Etude scientifique Nov 2007
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Etude scientifique Nov 2007
MEDISCULPTURE évolution MEDILIPOLYSE Etude Scientifique Promoteur de l’étude / Coordination / Investigateur principal : J.M. CHARDONNEAU Président de la SEMTP (Société Européenne de Médecine Esthétique pour les Traitements Physiques). FG MEDICAL 10 rue du Colisée 75 00 8 PARI S Comité Scientifique : Pr. F.A. ALLAERT Département de Biostatistiques Cenbiotech CHU du Bocage Dijon T él : 0 1 4 7 0 5 7 6 9 0 Fax : 0 1 4 7 0 5 3 6 4 3 fg @ medic af in anc e .c om SARL au capital de 8 000 € - TVA INTRACO. FR 38 500 655 162. Siret 500 655 162 Introduction Introduction « Le superflu cette chose si nécessaire » se plaisait à souligner un certain François-Marie Arouet plus connu sous le nom de Voltaire. Plusieurs siècles après cette allégation s’est totalement épanouie dans un monde privilégiant l’aspect physique et l’esthétique du corps. Les formes du corps sont appréciées selon les canons de la beauté décrétés suivant les époques et les cultures. Notre monde occidental revendique aujourd’hui des corps fermes, musclés sans graisse faisant ainsi de la cellulite sa cible prioritaire. 90 % des femmes ont de la cellulite. Cette cellulite (1) a des répercussions esthétiques et socio-psychologiques non négligeables chez de nombreuses femmes. La lipo-aspiration (2) a été longtemps la seule solution. Mais elle souffre d’un certain nombre d’inconvénients. Elle est responsable d‘une longue période de récupération, parfois d’irrégularités de surface, de dangers réels avec l’anesthésie générale ou les complications propres ( certes rares ), à l’acte en lui-même. Elle peut parfois favoriser des courbes trop géométriques, insuffisamment harmonieuses, donnant un aspect androïde au corps. Il faut également noter que la cellulite, c’est une double composante : la peau d’orange qui atteint le derme superficiel et le stéatome - l’infiltration adipeuse de l’hypoderme. La peau d’orange n’a jamais été améliorée par la lipo-aspiration. La recherche et le souhait des patients vers des traitements de moins en moins traumatisants et de plus en plus performants ont favorisé l’essor des techniques médicales Ces dernières ont une finalité lipolytique ou adipolytique ( 3, 4, 5 ) et sont classées selon le procédé thérapeutique en lyse chimique ( phosphatidyl choline, deoxalate.. ), mécanique ( canulation, dépresso-massage et endermologie ), physique ( ultra-sons, laser, infra-rouges, radio-fréquence ), et par hyperosmose ( liquide hypo-osmolaire ). Ces différentes options thérapeutiques ont toutes, à des degrés divers, un réel intérêt sur la cellulite mais souffrent d’un manque d’évaluation. Les études scientifiques sont rares et la population observée est souvent réduite. L’association de différentes techniques lytiques avec pour base les injections hypo-osmolaires semble une approche thérapeutique prometteuse. -1- La Médisculpture : association d’injections hypo-osmolaires, d’infra-rouges A et d’une stimulation musculaire de type courant de Koltz répond parfaitement à cette volonté. C’est une technique sécurisante et efficace, qui se pratique au cabinet médical. Elle ne nécessite aucune période d’éviction sociale avec reprise immédiate d’une activité normale. Elle a la particularité d’avoir une action aussi bien sur le stéatome que sur la peau d’orange. Enfin, le devenir des triglycérides source d’interrogation ne se pose plus avec ce traitement qui les métabolise immédiatement. L’étude multi-centrique sur le traitement de la cellulite par le technique de Médisculpture avec une cohorte de plus de 1000 patients est la première étude sur la cellulite avec une telle population. Matériel et Méthodes Cette étude descriptive, prospective et multi-centrique s’est déroulée du 1er octobre 2006 au 30 septembre 2007. 13 centres situés dans des cabinets médicaux privés ont regroupé un total de 1009 patients. Objectifs de l’étude Objectif principal Le but de cette étude est d’évaluer la réduction de l’épaisseur de la cellulite sous l’effet de la technique de Médisculpture. Objectif secondaire Apprécier la tolérance du traitement . Critère de sélection des patients Avant toute inclusion dans l’étude la patiente est dûment informée par l’investigateur du déroulement du traitement et de ses éventuelles contraintes. Critères d’inclusion - être âgées de 18 à 70 ans - présenter une cellulite du tiers supérieur postéro-latéral de la cuisse (culotte de cheval) et / ou de la région abdominale et caractérisée par un épaississement du tissu sous-cutané superficiel avec aspect en peau d’orange ; d’autres localisations peuvent être associées. -2- Critères de non-inclusion Ne pourront être admises les patients / - ayant un