Le Groupe Lucien Barrière fête ses 100 ans

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Le Groupe Lucien Barrière fête ses 100 ans
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1200 Genève 2
Rédaction: CP 5811, 1211 Genève 11, tél. 022 329 97 46, [email protected]
Hebdo • N˚ 16 • 4 mai 2012
GASTRONOMIE
Signé avec brio Relais & Châteaux
Après Versailles, le Dîner des
Grands Chefs enflamme Broadway
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GENÈVE
Plus grand groupe hôtelier
genevois
Manotel a réalisé un exercice
record au cours de l’an dernier
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VAUD
Le Casino Barrière de Montreux: fleuron du Groupe en Suisse et maillon fort du tourisme de la Riviera vaudoise. / Photo Manon K
Le sosie de Clo-Clo à Montreux
Quand le Casino Barrière
démontre en rythme
tout son savoir-faire
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VU POUR VOUS
Le charme de la trottinette à Neuchâtel
Les petites attentions et les gestes originaux font toute la différence entre
les établissements hôteliers. C’est là une réalité qu’a parfaitement
compris Relais & Châteaux dans chacune de ses maisons d’exception aux
quatre coins du monde. Un bel exemple de cette créativité attentionnée
se trouve à Neuchâtel, à l’Hôtel Beau-Rivage – dernier maillon de la
Collection en Suisse – qui place dans la chambre de ses hôtes une…
trottinette de belle qualité, utilisable aussi bien par les enfants que par
les adultes. De quoi permettre à chacun d’engranger de beaux souvenirs
originaux sur les quais de Neuchâtel et de donner l’envie de…revenir
au plus vite en ces hauts lieux du cocooning signé Relais & Châteaux.
Jean-Charles Kollros / Photo Manon K
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FR/VD/JU – Très actif en Suisse, sur ses sites de Fribourg, Montreux et Courrendlin
Le Groupe Lucien Barrière fête ses 100 ans
Très apprécié en Suisse, où il exploite avec professionnalisme et
savoir-faire les Casinos de Montreux, Fribourg et Courrendlin, le
Groupe Lucien Barrière Hôtels & Casinos, fête cette année le 100e
anniversaire de sa création. En apportant, du même coup, la
preuve de son parfait sens de l’adaptation à l’évolution de notre
société, respectivement aux mœurs, goûts et… dispositions légales.
Un siècle – et quel siècle dirait Claude Lelouch! – s’est en effet
écoulé depuis l’ouverture des mythiques Hôtel Normandy Barrière
et Casino Barrière de Deauville, en 1912. En 100 ans, Lucien
Barrière Hôtels et Casinos a connu une prestigieuse expansion et
un succès jamais démenti. Ainsi, en 2010, le Groupe a réalisé
1,169 milliard d’euros de chiffre d’affaires et recense plus de 7’000
collaborateurs. Une réussite universellement reconnue et qui doit
notamment beaucoup à «L’Esprit Barrière», la marque de fabrique
du Groupe, née d’une subtile association de tradition et de modernité, d’excellence et de simplicité, une certaine incarnation de
l’art de vivre à la française conjugué quotidiennement par des collaboratrices et des collaborateurs dont l’ambition est de proposer,
en toutes circonstances, un accueil et un service personnalisés.
Une telle philosophie repose sur un constat: Lucien Barrière Hôtels
et Casinos, c’est avant tout une histoire de famille L’histoire d’une
entreprise qui se transmet de génération en génération jusqu’à la
quatrième, celle des deux enfants de Dominique Desseigne, le
Président du Groupe, Joy et Alexandre, Desseigne-Barrière. Le
patrimoine, la transmission des savoirs, la pérennité sont ainsi
depuis toujours au cœur des exigences et valeurs de l’entreprise.
Tout commence à Deauville
L’histoire de Lucien Barrière Hôtels & Casino est caractérisée par
une constante: sa faculté à s’adapter à l’évolution des mœurs et des
goûts, voire à la malice du temps! Ainsi, c’est déjà dans cet esprit
qu’en 1912, pour concurrencer la petite station balnéaire de
Trouville sur mer, très prisée des Parisiens, Eugène Cornuché, alors
directeur du casino de Trouville, entreprend la construction du
casino de Deauville, suivie de celle de l’Hôtel Normandy. Le casino
sera inauguré le 11 juillet 1912 devant 1500 invités. A la fin de la
guerre, la station retrouve très vite sa clientèle et le casino accueille
alors les plus grands noms des années folles, Coco Chanel, André
Citroën ou la famille Rothschild. Pendant ce temps, François
André, son associé, participe à la création de la station de La
Baule, selon le modèle de Deauville. François André entreprend
ensuite la construction de l’Hôtel Hermitage à La Baule, inauguré
en juillet 1926. En 1927, François André succède à Eugène
Cornuché à la tête de la Société des Hôtels et Casino de Deauville
(SHCD) et entreprend la même année la construction de l’Hôtel
du Golf à Deauville puis du golf attenant avec les architectes Tom
Simpson et Henri Cotton. Très charismatique, il devient l’ami des
rois, le familier des princes, des artistes et des hommes politiques.
C’est à lui que l’on doit divers établissements du Groupe comme
le Casino de Chamonix, la station de Contrexeville, deux casinos
et l’hôtel Westminster, au Touquet, deux cercles parisiens.
Le monde de l’hôtellerie et du tourisme doit beaucoup à François
André: entrepreneur dans l’âme, il est reconnu comme l’inventeur
du tourisme moderne, créateur du concept de «resort à la française», réunissant en un seul lieu, un casino, un hôtel et des installations sportives.
Lucien Barrière, esprit précurseur
La création du Groupe proprement dit va intervenir principalement entre 1962 et 1990. En 1951, Lucien Barrière, homme d’exception, rejoint son oncle dans l’entreprise familiale. A la disparition de François André en 1962, Lucien Barrière prend la tête du
Groupe. Dans un souci constant de maintenir la tradition et de
conserver les prestigieuses stations léguées par son oncle, il lance
un vaste projet de modernisation du Groupe. Il se montre très vite
un grand capitaine d’industrie doublé d’un précurseur. Il
développe le Groupe en achetant de nouveaux établissements à
Trouville, Dinard, Royan et Enghien-les-Bains, rénove l’Hôtel
Majestic Barrière à Cannes et accueille les grands noms de la vie
mondaine à Deauville avant de contribuer à la création du Festival
du film américain de la station.
* Prochain article: le Groupe Lucien Barrière aujourd’hui.
