Convention on the Conservation of Migratory Species of Wild
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Convention on the Conservation of Migratory Species of Wild
Convention on the Conservation of Migratory Species of Wild Animals Secretariat provided by the United Nations Environment Programme REUNION TECHNIQUE POUR L'ELABORATION D'UN PLAN DE CONSERVATION ET DE GESTION POUR LES REQUINS MIGRATEURS Manille, Philippines, 8 et 9 février 2010 UNEP/CMS/TMMS/Rapport RAPPORT DE LA RÉUNION Point 1 de l’ordre du jour: Allocutions de bienvenue 1. Mme. Elizabeth Mrema, Secrétaire exécutif de la CMS, a rappelé à l’ordre la réunion et a exprimé ses remerciements au gouvernement des Philippines, hôte de la réunion. Elle a expliqué que le but de cette réunion technique est de fournir des informations pour la réunion principale sous la forme d’un avant-projet de plan de conservation. Elle a fait part de ses préoccupations quant aux taux de pertes importants des populations de requins, ce qui signifie que certaines espèces sont en voie de disparition et nécessitent une action urgente par le biais de la CMS. 2. Elle a remercié le groupe de travail dont les efforts inlassables ont conduit à l’actuelle réunion avec un avant-projet du plan de conservation à considérer. Un grand nombre de questions sont restées ouvertes sur lesquelles la réunion devra prendre des décisions. Seul le temps nous dira si ces efforts seront porteurs de succès et si les populations de requins pourront revenir à un statut de conservation favorable. Point 2 de l’ordre du jour: Élection des membres du Bureau 3. Mme. Mrema a expliqué que lors de la réunion des chefs de délégation la veille au soir, il a été convenu de proposer à M. David Hogan (USA), qui a joué un rôle essentiel dans le développement de l’avant-projet du plan de conservation, de tenir le rôle de président de la réunion technique. La réunion a dûment élu M. Hogan comme président. 4. Les chefs de délégation ont aussi abordé la question de la fonction de vice-président et ont proposé M. Stephen Manegene (Kenya); cette proposition a été de la même façon acceptée par la réunion. Point 3 de l’ordre du jour: Adoption des règles de procédure 5. Le président a suggéré que les règles de procédure proposées pour la réunion principale, se basant sur celles qui étaient en vigueur lors de précédentes réunion de négociation, soient adoptées pour la réunion technique. Il a souligné que lors de la réunion les décisions seraient prises par consensus. Les règles de procédure ont été dûment adoptées. Point 4 de l’ordre du jour: Adoption de l’ordre du jour et du programme de la réunion 6. Le président a observé que l’ordre du jour de la réunion était simple mais que la tâche à accomplir était difficile. Il a fait référence aux documents UNEP/CMS/TMMS/Doc.1 (l’ordre du jour provisoire) et UNEP/CMS/TMMS/Doc.2.1 (le programme). Il a invité Dr. Marco Barbieri (CMS) à expliquer le modus operandi proposé de la réunion. Il a indiqué que la plus grande partie du travail serait menée en plénière mais que des groupes de travail et de contact ad hoc seraient mis en place au besoin pour faire face à toute question difficile ou contentieuse qui serait soulevée. L’ordre du jour et le programme ont tous deux été adoptés. L’ordre du jour est joint en annexe 1 à ce rapport. Point 5 de l’ordre du jour: Mise à jour de l’état de conservation des requins migrateurs 7. Le président a invité Sarah Fowler (IUCN) à présenter une mise à jour du statut de conservation des requins migrateurs, laquelle a mis en évidence les variations régionales dans la vulnérabilité intrinsèque de différentes espèces. Des études en 2007 portant sur 600 espèces de requins ont montré que 4% d’entre elles sont en danger critique d’extinction (CR), 5% en danger (EN), 13% vulnérables (VU), 18% quasi menacées (NT), 26% préoccupation mineure (LC) et que pour 35% d’entre elles les données sont insuffisantes (DD). Les derniers chiffres portant sur 1 000 espèces ont montré que 2,4% d’entre elles sont en danger critique d’extinction (CR), 4% en danger (EN), 11% vulnérables (VU), 13% quasi menacées, 23% préoccupation mineure (LC) et que pour 47% d’entre elles les données sont insuffisantes (DD). Davantage d’informations ont été obtenues sur de nombreuses espèces en mer profonde qui sont moins vulnérables à la pêche. En comparant le niveau de menace auquel est confronté tout un éventail d’espèces à l’aide de données préparées par Butchart & Bird (2009), les requins sont apparus comme plus menacés que la plupart des autres espèces. Certaines données disponibles montrent les différents niveaux de menace auxquels les requins sont confrontés dans diverses catégories: eaux benthiques, pélagiques et peu profondes; par groupe d’espèces (requins maquereaux, etc.) et par habitat. Un grand nombre d’espèces menacées sont migratrices. 8. La cartographie de la distribution des requins a montré plusieurs zones sensibles où les menaces prévalent. La FAO a évalué l’état des stocks, 40% étant considérés comme épuisés et 15% surexploités. Les menaces comprennent les prises ciblées (très élevées) et les prises accessoires, ainsi que la dégradation des habitats également significative. Parmi les espèces vertébrées qui sont menacées, les requins tiennent une place prépondérante sur la liste et les espèces de requins migrateurs s’avèrent plus vulnérables que les espèces sédentaires. Il est apparu que de nombreuses espèces, pour lesquelles on a un manque de données, sont aussi menacées mais que relativement peu semblent être migratrices. Il reste encore à mettre à jour la base de données avec les informations de 2010. À l’exception de certaines recherches conduites en Australie, on ne sait pas grand-chose des effets du changement climatique sur les requins. Les principales menaces sont la pêche ciblée, la mortalité due aux prises accidentelles (y compris les spécimens accessoirement saisis et utilisés plutôt que relâchés) et la persécution directe. Les autres menaces sont la perte d'habitat, les interférences (y compris celles causées par les touristes) et les collisions avec les bateaux. 9. Pour répondre à une question d’un représentant de la Commission Européenne, Mme Fowler a fait remarquer que les campagnes de pêche bien gérées de l'UE et des USA sont l’exception plutôt que la règle. Là où il n’y a pas de quotas, les campagnes de pêche sont souvent non durables associant un fort taux de prises accessoires. Le fait de relâcher les spécimens accidentellement pêchés réduirait les taux de mortalité. 10. Le représentant d’Ecocean a fait remarquer que certaines espèces d’eau douce souffrent aussi des prises accidentelles et que des pêcheurs sportifs en Australie ciblent les espadons. 2 Point 6 de l’ordre du jour: Examen, élaboration ultérieure et finalisation du projet de Plan de Conservation et de Gestion des requins migrateurs 11. Le président a fait une brève revue des progrès réalisés jusqu’ici et du résultat de la deuxième réunion à Rome en 2008. Là, les délégations ont estimé qu'il était utile de considérer l’utilisation d’un outil en parallèle au MdE même, à l’aide duquel traiter les activités de conservation. Avec certaines adaptations, le plan d’action du MdE de la CMS pour les tortues marines dans l’océan indien et en Asie du Sud-Est semblait être un bon modèle. 