Impressions de Seine

Transcription

Impressions de Seine-Maritime
Cinq itinéraires impressionnistes incontournables
seine-maritime-tourisme.com
La Normandie impressionnante
Au cœur de l’impressionnisme
en Seine-Maritime
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Les chemins impressionnistes
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Dieppe7
Le temps de la Villégiature
Fécamp, Yport, Étretat, Les Dalles
L’impressionnisme ou le thème de la mer
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Le Havre
L’estuaire et ses magnifiques lumières
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Rouen19
L’instant ou la série des cathédrales
La Seine
De La Bouille à Villequier
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Carte27
2 / seine-maritime-tourisme.com
Cette brochure est financée
par le Département de Seine-Maritime.
Impression, soleil levant. Claude Monet, 1872
Collection du Musée Marmottan, Paris
seine-maritime-tourisme.com / 3
Au cœur de
l’impressionnisme
en Seine-Maritime
La Seine-Maritime :
Musée de plein-air, musée de lumières…
Chevalet en bandoulière, munis de ces tout nouveaux et
ingénieux tubes de peinture, ces peintres de « plein-air » que
sont Pissarro, Boudin, Sisley et Monet, viennent par l’incroyable
chemin de fer saisir les nuances des ciels maritimes, observer
les effets changeants de la lumière à travers le filtre des nuages,
étudier les reflets de l’eau. Ils choisissent plus particulièrement
les paysages de la Seine-Maritime telles la Côte d’Albâtre et la
vallée de la Seine comme supports pour leurs recherches
picturales. Monet, quant à lui, est hanté par « deux monuments
de pierre calcaire » : la cathédrale de Rouen et la falaise
d’Étretat dont il décline le motif jusqu’à épuisement.
C’est aussi à cette époque qu’apparaissent les premières
stations balnéaires, corollaire de l’engouement de l’aristocratie
et de la haute bourgeoisie parisienne et anglaise pour la mode
des « bains de mer ».
Ces mécènes entraînent dans leur sillage ces « nouveaux
peintres » et deviennent parfois leur sujet d’étude. Les paysages
industriels du XIXe siècle et les quais animés des ports les
séduisent tout autant. Mais que serait ce courant de peinture
sans la magnifique lumière de la Seine-Maritime, de la Normandie
et ses ciels si changeants !
À votre tour, venez découvrir ces lieux magiques empreints
d’histoires et d’anecdotes…
Cinq itinéraires vous y incitent et vous permettent ainsi de
découvrir les principaux thèmes abordés de la peinture
impressionniste.
Le saviez-vous ?
L’impressionnisme, né dans la seconde
moitié du XIXe siècle, fut un
mouvement de peinture révolutionnaire.
L’impressionnisme représente une
rupture esthétique avec l’art officiel
de style académique et une rupture
géographique puisque les peintres
sortent de leurs ateliers pour peindre
en plein air. De nouvelles couleurs
apparaissent pour évoquer la
transparence et les ombres ne sont
plus noires mais violettes.
L’impressionnisme, c’est également
l’influence des peintres anglais qui
ont élevé le paysage au rang de
genre à part entière tels R. Bonington
mais aussi J. Constable et W. Turner
dont le célèbre tableau Pluie,
vapeur et vitesse (1844) résume les
questionnements de ces nouveaux
peintres. Ils sont aussi contemporains
de la photographie naissante et des
découvertes scientifiques de Chevreul
sur la fragmentation de la lumière. Un
tournant enfin pour la peinture : l’art
de la commande s’atténue et bientôt
les acquéreurs privés et les galeries
d’art se font jour.
La Seine-Maritime,
berceau de
l’impressionnisme,
a été la terre
d’accueil
des peintres
impressionnistes,
tous éblouis
par sa lumière
incomparable.
L’avant-port de Dieppe. Camille Pissaro, 1902
Collection du Château-Musée de Dieppe
Toute l’info impressionnisme
sur votre mobile
seine-maritime-tourisme.mobi
Disponible gratuitement
sur l’Appstore
Étretat, la porte d’Aval, bateaux sortants du port. Claude Monet, 1885
Collection du Musée des Beaux-Arts de Dijon
Partez sur les chemins
impressionnistes
Cinq itinéraires, illustrant chacun un thème impressionniste, vous
font découvrir 14 lieux impressionnistes phares et vous proposent
pas moins de 29 tables de lecture installées sur les sites où les
peintres ont posé leur chevalet.