Jean-Charles Kollros
EDITO
2
EDITO
Imposer des baisses de prix peut
aussi avoir un coût
L
e Département fédéral de l’Intérieur impose une baisse du prix des médicaments,
pensant sans doute qu’il ne risque rien à indisposer une industrie pharmaceutique peu
populaire. Or, d’une part, la richesse de cette dernière profite à toute l’économie suisse
et, d’autre part, l’urgence d’une baisse de prix dans un pays au pouvoir d’achat intact n’est
pas démontrée.
Dans un contexte social souvent dominé par les inquiétudes quant à la progression des coûts
de la santé, les bons résultats affichés par l’industrie pharmaceutique ne manquent pas de
susciter une certaine animosité. Aux yeux d’un certain nombre de citoyens, mais aussi de
politiciens, cette branche économique apparaît définitivement cataloguée comme «riche»,
ce qui suffit à justifier qu’on la considère comme critiquable et surtout taillable et corvéable
à merci. Osera-t-on encore déclarer – sans être automatiquement soupçonné d’être à la
solde des entreprises concernées – que cette attitude manichéenne n’est pas toujours des
plus intelligentes ni des plus pertinentes?
On en a un exemple actuel avec les modifications d’ordonnances (ordonnance sur les
prestations de l’assurance des soins, OPAS, et ordonnance sur l’assurance-maladie, OAMal)
décidées par le Département fédéral de l’Intérieur (DFI) le 21 mars dernier et qui entrent
en vigueur le 1er mai. Ces modifications touchent la fixation du prix des médicaments, pour
laquelle on procède à des comparaisons avec les prix pratiqués dans six pays étrangers
(Allemagne, Autriche, Danemark, France, Grande-Bretagne, Pays-Bas). Le but est de faire
baisser drastiquement le prix des médicaments en corrélation avec la chute de l’euro.
Cette décision du DFI – perçue comme une rupture avec la pratique antérieure qui privilégiait
la concertation – a soulevé l’inquiétude des entreprises pharmaceutiques suisses et de leur
association faîtière Interpharma. Elles font valoir que, sur le principe, il est injuste d’exiger
une baisse du prix des médicaments suisses uniquement en raison de la cherté du franc, qui
fait certes apparaître les prix étrangers plus bas, mais qui entraîne aussi des conséquences
négatives pour les entreprises suisses qui voient augmenter leurs coûts relatifs. Les baisses
de prix imposées représentent ainsi une pénalisation supplémentaire pour l’industrie
pharmaceutique helvétique – à hauteur de quelque 1,4 milliard de francs selon l’estimation
d’Interpharma.
Beaucoup diront que les entreprises pharmaceutiques défendent leurs intérêts en exagérant
les conséquences négatives de ces baisses de prix. C’est une manière un peu hâtive de clore
le débat. Au-delà des représentants de la branche, ce sont aussi des politiciens de divers
partis – y compris de gauche – qui s’inquiètent aujourd'hui de voir le Département fédéral
de l’Intérieur prendre des décisions à l’emporte-pièce risquant de pénaliser la place
économique bâloise en particulier et suisse en général. Et de rappeler que l’industrie
pharmaceutique, en assurant plus de 30% des exportations et en créant directement ou
indirectement un nombre considérable de postes de travail, représente un élément
indispensable de la prospérité helvétique: elle est certes une industrie «riche», mais sa
richesse rejaillit sur de nombreuses personnes et collectivités.
Cet argument n’est pas à négliger; on a vu les réactions en Suisse romande lorsqu’une
entreprise pharmaceutique a voulu fermer une usine. De même, il est pertinent de faire
valoir que la cherté du franc n’a pas amenuisé le pouvoir d’achat des Suisses, bien au
contraire, et qu’imposer des baisses de prix ne saurait donc constituer une priorité primant
sur toute autre considération; en ce sens, la proposition de l’industrie pharmaceutique de
fonder les calculs sur le pouvoir d’achat, et donc de faire baisser les prix principalement à
l’étranger, mériterait au moins d’être examinée.
La morale de tout cela est qu’on devrait se méfier de certains réflexes épidermiques, à
commencer par ceux qui s’appuient sur le mythe de l’«îlot de cherté suisse» et sur la jalousie
envers des entreprises prospères.
Service d’information du Centre Patronal
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4 mai 2012 • N°16
«Comme un Chef»: actuellement sur les écrans romands.
/ Photos DR
Sur nos écrans de cinéma: «Comme un Chef» avec Jean Reno
Plutôt bon pour la profession de cuisinier
Nombreux sont les films qui évoquent, de près ou de
loin, la profession de cuisinier ou le parcours des chefs
de cuisine, voire encore les métiers de bouche, l’univers
du vin ou de la gastronomie. Le nombre de productions
cinématographiques a même tendance à s’accroître
depuis plusieurs années tandis que les émissions du style
«Top Chef» cartonnent sur de nombreuses chaînes de
télévision. Aussi est-ce avec un intérêt tout
particulier que l’on attendait
Comme un Chef, la comédie française mettant en scène l’excellent
Jean Reno, dans le rôle-titre, flanqué de Michaël Youn en qualité de
second.
Si le scénario de l’histoire est un peu
court et surtout «téléphoné» dès le
début, ce film constitue toutefois un
délassement fort plaisant, ponctué
notamment par quelques belles
scènes, de joyeux quiproquos et deux
ou trois répliques appelées à faire date.
En clair: pas un authentique chef
d’œuvre mais une réalisation agréable,
à déguster sans à priori, par exemple en
famille.
«Comme un Chef» mérite toutefois une
attention toute particulière en ces
colonnes journalistiques un brin corporatistes. Le film
constitue en effet une très bonne vitrine de la profession
et du travail d’un grand chef, confronté à de multiples
exigences: qualité des produits, régularité des fournisseurs, réactions de la clientèle, diktats des guides, stress
et attentes personnelles de ses proches. Et si le scénario
n’évite pas quelques poncifs, il
honore globalement la profession et
surtout contribue à mieux la faire
connaître au grand public.
Le spectateur averti qu’est le soussigné n’a d’ailleurs pu s’empêcher, au
fil du récit, de songer à quelques
grands chefs suisses et à leurs traits
de caractère. Nous ne les citerons
toutefois pas ici car estimant personnellement que chaque chef,
obscur ou célèbre, mérite le plus
grand respect. Pour son travail
mais aussi pour sa dimension
humaine et ce qu’il apporte aux
autres.
Jean-Charles Kollros
GASTRONOMIE
Jaume Tapiès, ancien élève de l’Ecole Hôtelière de Glion, aujourd’hui Président international de Relais & Châteaux.
3
Belle complicité entre chefs…
CH – Alors que ses établissement rayonnent aux quatre coins de la Suisse
Le Dîner des Grands Chefs Relais & Châteaux à New York!
