Le col de l`Iseran depuis Bourg Saint

Le col de l'Iseran depuis Bourg Saint-Maurice
Date : 10 août 2012
Lieu : Bourg Saint Maurice, Savoie
100 km aller - retour
Dénivellé : 2000 m
Les photos ont été prises à la descente, mais positionnées dans l'ordre de l'ascension pour
l'intérêt de la description. Bien que signalé par le panneau routier à 2 770 mètres, le col de l'Iseran culmine réellement à 2 764 mè
Cliquer sur l'image pour voir le profil du col de l'Iseran
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Le col de l'Iseran depuis Bourg Saint-Maurice
Le col de l'Iseran relie les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise. Située au fond de la
vallée de la Tarentaise, Bourg Saint Maurice se trouve à 50 km du col de l'Iseran.
La première partie de l'ascension permet de rejoindre le barrage de Tignes, appelé également
barrage du Chevril. Pour être honnête, ce n'est pas la partie la plus intéressante. En effet il y a
beaucoup de traffic sur cette route : voitures, camions de livraisons, artisans, bus. Après une
dizaine de kilomètres de plat et faux plats montants ou descendants, l'ascension commence.
Sur les 15 km de montée de cette première partie, les pourcentages ne sont pas très élevés, il y
a même quelques passages de récupération. Et c'est tant mieux, car vue la distance totale, il ne
s'agit pas de tout donner dès le début ! La route est large et en bon état.
On arrive au barrage par le dessous, ce qui fait qu'on a bien le temps d'en admirer l'architecture
de type voute, à un endroit très resserré de la vallée de l'Isère.
Érigé à l'après guerre, le barrage a été mis en eau en 1952, et a englouti l'ancien village de
Tignes, après déménagement du cimetière, destruction des maisons, et expulsion des habitants
réfractaires. La station de Tignes a été créée quelques années plus tard, à l'initiative d'anciens
Tignards.
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Sur la voûte du barrage, une immense fresque représente le géant Hercule. Mal
Une fois arrivé au barrage, on découvre le lac du Chevrill, à ne pas confondre avec le lac de
Tignes, qui lui culmine à 2093 m, à coté de la station de Tignes.
Quelques vues du lac du Chevril :
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Entre le barrage de Tignes et Val d'Isère, plusieurs tunnels ou pare-avalanches se succèdent.
La plupart sont éclairés, mais 2 portions restent dans le noir. Heureusement elles ne sont pas
longues (200 à 300m), mais sans éclairage il faut quand même y aller doucement et espérer
qu'il n'y ait pas de trous au milieu de la route ! On arrive ensuite tranquillement à Val d'Isère, station toute en longueur le long de l'Isère qui
n'est qu'un petit torrent à cet endroit.
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La traversée de Val d'Isère est quasiment plate. On a le temps d'admirer les beaux chalets en
pierre et en bois, ainsi que les toits de lauzes. Dès la sortie de la station, la végétation change, il n'y a pratiquement plus d'arbres. La montée
reprend, avec des pourcentages entre 4 et 6%. On atteint rapidement le hameau du Fornet,
puis le pont Saint Charles au bout de 5 km. A partir de ce pont, la route est un peu plus pentue,
mais sans excéder les 7%, ce qui reste raisonnable. Les pistes de ski sont fermées ! Étonnant, à cette époque de l'année...
On atteint ensuite la gare d'arrivée du téléphérique et du départ du télécabine du Vallon de
l'Iseran. Dans les lacets qui suivent, la route laisse entrevoir de belles vues sur Vald'Isère. La route, aux détours des lacets, offre de très beaux points de vuesur la station de Val d'Isère.
Dans le fond, le lac du Chevril.
La montée se poursuit, l'altitude commence à se faire sentir, et les 2 derniers kilomètres
semblent plus difficiles. Et finalement, après 16km d'ascension depuis Val d'Isère, on atteint le
sommet du col de l'Iseran. La vue est magnifique de part et d'autre du col. 5/6
Le col de l'Iseran depuis Bourg Saint-Maurice
Finalement cette ascension s'est bien déroulée. Elle s'apparente à une succession de 2 cols
dont les pourcentages ne sont pas très élevés, avec une période de récupération entre les
deux. La difficulté peut provenir de la longueur (50 km depuis Bourg Saint Maurice), de
l'altitude, et du vent si par manque de chance on l'a contre soit. En tout cas, ce col est
nettement moins difficile que l'enchainement des cols du Télégraphe et du Galibier.
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