CR séminaire 10 octfinal 2
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CR séminaire 10 octfinal 2
1 1. Personnes présentes 30 personnes en provenance de l’ensemble de la région ont assisté à ce deuxième séminaire (liste des participants jointe en annexe 1). 2. Déroulement de la journée Animateur : Philippe Lorenzo, directeur régional du CRES de Picardie 9h40 - Introduction de la journée par Philippe Lorenzo présentation de la réponse à l’appel à projet « pôle de compétence » 07 par le CRES présentation du déroulement et du cadre de travail de la journée 9h45 /11h45 (EPS/EP) - Présentation des acteurs de l’éducation pour la santé/éducation du patient Service d’éducation pour la santé de l’Oise (SESO)/ CPAM de Beauvais Inspection académique de l’Oise Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA) de l’Oise Centre social du Vermandois Une fiche résume la présentation de chacune des structures, de ses missions et actions dans le champ de l’éducation pour la santé (cf. annexe 2). 11h45/12h15 – Définition, missions et objectifs des pôles de compétence du point de vue de l’INPES et synthèse des travaux réalisés lors du séminaire du 15 juin 06 par Philippe Lorenzo (cf. annexe 3) 12h15/13h45 - Déjeuner 14h00/16h00 - Travail en ateliers sur le pôle de compétence en EPS Réflexion autour d’une conception commune du pôle de compétence en Picardie à partir des questions suivantes : sur le plan organisationnel et de forme : quelle forme doit prendre le pôle ? Quel type de pilotage et d’instance de pilotage serait souhaitable ? du point de vue de la circulation de l’information dans le pôle de compétence : quel type de média, quel contenu, quelle fréquence, quel mode d’accès ? en terme de contenu et d’activité : de formation, de conseil méthodologique, de documentation. 16h00/16h30 - Synthèse des ateliers (cf. annexe 4) - Conclusion 3. Rappel des date et lieu du prochain séminaire 30 novembre de 9h00 à 16h30 DDASS de l’Aisne Salle de la Rotonde 28 rue Fernand Christ à Laon Cette journée sera organisée selon le même schéma : le matin : présentation des acteurs du champ de l’éducation pour la santé et de l’éducation du patient, l’après midi : poursuite de la réflexion sur la constitution d’un pôle de compétence en EPS en Picardie, en particulier sur le cahier des charges. 2 Annexe 1 Liste des participants SEMINAIRES DE CONNAISSANCE MUTUELLE ET D'ECHANGE DE SAVOIRS ET PRATIQUES DES ACTEURS DE L'EPS 15-juin-06 Nom Prénom Structure Adresse Rue du campus Code postal Ville Email 80000 AMIENS [email protected] 02200 SOISSONS Téléphone présents Liste des participants AMIARD Valérie SUMPPS AMRY REBEROT Béatrice Pôle prévention éducation BALDET Prisca Ecume du jour 5 rue du faubourg St Jacques 60000 BEAUVAIS BAUDRY Philippe IFSI Rue Charles de Gaulle 02200 SOISSONS 03 2375 72 99 * BERTHE Philippe Alcool assistance 6 bis Gustave Poingt apt 7 80800 CORBIE 06 68 96 96 42 * 3 * [email protected] 06 68 15 92 68 BERNARSCONI BOURGEOIS Sylvie Chantal Pôle de prévention MCV 42 bld Vauban 80142 ABBEVILLE cedex CPAM de la Somme ESPACE SANTE 1 Place Léon Gontier 80000 AMIENS 03 22 20 63 22 [email protected] 03 22 71 17 90 * * eric.bunlon@cpam- BUNLON Eric CPAM Laon 2 rue Charles Peguy 02009 CAILLAUX Sonia CRES de Picardie 70 rue des Jacobins 80000 AMIENS Sonia.Caillaux@crespicardie. org O3 22 71 78 00 CARE Véronique Association le Mail 4 Bld Carnot 80000 AMIENS [email protected] 03 60 12 26 01 CARETTE Sylvia URCAM Picardie 6 rue des Hautes Cornes 80000 AMIENS [email protected] CAROLLE Jean-Marc IFSI du centre Hospitalier rue Charles de Gaulle 02200 SOISSONS CHATEIL Stéphane ARH / CHU d'Amiens Coordination régionale des pôles de prévention CHU Hopital Nord 80054 COLLARD Magali CESTP ARACT 18 rue Victor Hugo 80009 4 LAON cedex 9 laon.cnamts.fr jeanmarc.carolle.wanadoo.fr AMIENS cedex [email protected] 1 AMIENS [email protected] 03 23 75 72 99 06 24 58 48 39 COURTALHAC Françoise Médecin Coordinateur Pôle de prévention et d'éducation des maladies cardiovasculaires DACQUIN Martine CRES de Picardie 70 rue des Jacobins 80000 AMIENS DARRAS Claude Club cœur et santé 10 route de Villers Bocage 80260 BERTANGLES DAVID Céline CRES de Picardie 11 rue Jean Monnet - parc d'activés "Le chêne bleu" 60000 BEAUVAIS DEFERT MarieAgnés Les toqués de la cuisine 1 rue des provinciales 80090 AMIENS DELANCHY Odile Enseignement Catholique 1 rue Camille Desmoulins 80170 ROSIERES en Santerre ecolesaintefamille.rosieres@ wanadoo.fr DELECOURT Delphine CRES de Picardie 70 rue des Jacobins 80000 AMIENS delphine.delecourt@crespicar die.org 03 22 71 78 00 DEROBERT MASURE Nathalie CPAM Education santé 1 place Léon Gonthier 80000 AMIENS Nathalie.derobertmasure@cp am.amiens.cnamts.fr 03 22 97 50 01 DERVILLE Philippe Unité fonctionnelle d'éducation / CH 02100 SAINT QUENTIN [email protected] 03 23 06 76 24 22 rue de la Justice 60200 COMPIEGNE 5 [email protected] martine.dacquin@crespicardi e.org 03 22 71 78 00 * [email protected] g 03 44 10 51 90 * les.toqué[email protected] 03 60 10 73 59 * * [email protected] 03 22 71 13 90 * LAON fanny.kaczamrek@crespicard ie.org 03 23 79 90 51 * 80000 AMIENS [email protected] rue Paul Codos 02100 SAINT QUENTIN Direction Régionale du Service Médical ELSM Place Louis Sellier BP2707 80027 AMIENS cedex [email protected] 1 03 22 97 50 