Mémoires d`un roué - Les Douze Elus de Zeus

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Mémoires d`un roué - Les Douze Elus de Zeus
Mémoires d’un roué
En ce vingt-cinq octobre de l’an de grâce mil sept cent quatre vingt-un, avant que je ne
meure, ils m’ont dit : « Repens-toi ! Tu sauveras ton âme ! »… Je leur ai ri au nez… Moi qui
riais déjà, à ma venue au monde, de ma première farce - celle de ma naissance - il était naturel
que mon dernier soupir s’exhalât dans un rire !
Après m’avoir roué, ils m’ont coupé la tête, moi qui n’avais jamais assassiné personne,
pour chasser de leur vue mon visage enjoué et mon regard narquois… Ils craignaient que, par
l’une de ces facéties qui ont créé ma légende, mon spectre ne revînt, la mine réjouie, les
narguer dans leurs rêves, pour les détrousser, eux, et trousser leurs épouses !...
Je ne les blâme pas : deux morts valent mieux qu’une ! Mais c’est peine perdue, car,
ne leur en déplaise, mon souvenir vivra dans la mémoire de tous ceux qui m’ont aimé… Et ils
furent nombreux, humbles et miséreux, paysans anonymes affamés par un roi qui – comble
d’ironie – avait d’abord été « Bien-Aimé » de son peuple, avant que sa faiblesse et sa
dépravation ne l’en fissent haïr.
Je me souviens avoir dansé, chanté et bu à m’en faire enfler les pieds, la gorge et la
panse, le jour - et surtout la nuit - qui suivit l’annonce de sa mort, un mardi de l’an de grâce
mil sept cent soixante quatorze, le dix mai.
A l’époque, ma bande et moi, nous sévissions dans les Gorges d’Ollioules, une vallée
profonde, étroite et encaissée que la Reppe, grossie du Destel, a creusée. Issue du cœur du
Mont Caume, notre « Roape1 », dévalant des hauteurs d’Evenos, bondit dans la plaine du
Beausset vers les Gorges d’Ollioules, où elle se faufile jusqu’à Six-Fours avant de venir se
noyer en Méditerranée, au port de Sanary.
Dans ce couloir sauvage, dominé par les murailles à pic du Mont Caume aux contours
menaçants et inhospitaliers, cerné de blocs rocheux arides et imposants, hérissé de rangs
serrés de pins parasols, nous avions installé nos pénates, à l’abri d’anfractuosités, de grottes et
de gouffres d’où personne jamais ne put nous débusquer…
Je leur en ai fait voir des vertes et des pas mûres, à ces agents du fisc et collecteurs
d’impôts, à tous ces gabelous qui rançonnaient les pauvres pour engraisser la Cour en
affamant le peuple ! Il fallait que quelqu’un rétablît l’équilibre. Ce quelqu’un, ce fut moi,
Gaspard Bouis, fils de Jean-Baptiste, ménager de son état, et de Thérèse Roux.
Je vis le jour à Besse, le neuf février mil sept cent cinquante-sept. Nous vivions du
produit des terres de mon père, modestes, certes, mais qui nous permettaient de manger à
notre faim. Cependant, chaque jour je voyais la « Faucheuse » frapper sans distinction
hommes, femmes et enfants qui n’avaient pas ma chance. Et leurs corps décharnés étaient
comme un reproche, un appel au secours muet qu’ils m’adressaient.
Je n’eus pas le bonheur de connaître mon père, que Dieu rappela à lui quand j’avais un
an. Lorsque ma mère convola en justes noces avec François Mourian, je n’avais que trois ans,
et seize quand ils me donnèrent une petite sœur, Marie-Anne, dont je fus le parrain.
Déjà, en ce temps-là, chez nous comme partout ailleurs, le prix du pain ne cessait de
grimper. Les années de mauvaises récoltes se suivaient inexorablement, semant autour de moi
la famine et la mort. Au cœur du Brignolais où j’avais vu le jour, de pauvres malheureux mus
1
La Reppe.
par le désespoir et l’instinct de survie, écumaient les campagnes, bandits de grands chemins
détroussant tous ceux qui passaient à leur portée, que ce soit riche ou pauvre, pourvu que leur
victime soit mieux lotie qu’eux-mêmes !