12. Reste quand même des questions de nomenclature à résoudre (entre autre, à savoir si c’est «plan de conservation et de gestion» ou bien «plan d’action» qui est le titre le plus approprié). Finalement, les délégués ont opté pour «plan de conservation». Le format global devait être revu et les divers commentaires reçus devaient être pris en compte, car certains pensaient que le plan ébauché était trop ambitieux alors que d’autres ont estimé qu’il était équilibré. Le ton général du plan a dû se conformer à un instrument non contraignant. 13. Le troisième avant-projet a été présenté à la réunion pour considération. Une bonne partie du texte était mise entre crochets, soit pour indiquer que diverses options étaient toujours sur la table soit pour mettre en évidence des points de désaccord. 14. Le plan établit une liste d’options pour des actions à entreprendre. Dans le cadre du MdE aucune des dispositions ne devait être contraignante. Certaines des actions concerneraient plus certaines espèces et certains signataires que d’autres. La question des espèces qui devaient être couverte par le Plan a été reprise dans les discussions parallèles sur le MdE lui-même et ce sera à la réunion principale d'en décider l'issue. Pour des raisons de simplicité, les dispositions du Plan devaient être généralement applicables et l’intention n’était pas de donner des directives détaillées sur chaque espèce et chaque région. 15. L’Espagne a remercié le président pour ses efforts dans la production de l’avant-projet soumis à la réunion. Des progrès notables ont été réalisés et il y a toutes les chances que l’instrument soit adopté dans un avenir proche. L’Espagne a estimé qu’il était important que le Plan adopté soit pratique et réaliste. La Norvège a aussi félicité le président pour son travail dans la rédaction du texte. Il était important de se concentrer sur la valeur ajoutée qu’apporterait un instrument sous la CMS sachant que beaucoup d’autres forums mondiaux et régionaux portent sur les campagnes de pêche. Certaines des actions proposées auraient des implications financières significatives, comme le fait d’accumuler des données sur les espèces de requins. Il était important que la réunion technique mette en évidence les questions clés qui doivent être le centre de discussion lors de la réunion principale. La Colombie a convenu que le fait de traiter les écarts au niveau des données est une priorité et a estimé qu’en combinant les ressources, comme ce fut déjà le cas entre la Colombie, le Pérou et le Chili dans le Pacifique, les objectifs communs pouvaient être atteints. L’Argentine a souligné que si le MdE était non contraignant, il devait néanmoins conduire à des actes de la part des Signataires. L’Île Maurice a pressé la réunion de véritablement prendre en considération les besoins des pays en développement, pour lesquels les campagnes de pêches sont une source de revenus significative. 16. Soulignant à nouveau le statut non contraignant de l’instrument proposé et de la nature générale des actions établies dans le plan, le président a amené la réunion à réviser le plan ébauché, section par section. 17. Les versions révisées des sections individuelles préparées par le président sur la base des discussions qui ont été tenues, ont été présentées à la réunion pour être revues le deuxième jour. 3 18. La réunion a mandaté le président pour qu’il prépare un nouvel avant-projet du plan de conservation sur la base des commentaires et discussions supplémentaires, afin qu’il soit présenté à la réunion suivante de coopération internationale sur les requins migrateurs sous les auspices de la CMS (Manille, 10-12 février 2011) pour une étude plus approfondie. L’avantprojet révisé est joint à ce rapport en annexe 2. Point 7 de l’ordre du jour: Autres questions 19. Il n’y en avait aucune autre. Point 8 de l’ordre du jour: Clôture de la réunion 20. Après l’échange de politesses habituel, le président a déclaré la réunion terminée à 18 heures, le 9 février 2010. S:\_WorkingDocs\Active_MoUs\MoU_Migratory_Sharks\Tech_Mtg_Feb2010_Philippines\Report\Final\Report_Final_F.doc 4 Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage Secrétariat assuré par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement REUNION TECHNIQUE POUR L'ELABORATION D'UN PLAN DE CONSERVATION ET DE GESTION POUR LES REQUINS MIGRATEURS Manille, Philippines, 8-9 février 2010 UNEP/CMS/TMMS/Rapport Annexe 1 ORDRE DU JOUR 1. Allocutions de bienvenue 2. Election des membres du Bureau 3. Adoption des règles de procédure 4. Adoption de l’ordre du jour et du programme de la réunion 5. Mise à jour de l’état de conservation des requins migrateurs 6. Examen, élaboration ultérieure et finalisation du projet de Plan de Conservation et de Gestion des requins migrateurs 7. Autres questions 8. Clôture de la réunion S:\_WorkingDocs\Active_MoUs\MoU_Migratory_Sharks\Tech_Mtg_Feb2010_Philippines\Report\Final\Annex1_Agenda_F.doc Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage Secrétariat assuré par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement REUNION TECHNIQUE POUR L'ELABORATION D'UN PLAN DE CONSERVATION ET DE GESTION POUR LES REQUINS MIGRATEURS Manille, Philippines, 8-9 février 2010 UNEP/CMS/TMMS/Rapport Annexe 2 PROJET DU PLAN DE CONSERVATION ET DE GESTION ANNEXE: PLAN DE CONSERVATION ET DE GESTION Les actions décrites dans la présente annexe ne sont pas contraignantes et sont soumises à l'examen des signataires en vue de l élaboration, de la promotion ou de l’adoption des mesures ou des programmes visant à atteindre les objectifs du MdE. Ces actions peuvent être entreprises par les Signataires individuellement, collectivement, ou les deux, selon qu'il convient, y compris par le Secrétariat établi sous l’[article 8] du MdE, par la participation et la coopération avec des organisations de gestion des pêcheries régionales et autres forums pertinents, et par la FAO et le cas échéant, par l'établissement de toutes autres modalités régionales, sous-régionales de coopération que les signataires considèrent nécessaires. Les signataires doivent examiner périodiquement l'efficacité des efforts et des stratégies dans la mise en œuvre de ce plan avec le soutien technique et scientifique du Secrétariat de la CMS et le comite consultatif du MdE comme en envisager des révisions ou des modifications visant à renforcer son efficacité ou son l'applicabilité, en accord avec [Section 6] du MdE. 1er objectif: Améliorer les connaissances des populations de requins migrateurs1 au moyen de travaux de recherche et de suivi ainsi que par le biais d’échanges d’informations 1.1 [Mener des études [de conservation et de gestion] sur les populations de requins, [leurs] habitats et comportements migratoires, [ciblées sur leur conservation et leur gestion]y compris en compilant et en analysant des informations issues de sources dépendantes ou indépendantes du secteur de la pêche et conduire de nouvelles études lorsque nécessaire]. a) b) c) d) e) f) g) h) i) j) 1 2 Conduire des études de référence [et] collecter des données pertinentes sur: i. les populations de requins. ii. leurs habitats [(y compris leurs zones de reproduction, de mise bas/ponte/nourricerie et d’alimentation)];2 et sur. iii. leurs comportements/voies migratoires (notamment par l’utilisation de marquages, d’études génétiques et/ou de surveillance par satellite). [Lors de la conduite des études décrites en 1.1a ci-dessus, accorder une attention particulière à l’identification de [stocks] [populations] vulnérables ou menacé[e]s, y compris ceux [celles] sujets[tes] à de forts niveaux de capture directe et accidentelle [et l’enlèvement des nageoires], ainsi qu’à la dynamique des populations affectées par la pression de pêche] Identifier les comportements migratoires spatiaux et saisonniers, les corridors, et les habitats