Après avoir connu une première rayonnante l’année
dernière au Château de Versailles, c’est à New York, plus
précisément sur Broadway, au mythique Gotham Hall, que
le Dîner des Grands Chefs Relais & Châteaux vient de se
révéler – c’était le 16 avril dernier – comme un véritable
must en matière de très haute gastronomie et d’excellence.
Un peu comme un écho planétaire au succès que
connaissent les établissements de la Collection en Suisse,
maillons forts de l’accueil helvétique, sous la très
professionnelle houlette du Genevois Philippe Vuillemin,
à la tête de l’Hôtel de la Cigogne, Président de Relais &
Châteaux pour la Suisse et le Liechtenstein.
Ce ne sont pas moins de 45 Grands Chefs Relais &
Châteaux qui ont pris part à cette deuxième étape de ce
Tour du Monde entièrement dédié à la gastronomie et aux
nectars d’exception. Mettant en valeur le terroir
américain, le thème Springtime in New York, a ainsi attiré
des chefs d’une dizaine de nationalités différentes, en provenance du monde entier: de France, des Etats-Unis, du
Canada, d’Angleterre, d’Italie, du Japon, d’Afrique du Sud,
d’Allemagne, de Singapour et de Taiwan. C’est-à-dire
45 parcours différents: des stars incontestées des fourneaux
tels Daniel Boulud ou Patrick O’Connell aux futurs grands
comme César Troisgros et Christopher Kostow, en passant
par les tout récemment multi-étoilés Thomas Bühner ou
Emmanuel Renaut, sous oublier la génération montante
incarnée à merveille par Lan-Shu Chen.
Et si les quelque 400 convives triés sur le volet pour ce
rendez-vous d’exception ont été véritablement aux anges,
les célébrités présentes ce soir-là à Broadway n’ont pas non
plus été avares de compliments, à commencer par l’actrice
Elizabeth Olsen, le superbe mannequin Coco Rocha, Frédéric Lefèbvre, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, et
François Delattre, Ambassadeur de France aux Etats-Unis.
Et si le Dîner des Grands Chefs
se déroulait à Genève ou Chillon?
Au terme de deux éditions seulement, le Dîner des Grands
Chefs Relais & Châteaux est devenu un véritable événement planétaire, un peu comme le Roland Garros de la très
haute gastronomie. Comptant sur son territoire à la fois un
nombre important de maillons forts de la fameuse Collection et un nombre record de grandes tables au mètre carré,
la Suisse romande – dans le cadre d’un bâtiment historique
du côté de Genève ou de la Riviera (le Château de Chillon
n’a-t-il pas l’expérience des Grands Ressats du Guillon?)
devrait clairement se positionner pour accueillir, au cours
des prochaines années, un tel événement au bénéfice
d’une notoriété médiatique universelle…
L’idée est lancée… Qui aura l’envergure pour la concrétiser
et en faire une grande réalité concrète?
Jean-Charles Kollros
Le très attachant – et superbe – mannequin-vedette Coco Rocha a illuminé
la soirée de sa sublime présence.
Le charme de la Cuvée Louise de Pommery
L’événement, orchestré par pas moins de 42 maîtres
d’hôtels et 12 sommeliers au cœur d’un Gotham Hall entièrement revisité et habillé de nature, a également signifié,
du même coup, la rencontre réussie de 45 cuisines différentes: régionaliste chez Marc Meneau ou Annie Féolsw,
fusionnante aux tables de Jean-Georges Vongerichten. A
chaque Grand Chef son menu «made in USA»: asperges,
morilles, Saint-Jacques du Maine, bar de Montauk, carrés
d’agneau… Avec, en prime, l’exceptionnel accompagnement de la Maison de Champagne Pommery, qui avait mis
en scène ses légendaires Cuvée Louise 1989, 1990 servie
en jéroboam, et Cuvée Louise Rosée 2000. Un monde
gustatif hors du commun, un univers gastronomique à
damner un saint…
Un Grand Chef, oui… mais aussi un artiste.
Magique! / Photos DR © Diner des Grands Chefs
Le Cafetier • Journal des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers romands
La gastronomie de la soirée illustrait le thème Springtime in New York.
4 mai 2012 • N°16
GENÈVE - AU COIN
4
DU
BAR
GE – Reconnu comme le premier groupe hôtelier du canton de Genève
Manotel a signé un exercice «record» en 2011
Premier groupe hôtelier du canton de Genève, Manotel
a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires «record», de 56,9
millions de francs, réalisant ainsi le deuxième meilleur
exercice de toute son histoire. Seule l’année 2008, qui
avait vu le groupe franchir la barre des 60 millions, avait
été encore plus brillante, mais dans des circonstances fort
différentes. Président directeur général, Paul E. Muller
n’a d’ailleurs manifesté aucune euphorie face à ce résultat: «Nous ressentons clairement un soulagement davantage qu’un satisfecit», a relevé l’ancien président apprécié
des Hôteliers de Genève. En point de mire, dès cet été,
un nouveau défi: la transformation intégrale de l’hôtel
Epsom, l’un des six hôtels du groupe, avec le développement d’un nouveau concept hôtelier inédit et même un
nouveau… nom!
L’année 2011 n’a, il est vrai, pas été un millésime particulièrement simple à gérer. En dépit des résultats financiers satisfaisants au final et d’un taux d’occupation de
83,32 %, l’année a en effet été marquée par une faible
visibilité et des prix moyens légèrement tassés. Si les nuitées ont été en légère augmentation, ce sont surtout les
recettes annexes qui ont pâti. Concrètement, cela signifie
que globalement moins de séminaires et de banquets ont
été organisés durant l’année avec, néanmoins, une reprise
au dernier trimestre grâce aux organisations internationales. Dans ce contexte, Paul E. Muller souligne que la
clientèle d’Europe de l’Est a permis de compenser la diminution de celle du Moyen-Orient retenue par le Ramadan. «Le marché russe se hisse désormais dans le top 5 de
la clientèle de Manotel», précise-t-il en relevant la nécessité d’être toujours plus agile et réactif dans la gestion.
L’importance des grands événements
Sur cette lancée, le patron du groupe Manotel ne s’attend
pas à des miracles pour 2012, craignant même «une
irrégularité extrême dans les réservations, fortement et
positivement impactées par l’organisation d’événements
de type SIHH, Salon de l’Auto, congrès médicaux et
conférences internationales». On se trouve en effet là
face à un véritable phénomène de société: en 2002, seules
10 % des réservations étaient effectuées dans les deux
semaines précédant le séjour tandis qu’elles représentent
aujourd’hui un tiers des commandes.