IMC supérieur à 35 - ayant été traitées par lipoaspiration dans la zone à traiter - diabétiques - enceintes - psychiatriques - ayant des troubles de la coagulation ou étant sous anti-coagulants - ayant une néoplasie ou une maladie grave évolutive Déroulement de l’étude A la visite d’inclusion, les patients ont tous bénéficié d’un examen clinique et d’une anamnèse complète sur les antécédents médico-chirurgicaux. Des photographies sont systématiquement faites. Une échographie de l’hypoderme avec une sonde de 10 Mhz est effectuée ( pour les centres possédant ce matériel de diagnostic). Description de la technique Rappel sur la cellulite Le derme (6) est un tissu conjonctif essentiellement constitué de fibres de collagène et d'élastine. Il est très vascularisé. L'hypoderme est un tissu graisseux (7) d'épaisseur variable il est constitué de cloisons conjonctives perpendiculaires à la surface de la peau qui s’insèrent à la face profonde du derme. Ces cloisons déterminent des lobules chargés de stocker les adipocytes. Dans la cellulite ces lobules graisseux augmentent de volume et font saillie à la fois dans le derme en profondeur mais aussi en surface. Comme les cloisons inter lobulaires ne sont pas extensibles la peau est attirée en profondeur ce qui donne l'aspect de "peau d'orange" et de capitons. La cellulite est une augmentation de l'épaisseur de l'hypoderme associée à une augmentation plus ou moins importante du derme selon deux mécanismes : Augmentation de la taille et ou du nombre des adipocytes Augmentation de l'infiltration d'eau dans les tissus. -3- La cellulite correspond : à une altération du derme superficiel responsable de l’aspect de peau d’orange et à une altération du derme profond et de l’hypoderme responsable du volume et de sa forme. Rappel sur l’adipocyte L'adipocyte est une cellule sphérique composée d'une vacuole lipidique et de nombreux récepteurs alpha et béta sympathiques et stéroïdiens divers. Les alpha récepteurs extrêmement sensibles à l'insuline sont lipogénétiques et favorisent le stockage de la graisse. Les béta-récepteurs sont lipolytiques et sont responsables de la fonte graisseuse. L'adipocyte a la capacité de stocker les acides gras en les transformant en triglycérides (lipogenèse) et de déstocker les triglycérides en les re-transformant en acide gras (lipolyse). Les triglycérides des tissus adipeux activés par la lipolyse lâchent leurs acides gras dans la circulation et sont utilisés par les muscles. un adipocyte Tout cela nous permet de saisir la finalité de la thérapeutique anti-cellulite. restructurer le derme superficiel et donc tonifier le tissu conjonctif réduire la couche profonde par la lipolyse améliorer la microcirculation et la circulation lymphatique -4- Les Infra-rouges A Absorption du rayonnement IR par le tissu cutané Le terme infrarouge évoque leur utilisation traditionnelle en rééducation fonctionnelle et en médecine du sport préalablement à un soin ou à un massage. Mais leur effet est très limité. Comme le montre la figure ci-dessous il existe 3 types d'infrarouges différenciés par leur longueur d'onde naturellement présents dans le spectre solaire mais aussi dans la lumière artificielle : IR.A de 760 à 1400 nanomètres IR.B de 1400 à 3000 nanomètres IR.C de 3000 à 6000 nanomètres. Ces différences physiques correspondent aussi à des profondeurs de pénétration transcutanées et des effets physiologiques différents. Nous le voyons ci-dessous l'absorption des rayonnements B et C au-delà du derme est quasiment inexistante. Le rayonnement C ne dépasse pas le stratum germinativum le rayonnement B laisse filtrer moins de 10 % du faisceau originel dans les couches sous-cutanées. Par contre le rayonnement A est encore significativement présent dans le chorion (48 %) et dans l'hypoderme (20 %). -5- En médecine physique l'utilisation de l'intégralité du spectre infrarouge non filtré provoque un rougissement et une "surchauffe" de la peau vite intolérables quand on administre la dose pourtant nécessaire pour une action thermique efficace. En sont responsables principalement les infrarouges B et C. La chaleur créée en surface pique, brûle et provoque le dessèchement de la peau. C'est pour éviter tous ces inconvénients dus à une charge thermique élevée et concentrée sur la peau qu'a été conçu et développé l'émetteur Hydrosun® permettant de limiter le rayonnement infrarouge aux seules longueurs d'ondes courtes efficaces en profondeur (infrarouges A filtrés). Le principe de ce filtrage va être exposé dans les paragraphes suivants. Pénétration et propriété des IRFA La première propriété intéressante des IRFA est donc tout d'abord leur puissance de pénétration supérieure à celle des rayonnements B et C. L'onde A (cela a pu être démontré