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a
b
4. FREQUENCES DES ANTIGÈNES DE GROUPES SANGUINS ABO, Rh (D), Kp ET Kp DANS
LA TRIBU SOUDANAISE AL-HALFAWEEN
Mahmoud R
Transfusion sanguine et hématologie, Université Omdurman Ahlia, Soudan
[email protected]
Contexte et objectifs
Il s'agit d'une étude analytique descriptive et prospective menée sur une période de trois mois, afin de
a
b
déterminer les fréquences ABO, Rh (D), et des antigènes Kp et Kp dans la tribu soudanaise AlHalfaween.
Méthodes
L'étude a été réalisée sur 100 échantillons de sang aléatoires, recueillis sur EDTA dans cette tribu et
le grand-père a pu être inclus dans l'étude. Les échantillons ont été testés pour la présence du
a
groupe ABO et Rh (D) des antigènes en utilisant la méthode sur plaque et pour les antigènes Kp et
b
Kp à l’aide du système en gel ID-Micro typing.
Les données ont été saisies, vérifiées et analysées à l'aide de SPSS, et comparé à d'autres
populations en utilisant le coefficient de similarité de Jacquard.
Résultats
La fréquence de ABO a montré le groupe sanguin O comme le plus fréquent (55%), tandis que le
groupe A a été trouvé avec une fréquence intermédiaire (24%), suivi par le groupe sanguin B avec
une fréquence de (17%) et le moins fréquent, le groupe sanguin AB (4%). La fréquence du Rh (D) est
b
a
de 96%. Kp a été trouvé à 100%, tandis que Kp n'a pas été détecté.
Les résultats ont été comparés avec certaines tribus soudanaises et a révélé des similitudes avec
certaines tribus comme les Al-Mahas, Al-Shukria et Al-Shuluk, ce qui souligne une ascendance
commune de la plupart des tribus soudanaises. Lorsque les résultats ont été comparés à d'autres
populations, il apparait que la fréquence de ABO a été trouvée proche des populations d’Afrique tels
que les populations nigérianes et du Kenya et éloignées des populations indiennes et britanniques.
La fréquence de Rh D a été trouvée proche de celle de de la population nigériane et des Noirs
américains, et loin des kenyans, britanniques et blancs des populations américaines. La fréquence de
a
b
Kp et Kp dans la tribu soudanaise Al-Halfaween a été trouvé à être proche de celle trouvée chez les
Noirs des Etats-Unis.
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5. VERIFICATION DU NIVEAU DE CONFORMITÉ D’ UTILISATION DE CONCENTRÉS DE
GLOBULES ROUGES(CGR) À L'HÔPITAL PRIVÉ EN REFERENCE AUX DIRECTIVES CLINIQUES
POUR L’UTILISATION DE PRODUITS SANGUINS EN AFRIQUE DU SUD
Bellairs GRM
Western Province Blood Transfusion Service, Cape Town, South Africa
[email protected]
Introduction
Les produits sanguins sont parfois imparfaitement prescrits et administrés. Cette vérification mesure le
niveau de base de la conformité de la pratique transfusionnelle dans un hôpital privé, et recommande des
améliorations pour remédier aux non-conformités.
Objectifs
• Evaluer la conformité clinique par rapport à une norme de référence.
• Comprendre l'utilisation des CGR.
• Evaluer l'utilisation des formulaires de demande de crossmatch à des fins de vérification.
Méthodes
Les informations contenues dans les demandes d’épreuves de compatibilité et dans les dossiers
hospitaliers, de 25 patients ayant reçu des transfusions de globules rouges ont été analysées en se
référant aux directives cliniques pour l'utilisation des produits sanguins en Afrique du Sud.
Résultats
• L'âge moyen des patients était de 66,8 ans (de 26 à 91 ans). Ratio hommes:femmes :14:11.
• Identification du patient et vérification: les données d'identification étaient complètes et corrects dans
tous les cas.
• Information clinique: Le diagnostic, les données d’audit, les informations médicales, obstétricales et
les données de transfusion demandées sur les demandes d’épreuves de compatibilité, n’étaient pas
fournies de manière constante (de 8% à100%).
• Produits transfusés: dans tous les cas, les composants sanguins nécessaires ont été clairement
précisés. Tous les patients ont reçu des globules rouges, 9 ont reçu du plasma et 3 des plaquettes.
• Consentement: des lacunes ont été identifiées en ce qui concerne le consentement éclairé
documenté.
• Observations: tous les patients avaient un dossier acceptable d'observations péri-transfusionnelles.
• Hémoglobine: les taux moyens pré-et post-transfusionnels étaient respectivement de 8.3g/dl et de
10.6g/dl.
Conclusion
Cet audit indique que la pratique transfusionnelle dans cet hôpital privé n'est pas entièrement compatible
avec les exigences des directives cliniques. Des recommandations pour l'amélioration sont données.
Pour un audit complet, il apparait que les fiches de demandes d’épreuves de compatibilité seraient
insuffisantes.
Ce projet d’audit a été approuvé par le comité d'éthique de la Faculté des sciences de la santé de l'Université de
l'Etat libre.
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8. SCHEMA DES REACTIONS TRANSFUSIONNELLES: AMELIORATION OU SOUSDECLARATION ?
Merenkov Z, Anwar F, Al Malki A, Mahmoud BY
Hamad Medical Corporation, à Doha, Qatar
[email protected]
Contexte
Malgré les améliorations dans la pratique de la sécurité transfusionnelle au cours des deux dernières
décennies, la thérapie transfusionnelle comporte un risque important de réactions indésirables. La
mise en œuvre de systèmes d'hémovigilance joue un rôle important dans la sécurité du sang. La
reconnaissance, l’enregistrement, la notification et l'investigation des effets indésirables aident à la
détection de leurs causes et à la prise de mesures efficaces de prévention pour le futur.
Objectif
Analyser les réactions transfusionnelles indésirables chez les patients transfusés dans les hôpitaux
de Hamad Medical Corporation dans l'État du Qatar, au cours d'une période de deux ans de Janvier
2010 à Décembre 2011.
Méthodes
Les enregistrements de toutes les réactions transfusionnelle signalé es au cours de la période d'étude
ont été examinés pour les produits transfusés et le type de réaction. Toutes les réactions
transfusionnelles doivent être signalées immédiatement à la banque de sang et le formulaire de
déclaration de réaction transfusionnelle dûment complété accompagné des échantillons appropriés.
Le consultant en médecine transfusionnelle doit examiner l’ensemble et formuler les
recommandations finales.
Résultats
Un total de 31 191 unités de concentrés de globules rouges (CGR), 13 645 unités de plasma frais
congelé, 18 099 unités de plaquettes, 437 unités de plaquettes d'aphérèse, de 2 846 unités de
cryoprécipité et 574 unités de plasma pauvre en cryo-ont été transfusés pendant la durée de l'étude.
Un total de 99 réactions transfusionnelles ont été signalées, les types de réactions ont été :
allergiques, 58 ; réactions fébriles non hémolytiques, 26, et 15 ont été classées comme divers (des
symptômes tels que oppression thoracique, dyspnée). L'incidence des effets indésirables par produits
sanguins était de 69/31 191 unités de globules rouges, 25/13 645 unités de plasma frais congelé,
4/18 099 unités de plaquettes et 1/2 846 unités de cryoprécipité. Aucune réaction bactérienne
septique, hémolytique aiguë, réactions anaphylactiques ou de TRALI n’ont été signalées.
Discussion
L'incidence des réactions indésirables à la transfusion de sang / produits sanguins dans notre
établissement était bien en deçà des références acceptées. Les réactions les plus courantes étaient
de nature allergique. Les incidences faibles de réactions fébriles non hémolytiques étaient peut-être
dû au fait que nous pratiquons la déleucocytation universelle de tous les produits sanguins. Bien
qu'aucun cas de surcharge circulatoire n’ait été signalé, nous pouvons penser que certaines des
réactions de la catégorie « Divers » peuvent être dues à des surcharges de liquides. Il n’a été signalé
aucun cas de suspicion de TRALI au cours de la période d'étude, cela peut être dû au fait qu'environ
97% de notre sang provient de donneurs de sang de sexe masculin. Nous suggérons qu'un système
d'hémovigilance actif est nécessaire afin de surveiller la pratique transfusionnellede façon continue, à
la fois pour la qualité et la sécurité du service.
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9. ETABLISSEMENT NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE DE TANZANIE ; MISE EN
PLACE DU SYSTEME INFORMATIQUE DES ETABLISSEMENTS DE TRANSFUSION SANGUINE
(BECS) : ETAT DES LIEUX
1
2
1
1
1
2
Mpopo G , Munk C , Nkya E , Mling G , Haule D , Ndhlovu TN
1
Service national de transfusion sanguine de Tanzanie
2
AABB
[email protected]
Contexte
Le besoin de mise en place d’un système informatique des établissements de sang (BECS) a été établi en 2006
pour améliorer le fonctionnement des 7 centres de transfusion sanguine de régions du Service national de
transfusion sanguine(SNTS). En 2007, l'Association américaine des banques de sang (AABB) a établi une liste
de systèmes informatiques commerciaux possibles, et fourni une assistance technique (AT) au SNTS dans le
processus de sélection. À cette époque, le SNTS avait tenté d'élaborer une stratégie BECS en interne, mais
cette stratégie ne convint pas à cause du manque d'expertise pour développer un système complet répondant
aux attentes concernant en particulier l'admissibilité du donneur / l'éligibilité et le contrôle de libération d'unités de
sang appropriées pour la transfusion. En conséquence, le SNTS décida de revoir la mise en œuvre d'un projet
informatique commercial qui répondrait à ses besoins organisationnels.
Objectifs
1. Améliorer les processus de transfusion sanguine, y compris la traçabilité du donneur aux produits en les
aidant à déterminer l'admissibilité des donneurs
2. Aider à la libération des unités de sang / produits sanguins en toute sécurité
3. Aide à la gestion de stocks d'unités sûres pour la distribution
4. Traçabilité des receveurs
Méthode
La première étape consistait à déterminer le type de système destiné à être utilisé compte tenu des critères
différents, y compris taille de l'organisation et attentes, technologie, fonctionnalité, viabilité et fiabilité des
fournisseurs. Cela a été réalisé par la sélection des fournisseurs compétitifs. Les critères pré-établis ont permis
de définir les besoins des utilisateurs pour le choix du système approprié.
L’étape suivante consistait à établir le budget du projet en fonction de la nécessaire infrastructure informatique
(matériel et logiciel) pour soutenir la mise en œuvre et le maintien du système sélectionné.
Comme la plupart des opérations du SNTS reposaient sur une base papier, avant la mise en œuvre du système
informatique, une évaluation des compétences informatiques du personnel a été suivie de formations
appropriées. Il s'agissait de s'assurer que les compétences minimales étaient réunies pour la mise en œuvre du
système ainsi que de la coopération du personnel.
A ce jour, la mise en œuvre du projet a été possible grâce aux étapes suivantes:
•
Définition de l'organigramme du projet ainsi que du plan de mise en œuvre et établissement de partenariats
solides avec les fournisseurs pour assurer un soutien à l'installation et à l'entretien du système
•
Définition d'une utilisation standard du système pour les 7 centres de région
•
Formation des super utilisateurs et des utilisateurs selon le processus convenu
•
Validation du système selon la norme définie avant lancement
•
Lancement
Le Centre de Transfusion Sanguine de l'Est, basé à Dar es-Salaam, a été le site pilote où toutes les activités clés
du projet ont été définies.
Résultats
À ce jour, le système a été appliqué avec succès dans 2 centres de région en 15 mois. Le SNTS prévoit
d'introduire le système dans les 5 autres centres de région dans les 2 prochaines années, avec l'expérience
acquise dans les 2 premières zones. Les principaux avantages de la mise en œuvre sont considérables:
•
Maintien du processus de test des donneurs sous contrôle
•
Gestion des donneurs réguliers - recrutement et rétention
•
Gestion efficace des processus de collectes mobiles grâce à l'utilisation d’ ordinateurs portables
•
Amélioration des rapports et des statistiques basées sur des indicateurs clés
•
Amélioration de la qualité du sang /produit s sanguins fournis grâce à la surveillance opérationnelle des
donneurs
•
Capacité à répondre aux besoins des hôpitaux à travers la gestion des stocks de produits sanguins
•
Traçabilité, du donneur jusqu’à l'hôpital, (ultérieurement pour le patient quand les hôpitaux pourront
commander les produits en utilisant le système)
Conclusion
Cette expérience de la mise en place d'une structure de gestion informatique pour soutenir l'efficacité et la
précision des processus / des opérations de sécurité montre clairement le système informatique comme une
entité intégrale pour la fourniture de sang sûr. Par ailleurs, il a été démontré que le personnel et l'engagement de
la direction sont les clés de la mise en œuvre réussie d’un système informatique.
Remerciements: Accord de coopération 5U2GPS002832-01 des Centers for Disease Control and Prevention par
l’intermédiaire du PEPFAR.
EPREUVE DE COMPATIBILITE SEROLOGIQUE ET UTILISATION DU TEST A
L’ANTIGLOBULINE
Knight R
Transfusion Science Consultant, UK
[email protected]
L'étape la plus importante dans le choix des unités de sang à transfuser est de choisir une
compatibilité ABO. Pour exclure une incompatibilité ABO, une épreuve de compatibilité croisée entre
le plasma/sérum du patient doit être effectuée en utilisant une technique en solution saline à
température ambiante ou une technique en centrifugation. Si une agglutination ou une hémolyse est
détectée, ce sang est incompatible et ne doit pas être utilisé pour ce patient.
Les patients qui n'ont jamais reçu de sang soit par transfusion ou lors d’une grossesse sont très peu
susceptibles d'avoir des anticorps anti-érythrocytaires autres que anti-A/B, mais ceux qui ont déjà été
exposés à du sang d’autres individus peuvent avoir produit des anticorps anti-érythrocytaires IgG de
type immunitaire.
Les données sur l'incidence et la spécificité des anticorps pour l'Afrique sont rares, mais dans deux
études récentes, l'une en Ouganda et l'autre au Malawi, l’anti-S est un anticorps fréquemment
présent. Dans l'étude au Malawi, 1% des échantillons des patients testés avaient des anticorps de ce
type en plus des anticorps anti-A/B. Dans la série en Ouganda, 6,1% de ceux qui avaient été
transfusés avaient des anticorps tels que les anti-E et anti-S. Dans une étude menée au Cameroun,
20,7% des patients multi-transfusés et multi-gravida avaient produit des anticorps anti-IgG.
Si ces anticorps ne sont pas détectés lors des épreuves de compatibilité croisée il ya un risque élevé
de transfusion d’un sang incompatible et le receveur pourrait avoir une réaction transfusionnelle. Pour
détecter les anticorps anti-IgG, un test indirect à l’antiglobuline doit être utilisé. Cette technique
nécessite des compétences, prend du temps et exige de bonnes solutions salines, de bons réactifs à
l’antiglobuline ainsi que des hématies tests de contrôle recouvertes d’IgG, des bains marie ou des
incubateurs, et des centrifugeuses mais il s’agit d’une technique essentielle pour assurer la sécurité
transfusionnelle.
12. PROFIL DES DONNEURS DE SANG AJOURNES POUR COMPORTEMENT A RISQUE SUR
LE SITE DE PRELEVEMENT DE L’HOPITAL GENERAL DE YOPOUGON ATTIE, ABIDJAN
Diané MK, Bamory D, Tchimou JG, Konaté S
Site de collecte de sang de l’hôpital général de Yopougon Attié, Centre National de transfusion
Sanguine de Côte d'Ivoire Boulevard Marseille Km4 BP 15 Abidjan 01
[email protected]
Contexte
Donneurs de sang de sélection s'est avéré être le seul moyen de réduire le risque de transmission
d'un agent émergent par transfusion sanguine. Le but de cette étude est de décrire le profil socio
démographiques des donneurs de sang ayant un comportement à risque et d’’évaluer l’impact de ces
comportements à risque sur les donneurs de sang.
Méthode
Une étude rétrospective des données socio-démographiques des donneurs ajournés pour
comportement à risque dans ce centre a été menée sur la période de 2006 à 2008.
Résultats
Pendant les 36 mois de nous avons enregistré en 2006 315 (47,7%), en 2008 258 (39,0%) et en 2008
88 (13,3%) traduisant une chute de l’effectif de donneurs ajournés au motif de comportement à risque
(p < 0,001). Seulement 309 (46,7 %) des personnes ajournées au don de sang pour comportement à
risque sont revenues pour un test de confirmation et 1,3% ont été infecté par le risque. Le
comportement sexuel à risque représente 97,12% (642/661) avec le changement de partenaire
sexuel qui vient en première position 98,5% (624/652).
Conclusion
L’amélioration de la sensibilisation au comportement à risque des candidats donneurs au cours des
dons de sang pourrait contribuer à réduire la contamination de nouvelles personnes.
13. LA FIDELISATION DES DONNEURS DE SANG EN COTE D’IVOIRE : UN PAS EN AVANT ET
UN PAS EN ARRIERE
Diané MK, Bamory D, Tchimou JG, Konaté S
Site de collecte de sang de l’hôpital général de Yopougon Attié, Centre National de transfusion
Sanguine de Côte d'Ivoire Abidjan
[email protected]
Contexte
La collecte de sang et la transfusion sont cruciales pour le fonctionnement du système de santé d'une
communauté dans le monde. But d’évaluer la satisfaction de nos besoins en produits sanguins labiles
dans ces 2 dernières décennies et le processus de fidélisation des donneurs.
Méthode
Une étude rétrospective descriptive couvrant la période de 1992 à 2009 a été menée. Elle a
dénombré tous les donneurs de sang et les poches de sang total collectées et enregistrés dans le
logiciel médico technique du centre national de transfusion sanguine.
Résultats
la couverture des besoins nationaux en produits sanguins labiles est en moyenne de 2.7±0.99 poches
de sang (extrémité 0.4 -4.0) pour 10 000 habitants par an. Elle est très faible. Elle est nettement
inférieure au seuil optimum annuel de 10 poches pour 10 000 habitants nécessaire à chaque pays
pour couvrir ces besoins nationaux en produits sanguins labiles. Le nombre de don de sang moyen
par donneur est de 1.3±0.66 poche de sang (extrémité 0.8-1.5).
Conclusion
Dans le processus d’amélioration des soins en Afrique subsaharienne et en cote d’ivoire en particulier
la couverture des besoins en Produits sanguins labiles est un réel challenge / défi dans cette marche
vers la sécurité transfusionnelle. Le recrutement et la fidélisation des donneurs n'est pas une tâche
facile à réaliser.
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15. PROGRAMMES DE LOOKBACK DANS LES SERVICES DE TRANSFUSION SANGUINE
Sims CJ, Paarman T, Bird A, Makan J
Western Province Blood Transfusion Service, Cape Town, South Africa
[email protected]
Introduction
Dans le cadre de la sécurité transfusionnelle et de l’hémovigilance les services de transfusion en
Afrique du Sud sont obligés d'assurer le suivi de tout risque possible d'infection transmise par
transfusion. Des programmes de lookback ont commencé dès fin 1985.
Méthode
Il existe deux processus pour identifier et aviser les receveurs qui pourraient avoir reçu des produits
sanguins infectés par un agent viral.
Lookback à partir du donneur: c’est le traçage des receveurs ayant reçu du sang d’un donneur
précédemment négatif, qui aurait ensuite été testé positif pour un agent infectieux. Sur confirmation
par test, tous les produits sont mis en quarantaine et détruits. Les bénéficiaires des unités
précédemment transfusées sont identifiés grâce à leurs dossiers de transfusion. Le médecin qui a
ordonné la transfusion est avisé de la possibilité d'un risque. Le médecin transfuseur ou le personnel
médical informe, conseille et teste le receveur pour le marqueur spécifique du virus. Dans le cas où à
la fois donneur et receveur sont testés positifs pour le VIH, le séquençage viral est fait pour les deux
parties pour établir l'origine du virus.
Lookback à partir du patient: le lookback commence avec un patient qui peut avoir une infection
liée à la transfusion. Le suivi implique l'identification, le conseil et le dépistage des donneurs d’un
receveur de produits sanguins infectés.
Le processus de lookback prend du temps et nécessite un cheminement complet pour identifier tous
les produits sanguins et de les relier au receveur. Parmi les autres défis on trouve la difficulté à tracer
les receveurs après la transfusion ou les praticiens qui ne veulent pas communiquer avec leurs
patients pour effectuer des tests ou qui omettent d'aviser les services de transfusion du suivi de leurs
patients.
Résultats
Depuis 1985, le Service de Transfusion Sanguine de la Province de l'Ouest (WPBTS) a enquêté sur
230 patients avec un programme de lookback et sur 637 donneurs Le programme de lookback à
partir des donneurs a impliqué le traçage de 673 receveurs de produits sanguins. 16 cas ont été
identifiés comme étant les suites d'infections transmises par transfusion: VIH (6), paludisme (2),
hépatite B (4), hépatite C (3) et CMV (1). Au cours de la même période, le WPBTS a transfusé
environ 10 millions de produits sanguins. Depuis la mise en œuvre des tests d'amplification des
acides nucléiques en 2005 il n'ya eu aucun cas de VIH signalé, le VHB ou le VHC ayant été transmis
par transfusion dans le Cap Ouest.
Conclusion
Les programmes de lookback constituent un aspect vital de l'hémovigilance, car ils contribuent à
surveiller le risque d'infection transmise par transfusion et contribuent à l'évolution des politiques
visant à prévenir de nouvelles infections. L’identification des receveurs atteints d'une infection acquise
par transfusion est importante afin de s'assurer qu'ils reçoivent une gestion clinique précoce ainsi que
des conseils et peut aider à prévenir une contamination secondaire à d'autres par contact sexuel.
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16. SEROCONVERSION VIH RETARDEE CHEZ UN DONNEUR DE SANG
Sims CJ, Cable R, Pistorius C, Bird A
Western Province Blood Transfusion Service, Cape Town, South Africa
[email protected]
Contexte
Une femme de 54 ans, caucasienne, avait déjà donné son sang 15 fois. Lors du don du 15
Septembre 2011 (don de référence), elle était NAT positive et anti-VIH négative. De nouveaux tests
sur l'unité de plasma ont confirmé les résultats de l'échantillon. Le donneur se trouvait dans la période
de fenêtre sérologique des anticorps. Lors de l’entretien le donneur a indiqué que son seul risque
d'infection aurait eu lieu 18 jours avant le don de référence.
Des échantillons en série ont été pris pour surveiller la charge virale, les niveaux d'anticorps et le
comptage des CD4.
Résultats
• Au don de référence, la charge virale était de 99 201 copies / mL (cps / ml) avec un taux de CD4
de 1035 cellules/mm3. Les anticorps anti-VIH était négatifs,le test à l'antigène p24 (Ag p24) était
positif.
• Onze jours plus tard, la charge virale a augmenté à 304 202 cps par millilitre. Les anticorps
étaient toujours négatifs, mais l’Ag p24 était positif. Les CD4 n'ont pas été comptés.
• Quinze jours après le don de référence, la charge virale a diminué à 48 348 cps / ml avec un taux
de CD4 de 334 cellules mm3. L’Ag p24 et les tests anticorps VIH se sont révélés négatifs.
• 29 jours après le don de référence,les ratios NAT des échantillons avaient légèrement diminué,
mais étaient encore positifs. Les résultats des anticorps anti-VIH et de l’antigène p24 étaient
négatifs. La charge virale a chuté à 371 cps / ml avec un taux de CD4 de 504 cellules /mm3.
• Cinquante jours après le don de référence, le donneur était testé positif pour les anticorps sur
l'analyseur Prism. La moyenne s/co était de 1,03, juste au-dessus du seuil de 1,00. Les tests
d'anticorps de deuxième ligne se sont révélés négatifs. La charge virale était de 352 cps / ml avec
un taux de CD4 de 149 cellules /mm3.
• Soixante-dix jours après le don de référence, les anticorps anti-VIH du donneur ont été détectés
en routine et en deuxième ligne. L’Ag p24 était négatif. La charge virale était de 811 cps/ml et la
numération des CD4 était de 1 723 cellules /mm3.
• Quatre-vingt-cinq jours après le don de référence, les niveaux d'anticorps du donneur ont
augmenté de manière significative. La charge virale était de 844 cps/mL et le taux de CD4 était
de 1 664 cellules /mm3.
Depuis 2005, neuf autres donneurs ont été testés positifs en NAT seulement et ont été retrouvés
dans les 10 à 30 jours suivant le don. Ces donneurs ont fait une séro-conversion dans un délai
moyen de 21 jours.
En revanche, il a fallu 50 jours pour la séroconversion du donneur décrit ici, ce qui représente un
temps anormalement long, étant donné que la période normale de séro-conversion est de 16 à 22
jours.
Conclusion
Ce cas souligne l'importance du dépistage pré don couplé à des tests sensibles. En l'absence de
tests NAT ce donneur aurait pu donner deux fois dans la période de fenêtre sérologique pour le
dépistage du VIH et de l’antigène p24, contaminant ainsi potentiellement six receveurs. Bien que le
dépistage NAT ne soit pas abordable dans la plupart des pays en développement, sa sensibilité
accrue procure une couche supplémentaire de sécurité de détection dans la période de fenêtre
sérologique et pour réduire le risque d'infection transmise par transfusion.
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17. PREVALENCE DU VIH, TENDANCES ET INCIDENCES CHEZ LES DONNEURS ET DANS LA
POPULATION GENERALE, ET INCIDENCE SUR LA SECURITE TRANSFUSIONNELLE AU
ZIMBABWE
1, 3
1
1
2
3
3
Mapako T , Mvere DA , Chitiyo ME , Gomo E , Postma MJ , van Hulst M
1
National Blood Service Zimbabwe
2
University of Zimbabwe
3
University of Groningen, The Netherlands
[email protected]; [email protected]
Contexte
Au Zimbabwe les dons de sang sont systématiquement testés pour le VIH et les tendances en
matière de VIH fournissent des indications utiles sur la sécurité transfusionnelle. Le. Ministère de la
Santé et l’Aide à l’Enfance, le Conseil national du SIDA et plusieurs partenaires estiment
régulièrement la prévalence du VIH dans la population générale. Les sources de données de la
population générale comprennent les consultations prénatales, des enquêtes/études et des modèles
mathématiques. Des études consacrées à l’examen des tendances du VIH chez les donneurs de
sang et dans la population générale ont été limitées ainsi que la mesure de leur impact sur la sécurité
transfusionnelle au Zimbabwe.
Objectif
Déterminer les tendances de la prévalence et de l'incidence du VIH chez les donneurs et dans la
population générale et identifier leurs implications sur la sécurité transfusionnelle
Méthodes
Une étude rétrospective a été réalisée. Les données sur le VIH sur la population générale ont été
obtenues à partir de sources de données publiées. Les données relatives au donneur ont été
récupérées à partir de la base de données électroniques des donneurs. Les facteurs démographiques
considérés sont l'âge et le sexe. Les analyses de tendance pour différents sous-groupes ont été
faites. Les analyses ont été effectuées en utilisant le SAS version 7.1.
Résultats
Le tableau montre les données pour le VIH dans la population générale et chez les donneurs
Group
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008 2009
2010
General Pop HIV (%)
24.90 23.20 21.30 20.10 18.10 15.60 14.10 13.70 13.10
Overall Donor Pop HIV (%)
0.65
0.55
0.58
0.69
0.50
0.33
0.50
0.77
0.74
Ratio (Gen/Don Pop HIV)
38.30 42.20 37.00 29.10 36.20 47.30 28.20 17.80 17.70
HIV prevalence / incidence youth (donors)*
Male 16-19
0.27
0.19
0.20
0.30
0.24
0.15
0.16
0.34
0.31
Female 16-19
0.69
0.58
0.63
0.63
0.45
0.38
0.49
0.80
0.73
Male 20-24
0.74
0.51
0.57
0.54
0.36
0.23
0.49
0.44
0.51
Female 20-24
1.69
1.21
1.57
1.28
1.00
0.35
0.79
0.84
1.12
Male 25-29
1.30
1.69
1.37
1.63
0.95
0.64
0.78
1.50
1.12
Female 25-29
3.40
3.26
3.37
3.85
2.12
1.12
2.37
2.60
3.14
HIV Incidence (WP
12
10
10
7
6
7
9
14
8
Risk)(Donor) per 100 000
* Données concernant les jeunes dans la population générale n’ont été obtenues que d’après l'Enquête des
jeunes adultes de 2001-2002, Homme 15-19 (2%); Femme 15-19 ans (11%); Homme 20-24 ans (9%); Femme
20-24 ans (26% ); Homme 25-29 (24%); Femme 25-29 (35%)
Conclusion
La prévalence générale du VIH a diminué au fil des années, avec une moyenne dans la population de
donneurs d'environ 0,60%. Il existe peu de données pour la population générale sur l'incidence du
VIH. Les données relatives aux donneurs peuvent fournir des signaux d'alerte précoce sur les
nouvelles dynamiques du VIH dans la population générale et les efforts visant à utiliser ces données
de manière systématique devraient être renforcés.
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18. SYSTÈME DE GESTION DE LA QUALITÉ – L’EXPERIENCE MAURICIENNE
Sonoo J
National Blood Transfusion Service, Mauritius
[email protected]
Introduction
Maurice, petite nation insulaire en développement, a un service de transfusion coordonné au niveau
national, chargé de fournir le sang et les produits sanguins et à une population totale de 1,2 million
couvrant les secteurs public et privé. Le sang est collecté en sites fixes, rattachés à cinq hôpitaux
régionaux ainsi qu’au travers de collectes mobiles. Tout le sang collecté est testé et traité de manière
centralisée et distribué dans les différents hôpitaux. Il existe un contrôle à 100% pour le VIH, l'hépatite B,
hépatite C et la syphilis. Environ 50% du sang collecté est également séparé en constituants. Le Service
National de Transfusion Sanguine (SNTS) est informatisé depuis 2008 et il existe un fichier informatique
national des donneurs de sang. Le SNTS est certifié ISO 9001 depuis 2010.
Expérience dans la mise en œuvre du système qualité
Un système de qualité partiel était en place au SNTS sous forme de contrôles de qualité et de tenue de
dossiers quotidiens. L'idée du système de qualité global a germé avec une formation au système de
gestion de la qualité de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à laquelle avaient participé deux
membres du personnel du SNTS. La mise en œuvre a toutefois été lente et on a rapidement réalisé que
pour mettre en œuvre un système qualité, le renforcement des capacités de tous les membres du
personnel était important. Il a été décidé de demander l'assistance technique de l'OMS pour la formation
du personnel au système qualité dans le pays en vue de former un maximum de personnes. Après une
analyse SWOT, la mise en œuvre progressive du système qualité a été envisagée. Cinq ateliers de
formation ont été organisés sur une période de trois ans, avec une formation pratique sur les divers
aspects du système qualité et la rédaction de procédures opérationnelles normalisées (SOP). L’approche
de la formation, en commençant par écrire les SOP, en mettant en place un système documentaire et
enfin à s’atteler à la préparation du Manuel Qualité a facilité l’appropriation et la mise en oeuvre pour les
participants. Cela a conduit à certification ISO 9001-2008 du SNTS Mauricien en 2010.
Points forts du modèle de mise en œuvre progressive du Système Qualité
Souvent, la mise en œuvre d’un Système de Gestion de la Qualité est considérée comme fastidieuse et
chronophage avec beaucoup de paperasse. Le point fort de cette formation par étapes a été la traduction
des connaissances acquises en pratique au cours des ateliers de formation successifs, mettant ainsi en
œuvre le système qualité de manière progressive, sans surcharger le personnel. L’évaluation par le
formateur entre deux ateliers successifs a assuré la bonne direction. La formation de la plupart du
personnel a conduit à stimulé le personnel et son engagement dans la mise en œuvre du système de
gestion de la qualité. De plus, suffisamment de temps a été alloué entre les sessions successives afin de
pouvoir expliquer aux autorités les exigences spécifiques pour la mise en œuvre du système qualité.
Prochains objectifs
Le SNTS a maintenu la certification MS-2008 ISO29001 et aucunes non-conformités majeures n’ont été
signalées dans les deux audits de suivi, en dépit de nombreux défis, notamment ceux ayant trait aux
infrastructures. La voie à suivre est d'obtenir la certification ISO15189 des services de laboratoire du
SNTS dans un proche avenir et de faire du SNTS de l’Ile Maurice un centre de référence pour les pays
de la Commission de l’Océan Indien.
Conclusion
Les services de transfusion sanguine en Afrique sont à des stades différents de développement. Il est
important que chaque pays identifie les forces et les faiblesses de son système et hiérarchise les zones
d'intervention. Une étape progressive de mise en œuvre est une bonne option pour le succès et la
durabilité d'un système de gestion de la qualité.
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19. ETUDE DE CAS DE PERSONNES ÂGÉES ATTEINTES D’ANEMIE SEVERE REFUSANT UNE
TRANSFUSION SANGUINE, RAS AL KHAIMAH
Agarwal A, S Begum, Chudasama M, Shafi E
RAK médical & Health Sciences University, Ras Al Khaimah, Emirats Arabes Unis
[email protected]
Contexte
Un examen physique approfondi, avec antécédents médicaux, et diagnostic approprié devrait être réalisé
pour distinguer les effets normaux de la sénescence des signes et symptômes de l'anémie. Les
conditions communes qui causent l'anémie chez les personnes âgées sont souvent multifactorielles et
peuvent inclure la perte de sang, la malnutrition, et les changements physiologiques tels que
l’hématopoïèse diminuée, les maladies chroniques, la carence en fer, et le saignement gastrointestinal. Ces conditions peuvent entraîner une anémie profonde. La situation peut s’aggraver lorsque,
en raison de principes religieux, un patient n'accepte pas une transfusion sanguine.
Buts et objectifs
Pour discuter du diagnostic et du traitement de l'anémie sévère chez les personnes âgées, qui refusent
la transfusion sanguine, dans un scénario du monde réel, où la pensée critique, fondée sur les preuves
de soins, et la collaboration afin de réunir les conditions pour répondre aux besoins de ce patient.
Matériels et méthodes
Un examen approfondi de la littérature scientifique sur l'anémie et la situation dans laquelle un patient
refuse une transfusion sanguine, a été réalisée.
Étude de cas 1: Une femme de 65 ans s'est présentée en se plaignant de "sensation de froid et de
fatigue" depuis environ une semaine. L'histoire de la maladie comprenait plusieurs situations médicales
chroniques; l'hémoglobine était de 3,5 g/dl.
Étude de cas 2: Une femme de 73 ans s'est présentée avec fatigue et pâleur. Antécédents familiaux
inclus un père qui est mort du cancer du côlon à 56 ans; un frère avec hypothyroïdie et diabète de type 2
et la sœur avec hypothyroïdie. L'hémoglobine était de 4,7 g/dl.
Étude de cas 3: Une femme de 65 ans obese s’est présentée avec pâleur et fatigue. Les résultats de
laboratoire ont révélé une anémie hypochrome microcytaire. L'hémoglobine était de 3,3 g/dl.
Tous ces cas ont été invités à être admis à l'hôpital en raison de la gravité de l'anémie. Typiquement, un
patient asymptomatique systématique avec un taux d'hémoglobine aussi bas recevrait une transfusion
sanguine, mais, la transfusion sanguine n'était pas une option pour ces patients en raison de leurs
croyances religieuses. Ils ont été informés que leur numération formule sanguine était suffisamment faible
pour qu'une transfusion sanguine serait généralement le traitement de choix, mais ils ont continué de
refuser la transfusion sanguine, même après la compréhension des risques. Un complément d'enquête
chez ces patients a permis de diagnostiquer une anémie ferriprive et ont une supplémentassions en fer
leur a été prescrite.
Conclusion
Les cas mentionnés ci-dessus ont refusé la transfusion sanguine. L'étude incident les praticiens à se
remettre en question en appliquant leurs connaissances, demander des conseils, et faire le nécessaire
pour prendre en charge ce type patient dans le but de donner les soins nécessaires en respectant les
croyances du patient. Le praticien reconnaît que l'anémie n'est pas un changement physiologique associé
au vieillissement, mais une manifestation d'une maladie sous-jacente. En outre, en accord avec les
principes de l'autonomie et l'autodétermination, il est du devoir du clinicien d’établir des rapports avec
tous les patients en vue de retrouver un état de santé optimal tout en respectant leurs croyances
spirituelles profondément ancrées.
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20. OÙ VA LE SANG ? ÉTUDE SUR LA TRANSFUSION SANGUINE A L'HÔPITAL SAQR, RAS AL
KHAIMAH
Agarwal A, S Begum, Chudasama M, Shafi E
RAK médical & Health Sciences University, Ras Al Khaimah, Emirats Arabes Unis
[email protected]
Contexte
Chaque année, environ 75 millions d'unités de sang sont collectées dans le monde entier. La transfusion de
globules rouges (CGR) est un des rares traitements qui restaure de façon adéquate l'oxygénation des
tissus, lorsque la demande dépasse l'offre en oxygène. Malgré de graves complications immunologiques et
non immunologiques, la transfusion de globules rouges possède un index thérapeutique supérieur à celui
de nombreux médicaments courants Pour améliorer la qualité en matière de pratique transfusionnelle,
recherche et analyse du traitement à base de composants sanguins ont été développé. Les études relatives
à l'information sur l'utilisation des composants sanguins et les transfusés à Ras Al Khaimah sont limitées.
But : Pour analyser les pratiques de transfusion à l'hôpital Saqr, Ras Al Khaimah.
Objectifs
1. 1.Etudier les indications de la transfusion sanguine, le profil clinique et Les données démographiques
des patients ayant reçu une transfusion de sang à l'hôpital Saqr, Ras Al Khaimah.
2. Etudier la prévalence de différents groupes sanguins chez les patients ayant reçu une transfusion de
sang à l'hôpital Saqr, Ras Al Khaimah.
Méthodes
Une étude rétrospective sur 6 ans de pratique transfusionnelle à l'hôpital Saqr, à Ras Al Khaimah a été
réalisée. L'information a été obtenue en analysant les dossiers à partir des fichiers de la banque de sang
de l'hôpital Saqr, Ras Al Khaimah. L'étude inclue les transfusions en chirurgie de routine, accidents de la
route, saignements lors de l'accouchement, anémies innées et acquises ; en tenant compte de l'endroit
où le nombre maximal d'unités a été consommé .Nous avons analysé les résultats rn fonction des unités
utilisées dans chaque catégorie. Nous n'avons pas tenu compte les informations provenant de patients
individuels qui ont reçu plus d'une transfusion au cours de la période d'étude.
Résultats
Les dossiers de 7 045 unités transfusées l’hôpital Saqr ont été analysés: 19,2% des unités ont été
administrés à des patients médicaux, 30,2% pour les accidents de la route, 36,1% pour les patients
chirurgicaux, et de 8,2% aux patients d’obstétrique et de gynécologie. Les troubles hématologiques
représentaient 14,3% de la consommation. Pas de détails cliniques ont été fournies en ce qui concerne
l'indication de 1,1% d'unités transfusées, et 5,2 pour cent des unités ont été signalés comme
perdues. Près de la moitié (47,7%) de toutes les unités de sang ont été transfusées à des patients du
sexe féminin. L’âge moyen des bénéficiaires des unités individuelles était de 43,9 ans. Les indications
chirurgicales les plus courantes pour la transfusion étaient des blessures lors d'accidents de la route, la
chirurgie orthopédique et la chirurgie cardio-vasculaire. Des ressortissants des EAU ont reçu les unités
maximales de sang. Le groupe sanguin le plus répandu chez les receveurs de transfusions était du
groupe O, suivi par le groupe A, puis le groupe B.
Conclusions
En Ras Al Khimah, qui est l'un des Emirats des Emirats Arabes Unis, plus de la moitié de toutes les
unités de sang transfusées ont des indications chirurgicales suivies par les accidents de la circulation
routière. La demande pour la transfusion de globules rouges augmente avec l'âge. Les enfants ne
représentent qu’une faible proportion des personnes transfusées dans notre région. Notre étude met
également en évidence l'incidence importante des accidents de la route aux Émirats Arabes Unis. Près
de la moitié (47,7%) de tout le sang est donné à des patients, dont 8,2% en obstétrique et gynécologie, et
tout le reste pour des blessures des accidents de la route. Si les autorités ont pris des mesures pour
réduire les accidents de la route un grand nombre d'unités de sang pourraient être utilisées à d'autres
fins. Notre étude peut aider à planifier une meilleure utilisation efficace et efficiente du sang disponible.
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21. ÉTUDE DES PRATIQUES TRANSFUSIONNELLES CHEZ LES PATIENTS SOUFFRANT
D’ANEMIE HEREDITAIRE TRANSFUSES A RAS AL KHAIMAH
Saidunnisa BG, Agarwal A, Chudasama M, Shafi E
RAK médical & Health Sciences University, Emirats Arabes Unis
[email protected]
Introduction
L'anémie héréditaire, en particulier la bêta-thalassémie majeure, est une anémie sévère transfusiondépendante nécessitant des transfusions sanguines tout au long en vue maintenir la vie. C’est également
un problème majeur de santé à Ras Al Khaimah aux Emirats Arabes Unis. Les enfants souffrant d'anémie
héréditaire nécessitant des transfusions sanguine peuvent faire l’expérience de divers situations si la
transfusion est insuffisante, mais en même temps les transfusions sanguines répétées sont associées à
des risques tels que la surcharge en fer et risque de contracter des infections transmissibles par
transfusion (ITT). La surcharge en fer peut entraîner un dysfonction endocrinien sous la forme d'un retard
de croissance et de diabète sucré. Les ITT telles que le VIH, l'hépatite B et C (avec un risque élevé de
développer une hépatite chronique, cirrhose du foie et carcinome hépatocellulaire) peut également se
produire. Ainsi, la transfusion sanguine chronique chez les patients thalassémiques est une épée à
double tranchant. En fin de compte, les patients atteints d’anémie héréditaire nécessitant des
transfusions meurent à cause de la transfusion ou l'absence de celle ci, avec comme résultat la survie
rarement au-delà de l'âge de 25 ans.
But : L'objectif de l’étude est d'analyser les détails concernant la transfusion sanguine chez les patients
souffrant d’anémie héréditaire à Ras Al Khaimah, Emirats Arabes Unis.
Objectifs
1. Etudier les indications de la transfusion sanguine dans les différents types d'anémie héréditaire ainsi
que l’âge des patients à l'hôpital Saqr, Ras Al Khaimah.
2. Déterminer l'incidence des ITT dans les différents types d'anémie héréditaire.
Matériels et méthodes
Une étude rétrospective de 6 ans de pratique transfusionnelle de transfusion chez les patients souffrant
d’anémie héréditaire et recevant de multiples transfusions sanguines a été effectuée à Ras Al
khaimah. L'information a été obtenue en analysant les dossiers à partir des fichiers de patients,
disponibles à la banque de sang de l'hôpital Saqr. Les informations concernant la transfusion de
composants sanguins ont été obtenus en utilisant la base de données de la Banque de sang. Les
variables étudiées chez ces patients comprennent l'âge, le sexe, la nationalité, le type et le nombre
d'unités de produits sanguins transfusés.
Résultats et conclusions
Notre étude comprenait 102 patients atteints d'anémie héréditaire nécessitant une transfusion de sang, la
majorité des cas étant des thalassémies majeures. Sur 102 cas recevant des transfusions sanguines
régulières, 34% étaient de sexe féminine et 66% de sexe masculine, l’âge varie de 2 à 23 ans avec un
âge moyen de 10 ans. Les musulmans forment une proportion importante et la consanguinité a été
trouvée dans une proportion importante, soit 25% des parents de ces patients.
Les pourcentages pour ceux qui reçoivent des transfusions 2 et 3 par mois étaient de 43% et 50%
respectivement. Une relation linéaire entre l'âge et le nombre de transfusions sanguines a été observée.
Nous avons étudié la prévalence de trois ITT importants; 3% des patients ont été trouvés VHC
positif. Avec l'âge le nombre de transfusions sanguines a augmenté, de meme le risque de contracter
une ITT. Une relation linéaire a été trouvée entre la positivité VHC et le nombre total de transfusions
reçues. Dans tous ces cas de VHC positifs le rôle causal de la transfusion sanguine ne peut être
logiquement mis en doute en documentant l'absence d'infection par le VHC chez les mères. Aucun cas de
VIH ou d’hépatite B, n’a été retrouvé dans la présente étude.
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22. TRANSFUSION SANGUINE CHEZ LES PATIENTS TRAUMATISES A RAS AL KHAIMAH,
EMIRATS ARABES UNIS
Saidunnisa BG, Agarwal A, Chudasama M, Shafi E
RAK médical & Health Sciences University, Emirats Arabes Unis
[email protected]
Contexte
La transfusion sanguine est associée à une grande variété de résultats et de facteurs négatifs, tel que
l'âge du sang stocké, qui a été proposé comme une cause des complications associées à la transfusion
de concentre de globules rouges (CGR).Plusieurs études ont démontré que la transfusion de CGR est
indépendamment associée à des infections nosocomiales. En cas de traumatisme, l'association entre la
transfusion et les complications septiques a été jugée indépendante de la gravité des blessures. La
transfusion de CGR a été associée à un risque accru de développer un syndrome de détresse respiratoire
et une augmentation de la mortalité chez les patients qui développent cette complication. Peut-être pour la
même raison, il ya eu une augmentation significative de l'utilisation de plasma frais congelé (PFC) au
cours de ces dernières années.
But : Le but de cette étude était d'analyser les détails concernant la transfusion sanguine chez les
patients traumatisés à Ras Al Khaimah, Emirats Arabes Unis.
Objectifs
1. Etudier les indications de la transfusion sanguine et la corrélation avec les types de blessures ainsi
que l’âge des patients traumatisés à l'hôpital Saqr, Ras Al Khaimah.
2. Déterminer si l'utilisation des produits sanguins a changé au fil du temps, une tendance annuelle a
été analysée à partir des enregistrements des banques de sang.
Méthodes
Une étude rétrospective sur 6 ans des patients traumatisés ayant reçu une transfusion a été faite dans
Saqr Hôpital, Ras Al Khaimah. L'information a été obtenue par l'analyse des dossiers à partir des fichiers
de patients, disponibles dans la banque de sang de l'hôpital Saqr. Les informations concernant la
transfusion des produits sanguins ont été obtenus en utilisant la base de données de la Banque de
sang. Les paramètres étudiés sont l'âge, le sexe, la nationalité, certains types de blessures et le type de
produit sanguin transfusé.
Résultats et conclusions
Sur 6 ans, 17% des 2 459 patients traumatisés ont reçu des transfusions de sang. La tranche d'âge des
patients était de 20-40 ans, avec plus de mâles ayant reçu une transfusion pour des traumatismes que
les femelles, et la majorité des patients étant des ressortissants des Émirats arabes unis. La mortalité
globale chez les patients transfusés était de 10%. Il n’y avait pas de changement dans la proportion de
patients recevant des transfusions tout au long des années, mais il y avait une réduction significative de
23,5% dans le nombre moyen d'unités de CGR transfusés. Ceci est plus évident dans le groupe de
patients dont les blessures étaient plus graves. La réduction la plus forte en matière de transfusion CGR
a été observée chez les patients victimes de traumatismes contondants. Pendant les années de cette
étude, une augmentation significative de l'utilisation du PFC a été observée, avec une augmentation de
40,7% des unités moyennes / patient de PFC. L'utilisation agressive du PFC est une des composantes
de l'évolution des concepts de la réanimation récemment acquise et qui pourrait avoir contribué à la
diminution des besoins CGR .Les indications de la transfusion sanguine et la corrélation avec les types
de blessures sont par ordre décroissant : blessure à la tête, fracture d’un membre, contusion de
l'abdomen, la cage thoracique, et la moelle épinière.
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23. ÉTUDE DES MARQUEURS DES MALADIES TRANSMISSIBLES PAR TRANSFUSION SUR PLUS
DE PLUS DE 5 000 UNITES TESTEES
Saidunnisa BG, Agarwal A, Chudasama M, Shafi E
RAK médical & Health Sciences University, Emirats Arabes Unis
[email protected]
Contexte
Ces dernières années, l'inquiétude du public s’est accrue quant à la sécurité de la transfusion sanguine
quant aux maladies infectieuses transmissibles par transfusion (ITT) comme le VIH, l'hépatite B, hépatite
C, et du HTLV. Tous les efforts devraient être faits pour minimiser le risque de transmission de ces
maladies. Tous les dons sont testés pour l'hépatite B, anticorps anti-VIH et l'hépatite C et la syphilis avec
les tests de sensibilité en constante augmentation. Une possibilité théorique de la transmission reste si le
donneur est dans la periode de «fenêtre sérologique» d'une infection (la personne tout en pouvant
transmettre le virus, n’a pas encore développé de marqueurs détectables de l'infection) ou si le donneur
est un "porteur sain» chez qui le niveau des marqueurs d'infection chronique est inférieure à la sensibilité
des tests actuellement utilisés (par exemple, pour l’antigène Hbs). En outre, des variants de souche rare
d'un virus pourraient ne pas être détectés par certains tests utilisés en routine, ajouté à cela les
possibilités d'erreurs techniques ou d'écriture dans le dépistage ou la mise en quarantaine des
composants sanguins.
Cette étude rétrospective a pour but d'estimer directement l'incidence des infections transmissibles par
transfusion: hépatite B, C, la syphilis et le VIH, pour lesquels les dons de sang est testé, de meme le
HTLV, pour lequel le sang n'est pas testé actuellement à Ras Al Khaimah.
But & Objectif
L'objectif était d'analyser les marqueurs des ITT sur plus de 5 000 unités de sang dépistées à Ras Al
Khaimah, Emirats Arabes Unis. L'objectif était d'étudier l'incidence et la prévalence des ITT de plus de
5 000 unités des ang collectées à l'hôpital Saqr, Ras Al Khaimah.
Méthodes
Une étude rétrospective sur 6 ans des marquers des ITT sur plus de 5 000 unités de sang collectées a
été effectuée à partir des dossiers disponibles à la base de données de la banque du sang de l'hôpital
Saqr, Ras Al Khaimah. Ces analyses ont été effectuées par des tests approuvés pour la qualification des
dons de sang. Les résultats obtenus ont été enregistrés et étudiées.
Résultats et conclusions
On a calculé que le risque de transmission par le sang était de 0,3% pour 5 000 unités de globules
rouges et ce pour le virus de l'hépatite B; 3% pour 5 000 unités pour l'hépatite C et 0% pour 5 000 unités
pour le VIH. Aucune donnée quant à la transmission de VIH ou de syphilis n’a été retrouvée dans cette
étude à Ras Al Khaimah. Les avantages potentiels du dépistage systématique des anticorps anti-hépatite
B et C l’emportent sur les inconvénients (comme les incertitudes dans la confirmation de l'infection et le
gaspillage des unités faussement positives). Quel que soit le gaspillage des unités faussement positives
les tests de routine pour les anticorps de l'hépatite B et C sont obligatoires.
24. CREATION ET DEPLOIEMENT D’UN OUTIL DE CERTIFICATION DES CENTRES DE
TRANSFUSION
1
1
2
3
3
3
4
Nguyen-Hong A , Montembault A , Dugué F , Montembault A-M , Barbier F , Falcou PF , David B ,
4
4
4
Sobaga L , Nasr O , Beauplet A
1
Plasmaprime SAS, France
2
Bureau Veritas Certification, France
3
Laboratoire Français du Fractionnement et des Biotechnologies, France
4
Etablissement Français du Sang, France
[email protected]
Introduction
La pression croissante pour améliorer la sécurité transfusionnelle impose aujourd’hui aux structures
de transfusion la nécessité de travailler dans un cadre qualitatif des plus exigeant. Dans les pays
émergents, de nombreux Etablissements de Transfusion Sanguine (ETS) n’ont pas ou
insuffisamment mis en place cette démarche qualité permettant de mieux maîtriser le risque
transfusionnel. L’expérience montre que les programmes de coopération ponctuels, les missions
d’experts, bien que nécessaires, ne répondent que partiellement aux besoins d’assistance et de suivi
du projet qualité. La mise en œuvre d’une démarche qualité nécessite une gestion projet organisée et
continue, des outils adaptés, des financements et s’inscrit dans le temps.
