AMBITIONS_2020_BV_ROMORANTIN - Région Centre

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AMBITIONS_2020_BV_ROMORANTIN - Région Centre
ANNEXE
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AMBITIONS 2020
BASSIN DE VIE DE ROMORANTIN
Novembre 2013
PRÉAMBULE
Le SRADDT « Ambitions 2020 » pour la région Centre adopté en décembre 2011 a
mis en exergue les défis majeurs à relever au regard des évolutions sociétales à l’œuvre et
des priorités stratégiques que se donne la Région pour son territoire :
-
une société de la connaissance porteuse d’emplois ;
des territoires attractifs organisés en réseau ;
une mobilité et une accessibilité favorisées.
Fruit d’un travail participatif tout au long de son élaboration, il reflète la vision
partagée par l’ensemble des acteurs du territoire de l’avenir de la région Centre.
Lors de sa séance plénière des 24 et 25 octobre 2012 (DAP n° 12.05.07),
l’Assemblée régionale a adopté le rapport concernant, d’une part la mise en œuvre
d’Ambition 2020 à l’échelle de chaque bassin de vie, et d’autre part l’approbation d’un
nouveau cadre contractuel territorial : les contrats régionaux de solidarité territoriale.
A) Les Bassins de vie
8 agglomérations et 16 pôles de centralité ont été identifiés pour constituer les points
d’ancrage du développement économique et social des territoires, par les fonctions
principales liées à l’emploi et aux services qu’elles assurent.
Ces 24 pôles animent 23 Bassins de vie, espaces de dialogue correspondant aux
«espaces vécus» des habitants, et sont adaptés à la définition des grands enjeux
impactant le développement économique, social et environnemental d’un territoire
(emploi, habitat, déplacements, services…), ainsi qu’à la définition d’objectifs stratégiques.
C’est à cette échelle que la Région anime et organise le débat avec l’ensemble des
acteurs pour partager les enjeux et l’avenir du territoire.
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B) Ambitions 2020
« Ambitions 2020 pour le bassin de vie » présente les grands enjeux de
développement et d’aménagement et les priorités d’actions à poursuivre ou à mettre en
œuvre par l’action publique sur le territoire. Aussi, la mise en œuvre de ces priorités est à
considérer au regard des responsabilités de l’ensemble des partenaires en fonction de
leurs compétences.
S’agissant de la Région, il sera décliné dans l’ensemble des politiques régionales, que
ce soit dans le cadre de ces politiques propres (économie, formation, TER) ou dans le
cadre de ses politiques partenariales avec l’Etat, le Conseil Général, les communautés de
communes, les Pays, les associations…
Ambitions 2020 a été défini sur la base du diagnostic territorial partagé. Ce
document est le fruit d’une démarche participative organisée et animée par la Région
avec :
-
les acteurs locaux au sein d’un Comité de Pilotage Territorial composé de 99
membres représentant les acteurs du territoire (Communautés de communes,
Syndicats de Pays, Etat, Départements du Loir-et-Cher et de l’Indre, acteurs
économiques et associatifs, CESER et Conseils de développement, Chambres
consulaires…)
-
la population au travers d’un forum.
Après l’adoption d’« Ambitions 2020 du bassin de vie de Romorantin », le Comité de
pilotage territorial poursuivra le dialogue local en se réunissant à minima une fois par an.
Il peut également se réunir en formation thématique autour d’un enjeu spécifique autant
que de besoin.
C) Contrat Régional de Solidarité Territoriale
Le préalable à la contractualisation régionale avec un territoire est la définition de
priorités d’actions à l’échelle du ou des Bassins de Vie concerné(s), permettant de tracer
un avenir commun pour ce territoire à l’horizon 2020, faisant consensus entre les
différents acteurs locaux.
En particulier, les financements régionaux au titre du ou les Contrats Régionaux de
Solidarité Territoriale signés sur le périmètre du Bassin de Vie seront en cohérence avec
les orientations dégagées dans le cadre d’Ambitions 2020, dans le respect des
compétences régionales et du cadre d’intervention des Contrats de Solidarité.
« Ambitions 2020 pour le bassin de vie de Romorantin » est le fruit de deux
réunions du Comité de Pilotage Territorial en mai 2013, et d’un forum qui s’est tenu le 24
juin et a accueilli près de 100 personnes.
« Ambitions 2020 pour le bassin de vie de Romorantin» définit 20 enjeux et les
priorités d’actions afférentes qui traduisent la volonté partagée des acteurs locaux. Leur
mise en œuvre est placée sous la responsabilité de tous, chacun au regard de ses
compétences.
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ENJEUX ET PRIORITES D’ACTIONS
I. UNE SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE PORTEUSE D’EMPLOIS
A. L’adaptation aux mutations économiques
Enjeu 1 : le développement des mises en réseau et la consolidation des
coopérations inter-entreprises
 Priorités d’actions sur le territoire
1.1. Structurer et animer des clusters, grappes et groupes d’entreprises liées aux filières
en émergence
Les initiatives engagées depuis quelques années sur le territoire, telles que SHOP
EXPERT VALLEY pour l’aménagement des magasins, ou encore le Pôle Industriel Cœur de
France pour l’industrie mécanique, ont démontré que le regroupement des entreprises,
autour d’objectifs partagés et transversaux, permet de générer des programmes d’actions
collectives concernant l’innovation, l’accès à de nouveaux marchés, ou le développement à
l’export, grâce à une mutualisation des moyens et des compétences.
Elles sont porteuses de développement en termes de niveau d’activité et d’emploi
pour le territoire. Elles contribuent aussi à l’apparition de nouveaux métiers et ont
indirectement un impact sur la politique de formation mise en œuvre sur le territoire.
Dans ce domaine, la Région accompagnera l’animation des pôles et des
clusters et apportera un soutien aux projets collaboratifs de recherche et
développement.
1.2. Susciter et accompagner les projets inter-entreprises d’innovation collaborative, de
structuration d’offres globales de sous-traitance, d’export mutualisé, de favoriser le
développement économique endogène
La Région a retenu dans sa politique de soutien au développement des
entreprises, des axes prioritaires qui sont :
 le développement de l’innovation (innovation technologique, innovation par les
services),
 le développement des entreprises à l’international (exportation),
 l’élévation des niveaux de qualification des salariés par la formation.
L’innovation dans toutes ses dimensions est l’un des facteurs clés de la
compétitivité d’une entreprise. Intégrer cette « culture de l’Innovation » devient une
priorité pour le tissu industriel local, caractérisé par l’importance du secteur de la
sous-traitance industrielle.
Les interventions régionales pour l’accompagnement de l’innovation sont
variées:
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. Aides financières directes par le biais des dispositifs Contrats d’Appui aux Projets
CAP’Développement volet Innovation Centre et CAP R&D Centre
. Appel à Projets PME Innovation, destiné à favoriser la collaboration interentreprises ou
entre entreprises et laboratoires ou centres de recherche.
. Création d’un volet « ARDAN Innovation » au sein du dispositif traditionnel ARDAN
CENTRE
. Participation au fonds d’amorçage régional EMERGENCE INNOVATION 1.
De même, le plan régional d’internationalisation des entreprises (PRIE) qui
est d’ores et déjà opérationnel, devra permettre de favoriser à l’échelle du bassin de vie,
des initiatives collectives en matière de développement à l’international.
Le PRIE réunit l’ensemble des acteurs qui soutiennent le développement à
l’international (pôles de compétitivité et clusters inclus) afin d’accompagner
individuellement, collectivement, financièrement et techniquement les entreprises
exportatrices quel que soit leur degré de maturité à l’international. Ce plan comportera
un volet opérationnel et visera en 1er lieu les entreprises régionales des filières
prioritaires dans le cadre d’un travail d’identification « couplage filière / marché / pays »
actuellement mené et non encore finalisé.