par des sondes thermiques) parcourt les tissus jusqu'à une profondeur de 70 mm : nous sommes largement dans l'hypoderme et au delà abordant les zones où se situent les surcharges lipidiques sous-cutanées ou plus profondes, graisse gluthéale lipodystrophies. En ce qui concerne l'émetteur IRFA il permet par son filtre à eau l'absorption de ces longueurs d'ondes indésirables, réduisant alors la sensation de chaleur de la peau. Selon la loi d'absorption de Beer-Lambert, une couche d'eau d'une épaisseur de 8 mm est suffisante pour offrir une protection équivalente à celle de l'atmosphère. Mais le «signal d'alarme douleur» est lui aussi déconnecté dans ces mêmes conditions. Aussi la couche d'eau du filtre de l'émetteur IRFA n'est que de 4 mm, réduisant ainsi la sensibilité douloureuse (sans la supprimer) et ce jusqu'à un niveau d'irradiation tolérable par le patient pour une durée de traitement efficace. -6- Nous savons que la thermothérapie par IR est globalement reconnue comme étant relativement peu efficace. L'explication réside dans le fait que les longueurs d'ondes supérieure à 15 llm (essentiellement les IR.B) sont rapidement et complètement absorbées par les molécules d'eau présentes dans les couches superficielles de la peau pour être transformées en chaleur. Certaines longueurs d'onde de la bande des IR.A (094 llm ;116 llm ;138 llm) sont aussi absorbées de la même manière ce qui augmente encore l'effet de chaleur excessive (et de déshydratation) de la surface cutanée. De ce fait la profondeur et la durée de l'exposition à l'émetteur s'en trouvent réduites, diminuant l'efficacité d'autant. Contrairement à son effet de chaleur de surface peu important le rayonnement IRFA a une action exactement opposée en profondeur, démontrée par l'augmentation de la température locale. Cette élévation de température dans le derme entraîne une amélioration sanguine ce qui augmente les apports dans les zones irradiées : davantage d'oxygène et de substances indispensables aux réactions biochimiques. Coupe de l'émetteur IRFA L'association du soleil et de la vapeur d'eau atmosphérique a été reproduite techniquement pour n'utiliser que la partie efficace bien tolérée et profonde du spectre infrarouge. La présence de la vapeur d'eau atmosphérique peut être simulée avec une mince pellicule d'eau. L'eau qui est hermétiquement scellée dans une cuvette absorbe les longueurs d'onde des bandes de radiations infrarouges B et C qui sont irritantes pour la peau sans provoquer de douleur et permet un réchauffement thérapeutique dans les tissus profonds sur des périodes prolongées. Un refroidisseur d'air de la cuvette, placé à l'arrière de la boîte de la lampe, est installé pour prévenir l'ébullition de l'eau lorsqu'elle absorbe les radiations B et C. Pour des raisons de sécurité, il y a également un interrupteur de sécurité automatique qui éteint l'irradiateur si, pour quelque raison, la température devient trop élevée à l'intérieur de l'appareil. -7- L'amélioration de la circulation sanguine est un facteur très important d'efficacité en thermothérapie. Comme il ressort du graphique suivant, le rayonnement IRFA permet une action effective sur l'augmentation de la circulation sanguine dans le tissu, jusqu'à 7 cm de profondeur (ce qui est plus surprenant, par contre, c'est que le rayonnement IR conventionnel entraîne un effet contraire à la même profondeur). Le graphique montre l'augmentation de la circulation sanguine après 30 minutes d'irradiation, en partant d'une circulation sanguine avant irradiation marquée par la ligne Zoo %. Après irradiation par IRFA la courbe de circulation sanguine jusqu'à une profondeur de 7 cm se situe nettement au-dessus du niveau de départ. Les apports dans ces tissus jusqu'à une profondeur de 7 cm sont alors améliorés. Cette augmentation du flux circulatoire s'accompagne d'une augmentation de la pression partielle en oxygène (Pao2) pouvant dépasser parfois de + 600 % les données de départ pendant l'irradiation. Par contre après une irradiation par IR conventionnels, la courbe de circulation sanguine tombe en-dessous de son niveau de départ, et ce à partir de 15 cm de profondeur dans le tissu : les apports sanguins tissulaires se dégradent par rapport à la situation de départ. L'action sur le métabolisme par le rayonnement IR en filtration aqueuse est donc définitivement supérieure à celle obtenue par rayonnement IR conventionnel. Intérêt thérapeutique des IRFA De nombreuses communications ont déjà été publiées quant à l'intérêt médical et thérapeutique des infrarouges A et de la thermothérapie par ondes filtrées notamment avec l'émetteur Hydrosun®. -8- Ainsi la thermothérapie par ondes filtrées est utilisée dans différents domaines : ceux de la recherche et de diverses