Objectifs
• Construire un référentiel « accessible et graduel » de bonnes pratiques transfusionnelles
• Proposer une assistante de terrain et dans la durée
• Développer une méthode opérationnelle et des outils de suivi du projet concrets et accessibles.
Méthode
Un comité de validation composé de :
• Bureau Veritas Certification
• Le Laboratoire Français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB)
• L’Etablissement Français du Sang (EFS)
Organise en trois niveaux de certification les principales exigences internationales et bonnes
pratiques et propose un référentiel et un guide d’application détaillant les caractéristiques, critères,
moyens mis en œuvre et éléments de preuve. Ce guide d’application est retranscrit dans
Transfusoft®, logiciel d’auto-évaluation et outil de suivi du projet d’Assurance Qualité (AQ).
Résultats
En avril 2011, le comité de validation ratifie le référentiel Transfucert®« Bonnes pratiques de
préparation des PSL et du plasma pour fractionnement », le guide d’application et le plan de contrôle
externe. Trois certifications sont accordées en fonction des domaines d’application suivants :
• Qualité et sécurisation de la production des PSL
• Production de plasma éligible dans le cadre d’un contrat de fractionnement à façon
• Production de plasma éligible à l’achat par un laboratoire de fractionnement répondant aux
normes EMA
La certification accordée pour 2 ans par Bureau Véritas Certification, garantit la pérennité de la
démarche qualité et la conformité des PSL.
Le logiciel Transfusoft® développé en web access permet le suivi étape par étape du projet AQ
localement et à distance par les experts.
Conclusion
Un facteur clé de succès d’implantation d’une démarche qualité pérenne dans les pays en voie de
développement réside dans la création d’une structure locale employant des personnels formés à
l’AQ et gérant la certification en mode projet. Ils utilisent des outils adaptés et partagés permettant un
suivi opérationnel et efficace du projet.
Des projets de certification Transfucert® sont actuellement en cours au Sénégal, au Congo
Brazzaville, au Vietnam et en Indonésie.
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25. COMMENT OPTIMISER LA VENUE DES DONNEURS AU NOUVEAU SITE DE COLLECTE
WOODLANDS A SINGAPOUR
Pandey S
Health Science Authority, Singapore
[email protected]
Contexte
La stratégie la plus importante pour assurer un approvisionnement sûr et suffisant en produits
sanguins est le recrutement et la rétention des donneurs de sang volontaires, motivés et non
rémunérés. Pour atteindre cet objectif, la faculté a décidé d'appliquer des outils de management de la
qualité pour trouver les diverses manières d'optimiser le trafic de donneurs au nouveau site de
collecte satellite à Singapour, complémentaire de l’établissement national de sang national. Nous
avons utilisé les outils Six Sigma pour faire une évaluation objective de la configuration entière du site
et concevoir de nouvelles façons d'accroître la capacité, d'élaborer des plans de présence du
personnel et d’améliorer l'efficacité globale du centre de collecte.
Objectif
Le but de cette étude est d'optimiser le trafic des donneurs de sang au nouveau site de collecte par le
biais d’outils de type Six Sigma.
Méthodes
L'approche intègre les différentes phases « Définir, mesurer, analyser, améliorer et contrôler ». Dans
la première étape, les outils Six Sigma ont été utilisés pour analyser les différentes zones de tâches
et d'identifier les possibilités d’amélioration des processus. Dans la phase de mesure, nous avons
noté les pointes dans les rendez-vous ou les flux de donneurs tout au long de la journée et avons
trouvé des modèles de périodes où la plupart des donneurs sont venus. Nous avons également mené
une enquête sur 250 donneurs pendant 7 jours pour trouver des façons d'améliorer la qualité du
service.
Résultats
Les résultats de l'enquête ont montré que au site de collecte satellite Woodlands, les sources les plus
importantes d'information concernant le don de sang pour les donneurs potentiels étaient les amis de
la famille (29,6%), les SMS (19,2%), les journaux (14,4%) et Internet (13,6%). Par ailleurs, sur les 250
donneurs, 65,2% étaient les donneurs réguliers et 34,8% étaient des primo donneurs. Sur la base de
l'analyse graphique, nous avons conclu que le plus grand nombre de donneurs est venu au centre de
collecte après les heures de bureau en semaine et pendant les heures d'ouverture prolongées le
week-end.
Conclusions
• L'extension des heures d'ouverture le week-end permettra d’accueillir un plus grand nombre de
donneurs.
• Le bouche à oreille, suivi des SMS et d’Internet sont les moyens les plus efficaces de recrutement
de donneurs. Le centre de collecte de Woodlands a davantage de donneurs réguliers que de
primo donneurs.
• La fourniture de tickets de parking, de rafraîchissements après le don peut améliorer la
satisfaction des donneurs.
• Les ressources en d'autres endroits dans la partie nord de Singapour, comme le site de
Woodlands sont suffisantes pour gérer le trafic des donneurs.
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26. MESURE DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS LES SITES DE COLLECTE DE SANG
Teeluckdharry R
Blood Donors Association, Mauritius
[email protected]
La motivation des donneurs de sang est la tâche la plus difficile dans les établissements de transfusion
sanguine pour assurer l’approvisionnement en sang et produits sanguins à tout moment. Il convient
d’informer, d'éduquer, de motiver, de sensibiliser, de recruter et de retenir les donneurs de sang.
Pendant longtemps, les efforts ont été faits pour comprendre les critères et les attributs que les donneurs
de sang utilisent pour évaluer la qualité de service, en mesurant la qualité de service perçue en utilisant
le SERVQUAL, outil utilisé dans diverses industries. Dans le secteur des services, nous devons investir
beaucoup dans les soins au client, avec une valeur ajoutée de manière à être perenne.
Cette recherche évalue les critères et attributs que les clients utilisent pour évaluer la qualité de service
lors des collectes de sang, le lien entre la qualité du service perçue et la satisfaction du client et les
capacités et limites du SERVQUAL, pour mesurer la qualité de service sur les sites de collecte.
La conclusion de l’étude est que le questionnaire à trois niveaux, le SERVQUAL est capable d'identifier
les insuffisances de qualité de service en mesurant les besoins des donneurs ainsi que la perception de
la qualité de service. Toutefois, elle soulève la question de la validité et de la fiabilité du questionnaire
pour mesurer la qualité de service comme par exemple l’écart entre la qualité «désirée» et la qualité
«perçue» en raison d’un problème psychométrique ; en conséquence, une mesure unique
soigneusement modifiée a été identifiée pour surmonter ce problème. Cela nous aidera à évaluer les
forces et les faiblesses de nos services
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27. ÉTUDE DE COMPÉTENCE DES LABORATOIRES DANS LES DEPISTAGES DU VIH, DU VHC ET
DU VHB TRANSFUSIONNELS DANS DOUZE PAYS AFRICAINS
1,4
1
1
2
2
3
3
Bloch EM Shah A , Khaidarova Z , Laperche S , Lefrere JJ , van Hasselt J , Zacharias P , Murphy
4,1
EL supported by the Anglophone Africa Transfusion Research Group (see end)*
1
Blood Systems Research Institute (BSRI), San Francisco, CA, USA
2
Institut National de la Transfusion Sanguine (INTS), Paris, France
3
Safe Blood for Africa Foundation (SBFA), Johannesburg, South Africa
4
University of California, San Francisco, San Francisco, CA, USA
[email protected]
Contexte/introduction
Le dépistage des principaux virus transmissibles par transfusion (VTT : VIH, VHB et VHC) est essentiel à
la sécurité transfusionnelle en Afrique. Bien que le dépistage ait été largement mis en œuvre, les
données attestant de la performance des laboratoires sont en grande partie inconnues.
Buts et objectifs
Déterminer la sensibilité et la spécificité des méthodes existantes dans les laboratoires effectuant le
dépistage des virus transfusionnels en Afrique.
Matériels et méthodes
L’INTS a préparé des panels comportant chacun 25 échantillons de sérum tests pour le VIH, le VHC et le
VHB en utilisant des méthodes similaires à celles utilisées pour une étude INTS antérieure menée dans
16 pays africains francophones. Chaque panel identique incluait 7 VIH, 7 VHB, 6 VHC et 8 contrôles
négatifs; quelques-uns des échantillons positifs étaient co-infectés par plus d'un virus. Les panels ont été
envoyés aux coordonnateurs nationaux (Afrique anglophone, groupe de recherche transfusionnelle) dans
chacun des pays participants pour distribution aux laboratoires qui effectuent actuellement le dépistage
en transfusion dans chaque pays. Les laboratoires participants des centres de transfusion ont effectué
les tests en utilisant des méthodes et des conditions couramment appliquées aux échantillons de
donneurs. Les données sur les tests effectués et les résultats ont été documentés sur des fiches de
rapports normalisées et renvoyées par e-mail au BSRI. Un questionnaire recueillait des données sur les
caractéristiques des centres de transfusion et leur infrastructure. La sensibilité (positifs/vrais positifs), la
spécificité (négatifs/vrais négatifs) et le score de qualité globale (résultats corrects/tous les résultats) ont
été calculés et analysés en utilisant le SAS.
Résultats
Un total de 12 pays et 43 laboratoires de dépistage ont participé à l'étude, y compris le Botswana (n=2
centres), le Cap-Vert (n=2), le Ghana (n=3), Le Kenya (n=8), le Lesotho (n=1), Maurice (n=1), le Nigeria
(n=7), l'Afrique du sud (n=3), la Tanzanie (n=7),l’Ouganda (n=6), la Zambie (n=2) et le Zimbabwe (n=1).
La sensibilité collective pour le VIH, le VHB et le VHC était de 91,7%, 87,0% et 89,9% respectivement. La
spécificité pour le VIH, le VHB et le VHC était de 98,3%, 97,3% et 99,5%. Cependant, une minorité de
centres avait des sensibilités et des spécificités sous les optimas. Une sensibilité de moins de 80% a été
observée dans 6 centres pour le VIH, dans 12 centres pour le VHB et dans 7 centres pour le VHC. Les
scores de qualité (% de résultats corrects) pour le VIH, le VHB et le VHC étaient de 96,5%, 94,4% et
97,2%. Les tests rapides ont été associés à une sensibilité plus faible qu’avec les autres méthodes; à la
fois la sensibilité et la spécificité variaient aussi selon les pays.
Discussion et conclusion
Malgré la spécificité élevée des tests, la sensibilité était plus variable et déficiente dans une minorité de
sites de dépistage avec l'étude francophone précédente ; ces résultats soulignent l'importance de ces
essais et du contrôle de la qualité, en particulier dans les zones où la prévalence des VTT est élevée.
*Annonce partielle du groupe Afrique anglophone de recherche transfusionnelle comprenant: Mukendi K. Kayembe
(National Blood Transfusion Service [NBTS] Botswana), Maria Conceição Ramos Pinto (Serviço de Sangue, Cape
Verde), Mavis Okyere (Accra Area Blood Centre, Ghana), Margaret Oduor and Charles Rombo Oliech (NBTS
Kenya), Grace Kitonyi (AfSBT Kenya); Maleqhoa Nyopa (NBTS Lesotho), Janaki Sonoo (NBTS Mauritius), Idris A
Saliu (SBFA/NBTS, Nigeria), Marion Vermeulen (South African National Blood Service), Arthur Bird (Western
Province Blood Transfusion Service), Dunstan Haule and Efesper Nkya (NBTS Tanzania), Dorothy KyeyuneByabazaire (Uganda Blood Transfusion Service), David Chama (Zambia NBTS) and Lucy M Marowa (National Blood
Service Zimbabwe).
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28. AUDITS INTERNE ET EXTERNE: PRÉPARATION ET PERFORMANCE
Bowie G, Bust L
Western Province Blood Transfusion Service, Cape Town, South Africa
[email protected]
Introduction
Depuis le milieu des années 1980 le Western Province Blood Transfusion Service (WPBTS) a réalisé
des systèmes d’audits internes et externes dans le but d'auto-régulation et de mesurer la
performance de l'organisation par rapport aux normes internationales. Les audits sont un élément
crucial pour surveiller l'efficacité d'un système de gestion de la qualité.
Objectif
La mise en œuvre d'un système efficace pour la réalisation d'audits internes réguliers dans tous les
services peut être une tâche intimidante pour n'importe quel service de transfusion sanguine. De
même, la préparation de l'organisation des audits externes représente un défi pour le personnel et la
direction.
Méthode
Préparation pour les audits internes:
Lorsque des audits internes ont été engagés au WPBTS, les préparations suivantes ont été réalisées:
• Une analyse des écarts a été effectuée par rapport à des normes de pratique afin d'identifier ce
qui était déjà en place et ce qu'il restait à mettre en œuvre.
• Une procédure pour le système d'audit interne a été écrite.
• Des listes de contrôle, qui devaient être utilisées par les auditeurs, ont été développées.
• Un petit groupe d'auditeurs a été sélectionné et formé.
• Le personnel a été informé sur les exigences et le processus de détermination de la conformité.
Ils ont été coachés dans la façon de traiter avec les auditeurs, comment interpréter les questions
posées et la façon de donner une réponse appropriée et de fournir des éléments de preuves
pertinents à l'auditeur.
Performance des audits internes:
Actuellement, nos audits internes suivent un schéma bien défini:
• Audits commencés par une brève réunion où l'auditeur informe le personnel du processus à
entreprendre.
• Les auditeurs obtiennent l'information requise, par exemple de plusieurs façons. en examinant les
documents, en interrogeant le personnel ou par l'observation de la mise en oeuvre de leurs
tâches. En principe, une combinaison de ces méthodes est utilisée.
• Les réponses aux questions et éléments de preuves d'observations sont enregistrées et il est
déterminé si la norme ou l’exigence a été satisfaite.
• À la fin de la vérification une brève rencontre est organisée avec le superviseur/directeur du
département pour résumer les conclusions.
• Un rapport est ensuite publié qui comprend les non-conformités identifiées.
• Après que les actions correctives et préventives ont été prises, le rapport d'audit est signé.
Audits externes:
Une fois que le système d'audit interne a bien fonctionné, le WPBTS a décidé de se soumettre à
l'agrément par un organisme reconnu internationalement. Des listes de contrôle d'accréditation ont
été mises au point en collaboration avec cet organisme. Les audits externes suivent le même format,
avec réunions d’ouverture et de fermeture, et les techniques d'audit sont similaires à celles utilisées
dans les audits internes.
Pour les deux types de vérifications, lorsque les exigences ne sont pas remplies, les non-conformités
doivent être traitées dans un délai précisé.
Conclusion
Au WPBTS, le processus d'audit a été rationalisé sur un certain nombre d'années pour répondre à
nos besoins et en réaction à des exigences fixées par les évaluateurs externes. La préparation et la
réalisation d'audits interne et externe ne prend plus autant de temps ou d’ampleur qu’au début. Notre
suggestion est de maintenir les choses simples!
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29. CONSTRUCTION D'UN SYSTÈME DE GESTION DE LA QUALITÉ EN VUE DE
L'ACCRÉDITATION
Bust L
Western Province Blood Transfusion Service, Cape Town, South Africa
[email protected]
Introduction
Bâtir un système de gestion de la qualité, c'est comme construire une maison. Il faut des plans, des
matériaux de construction et une bonne équipe pour commencer.
Objectif
Mettre en œuvre les divers paramètres d'un SGQ représente un défi pour de nombreuses
organisations. Une base solide est importante et l'obtention de soutien à la gestion et l'engagement
du personnel est cruciale pour la construction d'un système réussi.
Méthode
Pour construire un système facile, il est conseillé de grouper les paramètres du système qualité et de
les mettre en œuvre par étapes, bien que plusieurs puissent être appliqués simultanément.
Étape 1:
• S'assurer que les locaux sont adaptés
• Vérifier que l'équipement adéquat est en place
• S’assurer qu'il ya suffisamment de personnel qualifié et que la structure de gestion est appropriée
Étape 2:
• Etablir des organigrammes et des descriptions de poste pour le personnel
• Mettre en place un programme de formation
• Mettre en œuvre les procédures d'achat et de rédaction des contrats avec les fournisseurs
principaux
Etape 3:
• Commencer à rédiger le Manuel Qualité; écrire les règles et les SOP
• Prendre les dispositions pour que les services élaborent des formulaires/registres pour leurs
procédures
• Concevoir et mettre en œuvre un système de contrôle des documents et définir les durées de
conservation des documents
Étape 4:
• Réunir les registres de l'équipement incluant les activités de maintenance, d'étalonnage et de
validation
• Établir des systèmes de contrôle de processus (pour les matériaux entrants ainsi que les
processus de collecte, de contrôle biologique, les tests, le stockage et la distribution)
• Mettre en œuvre des contrôles de qualité internes et les évaluations de la qualité externes)
Étape 5:
• Concevoir un système de traitement des non-conformités et les actions correctives et préventives
• Mettre en place un système d'audit interne et organiser la formation des auditeurs internes
• Mettre en œuvre l'évaluation des compétences du personnel
Étape 6:
• Etablir un programme d'audits fournisseur des principaux fournisseurs
• Concevoir des systèmes de traitement des réclamations clients et retours d’expérience
• Mettre en place une revue annuelle de gestion.
Conclusion
Une fois qu’un système de gestion de la qualité est en place, il doit être maintenu. La structure de
base peut être construite et élargie au fur et à mesure du développement de l’organisation et l’on doit
chercher constamment à l’améliorer. Les paramètres de sécurité, de santé et d'hygiène peuvent
également être incorporés dans le système de gestion de la qualité. Il est important pour chaque
installation de développer un système qui réponde le mieux à ses besoins.
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30. ACCREDITATION PROGRESSIVE: PAR OÙ COMMENCER?
Bust L
Western Province Blood Transfusion Service, Cape Town, South Africa
[email protected]
Introduction
Les besoins et les niveaux de développement des services de transfusion sanguine en Afrique
diffèrent de ceux d'autres régions du monde. Ils varient également d'un pays à l'autre. La Société
Africaine de Transfusion Sanguine (AfSBT) a développé une approche par étapes à l'accréditation
pour les services de transfusion sanguine en Afrique. Ce programme permettra d'accroître la sécurité
la suffisance en sang et produits sanguins dans l’intérêt des malades de la région Afrique.
Objectif
Le programme d'accréditation de l’AfSBT vise à fournir un mécanisme de progression des services de
transfusion en Afrique à travers une série d'étapes pour atteindre l’ accréditation complète.
Déterminer à quel niveau commencer pourrait déjà présenter un enjeu pour les services de
transfusion sanguine.
Méthode
Les actions suivantes aideront un établissement à déterminer son niveau de préparation à
l'accréditation :
• Lecture et familiarisation avec les normes d'accréditation de l’ AfSBT.
• Examen du document guide pour obtenir des précisions sur les exigences des normes.
• Étude du tableau de conformité pour chaque norme afin de comprendre les différences entre les
niveaux 1, 2 et 3.
• Estimation de quel niveau (1, 2 ou 3) le dispositif est susceptible de viser.
• Réalisation d'un audit interne pour évaluer ce qui est déjà en place, en utilisant le tableau de de
conformité simple.
• Analyse des écarts, définir ce qui est en place et ce qui doit encore être mis en œuvre.
Sur la base des résultats de l’audit interne préliminaire et de l'analyse des écarts, l'établissement
pourrait commencer à se préparer pour l'accréditation comme suit:
• Prioriser les actions à réaliser.
• Elaboration d'un plan d'action. Attribuer des tâches et des dates au personnel concerné.
• Obtenir les ressources supplémentaires qui pourraient être nécessaires, par exemple.
équipement, personnel, finances, etc
• Assurer un suivi régulier jusqu'à ce que toutes les tâches soient remplies.
• Réalisation d'un audit interne dans tous les services pour vérifier la conformité.
• Identifier les mesures supplémentaires nécessaires, fixer des dates cibles et en effectuer le suivi
jusqu'à la réalisation.
• Contacter l’AfSBT pour organiser une évaluation de l’accréditation.
• Préparer le personnel et les locaux en vue de la procédure d’accréditation.
Conclusion
Lors d'une évaluation d'accréditation, il est probable que des lacunes seront identifiées.
L'établissement devra prendre les actions correctives et préventives nécessaires dans un délai
spécifié. Le statut d'agrément pourra enfin être accordé seulement après que toutes les nonconformités auront été traitées de manière satisfaisante. Un certificat sera délivré, qui sera validé
pour une période spécifiée avant l’obligation de re-évaluation. Les établissements peuvent être
assurés que lorsque l'accréditation a été obtenue une fois, les évaluations suivantes sont moins
contraignantes.
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31. FORMATION – LA VOIE VERS UN SERVICE DE TRANSFUSION ACCRÉDITÉ
Breuninger M
Western Province Blood Transfusion Service, Cape Town, South Africa
[email protected]
Introduction
Il ya de nombreux avantages à mettre en place un département de formation agréé, afin de faciliter la
formation interne en conformité avec les exigences d'accréditation demandant d'avoir un personnel
qualifié.
Le département formation du Western Province Blood Transfusion Service (WPBTS) a été créé en 1969.
À l'époque, la seule fonction du service était de former des techniciens médicaux en interne car il n'y avait
pas d'exigence de formation formelle pour cette qualification. Le département de formation du WPBTS
est passé de un à 4 formateurs afin de faciliter la formation supplémentaire quand les besoins de
qualifications formelles ont augmenté.
Objectif
Récemment une législation a été introduite exigeant que tous ceux qui travaillent avec les tissus humains
soient enregistrés auprès du Health Professional Council of South Africa (HPCSA et le besoin s'est fait
sentir pour les assistants de laboratoire et la formation au prélèvement.
Le service de formation facilite aussi la formation aux sciences molles, afin d'améliorer les compétences
du personnel en termes de service.
Méthode
Les formations facilitées par le département formation sont :
• Internes enTechnologie
• Techniciens stagiaires
• Apprenants préleveurs
• Assistants auprès des donneurs
• Assistants de laboratoire
• 6ème semestre des étudiants en laboratoire biomédical
• Gestion de la chaîne du froid
• Compétences en service clients
• 2e et 4e années des étudiants en médecine
• Etudiants en soins infirmiers
• Les internes en hémato-pathologie
• Programmes de FMC pour le personnel
Pour avoir un service de formation agréé, un établissement de transfusion sanguine doit disposer de
formateurs qualifiés dans les procédures de laboratoire, d’équipements suffisants pour aider les
formateurs et pour les apprenants de pratiquer. Il est également plus approprié que les formateurs aient
des qualifications d'enseignement, en plus de leurs qualifications de laboratoire.
Conclusion
Il existe plusieurs moyens pour établir un environnement de formation en interne afin d'atteindre et
d’entretenir l’accréditation. Il appartient à chaque service de transfusion sanguine de choisir ce qui
répond à ses besoins.
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34. DEPISTAGE DE LA SYPHILIS ET REACTIONS CROISEES DE LA SYPHILIS CHEZ LES
DONNEURS DE SANG GHANEENS; DEVELOPPEMENT D'UN ALGORITHME POUR AMELIORER LA
SECURITE DU SANG
1
2
3
4
4
1
5
Sarkodie F , Bygbjerg Ib C , Jensen JS , Hassall O , Bates I , Owusu-Ofori A , Ansah JK ,
1
2
Owusu-Ofori S , Ullum H
1
Komfo Anokye Teaching Hospital, Kumasi, Ghana
University of Copenhagen, Denmark
Statens Serum Institut, Copenhagen
4
Liverpool School of Tropical Medicine, UK
5
National Blood Service, Ghana
[email protected]
2
3
Contexte
La syphilis est un problème majeur de santé publique dans le monde entier, mais la prévalence de la
syphilis chez les donneurs de sang ghanéens n'est pas constante, probablement en raison de l'utilisation de
kits de dépistage différents. Les études publiées indiquent que la séroprévalence de la syphilis au Ghana se
situe entre 7,5% et 13,5%. Toutefois, le Accra Area Blood Centre, Korle Bu a un taux de prévalence de
1,23% chez les donneurs de sang selon les résultats de la revue de performance de 2009. Tous les centres
de transfusion n’effectuent pas le dépistage de la syphilis dans les dons de sang, même s ‘il est obligatoire
pour l'OMS. Différents algorithmes ont été utilisés pour le dépistage de la syphilis dans le pays et ils ne
fournissent pas le reflet fidèle de la prévalence nationale. L'OMS recommande le test d’hémagglutination
Treponema pallidum (TPHA) et l’ EIA (Enzyme Immuno Assay) comme test de dépistage spécifique des
marqueurs sérologiques d'infections auTreponema pallidum. Toutefois, la majorité des centres utilisent des
tests rapides ainsi que des tests non tréponémiques comme le Rapid Plasma Reagin (RPR) avec un risque
plus élevé de réactivité croisée. En outre, tous les tests de dépistage de la syphilis détectent également les
anticorps contre Treponema pallidum ssp. pertenue provoquant le pian. La syphilis et le pian ne peuvent
être distingués que par des caractéristiques épidémiologiques, les manifestations cliniques et par plusieurs
signatures génétiques des agents pathogènes correspondants.
Objectif
L'objectif de cette étude est de déterminer la prévalence de la syphilis, ses réactions croisées dans la
population des donneurs de sang du Ghana et de développer un algorithme approprié pour le dépistage
de la syphilis dans les dons de sang.
Méthodologie
L'étude a été conçue comme une étude multicentrique transversale impliquant une enquête sur les
méthodes utilisées et le contrôle de leur rendement réel.
1. Les données de l'enquête sur le dépistage de la syphilis seront recueillies auprès de tous les sites de
dépistage identifiés dans le pays à l’aide de questionnaires et d’entretiens téléphoniques.
2. Pendant une période de 12 mois, 5ml de sérum de 500 donneurs de sang réactifs testés avec TPHA
du Accra Area Blood Centre, Korle Bu doivent être recueillis. Parmi ces échantillons réactifs, cent
doivent être aliquotés et envoyés à quatre sites d'essais différents pour être testés à l'aveugle en
TPHA par des techniciens différents.
3. Après la collecte des 500 premiers donneurs de sang réactifs testés avec TPHA, le dosage
Architecte Abbott syphilis TP qui est un dosage en microparticules chimioluminescentes (CIMA) pour
la détection qualitative des anticorps dirigés contre Treponema pallidum dans le sérum et plasma
humains avec tests RPR sera utilisé pour identifier respectivement les anticorps Treponema pallidum
vrais positifs et les infections actives.
4. Les donneurs de sang vraiment infectés par l’anticorpsTreponema pallidum doivent être rappelés
pour un entretien afin d'identifier des antécédents de manifestations cliniques de la syphilis et de
pian. Cette information sera utile pour distinguer entre le pian et la syphilis.
Résultats attendus
Il est prévu qu'à la fin de l'étude, la prévalence nationale de la syphilis chez les donneurs de sang
ghanéens soit connue. Les coûts et la performance des différents tests, le taux de faux positifs, le taux
d'infections actives et la contribution du pian seront mis en évidence. Cette information sera utile pour la
conception des meilleures stratégies de dépistage de la syphilis.
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35. INFORMATION ET CONSEIL AUX DONNEURS DE SANG AU ZIMBABWE: ANALYSE ET
ENSEIGNEMENTS
Parirewa JJ, Mapako T, Mvere DA
National Blood Service Zimbabwe
[email protected]
Contexte
L’information des donneurs de sang est une composante essentielle de la sécurité transfusionnelle.
Le National Blood Service du Zimbabwe (NBSZ) a introduit le service d’information et conseil aux
donneurs de sang en 1993, suite à l'arrivée du virus de l'immunodéficience humaine (VIH). En 1994,
le NBSZ a développé une notification des donneurs et un modèle de conseil impliquant de travailler
avec divers partenaires pour fournir les conseils post-test aux donneurs de sang testant positivement
pour les infections transmissibles par transfusion (TTI).
Le modèle exige que tous les donneurs fournissent des informations concernant leur médecin/conseil
lors du don. Ceux dont le test est positif pour les ITT sont envoyés à leur conseiller qui recueillera les
résultats et les dirigera vers les services de conseil/information. Le NBSZ émet deux courriers, l'un
pour informer le donneur de rendre visite au médecin/conseil et recueillir les résultats tandis que le
second informe le médecin/conseil des résultats des tests sur le donneur.
Objectifs
• Déterminer le pourcentage de donneurs venus chercher les résultats de leurs tests.
• Déterminer le temps nécessaire pour obtenir des résultats de test à partir de la date de
notification.
• Etablir le nombre de partenaires qui participent activement au programme de conseil aux
donneurs de sang.
• Etablir les difficultés rencontrées par les partenaires lors des consultations.
Méthodologie
Une étude transversale a été menée en examinant l'information dans la base de données du NBSZ.
Le nombre de courriers de notification des donneurs positifs envoyés aux partenaires de consultation
différents ont été déterminés. Un questionnaire structuré a été envoyé aux partenaires de
consultation. Le nombre et le détail des donneurs positifs qui ont recueilli les résultats des tests, a été
enregistré. Le temps nécessaire pour obtenir des résultats de test a été déterminé. Les défis
rencontrés par les médecins/conseils ont été notés.
Résultats
4 396 lettres ont été envoyées à 235 partenaires de conseil sur une période de 10 ans. 22% des
partenaires ont participé activement aux conseils aux donneurs de sang. 78% des partenaires n'avait
pas reçu de résultats du NBSZ même si les dossiers indiquaient que les résultats avaient été
envoyés. 17,3% des partenaires avaient conseillé les donneurs de sang. 41% des donneurs ont
cherché les résultats des tests peu de temps après avoir été avisés, tandis que 32% ont pris au
moins un mois pour aller chercher leurs résultats. 17% ont pris au moins 6 mois pour chercher les
résultats. Parmi les failles citées par les partenaires on trouve: les clients ne se présentant pas
auprès des médecins conseils ; 48% des conseillers n'ayant pas de connaissances sur l'hépatite B et
C ; clients non suffisamment préparés pour chercher leurs résultats ; manque général de
communication entre le NBSZ et les partenaires.
Discussion
De cette étude, le service a réussi à identifier les contraintes qui entravaient les progrès réalisés dans
l’offre de conseil. Certains partenaires ont obtenu les résultats des tests des donneurs, mais ne
savaient pas comment les gérer en raison de l'ignorance de l'accord de partenariat existant. Les
partenaires étaient prêts à conseiller les donneurs de sang, mais voulaient être consultés avant que
les donneurs leurs soient adressés en consultation La proportion de partenaires (17,3%) qui ont
conseillé les donneurs est très faible et a besoin d’être examinée.
Les recommandations adoptées à partir de cette étude comprennent l'élaboration d'un nouveau
modèle de conseil, la signature de protocoles d'accord avec les partenaires pour montrer leur
engagement, l’utilisation de SMS pour avertir les donneurs adultes, l’offre de formation à tous les
partenaires conseil et le développement d'outils de suivi et d'évaluation pour utilisation par les
partenaires.
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36. PROCEDURES POUR L’IDENTIFICATION DU PATIENT ET BRACELETS D’IDENTITE A
L’HOPITAL QUEEN ELIZABETH, BLANTYRE, MALAWI
1
2
2
2
5
Latham T , Malomboza O , Nyirenda L3, Ashford P4, Emmanuel J , M’baya B , Bates I
1
NHS Blood and Transplant, Bristol, UK
2
Malawi Blood Transfusion Service
3
Queen Elizabeth Hospital, Blantyre, Malawi
4
ICCBBA
5
Liverpool School of Tropical Medicine, United Kingdom
[email protected]
Contexte / Introduction
La mauvaise identification des patients est une cause importante et évitable de morbidité dans le monde
entier et représente la cause la plus fréquente des réactions transfusionnelles aiguës. Au Malawi, les
systèmes pour assurer l'identification correcte du patient sont limités ou inexistants, il existe peu
d'informations sur l'acceptabilité ou la faisabilité, ou la sensibilisation aux erreurs d'identification. Les
données sur les pratiques existantes en matière d'identification des patients et les résultats des mesures
prises afin d'améliorer l'identification du patient sont présentées ici.
Objectifs
• Définir les pratiques lors de l'identification des patients et sensibiliser le personnel hospitalier aux
erreurs d'identification à l’hôpital universitaire de Blantyre, au Malawi.
• Evaluer la faisabilité et l'acceptabilité de l'introduction de procédures pour l'identification des patients
et des bracelets d'identité.
Méthodes
Des entretiens structurés avec le personnel hospitalier et l'examen de l'utilisation d'identifiants du patient
sur les formulaires de demande d’examens de laboratoire et les échantillons de patients ont été utilisés
pour définir la connaissance de base et les pratiques d'identification existantes. Les procédures
d’identification de l'hôpital fondées sur les directives de l'OMS ont été développées. Les procédures ont
introduit l'utilisation de bracelets d'identification pour tous les patients entrants, ont encouragé l'utilisation
en routine d'un identifiant autre que le nom sur les demandes d’examens de laboratoire et ont suggéré
des procédures d'identification au lit du malade. Les procédures ont été introduites en s’appuyant sur du
matériel éducatif, des ateliers et par distribution de documents écrits avec un suivi régulier sur 5 mois
Résultats
L'enquête de référence auprès de 95 membres du personnel de l'hôpital a montré que 34% du personnel
se rappelait d’erreurs d'identification s’étant produites l'année précédente. Seulement 6% du personnel a
décrit l'utilisation des identifiants du patient autrement que par leur simple nom lors du recueil des
échantillons, 2% des demandes de laboratoire incluaient des identifiants supplémentaires. Après 5 mois,
plus de 80% des patients hospitalisés avaient des bracelets; 55% des formulaires d’épreuves de
compatibilité utilisaient un second identifiant. Cependant, seulement 10% des formulaires de noncompatibilité croisée avaient un deuxième identifiant; l'utilisation des procédures d'identification
recommandées au lit du malade a été rarement observée. Le manque de temps, de personnel et
l’insignifiance des procédures ont été cités pour expliquer la non-conformité. Les procédures ont été bien
accueillies par le personnel et les patients; les bracelets d'identification ont été trouvés utiles dans les
situations difficiles d'identification.
Conclusions
Des procédures d'identification des patients peuvent être rapidement mises en place dans un contexte de
pays en développement d'une manière acceptable pour les patients et le personnel. Des outils concrets
tels que des bracelets semblent plus faciles à mettre en œuvre que l'évolution des pratiques du personnel
par l'éducation. La participation accrue des patients, l'utilisation de critères de rejet pour étiquetage
insuffisant, et la génération de nouvelles preuves au sujet de la prévalence, le type et les conséquences
des erreurs d'identification des patients sont recommandés pour une mise en œuvre plus large.
TRANSLATED FROM ENGLISH
38. REACTIONS TRANSFUSIONNELLES AU ZIMBABWE: ANALYSE DES COMPTE RENDUS DE
1999-2011
1,3
1,3
2
2
1
1
3
Mafirakureva N , Mapako T , Khoza S , Gomo X , Mvere DA , Chitiyo ME , Postma MJ ,
3
van Hulst M
1
National Blood Service Zimbabwe
2
University of Zimbabwe
3
University of Groningen, the Netherlands
[email protected]
Contexte
Il est bien établi que la transfusion est un service médical essentiel, mais il n'est pas dénué de risques
cliniques importants. Les événements indésirables graves de nature infectieuse et non infectieuse
sont souvent associés à la transfusion de composants sanguins et de sang. Un reporting efficace des
réactions transfusionnelles est une activité clé de l'hémovigilance en médecine transfusionnelle. Un
système de reporting efficace permet une enquête rapide et approfondie sur les rapports suspects et
une classification facile. Cela permet par la suite la mise en œuvre en temps opportun de mesures
correctives et/ou préventives pour assurer la sécurité et l'efficacité de la médecine transfusionnelle.
Objectifs
L'objectif principal de cette étude était de déterminer l'incidence d’événements liés à la transfusion
rapportés au Service national de transfusion sanguine du Zimbabwe (NBSZ). Le deuxième objectif
était de caractériser et de classifier tous les événements déclarés liés à une transfusion.
Méthodes
er
Toutes les réactions liées à la transfusion reçues au cours de la période du 1 Janvier 1999 au 31
Décembre 2011 ont été rassemblées et analysées rétrospectivement. Comme exigence minimale
pour inclusion dans l'étude, un rapport devait contenir les informations sur les symptômes observés,
ainsi que sur le produit responsable de la réaction. Le nombre de réactions transfusionnelles
soupçonnées a été corrélé au nombre total de composants sanguins distribués au cours de cette
période afin de calculer la fréquence des compte rendus. La classification des réactions a été fondée
sur le schéma du SHOT, des risques graves transfusionnels utilisé au Royaume-Uni. L'analyse des
données a été effectuée en utilisant la version SPSS 19.0.
Résultats
Un total de 616 938 composants sanguins avait été distribué au cours de la période de l'étude. Parmi
ceux-ci, 440 (0,071%) réactions transfusionnelles suspectées ont été signalées. Toutefois, 307
rapports comportaient les critères d'inclusion et ont donc été inclus dans l'analyse. L'incidence des
réactions transfusionnelles pour cette période était de 0,50 pour 1 000 produits sanguins distribués.
La majorité (61,6%) des patients étaient de sexe féminin. L'âge moyen était de 40 ± 18 ans (extrêmes
1-89 ans). La majorité (68,0%), des réactions étaient des réactions transfusionnelles aiguës. Les
types les plus fréquemment rapportés de réactions transfusionnelles aiguës étaient des réactions
transfusionnelles fébriles non hémolytiques (53,6%), suivies d’allergies mineures (32,1%), de
réactions hémolytiques (10,0%), de réactions allergiques graves (1,9%). La contamination
bactérienne, TRALI, TACO et IBCT constituaient 2,7% des réactions totales suspectées. Plus d'un
quart (29,0%) des réactions n'ont pu être classées. Un seul cas de décès a été signalé.
L'administration de sang total était responsable de la majorité (66,4%) des réactions transfusionnelles
soupçonnées, suivis des concentrés de globules (20,2%). L'administration de plasma frais congelé,
de plaquettes de concentrés de globules rouges ou de combinaisons de sang total étaient
responsables de 5,8% des réactions suspectes. Le produit impliqué n’a pas était impliqué dans 7,5%
des réactions suspectées.
Conclusion
L'incidence des réactions transfusionnelles soupçonnées se situe généralement à un niveau inférieur
à celles signalées dans le monde dans les pays dotés de systèmes d'hémovigilance bien établis. Il
importe de mettre en place des campagnes d'éducation et de sensibilisation pour les professionnels
de santé afin d'améliorer à la fois la qualité et la quantité de compte rendus de réactions
transfusionnelles.
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39. CONTROLES DE QUALITE DES COMPOSANTS SANGUINS
Appannah C
National Blood Transfusion Service, Mauritius
[email protected]
Contexte
Le SNTS a mis en place un système de gestion de la qualité tout au long de ses processus de base
depuis 2009 et est ISO 9001:2008 certifié depuis Juillet 2010. Une des exigences de la certification
est le contrôle de la qualité des produits sanguins et du sang pour assurer la conformité aux normes
prédéfinies alignées sur les recommandations du Royaume-Uni et de l’Europe (Directives du
Royaume-Uni, 2005). Au moins 1% des composants sanguins et du sang sont testés et un minimum
de 75% des produits testés devraient répondre aux spécifications.
Objectifs
Le but de cette étude était d'évaluer l'état de la qualité des unités de concentrés plaquettaires
préparés de Janvier 2009 à Décembre 2011 en conformité avec les spécifications standards.
Méthodologie
Critères d'inclusion
• Unités de provenant de donneurs ayant satisfait aux critères de sélection des donneurs
• Critères d'exclusion
• Sang provenant de donneurs sous aspirine ou traitement non stéroïdien
• Donneurs avec phlébotomie difficile pour lesquels le temps de saignement dépassait 15 minutes
• Volume de l'unité de sang au delà des limites acceptables de 405 à 495 ml sans tenir compte de
l'anticoagulant.
Des unités aléatoires de concentrés de plaquettes ont été inspectées pour une éventuelle
contamination par des globules rouges et testés à la date d'expiration pour les paramètres suivants volume, pH et comptage du nombre de plaquettes et tests bactériologiques.
En 2009, 14 488 concentrés de plaquettes ont été préparés: le volume a été déterminé sur 411
(2,8%) ; 196 (1,4%) ont été testés pour leur pH et 141 (1%) pour leur nombre.
En 2010, 14 904 concentrés de plaquettes ont été préparés: le volume a été déterminé sur 265
(1,8%) ; 233 (1,6%) ont été testés pour leur pH et 89 (0,6%) pour leur nombre.
En 2011, 15 451 concentrés de plaquettes ont été préparés: le volume a été déterminé sur 420
(2,7%) ; 320 (2,1%) ont été testés pour leur pH et 319 (2,1%) pour leur nombre.
Des unités aléatoires de concentrés de plaquettes ont également été testés pour la stérilité.
Cette étude a été analysée en utilisant le logiciel Minitab (ver.11) pour la capacité du processus.
Résultats
Les résultats de l'analyse ont montré une amélioration continue comme en témoignent les valeurs Cp
et Cpk pour le pH (valeur Cp de 0,82 à 1,28 et valeur Cpk de 0,73 à 1,13) et la numération
plaquettaire (valeurs de Cp de 0,76 à 1,50 et Cpk de 0,70 à 1,41) Cependant, en termes de volume,
l'amélioration a été marginale (valeur Cp de 0,85 à 0,96 et Cpk de 0,65 à 0,68)
Toutes les unités se sont révélées négatives pour la croissance bactérienne.
Discussion et conclusion
L’amélioration continue de la qualité des plaquettes en termes de pH et de comptage est attribuée à
l'amélioration des conditions de transport, de préparation et de stockage des grâce à un suivi étroit de
la température, l'entretien régulier des incubateurs de plaquettes ou des agitateurs et l'étalonnage
des centrifugeuses réfrigérées.
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40. MODELE DE GESTION HOLISTIQUE & OUTILS D'EVALUATION DES SERVICES DE
TRANSFUSION SANGUINE
Güeven Ö, Ekram D, Goubran H, Moftah F
International Coorporation: Swiss Red Cross; National Blood Transfusion Services, Egypt
[email protected]
Contexte
La Croix-Rouge suisse (CRS) dans son soutien aux efforts de restructuration des services nationaux
de transfusion sanguine (SNTS) en Egypte et dans d'autres pays a élaboré, en collaboration avec les
SNTS égyptiens, un modèle d’approche holistique/outils d’évaluation pour définir et gérer un
établissement national de transfusion (ENTS).
Le modèle/outil d’évaluation contient en son centres les processus opérationnels: recrutement des
donneurs, collecte, traitement de composants sanguins, des tests sérologiques, distribution, ainsi que
le public concerné et les bénéficiaires du produit. Ces processus opérationnels sont pris en charge
par des fonctions diverses: technologies de l'information, logistique, achats, ressources humaines,
finances, infrastructure. La fondation et les principes de conception des processus sont définis dans
le document de politique nationale. La direction de l’établissement du sang et la gestion de la qualité
constituent la voute sous laquelle sont gérés les processus. La dernière partie est l'environnement
dans lequel le modèle fonctionne. Pour chacune des catégories identifiées dans le modèle, un
ensemble de questions et d'indicateurs ont été identifiés pour réaliser l'objectif.
Objectifs
L'objectif est de valider deux choses: (1) que l'outil favorise la communication entre les différents
acteurs; (2) que le modèle facilite la définition d'un projet visant à restructurer les services
transfusionnels d'une nation.
Méthodes
Dans un premier temps, une évaluation a été menée pour analyser l’existant en appliquant le
modèle/outil. Sur la base de cette analyse, un atelier a été préparé avec les différents intervenants.
L'objectif de l'atelier était de définir l'état futur et d'identifier les exigences telles que les activités, les
équipements et autres fonctions supports nécessaires dans chaque catégorie. En outre, les prérequis pour démarrer le projet et la gestion des risques ont été planifiés. Sur la base des résultats de
l'atelier, les objectifs, la portée, les activités, le budget, l'échéancier et les indicateurs ont pu être
définis d'une manière logique et compréhensible.
Résultats
Pour chaque zone du modèle les objectifs suivants ont pu être identifiés et décrits.
• Direction: capacité à gérer les ETS d'une manière efficace et efficiente dans un environnement
complexe et en temps de crises.
• Gestion de la qualité: mise en œuvre et application correcte de la documentation et des systèmes
d'assurance qualité.
• Recrutement de donneurs et collectes: Développement et mise en œuvre d’un programme pour
les donneurs assurant l'efficacité de la sélection, le recrutement, la fidélisation et le conseil.
• Zone laboratoires (qualification biologique, tests sérologiques, délivrance du sang): Application
d'une technologie pertinente fiable prenant en charge la production du sang et des tests
conformément aux normes et aux exigences des services de santé.
• Fonctions supports: assurer un environnement de travail adéquat supportant divers processus
opérationnels.
• Politique: développement d'une politique du sang qui implique tous les acteurs nécessaires, et qui
s'assure de leur engagement.
Conclusion
Le modèle s'est avéré être un moyen approprié pour définir tous les aspects d'un projet visant à
améliorer un ETS. Par ailleurs, il a facilite la communication entre les différents acteurs, leur
permettant de se fixer des objectifs et d’obtenir ainsi leur engagement.
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42. EVOLUTION DES STRATEGIES POUR ENCOURAGER LES DONS REPETES CHEZ LES
PRIMO DONNEURS BENEVOLES ET LES DONNEURS DE REMPLACEMENT AU GHANA
1
2
3
3
5
1
Asamoah-Akuoko L , Bygbjerg Ib C , Hassall O , Bates I , Adanu R , Ansah J ,
4
6
2
Owusu-Ofori S , Acquaye JK , Ullum H
1
National Blood Service, Ghana
2
University of Copenhagen, Denmark
3
Liverpool School of Tropical Medicine, United Kingdom
4
Komfo Anokye Teaching Hospital, Kumasi, Ghana
5
School of Public Health, University of Ghana
6
Dept.of Haematology, University of Ghana Medical School, Ghana
[email protected]
Introduction
La disponibilité du sang pour la transfusion reste un défi majeur à la fourniture de soins de santé en
Afrique. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en particulier la Stratégie régionale africaine,
adoptée en 2001, met l'accent sur le recrutement de donneurs volontaires réguliers à faible risque.
Cette stratégie pour la sécurité transfusionnelle et la disponibilité a toutefois été loin de réussir dans
la Région africaine où les donneurs familiaux fournissent environ 60-90% de l'approvisionnement en
sang. Même si le sang de donneurs de sang bénévoles non rémunérés (est plus sûr que celui des
donneurs de remplacement familiaux, il existe des preuves convaincantes que, après stratification par
âge, le sang de primo donneurs bénévoles n'est pas sûr que celui des donneurs familiaux, et que
seuls les dons répétés assurent une sécurité accrue. Dans l'élaboration de modèles pour augmenter
les dons de sang répétés des donneurs existants, il est important de comprendre ce qui va
encourager le primo donneur, bénévole ou familial, à donner de nouveau, et le donneur de répétition
à continuer de donner.
Buts et objectifs
Cette recherche vise à identifier les facteurs qui motivent et dissuadent les dons de donneurs
multiples réguliers, volontaires chez les donneurs de sang et d'élaborer des stratégies appropriées
pour accroître les dons de sang répétés au Ghana. Elle vise également à comparer la prévalence de
réactivité sérologique dans les infections transmissibles par transfusion entre les primo donneurs et
les donneurs réguliers.
Matériels et méthodes
L'étude se penchera sur les donneurs de sang bénévoles ou de remplacement ayant donné en sites
fixes ou en collectes mobiles au Centre d'Accra (AABC). Il s'agit d'une étude en 3 phases par
méthode mixte, qui utilisera la triangulation pour parvenir à la mise en contexte et à la validation des
résultats.
La phase 1 est une phase qualitative avec deux volets de recherche: des entretiens approfondis et
des groupes de discussion pour obtenir des facteurs de motivation et de dissuasion pour répéter les
dons de sang dans cette population.
La phase 2 est une enquête par questionnaire structuré sur les facteurs de motivation et de
dissuasion identifiés parmi les primo donneurs volontaires et les donneurs de remplacement ainsi que
les donneurs bénévoles répétés. Cette phase sera conclue avec le développement de stratégies
d'intervention qui améliorent les facteurs de motivation réduisent les éléments dissuasifs.
Dans la phase 3, les interventions seront testées par la mise en œuvre dans des sites fixes et
mobiles de don du sang de l'AABC et une enquête post-intervention sera menée à l'aide du
questionnaire utilisé dans la phase 2 pour déterminer le taux de retour des donneurs, leur satisfaction
et les facteurs prédictifs de retour des donneurs.
Résultats attendus et Conclusion
Cette recherche devrait susciter des motivations au don du sang spécifiques des croyances sociales,
de la culture et de la situation économique de la population étudiée. Puisque la volonté d'un donneur
de sang est déterminée par l'influence de sa motivation et des facteurs dissuasifs, il est prévu que la
mise en œuvre d’ interventions, le rapport des primo donneurs qui retournent au don de sang sera
augmentée. Cette recherche devrait également montrer une forte corrélation entre les dons de sang
répétés et diminuer la prévalence de la séro-positivité des infections transmissibles par le sang.
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43. UTILISATION DES CONCENTRES DE GLOBULES ROUGES A L’HOPITAL UNIVERSITAIRE
STEVE BIKO: AUDIT CLINIQUE
Geldenhuys A
Clinical Pathology Division, University of Pretoria/ NHLS, South Africa
[email protected]
Introduction
La transfusion de concentrés de globules rouges constitue la pierre angulaire de nombreux
traitements modernes. La thérapeutique transfusionnelle doit être individualisée et doit être pratiquée,
selon les données probantes de la recherche.
Buts et objectifs
Acquérir une compréhension de la pratique transfusionnelle courante à l'hôpital universitaire de Steve
Biko, et évaluer si les concentrés de globules rouges (CGR) sont utilisés de façon appropriée
conformément aux procédures nationales en vigueur.
Conception de l'étude et méthodes
Cette vérification rétrospective a inclus 50 épisodes de transfusion consécutifs sur des patients
adultes en Octobre 2010. Les plus récentes bonnes pratiques nationales (procédures cliniques pour
la transfusion de produits sanguins en Afrique du Sud - 4e édition) ont été utilisées comme norme de
vérification.
Résultats
La pertinence de chaque épisode de transfusion a été évaluée individuellement. La majorité des
transfusions (74%) ont été jugées appropriées selon les normes d'audit. Huit pour cent des
transfusions ont été considérées comme des indications appropriées, avec un nombre incorrect de
CGR transfusés. Quatorze pour cent de toutes les transfusions ont été considérés comme tout à fait
inappropriées. Quatre pour cent des transfusions n'ont pas pu être évalués en raison du manque
d'information.
Discussion et conclusion
La majorité des CGR ont été utilisés de façon appropriée. Une grande variation a été observée dans
les pratiques de transfusion de GR dans divers services de l’hôpital universitaire Steve Biko. Le taux
moyen d'hémoglobine pré-transfusion était de 7g/dl. (Gamme 2g/dl -. 13g/dl) La population de
patients relativement faible, ainsi que le peu d'informations disponibles à partir de documents source
ont limité cette étude. Suite à ces constatations, des recommandations sont faites quant à la
poursuite des programmes de formation médicale, l'amélioration de l'administration, de la
documentation et des prises de décisions. Il est suggéré que cet audit soit répété sur une population
plus large après que les programmes de formation des cliniciens auront été mises en œuvre.
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45. DONNEURS VHC / VHB POSITIFS: QUI SONT-ILS ET QUELS SONT LES FACTEURS DE
RISQUE ?