Pour accélérer la diffusion de la « culture de l’export » au sein des entreprises mais
également mettre en œuvre ce volet opérationnel, la Région :
. mobilisera prioritairement le réseau des conseillers consulaires export regroupés
au sein de la structure CCI Centre International mais également les pôles de
compétitivité et clusters.
. s’appuiera sur les partenaires « traditionnels » de l’Export que sont UBIFRANCE
(l'Agence française pour le développement international des entreprises) et la COFACE
(compagnie d’assurance spécialisée dans l’assurance-crédit à l’exportation).
Les outils mis en œuvre par la Région pour accompagner le développement
international des entreprises sont principalement :
. les aides financières directes (les CAP) prenant en charge les frais de participation à
des missions, salons internationaux, d’études juridiques, d’interprétariat, de création de
supports de communication multilingues et les charges de personnel dédié à l’export ;
. le soutien financier aux actions pilotées par l’agence régionale CENTRECO
CENTREXPORT (organisation de stands collectifs régionaux sur les grands salons
internationaux – généralistes ou sectoriels) permettant de diminuer le coût de
participation à ces manifestations. Une aide forfaitaire destinée à prendre pour partie en
charge les frais de déplacement, d’hébergement, de transports de produits et
d’interprétariat, est également accordée à l’entreprise participante.
Ces différents dispositifs pourront être mobilisés pour soutenir les filières
émergentes apparues récemment sur le bassin comme la déconstruction automobile avec
l’implantation de la société Re-source Industries ou la filière aéronautique civile-défense,
portée par le Groupement des Entreprises de l’Arrondissement de Romorantin, en lien
avec le PICF, Aerocentre et le cluster Eden centre.
Par ailleurs, la Région poursuivra son soutien aux entreprises présentant des
programmes de formations au travers du dispositif CAP Formation pour proposer
des formations aux salariés visant à augmenter leurs compétences.
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Enjeu 2 : la valorisation et le développement du tissu industriel
 Priorité d’action sur le territoire
2.1 Organiser une offre foncière et immobilière diversifiée
Les disponibilités foncières dans les ZA du bassin sont relativement
importantes. Il s’agit donc, en priorité, d’optimiser le foncier et l’immobilier
existants dans les Zones d’Activités Economiques en accompagnant leur montée en
gamme par des aménagements et le développement de service aux entreprises et aux
salariés.
Dans ce sens, la Région favorisera :
 La réalisation d’un schéma d’accueil des entreprises afin de définir une
stratégie de développement économique à l’échelle du bassin de vie (y compris la
ZA Les Vigneaux à Chabris et les zones limitrophes comme le Technoparc de
Salbris), en tenant compte de l’évolution des besoins des entreprises en fonction
de leur cycle de croissance ;
 Les projets de requalification globale et de densification de zone d’activités
existantes dans un souci de qualité environnementale et paysagère
 Les projets d’immobilier d’entreprises facilitant l’implantation ou le
développement d’entreprises par une diversification de l’offre immobilière et des
services proposés
2.2. Favoriser la mise en réseau et le conseil aux entreprises
Dans un paysage administratif complexe intégrant une multitude de dispositifs
publics, et associant un grand nombre d’interlocuteurs, les chefs d’entreprises et les
porteurs de projets peinent à comprendre le rôle de chacun et à identifier clairement les
accompagnements auxquels ils pourraient prétendre.
Les compétences existent bien dans les différentes structures publiques, souvent
implantées dans les chefs-lieux de département pour certaines, voire au niveau régional
pour d’autres. Or la proximité géographique est un élément prépondérant dans l’accès au
conseil et à l’accompagnement pour les entreprises.
Une mise en réseau accrue des acteurs, en coordonnant un certain nombre de
fonctions opérationnelles de veille et de services aux entreprises, apporterait une réelle
valeur ajoutée au territoire et une simplification des démarches pour les bénéficiaires
potentiels.
La création d’un pôle local, ensemblier des interlocuteurs de proximité
existants, aurait pour mission d’être une interface permanente entre les entreprises
et les acteurs institutionnels et financiers (CENTRECO, ARITT, BPI, Collectivités,
etc.), et de favoriser les liens de coopération avec des centres de recherche et
d’innovation, les clusters, ou les acteurs de l’emploi et de la formation.
La Région encouragera les acteurs du territoire à s’engager dans une telle
démarche, en s’appuyant sur les Chambres Consulaires et les animateurs économiques
des intercommunalités.
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2.3. Encourager le développement économique exogène autour des filières existantes ou
en émergence
Le développement exogène participe également au maintien du tissu économique
local, et le territoire du Romorantinais ne manque pas d’atouts pour attirer de nouvelles
activités.
Il bénéficie d’accès autoroutiers de qualité, de la présence d’axes ferroviaires, de
l’existence d’infrastructures d’accueil, et surtout d’un cadre de vie particulièrement
agréable entre Sologne, la Vallée du Cher et le Berry.
Par ailleurs, les filières économiques locales (aéronautique, déconstruction,
aménagement de magasins, métiers de la mécanique,…), donnent au territoire des
éléments d’identification, au même titre que l’agriculture ou le tourisme, et constituent des
points d’ancrage pour développer une stratégie de communication et de promotion.
Les acteurs du territoire souhaitent élaborer un plan stratégique de promotion du
territoire dans un esprit de « marketing territorial », initiative que la Région étudiera
avec attention.
Enjeu 3 : le développement des activités et des emplois associés à l’économie
résidentielle
 Priorités d’actions sur le territoire
3.1. Soutenir le développement des services de proximité
Dans un territoire marqué par le vieillissement de sa population, la préservation et le
développement de certains services de proximité, notamment en direction des séniors et
des personnes âgées à mobilité réduite, peuvent favoriser une politique de maintien à
domicile tout en favorisant l’activité des entreprises artisanales de proximité et les
commerces.
En ce sens, la Région pourra soutenir :
- la création, la reprise et le développement des entreprises artisanales et
des commerces, en lien avec les consulaires, les Pays, les communautés de communes,
les communes, la plate-forme d’initiative locale etc ;
- les formations de professionnels créateurs/repreneurs d’entreprise dans le
cadre du Programme Régional de Formation.
3.2. Proposer une offre de services mutualisés aux entreprises de l’économie sociale et
solidaire et aux associations
L’ESS est souvent peu identifiée alors qu’elle regroupe des secteurs d’activités variés
et créateurs d’emplois difficilement délocalisables de par la forme juridique des entreprises
créées (associations, coopératives, mutuelles …) et offre un panel de biens et de services
aux personnes renforçant le lien social (lien intergénérationnel, interculturel …) :
La Région pourra participer à la création d’un Pôle de Ressources et de
Coopération ESS qui pourrait se réunir sous forme de groupes de travail.