39 François ARO MSA 27 rue F. Petit 80019 AMIENS cedex [email protected] 03 22 50 33 41 GARSON Véronique CPAM éducation santé 1 place Léon Gonthier 80000 AMIENS GIVERDON Michel ACCUEIL ET PROMOTION 1 rue Aldebert Bellier 60000 BEAUVAIS GUERARD Valérie Animation régionale des missions locales / PAIO de Picardie 47 boulevard du cange 80000 AMIENS DETOURNE Sébastien Familles Rurales 21 rue Sully 80000 AMIENS DUBLE Patrick CRES de Picardie Aisne 61 rue d'Enfer 02000 DUFLOT Marie Paule UDAPIA Epicerie sociale Amiénoise 5 rue Vaquette DUPONT Joëlle Centre social du Vermandois FONTAINE Danielle FRETE 6 * [email protected] [email protected] * 03 22 97 50 01 [email protected] [email protected] 03 22 71 19 99 * GUYOT Séverine PIJ Place de l'Hôtel de ville 02300 CHAUNY HEMMER Bernard ANPAA Oise 24 rue de Buzanval 60000 BEAUVAIS JEANSON Patricia Le Mail 51 mail Albert 1er 80000 AMIENS JOSSEAUX Aline MLSH 8 rue de la Madeleine 80200 LANGHENDRIES Catherine CDDPde Laon Avenue de la république 02000 LASHERAS Ana CMR Picardie 646 rue de Cagny 80094 LE BELLER Dominique SESO CPAM Rue Jean Racine 60000 BEAUVAIS [email protected] 03 44 92 50 29 LENOIR Stéphanie CCAS point info santé 55 rue de Lorraine 02500 HIRSON [email protected] 03 23 58 75 39 * LEVEQUE Catherine IFSI Rue Charles de Gaulle SOISS ONS 03 23 75 72 99 * 7 [email protected] 03 44 45 21 13 * [email protected] 03 60 12 26 03 * PERONNE [email protected] 03 23 81 49 00 * LAON [email protected] AMIENS cedex [email protected] 3 03 22 46 81 55 AMIENS cedex [email protected] 1 LEVEL Pierre IUFM Amiens 49, Bd Châteaudun 80044 LITOUX Lisiane SESO Rue Jean Racine 60000 BEAUVAIS LORENZO Philippe CRES de Picardie 70 rue des Jacobins 80000 LORRIAUX Alfred CRES de Picardie 70 rue des Jacobins LORRIAUX Maguy Relaxaid macczak Marie Claire MAILLARD 03 22 53 59 74 [email protected] 03 44 10 12 67 * AMIENS Philippe.Lorenzo@crespicardi e.org 03 22 71 78 00 * 80000 AMIENS [email protected] 12 rue Sagebien 80000 AMIENS [email protected] 03 22 33 13 65 * Mission locale de la Haute Somme 8 rue de la Madeleine 80200 PERONNE 03 23 81 49 10 * Christine Association RECRE 64 rue d'Hangest 80910 ARVILLERS MAINCENT Corinne Inspection académique Somme 4 rue Germain Bleuet 80026 MENUET Eliane DRDJS Picardie 20 Square Friant "Les 4 Chênes" 80039 8 [email protected] AMIENS cedex [email protected] 1 AMIENS [email protected] 03 22 37 02 20 03 22 71 25 19 NOEL Christine CPAM éducation santé 1 place Léon Gonthier 80000 AMIENS PARDOUX Marie Mutualité sociale agricole 43 route de Paris 80200 PAYEN Carole CRES de Picardie Aisne 61 rue d'Enfer PISSY Claudine IUFM Amiens POIRET Jean Marie POUILLART [email protected] 03 22 97 50 01 PERONNE [email protected]. fr 03 22 73 33 10 * 02000 LAON [email protected] g 03 23 79 90 51 * 49 Bd Chateaudun 80044 AMIENS CPAM éducation santé 1 place Léon Gonthier 80000 AMIENS Philippe ISAB 19 rue Pierre Wagnet 60026 BEAUVAIS philippe.pouillart@isab. 06 13 03 02 11 fr POURCHEZ AnneSophie Education Nationale 45 rue Pasteur 80170 ROSIERES [email protected] REGNAUT Eric DRASS de Picardie 52 rue Daire 80000 AMIENS [email protected] 03 22 82 30 51 REGNAUT MarieCécile SFCD (Syndicat des femmes chirurgiens dentistes) 181 rue Lemarchier 80000 AMIENS [email protected] 03 60 10 10 97 9 [email protected] 03 22 97 50 01 * RIVIERE Claude ANPAA Picardie 32 rue de Thionville 59000 LILLE ROUSSEAU Catherine Inspection académique Oise 26 rue Victor Hugo 60025 BEAUVAIS SEPETIER Christian CRAM Nord Picardie 11 allée Vauban 59662 VILLENEUVE D’ASQ SILVA Palmira CPAM SESO Rue Jean Racine 60000 BEAUVAIS [email protected] TUMERELLE Michèle MEDISIS 14 rue de Paris 60120 BRETEUIL [email protected] 03 44 07 04 43 VAN DER SCHUERENETEVE Marie Pôle de prévention et 48 avenue du général De d'éducation du Gaulle patient 02200 SOISSONS [email protected] 03 13 75 71 21 * VASSEUR AnneMarie AG2R 15 passage du logis du Roy 80000 AMIENS [email protected] m 06 75 08 14 00 * VERDEBOUT Cécile Service social mairie de Montataire Place Auguste Génie 60160 MONTATAIRE Cverdebout.montataire@wan adoo.fr 03 44 27 55 31 10 [email protected] [email protected] 03 44 06 45 88 * 03 20 05 63 90 * Annexe 2 Présentation des structures 11 CPAM de Beauvais Service éducation pour la santé de l’Oise Lisiane LITOUX - Chargée d’éducation à la santé et diététicienne Palmira SILVA - Documentaliste Missions La programmation de projets de prévention, de promotion et d’éducation pour la santé, L’appui méthodologique aux porteurs de projet financés sur les crédits de l’Assurance Maladie, L’accompagnement de professionnels par la coordination de réseaux, La formation, La documentation. Les programmes Intitulés Esti Thème Tabac Dépendance/Indépendance Santé en scène/en image Conduites addictives Santé globale Ateliers Equilibre® Chutes Public Elèves de CM2, 6ème, 4ème + centres de loisirs Collégiens et lycéens Elèves de primaire, collège et lycée Personnes âgées L’accompagnement des professionnels Réseaux Prévention des tentatives de suicide des jeunes Réseau Alcool de Noailles (RESAN) Réseau Alcool du Beauvaisis (RESAB) Mobilisation de l’Oise autour de l’alimentation Public Professionnels de tous secteurs sur les territoires de Beauvais, Clermont, Creil, Grandvilliers et Compiègne Professionnels de tous secteurs Professionnels de tous secteurs