spécialités médicales témoignant d'une efficacité sur : la protection des dermofibroblastes lors d'une irradiation conjointe par ultraviolets (INSERM U 132 1998) la cicatrisation cutanée par induction de la synthèse de ferritine ; (CH 1011 Lausanne 2000) la cicatrisation des ulcères cutanés (Billand et Barras Engelberg 1998) en rhumatologie et médecine du sport (action anti inflammatoire myo relaxante et antalgique) en dermatologie (nécroses infectieuses plaies torpides) en phlébologie : augmentation de la micro circulation locale dans le traitement des infections et catarrhes ORL chroniques enfin différentes études ont été menées en oncologie ; les IRFA ont montré leur efficacité sur les tumeurs primaires cutanées et sous-cutanées, malignes et superficielles, où le rayonnement favorise une diminution du volume des lésions, ce traitement étant bien entendu associé aux protocoles chimiothérapiques et chimiques d'usage. Ces différences physiques correspondent aussi à des profondeurs de pénétration transcutanées et des effets physiologiques différents. Nous le voyons ci-dessous, l'absorption des rayonnements B et C au-delà du derme est quasiment inexistante. Le rayonnement C ne dépasse pas le stratum germinativum, le rayonnement B laisse filtrer moins de 10 % du faisceau originel dans les couches sous-cutanées. Par contre, le rayonnement A est encore significativement présent dans le chorion (48 %) et dans l'hypoderme (20 %). Les observations de ces dernières indications ont permis d'établir l'existence d'un phénomène intéressant né de l'irradiation infrarouge A (D.K. Kelleher P. Vaupel) : dans les tissus avoisinants, le rayonnement déclenche une augmentation de la micro-circulation de l'oxygénation locale et enfin une sécrétion de pyruvates et lactates ainsi que d'ATP : nous verrons à quel point cette manifestation biochimique est primordiale dans les phénomènes de lipolyse que nous traitons dans le chapitre suivant. -9- La technologie de s KMC Physiologie des muscles Le muscle est constitué de différents types de fibres : Les fibres lentes Les fibres rapides Les fibres intermédiaires La spécificité d'un muscle dépend de la répartition qualitative et quantitative de ces différentes fibres (lentes, rapides ou intermédiaires). Cette répartition est fonction de la destinée fonctionnelle du muscle (effort endurant, explosif, lent, rapide). Les fibres lentes, appelées également "fibres rouges", sont les fibres les plus résistantes à la fatigue. On les trouve plus spécialement dans les muscles posturaux (soléaires, muscles de l'axe du rachis...). Elles sont surtout sollicitées dans les exercices qui nécessitent un travail en aérobie (forte présence d'oxygène). Elles concernent les activités d'endurance (par exemple la course de fond). Ces fibres ont un réseau capillaire important (d'où leur nom de fibres rouges) qui doit être particulièrement actif durant l'effort. Les fibres rapides appelées, également "fibres blanches", sont très fatigables. On les trouve plus spécialement dans les muscles exploitant la vitesse, la force maximale, la force explosive. Pour cela, leur travail puissant ne peut être soutenu très longtemps. Elles travaillent en anaérobie, c'est à dire en l'absence d'oxygène. Elles nécessitent des temps de repos importants après une séquence de travail. Les fibres rapides sont représentatives également du volume et de la masse musculaire. Les fibres intermédiaires, appelées également "fibres rosées", ont pour caractéristique de pouvoir se modifier vers un type de fibres (lentes ou rapides) en fonction de leur entraînement. Cette transformation permet d'optimiser le muscle au travail qui lui est demandé. Lorsque l'on demande une contraction à un muscle, le cerveau "recrute" une à une les unités motrices de ce muscle, en ordre croissant, pour répondre en temps et en intensité à l'effort demandé. Or, on sait aujourd'hui que les premières unités motrices à se mettre en action sont toujours les mêmes, celles des fibres lentes, et ce quel que soit l'effort demandé. Par ailleurs, on sait que les sujets non soumis à l'effort n'utilisent qu'un contingent partiel d'unités motrices, qui sont donc essentiellement les fibres lentes. Si l'effort est plus important, les fibres intermédiaires puis les fibres rapides viendront s'ajouter au recrutement. - 10 - Cependant même lors d'activités très intenses, on ne voit jamais un recrutement total de l'ensemble des unités motrices. Certaines unités motrices restent toujours inutilisées. De ce fait une contraction musculaire volontaire n'atteint jamais 100 % du recrutement. Courants de Koltz 2 Les courants de Koltz sont des courants de moyenne fréquence qui comparés à ceux de basse fréquence permettent un remarquable renforcement