Dans cet environnement difficile, Manotel entend rester
fidèle à sa politique d’anticipation et d’amélioration
constante de son parc hôtelier: depuis 2000, un budget de
de 100 millions de francs suisses a été consacré à la transformation du portefeuille, permettant à chacun des six
établissements d’avoir une identité propre et forte.
Avec le Groupe Bernard Loiseau
Fidèle et loyal, Manotel bénéficie également d’une valeur
ajoutée sur le plan de la gastronomie en raison de son
partenariat avec le groupe Bernard Loiseau, synergie qui
perdure depuis maintenant plus de dix ans. Cette collaboration permet à Manotel de bénéficier des conseil du
Grand Chef Patrick Bertron, qui a travaillé plusieurs
années avec le défunt magicien de la Bourgogne, dans
l’élaboration des cartes et le contrôle qualitatif des plats
de deux de ses restaurants pour garantir une cuisine
contemporaine et de haut vol, particulièrement appréciée
de la clientèle.
Fidèle à sa politique de développement durable, le Groupe Manotel a remis cette année
un nouveau chèque d’un montant de 24 790 franc au WWF International,
résultat d’un intelligent programme d’économie énergétique. De gauche à droite: Paul
E. Muller, Aurore Sajhau, Manager Foundations WWF International et Moia Hartop,
coordinatrice du Programme EXPLORE de WWF International.
Pas de doute, le professionnalisme règne en maître au sein
du Groupe Manotel, maillon fort et apprécié de
l’économie hôtelière et touristique genevoise. On ne peut
que s’en féliciter.
Jean-Charles Kollros
Paul E. Muller, président directeur général du Groupe Manotel:
un grand hôtelier au service de l’économie genevoise.
Manotel: maîtrise le sens de l’accueil. / Photos DR
C’est au tour de l’hôtel Epsom et de ses 153 chambres de bénéficier
en 2012 à nouveau d’un investissement de 14,6 millions de francs
pour sa totale transformation.
bloc-notes de Denis Dorcières
Genève vient de perdre simultanément deux personnalités, certes
dissemblables, qui ont à des
degrés divers intéressé ses habitants. Michel Chevrolet, 39 ans,
est parti beaucoup trop vite et ce
décès prend vraiment l’allure d’un destin
cruel. A l’heure où j’écris ces lignes, la Police
n’a pas encore communiqué les raisons de sa mort brutale. Tout au plus, savons-nous qu’il
ne s’agit pas d’un homicide. Le conseiller municipal de la ville de Genève (PDC) ne comptait
à ma connaissance que des amis chez nous. Toujours souriant et enthousiaste, ce natif de
la lointaine Argentine a commencé par faire ses classes sur Léman Bleu où il animait une
émission très courue des téléspectateurs tout en dirigeant la station. Ensuite, l’idée de
servir Genève, une ville d’adoption qu’il adorait, lui vint tout naturellement. Son décès aura
frappé de stupeur ses nombreux amis de Genève et d’ailleurs.
Jo-Johnny a rejoint les étoiles
L’autre personnalité genevoise disparue avait 92 ans, un très bel âge au demeurant.
Jo-Johnny n’avait quitté la scène que depuis deux ans et sa carrière fut tout simplement
fantastique. Songez qu’il a débuté en servant de lever de rideau à des stars inoubliables
comme Mistinguett, Fernandel ou Maurice Chevalier. Cela ne l’a nullement empêché de
tenir compagnie aux «jeunets» d’aujourd’hui sur la scène mythique du Casino-Théâtre.
Combien de revues ont pu ainsi compter sur sa joie de vivre, son entrain et sa dextérité
dès qu’il s’agissait d’esquisser des pas de danse tout en poussant la chansonnette. Sorti
de scène, Jo était un homme attachant dépourvu de la moindre vantardise malgré cette
carrière étonnante. Il était égal à lui-même et plutôt discret dans la vie de tous les jours.
Durant ces dernières années, il avait eu le chagrin de perdre sa chère épouse laquelle
l’avait accompagné avec tendresse à la scène comme dans la vie de tous les jours.
Devenu veuf, Jo m’expliquait comment il se nourrissait. Il se rendait ainsi régulièrement
au marché de Rive où il s’approvisionnait en légumes et en fruits. Rentré chez lui, il se
préparait une délicieuse soupe qu’il gardait toujours présente sur son potager. Cela lui
permettait de rester toujours en forme. Il fut ainsi un précurseur du fameux: « mangez
4 mai 2012 • N°16
tous les jours cinq fruits et cinq légumes». Jo-Johnny était de son vivant une légende.
Nul doute qu’elle demeurera encore longtemps vivace dans nos esprits, maintenant qu’il
vient de rejoindre les étoiles.
Le sprint final pour l’Elysée
Cette fois, la banderole d’arrivée, au bout de la longue ligne droite qui mène à l’Elysée,
est en vue. Les deux finalistes que chacun attendait sont là et bien là. Le président sortant,
Nicolas Sarkozy, est dans la peau d’un challenger depuis de nombreux mois. Son rival
socialiste, François Hollande, favori des sondages depuis qu’il a remporté les primaires de
son parti est étrangement dans la peau d’un tenant d’un titre qui, jusqu’au 6 mai prochain
au moins, appartient à son rival. Les résultats du 1er tour de la confrontation élyséenne
ont placé Marine Le Pen en une excellente troisième place. Dès lors, les 17,90% de la
candidate du Front National suscitent beaucoup d’attrait. Des deux finalistes, c’est Nicolas
Sarkozy qui fait un appel du pied le plus pressant à leur endroit. Sa dernière ligne droite
occupe vraiment toute la droite de la chaussée, même si son parti, l’UMP, assure n’avoir
passé aucun accord avec le F.N. Pour sa part, fidèle à une tactique qui, bien que jugée par
certains comme trop prudente, François Hollande joue la défense en bottant beaucoup
en touche. Comme s’il menait au score de ce match interminable et entendait garder cet
avantage. Dès lors, il convient pour lui de ne prendre aucun risque. Il aborde cette fameuse
dernière ligne droite en tête. Pour lui, il s’agira de savoir s’il peut franchir la ligne d’arrivée
en vainqueur alors qu’il est en tête des sondages depuis si longtemps. L’actuel locataire
de l’Elysée parviendra-t-il à le sauter sur la ligne ou, au contraire, le grand favori va-t-il
garder sa domination jusqu’à la fin afin d’endosser à son tour le costume de Président de
la République? Réponse dimanche.