Quant à moi, le destin vint frapper à ma porte un jour, à La Valette, sous les traits
d’une femme et de ses quatre enfants, pauvres êtres faméliques qui mendiaient leur pitance
aux portes d’une église. Emu, je leur offris le pain de mon repas. La mère, me baisant la main
de gratitude, me raconta, avec des sanglots dans la voix, sa lamentable histoire. Pour avoir
détourné quelques kilos de sel de contrebande afin de nourrir sa famille, son mari avait été
jeté en prison, au bagne de Toulon, les laissant sans ressources. Jusque-là, elle avait survécu
d’expédients, allant jusqu’à se vendre pour de la nourriture. Mais elle sentait bien que l’ombre
de la mort approchait à grands pas.
Je suis à bout de forces. Le courage me manque quand je vois mes enfants s’éteindre
comme des chandelles que l’on mouche… Que vont-ils devenir si je pars avant eux ?… Il n’y
a plus d’espoir pour nous, mon bon monsieur ! Plus d’espoir…
Puis sa voix se brisa, en douceur, comme une mince couche de glace qui s’effrite. De
ses paupières closes, quelques larmes filtrèrent, mais ne coulèrent point, pareilles à la rosée
discrète du matin qui demeure en suspens, l’espace d’un instant, au rebord du feuillage, avant
de s’évanouir, aspirée par le jour.
C’est à ce moment-là que ma vie bascula, et que je décidai d’agir en hors-la-loi pour
secourir les pauvres. En premier lieu, je m’occupai d’organiser l’évasion de cet homme et de
ses compagnons, deux gaillards qui, dès lors, ne me quittèrent plus.
Je vous entends d’ici, murmurer entre vous :
Mensonge ! Il affabule ! Faire évader des hommes du bagne de Toulon ? Cela est
impossible ! Comment aurait-il fait ?
Eh bien ! Il vous faudra me croire sur parole ! Je connaissais du monde, et des gens
dans la place, voilà tout ! Le fait est que, depuis ce jour-là, Sampan, Jacques Bouilly, Joseph
Augias et moi fûmes unis tels les quatre doigts d’une main.
Nous prîmes le maquis aux alentours de Besse, mon village natal. Bientôt je
commandais une petite troupe de cinquante lascars dévoués à ma cause. Oh ! Pas des mauvais
bougres, non ! Mais des artisans qui n’avaient plus d’ouvrage, des paysans ruinés et écrasés
d’impôts auxquels je redonnais une bouffée d’espoir… Des brigands, certes, mais seulement
de circonstance : c’était la seule issue, la seule alternative à un destin ignoble qui grignotait
leur vie et aurait raison d’eux, insidieusement, comme une souris qui vient finalement à bout
d’un énorme fromage. Acculés par la faim, poussés par la misère, ils égratignaient à leur
manière un système inhumain, qui ne leur laissait aucune place, un système de classes, où une
poignée de privilégiés de la noblesse et du clergé, brûlant allègrement la vie par les deux
bouts, gaspillaient sans compter, en fêtes somptuaires, en bijoux, en parures, en habits hors de
prix, bref en futilités, le travail et la peine d’un peuple à bout de forces qu’ils saignaient sans
vergogne, en toute impunité. Dire qu’ils s’indignaient que des gueux les attaquent, les volent,
les rançonnent !... Faudrait-il s’étonner, quand on coupe la branche sur laquelle on s’assoit, de
chuter avec elle ?
Un temps, nous limitâmes nos escarmouches aux routes qui m’étaient familières, vers
Sainte-Anastasie, vers Flassans, vers Brignoles… Mais je compris bien vite qu’il fallait taper
à la racine du mal :
Compagnons, il existe deux fléaux en Provence : Il y a le mistral... Et puis, le
Parlement ! Le premier, c’est la nature qui nous l’impose : il faut bien faire avec. Mais l’autre,
rien ne nous oblige à le subir ! Donnons donc une bonne leçon à ces puissants, ces nantis
pleins de morgue, pour lesquels nous ne sommes que des pions sans cervelle, corvéables à
merci ! Ils se croient invincibles ? Ils nous croient résignés ? Montrons-leur qu’ils se
trompent ! Les convois des agents du fisc, des gabelous, des fermiers généraux et autres
collecteurs d’impôts qui nous étranglent, voilà notre objectif ! Tout le long de la route de
Marseille à Toulon, nous les harcèlerons sans relâche, invisibles, toujours insaisissables,
pareils à des moustiques qui piquent et disparaissent, au grand dam de leurs proies ! Et nous
leur reprendront ce qu’ils nous ont volé !