musculaire avec un maximum d'effet tétanisant un minimum de fatigue musculaire pour un temps de stimulation relativement court. Ces stimulations respectent les caractéristiques électrochimiques et électrophysiologiques des muscles et contribuent au recouvrement du trophisme musculaire, redonnant tonicité force et plasticité au muscle lui-même. Il en résulte un vrai remodelage corporel. Lorsque l'on utilise les courants KMC l'ordre de contraction du muscle n'est plus issu du cerveau mais tout simplement du stimulateur. Le stimulateur devient la "commande" du muscle. C'est lui qui pilote le "mode de contraction", c'est-à-dire la vitesse de contraction musculaire, la durée de sollicitation maximale, le relâchement et le temps de repos. L'utilisateur règle uniquement "l'intensité", c'est-à-dire le niveau de tension musculaire. Le grand avantage de Mediscuplt® évolution Médilipolyse est de gérer automatiquement tous les paramètres de stimulation, afin de solliciter le muscle de manière optimale, en fonction du travail recherché. Un stimulateur confortable et efficace visera donc la plus parfaite reproduction du "message physiologique" pour se substituer parfaitement à la commande physiologique. C'est pour cela que Mediscuplt® évolution Médilipolyse utilise une électronique de pointe gérée par microprocesseur. Dans ces conditions, les stimulations provoquées sont parfaitement agréables et provoquent des contractions musculaires qui peuvent être douces ou encore très intenses en fonction du choix de l'utilisateur. L'électrostimulation de Mediscuplt® évolution Médilipolyse vise à reproduire le plus fidèlement possible la physiologie, c'est à dire les mécanismes naturels que la stimulation cherche à reproduire. Les caractéristiques physiques sont : une fréquence de base de 2500 Hz modulée en trains d'ondes sinusoïdales de 50 Hz, les sinusoïdes durent 50 ms interrompues par des pauses de 50 ms avec comme avantage pour le sujet de recevoir des signaux d'une puissance réduite de moitié avec des seuils de contraction plus bas, temps de travail 50 secondes, temps de repos 50 secondes. - 11 - Les courants de Koltz contrairement à ceux utilisés généralement dans des "gymnastiques passives", présentent différents avantages : une absence d'effets polarisants ce qui les rend largement tolérables (courants bi-polaires), ils peuvent être utilisés même en présence de prothèses métalliques, de lésions cutanées, de blessures chirurgicales d'ulcères etc... Une profonde action excitomotrice avec un recrutement plus important des fibres musculaires profondes (modulation 50 Hz) qui potentialise le renforcement et le tonus musculaire, une parfaite tolérance au courant. Ce phénomène est lié au relèvement du seuil de la douleur, ce qui permet des contractions musculaires puissantes et confortables à la fois. L’intérêt d’associer les IRFA aux KMC Ce qu'il faut comprendre, c'est cette symbiose et cette synchronie : l'idée première était de favoriser la libération des triglycérides sous l'irradiation des IRFA, cette libération est en fait une hydrolyse de ces graisses en acides gras précédée d'une inhibition du récepteur adipocytaire alpha, ce récalcitrant, cet habituel invaincu. L'action sur la lipolyse est donc celle-là : l'élévation thermique dans les couches hypodermiques sous l'effet des IRFA provoque une inhibition du récepteur cellulaire alpha, une hydrolyse des triglycérides en acides gras ; puis les acides gras seront précipités dans le cycle de l'acide citrique où ils seront transformés en pyruvates et lactates, métabolites qui serviront de combustible préférentiel aux muscles qui se contractent à proximité : les acides gras libérés sont ainsi consommés par la contraction musculaire. Biochimie de la lipolyse Une fois l'hydrolyse produite, les acides gras libérés seront précipités dans le cycle biochimique de l'acide pyruvique, où leur métabolisation les transforme en pyruvates et en lactates, fournissant ainsi au muscle qui va se contracter dès après un combustible préférentiel, immédiatement utilisé, pour fournir l'énergie utile à la contraction. - 12 - Dans le même temps, du glucose et de l'ATP sont libérés par les tissus, apportés vers le muscle par l'augmentation de la micro-circulation qui est thermo dépendante, et ces derniers métabolites vont optimiser la contractilité musculaire. Un court-circuit de la consommation habituelle du glucose Il faut remarquer que l'utilisation de métabolites par le muscle aurait été toute autre dans le cas d'une contraction d'effort. En effet, lors d'un effort physique actif (aérobic), le muscle consomme du glucose et du glycogène, l'utilisation des acides gras est alors très réduite. Le travail actif de type effort sportif accélère le rythme