Christoph Blocher a trop dérangé la classe politique
Le tribun millionnaire zurichois Christoph Blocher connait des jours difficiles. Il est plus
que sérieusement question de le priver de son immunité parlementaire afin de pouvoir le
traduire en justice. On entend le faire condamner pour «violation du secret bancaire» dans
l’affaire qui avait causé la chute du banquier central Philipp Hildebrand. Pour l’heure, seule
la Commission des affaires juridiques du Conseil National s’est déterminée. En coupant la
poire en deux puisqu’elle estime que le conseiller national zurichois n’est pas protégé par
l’immunité parlementaire pour les faits instruits qui se sont produits le 3 décembre car il
n’avait pas encore prêté serment. En revanche, cette même Commission pense qu’il peut
conserver son immunité pour les faits instruits qui se sont produits le 27 décembre, alors
qu’il était dans sa nouvelle fonction d’élu du Conseil National. Pour sa part, la commission
du Conseil des Etats se déterminera à son tour le 31 mai. Rappelons qu’il convient d’avoir
une position commune des deux Chambres à ce sujet. Jean Ziegler, aux antipodes de
Blocher en politique, a subit lui aussi la levée de son immunité parlementaire en 1991. Il
ne l’a pas oubliée et vient aujourd’hui au secours du tribun zurichois: «Aujourd’hui, comme
à l’époque, le risque de vouloir punir celui qui perturbe la messe par une levée d’immunité
est le même». Jean Ziegler avait écrit son livre «La Suisse lave plus blanc»… avec quelque
avance sur son temps! Affaire à suivre qui risque de faire de Christoph Blocher une sorte de
martyr. Un rôle vraiment nouveau pour lui.
Une relation germano-suisse toujours plus délicate
Décidément, notre important voisin germanique occupe de plus en plus les esprits de nos
compatriotes alémaniques. Cela démarra en 2006 lorsque les Allemands transformèrent la
Suisse en un eldorado devenant le premier pays d’émigration devant les Etats-Unis. De plus,
ils ne tardèrent pas à occuper des fonctions importantes chez nous, notamment dans les universités. A telle enseigne que le président des étudiants zurichois juge que «la frontière du
supportable est atteinte». De plus, il fut aussi question de la défense du dialecte zurichois. Il
y va, paraît-il, de l’identité suisse face à la vague allemande (!). Fait amusant si l’on songe
au renvoi du français aux oubliettes au profit de l’anglais dans les écoles zurichoises. Quid
de l’identité suisse romande en l’occurrence? Autre sujet de mécontentement, l’Aéroport
de Zürich subit les bruits d’avions venus d’Allemagne et ne peut donc se développer. Encore
amusant si l’on se souvient de l’époque où feu Swissair quittait Cointrin au profit de Kloten.
Depuis, l’aéroport genevois va très bien, merci pour lui, tandis que cette compagnie…
Enfin, la «guerre» est à l’ordre du jour s’agissant d’un certain accord fiscal signé par les
deux pays.
Il a motivé l’usage d’un vocabulaire belliqueux. Sans oublier, en corollaire, la pénurie
d’appartements abordables, tous pris par les nouveaux venus allemands. Bref, la tension
est certainement plus grave à Zürich qu’à Genève s’agissant des frontaliers. Les zurichois
sont-ils déjà à la recherche d’un Eric Stauffer local?
VAUD
5
VD – Ville du Goût 2012, Lausanne fait débuter septembre… en mai!
Un menu de choix et de belle créativité
Est-ce dû au dynamisme naturel de la «capitale»
vaudoise, à l’appétit pantagruélique de son syndic Daniel
Brélaz ou à la volonté de ne pas s’en laisser compter par
son concitoyen Josef Zisyadis, âme de l’événement de
septembre? Diffficile à dire mais toujours est-il que
Lausanne, Ville du Goût 2012, ne prend pas sa mission à la
légère: son programme de rendez-vous gustatifs fait la part
belle à la créativité et à l’originalité, tout en faisant commencer le rayonnement de la Semaine du Goût 2012, agendée du 12 au 23 septembre, au premiers jours de mai…
C’est sous le signe des rencontres inédites que se présente
concrètement le programme lausannois, destiné à
permettre à chacune et chacun de découvrir les saveurs de
sa région et de ses métissages. Déguster le repas d’un grand
chef dans un endroit surprenant, participer à un brunch
au parc Mon-Repos, goûter un plat labellisé Ville du Goût
2012 dans l’un des 65 restaurants partenaires, visiter les
potagers urbains, découvrir au fil d’une balade un endroit
secret ou un produit inédit: le menu proposé met clairement l’imagination au pouvoir, avec une implication forte
de nombreux partenaires et des services de la Ville.
ou encore à l’espace des inventions, des potagers dans
les cours d’école.
– Une collaboration avec les grandes manifestations
lausannoises
– Mais encore: des interviews avec Les Toqués du Goût,
des bons plans, des recettes inédites, etc…
Nous aurons bien sûr l’occasion de revenir sur ce
prometteur menu lausannois mais pour l’heure saluons
comme il se doit l’effort de la «capitale», membre du
réseau Délice, en faveur du bien-manger et de la qualité de
vie.
Jean-Charles Kollros
Daniel Brélaz, syndic de Lausanne, à droite, avait laissé entendre, lors de la présentation
de la Semaine du Goût 2012, que la capitale mettrait les bouchées doubles en qualité
de Ville du Goût. Un message bien reçu par, de gauche à droite, Josef Zisyadis,
Gérard Rabaey et Stéphane Décotterd.
Tables éphémères en lieux insolites
Le programme des réjouissances est extrêmement riche,
comme on peut le voir en consultant le site www.lausanne.ch/villedugout2012. On peut toutefois d’ores et
déjà mettre en évidence quelques points particuliers:
– les tables éphémères, permettant de déguster le menu
d’un grand chef dans un lieu original, que ce soit à la
Collection de l’Art Brut, au stade de la Pontaise, dans
le clocher de la Cathédrale ou à la halle des locomotives.
– les balades, nombreuses et souvent inédites, déclinées
autour du thème du goût.
– le jeune public à l’honneur: avec des ateliers pour
experts goûteurs dans les APEMS lausannois, à l’UNIL
Daniel Brélaz, syndic de Lausanne et Epicurien dans l’âme.
Gérard Rabaey, Parrain du Goût 2012 et véritable exemple pour la relève professionnelle.
Les enfants de Brent, sous le regard de Stéphane Décotterd,
l’excellent nouveau magicien du Pont de Brent.
Josef Zisyadis, Président de la Semaine du Goût, attache une importance primordiale
à la formation du goût chez les enfants: le programme lausannois va positivement
dans la même direction. / Photos Manon K
Le Cafetier • Journal des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers romands
4 mai 2012 • N°16
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GE – Au bénéfice d’une expérience véritablement internationale
L’hôtel Warwick Geneva a un nouveau directeur
Etablissement emblématique de la Cité de Calvin,
l’hôtel Warwick Genève a désormais un nouveau
directeur général à sa tête: il s’agit d’Alain Rigazzi, de
nationalité suisse et italienne, qui vient d’entrer en
fonction le 16 avril dernier.
