Convention on the Conservation of Migratory Species of Wild

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Convention on the Conservation of Migratory Species of Wild
Convention on the Conservation of
Migratory Species of Wild Animals
Secretariat provided by the United Nations Environment Programme
REUNION TECHNIQUE POUR L'ELABORATION D'UN PLAN DE
CONSERVATION ET DE GESTION POUR LES REQUINS MIGRATEURS
Manille, Philippines, 8 et 9 février 2010
UNEP/CMS/TMMS/Rapport
RAPPORT DE LA RÉUNION
Point 1 de l’ordre du jour: Allocutions de bienvenue
1.
Mme. Elizabeth Mrema, Secrétaire exécutif de la CMS, a rappelé à l’ordre la réunion
et a exprimé ses remerciements au gouvernement des Philippines, hôte de la réunion. Elle a
expliqué que le but de cette réunion technique est de fournir des informations pour la réunion
principale sous la forme d’un avant-projet de plan de conservation. Elle a fait part de ses
préoccupations quant aux taux de pertes importants des populations de requins, ce qui signifie
que certaines espèces sont en voie de disparition et nécessitent une action urgente par le biais
de la CMS.
2.
Elle a remercié le groupe de travail dont les efforts inlassables ont conduit à l’actuelle
réunion avec un avant-projet du plan de conservation à considérer. Un grand nombre de
questions sont restées ouvertes sur lesquelles la réunion devra prendre des décisions. Seul le
temps nous dira si ces efforts seront porteurs de succès et si les populations de requins
pourront revenir à un statut de conservation favorable.
Point 2 de l’ordre du jour: Élection des membres du Bureau
3.
Mme. Mrema a expliqué que lors de la réunion des chefs de délégation la veille au
soir, il a été convenu de proposer à M. David Hogan (USA), qui a joué un rôle essentiel dans
le développement de l’avant-projet du plan de conservation, de tenir le rôle de président de la
réunion technique. La réunion a dûment élu M. Hogan comme président.
4.
Les chefs de délégation ont aussi abordé la question de la fonction de vice-président et
ont proposé M. Stephen Manegene (Kenya); cette proposition a été de la même façon
acceptée par la réunion.
Point 3 de l’ordre du jour: Adoption des règles de procédure
5.
Le président a suggéré que les règles de procédure proposées pour la réunion
principale, se basant sur celles qui étaient en vigueur lors de précédentes réunion de
négociation, soient adoptées pour la réunion technique. Il a souligné que lors de la réunion les
décisions seraient prises par consensus. Les règles de procédure ont été dûment adoptées.
Point 4 de l’ordre du jour: Adoption de l’ordre du jour et du programme de la réunion
6.
Le président a observé que l’ordre du jour de la réunion était simple mais que la tâche à
accomplir était difficile. Il a fait référence aux documents UNEP/CMS/TMMS/Doc.1 (l’ordre du
jour provisoire) et UNEP/CMS/TMMS/Doc.2.1 (le programme). Il a invité Dr. Marco Barbieri
(CMS) à expliquer le modus operandi proposé de la réunion. Il a indiqué que la plus grande
partie du travail serait menée en plénière mais que des groupes de travail et de contact ad hoc
seraient mis en place au besoin pour faire face à toute question difficile ou contentieuse qui serait
soulevée. L’ordre du jour et le programme ont tous deux été adoptés. L’ordre du jour est joint en
annexe 1 à ce rapport.
Point 5 de l’ordre du jour: Mise à jour de l’état de conservation des requins migrateurs
7.
Le président a invité Sarah Fowler (IUCN) à présenter une mise à jour du statut de
conservation des requins migrateurs, laquelle a mis en évidence les variations régionales dans la
vulnérabilité intrinsèque de différentes espèces. Des études en 2007 portant sur 600 espèces de
requins ont montré que 4% d’entre elles sont en danger critique d’extinction (CR), 5% en danger
(EN), 13% vulnérables (VU), 18% quasi menacées (NT), 26% préoccupation mineure (LC) et que
pour 35% d’entre elles les données sont insuffisantes (DD). Les derniers chiffres portant sur
1 000 espèces ont montré que 2,4% d’entre elles sont en danger critique d’extinction (CR), 4% en
danger (EN), 11% vulnérables (VU), 13% quasi menacées, 23% préoccupation mineure (LC) et
que pour 47% d’entre elles les données sont insuffisantes (DD). Davantage d’informations ont été
obtenues sur de nombreuses espèces en mer profonde qui sont moins vulnérables à la pêche. En
comparant le niveau de menace auquel est confronté tout un éventail d’espèces à l’aide de
données préparées par Butchart & Bird (2009), les requins sont apparus comme plus menacés que
la plupart des autres espèces. Certaines données disponibles montrent les différents niveaux de
menace auxquels les requins sont confrontés dans diverses catégories: eaux benthiques,
pélagiques et peu profondes; par groupe d’espèces (requins maquereaux, etc.) et par habitat. Un
grand nombre d’espèces menacées sont migratrices.
8.
La cartographie de la distribution des requins a montré plusieurs zones sensibles où les
menaces prévalent. La FAO a évalué l’état des stocks, 40% étant considérés comme épuisés et
15% surexploités. Les menaces comprennent les prises ciblées (très élevées) et les prises
accessoires, ainsi que la dégradation des habitats également significative. Parmi les espèces
vertébrées qui sont menacées, les requins tiennent une place prépondérante sur la liste et les
espèces de requins migrateurs s’avèrent plus vulnérables que les espèces sédentaires. Il est apparu
que de nombreuses espèces, pour lesquelles on a un manque de données, sont aussi menacées
mais que relativement peu semblent être migratrices. Il reste encore à mettre à jour la base de
données avec les informations de 2010. À l’exception de certaines recherches conduites en
Australie, on ne sait pas grand-chose des effets du changement climatique sur les requins. Les
principales menaces sont la pêche ciblée, la mortalité due aux prises accidentelles (y compris les
spécimens accessoirement saisis et utilisés plutôt que relâchés) et la persécution directe. Les
autres menaces sont la perte d'habitat, les interférences (y compris celles causées par les touristes)
et les collisions avec les bateaux.
9.
Pour répondre à une question d’un représentant de la Commission Européenne, Mme
Fowler a fait remarquer que les campagnes de pêche bien gérées de l'UE et des USA sont
l’exception plutôt que la règle. Là où il n’y a pas de quotas, les campagnes de pêche sont souvent
non durables associant un fort taux de prises accessoires. Le fait de relâcher les spécimens
accidentellement pêchés réduirait les taux de mortalité.
10.
Le représentant d’Ecocean a fait remarquer que certaines espèces d’eau douce souffrent
aussi des prises accidentelles et que des pêcheurs sportifs en Australie ciblent les espadons.
2
Point 6 de l’ordre du jour: Examen, élaboration ultérieure et finalisation du projet de Plan
de Conservation et de Gestion des requins migrateurs
11.
Le président a fait une brève revue des progrès réalisés jusqu’ici et du résultat de la
deuxième réunion à Rome en 2008. Là, les délégations ont estimé qu'il était utile de considérer
l’utilisation d’un outil en parallèle au MdE même, à l’aide duquel traiter les activités de
conservation. Avec certaines adaptations, le plan d’action du MdE de la CMS pour les tortues
marines dans l’océan indien et en Asie du Sud-Est semblait être un bon modèle.
12.
Reste quand même des questions de nomenclature à résoudre (entre autre, à savoir si c’est
«plan de conservation et de gestion» ou bien «plan d’action» qui est le titre le plus approprié).
Finalement, les délégués ont opté pour «plan de conservation». Le format global devait être revu
et les divers commentaires reçus devaient être pris en compte, car certains pensaient que le plan
ébauché était trop ambitieux alors que d’autres ont estimé qu’il était équilibré. Le ton général du
plan a dû se conformer à un instrument non contraignant.
13.
Le troisième avant-projet a été présenté à la réunion pour considération. Une bonne partie
du texte était mise entre crochets, soit pour indiquer que diverses options étaient toujours sur la
table soit pour mettre en évidence des points de désaccord.
14.