cardio-vasculaire, augmente la perfusion de glucose local et son utilisation au moins dans les 20 premières minutes de l'exercice. Ce n'est que dans un second temps après 20 minutes que les acides gras vont être partiellement utilisés pour les besoins du muscle. - 13 - En revanche lors d'une stimulation électrique passive (anaérobie) par les courants KMC, c'est le phénomène d'hydrolyse des graisses qui est utilisé préférentiellement. Mais seule une libération préalable de ces acides gras par les IRFA permet cette intense consommation de graisse par les muscles. En fait, l'action conjuguée d'une contraction passive et de l'inondation IRFA court-circuite les voies métaboliques habituelles et précipite l'utilisation des réserves grasses locales Les injections hypo-osmolaires Principe du traitement C’est une méthode médicale de dissolution du tissu adipeux basée sur le principe de l’osmose ( 8, 9 ). Ce traitement consiste à injecter par voie sous-cutanée dans l’hypoderme au contact même du tissu adipeux, une solution ayant une osmolarité plus faible que celle de l’adipocyte. L’osmolarité est la concentration d’un milieu qui exerce une certaine pression osmotique. Les différences de pression osmotique à travers une membrane se traduisent par un flux du solvant dirigé vers le milieu ayant l’osmolarité la plus forte. L’osmolarité du tissu intracelulaire se situe autour de 300 mOsm / litre. Si l’on injecte un soluté ayant une osmolarité inférieure à 300 mOsm / litre dans le tissu adipeux, on va, favoriser la pénétration du solvant ( souvent à base d’eau ) dans l’adipocyte. Ce phénomène d’hyperhydration cellulaire va distendre et fragiliger sa membrane jusqu’à la destruction. Cet éclatement de la membrane adipocytaire favorise la sortie des triglycérides dans le liquide interstitielle On considère que pour une membrane semi-perméable, une différence de 1 mOsm / litre produit une pression hydrostatique de 19 mm de mercure. La destruction cellulaire varie suivant la dilution et le volume injecté. Produits et solutions utilisées Compresses stériles 50 x 50 Septéal Marqueur Eau pour préparation injectable NaCl 10% Xylocaine adrénaliné 1 % Seringue de 20 cc Aiguille 21 G, 0.8 x 50 mm Nous avons utilisé des solutions ayant une osmolarité variant de 30 à 130 mOsm / litre. - 14 - Protocole d’injection 1 - On détermine avec la patiente la zone à traiter que l’on dessine par un marqueur. 2 – on prépare la solution hypo-osmolaire 3 - désinfection de la peau 4 - infiltration de la zone à l’aiguille, avec une seringue de 20 cc 3 paramètres doivent être définis : le lieu d’injection - la profondeur d’injection et le volume injecté. Les injections se pratiquent plutôt obliquement suivant des lignes parallèles dessinées perpendiculairement au grand axe de la lipodystrophie. Ces lignes sont espacées de 3 cm. Les injections se font tous les 5 cm. La profondeur d’injection se situe en plein milieu de l’hypoderme et parfois en cas d’épaisseur cutané importante une 2° injection plus superficielle à 1 cm de l’épiderme est réalisée ; afin, d’infiltrer toute l’épaisseur de l’hypoderme et de façon homogène. Le volume à injecter varie pour chaque point entre 1.5 et 3 ml Au total, entre 40 et 300 ml sont injectés par séance. Un temps de diffusion de 20 minutes est respecté. En complément de ce traitement, sont parfois associés des ultra-sons basse fréquence qui renforcent la lipolyse ou un dépresso-massage qui active les triglycérides. - 15 - Les ultra-sons Les ondes ultrasonores ( 10 ) se propagent dans les tissus biologiques et ont des effets physiques qui dans un milieu absorbant engendrent des élévations de température et dans un milieu aqueux, des phénomènes de cavitation.. Cette action de cavitation des ultra-sons pulvérisent les adipocytes ( hydratées ) et liquéfient la graisse contenue dans les adipocytes. Elle sera évacuée par le réseau lymphatique. Parallèlement : en plus de l’action lipolytique, les ultra-sons sont réputés fibrolytiques, expliquant leur intérêt lorsque la cellulite s’est fibrosée. Enfin ils entraînent une résorption capillaire accrue, vraisemblablement par activation du système lymphatique expliquant ainsi leur fonction anti-oedéme. Concernant les paramètres utilisés : la fréquence est de 50 à 60 hz, la puissance de 700 w et la puissance / transducteur est de 2 w/ cm2 Le dépresso-massage Il consiste à créer une dépression sur la surface de la peau pour l'aspirer entre 2 cylindres mobiles situés à l'intérieur d'une ventouse et dont l'écartement s'adapte à l'épaisseur du pli cutané ainsi formé. Lors du déplacement du rouleau-ventouse, le pli est roulé, ce qui reproduit l'action du massage "palper-rouler". Par son action lymphatique, le dépresso-massage permet de favoriser l’élimination des