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L’objectif est, sur la base d’un diagnostic de territoire partagé:
-de créer un espace de dialogue territorial entre les acteurs représentatifs de l’ESS
et les collectivités, propice aux coopérations et au développement d’innovations
sociales,
-d’engager des réflexions collectives en vue de faire émerger des réponses
nouvelles aux enjeux du territoire,
-de définir une stratégie commune et continue de coopération et de mutualisation,
au service de projets économiques de développement local,
-d’accompagner l’émergence de projets collectifs en favorisant les liens entre les
différents acteurs économiques, territoriaux et les réseaux d’accompagnement,
-de renforcer les pratiques des entreprises de l’ESS
Cette animation territoriale permettrait de mettre en œuvre des partenariats dans
différents secteurs identifiés par la CRESS avec les acteurs du bassin de vie :
- la santé et la cohésion sociale et territoriale en déclinaison du projet
territorial de santé. Une réflexion serait à engager sur le développement de
services de soins et d’accompagnement mutualiste face à l’augmentation des
personnes en situation précaire ne pouvant plus se permettre d’avoir une mutuelle
santé, l’isolement des personnes notamment âgées ;
- l’agriculture avec des actions visant à développer la coopération de production
(CUMA),
l’emploi salarié dans les exploitations agricoles (Groupements
d’employeurs), la production d’énergie renouvelable valorisant la biomasse, les
circuits courts d’approvisionnement ;
- l’insertion par l’activité économique par un soutien à l’emploi (via
CAP’Asso) et le recours aux clauses d’insertion dans les marchés publics, en lein
avec IDECO 41 ;
- la transmission-reprise d’entreprises par un soutien aux Sociétés
Coopératives Participatives (SCOP) et aux Sociétés Coopératives d’Intérêt
Collectif (SCIC)
Enjeu 4 : La création d’une offre globale de prestations dans le secteur du bâtiment
4.1. Soutenir la structuration des entreprises du bâtiment pour leur permettre d’accéder à
des marchés plus importants
La présence d’un parc de logements plutôt ancien sur le bassin de vie offre
des opportunités de travaux de réhabilitation de l’habitat et de réorganisation
spatiale (rénovation de quartiers urbains ou de centres bourgs), en prenant en compte les
objectifs d’efficacité énergétique et de recours accru aux techniques d’écoconstruction.
Ce contexte est de nature à favoriser la mobilisation des professionnels du
bâtiment, et en particulier des artisans, autour des thématiques telles que les énergies
renouvelables, l’isolation thermique, les matériaux naturels (paille, chanvre, bois, etc.), ou
encore la domotique.
La Région invite les acteurs de ce secteur professionnel à s’organiser, afin de
pouvoir prétendre aux marchés lancés notamment à l’occasion de programmes de
réhabilitation/rénovation (ADEME, ANAH, collectivités locales etc.),
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Ces chantiers seraient également l’occasion de valoriser les savoirs-faire et de
promouvoir les métiers du bâtiment, notamment auprès des jeunes.
Par ailleurs, le CFA de Blois conduit une réflexion sur le développement d’une
offre de formation sur « l’enveloppe du bâtiment », qui permettra de répondre aux
besoins des professionnels locaux.
B. Le
renforcement
professionnelle
de
la
formation
initiale
et
Enjeu 5 : L’amélioration et l’adaptation de l’appareil de formation, au regard des
besoins des publics
 Priorités d’actions sur le territoire
5.1 Poursuivre l’amélioration des conditions d’enseignement dans les lycées
Des opérations portant sur l'efficacité énergétique des bâtiments, leur
entretien, le cadre de vie des lycéens ainsi que l'adaptation aux évolutions des
pratiques pédagogiques seront conduites pour les lycées Denis PAPIN, Claude de
France et Val de Cher. Ces investissements permettront d’améliorer les services
apportés aux lycéens et contribueront à rendre l’offre locale plus attractive.
Une opération importante sur la production de chaleur, le chauffage et
l’isolation sera notamment conduite pour le LP Val de Cher.
5.2 Lutter contre le décrochage scolaire
La Région est fortement mobilisée pour aider les jeunes à finaliser leur
formation et obtenir une qualification. Pour ce faire, plusieurs dispositifs sont mis en
place :
 « Assure ta Rentrée » : chaque rentrée, sur les mois de septembre et octobre,
la Région et l’Etat coordonnent un dispositif destiné aux jeunes sans solution de
formation et qui permet de leur proposer un retour en lycée ou en CFA du bassin de
vie, selon leurs souhaits et selon les places disponibles dans les établissements de
formation.
 « Assure ton Avenir » : un projet mis en œuvre par l’Etat et la Région pour lutter
contre le décrochage scolaire tout au long de l’année et qui comprend plusieurs
volets :

L’appui au fonctionnement de la plateforme de décrochage, coordonnée sur
le bassin de vie par la mission locale de Romorantin, qui a pour mission de repérer,
contacter les jeunes et leur proposer une solution de retour en formation qualifiante
(voie scolaire, apprentissage, formation continue) ou d’insertion professionnelle.

« Assure ton Année ! » : pour les jeunes sans solution ou qui décrochent en
cours d’année scolaire, la Région finance des parcours d’accompagnement et
de remise à niveau. Ce dispositif pourrait être développé à court terme à
Romorantin si des besoins étaient identifiés.
Concernant les jeunes en apprentissage :
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 Afin de faciliter les relations entre apprentis, équipe pédagogique et entreprise, la
Région soutient les espaces de médiation ouverts dans les CFA. Le déploiement de
l’Espace Numérique de Travail (ENT) régional NET’O CENTRE constitue aussi un outil
efficace de communication au quotidien entre les équipes pédagogiques, les apprentis
et les maîtres d’apprentissage.
5.3. Organiser la concertation pour stabiliser ou adapter l’offre de formation initiale et
continue
L’objectif de la Région est d’adapter l’offre de formation, quantitativement et
qualitativement, tant au travers de la formation initiale (formation sous statut scolaire et
apprentissage) que de la formation continue des actifs (demandeurs d’emploi et salariés),
dans une logique de formation tout au long de la vie. Cette démarche s’inscrit,
conformément aux priorités définies dans le CPRDFP (Contrat de Plan Régional de
Développement des Formations Professionnelles), dans une logique d’élévation des
niveaux de qualification, de mise en place de filières de formation et de mutualisation des
plateaux techniques entre les établissements de formation.
Afin de réaliser cet objectif, la Région a mis en place une politique concertée
entre les différents acteurs et associe activement les partenaires économiques et
sociaux au processus d’élaboration de la carte des formations professionnelles.
Pour l’élaboration de la carte des formations initiales, la Région et le Rectorat
organisent des concertations avec les acteurs économiques (branches,
regroupement d’entreprises, clusters, pôle de compétitivité, …), afin d’adapter au mieux
l’offre de formation initiale en lien avec la réalité économique nationale et avec la
spécificité du territoire.
En ce qui concerne l’offre de formations continues, la Région élabore, en
partenariat avec les acteurs du service public de l’emploi et les branches professionnelles,
le Programme Régional des Formations destinés aux demandeurs d’emploi. Les
travaux sont menés à l’échelle de la zone d’emploi et concernent une programmation
pluriannuelle de formations.
De plus, la Région prendra appui sur son Fonds Réactif Emploi Formation
pour intervenir en fonction de cas particuliers identifiés au cours de l’année.
En outre, la Région participe aux démarches territoriales de GPECT portées
par différents acteurs du territoire (Maison de l’Emploi de Romorantin, Chambre des
Métiers du Loir-et-Cher sur les filières bois énergie et construction).
Enjeu 6 : L’élévation du niveau de qualification par un meilleur accès à la formation
pour tous
 Priorités d’actions sur le territoire
6.1. Améliorer l’information sur la formation pour tous
La Région est chef de file pour organiser le Service Public de l’Orientation
permettant de faciliter l’accès à la formation pour tous les publics jeunes et adultes.
Les acteurs de l’accueil – information – orientation du bassin de Romorantin
(la Mission locale, le CIO, POLE EMPLOI et le PIJ de Romorantin) se sont associés au
travers d’une convention signée en mai 2012 pour mettre en œuvre le Service Public de
l’Orientation sur le bassin.
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Dans ce nouveau cadre, l'État définit, au niveau national, la politique d'orientation
des élèves et des étudiants dans les établissements scolaires et établissements
d'enseignement supérieur.