du Beauvaisis Professionnels des secteurs médico-sociaux-éducatifs et bénévoles associatifs La mission formation Le SESO est agréé centre de formation depuis 1994 o Publics ciblés : Professionnels et bénévoles des secteurs sanitaires et socio-éducatifs (infirmier, animateurs de prévention, enseignants…), publics précarisés en démarche d’insertion, futurs professionnels : étudiants infirmiers de l’IFSI de Clermont, assistants de services sociaux de l’IRFFE de Beauvais. o Contenus de formation : formation à la conduite de projet en prévention, formation de relais sur les thématiques nutrition, tabac et conduites addictives dans le cadre des programmes du SESO. En 3 ans : 19 formations sur l’ensemble des territoires concernés par le programme « Mobilisation de l’Oise autour de l’alimentation » ; 197 acteurs relais formés ; Des formations complémentaires en perspective. 12 La mission documentation Le SESO prête des outils pédagogiques, des expositions, du matériel éducatif... et diffuse des documents : affiches, dépliants... o Il existe 3 relais de documentation : Beauvais, Compiègne et Creil. o Les différents thèmes de santé : alimentation, hygiène de vie, sport ; conduites addictives (tabac, alcool, drogues licites et illicites) ; conduites à risque (contraception, suicide, IST…) ; chutes et accidents domestiques (chutes personnes âgées et accidents domestiques…) ; promotion de la vaccination ; violence et sécurité o Structures ayant recours au centre de documentation : les écoles primaires, collèges et lycées ; les établissements d’enseignement supérieur ; les foyers, les associations ; les entreprises o Public : grand public ; professionnels ou futurs professionnels médicaux, sociaux, éducatifs et bénévoles associatifs o Les outils pédagogiques disponibles : coffrets pédagogiques, CD Rom, DVD, jeux éducatifs, matériel de démonstration. En 2004, 183 outils pédagogiques prêtés, en 2005 : 216. Pour le premier semestre 2006, 210 outils pédagogiques prêtés. En 2004, 47 087 documents diffusés (affiches, dépliants..), en 2005 : 55 543. 13 Inspection académique de l’Oise Catherine ROUSSEAU - Infirmière conseillère technique responsable départementale Préambule Se référer à la présentation des CESC de Corinne Maincent (Inspection académique de la Somme) dans le compte rendu du séminaire du 15 juin 06. Missions Le projet académique 2006-2009 fait l’objet d’une déclinaison dans les 3 inspections académiques chargées de mettre en œuvre ses objectifs. Ce projet est la contribution de l’Education nationale à un des axes du programme régional de santé publique. L’objectif de l’Education nationale, c’est l’éducation à la santé et à la citoyenneté de la maternelle au lycée autour de thématiques de prévention privilégiées : participer à la diminution des conduites addictives et des comportements à risques, améliorer l’hygiène de vie et alimentaire, renforcer l’éducation à la vie affective et sexuelle, contribuer au repérage et à la prévention des maltraitances et des violences sexuelles, former des citoyens responsables et solidaires. Outils pour l’action Il existe plusieurs outils pour l’action : le partenariat qui est riche et vivant depuis longtemps dans l’Oise : o les CESC sous la présidence du chef d’établissement qui invite les partenaires locaux pour définir des priorités dans son établissement. La finalité des CESC : fédérer les actions de prévention, mobiliser les acteurs de la communauté éducative et renforcer les partenariats ; o la charte de qualité qui est garante du travail qui doit être fait de part et d’autre (éducation nationale et partenaires) ; o l’appel à projet unique URCAM/ DRASS/ Education nationale. le guide méthodologique d’intervention en milieu scolaire de la MILDT distribué à tous les établissements Le décret du 11 juillet 2006 relatif au socle commun de connaissances et de compétences qui modifie le code de l’éducation. A côté des apprentissages fondamentaux (écrire, lire, compter…), on retrouve 7 compétences dont les compétences sociales et civiques. L’éducation pour la santé notamment les conduites à risques, l’éducation à la citoyenneté, l’éducation affective et sexuelle… y sont inclus. La prévention est donc aujourd’hui légitimée dans les écoles. Dans l’Oise… A l’inspection académique de l’Oise, il existe un comité de pilotage départemental relayé par les correspondants CESC (chefs d’établissement nommés par l’inspecteur d’académie) et des animatrices de bassins (infirmières) sur le terrain. Le CESC qui est maintenant obligatoire est le dispositif qui répond aux préoccupations de l’école en matière de politique de santé. Il est donc important de mobiliser les parents à la définition et à la mise en œuvre dans ce domaine, d’impliquer l’ensemble de la communauté éducative qui va être appuyée par les personnels médicaux, infirmiers et sociaux, de développer des partenariats privilégiés avec l’environnement de l’école et de trouver des appuis et des relais dans les domaines qui ne relèvent pas de ses missions principales. Dans un premier temps, la stratégie développée a été celle de renforcer les compétences des infirmières, des médecins, des assistantes sociales dans le champ éducatif. A l’inspection académique de l’Oise, le travail entre l‘infirmière conseillère technique, l’assistante