dossier de presse Le Murmure des ruines
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dossier de presse Le Murmure des ruines
Bel air média François Duplat Présente LE MURMURE DES RUINES Un film de Liliane de Kermadec France / 93’ / langue : arménienne Projections de presse Vendredi 31 mai à 10h30 Mercredi 12 juin à 10h30 Au cinéma Le Lincoln 14, rue lincoln 75008 Paris Sortie du film le 26 juin 2013 Contact presse : François Vila – 01 43 96 0404 – 06 08 78 68 10 [email protected] Contact distribution : Nous Pensons Films Guillaume Rouyer – 06 77 77 33 05 [email protected] Contact associations : Liliane Sloimovits – 06 64 88 44 42 - [email protected] LE MURMURE DES RUINES Résumé Un camion de farine se perd dans le Caucase. Sevag, chauffeur de taxi, veut mettre cette aubaine à profit. Soghomon, réfugié de Bakou comme Zoya, est tourné vers l'avenir tandis qu'elle ne peut pas oublier la guerre et son mari porté disparu pendant la guerre. Pourtant c'est elle qui va avoir l'idée : il n’y a pas de boulangerie à Shushi, pourquoi ne pas récupérer la farine du camion et en ouvrir une. Araxia, directrice de l'école de musique et poète à ses heures, Arsiné, maîtresse d'école, Arsène, conservateur de musée et quelques autres habitants sont de la partie. Au milieu des préparatifs, une histoire d’amour naît entre Soghomon et Zoya. Soghomon voudrait refaire sa vie en même temps qu’il aide sa ville et son pays ( le Haut-Karabakh) à se reconstruire. Ratchik, un gamin orphelin qui erre dans les ruines plus souvent qu'il ne va à l'école et fourre son nez partout, se glisse dans l'aventure. Il veut savoir ce qu'est une idée, comment on sait si on est amoureux et lui aussi veut une boulangerie. Comme la fabrication du pain, la musique fait revivre les ruines. Née de la fiction, la boulangerie entre dans la réalité. Avec l’école de musique, elle contribue à garder l’espoir et adoucir les solitudes dans cette antique petite ville en ruines qu’aucune guerre n’a encore réussi à rayer de la carte. LE MURMURE DES RUINES Festivals The San Francisco Golden Gate Film Festival Official Selection International Film Festival KIN Yerevan Armenia Festival du Cinéma de Bruxelles Festival international de film de femmes de Créteil (France) MAGA Film Festival Macon Georgia USA Best in Narrative Feature Category The Indie Fest La Jolla California USA Award of Merit Zero Budget Film Festival Los Angeles USA Avec Les habitants de la ville de Shush : SEVAG SOGHOMON RATCHIK ZOYA ARAXIA MADAME SARKISSYAN ARSENE ALEC NAÏMA Ruben Verdyan Sarassar Sarayan Hovhanès Khoderyan Marina Sargsyan Larissa Melkonyan Ellada Sargryan Ashot Harutunyan Robic Harutunyan Nïama Harutunyan LES MUSICIENS GENRIH ARSTATMYAN Luisa Madatian Samuel Akordian Artak Grigorian Achod Kazaryan Anny Singian Ybran Daravejian Scénario et réalisation Assistante et traductrice Stagiaire Image Liliane de kermadec Rouzanna Guevorkian Alona Agopian François Hébrard Philippe Chevallier Liliane de Kermadec Philippe Chevallier Nicolas Maurer Anja Lucke Helène Ducret Antonin Dalmasso Archipel Bel air media : François Duplat Montage Stagiaire Montage son Mixage Auditorium Production REMERCIEMENTS L'école municipale de Shushi L'école de musique de Shushi leurs professeurs La ville de Shushi et ses citoyens Antoinette Fouque. François Duplat Hovannhès Guevorkian. Araxia, Irina et Lutvik Hovsepian. Léon Bagadassarian. Armen. Dominique Dalmas Entretien avec Liliane de Kermadec A quelle occasion as-tu découvert Shushi dans le Haut Karabagh ? On m'a proposé de filmer les troisièmes élections présidentielles du Haut Karabakh en 2002 après la guerre avec l'Azerbaïdjan. Je n'avais jamais entendu parler du Haut Karabakh, naturellement j'ai dit oui. C’est ainsi qu’zst né le film « La très chère indépendance du Haut Karabagh » ? En fait, j'ai eu un coup de foudre pour le Haut Karabakh parce que j'ai pu rencontrer et interviewer des gens de tous les milieux au moment des élections. Ils ne parlaient que d'indépendance et de liberté. Ils ne demandaient que la paix et la reconnaissance de leur pays. Ils voulaient exister. Ca ne pouvait que me plaire. Peux-tu nous présenter le Haut Karabagh ? Le seul moyen d'aller au Haut karabagh c'est une route de montagne difficile et magnifique de 300kms d'Erevan en Arménie à Shushi, l'ancienne capitale. En y arrivant en 2002, je me demandais combien de kilomètres de ruines on pouvait mettre dans un documentaire de 52'. C'est un tout petit pays, 4400 km2, un département français, perdu au milieu des montagnes du milieu du Caucase et enclavé par Staline dans l'Azerbaïdjan, Dans la foulée de la chute de l'Union soviétique, le Haut Karabagh a