critiques], ou les réseaux d’habitats incluant les zones d’alimentation, [e reproduction,], et de croissance] [déplace à 1.3(d)] Lancer et/ou poursuivre des activités de suivi de long terme des populations de requins prioritaires afin d’évaluer leur situation de conservation [Fixer des indicateurs afin d’évaluer les avancées vers la réalisation des objectifs nationaux et/ou régionaux, et élaborer des points de référence spécifiques en tant que fondements pour l’établissement de mesures de conservation renforcées] Caractériser les populations de requins, leurs structures génétiques et leurs tendances de population Mener des études sur la dynamique des populations de requins et sur leurs taux de survie du fait des activités de pêche et d’autres pressions/menaces [Encourager l’utilisation des connaissances écologiques traditionnelles lors des travaux de recherche] Examiner et évaluer périodiquement les activités de recherche et de suivi Aux fins de ce Plan de conservation et de gestion (PCG), toute référence aux requins est considérée comme s’appliquant aux requins migrateurs tel que définis dans le Mémorandum d’Entente auquel il est annexé. L'habitat comprend les zones d’alimentation, de reproduction et de croissance. 1.2 Conduire des activités de recherche et de suivi collaboratives: a) Identifier et intégrer les recherches prioritaires et les besoins de suivi aux [à tous les] plans d’action régionaux et sous-régionaux [élaborés en vertu de ce Mémorandum ou de tout autre instrument pertinent, tel que le PAI-requins de la FAO]. Conduire des études collaboratives et des mesures de suivi afin de mener à bien les activités décrites en 1.1 ci-dessus. Améliorer et développer des cadres afin d’établir et de coordonner des consultations efficaces entre les diverses parties prenantes impliquées dans la recherche, la gestion et la conduite d’initiatives pédagogiques entre les États. b) c) 1.3 Identifier et évaluer les menaces: a) Collecter et analyser les données communiquées par des sources dépendantes ou indépendantes du secteur halieutique concernant les captures, taux de capture, équipements et efforts actuels en matière d’information, afin d’établir des données de référence sur la capture de requins accidentelle ou dirigée, y compris sur les déchets et les résidus. Mettre en œuvre des programmes de collecte de données et de suivi des captures afin de réunir des informations en ce domaine ainsi que sur les efforts engagés: taille des espèces et sexe des requins capturés, relâchés ou rejetés; lieux des captures; équipements utilisés lors des captures dirigées ou accidentelles; comportements migratoires des requins, nature et amplitude des menaces non liées à la pêche pesant sur les populations de requins. Évaluer les stratégies de [récolte][pêche] qui satisferaient aux principes de durabilité biologique et d’une utilisation [économique] rationnelle de long terme. Evaluer l impact des activités de pêche illicite non déclarée et non réglementée (pêche INN) sur les populations de requins] [et identifier les espèces les plus vulnérables a ce type de pêche INN]. b) c) d) 1.4 Échanger des informations: a) Normaliser les méthodes et la nature des collectes de données, et adopter ou élaborer un ensemble convenu de protocoles de recherche, de suivi et d’échange d’informations, y compris, entre autres, des activités comme l’évaluation des stocks, l’échantillonnage génétique, la collecte de données sur la mortalité et sur la pêche directe et indirecte, ainsi que des études sur les cycles de vie, d’habitat critique, ainsi que sur les voies migratoires. Déterminer les méthodes de diffusion d’informations les plus appropriées. Échanger à intervalles réguliers des informations et des connaissances scientifiques et techniques entre les nations, les instituts scientifiques, les organisations non gouvernementales et internationales, afin d'élaborer et de mettre en œuvre des méthodes conformes aux meilleures pratiques pour assurer la conservation des requins et de leurs habitats. Diffuser les connaissances [traditionnelles] sur les requins et leurs habitats pour assurer leur conservation et leur gestion. Collecter régulièrement des données de base sur les populations de requins d’intérêt régional. Développer et utiliser des protocoles et les outils existants des multimédia pour faciliter le partage des informations et la mise en réseau pour la conservation des requins. b) c) d) e) f) 2e objectif: Réduire [limiter a des niveaux soutenables] les causes de mortalité des requins directement ou accidentellement imputables aux pêches 2.1 [Réduire] [ou] [limiter] a des niveaux soutenables les captures et la mortalité accidentelles de requins lors des activités halieutiques: 2 a) b) c) d) e) f) g) Classer par ordre de priorité les populations de requins devant bénéficier d’actions de conservation, en accordant la primauté aux espèces menacées ou particulièrement vulnérables bénéficiant [du moins] de mesures de sauvegarde face à une forte pression halieutique. Concevoir et utiliser [dans la mesure du possible] des équipements, des dispositifs et des stratégies opérationnelles ou techniques permettant de réduire au maximum les captures accidentelles de requins lors des activités de pêche, tels que ceux permettant effectivement de prévenir les captures, ou [de permettre][de faciliter] leur fuite ou leur rejet à la mer indemnes. Promouvoir des mesures pour minimiser les déchets et les rejets de requin captures, conformément aux dispositions du Code de conduite pour une pêche responsable, par exemple en exigeant ou en encourageant la conservation et / ou la pleine utilisation des requins et, le cas échéant pour les requins non conservés, les rejets a la mer de requins vivants. Estimer et enregistrer l’amplitude maximale de la mortalité des requins du fait de prises accessoires, avec une estimation des déchets et des rejets et du nombre de requins capturés accidentellement qui auraient pu être relâchés vivants mais qui sont gardés en partie ou en totalité. [Déterminer si des périodes de fermetures de la pêche par zones, saisonnières ou permanentes permettraient de réduire effectivement ces captures accidentelles a l’intérieur des habitats critiques ou des corridors de migration[, [Élaborer et mettre en œuvre des systèmes de périodes de fermetures de la pêche par zones, et/ou saisonnières permettant de réduire effectivement les captures accidentelles, et en particulier de protéger les zones de croissance ainsi que les regroupements d’adultes en cours d’accouplement ou de mise bas/ponte]. Minimiser la mortalité des requins durant les périodes critiques de leur vie3. Établir des liaisons ainsi que des coordinations avec les entreprises du secteur des pêcheries [, groupes de conservation] et des organisations de gestion halieutique, afin d’élaborer et de mettre en œuvre des mécanismes de réduction des prises accidentelles dans les eaux territoriales et en haute mer. 2.2 Définir et mettre en application des méthodes fondées sur les meilleures pratiques de récoltes dirigées afin de réduire au maximum des menaces pesant sur les populations de requins et leurs habitats et pour gérer les récoltes dirigées: a) b) c) d) e) 3 [Protéger ou préserver les espèces de requins menacées ou en danger par l’élaboration de mesures de conservation et de gestion appropriées, notamment par le biais de législations]. [Mettre en œuvre et veiller à l’exécution de mesures de conservation et de gestion par le biais d’activités efficaces de suivi, de contrôle et de surveillance]. Faciliter la communication de données