Chaque table de lecture reproduit la toile « in situ » avec des textes
explicatifs. Un flashcode (à photographier avec votre smartphone)
vous permet d’en apprendre davantage sur le peintre et le tableau.
Il est amusant aussi de comparer le paysage actuel avec le tableau
présenté sur la table de lecture.
Parmi les œuvres reproduites sur les tables de lecture, un grand
nombre d’entre elles sont exposées dans les musées de SeineMaritime. N’hésitez donc pas à aller découvrir ces tableaux originaux.
La villégiature
À Dieppe et Pourville-sur-Mer
La mer
À Fécamp, Yport, Étretat, Les Petites et Grandes Dalles
La lumière de l’estuaire
Au Havre, Sainte-Adresse
L’instant
À Rouen et Bonsecours
Le fleuve
De la Bouille à Villequier
Dieppe
L’avant-port de Dieppe. Camille Pissarro, 1902
Collection du Château-Musée de Dieppe
Dieppe ou le temps
de la Villégiature
Dieppe, grâce à la mode des bains de mer,
devient une station balnéaire renommée
où résident alors aristocrates et grandes
familles du XIXe siècle, souvent mécènes
de ces jeunes artistes.
/ seine-maritime-tourisme.com
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1
Itinéraire
La villégiature
impressionniste
Votre itinéraire à Dieppe >
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Un voyage de 2 heures au cœur de Dieppe, à faire à pied : une ville reconstruite au XVIIe siècle avec ce bel alignement de façades
classiques à arcades quai Duquesne, véritable décor théâtral autour du port de plaisance.
Devant les tables de lecture 1 et 3, de superbes points de vue sur l’espace balnéaire que vous découvrirez ensuite avec les tables
de lecture 7 et 8. Rejoignez le centre-ville pour découvrir l’église Saint-Jacques avec son étonnante frise dite « des sauvages »
ou « des indiens du Brésil » (table 6). Puis en voiture, prenez la D75 à hauteur du château, direction Pourville-sur-Mer : dans le
grand virage, devant la table 5, superbe panorama. Ensuite direction Varengeville-sur-Mer (14 km) et visitez à pied ce village en
suivant les panneaux du circuit J.E. Blanche. Enfin rendez-vous jusqu’à Offranville (8 km), village où il vécut.
© Musée Marmottant, Paris
Dieppe impressionniste
en 8 tables de lecture
1
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L’avant-port depuis le Pollet, Albert Lebourg, 1882
Le cadrage est large : vision panoramique à la fois sur la ville et le port.
En revanche, la gamme de couleurs est restreinte à quelques tons froids.
Aujourd’hui, le paysage demeure identique.
L’avant-port de Dieppe, Camille Pissarro, 1902
Il affectionne particulièrement les sites où foule affairée et activités
maritimes vont de pair. Le tableau est traité dans un camaïeu de
rouge excepté le drapeau français. Aujourd’hui, c’est l’anse d’un port de
plaisance.
3
La plage de Dieppe vue de la falaise Ouest, Eva Gonzalès, vers 1870
Une femme peintre, une vue peu impressionniste avec des contrastes de
tons parfois violents mais cependant une certaine douceur.
Les pelouses vertes existent toujours et depuis un complexe de
balnéothérapie s’est installé.
4
Les falaises du Pollet à Dieppe, Eugène Boudin, 1896
Sa maîtrise des ciels est parfaite avec l’utilisation de tons mineurs : ciel
gris, falaise blanche teintée d’ocre. Parfois la toile est à nu, sans peinture
comme inachevée donnant un effet d’instantanéité. Le Pollet demeure
aujourd’hui le quartier typique des pêcheurs.
5
La plage à Pourville, soleil couchant, Claude Monet, 1882
Monet préfère Pourville, lieu calme loin des mondanités de Dieppe
devenue station à la mode. Il utilise un camaïeu de bleus et d’orangés
pour capter les dernières heures du jour. Aujourd’hui, le point de vue est
toujours aussi époustouflant de beauté (voir photo ci-contre)
La plage à Pourville, soleil couchant,
Monet, 1882 (huile sur toile)
6
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8
La plage de Pourville-sur-Mer
aujourd’hui
L’église Saint-Jacques à Dieppe, portail sud, Walter Sickert, 1907
Tableau vibrant et coloré. Sous l’influence de Degas, Sickert intègre les
principes impressionnistes. Ainsi, à l’éclairage du portail, répond au premier
plan l’ombre violette et aux bleus lumineux du ciel, les touches vert bronze
des feuillages.