La Région, quant à elle, organise le SPRO tout au long de la vie et coordonne
sur son territoire les actions des organismes structurés en réseau, qui agissent en
direction des publics jeunes et adultes. L’objectif est d’organiser un service qui tienne
compte des évolutions du contexte économique et social, des usages, des comportements
et des besoins des personnes, ainsi que des objectifs de développement des territoires qui
la composent.
A ce titre, pour le bassin de Romorantin, la Région mettra en place un plan
d’actions associant l’ensemble des acteurs locaux (opérateurs du SPRO et acteurs
économiques notamment) visant :
o Le respect de la charte du Service Public Régional de l’Orientation par
l’ensemble des opérateurs,
o Le développement d’actions communes répondant tant aux besoins des
personnes que du développement économique et social du territoire
(promotion des métiers porteurs d’emploi),
o La mise en œuvre d’actions de professionnalisation continue,
o La mise en commun des outils développés.
o Une communication plus efficace sur l’offre de formations existantes sur le
bassin de vie et sur ceux d’Orléans et de Vierzon limitrophes, en lien avec
les acteurs de l’économie et de l’insertion (forums, affichage, séances
d’information..)
6.2. Améliorer l’accès à la formation pour tous
La modularisation des offres de formation est un enjeu prioritaire de la
Région Elle permet de moderniser l’offre de formation, de sécuriser les parcours
individuels, de proposer des formations adaptées aux besoins des bénéficiaires et de se
professionnaliser tout au long de la vie.
Afin de faciliter l’accès de tous à la formation et aux savoirs fondamentaux,
parallèlement aux actions de formation en présentiel, l’offre des visas Libres savoirs
proposée en Formation Ouverte à Distance (FOAD) a été élargie à divers domaines
pour répondre aux besoins et aux contraintes des publics fragilisés souvent tenus
éloignés des innovations pédagogiques : visa Trois en Un, visa Compétences Jeunes, visa
Langues vivantes et visa Bureautic. La gamme de visas s’est enrichie d’un nouveau visa
conçu pour accompagner les jeunes en emploi d’avenir : « visa Compétences
d’avenir Centre».
De plus, des expérimentations ont été menées au titre du CAP pour
l’enseignement des matières d’enseignement général à Romorantin.
Des articulations seront recherchées entre les formations financées dans le cadre du
Programme Régional des Formations et des projets de FOAD. Ainsi la plateforme
modularisée des métiers du sanitaire et social va évoluer pour proposer une offre en FOAD
et permettre au public de suivre une formation tout en diminuant le nombre de trajet
jusqu’au centre de formation.
En ce qui concerne l’accès de publics les plus fragiles à la formation, la Région
a créé le Fonds réActif emploi-formation qui permet de financer des actions de
formation destinées à adapter les compétences des personnes, jeunes ou seniors, en
recherche d’emploi, aux besoins de qualification des entreprises ou des branches
professionnelles.
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Au travers de ce fonds, la Région souhaite se doter d’un outil d’intervention
souple et rapide. La réactivité de l’action régionale s’appréciera au regard des délais de
mise en œuvre des solutions de formation mais également de la proximité territoriale
de l’action ou du bon dimensionnement de l’offre de formation aux besoins nouveaux
identifiés sur les territoires et par les entreprises. Dans ce cadre, des actions de formation
pourraient être organisées sur l’ensemble du bassin de vie et notamment en milieu rural,
en lien avec les besoins identifiés dans les bassins limitrophes de Vierzon et Orléans.
En complément, et afin de favoriser les déplacements des étudiants, apprentis et
stagiaires de la formation professionnelle pour se rendre à l’université, au CFA, aux
centres de formation permanente, la Région va mettre en place un dispositif
permettant de plafonner à 75€/mois le coût de leurs abonnements TER.
Enjeu 7 : Le développement des formations liées aux filières économiques du
bassin
 Priorité d’action sur le territoire
7.1. Développer des parcours complets de formation
La Région encourage la coordination des acteurs du service public de l’emploi
pour proposer aux demandeurs d’emploi des parcours intégrés de formation (de la
découverte à la qualification), notamment dans les secteurs de l’industrie, du tourisme et
des services à la personne.
L’offre de formation présente sur le bassin de vie privilégie l’idée de parcours de
formation ; en ce sens, elle sera renforcée par des découvertes des métiers et
l’apprentissage des premiers gestes professionnels dans le cadre du Fonds Jeunes Objectif
Qualification pour l’Emploi et par des qualifications dans le cadre du Fonds Réactif Emploi
Formation.
Concernant les formations dans le domaine des services à la personne, la
Région veillera à articuler son intervention avec celle des OPCA dans le choix et le
contenu des formations ciblées.
7.2. Créer un pôle de formations aux métiers de l’éco-réhabilitation
La construction de l’offre de formation est réalisée en étroit partenariat avec les
membres du service public de l’Emploi, au regard des besoins des entreprises, des projets
de développement économique et du besoin en qualification du bassin de vie.
Ainsi, dans le cadre d’un projet porté par le CFA BTP 41, en partenariat avec la
Maison de l’Emploi de Romorantin, la Région soutient la création du pôle écoréhabilitation en finançant l’installation de plates-formes techniques de formation
pour la « Maîtrise de l’énergie dans les bâtiments et les énergies renouvelables »,
notamment dans les locaux de la Maison de l’Emploi.
L’objectif est de développer, à l’échelle du Loir-et-Cher, des espaces de formation
labellisables Praxibat adaptées aux besoins des professionnels et des demandeurs
d’emploi. L’implantation de la plate-forme de formation enveloppe/ventilation à
Romorantin-Lanthenay comble le vide identifié dans le triangle Salbris/ Vierzon/
Romorantin et est en lien avec les 13 autres plateaux labellisés sur le territoire régional.
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7.3. Définir les contours du marché de la déconstruction et de son potentiel économique
pour, éventuellement, développer une offre de formation adaptée
La Région, le Rectorat et les partenaires locaux étudieront l’opportunité de
mettre en place une ou des formations dans le domaine de la déconstruction
(comme une formation d’initiative locale par exemple), sous réserve de pouvoir identifier
clairement les contours de ce marché et les entreprises potentiellement concernées et
partenaires d’une telle initiative.
Ce travail consistera à analyser les potentiels locaux au regard des opportunités
économiques régionales, en mettant en lien les lycées du bassin et les lycées des métiers
de la Région.
Cette opportunité locale pourra aussi être l’objet de projet innovant, quant à
l’organisation pédagogique des formations et quant au lieu de formation.
Enjeu 8 : Amélioration de l’attractivité du bassin vis-à-vis des actifs
8.1. Améliorer l’accès des publics spécifiques (jeunes ou adultes en formation, apprentis,
saisonniers) aux hébergements
L’accessibilité économique comme géographique à l’hébergement est une condition
de réussite dans le parcours des jeunes et des adultes en insertion professionnelle, ainsi
que pour les travailleurs saisonniers, souvent précaires.
Les trois études sur le logement réalisées par l’Union Régionale pour l’Habitat des
jeunes sur le bassin ont mis en évidence l’inadaptation du parc de logements aux besoins
des jeunes (logement de petite taille, pour des périodes courtes de formation ou
d’alternance).
Afin d’aider les jeunes, en particulier les stagiaires et les apprentis engagés dans des
parcours de formation qui sont confrontés aux frais inhérents à une double voire une triple
résidence et aux déplacements, la Région priorisera son intervention pour soutenir :
-
Le développement du « e-logement des apprenants » qui doit recenser
l'ensemble de l'offre de logements et d'hébergements mobilisable sur le
territoire en séjours courts et fractionnés (en internat de lycée ou de CFA,
en résidence universitaire, en foyer de Jeunes travailleurs, etc.) et ainsi
permettre aux apprenants de se loger pendant toute la durée de leur formation.