triglycérides et de la solution injectée. La compression par panty Elle est vivement conseillée pendant 1 semaine ( nuit et jour les 2 premiers jours puis, uniquement la journée ). Rythme des séances 1 séance complète, avec la chronologie : IRFA –, KMC – Injection hypo-osmolaire, ( dépresso-massage, ou ultra-sons ) ( 1 h 30 à 1 h 45 ) tous les 15 jours 1 séance entre d’infra-rouge A et de KMC. ( 1 h ) En moyenne 5 à 6 séances complètes et 5 séances sans injection Le traitement se fait donc en moyenne sur 3 mois - 16 - Critères d’analyse 1 – Photographie On utilise un appareil photo numérique L’appareil est placé sur un trépied réglé toujours à la même distance et à la même hauteur, avec une focale de 50 mm. La patiente est placée debout devant un mur aux couleurs neutres. La finalité étant de reproduire des prises de vue dans des conditions identiques. 4 prises de vue sont réalisées :, face – dos et 2 profils 2 – Mesure du Périmètre On a utilisé un mètre-ruban pour effectuer les mesures. On a retenu la mesure de la partie la plus épaisse de la zone à traiter. 3 - Aspect de la peau d’orange Quatre stades sont mis en évidence : Stade 0 : pas de cellulite. Stade 1 : le pincement seul induit l’aspect matelassé de la peau. Stade 2 : la peau prend un aspect matelassé en position debout mais reste lisse en position couchée. Stade 3 : l’aspect matelassé est présent quelle que soit la position 4 - Echographie Un appareil d’échographie avec une sonde de 10 Mhz a servi à mesurer l’épaisseur de l’hypoderme ; la sonde étant en position strictement perpendiculaire au plan cutané et l’aponévrose musculaire parallèle au plan cutané. 5 - Satisfaction patientes Contraintes per et post-traitement. Appréciation par la patiente du résultat,. Amélioration des troubles fonctionnels. 6 – Incidences thérapeutiques On a été extrêmement vigilant sur la recherche d’éventuels effets indésirables. - 17 - Résultats Description de la population étudiée 1015 patients ont été sélectionnés et inclus dans l’étude du 1er octobre 2006 au 30 septembre 2007. 6 patients ont quitté l’étude pour des raisons indépendantes du traitement. 1009 patients sont rentrés dans l’étude. 98 % de femmes. L’âge moyen étant de 45 ans avec des extrêmes allant de 19 à 71 ans Le poids moyen des patients à l’entrée dans l’étude est de 63 kg Avec une IMC variant entre 22 et 31 kg/m2 Les zones traitées comprenaient l’abdomen, les cuisses, les fesses, les genoux, les flancs et plus rarement les bras.( figure 1 ) abdomen 90 80 cuisses face latérale 70 60 cuisses face médiale 50 cuisses face antérieure 40 fesses 30 flancs 20 10 genoux 0 bras 1 Figure 1 zones traitées - 18 - Efficacité Critère principal de l’étude Périmétrie Les résultats périmétriques montrent une diminution significative de tous les périmètres : - de 4 à 11 cm pour la région abdominale - de 2 à 8 cm pour les cuisses - et de 1 à 4 cm pour les genoux. Pour les bras la diminution varie de 1 à 2 cm. 12 10 8 Série1 6 Série2 4 2 0 abdomen cuisses genoux Figure 2, amélioration minimale et maximale en cm suivant les zones Il est également intéressant de noter que les patientes gagnent fréquemment une à 2 tailles de vêtements. L’aspect, clinique de peau d’orange a sensiblement régressé par le traitement. Avec une réduction sensible des stades 3 et 2 et, une augmentation des stades 1 témoignant de l’impact sur la tonicité cutanée et sur l’aspect de peau d’orange du traitement. STADE 0 STADE 1 STADE 2 STADE 3 avant traitement 0 10 30 60 après traitement 0 80 10 10 Tableau 1 stades cliniques de la peau d’orange avant et après traitement - 19 - 100 90 80 70 60 Série2 50 Série1 40 30 20 10 0 STADE 0 STADE 1 STADE 2 STADE 3 Figure, 3, stades cliniques de la peau d’orange avant et après traitement Echographie Les images échographiques montrent une réduction significative de l’épaisseur de l’hypoderme qui varie de 4 à 10 mm suivant les zones étudiées. Hypoderme avant traitement mesurant 17 mm - 20 - Hypoderme après 6 traitements mesurant 8 mm Photos Les photographies mettent en évidence un amincissement important des cuisses, de l’abdomen et des flancs. Tolérance du traitement Questionnaire de satisfaction 85 % des patientes sont satisfaites ou très satisfaites du traitement. 