Nous prîmes nos quartiers dans les Gorges d’Ollioules. Fondus dans un décor
chaotique à souhait, nous mîmes en pratique l’art subtil de l’embuscade et du guet-apens.
Selon les règles strictes que j’avais instaurées, nous volions seulement les riches
voyageurs et les convois d’état. Le butin récolté, je le distribuais par moitié à ma bande.
L’autre, je la donnais aux plus nécessiteux. En fait, je mettais en pratique à ma façon les
théories des philosophes de mon temps. En voleur humaniste, j’exigeais de mes hommes
qu’ils respectent la vie : nous étions des bandits, mais pas des assassins...
Eh oui ! C’était ainsi que je voyais les choses : soulager les souffrances des
défavorisés, en leur distribuant le trop-plein des nantis qui se cachent derrière la « volonté
divine » pour justifier un sort qu’ils jugent mérité.
Bientôt notre succès dépassa les frontières du Var, et gagna la Provence tout entière. Je
menais le combat des humbles et des pauvres contre la tyrannie… J’étais « Gaspard de
Besse », le « bandit au grand cœur », le « défenseur de la veuve et de l’orphelin », le
« justicier masqué à la fleur de genêt »…
Robin des Bois moderne, je portais l’étendard de tous ces ventres creux auxquels je
redonnais, avec un peu de blé, leur dignité humaine. Et je les faisais rire, tournant en ridicule
cette maréchaussée qui passait le plus clair de son temps à mes trousses !
Il est vrai qu’avec deux brigades seulement, basées l’une à Marseille, et l’autre à
Toulon, les gendarmes n’étaient pas à la fête avec moi ! Plus ils me maudissaient, et plus je
m’amusais à les exaspérer, comme notre mistral qui vous jette à la face son souffle capricieux
aux bourrasques glaciales, vous gifle, vous malmène, vous arrache des larmes, puis s’apaise
soudain, vous laissant pantelant, avant de revenir de plus belle à la charge. Moi, je les baladais
avec délectation en effaçant mes traces. D’excavations profondes en grottes camouflées, de
rochers escarpés en sentes ravinées, d’étroits passages à gué en petits ponts de pierre, de
fausses pistes en chausse-trapes, ils repartaient bredouilles et rageurs. D’ailleurs, ils n’auraient
jamais mis la main sur moi si je n’avais été trahi par une femme… Et à cause d’une autre ! Je
l’avoue volontiers, j’aime le sexe faible, et il me le rend bien ! Servantes et paysannes, ou
nobles dames que j’eus l’heur de détrousser pourraient en témoigner. Paradoxalement, ce
penchant m’a perdu, mais m’a aussi sauvé. Jugez-en par vous-même…
Convois et voyageurs en route vers Marseille ou Toulon faisaient halte à l’auberge
voisine du château de Julhans, sur la route de Cuges, non loin du col de l’Ange, pour changer
de chevaux, prendre une collation ou y passer la nuit. Mes espions y traînaient à longueur de
journée, à l’affût des bons coups. C’est ainsi que je vis débouler, par un triste jour de
novembre de l’an de grâce mil sept cent soixante dix-neuf, l’un de mes auxiliaires.