Vue de l’Hôtel Royal, Walter Sickert, 1899
Sillonnant la ville, Sickert compose cette vue de l’hôtel côté mer dans un
dessin très construit en jouant sur les contrastes : front de mer dans
l’ombre et rue perpendiculaire ensoleillée mais avec une dominante gris
et ocre. Aujourd’hui, le front de mer conserve un bel exemple de cette
architecture XIXe siècle avec l’ancien hôtel Le Castel Royal et les pelouses si
« british ».
La semaine du poisson, Jacques-Émile Blanche, 1929
Ami de nombreux artistes, Blanche aime les lieux de mondanités. Ici, il
compose un tableau très coloré où se mêlent une foule endimanchée et des
élégantes à la mode déco. Des drapeaux bleu, blanc, rouge claquent au vent,
motif souvent repris par les peintres de l’époque. Aujourd’hui, les pelouses
sont toujours le lieu des rendez-vous festifs.
Nos conseils de séjour
à Dieppe
Célèbre cité corsaire puis grand port ivoirier dès le XVIIIe siècle, elle devient
au XIXe siècle villégiature estivale grâce à la duchesse de Berry qui lance ainsi
la mode des bains de mer.
Se côtoient alors aristocrates français et d’outre-manche, grands bourgeois
mais aussi la fine fleur de la peinture : Pissarro, Renoir, Monet, Boldini, Sickert et
Whistler.
Prolongez votre voyage jusqu’à Varengeville-sur-Mer où d’autres artistes
s’installèrent comme le musicien Albert Roussel, ou encore Georges Braque
pour ensuite y élire leur dernier domicile, tombes d’une grande beauté dans le
charmant cimetière marin autour de l’église romane Saint-Valery éclairée des
vitraux teintés de bleu de Georges Braque et Raoul Ubac. Vue exceptionnelle sur
la mer et cadre impressionnant de beauté.
De là, dans un véritable labyrinthe de verdure, explorez aussi le circuit « JacquesÉmile Blanche et les peintres de son temps » qui vous conduira jusqu’à Offranville
où un musée lui est dédié. Brochure disponible dans les Offices de Tourisme.
À voir
> On adore aussi…
• Le château-musée de Dieppe
• Se rendre au festival international de cerfs-
Tél. : 33 (0)2 35 06 61 99
Une riche collection d’ivoires et de tableaux
impressionnistes sans oublier aussi Dufy et
Van Dongen.
• Le musée Jacques-Émile Blanche
à Offranville
Tél. : 33 (0)2 35 85 40 42
Portraits, pastels et livres de sa collection
personnelle.
• Le Manoir d’Ango
à Varengeville-sur-Mer
Tél. : 33 (0)2 35 83 61 56
Demeure Renaissance du grand armateur
Dieppois Jehan Ango.
volants (tous les deux ans).
• Profiter de l’ambiance de la fête du
Hareng et de la Coquille Saint-Jacques (en
novembre).
• Flâner sur le célèbre marché du samedi
matin dans la grande rue de Dieppe.
Plus d’infos :
Office de Tourisme Dieppe Maritime
Tél. : 33 (0)2 32 14 40 60
Fécamp, Yport,
Étretat,
Les Dalles
Les falaises des Petites-Dalles. Claude Monet, 1880
Museum of Fine Arts, Boston
L’impressionnisme
ou le thème de la mer
La côte d’Albâtre avec ses falaises de craie
blanche, une lumière sans cesse changeante,
des rythmes de marée créant des
ambiances marines très différentes, devint
un magnifique champ d’expériences pour ces
peintres de plein-air.
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Les Dalles
3
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1
Itinéraire
La mer
impressionniste
Votre itinéraire à Fécamp >
Yport, Étretat,
Les Petites-Dalles,
Les Grandes-Dalles
2
Escapade d’une journée en voiture pour cet itinéraire composé de 8 tables de lecture toutes situées en front de mer.
Profitez-en pour faire une escale gourmande et quelques visites de musées.