Le plan établit une liste d’options pour des actions à entreprendre. Dans le cadre du MdE
aucune des dispositions ne devait être contraignante. Certaines des actions concerneraient plus
certaines espèces et certains signataires que d’autres. La question des espèces qui devaient être
couverte par le Plan a été reprise dans les discussions parallèles sur le MdE lui-même et ce sera à
la réunion principale d'en décider l'issue. Pour des raisons de simplicité, les dispositions du Plan
devaient être généralement applicables et l’intention n’était pas de donner des directives détaillées
sur chaque espèce et chaque région.
15.
L’Espagne a remercié le président pour ses efforts dans la production de l’avant-projet
soumis à la réunion. Des progrès notables ont été réalisés et il y a toutes les chances que
l’instrument soit adopté dans un avenir proche. L’Espagne a estimé qu’il était important que le
Plan adopté soit pratique et réaliste. La Norvège a aussi félicité le président pour son travail dans
la rédaction du texte. Il était important de se concentrer sur la valeur ajoutée qu’apporterait un
instrument sous la CMS sachant que beaucoup d’autres forums mondiaux et régionaux portent sur
les campagnes de pêche. Certaines des actions proposées auraient des implications financières
significatives, comme le fait d’accumuler des données sur les espèces de requins. Il était
important que la réunion technique mette en évidence les questions clés qui doivent être le centre
de discussion lors de la réunion principale. La Colombie a convenu que le fait de traiter les écarts
au niveau des données est une priorité et a estimé qu’en combinant les ressources, comme ce fut
déjà le cas entre la Colombie, le Pérou et le Chili dans le Pacifique, les objectifs communs
pouvaient être atteints. L’Argentine a souligné que si le MdE était non contraignant, il devait
néanmoins conduire à des actes de la part des Signataires. L’Île Maurice a pressé la réunion de
véritablement prendre en considération les besoins des pays en développement, pour lesquels les
campagnes de pêches sont une source de revenus significative.
16.
Soulignant à nouveau le statut non contraignant de l’instrument proposé et de la nature
générale des actions établies dans le plan, le président a amené la réunion à réviser le plan
ébauché, section par section.
17.
Les versions révisées des sections individuelles préparées par le président sur la base des
discussions qui ont été tenues, ont été présentées à la réunion pour être revues le deuxième jour.
3
18.
La réunion a mandaté le président pour qu’il prépare un nouvel avant-projet du plan de
conservation sur la base des commentaires et discussions supplémentaires, afin qu’il soit
présenté à la réunion suivante de coopération internationale sur les requins migrateurs sous les
auspices de la CMS (Manille, 10-12 février 2011) pour une étude plus approfondie. L’avantprojet révisé est joint à ce rapport en annexe 2.
Point 7 de l’ordre du jour: Autres questions
19.
Il n’y en avait aucune autre.
Point 8 de l’ordre du jour: Clôture de la réunion
20.
Après l’échange de politesses habituel, le président a déclaré la réunion terminée à
18 heures, le 9 février 2010.
S:\_WorkingDocs\Active_MoUs\MoU_Migratory_Sharks\Tech_Mtg_Feb2010_Philippines\Report\Final\Report_Final_F.doc
4
Convention sur la conservation des espèces
migratrices appartenant à la faune sauvage
Secrétariat assuré par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement
REUNION TECHNIQUE POUR L'ELABORATION D'UN PLAN DE
CONSERVATION ET DE GESTION POUR LES REQUINS MIGRATEURS
Manille, Philippines, 8-9 février 2010
UNEP/CMS/TMMS/Rapport
Annexe 1
ORDRE DU JOUR
1.
Allocutions de bienvenue
2.
Election des membres du Bureau
3.
Adoption des règles de procédure
4.
Adoption de l’ordre du jour et du programme de la réunion
5.
Mise à jour de l’état de conservation des requins migrateurs
6.
Examen, élaboration ultérieure et finalisation du projet de Plan de Conservation et de
Gestion des requins migrateurs
7.
Autres questions
8.
Clôture de la réunion
S:\_WorkingDocs\Active_MoUs\MoU_Migratory_Sharks\Tech_Mtg_Feb2010_Philippines\Report\Final\Annex1_Agenda_F.doc
Convention sur la conservation des espèces
migratrices appartenant à la faune sauvage
Secrétariat assuré par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement
REUNION TECHNIQUE POUR L'ELABORATION D'UN PLAN DE
CONSERVATION ET DE GESTION POUR LES REQUINS MIGRATEURS
Manille, Philippines, 8-9 février 2010
UNEP/CMS/TMMS/Rapport
Annexe 2
PROJET DU PLAN DE CONSERVATION ET DE GESTION
ANNEXE: PLAN DE CONSERVATION ET DE GESTION
Les actions décrites dans la présente annexe ne sont pas contraignantes et sont soumises à l'examen des
signataires en vue de l élaboration, de la promotion ou de l’adoption des mesures ou des programmes
visant à atteindre les objectifs du MdE. Ces actions peuvent être entreprises par les Signataires
individuellement, collectivement, ou les deux, selon qu'il convient, y compris par le Secrétariat établi
sous l’[article 8] du MdE, par la participation et la coopération avec des organisations de gestion des
pêcheries régionales et autres forums pertinents, et par la FAO et le cas échéant, par l'établissement de
toutes autres modalités régionales, sous-régionales de coopération que les signataires considèrent
nécessaires. Les signataires doivent examiner périodiquement l'efficacité des efforts et des stratégies
dans la mise en œuvre de ce plan avec le soutien technique et scientifique du Secrétariat de la CMS et
le comite consultatif du MdE comme en envisager des révisions ou des modifications visant à renforcer
son efficacité ou son l'applicabilité, en accord avec [Section 6] du MdE.
1er objectif: Améliorer les connaissances des populations de requins migrateurs1 au moyen de
travaux de recherche et de suivi ainsi que par le biais d’échanges d’informations
1.1
[Mener des études [de conservation et de gestion] sur les populations de requins, [leurs] habitats
et comportements migratoires, [ciblées sur leur conservation et leur gestion]y compris en compilant et
en analysant des informations issues de sources dépendantes ou indépendantes du secteur de la pêche et
conduire de nouvelles études lorsque nécessaire].
a)
b)
c)
d)
e)
f)
g)
h)
i)
j)
1
2
Conduire des études de référence [et] collecter des données pertinentes sur:
i.
les populations de requins.
ii.
leurs habitats [(y compris leurs zones de reproduction, de mise bas/ponte/nourricerie et
d’alimentation)];2 et sur.
iii.
leurs comportements/voies migratoires (notamment par l’utilisation de marquages,
d’études génétiques et/ou de surveillance par satellite).
[Lors de la conduite des études décrites en 1.1a ci-dessus, accorder une attention particulière à
l’identification de [stocks] [populations] vulnérables ou menacé[e]s, y compris ceux [celles]
sujets[tes] à de forts niveaux de capture directe et accidentelle [et l’enlèvement des nageoires],
ainsi qu’à la dynamique des populations affectées par la pression de pêche]
Identifier les comportements migratoires spatiaux et saisonniers, les corridors, et les habitats
critiques], ou les réseaux d’habitats incluant les zones d’alimentation, [e reproduction,], et de
croissance]
[déplace à 1.3(d)]
Lancer et/ou poursuivre des activités de suivi de long terme des populations de requins
prioritaires afin d’évaluer leur situation de conservation
[Fixer des indicateurs afin d’évaluer les avancées vers la réalisation des objectifs nationaux et/ou
régionaux, et élaborer des points de référence spécifiques en tant que fondements pour
l’établissement de mesures de conservation renforcées]
Caractériser les populations de requins, leurs structures génétiques et leurs tendances de
population
Mener des études sur la dynamique des populations de requins et sur leurs taux de survie du fait
des activités de pêche et d’autres pressions/menaces
[Encourager l’utilisation des connaissances écologiques traditionnelles lors des travaux de
recherche]
Examiner et évaluer périodiquement les activités de recherche et de suivi
Aux fins de ce Plan de conservation et de gestion (PCG), toute référence aux requins est considérée comme s’appliquant aux
requins migrateurs tel que définis dans le Mémorandum d’Entente auquel il est annexé.
L'habitat comprend les zones d’alimentation, de reproduction et de croissance.
