SOE, l`armée secrète de Churchill - Libération
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Par BÉATRICE VALLAEYS Commenter + DANS LA MÊME RUBRIQUE Régis Jauffret à la une de Libération Livres : la fiction déplace la réalité «La TVA à 7% pénalise l'ensemble de la chaîne du livre» Capital C’est bien connu, Winston Churchill fut, notamment, un excellent stratège. Les décisions qu’il prit tout au long de la Seconde Guerre mondiale sont là pour témoigner de son immense talent de visionnaire, du poids essentiel de l’armée anglaise dans la victoire contre l’Allemagne nazie, même si le rôle fondamental restera celui des Américains. Demeurent pourtant quelques parts d’ombre, connues sans doute des historiens, sûrement pas des amateurs d’histoire. Dans les Derniers Jours de nos pères, l’écrivain suisse Joël Dicker s’est intelligemment intéressé à une idée, germée dans le cerveau du Premier ministre britannique et mise en place dès 1940 : la création en Angleterre du SOE (Special Operations Executive). Le roman de Joël Dicker, car il s’agit d’un roman historique, raconte comment Winston Churchill - effaré par la destruction de l’armée britannique à Dunkerque qui rendait, du coup, l’île anglaise vulnérable organise, de toute urgence, l’installation de centres d’entraînement destinés à accueillir des jeunes filles et garçons patriotes venus à Londres de tous les pays européens occupés. Patriotes, mais inexpérimentés : on ne naît pas résistant. Disséminés aux quatre coins de l’Angleterre, ces camps d’entraînement ultrasecrets étaient abrités dans des manoirs et autres propriétés de riches familles anglaises, dissimulés du voisinage. Il ne fallait à aucun prix que l’existence de ces lieux de stage arrivât aux oreilles des services secrets allemands, car ce qu’il s’y passait allait contribuer à changer le cours de la guerre. Comment ? Une fois formés à tuer, saboter, empêcher les opérations de l’armée allemande, les jeunes volontaires étaient ensuite parachutés dans leur pays d’origine où, passant inaperçus, ils livraient leur savoir-faire aux réseaux de résistance. Ils apprenaient à leur tour à leurs compatriotes «amateurs» à faire la guerre, en participant souvent aux opérations «terroristes». ARTICLES LES + VUS 1. Un homme nu découvert dans ses pages enfant : La Redoute enquête 2. «Sale mec»: la sortie de Hollande enflamme la campagne Gérer votre abonnement VOS ANNONCES 3. Phrases politiques qui tuent: le best of des «off» grillés 4. Hollande, la Corrèze et les présidentschampignons 5. C'est cadeau : 2'30 de Morano Show 6. Free mobile, la surprise à tout prix 7. «Sale mec» ? Hollande répond: «Ça suffit !» 8. Marine Le Pen rame dans sa pêche aux parrainages 9. Carla Bruni-Sarkozy se défend de toute malversation 10. Le Fonds mondial répond à «Marianne» Passez votre annonce dans Libération OFFRES D'EMPLOI Consultez des milliers d'offres d'emploi sur Paris et sa région avec notre partenaire POLITIVOX L’ouvrage de Joël Dicker suit un groupe d’une dizaine de jeunes Français, hétéroclite mais uni comme un seul «Homme» (Joël Dicker utilise toujours la majuscule pour les décrire) dans leur «vocation» à défendre leur pays contre le nazisme. Ni FFI (gaulliste), ni FTP (communiste), mais avec l’étiquette d’espions anglais, ils allaient ainsi de maquis en maquis. Joël Dicker, dont c’est le premier roman, est impressionné par ses personnages. En donnant de l’épaisseur à ces «apprentis guerriers», il s’attache aussi à ne pas escamoter toutes leurs faiblesses. Car s’ils sont des Hommes, ce ne sont pas, loin s’en faut, des surhommes. Et si parfois l’on frôle le mélo, c’est tout à l’honneur de l’auteur. Les Derniers Jours de nos pères est un hommage au courage et à la loyauté, sans prétendre pour autant que hors des héros, point de salut. Peut-être la leçon du roman tient-elle dans la réflexion désabusée d’un ENQUÊTE NOËL certain Doff, devenu opérateur radio au SOE : «Tu verras, le plus dur, c’est pas les Allemands, c’est pas l’Abwehr, c’est l’humanité. […] Nous devons nous méfier de tout le monde. […] Personne ne veut crier, crier ça emmerde les gens. En fait, j’ignore si ça les emmerde, ou si ça les fatigue. […] Ça a toujours été comme ça, et ça le restera : l’indifférence. La pire des maladies, pire que la peste et pire que les Allemands.» Commenter AJOUTER UN COMMENTAIRE À LA UNE DE LIBÉRATION.FR POLITIQUES Aujourd'hui à 16h20 (Mis à jour à 19:01) Pour Jeanne d'Arc, Marine Le Pen s'efface devant son père Faites le test avec Conso Client et Libération SUIVEZ LIBÉ SUR LE WEB Déjà 270000 abonnés ! 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