Au bénéfice d’une vaste expérience internationale,
Alain Rigazzi est reconnu comme un professionnel
confirmé qui a déjà travaillé au sein du Groupe
Warwick International Hotels par le passé, notamment au
Warwick Seattle Hotel, entre 1998 et 2008. Il était alors
notamment parvenu à repositionner l’établissement et
y réaliser des améliorations majeures au cœur des
opérations, notamment sur le plan de la restauration.
Organe des cafetiers, restaurateurs et hôteliers,
Le Cafetier souhaite une très cordiale bienvenue à Alain
Rigazzi et plein succès dans l’accomplissement de sa
mission, sachant toute l’importance que le groupe
Warwick International Hôtels attache à la satisfaction de
sa clientèle.
Jean-Charles Kollros
Société des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers de Genève
11 avenue Henri-Dunant - 1205 Genève
Tél : 022 329 97 22 - Fax 022 320 40 25 - www.scrhg.ch
COURS DU SOIR Fr. 3950.Seuls les candidats devant passer les 3 modules d’examen
sont acceptés au cours du soir
Horaires: de 18h00 à 21h00 (3 à 4 soirs par semaine)
et environ 9 samedis de 08h30 à 12h00 et 13h00 à 16h00
+ 2 après-midi de 13h30 à 17h00 en semaine
2e session 2012
Soir14
Du 27 août 2012 au 29 novembre 2012
Alain Rigazzi ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Depuis
lors, il a notamment œuvré au service de plusieurs
groupes hôteliers et principalement Mövenpick, où il a
exercé la fonction de directeur au sein d’hôtels et
ressorts, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est. Il a
notamment été en charge de plusieurs ouvertures, dans
le segment 4 et 5 étoiles, notamment en Indonésie, à
Dubaï et en Turquie.
(Sous réserve de modifications)
Ouverture des inscriptions au cours de cafetier: Dès le 4 avril 2011
Se munir de la somme de Fr. 500.(frais administratifs) et d’une pièce d’identité
Le solde de Fr. 3450.-
Riche de ce bagage universel et de ses nombreuses
expériences, Alain Rigazzi apparaît particulièrement
bien armé pour relever un nouveau défi: établir l’hotel
Warwick Geneva comme l’un des meilleurs hôtels de la
catégorie 4 étoiles sur la place genevoise. L’hôtel,
entièrement rénové, est stratégiquement situé rue de
Lausanne, en face de la gare de Cornavin et à deux pas
du lac. Il dispose de ce fait de réels atouts pour séduire
une clientèle suisse et internationale.
payable au 31 juillet 2012
COURS DE COMPTABILITE
(FACULTATIF)
(uniquement en cours à plein temps)
Fr. 500.- par personne
(frais administratifs)
Du 1er au 5 octobre 2012
Horaires: 8h30-11h45 / 13h30-16h45 du lundi au vendredi
EXAMENS DÉCEMBRE 2012
Pour s’inscrire aux examens de cafetier:
Service du commerce
Bandol Centre – Rue de Bandol 1 – 1213 Onex – Tél: 022 388 39 39
Horaires d’ouverture: 09h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00
http://www.geneve.ch/scom
Alain Rigazzi, professionnel
confirmé de l’hôtellerie et
nouveau directeur général du
Warwick Geneva.
4 mai 2012 • N°16
Se munir d’une pièce d’identité
Ouverture des inscriptions aux examens:
A confirmer (voir publication dans la Feuille d’Avis Officielle)
/ Photos DR
Ca9Mots croisés_10 x 10 (34) 26.01.12 12:23 Page1
CAFÉ
DES SPORT
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Mots
Jeudi 10 mai 2012
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1227 CAROUGE
2
3
4
MOTS
CROISES N°950
croisés
5
1
2
3
Se réunir en groupe restreint permettra à chacun:
✦ D’être informé de l’actualité récente de la SCRHG,
✦ De faire état de toutes problématiques liées à votre quartier
ou à votre établissement en particulier,
✦ De s’exprimer de façon libre et informelle sur toutes les
questions qui vous tiennent à cœur.
4
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8
Votre présence pour nous est indispensable.
Votre association n’est vivante que grâce à vous!
9
10
BREVES DU PRESIDENT
Augmentation des taxes liées
à la LRDBH
Chers Collègues,
Chers Membres,
7
6
7
8
9
10
VERTICALEMENT – 1. Donc indubitables. – 2. Est
en liberté souvent provisoire. Ouverture d'opéra. –
3. Situées en bordure. – 4. Une route bien tracée. –
5. Mot de Marseille. Canton. Etouffe certaines villes.
– 6. Roches sédimentaires. Négation. – 7. Camouflet.
Circulent en Extrême-Orient. – 8. Mesure en ExtrêmeOrient. Rage. Partie de ... partie ! – 9. Grande misère.
Fin de participe. – 10. Traduirons notre plaisir.
Ca5Mots croisés13x13.qxd_13 x 13 (41) Pub 27.03.12 15:59 Page2
Solution des
solution
mots croisées N°949
HORIZONTALEMENT – 1. Naturels. –
H o r i z o n2.t aDétournerai.
l e M e n t – 3. Enchanté. Est dans le
frigo ... ou la girafe ! Genre de peinture.
1. Naturels. – 2. Détournerai. – 3. Enchanté. Est dans le frigo ... ou la
– 4. Découvrir la nature. – 5. Bouleverserai.
girafe ! Genre
– 4. Découvrir
nature.fou.
– 5.–Bouleverse– de
6. peinture.
Demi-canton.
Presque àlamoitié
7. Ville dePresque
Roumanie.
Est dans
ouRoumanie.
rai. – 6. Demi-canton.
à moitié
fou. l'atome...
– 7. Ville de
le tomme ! – 8. Chaton tout retourné.
Est dans l'atome ... ou le tomme ! – 8. Chaton tout retourné. PréposiPréposition. – 9. Stimulées. – 10. Ancienne
tion. – 9. Stimulées.
10. Ancienne ville de Sicile.
ville de –Sicile.
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VerticaleMent
1. Donc indubitables. – 2. Est en liberté souvent provisoire. OuvertuAprès une période de 12 ans sans augmentation, l’Etat
appliquera les nouveaux barèmes dès le mois d’avril 2012. re d'opéra. – 3. Situées en bordure. – 4. Une route bien tracée. – 5.