déclaré son indépendance ce qui a été à l'origine de la guerre qu'il a gagnée. La communauté internationale n'a jamais reconnu cette indépendance, géopolitique oblige. Il y a un cessez-le-feu mais pas la paix. Le Haut Karabagh, c'est un pays superbe de montagnes couvertes de forêts où se cachent encore des panthères et en haut desquelles perchent des vieux monastères, de vallées où coulent des rivières à l'eau claire et de coteaux où pousse la vigne, de villages perdus au bout de petites routes de terre, de beaux troupeaux, peuplé de montagnards arméniens hospitaliers dans la paix, farouches dans la guerre. Le pays se reconstruit et et les gens ne pleurent plus quand on leur parle mais aujourd'hui ils craignent que l'ennemi ne revienne. Peux-tu nous décrire la ville de Shushi ? Shushi est un endroit magique qu'on découvre à un tournant de la route, une toute petite ville perchée sur une falaise qui a gardé les traces de ce qu'elle a été au début du siècle dernier, une capitale culturelle - il reste la façade de l'Université - , une ville de 20000 habitants où on a publié les premiers livres édités au Caucase. Très longtemps très difficile d'accès, changeant de situation politique au gré de traités toujours signés ailleurs, souvent vandalisée et toujours reconstruite, elle est aussi restée 70 ans derrière le rideau de fer. Comment est né « Le Murmure des ruines » ? J'avais envie de savoir si on enseignait aux enfants l'oubli des atrocités commises ou la vengeance. J'ai interrogé les professeurs et le élèves dans les écoles. Les réponses dorment dans mes tiroirs, je n'ai pas réussi à financer la traduction et le montage d'un film. J'étais tellement en colère que j'ai écrit une histoire qui est devenue Murmure. Au premier abord, on pourrait croire que c’est un documentaire alors que c’est une fiction ? Il y a longtemps déjà que les frontières entre le documentaire et la fiction sont tombées. Il y a des vérités et des mensonges dans les deux. J'ai écrit Murmure pour un lieu et des gens que je connaissais. C'est beaucoup dire que je connaissais les gens parce que nous n'avons pas de langue commune. L'histoire du camion détourné est une fiction mais mes acteurs improvisés n'auraient pas joué des rôles de voleurs. Je n'ai pas écrit les histoires de guerre, je leur ai demandé de raconter les leurs. Ce sont les habitants de Shushi qui jouent dans le film ? Oui. Il n'y a que des gens de Shushi La musique est très présente dans le film, peux-tu nous en parler ? La petite école de musique, toute neuve, -cadeau d'un arménien américain- jouait un rôle important au centre de la ville. C'était un des rares lieux de calme et de plaisir à Shushi à ce moment-là. Des professeurs plus ou moins improvisés, eux-mêmes noyés de chagrin, essayaient de faire oublier aux enfants les ruines et les larmes grâce à la musique. J'ai aussi rencontré un des meilleurs joueurs de kamancha du pays, un instrument à corde persan ancêtre du violon dont les accents nostalgiques comme ceux du « Duduk » le hautbois arménien , vont bien avec l'ambiance de Shushi. - Liliane de Kermadec Filmographie sélective Longs métrages cinéma « LE MURMURE DES RUINES» long-métrage. Film Fest Yerevan Film Fest Macon USA 1rst price - Film Fest Bruxelles - Fest Films de femmes Créteil - The Indie Fest «Award of Merit » La Jolla USA. – Zero Budget Film Fest LA USA « LA PISTE DU TELEGRAPHE » long-métrage E Safonova, Cong Shan, Ch. Chaplin, M. Demongeot, M. Manojlovic, S. Chnyrov « ALOÏSE » sélect. officielle Venise Cannes Moscou Londres Washington Sorrente Los Angeles avec D.Seyrig, I.Huppert, M. Lonsdale, J. Weber, R. Blin « HOME SWEET HOME » long-métrage Festival Tokyo – Longs métrages télévision « LENINALLEE » long-métrage H.Westcopf Ch. von Amsterdam D. Bogdanovic "UN MOMENT D'INATTENTION" long-métrage A2 H. Girardot, F. Babe, B. Lafont, G. Blain P. Fiéry "MERSONNE NE M'AIME" long-métrage TV B. Lafont, M. Lonsdale, J. P. Léaud, "LE PETIT POMMIER" long-métrage TV D.Seyrig P. Bauchau R. Anconina J. P. Léaud Scénarios "LE NAUFRAGE DES MIMOSAS » scen.orig. « LE MURMURE DES RUINES » scen.orig. « La Victoire de Samothrace » scen.orig. «Un Coin Tranquille » adapt. « Le Petit Octobre » adapt. « Idéal Hôtel » adapt. « Une vie meilleure » scen.orig. « Babylone » adapt. « LA PISTE DU TÉLÉGRAPHE » scen.orig « LES SYMPTOMES DE L’AMOUR » scen.orig « LENINALLEE » scen.orig. « LE PETIT POMMIER » scen.orig. « La Renarde » adapt. « Flora Tristan » scen.orig. «One long night » adapt « ALOÏSE » scen.orig. « HOME SWEET HOME » scen.orig Photographe plateau : "Muriel" A.Resnais 1961 "Cleo de 5 à 7" A. Varda « Bébert et l’omnibus » Y.Robert « Fortunat « A.Joffé » -