sociale conseillère technique et le médecin conseiller technique est partenarial et coordonné. Dans un second temps, il fallait permettre aux enseignants de s’approprier la politique de santé à l’école. Des formations et des sensibilisations du personnel d’encadrement (chefs 14 d’établissement, inspecteurs de l’Education nationale, directeurs d’écoles) ont été proposées. Depuis 2000, des formations sont organisées par territoire (personnels d’un collège avec les écoles autour) : 3 jours de sensibilisations sur les CESC, la prévention, comment on peut monter un projet en éducation pour la santé… avec les partenaires extérieurs. Autres exemples de formations organisées : prévention du tabagisme et sevrage, accompagnement au deuil, éducation sexuelle et affective, prévention des violences sexistes, AFPS, accompagnement du traumatisme psycho-affectif en partenariat avec JAMALV, le CIDF, le SESO, le CRES, le centre de tabacologie, la MILDT, la DDASS, le SESU, le CH de Beauvais, CH d’Amiens, etc. En plus des formations spécifiques, sont également proposés des colloques, des forums. Des interventions en formation initiale sont également prévues : chaque année, il y a une journée réservée, un tronc commun CESC et après des ateliers sur dépendances, violences sexistes, trauma, APS et obésité pour les futurs directeurs d’école. Par ailleurs, l’inspecteur d’académie (plus souvent ses conseillers techniques) participe à l’ensemble des comités de pilotage existant dans le département. Cela permet de mettre du lien entre les CESC, les autres groupes de pilotage (prévention des violences faites aux femmes, MILDT, etc.).et les réseaux (réseau alcool, prévention du suicide, prévention de l’obésité...). En termes d’évaluation L’évaluation retenue est principalement une évaluation de processus : nombre de projets recensé dans le département, etc. On constate une montée en charge de projets prévention des conduites addictives, alimentation donc c’est une évaluation positive. C’est grâce aux formations mises en place qui sont en rapport avec un diagnostic et une logique de projets territoriaux déterminés en partenariat. On repère également de nombreux projets montés par les enseignants qui ont pour thématique l’éducation à la citoyenneté. C’est une porte d’entée à l’éducation pour la santé beaucoup plus pertinente pour eux. Les évaluations vont porter également sur les changements d’attitudes des élèves mais aussi sur le climat scolaire dans un établissement par exemple. 15 Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA) de l’Oise Bernard HEMMER – directeur départemental (représentant Claude RIVIERE – directeur régional) Présentation L’ANPAA est une association créée en 1882 qui a connu différentes appellations et qui s’appelle aujourd’hui Association nationale de prévention en alcoologie et en addictologie. C’est une association unitaire en France qui est présente sur le territoire par le biais d’établissements régionaux ou départementaux. NL’établissement régional de Picardie regroupe les départements de l’Aisne, la Somme et l’Oise ; Claude Rivière est en charge de la coordination des 3 établissements départementaux au sein de ce comité régional. Missions la gestion des soins via les centres de cure ambulatoire en alcoologie (CCAA). L’appellation devrait changer en 2007 pour « centre de soins et de prévention en addictologie » qui correspondra davantage à l’activité menée aujourd’hui. En effet, si l’alcool est la vocation 1ère de l’historique de l’ANPAA, elle s’intéresse maintenant également à la tabacologie, aux usages de produits illicites notamment le cannabis et aux troubles du comportement alimentaire (boulimie ou anorexie mentale). des actions de prévention des conduites addictives des actions de formation Les actions de prévention et de formation La prévention doit être globale et prendre en compte l’individu sur l’ensemble de ses aspects. Derrière la consommation de produits psycho-actifs, il y a un individu qui est en souffrance. A la demande des CESC, des actions sont menées dans les établissements scolaires : - des interventions auprès des élèves ; - les effets des produits, les risques encourus à la prise de produits, etc. vont être abordés mais c’est l’usage fait de ces produits qui va principalement intéresser les animateurs ; - des formations pour les enseignants ; Il existe également un dispositif de « points écoute » avec des permanences de psychologues dans les établissements scolaires. Il permet, sous couvert de l’autorisation du chef de l’établissement, à des enfants de pouvoir exprimer leur mal être par des mots plutôt que par des prises de risque ou des passages à l’acte notamment dans le cadre des conduites addictives. Les actions de prévention sont menées tout au long de la vie et dans les différents milieux de vie : auprès des jeunes en établissements scolaires, en centres de formation d’apprentis, en missions locales mais aussi auprès des adultes en entreprise (en lien avec les services de santé au travail) ou auprès des publics en insertion (dans le cadre du programme régional d’accès à la prévention et aux soins en lien avec les centres d’hébergement, les structures d’insertion sociale, etc.). Certaines actions s’adressent à la fois aux jeunes et au monde du travail : notamment une action destinée à la prévention de consommation d’alcool et de cannabis auprès d’intérimaires et de jeunes apprentis en lien avec les agences d’intérim, les entreprises, les services de santé au travail et le CRES. Une autre action régionale sur « alcool et grossesse » est déclinée dans l’Oise avec les réseaux « conduites addictives et alcool » et les équipes de PMI. Ce projet est né d’un constat : la difficulté des médecins généralistes à aborder la question de la consommation d’alcool au cours de la grossesse. S’ils étaient sûrs de n’être pas les premiers à parler de ce problème aux jeunes femmes, leurs interventions seraient facilitées. 