Pour des points de vue exceptionnels sur la falaise (notamment sur Vaucottes entre Yport et Étretat), prenez la
D211. Fécamp : magnifique ville d’art et d’histoire. Yport : cité balnéaire de charme.
Étretat : promenade conseillée sur les falaises (environ 2h). La visite du Clos Lupin s’impose.
(Fécamp-Yport-Étretat = 18 km)
Les Petites et Grandes-Dalles, deux charmantes valleuses à l’est de Fécamp (16 km) présentent sur la plage les tables 7 et 8.
Balade impressionniste
1
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Crinolines sur la plage, Jules Noël, 1871 (Fécamp)
Peintre spécialisé dans les paysages maritimes, Noël travaille aussi sur la
lumière mais il est encore un peintre d’atelier. Le thème de la foule sur la
plage est cependant d’une grande modernité. Depuis, les Fécampois ont
colonisé la falaise jusqu’à la ferme de la Chapelle pour un superbe
point de vue. Pour y accéder, empruntez la sente à matelot (balisée GR21).
Bateaux de pêche, Étretat, Monet, 1885
Musée Eugène Boudin, Honfleur
6
Bateaux en construction, Berthe Morisot, 1874 (Fécamp)
Cet été 1874, Berthe Morisot, seule femme peintre impressionniste au
talent déjà reconnu, réside à Fécamp en compagnie des frères Manet.
L’activité intense du port devient un sujet : une clarté laiteuse au travers
du ciel encombré de nuages éclaire les coques sur cales, touches claires et
transparentes. Aujourd’hui, le musée des Pêcheries vous conte Fécamp.
7
Sur la Falaise, Berthe Morisot, (Les Grandes-Dalles)
Berthe Morisot, convertie à la peinture de plein-air, aime y placer des
figures familières. Tournées vers le bonheur familial : ici sa sœur Edma et
nièce Jeanne. Les silhouettes sont esquissées, la touche est légère, l’air
transparent, le jeu des blancs accroche la lumière…
Aujourd’hui, le lieu précis se situe sur le tracé du GR 21.
Fécamp, bord de mer, Claude Monet, 1881 (Fécamp)
Les marines, un thème majeur. De Fécamp, Monet rapporte 22 toiles : la
composition asymétrique et le cadrage en gros plan ne sont pas sans
rappeler la photographie. Le paysage actuel est intact.
Rochers à Yport, Claude-Emile Schuffenecker, 1895 (Yport)
Bien que très doué et ami de nombreux peintres, il préféra leur organiser
des expositions. Là aussi, influence de la photographie avec l’effet zoom
sur le rocher et le cadrage serré. Le personnage, le petit garçon, est
fondu dans le paysage. Yport, station miniature à découvrir.
Porte d’aval, Claude Monet, 1895 (Étretat)
Ici le peintre marie à plaisir les quatre éléments que sont l’eau, la terre,
l’air sous l’effet de l’astre solaire, le feu. Il évacue de son tableau tous
les détails qui ne servent pas son objectif. Seul, le sens des coups de
pinceaux anime le paysage. Aujourd’hui, une balade sur les falaises,
« le must » ou une partie de golf.
Bateaux de pêche, Claude Monet, 1885 (Étretat)
C’est un tableau structuré selon quatre parties qui se répondent deux à
deux (falaise/ciel ; bateaux/plage). Bien que peignant sur des sites à la
mode, Monet ne représente jamais de personnages. À Étretat, seul le site
naturel grandiose l’intéresse. Le paysage actuel est intact.
Étretat aujourd’hui (La Porte d’Amont)
8
Les falaises des Petites-Dalles, Claude Monet, 1880 (Les Petites-Dalles)
Claude Monet est fasciné par les falaises et leur faculté à piéger la lumière.
Le paysage devient vibration : une harmonie de tons bleus rompue par les
éclats d’un soleil rougeoyant, juste quelques fines silhouettes entre ciel et
mer. Aujourd’hui, le paysage demeure dans sa beauté.
à Fécamp et à Étretat
Impressions d’écrivains en bord de mer… Qu’ils soient peintres ou écrivains,
ils ont tous emprunté les sentes vers ces petites valleuses et leurs plages de
galets, vers ces ports de pêche. Le temps d’une escale, marchez sur leurs pas
et découvrez nos rivages…
Guy de Maupassant sera votre guide, de Fécamp à Étretat, lui qui fut comme
Monet, fasciné par cette mer tour à tour tumultueuse ou si calme. Ils ont tous
deux apprécié la palette de couleurs du ciel et de la mer, cet air si vivifiant. Une
sortie commentée sur un vieux gréement au départ de Fécamp vous procurera
ces mêmes impressions.