1
1
1
2
Sonoo J , Narrainsamy S , Doobory R , Nathoo S
1
National Blood Transfusion Service
2
Hematology Department, JNH Hospital
[email protected]
Contexte
La sécurité transfusionnelle est une activité multiforme et les donneurs de sang volontaires répétés
restent la pierre angulaire d'un approvisionnement sûr et suffisant en produits sanguins et en sang.
Maurice a connu une augmentation progressive de sa base donneurs bénévoles au cours des
dernières années. Cependant la sécurité du sang et son adéquation demeurent une préoccupation en
raison des demandes accrues d'un secteur de la santé en pleine expansion, d'une part et de
l'évolution des normes sociales qui tolèrent les comportements à haut risque comme l'utilisation de
drogues et de la promiscuité. Il devient impératif dans ces circonstances que les donneurs soient
tenus pour responsables en les éduquant sur les comportements à haut risque et leur impact sur la
sécurité du sang. Cette étude a donc été envisagée pour étudier les comportements à risque chez les
donneurs de sang connus VHC et VHB positifs et préciser leur profil. Les résultats attendus devraient
orienter les stratégies futures pour assurer la sécurité du sang.
Buts et objectifs
• Déterminer le profil des donneurs VHC et VHB positifs et identifier leurs facteurs de risque.
• Déterminer l'efficacité de l’auto questionnaire dans la sélection des donneurs.
Méthodologie
Les données étaient de type secondaire enregistrées au SNTS de Janvier 2010 à Août 2011 à partir
de donneurs VHC et VHB positifs ayant assisté à des séances de conseil et information. Un format
standard a été utilisé pour la collecte des données comprenant des informations sur le sexe /l’âge /
l’appartenance ethnique / le type de donneur et les dons précédents ou les facteurs de risque et la
sensibilisation sur l’auto questionnaire. Les données ont été analysées en utilisant la version SPSS
16.0.
Analyse des données et des résultats
Un total de 147 donneurs a été étudié, qui comprenait 136 hommes et 11 femmes. Le VHC a été
signalé dans 71,4% (N=105) et le VHB chez 29,1% (N=41) et VHC/ VHB chez 0,7% (N=1). Les
hommes comme les femmes étaient ont été la plupart du temps mariés, donneurs volontaires dans la
tranche d'âge des 25-45 ans. 29,3% (N=43) donneurs avaient des facteurs de risque multiples ainsi
que des comportements sexuels à risque 21,5% (N=27), les usagers de drogues par voie
intraveineuse 18,4% (N=21) et le tatouage et le piercing 12,2% (N=18). Chez les donneurs, 17,7%
(N=26) ont été trouvés sans facteurs de risque. Toutefois l’usage de drogue par voie intraveineuse se
reflète également dans la plupart des catégories à risques multiples, ce qui rend ce facteur de risque
le plus commun. Une corrélation a été trouvée entre le nouveau donneur volontaire et les
comportements à risque. Une forte corrélation est observée entre l'origine ethnique (population
générale) et les facteurs de risque multiples (P <0,001). Aussi les donneurs dans ce groupe ethnique
sont moins susceptibles de lire et de comprendre l’auto questionnaire. Celui-ci n'a pas été lu par
54,4% (N=74), lu, mais non compris par 38% (N = 27), lu et compris par 8,2% (N=12) et de lu, mais
répondu malhonnêtement par 8,8% (N=13) des donneurs.
Discussion et conclusion
Il est clair à partir de cette étude que les comportements d’usagers de drogues par voie intraveineuse
et les comportements sexuels sont comme on pouvait s'y attendre les facteurs de risque les plus
importants. Les nouveaux donneurs de sexe masculin sont plus susceptibles d'avoir des facteurs de
risque multiples. Éduquer les donneurs sur les comportements à risque par le biais de matériel
éducatif facile à comprendre est important de responsabiliser les donneurs à choisir entre «don» et
«auto exclusion» du don de sang. Les réponses «malhonnêtes» appellent à un environnement
propice à la confidentialité lors du don.
46. ETUDE PILOTE DE LA DECLARATION DES EFFETS INDESIRABLES LORS DES
TRANSFUSIONS SANGUINES EN COTE D’IVOIRE : CAS DE L’UNITE DE THERAPEUTIQUE
TRANSFUSIONNELLE DU CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE DE COTE
D’IVOIRE
Kouamenan S, Abisse A, Sekongo YM, Ako C, Konate S, Konan S, Tchimou J
Centre National de Transfusion Sanguine de Côte d’Ivoire
[email protected]
Introduction
L’hémovigilance est l’ensemble des procédures de collecte des données depuis la collecte du sang
jusqu’au receveur de produits sanguins.
Le CNTS dans sa politique de traçabilité des produits sanguins labiles s’est doté d’un département
d’hémovigilance. La collecte des données depuis le donneur de sang jusqu’à la distribution des
produits sanguins labiles est effective mais il existe un flou quand au devenir des produits sanguins
dans les établissements de soins.
Le département d’hémovigilance en collaboration avec l’unité pilote de thérapeutique transfusionnelle
a initié une étude sur la surveillance et la déclaration des effets indésirables receveurs. Cette étude a
pour objectif de montrer que chaque acte transfusionnel est susceptible d’entraîner un effet
indésirable malgré toutes les précautions.
Méthodologie
il s’agissait d’une étude prospective descriptive réalisée au centre national de transfusion sanguine de
côte d’ivoire. Elle a été réalisée de janvier 2010 à janvier 2012 et a portée sur 65 patients
polytransfusés (drépanocytaires majeures et thalassémiques). Chaque patient a bénéficié d’au moins
3 transfusions et avaient chacun au moins un antécédent transfusionnel.
Les accidents transfusionnels ont été reportés sur les fiches d’incidents receveurs.
Résultats
les effets secondaires suivants ont été relevés :
• effets indésirables immédiats :
o grade 0 :1(inversion de poche de patients de même groupe sanguin sans incidence
sur le pronostic vital)
o grade 1 : 3 cas d’urticaire
• effets indésirables retardés
o hémochromatose : 8 cas
o allo-immunisation : 11 cas de détection d’anticorps irréguliers
o Hémolyse intra vasculaire retardée : 1 cas
Conclusion
Au vue de ces résultats, il apparaît important d’instaurer une fiche de surveillance transfusionnelle
pour chaque produit sanguin, et de déclarer les effets indésirables immédiats et retardés surtout chez
les polytransfusés afin que les mesures correctives ou préventives puissent être prises.
47. ETUDE DE LA CINETIQUE DE L'HEMOLYSE DANS LE TRAIT DREPANOCYTAIRE (AS) ET
IMPLICATION TRANSFUSIONNELLE
Kouamenan S, Sekongo YM, Abisse A, Konate S, Sanogo I, Konan S, Yao KD
Centre National de Transfusion Sanguine, Abidjan, Côte d'Ivoire
[email protected]
Introduction
Le don de sang par le sujet drépanocytaire hétérozygote AS constitue un champ d’investigation peu
exploré. Des études réalisées ont montré la polymérisation de l’hémoglobine S avec bouchage des
filtres lors de la déleucocytation. Les lésions de stockage se traduisent plus ou moins par une grande
détérioration de certains composants du sang. Il apparait des produits indésirables et une perte de
qualité fonctionnelle pendant la préparation et la conservation des composants sanguins. La question
fondamentale étant de savoir si l’importance de l’hémolyse dans les poches contenant du sang de
phénotype AS n’est pas si élevé dans ce contexte de plus en plus désoxygéné au point que
l’hémoglobine résiduel soit insuffisante pour la transfusion. La surveillance de cette hémolyse
progressive avec le temps devrait permettre de préciser jusqu’à quel moment la poche de sang AS
est encore apte à être transfuser, ce qui permet de déterminer la durée de conservation de la poche
AS. L’objectif général de ce travail était de contribuer à la définition des conditions du don de sang
par les sujets AS.
Méthodologie
Il s’agissait d’une étude prospective horizontale qui s’est déroulée au CNTS à Abidjan-Treichville sur
une durée de 02 (deux) mois d’octobre 2010 à novembre 2010. Nous avons sélectionné trois
donneurs AS dans une population de donneurs de sang réguliers et trois donneurs témoins AA. Tous
ces donneurs répondaient aux critères d’aptitude au don. Une numération globulaire et un dosage de
la kaliémie ont été réalisés à J0 J10 J20 et J30. Les dosages ont été faits comparativement chez les
donneurs AA et AS.
Résultats
Le taux d’hémoglobine moyen de nos donneurs avant le don était supérieur ou égal à 12g/dl. On
observait une diminution du taux d’hémoglobine dans le temps à partir de J10 chez les donneurs AS.
Chez les donneurs AA, après une diminution brève à J10, le taux restait stable dans le temps. Le
poids moyen en hémoglobine des poches issues de donneurs de phénotypes AS était proche des
normes de production des CGRS à J0 et J10 mais le poids baissait à partir de J20. Le poids en
hémoglobine des poches de donneurs AS était inférieur à celui du donneurs AA. La kaliémie
augmentait dans le temps, ceci traduisait indirectement l’hémolyse. Cette augmentation de la kaliémie
était plus importante chez le donneur AA que chez le donneur AS.
Conclusion
L’étude de l’hémolyse chez le donneur AS et son implication transfusionnelle réalisée au CNTS, bien
qu’étant une étude préliminaire permet de soulever la problématique de la réalisation de
l’électrophorèse de l’hémoglobine chez les donneurs de sang. L’hémolyse s’observe aussi bien chez
le donneur AA que chez le donneur AS, mais elle est accentuée chez le donneur AS. Le poids moyen
en hémoglobine des poches issues des donneurs AS répond aux normes jusqu’à J10. Dans notre
contexte où les donneurs de sang sont en nombre insuffisant, le donneur AS ne peut être exclu du
don de sang.
48. CONTROLE QUALITE DES CONCENTRES ERYTHROCYTAIRES AU CENTRE NATIONAL DE
TRANSFUSION SANGUINE D’ABIDJAN COTE D’IVOIRE
Kabore S, Yao KD, Sekongo YM, Konate S, Abisse A, Toure CP, Assi M, Kouassi A
Centre National de Transfusion Sanguine, Abidjan, Côte d’Ivoire
[email protected]
Introduction
2004, la thérapeutique transfusionnelle en Côte d’Ivoire reposait essentiellement sur l’emploi du sang
total. Pour mieux répondre aux besoins des patients, le CNTS a commencé depuis 2004 à produire
des concentrés érythrocytaires à partir du sang total.
Il existe actuellement 2 types de concentrés érythrocytaires au CNTS Cote d’Ivoire : Concentré
érythrocytaire adulte, Concentré érythrocytaire pédiatrique.
Appuyer par le PEPFAR (le Projet de Renforcement Rapide des Services de Transfusion Sanguine
en Côte d’Ivoire), le centre national de transfusion sanguine a mis en place un laboratoire de contrôle
qualité en 2006 sur le site fixe d’Abidjan Treichville dont l’objectif est d’attester de la qualité des
produits sanguins finis. Le contrôle a effectivement démarré en 2009.
Par définition, le contrôle qualité des CE doit faire la preuve de la conformité ou non-conformité aux
spécifications de qualité préalablement définies (référentiel CNTS).
L’Objectif général de notre étude était de confirmer la qualité de nos concentrés érythrocytaires.
Méthodologie
Il s’agissait d’une étude rétrospective qui a durée 11 mois de Février à Décembre 2010. Le contrôle
par échantillonnage aléatoire sur sang total en salle de prélèvement a été réalisé sur 1 % de la
production journalière du site fixe du CNTS d’Abidjan soit sur 268 PSL repartis comme suit : 129
poches pédiatriques et 139 poches adultes. Le CE est recueillie par l’ouverture du boudin distal car il
s’agit d’un contrôle non destructif. Le contrôle qualité a porté sur le volume, le taux d’hématocrite et le
taux d’hémoglobine. Les résultats de contrôle qualité des CE ont été comparés aux normes du
référentiel CNTS.
Résultats
Le contrôle des concentrés érythrocytaires pédiatriques à permis de noté les observations suivantes :
par rapport au volume on notait 54,26% de poches non-conformes ; concernant l’hématocrite, 53,49%
de poches étaient non-conformes. Le taux hémoglobine total était non conforme dans 3,10% de
poches.
Concernant les concentrés érythrocytaires adultes, 40% des poches étaient non conformes pour le
volume, 63% non conformes pour l’hématocrite et 0,72% non conformes pour l’hémoglobine.
Concernant la relation entre hémoglobine pré-don et le taux d’hémoglobine total des poches, nous
avons obtenus respectivement sur les poches pédiatriques qui ont des taux d’hémoglobines < à 12
g/dl, 20% de non-conformité et sur les poches adultes ayant des taux d’hémoglobines pré-don < à 12
g/dl 13% de non-conformes. Pour les poches qui ont des taux d’hémoglobines pré-don > à 12 g/dl
nous avons obtenus 2 % de non-conformes pour les 2 produits.
Concernant la relation entre volume et hémoglobine total des poches, nous avons obtenus sur les
poches pédiatriques qui ont un volume < à 165 ml, 25% de non-conformités et pour les poches
adultes qui ont un volume <330 ml, 37% de non-conformes. Les poches ayant un volume compris
dans les limites des normes OMS n’ont présenté aucune non-conformité.
Conclusion
le contrôle qualité des concentrés érythrocytaires adultes et pédiatriques de 1% de la production du
site fixe du CNTS à Treichville a permis de déceler en terme de volume et de taux d’hématocrite, des
non conformités importante. Toutefois, le taux d’hémoglobine global des poches était conforme dans
la majorité des cas garantissant ainsi le pouvoir thérapeutique de ces concentrés érythrocytaires.
Néanmoins, il convient de corriger les non-conformités en matière de volume.
49. ENQUETE DE SATISFACTION DES DONNEURS DE SANG AU CENTRE NATIONAL DE
TRANSFUSION SANGUINE DE COTE D'IVOIRE
Yao KD, Sekongo YM, Abisse A, Kabore S, Kouamenan S, Konate S, Siransy-Bogui L, Konan S
Centre National de Transfusion Sanguine, Abidjan, Côte d'Ivoire
[email protected]
Introduction
Le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) a en charge l’exécution de la politique
transfusionnelle en Côte d’Ivoire. Faire de la qualité, consiste simplement à faire ce qu’on a prévu de
faire, à mesurer l’efficacité de notre action, afin d’apporter les nécessaires corrections, soit dans
l’exécution, soit dans la prévision. Or tout système qualité prévoit de satisfaire le client. C’est pourquoi
tout système qualité à l’obligation de mesurer le degré de satisfaction du client. Le client au CNTS,
c’est évidemment le receveur de produits sanguins ; mais c’est aussi le donneur de sang bénévole
dont l’altruisme rend possible le déroulement de cette belle histoire qui fini par une vie sauvée. Certes
son acte est volontaire, bénévole et gratuit, mais cela n’absout pas l’obligation des services de
transfusion de garantir la sécurité et le confort du donneur, notamment de son arrivée à son départ de
la structure transfusionnelle. L’enquête objet du présent rapport porte sur la mesure de la satisfaction
du donneur de sang du site fixe du CNTS d’Abidjan Treichville.
Méthodologie
Notre étude a été menée sur le site fixe du CNTS à Treichville à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Il s’agissait
d’une étude prospective de type aléatoire systématique qui a eu lieu du 2 Février au 1 Mars 2010. La
population étudiée comprenait des donneurs de sang bénévoles de 18 à 65 ans, des deux sexes et
de toute origine. A l'aide d'un questionnaire rempli par les donneurs de sang, nous avons évalué tous
les services offerts : la réception des donneurs de sang, la consultation, le prélèvement, la collation.
901 donneurs de sang ont été interviewés.
Résultats
Les donneurs de sang étaient principalement des sujets jeunes avec un âge médian de 32 ans. 85%
des répondants etaient des donneurs réguliers. 77% des donneurs étaient satisfaits de l'heures
d'ouverture du site qui est à 7h30 minutes. Le Rappel de la date du don par les SMS était apprécié
par nos donneurs de sang (plus de 90% en faveur). Ils ont acclamé le confort de la salle de réception
dans 98% des cas. La propreté de nos locaux était appréciée. Environ 20% des donneurs ne sont
pas satisfaits de l'information sur le don de sang que nous leur donnons pendant et après le don. Le
taux de satisfaction etait modeste (77%) pour le temps d'attente pour un don de sang. Le personnel
de la collecte fixe était apprécié à tous les niveaux du processus (91%). Les Médecins de la
consultation étaient très proches du plébiscite. Le personnel de collecte était reconnu compétent par
88% des donneurs interrogés et jugée insuffisant en nombre par 35% de ceux-ci. Les donneurs ont
acclamé le confort de la salle de collation. 31% des donneurs n’étaient pas satisfaits des repas offerts
après le don. Les modalités de la remise des résultats biologiques du don étaient considérées comme
satisfaisantes par 79% des donneurs. 88% des donneurs de sang affirmaient qu'ils parlent du don de
sang dans leurs communautés.
Conclusion
Globalement, les donneurs de sang bénévoles au CNTS de Côte d’Ivoire étaient satisfaits des
conditions que leurs offre le CNTS. Le taux de satisfaction le plus bas dépassait 60%. Les Points de
satisfactions existent donc et ils sont nombreux. Néanmoins le CNTS de Côte d’Ivoire est engagé
dans un processus d’amélioration continue des services offerts à ses donneurs de sang.
50. ETUDE HEMOTYPOLOGIQUE DANS UNE POPULATION ADULTE ASYMPTOMATIQUE EN
COTE D’IVOIRE
Sekongo YM, Ouattara B, Abisse A, Kabore S, Konate S, Yao KD, Kouamenan S, Toure C, Siransy
LB, Hyda J
Centre National de Transfusion Sanguine Abidjan Côte d’Ivoire
[email protected]
Introduction
Le dépistage des hémoglobinopathies en Côte d’Ivoire, débuté en 1967 par Cabannes et Coll.avec
l’action médico-sociale, a permis d’établir dans les années 80, la prévalence nationale de chaque
hémoglobinopathie. Selon ces travaux 14,29% de la population ivoirienne était porteuse de l’HbS,
7,59% de l’HbC et 6,42% de trait beta-thalassémique. [1] Depuis lors, aucune étude n’a été menée
pour actualiser ces chiffres. La population ivoirienne ayant doublée en 20 ans, il nous est apparu
important, en l’absence de programme national de lutte contre les hémoglobinopathies, de rechercher
les hémoglobines anormales dans une population majeure en bonne santé apparente. L’objectif de ce
travail est de préciser la prévalence des hémoglobines anormales dans une population d’adultes
asymptomatiques.
Méthodologie
Il s’agissait d’une étude prospective descriptive qui s’est déroulé dans une caserne de gendarmerie
d’Abidjan en Côte d’Ivoire, sur une période de 3 mois du 01 Octobre 2011 au 31 Décembre 2011.
Tous les candidats à l’intégration dans ce corps d’armé, âgé de 18 ans à 25 ans, de nationalité
ivoirienne, provenant de toutes les régions de la côte d’ivoire, ont été inclus dans l’étude. Un total de
9526 candidats ont été prélevé. Les prélèvements ont été fait sur tube EDTA pour la NFS et sur tube
sec pour l’électrophorèse de l’hémoglobine en HPLC. Ils ont également bénéficié d’un bilan rénal et
virologique.
Résultats
l’âge médian de nos patients était de 23 ans avec des extrêmes de 18 ans et 25 ans. La prévalence
globale des hémoglobines anormales était de 15,06%. Parmi ces hémoglobines anormales, la
prévalence de l’HbS était de 9,22%, celle de l’HbC de 5,47% et celle du trait bêta-thalassémique de
0,37%. Les hétérozygotes AS (59,47%) et AC (35,37%), étaient majoritaires. Nous avons noté 21 cas
de drépanocytose majeure dont 14 cas d’homozygotes SS et 11 cas de doubles hétérozygotes SC.
Nous avons également noté 14 cas d’homozygotes CC. Ces personnes porteuses
d’hémoglobinopathies majeures avaient des taux d’hb normaux à la NFS.
Conclusion
Cette étude réalisée sur une population d’adulte asymptomatique a confirmé la prévalence élevée de
l’HbS en Côte d’ivoire. Cette étude a révélé l’existence de forme majeure de la drépanocytose qui
restent non diagnostiquées jusqu’à l’âge adulte. L’inexistence d’un programme national de lutte
contre la drépanocytose en côte d’ivoire, malgré qu’il s’agisse d’un problème de santé publique,
pourrait expliquer cet état de fait.
TRANSLATED FROM FRENCH
50. STUDY OF HEMOGLOBIN TYPES IN AN ASYMPTOMATIC ADULT POPULATION IN COTE
D’IVOIRE
Sekongo YM, Ouattara B, Abisse A, Kabore S, Konate S, Yao KD, Kouamenan S, Toure C, Siransy
LB, J Hyda
National Blood Transfusion Centre Abidjan Côte d'Ivoire
[email protected]
Introduction
Screening for hemoglobinopathies in Côte d'Ivoire, started in 1967 by Cabannes et al. with avec the
medico-social action, has allowed determination in the 1980s of the national prevalence of each
hemoglobinopathy. According to this work 14.29% of the Ivorian population was a carrier of HbS,
7.59% of HbC and 6.42% of beta-thalassemia trait. Since then, no study has been conducted to
update these figures. The Ivorian population having doubled in 20 years, it has become important in
the absence of a national control program against hemoglobinopathies, to search for abnormal
hemoglobins in an adult population in good health. The objective of this study is to determine the
prevalence of abnormal hemoglobin types in a population of asymptomatic adults.
Methods
It is based on a prospective descriptive study that took place in a police barracks in Abidjan, Côte
d'Ivoire over a period of three months from 1 October to 31 December 2011. All candidates for
inclusion in this armed unit, aged 18 to 25 years of Ivorian nationality from all regions of Côte d'Ivoire
were included in the study. Samples were obtained from a total of 9526 candidates. The samples
collected in EDTA tubes for FBC and in plain tubes for hemoglobin electrophoresis by HPLC. Renal
and virological assessments were also conducted on the candidates.
Results
The median age of our patients was 23 years with range from 18 to 25 years. The overall prevalence
of abnormal hemoglobins was 15.06%. Among abnormal hemoglobins, the prevalence of HbS was
9.22%, that of HbC 5.47% and that of beta-thalassemia trait 0.37%. Heterozygotes AS (59.47%) and
AC (35.37%) predominated. We noted 21 cases of sickle cell disease, including 14 major cases of
homozygous SS and 11 cases of double heterozygous SC. We also noted 14 cases of homozygous
CC. These people with major hemoglobinopathies rates had normal hemoglobin in their FBC.
Conclusion
This study of an asymptomatic adult population has confirmed the high prevalence of HbS in Côte
d'Ivoire. This study has revealed the existence of major form of sickle cell disease which remains
undiagnosed until adulthood. This could due to the lack of a national program against sickle cell
disease in Côte d'Ivoire, although it is a public health problem.
51. PERCEPTION ETHIQUE, DEONTOLOGIQUE ET JURIDIQUE DE LA TRANSFUSION
SANGUINE EN COTE D’IVOIRE
Konate S, Sekongo YM, Abisse A, Kouamenan S, Yao KD, Kabore S, N’Guessan M
Centre National de Transfusion Sanguine Abidjan, Côte d’Ivoire
[email protected]
La transfusion sanguine consiste à administrer le sang ou l’un de ses composants (globules rouges,
plaquettes, granulocytes, plasma, protéines) provenant d’un ou plusieurs sujets sains appelés “
donneurs ” vers un ou plusieurs sujets malades appelés “ receveurs ”. Le fait que le sang d’un seul
donneur puisse être utilisé pour plusieurs malades implique que, la vigilance doit être de mise à tous
les niveaux de la chaîne transfusionnelle depuis le donneur jusqu'au receveur.
La transfusion sanguine regroupe les étapes suivantes : don du sang, transformation du sang, sa
conservation, sa réinjection. Lors du don d’un sujet sain à un receveur malade, le produit sanguin
comporte des risques liés non seulement à leur origine humaine mais également à sa manipulation.
L’éthique de la Transfusion Sanguine comporte trois aspects singuliers : le don est bénévole,
volontaire et anonyme ; aucun profit n’est possible. Le sang et ses dérivés doivent être gratuits pour
le malade.
La côte d’ivoire, pays francophone de l’Afrique de l’ouest à une population de 22 millions d’habitants
pour une superficie de 322 462 km². Le Centre National de Transfusion Sanguine de Cote d’Ivoire,
structure publique nationale, est la seule habilité à collecter, qualifier et mettre à la disposition des
établissements de soins, les produits sanguins. Le CNTS produit en moyenne 125 000 produits
sanguins par an pour des dons chiffrés à 98 000 l’année. Ces dons ne suffisent donc pas à satisfaire
les besoins nationaux en produits sanguins selon les directives de l’OMS.
Financé par l’état de cote d’ivoire, le CNTS applique pour le don de sang, le principe du bénévolat, du
volontariat, de l’anonymat et de l’absence de profit. Les produits sanguins ne sont pas gratuits pour le
malade mais sont cédés à un cout fixé par l’état.
La délivrance des produits sanguins est effectuée sur présentation d’une ordonnance médicale
particulière. La transfusion sanguine dans notre pays obéit aux règles de la compatibilité ABO rhesus
D. La compatibilité phénotypique étendue n’est appliquée que chez certains malades particuliers. Les
groupages sanguins sont effectués dans tous les laboratoires biologiques du pays et ne sont donc
pas une exclusivité du CNTS. Les produits sanguins sont délivrés en fonction du groupe indiqué par
le médecin prescripteur sur l’ordonnance médicale. En plus le transport des produits sanguins du
dépôt de sang à l’unité de soin est assuré par les parents des malades. La qualification biologique du
don de sang tient compte du VIH, de l’hépatite B, de l’hépatite C et de la syphilis. Chez le receveur de
produits sanguins la réalisation des sérologies virales n’est pas toujours effectuée avant transfusion.
De telles pratiques pourraient engendrer des accidents transfusionnels vu que chaque individu est
différent et donc unique
54 ans après son existence, il nous est apparu opportun de faire une analyse situationnelle de la
transfusion en cote d’ivoire sur le plan éthique, déontologique et juridique.
TRANSLATED FROM ENGLISH
54. PARAMETRES DE QUALITE DES GLOBULES ROUGES ET DU PLASMA FABRIQUES PAR
SEPARATION PAR FIBRES CREUSES
Bohoněk M, Kricnerová M, Sládková E, Hrádek T, Petráš M
Central Military Hospital Prague, Czech Republic
[email protected]
Contexte
Les composants sanguins peuvent être fabriqué au moyen d'une séparation de sang entier par filtre à
fibres creuses et en utilisant la force de gravité uniquement.
Objectif
Le but de l'étude était l'évaluation de la qualité des composants sanguins fabriqués en utilisant une
technologie de séparation à fibres creuses - système fermé ErySep ® avec filtre de déleucocytation
en ligne.
Méthodes
20 unités de sang total du groupe A ont été collectées et fabriquées par des ensembles jetables
ErySep ®. Les produits finaux, les globules rouges déleucocytés et le plasma, ont été testés pour
différents paramètres hématologiques et biochimiques à deux temps: plasma à D0 (jour de la collecte
et la séparation) et D36 (36e jour après congélation), globules rouges à D0 a D42 après un stockage
à 4°C ± 2°C.
Résultats
Table 1: Paramètres de Qualité de globules rouges déleucocytés:
Parameter
Hb (g/unit)
WBC (x106/unit)
Hematocrit
Hemolysis
GMT anti-B
K (mmol/l)
P (mmol/l)
2,3-DPG (mmol/l)
ATP (µkat/l)
LDH (µkat/l)
pH
ERD D0
57,89±3,8
<1
0,56±0,03
0,08±0,08
5,10±2,55
1,66±0,23
1,6±0,28
3,67±0,96
1,88±0,86
0,85±0,24
7,32±0,07
ERD D42
56,84±3,61
x
0,61±0,03
0,61±0,25
x
47,35±5,39
4,44±0,55
0,08±0,14
0,77±0,44
4,54±1,85
6,63±0,05
ERD D0/D42
1,02±0,01
x
0,92±0,02
0,13±0,1
x
0,04±0,01
0,36±0,07
1024,59±1333,28
8,19±20,02
0,22±0,1
1,1±0,01
P*
< 0.0001
x
< 0.0001
< 0.0001
x
< 0.0001
< 0.0001
< 0.0001
0.0002
< 0.0001
< 0.0001
®
Table 2: Perte en hémoglobine pendant la séparation sur le système ErySep
Legend: WB = collected fresh whole blood; ERD = leucodepleted red blood cells
Parameter
Hb (g/unit)
WB D0
65,83±4,62
ERD D0
57,89±3,8
Loss of Hb in g WB/ERD D0
8,04±4,18
Loss of Hb in % WB/ERD D0
13,9±7,9
P*
< 0.0001
Table 3: Paramètres Qualité du plasma et comparaison avec le sang total
Parameter
RBC (x109/l)
WBC (x1011/l)
PLT (x109/l)
AT III (%)
Fbg (g/l)
F VIII (%)
vWF (%)
TP (g/l)
IgA (g/l)
IgM (g/l)
IgG (g/l)
WB D0
x
x
x
91,69±5,15
2,91±0,51
116,17±26,01
108,25±30,9
x
x
x
x
P D0
<1
<1
<1
72,73±4,46
1,93±0,37
69,8±17,22
86,75±21,49
49,05±2,57
1,49±0,51
1,19±0,36
8,35±1,95
P D36
x
x
x
73,89±4,4
1,96±0,46
68,92±16,68
90,4±24,09
49,77±2,56
1,46±0,5
1,15±0,38
8,64±1,88
WB/P D0
x
x
x
1,26±0,06
1,53±0,26
1,75±0,53
1,24±0,1
x
x
x
x
P*
x
x
x
<0.0001
<0.0001
<0.0001
<0.0001
x
x
x
x
P D0/D36
x
x
x
0,98±0,03
1±0,09
1,02±0,13
0,97±0,06
0,99±0,01
1,02±0,03
1,05±0,08
0,97±0,05
P*
x
x
x
0.0204
0.1042
0.4091
0.0131
< 0.0001
0.0230
0.0010
0.0049
Conclusion
Les composants sanguins fabriqués par le système en fibres creuses ErySep ® seraient acceptables
pour les paramètres hématologiques et biochimiques in vitro. Les paramètres de qualité sont
conformes aux normes. L’ensemble jetable ErySep ® est adapté pour la fabrication de produits
sanguins de haute qualité sans besoin supplémentaire de machines coûteuses, telles que les
centrifugeuses, les séparateurs de sang, etc.
TRANSLATED FROM ENGLISH
55. PROMOTION DES BONNES PRATIQUES TRANSFUSIONNELLES DANS UN HOPITAL
D’ENSEIGNEMENT PUBLIC AU KENYA
1
1
1
1
2
3
Chelimo A , Murage W , Mungania M , Ndegwa E , Kitonyi GW , Njau W
1
Kenyatta National Hospital, Kenya
2
School of Medicine, University of Nairobi, Kenya
3
Regional Blood Transfusion Centre, Nairobi Region, Kenya
[email protected]
Contexte
Le Kenyatta National Hospital (KNH) est un grand hôpital d'enseignement et de référence au Kenya et
consommateur en sang le plus important du pays, (estimé à 15 000 unités par an). Promouvoir des
bonnes pratiques de transfusion au KNH n'est pas seulement bénéfique pour les patients, mais a
l'avantage supplémentaire de produire un grand nombre de diplômés de toutes disciplines ayant une
expérience dans les bonnes pratiques transfusionnelles avec un effet d'entraînement pour tous les autres
établissements de transfusion dans le pays.
Objectifs
Mettre en œuvre et institutionnaliser, dans les Services nationaux de transfusion sanguine du ministère
de la Santé les bonnes pratiques sur «l'utilisation appropriée des produits sanguins et du sang», ainsi que
promouvoir les activités d'hémovigilance en cohésion avec l'hémovigilance des services de transfusion
hospitaliers au Kenya ; les bonnes pratiques sont fondées sur les politiques de l'Organisation Mondiale
de la Santé.
Méthodes
Le vecteur utilisé pour atteindre ces objectifs était le Comité hospitalier de sécurité transfusionnelle
(CST), formé en 2009 par le conseil de gestion l'hôpital avec l'aide du SNTS. Ses membres font partie de
l'administration, des services de soins infirmiers, des services cliniques à forte utilisation de sang, des
unités de transfusion sanguine, des services de pathologie et du SNTS. Le comité se réunit
mensuellement et analyse les dossiers critiques de transfusion et les réactions transfusionnelles
indésirables, développe des outils pour le suivi des activités de transfusion, organise la formation du
personnel hospitalier et prend des dispositions pour la formation continue du personnel hospitalier. Il
aborde également les pénuries de sang et des stratégies pour répondre à ces pénuries.
Résultats
Augmentation de l'utilisation des composants sanguins d'environ 20% à 75%. Les procédures de qualité
et des outils pour l'utilisation du sang ont été développés. Quatre-vingt quatre membres du personnel ont
été formés à l'hémovigilance et des processus d'hémovigilance et des pratiques mises en place.Des
formations sur l'hémovigilance, sur l’utilisation des composants sanguins, la chaîne du froid et les
réactions transfusionnelles ont été données au personnel hospitalier. Le comité de sécurité transfusionnel
a utilisé la plateforme de 2 conférences scientifiques locales pour la sensibilisation sur ses activités dans
les hôpitaux. D’autre part le CST a créé le travail d'équipe et favorisé la communication entre les ETS, les
banques de sang des hôpitaux et les cliniciens.
Conclusion
La formation d'un CST actif au KNH a non seulement amélioré les pratiques transfusionnelles en ligne
avec les directives du SNTS, mais a également amélioré l'environnement de formation de transfusion
sanguine pour différentes catégories d'étudiants au KNH.
TRANSLATED FROM ENGLISH
56. ÉVALUATION DE LA STABILITE DES FACTEURS DE COAGULATION DANS LE PLASMA
DECONGELE PENDANT 5 JOURS DE STOCKAGE DE +2°C A +6° C
1
1
1
2
Bohoněk M , Mašková V , Sládková E , Hrachovinová I
1
Central Military Hospital Prague
2
Institute of Hematology and Blood Transfusion Prague, Czech Republic
[email protected]
Contexte
Les protocoles de transfusions massives implique la disponibilité réelle et immédiate de produits
sanguins disponibles. La décongélation du plasma frais congelé (PFC) prend du temps, il est donc
souhaitable d'avoir un stock de plasma décongelé dans les salles d'urgence des hôpitaux.
Objectif
L'objectif de l'étude était d'évaluer la qualité de PFC après décongélation et au cours des 5 jours de
stockage suivants à +2°C à +6°C.
Méthodes
Dix unités de plasma frais congelé de groupes sanguins différents stockés à -25°C ont été choisis au
hasard et décongelés. Les échantillons ont été conservés de +2°C à +6°C pendant 5 jours et testés
pour différents facteurs de la coagulation chaque jour pendant le stockage. Les valeurs mesurées ont
été analysées par Wilcoxon et Friedman pour échantillons appariés et analyses de variances
répétées ANOVA). Tous les tests ont été effectués en bilatéral avec un niveau significatif à 0,05. Les
résultats sont présentés dans le tableau suivant.
Résultats
Tableau: Valeurs des paramètres de coagulation dans le plasma frais congelé après décongélation et
stockage de +2°C à +6°C pendant 5 jours
Parameter
F II (%)
F V (%)
F VII (%)
F VIII (%)
F IX (%)
FX (%)
Prot. C (%)
ProC global (NR)
Prot. S (%)
PT (R)
APTT (R)
ATIII (%)
Fbg (g/l)
Day (average ± standard deviation)
1
2
3
101,2±10,9
107±14,4
96,1±9,4
103,9±14,3
103,3±15
89,9±11,9
94,6±16
93,1±16,1
85,1±14,8
114,5±9,8
74,3±10,2
64,2±11,5
105±10,7
91,6±9,5
86,3±8,8
112,5±11,2 114,4±12,5
103,1±9,5
106,1±14,3 105,3±14,6 108,8±15,4
0,9±0,2
1,2±0,2
1,2±0,2
99,2±16,4
95±14,5
79,9±15,9
0,9±0,1
1±0,1
1±0,1
0,97±0,06
1,04±0,06
1,08±0,06
80,4±11,4
90,7±7,1
87,1±7,3
3,2±0,4
3,4±0,5
3,2±0,4
4
92,6±8,6
83,3±11,4
79,1±15,1
65,1±8,2
92±9,4
104,9±10,3
106,7±15,5
1,2±0,2
84,4±21,1
1,1±0,1
1,13±0,11
90,7±9,7
3,2±0,4
5
89,6±9,3
76,6±10,3
78,8±15
65,7±7
94,4±9,4
100,6±9,6
108±15,2
1±0,2
82,8±19,7
1±0,2
1,08±0,10
87,2±7,7
3±0,4
% difference
at day 5-1
-11,5
-26,3
-16,7
-42,6
-10,1
-10,6
1,8
13,2
-16,5
7,5
10,5
8,5
-5,3
P (Friedman
test)
<0.0001
<0.0001
<0.0001
<0.0001
<0.0001
<0.0001
<0.0001
<0.0001
0.0012
0.0006
<0.0001
0.0003
0.0194
Conclusion
Une baisse progressive des niveaux des paramètres a été observée. Pour la protéine S et F V, une
baisse de 10%, à partir du 3e jour. Pour les protéases sérines stables (F II, F VII et FX) on observait
environ 20% de baisse jusqu'au jour 4. Une diminution significative de 42,6% à partir du 2ème jour a
été détecté pour le F VIII; les jours suivants, l'activité s’est révélée stable. Tous les paramètres du
PFC décongelé conservé entre +2°C et +6°C pendant 5 jours présentaient une activité suffisante pour
une utilisation clinique, il est cependant préférable de l’utiliser dans les premières 24 heures.
TRANSLATED FROM ENGLISH
58. AMÉLIORATION DE LA CAPACITÉ DE RECHERCHE EN TRANSFUSION SANGUINE (TREC): RÔLE DU DPDM
1,2
3
3
4
Ansong D , Purnell S , Bates I , Asumanu E
1
Kwame Nkrumah University of Science and Technology, Ghana
2
Komfo Anokye Teaching Hospital, Ghana
3
Liverpool School of Tropical Medicine, United Kingdom
4
37 Military Hospital, Accra, Ghana
[email protected]
Le diplôme en gestion de projet et de conception (DPDM) a été développé entre l'Université Kwame
Nkrumah des Sciences et Technologies, de l’hôpital universitaire Komfo Anokye à Kumasi, au Ghana,
et la Liverpool School of Tropical Medicine, en 2003. Il s'agit d'un cours de méthodologie de
recherche, d’une durée d'un an, dans lequel les professionnels de santé acquièrent l'expérience de
faire de la recherche avec le soutien intense d’animateurs expérimentés et diversifiés locaux.
Initialement proposé à Kumasi, il a, au fil des ans aidé les diplômés des sciences de la santé à
développer des compétences de recherche, et d'entreprendre des projets de recherche intéressants,
conçus spécifiquement pour répondre aux besoins prioritaires de leurs institutions. En 2009, l'équipe
de Kumasi a élargi le diplôme à un second site, à Accra. En 2012, grâce au financement du
programme T-REC-, le cours a également commencé à Harare et les étudiants sur les trois sites ont
été acceptés parmi les demandes formulées par les services de transfusion sanguine.
Nous croyons que le programme est unique dans le contexte africain. Les moyens par lesquels il a
été mis au point (utilisant «l'apprentissage par la pratique») et dispensé (par des tuteurs locaux), et
l'expansion actuelle qui consiste à développer les capacités de recherche spécifiquement liée aux
services de transfusion sanguine montre sa polyvalence et le potentiel pour des applications dans
une gamme de disciplines. Le DPDM à Kumasi est géré par une équipe de personnel enseignant et
administratif local. Il est financé par partage des coûts entre les institutions et les participants au
cours et a clairement démontré sa viabilité à long terme
Dans le cadre du projet T-REC, (financé par une subvention de l'Union européenne) 45 participants
seront parrainés pour plus de quatre cycles annuels, pour entreprendre des projets dans une variété
de sujets de recherche identifiés comme prioritaires par les directeurs des services de transfusion et
les autres parties prenantes dans Afrique sub-saharienne [1].
Dans notre présentation, nous allons discuter de l'élaboration du programme et de la méthode pour
faciliter l'apprentissage, et mettre en évidence quelques-uns des thèmes qui seront explorés par les
participants à cette première année du programme T-Rec.
[1]http://www.afsbt.org/index.php?option=com_content&view=article&id=28&Itemid=54
TRANSLATED FROM ENGLISH
61. ANTICORPS RARES CHEZ DES PATIENTS D'AFRIQUE CENTRALE: 3 ETUDES DE CAS
Soeker R, Bird A, Valensky R, Lung C, Snell C
Western Province Blood Transfusion Service, Cape Town, South Africa
[email protected]
Contexte
Notre laboratoire de référence a récemment reçu des échantillons de trois patients originaires
d’Afrique centrale.
Situation clinique:
Patient 1: femme de 30 ans souffrant d'anémie falciforme
Patient 2: femme de 36-ans avec PPH et anémie
Patient 3: homme 47 ans avec drépanocytose
Objectif
L'objectif est de présenter les analyses sérologiques et connexes entreprises et la gestion des
transfusions ultérieure de ces patients.
Matériels et méthodes
La recherche et l’identification d'anticorps ont été effectuées en utilisant la technique CAT sur le
système WaDiana avec des réactifs Grifols, le système Diamed ainsi qu’un panel d'identification
interne et la technique en tubes.
Résultats
Patient 1: Groupe O Rh positif avec anti-E et anti-Rh34
s
Patient 2: Groupe O Positif anti-E + anti-hr + anti-G
Patient 3: Groupe A Rh positif avec anti-E + anti-Rh34, anti-C, et auto-e + anti-K
Discussion
s
Les anti-Rh34 et anti-hr ont été largement décrits chez des patients Sud Africains. Ces études
suggèrent que ces anticorps sont plus répandus en Afrique.
TRANSLATED FROM ENGLISH
62. ÉTUDE DANOISE SUR LE DON DE SANG: COMMENT LES BANQUES DE SANG PEUVENT
RÉALISER AVEC SUCCÈS DES RECHERCHES EN SANTÉ
1
1
2
1
2
3
4
2
Ullum H , Pedersen OB , Kotzé SR , Sørensen E , Petersen MS , Grau K , Nielsen KR , Erikstrup C
1
Copenhagen University Hospital, Department of Clinical Immunology
2
Aarhus University Hospital, Department of Clinical Immunology
3
Statens Serum Institut, Department of Epidemiology Research
4
Aalborg University Hospital, Department of Clinical Immunology
[email protected]
Contexte
Les banques de sang ont une infrastructure unique pour la recherche en santé. Ceci comprend:
possibilité de contacter un grand nombre de donneurs de sang, participants potentiels à l'étude,
accès à des échantillons de sang et des installations de laboratoire. Toutefois, les banques de sang
ne sont que rarement impliquées dans des recherches en santé publique.
Objectifs
L'étude danoise sur les donneurs de sang a été initiée avec la vision d'inclure les donneurs de sang
dans une étude de la santé publique nationale portant sur deux problèmes de santé associés au don
et sur des questions plus générales de santé.
Méthodes
L'étude a été lancée en Mars 2010, dans la région de la capitale et la région centrale du Danemark,
deux des cinq régions administratives du Danemark. Seuls les donneurs réguliers ont été invités à
participer à l'étude après que l'information orale et écrite a été donnée. L’acceptation impliquait que 1
ml de plasma et 2 ml de sang total pour la purification de l'ADN sont possibles à partir d'échantillons
sanguins de routine et stockés dans une biobanque. Tous les résidents au Danemark sont
enregistrés dans le système d'état civil danois (CRS) et plusieurs registres de santé sont indexés
selon ce système, c'est à dire Le Registre national danois de patients, qui comprend les codes de
Classification internationale des maladies (CIM) -10 de toutes les hospitalisations, et les contacts des
patients externes et du service des urgences. Les donneurs inclus dans l’étude acceptent que les
registres nationaux soient interrogés également après cessation de dons. En outre, les donneurs ont
rempli un questionnaire standard, qui contient la question 12 du Short Form Health Survey (SF-12) et
des questions de santé supplémentaires qui y sont liées. Les donneurs étaient priés de participer une
seule fois; les donneurs consentants ont été enregistrés, et le plasma provenant de dons futurs seront
stockés dans la biobanque de plasma.
Résultats
Au cours des deux premières années, 50 000 donneurs de sang ont été inclus. Moins de 5% des
donneurs invités ont choisi de ne pas participer. L'ADN a été extrait et la protéine C réactive ainsi que
la ferritine qui ont été mesurées dans les échantillons des premiers 20 000 donneurs inclus. La
numérisation et l'extraction des données des questionnaires des 45 000 premiers donneurs inclus a
été effectuée et les données ont été validées.
Les premières sous-études se sont concentrées sur la caractérisation de la cohorte et sa
comparaison avec d'autres cohortes normales. L’état de la santé des donneurs de sang sera
caractérisée et l'association santé/ fréquence de don précédent et suivant sera étudiée. En outre, les
études du métabolisme du fer et de l'association à l'auto-évaluation santé / fréquence des dons sont
effectués. En raison de la taille de la cohorte, les biomarqueurs prédictifs des maladies fréquentes
peuvent être étudiés avec seulement quelques années de suivi et donc, vont bientôt suivre.
Conclusions
L'étude danoise des donneurs sang est déjà parmi les plus grandes études de santé publique à
travers le monde, bien que débutée il ya deux ans. Le recours à l'infrastructure existante de la banque
de sang et aux registres nationaux rend l'étude très faisable. Le coût de l'établissement et de
l’entretien de la biobanque est négligeable par rapport au coût de la mesure de biomarqueurs dans le
plasma et l'ADN. L'étude danoise des donneurs de sang sert de preuve au concept que les banques
de sang peuvent effectuer avec succès des recherches en santé avec les donneurs de sang comme
participants en réutilisant les infrastructures existantes déjà disponibles dans le système de banque
de sang. Il est envisagé que les établissements de transfusion en Afrique pourraient jouer un rôle
important en offrant leurs infrastructures pour résoudre, par la recherche, des problèmes de santé
urgents
TRANSLATED FROM ENGLISH
63. FORMATION EN RECHERCHE CLINIQUE RELATIVE A LA SECURITE TRANSFUSIONNELLE
INTERNATIONALE
1,2
3
2
1
4
5
2
6
Murphy EL , McFarland W , Custer B , Shiboski C , Sabino E , Proietti AB , Bloch E , Lefrère JJ
1
University of California San Francisco, San Francisco USA
2
Blood Systems Research Institute, San Francisco USA
3
Department of Public Health, San Francisco USA
4
FPS/HSP, Sao Paulo, Brazil
5
Hemominas, Belo Horizonte, Brazil
6
Institut National de Transfusion Sanguine (INTS), Paris, France
[email protected]
Contexte
La recherche en épidémiologie, virologie, immunologie et est importante pour améliorer la sécurité
transfusionnelle dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Cependant cette recherche a été limitée par
un manque de personnel qualifié en recherche clinique. Le nombre de candidats qui peuvent accomplir à
long terme une formation en Europe ou aux Etats-Unis est limitée par le coût élevé et la longue absence
loin des responsabilités professionnelles de première nécessité. Nous avons pensé qu'un cours dans le
pays à courte distance pourrait contribuer à développer des compétences méthodologiques sur la
conception des études et l'analyse des données pertinentes à la sécurité transfusionnelle.
Objectifs
Développer et mettre en œuvre un cours de 2 semaines de formation en recherche avec les objectifs suivants:
a) fournir un état des lieux de la recherche dans la sélection des donneurs et sur les méthodologies de tests
de laboratoire actuellement utilisés afin de minimiser le risque de TTI, et b) fournir une formation pratique à
l'épidémiologie et aux méthodes de recherche clinique qui permettra aux stagiaires de concevoir et de mener
des études visant à améliorer la sécurité transfusionnelle de leurs centres de transfusion.
Méthodes
Le cours de 2 semaines est destiné aux professionnels qui travaillent déjà dans la transfusion sanguine et
qui souhaitent poursuivre la recherche clinique dans leur propre centre de transfusion. Des experts en
médecine transfusionnelle et en épidémiologie enseignent l'épidémiologie des ITT, ainsi que les principes
de la recherche clinique. Les leçons sont associées à des lectures à partir d'un manuel et illustrées par des
exemples tirés de la recherche des experts-même ou de la littérature. Chaque stagiaire doit apporter au
cours une question de recherche importante pour sa banque de sang locale. Au cours des ateliers l'aprèsmidi, les stagiaires développent cette question de recherche dans un protocole de recherche de 5 à 6
pages. Après le cours, les stagiaires sont encouragés à soumettre des demandes de financement et / ou
d'accomplir leurs projets avec l'appui de leur banque de sang locale et mentorat des professeurs du cours.
Résultats
Un total de 168 stagiaires a participé à 15 cours situés en Amérique latine, Afrique du Sud et à Paris (pour
l'Afrique francophone) chacun avec un protocole de recherche terminé à la fin du cours. Vingt-cinq
stagiaires ont obtenu un financement pour leurs projets, soit par le biais de leur centre de transfusion
sanguine locale, par des collaborations Nord-Sud ou un programme de petites subventions financé par nos
sponsors. Plusieurs projets ont été achevés, avec au moins 10 résumés présentés lors de réunions
internationales. Sept stagiaires ont participé à la suite à 6 semaines de cours à l'UCSF. Des réseaux de
recherche en transfusion ont été développés tant au Brésil (financé par le Programme NHLBI REDS
international) et en Afrique francophone (coordonné par l’ INTS en France). Au moins huit articles ont déjà
été publiés ou sont sous presse dans des revues internationales, ainsi que les éditoriaux en anglais
(Transfusion août 2009; 49 (8) :1532-4) et en français (Transfus Clin Biol 2009 Nov-Dec; 16 (5-6) :427-30).
Conclusions
Sept ans, ce cours de courte durée en recherche clinique et épidémiologique a déjà joué un rôle
stimulant dans la recherche en sécurité du sang des pays à revenu faible et intermédiaire, et dans la
promotion des collaborations Nord-Sud. Les plans futurs comprennent l'obtention de financements pour
une formation de niveau doctoral pour des candidats prometteurs, et un système basé sur le Web pour le
réseautage et la communication entre les anciens stagiaires.
Soutenu par une subvention de la Fondation ISBT, Blood Systems Research Institute, UCSF Center for AIDS
Research, une subvention de Novartis et de subventions du NIH K24-HL-75 036, D43-D43-TW000003 et TW05799
TRANSLATED FROM ENGLISH
65. IMPACT DU FINANCEMENT PEPFAR SUR LE COÛT DES CGR EN NAMIBIE: IMPLICATIONS
SUR LA VIABILITE FINANCIERE
1
2
2
2
3
Pitman J , Wilkinson R , Böcking A , Gouws C , Mataranyika M
1
Centers for Disease Control and Prevention, Center for Global Health, Division of Global AIDS,
Windhoek, Namibia
2
The Blood Transfusion Service of Namibia (NAMBTS), Windhoek, Namibia
3
Ministry of Health and Social Services, Windhoek, Namibia
[email protected]
Contexte / Introduction
Le Service de transfusion sanguine de la Namibie (NAMBTS) a reçu 8,6 millions $ US en soutien
financier direct du Plan d'urgence du Président américain contre le sida (PEPFAR) depuis le 1er Août
2004. Ce financement a aidé au développement important des services de collecte, de traitement et
de transfusion sanguine en Namibie, et a permis au NAMBTS de faire des investissements de
capitaux à long terme avec ses propres ressources. Mais le soutien des donateurs a également
subventionné artificiellement le prix unitaire de concentré de globules rouges (CGR) fixé par le
NAMBTS en recouvrement des coûts du système. Depuis 2009, le PEPFAR a réduit sa subvention
annuelle au NAMBTS de 43%. Comme le financement des donateurs a diminué, les consommateurs
de CGR en Namibie ont été confrontés à la hausse des prix unitaires. La suppression de la
subvention PEPFAR a créé un défi de durabilité pour le NAMBTS.