16 La même difficulté est rapportée par les sages femmes de PMI : au cours de l’entretien du 4e mois, elles se trouvent relativement à l’aise pour aborder les questions liées au tabac mais déjà plus en difficulté pour aborder les problèmes de nutrition et encore davantage pour les problèmes d’alcool. Ce projet se décline ainsi : interventions auprès des élèves de seconde sur la question des consommations de produits psycho-actifs durant les interventions des centres de planification en éducation affective et sexuelle ; élaboration d’un auto questionnaire décliné en 9 points à destination des médecins généralistes avec l’URML ; participation à la formation des équipes de PMI pour accompagner les jeunes mamans qui seraient en difficulté avec l’alcool. 17 Centre social du Vermandois, St Quentin Joëlle Dupont – responsable de l’espace famille et référente santé Présentation Le centre social du Vermandois de St Quentin se situe dans la cité de Vermand. Le quartier compte environ 12 000 habitants en grande difficulté. Missions Initialement, organisation et animation de centres de loisirs pour les enfants et les jeunes. Aujourd’hui, accompagnement des familles, des parents, développement d’actions autour de la parentalité et de la santé. Activités Au centre social, ont été développées des activités parents qui leur ont permis d’entrer dans le centre social en s’inscrivant à diverses activités qui pouvaient leur correspondre : atelier de remise à niveau, atelier cuisine, atelier jardin, atelier enfants-parents. Au niveau de la santé, les ateliers ne fonctionnent pas ou alors ce sont des actions ponctuelles qui ne portent pas leurs fruits. D’actions ponctuelles à un projet de santé globale L’équipe du centre social s’est formée et s’est interrogée sur la vocation, l’objectif du centre social et sur les préoccupations, les besoins et les attentes des familles. Ont été relevés tout ce qui était autour du mal-être, des problèmes de santé, des familles monoparentales qui se ne rencontrent pas et qui étaient seules, des problèmes d’alimentation, etc. A partir de projets ponctuels en cours (alimentation, addictions), l’équipe a travaillé avec les familles autour d’un projet global de santé. Les familles qui participaient au projet alimentation (qui était lié à l’atelier jardin et l’atelier cuisine) ont pu bénéficier de la présence d’une infirmière en retraite qui a travaillé avec le groupe sur l’établissement de menus faciles, pas chers et rapides. Une autre infirmière avec la CIPAS venait parler davantage de tout ce qui était l’hygiène de vie (comment ranger les denrées dans le frigo, combien de temps les conserver…) et l’hygiène nutritionnelle. Cet atelier s’est rapproché du centre de loisirs qui a créé un atelier cuisine avec les animatrices. Les recettes proposées pouvaient se retrouver dans l’un et l’autre. Il fonctionne depuis 2 ans et il y a toujours des demandes des parents. Fort de cette expérience, a été construit avec les parents, les enfants et les adolescents le projet « Bien dans son corps, bien dans sa tête » sur un an (2005). Des partenaires ont été associés au projet et sont intervenus auprès des groupes : la DIPAS, l’association la Croix d’Or, l’association Olympio (théâtre forum/animations interactives), le centre d’hygiène alimentaire de St Quentin, l’association look up (travail sur l’image de soi avec une coiffeuse et une esthéticienne). Au-delà des réflexions, débats… menés sur les questions de santé, les familles ont souhaité s’évader de la cité pour pouvoir parler et faire autre chose. Ont donc alternées les interventions des associations et des périodes d’évasion à chaque période de vacances scolaires. Les parents, ados et enfants sont ainsi allés 4 jours dans les Vosges où ils ont pu faire de la randonnée, du VTT ; parler de la santé au cours des veillées ; participer à des jeux organisés par le centre de l’hygiène alimentaire et les animateurs. Ils sont allés également au parc de l’Ailette à côté de Laon et à la mer. A la fin du projet, 4 mamans ont appris à nager (et accompagnent les enfants du centre de loisirs à la piscine), 2 mamans tiennent des permanences au point info famille du centre social, 2 mamans font une formation complémentaire au CCAA (pour accompagner les infirmières scolaires et les enseignants à aborder les questions d’addictologie avec les élèves), 1 maman s’est investie comme parent d’élèves dans son école. 