PREMIERE GUERRE MONDIALE Loisirs au front : 1914

Transcription

PREMIERE GUERRE MONDIALE Loisirs au front : 1914
PREMIERE GUERRE MONDIALE
Loisirs au front : 1914-1918
Les divertissements :
Timbre en l’honneur du 60ème
anniversaire de la coupe de France
Lors de la première guerre mondiale, les soldats qu’ils soient français ou allemands entretenaient l’amusement par
de nombreux loisirs.
Auparavant, le sport connut une longue période de sommeil qui se termina lors de cette tragédie : la Première
Guerre mondiale. Ce fut le réveil symbolique du sport au front. Ce conflit a permis la diffusion du sport moderne dans
l’ensemble de la société française. Le 15 janvier 1917, en l’hommage à Charles Simon, la Coupe de France de football fut
créée. Son succès fulgurant se prolongea même jusqu’à notre époque.
Un autre sport connaît un changement : le rugby. Le décès de l’ancien capitaine des All Blacks a donné nom au trophée
Dave Gallaher qui se dispute régulièrement depuis le 11 novembre 2000 entre la France et la Nouvelle-Zélande. Ses
rencontres sont nées entre deux combats et ont lieu tous les ans à des championnats du monde militaires.
C’est le déroulement du conflit lui-même qui a permis le « redécouverte » du sport au front. L’activité de combat
n’étant pas permanente, elle entraîna de longs moments d’inactivités qu’il fallut combler. Les échanges culturels sont
alors favorisés, notamment en ce qui concerne le domaine sportif. Ces 4 ans de conflit ont ancré l’importance du sport
chez les Poilus dans le quotidien. Pour des millions d’entre eux, le sport est une « culture de guerre ».
Ce mouvement est venu des Poilus eux-mêmes afin de survivre dans ses conditions effroyables dans lesquelles ils
furent exposés. C’est également toujours eux qui ont pris l’initiative d’utiliser le sport, qui leur offrait une échappatoire
éphémère à cette terrible guerre. Pour de nombreux soldats, ce fut l’occasion de toucher pour la première fois un
ballon de football ou rugby, de nager ou de boxer. Cette action enclenchée, rien n’a pu l’arrêter. La première guerre
mondiale est synonyme de « révélation » dans le domaine sportif. Ce fut une influence à l’échelle mondiale.
Le sport ne fut pas la seule révélation de ces 4 années. Ce conflit marqua le domaine musical avec la venue de
plusieurs chansons en rapport avec la bataille. 4 ans, 4 refrains qui restèrent dans les esprits de la Grande Guerre.
HARDI, LES GARS ! => http://nvx.francebleu.fr/chansons-guerre-14-18/hardi-les-gars/
LA CHANSON DE CRAONNE => http://nvx.francebleu.fr/chansons-guerre-14-18/la-chanson-de-craonne/
TOURNEUSES D’OBUS => http://nvx.francebleu.fr/chansons-guerre-14-18/tourneuses-d-obus/
LA TROISIEME COULEUR => http://nvx.francebleu.fr/chansons-guerre-14-18/la-troisieme-couleur/
D’autres chansons sont exposées à la vue de tous sur ce site : http://nvx.francebleu.fr/chansons-guerre-14-18/ au
bas de la page « Les Bandes-Sons de 14-18 : Les Chroniques ».
Lorsque la musique ne fut pas présente sur les fronts, ce furent les jeux qui distrayaient les soldats français tel que :
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Jeu de dès :
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Jeu de quilles :
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Modèles miniatures :
Les jeux lors de la Première Guerre mondiale ont un but lucratif. Ils permettent une adaptation du conflit. Le joueur
doit reconstituer une scène et, en la rejouant, doit la maitriser. Le jeu, soumis à des règles acceptées de tous pour se
divertir, est particulièrement utile dans le cadre d’une situation traumatisante où les repères du quotidien ont été
bouleversés par la mobilisation, l’incertitude et la peur. Le jeu n’annule pas les règles, il les rend au contraire
particulièrement lisibles et clairs. Ces règles créent un univers avec un début et une fin, un espace et une temporalité
précis.
Malgré leurs diverses activités qui occupèrent les soldats français, les Poilus avaient cette réputation de beaucoup
fumer. « Le tabac de troupe » est le nom qui fut employé pour distinguer la qualité du tabac distribué pendant
longtemps gratuitement aux soldats de l'armée française, dans le but de remonter le moral des troupes lors des
conflits. Il est connu en France pour être un tabac brun, d'un goût plutôt âcre.
Ce tabac n'existe plus, mais Gauloises continue de produire du tabac de type « Caporal », à l'origine un tabac distribué
aux caporaux, de meilleure qualité que celui de la troupe.
 SOURCES :
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http://nvx.francebleu.fr/
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http://www.historial.org/Musee-collection/Collection/Collections-thematiques/Les-jeux-et-jouets-de-19141918
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http://centenaire.org/fr/autour-de-la-grande-guerre/sport/le-sport-sort-des-tranchees-un-heritageinattendu-de-la-grande