Matériels et méthodes
Les données financières ont été compilées à partir des plans opérationnels du PEPFAR annuels/pays
(COP), de l'approvisionnement, des ressources humaines, et des systèmes de facturation du
NAMBTS. Un outil électronique développé par le NAMBTS a analysé ces variables d'entrée pour
générer un prix unitaire pour les CGR. Les taux annuels d'inflation ont été inclus pour tenir compte de
l'augmentation normale des coûts opérationnels d'année en année. Les retards de paiement ont été
décrits en utilisant des données provenant du système de facturation du NAMBTS.
Résultats
Le financement PEPFAR annuel au NAMBTS a augmenté de US $ 759.776 en 2004 à US $ 1,5
millions en 2009. Pendant cette période, le prix unitaire moyen pour le CGR en Namibie a varié d’
environ 73 à 96 $ US. Entre 2009 et 2011, le financement annuel du PEPFAR a diminué de 43%
soit 857 458 $. Cette réduction a entraîné une augmentation de 9% du prix unitaire moyen pour le
CGR facturé par le NAMBTS (gamme de prix: 96 $ à 113 $). Sans le soutien continu du PEPFAR,
l'augmentation réelle moyenne du prix unitaire facturé par le NAMBTS aurait été de 39%. Bien que
d'année en année des augmentations ont continué à être atténuées par la subvention du PEPFAR,
les coûts unitaires pour la hausse des CGR a causé des retards de paiement importants pour le plus
grand consommateur de CGR. En 2009, 2010 et 2011, les délais de remboursement au NAMBTS ont
été de 12-16 semaines. Ces retards ont obligé le NAMBTS à utiliser ses fonds de réserve et lui ont
fait perdre les revenus d'intérêt de ses comptes.
Discussion et conclusion
Le PEPFAR a permis au NAMBTS et aux services de TS de l'Afrique sub-saharienne à améliorer
rapidement la pertinence et la sécurité des approvisionnements nationaux en sang. Toutefois, les
implications de l’aide du PEPFAR sur le prix unitaire des CGR en Namibie et ailleurs n'étaient pas
bien décrites au cours de la période de mise en œuvre du subventionnement du PEPFAR (20052009). En Namibie, où le service de transfusion sanguine repose sur un système de recouvrement
des coûts, le principal consommateur de CGR n'a pas augmenté son budget annuel pour le
emboursement du sang et produits sanguins. Comme le soutien du PEPFAR pour la sécurité
transfusionnelle doit se terminer en Namibie, une communication plus étroite entre le NAMBTS, le
PEFPAR et les consommateurs de CGR sera essentielle pour protéger le système de recouvrement
des coûts des retards de paiement rencontrés en 2009-2011, et pour préparer les consommateurs à
une augmentation plus importante que d’habitude des prix unitaires lors de l’arrêt complet du
financement PEPFAR.
TRANSLATED FROM ENGLISH
66. TRANSFUSION DE GLOBULES ROUGES ALLOGÉNIQUES DU CORDON OMBILICAL AUX
ENFANTS PRÉSENTANT UNE ANÉMIE SÉVÈRE DANS UN HÔPITAL DU KENYA
1,2,3
1
1,4
1
1
5
6
Hassall OW
, Thitiri J , Fegan G , Hamid F , Mwarumba S , Denje D , Wambua K ,
5,6
1,7
2
Mandaliya K , Maitland K , Bates I
1
Centre de recherche en médecine géographique (côte), Kenya Medical Research Institute / Wellcome
Trust Kilifi (Kenya), Programme de recherche
2
Liverpool Ecole de Médecine Tropicale, Liverpool, Royaume-Uni
3
Département des Sciences de soins de santé primaire, Université d'Oxford, Royaume-Uni
4
Centre de vaccinologie clinique & de Médecine Tropicale, Université d'Oxford, Royaume-Uni
5
Hôpital Général de la province côtière de Côte Provincial, Mombasa, Kenya
6
Centre régional de Transfusion sanguine, Mombasa, Kenya
7
Département de pédiatrie, Imperial College London, Londres, Royaume-Uni
[email protected]
Justificatif
L’anémies sévère nécessitant une transfusion de sang urgente est fréquente chez les enfants hospitalisés
en Afrique subsaharienne. Lorsque l'approvisionnement en sang est insuffisant, le sang allogénique de
cordon ombilical peut être une alternative. Il n'y a aucune expérience de transfusion de sang de cordon
ombilical en Afrique subsaharienne et sa sécurité et son efficacité doivent être démontrées dans des
essais cliniques bien menées.
Objectifs
L'objectif principal de l'étude était d'évaluer la fréquence et la nature des effets indésirables associés à la
transfusion de globules rouges du cordon ombilical chez les enfants hospitalisés présentant une anémie
sévère. L'objectif secondaire était d'évaluer l'efficacité hématologique de ces transfusions.
Matériaux et méthodes
Il s'agit d'un essai clinique ouvert, unique. Le Sang total de cordon collecté à la salle d’accouchement à
l’hôpital provincial de la province côtière, Mombasa a été testé pour le VIH, l'hépatite B, l’hépatite C, la
syphilis et la contamination bactérienne. Les globules rouges ont été obtenus par sédimentation au cours
du stockage dans le réfrigérateur. Les enfants présentant une anémie sévère, sans aucun signe de
maladie grave ont été recrutés parmi les patients hospitalisés à l'hôpital de District de Kilifi. Ils ont reçu un
minimum de 2,2 g/kg d'hémoglobine provenant d’un maximum de deux unités de sang de cordon de même
groupe et compatible, transfusés conformément aux protocoles cliniques établis. Les participants ont été
étroitement surveillés pendant et après la transfusion et suivis pendant un mois. Le taux d'hémoglobine a
été mesuré 24 heures et un mois après la transfusion de sang de cordon et comparés avec des taux prétransfusionnels.
Résultats
Cinquante-cinq enfants ont reçu des globules rouges de sang de cordon provenant de 74 donneurs. Vingt
quatre enfants étaient âgés de 3 mois ou moins, avec un taux d'hémoglobine pré-transfusionnel médian de
8,7 g/dL (intervalles: 5,5 g/dl à 10,0 g/dl). Trente et avaient plus de 3 mois avec un poids moyen de 8,6 kg
et un taux d'hémoglobine moyen de 3,2 g/dl (intervalles: 1,9 g/dl à 4,0 g/dL). Dix enfants ont eu des actions
transfusionnelles graves (notamment, un mort, deux accidents graves menaçant la vie et deux réhospitalisations après sortie de l’hôpital) ; et 43 enfants ont eu 94 réactions mineures. Dans aucun de ces
cas le groupe d'experts indépendante n’a retenu la transfusion de sang de cordon comme cause certaine
ou probable de l’accident. Ainsi, la fréquence des réactions indésirables graves et de réactions mineures à
la transfusion de sang de cordon est de 0 % (intervalle de confiance à 97,5 %; 0 à 6,5 %). L’augmentation
médiane de l'hémoglobine 24 heures après que transfusion était de 2,6 g/dL (interquartile ; 2,1 g/dL à 3,1
g/dL). Chez 33 enfants revus et testés 1 mois après la transfusion de sang de cordon, l’augmentation de
l'hémoglobine médian était 5.0 g/d (interquartile ; 1,0 g/dL à 6,8 g/dL).
Discussion et Conclusions
L'absence de tout accident indésirable grave associé à la transfusion de globules rouges du cordon
ombilical chez les enfants présentant une anémie sévère dans cette étude et l'efficacité hématologique
démontrés, justifie des essais cliniques randomisés. La hausse des taux d'hémoglobine à 24 heures est
compatible avec les estimations basées sur le contenu en hémoglobine du sang transfusé et le volume
sanguin vasculaire des enfants. L'augmentation importante des taux d'hémoglobine à 1 mois après la
transfusion chez les enfants est comparable à celles des données antérieures liées à la transfusion
classique de sang chez des nourrissons semblables. Le nombre élevé d'événements indésirables graves
et des accidents mineurs signalés, malgré l'exclusion des enfants avec des signes de maladie grave,
illustre le défi de mener de telles études et la nécessité d’un cadre de surveillance rigoureux.
TRANSLATED FROM ENGLISH
70. ÉVALUATION DU TAUX ET DES CAUSES D’EXCLUSION DES DONNEURS DE SANG AU
SERVICES DE TRANSFUSION SANGUINE DE L’OUGANDA
Kainamura MI, Mukundane M, Kyeyune D
Ouganda Blood Transfusion Service, ministère de la santé, Kampala, Ouganda
[email protected]
Justificatifs
Le Service de Transfusion sanguine d'Ouganda (UBTS) est un département du ministère de la santé
centralisé et coordonné, mais suffisamment décentralisé pour approvisionner toutes les régions du pays.
Il fonctionne comme un Centre National de Transfusion Sanguine, responsable de toutes les activités de
sécurité de transfusions sanguines. UBTS utilise des recruteurs pour sensibiliser et mobiliser les
collectivités au don de sang. Aux niveaux des sites spécifiques l’exercice commence par l'éducation des
donneurs, puis le recrutement, le conseil et le dépistage pour le don de sang. Tous les dons de sang en
Ouganda sont volontaires conformément à la politique nationale de Transfusion sanguine qui favorise le
don volontaire et régulier. L'objectif de cette étude est d'évaluer le taux actuel et les motifs de rejet des
donneurs, dans le but d’informer et guider le programme de l'éducation et le recrutement de donneurs de
sang.
Méthodes
Il s'agit d'une étude rétrospective des données de sélection pré-don au Centre National de Transfusion
sanguine de Nakasero. Les dossiers de tous les exclusions au don sur une période de 12 mois ont été
analysés. Sur un échantillon de 197 893 dossiers seulement 189 300 qui étaient bien remplis ont été
analysés ; l’analyse à été faite à l'aide du logiciel SQL afin de donner rapidement des informations aux
décideurs.
Résultats
197 893 interviews pré-dons ont été effectuées. 189 300 dossiers ont été analysés il y a eu 28 643 (16,9
%) exclus. Les raisons d'exclusion des donneurs sont : exposition à une activité sexuelle à haut risque
27,6 % (60 % / 40 %), faible taux d'hémoglobine 22,2 % (55.5%/44.5%), grossesse récente 15,5 % (40
%) et l'hypertension, 17,5 % (61 % / 39 %). Prise de médicaments, maladie chronique, chirurgie et l'âge
constituaient 27,8 % (60 % / 40 %) de toutes les exclusions.
Conclusions et recommandations
Les résultats de cette étude montre un manque de sensibilisation du public comme raison principale du
taux très élevé d’exclusion au don de sang. La l’éducation de la population sur les critères de sélection
des donneurs de sang doit être considérée rapidement comme un objectif de la politique nationale. Le
suive et l’évaluation du taux d’exclusion pourraient servir comme un indicateur de l'efficacité de la
politique
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71. HOPITAUX DE DISTRICT CAPTAGES CAMPAGNES ZONE DONS DE SANG
Malomboza O
Service de transfusion sanguine du Malawi
[email protected]
Introduction
Le rôle du Service de transfusion sanguine du Malawi (MBTS) est de fournir un approvisionnement sûr et
suffisant de produits sanguins et le sang pour tous les patients dans le besoin, dans tous les hôpitaux
autorisés dans le pays par la collecte, de traitement et de tester tout le sang auprès de donneurs
volontaires de sang non rémunérés à partir de populations à faible risque, aux normes internationales
d'une manière sûre, efficace.
Au cours des huit dernières années de service de transfusion sanguine du Malawi a beaucoup misé sur
les jeunes des écoles secondaires pour sa collecte de sang. Les écoles secondaires et les collèges
représentent un peu plus de 80% des dons de sang qui se traduit souvent par de graves pénuries de
sang dans les hôpitaux pendant les mois où les écoles sont en vacances.
Les principaux utilisateurs de sang au Malawi sont les hôpitaux de district qui sont dirigés par des agents
de santé de district. L'hôpital du district a de grandes zones de captage à partir de laquelle les donneurs
de sang peuvent être recrutés. Chaque district est dirigé par le commissaire de district qui préside le
Comité Exécutif du District composé des chefs des différents départements. L'agent de santé de district
est l'un des membres.
Le Malawi est divisé en régions: Nord, Centrale et du Sud. Dans le Nord nous avons utilisé 4/6 districts
cliniques, dans la région centrale 8 districts et 11 cliniques, et dans les 11 districts du Sud / 13 cliniques.
Cela comprenait les hôpitaux de mission.
Objectif
• Pour utiliser le Comité Exécutif du District en tant que point d'entrée dans la communauté pour le
recrutement de donneurs de l'école donc constituer une réserve de sécurité donneurs de sang réguliers.
• Pour donner une chance aux adultes qui désirent donner du sang.
• Pour former Donneurs de Sang Association of Malawi chapitre (BDAM) dans les districts pour aider à
recruter des donateurs en particulier pendant les périodes de soudure, lorsque MBTS est incapable
de fournir suffisamment de sang pour les hôpitaux.
Méthode
Nous avons assisté à des réunions de l'exécutif dans tous les districts ciblés. Notre participation a été en
collaboration avec le chef de district qui nous a présenté au comité.
• Objectifs de la campagne ont été partagés avec le comité et que certaines responsabilités ont été
attribuées aux membres du comité pour favoriser l'appropriation.
• Contactez les personnes identifiées à partir de différents départements, dont l'Organisation Non
Gouvernementale (ONG) et les organisations confessionnelles.
MBTS et les responsables sanitaires de district sont responsables de toute la coordination. Le programme
est de trois jours, du vendredi au dimanche de bureaux nous ciblons et de l'église. Une équipe de 4 s'éteint.
Résultats
Jusqu'ici, nous avons fait cela pour un exercice budgétaire consécutif 2010-2011. Le premier tour était
d’Octobre 2010 to Avril 2011 et des visites subséquentes ont été effectuées entre Mai et Septembre
2011. Chaque district a été visité à deux reprises dans l'année. Un total de 2 502 donneurs de sang ont
été enregistrés, 2 250 dons de sang, 221 différée, l'auto-exclusion 12 et 19 ponction veineuse a échoué.
Défis
Seulement 90 donneurs de la sortir de la population scolaire a visité nos cliniques chances deux fois
donc minces de chapitres BDAM.
Conclusion
La nécessité d'une augmentation de pool de donneurs population scolaire est l'objectif pour la plupart des
services de transfusion sanguine. Districts du Malawi sont un domaine de la santé déjà bien défini de
livraison et ont une population vaste diversité. Une approche unifiée de toutes les parties prenantes au
niveau du district comme l'a montré peut être une bonne approche pour atteindre cette population. Nous
nous efforcerons désormais de poursuivre le recrutement et la mise en place des mesures pour
conserver ce groupe.
TRANSLATED FROM ENGLISH
73. NE TRANSFUSIONNELS AU PALUDISME SURVIENNENT EN PAYS D'ENDEMIE
PALUDIQUE ?
1
2
Owusu-Ofori A , Bates I
1
Komfo Anokye Teaching Hospital, Kumasi, Ghana
2
L'école Liverpool de Médecine Tropicale, Liverpool, Royaume-Uni
[email protected]
Fond
Le paludisme transmis par transfusion (TTM) a été jusqu'à récemment un domaine négligé de la
recherche. Dans les pays d'endémie palustre, le fardeau de la TTM n'est pas connue et il n'existe
aucune preuve publiée sur son incidence chez les receveurs de transfusion. Études menées en
Afrique ont mis l'accent sur la prévalence du paludisme chez les donneurs de sang. Jusqu'à 50% des
dons de sang peut contenir des parasites du genre Plasmodium, mais il est difficile de savoir si tous
les bailleurs de fonds se traduit par la parasitémie dans TTM chez les receveurs de transfusion.
Malgré les incertitudes, il existe des mesures pour prévenir l'apparition de TTM chez les receveurs de
transfusion. L'Organisation mondiale de la santé recommande actuellement que «la transfusion doit
être suivie par l'administration de la prophylaxie antipaludique approprié et efficace à tous les
destinataires, ou du moins à ces bénéficiaires à risque de maladie grave comme un résultat de
transmission transfusionnelle du paludisme".
Objectif
Le but de cette étude était de déterminer l'incidence de la TTM et de son impact clinique sur les
receveurs de transfusions dans une région d'endémie palustre.
Matériels et méthodes
Les échantillons provenant de dons de sang qui a été transfusées en Komfo Anokye Teaching
Hospital, le Ghana ont été rétrospectivement dépistage de Plasmodium falciparum par réaction en
chaîne par polymérase (PCR). Les receveurs de transfusions qui étaient Plasmodium falciparum
négative avant la transfusion ont été suivis pendant 14 jours pour la preuve de la parasitémie et le
paludisme clinique. Les parasites détectés chez les patients au cours du suivi ont été génotypés et
comparés aux parasites détectés dans le sang transfusé. Cela a été fait parce que dans les pays
d'endémie, la parasitémie peut être acquis par des moyens autres que la transfusion sanguine.
Génotypage a été effectué en utilisant imbriquée PCR pour la détection de la diversité allélique aux
loci mérozoïtes protéines 2 (MSP 2) de surface. TTM a été confirmée par la présence de parasites
génotypiquement identiques.
Résultats
Soixante-huit patients ont reçu du sang positif pour P. falciparum par PCR, mais 18 (décès: 7, perdus
de vue: 5 et a refusé les prélèvements sanguins: 6) a abandonné et n'a pas pu être évalué pour TTM.
Parmi les 50 récipiendaires qui ont terminé l'étude, sept (14%) parasitémie développée au cours du
suivi, mais un seul bénéficiaire (2%) avaient une parasitémie qui était génotypiquement identiques
aux parasites présents dans la poche de sang. Ce destinataire avec TTM avait pas de symptômes
cliniques.
Conclusions
Parasitémie du paludisme est fréquent chez les donneurs, mais TTM se produit rarement chez les
receveurs de transfusion au Ghana. Il ya la nécessité d'études similaires menées à travers les
régions d'endémie palustre. Ces études fourniront une base de preuves à partir de laquelle les
politiques justification peut être développée.
74. ENSEIGNEMENT ET FORMATION EN MEDECINE TRANSFUSIONNELLE EN REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO : NÉCESSITÉ D’HARMONISER LE CONTENU ET PROGRAMME
DES COURS
1
1
1,3
1,3
2
3
4
Ndakala NOD , Yuma RS , Kabamba MP , Kapinga S , Situakibanza H , Bapitani B , Olish JP
1
CNTS
2
Université de Kinshasa
3
Direction de l’enseignement médical
4
Safe Blood for Africa RDC
[email protected]
Introduction
La médecine transfusionnelle, branche relativement récente de la médecine, a rapidement évolué
durant ces dernières années grâce à l’amélioration des connaissances sur la propagation des
infections transmissibles par la transfusion (ITT).
Malgré ces avancées, les programmes d’enseignement et la formation dans le domaine demeure
encore peu développé dans certains pays européens et en Afrique.
En République Démocratique du Congo, on a constaté d’une part, l’absence d’un programme
structuré en médecine transfusionnelle dans les cursus des établissements de formation médicale et
ceux de l’enseignement supérieur et universitaire, d’autre part la multiplication et l’augmentation des
partenaires d’appui technique en éducation, chacun amenant son programme d’enseignement et son
contenu. Cette situation ne favorise pas une bonne compréhension et une bonne pratique des notions
de médecine transfusionnelle.
Objectif
L’objectif de l’étude était d’analyser le contenu des supports de formation et de l’enseignement en
médecine transfusionnelle en vue d’harmoniser le contenu.
Matériel et méthode
Cette étude descriptive préliminaire s’est déroulée d’Octobre à Novembre 2011. Les contenus de 10
supports de formation et d’enseignement en médecine transfusionnelle ont été analysés. Les
éléments d’analyse comprenaient la méthodologie d’enseignement et d’apprentissage du module, la
durée de la formation, les cibles de la formation, le titre décerné à l’issue de la formation.
Résultats
Les résultats de l’analyse révèlent que sur les 10 supports examinés, 7 ont des contenus qui se
rapprochent, tandis 3 ont des contenus différents soit par leur volume soit par le temps prévu pour
leur animation. Les supports sont complémentaires, mais dans leur utilisation et l’apprentissage
présentent certaines divergences dans la méthodologie de l’enseignement. Les institutions de
l’enseignement médical du niveau secondaire, supérieur et universitaire ne possèdent pas un
programme structuré de médecine transfusionnelle.
Discussion
De ce qui précède, il ressort que la multiplicité des supports de la formation et des programmes
d’enseignement sur la médecine transfusionnelle ne facilite pas l’apprentissage pratique des
prestataires de soins. Cette situation a pour conséquence un enseignement hétérogène auprès des
cibles de la formation. Il serait impérieux au niveau du pays de procéder à une harmonisation du
contenu des supports et de programme, réduire les écarts dans les contenu de l’enseignement,
penser à élaborer un contenu unique en médecine de transfusionnelle.
75. PROBLEMATIQUE DE LA SECURITE TRANSFUSIONNELLE VIS AVIS DE LA
TRYPANOSOMIASE HUMAINE AFRICAINE EN RD CONGO
2
1
2
2
1,3
3
Basha M , Ndakala NOD , Kumpel , Kande V , Yuma RS , Van der Veken W
1
CNTS
2
Université de Kinshasa
3
Direction de l’enseignement médical
[email protected]
Depuis 2007, le Programme National de Lutte contre la Trypanosomiase Humaine (PNLTHA) et le
Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), deux programme spécialisés du Ministère de la
Santé appuyés par la Coopération Technique Belge(CTB) dans le cadre du projet « Appui à la lutte
Contre la Trypanosomiase Humaine Africaine (THA) », oeuvrent en collaboration pour le
renforcement du serodépistage des donneurs bénévoles de sang par le test CATT en RDC. Au cours
de l’année 2010, 12 nouveaux cas (NC) de contamination par la THA ayant une incidence probable
avec la sécurité transfusionnelle ont été documenté en milieu urbain. En vue de connaitre la situation
de la sécurité transfusionnelle vis-à-vis de la THA dans les milieux ruraux, un état de lieux de la
sécurité transfusionnelle vis à vis de la THA a été effectué en 2011 dans 7 zones de santé rurales,
endémiques à la THA.
Les résultats préliminaires révèlent que plusieurs structures transfusent sans respect des normes.
Ainsi, le risque de la transmission de la THA par transfusion dans ces zones serait permanent au
regard de la forte pression exercée par la population sur le personnel soignant pour la pratique de la
transfusion à chaud. Dès lors il apparait que l’harmonisation des stratégies d’intervention, ainsi que la
pratique du serodépistage au test CATT devrait être renforcé et diffusé dans toutes les zones de
santé du pays.
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76. PRÉVENTION DE LA INFECTIONS A DIFFUSION HEMATOGENE PAR COMITES
HOSPITALIERS DE TRANSFUSION AU INSTALLATIONS HOSPITALIERES AU KENYA
Kariithi MW
Afrique du Society for Transfusion Sanguine du Kenya (AfSBT-K)
[email protected]
Introduction
Bien que le sang transfusé dans les milieux de soins de santé au Kenya est projeté pour les agents
pathogènes à diffusion hématogène comme le VIH, l'hépatite B et C, la politique du gouvernement
exige que le sang est transfusé que lorsque c'est absolument nécessaire au profit des patients et que
les soins spéciaux et des précautions soient prises pour prévenir la transmission des pathogènes à
patients et le personnel. Sécurité de traitement en milieu hospitalier et efficace des soins sont des
préoccupations majeures dans les systèmes de soins de santé. En 2001, les services nationaux de
transfusion sanguine (SNTS) élaboré des lignes directrices sur l'utilisation appropriée du sang pour
les cliniciens et le personnel impliqués dans la transfusion sanguine.
Depuis Septembre 2008, AfSBT-K, SNTS et 8 hôpitaux ont été la diffusion et la mise en œuvre des
lignes directrices par le biais du projet financé par le biais PEFFAR CDC en partenariat avec LVCT et
CHF.
Méthodes
Buy-in réunions ont eu lieu avec les comités de gestion des hôpitaux suivies par la formation de
comités hospitaliers de transfusion (HTC). Les noms ont été soumis à AfSBT-K. Experts a renforcé
les capacités CCT par le mentorat, la formation des membres sur l'utilisation appropriée du sang et
des produits, avec l'appui des réunions régulières et les CME HTC y compris la facilitation d'experts
sur des sujets spécialisés. États-majors ont été formés et des systèmes de chaîne haemovigillance et
le froid institutionnalisée. Réunions ont eu lieu examen par les pairs, les lignes directrices de la
politique développé et lancé. Les visites de supervision où les progrès et les défis ont été discutés et
des solutions identifiés ont été entrepris.
Résultats
8 CCT ont été formés en 2008 et sont encore fonctionnels. Leur travail a abouti à une sensibilisation
accrue au sein du personnel, une meilleure administration de sang et des composants, l'amélioration
de la chaîne du froid, le système institu-lisée haemovigillance, plus de 2 000 membres du personnel
formés des politiques de transfusion, développé et lancé, une meilleure communication et la réduction
des conflits entre les travailleurs de la santé.
Discussion
L'OMS recommande la formation de CTH pour la sécurité des pratiques de transfusion sanguine qui
empêche les infections transmissibles par le sang. CTH fonctionnels peuvent être formés grâce à la
fourniture d'appui initial soutenu, à court et à long terme des avantages. Récemment, les médias
indésirables stimulée par les allégations de la transfusion dommages liés aux patients sont
susceptibles d'avoir une attention sérieuse. Pour atténuer ce, les hôpitaux ont besoin pour assurer la
transfusion CTH est sûre, les patients des avantages et est administré efficacement.
Conclusion
CTH fonctionnels pris en charge par la gestion des hôpitaux pour assurer une utilisation appropriée
des produits sanguins et le sang sont la clé de la prévention et le contrôle des infections
transmissibles par le sang à l'hôpital paramètres au Kenya.
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77. TRANSPORT DES CONCENTRES PLAQUETTAIRES: INFRACTION AUX LOIS DE LA
CHAINE DU FROID
Scanes T, du Plessis L, Mamba B
South African National Blood Service, Roodepoort, South Africa
[email protected]
Contexte
L’eutectique (changement de phase) peut être considéré comme le moteur des systèmes de transport
de la chaîne du froid capable d'absorber et de transmettre des quantités importantes d'énergie, sous
forme de chaleur, sans changer la température. Pour toute eutectique donnée, la quantité d'énergie
échangée est limitée et l'échange se produit dans des gammes de températures relativement étroites;
l’eutectique doit donc être choisie avec soin pour l'application dans laquelle elle sera utilisée. Les
deux principales caractéristiques eutectiques utilisées dans ce choix sont la capacité eutectique (CE)
et la gamme eutectique (ER). La CE est la quantité d'énergie qu’un eutectique peut absorber ou
transmettre avant qu'il ne doive être rechargé ou re-conditionné et l’ ER est la gamme de température
à l'intérieur de laquelle l'échange de température a lieu.
Objectifs
Cette présentation utilise un exemple de système de transport de plaquettes pour illustrer
l'importance de la CE et de l’ER dans la conception de la chaîne du froid. Sont également abordées
les manipulations nécessaires à la pratique thermodynamique dans la conception des systèmes de la
chaîne du froid.
Matériels et méthodes
Chacune des dix unités expirées de concentré plaquettaire (CP) ont été attachés à des eutectiques à
+22°C, emballés dans un conteneur isolé et soumis à une température ambiante de +7°C pendant
une période de 24 heures. Les températures de l'ordinateur et des eutectiques ont été enregistrées
chaque minute, pendant toute la durée des tests, utilisant les enregistreurs de température I-bouton
et les logiciels Keyview. Les CP ont été stockés entre +20°C et +24°C avant l'essai et les eutectiques
ont été conditionnés soit à +22°C soit à +26°C pend ant un minimum de 24 heures avant utilisation.
Résultats
Le tableau montre les résultats dans les heures pour lesquelles la chaîne du froid reste viable, le
nombre d'eutectiques et le conditionnement eutectique pour chaque simulation d'hiver.
Table: Eutectic conditioning and efficiency of all test runs
Run A Run B Run C Run D
20° C Limit (hours)
2.57
10.63
15.55
>25
Eutectic Conditioning (°C)
N/A
22
22
26
Number of Eutectics
N/A
1
2
1
Discussion
La simulation A est déclarée à des fins comparatives. La simulation B indique la relative inefficacité
du système d'origine donnant seulement une période 11 heures de température acceptable.
L'augmentation de l’EC du système, en ajoutant d'autres eutectiques, augmente l'efficacité du
système d'environ 5 heures, mais n'est toujours pas conforme à la nécessaire période de 24 heures.
La modification de la thermodynamique du système, en augmentant la température de
conditionnement eutectique, prolonge la période de température acceptable au-delà de 25 heures.
Conclusion
Les résultats indiquent qu'il est possible d'affiner la thermodynamique des systèmes de chaîne du
froid en ajustant le point d'équilibre eutectique. Ceci permet la conception de systèmes personnalisés
en utilisant des matériaux génériques. Ceci a permis la simplification du système utilisé au SANBS en
réduisant la variété des eutectiques tout en assurant l’efficacité du système pour un grand nombre de
produits.
Cela a permis la simplification du système de la chaîne du froid utilisé au sein du Service national de
transfusion sanguine d'Afrique du Sud en réduisant la variété des eutectiques utilisés, tout en
assurant l'efficacité du système pour une large gamme de produits
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78. ANALYSE DE LA PREMIÈRE ANNÉE DE DONNEES DES DONATEURS ELECTRONIQUE
COLLECTÉES EVENEMENTS INDESIRABLES AU SERVICE D'AFRIQUE DU SUD NATIONAL DE
TRANSFUSION SANGUINE
1
2
van den Berg K , Muthivhi T
1
South African National Blood Service, Port Elizabeth
2
Spécialiste Research, Afrique du Sud National Blood Service
[email protected]
Fond
La disposition du coffre-fort, suffisamment de sang est un défi pour les services de transfusion sanguine
du monde entier, mais elle est particulièrement vrai pour les africains services de transfusion sanguine.
Dans les dernières ressources importantes ont été entièrement dépensés succès sur la sécurité
transfusionnelle en augmentation. A l'inverse, la disponibilité du sang n'a pas montré une amélioration
similaire. Certains pays africains continuent de dépendre de donneurs familiaux de remplacement et les
bailleurs de fonds, même payés. Le recrutement et la rétention efficace des donateurs est le pilier de la
fourniture d'un approvisionnement en sang sûr suffisante. Des événements indésirables des bailleurs de
fonds (DAE) ont été clairement démontré qu'elles affectent le taux de retour des bailleurs de fonds ainsi
que le temps de revenir. Contrairement à l'Europe et les Etats-Unis, peu de données publiées existent sur
les taux d'événements indésirables en Afrique.
Buts et objectifs
Nous cherchons à analyser le DAE qui a eu lieu à partir du 1er Janvier to 31 Décembre 2010. En outre,
nous visons à déterminer l'effet de DAE sur les taux de retour des donateurs.
Matériels et méthodes
Nous avons effectué une revue rétrospective de tous les DAE enregistrées dans la plate-forme
d'exploitation en utilisant Meditech prédéfinis définitions DAE, modes opératoires normalisés et
standardisés électroniques des questionnaires d'événements indésirables. Les données pour tous les
dons qui ont eu lieu entre le 1er Janvier et le 31 Décembre 2010 a été analysé. Tous les dons de
l'ensemble du service en Afrique du Sud national de transfusion sanguine (SANBS) qui comprend toutes
les provinces en Afrique du Sud à l'exception de la province de l'Ouest ont été inclus dans l'analyse.
Résultats
En 2010 SANBS recueillis 810 212 dons. Un total de 1622 DAE ont été signalés avec un taux
d'événements indésirables de 20 pour 10 000 dons. L'analyse bivariée a démontré le plus haut taux
parmi les donateurs âgés de DAE <21 (35 pour 10 000 dons) avec un risque relatif par rapport aux
bailleurs de fonds âgés de> 50 de 2,6 (IC 95%: 2,2 à 3,0). Les bailleurs de fonds non utilisés a eu un 3
fois plus de risque relatif (IC 95%: 2.9 à 3.7) par rapport à répéter les bailleurs de fonds, avec aucune
différence statistiquement significative pour les bailleurs de fonds pour la première fois. Par rapport aux
bailleurs de fonds noirs, le risque relatif pour un événement était de 1,7 (IC 95%: 1,4 à 2,0) et 1,8 (IC
95%: 1.4 à 2.4) pour les bailleurs de fonds blancs et de couleur, respectivement.
Événements vasovagales étaient les plus fréquents se produisent DAE à un taux de 15/10 000 dons.
Événements vasovagales diminuaient avec l'âge avec les donateurs âgés de <21 étant 4 fois plus à
risque que les bailleurs de fonds de plus de 50 (IC à 95%, 03.08 à 05.08 ;), hématomes étaient le
deuxième événement indésirable le plus fréquent, ce qui représente 17% de tous les événements
indésirables à un taux de 3.4/10 000 dons.
Parmi les donateurs qui ont eu un événement indésirable, seulement 58% sont retournés à donner moins
d'un an par rapport à 53% de la population générale des donateurs.
Discussion et conclusion
Le taux plus faible que prévu DAE peut être dû à une sous-déclaration, mais qui est en ligne avec la
conclusion récente entre les donateurs adolescents dans la province d'Eastern Cape. La différence
insignifiante entre les bailleurs de fonds primaires et les récidivistes est inattendu et peut être liée à
l'inclusion des bailleurs de fonds d'aphérèse qui sont pour la plupart répètent les bailleurs de fonds. DAE
n'a eu aucun effet significatif sur les taux de retour des donateurs. Ces résultats démontrent l'importance
de maintenir et d'analyser les données locales, on ne peut appliquer facilement des données
internationales aux conditions locales.
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79. COÛT VS. RISQUE D’UTILISATION DE TESTS NAT REPETES AU SANBS D'AFRIQUE DU SUD
1
1
2
1
1
Vermeulen M , Van Emmenis T , Lelie N , Swanevelder R , Reddy R
1
South African National Blood Service, Roodepoort, South Africa
2
Lelie Research, Paris, France
[email protected]
Contexte
L’algorithme test (NAT) utilisé au SANBS teste tous les dons réactifs initiaux(IR) en double sur Ultrio et
en simple sur les tests discriminatoires.
Les dons qui sont NAT IR, mais non répétés réactifs (NRR) sont mis au rebut, mais le donneur n'est pas
notifié. Nous visons à déterminer si un résultat NRR NAT traduit une véritable infection et à estimer la
perte engendrée et les dons potentiels entrainés par les différents tests de répétition
Méthodes
Les dons ultérieurs de dons NRR NAT ont été analysés afin de déterminer si la séroconversion a eu lieu
ou s’il s’agit une infection VHB occulte (OBI). Nous avons comparé ces donneurs NRR confirmés à un
groupe témoin de 40000 donneurs Ultrio négatifs en utilisant un chi-2. Un test t Student -ta été utilisé
pour comparer intervalles le durées de pré-séroconversion inter-dons. Un coût moyen pondéré de
360,40 $ par unité a été utilisée pour estimer la perte de recettes.
Résultats
Sur 5 ans 10 310 dons ont été NRR, parmi lesquels 8 529 donneurs ont fait 70 168 dons ultérieurs. Chez
14 des donneurs NRR l’OBI a été confirmée dans un don ultérieur, comparativement à 5 dans le groupe
témoin (p <0,00001). Chez 5 donneurs NRR la séroconversion au VHB a été confirmée lors du prochain
don par rapport à 4 dans le groupe témoin (p = 0,009). Bien que dans 3 des dons dans le groupe NRR et
8 dons dans le groupe témoin la séroconversion a eu lieu il n'y a pas de signification statistique de la
différence entre les deux groupes (p = 0,57). La perte de recettes serait respectivement de 3 679,81 $
715 et $ 25 288 246,48 en raison du rejet des dons et pour notifier les donneurs NRR.
Conclusion
Nous montrons que 99,78% des dons Ultrio NRR sont de faux résultats IR. Notre politique de ne pas
informer le donneur de son résultat NRR NAT a permis une collecte de dons bénévoles gratuits non
infectés supplémentaires de 70146 engendrant 25 millions de dollars de recettes en plus. En détruisant
les dons NRR nous avons empêché 5 dons WP d'entrer dans l'approvisionnement en sang à un coût de
743 $ 135.96 par unité infectieuse. Nous croyons que cette analyse confirme la validité de la stratégie du
SANBS de détruire les dons NAT NRR sans provoquer de l'anxiété inutile, en informant le donneur.
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80. COMPARAISON DES OBSERVEE ET PROJETEE DE VIH NAT RENDEMENT EN AFRIQUE
DU SUD SUR UN PERIODE DE QUATRE ANS
1
2
2
1
Vermeulen M , Busch M , Keating S , Reddy R
1
South africaine National Blood Service, Roodepoort, Afrique du Sud
2
Blood Systems Research Institute, San Francisco, Etats-Unis
[email protected]
Fond
En 2003, l'incidence SANBS employé-fenêtre période (I-WP) des modèles pour prédire que 17 tests
d'acide nucléique (TAN) des cas de rendement (ARN-VIH positif, anti-VIH négative) serait interdit
chaque année, si le don individuel (ID-) NAT était mis en œuvre. En 2005 SANBS œuvre ID-NAT en
utilisant le test Ultrio et pendant la première année détecté 16 cas de rendement HIV-NAT. Un objectif
de la mise en œuvre ID-NAT a été d'élargir la base des donateurs noir à parvenir à la durabilité sans
sacrifier la sécurité. Comme on s'y attendait la prévalence du VIH et le rendement a augmenté NAT,
toutefois une comparaison des réels par rapport projetée n'a pas été effectuée. Dans cette étude
nous avons effectué des tests récents tests d'infection (Ritas) sur tous les dons du VIH disponibles
séropositifs pour imputer l'incidence annuelle et de projet NAT rendement, ce qui a été comparé à
NAT rendement observé.
Matériels et méthodes
Nous avons calculé les taux d'incidence (IR) comme suit: IR=(ajusté RITA-récente / durée de récence
[DoR]) *(365/number des dons) x 100 000, où le DoR avec les dosages RITA pour clade C a été
estimée à 199 jours (IC 154-274). Le rendement prévu (PY) a été estimée à l'aide de la WP + ARN /
ab-, p24 + / ab-et de l'ARN + ou p24-étapes de 13,4, 4,0 et 9,4 jours, respectivement. Pour estimer
PY pour chaque étape, nous avons calculé: PY=((IR/365) * WPdays) x (nombre de donations/
100 000). Observé des cas de rendement ID-NAT ont été confirmés par des tests supplémentaires, y
compris les tests p24Ag pour trier en p24 + vs P24-cas. Les rendements ont été projetés séparément
pour la première fois (FT) et répétée (RPT) les dons.
Résultats
Incidence basée sur la modélisation RITA pour les quatre ans était de 464,8 globaux (CI 337,6 à
600,6) et 37,74 (IC 27,4 à 48,8) pour 100 000 années-personnes dans FT et les bailleurs de fonds
rpt, respectivement. L'incidence observée sur la base du taux de séroconversion chez les donneurs
de RPT a été 83,87 (76,90 à 90,84 CI) pour 100 000 années-personnes. Le PY chez les donneurs de
FT pour les deux premières années de 4,9 et 8,5 est comparable au rendement observé des 4 et 5,
mais PY a été surestimé dans les deux dernières années (20,5 et 22,9, comparativement à 12 et 15
observés). Chez les donneurs rpt l'PY été sous-estimée à 6,3, 8,2, 8,6 et 9,4, par rapport aux
rendements observés de 10, 20, 19 et 22 pour chaque année.
Discussion
Les calculs sont basés sur de nombreuses hypothèses, y compris une DoR C clade de 199 jours
(contre 170 jours pour clade B), les longueurs de l'ARN + / p24 + / Ab- étapes pour les infections C
clade étant comparable à clade B, et la probabilité que donneurs de sang les plus sud-africains
d'acquérir clade C du VIH. À 5-10 fois plus élevé d'incidence a été prédite chez les donneurs de FT
par rapport avec les donateurs RPT, ce qui est élevé par rapport à la hausse du taux observé trois
fois des dons de rendement NAT chez les donneurs de FT. Cela pourrait être dû aux donateurs FT
15% sont classées comme récente de manière incorrecte. Dans les deux bailleurs de fonds et de FT
Rpt le rapport de la p24 à p24 + observés cas rendement NAT est d'environ 2 fois, ce qui valide les
longueurs estimées de ces deux étapes. Bien que RITA I-WP rendements projetés diffèrent de
rendements observés, les résultats étaient remarquablement cohérent, et pourrait être utilisée pour
estimer le rendement prévu pour les pays qui ne disposent pas de données pour calculer l'incidence
observée et le projet NAT rendement.
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81. AMÉLIORATION DU TAUX DE RENDEMENT VHB NAT APRES L'INTRODUCTION DU
DOSAGE ULTRIO PLUS
1
1
2
3
1
Vermeulen M , Coleman C , Lelie N , Van Drimmelen H , Reddy R
1
South africaine National Blood Service, Roodepoort, Afrique du Sud
2
Lelie recherche, Paris, France
3
Biologicals contrôle de la qualité, les laboratoires DDL, Voorburg, Pays-Bas
[email protected]
Fond
Dans le premier trimestre de 2011 SANBS comparé la sensibilité de Ultrio et la nouvelle génération
Ultrio plus NAT test (Diagnostics de Novartis) pour la détection de l'ADN-VHB. Dans la répétition des
tests de 107 échantillons de rendement HBV-NAT (génotype principalement A1) détectés par le
dépistage de routine avec le test Ultrio, la proportion de résultats réactifs ont augmenté de 62% à
77% (p <0,00001) dans le Ultrio plus dosage, alors que l'analytique la sensibilité à des dilutions des
échantillons de rendement amélioré 2.5 (de 2,0 à 3,1) fois. Cette augmentation modeste mais
significative dans la conversion de la sensibilité justifié de Ultrio Plus en Mars-Avril 2011.
Objectif
Nous avons étudié l'effet de la chimie de capture de cible améliorée dans le plus Ultrio test sur la
sensibilité clinique de l'ADN du VHB dans le dépistage de routine de détection de dons.
Matériels et Méthodes
Le NAT le VHB et le taux de rendement de sérologie pour Ultrio en 2010 ont été comparés avec ceux
de Ultrio plus en 2011 pendant les 5 mêmes périodes de dépistage mois (Mai-Septembre). Les
rendements du VHB NAT ont été classés comme période de latence (WP), phase de relèvement
précoce ou infection VHB occulte (OBI). La prévalence de l'HBsAg positifs pour les deux périodes de
dépistage a été comparé à éliminer les préjugés d'un changement dans la prévalence des bailleurs
de fonds.
Résultats
En effet il n'y avait pas de différence dans la prévalence de l'AgHBs infections positifs dans les deux
périodes (0,113% et 0,118%, p=0,56). Cependant, la prévalence de rendements NAT VHB a
considérablement augmenté de 0,0196% en 2010 à 0,0333% en 2011 (p=0,0006). En outre, la
prévalence de l'antigène HBs positifs ou d'ADN-VHB dons négatifs a diminué, passant de 0,0058%
0,0021% (p=0,016). L'introduction de Ultrio Plus augmentation du taux de rendement OBI 1,5 fois de
1:7099 à 1:4834. Étonnamment une encore plus grande augmentation de 2,5 fois a été observée
dans le taux de rendement WP NAT 1:25,120 à 1:10,108. Parmi ces derniers rendements WP 24/32
(75%) étaient qPCR réactive avec des charges virales variant de <116 à 22.000 CPS / ml. La
proportion des rendements parmi les aigus NAT infections par le VHB dans la phase donneurs
réguliers est passée de 14/38 (37%) avec Ultrio à 22/45 (49%) avec Ultrio Plus. La proportion de
d'ADN-VHB positifs chez les donneurs de porteurs d'HBsAg a augmenté de 349/368 (94,8%) à
385/392 (98,2%).
Conclusion
D'après nos études de sensibilité analytique, on a estimé que la réduction du temps de WP par
l'introduction de Ultrio Plus augmente 1,2 fois, passant de 17,1 à 19,8 jours, la réduction de la préinfectieuse ID-NAT WP de 15,3 à 12,6 jours (Vermeulen et al, Transfusion, dans la presse).
Cependant, l'étude actuelle indique que la réduction du temps de WP a augmenté de 2,5 fois après
l'introduction du test Ultrio Plus. De toute évidence une plus grande population de la rampe phase
aiguë des échantillons est détectée par Ultrio plus que prévu. Cela pourrait être dû à l'essai triplex
première génération détecter une certaine proportion de souches du VHB avec plus de 2,5 fois la
sensibilité analytique inférieure. Il indique la limite d'un tête à tête étude comparative sur des
échantillons de rendement NAT pré-sélectionnés par le test Ultrio.
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84. EFFET DE CHANGEMENT DANS STRATEGIE DE TEST ET EN AUGMENTANT LA BASE DES
DONATEURS NOIR SUR FENETRE VIH PÉRIODE RISQUES DE TRANSMISSION DANS S AFRIQUE:
ANALYSE DE 5 ANS
1
1
1
1
1
2
1
3
1
Vermeulen M , Coleman C , Gaggia L , Sykes W , Crookes R , Lelie N , Gulube S , Busch M , Reddy R
1
South africaine National Blood Service, Roodepoort, Afrique du Sud
2
Lelie recherche, Paris, France
3
Blood Systems Research Institute, San Francisco, Etats-Unis
[email protected]
Fond
En 2004, le Service national de transfusion sanguine d'Afrique du Sud a été critiqué pour sa politique de
gestion des risques qui a utilisé l'ethnicité comme un indicateur de risque. SANBS développé une
nouvelle politique de risque de gestion où individuelle Test Acid don nucléiques (NAT-ID) a été mis en
œuvre et le sang de tous les donateurs ont été recueillies et publiées. Cette SANBS permis de maintenir
un approvisionnement en sang sûr et d'augmenter le nombre de donneurs noirs de ~ 3% à> 15% de la
base des donateurs. Nous avons examiné l'effet du changement dans la politique et l'augmentation de la
base des donateurs noir sur la prévalence du VIH et des taux d'incidence plus de cinq ans, et a comparé
la période de latence (WP) le risque de transmission à celle rapportée avant le changement dans la
sélection des donneurs et la politique de dépistage .
Méthodes
La proportion de dons provenant de donneurs noirs a été calculé chaque année. Infections à VIH ont été
classés comme con-Cordant anti-VIH + / VIH-1 ARN +, le VIH-1 WP-NAT rendement et anti-VIH + / VIH-1
ARN-sérologie rendements. Le risque résiduel de dons dans le WP pré-NAT a été calculé sur la base du
taux d'incidence du VIH dans les dons de répétition et un début de la WP infectieuse à une concentration
de 1 ml virion/20 tel que décrit (Vermeulen M et al, Transfusion 2009 ; 49:1115-25). Le risque résiduel
dans la première fois, sont devenues caduques et tous les donateurs a été déduit du risque dans les
dons de donneurs multiples, et multiplié par le ratio des taux de VIH les rendements WP-NAT trouvés
dans les catégories de donateurs respectifs.
Résultats
La proportion de donneurs noirs a augmenté de 18% à 42% de nouveaux donneurs et de 4,4% à 14,2%
chez les donneurs réguliers. Au cours de la période de 5 ans 164 (1:23,256) du VIH WP-NAT, 6208
(1:605) concordants et 43 (1:88,339) ont été interdits rendements sérologie. La prévalence du VIH chez
les donneurs de nouveaux augmenté à partir de 0,75% à 1,27%, tandis que le taux d'incidence a
augmenté dans les dons de répétition de 175 à 427 par million de dons. Le risque résiduel estimé dans la
première fois et les donneurs réguliers a augmenté de 17,6 à 51,2 et de 4,9 à 12,2 par million,
respectivement. Résiduelle risque d'infection WP tous les dons ont augmenté de 6,3 à 16,4 / million.
Discussion
Bien que le risque résiduel projeté des bailleurs de fonds se trouvant dans le pré-infectieuse NAT WP a
augmenté chaque année, il reste inférieure à 26 par million estimé avant l'introduction de NAT (Heyns et
al, JAMA, 2006:295:51-26). L'analyse des risques ci-dessus utilise une virion/20 mL que la dose
infectieuse minimale (ID50) dans une unité de RBC. Toutefois, lorsque l'on analyse l'infectiosité de la
minipiscine NAT négatifs faibles dons de la charge virale, il a été suggéré que la ID50 dans les
composants sanguins stockés pourrait être aussi élevé que ~ 400 virions. (Kleinman et al, Transfusion
2009; 49:2454-89). Le risque de transmission du VIH avec une ID50 de 400 virions serait de 0,39 par
million. Ce risque est compatible avec notre observation d'aucun cas de transmission du VIH dans les
dons 3,799,509, alors qu'avant 2005, une moyenne de deux Ag p24 négatifs transmissions WP VIH ont
été signalés chaque année. Nous concluons que ID-NAT nous a permis de changer la base des
donateurs pour être représentatif de la population du Sud multiraciale en Afrique et a amélioré la sécurité
de l'approvisionnement en sang.
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85. ÉVALUATION DES DOUZE ANTI-VIH TROUSSES DE DEPISTAGE RAPIDE
Sykes W, Vermeulen M, George W, Reddy R
Afrique du Sud National Blood Service
[email protected]
Fond
Le Service sud-africain National Blood (SANBS) conseille les bailleurs de fonds qui sont confirmés
positifs au VIH par la sérologie et test d'amplification des acides nucléiques (NAT). Dans le cadre de ce
processus, un test rapide du VIH est effectué. Les raisons pour effectuer des tests rapides sont les
suivantes:
1. pour confirmer que le donneur correcte a présenté pour le counseling et le VIH est positif avant de
commencer le processus de counseling et
2. pour montrer au donateur un résultat de test positif (de nombreux donateurs dans notre région ne
veulent pas croire qu'ils sont séropositifs, ce qui contribue à les convaincre).
Si le résultat du test rapide est négatif, alors le conseil ne procède pas, un échantillon est prélevé et
envoyé au laboratoire d'essais de don pour le test complet qui comprend un anti-VIH 1 et 2 test de
sérologie sur le Prisme Abbott et NAT sur le Tigre Genprobe Novartis plate-forme.
Objectif
Douze kits de dépistage rapide du VIH disponibles en Afrique du Sud ont été évalués afin de déterminer
qui serait le plus approprié pour nos fins. Les critères étant: la facilité d'utilisation, convenant pour une
utilisation avec du sang total, sérum et le plasma, le temps d'entraîner 1-20 minutes (avec un temps plus
court étant préférable), la température de stockage ambiante, la force et la clarté du résultat, la sensibilité
de 99,9%, la spécificité 99,85% et tout le matériel fourni avec le kit.
Méthodes
Vingt-cinq VIH positifs et sept échantillons VIH donneur négatif avec des résultats connus ont été
sélectionnés pour l'évaluation. Les résultats ont été obtenus par l'analyse des échantillons sur le O Abbott
Prism VIH plus de dosage et ont été confirmés par des tests d'amplification des acides nucléiques (TAN)
en utilisant le test Ultrio sur la plate-forme Genprobe Novartis Tigre.