18 Une brochure a été réalisée « Bien dans son corps, bien dans sa tête » qui reprend le travail des adolescents : leurs écrits, les photos prises dans les Vosges, à la mer, des dessins… En 2006, il est prévu de travailler avec le centre d’hygiène alimentaire sur une méthodologie d’utilisation de ce livret dans d’autres centres sociaux et aider, soit des animateurs ou des jeunes à pouvoir s’en servir pour faire passer certains messages. Les perspectives A la demande du groupe, un second projet va être mis en place pour 2006. Il s’agit, pour le groupe d’adolescents qui a participé au premier projet, d’encadrer un groupe de 10 jeunes d’un autre centre social de St Quentin. Pour 2007, un projet d’échange avec la ville de Rozerham (Angleterre) jumelée à St Quentin est prévu. Il s’agit pour le groupe ado et adulte de comparer ce qui se fait en France et en Ecosse, de voir ce qui se passe à Rozeram, comment se travaille la santé, comment est la santé des adolescents… La dynamique se poursuit dans le quartier avec la mise en place depuis 3 ans des semaines de la santé 2 à 3 fois par an. Des intervenants (médecin de quartier, infirmières…) se succèdent pour aborder des questions diverses (risques des maladies d’hiver, l’hygiène bucco-dentaire, les vaccinations…). Des repas sont confectionnés par les ateliers cuisine ados et adultes. Olympio propose une pièce de théâtre forum (les bleus à l’âme) sur le malvivre des jeunes et des adultes. Cet exemple illustre ce qui est mis en dynamique par les parents dans le quartier autour de ces actions santé. C’est important que l’équipe soit formée pour qu’elle puisse «s’effacer» et laisser la place aux parents de pouvoir mettre en place les choses. 19 Annexe 3 Définition, missions et objectifs des pôles de compétence par l’INPES et synthèse des travaux réalisés lors du séminaire du 15 juin 06 20 Pôle de compétence par l’INPES Pôle de compétence : définition par l’INPES Plate-forme d’opérateurs conçue pour rassembler et mettre en lien les acteurs de l’ensemble du territoire pour : contribuer au développement cohérent de la politique de santé en région ; participer à la construction d’une culture partagée en EPS. Missions définies par l’INPES Centre de ressource et de service d’appui aux porteurs de projets. Carrefour d’échange entre les institutions, les réseaux pour les informations, les pratiques, les expertises. Lieu de coordination de l’offre de services et du système d’information. Coordination de fonctionnalités transversales : conseil méthodologique, ingénierie de projet, formation, documentation, suivi et évaluation. Objectif général Contribuer au développement cohérent de la politique régionale de santé et participer à la construction d’une culture partagée en EPS. Objectifs spécifiques Améliorer la qualité des programmes et des actions en étoffant les compétences des acteurs. Mutualiser, partager l’information entre tous les acteurs pour harmoniser les pratiques, introduire plus de complémentarité dans les interventions, mieux prendre en compte les besoins et la place des usagers Optimiser les ressources pour mieux couvrir les territoires et les populations, faciliter le transfert d’interventions qui marchent et l’implantation d’actions innovants Objectifs intermédiaires Les pôles doivent permettre de développer sur chaque fonctionnalité : une offre de service pour les acteurs de terrain : accompagnements méthodologiques, formations, aide à l’évaluation, veille documentaire, points relais… ; une réflexion théorique et conceptuelle sur des stratégies et des outils : chartes, cahiers des charges, outils d’intervention, supports de formation, bases de données, systèmes d’information, critères de suivi… ; animation de travaux interinstitutionnels fédérateurs : échanges entre acteurs, inventaires des ressources, constitution de réseaux, coordination… Les porteurs des pôles de compétence au niveau national CRES-CODES : 22 régions Autres structures : les 3 régions sans CRES o Auvergne promotion santé (APS) ; o Fédération régionale des acteurs en promotion de la santé du Centre (FRAPS) ; o Union PREPS (Corse) Région sans pôle de compétence : Guyane (pas de SREPS) 21 Organiser un pôle régional en éducation pour la santé en Picardie - Années 2005 à 2007 CRES de Picardie : coordination du pôle de compétence picard Actions 2005 Recensement des acteurs et des actions de formation en éducation pour la santé et éducation du patient Recensement des besoins et attentes des acteurs en terme de formation (enquête Delphi) Recensement des centres documentaires en éducation pour la santé, éducation du patient, et plus généralement en santé Formation à l’écriture de projets Actions 2006 Organisation de 3 séminaires de connaissance mutuelle et d’échange de pratiques entre les différents membres du pôle de compétence (en cours) Création d’un pool de formateurs inter-institutionnels pouvant intervenir sur l’ensemble de la région sur toutes les thématiques (démarrage) Renforcement des compétences des acteurs dans la conduite et l’écriture de projets en EPS (en cours) Renforcement des compétences des acteurs dans l’évaluation des projets en EPS (réalisé) Labellisation de centres documentaires recensés en 2005 en centres documentaires de proximité en éducation pour la santé / éducation du patient (en cours) Actions 2007 Organisation de 3 séminaires de connaissance mutuelle et d’échange de pratiques entre les différents membres du pôle de compétence sur la base du cahier des charges ébauché en 2006 Réalisation de formations (écriture