spécifiques à certaines espèces, portant sur les aspects biologiques, les prises, le commerce, les débarquements et les activités de suivi. Mettre sur pied des programmes [avec des observateurs embarqués] afin de superviser les activités de pêche[[dirigée]de requins] [ainsi que celles qui en prélèvent des quantités importantes] [qui] compren[net][ant] des procédures et des [programmes de] formation[s][afin d’encourager la mise en œuvre de mesures telles que des systèmes de suivi des navires[, et] des inspections (en mer, dans les ports et sur les sites de débarquement) [ainsi que des programmes avec des observateurs [nationaux] embarqués [(y compris des activités de vidéosurveillance)], et envisager d’en faire autant pour les entreprises de pêche faisant état de fort taux de captures accidentelles de requins. Identifier et documenter les protocoles de meilleures pratiques de conservation et de gestion des populations de requins dans les régions qui protègent la biodiversité ainsi que la structure et la fonction des écosystèmes. Selon les espèces, les stades critiques de la vie peuvent comprendre les œufs, les nouveau-nés, les jeunes ou les femelles adultes sur la base des éléments scientifiques disponible. 3 f) g) h) i) j) k) l) m) n) Élaborer et adopter des meilleures pratiques de conservation et de gestion halieutiques spécifiques aux populations de requins, en coopération avec tous les organismes compétents, y compris les cadres réglementaires et instruments, tels que la Convention sur le droit de la mer des Nations Unies , les règles ou lignes directrices établies dans le cadre de la FAO et le cas chant les ORGP (organisations régionales de gestion des pêches) et d’autres organisations pertinentes. [Imposer aux pêcheries des limites fondées sur le principe de précaution et[/ou] ou sur la science afin de s’][S’assurer que les captures de requins dirigées et indirectes soient durables. [Encourager] la prise de mesures concrètes visant à r][R]éduire les surcapacités halieutiques, minimiser les déchets et les rejets, et mettre en œuvre une méthode basée sur le principe de précaution et sur l’écosystème. Améliorer la mise en œuvre et le respect des mesures nationales de conservation et de gestion comme de celles adoptées par les organisations de gestion des pêches régionales existantes ainsi que les accords réglementant la pêche au requin ou les pratiques liées. Soutenir et se faire l’écho des appels [prendre en compte les recommandations formulées dans les] des résolutions 59/25, 61/105 et 62/177 de l’Assemblée générale des Nations Unies concernant [les pêcheries sous-régionales et régionales non réglementées] la mise en œuvre du Plan d’action international pour les requins et l’interdiction du commerce d’ailerons. [Réduire, minimiser ou limiter la mortalité de requins lors des périodes critiques de leur vie afin de maximiser [la reproduction et] le repeuplement][Réduire au maximum la mortalité de femelles fécondes, autant que faire se peut, [lors de la reproduction] ou prendre toute autre mesure appropriée afin de maximiser [le repeuplement][la reproduction]]. [Élaborer des programmes de mise en place de périodes de fermetures de la pèche par zones et/ou saisonnières afin de réduire au maximum les captures durant les périodes de vie critiques et dans les habitats essentiels]. Identifier les ressources et sources de financement pour l’élaboration et la mise en œuvre de Plans d’action nationaux, afin de gérer les populations de requins dans les eaux territoriales des divers États, y compris les stocks chevauchants et grands migrateurs [, ainsi que pour réglementer les activités des flottes de pêches nationales en haute mer]. Veiller à stabiliser ou à réduire l’utilisation de matières plastiques et de matériels non biodégradables lors des opérations de pêche. 2.3 Mettre en œuvre des programmes afin de contrer les stimulants économiques pouvant porter menace sur les populations de requins: a) b) c) d) e) Conduire des études socio-économiques au sein des communautés qui utilisent, commercialisent et achètent du requin ou des produits à base de requin. Identifier,[le cas échéant],les modifications][souhaitées] aux stimulants économiques qui permettraient de réduire les menaces à l’encontre des populations de requins et de leur mortalité et élaborer des programmes pour les mettre en œuvre. Vérifier les subventions et prendre des mesures pour remédier a toute subvention qui pourrait contribuer à la pêche au requin illicite, non déclarée et non réglementée ainsi qu’a la surexploitation et la surcapacité liées. Envisager l'utilisation d'instruments économiques pour la conservation des requins et de leurs habitats. Développer les moyens de subsistance alternatifs pour les communautés locales afin d'encourager leur participation active aux efforts de conservation [, par exemple en identifiant et en facilitant des moyens de subsistance alternatifs durable et écologiquement rationnels [y compris les activités génératrices de revenus tels que] [qui ne sont pas préjudiciables aux populations de requins et de leurs habitats y compris les alternatives de non consommation tels que] l'écotourisme, en consultation avec les communautés locales et autres parties prenantes,et promouvoir des campagnes de marche de la consommation orientées sur la conservation des requins et leur gestion]. 4 2.4 Réglementer et gérer les récoltes de requins afin de prendre en compte l'enlèvement des nageoires de requins: Si ce n'est déjà fait, adopter des lois ou des règlements pour interdire l'enlèvement des nageoires de requin, y compris en envisageant de prendre des mesures, le cas échéant, d'exiger que les requins soient débarqués avec chaque aileron naturellement attachés en accord avec la Résolution 62/177 de l'Assemblée générale de l'ONU et avec la Recommandation 4.114 de l'UICN. 2.5 Élaborer des programmes de mise en place de clôtures par zones/saisons afin de réduire au maximum les captures dans les habitats servant au fraie, à l’hivernage et en tant que nourricerie: a) b) c) Identifier les zones d’habitat critiques et envisager la mise en place de périodes de fermetures de la pêche par zones et/ou saisonnières, fondée sur la base de [cette][ces] donnée(s)]. Réduire la mortalité de [grands] juvéniles de requins afin de maximiser le repeuplement et la [croissance][survie] des populations. Réduire au maximum la mortalité de femelles fécondes durant la période de reproduction. 