Quant à Arsène Lupin, il vous confiera peut-être le secret de « l’Aiguille Creuse »
dans la villa balnéaire de Maurice Leblanc, son créateur : le Clos Lupin à Étretat,
un bel exemple d’architecture balnéaire anglo-normande avec une jolie pergola.
À voir
> On adore aussi…
• Le Palais Bénédictine à Fécamp
• Participer à la Fête de la peinture à Yport
Tél. : 33 (0)2 35 10 26 10
Demeure prestigieuse d’architecture
XIXe siècle d’un capitaine d’industrie et
parfait marketer avant l’heure, Alexandre
Le Grand. Une distillerie de la célèbre liqueur
et un lieu d’expositions contemporaines
d’artistes reconnus ou de jeunes talents.
• Le Musée des Pêcheries,
cité des Terre-Neuvas
(ouverture en 2014)
• Le clos Lupin à Etretat
Tél. : 33 (0)2 35 10 59 53
Le repaire du gentleman cambrioleur
présenté en 8 étapes scénarisées dans la
maison banéaire de son créateur.
(le 15 août).
• Se rendre au festival Offenbach à Étretat
(début août).
• Déambuler dans Étretat et découvrir de
multiples exemples d’architecture balnéaire
XIXe siècle.
Plus d’infos :
Office intercommunal de Tourisme
de Fécamp-Yport - Tél. : 33 (0)2 35 28 51 01
Office de Tourisme d’Étretat
Tél. : 33 (0)2 35 27 05 21
Le Havre
Crépuscule sur le bassin du commerce du Havre. Eugène Boudin, 1892-1894
Collection du Musée Malraux-MuMa, Le Havre
L’estuaire et ses
magnifiques lumières
Grâce au tableau Impression Soleil Levant,
Le Havre est entrée dans l’histoire de
l’Impressionnisme. L’estuaire, SainteAdresse : une leçon de couleurs et de
lumières à découvrir en toute saison.
1
Itinéraire
La lumière
de l’estuaire
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Votre itinéraire au Havre >
Une journée essentiellement à pied vous permettra de découvrir les 5 tables de lecture.
Partez de la plage de Sainte-Adresse pour une longue balade iodée, le long de la plage du Havre avec à votre gauche
le quartier Perret, architecture innovante des années 1950, le MuMa – Le Havre : Musée d’Art Moderne André
Malraux, symbole de cette lumière de l’estuaire et lieu de contemplation de tableaux impressionnistes.
D’autres quartiers tels Saint-François ou Saint-Vincent sont également à découvrir.
© Ville du Havre, Musée Malraux Florian Kleinefenn
Le Havre impressionniste
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La plage à Sainte-Adresse, Claude Monet, 1867 (Sainte-Adresse)
Peintre de son époque, Monet explore le contraste de deux modes
de vie qui coexistent nouvellement sur les plages de Normandie.
La place prépondérante des ciels démontre l’influence d’Eugène Boudin.
Aujourd’hui, la plage de Sainte-Adresse, « le Nice havrais », se prolonge
par une superbe balade le long de la mer jusqu’au Havre.
Entrée des jetées du Havre par gros temps, Eugène Boudin, 1895
(Le Havre)
La baie de Seine est un motif qu’affectionne Boudin. La force des
éléments est rendue par la juxtaposition de touches de couleurs tantôt
rugueuses tantôt fondues. Le Havre, inscrite au patrimoine mondial de
l’humanité, est à la fois ville, port et plage.
Impression soleil levant, Claude Monet, 1872 (Le Havre)
Outre l’anecdote, ce tableau est un premier pas vers l’art abstrait :
dissolution des formes, morcellement des coups de pinceau et
prédominance de la couleur.
Avant-port du Havre, Camille Pissarro, 1903 (Le Havre)
Peintre de la vie champêtre, Pissarro à la fin de sa vie se plait à peindre
l’animation marchande des villes portuaires de Normandie. Aujourd’hui,
l’activité portuaire containers côtoie les activités nautiques.