L’objectif est de mettre en ligne le site régional dédié « e-logement des
apprenants » en 2014.
- les projets d’offre d’hébergements temporaires et d’’intermédiation locative.
8.2. Promouvoir les atouts du territoire auprès des différents publics
Le territoire pourrait se doter d’une stratégie de communication prenant en
compte les spécificités des publics qu’il souhaite cibler (jeunes, ménages, cadres…) en
identifiant leurs besoins propres et en valorisant les atouts du territoire qui y répondent,
notamment en terme de services et de loisirs.
Des outils de communication variés, innovants, pourront être utilisés pour faire connaitre
le territoire (livret d’accueil, supports vidéo, présence lors d’évènementiels…)
La Région accompagnera le territoire dans l’élaboration et la mise en œuvre
de cette stratégie.
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C. La valorisation des ressources territoriales, source de
développement économique
Enjeu 9 : Le développement de la filière bois énergie et construction
 Priorités d’actions sur le territoire
9.1. Soutenir la structuration de la filière bois et encourager l’utilisation du bois local
La Région priorisera son intervention sur :
 Actions visant à mobiliser la ressource sur le territoire, à sensibiliser
les propriétaires à une bonne gestion, à aider les entreprises de
travaux forestiers, de transformation et de valorisation du bois et à créer
des outils favorables à une plus grande utilisation du bois, notamment en
transformation (de 1ère transformation autour des métiers de la scierie et de
2ème transformation qui apporte de la valeur ajoutée aux produits et les met
à disposition de la distribution). A cet effet, la Région incite les entreprises
de la transformation à être présentes dans les groupes de travail
d’Arbocentre.
 Actions favorisant l’innovation et le développement technologique
dans les entreprises de première transformation. L’innovation et le
développement technologique sont indispensables à la filière afin de
proposer des produits à plus forte valeur ajoutée.
Arbocentre, au travers notamment du CAP Forêt et Bois, met en place des
actions incitant les entreprises à privilégier l’innovation : mise en relation
d’entreprises du bois avec des designers, études de faisabilité de produits en bois local
(bâtiments modulables, murs en bois massif, …), rencontres d’affaires en bois locaux,
réflexion quant à la mise en place de prêt d’honneur ou d’avance de trésorerie, …
Ce dispositif est soutenu par la Région et il est important de mobiliser les
entreprises locales dans cette dynamique.
 Arbocentre, toujours dans le cadre du CAP Forêt et Bois, met en place des
actions favorisant le développement des marchés des bois locaux en faisant
connaître aux maîtres d’ouvrages les performances et l’intérêt des bois locaux
(exemple : rencontre des collectivités territoriales de la région Centre pour les
inciter à utiliser plus de bois locaux dans la construction, les aménagements et
l’énergie).
Cette valorisation du bois d’œuvre et du bois de construction va favoriser le
développement de la filière bois énergie en exploitant les bois les moins rémunérateurs à
travers notamment les circuits d’alimentation de petites chaufferies collectives.
L’ensemble des actions accompagnées par la Région s’inscrira dans la stratégie
régionale de développement de la filière bois élaborée par la Région en partenariat
avec la DRAAF et l’ADEME, et s’appuyer notamment sur la Charte Forestière du Pays de
Grande Sologne.
13
Enjeu 10 : Le soutien aux productions de qualité et à la diversification des activités
agricoles
 Priorités d’actions sur le territoire
10.1. Structurer les circuits courts de distribution et d’approvisionnement en organisant
les complémentarités et en favorisant les échanges entre acteurs
La Région souhaite favoriser la mise en place de structure collective de
vente/de transformation de produits ou d’organisation logistique permettant de
faciliter l’approvisionnement de la restauration collective. Elle sera particulièrement
attentive à l’appui apporté par les chambres consulaires à leurs ressortissants dans ce
domaine.
Concernant les produits AB, la Région engage les producteurs à rejoindre la
plateforme régionale SelfBio-Centre. Elle poursuivra par ailleurs son soutien aux
producteurs souhaitant se convertir (suivi personnalisé pendant la période de
conversion et soutien à la certification).
Afin de favoriser l’adéquation entre les productions du territoire et les besoins des
consommateurs, la Région accompagnera également les opérations permettant de
développer la transformation et la vente à la ferme, la diversification des productions
de l’exploitation, les aménagements de places de marchés, les actions collectives
permettant d’introduire des productions locales dans la restauration hors domicile, les
investissements concourant à améliorer et diversifier la pratique des artisans des
métiers de bouche…
La Région incitera les démarches de filière locale, avec un ancrage fort au
territoire. C’est un enjeu important pour les démarches comme celles du Selles sur Cher et
de la race ovine Solognote.
10.2. Valoriser les produits locaux auprès de la clientèle touristique
La Région engage l’ensemble des acteurs concernés (producteurs, artisans,
restaurateurs, transformateurs, artisans, professionnels de l’accueil touristique…) à
adhérer à la signature régionale © du Centre afin de profiter de la mise en synergie
des initiatives existantes sur le territoire (exemple : marque « Sologne ) mais surtout de
bénéficier d’une dynamique de communication et de valorisation à l’échelle du territoire
régionale.
Il s’agit de valoriser les produits porteurs de l’identité solognote ou de la Vallée du
Cher, (asperges, fraises et miel de Sologne, fromage de chèvre « Selles-sur-Cher »…)
dans les différents lieux ou occasions de rencontres entre les visiteurs et les producteurs :
boutiques des Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiatives, Journées gastronomiques de
Sologne, marchés de producteurs, restaurants (Opération « Bistronomades », permettant
de valoriser les produits locaux et d’inciter à la visite des domaines des producteurs).
Enjeu 11 : La valorisation touristique du bassin de vie
 Priorité d’action sur le territoire
11.1. Connecter la vallée du Cher, le Berry et la Sologne au Val de Loire par le tourisme à
vélo
L’aménagement de l’itinéraire « Cher-Canal de Berry à vélo », en lien avec les
Départements d’Indre-et-Loire et de Loir-et-Cher, est prioritaire pour le développement
14
touristique de la Vallée du Cher. Ce projet participe de l’ambition de la Région de devenir
la première région de tourisme à vélo de France.
La Région accompagnera l’aménagement de cette nouvelle véloroute-voie
verte arrimée à l’itinéraire de la « Loire à vélo », et qui pourra se raccrocher, à l’est du
bassin de vie, aux boucles existantes de la « Sologne à vélo » (sur le territoire de la
Communauté de Communes Sologne des Etangs) et aux nouvelles boucles pouvant
découler des études « Pays à Vélo » (projet sur le territoire de la Communauté de
Communes Sologne des Rivières).
La labellisation « Accueil vélo » sera encouragée auprès des établissements et
des sites concernés par cet itinéraire cyclable.
11.2. Renforcer les liens entre les filières touristique, culturelle, naturelle et art de vivre,
et diversifier les supports de communication
Une étude, lancée en 2013 par le Département de Loir-et-Cher et la Région Centre et
animée par le réseau des Offices de Tourisme de Loir-et-Cher (autour de l’Office de
Salbris, coordonnateur), vise à structurer l’offre touristique de la destination « Sologne »
et à établir un code de marque « Sologne ».
Les résultats de l’étude permettront d’asseoir le positionnement marketing de la
marque Sologne, d’organiser le réseau d’accueil et d’information touristique (répartition
des missions et mutualisation des moyens), de mettre en œuvre la stratégie, le plan
d’actions et les outils de promotion adaptés.
Rattaché dans sa partie ouest au territoire « Val de Loire – Chenonceau» labellisé
Vignobles et Découvertes, le bassin de vie peut aussi se positionner sur la filière art de
vivre, à partir de l’accueil du public dans la vingtaine de caves touristiques.