1.2
Conduire des activités de recherche et de suivi collaboratives:
a)
Identifier et intégrer les recherches prioritaires et les besoins de suivi aux [à tous les] plans
d’action régionaux et sous-régionaux [élaborés en vertu de ce Mémorandum ou de tout autre
instrument pertinent, tel que le PAI-requins de la FAO].
Conduire des études collaboratives et des mesures de suivi afin de mener à bien les activités
décrites en 1.1 ci-dessus.
Améliorer et développer des cadres afin d’établir et de coordonner des consultations efficaces
entre les diverses parties prenantes impliquées dans la recherche, la gestion et la conduite
d’initiatives pédagogiques entre les États.
b)
c)
1.3
Identifier et évaluer les menaces:
a)
Collecter et analyser les données communiquées par des sources dépendantes ou indépendantes
du secteur halieutique concernant les captures, taux de capture, équipements et efforts actuels en
matière d’information, afin d’établir des données de référence sur la capture de requins
accidentelle ou dirigée, y compris sur les déchets et les résidus.
Mettre en œuvre des programmes de collecte de données et de suivi des captures afin de réunir
des informations en ce domaine ainsi que sur les efforts engagés: taille des espèces et sexe des
requins capturés, relâchés ou rejetés; lieux des captures; équipements utilisés lors des captures
dirigées ou accidentelles; comportements migratoires des requins, nature et amplitude des
menaces non liées à la pêche pesant sur les populations de requins.
Évaluer les stratégies de [récolte][pêche] qui satisferaient aux principes de durabilité biologique
et d’une utilisation [économique] rationnelle de long terme.
Evaluer l impact des activités de pêche illicite non déclarée et non réglementée (pêche INN) sur
les populations de requins] [et identifier les espèces les plus vulnérables a ce type de pêche
INN].
b)
c)
d)
1.4
Échanger des informations:
a)
Normaliser les méthodes et la nature des collectes de données, et adopter ou élaborer un
ensemble convenu de protocoles de recherche, de suivi et d’échange d’informations, y compris,
entre autres, des activités comme l’évaluation des stocks, l’échantillonnage génétique, la collecte
de données sur la mortalité et sur la pêche directe et indirecte, ainsi que des études sur les cycles
de vie, d’habitat critique, ainsi que sur les voies migratoires.
Déterminer les méthodes de diffusion d’informations les plus appropriées.
Échanger à intervalles réguliers des informations et des connaissances scientifiques et
techniques entre les nations, les instituts scientifiques, les organisations non gouvernementales et
internationales, afin d'élaborer et de mettre en œuvre des méthodes conformes aux meilleures
pratiques pour assurer la conservation des requins et de leurs habitats.
Diffuser les connaissances [traditionnelles] sur les requins et leurs habitats pour assurer leur
conservation et leur gestion.
Collecter régulièrement des données de base sur les populations de requins d’intérêt régional.
Développer et utiliser des protocoles et les outils existants des multimédia pour faciliter le
partage des informations et la mise en réseau pour la conservation des requins.
b)
c)
d)
e)
f)
2e objectif: Réduire [limiter a des niveaux soutenables] les causes de mortalité des requins
directement ou accidentellement imputables aux pêches
2.1
[Réduire] [ou] [limiter] a des niveaux soutenables les captures et la mortalité accidentelles de
requins lors des activités halieutiques:
2
a)
b)
c)
d)
e)
f)
g)
Classer par ordre de priorité les populations de requins devant bénéficier d’actions de
conservation, en accordant la primauté aux espèces menacées ou particulièrement vulnérables
bénéficiant [du moins] de mesures de sauvegarde face à une forte pression halieutique.
Concevoir et utiliser [dans la mesure du possible] des équipements, des dispositifs et des
stratégies opérationnelles ou techniques permettant de réduire au maximum les captures
accidentelles de requins lors des activités de pêche, tels que ceux permettant effectivement de
prévenir les captures, ou [de permettre][de faciliter] leur fuite ou leur rejet à la mer indemnes.
Promouvoir des mesures pour minimiser les déchets et les rejets de requin captures,
conformément aux dispositions du Code de conduite pour une pêche responsable, par exemple
en exigeant ou en encourageant la conservation et / ou la pleine utilisation des requins et, le cas
échéant pour les requins non conservés, les rejets a la mer de requins vivants.
Estimer et enregistrer l’amplitude maximale de la mortalité des requins du fait de prises
accessoires, avec une estimation des déchets et des rejets et du nombre de requins capturés
accidentellement qui auraient pu être relâchés vivants mais qui sont gardés en partie ou en
totalité.
[Déterminer si des périodes de fermetures de la pêche par zones, saisonnières ou permanentes
permettraient de réduire effectivement ces captures accidentelles a l’intérieur des habitats
critiques ou des corridors de migration[, [Élaborer et mettre en œuvre des systèmes de périodes
de fermetures de la pêche par zones, et/ou saisonnières permettant de réduire effectivement les
captures accidentelles, et en particulier de protéger les zones de croissance ainsi que les
regroupements d’adultes en cours d’accouplement ou de mise bas/ponte].
Minimiser la mortalité des requins durant les périodes critiques de leur vie3.
Établir des liaisons ainsi que des coordinations avec les entreprises du secteur des pêcheries [,
groupes de conservation] et des organisations de gestion halieutique, afin d’élaborer et de mettre
en œuvre des mécanismes de réduction des prises accidentelles dans les eaux territoriales et en
haute mer.
2.2
Définir et mettre en application des méthodes fondées sur les meilleures pratiques de récoltes
dirigées afin de réduire au maximum des menaces pesant sur les populations de requins et leurs habitats
et pour gérer les récoltes dirigées:
a)
b)
c)
d)
e)
3
[Protéger ou préserver les espèces de requins menacées ou en danger par l’élaboration de
mesures de conservation et de gestion appropriées, notamment par le biais de législations].
[Mettre en œuvre et veiller à l’exécution de mesures de conservation et de gestion par le biais
d’activités efficaces de suivi, de contrôle et de surveillance].
Faciliter la communication de données spécifiques à certaines espèces, portant sur les aspects
biologiques, les prises, le commerce, les débarquements et les activités de suivi.
Mettre sur pied des programmes [avec des observateurs embarqués] afin de superviser les
activités de pêche[[dirigée]de requins] [ainsi que celles qui en prélèvent des quantités
importantes] [qui] compren[net][ant] des procédures et des [programmes de] formation[s][afin
d’encourager la mise en œuvre de mesures telles que des systèmes de suivi des navires[, et] des
inspections (en mer, dans les ports et sur les sites de débarquement) [ainsi que des programmes
avec des observateurs [nationaux] embarqués [(y compris des activités de vidéosurveillance)], et
envisager d’en faire autant pour les entreprises de pêche faisant état de fort taux de captures
accidentelles de requins.
Identifier et documenter les protocoles de meilleures pratiques de conservation et de gestion des
populations de requins dans les régions qui protègent la biodiversité ainsi que la structure et la
fonction des écosystèmes.
Selon les espèces, les stades critiques de la vie peuvent comprendre les œufs, les nouveau-nés, les jeunes ou les femelles adultes
sur la base des éléments scientifiques disponible.
3
f)
g)
h)
i)
j)
k)
l)
m)
n)
Élaborer et adopter des meilleures pratiques de conservation et de gestion halieutiques
spécifiques aux populations de requins, en coopération avec tous les organismes compétents, y
compris les cadres réglementaires et instruments, tels que la Convention sur le droit de la mer
des Nations Unies , les règles ou lignes directrices établies dans le cadre de la FAO et le cas
chant les ORGP (organisations régionales de gestion des pêches) et d’autres organisations
pertinentes.
[Imposer aux pêcheries des limites fondées sur le principe de précaution et[/ou] ou sur la science
afin de s’][S’assurer que les captures de requins dirigées et indirectes soient durables.
[Encourager] la prise de mesures concrètes visant à r][R]éduire les surcapacités halieutiques,
minimiser les déchets et les rejets, et mettre en œuvre une méthode basée sur le principe de
précaution et sur l’écosystème.