Résultats
Neuf sur 12 des tests rapides a marqué 100% en termes de sensibilité globale, bien que la plupart des
résultats ont été très faibles et pas facile à lire. Cela a été marqué en sous-effectif et la clarté des
résultats. Tous les kits 12 a marqué une spécificité de 100%, même si un kit n'était pas en mesure de
produire un résultat de 3 échantillons de sang total. Cela a été aussi marqué dans la force et la clarté du
résultat. Les scores ont été additionnés pour donner un score global et le kit avec le score le plus élevé a
été choisi pour être utilisé par SANBS.
Conclusion
Le kit choisi est le SD Bioline VIH 1/2 3.0. Ce test a donné fort, clair, facile à lire les résultats dans les 5
minutes. Il est facile à utiliser, peut être conservé à température ambiante et est adapté pour une
utilisation avec du sang total, plasma et le sérum. Il avait une sensibilité et une spécificité de 100% avec
les 32 échantillons testés.
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86. ADOPTEZ UN MOIS DU PROGRAMME SCOLAIRE PRIMAIRE AU DON DU SANG : ANALYSE
SUR SIX ANNEES
Harris M; van den Berg K
Afrique du Sud National Blood Service, Port Elizabeth Direction
Karin.vandenBerg @ sanbs.org.za
Contexte
En 2005, une étude marketing sur les possibilités d'éducation a été identifié sur la base d’un
programme de télévision destiné aux enfants afin d’exploiter leur pouvoir sur les parents. Un déficit en
matière de collecte de sang a été identifié lacune dans le marché de la collecte de sang a été
identifié, grâce au pouvoir des enfants.
Le programme Adoptez un mois a été mis en place durant les 6 dernières années. Son objectif
principal était d'améliorer les collectes dans les centres de collecte qui n'ont pas atteint leurs objectifs,
en utilisant le pouvoir des enfants afin qu’ils encouragent leurs parents et leur enseignants à donner
du sang au cours du mois qui aura été adopté. Des écoles primaires spécifiques ont été identifiés et
une cible a été fixée. Le programme est présenté aux élèves au cours d'une conversation générale et
la visite de la mascotte d'amis du sang, des rapports d'évolution hebdomadaires sont envoyés. A
chaque élève qui encourage quelqu'un à un don de sang on attribue un point et son dossier est
conservé sur la liste de classe. Chaque élève qui a gagné un point au cours du mois adopté se voit
attribuer un cadeau promotionnel du SANBS lors d'une présentation des résultats au cours d’une
assemblée spéciale en présence d’un représentant SANBS. L'élève qui a recruté le plus de donneurs
de sang reçoit un panier cadeau spécial SANBS et la classe gagnante se voit attribuer un prix si
l'objectif global de l'école a été atteint.
Il est nécessaire de faire un examen critique des résultats au cours de cette période pour donner un
aperçu de l'impact que ce projet a eu sur les chiffres de dons ainsi que sa viabilité à long terme.
Objectif
Nous cherchons à analyser l'impact de ce programme sur le recrutement et la fidélisation de
nouveaux et les anciens donneurs de sang dans les centres. En outre, cette étude nous permettra
d’évaluer la fidélisation des donneurs, en comparant les donneurs de sang qui ont donné dans le
cadre du programme Adoptez un mois avec la population générale des donneurs de sang de la
Branche Port Elizabeth du SANBS.
Méthodologie
Les donneurs de sang qui ont donné dans le cadre du programme Adoptez-un-Mois ont été identifiés
dans le système d'exploitation SANBS grâce à l'utilisation de marqueurs. Les donneurs de sang du
programme Adoptez un-mois donneurs été analysés et comparés à la population générale des
donneurs de sang.
Les données relatives au donneur et le don ont été analysées selon un rapport prédéfini générée à
partir de la base de données du SANBS.
Résultats
Un total de 110 015 unités de sang total ont été recueillies dans les centres de collecte au cours de la
période 2006 à 2011. Parmi ceux-ci, 22 850 (20,8%) ont donnés dans le cadre du programme
Adoptez-un-Mois. Le pourcentage des dons a augmenté de 4% en 2006 à 22% et 25% en 2010 et
2011 respectivement. En 2011, 5,1% des donneurs du programme ont été identifiés comme donneurs
réguliers et 8,2% comme nouveaux, par rapport à un taux de donneurs anciens de 3,5% et le taux de
nouveaux donneurs de 4,7%. Taux de retour des donneurs étaient similaires et compris entre 2.4 à
2.7 entre les donneurs de sang du programme Adoptez -un-mois et de 2,3 à 2,6 pour les autre
donneurs de sang.
Conclusion
Le programme Adoptez-un-Mois est un, outil durable de recrutement de donneurs de sang,
mesurable et en toute sécurité avec un impact à court et à long terme sur les collectes de sang.
Il a toujours réussi à attirer les donneurs de sang et doubler le pourcentage de nouveaux et anciens
donneurs, par rapport à la population générale des donneurs de sang. Il attire les donneurs de sang
que les méthodes de recrutement classiques ont échoué à attirer. Le programme crée une culture du
don de sang dans un environnement amusant et interactif
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87. PROJET DE REMPLACEMENT DU SYSTEME BECS AU ZIMBABWE: ENSEIGNEMENTS
Marowa LM
Nationale du sang service Zimbabwe
[email protected]
Introduction
Le Zimbabwe a utilisé depuis 1995 et à ce jour un logiciel sur mesure pour sa banque de sang. Ce logiciel
Progress Software a bien rendu service au NBSZ, mais ne suffit plus en raison de certaines lacunes, par
exemple défis en terme d'évolutivité, de liaison avec les analyseurs modernes de laboratoire, l'incapacité
à s’adapter au système du code d'étiquetage 128 et l'absence de processus clair / l’audit et vérification
des unités.
Buts et objectifs : Pour remplacer le système BECS et mettre en œuvre la norme ISBT 128 d’étiquetage
en ligne avec l'évolution des besoins organisationnels.
Méthode
Un comité de gestion du projet a été mis en place, composé principalement des gestionnaires et des
adjoints en vue de promouvoir le projet. Les exigences des utilisateurs et les spécifications ont été établies
en consultation avec le personnel opérationnel et de gestion. Grâce à eux, des solutions possibles ont été
explorées consultations avec les fabricants afin de déterminer la possibilité d'amélioration le système actuel;
des consultations avec les auteurs de logiciels pour d'autres système sur mesure pou un nouveau système
en dehors des systèmes commerciaux en vente libre. Les avantages, les inconvénients et les analyses
coûts-avantages de chaque option ont été pris en considération. Une décision a été prise d'acquérir une
solide d’un produit commercial qui peut être personnalisé et prend en charge la norme ISBT 128 étiquetage
et c’est le système eDelphyn a été choisi. L'équipe du projet constamment en communication avec le
fournisseur, ce dernier a visité à plusieurs reprises pour NBSZ pour comprendre ou vérifier les exigences
des utilisateurs et d'effectuer la personnalisation du système. L'infrastructure a été améliorée au NBSZ ex.
Nouveaux ordinateurs, infrastructure réseau installée; la sécurité a été améliorée.
Résultats
Divers défis ont été enregistrés qui sont devenus des enseignements utiles à partager. Le projet a pris un
temps plus long que prevu en raison de la nécessité d'une mise à niveau du système de réseautage - un
grand projet à part avec une autre source de financement et des contraintes distinctes. Insuffisance des
connaissances de l'équipe en ce qui concerne le projet a abouti à une pression trop grande sur le
fournisseur au lieu de la prise en charge du client et de la conduite du projet. Les horaires chargés des
cadres (équipe de projet) a entraîné des priorités conflictuelles. Le projet ISBT 128 tâches a été
grossièrement sous-estimé est ainsi devenu un obstacle potentiel. Les utilisateurs étaient réticents à
accepter la gestion du changement. Un changement important a été nécessaire. Finalement, l'embauche
d'un consultant pour aider à la validation du système a été une étape dans la bonne direction et des
progrès rapides ont été réalisés à ce jour.
Enseignements tires
1.
2.
3.
4.
Correctement définies les spécifications et les exigences des utilisateurs sont essentiels pour le choix d'un
logiciel. La phase préparatoire dépasse toutes les autres étapes de la gestion de projet en importance.
Les gestionnaires ne sont pas nécessairement les meilleurs pilotes du projet, ils ont d'autres responsabilités qui
peuvent causer des affrontements en matière de priorité du projet. La direction et les utilisateurs doivent travailler
de concert pour assurer le succès du projet.
Le remplacement d'un système existant est plus difficile que l'installation initiale la où il n'y en a pas. La gestion
du changement est essentielle dans la création de l'utilisateur « buy-in ».
Lorsque vous gérez un projet, voir les autres tâches qui peuvent nécessiter la gestion de projets distincts afin
qu'ils ne deviennent de graves contraintes.
Conclusion
Le nouveau BECS va démarrer le 01 Juin 2012 et la norme ISBT 128 le 01 Janvier 2013. L a leçon
principale est que une équipe de projet constituée d’individus passionnés à tous les niveaux opérationnels
et qui peuvent consacrer du temps et de gérer le changement depuis le remplacement du système que
pour faire face à la résistance des utilisateurs.
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88. ATTEINDRE LES ETOILES: MISE EN ŒUVRE D’UN PROGRAMME DES DONNEURS
MYSTÈRES
van Schalkwyk I
Afrique du Sud National Blood Service, Bloemfontein
[email protected]
Contexte
Il est dit que le secret de la réussite pour le personnel de collecte est la capacité à fidéliser les donneurs
de sang en répondant et en dépassant leurs attentes. Afin de conserver le soutien des donneurs de
sang , il est essentiel que les expériences soient passés en revue pour obtenir une meilleure
compréhension du niveau des services . L'expérience que le Service national de transfusion sanguine
d'Afrique du Sud (SANBS) fournit aux donneurs de sang est d'une importance capitale, car les donneurs
sont plus susceptibles de faire des dons répétés et de recommander à d’autres de faires de même la ou
ils ont rencontré de bonnes expériences. Afin de déterminer le niveau de service rendu aux donneurs,
un programme de donneurs mystères a été mis en œuvre en 2009 pour mesurer le service rendu dans
les sites de collecte de Free State/ Northern Cape et Eastern Cape Zones.
Méthode
Chaque mois un donneur mystère est identifié pour chaque équipe de collecte fixe. Les donneurs
des sang mystère font partie du panel des donneurs de sang qui ont indiqué par telerecruitment qu'ils
participeraient. Le coordinateur initie le processus par téléphone avec le donneur. Si le donneur
accepte de participer, on lui fournie un tableau de bord et une lettre de motivation. Après le don, le
coordinateur veille à ce que le tableau de bord est retourné. Un tableau de bord de 20 questions a été
conçu pour tirer l’information pertinente la meilleure de chaque visite des donneurs de sang. Les
donneurs de sang mystère sont tenus de répondre par Oui ou Non aux questions et ont également la
possibilité de formuler des commentaires généraux. Le tableau de bord regroupe les informations
relatives à 6 domaines clés:
•
•
•
•
•
•
•
Arrivée au site de collecte - 4 questions
interview - 2 questions
Différé - 1 question
Procédure de don - 7 questions
adieu et départ - 1 question
Les réflexions d'ensemble - 5 questions
Dans le but de percer le niveau le plus bas dans l'expérience, différentes catégories sont attribuées à ces
questions:
o Processus - 10 questions
o Marque - 3 questions
o Les gens - 5 questions
o Installations - 2 questions
Le donneur participant reçoit un message texte par téléphone cellulaire pour les remercier de leur
participation. Les tableaux de bord retournés reçus sont analysés tous les mois. Rétroaction est
donnée comme un point permanent à des réunions de la zone où les problèmes communs sont
examinés et pris en compte. Les équipes qui obtiennent 100% sont félicité par le gestionnaire de la
zone et une formation supplémentaire se fait sur les aspects qui doivent être renforcées.
Résultats
De Juillet 2009 à Février 2012, un total de 479 donneurs mystères ont retourné leurs tableaux de bord. Un
score moyen de 89% a été atteint. Les questions ayant eu les notes les plus basses sont les suivants:
• Les cliniques mobiles ne sont pas visible
• La période d’attente n'a pas été expliquée
• Les donneurs n'ont pas reçus du matériel de lecture
• Les donneurs n'ont pas reçus de conseil post-don
Conclusion
Après avoir analysé 479 questionnaires remis par les donneurs mystères un certain nombre de points
intéressants ont été identifiés. Même si le score moyen est assez élevé (89%), il ya certains domaines
clés et des catégories sur lesquels il faudrait de concentrer pour améliorer l'expérience de don:
•
•
Arrivée au site
Le processus de don
Le programme des donneurs Mystère est assuré que les services rendus sont évalues par les
donneurs eux mêmes et que le personnel est tenu pour responsable d’un service médiocre.
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89. ROLE DES PARTENARIATS AVEC LE SECTEUR PUBLIC / PRIVE DANS LA SÉCURITÉ DU
SANG: L'EXPÉRIENCE DU ZIMBABWE
Massundah E, D Mvere, Mapako T
Nationale du sang service Zimbabwe
[email protected]
Contexte / Introduction
De 2006 à Avril 2011, le programme des relations publiques du centre de transfusion du Zimbabwe
(NBSZ) a été réalisée en fonction de l'approvisionnement en sang. Une analyse de la situation a été
faite et des possibilités d'amélioration de la fonction des relations publiques ont été identifiés. En
2010, il a été discuté et convenu de la nécessité d'élargir le champ des relations publiques pour
englober toutes les questions d'affaires publiques ; y compris le recrutement des donneurs,
l'engagement des parties prenantes, relations avec les médias et le marketing. En mai 2011, le NBSZ
a introduit un programme d'affaires publiques visant à consolider toutes les questions d'affaires
publiques du NBSZ.
Buts et objectifs
1. Pour donner les faits saillants de la façon dont un programme d'affaires publiques a bénéficié au NBSZ.
2. Pour partager les stratégies pour un programme efficace des affaires publiques visant à améliorer
les partenariats secteur public / privé.
Méthodes
NBSZ introduit l’engagement des parties prenantes qui visait à renforcer les relations et le dialogue
avec les publics internes et externes. Cette fonctionnalité incluse par écrit à travers les médias, le
partenariat et la participation à des événements de réseautage stratégique des parties prenantes,
grâce à des réunions des parties prenantes à travers le pays.
Deuxièmement, il améliore la communication, la notoriété et le service client grâce à une campagne
mobilisation efficace des donneurs pour aider à la sensibilisation au don de sang en tant que
responsabilité nationale, la participation à des campagnes nationales de vacances et en développant
un partenariat avec le secteur public / privé afin de promouvoir le don de sang.
Il a également entrepris la construction des relations efficaces avec les médias publics et privés,
l'organisation d’apéritifs médias comme un moyen d'interagir avec les médias, un plan de publicité
efficace pour chaque activité et publiquement reconnu tout en remerciant les médias pour leur soutien.
Le Service ressuscité de collecte de fonds et de soutien, qui avait démarré en 2007.
Les autres domaines d'intervention sont la communication interne qui implique la promotion de
bonnes relations entre tout le personnel, la gestion et le conseil.
Résultats
À ce jour, la réalisation clé suivante a été faite:
Participation des parties prenantes: publication de 26 articles dans le journal le plus lu dimanche, et
10 dans d'autres publications. Articles portant sur des événements dans le NBSZ et les questions
d'actualité qui touchent la transfusion sanguine, participation en partenariat avec le MoHCW au Salon
agricole de 2011 à Harare, création de 10 nouveaux réseaux pour l'organisation des efforts continus
visant à renforcer les réseaux existants.
Amélioration de la communication, la notoriété et le service client: lancement d’une campagne de
collecte efficace. Consolidation des partenariats stratégiques avec les organismes corporatifs et
gouvernementaux dans les campagnes de vacances.
Relations avec les médias: organisation d’un cocktail pour les medias, en partenariat avec les
organes de presse au Zimbabwe pour promouvoir par exemple le don de sang: Institut des médias
d'Afrique australe et l'Union des journalistes du Zimbabwe, plate-forme donnée sur 14 programmes
de télévision, 8 programmes de radio talk show.
La communication interne: mise en place d'un magazine trimestriel "précieuses gouttes" pour garder
le personnel au courant des activités qui prennent place dans l'organisation.
Collecte de fonds et soutien: venu avec un concept de collecte de fonds qui est actuellement en cours
de mise en œuvre. Dons d'une valeur de 32 363.13 $ ont été reçues.
Conclusion
Un programme d'affaires publiques a réussi à aborder les questions clés qui affectent l'image de la
fonction publique et de promouvoir les partenariats secteur public / privé. Nous recommandons que
les services de transfusion dans les milieux à ressources limitées pensent à mettre en œuvre un
programme d'affaires publiques dans le cadre de stratégies de sécurité transfusionnelle.
91. APERÇU DE LA QUALITÉ DES CONSTITUANTS SANGUINS PRODUITE PAR LE CENTRE
NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE, MADAGASCAR, MARS- AVRIL 2011
Andriambelo LV
Centre National de Transfusion Sanguine, Ministere de sante Publique, Antananarivo, Madagascar
[email protected]
Selon l’OMS, l’absence de systèmes qualité dans les services de transfusion est un problème majeur
quand il s’agit de garantir un approvisionnement sûr en produits sanguins. La qualité et l’efficacité des
constituants du sang dépendent du soin apporté à la collecte, au dépistage, au traitement, à
l’étiquetage, à la conservation et à la distribution de ces constituants. De nombreux pays voient
davantage le contrôle de la qualité comme un luxe ajoutant aux dépenses des banques du sang
sous-financées que comme un volet essentiel des activités de routine. L’absence de mesures
garantissant l’assurance de la qualité (notamment de systèmes d'évaluation continue) entrave
souvent l'application des bonnes pratiques de laboratoire et de fabrication.
A Madagascar, la politique nationale de transfusion sanguine, en vigueur jusqu’à nos jours a fixé
comme objectif général d’assurer sur tout le territoire la disponibilité, la sécurité et l’utilisation
rationnelle du sang et de ses dérivés.
Pendant une période de deux mois (début Mars à fin Avril 2011), une étude transversale descriptive a
été menée afin d’évaluer les concentrés érythrocytaires produits par le Centre National de
Transfusion Sanguine par rapport à des références prise dans les autres pays. Nous avons déterminé
le taux d’hémoglobine, le taux d’hématocrite, le nombre de Globule Rouge, ainsi que le volume
recueilli. Au terme de l’étude, on a pu tester 60 échantillons en aléatoire simple, et le résultat en est :
15% ont pu satisfaire la norme établie par l’OMS, pour le taux d’Hémoglobine : 13%, pour
l’hématocrite : 32%, pour le nombre de Globule Rouge, et 68.33% pour le volume. Aussi, que
pouvons-nous conclure ?
Afin d’assurer une qualité optimale de tous les produits sanguins, des mesures strictes de contrôles
de tous les procédés et les procédures, des formations des personnels à tous les niveaux, et une
mise en place d’un système qualité efficace et efficient s’imposent. De même, l’identification des
déterminants (liées aux donneurs de sang, liés aux procédés de traitement, …) qui pourront entraîner
cet écart avec les normes internationales s’avère indispensable.
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92. ÉVALUATION DES CAUSES ET DES TAUX D’EXCLUSION DES DONNEURS EAST LONDON
DIRECTION: AFRIQUE DU SUD SERVICE NATIONAL DU SANG
Manjezi M, van den Berg K, K Strydom
Afrique du Sud National Blood Service
[email protected]
Introduction
Des études internationales ont montré qu'un nombre important de donneurs potentiels sont exclus pour
diverses raisons avant le don de sang. Ces exclusions peuvent conduire non seulement à la perte
temporaire des donneurs de sang (WBD) et les unités de sang destiné aux transfusions, mais peut
entraîner la perte permanente des donneurs de sang exclus. L'exclusion des donneurs potentiels laisse
souvent des sentiments négatifs sur les donneurs ainsi que sur le processus de don de sang. La
connaissance du taux et les causes de l'exclusion des donneurs peut guider la stratégie de recrutement
des donneurs volontaires. En outre, il peut attirer l'attention sur la formation du personnel et l'évaluation
des protocoles de report pour s'assurer de la pertinence des protocoles et des applications correctes de
ces protocoles par le personnel.
Buts et objectifs
Cette étude rétrospective analyse les raisons et le taux d'exclusion des donneurs à la Direction générale
d’East London du SANBS. L'objectif est de guider le recrutement des donneurs, l'éducation et le dépistage
et de modifier et de développer des stratégies qui réduisent de façon appropriée l'exclusion des donneurs.
Conception de l'étude et les méthodes
Nous avons effectué une analyse rétrospective de tous les donneurs qui ont été exclus entre le 1er
Janvier et le 31 Décembre 2011. Les données ont été extraites de la base de données du SANBS. Les
critères de sélection des donneurs se basent sur des protocoles standards et des lignes directrices du
SANBS. Les donneurs de sang exclus ont été analysés tenant compte des causes, l'âge et le sexe. Les
données ont été codées, saisies et analysées à l'aide de logiciels statistiques SPSS.19.
Résultats
Sur les 34 119 donneurs enregistrés dans les centres fixes et diverses collectes de sang mobiles, 7 443
(21,8%) ont été exclus. Parmi eux les femmes représentent 73,3%. La majorité des donneurs de sang
exclus pour des niveaux d'hémoglobine bas. L'hypotension et le comportement à haut risque sont les où les
deuxième et troisième raisons les plus courantes en matière de report. En outre, les donneurs de sang
exclus pour "veines difficiles» étaient plus des femmes. L e tiers (2 519) des donneurs différés ont été dans
la catégorie 16-18 ans en dépit du fait que ces donneurs ont contribué à environ un quart de tous les dons.
Discussion et conclusion
Le taux de report global était de 21,8%. Les donneurs de sang reportés devraient être conseillés et gérés
de manière à améliorer l'efficacité du programme de recrutement des donneurs de sang. Le jeune âge a
été trouvée être une variable importante dans cette étude, conduisant au report accru de donneurs de
sang potentiels. Les donneurs de sang reportés devraient être aidées dans une tentative de les convertir
de la catégorie des donneurs de sang exclus en donneurs de sang actifs.
Il est important de fournir aux donneurs un message clair sur leur statut de report. Les donneurs de sang
exclus sont importants pour notre service car ils sont conscients du processus de don et au moins ont
montré une volonté de faire don de sang. Amélioration des campagnes de sensibilisation et de recrutement
des donneurs devrait inclure des informations sur l'exclusion des donneurs et ne doit pas seulement se
concentrer sur de nouveaux donneurs, mais aussi sur les donneurs de sang exclus. Cela permettra
d'accroître le taux de retour des donneurs de sang exclus. Une autre étude évaluant le taux de retour des
donneurs de sang sera effectuée pour s'assurer que nous ne perdons pas nos donneurs de sang potentiels.
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93. INITIATIVES DE MARKETING POUR AUGMENTER LES COLLECTES DE SANG DANS LA
COMMUNITE NOIRE EN UTILISANT UNE CABINE MOBILE AUTONOME
Mafisa I
Afrique du Sud National Blood Service, Vereeniging, Afrique du Sud
[email protected]
Introduction
Pour des raisons économiques et d’éloignement des donneurs de sang de la communauté noire dans les
zones rurales et éloignées et qui ont des difficultés à se rendre à des centres fixes de collecte de
sang. Pour que ces donneurs de sang puisse avoir une chance de faire un don, des collectes de sang
dans leurs communautés doivent être introduites. Ce manque d'accès est aggravée par un manque de
sensibilisation et d'éducation sur le don du sang. D'autres facteurs défavorables affectent le programme
de collecte dans les zones rurales ont été récences : manque d'espace dans la plupart des écoles et des
préoccupations concernant la nutrition adéquate dans la population cible.
Comme il ya une nécessité d'accroître la base des donneurs de sang de la communauté noire dans les
zones jusque-là inexploitées par le Service national de transfusion sanguine d'Afrique du Sud (SANBS),
et afin de maintenir l'approvisionnement en sang pour la région et le pays, on a pensé que l'introduction
d'une cabine mobile autonome dans ces zones permettrait d'atténuer les effets de ces problèmes et
d'accroître les dons provenant des zones rurales de la zone du Vaal. Cette présentation est un rapport
sur les effets de l'introduction d'un tel système.
Matériels et méthodes
Comme une solution aux défis décrits ci-dessus il a été décidé que, si ces donneurs ne pouvait pas venir
à nous, nous allions à eux et la stratégie suivante a été lancé:
•
•
•
•
•
Les zones de sécurité (à partir d'un point de vue des donneurs et du personnel) ont été étudiés et identifiées.
Les écoles et les communautés ont été approchés avec des informations sur l'éducation des donneurs et sur le
don de sang.
Relations avec les directeurs d'école, des contacts avec les centres commerciaux de la ville et les entreprises
ont été créées.
Les élèves et le public ont été formés avant et après les collecte de sang.
Les préoccupations relatives à la nutrition des élèves ont été soulevées avec les directeurs d'école.
Pour atteindre les résultats attendus, une cabine de collecte mobile autonome avec deux chaises pour le
don a été introduit dans la région.
Le succès de ce projet était suivi par les paramètres suivants:
•
•
Le nombre de donneurs de ces cabine mobiles.
Les statistiques des marqueurs viraux.
Résultats
Au cours des 3 dernières années13 119 donneurs ont participé à des collectes de sang; 11 434 dons
recueillis; 8 857 (77,5%) des dons ont été le fait de donneurs réguliers et 71 (0,62%) donneurs ont été
testés positifs pour le VIH.
Les Collectes annuelles se sont stabilisées à 4 566 unités par an, tandis qu’on note une baisse continue
du nombre de séropositifs (2008 - 0,78%; 2009 à 0,66%, 2010 - 0,51%). Autres marqueurs viraux (VHB
et VHC) ont été minimes.
Discussion
Facteurs critiques de succès pour le projet, notamment la nécessité pour le personnel engagé, une
sélection rigoureuse des écoles, l'éducation avant les collectes de sang et les dons et de recommander
des programmes d'alimentation.
Conclusion
Les résultats indiquent qu’une cabine mobile de collecte peut être mis en place avec succès pour
surmonter les défis des donneurs de sang dans les zones rurales permettant au SANBS de puiser dans
les ressources vastes dans ce domaine.
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94. SENSIBILITE DU VIH « STAND ALONE » p24 OU DES TESTS DE 4e GENERATION DE
DETECTER DES ECHANTILLONS RENDEMENT ID-NAT
1
1
2
1
Coleman C , Vermeulen M , Custer B , Reddy R
1
South africaine National Blood Service
2
Blood System Research Institute, San Francisco, Etats-Unis
[email protected]
Introduction
La détection génomique virale individuelle (NAT-ID) est devenu l'étalon-or dans la détection des
infections par le VIH au début de la période de fenêtre sérologique. Ce n'est pas toujours une option
rentable pour les services de transfusion de nombreux pays en développement que l'on trouve en
Afrique.
Objectif
Cette étude vise à évaluer la sensibilité de 3 différents tests sérologiques pour détecter les dons VIH
positives durant le période de fenêtre sérologique qui ont été identifiés en utilisant l'ID-NAT sur 3 ans par
le Service national de transfusion sanguine d'Afrique du Sud.
Méthodes
81 échantillons rendus NAT positifs et détectés pendant 3 ans, de ce nombre, pour 68 d’entre eux on
disposait du plasma congelé disponible pour les tests. 3 tests sérologiques ont été évalués, Innotest p24
mAb (Innogenetics, Ghantt, Belgique), Elecsys antigène p24 (Roche, Pleasanton, CA) et Genscreen
ULTRA HIV Ag-Ab.(BIO-RAD., Marnes-la-Conquette, France). Les deux premiers essais peuvent
détecter l'antigène p24 alors que le 3ème réactif est capable de détecter des anticorps du VIH et
l'antigène p24 et est connu comme un test Combo. La charge virale pour chaque échantillon a été
obtenue en utilisant le test Abbott qPCR. L'âge de chaque donneur a été obtenu et les échantillons ont et
regroupés par catégories d'âge.
Résultats
Le tableau montre la proportion de résultats positifs trouvés en utilisant chaque réactif classés par groupe
d'âge. Innotest a détecté 30/68 (44%), 28/68 (41%) ont été détectés par Elecsys et 28/68 (41%) ont été
détectés par Genscreen. La sensibilité d'un test autonome p24 par Innogenetics a été jugée plus sensible
qu'un test Combo 4ème génération Genscreen qui a une sensibilité identique au réactif Roche Ag VIH.
Le réactif INNOGENETICS a détecté 2 autres infections du période de fenêtre sérologique sur les 68
donneurs de sang analysés. La limite de détection de l’Ag p24 était de l'ordre de 40000-60000 copies /ml.
La majorité (62%) des dons de la période de fenêtre sérologique étaient dans le groupe au dessous de
30 années d'âge qui représentent 35% des donneurs.
Discussion
Dans cette étude le réactifs recherchant l’Ag p 24 seul en combinaison avec un réactif anti-VIH repente le
moyen le plus sensible à la détection d'infections par le VIH Durant le fenêtre sérologique par rapport à
l'utilisation d'un réactif de 4ème génération HIV Ag/Ab combo assay .Certains tests de 4e génération ont
également été rapportés pour détecter une deuxième période de fenêtre sérologique ou l'anticorps a été
neutralisé par l'antigène en excès. Dans notre étude, nous avons pu démontrer la période correspondant
à la seconde fenêtre sérologique lorsque vous utilisez le test Combo, mais nous n'avons pas inclus les
dons anticorps anti-VIH positifs dans l'étude. Comme on le voit dans la population générale la prévalence
du VIH est plus élevée dans le groupe au dessous de 30 ans d’âge. Le DGV ID a été en mesure de
détecter 56% des dons les plus aigus en période de fenêtre sérologique que la méthode sérologique la
plus sensible montrant que, dans une zone à forte prévalence cela peut encore être la meilleure option.
Tableau: résultants du p24 à travers les 3 différents tests par catégorie d’âge et groupe d’âge (<30 and >30 ans)
* Résultat positif additionnel obtenu
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95. FACTEURS DE RISQUE DE VIH RECEMMENT ACQUIS CHEZ LES DONNEURS DE SANG:
SERVICE NATIONAL DU SANG AFRIQUE DU SUD : 2006-2009
1
2
3
1
1
Muthivhi T , Custer B , Murphy E , van Emmenis T , Crookes R
1
South africaine National Blood Service, l'Afrique du Sud
2
Blood System Research Institute, San Francisco, Etats-Unis
3
University de Californie, San Francisco, Etats-Unis
[email protected]
Contexte
Le risque résiduel estimé de contamination par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) à partir
de transfusion sanguine dans le service national de transfusion sanguine d’Afrique du Sud (SANBS) a
augmenté de 7,4 par million de dons en 2006 à 19,8 par million de dons en 2010. Le but de la
présente étude est d'identifier les facteurs de risque démographique associés à l’infection à VIH
récemment acquis chez les donneurs de sang du SANBS. Le SANBS utilise pour la qualification des
dons la détection du génome viral sur des échantillons individuels (DGV ID) pour le VIH et les tests
sérologiques pour les anticorps du VIH, en plus des autres tests relatifs aux autres infections.
Conception de l'étude et méthodes
Nous avons mené une étude transversale en vue d'identifier les facteurs démographiques associés à
l'infection à VIH récemment acquise parmi les donneurs de sang du SANBS. La population étudiée
comprend tous les donneurs de sang; total (n = 695 003) qui ont donné entre le 1 Janvier 2006 et le
31 Décembre, 2009. Les cas (n = 125) définis comme des infections du VIH ont été déterminés par la
technique DGV ID sans preuve sérologique de l'infection (rendement DGV-ID). Les associations entre
l’infection par le VIH et les facteurs démographiques, notamment, l'âge, le sexe, le groupe de
population, et le statut de nouveaux donneurs ont été déterminés en utilisant la régression logistique
et sont présentés comme odds ratio (OR).
Résultats
Au cours de la période d’étude de quatre années 695 003 donneurs ont donné un total de 2 147 616
dons de sang total. Un total de 426 127 (63%) représentaient des donneurs ayant donné leur sang
plus d'une fois par rapport à 253 717 ayant donné une fois ou bien s’agissant de nouveaux donneurs
durant la période d'étude. La plupart des donneurs étaient de race blanche (63%) alors que ceux de
race noire représentent 19% des donneurs au cours de la période d'étude. La majorité des donneurs
étaient des jeunes dont l’âge est inférieur à 35 ans (63%).Dans l'ensemble, le nombre de donneurs
masculins (54%) était légèrement plus élevée que celui des donneurs de sexe féminin (46%). Les
donneurs de sang étaient inégalement répartis dans les différentes zones géographiques, la zone du
KwaZulu-Natal (22%) ayant le plus grand nombre de donneurs de sang.
Un nombre total de 125 dons ont été identifiés comme des cas de VIH rendus comme DGV ID. En
analyse bivariée, plusieurs facteurs semblent être associés à l'infection à VIH, incluant le jeune âge
(moins de 35 ans), le sexe féminin, le groupe de population noire et le statut de nouveaux donneurs;
noir (odds ratio non ajusté [OR], 20,2, IC 95%, 11,9 -36,9; P <0,0001), les femmes (odds ratio non
ajustés [OR]: 1,4; IC à 95%, de 1,0 à 2,1, P = 0,048), âge supérieur à 35 (odds ratio non ajusté [OR]:
0,5; IC à 95%, 0.3 à 0.7, p = 0,0003) et les nouveaux donneurs de sang (odds ratio non ajusté [OR]:
2,3; IC à 95%, 1.6 à 3.4, p <0,0001). Toutefois, à la suite d'un ajustement statistique multivariable en
utilisant l'analyse de régression logistique, le seul facteur démographique significativement associé à
une infection récente au VIH acquise a été un donneur noir (odds ratio ajusté [AOR], 18,2, IC 95%,
de 10,5 à 31,6, p <0,0001) .
Conclusion
Cette étude donne un aperçu sur la façon dont les facteurs démographiques qui ont été identifiés
dans la population générale s'appliquent à la population des donneurs. Il ya des limites aux données
actuelles (données démographiques recueillies au moment du don) et d'autres études sont prévues
pour rechercher les facteurs de risque comportementaux pertinents sur la survenue des infections.
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S
96. ANTI-hr ÉTUDE DE CAS : AFRIQUE DU SUD SERVICE NATIONAL DU SANG
1
1
1
2
Sookraj A , Olsen C , Amra S , Reddy P1, Soeker R
1
South africaine National Blood Service
2
Western Service de transfusion sanguine province
[email protected]
Contexte
S
L'antigène hr est un antigène très fréquent (>99%) dans le système Rh de groupe sanguin Rh.
S
L’anti- hr anticorp anti-érythrocytaire se développe en raison de l'exposition à cet antigène.
L'antigène G est généralement détecté sur les globules rouges qui expriment l'antigène C ou D ou les
deux et présente une fréquence d'environ 90%. L’anti-G est un anticorps formé dans presque tous les
cas par des individus D-négatif, mais il a également été démontrée chez des individus présentant le
g
phénotype Ro .
Etude de cas
L.R., patiente âgée de 35 ans du Service de transfusion sanguine de la province de l'Ouest (WPBTS)
originaire de la République démocratique du Congo, présente des anticorps à un antigène de haute
fréquence du globule rouge avec en plus un taux d’Hb bas. L'affaire a été confiée au laboratoire de
référence d’immunohématologie pour complément d'enquête. L'échantillon a été mis en contact
contre un groupe élargi de cellules de référence rares et il a été trouvé compatible avec deux
S
échantillons hr négatifs. L'échantillon semble être anti-h,-E avec d'autres anticorps non identifiés.
Des échantillons des membres de la famille ont été demandés. Ces études ont révélé que le frère de
L.R. était un donneur compatible et un don a été obtenu par WPBTS destiné à la transfusion. Tous
les trois échantillons ont été entièrement compatibles avec les réactifs phénotypés rares et sur
l'analyse de l'anticorps précédemment non identifié a été identifié comme étant anti-G. La patiente
L.R. avait produit des anticorps pour deux antigènes de tres haute fréquence. Les spécificités des
S
anticorps ont été conclus comme étant anti-hr ,-E,-G.
Conclusion
L'essai des échantillons de patients actuels avec un panel de groupes sanguins rares peuvent
souvent aider à l'identification rapide d’anticorps difficiles.
Le stockage des dons provenant de donneurs nouvellement identifiés ou à des patients inscrits
comme donneurs rares peut faciliter la fourniture de sang à des patients qui en ont besoin.
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97. VIH ELITE CONTROLEUR: RAPPORT DE CAS
Sykes W, Naidoo GS, Poovalingam V, Nhlumayo W, Vermeulen M, Ngcobo S, Reddy R
Afrique du Sud National Blood Service, l'Afrique du Sud
[email protected]
Contexte
Avec l'introduction du DGV ID en Octobre 2005, en parallèle avec les tests sérologiques existants, un
certain nombre de cas intéressants ont été notées chez les donneurs de sang en routine au service national
de transfusion sanguine d’Afrique du Sud (SANBS). Une partie d’entre eux est représenté par les VIH Elite
contrôleurs (EC). Ce sont des personnes infectées par le VIH qui sont capables de contrôler naturellement
leur infection sans l'utilisation de médicaments. La définition d'un élite contrôleur est une personne
séropositive qui a une charge virale de moins de 50 cps / ml depuis deux ans sans traitement. Au cours des
3 premières années de l’introduction du DGV, 21 possibles VIH élite contrôleurs ont été identifiés par
SANBS.
Rapport de cas
Tous les dons sont testés pour l'anti-VIH 1 et 2 sur Abbott PRISM et pour le VIH 1 ARN par Procleix Ultrio
sur Gen Probe / Chiron Tigris. Les échantillons anti-VIH positives sont réfaits en double et si posont
confirmés à l'aide ImmunoComb VIH CombFirm. Les échantillons positifs Ultrio sont refaits en double et
confirmé par le test du VIH discriminatoire. Un algorithme complet est suivi s'il ya des résultats discordants
entre la sérologie et les tests DGV.
L’index de don (Mars 2007) était anti-VIH positif, ARN VIH-1 négatif (échantillon cut off ratio = 0,30). Le
Ultrio initial était réactif, mais par la suite, tous les essais répétés Ultrio étaient non-réactifs. Les résultats
anti-VIH ont été confirmées à l'aide d’ImmunoComb VIH CombFirm montrant les bandes p24, gp41 et
gp120 , mais les résultats VIH en Western Blot sont indéterminés avec des bandes p24 et gp120. Ce cas
est unique en ce sens que les 20 autres cas étaient Western Blot positif. Le donneur a également été testés
positifs pour l'anti-HBc et l’anticorps anti-HBs (> 1000 UI / L) sur l'index don. Le donneur est revu un certain
nombre de fois pour le suivi et les mêmes résultats ont été trouvés. Sur le dernier échantillon l’ADN du VIH
a été détecté. Le donneur a confirmé qu'il ne prenai pas de médicaments pour le VIH et son partenaire est
testé séronégatif.
Conclusion
L'introduction du DGV ID a permis de détecter d'éventuels élite contrôleurs dans la population des
donneurs. Ces élites contrôleurs sont actuellement d'un grand intérêt dans le domaine médical, car on croit
que leur capacité à supprimer le VIH peut aider à l'élaboration d'un vaccin contre le VIH. Ces résultats
prouvent une fois de plus qu’il est nécessaire d'effectuer des analyses de dépistage des anticorps en
parallèle avec le DGV et sensibles que l'un ne remplace pas l’autre.
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99. ÉVALUATION DES REACTIFS DE DETECTION DU TREPONEME PALLIDUM UTILISES AU
SERVICE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE D’AFRIQUE DU SUD
Sykes W, Gaggia L, Ford L, Mmenu C, Vermeulen M, Reddy R
Afrique du Sud National Blood Service
[email protected]
Contexte
Le Service National Blood Sud-Africain (SANBS) collecte environ 800 000 dons par an et examine
chaque don pour le Tréponème pallidum. T. pallidum étant l'agent causal de la syphilis qui peut être
transmis par transfusion sanguine.
Objectif
L'objectif était d'évaluer les réactifs actuellement disponibles pour le dépistage à grande échelle de T.
pallidum dans le service national de transfusion sanguine d'Afrique du Sud. Les réactifs doivent être
adaptés pour une utilisation sur l'appareil PK7300 qui est utilisé pour effectuer le groupage sanguin et
le dépistage de T. pallidum dans le département de qualification du SANBS.
Méthodes
Dans le cadre du processus d'appel d'offres une demande d'achat et parue sur les quotidiens
nationaux avec des documents qui contenaient des critères minimaux ainsi que les informations
nécessaires. Deux systèmes étaient proposes ; Axis-Shield TPHA fourni par Bioweb SA et Fujiribeo
TPPA fournis par Nyala industries. Une évaluation technique a été réalisée en utilisant les
informations fournies par les deux fournisseurs. Une évaluation basée sur la performance a ensuite
été fait, qui consistait à utiliser les contrôles des fournisseurs, les contrôles qualité internes du
SANBS , les panfels ournis par chacun des fournisseurs et 3 000 échantillons aléatoires. Sensibilité,
spécificité, avantages, inconvénients et les risques ont été identifiés pour les deux systèmes évalués.
Résultats
Parmi les 3 000 échantillons testés Axis Shield TPHA trouve 3 (0,1%) positif en première réaction (RI)
dont 2 (0,07%) étaient positif d’une façon répétitive (RR) et confirmé positif (Conf).Un échantillon
positif n’a été détecté par TPHA. Cet échantillon a été faiblement positif pour les IgM indiquant qu'il
s'agissait d'une infection en cours. Fujiribeo TPPA trouve 32 (1,07%) IR, 29 (0,97%) RR et 3 positifs
confirmés. La spécificité était de 99,97% pour Axis-Shield TPHA et 99,04% de le TPPA Fujiribeo.
Conclusion
SANBS rejette les unités de sang trouvés positif pour T. pallidum à répétition. Ainsi, l’utilisation d’un
réactif de faible spécificité aura comme conséquence le gaspillage de sang et dans notre cas en
utilisant le TPPA avec une spécificité de 99,04% ceci vé se traduire par la mise à l’écart chaque
année de 8 050 d’unités de sang supplémentaires et l’exclusion permanente de 7200 donneurs de
sang. Ajoutez à cela l'augmentation de la documentation et la notification des donneurs de sang.
L'échantillon qui n’a pas été détecté par TPHA avaient un titre d'IgM faible et en tant que tel pose un
faible risque de provoquer une infection. IgM est un indicatif d'une infection en cours. En consultation
avec le Directeur médical du SANBS et le responsable de gestion la décision a été prise de continuer
à utiliser le TPHA Axis-Shield, qui avait une meilleure spécificité (99,97%) et la sensibilité requise
pour la détection des IgM lord d’infection récente.
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100. CONCEPTION D'UN MODÈLE DE DOTATION EN PERSONNEL POUR LES UNITES DE
PREPARATION ET D'INVENTAIRE DANS LE SERVICE NATIONAL D'AFRIQUE DU SUD DU
SANG
du Plessis R
Afrique du Sud National Blood Service
[email protected]
Contexte
au cours de l'analyse des processus des unités pour la préparation et l’inventaire du Service sudafricain National Blood (SANBS), il a été déterminé qu'il n’ y avait pas de méthode permettant de
déterminer les besoins en personnel pour ces unités. Une décision a été prise pour enquêter sur la
conception d'un modèle d’évaluation qui permettrait de doter les unités du SANBS objectivement ainsi
que pour mieux planifier les changements futurs.
Méthodes
Une formule pour le calcul du travail pour toutes les fonctions exercées dans ces unités a été établie.
Ces unités de travail sont été basées sur l’hypothèse qu'il faut deux heures pour traiter 12 dons de
sang total en leurs produits ; ainsi un don de sang total est séparé en un concentré de globules
rouges, le « buffy-coat » et le plasma frais congelé. Ainsi 1 don de sang total prendrait 10 minutes de
traitement. Donc, la référence d’ 1 unité préparée équivaut à 10 minutes de travail. Le nombre
d’heures de travail est de 8 heures dont 7 heures productives avec 1 heure de temps d'arrêt pour le
thé, les pauses déjeuner, téléphone, etc. Nous avons déterminé la productivité standard par jour pour
une personne soit 42 unités de travail. Des études ont été faites pour chaque fonction exercée dans
le traitement et les sites d'inventaire, qui a ensuite été multipliée par le volume d'unités transformées,
ce qui a permis d’établir une unité de travail par fonction. Cela a été divisé par le nombre standard
d'unités de travail par personne et par jour pour déterminer le nombre de personnel nécessaire.
Résultats
Les études effectuées sur l’ensemble des processus du traitement et d’inventaire ont été réalisées et
l'unité de travail calculée pour chaque processus a été établi. Ces calculs ont ensuite été appliqués
au volume d'unités traitées dans chaque processus afin de déterminer les besoins en personnel. Cidessous sont des exemples des résultats:
• Egoli Zone traite 74 148 unités ce qui équivaut à 21 061 unités de travail ce qui permet de
conclure que 16 membres du personnel sont nécessaires pour remplir ces fonctions.
• KZN Zone traite 42 864 unités ce qui équivaut à 11 250 unités de travail soit 9 membres du
personnel sont nécessaires pour remplir ces taches.
Conclusion
Le modèle de l'unité de travail a été appliqué à toutes les unités de traitement et d'inventaire du
SANBS et s'est avéré être un outil pratique. Dans le cas où un changement du processus ou de la
fonction, une étude peut être faite sur le modèle établi pour déterminer les unités de travail, puis
appliquées au modèle qui sera automatiquement, par le biais des formules, calculer la dotation en
personnel nécessaire. Ceci permet une flexibilité et nous permet d'estimer l'impact des changements
proposés dans les processus et de mieux planifier la mise en œuvre de nouveaux processus lorsque
cela est nécessaire.
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101. MODELE D’UTILISATION DU SANG DANS LE SECTEUR PRIVÉ
Janakiraman K
Apollo Bramwell Hospital, l'île Maurice
[email protected]
Introduction et historique
Les services de santé à Maurice comprennent à la fois des soins de santé publics et privés. Les services de
santé publique opère dans un État-providence, où les services sont fournis sans contrepartie à des
utilisateurs finaux. Les systèmes privés de soins de santé se compose de plusieurs cliniques privées qui
offre une gamme de services, parmi ceux-ci Apollo Bramwell Hospital est le premier hôpital privé à Maurice
qui a démarré à partir de Juillet 2009 et qui opère en ambulatoire, mais aussi avec hospitalisation et ou on
trouve tous les départements avec toutes les spécialités, y compris les principales: chirurgie cardiothoracique, la neurochirurgie et la thérapie par cellules souches.
Apollo Bramwell hôpital est profondément attaché aux plus hautes normes d'excellence dans les soins
médicaux. Dans le même temps, nous accordons beaucoup d'importance sur les valeurs traditionnelles
d'hospitalité et les soins prodigués avec compassion. Nos principales préoccupations sont la santé de nos
patients et leur confort et à qui sont donnés les meilleurs soins possibles une fois qu'ils sont admis dans
notre hôpital.
C'est le seul hôpital privé qui dispose d’un stock de produits sanguins et le sang obtenu auprès du
service national de transfusion sanguine avec une unite de crossmatch pour ses patients. Une bonne
collaboration avec le SNTS nous a aidé à répondre à nos besoins en sang et produits sanguins. Les
equipements de stockage tels que réfrigérateurs, congélateurs et agitateurs de plaquettes sont bien
entretenues et à température contrôlée. Les autres cliniques privées dépendent du secteur public pour
les actes de pré-transfusion et de crossmatching.
Objectif
L'objectif était d'étudier le modèle d'utilisation du sang dans Apollo Bramwell Hospital.
Méthodes
Une analyse rétrospective des données de transfusion sanguine des patients qui ont été admis et qui a
nécessité une transfusion sanguine au cours d'un an (janvier 2011-décembre 2011) a été effectuée.
Durant cette période les effets indésirables rapportés ont été également enregistrées.
Résultats
Un total de 1 919 transfusion a été réalisé au cours de 2011. Le modèle d'utilisation du sang observée a
été établi comme suit:
Conclusion
Contrairement au secteur public, où le sang est surtout utilisé pour soutenir le programme de dialyse,
l'utilisation du sang à Apollo Bramwell Hospital est surtout utilisé dans les complications liées à la
grossesse. Il a également été observé que le ration d’utilisation du Cross Match à utiliser dans ces
domaines était de 2,3:1 pour les cas de chirurgie Cardio-thoracique et 1,8:1 pour l'obstétrique et la
gynécologie, respectivement, indiquant un certain surplus de demandes dans ces deux spécialités.
Lorsque les protocoles sont en place, les indications étaient surtout appropriées. On assiste à une
augmentation des services à Apollo Bramwell Hospital et l’augmentation de l’utilisation des produits
sanguins et de sang sera nécessaire dans une large gamme. Contrairement à d'autres pays ou les
banques de sang hospitalières et du secteur privé sont opérationnelles, le service transfusionnel de l'île
Maurice est centralisée et approvisionne aussi bien le secteur de santé public et privé pour leurs besoins
en sang. Apollo Bramwell Hospital collabore avec le Service de sang de Maurice en organisant des
collecte de sang, contribuant ainsi à maintenir un stock national en sang et derivés.
Notre unité de stockage du sang joue un rôle essentiel dans une configuration hôpital privé et nous aide à
fournir un service de soins de santé de qualité.
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102. T-REC: RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DES SERVICES DE TRANSFUSION SANGUINE
EN AFRIQUE
Palmer T
Groupe Stratégie de contrôle des maladies, Liverpool School of Tropical Medicine, Royaume-Uni
[email protected]
Introduction
T-REC vise à renforcer la capacité des services de transfusion sanguine en Afrique pour aider à
générer des recherches et d'utiliser les résultats de recherche pour améliorer la sécurité et la
disponibilité du sang pour la transfusion. Il s'emploie à intégrer la recherche dans les principales
activités des services de transfusion sanguine. Il espère renforcer les systèmes de recherche, les
infrastructures et les réseaux à l’echelle national mais aussi entre les services de transfusion
sanguine et les établissements universitaires en Afrique et à l'étranger.
Nature du problème
La transfusion sanguine constitue une partie essentielle des soins de santé et elle contribue à sauver
des millions de vies chaque année en Afrique. La transfusion est principalement utilisée pour les
urgences telles que les saignements lors de l'accouchement, mais il ya beaucoup de morts inutiles en
raison de graves pénuries de sang. Dans les pays africains, les demandes imprévisibles de sang, les
pénuries de sang et les difficultés dans les hôpitaux fait que la recherche réalisée dans les pays
riches n'est généralement pas applicable aux services de transfusion en Afrique et pourtant cette
recherche est utilisé pour orienter les politiques et les pratiques de transfusion. Si les pays africains
améliorant leurs services de transfusion, il peuvent générer leurs propres recherches.
Corps du travail
T-REC s'emploie à renforcer les capacités de recherche de trois façons principales: le financement et la
supervision de quatre Ghanéens et Zimbabwéens doctorants ; offre de bourses à 60 étudiants locaux
pour se concentrer sur la transfusion sanguine en tant que domaine d'étude, et enfin, le soutien de 42
employés locaux excerçant en transfusion sanguine en vue d'acquérir des compétences de recherche à
travers un diplôme professionnel en conception et gestion de projet (DPDM).
T-REC se base sur le financement des doctorants et dont le thème de recherche est prioritaire en
transfusion sanguine en Afrique mais aussi un cours DPDM destiné à fournir aux professionnels de
santé ayant une expérience de conception et de gestion des projets de recherche. Ces deux
programmes aideront les apprenants à développer une carrière en transfusion sanguine et aider à
créer un groupe de personnes qui peuvent effectuer des recherches qui pourra avoir des
repercussions sur place sur d'importantes questions de soins de santé.