La Région encouragera les initiatives visant à animer le vignoble, à valoriser
les paysages (« Une soirée dans les vignes », « Vignes, Vins et Randos », « Jazz en Val
de Cher »…), et pouvant être développées par la candidature du Pays Vallée du Cher
Romorantinais au label Pays d’Art et d’Histoire.
11.3. Développer les activités et les services autour de locomotives touristiques
L’attractivité et le développement du ZooParc de Beauval, à proximité de l’offre
d’activités touristiques et nautiques devrait contribuer au maintien d’une demande
touristique soutenue dans le secteur de Saint-Aignan, en particulier pour des
hébergements de charme.
La rénovation de l’hôtellerie de plein air sera prioritaire, en lien avec le
développement prévisible du tourisme à vélo.
La Région favorisera le développement de l’itinérance touristique avec
équidés en lien notamment avec le parc fédéral de Lamotte Beuvron, Center Parcs et les
Alicourts, situé à proximité du nord du bassin de vie.
Dans un souci de structuration d’une offre d’itinéraires et de circuits de randonnée
pédestre de qualité, commercialisable et pourvoyeuse de retombées économiques, la
Région soutiendra les aménagements du GR 3 en Sologne.
La Région encouragera le développement innovant des structures d’accueil et de
l’offre touristique.
Enfin, la Région porte une grande attention aux réflexions engagées autour du PNR
Sologne
15
II. DES TERRITOIRES ATTRACTIFS ORGANISÉS EN RÉSEAU
A. Un pôle de centralité, Romorantin, complété par un maillage
d’équipements et de services à maintenir en vallée du Cher et
à renforcer en Sologne
Enjeu 12 : Le renforcement et la diversification de l’offre de services à la petite
enfance, à la jeunesse et aux personnes âgées
 Priorités d’actions sur le territoire
12.1. Augmenter la capacité d’accueil pour la petite enfance et adapter l‘offre de services
Sur le bassin de vie, les structures d’accueil collectif pour la petite enfance sont très
peu nombreuses. Elles sont concentrées sur 3 communes tandis que les besoins sont
prégnants notamment au Sud du bassin dans l’Indre, à l’ouest sur les communes de StAignan et Selles sur Cher, et au nord du bassin en Sologne.
La Région accompagnera, sur les secteurs les plus déficitaires, les projets
permettant le développement de l’offre de garde collective, en complémentarité de
celle développée par les assistantes maternelles.
Pour répondre aux besoins de familles ayant des contraintes d’horaires atypiques, la
Région encouragera les projets de services adaptés, dans le cadre d’une
concertation avec les entreprises concernés (notamment dans l’hôtellerie et la
restauration).
12.2 Soutenir les activités dédiées à la jeunesse
Les activités dédiées à la jeunesse sont insuffisantes ou difficile d’accès, notamment
sur le nord du bassin de vie. La Région incitera à la création/ rénovation des
équipements permettant d’offrir des activités de loisirs aux jeunes, dans le cadre
de concertations intercommunales sur la politique enfance-jeunesse, notamment en lien
avec les bassins de vie de Vierzon et d’Orléans.
La Région encourage aussi le développement d’initiatives favorisant la
mobilité des jeunes pour améliorer l’accès à ces équipements.
12.3. Développer les services contribuant au maintien à domicile des personnes âgées
Le territoire est relativement bien doté en matière d’hébergements et de services
aux personés âgées mais les besoins vont se développer dans les années à venir en raison
du vieillissement de la population.
Ainsi, la Région favorisera le développement des services contribuant au
maintien à domicile des personnes âgées, en lien avec les maisons de retraite, les
urgences hospitalières et les familles d’accueil du bassin de vie.
De plus, l’adaptation des logements aux besoins des personnes à mobilité
réduite, à proximité des commerces et des services, sera encouragée.
16
12.4. Améliorer l’accès aux équipements sportifs et culturels
Sur la ville de Romorantin-Lanthenay, la Région incite à la mise en œuvre d’un
PACT (projet artistique et culturel de territoire), dans un cadre pluri-communal, à
l’horizon 2015, complémentairement aux actions culturelles déployées sur la Communauté
de communes Val de Cher-Saint Aignan et sur Chabris. L’objectif est d’amplifier
l’animation culturelle sur le bassin de vie, en lien notamment avec la programmation de la
Pyramide-espace François 1er et le Festival « Jazz en Val de Cher ».
La Région accompagne également le projet de restructuration et de
délocalisation du musée de Thésée, labellisé « musée de France », pour l’installer en
face du site archéologique des Mazelles. Cela devrait permettre d’allier visite du site et
découverte des collections.
Enjeu 13 : Le développement de l’offre de soins à Romorantin, au nord au et sud du
bassin de vie
13.1. Définir un projet local de santé
Le territoire dispose de 3 centres hospitaliers et d’une plate-forme alternative
d’innovation en santé mais le nord et le sud du bassin de vie sont situés en zone carencée
dans le Plan Urgence Santé de la Région.
La Région participera à l’élaboration du plan local de santé du bassin de vie,
en lien avec les acteurs du bassin de vie de Vierzon lui aussi fortement carencé et en
prenant en compte les actions menées par les départements du Loir-et-Cher et de l’Indre
en ce domaine, par un soutien :
 A une animation territoriale portée par les collectivités concernées pour élaborer
un diagnostic territorial, accompagner l’émergence de projets collectifs et aider
l’ensemble des professionnels de santé (y compris les associations du secteur
médico-social) à élaborer leur projet médical.
 Aux projets de Maisons de Santé Pluridisciplinaires harmonieusement
réparties- dont celle en cours à Châtres-sur-Cher-, ou aux autres structures
d’exercice regroupé, comme les pôles paramédicaux, les cabinets satellites de
MSP ou encore les projets de mise en place d’une consultation avancée.
 au cas par cas, à certaines actions du plan local de santé, et notamment à
celles qui peuvent permettre de mieux accueillir les nouveaux praticiens, de
favoriser le travail en réseau des médecins, de développer les partenariats avec la
faculté de médecine et de mutualiser les services administratifs.
Enjeu 14 : Soutien aux commerces de proximité pour maintenir l’activité commerciale
sur le bassin
 Priorités d’actions sur le territoire
14.1. Le maintien et la modernisation des commerces et des services à la population en
milieu rural
Dans le but d’encourager les activités locales, La Région :
. accompagnera le développement de projets portés par les collectivités locales
permettant par exemple de re-donner aux espaces publics des centres bourgs une
fonctionnalité commerciale de proximité.
17
. poursuivra sa politique de modernisation des activités artisanales et commerciales
en zones rurales (OCMACS), dans le but de valoriser les artisans et les commerçants
auprès de la population.
. encouragera le développement des formes de vente, y compris les tournées
alimentaires, les ventes directes chez les producteurs, les ventes sur les marchés et les
commerces « multiservices ».
. poursuivra son soutien à la formation à la création ou à la reprise d’entreprise.
B. L'amélioration de la qualité des logements et le
développement de réponses adaptées aux besoins de la
population
Enjeu 15: L’organisation de l’offre de logements
 Priorités d’actions sur le territoire
15.1. Définir une stratégie Logement à l’échelle du bassin de vie
Afin de partager un diagnostic commun sur les différents segments du marché et ne
pas fragiliser encore davantage le marché relativement détendu, en particulier dans le
parc social, la Région incitera les acteurs concernés à définir une stratégie de
l’habitat à l’échelle du bassin de vie. Celle-ci devra s’appuyer notamment sur les PLH
et les OPAH, et prendre en compte les logements vacants.