de projet, évaluation) Accompagnement méthodologique sur les territoires des porteurs de projets (formation-action écriture et suivi des projets) Mise en réseau des centres de documentation labellisés. Poursuite de la labellisation (Refusé) 22 Pôle de compétence - synthèse du 1er séminaire (15 juin 06) Ce que pourrait être le pôle Réseau d’acteurs Plate-forme d’échanges et de rencontres Moyen de mieux orienter vers les structures Moyens de trouver les bons intervenants Lieu de ressources professionnelles, Mutualisation des ressources documentaires et d’outils pédagogiques Moyens de rendre visibles les acteurs et les Aide et soutien à l’élaboration et au actions à l’intérieur et à l’extérieur financement de projets Création d’une grille d’évaluation commune Permettre l’évolution des pratiques, être un lieu de recherche, un observatoire Ce que ne doit Promouvoir une structure particulière Attribuer ou redistribuer des financements Occasionner une perte de temps ou d’énergie Ne pas respecter les entités, les territoires Définir la politique de santé Etre un lieu physique central pas être le pôle Gérer les conflits entre structures S’occuper de pratiques commerciales Exclure les bénévoles, les habitants, les usagers Se substituer au travail de ses membres Uniformiser les pratiques et les méthodes Imposer un droit d’entrée pour sélectionner les membres Ce qu’il faudrait faire pour que le pôle existe Recenser les ressources Trouver des lieux centraux et stratégiques S’approprier un socle commun et une culture Avoir une décision politique durable commune Une révolution culturelle Etre porté par une structure déjà existante Associer les soignants et la population Ecrire un cahier des charges Organiser des rencontres régulières entre Etre garant de l’identité des membres acteurs Pôles de compétence - Les principes fondateurs Fédérer les acteurs, les politiques Associer les acteurs des champs connexes, la population Mutualiser les ressources, les moyens, les pratiques Organiser les échanges entre acteurs Communiquer sur les acteurs, les actions Respecter le principe de subsidiarité : l’initiative et la mise en œuvre des actions restent de la responsabilité pleine et entière des membres du pôle 23 Annexe 4 Synthèse des ateliers 24 Groupe C (Animé par Patrick Dublé et Delphine Delecourt) 1/ Sur le plan organisationnel et de forme : quelle forme doit prendre le pôle ? (Réseau, fédération, GIE…) Quel type de pilotage et d’instance de pilotage serait souhaitable ? - Laisser une grande place au volontariat : on travaille avec des gens motivés, intéressés En même temps, quelle motivation, quel volontariat sur un moyen ou long termes : quelle garantie institutionnelle dans le temps ? Besoin de partir sur une notion d’engagement : avoir une convention de partenariat : un outil à mettre en place et à promouvoir. Toutes les structures entrant dans un pôle de compétence, dans une sorte de comité de pilotage seraient amenées à signer une convention de partenariat. - Pouvoir organiser tout en gardant de la souplesse - Pouvoir avoir un compromis entre des thématiques déterminées et une déclinaison par département - Avoir une porte d’entrée par population, par public « concerné » par des actions d’éducation pour la santé (« la population est notre but »). - « Quelle que soit la forme, on croiserait toujours la thématique, le territoire et le type de public » - Besoin d’envisager qu’après 2007, il y ait une structure autonome qui prenne le relais « au cas où » ! Aujourd’hui, le CRES est là pour servir le projet. Le CRES n’est pas l’instigateur unique. Le CRES ne sera pas toujours porteur et in fine, il ne sera peutêtre plus qu’un membre dans le pôle de compétence comme les autres membres. - L’idée est de mettre en place une instance (type un comité de pilotage) qui viendrait porter le pôle de compétence et poserait ses modalités d’intervention. - Question : le pôle de compétence doit-il avoir une identité juridique ? - Comment va se mettre en place le comité de pilotage ? Qui va prendre en charge son animation ? - On pourrait envisager qu’il y ait un « gros » comité de pilotage et des souscommissions de travail différentes (par thématiques, territoires et/ou publics…). - Comment gérer les entrées et sorties dans le pôle de compétence ? Quelles doivent être les règles de fonctionnement ? - Suggestion : organiser un brainstorming pour échanger sur les règles de fonctionnement du pôle de compétence. 2/ Du point de vue de la circulation de l’information : quel type de média, quelle fréquence, quel contenu ? Quel mode d’accès (portail internet, média papier, base de données…) ? - 1 guide, 1 annuaire (fonctionnement, missions, actions…) de tous les acteurs en EPS, promotion de la santé avec une porte d’entrée par thématique, voire même par territoire… - L’outil le plus performant actuellement est le site Internet. Penser à une étude du coût. - Pour le média « site internet », on pourrait aussi inclure des fiches actions, des récits d’expériences, des écrits théoriques, des bases de données. - Quel contenu pour le média ? Connaître toutes les formations qui se font par exemple (dates, lieu, coût, thèmes…), repérer toutes les manifestations… - C’est le travail du réseau que de transmettre, pour sa propre structure, les news à faire figurer sur le site. Le comité de pilotage doit aussi avoir une veille et relancer les différents acteurs pour l’étayage des informations. Importante question de l’actualisation. 