T-REC fournit également un financement pour les étudiants qui souhaitent entreprendre des
recherches sur un sujet liée à la transfusion sanguine. Il permet de développer des liens avec un
personnel universitaire en contact étroit avec les services de transfusion sanguine et nous espérons
qu'à la suite de cela, des collaborations de recherche à venir entre les services de transfusion et les
établissements universitaires vont se développer.
T-REC, en association avec la Société africaine de transfusion sanguine, a commencé à mettre en
place un réseau constitué de personnes impliquées dans la recherche et s’intéressant à la transfusion
sanguine en Afrique sub-saharienne. L'objectif est de cartographier l'activité de recherche actuelle, de
déterminer les priorités dans le domaine, et faciliter la communication entre les chercheurs. Jusqu'à
présent, plus de 200 personnes ont été contactés et la réponse initiale a été très positive.
T-REC a également augmenté de communication dans le domaine. Des communications ont été
publiés dans diverses revues et des vidéos présentant des informations sur l'amélioration des services
de transfusion sanguine sont disponibles sur YouTube dans laquelle T-REC a son propre canal.
http://www.youtube.com/user/TRECAFRICA?feature=watch
http://www.t-rec.eu/
http://www.afsbt.org/
Conclusion
Pour améliorer les services de transfusion sanguine en Afrique, il est impératif que la recherche soit t
évaluée et utilisée pour mettre en œuvre les changements nécessaires dans les politiques et les
pratiques. T-REC utilise avec succès un certain nombre d'outils pour ce faire, et sur son mandat de
quatre ans continuera à avoir un impact.
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103. L’ASSOCIATION DES DONNEURS DE SANG A MAURICE: REALISATIONS ET DEFIS
Seegoolam S
Blood Donors Association, Mauritius
[email protected]
Introduction et historique
Les donneurs de sang bénévoles réguliers sont les piliers de tout service de sang. Les Etablissements de
transfusion sanguine (ETS) ne peuvent fonctionner efficacement pour fournir du sang sûr et en temps
opportun pour répondre aux besoins des patients, si la communauté n'est pas sensibilisée à donner son
sang régulièrement. Avant 1999, il y avait moins de 25% des donneurs de sang bénévoles à l'île Maurice.
La principale cause de ce faible nombre était le manque de sensibilisation et les idées fausses sur le don
de sang. De plus, la fourniture de sang a été perçue comme une responsabilité du ministère de la Santé,
qui s’est peu à peu rendu compte que sans la participation communautaire, cet objectif ne serait pas
possible. Le besoin s'est fait sentir dès lors à de regrouper des bénévoles pour éduquer et sensibiliser le
public aux besoins en sang et à la nécessité de donner son sang régulièrement.
Création de l’Association des Donneurs et adhésion
L’Association des Donneurs de Sang (ADS), Organisation Non Gouvernementale (ONG) a été fondée en
1999 par un groupe de bénévoles et du personnel de l’Etablissement national de transfusion sanguine
(ENTS). Les statuts et le règlement ont été rédigés et l'association a été dûment enregistrée au registre
des associations. L'adhésion comprend des membres individuels sélectionnés, des membres cooptés,
des membres d'autres ONG impliquées dans des activités de don de sang et trois représentants de facto
de l’ENTS. Ainsi l’ADS a atteint une stature de fédération et est guidée par des professionnels de l’ENTS.
Objectifs de l’Association des Donneurs de Sang
• Promouvoir le don de sang volontaire non rémunéré par l'éducation, l'information et la motivation 100% de donneurs volontaires
• Encourager la mise en place de comités régionaux et locaux et de clubs de donneurs
• Encourager la coopération régionale et internationale pour le don de sang et la transfusion
Modus operandi
L’ADS se met en réseau avec d'autres ONG, les écoles, les clubs de jeunes et organisations socioculturelles et organise des conférences de motivation, d'information et des séances de recrutement et
l'activité du don de sang. En cela, elle est guidée par les services de recrutement et de motivation des
donneurs des ETS. L’Association a également mis en place les clubs Pledge 25, elle célèbre la Journée
mondiale du don du sang et organise des mégas collectes chaque mois de Décembre depuis 2004 pour
pallier la pénurie de sang pendant la saison des fêtes. L’ADS entretient des relations étroites et cordiales
avec les médias qui aident à la diffusion rapide d'informations.
Réalisations et défis
En étroite collaboration avec les ETS, l’ADS a été en mesure de sensibiliser et d'éduquer la population,
ce qui se reflète dans l'augmentation des donneurs de sang bénévoles de 88% en 2011 et une
augmentation constante de la collecte annuelle de sang de moins de 20 000 unités en 1999 à plus de 45
000 unités en 2011. Le défi majeur est la fidélisation des donneurs et l’ADS en réfléchit aux stratégies de
fidélisation des donneurs.
Conclusion
Un partenariat solide entre le gouvernement et les ONG peut être très efficace pour la motivation des
donneurs de sang et leur recrutement ce qui est justement traduit par la collaboration entre l’ENTS et
l’ADS à Maurice.
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104. SEROPREVALENCE DES ANTICORPS VIRAUX DE L’HEPATITE C ET DETECTION DE
L’ACIDE RIBONUCLEIQUE CHEZ LES DONNEURS DE SANG D’ACCRA ET DETEMA
METROPOLIS AU GHANA
Okyere M
National Blood Transfusion Service, Korle-Bu, Accra, Ghana
[email protected]
Contexte et introduction
Le virus de l'hépatite C (VHC) est l'une des causes principales de maladie chronique du foie transmis
principalement par le sang et les produits sanguins. Le diagnostic du VHC est actuellement basé sur
la détection sérologique des anticorps. La détection directe moléculaire qualitative de l'ARN du VHC
par PCR reverse-transcriptase (RT-PCR) est considérée comme le nec plus ultra du diagnostic de
l'infectiosité.
Buts et objectifs
1. Déterminer la prévalence sérologique de l'infection par le virus de l'hépatite C chez les donneurs
de sang à Accra et Tema métropolis.
2. . Comparer les résultats avec la sérologie de détection moléculaire du virus de l'hépatite C.
Matériel et méthode
Un total de 1 500 donneurs constitués de 1 300 donneurs bénévoles et de 200 donneurs de
remplacement qui se sont présentés à l’Etablissement national de transfusion sanguine (ENTS) du
CHU de Korle-Bu, du Tema General Hospital et de l'Hôpital Ridge entre Mars et Juin 2008 ont été
choisis comme sujets d'étude. Cela comprenait des donneurs répétés ainsi que des primo donneurs.
Les sujets mâles représentaient 95% des donneurs de sang et les femmes 5%.
Quarante échantillons ui étaient séropositifs par dosage immunologique anti-VHC (SIA) en kit de test
rapide ont été choisis comme échantillons de l'étude et conservés à -20ºC. Ces échantillons ont été
retestés avec un second kit de test anti-VHC (AxSYM HCV 3.0 (MEIA) de Abbott Diagnostics
(Allemagne). La réactivité avec le MEIA a été définie comme positif confirmé. L’extraction de l’acide
ribonucléique (ARN) a été effectuée sur les 17 échantillons positifs MEIA qui avaient été stockés à 20ºC. La détection du virus de l'hépatite C a été faite par Nested Polymerase Chain Reaction.
Résultats
Le dépistage sérologique anti-VHC avec SIA a donné une séroprévalence de 2,7% et de 1,1% avec
MEIA parmi les donneurs de sang d’Accra et de Tema. L’ARN du virus de l'hépatite C n’ a été
détecté dans aucun des échantillons anti-VHC confirmés positifs.
Discussion et conclusion
La séroprévalence chez les donneurs de remplacement est plus élevée que chez les donneurs
bénévoles. On observe également un taux de détection anti-VHC plus élévé chez les primo donneurs
que chez les donneurs réguliers. La séroprévalence anti-VHC détectée à l'aide de MEIA est
importante lorsqu'on la compare aux résultats précédents des études effectuées au Ghana pour
lesquelles la prévalence était de 0,9% et de 0,6%.
Le test MEIA utilisé a également donné un taux de prévalence similaire aux résultats utilisant les
analyses moléculaires.
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105. ANTICORPS FROIDS: UN FACTEUR RARE DANS LA SECURITE TRANSFUSIONNELLE
DANS LES TROPIQUES: RAPPORT DE DEUX CAS
Mamman A, Suleiman AM, Ijei IP
Ahmadu Bello University Teaching Hospital, Shika, Zaria, Nigeria
[email protected]
Contexte
Les anticorps froids ou agglutinines froides sont soit des immunoglobulines G ou des anticorps
immunoglobuline M avec un optimum thermique de +23°C à +31°C, et parfois aussi bas que +3°C, et
qui se lient aux érythrocytes avec une hémolyse. Les anticorps froids sont associés à des pathologies
malignes, des infections, et à l'auto-immunité. Les agglutinines froides, qui provoquent l’acrocyanose
des extrémités par lésions endothéliales médiées par le complément avec vaso-occlusion, sont
appelées le phénomène de Raynaud. Les anticorps sont détectés lors des tests de compatibilité prétransfusionnels. Bien qu'ils ne contre-indiquent pas la transfusion, le sang réchauffé atténue leurs
effets délétères ou les résultats mortels qui peuvent en résulter, mais les réchauffeurs de sang sont
rares dans les établissements de santé d'Afrique subsaharienne.
Objectif
Pour signaler deux patients ayant des anticorps froids [à savoir froide agglutinine maladie (CAD)]; le
premier d'un patient faucille l'anémie à hématies avec du phénomène de Raynaud, et l'autre avec une
tumeur maligne du côlon.
Cas n°1
CN était un agent de santé de 30 ans présentant dans sa troisième grossesse avec une crise vasoocclusive de deux semaines en raison d'une infection des voies urinaires chez la 31e semaine. De
gestion inclus analgésiques, antibiotiques, anti-paludéens et la transfusion sanguine de change pour
réduire la concentration de globules rouges circulant contenant de l'hémoglobine S. Toutefois,
l'agglutination n'a été observée que dans le tube qui contenait compatibilisé le sérum du patient avec
une suspension de 2% des cellules des groupes de donateurs compatibles rouges qui a été conservé
à température ambiante. Les unités de sang utilisés pour la transfusion ont été stockés dans un
endroit chaud avec une température de +38°C pour él ever la température pendant 45 minutes avant
la transfusion; par la suite, la transfusion a eu lieu sans incident. Neuf ans plus tard, elle a présenté
a
au département d'hématologie, un matin froid avec de vastes harmattan de couleur marron, des
lésions maculaires prurigineuses sur la face dorsale des deux pieds et la surface des extenseurs des
deux avant-bras et les mains. Agents anti-fongiques et anti-scabetic fourni aucun soulagement. LE
cellules et des anticorps antinucléaires étaient absents. Gestion se composait de pansements chauds
et anti-histaminiques tandis que le traitement de santé de routine d'entretien de l'anémie falciforme a
continué. Elle a été perdu au suivi.
a
an vent extrêmement sec poussiéreux qui souffle du Sahara vers la côte occidentale de l'Afrique, en particulier
entre Novembre et Mars
Cas n°2
AA était de 76 ans à qui un diagnostic de cancer du côlon a été faite, et qui ont besoin de cellules
rouges transfusions afin de corriger une anémie sévère due à une hémorragie rectale et l'insuffisance
alimentaire. Une laparotomie a été prévu, mais l'hémolyse dans le tube à essai conservé à
température ambiante suscité un besoin de retirer l'unité de sang du réfrigérateur banque de sang et
le plonger dans l'eau chaude pour élever la température, après quoi il a été transfusé. Cette méthode
de sang réchauffement a été fait pour tous les transfusions de globules rouges jusqu'à ce qu'un
diagnostic histologique a été faite et la chimiothérapie définitif a commencé. Sur obtenir une
rémission clinique, l'hémolyse dans le froid diminué.
Discussion / Conclusion
La gestion anticipée empêché d'hémolyse chez les deux patients. Pénurie d'équipement a empêché
le classement de l'anticorps. Un système de santé caractérisé par la faiblesse des ressources
humaines insuffisamment formés et de grandes lacunes dans les connaissances ont un impact
négatif sur la qualité des services de transfusion. Bien CAD est rare en Afrique tropicale, réchauffeurs
de sang ne sont pas seulement nécessaire pour les personnes atteints de coronaropathie, ils ont un
rôle à jouer pour prévenir l'hypothermie post-transfusionnel en particulier chez les personnes âgées
tel que rapporté par Lodi et al. Il est nécessaire que la co-morbidité des questions, comme les
tumeurs malignes et des troubles auto-immunes, soient étudiées en vue d'identifier les causes
traitables de CAD.
TRANSLATED FROM ENGLISH
111. ANALYSE DE LA PERCEPTION DU DON DE SANG DANS LES ÉCOLES DES ZONES
RURALES DE LA REGION EHLANZENI
Parkes W, Ndlovu T
South African National Blood Service, Nelspruit, Mpumalanga, South Africa
[email protected]
Contexte
L’établissement national sud-africain de transfusion sanguine (SANBS) met l'accent sur le
recrutement de donneurs volontaires et non rémunérés de certaines communautés, qui ont été
exclues du don de sang en raison de politiques de gestion des risques dans le passé. Cette exclusion
a conduit à ne pas recruter ou former de donneurs potentiels donnant naissance à de nombreuses
fausses idées et perceptions sur le don de sang.
Buts et objectifs
L'objectif de l'étude était d'examiner les idées fausses et les perceptions chez les personnes issues
des communautés précédemment défavorisées. Grâce à cette enquête on a pu tirer des conclusions
sur les perceptions de ces communautés, contribuer à la compréhension de l’origine de ces
perceptions et quels efforts devraient être entrepris pour éliminer les idées fausses.
Matériels et méthodes
Cette étude est de nature quantitative car elle repose sur les résultats obtenus à partir de
questionnaires. Deux échantillons ont été utilisés ; le premier dans une école d’un quartier huppé où
des collectes de sang et une éducation au don de sang avaient été fréquents ; ce groupe a servi de
contrôle. L'autre échantillon était issu d'une école d’une région rurale appauvrie, où aucun collecte de
sang régulière ni aucune éducation au don n’avaient eu lieu. La taille de chaque échantillon (l'école)
était de 98 et la composition démographique entre 16 et19 ans a été ciblée puisque ce groupe d'âge
permet d'être admissible à un don. Le questionnaire focalisait principalement sur les perceptions des
répondants.
Résultats
Les résultats de cette étude contredisent la plupart des hypothèses généralement re tenues. On
croyait qu'en raison de la fréquence des collectes de sang et de l'éducation les répondants dans les
écoles riches porteraient une plus grande connaissance au sujet du don de sang par rapport à l'école
dans la plus pauvre région. Il est évident que les deux échantillons étaient au courant du don de
sang, mais il semble que les répondants de l'école rurale avaient une connaissance plus approfondie
du don de sang, ce qui contredit l’hypothèse avancée du contraire. Les résultats le confirment dans le
fait que 62% des personnes interrogées dans l'école rurale étaient conscients du fait que l’on ne peut
pas contracter le VIH en donnant son sang alors que dans l'autre école, seulement 52% des
répondants étaient au courant de cette situation (et 24% ne savaient pas) ; beaucoup des questions
posées relatives à la connaissance du don de sang allaient dans ce sens.
Discussion et conclusion
Il est évident que les répondants de la communauté rurale ont été informés sur le don de sang et on
peut conclure que cela est dû à des campagnes de marketing efficaces sur diverses plateformes. La
surprise a été le niveau de compréhension parmi les répondants à partir d'une école où des collectes
de sang et l'éducation au don de sang est toujours faite, ce qui pose question sur l'efficacité de
l'éducation au don du sang dans les écoles. Il était également évident que certaines personnes
interrogées seraient prêtes à faire un don s’il y avait une collecte de sang dans leur région, en raison
de l'impossibilité de se rendre à un centre de prélèvement. Cette étude a montré que les hypothèses
tenues ont été contredites et il importe d’étudier quels sont les moyens les plus efficaces de
promouvoir le don de sang dans toutes les zones.
113. APPORT DE LA GESTION DE LA CHAINE DU FROID POUR LE SANG DANS LA SECURITE
TRANSFUSIONNELLE
1
2
2
2
1
2
3
4
Dahourou H , Nébié Y , Sanou M , Kienou K , Mdingar DP , Kientéga Y , Ouattara S , Junping Y ,
5
Tapko JB
1
Centre régional de transfusion sanguine, Bobo Dioulasso, Burkina Faso
2
Centre national de transfusion sanguine, Ouagadougou, Burkina Faso
3
Centre régional de transfusion sanguine, Fada N’Gourma, Burkina Faso
4
OMS/Genève
5
Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Brazzaville, Congo
[email protected]
Le Burkina Faso s’est doté en 2000 d’un Centre national de transfusion sanguine(CNTS) et de 4
Centres régionaux de transfusion sanguine (CRTS) qui constituent les entités opérationnelles
chargées de toutes les activités de la chaîne transfusionnelle.
La politique du CNTS a mis l’accent sur la promotion du don de sang, la qualification biologique des
dons et l’utilisation rationnelle des PSL Mais ces étapes ne peuvent se dérouler correctement que si
les structures transfusionnelles disposent d’une chaîne de froid fonctionnelle. C’est dans ce contexte
qu’en 2008 un projet visant à améliorer la gestion et la maintenance de la chaine de froid dans les
établissements de transfusion sanguine a été lancé par l’OMS.
La première étape qui consistait à faire une analyse détaillée de la situation a permis de faire ressortir
les
Faiblesses ci-dessous :
1. Insuffisance d’équipements entrainant le stockage concomitant des PSL avec autres produits
(réactifs, échantillons, etc.) ;
2. Transport des PSL vers les services cliniques dans du matériel non approprié (sachets
plastiques, plateau, etc.), avec recours aux dons familiaux en urgence.
3. Absence ou début de la mise en place d’une démarche qualité avec comme conséquences :
• l’inexistence de Mode opératoire normalisé (MON) pour le stockage du sang dans les centres
et absence de système formel de maintenance des équipements de CdF pour le sang ;
• la non réalisation de la qualification des équipements à la réception ;
• l’absence de calibrage des dispositifs d’affichage de température ;
• le retard dans la maintenance curative en raison du manque de pièces de rechange sur
place) ;
• des irrégularités dans la surveillance des températures dans la plus part des structures ;
• La mise au rebus des PSL pour problème de CDF.
A la suite de cette analyse, un plan d’action a été élaboré dont l’essentiel est résumé ci-dessous :
• Formation de formateurs sur la gestion de la CdF pour le sang afin de disposer sur le plan
national de personne ressources dans les différentes régions du Burkina Faso ;
• Formation de tous les acteurs intervenant dans la gestion de la CdF pour le sang ;
• Mise à disposition des structures de transfusion sanguine, d’équipements adaptés pour le
stockage et le transport du sang ;
• Formation du personnel de soutien des structures de santé intervenant dans le transport des
produits sanguins ;
• Formation des utilisateurs des PSL sur la CdF pour le sang ;
• Elaboration d’affiches de sensibilisation sur l’importance de la CdF pour le sang.
La mise en œuvre du plan d’action a permis d’obtenir les résultats suivants :
1. Amélioration des équipements des structures de transfusion sanguine à travers l’acquisition
d’enceinte réfrigérées conformes ;
2. Mise en place de documents AQ pour la gestion de la CdF pour le sang :
• Uniformisation de la fiche de relevé de température dans toutes les structures de transfusion
du Burkina Faso ;
• amélioration de la surveillance de la température des enceintes réfrigérées et mise en
sécurité des PSL en cas de dysfonctionnement de l’une d’entre elles ;
• Mise en place de MON pour la gestion de la CdF pour le sang : transport des PSL, stockage
des PSL, gestion de la CdF en cas de panne ou disfonctionnement d’une enceinte réfrigérée ;
• Utilisation sur l’ensemble du territoire de conteneur de froid pour le transport des PSL vers les
services cliniques.
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114. UTILISATION CLINIQUE APPROPRIEE DU SANG: CIBLER LA FORMATION D’APRES LES
PRINCIPALES INDICATIONS CLINIQUES DE LA TRANSFUSION
1
1
2
van Hasselt JD , Zacharias PJK , Bloch EM
1
Safe Blood for Africa Foundation™
2
University of California San Francisco
[email protected]
Objectif
Synthétiser l'expérience récente de formation à l'utilisation clinique appropriée du sang (ACUB) dans
quatre pays d'Afrique australe afin de mieux utiliser la formation médicale continue (FMC) pour
promouvoir la sécurité du sang et les bonnes pratiques cliniques.
Contexte
Les priorités les capacités limitées dictent que relativement peu de temps et de ressources sont
consacrées par la FMC à l’ACUB dans les situations de ressources limitées. La transfusion sanguine
est un élément essentiel pour la thérapie d'importantes pathologies cliniques endémiques de ces
pays. Par conséquent, un contenu valide et ciblé est essentiel pour optimiser les possibilités de
formation à l’ACUB.
Méthodes
Une analyse a été faite des réponses à des questionnaires par des médecins en Angola, la RDC, le
Lesotho et le Swaziland. Les questionnaires ont été renseignés par 93 participants dont 84 de
manière satisfaisante. Questions et commentaires ont été analysés pour délimiter les zones de
carence et examiner les pratiques cliniques courantes ainsi que les croyances et pour identifier les
principales indications cliniques de la transfusion.
Résultats
Comme prévu, la connaissance de la transfusion autres disciplines médicales a révélé des niveaux
variables de compétence. L’indication La plus fréquente de la transfusion signalée dans les pays à
forte prévalence du VIH était l'anémie liée au VIH, suivie de manière variable par la perte de sang liée
à l’obstétrique et ou les hémorragies chirurgicales ou traumatiques. Les participants provenant de
zones impaludées élevées (Angola et RDC) ont rapporté le paludisme comme l'indication dominante
pour la transfusion. Un dogme largement répandu et préoccupant parmi les cliniciens était que les
enfants atteints de paludisme grave avaient besoin d'une transfusion pour stabiliser leur état, avant
toute thérapie médicamenteuse définitive. Une constatation importante était le niveau généralement
faible des connaissances de base en immuno-hématologie et les mauvaises pratiques
transfusionnelles au lit du malade.
Tous les cliniciens représentés appartiennent à des établissements aux ressources limitées avec
forte morbidité. Deux pays représentent les pays de prévalence du VIH parmi les plus élevés dans le
monde (Lesotho, Swaziland) et deux souffrent de charges très élevées de la maladie due au
paludisme (BDO) (Angola et République Démocratique du Congo) et tous ont une prévalence élevée
des infections transmissibles par transfusion.
Basées sur cette expérience, les principales conclusions sont les suivantes:
1. La BDO stimule la demande clinique de sang, et permet ainsi des contenus de formation ciblée;
2. L’immuno hématologie de base est partout une faiblesse;
3. Les pratiques de transfusion au lit du malade sont généralement mal orientées et dangereuses,
particulièrement en ce qui concerne le réchauffement de sang et le temps de perfusion de longue
durée
4. La clinique dogmatique augmente les risques pour les patients recevant du sang, par exemple,
cette croyance répandue chez les cliniciens que les enfants atteints de paludisme grave ont
besoin d'être stabilisés par transfusion avant d'instaurer le traitement du paludisme définitif.
Conclusion
1. La formation ACUB devrait cibler les principales demandes cliniques de sang et encourager de
meilleures pratiques dans la gestion globale de ces conditions cliniques;
2. Il faudrait mettre l’accent sur l’enseignement de l’Immunohématologie de base;
3. Des orientations pratiques et claires sur les pratiques de transfusion au lit du malade doivent être
soulignées, y compris le réchauffement de sang, le temps de perfusion, et la chaîne du froid,
4. Un bref cours ciblé en médecine transfusionnelle spécifiquement pour les pays à ressources
restreintes serait utile.
TRANSLATED FROM ENGLISH
115. ASSOCIATION DE LA TRANSFUSION AVEC DES ENZYMES ANTIOXYDANTES ET LE
NIVEAU DE MALONDIALDEHYDE CHEZ LES NIGERIENS ATTEINTS DE DREPANOCYTOSE
1
2
Kuliya-Gwarzo A , Abiodun ME
1
Department of Haematology and Blood Transfusion, Bayero University/Aminu Kano Teaching
Hospital, Nigeria
2
Department of Chemical Pathology, Aminu Kano Teaching Hospital, Nigeria
[email protected]
Introduction
La drépanocytose entraîne souvent une anémie hémolytique chronique de sévérité variable, et la
transfusion sanguine est employée dans la gestion de ses complications.
Objectifs
L'objectif de cette étude était d'évaluer l'effet de la transfusion sanguine sur les activités de certaines
enzymes anti-oxydantes ainsi que le peroxyde lipidique et de relier le statut de transfusion de ces
enzymes et le niveau de malondialdéhyde (MDA) dans la drépanocytose (SCD) des patients.
Méthodes
Glutathion peroxydase (GPx), la superoxyde dismutase, la catalase, la malondialdéhyde et les
lipoprotéines ont été dosés dans 87 SCD et des sujets de 20 ans-et-sexe compatibles avec une
hémoglobine normale.
Résultats
Sur les 87 patients atteints de drépanocytose, 30 ont eu des transfusions multiples, 21 avaient déjà
été transfusés alors que 36 n'avaient pas été transfusé dans les 3 derniers mois. Une baisse
statistiquement significative dans les niveaux moyens de GPX (p <0,05) et Cu / ZnSOD (p<0,001) et
une augmentation (p<0,001) MDA ont été observées chez les transfusés par rapport aux nontransfusés. De même, une diminution significative (p<0,001) en Cu / ZnSOD et une augmentation
(p<0,01) de MDA ont été observées chez les multi-transfusés par rapport à ceux qui avaient été
transfusés une seule fois. Le statut de transfusion (p<0,05) corrélait inversement avec Cu / ZnSOD et
positivement avec le MDA.
Conclusion
La baisse de l'activité des enzymes antioxydantes sériques et l'augmentation du niveau moyen de
MDA ont été observées chez les patients transfusés par rapport aux patients non-transfusés atteints
de drépanocytose et ces changements sont en corrélation avec le statut de la transfusion.
TRANSLATED FROM ENGLISH
116. AUDIT DE LA DISPONIBILITÉ ET DE L’UTILISATION DE SANG DANS UN CENTRE DE SANTE
TERTIAIRE
Olatunji PO, Ojo OT, Bakare BY
Department of Haematology and Blood Transfusion, Olabisi Onabanjo University Teaching Hospital,
Sagamu, Ogun State, Nigeria
[email protected]
Contexte
L’insuffisance de sang est une plainte constante des services cliniques dans les pays en développement.
L'appréhension que le sang compatibilisé pour un patient peut être utilisé pour d'autres patients dans le
besoin a conduit au transfert et au stockage de toutes les unités de sang pour les patients compatibilisés
dans les unités cliniques respectives avant leur l'utilisation.
Objectif
Cette étude a été entreprise pour examiner les demandes de transfusions, pour évaluer l'adéquation de
la réponse de l'unité de transfusion sanguine, et l'implication du transfert d'unités de donneurs vers les
départements cliniques d’un centre de soins de santé tertiaires au Nigéria.
Méthode
Nous avons examiné les demandes de transfusion et les registres de fourniture et d'utilisation du sang de
tous les patients provenant de diverses unités cliniques au cours des trois mois d'Octobre à Décembre,
2011. Les données ont été obtenues à partir des formulaires de demande et des registres du centre de
transfusion pour chacun des patients. Il s'agit notamment du nombre d'unités demandées, du nombre
d’unités compatibilisées, du nombre d’unités collectées, du nombre d’unités retournées au centre de
transfusion et du nombre d'unités en provenance des laboratoires privés.
Résultats
Cinq cent quarante-neuf (549) unités de sang ont été demandées pour 327 patients au cours de la
période des trois mois. L'unité de transfusion sanguine a fourni 543 unités de sang allant de 1 à 8 unités,
avec une moyenne de 1,66 unité par patient. Quatre cent vingt-quatre (424) unités de sang ont été
prélevées au centre de transfusion, 318 ont été utilisées, tandis que 106 unités ont été retournées
inutilisées. Le plus grand nombre d'unités de sang a été utilisé par le département d'obstétrique et de
gynécologie, suivi par la traumatologie et les urgences. La salle de travail retourné le nombre le plus
élevé (60%), tandis que l'unité de pédiatrie a retourné le nombre le plus faible (6,4%) d'unités de sang
collectées. Tous les patients de groupes A, B, AB ou Rh-négatif ont reçu du sang O Rh-négatif.
Conclusion
L'unité de transfusion sanguine fournit un nombre suffisant d'unités de sang pour satisfaire la demande,
bien que plus de 10% ont dû être obtenus à partir de laboratoires privés. La pratique de stocker des
unités compatibilisées dans les services cliniques a entraîné le retour au centre de transfusion sanguine
d’unités déjà conservées dans des conditions de stockage douteuses. Autant que possible, le sang doit
rester sous la garde du centre de transfusion sanguine jusqu'au besoin réél. Des efforts devraient être
faits pour trouver le sang de groupe identique pour les de patients groupe A, B, AB ou Rh-négatifs.
L'influence du service national de transfusion sanguine reste encore à se faire sentir.
TRANSLATED FROM ENGLISH
117. DIVERGENCE DE GROUPE SANGUIN DU A L'ANTIGENE B ACQUIS CHEZ UN NOUVEAU-NÉ
Salgaonkar R, Mehta N
Kokilaben Dhirubhai Ambani Hospital & Medical Research Institute, Mumbai, India
[email protected]
Contexte
Le phénotype B acquis survient lorsque des enzymes microbiennes désacétylantes modifient l'antigène A
en changeant le sucre déterminant A (la N-acétylgalactosamine) et qu’il ressemble au sucre déterminant
B (le D-galactose). Les antigènes B acquis sont généralement associés à des conditions tissulaires
permettant aux colonies de bactéries de pénétrer dans la circulation. Campbell et Palmer (1980) ont
rapporté les cas de deux patients âgés atteints de l'antigène B acquis, un secondaire à Escherichia coli et
l'autre à Pseudomonas septicemia. Les phénomènes B acquis peuvent généralement être identifiés par
l'écart entre le groupe avant et inverse. Chez les nouveau-nés, comme le groupe inverse n'est pas
garanti avant 6 mois d'âge, il devient difficile d'identifier le syndrome B acquis. Dans cette étude de cas,
nous rapportons la variation dans le groupe sanguin d'un nouveau-né, dans les 3 premiers mois de la vie,
en raison d’un phénotype B acquis.
Etude de cas
Cette étude de cas a été signalée par le laboratoire d’immuno-hématologie de l'Hôpital KDA, de Mumbai
sur un bébé né le 3 Octobre 2011. Après la naissance, le groupage ABO avec test de Coombs direct a
été réalisé en technique d'agglutination sur colonne et le groupe sanguin du bébé a été identifié comme
groupe A Rhésus positif. Après un mois, le bébé a été admis dans notre hôpital avec un diagnostic de
«situs inversus ». Situs inversus est généralement une maladie autosomique récessive génétique. Le 14
Novembre la demande de sang avec un échantillon de sang du patient a été reçu dans le département
de médecine transfusionnelle. Le groupe sanguin a été effectué en utilisant la technologie d'agglutination
sur colonne sur système Ortho AutoVue Innova et déclaré «AB positif». Le bébé a été transfusé avec du
sang de groupe O Rh-positif en unités de globules rouges, le 14 Novembre il a reçu du sang de groupe
AB, le 19 Novembre du plasma et des CGR O Rh-positif, le 22 Novembre 2011, après quoi le patient est
sorti de l’hôpital.
Le 6 Décembre 2011, un échantillon de sang du bébé a été retesté pour son groupe sanguin, et rapporté
A Rh positif. En vérifiant les résultats précédents, la discordance a été observée. Une analyse
rétrospective de la structure de réaction dans le rapport de groupage sanguin de Novembre 2011 avec le
système Ortho AutoVue Innova a montré une forte réaction à l’anti-A (4+), une faible réaction dans la
colonne anti B (2+) et une forte réaction avec l'anti-D (4+) et le système a donné comme résultat le
groupe AB Rh positif. Le résultat a été retenu par le système avec présence d’un drapeau pour
«déclencher la notification de seuil » car le seuil pour l'anti-A, la réaction anti-B et l’anti-D est de 2+ de
sorte que le résultat a été accepté en manuel. Comme l'échantillon était d'un bébé d'un mois, le
groupement inverse n'a pas été effectué. En raison de la faible réaction signalée dans la technologie CAT
avec l'anti-B, le résultat a été retenu par le système d'automatisation, et l'échantillon a été retesté par la
méthode en tube durant cette période. Une tendance similaire de modèle de réaction a été observée.
L'historique du cas de l'enfant a été recueilli à partir du registre de l'hôpital et analysé. Le rapport de
microbiologie a révélé que le bébé avait une infection à E. coli et Stapylococcus et a été signalé comme
un cas de «septicémie». Il a été conclu que l'infection bactérienne est la principale cause de l'antigène B
acquis qui a conduit à la modification du groupe sanguin du bébé.
Conclusion
Cette étude justifie que la déclaration du groupe sanguin des bébés dans les 3 premiers mois devrait être
faite avec prudence, car elle peut conduire à des écarts en raison de diverses conditions cliniques
semblables à l'affaire de septicémie ci-dessus rapportée. En outre, cette étude a prouvé la sûreté et la
sécurité du système Ortho AutoVue Innova en signalant les résultats qui nécessitaient une analyse plus
poussée avant l’émission de résultats.
Références
1. AABB Technical Manual, 15ème édition, 2005. Don de sang autologue et la transfusion, pp 294-296.
2. Campbell B, Palmer RN, 1980, transfusion, 20 (4), 467-70.
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118. SÉCURITÉ DU SANG AU KENYA: LES DÉFIS DE LA DISTRIBUTION DE SANG ET DU
MAINTIEN DE LA CHAINE DU FROID
1
1
2
1
3
4
3
2
Githang’a JN , Kitonyi GW , Kariithi M , Rajab JA , Njeru D , Mbugua P , Abdinassir N , Kitangala E ,
3
5
Margaret Oduor , Gupta D
1
University of Nairobi, Kenya
2
AfSBT Kenya Chapter (AfSBT-K)
3
Kenya National Blood Transfusion Services
4
Kenya Medical Training Centre (KMTC), Nairobi, Kenya
5
CHF International, Blood Safety Program
[email protected]
Introduction
Malgré des progrès significatifs du Kenya en matière de sécurité du sang à travers la mise en place
d'un Service National de Transfusion (NBTS) bien coordonné, il subsiste des préoccupations
concernant l'accès équitable à la sécurité transfusionnelle et au respect de la chaîne du froid dans les
différentes parties du pays.
Objectif
L'objectif était de déterminer la distribution du sang et la gestion de la chaîne du froid au Kenya.
Méthode
Entre Juin et Novembre 2011, les données ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire prédéfini au
moyen d'entretiens avec des personnes clés dans 6 centres régionaux de transfusion sanguine
(RBTCs), dans 9 centres satellites (SCS) et dans 47 unités hospitalières de transfusion
représentatives. Les dossiers manuels et électroniques de collectes et de distribution ont été
examinés. Les données quantitatives ont été analysées en utilisant le SPSS version 17du logiciel
informatique pour obtenir des statistiques descriptives.
Résultats
Un total de 183 117 unités de sang ont été recueillis par les RBTCs et les SC pour un objectif fixé de
127 400. Pour près de la moitié (48,9%) les unités hospitalières de TS se composent de dons de
remplacement par la famille. La plupart des hôpitaux étaient situés loin des RBTCs (médiane 70 km,
entre 0 et 400 km). Vingt et un établissements de TS sont situés dans des zones inaccessibles par la
route pendant la saison humide. Des camionnettes non réfrigérées et des ambulances étaient le
mode de distribution du sang le plus fréquent. Les transports en commun, la remise en main propre,
le transport aérien et les bateaux ont été utilisés moins souvent. Le transport de sang des RBTCs ou
des SCS pour les hôpitaux a été fait en utilisant des boîtes de pique-nique ordinaires dans 87% des
cas. La surveillance de la température pendant le transport du sang a été faite dans 33,1%, 4,4% et
1,1% des cas pour les RBTCs, les SCS et les hôpitaux, respectivement. Tous les RBTCs et certains
des SC avait un équipement approprié de stockage du sang. La plupart des unités de TS
hospitalières utilisent des réfrigérateurs domestiques à usage multiple pour le stockage du sang sans
contrôle de température. Tous sauf 2 hôpitaux avaient des générateurs de secours. Seulement 35%
du personnel des unités hospitalières de TS avait été formé à la gestion de la chaîne du froid.
Discussion
L'étude indique un approvisionnement en sang non contaminé disparate dans les hôpitaux ,ceux
situés dans les zones reculées étant les plus touchés. Des registres insuffisants et le manque de
moyens objectifs pour établir les besoins en sang des RBTCs, des SC et et des unités hospitalières
de TS rendent difficile la détermination d’objectifs corrects. Le mode de transport, les longues
distances, les conditions météorologiques extrêmes et les préoccupations de sécurité dans certaines
régions du pays, couplés avec le fait que le personnel est relativement peu formé à la gestion de la
chaîne du froid sont les principales menaces à son maintien.
Conclusion
Il ya un besoin urgent d'établir des systèmes appropriés de gestion de l'information à des fins de
planification et de l'élaboration des politiques. Des systèmes visant à promouvoir un
approvisionnement équitable en sang non contaminé doivent être mis en place. Des stratégies visant
à contrer les menaces conduisant à une rupture de la chaîne du froid, devraient également être mis
en place.
TRANSLATED FROM ENGLISH
119. L’INFORMATIQUE DECISIONNELLE (BI) : REPONSE AUX BESOINS DES SERVICES
TRANSFUSIONNELS
Brits T
South African National Blood Service
[email protected]
Contexte
Le service national de transfusion sanguine sud africain (SANBS) fournit les services transfusionnels
à 90% des résidents sud-africains. Dans la prestation de ces services, des modules d'un système
d'information développé par Medical Health Care (Meditech) réservés aux banques de sang et aux
laboratoires aux États-Unis ont été adaptés pour être utilisé comme système d'exploitation pour gérer
la chaîne de valeur du sang au SANBS.
Meditech contient un historique complet de tous les donneurs de sang depuis leur premier contact
avec le service de transfusion sanguine, l’histoire de leurs dons, des communications émanant de
SANBS avec les donneurs, et les résultats de leurs dons. Cela comprend l'analyse et le traitement
des dons, ainsi que le résultat final de tous les produits sanguins transformés.
Bien que toutes les données sont disponibles sur le système en direct ou archivées sur bandes, les
fonctionnalités de reporting était lourdes, avec beaucoup de ressources et limitées à des rapports
opérationnels de routine. Le personnel s’appuyait donc sur les enregistrements conservés
manuellement dans des tableurs et sur papier à des fins de rapports officiels. Inutile de dire, qu’il n'y
avait pas de source unique ni d'exactitude de ces données.
Objectif
L'objectif est de proposer une solution de reporting fiable et précis et un système d'analyse des
tendances à utiliser à la fois par le service Donneurs et les services Techniques du SANBS et de
démontrer comment les objectifs stratégiques donneurs du SANBTS peuvent être appuyés par
l'utilisation du Donor Panel Datamart.
Méthodes
Un entrepôt de données (data warehouse) couvrant les magasins de données (datamarts) sur les
donneurs, les collectes de sang et de surveillance virale, le Télé-recrutement, le recrutement par
SMS, la transformation, les réquisitions des patients et les problématiques des patients a été
développé et affiné au cours d'une période de 4 ans. Ces datamarts / cube (BI) fournissent des
rapports aux besoins d'information requis à tous les niveaux de planification, de suivi et de gestion au
sein du SANBS.
Résultats
La figure suivante donne un exemple des collections de datamarts /cube de la couche de reporting
BI. Cet exemple spécifique est utilisé pour illustrer la comparaison entre les collectes de sang et la
prévalence du VIH pour 2010 et 2011 par zone d'exploitation du SANBS. Dans la figure, les données
pour la zone Egoli sont décomposées par groupes d'âges
Figure: Exemple de rapport généré à partir du système BI du SANBS (see English version)
Conclusion
Le système BI du SANBS permet l'utilisation efficace des données actuelles et historiques requises
pour prendre les décisions de gestion optimisées pour le maintien d'un approvisionnement suffisant
en sang efficace, sûr et économique dans les services de donneurs de sang du SANBS.
TRANSLATED FROM ENGLISH
121. ANALYSE COMPARATIVE DE PRELEVEMENTS DE PLAQUETTES PAR APHERESES :
PERFORMANCE, EFFICACITE ET NUMERATION POST-TRANSFUSIONNELLE CHEZ LES
RECEVEURS
Gupta M, Mehta N
Kokilaben Dhirubhai Ambani Hospital and Medical Research Institute, Mumbai
[email protected]
Contexte
La thrombocytaphérèse est maintenant de plus en plus prescrite et utilisée par les cliniciens pour les patients ayant
des désordres hémato-oncologiques. La performance des divers équipements d'aphérèse et les augmentations de la
numération plaquettaire post-transfusionnelles chez les patients sont les principaux paramètres qui établissent
l'efficacité des procédures d'aphérèse.
Objectifs
Pour effectuer une analyse comparative des procédures de thrombocytaphérèse effectués sur deux séparateurs de
cellules dans un hôpital de soins tertiaires au cours de l'année 2011 et d'évaluer l'efficacité des transfusions de
plaquettes en mesurant la l’augmentation du nombre de plaquettes post-transfusionnelle chez les patients
transfusés.
Matériels et méthodes
En 2011, les procédures ont été réalisées sur deux séparateurs de cellules de sang disponibles au centre de
transfusion sanguine, (1) l’ Amicus (Fenwal) et (2) et le Cell Separator Comtec (Fresenius). Tous les détails de la
procédure ont été enregistrés. La numération des plaquettes d'aphérèse de chaque produit a été réalisé et le
rendement du produit de même que l'efficacité de la collecte ont été calculés. La numération plaquettaire après la
procédure a été mesurée lors de chaque procédure. Pour les données transfusionnelles des patients, le nombre de
plaquettes pré-transfusionnelles et le diagnostic de chaque patient ont été notées. Un comptage de 24 heures des
plaquettes post-transfusionnelles a été mesurée pour chaque patient. La différence ou l'augmentation de la
numération plaquettaire et l’augmentation corrigée ont été calculés pour chaque transfusion de plaquettes.
Résultats
Sur les 239 procédures effectuées, 186 ont été réalisées sur AMICUS et 53 ont été effectuées sur Comtec. Le
rendement unidose a été fixé à 4 et double dose à 6 x 1011. Pour les procédures à dose unique, Amicus atteint un
11
rendement moyen de 4,2 x 10 contre 3.84 pour le Comtec. Le rendement double dose sur Amicus était de 6,3
contre 6 pour Comtec. Les numérations moyennes pré-et post-procédures étaient de 270 x 189 x 103/uL et 103/uL
sur Amicus et de 276 x 174 x 103/uL et 103/uL pour Comtec. L'épuisement des plaquettes donneurs était de 31 %
sur Amicus contre 37% sur Comtec. L'efficacité de collecte était de 81,6% et de 71,8% pour Amicus et Comtec
respectivement. En ce qui concerne l'augmentation post-transfusionnelle de la numération plaquettaire chez les
patients, il n'y a pas eu de variation significative liée à la machine utilisée pour la préparation de plaquettes.
Beaucoup de patients ont reçu des plaquettes préparées sur les deux machines. Un total de 76 patients ont reçu 239
transfusions de plaquettes d'aphérèse. Parmi eux, 24 ont reçu des plaquettes d'aphérèses multiples. La moyenne de
numération plaquettaire pré et post-transfusionnelle était de 22 000/uL et 60 000/uL respectivement. L’augmentation
moyenne de la numération était de 38 000/uL avec un incrément de comptage corrigé de 40 124/uL. 32 transfusions
n'ont montré aucune augmentation de la numération plaquettaire.
Discussion
Amicus a montré une meilleure efficacité de collecte par rapport à Comtec une durée de procédure quasiment
identique. De même, les donneurs sur Amicus ont perdu moins de plaquettes (31%) contre 37% sur Comtec. Trentedeux des 239 transfusions n'ont pas abouti à une augmentation du nombre de plaquettes après transfusion. Il
s'agissait de patients atteints de troubles hématologiques et multi transfusés. Le déclenchement minimum pour
transfuser des plaquettes est devenu un sujet de préoccupation. La numération pré-transfusionnelle était faible,
4 000/uL dans quelques cas et >100 000/uL chez 3 patients. 21 transfusions ont été réalisées pour les numérations
plaquettaires >50 000/uL.
Conclusion
A partir de cette étude, nous concluons que les deux séparateurs de cellules ont une bonne efficacité de collecte,
Amicus ayant une plus grande efficacité, de meilleurs rendements et moins d’appauvrissement des plaquettes
donneur par rapport au Comtec. L’augmentation du nombre de plaquettes chez les patients en moyenne est de 40
000/uL, ce qui est comparable aux résultats d'études similaires. Les patients qui n'ont pas montré une augmentation
significative étaient multi-transfusés et atteints de tumeurs malignes hématologiques. Les plaquettes d'aphérèse
montrent une augmentation statistiquement significative de la CCI et une augmentation plaquettaire posttransfusionnelle ce qui justifie en outre le fait que les plaquettes d'aphérèse sont plus sûres et réduisent l'exposition
des donneurs en diminuant le nombre de transfusions nécessaires. En même temps, il est nécessaire de faire
prendre conscience aux cliniciens pour le déclenchement approprié de transfusions et la nécessité de pratiquer une
médecine fondée sur les preuves. Les transfusions injustifiées doivent être découragées et la décision de transfuser
un composant doit être fondée sur les symptômes et l'état des patients.
TRANSLATED FROM ENGLISH
122. CONSEILS AUX DONNEURS DE SANG IDENTIFIES VIH REACTIF: REVUE DE JANVIER 2007 A
JUIN 2011
Redecker R, Matyayi T
The Blood Transfusion Service of Namibia, Windhoek, Namibia
[email protected]
Contexte / Introduction
Tous les dons de sang recueillis par le Service de transfusion sanguine de la Namibie (NAMBTS) sont
sélectionnés pour anti-VIH et l'ARN du VIH avant la transfusion. Les donneurs dont le sang produit un
résultat réactif sont contactés par le conseiller des donneurs pour fixer un rendez-vous pour une séance
de conseil. De Janvier 2007 à Juin 2011, ces donneurs ont été re-testés sur un échantillon de sang
prélevé au moment de la consultation. Tous les résultats VIH réactifs ont été confirmés réactif pour le
VIH. Pour les donneurs de Windhoek, les résultats finaux ont été divulgués par le conseiller des donneurs
lors d’une deuxième séance de consultation. Les résultats définitifs pour les donneurs extérieurs à
Windhoek ont été transmis à une organisation locale indépendante de gestion des personnes infectées
par le VIH avec la permission du donneur.
Buts et objectifs
Le but de cet étude était de déterminer combien de donneurs identifiés VIH réactif étaient traçables et
répondaient à l'invitation à la consultation. Il a également été tenté d'établir s'il y avait un lien entre le
statut du donneur (primo donneur, fidélisé ou ancien donneur) et le taux de consultations réussies.
Matériels et méthodes
Le groupe d'étude se composait de tous les donneurs trouvés VIH réactifs au cours de la période de
Janvier 2007 à Juin 2011. Les donneurs avec des résultats discordants n'ont pas été inclus. Les
statistiques compilées par le conseiller des donneurs ont été analysées et la base de données
informatiques a été consultée pour le nombre total de dons de la période d'étude.
Résultats
Parmi les 203donneurs VIH réactifs 5,91% n'étaient pas traçables, 13,79% étaient traçables, mais
n'avaient pas fait usage des services de consultation et 80,30% ont été conseillés. 23,40% de primo
donneurs, 11,76% de donneurs réguliers et 20,69% des anciens donneurs n’ont pas pu être conseillés.
Discussion et conclusion
Il ya deux raisons principales pour la consultation de conseil. La première consiste à empêcher les
donneurs de revenir faire un don, l'autre permet d’éviter la propagation secondaire dans la communauté.
Dans le cadre de la consultation, tous les donneurs ont été renvoyés à un organisme indépendant de
gestion des personnes infectées par le VIH.
L'accent doit être mis sur l'obtention des coordonnées exactes des donneurs (en particulier les nouveaux
donneurs) au moment de la collecte de sang. L'infirmière lors de l'entretien pré-don doit souligner que le
donneur ne doit pas faire un don dans le but d’ obtenir un test VIH.
L’étude rétrospective des donneurs est importante puisque 51donneurs réguliers ont fait une
séroconversion dans la période d'étude.
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123. DEVELOPPEMENT ET MISE EN ŒUVRE D'UN CALENDRIER/PLANNING DES COLLECTES
DANS UN SYSTEME DE GESTION INTEGRE (SAP)
van der Merwe W, Scanes T, Scholtz J, Govender H
South African National Blood Service, South Africa
[email protected]
Contexte
Avec la création du service national de transfusion sanguine d'Afrique du Sud (SANBS) en 2001,
l'ordonnancement et la planification des collectes ont été réalisés de façons différentes. Les
méthodologies et les systèmes utilisés dans les 28 établissements variaient de systèmes papier seuls
jusqu’à des systèmes informatisés. C’est pourquoi le SANBS n'avait pas de projection précise des
collectes de sang à court et à moyen terme, ou ne pouvait pas réajuster les prévisions par rapport
aux objectifs. Ceci fut identifié comme une faiblesse et un obstacle à la croissance requise pour les
collectes en raison de l'augmentation de la demande en produits sanguins.
Méthodes
Après la création du SANBS il fut décidé d'utiliser SAP comme système d'entreprise. en 2008, La
décision fut prise d'élaborer un calendrier et un système de planning sur SAP. Simultanément un
système de gestion des collectes (CMS) a été développé pour établir et calculer les objectifs de
collectes. Le développement et la mise en œuvre au cours de la période 2008-2011 a été conduite
par les opérationnels du SANBS par le personnel et un analyste SAP sous contrat. Le projet a été
décomposé en trois phases distinctes, à savoir:
1. Développement et mise en œuvre du système de planification
2. Ajout du planning et de l'intégration
3. Calcul des coûts et intégration avec le CMS
Résultats
Le projet a démarré en Septembre 2008. Peu de temps avant le démarrage, un poste de planificateur
de zone a été crée pour chacune des sept zones opérationnelles. Les titulaires de ces postes ont été
chargés de la planification centralisée et du planning de leur site dans leurs zones respectives. Les
processus et les tâches de ce poste ont été élaborées en harmonie avec le nouveau système.
Lapremière phase du projet, y compris la mise en œuvre du systeme dans les sept zones a été
achevée en Octobre 2010.La deuxième phase du projet a été achevée en Septembre 2011, ce qui a
permis l'organisation d'avoir une prévision consolidée des collectes et un réajustement de ces
collectes en fonction des objectifs fixés. En raison de l'approche plus structurée, et systematisée avec
le CMS, le SANBS a été en mesure de fournir les demandes de produits sanguins pendant les cinq
dernières années. Les collectes de sang total ont augmenté de 710 651 au cours de 2007 à 804 360
en 2011.
Discussion
Le système est l'outil quotidien des planificateurs des zones du SANBS et a les capacités suivantes,
au titre de chaque phase de développement.
1.
2.
Développement d'un système de planification des collectes
•
Base de données de tous les sites de prélèvement et contacts
•
Variables pour prises de décision en termes d'ordonnancement et de planification
•
Gestion du personnel et des véhicules
•
Communication avec le fichier du site
•
Comptes rendus
•
Impression des documents de recrutement
•
Echange de données avec le SANBS
•
Calcul des prévisions de collectes
Ajout du planning et de l'intégration
•
Capacité d’établir des rapport sur les prévisions de collectes par rapport aux objectifs cibles et aux
chiffres réels
•
la troisième phase est actuellement en cours de finalisation
Conclusion
Le développement et la mise en œuvre d'un système de planification a joué un grand rôle dans
l'efficacité et la croissance des collectes du SANBS. Davantage de bénéfices périphériques et un
potentiel de services supports sont également envisageables.