15.2. Reconquérir les centres bourgs
Afin d’adapter les logements aux besoins de la population (adaptation au
vieillissement), doivent être encouragées les démarches des bailleurs ou collectivités pour
reconquérir le bâti ou l’espace en centre bourg.
La Région portera une attention particulière aux initiatives pour susciter des
formes innovantes d’habitat individuel compact de centre bourg.
La Région donnera priorité dans son intervention sur le logement social aux
projets en acquisition/réhabilitation.
C. Une gestion durable des ressources environnementales et
énergétiques
Enjeu 16 : La prise en compte du risque inondation (Sauldre, Beuvron, Cher)
 Priorités d’actions sur le territoire
16.1. Prendre en compte les PPRI adoptés dans les projets d'urbanisme
Il apparait opportun de réaliser un état des lieux de la réalisation des PPRI et de leur
prise en compte dans les documents d’urbanisme dans les collectivités locales concernées.
La Région encouragera la réflexion sur des modes d’aménagement plus résilient
(canaux de décharge, surélévation, maison à 2 étages...) et les actions mises en œuvre
pour entretenir les rivières, les prairies en bord de fleuve (éviter l’enfrichement), les
vallées, et pour faciliter l’écoulement hydraulique.
18
Enjeu 17: La préservation des milieux ouverts et des espaces naturels remarquables
 Priorités d’actions sur le territoire
17.1. Finaliser les Trames vertes et bleues et élaborer les programmes d’actions afférents
Suite aux études « Trame Verte et Bleue » (TVB) en cours de réalisation à l’échelle
de la Sologne et du Pays Vallée du Cher Romorantinais et du Valençay en Berry, les
priorités régionales concernent :
- la finalisation de ces études TVB et la mise en œuvre des programmes
opérationnels d’actions qui y seront préconisés, visant à préserver, gérer et
restaurer les espaces naturels et les corridors écologiques (bords de cours d’eau,
gestion des bords de route, milieux prairiaux, zones humides d’intérêt...). Peuvent
notamment être cités comme sites majeurs les prairies du Fouzon, l’étang de
Beaumont... ; A ce titre une attention particulière peut être portée aux zones humides
de la Sauldre et à la restauration des rivières et zones humides adjacentes, notamment
des prairies tourbeuses ;
- la mise en œuvre de pratiques de gestion urbaine et d’aménagements
intégrant la biodiversité en milieux urbains : gestion différenciée des espaces
verts et « 0 pesticides », rénovation de bâtiments publics permettant la nidification
d’espèces comme les hirondelles, les chauves-souris ou le nourrissage pour les
pollinisateurs… ;
- l’amélioration de la connaissance locale de la biodiversité, comme outil d’aide à
la décision en termes d’aménagement et de gestion des espaces, y compris pour la
biodiversité ordinaire ;
- le soutien aux actions d’éducation et de sensibilisation à l’environnement
auprès de publics divers (collectivités, habitants, scolaires, touristes …) en lien avec les
structures locales investies comme Sologne Nature Environnement.
17.2. Conserver les prairies en favorisant l'utilisation de parcelles agricoles
Dans ce cadre, la Région soutiendra le programme régional herbe et fourrage
dont l’objectif est entre autres d’accompagner les éleveurs à améliorer la gestion de
l’herbe mais également à développer son utilisation. Ce programme favorise l’autonomie
alimentaire des exploitations et le maintien de parcelles agricoles sur le territoire. Il est
important d’inciter les éleveurs à intégrer la démarche pilotée dans le département par la
Chambre d’agriculture.
17.3. Suivre l'évolution des espèces exotiques envahissantes et des moyens
d'éradication ou de maitrise
La Région encouragera l’innovation technologique dans la lutte contre les
espèces envahissantes, et soutient la mobilisation des acteurs de l’économie sociale et
solidaire pour la mise en œuvre des moyens d’éradication ou de maitrise des espèces
invasives.
Une attention particulière sera portée au cas de la grenouille taureau pour
laquelle un suivi et des méthodes de lutte expérimentales sont mis en œuvre par le
CDPNE.
19
Enjeu 18 : L’engagement en faveur de la transition énergétique
 Priorité d’action sur le territoire
18.1. Accompagner la réhabilitation énergétique de l’habitat et des équipements
La Région accompagnera :
- les travaux de rénovation thermique du parc de logements sociaux ;
- les travaux de rénovation thermique du parc privé dans une optique de massification et
d’innovation.
- les travaux d’isolation des bâtiments publics ;
Pour cela, un travail de planification de la rénovation de ces différentes typologies de
bâtiments, par îlots ou quartiers pourra être mené en partenariat avec le territoire.
- les diagnostics thermiques pour les particuliers avec le dispositif Energétis et pour
les bâtiments publics, para-publics et tertiaires, au titre du partenariat avec l’ADEME
notamment. Des pré-diagnostics énergétiques des process pour les TPE/PME sont
réalisés par les chambres de commerces et d’industrie avec l’accompagnement de la
Région.
La Région encouragera la formation des professionnels du bâtiment, dont les
architectes en particulier pour les travaux d’isolation, de mise en œuvre des matériaux
bio-sourcés et des énergies renouvelables :
-
en soutenant les actions de l’association régionale Envirobat Centre (qui
rassemble les acteurs de la filière éco-construction, les organisations professionnelles
du bâtiment, les organismes de formation et l’ADEME) : Envirobat Centre travaille
notamment à valoriser auprès des professionnels les plateaux techniques de formation
Energie financés par la Région.
-
en mobilisant ses dispositifs en faveur de la formation professionnelle, de la
formation tout au long de la vie et de l’apprentissage.
18.2. Soutenir le développement des énergies renouvelables et les actions de
réduction des gaz à effet de serre
La Région encourage :
- le renforcement de l'information et du conseil auprès des collectivités sur les
principales sources d’énergies renouvelables en région Centre, la biomasse
(méthanisation et bois-énergie), la géothermie et le solaire, en s'appuyant sur les
structures existantes (association Bois énergie 41, Arbocentre, ADEME pour le bois
énergie, la chambre d’agriculture pour la méthanisation)
- la promotion du potentiel de géothermie sur nappes et sur sondes, ainsi que via
les réseaux de chaleur, en identifiant les opérations exemplaires du territoire ; pour cela, il
s’agira de s’appuyer sur l’animation et l’expertise assuré par le chargé de mission régional
« Géothermie » porté par le Pôle de compétitivité S2E2.
- L’utilisation de véhicules électriques, notamment par les collectivités locales
- l'équilibre entre l'offre et la demande en bois énergie
- la mobilisation de l’observatoire régional des énergies et des émissions de GES
(OREGES) pour affiner les données sur le potentiel d’énergies renouvelables.
20
III. UNE MOBILITE ET UNE ACCESSIBILITE FAVORISEES
A. Une meilleure attractivité du bassin de vie grâce à une
accessibilité renforcée
Enjeu 19: Le renforcement de l'accessibilité aux pôles de centralité voisins et
l'identification d'offres de mobilité appropriées aux besoins des publics
 Priorités d’actions pour le territoire
19.1. Coordonner les offres de transport disponibles sur le bassin de vie et les valoriser
auprès du public
L’infrastructure de la ligne du Blanc-Argent a fait l’objet de travaux importants en
2012, mais ne permettant pas à ce stade d’éviter la correspondance imposée en gare de
Romorantin. La Région s’engage à poursuivre ses efforts en faveur de cet axe pour
rétablir des circulations sans rupture de charge à Romorantin et améliorer les
correspondances à Gièvres et Salbris avec les trains TER et InterCités.
Le bassin de vie est également desservi par les cars départementaux réguliers ou à
la demande. La Région souhaite que la coordination de ces offres avec les TER
s’améliore.