25 - Pour les personnes ne disposant pas d’internet, penser à bulletin d’informations sur papier. Là aussi se pose le problème de l’animation, de la mise à jour des informations et de leur saisie… 3/ En terme de contenu et d’activité (de formation, de conseil méthodologique, de documentation…) - Revoir l’idée du « pool de formateurs ». Ce serait plus un répertoire de compétences qu’un catalogue de noms. - Quelles formations pourrait-on développer ensemble ? Entre membres du pôle de compétence ? - On pourrait penser à une formation « Acteurs relais en EPS » dont le programme serait co-construit par des formateurs issus de différentes structures. - On pourrait aussi envisager un échange de pratiques EPS, une analyse de pratiques des actions menées, c’est-à-dire disposer d’espaces de parole pour critiquer, analyser sa pratique - L’identité du formateur : existe-t-elle ou faut-il la construire ? - Avoir une démarche participative/communautaire - Suggestion : faire valider le contenu des formations dans un cadre universitaire - Questionnement sur la légitimité des uns et des autres à s’engager dans la formation et questionnement sur l’envie de s’introduire dans une action de formation. 26 Groupe B (Animé par Sonia Caillaux et Carole Payen) 1/ Sur le plan organisationnel et de forme : quelle forme doit prendre le pôle ? (Réseau, fédération, GIE…) Quel type de pilotage et d’instance de pilotage serait souhaitable ? Une réflexion préalable : pas de connaissances précises sur les formes proposées : GIE, GIP, Fédération…. Quels sont les différences, les avantages et les inconvénients de ces structurations ? Quelques éclaircissements sont apportés : • Réseau : différent de réseau de soin, ici = mise en réseau d’activités, collaboration… Réseau + ou – hiérarchisé sans une structure particulière • Association loi 1901 à but non lucratif avec constitution, adhérents • Fondation : avec un certain nombre de principes réglementaires (ex : financement…) • GIE : groupement d’intérêt économique. Il ne porte que sur ce qui est mutualisé par les adhérents, le GIE ne peut être en déficit et les membres sont solidaires financièrement. • GIP : groupement d’employeur. Après discussion, Formes « difficiles à envisager » GIP Fondation Formes possibles GIE (à voir + tard) Fédération d’associations et d’institutions Réseau d’acteurs (pas réseau de soins) Quelle que soit la forme retenue, il y a nécessité d’un cadre formalisé et d’une coordination. La coordination peut être assurée par une structure déjà existante ou par une nouvelle association qui représenterait différentes structures. A réfléchir en 2007. En attendant que soit arrêtée la réponse à cette question, il est envisagé de créer une charte de coopération. 2/ Du point de vue de la circulation de l’information : quel type de média, quelle fréquence, quel contenu ? Quel mode d’accès (portail internet, média papier, base de données…) ? Il faut envisager l’information en interne (à destination des membres du pôle) et en externe (autres structures). En interne, la lettre électronique semble un bon support. Elle suppose tout de même la collecte d’informations. Si elle existe, la lettre d’information du GRSP pourrait peut-être consacrer une place aux membres du pôle de compétence. Internet est un média intéressant mais le support papier est encore d’actualité pour les structures pas ou mal équipées en matériel informatique. La diffusion de documents tels que : PV, CR peut-être envisagée par email à l’intérieur du pôle Pour la communication externe, il faudra prévoir logo, visuel, charte. Prévoir la diffusion du cahier des charges du pôle (synthèse de 4 pages) 27 3/ En terme de contenu et d’activité (de formation, de conseil méthodologique, de documentation…) Quelques réflexions préalables : De qui est composé le pôle ? A qui s’adresse t-il ? Quelle différence fait-on entre acteurs de terrain et professionnels ? Le pôle doit pouvoir répondre à n’importe quelle personne mais il n’est pas un sous traitant (recherche de ressource mais pas de mission) : ne pas faire à la place de l’autre. Le domaine d’action du pôle : - création de nouveaux outils, recherche d’outils, de démarches avec l’aide du pôle ou de l’un de ses membres (avis d’experts) ; - recherche-action, Expertise, Analyse de pratiques ; - échange sur les pratiques (ce que fait l’autre) ; - échanges de pratiques : mutualisation des ressources, des moyens. Plutôt que de segmenter l’activité du pôle en trois activités (formation, conseil méthodologique, documentation), il est préférable de réfléchir de manière globale et de présenter le pôle comme un outil d’accompagnement de la mise en place d’un projet de prévention / EPS (terme réducteur pour certains) et ETP A chaque étape d’un projet d’EPS ou ETP, les trois activités d’accompagnement (formation, conseil méthodologique, documentation) sont présentes. Formation Mise en place d’un diagnostic à l’évaluation Conseil méthodologique projet : du Documentation Dans le cahier des charges du pôle, il sera nécessaire de rédiger un préambule pour définir les termes (prévention, EPS, ETP…), les sigles… utilisés. 28