Un groupe de marchands, arrivé par la diligence du matin, prenait quelque repos à
l’auberge, le temps qu’on changeât les chevaux. Comme à l’accoutumée, nous fonçâmes à
bride abattue, et parvînmes aux abords du relais au moment où la diligence repartait, lestée de
lourdes malles. En une attaque-éclair, nous les en soulageâmes, ainsi que des bijoux, bagues
et bracelets qu’eux-mêmes et leurs épouses nous remîmes en tremblant. Ejectant le cocher,
Sampan fouetta les chevaux qui l’emportèrent sur la route des Gorges, laissant les passagers
pantois sur le carreau. Avant de repartir, je ne manquai pas de rendre hommage à ces dames
d’un galant baisemain. On peut être brigand, on n’en est pas moins homme d’honneur et
gentleman !
Le jour tombait déjà. Alors que je lançais mon cheval au galop, j’aperçus des lueurs
s’élevant du château de Julhans, juché à flanc de coteau sur la colline de Font-Blanche.
Julhans était en fête ! Et l’on avait omis d’y convier Gaspard !
Je ne pus résister à mon esprit frondeur et, saisissant au vol l’occasion qui m’était
donnée de me gausser aux dépens des noceurs, je fis signe à mes hommes de rentrer au
bercail, tandis que je fonçai vers la propriété des dames de Garnier.
A l’époque où le comte de Provence Guillaume II, vassal de Conrad le Pacifique, roi
de Bourgogne et Provence, chassa les Sarrazins, les terres de Julhans furent concédées au
Vicomte de Marseille. Le château qu’il bâtit, dès le Xème siècle, échut à Roncelin, un moine
défroqué qui, pour payer ses dettes, le céda aux évêques d’Antibes et de Riez, moines de
Saint-Victor. Passé sous la houlette de Hugues Geoffroy Sarde, puis de Hugues de Baux,
Baron d’Aubagne, le domaine fut vendu à Jacques de Condolle, avant de devenir propriété de
la famille de Garnier, par l’union des deux frères Garnier avec deux demoiselles de Condolle.
La bâtisse construite par Esprit de Garnier au XVIIème siècle se dressait devant moi,
brillant de mille feux. Camouflant ma monture dans un bosquet touffu, des jardins du château
j’observai un moment, à travers les immenses fenêtres à meneaux, les circonvolutions
savantes d’une faune grimée et déguisée. C’était un bal masqué. Quelle aubaine ! Quittant
alors l’abri des arbres, je m’infiltrai discrètement et me fondis sans mal dans le décor.
Sous les lustres en cristal ruisselants de lumière, je paradais au milieu de mes ennemis,
arborant en guise de loup le bandeau noir qui cachait mon visage aux yeux de mes victimes.
Bientôt, je fus le point de mire de la salle. Fustigeant les brigands par des discours pompeux,
j’attirais l’attention bienveillante des hommes qui, comme subjugués, se laissaient dépouiller,
en riant aux éclats, des bourses bien remplies qu’ils portaient sur leur cœur Quant aux
femmes, séduites par ma voix veloutée, ma faconde et ma verve, elles se bousculaient pour
danser avec moi.
J’ai toujours en mémoire la jolie Colombine qui me prit par la main, au moment où les
musiciens entonnaient un tambourin2 endiablé. L’écho grave et léger des percussions rythmait
le son fluet et entraînant des galoubets.
Monsieur, votre costume est si original ! roucoula la donzelle, minaudant en cadence
avec affectation. Seriez-vous un brigand ?
Ah ! Je suis démasqué ! m’écriai-je d’un ton faussement dramatique. Je suis Gaspard
de Besse, bien sûr ! Mais n’ayez crainte, ténébreuse beauté, je ne m’en prendrai qu’à votre
vertu, ce soir !
La belle, alors, pouffa, se glissant sous mon bras tandis que j’évoluais d’avant en
arrière, sautant sur un pied, puis sur l’autre, en tournant sur moi-même avec entrain, jusqu’à
ce que la danse m’offre opportunément une occasion de m’éclipser discrètement avec ma
cavalière.
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Danse sautée figurée, originaire de Provence, exécutée sous forme de deux rondes concentriques. Elle
est accompagnée par le tambourin, tambour très allongé que l’on frappe avec une massette tenue de la main
droite, qui a donné son nom à la danse. Le galoubet, flûte à bec à trois trous qui se joue d’une seule main, la
gauche, interprète la phrase musicale.