L’ensemble de ces offres de mobilité mérite par ailleurs d’être mieux connu. La
Région soutiendra toute initiative du territoire visant à améliorer la visibilité des
solutions de transport (services, tarifs…). La plateforme régionale d’information
multimodale www.jv-malin.fr pourra servir de support à de tels développements d’outils de
communication.
19.2. Soutenir les initiatives facilitant la mobilité des habitants
La Région favorisera les initiatives locales améliorant la mobilité des
habitants, en particulier le rabattement vers les gares du territoire, le développement
d’un réseau cyclable autour de Romorantin, la coordination des offres
départementales de l’Indre et du Loir-et-Cher pour relier le sud du bassin de vie au
pôle de centralité de Romorantin, le co-voiturage, et l’ensemble des modes de déplacement
doux et alternatifs.
B. Le développement des infrastructures numériques et des
usages associés
Enjeu 20 : Le développement du Très Haut Débit et des usages liés au numérique
 Priorités d’actions sur le territoire
20.1. Accompagner le déploiement de la fibre optique sur les zones d’initiatives
publiques du département
37% du département sera couvert en Très Haut Débit (THD) avec une fibre à
l’abonné par un opérateur privé, le reste du territoire devra par conséquent être
21
accompagné par les pouvoirs publics, l’objectif étant de raccorder 70% de la population
au THD et 30% par la numérisation des boucles.
Pour la mise en œuvre du déploiement des infrastructures très-haut-débit, la
Région interviendra à hauteur de 22.82 % du coût total des investissements
publics dans le Loir-et-Cher et participera à la gouvernance de ce projet au sein de la
structure de portage (en cours de définition).
20.2. Privilégier les cibles « économie », « services publics, santé, culture » et
« enseignement »
Suite à l’étude (en cours) sur l’impact du THD dans l’entreprise portée par le GIP
RECIA financée par la DATAR et le Conseil Régional, la Région définira un cadre
d’action spécifique en lien notamment avec le dispositif national « Transition
Numérique » pour accompagner les PME à l’utilisation des nouveaux usages du
numérique.
Par ailleurs, elle se mobilisera pour :
- la finalisation du raccordement à la fibre optique de tous les sites principaux des
établissements dont elle a la charge (Lycées, CFA, Etablissement de Formation
Sanitaire et Sociale …) pour permettre notamment de développer des usages
pédagogiques du numérique.
- la modernisation du Service Public par de nouveaux usages numériques
notamment par l’accompagnement des relais de Service Public et la continuité du
dispositif WeboCentre qui permet l’accompagnement d’usage dans le cadre d’espace
public numérique.
La Région accompagnera également les usages par l’intermédiaire de formation
gratuite à destination de tous les publics (jeunes de plus de 16 ans et adultes) dans le
cadre du dispositif des « Visas Libre Savoirs », notamment en milieu rural. Des
formations en ligne ont été développées et l’inscription à distance à des formations de
remise à niveau et d’appropriation de la culture numérique est rendue possible depuis
2010 par le biais de la plateforme technologique Libres savoirs (www.libressavoirs.regioncentre.fr). A ce jour, 5788 personnes ont été formées sur le bassin de
Romorantin au titre de ce dispositif « Visas Libres savoirs ».
La Région pourra aider l’acquisition de matériel permettant le
développement de la télémédecine dans le cadre notamment des Maisons de Santé
Pluridisciplinaire et en lien avec l’ARS (consultations à distance, télé-expertise,
visioconférence entre praticiens, dossier médical partagé).
22
BILAN DE L’ACTION REGIONALE
SUR LE BASSIN DE VIE DE ROMORANTIN
2008-2012
Sur 5 ans, toutes politiques confondues (spécifiques ou
contractuelles) les investissements régionaux sur le bassin de vie
de Romorantin s’élèvent à 50,3 M€ soit 10 M€/an
Les principaux domaines de l’intervention régionale sont :
 La formation : 31,5 % des financements régionaux (15,65
M€), avec en premier lieu le financement des TOS (6,7 M€).
Le reste des financements concernent les formations sanitaires et
sociales (IFAS) et la formation professionnelle (3,6M€) qui ont permis à
230 demandeurs d’emploi par an de bénéficier des formations dans le
cadre des parcours de retour vers l’emploi et la qualification et à 370
personnes par an d’accéder à des savoirs de base via les visas.

L’économie : 11 M€ d’aides de la Région (24,8 % des
financements régionaux) comprenant les domaines suivants :
Les aides directes accordées à 134 entreprises du bassin de vie
dont 100 entreprises artisanales et commerciales. A ceci s’ajoute les
aides accordées au cluster « Shop Expert Valley », 1er pôle de
compétences en matière d’aménagement d’espaces de vente en
France. Enfin, la région appuie les collectivités pour la création
d’infrastructures économiques (4,7 M€) comme l’extension de la
ZA des Grandes Bruyères et la transformation du site Matra 4 en pôle
économique et social à Romorantin (2 M€) ainsi qu’avec le soutien
aux associations de l’Economie Sociale et Solidaire (0,76 M€).
L’agriculture a bénéficié de 1,3 M€ d’aides portant en quasitotalité sur l’acquisition de matériels pour les exploitants mais aussi
pour l’organisation de manifestations comme les Entretiens de
Millancay et les Journées gastronomiques de Sologne.
Concernant le tourisme, plus de la moitié des 0,9 M€ financés par
la Région sur le bassin de vie, a permis de créer ou de moderniser
ses offres d’hébergements.

Les équipements publics et les services à la population : avec
10,8 M€ dans les domaines de la Santé, de la Petite enfance/jeunesse,
des services de proximité, des équipements culturels et sportifs sous la
forme de subvention essentiellement aux collectivités mais également
aux associations.
23
 Dans les domaines de la Culture (0,7 M€) la Région a
surtout soutenu des manifestations culturelles mais elle a aussi
financé la médiathèque de Chabris.
 Dans le domaine du sport, la Région a investi 1,08 M€
pour le soutien au sport de haut niveau comme le stade
Olympique Romorantinais mais aussi des équipements tel que
la construction d’un gymnase à Selles-sur-Cher.
 Dans le domaine de la santé et des services de proximité,
3,75 M€ d’aides pour des équipements par exemple la
création et l’aménagement de la maison de l’emploi, deux
halte-garderies, trois garderies périscolaires et deux centres de
loisirs.

La mobilité et TIC : 8,9 M€ d’investissement avec une grande partie
(8,85 M€) destinée à la modernisation de la ligne « Le Blanc Argent ». A
noter aussi les travaux d’électrification de la ligne Tours-Vierzon (60 M€)
qui traverse le bassin de vie. En ce qui concerne les TIC, la Région a
labellisé un espace WebOCentre et un Point Cyb à Romorantin.
Le reste des investissements régionaux portent sur :

Le logement (5,26 M€) dont une majorité (4 M€) pour la construction
et la restructuration d’EHPAD.
 Concernant le cadre de vie (3,3 M€), la Région a financé 27 projets
d’aménagements d’espaces publics dont les aménagements urbains liés
à la restructuration du quartier St-Marc à Romorantin.

L’environnement (0,8 M€) correspondant en grande partie (0,54 M€)
au financement des chaufferies bois et des réseaux de chaleur de
l’hôpital de Romorantin, du site Eco parc à Neung-sur-Beuvron, et d’une
chaufferie bois communale à Poulaines. En second temps, 0,22 M€ ont
bénéficié aux sites de l’étang de Beaumont et des prairies du Fouzon.
La politique des contrats régionaux territoriaux et contrat de ville moyenne
(Romorantin) représente 11,12 M€ sur la période 2008-2012, soit 22 %
de l’intervention totale de la Région sur le bassin de vie.
24

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