3e objectif: Renforcer l’efficacité d’une gestion scientifique tenant compte des facteurs écologiques 3.1 Mettre en place toute mesure nécessaire visant à protéger les requins et leurs habitats: a) b) Élaborer et mettre en œuvre des règlementations afin de protéger les habitats critiques. Définir et gérer des zones protégées/de conservation, des sanctuaires ou des zones d’exclusion temporaire, le long des couloirs migratoires et dans les zones d’habitat critique, y compris en haute mer, ou prendre d’autre mesure (p. ex. modification des équipements de pêche, limitation du trafic des navires) afin de supprimer les menaces pesant sur ces zones. Élaborer les mesures d’incitation nécessaires pour protéger efficacement les zones d'habitat critiques situées hors des zones protégées. Entreprendre des évaluations de l’impact environnemental du développement côtier et d’autres activités humaines pouvant avoir un impact sur les populations de requins et sur leurs habitats [(repris de la 1e version)et ne convenir de tels plans ou projets qu’une fois s’être assuré qu’ils n’auront pas d’incidence néfaste sur les populations de requins et sur leurs habitats (hors circonstances exceptionnelles liées à la sécurité publique, à la santé des humains ou toute autre raison impérative d’intérêt public, dans la mesure où des mesures de compensation adéquates seront prises.][prendre en compte les requins et la protection de l’habitat des requins dans les études d’impact ou de risques pour le développement des projets marins et côtiers]. Superviser et encourager la protection de la qualité [environnementale][ contre toute pollution sur terre ou en mer, notamment celles causées par des déchets comme le plastique, pouvant avoir une incidence néfaste sur les populations. Renforcer la mise en œuvre des réglementations existantes relatives à la pêche au requin y compris les interdictions actuelles de l’usage de produits chimiques et explosifs lors de l’exploitation des ressources marines. ] (incorpore dans l alinéa 3.1. (f) ci-dessus. Adopter des [mesures][stratégies] de gestion scientifique qui [répondent à][utilisent] une approche fondée sur l’écosystème et le principe de précaution[, prenant en compte le fait que les requins sont particulièrement vulnérables aux changements de conditions environnementales, notamment de la température de l’eau, de la chimie des océans, ainsi que des systèmes de stratification et de circulation]. c) d) e) f) g) h) 5 4e objectif: Sensibiliser le public aux menaces pesant sur les requins et sur leurs habitats et renforcer sa participation aux activités de conservation 4.1 Améliorer la sensibilisation du public sur le Mémorandum d’Entente et ses objectifs par le biais de moyens formels et informels y compris, et sans se limiter á, la collecte, l’élaboration et la diffusion de matériel d’éducation et d'information, contenant des éléments tels que le statut des requins, leurs besoins de conservation, et des informations pertinentes associés en mettant l'accent sur des programmes visant les groupes cibles(par exemple les pêcheurs et les communautés de pêche, les consommateurs, les décideurs, les éducateurs et les écoles et les médias). 4.2 Promouvoir la participation du public: a) Impliquer les parties prenantes, et notamment les communautés locales, lors de la planification et de la mise en œuvre des mesures de conservation et de gestion des requins. Encourager la participation des [gouvernements ]institutions, des organisations non gouvernementales, du secteur privé, des scientifiques et du public en général (étudiants, bénévoles, communautés de pêcheurs et des communautés locales.) dans les efforts de recherche,[et] de conservation [et de sensibilisation], y compris à travers des programmes d’incitation, le cas chant,afin d’encourager la participation du public[aux activités de conservation] (p. ex. en offrant des t-shirts aux personnes rapportant des étiquettes, par une reconnaissance publique , et/ou autres activités semblables). (Incorpore dans 4.b ci-dessus). b) c) 5e objectif: Renforcer la coopération nationale, régionale et internationale 5.1 Collaborer avec les États, signataires ou non, et les aider à établir des règlementations et à échanger des informations sur le commerce, combattre le trafic illégal et coopérer en matière de l’application des réglementations relatives aux produits à base de requin: a) b) c) d) e) f) g) h) Encourager les États signataires à devenir Parties de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). S’assurer du bon respect, au niveau national, des directives de la CITES relatives au commerce des espèces de requins et de produits à base de requin. Faciliter un meilleur respect de la Convention CITES en formant les autorités compétentes, en coopération avec les autres États signataires, le secrétariat du CITES et les autres organisations compétentes. Élaborer des stratégies qui cherchent a garantir que les produits à base de requin faisant l’objet de commerce international soient capturés dans le respect des mesures existantes de conservation et de gestion. Identifier les voies du commerce international illégal par le biais de mesures de suivi, et trouver toute forme de coopération afin d’agir pour le prévenir, le contrer et, si possible, l’éliminer. Faire en sorte que le commerce illégal de produits à base de requin fasse l’objet d’enquêtes et que des sanctions appropriées lui soit imposées. Échanger des informations sur le respect des réglementations et sur les questions liées au commerce, et en débattre à intervalles réguliers, par exemple par le biais de communications annuelles adressées au secrétariat du Mémorandum et lors des réunions des États signataires. Identifier, prévenir, contrer et, si possible, éliminer le commerce national illégal par le biais d’activités de suivi, d'enquêtes, du développement et de la mise en œuvre de législations, de l’identification des lacunes en matière des capacités de coercition de chaque pays, et par la formation d’agents d’exécution. 6 5.2 Encourager les États, signataires ou non, les assister à leur demande, à élaborer et mettre en œuvre des plans d’action nationaux, régionaux et sous-régionaux pour la conservation et la gestion des populations de requins et de leurs habitats: a) b) c) d) e) f) Encourager l es États signataires qui ne l’ont pas encore fait à envisager [ d’adhérer aux ][a devenir Parties d’] organisation régionales de gestion des pêches (ORGP), en ce qui concerne leurs prises de requins. Élaborer, mettre en œuvre et faire respecter les plans d’action nationaux par le biais de consultations avec les autorités gouvernementales compétentes, les instituts de recherche, les ONG, les communautés locales et les autres parties prenantes. [Élaborer et exécuter des plans d'action nationaux en tenant compte des autres plans nationaux d'action existant, du Plan d'action international de la FAO et d'autres lignes directrices pertinentes]. [Identifier les plans d’action existants, notamment le PAI-requins de la FAO et les autres plans nationaux liés, que l’on pourrait utiliser comme modèles, et établir des lignes directrices pour leur développement](alinéa incorpore en b) ci dessus. Identifier les problématiques spécifiques et locales liées à la gestion des requins lorsque la coopération entre États est nécessaire afin d’assurer le succès des programmes de conservation et de gestion. [Identifier les questions spécifiques de gestion locale où la coopération régionale entre États est nécessaire pour une conservation réussie et élaborer et implanter des plans, y compris le partage des données pour assurer une gestion locale et régionale durable]. Examiner les plans d’action à intervalles réguliers afin de prendre en compte les récentes avancées en matière de compétences et de connaissances portant sur la conservation et la gestion des requins, ainsi que les changements de la situation de conservation de leurs populations. [Lorsque les ORGP ne disposent pas des compétences requises en matière de gestion des requins, ou lorsqu’[elles][une ORGP compétente] n’adopte[nt] aucune mesure régionale de conservation des requins, é] [É]laborer et mettre en œuvre des mesures de coopération régionale pour la gestion de la conservation des requins, notamment par le biais de l’échange de données, afin d’évaluer les niveaux de capture durables pour les activités de pêche dirigée et accidentelle, fondés sur les exigences de l’écosystème (alinéa combine avec 5.2(d) ci-dessus). 