Améliorer la mise en œuvre et le respect des mesures nationales de conservation et de gestion
comme de celles adoptées par les organisations de gestion des pêches régionales existantes ainsi
que les accords réglementant la pêche au requin ou les pratiques liées.
Soutenir et se faire l’écho des appels [prendre en compte les recommandations formulées dans
les] des résolutions 59/25, 61/105 et 62/177 de l’Assemblée générale des Nations Unies
concernant [les pêcheries sous-régionales et régionales non réglementées] la mise en œuvre du
Plan d’action international pour les requins et l’interdiction du commerce d’ailerons.
[Réduire, minimiser ou limiter la mortalité de requins lors des périodes critiques de leur vie afin
de maximiser [la reproduction et] le repeuplement][Réduire au maximum la mortalité de
femelles fécondes, autant que faire se peut, [lors de la reproduction] ou prendre toute autre
mesure appropriée afin de maximiser [le repeuplement][la reproduction]].
[Élaborer des programmes de mise en place de périodes de fermetures de la pèche par zones
et/ou saisonnières afin de réduire au maximum les captures durant les périodes de vie critiques
et dans les habitats essentiels].
Identifier les ressources et sources de financement pour l’élaboration et la mise en œuvre de
Plans d’action nationaux, afin de gérer les populations de requins dans les eaux territoriales des
divers États, y compris les stocks chevauchants et grands migrateurs [, ainsi que pour
réglementer les activités des flottes de pêches nationales en haute mer].
Veiller à stabiliser ou à réduire l’utilisation de matières plastiques et de matériels non
biodégradables lors des opérations de pêche.
2.3
Mettre en œuvre des programmes afin de contrer les stimulants économiques pouvant porter
menace sur les populations de requins:
a)
b)
c)
d)
e)
Conduire des études socio-économiques au sein des communautés qui utilisent, commercialisent
et achètent du requin ou des produits à base de requin.
Identifier,[le cas échéant],les modifications][souhaitées] aux stimulants économiques qui
permettraient de réduire les menaces à l’encontre des populations de requins et de leur mortalité
et élaborer des programmes pour les mettre en œuvre.
Vérifier les subventions et prendre des mesures pour remédier a toute subvention qui pourrait
contribuer à la pêche au requin illicite, non déclarée et non réglementée ainsi qu’a la
surexploitation et la surcapacité liées.
Envisager l'utilisation d'instruments économiques pour la conservation des requins et de leurs
habitats.
Développer les moyens de subsistance alternatifs pour les communautés locales afin
d'encourager leur participation active aux efforts de conservation [, par exemple en identifiant et
en facilitant des moyens de subsistance alternatifs durable et écologiquement rationnels [y
compris les activités génératrices de revenus tels que] [qui ne sont pas préjudiciables aux
populations de requins et de leurs habitats y compris les alternatives de non consommation tels
que] l'écotourisme, en consultation avec les communautés locales et autres parties prenantes,et
promouvoir des campagnes de marche de la consommation orientées sur la conservation des
requins et leur gestion].
4
2.4
Réglementer et gérer les récoltes de requins afin de prendre en compte l'enlèvement des
nageoires de requins:
Si ce n'est déjà fait, adopter des lois ou des règlements pour interdire l'enlèvement des nageoires de
requin, y compris en envisageant de prendre des mesures, le cas échéant, d'exiger que les requins soient
débarqués avec chaque aileron naturellement attachés en accord avec la Résolution 62/177 de
l'Assemblée générale de l'ONU et avec la Recommandation 4.114 de l'UICN.
2.5
Élaborer des programmes de mise en place de clôtures par zones/saisons afin de réduire au
maximum les captures dans les habitats servant au fraie, à l’hivernage et en tant que nourricerie:
a)
b)
c)
Identifier les zones d’habitat critiques et envisager la mise en place de périodes de fermetures de
la pêche par zones et/ou saisonnières, fondée sur la base de [cette][ces] donnée(s)].
Réduire la mortalité de [grands] juvéniles de requins afin de maximiser le repeuplement et la
[croissance][survie] des populations.
Réduire au maximum la mortalité de femelles fécondes durant la période de reproduction.
3e objectif: Renforcer l’efficacité d’une gestion scientifique tenant compte des facteurs écologiques
3.1
Mettre en place toute mesure nécessaire visant à protéger les requins et leurs habitats:
a)
b)
Élaborer et mettre en œuvre des règlementations afin de protéger les habitats critiques.
Définir et gérer des zones protégées/de conservation, des sanctuaires ou des zones d’exclusion
temporaire, le long des couloirs migratoires et dans les zones d’habitat critique, y compris en
haute mer, ou prendre d’autre mesure (p. ex. modification des équipements de pêche, limitation
du trafic des navires) afin de supprimer les menaces pesant sur ces zones.
Élaborer les mesures d’incitation nécessaires pour protéger efficacement les zones d'habitat
critiques situées hors des zones protégées.
Entreprendre des évaluations de l’impact environnemental du développement côtier et d’autres
activités humaines pouvant avoir un impact sur les populations de requins et sur leurs habitats
[(repris de la 1e version)et ne convenir de tels plans ou projets qu’une fois s’être assuré qu’ils
n’auront pas d’incidence néfaste sur les populations de requins et sur leurs habitats (hors
circonstances exceptionnelles liées à la sécurité publique, à la santé des humains ou toute autre
raison impérative d’intérêt public, dans la mesure où des mesures de compensation adéquates
seront prises.][prendre en compte les requins et la protection de l’habitat des requins dans les
études d’impact ou de risques pour le développement des projets marins et côtiers].
Superviser et encourager la protection de la qualité [environnementale][ contre toute pollution
sur terre ou en mer, notamment celles causées par des déchets comme le plastique, pouvant
avoir une incidence néfaste sur les populations.
Renforcer la mise en œuvre des réglementations existantes relatives à la pêche au requin y
compris les interdictions actuelles de l’usage de produits chimiques et explosifs lors de
l’exploitation des ressources marines.
] (incorpore dans l alinéa 3.1. (f) ci-dessus.
Adopter des [mesures][stratégies] de gestion scientifique qui [répondent à][utilisent] une
approche fondée sur l’écosystème et le principe de précaution[, prenant en compte le fait que les
requins sont particulièrement vulnérables aux changements de conditions environnementales,
notamment de la température de l’eau, de la chimie des océans, ainsi que des systèmes de
stratification et de circulation].
c)
d)
e)
f)
g)
h)
5
4e objectif: Sensibiliser le public aux menaces pesant sur les requins et sur leurs habitats et
renforcer sa participation aux activités de conservation
4.1
Améliorer la sensibilisation du public sur le Mémorandum d’Entente et ses objectifs par le biais
de moyens formels et informels y compris, et sans se limiter á, la collecte, l’élaboration et la
diffusion de matériel d’éducation et d'information, contenant des éléments tels que le statut des
requins, leurs besoins de conservation, et des informations pertinentes associés en mettant
l'accent sur des programmes visant les groupes cibles(par exemple les pêcheurs et les
communautés de pêche, les consommateurs, les décideurs, les éducateurs et les écoles et les
médias).
4.2
Promouvoir la participation du public:
a)
Impliquer les parties prenantes, et notamment les communautés locales, lors de la planification
et de la mise en œuvre des mesures de conservation et de gestion des requins.
Encourager la participation des [gouvernements ]institutions, des organisations non
gouvernementales, du secteur privé, des scientifiques et du public en général (étudiants,
bénévoles, communautés de pêcheurs et des communautés locales.) dans les efforts de
recherche,[et] de conservation [et de sensibilisation], y compris à travers des programmes
d’incitation, le cas chant,afin d’encourager la participation du public[aux activités de
conservation] (p. ex. en offrant des t-shirts aux personnes rapportant des étiquettes, par une
reconnaissance publique , et/ou autres activités semblables).
(Incorpore dans 4.b ci-dessus).
b)
c)
5e objectif:
Renforcer la coopération nationale, régionale et internationale
5.1
Collaborer avec les États, signataires ou non, et les aider à établir des règlementations et à
échanger des informations sur le commerce, combattre le trafic illégal et coopérer en matière de
l’application des réglementations relatives aux produits à base de requin:
a)
b)
c)
d)
e)
f)
g)
h)
Encourager les États signataires à devenir Parties de la Convention sur le commerce
international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
S’assurer du bon respect, au niveau national, des directives de la CITES relatives au commerce
des espèces de requins et de produits à base de requin.