Les augmentations ne sont jamais agréables mais celles-ci Mot de Marseille. Canton. Etouffe certaines villes. – 6. Roches sédirestent acceptables.
Café des sports
Le bloc-notes de Denis Dorcières
mentaires. Négation. – 7. Camouflet. Circulent en Extrême-Orient. –
SARL
Vous pourrez le constater en prenant connaissance du
Ainsi Rolland
Courbis vient de poser
ses valises
surde
le terrain
généralement
précieuse licence en 2e lecture. S’agissant de la Challenge League, Bienne,
8. Mesure
en Extrême-Orient.
Rage.
Partie
... partie
! – 9. Grande
tableau, visible sur notre site Internet, paru dans la Feuille
très glissant de Tourbillon. A 58 ans, l’entraîneur français traîne avec lui Bellinzone, Chiasso, Etoile-Carouge, Kriens, Lugano et Winterthour sont
misère.
Fin de
participe.
10.aussi
Traduirons
notredeplaisir.
un passé
plutôt
sulfureux –mais
une réputation
personnage plutôt dans le même cas. En ce qui concerne ces dernières équipes, ce sont aussi
d’Avis Officielle du mardi 24 avril 2012.
chaleureux.
En
somme,
Christian
Constantin
et
lui
se
connaissaient
déjà et des infrastructures jugées pour l’instant insuffisantes qui ont commandées
Vous recevrez dans les plus brefs délais un courrier
ce nouvel assemblage, s’il peut s’avérer explosif, n’est pas vraiment fait ces refus. Pour ce qui est du FC Sion, on ne peut pas ne pas penser à une
du Département vous donnant des informations
pour surprendre. Rolland Courbis, défenseur puis entraîneur, a connu une sorte de règlement de comptes avec son président, dont le moins qu’on
complémentaires.
carrière en dents de scie. Il joua successivement à Marseille, Ajaccio, Olym- puisse écrire, c’est qu’il s’en est pris à la terre entière du football… à
piakos, en coup de vent le temps de faire 4 matches, Sochaux, Monaco et commencer précisément par la Swiss Football League. L’instance de recours
Dans l’attente du plaisir de vous retrouver à notre
Toulon. Il joua une partie avec l’équipe de France A’ en 1976. Dès 1986, rendra sa réponse aux recourants le 25 mai prochain.
prochaine réunion de quartier le jeudi 10 mai 2012,
il commença sa carrière d’entraîneur dans son dernier club de joueur, à
15h30 à La Huchette Rue Fontanel 9 – 1227 Carouge.
savoir Toulon. Puis ce fut Endoume, dans la banlieue de Marseille. Ensuite, Rafaël Nadal n’y voit désormais que du bleu
Bordeaux, Toulouse, puis à nouveau Bordeaux, Marseille, Lens, Ajaccio, Le récent et intouchable vainqueur du Master 1000 de Monte-Carlo, huiAl-Wahda Club, Alania Vladikavkaz, Ajaccio, Montpellier qu’il fit monter en tième victoire consécutive (!), Rafaël Nadal n’est pas content du tout.
Votre Président
1ère division, le Niger comme conseiller technique puis en qualité d’entraî- Alors qu’il a entamé son périple à Barcelone, où il défend le titre gagné
Laurent Terlinchamp
neur en 2012. «J’ai répondu par amitié avec Christian, un ami de trente en 2011, le numéro deux mondial a dû s’aligner sur une terre battue…
ans, pour donner un coup de main.» En fait, à cinq matches de la fin du bleue! Lui qui règne sur la brique pilée depuis bien longtemps, à telle enchampionnat, Rolland Courbis est là pour préparer les matches de barrage seigne que Borg vient de décréter qu’il était le meilleur joueur de l’histoire
contre le second de Challenge League. Indiscutablement, Sion va pouvoir sur cette surface, «Rafa» n’a pas pu cacher son ire devant ce changement
compter sur un entraîneur de qualité qui a largement fait ses preuves par de couleur. Les gens de l’ATP estime que c’est pour faciliter la visibilité
I M M O B I L IE R – C O U R T A G E
le passé. C’est un homme de caractère qui a déjà connu les affres de la télévisée. C’est Ian Tiriac, l’ancien champion, qui en est l’auteur en sa
prison et devrait ainsi ne pas trop laisser son ami président empiéter sur ses qualité de patron de cette compétition barcelonaise. Mais, rassurez-vous,
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prérogatives et tenter de lui marcher sur les pieds.
Nadal n’a rien perdu de son efficacité avec ce changement de couleur. Pour
lui, sur la terre battue, il n’existe qu’une seule teinte: celle de la victoire!
URGENT
Nous cherchons pour nos clients des établissements à la vente,
Et dire que Laurent Roussey venait de battre un record
Ce ne sera pas Novak Djokovic, étrillé en finale à Monte-Carlo (6-3, 6-1)
en location vente ou en gérance avec promesse d’achat sur Genève.
Au moment où il décida de s’en aller de son plein gré, Laurent Roussey qui dira le contraire. Finalement, la couleur ne changera rien.
était à la tête du FC Sion depuis 425 jours. Une sorte de record en Valais
Laurent Terlinchamp 079 471 52 32
et même en Suisse puisqu’il était en Super League celui qui tenait le banc Le retour de Fabian Cancellara
de touche depuis plus longtemps dans le championnat actuel. Derrière lui, Victime d’une quadruple fracture de la clavicule lors du dernier Tour des
du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30
on trouve Murat Yakin (Lucerne), Christian Gross (Young-Boys) et Martin Flandres (1er avril), Fabian Cancellara effectuera un essai évidemment tiLes conseils commerciaux, de financement ainsi
Rueda (Lausanne) avec 300 jours, Heiko Vogel (Bâle) 195, Joao Pereira mide lors du Tour de Berne (12 mai) tout en douceur. Puis, à l’occasion du
que les conseils juridiques sont entièrement gratuits pour
(Servette) 145, Urs Meier (Zürich) 17 et Uli Forte (Grasshopper) 10. On Tour de Bavière (22-27 mai), ce sera le véritable retour à la compétition.
les membres de la Société des Cafetiers.