A l’étage, nous trouvâmes une chambre obscure où j’honorai ses charmes comme ils le
méritaient. Dans le feu de l’action, je ne remarquai pas, sur le pas de la porte demeurée
entrouverte, une ombre fugitive qui surprit nos ébats. C’était une servante que j’avais
engrossée, et qui, folle de rage, s’en fut me dénoncer sur-le-champ aux gendarmes.
Je fus pris au petit matin, alors que je rejoignais mon cheval.
Mais Gaspard n’est pas homme à rester enfermé longtemps : cinq mois plus tard, je
m’évadais de la prison de Draguignan. La fille du geôlier y fut pour quelque chose, qui
contacta mes gens, enivra les gardiens et ouvrit ma cellule. Mes hommes m’attendaient devant
la citadelle. Un ultime baiser à ma douce complice, et je filai comme le vent jusqu’à mes
Gorges, d’où je sévis encore entre mars et octobre mil sept cent quatre-vingts.
Mais il était écrit que j’étais parvenu à la fin du voyage… Fut-ce le fait d’une certaine
lassitude ? Un hasard malheureux ? Une simple malchance ? Une dénonciation ? Nul ne saura
jamais pourquoi, ce fameux soir d’octobre, une patrouille, passant par Sanary, fit halte à la
taverne où j’étais ivre-mort d’avoir trop célébré une prise de choix. Elle me reconnut à ma
fleur de genêt, et elle m’arrêta.
Cette fois, pour éviter toute aide extérieure, je fus incarcéré et jugé promptement à
Aix, loin de mes terres. Mon procès fut un simulacre de justice. Pendant toute une année, je
contrai point par point les chefs d’accusation, justifiant mes actions par leur entêtement à
négliger le peuple, à ne considérer que leur propre intérêt, à refuser la nécessité des réformes
pour le bien du pays.
Ce fut peine perdue, car j’étais condamné d’avance : moi vivant, j’étais comme une
plaie à vif dans leur système, qu’ils pensaient refermer en me faisant mourir. Ce fut là leur
erreur : grâce à eux, ma légende a traversé l’Histoire. Mon souvenir vivra dans la pensée des
hommes, autant que les idées qui ont fait ma légende et mon éternité.
J’avais vingt-quatre ans. Vivre libre et mourir dans la force de l’âge, c’était là mon
destin… Avant moi, le bouillant Achille a fait ce choix. Et il avait raison : mieux vaut une vie
brève auréolée de gloire, qu’une longue existence obscure et sans éclat.
En ce vingt-cinq octobre de l’an de grâce mil sept cent quatre vingt-un, ils m’ont
coupé la tête après m’avoir roué, moi qui n’avais jamais assassiné personne… Avant que je ne
meure, ils m’ont dit : « Repens-toi ! Tu sauveras ton âme ! »… Je leur ai ri au nez pour la
dernière fois…
Liliane CESARI-FERRERO
Liliane CESARI est née à Marseille en 1954. Après des études littéraires et latinistes,
elle suit les cours du CPAG à l’IEP d’Aix-en-Provence et passe le concours d’Inspecteur à la
Poste. Après une carrière bien remplie, elle a décidé de se consacrer désormais à sa passion
pour l’écriture, l’histoire et l’Antiquité.
LES DOUZE ELUS DE ZEUS, Editions TERRICIAE
Saga mythologique en douze volumes
LIVRE 1 – ARIES, la Mission de Chrysomallos, 2012
A paraître :
LIVRE 2 – TAURUS, la Génisse Sacrée
LIVRE 3 – GEMINI, les Dioscures
LIVRE 4 – CARCINOS, le Crabe d’Héra
LIVRE 5 – LEO, la Majesté de Cybèle
LIVRE 6 – VIRGO, la Justice des Hommes
LIVRE 7 – LIBRA, la Justice des Dieux
LIVRE 8 – SCORPIO, le Destin d’Orion
LIVRE 9 – SAGITTARIUS, le Compagnon des Muses
LIVRE 10 – CAPRICORNUS, le Compagnon du Mont Ida
LIVRE 11 – AQUARIUS, l’Echanson des Dieux
LIVRE 12 – PISCES, la Pêche d’Eros