Faciliter un meilleur respect de la Convention CITES en formant les autorités compétentes, en
coopération avec les autres États signataires, le secrétariat du CITES et les autres organisations
compétentes.
Élaborer des stratégies qui cherchent a garantir que les produits à base de requin faisant l’objet
de commerce international soient capturés dans le respect des mesures existantes de
conservation et de gestion.
Identifier les voies du commerce international illégal par le biais de mesures de suivi, et trouver
toute forme de coopération afin d’agir pour le prévenir, le contrer et, si possible, l’éliminer.
Faire en sorte que le commerce illégal de produits à base de requin fasse l’objet d’enquêtes et
que des sanctions appropriées lui soit imposées.
Échanger des informations sur le respect des réglementations et sur les questions liées au
commerce, et en débattre à intervalles réguliers, par exemple par le biais de communications
annuelles adressées au secrétariat du Mémorandum et lors des réunions des États signataires.
Identifier, prévenir, contrer et, si possible, éliminer le commerce national illégal par le biais
d’activités de suivi, d'enquêtes, du développement et de la mise en œuvre de législations, de
l’identification des lacunes en matière des capacités de coercition de chaque pays, et par la
formation d’agents d’exécution.
6
5.2
Encourager les États, signataires ou non, les assister à leur demande, à élaborer et mettre en
œuvre des plans d’action nationaux, régionaux et sous-régionaux pour la conservation et la gestion des
populations de requins et de leurs habitats:
a)
b)
c)
d)
e)
f)
Encourager l es États signataires qui ne l’ont pas encore fait à envisager [ d’adhérer aux ][a
devenir Parties d’] organisation régionales de gestion des pêches (ORGP), en ce qui concerne
leurs prises de requins.
Élaborer, mettre en œuvre et faire respecter les plans d’action nationaux par le biais de
consultations avec les autorités gouvernementales compétentes, les instituts de recherche, les
ONG, les communautés locales et les autres parties prenantes. [Élaborer et exécuter des plans
d'action nationaux en tenant compte des autres plans nationaux d'action existant, du Plan
d'action international de la FAO et d'autres lignes directrices pertinentes].
[Identifier les plans d’action existants, notamment le PAI-requins de la FAO et les autres plans
nationaux liés, que l’on pourrait utiliser comme modèles, et établir des lignes directrices pour
leur développement](alinéa incorpore en b) ci dessus.
Identifier les problématiques spécifiques et locales liées à la gestion des requins lorsque la
coopération entre États est nécessaire afin d’assurer le succès des programmes de conservation
et de gestion. [Identifier les questions spécifiques de gestion locale où la coopération régionale
entre États est nécessaire pour une conservation réussie et élaborer et implanter des plans, y
compris le partage des données pour assurer une gestion locale et régionale durable].
Examiner les plans d’action à intervalles réguliers afin de prendre en compte les récentes
avancées en matière de compétences et de connaissances portant sur la conservation et la gestion
des requins, ainsi que les changements de la situation de conservation de leurs populations.
[Lorsque les ORGP ne disposent pas des compétences requises en matière de gestion des
requins, ou lorsqu’[elles][une ORGP compétente] n’adopte[nt] aucune mesure régionale de
conservation des requins, é] [É]laborer et mettre en œuvre des mesures de coopération régionale
pour la gestion de la conservation des requins, notamment par le biais de l’échange de données,
afin d’évaluer les niveaux de capture durables pour les activités de pêche dirigée et accidentelle,
fondés sur les exigences de l’écosystème (alinéa combine avec 5.2(d) ci-dessus).
5.3
[proposition de supprimer entièrement 5.3 a l exception du 5.3(b) [Conformément aux points 1.2
et 1.4 ci-dessus, e][R]enforcer les mécanismes de coopération et encourager l’échange d’informations:
a)
b)
c)
d)
e)
f)
g)
h)
Identifier et renforcer,le cas échéant, les mécanismes de coopération existants entre les États
côtiers et pécheurs, ainsi que les organisations intergouvernementales et les organisations
régionales de gestion des pêches compétentes, , et les conventions de mers régionales, à
l’échelon sous-régional.
Créer un site web et/ou une lettre d’information [du Mémorandum d’Entente] afin de faciliter le
travail en réseau et l’échange d’informations sur la conservation des requins(déplacer a l objectif
1.4 (f)).
Élaborer une base de données en ligne portant sur la conservation des requins (comprenant entre
autres des données sur les populations, la reproduction, la migration et les projets en cours).
Créer un annuaire d’experts et d’organisations actifs dans le domaine de la conservation des
requins.
Constituer des réseaux de gestion coopérative des populations partagées, au sein des sous
régions ou entre elles, et, lorsque pertinent, formaliser des accords de gestion coopérative.
Coopérer, chaque fois que possible, afin de constituer des zones maritimes transfrontières
protégées, en se fondant sur des critères écologiques plutôt que sur les frontières politiques.
Élaborer un format normalisé pour la communication et l’échange d’informations (par le biais
du secrétariat du Mémorandum et entre les États signataires) sur [l’état][la situation] de la
conservation des requins à l’échelon national.
Encourager les Signataires du Mémorandum qui ne l’auraient pas encore fait à devenir Parties
de la Convention sur les espèces migratrices (CMS).
7
i)
Encourager les Signataires d’envisager de devenir Parties de conventions halieutiques
mondiales, notamment de l’Accord des Nations Unies sur les stocks de poissons (1995) et de
l’Accord de conformité de la FAO (1993), et d’autres instruments internationaux pertinents ,
mettre en œuvre le Code de conduite pour une pêche responsable de la FAO (1995).
5.4
Établir les capacités nécessaires pour renforcer les mesures de conservation avec une attention
particulière pour les besoins des pays en développement:
a)
b)
c)
d)
[Évaluer les capacités individuelles, institutionnelles et/ou systémiques pour la conservation des
requins et la gestion en tant que base pour le développement de la formation et du renforcement
des capacités [Identifier les besoins de renforcement des capacités en termes de ressources
humaines, de connaissances et de moyens].
Construire et renforcer des capacités institutionnelles et systémiques et des compétences afin
d’engendrer un soutien pour l’élaboration de programmes et/ou technique pour la mise en
œuvre du MdE,y compris en fournissant une formation par le biais d'ateliers et d'utilisation
d'espèces guides spécifiques pour l'identification des requins et la collecte de données.] [Donner
une formation (par exemple grâce à des ateliers) dans l'identification des requins et de
techniques de conservation et de gestion, aux organismes compétents, aux individus et aux
communautés locales].
Coordonner des programmes de formations et des ateliers sur les meilleures pratiques en matière
de collecte de données et de gestion scientifique.
[Établir des partenariats avec les universités, instituts de recherche, organismes de formation et
autres organisations concernées] (suppression proposée car redondance).
5.5
Renforcer et améliorer le respect des mesures et des lois relatives à la conservation et à la
gestion Renforcer et améliorer la mise en vigueur des mesures de conservation, de gestion et de la
législation:
a)
b)
Réexaminer les politiques nationales afin de combler les lacunes ou de lever les obstacles
nuisant à la conservation des requins.
Coopérer dans le domaine juridique afin de garantir l’application uniforme des législations entre
les différentes juridictions (notamment par le biais d’accords bilatéraux/multilatéraux et de
l’échange de renseignements au travers des canaux [existants] comme par exemple le Réseau
international de suivi, de contrôle et de surveillance [et le groupe Interpol sur la criminalité
relative à la faune et à la flore sauvages]).