Crépuscule sur le bassin du commerce au
Havre, Boudin, 1892-1894, huile sur toile
Le Havre aujourd’hui, avec ses nouveaux
équipements
Le saviez-vous ?
La révélation de Monet… au Havre
Monet découvre sa vocation de peintre lorsqu’il rencontre au Havre en 1858, Boudin qui
l’initie au plein-air sur les bords de la Manche : « J’avoue que la pensée de faire de la
peinture du genre de celle que faisait Boudin ne m’enthousiasmait guère. Pourtant, sur
ses instances, j’acceptai d’aller travailler en plein-air avec lui.
Boudin installe son chevalet et se met au travail. Je le regarde avec quelque appréhension,
je le regarde plus attentivement et puis ce fut tout à coup un voile qui se déchire ; j’avais
compris, j’avais saisi ce que pouvait être la peinture ; par le seul exemple de cet artiste
épris de son art et d’indépendance, ma destinée de peintre s’était ouverte. »
Quelques années plus tard, au Havre, en 1872, il peindra Impression, soleil levant et l’histoire
s’emparera de ce mot.
Crépuscule sur le bassin du commerce, Eugène Boudin, 1892-1894 (Le Havre)
Ici, Boudin devient l’égal des impressionnistes par la dissolution des
formes, le morcellement des couleurs avec une palette plus réduite de
multiples touches de gris mais reste égal à lui-même à travers les 2/3
de la toile dédiés au traitement du ciel.
au Havre
Une ville à la mer et à l’architecture XXe siècle grâce au formidable travail
d’Auguste Perret, et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
À vous, les avenues larges bordées d’immeubles où les entrées avec bas-reliefs
et les appartements « modernes » rivalisent d’élégance et d’art de vivre et vous
donneront le goût des années 50. D’autres bâtiments tels la tour Saint-Joseph,
monument de lumière, le volcan dessiné par Oscar Niemeyer et le musée Malraux
avec ses parois de verre, la lumière de l’estuaire et les bateaux pour décor,
démontrent l’esprit de modernité de cette ville. Prenez également un bon bol d’air
à partir de la porte Océane : une balade dans un jardin-dune avec joncs et herbes
folles au plus près de la plage, les célèbres cabanes... Aux jardins suspendus, un joli
panorama sur la ville s’offre à vous : ancien fort de Sainte-Adresse sur 17 ha, ces
jardins présentent 3 700 espèces et rendent hommage aux botanistes normands
qui ont parcouru les différents continents.
N’oubliez pas de télécharger sur votre smartphone l’application « Le Havre
impressionniste et fauve » et ainsi découvrir 19 tableaux peints au Havre.
À voir
> On adore aussi…
• Musée Malraux MuMa
• Assister aux rendez-vous de la place
Tél. : 33 (0)2 35 19 62 62
Importante collection impressionniste après
Orsay grâce à la donation Senn-Foulds,
négociant et mécène havrais et aux legs
de Marande ou encore Dufy, peintre né au
Havre, superbe coloriste, déclinant aussi les
arts décoratifs.
• Le musée Eugène Boudin à Honfleur
Tél. : 33 (0)2 31 89 54 00
Situé de l’autre côté du pont de Normandie
Collection de 92 œuvres impressionnistes
d’Eugène Boudin.
Saint-Vincent, un « petit Montmartre »,
chaque dernier dimanche d’avril à octobre.
• Visiter le jardin japonais : jardin clos,
symbolique du jumelage des ports du Havre
et Osaka.
• Visiter les jardins suspendus : découverte de
la botanique à travers 5 continents.
Plus d’infos :
Office de Tourisme de l’Agglomération Havraise
Tél. : 33 (0)2 32 74 04 04
Rouen
La cathédrale de Rouen, le portail, soleil matinal. Claude Monet, 1894
Collection du Musée d’Orsay, Paris
L’instant ou la série
des cathédrales
La cathédrale peinte par Monet constitue
incontestablement le « must » de
l’impressionnisme à Rouen.
Venez à votre tour admirer ce bel édifice
gothique à toute heure du jour et de la nuit,
et en toute saison.
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Itinéraire
2
L’instant
impressionniste
1
Votre itinéraire à Rouen >
À pied, cet itinéraire est réalisable en une demi-journée mais prévoyez la journée pour profiter des beautés
architecturales de la ville. À partir de la cathédrale, déambulez dans le dédale des rues étroites et places bordées de
maisons à pans de bois qui évoquent le Moyen-Âge et admirez aussi les majestueux hôtels du XVIIIe siècle, rappelant
la richesse du port de Rouen.
