30 ans de théâtre scolaire au LCD

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30 ans de théâtre scolaire au LCD
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DIE JUNGE SEITE
Luxemburger Wort
Samstag, den 28. Februar 2009
Représentation théâtrale
Konzertdaten
Monsters of Liedermaching
am 28.2. in der Tuchfabrik in
Trier (D);
AC/DC
am 1. und 3.3. im Sportpalast in
Antwerpen (B);
Yuri Buenaventura
am 3.3. im Atelier in Luxemburg;
Thomas Godoj
am 4.3. in der Europahalle in
Trier (D);
Steve Lukather
am 4.3. im Atelier in Luxemburg;
Deathstars + Sonic Syndicate
am 4.3. in der Rockhal in Esch/
Belval;
Fools Garden
am 5.3. in der Tuchfabrik in Trier
(D);
Metallica
am 5.3. im Sportpalast in Antwerpen (B);
No Fun at all
am 5.3. in der Garage in Saarbrücken (D);
Sima Bina
am 6.3. in der Kulturfabrik in
Esch/Alzette;
Zeltik Celtic Celebration
am 6.3. in Düdelingen;
Maria Mena
am 6.3. in der Europahalle in
Trier (D);
Kery James + Psy 4 de la Rime
am 6.3. im Galaxie in Amnéville
(F);
Raftside
am 6.3. in der Rockhal in Esch/
Belval;
Tribute Festival
am 6. und 7.3. im Entrepôt in Arlon (B);
The Australian Pink Floyd Show
am 7.3. in der Rockhal in Esch/
Belval;
Sarah Connor
am 7.3. in der Arena in Trier (D);
Katy Perry
am 7.3. in der Ancienne Belgique
in Brüssel (B);
am 6.7. in der Rockhal in Esch/
Belval;
Kreator + Caliban
am 8.3. in der Eisenbahnhalle in
Losheim am See (D);
John Legend
am 8.3. in der Ancienne Belgique
in Brüssel (B);
Julien Doré
am 10.3. im Atelier in Luxemburg;
Cult of Luna
am 11.3. in der Kulturfabrik in
Esch/Alzette;
Joshua Redman Trio
am 11.3. im Atelier in Luxemburg;
Franz Ferdinand
am 12.3. in der Ancienne Belgique
in Brüssel (B).
Metal Battle am 21. März
in der Kulturfabrik
Am 21. März findet in der Kulturfabrik in Esch/Alzette das
„Wacken Open Air Metal Battle
Lëtzebuerg“ statt. Es treten sechs
Luxemburger Gruppen auf: Ensis, Fast Friday, Miles To Perdition, Rude Revelation, Scarred
und Stepback. Eine von ihnen
wird die Gelegenheit erhalten,
sich an 19 internationalen Bands
beim „Wacken Open Air“ bei
Hamburg vom 30. Juli bis 1. August zu messen. Dem internationalen Gewinner winkt u. a. ein
Plattenvertrag mit „Wacken
Records“. Weitere Infos unter
www.wacken.com, www.metalbattle.com und www.kulturfabrik.lu.
30 ans de théâtre scolaire au LCD
«La guerre de Troie n’aura pas lieu»: Giraudoux interprété par les élèves
PAR CHRISTIANE GRUN
La guerre de Troie n’aura pas lieu:
une pièce classique, signée Giraudoux, mélange de tragédie et de
comédie, inspiré de l’Iliade d’Homère – en un mot, cette pièce incarne tout sauf la légèreté ou le
caractère éphémère des propos qui
se tiennent dans les chats sur
Internet.
Et pourtant elle n’a eu aucun mal à
monopoliser l’intérêt d’un nombre
impressionnant d’élèves du LCD
qui, depuis le début de l’année
scolaire 2008, ont passé une
grande partie de leur temps libre
dans les répétitions des groupes
de théâtre et de pantomime sous
l’égide de Hubert Bauler et Bob
Flammang. Et une fois de plus,
l’engagement de tout ce petit
monde a porté ses fruits…
Trois représentations en février
devant des salles combles et un
public ravi, dont la moyenne d’âge
a été revue vers le bas, grâce à
l’introduction proposée par Serge
Wenzel à ceux des élèves, et des
adultes, qui n’avaient jamais croisé
Homère sur leur parcours scolaire.
Mais même au spectateur avisé, la
pièce réservait plus d’une surprise.
Se serait-on attendu à la présence sur scène de l’ensemble musical dirigé par Isabelle Hardt? La
Paix – pour ne citer qu’elle – se
révéla être non pas une femme
faible au teint pâle, mais un groupe
de soldats surgi de derrière trois
photos géantes représentant les
atrocités de la guerre.