S:\_WorkingDocs\Active_MoUs\MoU_Migratory_Sharks\Tech_Mtg_Feb2010_Philippines\Report\Final\Annex2_CMP_F.doc
8
Convention on the Conservation of
Migratory Species of Wild Animals
Secretariat provided by the United Nations Environment Programme
TECHNICAL MEETING FOR THE ELABORATION OF A CONSERVATION AND
MANAGEMENT PLAN FOR MIGRATORY SHARKS
Manila, Philippines, 8-9 February 2010
UNEP/CMS/TMMS/Report
Annex 3
LIST OF PARTICIPANTS
ARGENTINA/Argentine/Argentina
CAMEROON/Cameroun/Camerún
Ms. Corina Lehmann
Consejero de Embajada
Dirección General de Asuntos Ambientales
Ministerio de Relaciones Exteriores,
Comercio Internacional y Culto, Esmeralda 1212
Buenos Aires
Argentina
Tel: (+54 11) 48197414
Fax: (+54 11) 48197413
Email: [email protected]
Mr. Salvador Ngoande
Sous-directeur de la pêche industrielle et artisanale
Areas
Ministére de l'élevage, des pêches et des industries
animales (MINEPIA), Direction des pêches et de
l'aquaculture (DPA), Minepia
Yaoundé
Cameroon
Tel: (+237) 99 99 0472/ 22 31 6049
Fax: (+237) 22 31 30 48
E-mail: [email protected]
AUSTRALIA/Australie/Australia
Mr. Nigel Routh
Assistant secretary
Marine Biodiversity Policy Branch
Department of the Environment, Water, Heritage
and the Arts, G.P.O Box 787
Canberra Act 2601
Australia
Tel: (+61 2) 6274 2531
Fax: (+61 2) 6274 9374
E-mail: [email protected]
BANGLADESH/Bangladesh/Bangladesh
Mr. Bikram Roy
Scientific Officer
Marine Fisheries Survey Management Unit
C.G.O. Building-2, 6th Floor, Agrabad
Chittagong
Bangladesh
Tel: (+880) 317 24206
Fax: (+880) 317 24206
E-mail: [email protected]
CHILE/Chili/Chile
Mr. Francisco Ponce
Jefe de Division de Aministración Pesquera
Subsecretaría de Pesca
Bellavista 168, Piso 16
Valparaíso
Chile
Tel: (+56 32) 2502730
Fax: (+56 32) 2502756
E-mail: [email protected]
COLOMBIA/Colombie/Colombia
Mr. Vladimir Puentes Granada
Consultor Mares y Cjostas
Ministerio de Ambiente Vivienda y Dessarrollo
Territorial
Calle 37, No. 8-40, Bogota D.C.
Columbia
Tel: (+57 1) 3323400 est. 2490
Fax: (+57 1) 3323457
Email: [email protected]
CONGO/Congo/Congo
CUBA/Cuba/Cuba
Mr. Jerome Mokoko Dit Ikonga
Directeur Adjoint
Wildlife Conservation Society, Programme Congo
BP 14537
Brazzaville
Congo
Tel: (+242) 551 1785
E-mail: [email protected]
Mr. Lourdes Coya de la Fuente
Funcionaria
Direccion de Medio Ambiente,
Sede Central del Ministerio de Ciencia, Tecnologia
y Medio Ambiente
Capitolio Nacional, Prado y San Jose, CP: 10 200
Municipio Cento Habana
Ciudad de La Habana
Cuba
Tel: (+537) 867 0598
Fax: (+537) 867 0600
E-mail: [email protected]
COSTA RICA/Costa Rica/Costa Rica
Ms. Gina Giselle Cuza Jones
Ministerio de Ambiente, Energia y
Telecomunicaciones,
Sistema Nacional de Areas de Conservacion
(MINAETSINAC) Gubernamental
Provincia de Limon
Barrio Los Cangrejos
Costa Rica
Tel: (+506) 279 50 723
Fax: (+506) 279 54 855
E-mail: [email protected];
[email protected]
DEMOCRATIC REPUBLIC OF CONGO
République démocratique du Congo/
República Democrática del Congo
Mr. Kabemba Muembo
Directeur de l’Aubit Sci Tech/ Coordonnateur
Sygiap, Institut Congolais Pour la Conservation de
la Nature, 13, Avenue des Cliniques
B.P. 868 Kin I
Republique Democratique Du Congo
Tel: (+243) 81 500 6840
Email: [email protected]
CÔTE D’IVOIRE/Côte d’Ivoire/Côte d’Ivoire
ECUADOR/Équateur/Ecuador
Mr. Papy Eric Kouame
Sous Directeur de la Protection des Ecosystemès
Aquatique,
Direction de la Protection de la Nature
Ministere de L'Environnement, des Eaux et Forets
20 BP 650
Abidjan
Côte d’Ivoire (Afrique de l’ouest)
Tel: (+225) 20225366/ 09543344
Fax: (+225) 20210512
E-mail: [email protected]
Ms. Julia Angelita Cordero Guillen
Tecnico de Patrimonio Natural
Ministerio del Ambiente del Ecuador
Calle Olmedo entre Sucre y Cordova Edificio
Condominio la Previsora Cuarto Piso
Portoviejomanabi
Ecuador
Tel: (+593 5) 651848/638857
Fax: (+593 5) 651848/638857
E-mail: [email protected]
CROATIA/Croatie/Crocia
EGYPT/Égypte/Egipto
Ms. Ana Kobaslic
Head of Department for Strategic Planning in
Nature Conservation,
Ministry of Culture, Nature Protection Directorate
Runjaninova 2
10000 Zagreb
Croatia
Tel: (+385 1) 4866 125
Fax: (+385 1) 4866 100
E-mail: [email protected]
Mr. Mohamed Ahmed
Senior Environmental Researcher
Red Sea Marine Parks, Nature Conservation Sector
Egyptian Environmental Affairs Agency
P.O.Box 363, Hurghada – Red Sea
Egypt
Tel: (+20) 127271950/ (+20 65) 3447719
Fax: (+20 65) 3447725
Email: [email protected]
2
ERITREA/Érythrée/Eritrea
GERMANY/Allemagne/Alemania
Mr. Yohannes Hagos
Head of Technical Advisory Unit
Ministry of Agriculture
P.O. Box 1048, Asmara
Eritrea
Tel: (+291) 1151077
Fax: (+291) 1181274
Email: [email protected]
Mr. Oliver Schall
Head of Delegation (Deputy Head of Division)
German Federal Ministry of the Environment,
Nature Conservation and Nuclear Safety (BMU)
Robert-Schuman-Platz 3
53175 Bonn
Germany
Tel: (+49 228) 99 305 2632
Fax: (+49 228) 99 305 2684
Email: [email protected]
EUROPEAN UNION/Union européenne/Unión
Europea
Ms. Andrea Pauly
Deputy Head of Delegation
German Federal Ministry of the Environment,
Nature Conservation and Nuclear Safety (BMU)
Robert-Schuman-Platz 3
53175 Bonn
Germany
Tel: (+49 228) 305 4465
Fax: (+49 228) 99 305 2684
E-mail: [email protected]
Mr. Paulo Paixão
Policy Officer
European Union
Avenue de Beaulier
5-1160 Brussels
Belgium
Tel: (+32) 2 296 6940
Email: [email protected]
Mr. Antonio Fernández-Aguirre
Principal Administrator
European Union
Commission Europeanne Bur.J-99 03/54,
Rue Joseph II 89
3-1000 Bruxelles
Belgium
Tel: (+32) 2 295 1611
Fax: (+32) 2 295 5700
E-mail: [email protected]
Dr. Ingo W. Stuermer
Senior Advisor
Federal Ministry for the Environment,
Nature Conservation and Nuclear Safety
Robert-Schuman-Platz 3
53175 Bonn
Germany
Tel: (+49 69) 439043
E-mail: [email protected]
FRANCE/France/Francia
GHANA/Ghana/Ghana
Ms. Charlotte Gobin
Chargée de mission
Ministère de l’Ecologie et du Développement
Durable et de la Mer
Arche Sud 92055 la Défense cedex
France
Tel: (+33 1) 40 81 82 12
Fax: (+33 1) 40 81 37 56
Email: [email protected]
Mr. George Hutchful
Deputy Director of Fisheries
Department of Fisheries
(Formerly Ministry of Fisheries, now under
Ministry of Food and Agriculture)
P.O.Box GP 630
Ghana
Tel: (+233 21) 676 035
Fax: (+233 21) 676 037
Email: [email protected]