notera que Joao Alves a retrouvé son poste au Servette en lieu et place de Pour le Bernois, privé de sa saison préférée, celle des classiques, les Jeux
son compatriote portugais Pereira. Puisque nous en sommes à la longévité, olympiques sont devenus prioritaires. Il tâchera d’y conserver son titre du
A VENDRE – CAROUGE
toute relative, des entraîneurs de pointe du football suisse, remarquons contre la montre et d’arracher une médaille, si possible d’or, dans l’épreuve
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tout de même que Christian Gross, longtemps entraîneur emblématique sur route. Autant dire que son prochain Tour de France, malgré 100 km
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du FC Bâle, détient le record absolu de longévité en Super League avec contre la montre, son terrain de prédilection, ne devrait lui servir que de
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3656 jours de présence sur le banc de touche. En fait, on a failli avoir une préparation pour les J.O. De son côté, Tony Rominger, très grand chamIdéal pour couple ou première affaire
énorme surprise en constatant que Christian Constantin employait l’entraî- pion suisse retraité, voit Fabian attaquer et prendre le record du monde de
Prix justifié: Fr. 320’000.neur le plus fidèle du pays! Cela n’a pas duré car l’entraîneur français l’heure si cela l’intéresse: «S’il le tente, il le battra très facilement. Il ne lui
7079
a pris la décision de mettre fin de lui-même à son contrat le liant au FC faudra que deux ou trois jours d’adaptation à la piste. Avec sa qualité de
A VENDRE pour raison de santé
Sion. Désormais, c’est un fameux «attelage» qui drivera les joueurs de la pédalage et sa technique, Fabian ne rencontrera aucun problème. L’idéal
GENEVE – Quartier Hôpital
capitale valaisanne!
serait qu’il l’attaque sur la lancée des J.O.». Pour sa part, Tony Rominger,
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retraité des pelotons depuis 1997, avait par deux fois battu le record du
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route
monde de l’heure. Par ailleurs, avec 3 «Vuelta», deux Tours de Romandie,
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Mais les ennuis du FC Sion ne font que continuer. La Commission des un Giro et une 2e place au Tour de France derrière un intouchable Indurain,
Loyer Fr. 3'000.- /mois – Bail jusqu’en 2021,
Licences de la Swiss Football League vient de communiquer la liste des il possède l’un des plus beaux palmarès de l’histoire du cyclisme helvérenouvelable de 5 ans en 5 ans
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apprend ainsi que Sion, Servette, Young-Boys et Zürich devront patienter et 3 Tours du Pays Basque. Bref, Tony est un expert en la matière.
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Hebdomadaire fondé le 1er octobre 1893. Journal romand – 115e année – Paraît le vendredi. Rédaction Le Cafetier: Case Postale 5811, 1211 Genève 11, tél. 022 329 97 46, fax 022 320 40 25, e-mail: [email protected]
Rédactrice en chef: Myriam Marquant – Correspondant: Jean-Charles Kollros (Berne, Genève, Jura, Neuchâtel, Valais, Vaud, Zurich, Fribourg) – Secrétariat: Chantal Longchamp – Site internet: www.lecafetier.ch –
Abonnement: 1 an Fr. 70.– (2,4% TVA incluse); 6 mois Fr. 45.– (2,4% TVA incluse) – Tarif publicités: annonces Fr. 1.19 le mm (2 col. minimum); réclames Fr. 3.50 le mm – Petites annonces par téléphone: 022 329 97 46 –
Tirage contrôlé FRP/REMP: 8000 ex. (32 000 lecteurs chaque semaine) – Prépresse: Promoédition SA – Impression: Atar Roto Presse SA – Régie publicitaire: Promoguide SA, rue des Bains 35, Case Postale -5615, 1211 Genève 11, tél. 022 809 94 90
– fax 022 809 94 99. Editeur et administration: SOFIED SA, rue des Bains 35, 1205 Genève.
Le Cafetier • Journal des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers romands
4 mai 2012 • N°16
VAUD
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Et… tournent les serviettes dans une folle ambiance…
Du rythme, encore du rythme et toujours du rythme.
VD – Dans un Casino Barrière qui démontre tout son savoir-faire
Le sosie de Clo-Clo enflamme Montreux
Icône avant l’heure, Claude François a rythmé l’enfance
de toute une génération au travers de ses chansons
devenues pour la plupart de véritables standards. Et
plusieurs décennies après sa tragique disparition, la magie
continue d’opérer, pour la plus grande joie de ses
admirateurs et surtout admiratrices. Un récent show
présenté au Casino Barrière de Montreux par le sosie vocal
officiel de Claude François et ses sublimes Claudettes
vient d’en apporter une preuve aussi tourbillonnante que
festive.
L’évènement à du même coup démontrer une fois de plus
la parfaite praticabilité du Casino de la Riviera et des
équipes en place sous la houlette du directeur général
Gilles Meillet et de son directeur de la restauration et des
banquets, Thierry de Balincourt.
disparue. Sexy en diable, elles participent pleinement
à la réussite du spectacle. Pas de doute, le phénomène
Clo-Clo n’est pas prêt de disparaître.
Au-delà de cette soirée mémorable du 20 avril dernier au
cœur de la grande station de Montreux, le Casino Barrière
a une fois de plus démontré sa parfaite maîtrise des grands
événements et, en l’occurrence de la formule dînerspectacle… pas toujours évidente lorsque les convives se
lèvent régulièrement ou font tournebouler les serviettes…
Du grand art et un professionnalisme qui mérite d’être
salué comme il se doit.
Jean-Charles Kollros
«Alexandrie, Alexandra», «Le Jouet Extraordinaire»,
«Chanson populaire»: il suffit de quelques tubes et voilà
l’assistance – pas loin d’un demi-millier de personnes – qui
se lève comme un seul homme et se déhanche au rythme
de «Clo-Clo» et ses fameuses Claudettes. Dès son apparition sur scène, le sosie – aux belles origines marseillaises
mais sans accent – prouve que la copie peut aussi être aussi
bonne que l’origine. Il est vrai que l’homme possède un
réel talent: gestuelle, sens du rythme, sauts et autres bonds
mais aussi et surtout la voix témoignent d’une parfaite
connaissance de la vedette et d’un très beau respect envers
son parcours d’exception.
Tout au long de la soirée, le sosie ne se contentera
d’ailleurs pas de la facilité mais choisira au contraire de
mettre également en valeur quelques chansons moins
«festives» de Claude François, comme «Un vagabond»,
aux accents un brin autobiographiques.
Et puis, il y a les Claudettes, celles de 2012, encore presque
plus stimulantes que celles de jadis, aujourd’hui gentilles
mères ou grand-mères rangées des vélos. Quatre danseuses
au top niveau, quatre filles à la plastique irréprochable et
qui partagent manifestement la même passion pour l’icône
Cloclo, aussi au cinéma.
Un sosie plus vrai que nature.
C’est la formule du dîner-spectacle qui avait été choisie pour cette soirée Claude François: un choix parfaitement maîtrisé
par les équipes du Casino Barrière et le chef exécutif Philippe Migot.
4 mai 2012 • N°16
Les Claudettes ou quand le charme le dispute au talent chorégraphique.
Un pur bonheur à la puissance 4! / Photos Manon K