Les photos qui déambulaient
sur la scène
Et si Hélène la vit «de moins en
moins», elle aurait eu de la peine à
affirmer ne pas avoir entendu la
cadence battue par ses bottes sur
les planches et par ses mains sur
ses genoux. Et puis les soldats sont
repartis avec leur fanfare, entraînant dans leur sillage, comme des
ombres, les photos qui déambulaient sur la scène…une idée géniale,
Prochain rendez-vous sur scène de l'équipe des jeunes acteurs le 6 mars.
réalisée grâce au savoir-faire de
Frank Eyschen et au concours de
Arthur Bour. Une autre surprise
était la trilogie des Cassandre
(Claudine Lies, Sara Mossong,
Jenny Spielmann). Non seulement
la fille aînée de Priam et d’Hécube
gagnait ainsi en ubiquité, mais elle
rappelait opportunément le symbolisme des Parques, tisseuses du
destin.
Finalement, un poète et un géomètre – doivent-ils être des hommes? À moins de mettre l’intonation sur le déterminant – non! Et
nous avons adoré la mordacité
avec laquelle Démokos, alias Sophie Mousel, plaida la cause de la
guerre. Ainsi que l’illustration,
sur chevalet, de la beauté féminine avec laquelle la géomètre
Sophie Bauler souligna ses
propos sur l’apparence des
femmes.
Dans les rôles principaux, nous
avons apprécié l’authenticité que
Lis Schirtz et Ralph Lange donnaient respectivement aux personnages d’Andromaque et d’Hector.
Défenseurs ardents de la paix, ils
butèrent contre la frivolité de
Pâris (Yascha Wecker), l’insouciance d’Hélène (Nora Watgen), le
fatalisme de Priam (Christian
Dengler) et bien sûr l’argumentation assidue de Démokos. Ce n’est
qu’auprès d’Hécube (Aurélie Mangon) qu’ils trouvèrent quelque
soutien, mais même l’appui de
cette actrice, à la présence certaine, ne put changer le cours des
événements. En effet, voilà qu’approchèrent déjà les navires grecs,
avec à leur bord les «négocia-
(PHOTOS: ARTHUR BOUR)
teurs»: le redoutable Oyax , remarquablement interprété par Gabriel
Pinto, et Ulysse, le diplomate, qui
allait à Fränz Kremer comme un
gant.
Une fois le rideau tombé, les
acteurs furent quasi unanimes à se
déclarer soulagés – et ce sentiment
ne fut assurément pas loin d’être
partagé par le metteur en scène
Hubert Bauler, qui avait dû déployer tout son savoir-faire pour
mener ce projet à sa réussite. Il est
vrai que le théâtre au LCD n’est
pas l’œuvre d’une personne solitaire, mais de toute une équipe
bien rodée.
Dernière représentation de «La guerre de Troie
n’aura pas lieu»: le 6 mars à 20 heures.
Réservations: [email protected]
La consommation régulière d'alcool en hausse à 16 ans
L'enquête Espad confirme la baisse du tabagisme en France
La consommation régulière d'alcool apparaît en nette hausse chez
les adolescents en France, selon
les résultats de l'enquête Espad
2007 qui montrent en revanche
une diminution des consommations régulières de tabac et de
cannabis. En 2007, à 16 ans, moins
d'un adolescent sur 10 (9 %) déclare n'avoir jamais pris ni alcool,
ni tabac, ni cannabis. Pourtant, la
proportion d'adolescents (76 %)
ne déclarant aucune consommation régulière d'un de ces trois
produits est en nette hausse depuis 1999 (65 %).
L'enquête Espad (European
School Survey on Alcohol and
Other Drugs) est menée tous les
quatre ans dans plus de 35 pays
européens auprès des élèves âgés
de 16 ans. Réalisée en France sous
la responsabilité de l'Observatoire
français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et de l'Inserm, elle
a été renouvelée au printemps
2007 dans 202 établissements, auprès de quelque 2.800 élèves.
L'alcool a été expérimenté par
près de neuf élèves de 16 ans sur
dix, mais seuls 13 % déclarent en
consommer régulièrement (au
moins dix fois au cours des 30
derniers jours), les garçons étant
deux fois plus nombreux que les
filles dans ce cas. Ces chiffres de
consommation régulière sont en
nette augmentation par rapport à
1999 (8 %) et 2003 (7 %).
En revanche les conduites d'alcoolisation ponctuelle, de type
«binge drinking», apparaissent
moins répandues que ce que l'on
pourrait craindre, selon l'enquête
Espad. 3 % des élèves disent avoir
bu cinq verres et davantage en une
En France, les
conduites
d'alcoolisation
ponctuelle, de
type «binge
drinking», apparaissent
moins répandues que ce que
l'on pourrait
craindre.
(PHOTO: SHUTTERSTOCK)
occasion au moins dix fois au
cours des 30 derniers jours. Ils
sont quand même 39 % à avoir bu
cinq verres ou plus en une seule
occasion au cours des 30 derniers
jours.
L'enquête confirme par ailleurs
la baisse du tabagisme déjà obser-
vée en 2003: l'usage quotidien est
passé de 31 % en 1999 à 17 % en
2007. Une décrue s'observe également pour la consommation régulière de cannabis (plus de dix usages par mois). La part des usagers
réguliers est de 3,4 % après 5,5 %
en 1999 et 6,1 % en 2003.
(AFP)