Mr. Frédéric Busson
Chargé de projet fishBase
Museum National d’Histoire Naturelle, Paris
MNHN DMPA CP26 Ichtyologie/FishBase
St, rue Cuvier 75231 Paris Cedex05
Paris
France
Tel: (+33 1) 40 79 37 42
Fax : (+33 1) 40 79 37 71
Email: [email protected]
3
GREECE/Grèce/Grecia
LIBERIA/Libéria/Liberia
H.E. Ms. Polyxeni Stefanidou
Ambassador
Embassy of Greece in Manila
12F Sage House Bldg, 110 V.A. Rufino Street
Legkepi Village
Makati City 1229
Philippines
Tel: (+63 2) 817 444 / 817 3417
Fax: (+63 2) 812 0202
E-mail: [email protected]
Mr. James Emmons Coleman
National Focal Point/CMS-Liberia
Environmental Protection Agency (EPA)
P.O. Box 4024
Sinkor, Monrovia
Liberia
Tel: (+231) 77217145
Email: [email protected];
[email protected]
MALTA/Malte/Malta
GUINEA/Guinée/Guinea
Ms. Carmen Crech (Mifsud)
Senior Environment Protection Officer
Malta Environment and Planning Authority
Ecoszstems Management Unit
Environment Protection Directorate
St. Francis Ravelin
Floriana, CMR 01
Malta
Tel: (+356 ) 22907103
Fax: (+356 ) 22901585
E-mail: [email protected]
[email protected]
Mr. Aboubacar Oulare
Directeur National
Direction Nationale de la Diversité Biologique et
des Aires Protégées, Ministère de l’Environnement
et du Développement Durable
BP 761 Conakry
République de Guinée
Tel: (+224) 60 55 0260
Email: [email protected]
KENYA/Kenya/Kenya
Mr. Stephen Manegene
Director
Wildlife Conservation
Ministry of Forestry and Wildlife
P.O. Box 70226
Nairobi
Kenya
Tel : (+254 722) 628 919
Fax : (+254 20) 2713 306
E-mail: [email protected]
MAURITIUS/Maurice/Mauricio
Mr. Daroomalingum Mauree
Principal Fisheries Officer
Min of Agro Industry, Food Production and
Security (Fisheries Division)
4th Level, LICI Building, John Kennedy St
Port-Louis
Mauritius
Tel: (+230) 211 8703/250 8553
Fax: (+230) 208 1929/211 3407
Email: [email protected]
Dr. Mohamed Omar Said
Senior Research Scientist (Coast Conservation
Area)
Kenya Wildlife Service
P.O. Box 82144
80100 Mombasa
Kenya
Tel: (+254 722) 764 691
Fax: (+254 41) 2222 612
Email: [email protected]
NETHERLANDS/Pays-Bas/Países Bajos
Mr. Martijn F.F. Peijs
Senior Policy Advisor
Department of Nature
Ministry of Agriculture, Nature and Food Quality
Tel: (+31 6) 38825315
E-mail: w.f.peijs@minlno
4
PANAMA/Panama/Panamá
NEW ZEALAND/Nouvelle-Zélande/Nueva
Zelandia
Mr. Alexander Montero
Técnico
Departamento de Biodiversidad y Vida Silvestre,
Autoridad Nacional del Ambiente
Albroock, Plaza Albroock Local 17
Panamá
Tel: (+507) 500 01878
Fax: (+507) 500 0913
E-mail: [email protected]
Mr. Graham Ian Angus
Senior Technical Support Officer
Marine Conservation Team
Department of Conservation
PO Box 10-420,
Wellington,
New Zealand
Tel: (+64 4) 471 3081
E-mail: [email protected]
PHILIPPINES/Philippines/Filipinas
NORWAY/Norvège/Noruega
Dr. Theresa Mundita Lim (Chair)
Director
Protected Areas and Wildlife Bureau (PAWB)
Department of Environment and Natural Resources,
Quezon Avenue, Diliman
Quezon City 1100
Philippines
Tel: (+6 32) 920 6031 /924 920 4417
Fax: (+6 32) 920 4417
E-mail: [email protected];
[email protected]
Mr. Oystein Størkersen
Senior Advisor
Directorate for Nature Management
N 7485
Trondheim
Norway
Tel: (+47) 735 80 500
Fax: (+47) 735 80 501
E-mail: [email protected]
Mr. Einar Tallaksen
Senior Advisor
Ministry of Foreign Affairs
PB 81145 dep
0032 Oslo
Norway
Tel: (+47) 22 24 36 24
Fax: (+47) 22 24 34 19
Email: [email protected]
Mr. Carlo Custodio
Executive Director
Coastal and Marine Management Office
Protected Areas and Wildlife Bureau
Ninoy Aquino Parks & Wildlife Center
North Avenue, Diliman
Quezon City 1100
Philippines
Tel: (+6 32) 925 8948/924 6031-35 Local 207
Fax: (+6 32) 925 8948
Email: [email protected]
PALAU/Palaos/Palau
Mr. Noel Barut
OIC, Interim Deputy Executive Director
National Fisheris and Research and Development
Institut, Department of Agriculture
Quezon City
Philippines
Tel: (+632) 372-5063
Fax: (+632) 372-5063
Email: [email protected]
Mr. Harry R. Fritz
Minister
Ministry of Natural Resources, Environment and
Tourism
P.O.Box 437
Koror State 96940
Republic of Palau
Tel: (+680) 767 3125
Fax: (+680) 767 3380
Email: [email protected];
[email protected]
Mr. Mudjekeewis Santos
OIC, Marine Fisheries Research Devision
National Fisheris Research Institut
940 Quezon Ave., Quezon City
Philippines
Tel: (+632) 4108709
Fax: (+632) 3725063
Email: [email protected]
5
SEYCHELLES/Seychelles/Seychelles
Mr. Benjamin Tablos Jr.
Assistant Director of Administrative Services
Bureau of Fisheries and Aquatic Resources
Departent of Agriculture
Quezon City
Philipppines
Tel: (+632) 426-426-6532
Fax: (+632) 426-6532
Email: [email protected]
Mr. Denis Matatiken
Director General, Division of Nature Conservation
Department of Environment,
Ministry of Environment, Natural Resources and
Transport
P.O.Box 445, Victoria
Mahé
Seychelles
Tel: (+248) 670 500/723417
Fax: (+248) 610638
E-mail: [email protected]
Mr. Oscar Orcine
Executive Director
Department of Foreign Affairs – OUSOC
Ocean Concerns Office
2330 Roxas Blvd. Pasay City
Manila
Philippines
Tel: (+6 32) 834 4052
Fax: (+6 32) 831 4767
Email: [email protected]
SPAIN/Espagne/España
Mr. Juan José Areces Maqueda
Jefe de Servico
Direccion General De Medio Natural
Ministerio de Medio Ambiente y
Medio Rural y Marino
Rios Rosas 24
Espana
Tel: (+34) 91 749 39 33
Fax: (+34) 91 749 38 73
Email: [email protected]
Dr. Sheila Vergava
Director, Biodiversity Information Management
Asean Centre for Biodiversity
3rd Floor ERDB Bldg
Uplos Burios College
Laguna
Philippines
E-mail: [email protected]
Sra. Isabel Lorenzo Iñigo
Asistencia Técnica
Dirección General de Medio Natural
Ministerio de Medio Ambiente y
Medio Rural y Marino
Ríos Rosas 24
España
SAUDI ARABIA/Arabie saoudite/Arabia
Saudita
Mr. Omar Khushaim
General Director of Study and Research
Saudi Wildlife Commission
P.O. Box 63032
Riyadh 11516
Kingdom of Saudi Arabia
Tel: (+966) 504665550
Fax: (+966) 14410797
Email: [email protected]
Ms. Julia Vera Prieto
Directora de Formacíon y Comunicación
Fundación Biodiversidad
Ministerio de Medio Ambiente y Medio Rural y
Marino de Espana, C/Fortuny
728010 Madrid
España
Tel: (+34) 911210920/669102410
Email: [email protected]
SENEGAL/Sénégal/Senegal
Dr. Djibril Diouck
Assistant Division Etudes et Amenagement/ Point
Focal National Conservation Tortue Marine