5.3 [proposition de supprimer entièrement 5.3 a l exception du 5.3(b) [Conformément aux points 1.2 et 1.4 ci-dessus, e][R]enforcer les mécanismes de coopération et encourager l’échange d’informations: a) b) c) d) e) f) g) h) Identifier et renforcer,le cas échéant, les mécanismes de coopération existants entre les États côtiers et pécheurs, ainsi que les organisations intergouvernementales et les organisations régionales de gestion des pêches compétentes, , et les conventions de mers régionales, à l’échelon sous-régional. Créer un site web et/ou une lettre d’information [du Mémorandum d’Entente] afin de faciliter le travail en réseau et l’échange d’informations sur la conservation des requins(déplacer a l objectif 1.4 (f)). Élaborer une base de données en ligne portant sur la conservation des requins (comprenant entre autres des données sur les populations, la reproduction, la migration et les projets en cours). Créer un annuaire d’experts et d’organisations actifs dans le domaine de la conservation des requins. Constituer des réseaux de gestion coopérative des populations partagées, au sein des sous régions ou entre elles, et, lorsque pertinent, formaliser des accords de gestion coopérative. Coopérer, chaque fois que possible, afin de constituer des zones maritimes transfrontières protégées, en se fondant sur des critères écologiques plutôt que sur les frontières politiques. Élaborer un format normalisé pour la communication et l’échange d’informations (par le biais du secrétariat du Mémorandum et entre les États signataires) sur [l’état][la situation] de la conservation des requins à l’échelon national. Encourager les Signataires du Mémorandum qui ne l’auraient pas encore fait à devenir Parties de la Convention sur les espèces migratrices (CMS). 7 i) Encourager les Signataires d’envisager de devenir Parties de conventions halieutiques mondiales, notamment de l’Accord des Nations Unies sur les stocks de poissons (1995) et de l’Accord de conformité de la FAO (1993), et d’autres instruments internationaux pertinents , mettre en œuvre le Code de conduite pour une pêche responsable de la FAO (1995). 5.4 Établir les capacités nécessaires pour renforcer les mesures de conservation avec une attention particulière pour les besoins des pays en développement: a) b) c) d) [Évaluer les capacités individuelles, institutionnelles et/ou systémiques pour la conservation des requins et la gestion en tant que base pour le développement de la formation et du renforcement des capacités [Identifier les besoins de renforcement des capacités en termes de ressources humaines, de connaissances et de moyens]. Construire et renforcer des capacités institutionnelles et systémiques et des compétences afin d’engendrer un soutien pour l’élaboration de programmes et/ou technique pour la mise en œuvre du MdE,y compris en fournissant une formation par le biais d'ateliers et d'utilisation d'espèces guides spécifiques pour l'identification des requins et la collecte de données.] [Donner une formation (par exemple grâce à des ateliers) dans l'identification des requins et de techniques de conservation et de gestion, aux organismes compétents, aux individus et aux communautés locales]. Coordonner des programmes de formations et des ateliers sur les meilleures pratiques en matière de collecte de données et de gestion scientifique. [Établir des partenariats avec les universités, instituts de recherche, organismes de formation et autres organisations concernées] (suppression proposée car redondance). 5.5 Renforcer et améliorer le respect des mesures et des lois relatives à la conservation et à la gestion Renforcer et améliorer la mise en vigueur des mesures de conservation, de gestion et de la législation: a) b) Réexaminer les politiques nationales afin de combler les lacunes ou de lever les obstacles nuisant à la conservation des requins. Coopérer dans le domaine juridique afin de garantir l’application uniforme des législations entre les différentes juridictions (notamment par le biais d’accords bilatéraux/multilatéraux et de l’échange de renseignements au travers des canaux [existants] comme par exemple le Réseau international de suivi, de contrôle et de surveillance [et le groupe Interpol sur la criminalité relative à la faune et à la flore sauvages]). S:\_WorkingDocs\Active_MoUs\MoU_Migratory_Sharks\Tech_Mtg_Feb2010_Philippines\Report\Final\Annex2_CMP_F.doc 8 Convention on the Conservation of Migratory Species of Wild Animals Secretariat provided by the United Nations Environment Programme TECHNICAL MEETING FOR THE ELABORATION OF A CONSERVATION AND MANAGEMENT PLAN FOR MIGRATORY SHARKS Manila, Philippines, 8-9 February 2010 UNEP/CMS/TMMS/Report Annex 3 LIST OF PARTICIPANTS ARGENTINA/Argentine/Argentina CAMEROON/Cameroun/Camerún Ms. Corina Lehmann Consejero de Embajada Dirección General de Asuntos Ambientales Ministerio de Relaciones Exteriores, Comercio Internacional y Culto, Esmeralda 1212 Buenos Aires Argentina Tel: (+54 11) 48197414 Fax: (+54 11) 48197413 Email: [email protected] Mr. Salvador Ngoande Sous-directeur de la pêche industrielle et artisanale Areas Ministére de l'élevage, des pêches et des industries animales (MINEPIA), Direction des pêches et de l'aquaculture (DPA), Minepia Yaoundé Cameroon Tel: (+237) 99 99 0472/ 22 31 6049 Fax: (+237) 22 31 30 48 E-mail: [email protected] AUSTRALIA/Australie/Australia Mr. Nigel Routh Assistant secretary Marine Biodiversity Policy Branch Department of the Environment, Water, Heritage and the Arts, G.P.O Box 787 Canberra Act 2601 Australia Tel: (+61 2) 6274 2531 Fax: (+61 2) 6274 9374 E-mail: [email protected] BANGLADESH/Bangladesh/Bangladesh Mr. Bikram Roy Scientific Officer Marine Fisheries Survey Management Unit C.G.O. Building-2, 6th Floor, Agrabad Chittagong Bangladesh Tel: (+880) 317 24206 Fax: (+880) 317 24206 E-mail: [email protected] CHILE/Chili/Chile Mr. Francisco Ponce Jefe de Division de Aministración Pesquera Subsecretaría de Pesca Bellavista 168, Piso 16 Valparaíso Chile Tel: (+56 32) 2502730 Fax: (+56 32) 2502756 E-mail: [email protected] COLOMBIA/Colombie/Colombia Mr. Vladimir Puentes Granada Consultor Mares y Cjostas Ministerio de Ambiente Vivienda y Dessarrollo Territorial Calle 37, No. 8-40, Bogota D.C. Columbia Tel: (+57 1) 3323400 est. 2490 Fax: (+57 1) 3323457 Email: [email protected] CONGO/Congo/Congo CUBA/Cuba/Cuba Mr. Jerome Mokoko Dit Ikonga Directeur Adjoint Wildlife Conservation Society, Programme Congo BP 14537 Brazzaville Congo Tel: (+242) 551 1785 E-mail: [email protected] Mr. Lourdes Coya de la Fuente Funcionaria Direccion de Medio Ambiente, Sede Central del Ministerio de Ciencia, Tecnologia y Medio Ambiente Capitolio Nacional, Prado y San Jose, CP: 10 200 Municipio Cento Habana Ciudad de La Habana Cuba Tel: (+537) 867 0598 Fax: (+537) 867 0600 E-mail: [email protected] COSTA RICA/Costa Rica/Costa Rica Ms. Gina Giselle Cuza Jones Ministerio de Ambiente, Energia y Telecomunicaciones, Sistema Nacional de Areas de Conservacion (MINAETSINAC) Gubernamental Provincia de Limon Barrio Los Cangrejos Costa Rica Tel: (+506) 279 50 723 Fax: (+506) 279 54 855 E-mail: [email protected]; [email protected] DEMOCRATIC REPUBLIC OF CONGO République démocratique du Congo/ República Democrática del Congo Mr. Kabemba Muembo Directeur de l’Aubit Sci Tech/ Coordonnateur Sygiap, Institut Congolais Pour la Conservation de la Nature, 13, Avenue des Cliniques B.P. 868 Kin I Republique Democratique Du Congo Tel: (+243) 81 500 6840 Email: [email protected] CÔTE D’IVOIRE/Côte d’Ivoire/Côte d’Ivoire ECUADOR/Équateur/Ecuador Mr. Papy Eric Kouame Sous Directeur de la Protection des Ecosystemès Aquatique, Direction de la Protection de la Nature Ministere de L'Environnement, des Eaux et Forets 20 BP 650 Abidjan Côte d’Ivoire (Afrique de l’ouest) Tel: (+225) 