10 % considèrent qu’il n’a répondu que partiellement à leur attente et 5 % n’ont pas eu de résultat… Le traitement est bien supporté et les patientes font état d’un confort satisfaisant. Elles ont repris normalement leur activité professionnelle. Enfin, certaines se plaignant de troubles fonctionnels ( lourdeurs de jambe ) ont été sensiblement soulagées. Effets secondaires rares ecchymoses apparaissant pour moins de 15 % des patientes et régressant rapidement douleur éphèmère liée à l’injection ( très opérateur dépendant ) hypo-esthésie de la zone traitée qui peut durer quelques heures 1 brûlure cutanée superficielle du premier degré est à signaler suite à une électrode mal mise. 1 épisode de sciatalgie après une séance de stimulation musculaire rares oedèmes qui persistent quelques jours - 21 - D iscussion La cellulite fait l’objet de multiples traitements locaux d’efficacité plus ou moins controversée. Les rares études faites ont toujours concernées une population réduite. Cette étude sur le traitement de la cellulite par l’association de traitements combinés avec une cohorte importante de plus de 1000 patients confirme l’efficacité de cette approche multi-thérapeutique. Sa rémanence à 9 mois, en l’absence de traitement, souligne la performance des résultats. Il est à souligner qu’il n’y a pas de zone rebelle. C’est un traitement qui est partiellement opérateur dépendant sachant que certains centres revendiquent plus de 95 % de résultats satisfaisants Comme tout traitement son potentiel de perfectibilité n’est pas nul et il nous paraît optimal de s’accorder une réflexion sur : l’éventualité de l’association avec un autre principe thérapeutique, sachant que les études faites en microscopie électronique par JL Morel ( 3 ) notent que l’association des techniques augmente significativement la destruction cellulaire. le soluté hypo-osmolaire et notamment sa composition et son volume sachant qu’il nous semble que son efficacité est plus grande lorsque l’on diminue l’osmolarité ( 30 mOsm/ litre ) et que l’on diminue parallèlement très sensiblement le volume injecté. Une diététique équilibrée est bien sûr de régle, mais ce qui paraît intéressant c’est le fait que certaines patientes ayant fait par le passé ce type de diététique ont certes perdu un peu de poids, mais n’ont pas perdu aux endroits souhaités. Avec ce traitement, le corps est sculpté aux endroits désirés expliquant la grande satisfaction des patientes. Dans de nombreux traitements de la cellulite, qui agissent par lipolyse, le devenir des triglycérides pose un problème et aucune explication crédible n’est à ce jour apportée. Avec la médiculpture, on évite cette délicate question, sachant que la stimulation musculaire de la médisculpture favorise l’hydrolyse des triglycérides immédiatement utilisés dans le cycle des pyruvates. Sur plus de 1000 cas, aucun incident sérieux n’est intervenu soulignant l’inocuité de ce traitement, à la condition d’en respecter rigoureusement le protocole. Ceci implique la nécessité de former les médecins à ces techniques. Dans le respect de la plus grande sécurité, la dose maximum de lidocaïne employée est conforme à la posologie du Vidal. - 22 - Conclusion Le traitement médical de la cellulite passe par l’association de principes thérapeutiques combinés. Cette étude multi-centrique sur plus de 1000 patients permet d’affirmer que l’association infra-rouges A, courant de Koltz et injections hypo-osmolaires est d’une remarquable efficacité sur la cellulite. L’amélioration significative et importante observée sur les périmètres, sur l’aspect de peau d‘orange et sur l’épaisseur de l’hypoderme, en échographie se poursuit au delà de 9 mois. Son efficacité est identique ( pour des volumes raisonnables ) à la lipoaspiration en terme de forme et de sculpture ; mais meilleure en terme de tonicité de la peau et sur la peau d’orange. C’est un des rares traitements aujourd’hui à posséder ce double impact. Bibliographie , 1 – Chardonneau JM. Le phlébologue et l’esthétique. Journal de Médecine Esthétique et de Chirurgie Dermatologique ; 2005 ; 127 : 191 – 95 2 – Illouz YG. Complications de la lipo-aspiration. Annales de Chirurgie Plastique Esthétique 2004 -3 - Morel JL, Cano JL, Lyse adipocytaire Revue de l’Association Française des Médecins Esthétiques novembre 2007 : 6 – 11 4– Blanchemaison Ph. Les traitements de la cellulite et des dépôts adipeux localisés par lipolyse. Journal de Médecine Esthétique et de Chirurgie Dermatologique 2007 ; 133 : 21 - 29 5 – Morel Jean-Luc. De l’indispensable évaluation des techniques de lyse adipocytaire. Journal de Médecine Esthétique et de Chirurgie Dermatologique. 2006 ; 130 : 111 – 16 6- Nurnberger F, Muller G So-called cellulite : an inventive disease.J. Dermatol Surg Oncol 1978, ; 4 : 221-9 7-Merlen JF, Curri SB, Sarteel AM. La cellulite, affection microvasculoconjonctive. Phlebologie 1979 ; 32 : 279-82 8 –Benchimol JM, Berstein S, Morel JL, La lipotomie ; Revue de l’Association Française des Médecins Esthétiques. Octobre 2005 ; 18 – 20 9 – Hoefflin SM. Lipoplasty with hypotonic Pharmacologic Lipodissolution. Aesthetic Surgery J. 2002 ; 22 : 573- 76 10 – Chardonneau JM Intérêt des ultra-sons dans un cabinet de phlébologie ; Phlebologie 2007 ; 60 : 125 - 27 - 23 -