Direction des Parcs Nationaux Sise Parc
Zoologique de Hann Dakar
BP 5135 Dakar Fann
Senegal
Phone: (+221) 33832 2309/ 699 2382/ 77360 1198
Fax: (+221) 33832 2311
Email: [email protected];
[email protected]
SRI LANKA/Sri Lanka/Sri Lanka
Mr. Ananda Wijesooriya
Director General
Department of Wildlife Conservation
382 New Kandy Road, Malabe
Sri Lanka
Tel: (+94) 112560338
Fax: (+94) 112744299
Email: [email protected]
6
SWEDEN/Suède/Suecia
Mr. Luke Warwick
Marine Species Protection Policy Officer
DEFRA, Nobel House, Area 2D
17 Smith Square
London SW1P 3JR
United Kingdom
Mr. Peter Örn
National Focal Point CMS
Swedish Environmental Protection Agency
Naturvårdsverket, Valhallavägen 195
106 48 Stockholm
Sweden
Tel: (+46) 8 698 1526
Fax: (+46) 8 698 1402
Email: [email protected]
Mr. Tom Blasdale
Marine Fisheries Advisor
Joint Nature Conservation Committee
7 Thistle Place
Aberdeen
UK
Tel: (+44 1224) 655708
E-mail: [email protected]
THAILAND/Thaïlande/Tailandia
Mr. Ukkrit Satapoomin
Fisheries officer, Senior Professional Level
Phuket Marine Biological Center
Department of Marine and Coastal Resources
Ministry of Natural Resources and Environment
P.O. Box 60, Phuket 83000
Thailand
Tel: (+66 76) 391128/391036
Fax: (+66 76) 391127
Email: [email protected]
Mr. Jolyon Thomson
Lawyer
Department for Environment Food and Rural
Affairs (Defra)
Ergon House c/o Nobel House, 18 Smith Square
London SW1P 3JR
United Kingdom
Tel: (+44 20) 7238 5934
Fax: (+44 20) 7238 6242
E-mail: [email protected]
TOGO/Togo/Togo
Mr. Kotchikpa Okoumassou
Chef Division L’Inventaire, De L’amenagement et
de la Protection Faunique
Direction de la Faune et de la Chasse
Ministere de L'Environnement et des Ressources
Forestiers, 52 Rue Kozah BP: 355
Lome
Togo
Tel: (+228 2) 214029/324791/ (+ 228) 9125405
Fax: (+228 2) 214029
E-mail: [email protected]; [email protected]
UNITED STATES OF AMERICA/États-Unis
d’Amérique/Estados Unidos de América
Mr. David Hogan (Chair)
Deputy Director
Office of Marine Conservation
2201 C St. NW, Rm.2758.
Washington D.C 20520
USA
Tel: (+1) 202 647 2335
Fax: (+1) 202 736 7350
E-mail: [email protected]
Ms. Cheri McCarty
International Affairs Specialist
National Marine Fisheries Service,
Office of International Affairs
1315 East-West Highway, SSMC3 Rm. 12603
Silver Spring, MD 20910
USA
Tel: (+1) 301 713 9090 ext.183
Fax: (+1) 301 713 9106
Email: [email protected]
UNITED KINGDOM OF GREAT BRITAIN
AND NORTHERN IRELAND/Royame-Uni de
Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord/Reino
Unido de Gran Bretaňa e Irlanda del Norte
Ms. Sally Comber
Marine Species Protection Team Leader
Department for the Environment, Food and Rural
Affairs, Nobel House, Area 2D
17 Smith Square
London SW1P 3JR
United Kingdom
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Mr. John Carlson
Research Biologist
National Oceanic and Atmospheric Administration
Fisheries Service
3500 Delwood Beach Road,
Panama City, FL 32408
USA
Tel: (+1) 850 2346541
Fax: (+1) 850 235 3559
Email: [email protected]
Ms. Nicole Ricci
Foreign Affairs Officer
U.S. Department of State
Office of Marine Conservation
2201 C Streeet NW Rm 2753
Washington, DC 20520
USA
Tel: (+1 202) 647 1073
Fax: (+1 202) 736 7350
E-mail: [email protected]
INTERGOVERNMENTAL AND NON-GOVERNMENTAL ORGANIZATIONS
CITES
HUMAN SOCIETY INTERNATIONAL
Dr. Veronique Herrenschmidt
Consultant for CITES/CMS Cooperation
Maison de l environnement
Chemin des Anemones
CH. Geneve
Mobile: (+33) 608051393
Tel: (+41) 22 917 148
Email: [email protected]
Mrs. Alexia Wellbelove
Program Officer
P.O.Box 439
Avalon, NWS 2107
Tel: (+61 2) 9973 1728
Fax: (+61 2) 9973 1729
e-mail: [email protected]
Ms. Rebecca Regnery
Deputy Director
Human Society International
2100 L Street, N.W.
Washington D.C 20037
USA
Tel: (+1) 202 482 6196
Fax: (+1) 202 482 4307
E-mail: [email protected]
CONSERVATION INTERNATIONALPHILIPPINES
Mr. Moonyeen Alava
Marine Conservation Specalist
Conservatin International-Philippines
No. 6 Maalalahanin Street,
Teacher`s Village, Diliman
Quezon City
Philippiens
Tel: (+632) 435-6446
Fax: (+632) 435-6446
Email: [email protected]
[email protected]
INTER-AMERICAN TROPICAL TUNA
COMMISSION (IATTC)
Dr. Martin Hall
Principal Scientist
ITACC
8604 La Jolla Shores Dr.
La Jolla, California 92037
USA
Tel: (+1) 858 546 7044
Fax: (+1) 858 546 7033
Email: [email protected]
ECOCEAN
Mr. Brad Norman
Executive Director
ECOCEAN
68a Railway Street,
Cottesloe WA 6011
Australia
Tel: (+61 4) 14 953 627
Email: [email protected]
8
IUCN SSC SSG
Mr. Elson Aca
Tel: (+632) 426-3972
Fax: (+632) 426-3972
Email: [email protected]
Ms. Sarah Fowler
IUCN Speciesl Survival Commission
Sharks Specialist Group
Naturebureau International
36 Kingfisher Court
Hamabriger Road
Newbury RG14 7JE
United Kingdom
Tel: (+44 1635) 550380
Fax: (+44 1635) 550230
E-mail: [email protected]
EARTH NEGOTIATION BULLETIN
Mr. Matt Sommerville
Earth Negotiation Bulletin
300 E 56th St Apt. 11A
New York
USA 10022
E-mail: [email protected]
WORLD WILDLIFE FUND PHILIPPIENS
Dr. Claudio Chiarolla
Writer/Editor ENB
International Institute for Sustainable
Development
Via Treccani 14
20141 Milan
Italy
Tel: (+39 34) 96432360
E-mail: [email protected]
WWF Philippines
4th Floor, JBD \ 65 Mindanao Avenue,
Barangay Bogong Pag-asa
Quezon City
Philippines
Mr. Joe Pres Gaudiano
Project Manager for Fisheries Bycatch & Tuna
Tel: (+632) 426-3972
Fax: (+632) 426-3972
Email: [email protected]
Mr. Jose Angelito Palma
Tel: (+632) 920 7923
Fax: (+632) 426-3972
Email: [email protected]
9
SECRETARIAT
UNEP/CMS Secretariat
United Nations Campus
Herman-Ehlers-Str. 10
53113 Bonn
Germany
Tel: (+49 228) 815 2401/02
Fax: (+49 228) 815 2449
E-mail: [email protected]
Mr. John Hilborn
Consultant
Mr. Robert Vagg
Tel: (+49 228) 815 2476
Fax: (+49 228) 815 2449
E-mail: [email protected]
Ms. Linette Lamare
Tel: (+49 228) 815 2423
Fax: (+49 228) 815 2449
E-mail: [email protected]
Dr. Marco Barbieri
Agreements Officer
Tel: (+49 228) 815 2424
Fax: (+49 228) 815 2449
E-mail: [email protected]
Ms. Jeanbeth Mina
Tel: (+49 228) 815 2474
Fax: (+49 228) 815 2449
E-mail: [email protected]
Mr. Elizabeth Maruma Mrema
Executive Secretary
Tel: (+49 228) 815 2410
Fax: (+49 228) 815 2449
E-mail: [email protected]
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