TRANSLATED FROM ENGLISH
124. ÉLABORATION D'UN MANUEL SUR L'ENTRETIEN PREVENTIF DES BANQUES DE SANG ET
DES MATERIELS DE LABORATOIRE
Kamande Wanyoike G
Kenya National Blood Transfusion Service
[email protected]
Introduction et contexte
La pratique de transfusion sanguine est un service essentiel qui exige l'assurance de la qualité des
processus impliqués. Il est donc crucial de disposer d'équipements disponibles et fiables afin d'atteindre
et de maintenir le niveau de qualité exigé.
Le développement du manuel mentionné est destiné à aider les banques de sang et des laboratoires à
entretenir le matériel de manière optimale fonctionnelle et rentable. Ceci est particulièrement utile dans la
situation africaine où la plupart de nos membres ne peuvent pas disposer de ressources suffisantes pour
remplacer le matériel défectueux ou se procurer suffisamment de matériel de dépannage.
Buts et objectifs du manuel
1. Fournir des procédures d'entretien préventif du matériel utilisé pour la collecte, le contrôle, la
transformation et le stockage du sang et des produits sanguins
2. Fournir une interface essentielle entre l'utilisateur des équipements et le personnel de maintenance.
3. Fournir les exigences de documentation minimales pour les procédures de maintenance des
équipements.
Méthode
Dans le manuel la forme suivante a été utilisée:
1. Brève explication des principes de fonctionnement de chaque pièce d'équipement.
2. Calendriers structurés d'entretien préventif nécessaires pour chaque pièce d'équipement.
3. Pratiques à éviter lors de l'utilisation d'équipement.
4. Types de documents utilisés dans la maintenance des équipements.
Résultats
L'application des procédures prévues dans ce manuel devrait atteindre les objectifs suivants:
1. Exploiter la durée de vie maximale de l'équipement - utile en situation de ressources limitées.
2. Minimiser le besoin de maintenance corrective des équipements et les coûts associés.
3. Assurer la fonctionnalité des équipements et une fiabilité optimales.
4. Disposer de documentation à des fins d’enregistrement et de référence.
Conclusion
Les résultats présentés ci-dessus nous garantissent une qualité des équipements et des processus dans
la pratique transfusionnelle.
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125. ÉDUCATION AU DELÀ DES FRONTIÈRES – DEMONSTRATION D’OUTILS
1
2
2
Knox P , Mulligan S , Mulligan C
1
Chair, AfSBT Education Committee
2
University of Cape Town, South Africa
[email protected]
Introduction
Fournir du sang sécurisé aux patients en Afrique est un défi. Offrir une éducation et une formation au
personnel des banques de sang de divers pays africains est un défi encore plus grand. Le temps, les
efforts et les ressources mises en œuvre pour obtenir 200 manuels de l’ AABB et les mettre à disposition
dans de nombreux coins d’Afrique a renforcé ma conscience que l’ AfSBT a besoin de davantage de
bonnes volontés et de financements pour impacter l'éducation. Selon la base de données mondiale de
l'OMS sur la sécurité transfusionnelle, 72% des pays n'étaient pas en mesure de répondre à leurs
besoins de formation. Les défis sont bien connus de vous tous - un grand nombre de personnel de BTS a
besoin de formation, d’une variété formations selon les divers groupes, et les personnels nécessitant une
formation sont répartis sur de vastes zones géographiques et de surcroit parlent des langues différentes.
La formation classique n'est pas intéressante pour l'Afrique car elle nécessite de gros budgets, des temps
de mobilisation du personnel ainsi que du temps loin des familles, et, au final, un manque de sang.
Au début de 2010, le Comité éducation de l’AfSBT a été formé. Bien qu'il en soit encore à ses premiers
balbutiements il espère établir une base de données des compétences et développer une approche plus
organisée de l'éducation.
Objectif
Au cours de cette présentation, nous allons vous aider à quitter le confort d'une séance de formation
classique et vous persuader que la seule façon d'avoir un impact dans l'éducation en Afrique, c'est de se
tourner vers l’électronique/numérique.
Méthode
Des outils de faible coût ont été utilisés en raison des contraintes budgétaires importantes. Les
présentations ont été faites dans des formats brefs, dynamiques sachant que les jeunes apprenants ne
veulent plus s'asseoir dans une salle de classe en écoutant un cours. Ils préfèrent de courtes rafales de
stimulis multi-sensoriels de l'information.
Lorsque vous utilisez l'Internet et la technologie Web pour développer des présentations les questions
suivantes se posent:
1. Accès à large bande en Afrique
2. Large bande mobile ou fixe ?
3. Tablettes ou, les téléphones cellulaires ?
4. Quels outils de base sont ils nécessaires pour créer le matériel éducatif ?
5. Différentes options disponibles pour l’apprenant
6. Comment empêcher/faire face à l'obsolescence ?
Résultats
Parce que les actes valent mieux que des paroles, nous feront la démonstration de quelques-unes des
options électroniques qui peuvent être utilisées et de la meilleure façon de les optimiser.
Conclusion
En utilisant la technologie afin d'optimiser toutes les possibilités d'apprentissage, le partage des
connaissances et des expériences peut exister au-delà du lieu de ce Congrès et au delà des frontières.
TRANSLATED FROM ENGLISH
126. EFFICACITE DU QUESTIONNAIRE AUX DONNEURS DANS LA REDUCTION DE LA
PREVALENCE HIV ET AUTRES INFECTIONS TRANSMISSIBLES PAR TRANSFUSION CHEZ LES
DONNEURS DU NBTS EN TANZANIE
1
2
2
1
1
1
1
Nkya E , Ndhlovu T , Knox P , Mlingi G , Haule D , Mpopo G , Mogela D
1
Tanzania National Blood Transfusion Service
2
AABB
[email protected]
Contexte
En 2009, le Service National de Transfusion Sanguine de Tanzanie a révisé son questionnaire du
donneur visant à identifier les questions utiles dans la détection des risques sanitaires, médicaux et
comportementaux en regard des infections transmissibles par transfusion (ITT) telles que VIH et autres.
La révision du questionnaire était nécessaire parce que l'outil d’évaluation utilisé ne répond pas
adéquatement et ne permet pas de capturer les facteurs de risque des donneurs liés aux quatre ITT pour
lesquelles un test est fait. En outre, il y avait un certain nombre de termes médicaux mal compris
nécessitant des explications supplémentaires, et prenant plus de temps aux conseillers tout en
provoquant un manque de cohérence dans les conseils aux donneurs.
Objectif
L'objectif était de réduire la prévalence du VIH et d'autres ITT par l'amélioration de l'admissibilité des
donneurs et l'évaluation des risques.
Méthodologie
Le processus a commencé par engager un consultant grâce à l'AABB pour aider à la révision du
questionnaire. Par la suite, un projet de questionnaire a été élaboré et testé dans une zone pendant trois
mois pour évaluer l'acceptabilité et la compréhension. Deux formulaires ont été conçus pour recueillir des
renseignements sur la compréhension du questionnaire, par les conseillers, sur une base hebdomadaire
et mensuelle, après quoi le questionnaire a été accepté pour usage. L'étape suivante a consisté à
développer un guide d’utilisation du questionnaire, puis de former tous les conseillers dans l'utilisation du
questionnaire et du guide. Après la formation, le questionnaire révisé a été déployé dans tous les centres
de zones du NBTS. L’analyse de la tendance des ITT positifs a été effectuée afin d’établir s'il y avait une
différence dans la prévalence avant et après l'utilisation du questionnaire révisé.
Résultats
Après 12 mois d'utilisation, quelques différences significatives dans la prévalence du VIH avant et après
la révision du questionnaire ont été observées. Après 12 mois d'utilisation, la prévalence du VIH parmi
les donneurs de sang a diminué de 37,5% (de 1,6% à 1%). Les VHB et VHC ont montré moins de
baisse : 3,7% (de 5,4% à 5,2%) et 16,76% (de 0,6% à 0,5%) respectivement. Ceci en raison de difficultés
liées au diagnostic clinique non-VHB / VHC par les conseillers SNTS et par les établissements de santé.
En outre, en raison des connaissances limitées dans le public en général, sur le VHB et le VHC, une
mauvaise information peut avoir été fournie par les donneurs au cours de leur entretien.
Conclusion
Renforcer les processus de sélection des donneurs par le biais d'un questionnaire donneurs complet et
l'utilisation d’un personnel bien formé renforce la réduction de la prévalence d'ITT en particulier du VIH
parmi les donneurs de sang. La Tanzanie envisage de préconiser l'utilisation de ce questionnaire révisé
dans les établissements de santé, en dehors du SNTS, qui collectent du sang de donneurs de
remplacement, visant ainsi à réduire les ITT dans le sang prélevé par ces établissements non-BTS.
Remerciements
Ce résumé a été soutenu par les accords Cooperative Agreement Numbers 5U2GPS002832-01 from the Centers for
Disease Control and Prevention
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127. EPIDEMIOLOGIE DE L’UTILISATION DU SANG CHEZ LES PATIENTS ADULTES ATTEINTS DE
HIV/SIDA DANS LES HOPITAUX OUGANDAIS ; UNE ETUDE PILOTE
Kajja I
Dept of Orthopedics, Makerere University College of Health Science, Kampala, Uganda
[email protected]
Contexte
La mise en place d'une base de données nationale sur l'utilisation clinique du sang est une condition
préalable à la reconnaissance et à l'allocation de la logistique adéquate dans les services de transfusion
en particulier dans les systèmes de santé avec des ressources minimales ; L'étude visait à établir les
relations entre l'utilisation du sang chez les patients VIH / SIDA et le stade de la maladie ainsi que la
durée sur la thérapie antirétrovirale.
Méthodes
Sur une période de quatre mois (du 1er Mars au 30 Juin 2011) des patients adultes VIH / SIDA souffrant
d'anémie, recevant une transfusion, ont été observés. Les données démographiques, la raison de la
transfusion, la numération des CD4, la durée pendant laquelle ils avaient été mis en thérapie
antirétrovirale, et la quantité de sang utilisée lors d'un épisode de transfusion donnée ont été notés.
Résultats
Un total de 105 patients adultes VIH /SIDA (47 femmes et 58 hommes) ont reçu dans 4 hôpitaux de
district au moins une unité de sang pour traiter leur anémie. Leur âge moyen (SD) était de 32,6 ans (7,62)
ans. Leur taux moyen d'hémoglobine pré-transfusionnel était de 5,15 (0,55) g/dl. Leur taux moyen de
CD4 pré-transfusionnel était de 253 cellules par microlitre et ils avaient été en ARV pour une durée
moyenne de 12,5 mois. Une moyenne de 1,37 (intervalle 1-3) unités de sang a été transfusée. Il y avait
une corrélation positive +0,197 entre le taux d'hémoglobine pré-transfusionnel et la numération des CD4.
Toutefois, les écarts dans l'utilisation du sang ne sont pas statistiquement liés à la numération des CD4 et
à la durée du traitement ARV (p=0,187, 0,179), respectivement.
Conclusions
Une population relativement jeune de patients VIH/SIDA se présentent avec une anémie sévère. Leur
utilisation du sang n'est pas directement influencée par le stade de la maladie ou la durée de la thérapie
antirétrovirale. Cela est dû à la pratique transfusionnelle de cliniciens qui soignent des patients VIH/SIDA
et constitue le reflet des bonnes pratiques de l'Organisation mondiale.
TRANSLATED FROM ENGLISH
128. ÉVALUATION DES CAUSES D’EXCLUSION AU DON DE SANG AU RWANDA
1
1
1
Senyana F , Katare S , Gasana M , wa Mwenga W²
1
Rwanda National Centre for Blood Transfusion
²AABB Country Coordinator
[email protected]
Contexte
L'admissibilité d'une personne à donner du sang dépend principalement de deux considérations
générales: que le don ne sera pas dangereux pour le donneur et que les dons de sang ne seront pas
inutilement dangereux pour le receveur. Les politiques et les règlements appliqués par le Centre National
de Transfusion Sanguine exigent que, dans le cadre des critères d'admissibilité, un donneur doit être
exempt de maladies infectieuses transmissibles par transfusion, autant qu’elles puissent être
déterminées à partir de l'histoire de la santé et de l'examen médical.
Objectif
L'objectif était d'analyser les principales causes de l'exclusion des donneurs au Rwanda.
Méthode
Nous avons utilisé une étude rétrospective descriptive des taux de report et d’exclusion des donneurs de
sang au Rwanda au cours d'une période d'un an entre le 1er Janvier et le 31 Décembre 2011. Avant la
collecte de sang, une conférence pré-don a été donnée à tous les donneurs, au cours de laquelle ils ont
été informés sur les risques potentiels et ont dû répondre à un questionnaire sur les différents facteurs
qui pourraient avoir une incidence sur la sécurité de leur sang. Tous les donneurs de sang ont subi un
examen physique et médical complet et dans lequel les éléments tels que taux d’hémoglobine, pression
artérielle et pouls ont été évalués. Les données ont été entrées dans une base de données électronique
qui ont où été extraites pour les résultats.
Résultats
Au cours de la période d'un an, un total de 7142 donneurs a été rapporté. Différentes raisons peut être
démontrées par le tableau ci-dessous:
Number
Age
Weight
Total
%
457
6.4
471
6.6
Medical
Reasons
3996
56.0
HIV risk
behavior
634
8.9
Pulse
584
8.2
BP
412
5.8
Stock
Reasons
35
0.5
Other
Total
553
7.7
7142
100
Conclusion
Il existe un certain nombre de raisons pour lesquelles une personne peut être différée du don de sang.
Au Rwanda, la majorité des donneurs (56%) sont exclus pour des raisons médicales, suivies par les
comportements à risque du VIH à hauteur de 8,9%. Les donneurs exclus doivent recevoir des
explications exhaustives sur les raisons de leur report. Les entretiens pré-don et péri-don, un système de
sélection des donneurs strict, un dépistage sérologique et l'utilisation rationnelle des composants
sanguins sont primordiaux pour la sécurité du sang.
TRANSLATED FROM ENGLISH
129. CINQ ANNEES DE DÉPISTAGE DU VIH DANS LA RÉGION CENTRALE DU NIGERIA
Adewuyi JO, Olawumi HO, Olatunji PO, Akintunde EA, Iseniyi JO, Popoola LH
Department of Haematology, University Of Ilorin Teaching Hospital, Nigeria
[email protected]
Contexte
En réponse à la pandémie du VIH, le gouvernement fédéral du Nigeria a mis en place à partir de 1983
plusieurs centres VIH en milieu hospitalier dans les différentes parties du pays, dont un à l'Université
d'Ilorin CHU (UITH) dans le centre du Nigeria.
Méthode
Un examen quinquennal du dépistage du VIH au centre UITH a été réalisée. Toutes les demandes de
dépistage du VIH et les résultats de Janvier 2004 à Décembre 2008 ont été analysées.
Résultats
Le nombre total de demandes de tests VIH traités au centre au cours de la période de cinq ans était de 9
569, dont 3 656 (38,2%) étaient positifs.
Les hommes et les femmes adultes constituaient 91,25% des cas positifs, et 8,75%. d’enfants. Parmi ces
adultes et enfants, les femmes étaient plus nombreuses que les hommes positifs (1,29 et 1,22%
respectivement). L’infection par le VIH a été transmis par la voie hétérosexuelle chez 88,4% des adultes.
L’historique de partenaires séropositifs connus a été donné par 10,1% des cas positifs tandis que 9,2%
d'entre eux ont indiqué une exposition antérieure à des produits sanguins, ce qui rend la transfusion
sanguine la voie possible d'infection dans les cas positifs.
Conclusion
Les centres publics de dépistage du VIH ont été utiles dans la détection des cas d'infection à VIH, et les
résultats montrent une augmentation du taux de diagnostic. En plus des installations situées dans les
hôpitaux, des centres de dépistage communautaires devraient être mis en place et le coût des tests de
dépistage pris en charge pour détecter des cas à des stades précoces de l'infection.
130. GESTION DU SYSTÈME INFORMATISÉ APPLIQUÉ À LA TRANSFUSION SANGUINE: CAS
DU RWANDA
1
2
1
1
1
2
Gasana M , Munk C , Senyana F , Rwandamuriye F , Lumumba P , Wa Mwenga W
1
Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) / Rwanda
²AABB
[email protected]
Introduction
Le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) fait usage d’un système BECS (Blood
Establishment Computerized System) pour la gestion des activités de ses trois centres régionaux
depuis près de 2 ans. Dans ces centres, le système BECS est utilisé sur des plateformes autonomes.
L’installation du système BECS a été effectuée sous la contrainte temporelle, due à une relation
difficile avec le fournisseur principal, déjà remarquée depuis le début du projet.
Afin de tirer bénéfice du système et de se projeter vers l’avenir, un changement d’attitude fut
considéré ayant des nouvelles valeurs avec comme mot clés : confiance, maitrise, durabilité,
partenariat.
Dans cet esprit, le CNTS s’est senti prêt à initier le projet d’extension du système BECS à l’ensemble
de ces centres régionaux incluant dans la démarche toute la problématique administrative (exemple:
processus de financement et d’acquisition).
Objectifs
Les objectifs du CNTS sur le plan informatique sont les suivants :
• Etablir des relations durables avec les fournisseurs
• S’approprier le système BECS et en faire un outil de soutien au niveau du management
• Intégrer le service informatique au système qualité de l’organisation
• Mise à niveau des infrastructures informatiques
Méthodes
L’approche préconisée est de maintenir en tout temps une vue d’ensemble du projet de manière
proactive et ainsi:
• Etablir une relation financière claire avec les fournisseurs
• Etablir un suivi assidu du processus d’achat
• Définir et suivre de près le budget et son financement
• S’approprier le système BECS au niveau de sa capacité à combler les besoins stratégiques du CNTS
• Permettre une prise en charge de la gestion documentaire du projet BECS par l’assurance de la
qualité
• Mettre en place une structure de management des infrastructures informatiques
Résultats
Les mesures prises pour faire face à la problématique de manière proactive sont les suivantes :
• Factures payés à temps (exemple: contrat de maintenance)
• Budget établi de manière réaliste tenant compte de son financement
• Réseau informatique amélioré permettant de relier les 5 centres régionaux du CNTS à la fibre optique
• Documentation électronique centralisée disponible à l’ensemble du CNTS et gérée selon un cycle de
vie établi par le service d’assurance de la qualité du CNTS
• Outils statistiques identifiés, nécessaires à informer les indicateurs décisionnels du CNTS
• La capacité et les contraintes du système BECS sont identifiées afin de mettre en place des
mécanismes de contrôle garantissant la qualité des opérations au sein du CNTS
Conclusion
Les tâches réalisées ont permis de rétablir la confiance entre les principaux protagonistes concernés
par le système BECS (exemple: les fournisseurs, différentes instances clés partenaires du CNTS).
Cette démarche a permis d’initier et conduire le projet en cours d’extension du système BECS à
l’ensemble des centres régionaux du CNTS, sur des bases solides, et dans un environnement
centralisé particulièrement possible par l’installation de la fibre optique.
L’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à la gestion et utilisation du système BECS, a
haussé la confiance des utilisateurs, permettant enfin au CNTS de s’approprier le système BECS.
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131. HÉMOVIGILANCE - UNE APPROCHE STRUCTURÉE
Ashford P
ICCBBA
[email protected]
«Hémovigilance» Le terme a été initialement appliqué aux premiers établissements nationaux de
transfusion sanguine de vigilance introduits dans les années 1990 tels que le Réseau national
d'hémovigilance français et le programme SHOT au Royaume-Uni.
La nécessité d’une hémovigilance efficace est aujourd'hui largement reconnue, et est identifiée
comme un élément important de la pratique transfusionnelle clinique dans l'aide-mémoire de l’OMS
"Élaboration d'un système national de transfusion sanguine".
Les tentatives visant à introduire des systèmes nationaux d'hémovigilance ont parfois été difficiles à
cause d'un manque d'éléments préalables essentiels au niveau des hôpitaux locaux tels que la
sensibilisation du personnel et la formation, une traçabilité efficace, des systèmes locaux fiables pour
identifier et enregistrer les événements indésirables, et une culture du «sans blâme».
Cette présentation vise à reprendre la définition de l'hémovigilance, et estime que la définition de
l'OMS: "L'hémovigilance est nécessaire pour identifier et prévenir l'apparition ou la réapparition d’
événements indésirables de la transfusion, pour accroître la sécurité, l'efficacité et l'efficience de la
transfusion sanguine, couvrant toutes les activités de la chaîne transfusionnelle du donneur au
receveur. "
A partir de cette base, il propose de construire l'hémovigilance en "bottom up" en mettant l'accent
initial sur les responsabilités d'hémovigilance des cliniciens prescripteurs et le comité de sécurité
transfusionnel de l'hôpital, sous la direction d'un comité national de pilotage pour fournir une
formation et une orientation, standardiser les définitions et la pratique, et en assurer le respect.
Une telle approche crée une plateforme solide de fonctionnement de l’activité d'hémovigilance locale
d'une manière cohérente sur laquelle une évaluation nationale et un système de déclaration peuvent
être construites.
132. HEPATITE VIRALE B CHEZ LES DONNEURS DE SANG : PLACE DU CENTRE DE
TRANSFUSION DANS LE DIAGNOSTIC CLINIQUE ET BIOLOGIQUE
1
2
2
Dzia AB , Makouka TD , Ibara JR
1
Centre National de Transfusion Sanguine
2
CHU de Brazzaville, Congo
[email protected]
Introduction
L’hépatite virale demeure un problème de santé publique compte tenu de sa forte endémicité
notamment en Afrique subsaharienne. Son dépistage en transfusion est systématique lors de la
qualification biologie des dons de sang d’où le rôle important des centres de transfusion dans le
dépistage et le suivi de cette infection à l’échelle nationale.
Objectif
Le but de cette étude est de montrer l’importance de l’implication du Centre national de transfusion
sanguine (CNTS) dans le diagnostic clinique et biologique de l’hépatite B au Congo.
Matériel et méthodes
Après analyse des données antérieures du CNTS, une étude prospective réalisée de janvier à juillet
2010 auprès des donneurs de sang de Brazzaville. Au cours de l’entretien médical, le consentement
du donneur pour participer à l’étude est obtenu. Suite à la ponction veineuse, le sérum est séparé
après centrifugation. Au CNTS, les tests ELISA sont réalisés pour le dépistage des marqueurs de
l’hépatite B (AgHBs, AgHBe, AcHBe), pour le VIH et l’hépatite C. Le dosage des transaminases a été
réalisé en collaboration avec le laboratoire national de santé public (LNSP). Les donneurs
consentants ayant été dépistés AgHBs positifs en première instance, sont conviés à un suivi
biologique pour les autres analyses.
Résultats
Au total 61 sujets ont été recrutés d’âge moyen de 34,4 ans. Il s’agissait de 49 hommes soit 80,3% et
de 12 femmes soit 19,67% avec un ratio de 4 : 08. A l’issu de l’entretien médical, 30% des sujets
avaient des facteurs de risques dont 15% avec des antécédents transfusionnels et 15% autres
avaient des partenaires sexuels multiples. Le suivi biologique organisé par le centre de transfusion
pour les donneurs ayant présentés un dépistage positif de l’AgHBs avait révélé un taux de
transaminases de 4,91% pour ASAT et 3,27% pour ALAT, une prévalence de 8,19% pour l’AgHBe
et 11,4% de l’AcHBe. Les coinfections étaient 3,27% pour le VIH et 1,63% pour le VHC.
Discussion et conclusion
Les résultats de cette étude montre que le seul dépistage de l’AgHBs lors de la qualification
biologique des dons ne suffit pas établir un diagnostic certain de l’hépatite B chez le donneur. Les
équipements médico techniques et les ressources des formations sanitaires sont insuffisants pour
assurer en permanence les analyses nécessaires au suivi biologique de cette infection. Par contre
dans le cas du Congo, le réseau transfusionnel national qui couvre plus de 90% du territoire peut
servir de référence dans la prise en charge de l’hépatite B.
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133. TESTS DE L’HEPATITE B (HBSAG) ANTIGENES DE SURFACE EN L'ABSENCE DE TESTS
NAT ET ANTI-HBc: OU EN SOMMES-NOUS?
1
1
1
2
3
Saliu I , Dairo T , Akinloye O , Essien V , Field SP
1
Safe Blood for Africa Foundation (SBFAF) Nigeria
2
Institute of Human Virology Nigeria (Formally National Blood Transfusion Service)
3
Welsh Blood Service (Formerly SBFAF)
[email protected]
Introduction
Le test de dépistage de l'Hépatite B fut le deuxième de la série des tests concernant les infections
transmissibles par transfusion (ITT), devenu populaire et disponible dans les années 1970. Le test à
l’origine était destiné à dépister l'antigène Australia qui est devenu une étape importante de la sécurité du
sang. Par la suite la question de la sensibilité du test devint un enjeu. Ceci a conduit à l'introduction de
plusieurs méthodes de laboratoire ayant pour but d’améliorer la sensibilité des tests. Des méthodes
comme le test d'agglutination, l’immuno-diffusion, la rhéophorèse en gel, le CFT, la contre-électrophorèse
et le RIPA étaient des essais populaires dans le passé. Les essais les plus les courants aujourd’hui en
Afrique, sont le test ELISA/EIA, et, plus récemment le NAT.
Méthode
Nous avons évalué les sérums réactifs du test ELISA en utilisant un autre test ELISA de base pour
confirmer la spécificité de la réaction Initiale ELISA dans cette étude. Cent trente-huit échantillons
consécutifs HBsAg de donneurs de sang ont été soumis au test de confirmation Murex HBsAg version 3
(GE37, 02G27-01). Le test de neutralisation est effectué par un test dupliqué HBsAg dans lequel on
ajoute un anticorps spécifique dans l’un des deux puits de réaction. La spécificité ou vraie réaction est
confirmée par une neutralisation <50% de la valeur réelle du test.
Resultats
Nos résultats ont montré que seulement 38 (27,5%) échantillons sur 138 ont été neutralisés. Les 100
autres (72,5%) ne l’ont pas été, ce qui suggère qu'ils peuvent ne pas être infectés, mais trouvés réactifs
et en tant que tels ne peuvent être utilisés en transfusion. Il est suggéré que ce groupe («aberrant ») soit
étudié plus avant, avant toute conclusion.
Conclusion
Les « aberrants » représentent un groupe important de donneurs de sang volontaires dans un
environnement pas très accueillant pour le don volontaire. Par ailleurs une sensibilité accrue pourrait être
obtenue en utilisant le test NAT. Tandis que des laboratoires plus avancés sont en train d’ajouter le antiHB core pour obtenir une sensitivité améliorée.. La question supplémentaire de l’infection occulte, qui se
situe à un niveau inférieur de détection de la plupart des tests hépatites, continue à être une
préoccupation de santé publique.
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134. MISE EN ŒUVRE D'UNE SOLUTION DE E-LEARNING AU SERVICE NATIONAL DE
TRANSFUSION SANGUINE D'AFRIQUE DU SUD (SANBS): SUCCES ET ENJEUX
Mkhize P
South African National Blood Service, South Africa
[email protected]
Contexte
La mise en place d'une installation dédiée à offrir des programmes de formation et de développement
dans les services de transfusion sanguine a débuté en 2007 avec le concept initial d'un "Centre de
formation en médecine transfusionnelle" (TMTC) financé par le PEPFAR. La mise en œuvre d'une
solution de e-learning devait être incluse dans ce concept offrant des contenus à travers la technologie
du Web. Ceci était également en harmonie avec la stratégie d'apprentissage et de développement de
l’établissement national de TS d’Afrique du sud(SANBS) qui repose sur une approche d'apprentissage
mixte avec la formation en classe (dirigée par un animateur), et sur le Web ( auto-formation axée sur
l'apprentissage virtuel).
Le projet a été réalisé en quatre phases: (1) infrastructure informatique (nouveaux serveurs); (2) achat
d'un système de gestion des apprenants, y compris contenus e-learning; (3) Conception du contenu; (4)
renforcement des capacités.
Objectifs de la solution e-learning
Réduction des coûts: Une grande partie des coûts passé dans les frais de voyage et d'hébergement.
Offrir des programmes de formation lorsque les apprenants en ont besoin, là où ils sont situés, a le
potentiel de réduire considérablement ces dépenses.
Amélioration du contenu d'apprentissage: l’offre du e-learning améliore l'apprentissage en ce sens où
l'apprenant peut sélectionner lui-même le contenu et il existe une plus grande souplesse d’offre aux
employés du SANBS.
Système de gestion des apprenants: la solution sera en mesure de suivre la progression du stagiaire, de
fournir des rapports détaillés aux hiérarchiques et de mesurer l'efficacité de la formation.
Soutenir les stratégies opérationnelles: le système prend également en charge la stratégie d'entreprise
plus large qui consiste à utiliser l’ informatique pour améliorer le fonctionnement de l’ETS.
Réduire le temps loin du travail: le système réduit le temps passé loin de l'emploi et peut améliorer la
productivité et la performance.
Motivation des employés: le E-Learning est considéré comme un moyen efficace de faire face aux
nouvelles technologies, de générer de nouvelles idées, et de maintenir un état d’esprit et une curiosité
chez le personnel.
Progrès à ce jour
Un fournisseur de services a été nommé associé en 2009 la mise en œuvre et à renforcer les capacités
internes. La construction des infrastructures et du système informatique ont été achevés et le projet lancé
en 2009. La mise en œuvre du système de gestion des apprenants incluant l’infrastructure de e-learning
ont été achevés en 2011. Les serveurs dédiés, l’équipement de vidéo conférence et le déploiement
d'ordinateurs portables ont été mis en place dans différents sites à l'échelle nationale. Les contenus
génériques du e-learning estsont dans les dernières étapes de transfert sur le système. Les contenus de
transfusion sanguine sont en cours d'élaboration et seront alimentés à partir d'organisations comme
l'OMS et l'AABB. La première phase utilisateur a été lancée le 29 Septembre 2011, avec 122 utilisateurs
ciblés.
Défis
•
•
•
•
Les contenus d’apprentissage pour la transfusion sanguine ne sont pas facilement disponibles et restent coûteux;
L’infrastructure informatique est inadéquate pour ce mode d'apprentissage - limitations de bande passante sur les
différents sites qui ne permettent pas de voix ni de vidéo;
L’accès à des ordinateurs sur tous les sites est insuffisant et peut faire échec à l'objet véritable du l'e-learning
(«apprentissage à la demande");
Gestion du changement – l’adhésion d’un nouveau mode d'apprentissage peut être lente au début.
Conclusion
Malgré les défis importants rencontrés avec le lancement initial, il semble que cette solution offre
d'énormes perspectives et avantages pour les SANBS à court et à moyen terme. Cette mise en œuvre
offre également des possibilités d'apprentissage si les programmes devaient être étendus au-delà des
services de transfusion sanguine nationaux sur le continent africain.
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136. MISE EN ŒUVRE D’UN PROGRAMME DE FORMATION AU CONSEIL VIH / SIDA
Poorun E
South African National Blood Service
[email protected]
Contexte
La formation au conseil VIH/SIDA constitue l’un des objectifs stratégiques de l’Etablissement National de
TS sud-africain (SANBS) pour augmenter l'approvisionnement en sang sûr et le recrutement et
l'éducation des donneurs de sang ; elle a été mise en place afin de réaliser ce rôle de conseil auprès de
tous les donneurs HIV positifs dans les différents sites de collecte.
Structure du programme de formation
Le programme d'apprentissage est constitué de deux concepts de base:
1. Mettre en application dans la vie quotidienne les informations précises concernant le VIH et le SIDA
But: La personne qui aura validé cette unité de formation sera en mesure d'appliquer les
connaissances fondamentales du VIH et du SIDA dans sar vie quotidienne.
2. Fournir l'information et le support relatifs au pré-test VIH
But: Cette unité standard est destiné aux apprenants qui travaillent dans le domaine médical et qui
prélèvent des échantillons pour le dépistage du VIH. Avant qu'un client puisse signifier son
consentement ou son refus pour le test, une discussion privée et confidentielle doit avoir lieu au cours
de laquelle les informations concernant le VIH et le SIDA et l'implication de passer un test sont
abordées et discutées.
Résultats
Les apprenants crédités de ces unités de formation unité seront capables de:
• Démontrer une compréhension des effets du VIH et du SIDA sur le corps humain
• Expliquer comment le VIH se transmet
• Discuter avec le donneur du VIH et du SIDA et de son dépistage
• Aider les donneurs à prendre une décision éclairée en matière de dépistage du VIH
Capacités attendues des employés formés
• S'engager avec un donneur séropositif par téléphone pour fixer un rendez au téléphone (être en
mesure de le dire avec diplomatie)
• Afficher / démontrer une connaissance de fond et une compréhension du VIH pour être capable de
l'expliquer au donneur positif.
• Assurer la confidentialité et le respect de la vie privée et donc gagner la confiance et l'honnêteté des
donneurs.
• Fournir des conseils pré et post test du VIH et démontrer la compétence technique nécessaire pour
les tests et le conseil; la façon de traiter les faux positifs.
• Capacité à traiter et interpréter les résultats positifs pour le donneur.
• Fournir des conseils pour le donneur de manière organisée/structurée (espace approprié/
environnement, processus réel de dépistage et de conseil, être clair et expliquer).
• Fournir au donneur des options de référence et de gestion supplémentaires, et les encourager à
informer les autres personnes concernées.
Conclusions
À ce jour, 110 chefs de service du SANBS et 8 officiers de liaison médicaux ont été formés. Il est
nécessaire de mettre en œuvre le projet sur une plus grande échelle pour s'assurer que le conseil aux
donneurs positifs VIH est mis en œuvre dans tous les sites.
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137. MISE EN PLACE D’UN PROGRAMME DE DONNEURS RARES: IMPORTANCE DU
LABORATOIRE DE REFERENCE EN IMMUNO-HEMATOLOGIE ET DU PROGRAMME DE
DONNEURS RARES
Olsen C
South African National Blood Service
[email protected]
Introduction
Le Laboratoire de référence d'immun hématologie de l’Etablissement National de TS en Afrique du
Sud (SANBS) sert de centre de référence tant au niveau national que international. Travaillant en
étroite collaboration avec le laboratoire de référence du SANBS le Laboratoire de référence de
l'enquête a aidé à investiger les échantillons provenant de patients en cas de difficultés au niveau des
épreuves de compatibilité rencontrées. Le Laboratoire de référence contribue également à la
fourniture de sang compatible en consultant le fichier des donneurs rares en Afrique du Sud pour la
fourniture d’unités appropriées destinées à la transfusion.
Objectif
Le Laboratoire de référence d'immunohématologie dispose d'un effectif total de quatre analystes et
examine une moyenne de 170 échantillons par an. Au cours des 3 dernières années, le laboratoire a
fourni plus de 500 unités de sang antigène négatif. Afin de répondre à la demande, au cours de la
sélection des donneurs de routine la recherche de groupes sanguins rares est nécessaire. Il s'agit
d'une fonction de routine du laboratoire de référence qui vise à maintenir une base de donneurs rares
pour le Fichier des Donneurs Rares SA. La plupart des unités sont fournies pour les transfusions des
patients atteints de spécificités d'anticorps multiples et nécessitent du sang qui est négatif pour les
différents antigènes des globules rouges. D'après les enquêtes réalisées au cours de la période de 3
ans, des anticorps dirigés contre les types suivants sanguins rares ont été identifiées: Bombay Oh,
S–
Ge-2, hr , Js(b-), Kn(a-), k-, McC(a-), Rh:-34 et U-. Les unités de sang pour les transfusions de ces
patients rares proviennent du fichier des donneurs SA Rare.
Méthodes
Le fichier des donneurs SA rare est constitué d'une base de données des donneurs rares qui ont été
identifiés soit par:
• Le dépistage systématique des donneurs
• L'inscription des patients qui se sont rétablis et qui ont été identifiés grâce à des enquêtes
effectuées quand ils ont eu eux-mêmes besoin de sang rare
• Les études familiales de types rares identifiées
Une fois qu’un type rare a été identifié le donneur est entièrement phénotypé pour tous les principaux
systèmes de groupes sanguins, ainsi que pour certains phénotypages complémentaires au sein
d'autres systèmes de groupes sanguins. Ces résultats de phénotypage sont entrés dans la base de
données pour référence ultérieure.
Ces donneurs peuvent faire don de routine à leur propre convenance ou, dans des circonstances
particulières, peuvent être appelés par notre Département spécial du service des donneurs qui
demande de faire un don pour un patient spécifique.
Chaque don de ces donneurs spéciaux rares est évalué selon le besoin:
• conservé l frais pour une transfusion spécifique
• conservé congelé pour une utilisation future
• stocké pour une utilisation en laboratoire
Résultats
Une relation étroite entre les enquêtes immun hématologie des Laboratoires de référence et
l'entretien des dons pour le fichier des donneurs de sang Rare est essentiel dans la fourniture de
sang pour répondre aux besoins transfusionnels de ces cas rares.
Conclusion
La participation active de la part de tous les membres impliqués, y compris le laboratoire de
référence, le médecin du patient, les membres de la famille, le Laboratoire de référence du SANBS,
les services des donneurs spéciaux, le Laboratoire d'inventaire, le Laboratoire de traitement spécial,
le Laboratoire de compatibilité et même le service de messagerie sont nécessaires pour être en
mesure de fournir ces dons spéciaux rares aux patients ayant des anticorps anti-érythrocytaires à
antigènes de haute fréquence, ou aux patients ayant des anticorps de spécificités multiples.
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138. INNOVATION INFORMATIQUE POUR CONTRIBUER A L’EFFICACITE DES COLLECTES A
L’ETABLISSEMENT NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE D'AFRIQUE DU SUD (SANBS)
Strydom K
South African National Blood Service, Johannesburg, South Africa
[email protected]
Contexte
Pour améliorer le fonctionnement de la collecte et ldu traitement du sang des technologies connexes
aux banques de sang sont mises en œuvre par l’établissement national de transfusion sanguine
d'Afrique du Sud (SANBS) Le SANBS avait demandé de trouver une solution pour disposer des
dossiers de donneurs électroniquement sur le site de collecte pour les collectes mobiles et permettre
à l'information concernant les donneurs d’ être disponibles au laboratoire de traitement du sang le
plus tôt possible pour permettre au sang d'être efficacement traité. Pour atteindre cet objectif, une
solution mobile (MOBI) a été créée pour être utilisée dans les collectes mobiles du SANBS.
Objectif
Dans cette présentation, le système MOBI sera décrit et les difficultés du développement et de la
mise en œuvre discutées. La réduction des coûts d'efficacité, et les effets de qualité des produits de
la mise en œuvre du système, sur la collecte de sang et de la transformation au sein de SANBS, sera
également mise en évidence.
Méthodes
Les données de cette présentation ont été recueillies à partir du système BI (Business Intelligence)
du SANBS.
Résultats
Les résultats ci-dessous illustrent la réduction des coûts, l'efficacité et amélioration de la qualité des
produits induits par l'institution du système MOBI. Avant l'institution du système MOBI dans les
collectes mobiles on été tenu d'avoir des impressions papier de l'information des donneurs, de
l’ensemble des donneurs, dans chaque site de prélèvement. Il en est résulté une utilisation excessive
de papier comme par ex. un panel de 1000 donneurs exigeait 222 pages A3. Cela a été éliminé par
l'institution du système et les détails du panel de donneurs sont disponibles par voie électronique lors
de la collecte par le biais du système MOBI.
Avant la mise en œuvre de MOBI, les détails des donneurs étaient mis à jour seulement lorsque le
personnel était retourné au site fixe où ils avaient accès en ligne. Pour une mise à jour soit en
moyenne environ 3 minutes par donneur, il faudrait près de 6 heures pour effectuer la mise à jour
d'une collecte de 140 unités. Ceci a été annulé grâce à la mise en œuvre du système MOBI.
Auparavant, le traitement du sang recueilli lors de la collecte sang, dans les centres de traitement
SANBS, était retardée jusqu'à ce que toutes les données aient été mises à jour sur le système Meditech
par le personnel des du service donneurs. Le téléchargement des données donneurs et dons, qui est
maintenant entré dans le système MOBI lors de la collecte, a permis la transformation immédiate du
sang prélevé. Cela a augmenté l'efficacité du traitement et de la qualité du produit au SANBS.
Conclusion
Le déploiement de la solution MOBI a eu un impact positif sur le coût, l'efficacité et le personnel dans
les zones dans lesquelles le système a été mis en œuvre.
• Les données du donneurs sont disponibles électroniquement sur le point de collecte, et les
impressions papier sont inutiles. Il en résulte des économies de coûts de papeterie, de matériel
informatique et des coûts de transport.
• L’Information sur le donneur est capturée sur le point de collecte, ce qui permet le téléchargement
des données dans les centres de traitement.
• Les résultats du questionnaire des donneurs sont saisis à la collecte, réduisant le temps de saisie
des données après les heures de travail, ainsi que les coûts des heures supplémentaires. Le
bénéfice est le moral du personnel plus élevé puisqu'ils peuvent rentrer chez eux après la
collecte.
• Traitement Le personnel au traitement du sang est en mesure de traiter plus rapidement les
unités, puisque les unités prélevées sont envoyées électroniquement.
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139. AUDITS INTERNE DE LA QUALITE A L’ETABLISSEMENT NATIONAL DE TS D’AFRIQUE
DU SUD (SANBS): DEFIS ET RESULTATS
Watt B
South African National Blood Service
[email protected]
Introduction
En 2001, les services de transfusion sanguine en Afrique du Sud, à l'exception du service du sang de
l'Ouest, ont fusionné pour former l’Etablissement National de TS d'Afrique du Sud (SANBS). Cela a
entraîné de nombreux changements qui ont créé de nombreux défis pour aligner les processus et
veiller à ce que la qualité du travail ne soit compromise, et que le maintien du système qualité soit
conforme partout au SANBS. En 2003 le SANBS a créé un département d'audit qualité interne qui
consistait en un directeur d’audit national et 3 chefs inspecteurs.
Buts et objectifs
Le principal objectif de l'audit interne a été de vérifier environ 270 sites sur une base annuelle, qui
comprend les banques de sang, les sites de prélèvement, les centres de donneurs spécialisés, les
centres de collecte mobile, les centres de traitement et les laboratoires spécialisés. Beaucoup de
zones à problèmes ont été identifiés, et divers défis ont dû être surmontés. Le but de cette
présentation est de mettre en évidence ces défis, expliquer les procédures qui devaient être mises en
place pour atteindre les objectifs ainsi que le résultat de l'audit interne effectué au SANBS.
Méthode
Programmes: Les audits internes ont été effectués par la visite des sites et par des inspections
visuelles par:
• des activités d'observation (les procédures effectuées dans les zones de travail)
• des évaluations verticales: en référence aux données des normes ISO et des normes pour la
Pratique de la transfusion sanguine en Afrique du Sud.
Résultats
Problèmes: certains sites ont été "window-dressed", avant et pendant les audits
• la formation SOP ne s’est pas faite de manière efficace ni avant la date prévue
• Les modes opératoires normalisés non respectés, et non suivis de façon uniforme dans
l’ensemble du SANBS
Le défi permanent consiste à encourager le personnel à être soumis à des audits internes.
Conclusion
L’utilisation des audits internes s'est avérée être une partie intégrante de l'amélioration du niveau de
qualité élevé au SANBS et donnant ainsi une cohérence à l'ensemble du SANBS.
TRANSLATED FROM ENGLISH
140. CONNAISSANCES ET VARIATIONS DANS LES ATTITUDES DES PERSONNELS
HOSPITALIERS VIS-A-VIS DU DON DE SANG BENEVOLE
Kuliya-Gwarzo A
Bayero University/Aminu Kano Teaching Hospital, Kano, Nigeria
[email protected]
Introduction
La campagne pour le don de sang bénévole est souvent une tâche ardue dans les pays en
développement comme le Nigeria. Il ya habituellement des mythes qui entourent le don de sang et de
la méfiance vis à vis des personnels de soins de santé pour lesquels la vente du sang représente un
gain financier évident. Les charges pour le dépistage confirme cela au public suspect qui peut ne pas
avoir été bien informé. On s'attend à ce que les personnels de l'hôpital qui sont supposés être
éduqués sur les questions entourant le don de sang seront plus disposés à fournir un don de sang
bénévole.
Buts et objectifs
Cette étude a été menée pour évaluer les connaissances et les variables d'attitude envers le don de
sang bénévole non rémunéré des travailleurs hospitaliers à Kano, au Nigeria, dans une tentative de
stimuler l'offre de sang des hôpitaux.
Matériel et méthodes
Deux cents travailleurs de départements cliniques et non cliniques ont été interrogés sur différents
aspects du don de sang à l'aide d'un questionnaire structuré. Le logiciel statistique SPSS version 16.0
a été utilisé pour trouver les pourcentages et les Chi carrés (X2) a été utilisé pour tester les
différences de réponses entre les différentes catégories de travailleurs.
Résultats
Soixante cinq pour cent des participants ont montré une attitude positive envers le don de sang, mais
seulement 9,5% des personnes interrogées dans cette étude avaient effectivement déjà donné du
sang volontairement. Le niveau d'instruction ainsi que être un personnel de l'hôpital clinique ou non
clinique n’avait pas d'association significative sur l'attitude positive à un don de sang volontaire, et il
n'y avait pas de différences significatives de réponses entre les hommes et les femmes. Cependant il
y avait une différence significative dans le malentendu entre le personnel clinique et non clinique.
Parmi ceux qui n'avaient jamais donné, avec une attitude à la fois positive et négative à l'égard du
don de sang, de la perception de ne pas avoir assez de sang, la peur du mal physique et du
diagnostic d'une maladie inconnue ont été jugées les raisons les plus courantes pour ne pas donner
du sang.
Conclusion
Il est nécessaire de mener une campagne de motivation active et appropriée dans le milieu
hospitalier afin d'augmenter le nombre de donneurs de sang volontaires.
TRANSLATED FROM ENGLISH
143. REORGANISATION DES SERVICES DE TRANSFUSION SANGUINE, APRES LE GENOCIDE DE
1994, POUR AMELIORER L'ACCES A DES PRODUITS SANGUINS ET AU SANG AU RWANDA
1
1
1
Senyana F , Katare S , Gasana M , wa Mwenga W²
1
Rwanda National Centre for Blood Transfusion
²AABB Country Coordinator
[email protected]
Contexte
Le Rwanda est un pays montagneux d’Afrique centrale et orientale. Il est l'un des pays les plus
densément peuplés d'Afrique, avec une population d'environ 11,4 millions de personnes sur une zone de
26 338 km ². Les services de transfusion sanguine existent au Rwanda depuis 1976. Toutefois, pendant
le génocide en 1994, les services ont été interrompus. Après le génocide le pays a voulu reconstruire les
services de transfusion sanguine. En 2006, la politique nationale sur la transfusion sanguine qui favorise
le don de sang volontaire non rémunéré a été adoptée avec la création du Centre National de
Transfusion Sanguine (CNTS) basé à Kigali. Le mandat du CNTS est de fournir du sang et des produits
sanguins de qualité en quantités suffisantes, pour une transfusion à tous les patients qui en ont besoin
dans tous les hôpitaux rwandais.
Objectif
Re-évaluer les efforts, les changements de la structure et la gouvernance des services nationaux de
transfusion sanguine.
Méthodes
Les 17 dernières années ont été un effort de re-construire le CNTS. Nous nous sommes concentrés sur
les facteurs ci-dessous:
1. Dons du sang: Création de sites de collecte de sang près des donneurs de sang.
2. Reconstruction et réhabilitation des bâtiments et des installations.
3. Décentralisation: Nous avons augmenté l'accès à des produits sanguins et au sang à travers la mise
en place de centres régionaux de transfusion sanguine dans les 5 provinces du Rwanda. Les centres
régionaux ont été bien équipés de salles d'attente avec TV, respectueux de l'environnement avec la
réception faite par du personnel qualifié pour fournir de l'information, des pièces agréables et des lits.
4. La formation continue du personnel médical et infirmier afin de parvenir à un haut niveau
professionnel dans la prestation de services.
5. La reconnaissance continue des donneurs pour 5, 10, 15, 20, 25, 30 et 40 dons et ainsi de suite, ce
qui renforce l'estime de soi et le sentiment d'offrir à ses frères humains.
6. Collaboration fréquente et communication avec les représentants des donneurs dans les sites de
collecte respectifs.
7. Haute réputation des services de transfusion sanguine en assurant la sécurité du sang par la
sélection rigoureuse des donneurs de sang, entretiens pré-don afin d'assurer une décision éclairée
au don de sang.
8. Développement d'un système de données totalement informatisée bien organisé, afin d'accéder à
l'information pour les donneurs et les patients.
9. Notification aux donneurs réactifs et non réactifs à toute ITT
Résultats
Le tableau montre que nos efforts ont été couronnés de succès dans la promotion du don de sang
volontaire non rémunéré et l'accès aux composants sanguins et au sang à tous les patients dans les
hôpitaux rwandais. À ce jour, il n'existe pas de cas rapportés de décès en raison d'un manque de sang ou
de ses composants.
Year
Donors
2000
22970
Conclusion
2001
26650
2002
27930
2003
30870
2004
28770
2005
37840
2006
38530
2007
32543
2008
35495
2009
40567
2010
40982
2011
37810
TRANSLATED FROM ENGLISH
144. GROUPE DE RECHERCHE EN TRANSFUSION SANGUINE EN AFRIQUE FRANCOPHONE:
RÉSULTATS DES ACTIVITÉS DE RECHERCHE POUR LES ANNÉES 2008-2011
Tayou Tagny C, Lefrère JJ
On behalf of “Groupe de Recherches Transfusionnelles en Afrique Francophone, GRTAF”
[email protected]
Les activités de recherche sont l'un des piliers de l'amélioration de la sécurité transfusionnelle en
Afrique car le domaine a besoin de données fiables pour mettre en œuvre des stratégies efficaces.
Le "Groupe de Recherches en Afrique francophone Transfusionnelles, GRTAF", un groupe de
recherche en transfusion sanguine en Afrique francophone, a été formé en 2007 à Paris lors du
premier cours de formation sur la recherche en transfusion sanguine, organisé par le Blood Research
System Institute (BRSI),,l’ Institut National de Transfusion Sanguine (INTS) et l'Institut Pasteur de
Paris, France. Le but du GRTAF était de développer des activités de recherche coordonnées par les
services de sang dans les pays africains francophones pour recueillir des données régionales,
nationales et internationales, essentielles pour une meilleure compréhension des questions de
sécurité du sang dans cette région de l'Afrique.
De 2008 à 2011, 27 services de transfusion sanguine africains et 19 pays francophones avaient
participé à une ou plusieurs enquêtes. Cinq activités de recherche ont été publiées, l'une est soumise
pour publication et quatre enquêtes internationales sont en cours. Les enquêtes portent en particulier
sur les caractéristiques du donneur de sang et le don de sang, le risque de transfusion (contrôle de la
qualité internationale, l'estimation du risque résiduel et les facteurs de risque de transfusion),
l'approvisionnement en sang et l'hémovigilance.
Les activités de recherche révèlent des caractéristiques communes et diverses de donneurs de sang
et des dons d'un pays à l’autre, les difficultés particulières des processus de dépistage de qualité pour
les ITT, les efforts nécessaires et les stratégies pour le renforcement de la qualité dans les services
de sang.
Les groupes de travail en Afrique doivent être encouragés, car leurs résultats révèlent des données
inconnues, mais essentielles pour l'amélioration de la sécurité transfusionnelle.