20225366/ 09543344 Fax: (+225) 20210512 E-mail: [email protected] Ms. Julia Angelita Cordero Guillen Tecnico de Patrimonio Natural Ministerio del Ambiente del Ecuador Calle Olmedo entre Sucre y Cordova Edificio Condominio la Previsora Cuarto Piso Portoviejomanabi Ecuador Tel: (+593 5) 651848/638857 Fax: (+593 5) 651848/638857 E-mail: [email protected] CROATIA/Croatie/Crocia EGYPT/Égypte/Egipto Ms. Ana Kobaslic Head of Department for Strategic Planning in Nature Conservation, Ministry of Culture, Nature Protection Directorate Runjaninova 2 10000 Zagreb Croatia Tel: (+385 1) 4866 125 Fax: (+385 1) 4866 100 E-mail: [email protected] Mr. Mohamed Ahmed Senior Environmental Researcher Red Sea Marine Parks, Nature Conservation Sector Egyptian Environmental Affairs Agency P.O.Box 363, Hurghada – Red Sea Egypt Tel: (+20) 127271950/ (+20 65) 3447719 Fax: (+20 65) 3447725 Email: [email protected] 2 ERITREA/Érythrée/Eritrea GERMANY/Allemagne/Alemania Mr. Yohannes Hagos Head of Technical Advisory Unit Ministry of Agriculture P.O. Box 1048, Asmara Eritrea Tel: (+291) 1151077 Fax: (+291) 1181274 Email: [email protected] Mr. Oliver Schall Head of Delegation (Deputy Head of Division) German Federal Ministry of the Environment, Nature Conservation and Nuclear Safety (BMU) Robert-Schuman-Platz 3 53175 Bonn Germany Tel: (+49 228) 99 305 2632 Fax: (+49 228) 99 305 2684 Email: [email protected] EUROPEAN UNION/Union européenne/Unión Europea Ms. Andrea Pauly Deputy Head of Delegation German Federal Ministry of the Environment, Nature Conservation and Nuclear Safety (BMU) Robert-Schuman-Platz 3 53175 Bonn Germany Tel: (+49 228) 305 4465 Fax: (+49 228) 99 305 2684 E-mail: [email protected] Mr. Paulo Paixão Policy Officer European Union Avenue de Beaulier 5-1160 Brussels Belgium Tel: (+32) 2 296 6940 Email: [email protected] Mr. Antonio Fernández-Aguirre Principal Administrator European Union Commission Europeanne Bur.J-99 03/54, Rue Joseph II 89 3-1000 Bruxelles Belgium Tel: (+32) 2 295 1611 Fax: (+32) 2 295 5700 E-mail: [email protected] Dr. Ingo W. Stuermer Senior Advisor Federal Ministry for the Environment, Nature Conservation and Nuclear Safety Robert-Schuman-Platz 3 53175 Bonn Germany Tel: (+49 69) 439043 E-mail: [email protected] FRANCE/France/Francia GHANA/Ghana/Ghana Ms. Charlotte Gobin Chargée de mission Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable et de la Mer Arche Sud 92055 la Défense cedex France Tel: (+33 1) 40 81 82 12 Fax: (+33 1) 40 81 37 56 Email: [email protected] Mr. George Hutchful Deputy Director of Fisheries Department of Fisheries (Formerly Ministry of Fisheries, now under Ministry of Food and Agriculture) P.O.Box GP 630 Ghana Tel: (+233 21) 676 035 Fax: (+233 21) 676 037 Email: [email protected] Mr. Frédéric Busson Chargé de projet fishBase Museum National d’Histoire Naturelle, Paris MNHN DMPA CP26 Ichtyologie/FishBase St, rue Cuvier 75231 Paris Cedex05 Paris France Tel: (+33 1) 40 79 37 42 Fax : (+33 1) 40 79 37 71 Email: [email protected] 3 GREECE/Grèce/Grecia LIBERIA/Libéria/Liberia H.E. Ms. Polyxeni Stefanidou Ambassador Embassy of Greece in Manila 12F Sage House Bldg, 110 V.A. Rufino Street Legkepi Village Makati City 1229 Philippines Tel: (+63 2) 817 444 / 817 3417 Fax: (+63 2) 812 0202 E-mail: [email protected] Mr. James Emmons Coleman National Focal Point/CMS-Liberia Environmental Protection Agency (EPA) P.O. Box 4024 Sinkor, Monrovia Liberia Tel: (+231) 77217145 Email: [email protected]; [email protected] MALTA/Malte/Malta GUINEA/Guinée/Guinea Ms. Carmen Crech (Mifsud) Senior Environment Protection Officer Malta Environment and Planning Authority Ecoszstems Management Unit Environment Protection Directorate St. Francis Ravelin Floriana, CMR 01 Malta Tel: (+356 ) 22907103 Fax: (+356 ) 22901585 E-mail: [email protected] [email protected] Mr. Aboubacar Oulare Directeur National Direction Nationale de la Diversité Biologique et des Aires Protégées, Ministère de l’Environnement et du Développement Durable BP 761 Conakry République de Guinée Tel: (+224) 60 55 0260 Email: [email protected] KENYA/Kenya/Kenya Mr. Stephen Manegene Director Wildlife Conservation Ministry of Forestry and Wildlife P.O. Box 70226 Nairobi Kenya Tel : (+254 722) 628 919 Fax : (+254 20) 2713 306 E-mail: [email protected] MAURITIUS/Maurice/Mauricio Mr. Daroomalingum Mauree Principal Fisheries Officer Min of Agro Industry, Food Production and Security (Fisheries Division) 4th Level, LICI Building, John Kennedy St Port-Louis Mauritius Tel: (+230) 211 8703/250 8553 Fax: (+230) 208 1929/211 3407 Email: [email protected] Dr. Mohamed Omar Said Senior Research Scientist (Coast Conservation Area) Kenya Wildlife Service P.O. Box 82144 80100 Mombasa Kenya Tel: (+254 722) 764 691 Fax: (+254 41) 2222 612 Email: [email protected] NETHERLANDS/Pays-Bas/Países Bajos Mr. Martijn F.F. Peijs Senior Policy Advisor Department of Nature Ministry of Agriculture, Nature and Food Quality Tel: (+31 6) 38825315 E-mail: w.f.peijs@minlno 4 PANAMA/Panama/Panamá NEW ZEALAND/Nouvelle-Zélande/Nueva Zelandia Mr. Alexander Montero Técnico Departamento de Biodiversidad y Vida Silvestre, Autoridad Nacional del Ambiente Albroock, Plaza Albroock Local 17 Panamá Tel: (+507) 500 01878 Fax: (+507) 500 0913 E-mail: [email protected] Mr. Graham Ian Angus Senior Technical Support Officer Marine Conservation Team Department of Conservation PO Box 10-420, Wellington, New Zealand Tel: (+64 4) 471 3081 E-mail: [email protected] PHILIPPINES/Philippines/Filipinas NORWAY/Norvège/Noruega Dr. Theresa Mundita Lim (Chair) Director Protected Areas and Wildlife Bureau (PAWB) Department of Environment and Natural Resources, Quezon Avenue, Diliman Quezon City 1100 Philippines Tel: (+6 32) 920 6031 /924 920 4417 Fax: (+6 32) 920 4417 E-mail: [email protected]; [email protected] Mr. Oystein Størkersen Senior Advisor Directorate for Nature Management N 7485 Trondheim Norway Tel: (+47) 735 80 500 Fax: (+47) 735 80 501 E-mail: [email protected] Mr. Einar Tallaksen Senior Advisor Ministry of Foreign Affairs PB 81145 dep 0032 Oslo Norway Tel: (+47) 22 24 36 24 Fax: (+47) 22 24 34 19 Email: [email protected] Mr. Carlo Custodio Executive Director Coastal and Marine Management Office Protected Areas and Wildlife Bureau Ninoy Aquino Parks & Wildlife Center North Avenue, Diliman Quezon City 1100 Philippines Tel: (+6 32) 925 8948/924 6031-35 Local 207 Fax: (+6 32) 925 8948 Email: [email protected] PALAU/Palaos/Palau Mr. Noel Barut OIC, Interim Deputy Executive Director National Fisheris and Research and Development Institut, Department of Agriculture Quezon City Philippines Tel: (+632) 372-5063 Fax: (+632) 372-5063 Email: [email protected] Mr. Harry R. Fritz Minister Ministry of Natural Resources, Environment and Tourism P.O.Box 437 Koror State 96940 Republic of Palau Tel: (+680) 767 3125 Fax: (+680) 767 3380 Email: [email protected]; [email protected] Mr. Mudjekeewis Santos OIC, Marine Fisheries Research Devision National Fisheris Research Institut 940 Quezon Ave., Quezon City Philippines Tel: (+632) 4108709 Fax: (+632) 3725063 Email: [email protected] 5 SEYCHELLES/Seychelles/Seychelles Mr. Benjamin Tablos Jr. Assistant Director of Administrative Services Bureau of Fisheries and Aquatic Resources Departent of Agriculture Quezon City Philipppines Tel: (+632) 426-426-6532 Fax: (+632) 426-6532 Email: [email protected] Mr. Denis Matatiken Director General, Division of Nature Conservation Department of Environment, Ministry of Environment, Natural Resources and Transport P.O.Box 445, Victoria Mahé Seychelles Tel: (+248) 670 500/723417 Fax: (+248) 610638 E-mail: [email protected] Mr. Oscar Orcine Executive Director Department of Foreign Affairs – OUSOC Ocean Concerns Office 2330 Roxas Blvd. Pasay City Manila Philippines Tel: (+6 32) 834 4052 Fax: (+6 32) 831 4767 Email: [email protected] SPAIN/Espagne/España Mr. Juan José Areces Maqueda Jefe de Servico Direccion General De Medio Natural Ministerio de Medio Ambiente y Medio Rural y Marino Rios Rosas 24 Espana Tel: (+34) 91 749 39 33 Fax: (+34) 91 749 38 73 Email: [email protected] Dr. Sheila Vergava Director, Biodiversity Information Management Asean Centre for Biodiversity 3rd Floor ERDB Bldg Uplos Burios College Laguna Philippines E-mail: [email protected] Sra. Isabel Lorenzo Iñigo Asistencia Técnica Dirección General de Medio Natural Ministerio de Medio Ambiente y Medio Rural y Marino Ríos Rosas 24 España SAUDI ARABIA/Arabie saoudite/Arabia Saudita Mr. Omar Khushaim General Director of Study and Research Saudi Wildlife Commission P.O. Box 63032 Riyadh 11516 Kingdom of Saudi Arabia Tel: (+966) 504665550 Fax: (+966) 14410797 Email: [email protected] Ms. Julia Vera Prieto Directora de Formacíon y Comunicación Fundación Biodiversidad Ministerio de Medio Ambiente y Medio Rural y Marino de Espana, C/Fortuny 728010 Madrid España Tel: (+34) 911210920/669102410 Email: [email protected] SENEGAL/Sénégal/Senegal Dr. Djibril Diouck Assistant Division Etudes et Amenagement/ Point Focal National Conservation Tortue Marine Direction des Parcs Nationaux Sise Parc Zoologique de Hann Dakar BP 5135 Dakar Fann Senegal Phone: (+221) 33832 2309/ 699 2382/ 77360 1198 Fax: (+221) 33832 2311 Email: [email protected]; [email protected] SRI LANKA/Sri Lanka/Sri Lanka Mr. Ananda Wijesooriya Director General Department of Wildlife Conservation 382 New Kandy Road, Malabe Sri Lanka Tel: (+94) 112560338 Fax: (+94) 112744299 Email: [email protected] 6 SWEDEN/Suède/Suecia Mr. Luke Warwick Marine Species Protection Policy Officer DEFRA, Nobel House, Area 2D 17 Smith Square London SW1P 3JR United Kingdom Mr. Peter Örn National Focal Point CMS Swedish Environmental Protection Agency Naturvårdsverket, Valhallavägen 195 106 48 Stockholm Sweden Tel: (+46) 8 698 1526 Fax: (+46) 8 698 1402 Email: [email protected] Mr. Tom Blasdale Marine Fisheries Advisor Joint Nature Conservation Committee 7 Thistle Place Aberdeen UK Tel: (+44 1224) 655708 E-mail: [email protected] THAILAND/Thaïlande/Tailandia Mr. Ukkrit Satapoomin Fisheries officer, Senior Professional Level Phuket Marine Biological Center Department of Marine and Coastal Resources Ministry of Natural Resources and Environment P.O. Box 60, Phuket 83000 Thailand Tel: (+66 76) 391128/391036 Fax: (+66 76) 391127 Email: [email protected] Mr. Jolyon Thomson Lawyer Department for Environment Food and Rural Affairs (Defra) Ergon House c/o Nobel House, 18 Smith Square London SW1P 3JR United Kingdom Tel: (+44 20) 7238 5934 Fax: (+44 20) 7238 6242 E-mail: [email protected] TOGO/Togo/Togo Mr. Kotchikpa Okoumassou Chef Division L’Inventaire, De L’amenagement et de la Protection Faunique Direction de la Faune et de la Chasse Ministere de L'Environnement et des Ressources Forestiers, 52 Rue Kozah BP: 355 Lome Togo Tel: (+228 2) 214029/324791/ (+ 228) 9125405 Fax: (+228 2) 214029 E-mail: [email protected]; [email protected] UNITED STATES OF AMERICA/États-Unis d’Amérique/Estados Unidos de América Mr. David Hogan (Chair) Deputy Director Office of Marine Conservation 2201 C St. NW, Rm.2758. Washington D.C 20520 USA Tel: (+1) 202 647 2335 Fax: (+1) 202 736 7350 E-mail: [email protected] Ms. Cheri McCarty International Affairs Specialist National Marine Fisheries Service, Office of International Affairs 1315 East-West Highway, SSMC3 Rm. 12603 Silver Spring, MD 20910 USA Tel: (+1) 301 713 9090 ext.183 Fax: (+1) 301 713 9106 Email: [email protected] UNITED KINGDOM OF GREAT BRITAIN AND NORTHERN IRELAND/Royame-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord/Reino Unido de Gran Bretaňa e Irlanda del Norte Ms. Sally Comber Marine Species Protection Team Leader Department for the Environment, Food and Rural Affairs, Nobel House, Area 2D 17 Smith Square London SW1P 3JR United Kingdom 7 Mr. John Carlson Research Biologist National Oceanic and Atmospheric Administration Fisheries Service 3500 Delwood Beach Road, Panama City, FL 32408 USA Tel: (+1) 850 2346541 Fax: (+1) 850 235 3559 Email: [email protected] Ms. Nicole Ricci Foreign Affairs Officer U.S. Department of State Office of Marine Conservation 2201 C Streeet NW Rm 2753 Washington, DC 20520 USA Tel: (+1 202) 647 1073 Fax: (+1 202) 736 7350 E-mail: [email protected] INTERGOVERNMENTAL AND NON-GOVERNMENTAL ORGANIZATIONS CITES HUMAN SOCIETY INTERNATIONAL Dr. Veronique Herrenschmidt Consultant for CITES/CMS Cooperation Maison de l environnement Chemin des Anemones CH. Geneve Mobile: (+33) 608051393 Tel: (+41) 22 917 148 Email: [email protected] Mrs. Alexia Wellbelove Program Officer P.O.Box 439 Avalon, NWS 2107 Tel: (+61 2) 9973 1728 Fax: (+61 2) 9973 1729 e-mail: [email protected] Ms. Rebecca Regnery Deputy Director Human Society International 2100 L Street, N.W. Washington D.C 20037 USA Tel: (+1) 202 482 6196 Fax: (+1) 202 482 4307 E-mail: [email protected] CONSERVATION INTERNATIONALPHILIPPINES Mr. Moonyeen Alava Marine Conservation Specalist Conservatin International-Philippines No. 6 Maalalahanin Street, Teacher`s Village, Diliman Quezon City Philippiens Tel: (+632) 435-6446 Fax: (+632) 435-6446 Email: [email protected] [email protected] INTER-AMERICAN TROPICAL TUNA COMMISSION (IATTC) Dr. Martin Hall Principal Scientist ITACC 8604 La Jolla Shores Dr. La Jolla, California 92037 USA Tel: (+1) 858 546 7044 Fax: (+1) 858 546 7033 Email: [email protected] ECOCEAN Mr. Brad Norman Executive Director ECOCEAN 68a Railway Street, Cottesloe WA 6011 Australia Tel: (+61 4) 14 953 627 Email: [email protected] 8 IUCN SSC SSG Mr. Elson Aca Tel: (+632) 426-3972 Fax: (+632) 426-3972 Email: [email protected] Ms. Sarah Fowler IUCN Speciesl Survival Commission Sharks Specialist Group Naturebureau International 36 Kingfisher Court Hamabriger Road Newbury RG14 7JE United Kingdom Tel: (+44 1635) 550380 Fax: (+44 1635) 550230 E-mail: [email protected] EARTH NEGOTIATION BULLETIN Mr. Matt Sommerville Earth Negotiation Bulletin 300 E 56th St Apt. 11A New York USA 10022 E-mail: [email protected] WORLD WILDLIFE FUND PHILIPPIENS Dr. Claudio Chiarolla Writer/Editor ENB International Institute for Sustainable Development Via Treccani 14 20141 Milan Italy Tel: (+39 34) 96432360 E-mail: [email protected] WWF Philippines 4th Floor, JBD \ 65 Mindanao Avenue, Barangay Bogong Pag-asa Quezon City Philippines Mr. Joe Pres Gaudiano Project Manager for Fisheries Bycatch & Tuna Tel: (+632) 426-3972 Fax: (+632) 426-3972 Email: [email protected] Mr. Jose Angelito Palma Tel: (+632) 920 7923 Fax: (+632) 426-3972 Email: [email protected] 9 SECRETARIAT UNEP/CMS Secretariat United Nations Campus Herman-Ehlers-Str. 10 53113 Bonn Germany Tel: (+49 228) 815 2401/02 Fax: (+49 228) 815 2449 E-mail: [email protected] Mr. John Hilborn Consultant Mr. Robert Vagg Tel: (+49 228) 815 2476 Fax: (+49 228) 815 2449 E-mail: [email protected] Ms. Linette Lamare Tel: (+49 228) 815 2423 Fax: (+49 228) 815 2449 E-mail: [email protected] Dr. Marco Barbieri Agreements Officer Tel: (+49 228) 815 2424 Fax: (+49 228) 815 2449 E-mail: [email protected] Ms. Jeanbeth Mina Tel: (+49 228) 815 2474 Fax: (+49 228) 815 2449 E-mail: [email protected] Mr. Elizabeth Maruma Mrema Executive Secretary Tel: (+49 228) 815 2410 Fax: (+49 228) 815 2449 E-mail: [email protected] 10