés à des contraintes particulières : facile à mettre en œuvre, il assure un relevé parfait des installations les plus complexes, même en environnement exigu ou à forte densité technique. Il permet d’éviter les visites répétées sur les sites classés. Il permet en outre des gains de productivité importants : aucune interruption de chantier ou de production, réduction de 90 % des déplacements sur zone, diminution de 50 % du temps de modélisation en CAo, montage plus rapide... D’autres applications, comme la visualisation des flux d’air ou du comportement thermique des bâtiments, sont en développement. Service lecteur n° 2220 Fournisseur Cofely Axima Filtration dédiée aux life sciences ¬ Cette gamme de filtrations labellisée ProSafe est spécialement conçue pour assurer la sécurité des process sensibles dans les industries life science. Différents modèles sont disponibles pour le traitement de l’air conditionné, la filtration préparatoire ainsi 1 6 Faits et gestes sall es pr opr es n°94 zo o m analyse des consommations d’énergie que la filtration HePA/ulPA des salles propres. Tous répondent aux exigences des certifications les plus strictes en matière d’efficacité, de sécurité, de traçabilité et d’audit. Cette gamme de filtres répond à toutes les problématiques d’humidité, de moisissures, de contamination croisée ou aéroportée, tout en sécurisant les process. les efficacités G4, F7, F8, F9 et e10 sont déclinées avec les filtres fins opakfil ProSafe, Hi-Flo ProSafe et Hi-Cap ProSafe. l’offre s’étend aux filtres HePA/ulPA avec les Megalam et Absolute ProSafe (e10 à u15). Tous sont livrés en sac hygiénique. Cette gamme de filtration est conforme aux exigences suivantes : VDI 6022 « Conditions d’hygiène pour la ventilation et les systèmes de climatisation », ne peut servir de nutriment aux microorganismes, ISo 846 « Évaluation de l’action des micro-organismes », eC 1935:2004 « Aptitude au contact alimentaire » et efficacité de filtration garantie selon les normes eN 779:2012 ou eN 1822:2009. Pour simplifier les audits qualité, les filtres de la gamme sont dotés d’un qR-code donnant rapidement accès aux informations, certificats et caractéristiques produits. Service lecteur n° 2221 Fournisseur Camfil ¬ Pour les salles propres, Deerns a développé un modèle énergétique spécifique et complet pour analyser les consommations d’énergie. À partir des caractéristiques de la salle propre, des installations de traitement de l’air et des utilités, le modèle calcule les consommations par heure et pour chaque poste. le résultat permet d’identifier et de quantifier de possibles voies d’économie avec une estimation du temps de retour sur investissement. Ce modèle énergétique de Deerns a été appliqué avec succès au Royaume-uni auprès d’industriels de la microélectronique et d’exploitants de centres informatiques. Avec la modélisation des consommations d’énergie, différentes stratégies de réduction des consommations énergétiques peuvent être analysées. en combinant cette analyse et une estimation du coût de réalisation, il est possible de déterminer le retour sur investissement de l’opération. est garantie dans les plages de fonctionnement de quelques microgrammes ou quelques grammes de CoVT par mètre cube. les unités existent en version mobile (de 250 à 3 000 m3/h) et fixe (de 1 000 à 50 000 m3/h). employées à température, pression Service lecteur n° 2222 Fournisseur Deerns Décontamination particulaire, microbiologique et chimique de l’air ¬ Ces solutions Biowind permettent la décontamination de l’air : particulaire (filtration et dépoussiérage), microbiologique (les unités de traitement de l’air permettent de détruire 99,999 % des micro-organismes en un seul passage) et chimique (solutions catalytiques permettant de détruire la quasi-totalité des CoV, dont benzène, formaldéhyde, toluène, xylène, etc.). l’efficacité et hygrométrie ambiantes, les unités sont simples d’utilisation et s’adaptent aux conditions d’exploitation, notamment à la concentration des polluants à traiter. Service lecteur n° 2223 Fournisseur Delta Neu (Biowind) Liste des fournisseurs ayant répondu à l’enquête produits de Salles Propres. Neuf autres exposants présentaient leurs services et produits dédiés. Clean Igloo U ne salle propre assemblable en 2 heures avec une enveloppe souple et lavable, autoclavable et r é s i sta n te a u p e roxyd e d’hydrogène. Sa conception permet son utilisation tant en « protection » qu’en « confinement ». en « protection » (salle en pression), Clean Igloo est utile pour tout travail (pharmaceutique, électronique, optique, hospitalier…) nécessitant un environnement contrôlé ISo 5 à ISo 8 et/ou bactériologique (A à D). en « confinement » (salle en dépression), il permet toute activité (hospitalier « chambre d’isolement », nucléaire, bactériologique…) contaminante visà-vis de l’environnement et/ou du personnel, classé ou non (particulaire et/ou bactériologique). Clean Igloo est modulable en fonction du besoin des utilisateurs, de 5 à 25 m2, avec possibilité de mettre en place des sas. Service lecteur n° 2224 Fournisseur Ertec