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145. APPROCHES MARKETING ET COMMUNICATION POUR LE RECRUTEMENT DE DONNEURS
DE SANG AU RWANDA
1
1
1
Senyana F , Katare S , Tuyishimire M , wa Mwenga W²
1
Rwanda National Centre for Blood Transfusion
²AABB Country Coordinator
[email protected]
Contexte
Le gouvernement du Rwanda a créé le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) dont la mission
est de fournir du sang de qualité et des composants sanguins en quantité suffisante pour une transfusion
à tous les patients qui en ont besoin. Pour réaliser sa mission, le Centre a développé des approches de
marketing et de communication pour le recrutement des donneurs de sang.
Objectif
Augmenter la sensibilisation du public sur l'importance du don de sang afin que le CNTS réponde à sa
mission.
Méthodologie
Deux média, imprimé et électronique ont été créés. Bulletins, dépliants, affiches et panneaux d'affichage
ont été développés. Débats télévisé et émissions de radio comme par exemple des quizz et des
émissions de radio préenregistrées ont été élaborées. Nous avons également utilisé des objets
promotionnels comme des stylos,des T-shirts, des livres, parapluies, sacs africains, tasses ... contenant
tous des messages pour l’appel à donner leur sang. En outre, nous avons publié des journaux et des
articles de sites web. Nous avons établi une ligne téléphonique gratuite qui permet aux donneurs de sang
et à la population générale d’accéder aux services. Nous avons également organisé des journées portes
ouvertes dans tous les centres régionaux et permis des rassemblements locaux.
Résultats
Entre 2000 et 2010, soit une période de dix ans, nous avons augmenté le nombre de dons de sang de 22
970 à 40 982 unités de sang par an avec un nombre considérable de nouveaux donneurs et de donneurs
de répétition. Nous avons également augmenté le nombre de sites de dons de sang, la population
apprécie les services offerts par le CNTS, et la crédibilité du CNTS s’est accrue au sein de la
communauté rwandaise.
Conclusion
Afin d'assurer un approvisionnement sûr et adéquat en composants sanguins et en sang, l'utilisation
d'outils de communication appropriés sont nécessaires pour communiquer efficacement avec les
donneurs de sang et la population générale. L'éducation et la formation du personnel des ETS et les
cliniciens, et en créant le plus grand nombre possible de sites de dons de sang dans le pays, en
particulier dans les communautés religieuses et de la jeunesse, ainsi que le développement et l'examen
des stratégies de base comme la collecte de sang provenant de donneurs à faible risque, sont également
efficaces.
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146. SENSIBILITE ET SPECIFICITE DES TESTS ELISA DE 4E GENERATION, DE 3EME
GENERATION & TESTS RTK DE DEPISTAGE DU VIH SUR LES DONNEURS BENEVOLES: ETUDE
PILOTE VISANT A PROMOUVOIR LE PROGRAMME NBTS DE LIAISON AVEC L’HOPITAL
1
1
1
2
3
Saliu I , Akinloye O , Dairo T , Essien V , Field SP
1
Safe Blood for Africa Foundation (SBFAF) Nigeria
2
Institute of Human Virology Nigeria (Formally National Blood Transfusion Service)
3
Welsh Blood Service (Formerly SBFAF)
[email protected]
Introduction
Les tests de dépistage des infections transmissibles par transfusion (ITT) est une procédure clé de
sécurité dans un service de transfusion sanguine moderne et en médecine transfusionnelle. Plus
précisément, le test de dépistage pour le VIH 1 a été introduit dans les années 1970, peu après la
découverte du virus. Les formats de tests basés sur des lysats viraux, ce qu'on appelle des tests de
première génération, se sont bientôt développés vers des technologies recombinantes à la fois pour les
anticorps VIH 1 et 2 avec des formats de test rapide spécifique à des centres de soins moins sophistiqué
que les établissements de santé. Le développement de la technique ELISA de 4ème génération qui teste
pour l'antigène et l’anticorps (Ag / Ab) a introduit un régime de sécurité améliorée pour les installations où
le NAT ne peut pas être mis en œuvre en tant que norme de référence actuelle des tests TTI pour la
sécurité transfusionnelle. Au Nigeria, les 17 services transfusionnels nationaux (SNTS) utilisent
actuellement la technique ELISA quatrième génération des tests recommandé par l'Organisation
mondiale de la Santé (OMS). Le SNTS offre également un Programme de liaison Hôpital (HLP) avec les
hôpitaux qui sont prêts à envoyer leurs unités de sang pour le dépistage.
Méthode
Dans cette étude pilote comparative, 339 donneurs de sang non rémunérés (VNRBD) consécutifs ont été
testés pour le virus VIH 1 +2 en utilisant un kit de test de 4ème génération, un kit de test de 3e génération
et un kit de test rapide (RTK).
Résultats
En tout, 7 sujets (2,1%) étaient réactifs avec le kit de 4ème génération, 5 (1,5%) étaient réactifs avec le
kit de 3e génération et 4 (1,2%) étaient réactifs avec le RTK. En comparaison, le kit de 3e génération a
détecté 71,4% de la trousse de test de 4ème génération et le RTK a détecté seulement 57,1% des 7
sujets. En termes de sensibilité le test RTK a été de 43% moins sensible et le kit de 3e génération était
de 28,6% moins sensible que la trousse de 4ème génération. Cependant, une spécificité de 100% a été
observée dans les deux kits moins sensibles sur les individus réactifs.
Discussion
La majorité des établissements de santé au Nigeria utilisent le RTK pour le dépistage du sang destiné
aux transfusions. Des facteurs tels que l'insuffisance des infrastructures et des dons de remplacement
contribuent à cette tendance. Il est donc suggéré que la participation proactive dans le HLP permettra de
réduire davantage l'infection par le VIH par transfusion sanguine.
Conclusion
Dans cette étude, une spécificité comparable a été observée chez les individus trouvés réactifs par le kit
de 3e génération et le RTK en comparaison avec le kit de 4ème génération, mais la vaste gamme de
différence dans la sensibilité devrait être le point tournant dans la migration vers l'utilisation des kits de 4e
génération. Le HLP sera un atout supplémentaire pour la mise en œuvre réussie d'un service centralisé
de sang au Nigeria.
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147. SEROPOSITIVITE AU VIH, VHB ET VHC CHEZ LES PATIENTS TRANSFUSES DE
L'HOPITAL NATIONAL KENYATTA, NAIROBI, KENYA
1
2
1
1
3
3
3
Kitonyi GW , Wafula EM , Maturi PM , Abdallah FK , Gontier C , Kimani M , Karimi E
1
Department of Human Pathology, Haematology & Blood Transfusion Unit, University of Nairobi, Kenya
2
Department of Paediatrics & Child Health, University of Nairobi, Kenya
3
Department of Human Pathology, Immunology Unit, University of Nairobi, Kenya
[email protected]
Contexte
La transfusion sanguine comporte toujours un certain risque de transmission de la maladie.
L’estimation de la prévalence des infections transmissibles par transfusion (ITT) chez les personnes
transfusées peut donner une indication de la sécurité de l'approvisionnement en sang du donneur
ainsi que l'efficacité du dépistage des dons de sang.
Objectif
L'objectif était de déterminer la séroprévalence du virus de l'immunodéficience humaine (VIH)
anticorps/antigène, l’antigène de surface de l'hépatite B (VHB), et les anticorps du virus de l'hépatite
C, (VHC) chez les patients transfusés à l'hôpital national Kenyatta (KNH). En outre, cette étude visait
à comparer le taux de séroprévalence des 3 virus chez des patients transfusés avec celui de malades
non transfusés.
Conception de l’étude: Une étude transversale comparative.
Méthodes
Les participants admissibles à l'étude et consentants comprenaient 152 patients transfusés et 200
non-transfusés comme groupe de contrôle apparié pour l'âge, enfants et adultes. Les participants ont été
successivement inscrits dans l'étude entre Juillet et Octobre 2010 à partir, des cliniques externes de
l'hôpital AOS, des services médicaux et chirurgicaux. Les patients (ou les tuteurs dans le cas des enfants),
ont été interrogés à l'aide d'un questionnaire structuré et les données démographiques et cliniques
extraites de leurs dossiers médicaux. Un échantillon de sang de chaque participant a ensuite été testé
pour les anticorps et d'antigènes du VIH sur test de 4ème génération Vironostica* VIH-Uni FormII Ag/Ab.
Les tests HBsAg ont été réalisés avec le système HBs EAI Anilabs. L’anti-VHC a été réalisé sur Murex
anti-CV, version 4. Les données ont été analysées à l'aide du logiciel SPSS version 17,0.
Résultats
Les 352 participants étaient âgés de 8 mois à 81 ans avec un âge médian de 27 ans. L'ensemble du
VIH, VHB et la prévalence du VHC chez les patients transfusés de tous âges était de 6,7%, 5,4% et
2,0% respectivement. Bien que la séroprévalence globale du VIH, du VHB et du VHC de 3,9%, 3,0%
et 1,0% respectivement chez les non-transfusés a été plus faible, il n'y avait aucune différence
statistique dans la prévalence des 3 ITT entre les transfusés et les participants non-transfusés
(valeurs de P : 0,244, 0,252 et 0,654). Parmi les patients transfusés personnes âgées de plus/égal 16
ans, la séropositivité pour le VIH, le VHB et le VHC était de 9,8%, 7,6% et 3,3% respectivement.
Parmi les non-transfusés les personnes âgées de plus16 ans, la séroprévalence pour le VIH, le VHB
et le VHC était de 2,9%, 2,9% et 0,7% respectivement. Il y avait une prévalence statistiquement plus
élevée du VIH dans le groupe transfusé de plus de 16 ans (valeur P = 0,027) (OR 3,6 IC 1.1 à 12.2)
que dans le groupe non-transfusé. Il n'y avait pas de différence significative dans la prévalence du
VHB et du VHC entre le transfusé et le groupe non-transfusé de plus de 16 ans (valeurs de p 0.121,
0,305). Deux patients transfusés, (0,01%), étaient co-infectés par le VIH et le VHB. Les femmes
transfusées âgées de plus de 16 ans présentaient une prévalence statistiquement plus élevée du VIH
que les hommes (valeur p = 0,03) (3,7 IC 1,0 à 13,8). Aucune relation n'a été établie entre la
séroprévalence du VIH, VHB, VHC et l'éducation, l'état matrimonial, l’établissement qui a transfusé, le
nombre de transfusions reçues, la maladie sous-jacente, ni l'exposition cutanéo-muqueuse à du sang,
une intervention chirurgicale ou une dialyse rénale.
Conclusions
Le risque de transmission du VHB et du VHC par transfusion sanguine comme on le voit au KNH est
très faible. Cependant en tenant compte du fait que la prévalence du VIH dans la population kenyane
générale dans le groupe d'âge 15-64 ans est de 7,8%, la prévalence du VIH de 9,8% chez les
patients transfusés dans un groupe d'âge de plus de16 années est plus élevé. La cause de la hausse
de séroprévalence du VIH parmi les transfusés est probablement multifactorielle. Dans les
explications possibles figure le fait que certains patients peuvent avoir été transfusés pour l'anémie
liée à l'infection à VIH. Le rôle de transmission du VIH, la période de latence des donneurs, le cas
échéant, n'est pas clair dans cette étude. La résolution du rôle de la période de fenêtre nécessite un
système rétrospectif qu’il est recommandé de mettre en place non seulement au KNH, mais aussi au
sein de l'ensemble système national de Transfusion Sanguine du Kenya.
TRANSLATED FROM ENGLISH
148. STRATÉGIE POUR L'ETABLISSEMENT ACCELERE DE COMITES HOSPITALIERS DE
TRANSFUSION EN ZAMBIE
Muyinda G, Mulenga J, Chikwese A, Chama D
Zambia National Blood Transfusion Service, Ministry of Health, Zambia
[email protected]
Contexte
Depuis 1998, la Zambie a mis en œuvre une approche globale de la sécurité du sang, fondée sur les
principes et des lignes directrices de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur la mise en place d’un
système de transfusion sanguine coordonné au niveau national. À cet égard, au cours des années, des
progrès significatifs ont été enregistrés dans tous les domaines d'activités clés de transfusion sanguine, y
compris les donneurs de sang volontaires, ce qui augmente les collectes de sang, et le renforcement des
systèmes de dépistage obligatoire d'infections transmissibles par transfusion (ITT). Cependant, des
lacunes importantes ont été observées en ce qui concerne la promotion de l'utilisation clinique appropriée
des produits sanguins et du sang. Le renforcement de l'interface clinique, à travers la mise en place de
comités hospitaliers de transfusion (CST), a été identifié comme une stratégie essentielle pour atteindre
cet objectif.
1 recommandations de l'OMS: Promotion des donneurs de sang volontaires non rémunérés; dépistage en laboratoire
obligatoire du VIH, VHB, VHC et de la syphilis; l'utilisation clinique du sang appropriée et rationnelle; politiques et
législations nationales appropriées, et système coordonné au niveau national, avec fort soutien du gouvernement.
Objectif
Renforcer l'interface clinique par la promotion de l'utilisation clinique appropriée des produits sanguins et
du sang, afin d'assurer la sécurité transfusionnelle.
Méthodes
Le Service national de transfusion sanguine en Zambie a à plusieurs reprises tenté d'établir les CST à
travers le pays, en tant que comités autonomes, mais avec peu de succès. Compte tenu de ce qui
précède, une nouvelle méthode a maintenant été mise au point, ce qui implique l'intégration des CST au
sein des comités cliniques hospitaliers existants (HCCs). Cette méthode implique la révision des termes
de référence des HCCs, afin d'inclure à l'ordre du jour la sécurité transfusionnelle; l’implication des
transfuseurs dans les HCCs; l’assurance du soutien et de la bonne volonté du Ministère de la Santé
(MOH). Le processus implique également de veiller à de larges consultations avec les directions
d'hôpitaux et les cliniciens.
Résultats
Le processus de mise en place des CST a été accéléré. Intégration de la transfusion sanguine dans les
HCCs existants, qui sont une exigence pour tous les hôpitaux, a signifié la durabilité de l’ordre du jour de
la transfusion sanguine. D’ores et déjà, le CST a été intégré dans le HCC de l'hôpital universitaire de
Lusaka, et tous les hôpitaux sont censés achever ce processus dans les trois prochains mois.
Conclusion
La nouvelle méthodologie s'est révélée être plus efficace et plus efficiente. Les avantages comprennent:
l'accélération de la mise en place des CST, réalisation d’économies, en évitant les comités distincts;
synergies. Cela permettra d'assurer à long terme la durabilité de l'ordre du jour de transfusion sanguine
dans les hôpitaux.
TRANSLATED FROM ENGLISH
149. LA SECURITE TRANSFUSIONNELLE DANS LES CENTRES AUX RESSOURCES LIMITEES:
INFLUENCE DES EFFORTS DE RECHERCHE
1,2
1,2
Mbanya DN , Tayou Tagny C
1
Faculty of Medicine & Biomedical Sciences, University of Yaoundé I
2
University Teaching Hospital, Yaoundé, Cameroon
[email protected]
Introduction
La sécurité transfusionnelle reste un sujet de préoccupation majeure dans les pays à ressources limitées,
en particulier de l'Afrique sub-saharienne. Alors que les facilitateurs et les obstacles connexes sont
multifactoriels, il est intéressant de noter la rareté des données dans la plupart de ces paramètres, donc
leur peu d'impact sur les décideurs politiques qui sont généralement convaincus par les faits et les
chiffres.
Nature du problème
La transfusion sanguine est présente à travers toutes les disciplines de la médecine et, bien
qu'indispensables à la médecine moderne, est associée à de nombreux effets indésirables, exigeant que
les procédures de sécurité transfusionnelle soient scrupuleusement respectées et que le gouvernement
soit engagé à y jouer un rôle vital.
Au Cameroun, la pratique de transfusion sanguine n'est pas normalisée et les services de transfusion
sont toujours partie intégrante de laboratoires hospitaliers qui n'ont pas de budgets de transfusion
désignés, peu de personnel qualifié et pas de structures adaptées. Dans la plupart des cas, les données
de base ne sont pas encore disponibles dans plusieurs aspects de la transfusion sanguine, alors que de
telles informations pourraient ouvrir la voie à un engagement politique pour assurer un sang sûr. Ainsi,
cet article présente les aspects de la recherche fondamentale menée au Cameroun et son 'impact sur la
sécurité du sang à divers niveaux, y compris politique et développement.
Méthode
Au cours de ces dernières années, la recherche fondamentale a été réalisée au Cameroun, y compris les
analyses relatives à la prescription du sang et des usages dans certains services hospitaliers avec
comme conclusions des indications et utilisations inappropriées. Le travail effectué sur l'hémovigilance a
révélé que plus de 50% des receveurs de sang ont eu des résultats défavorables, et le paludisme a été
signalé comme cause majeure de l'anémie et de thrombocytopénie à la fois chez les enfants et les
femmes enceintes, plus grands consommateurs de produits sanguins et de sang. En outre les donneurs
de sang ont été également montrés anémiques. Diverses études ont également examiné les infections
transmissibles par transfusion (ITT), y compris VIH et hépatites B (VHB) et C (VHC) et leur impact sur la
sécurité transfusionnelle signalé. Des travaux plus récents ont examiné les conditions de stockage de
certains produits sanguins et fait des recommandations appropriées qui sont encore en cours de suivi.
Ces résultats ont tous contribué de manière significative au renforcement des capacités du personnel de
soins de santé au sein du système de soins de santé y compris les techniciens de laboratoire et les
médecins. Ils ont conduit à l'élaboration de lignes directrices de transfusion pour le Cameroun, en
collaboration avec l'Organisation mondiale de la Santé et le ministère de la Santé. Cela a également
donné le ton pour les discussions sur la politique de transfusion sanguine et la loi ainsi que des directives
pour l'assurance qualité dans le dépistage du VIH au Cameroun. En outre, la recherche de base a facilité
l'introduction du dépistage obligatoire du VHC dans les banques de sang, ainsi que de contribuer à
l'intensification des programmes de lutte contre le paludisme.
Conclusion
La recherche est un aspect important de la sécurité du sang qui contribue à la politique de santé
nationale et au développement. Le changement est lent, mais il ya une nécessité de la persistance dans
la fourniture de la preuve pertinente et inquiétante à travers la recherche, ainsi que la nécessité d'une
formation continue du personnel qui pourrait éventuellement se traduire par la recherche du laboratoire
jusqu’au lit du patient.
TRANSLATED FROM ENGLISH
150. VÉRIFICATION DES REACTIFS IgG ANTI-D COMME CONTRÔLE POUR LES TESTS A
L’ANTIGLOBULINE
1
1
2
Ndhlovu D , M’baya B , Knight R
1
Malawi Blood Transfusion Service, Blantyre, Malawi
2
Transfusion Science Consultant, United Kingdom
[email protected]
Contexte
Les globules rouges sensibilisés sont utilisées comme cellules de contrôle pour toutes les épreuves de
compatibilité destinés à détecter la présence d'anticorps IgG. Les réactifs du commerce sont coûteux et
facilement disponibles dans de nombreux pays en développement. Traditionnellement, les laboratoires
les préparaient eux-mêmes. Aujourd’hui on fait face àune pénurie de ce réactif sur le marché. En 2011, le
Service de transfusion sanguine du Malawi (MBTS) a testé des lots d'essai d'IgG anti-D du NBS au
Royaume-Uni et de DIAGAST.
Objectif
L'objectif était de vérifier que les réactifs IgG anti-D fournis étaient adaptés pour les globules rouges O
RhD+ pour utilisation comme test de Coombs, pour confirmer que les réactions négatives sont vraiment
négatives.
Procédés des tests
1. Comparer les réactions des anti-D fournis aux anti-D IgG / mélange IgM sur des globules rouges
connus O RhD+.
2. Utiliser les réactifs IgG anti-D pour préparer des hématies tests.
Résultats
Tant les réactifs de Diagast que ceux du NBS-Royaume-Uni (de première instance de lot) n'ont montré
aucune agglutination lors d’essais sur plaque sur des GR O RhD+ connus, tandis que le contrôle (IgG
anti-D / IgM mélange) a montré une agglutination visible de 3+ contre les mêmes GR. Les deux réactifs
produisent des IgG enduites donnant une réaction 3+ par IAT. Mais avec l'ajout de plasma dilué (1 pour
1000) l'agglutination 3+ a été neutralisés dans l'échantillon contrôle. Le contrôle, dans lequel le plasma
n'a pas été ajouté, a montré 4+ et 2+ d'agglutination respectivement. Cela montre que les cellules étaient
sensibilisées de façon optimale. 100% des échantillons testés avec le réactif de Diagast ont montré une
agglutination 3+ confirmant le test étant valide. Les résultats sont résumés dans les tableaux 1 et 2 cidessous (pas d'agglutination=0).
1Guidelines pour les services de transfusion sanguine au Royaume-Uni. 7e édition; Section 12.2.i
Tableau 1: groupage sur plaque
Table 2: Réaction en tube
Conclusion
Les réactifs IgG anti-D fournis ont été confirmés appropriés pour la préparation de globules rouges
coated. Il a été également constaté que si trois gouttes de réactif sont utilisées avec à deux gouttes de
culot globulaire, il produit des cellules appropriées IgG enduits pour réaliser le test de Coombs. Les
sérums tests IgG sensibilisés sont essentiels pour une bonne performance des tests de Coombs et les
deux réactifs sont faciles à préparer.
151. PHENOTYPE ERYTHROCYTAIRE DES DREPANOCYTAIRES
Rakoto Alson AO
Haematology, University Hospital HJRA
Antananarivo Madagascar
[email protected]
La transfusion sanguine occupe une place importante dans la prise en charge de la drépanocytose.
Les drépanocytaires homozygotes représentent 1,2% de la population malgache. Le phénotypage
élargi au moins RH Kell rentre dans le bilan biologique des drépanocytares dépistés.
L’objectif de cette étude a été de décrire le phénotype RH Kell des patients drépanocytaires à
Madagascar
Cette étude prospective et descriptive du phénotype RH Kell a concerné les patients drépanocytaires
recrutés de janvier 2011 à janvier 2012 au CHU HJRA d’Antananarivo. Les patients hétérozygotes
ont été exclus de l’étude. Le phénotypage réalisé à distance d’une transfusion sanguine a recherché
w
les antigènes D (RH1), C (RH2), E (RH3), c (RH4), e (RH5) et C du système Rh et les antigènes K
(KEL1) et Cellano (KEL 2) du système Kell.
Pendant cette période, 43 patients ont été recrutés dont 21 de sexe féminin, 22 de sexe masculin
avec l’âge variant entre 4 mois et 35 ans.
w
Les antigènes sont répartis comme suit : D 100%, C 34,9%, E 20,9%, c 90,7%, e 93,02%, C 2,3%, K
2,3% et k 100%.
La prise en charge transfusionnelle des drépanocytaires consiste en une transfusion simple ou un
échange transfusionnel. La recherche d’une meilleure sécurité transfusionnelle impose la disponibilité
de culot globulaire phénotypé. A défaut, il est important de ne pas introduire chez le drépanocytaire
l’antigène qu’il ne possède pas. D’où l’intérêt de connaître le phénotype érythrocytaire de ces
patients.
TRANSLATED FROM ENGLISH
152. INCIDENCE DES TRANSFUSIONS DE GLOBULES ROUGES EN AFRIQUE DU SUD, EN
2010
1
1
1
2
3
1
Muthivhi T , van Emmenis T , Kuun E , Murphy E , Custer B , Mpuntsha L
1
South African National Blood Service, South Africa
2
University of California, San Francisco, USA
3
Blood System Research Institute, San Francisco, USA
[email protected]
Contexte
Actuellement l’Afrique du Sud ne dispose pas d'informations sur les taux d'incidence de transfusions
de globules rouges (RBC) calculé sur une base de population. Les informations sur les taux
d'incidence observés permettra de planifier la collecte de sang par le service de transfusion sanguine.
Objectif
L'étude a été entreprise pour calculer les taux d'incidence de la transfusion de GR en 2010 en Afrique
du Sud.
Méthodes
Les services sud-africains nationaux de transfusion sanguine (SANBS) recueillent 85% des unités de
GR en Afrique du Sud à travers 8 provinces, et exploitent des unités de distribution dans les hôpitaux
clients. Les informations sur l'âge de chaque patient, son sexe et la province ont été obtenus à partir
des formulaires de commande des produits sanguins remplis par le médecin prescripteur. Nous
avons analysé les données de distribution du SANBS aux hôpitaux pendant l'année civile 2010. Deux
séries de taux d'incidence ont été calculés: 1) Le nombre d'unités de CGR transfusés pour 1000
habitants/ an, et 2) Le nombre de personnes recevant au moins une unité de CGR pour 1000
habitants/an (probabilité aléatoire annuelle de recevoir une transfusion). Nous avons calculé
l'incidence globale, l'incidence stratifiée par sexe du patient, âge et province et les ratios des taux
d'incidence (RR). Les estimations du recensement pour l'Afrique du Sud à mi-2010 ont été utilisées
comme dénominateur.
Résultats
Un total de 341 919 demandes d’unités de CGR ont été faites en 2010 avec 720 156 unités délivrées
à 213 723 bénéficiaires, pour une moyenne de 3,37 unités de CGR par patient. L'utilisation globale de
CGR/1000 habitants était de 16 unités pour l'année 2010 et variait de 1,6 unités /1000 habitants/ an
chez les patients âgés de 5 à 14 ans à 50,1 unités/ 1000 habitants/ an chez les patients âgés de 65
ans et plus. Le nombre d'unités de CGR transfusés /1000 habitants était significativement plus élevée
chez les femmes de 15 à 49 ans en comparaison des hommes de la même tranche d'âge (RR, 2,2,
IC 95% 2.2 à 2.3, P<0,0001) et, en soustrayant l'usage des hommes de l'usage des femmes, nous
estimons que les transfusions pour des indications obstétriques / gynécologiques chez les femmes en
âge de procréer peut représenter au moins 20% de tous les CGR dispensés par le SANBS.
L'incidence transfusion de globules rouges varie de 7.4 unités/ 1000 habitants/ an dans la province de
Limpopo à 27,9 unités/1000 habitants/ an dans la province de Gauteng, ces différences ont persisté
après stratification par âge. Le risque/ personne pour exiger une transfusion de CGR en 2010 était de
4,8 / 1000 habitants/ an. Ce risque varie selon l'âge (6,1/ 1000 habitants pour les femmes de 15 à 49
ans, et de 2,7/ 1000 habitants pour les hommes de la même tranche d'âge) et la province (2,2 à 8,3/
1000 habitants/ an sur les 8 provinces).
Conclusion
L'incidence de la transfusion de globules rouges en Afrique du Sud est intermédiaire entre les taux
déclarés par d'autres pays africains et ceux des États-Unis et d’Europe. L'incidence de transfusion
élevée chez les femmes âgées entre 15 et 49 ans est probablement due aux hémorragies
obstétricales / gynécologiques et nécessiterait des recherches supplémentaires dans ce domaine. La
variation de l'incidence de l'utilisation du sang par les provinces suggère un accès inégal aux soins
médicaux.
TRANSLATED FROM ENGLISH
153. COMMENT PREVOIR LE RETOUR DES DONNEURS : L'EXPÉRIENCE DE L'ÉTUDE SUR
LES DONNEURS DANOIS
1
2
2
2
3
4
3
Pedersen OB , Erikstrup C , Petersen MS , Kotzé S , Sørensen E , Grau K , Ullum H
1
Dept. of Clinical Immunology, Naestved Hospital, Naestved, Denmark
2
Dept. of Clinical Immunology, Aarhus University Hospital, Skejby, Denmark
3
Dept. of Clinical Immunology, Copenhagen University Hospital, Copenhagen, Denmark
4
Dept. of Epidemiological Research, Statens Serum Institut, Copenhagen, Denmark
[email protected]
Contexte
Obtenir la durabilité des donneurs de sang présente plusieurs avantages pour les banques de sang,
par exemple en assurant l'approvisionnement en sang et en réduisant le risque d'infections sanguines
transmises. Au Danemark, les gens en général donnent leur sang comme un acte d'altruisme et la
sécurité des produits est optimisée par la sélection des donneurs basé sur un entretien de dépistage
sur les questions de santé et les comportements à risque ainsi que sur des tests sérologiques. Pour
faire des études détaillées sur le comportement des donneurs et de leur santé nous avons lancé
l'étude du sang des donneurs danois en 2010, une étude nationale épidémiologique et biobanque.
Objectif
Déterminer les facteurs qui prédisent la durabilité de nouveaux donneurs de sang danois.
Méthodes
Les donneurs ont été inclus dans l'étude au moment du don et le suivi des données sur les
antécédents de transfusion a été recueilli de façon prospective. Au moment de l'inclusion des
donneurs ils ont rempli un questionnaire standardisé sur la qualité de vie liée à la santé (QVLS), les
suppléments en fer, les facteurs alimentaires, le tabagisme, l'alcool, l'exercice, l'historique de la
menstruation, et les mesures de taille du corps. L'historique des dons a été obtenu à partir des
registres des banques de sang. Les données de suivi et de l'histoire des dons précédents était
disponible sur les 13655 premiers donneurs inclus dans l’étude. L'analyse a été faite sur les 1 961
donneurs qui n'avaient pas donné leur sang pendant l'année précédant l'inclusion dans l'hypothèse a
priori que ce groupe pourrait ressembler à des donneurs de sang volontaires en Afrique. La
comparaison statistique entre et à travers des groupes a été faite par analyse univariée et multivariée
dans STATA.
Résultats
L'analyse des différentes variables a indiqué que seulement le sexe, l'âge, les accouchements,
l'indice de masse corporelle (IMC), la QVLS mentale auto-déclarée, et le taux d'hémoglobine (Hb)
pourraient prédire si les donneurs reviendraient pour des dons ultérieurs. En analyse univariée le ratio
(OR) pour ne pas retourner à un don dans l'année suivante pour le sexe féminin, d’âge inférieur à 28
ans (premier quartile), IMC inférieur à 22 (premier quartile), et Hb en dessous de 8,5 mmol / l (premier
quartile ) était respectivement de 1,36 (intervalle de confiance à 95% (IC): 1,12 - 1,65), 1,41 (IC 95%:
1,14 à 1,74), 1,33 (IC 95%: 1,06 à 1,66) et 1,47 (IC 95%: 1,11 à 1,94) respectivement. Chez les
femmes, le ratio OR pour ne pas retourner pour un don était de 1,4 (IC 95%: 1.1 à 1.8) si elles
n'avaient pas accouché. Cette association a, cependant disparu dans l'analyse multivariée.
L'association de la QVLS mentale était proche de statistiquement significative dans l'analyse
univariable (OR: 1,20 (IC 95%: 0,97 à 1,49)) et est devenue statistiquement significative en analyse
multivariée. Dans l'analyse multivariée, le sexe a cessé d'être associé à un don, mais l'association de
l'âge, de l’Hb, et de l'IMC reste statistiquement significative.
Conclusion
Au Danemark, le retour de nouveaux donneurs de sang pour d’autres dons de sang dépend du
niveau d'âge, du taux d'hémoglobine, de l'auto-évaluation de la santé mentale, et de l'IMC. Ainsi, les
donneurs sont plus susceptibles de revenir et de donner de nouveau s'ils sont plus âgés, et ont un
IMC et un taux d'hémoglobine plus élevés. Ces résultats pourraient aussi s'appliquer aux banques de
sang bénévoles basés en Afrique.
TRANSLATED FROM ENGLISH
154. LE SERVICE DE TRANSFUSION SANGUINE LORS D’UNE CRISE NATIONALE,
L’EXPERIENCE DU CAIRE
1
2
Moftah F , Goubran H
1
Egyptian Society of Blood Services, Egypt
2
National Blood Services, Egypt
[email protected]
Contexte
La planification des crises est un élément essentiel du service de transfusion moderne. Il devrait inclure toutes
les mesures pour répondre à l'augmentation soudaine de la demande dans toutes les circonstances. Le service
national de transfusion sanguine égyptien (ENBTS) après avoir été reconstruit a établi un plan d'urgence pour
faire face à toute crise. Toutefois, la portée du plan met l'accent sur les incidents et accidents spécifiques, mais
pas sur l’ensemble du pays en cas de catastrophe. L’ENBTS s’est trouvé face à une situation unique au cours de
Janvier 2011: la révolution égyptienne. C’était une crise nationale touchant toutes les régions. L’équipe de
direction de l’ENBTS a traité cette crise sur une base ad hoc. Huit cents décès ont été signalés, et plus de 6 000
ont été blessés dans les différentes régions au cours de la première semaine de la révolution. La situation
d'instabilité a duré plus d'un mois, en passant par différentes étapes, mais en sachant la vulnérabilité de notre
organisation et la capacité a traiter correctement la situation.
Objectif
L’objectif était d'améliorer la réponse aux situations de catastrophe et de réduire notre vulnérabilité. Cet objectif
est réalisable par incorporation des services de transfusion sanguine dans les plans de crise sanitaire nationaux.
Matériels et méthodes
Etape 1 du 26 janvier au 1 er février
•
Le NBTC au Caire a recueille 93 unités de sang
•
Aucune télécommunication n’était disponible ni téléphones cellulaires ni internet
•
Le couvre feu a été déclaré et la sécurité nationale s’est détériorée
•
La gestion de crise a commencé à partir du haut de la hiérarchie organisationnelle et les plans d'action
immédiats ont été préparés par l'équipe de direction. Les mesures possibles pour maintenir le sang ont été
considérés comme adéquates.
•
Couvre-feu a entravé les collectes mobiles, a empêché les donneurs de faire des dons sur site et a entravé
la distribution des stocks.
Etape 2 : 2-17 février
•
Le NBTC a collecté 2798 unités de sang
•
Assurer un approvisionnement en sang adéquat a été réalisé par téléphone pour le don à travers les médias
(TV), l'organisation de collectes de sang sécurisés, en encourageant la maison de don, en utilisant les
stocks de sang, consommables, réactifs et kits de dépistage au sein du réseau national.
•
La réaction écrasante des donneurs et des organisations pour le don a été géré par la mobilisation du
personnel pour faire face à l'afflux soudain des donneurs nécessitant pour prélèvements pour répondre aux
besoins d’urgence.
•
Les équipes d'urgence de tous les départements ont géré les surcharge de travail
Etape 3 : 18 fév.- 2 Mars
•
Le NBTC a recueille 388 unités de sang
•
Prévenir le gaspillage de sang lors de cette étape a été réalisable en ralentissant le taux de collecte, en
rééchelonnant les collectes et par l'organisation d'ateliers destiné au personnel du don pour élaborer des
plans de meilleures performances.
Résultats
L’ENBTS a été en mesure de surmonter le risque de déclenchement d'événements. Ni pénurie, ni gaspillage de
sang n’a été connu. La collecte au cours des 3 étapes de la crise a atteint 3 270 dons sur collectes de sang
organisées, 544 dons sur site. Ce qui était suffisant et a répondu aux demandes. Pendant la même période
l'année précédente, 4 200 unités avaient été recueillies. Les centres de transfusion régionaux dans toute l'Egypte
ont suivi le même schéma.
Conclusion
La plupart des plans de crise des établissements de TS sont conçus pour faire face à une crise localisée en
assurant une grande certitude de l'information et de la communication, mais la situation en Égypte a souligné
l'importance d'avoir des solutions de télécommunication de rechange pour le réseau (travaux sur l'intranet). Les
stocks doivent être disponibles dans les points chauds qui reçoivent les cas d'urgence en dehors du service
national du sang. L’Intégration du plan de crise TS dans le plan national de santé est obligatoire. La proportion
collecte de sang/ demande doit être optimisée pour éviter une pénurie/gaspillage lors des différentes étapes de
la crise.
156. SECURITE TRANSFUSIONNELLE EN AFRIQUE: PROGRES ENREGISTRES AU COURS
DES DIX DERNIERES ANNEES ET DEFIS MAJEURS POUR L’AVENIR
Tapko J-B
Conseiller régional pour la sécurité du sang, Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Brazzaville, Congo
[email protected]
Background : En 1999, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a effectué une collecte de données sur
la sécurité transfusionnelle dans les pays de la Région. Les principaux défis identifiés lors de cet exercice
étaient alors: l’absence de politiques et de plans nationaux de sécurité transfusionnelle, la non coordination
des services existants, le faible pourcentage des donneurs de sang volontaires et la dépendance des
donneurs familiaux de remplacement dans la plupart des pays, le dépistage partiel des infections
transmissibles par le sang, la non maintenance des chaines de froid, l’insuffisance du sang et des produits
sanguins associée paradoxalement à une utilisation irrationnelle, le manque d’infrastructures et
d’équipements, l’insuffisance de personnel qualifié et le manque de financement etc.
Pour remédier à cette situation, le Comité régional de l’OMS pour l’Afrique a adopté au cours de sa
cinquante unième session tenue en 2001, la Stratégie régionale pour la sécurité du sang dans laquelle 4
cibles, à atteindre par tous les pays en 2012, ont été fixées à savoir: l’analyse de la situation, le
développement et mise en œuvre des politiques nationales de transfusion sanguine, la collecte d’au moins
80% des dons de sang chez les donneurs volontaires et le dépistage systématique des infections
transmissibles par le sang sur toutes les poches prélevées. Dix ans après l’adoption de cette stratégie, il
nous parait opportun d’évaluer le niveau de sa mise en œuvre et d’identifier les contraintes et défis
auxquels font face les pays, afin de mieux définir les interventions prioritaires pour les années futures.
But : Evaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la stratégie régionale pour la sécurité du sang
adoptée par le Comité régional de l’OMS en 2001 afin de proposer des axes d’interventions prioritaires
pour l’avenir.
Méthodologie : Un questionnaire développé par l’OMS a été envoyé à tous les 46 pays de la Région. Les
réponses aux questions ont été fournies par les directeurs des centres nationaux de transfusion sanguine
ou toute autre personne habilitée par le Ministère de la Santé Publique. Elles ont ensuite été envoyé
Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique ou après un processus de validation, les données recueillies ont
été analysées.
Résultats : Sur les 46 pays, 28 ont déclaré avoir fait une analyse de la situation et 44 ont un document de
politique nationale de transfusion sanguine parfois non finalisé. 30 pays seulement ont commencé la mise
en œuvre de leurs politiques. 38 pays ont un centre national de transfusion sanguine alors que 8 n’en ont
pas. Approximativement 3 500 000 poches de sang ont été collectées en 2010 pour une population
estimée à 800 millions de personnes, ce qui représente à peine la moitié des besoins estimés à 4 000 000
de poches par an. Le taux de collecte pour 1000 habitants est de 4,4 et 20 pays seulement ont atteints la
cible de 80% de dons volontaires. Les 26 autres pays dépendent encore essentiellement des dons
familiaux de remplacement.
Commentaires: Des progrès significatifs ont été faits par les pays africains au cours des 10 dernières
années. Mais ces progrès varient d’un pays à l’autre. Alors que certains pays sont passés des dons
familiaux à 100% de dons volontaires, d’autres dépendent encore essentiellement des dons de
remplacement. En dépit de la réduction du taux de positivités des marqueurs sérologiques du VIH, du
VHB, du VHC et la syphilis chez les donneurs de sang, ces taux demeurent très élevés lorsqu’on les
compare à ceux des pays occidentaux. Par ailleurs, plusieurs pays ne pratiquent pas de tests de
confirmation et il est difficile de donner la prévalence réelle de ces infections chez les donneurs de sang en
Afrique. La qualité des données fournies par les pays s’est améliorée, mais les systèmes de collecte
systématique des informations dans les centres de transfusion sanguine et dans les hôpitaux font souvent
défaut.
Conclusion : En dépit des progrès observés ces dernières années grâce à l’appui conjoint des
gouvernements et des partenaires dans le domaine de la sécurité transfusionnelle, tous les pays n’ont pas
encore atteints les cibles fixées dans la stratégie régionale pour l’an 2012. En effet plusieurs d’entre eux
font encore face à des défis importants parmi lesquels : la mise en œuvre effective des politiques et des
plans, l’absence de réglementation et de standardisation des pratiques transfusionnelles, le faible taux de
rétention des donneurs volontaires, le manque de personnel qualifié, la faiblesse des programmes
d’assurance qualité et d’hémovigilance etc. Pour opérer les changements nécessaires, il faudra que
chaque pays fasse un état des lieux rigoureux et objectif, identifie clairement ses faiblesses, afin de définir
des interventions spécifiques et adaptées à sa propre situation. Mais les résultats obtenus ne pourront être
pérennes que si les Etats s’engagent à soutenir les programmes nationaux de transfusion sanguine et à
mettre à leur disposition des fonds suffisants pour conduire leurs activités.
TRANSLATED FROM ENGLISH BY C MUNK
159. UNE APPROCHE EFFICACE POUR LE MANAGEMENT DE L’IMPLÉMENTATION DES
TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION DANS UN SERVICE DE TRANSFUSION
Munk C
AABB
[email protected]
Comment sont articulés les processus métiers avec la structure d’entreprise ? Comment se défini la
mission d’une entreprise et basé sur quelles valeurs sa stratégie s’appuie t’elle pour soutenir sa
mission dans la conduite de ses opérations?
Aborder ces questions est crucial pour définir le rôle des technologies de l'information dans
l'entreprise. Une fois défini, il s’agit d'identifier celles requises et de voir comment elles seront en
mesure d’être gérées de manière à soutenir les objectifs de l’entreprise en termes de qualité,
d’efficacité et de service ce, de manière durable.
Ce tutorial a pour objectif de présenter le rôle de la conduite de projet, du processus de validation et
du management informatique en soutien à la mission que c’est donnée l’entreprise avec l’usage
approprié des technologies de l’information s’appuyant sur un service adéquat nécessaire à assurer
la sécurité des donneurs et des patients ainsi que la qualité des produits sanguins.
Une approche interactive sera favorisée pour la conduite du tutorial afin que les participants puissent
acquérir des connaissances de base sur les sujets suivants :
• Les éléments clés d’un projet informatique: démarrage, budget, planification, exécution, control et
clôture
• Le processus de validation mené tout au long d’un projet – s’assurant de la maitrise de la mise
en œuvre des technologies de l’information depuis l’analyse des besoins jusqu’à la mise en
service et la continuité des affaires
• Le management informatique – s’assurant de la pérennité des infrastructures informatique une
fois opérationnelles tenant compte du rôle du service informatique dans l’organisation, du
management des changements et des incidents, et du suivie de la configuration de
l’environnement informatique.
A la fin du tutorial, l’auditoire sera en mesure de comprendre l'importance de la mise en œuvre de
systèmes informatiques sous contrôle de manière durable adaptée à la mission de l’entreprise et de
ses valeurs.
TRANSLATED FROM ENGLISH
160. APPROCHE DES SOINS DE SANTÉ PRIMAIRE POUR RENFORCER LE SYSTÈME DE SANTÉ
ET LES SERVICES TRANSFUSIONNELS
Dhingra N
Coordinator, Blood Transfusion Safety, WHO-HQ, Geneva
[email protected]
Les soins de santé primaires, comme énoncé dans la Déclaration d'Alma Ata de 1978, était une première
tentative internationale pour unifier la pensée sur la santé dans un cadre politique unique. Les services de
transfusion sanguine sont une composante intégrante et importante des systèmes de soins de santé
partout dans le monde et incarnent les valeurs sous-tendant les soins de santé primaires: l'accès
universel, l'équité, la participation et l'action intersectorielle. Pour être efficace, les services de transfusion
sanguine devraient s'efforcer de fournir en toute sécurité, le sang et les produits sanguins efficaces en
temps opportun à tous les patients qui ont besoin d'une transfusion sanguine dans le cadre de leur
traitement. L'accès universel reste un défi dans de nombreuses régions du monde où le sang n’est soit
pas disponible, pas accessible ou non sécurisé.
Les soins de santé primaire englobent quatre domaines d'importance stratégique qui doivent être
abordés dans le traitement des défis actuels et futurs - des inégalités de santé, le besoin de soins centré
sur les personnes, de meilleures politiques publiques et un leadership plus fort. Les réformes préconisées
dans le cadre de l'approche soins de santé primaire au renforcement des systèmes de santé, et aux
systèmes de transfusion sanguine 'sont: 1) les réformes de la couverture universelle, 2) des réformes de
prestation de services, 3) Réformes publiques et 4) les réformes de leadership. Dans le système de santé
et services de transfusion sanguine, les réformes de la couverture universelle face à des inégalités de
santé en se déplaçant vers la couverture universelle par le renforcement des services du sang,
l'estimation des besoins en sang, l'évaluation de l'écart entre l’offre et la demande, et l'amélioration de
l'accès au sang sécurisé aux urgence obstétricales par extension de la couverture d'approvisionnement
en sang à toutes les installations pratiquant des transfusions.
Les réformes de la prestation de services placent les gens au centre de la prestation de services à
travers le développement des réseaux bien organisés d'approvisionnement en sang; préconisant des
modèles efficaces de prestation de services et de l'organisation appropriée des structures, la promotion
des exigences minimales, l'infrastructure, des services et des ressources humaines dans les services de
transfusion sanguine. Engager la communauté dans la prévention et de soutien des activités de santé est
essentiel pour toute société qui donne la priorité sérieuse aux besoins et aux aspirations de ses citoyens
pour maintenir ou rétablir la santé. Les services nationaux de transfusion sanguine à travers le monde
favorisent la rencontre entre des centaines et des milliers de donneurs de sang chaque jour montrant
ainsi leur sens de la solidarité. Cela offre une occasion rare pour les services nationaux de transfusion
sanguine pour faire participer ces donateurs de manière à contribuer à la santé individuelle et
communautaire.
Les réformes des politiques publiques sont liées aux actions multisectorielle et sanitaires dans toutes les
politiques, et 'impliquent le plaidoyer et le soutien pour la Journée mondiale du don de sang, favorisant le
mécanisme mondial pour la collaboration et les partenariats dans la sécurité du sang et le développement
de modèles efficaces de collaboration, de dialogue sur les politiques en matière de sécurité transfusionnelle
dans le monde avec de multiples intervenants, y compris les organisations professionnelles, la société
civile, les agences des Nations Unies, les banques de développement, les associations de patients et de
donneurs et renforcent l'interaction avec la société civile et les partenaires clés à travers une planification
conjointe et de soutien au niveau national. Les réformes de leadership sont sur le leadership inclusif et
une gouvernance efficace pour la santé, y compris la formulation des politiques nationales de transfusion
sanguine et les plans et le cadre législatif ; le renforcement des capacités en matière de leadership et de
gestion, le don de sang volontaire non rémunéré, les systèmes d'hémovigilance et de surveillance pour
assurer la sécurité et la traçabilité du sang et des produits sanguins entre donneurs et receveurs.
L’application des principes de soins de santé primaire au système de transfusion sanguine est au cœur
de la réussite d’un accès universel à du sang et des produits sanguins sûrs pour la transfusion.
TRANSLATED FROM ENGLISH
161. VERS DES SERVICES NATIONAUX DE TRANSFUSION DURABLES ET EFFICACES - "LE
FUTUR C’EST MAINTENANT"
Emmanuel JC
Blood Transfusion Specialist, Consultant, Zimbabwe
[email protected]
Contexte
La transfusion sanguine est une partie importante des soins de santé. Le potentiel de sang comme transmetteur
des agents infectieux est bien documenté. Le VIH s'est avéré l'événement le plus important qui a sensibilisé les
autorités sanitaires nationales et internationales sur l'importance d'assurer un approvisionnement sûr en produits
sanguins et plasmatiques.
La sécurité transfusionnelle s’est vu accorder une haute priorité par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS),
l'organisation qui a déposé des résolutions pertinentes, approuvées par tous les États membres, en soutenant
les activités de sécurité transfusionnelle. Les pays développés ont mis en œuvre des mécanismes et des
stratégies pour assurer la sécurité du sang et réagir rapidement à la menace sur la sécurité de
l'approvisionnement en sang, bien que certains pays aient été pénalisés pour ne pas avoir réagi assez
rapidement.
L'OMS, par l'intermédiaire du Programme mondial de lutte contre le SIDA (GPA), créé en 1987, a développé un
large éventail de stratégies dans tous les domaines du VIH / SIDA Prévention et contrôle, y compris la sécurité
du sang. Le GPA a joué un rôle important au niveau mondial dans le développement à court et moyen terme des
plans pour renforcer les systèmes de sécurité du sang dans les pays économiquement limités par le biais du
renforcement des capacités, la fourniture de réactifs, d'équipements et faciliter les accords de financement
bilatéraux et multi-bilatéraux avec les pays donateurs, la Banque mondiale; la Communauté européenne et
d'autres grandes organisations et fondations. Plus récemment, un financement substantiel a été fourni par les
USA et aussi facilitée par le Fonds mondial sida. Les accords de financement sont alloués sur la compréhension
par les pays bénéficiaires d'établir des structures sont efficaces et durables, avec des budgets dédiés.
Situation actuelle
Il faudra de nombreuses années pour résoudre la crise économique mondiale et son impact a considérablement
diminué les fonds disponibles. Les priorités se déplacent de l'impact du VIH / sida, vers la tuberculose en
particulier et les défis du traitement et de la résistance aux médicaments, et de la prévention et le traitement du
paludisme. La fatigue des donateurs, résultant de la fourniture de financement pour la sécurité transfusionnelle
depuis plus de 25 ans, et la reconnaissance de nouvelles priorités, exige que tous les services de sang,
dépendant de financements extérieurs, qu’ils se concentrent sur des stratégies et des politiques, qui conduisent
à des services organisés et gérés de manière efficace, avec des budgets établis.
Des progrès ont été accomplis dans la mise en œuvre des systèmes de qualité, les stratégies de don de sang et
le renforcement des capacités. Le mantra historique du volontarisme, par rapport à la transfusion sanguine, a
occulté la nécessité de développer des services de sang en tant que fournisseurs de service de «produits
labiles», qui assurent l'autosuffisance nationale et acceptent le modèle pharmaceutique pour la fourniture de
médicaments dérivés du plasma », produits stables, "pour répondre aux besoins mondiaux ou régionaux.
Des Services du Sang, qui se prétendent nationaux, tout en restant dans un système de laboratoire en milieu
hospitalier, organisationnel et financier, ne peuvent pas faire l'objet d'un texte législatif et avoir des budgets
dédiés, que ne peuvent pas obtenir d'autres services hospitaliers. Les services de transfusion sanguine devraient
être des entités séparées et basées sur des modèles d'entreprises, même s’ils sont sans but lucratif, et
enregistrés par des cadres juridiques appropriés, avec une autonomie administrative et budgétaire par rapport
aux hôpitaux. Les services de TS sont attendus pour répondre aux besoins nationaux, dans les secteurs public
et privé, d'autant que les objectifs régionaux sont à la dévolution de partenariats public-privé pour répondre aux
besoins de soins de santé.
«L'avenir c’est maintenant"
Les institutions financières internationales ont réduit le financement et donneront la priorité à de nouvelles
orientations et stratégies. Les pays ayant des services de TS efficaces et durables; de bonnes structures
organisationnelles et de gestion; un soutien approprié de leurs finances, et ayant établi des budgets annuels
fiscaux bénéficieront de propositions de financement prioritaires.
Le programme d'accréditation Step-Wise (par étapes), développé par l’AfSBT, sera important pour documenter
les développements et les lacunes de manière impartiale et sans équivoque, afin de s'assurer que les systèmes
de qualité sont durables et efficaces. Les stratégies, qui favorisent le don de sang, seront de peu d'utilité si les
installations et les systèmes ne sont pas en place. La collecte de données pour établir une base de données
exactes et crédibles, par une évaluation indépendante, sera un outil important dans la stratégie d'homologation
progressive.
Les services nationaux de transfusion sanguine sont efficaces et durables existent dans la région Afrique et
peuvent être utilisés par les autorités sanitaires comme exemples pour le développement durable des services
nationaux de transfusion sanguine. Les modèles d'affaires utilisés dans l'organisation et la gestion de ces
services de sang sont internationalement reconnus et acceptés. Sans ces structures, les pays économiquement
contraints continueront à éprouver des difficultés et resteront dépendants de financements extérieurs.

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