Empruntez la rue du Gros-Horloge, beffroi rénové et source d’inspiration de Jules Lemaitre, peintre de l’École de
Rouen, jusqu’à la place du Vieux-Marché. Visitez la cathédrale mais aussi les nombreuses églises qui vous révèleront
une richesse extraordinaire de vitraux (Saint-Ouen, Saint-Maclou, Sainte Jeanne d’Arc).
Rouen impressionniste
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Vue générale de Rouen, Claude Monet, 1892
De Rouen empruntez la route de la corniche (D95) pour accéder à
la côte Sainte-Catherine : superbe panorama de la ville, de la Seine
et des ponts de Rouen. Monet peint dans une harmonie colorée à la
manière de Turner : les formes incertaines se fondent dans un effet de
brume lumineuse où seulement se détachent les tours et les flèches
de la Cathédrale et de l’église Saint-Maclou. Vous serez troublé par la
précision entre la toile, la photo et le panorama.
Rue de l’épicerie, Camille Pissarro, 1898
Séduit par le pittoresque du quartier, le peintre relate l’animation de
la ville : les perspectives des immeubles, la cathédrale « écrasent » ces
nouveaux citadins, traduits en petites touches sombres, venus lors d’un
exode rural massif. Perspective actuelle : vue sur le portail de la Calende
et placette avec terrasses de café à proximité.
La cathédrale de Rouen, Claude Monet, 1894
À l’époque Monet disait « Tout change quoique pierre. » En effet, un
même sujet se transformait au fil des heures, au fil des jours. Déambulez
dans la rue Saint-Romain, invitation vers le quartier des antiquaires où
maisons à pans de bois colorés se serrent autour de l’église Saint-Maclou,
joyau de l’art gothique flamboyant. À voir place Saint-Amand :
le buste de Monet.
Port de Rouen, Saint-Sever, Camille Pissarro, 1896
Pissarro réalise une douzaine de toiles sur Rouen dont le port : un ciel
clair et changeant, des entrepôts, des cheminées d’usines : paysage
industriel du XIXe qui n’a plus de réalité au XXIe. La Seine est devenue
le décor de la fameuse Armada, un nouveau quartier avec son port de
plaisance mais aussi son escale pour croisiéristes et sa promenade
aménagée pour les passionnés de rollers.
Vue générale de Rouen, Claude Monet,
1892. Musée des Beaux-Arts de Rouen
Vue générale de Rouen aujourd’hui
Le saviez-vous ?
La série des cathédrales
Monet séjourne à Rouen à deux reprises en 1892 puis en 1893. Face à la cathédrale, il
installe son atelier successivement au-dessus du magasin actuel Etam, au 1er étage
de l’Hôtel des Finances (actuel office de tourisme) puis au 81 de la rue Grand-Pont. Durant
ce travail, différents sentiments l’envahiront : la joie, l’abattement, l’épuisement.
Il écrit : « Le travail est de plus en plus pénible, cette façade si belle est aussi terriblement
aride. Hélas, je ne puis que répéter ceci : que plus je vais, plus j’ai du mal à rendre ce que
je sens ; et je me dis que celui qui dit avoir fini une toile est un terrible orgueilleux. Finir
voulant dire complet, parfait et je travaille à force, sans avancer, cherchant, tâtonnant,
sans aboutir à grand-chose mais au point d’être fatigué. » (lettre à G. Geoffroy, 28 mars
1893). « Je ne pourrai arriver à rien de bon, c’est un encroûtement entêté de couleurs, et
voilà tout, mais ce n’est pas de la peinture. Quelle fatalité me prend de m’acharner ainsi
à des recherches au-dessus de mes forces ». La série des cathédrales se composera de
trente tableaux.
à Rouen
Cette ville décidément aime les séries : une riche palette de couleurs pour
les nombreuses maisons à colombages, des couleurs lumineuses pour les
nombreux vitraux d’églises et la cathédrale, sans parler des œuvres picturales
de Claude Monet ou Pissarro.
Justement Pissaro s’attacha à peindre de la fenêtre de sa chambre le pont
Boieldieu, un des ponts qui enjambent la Seine. Le dernier pont érigé il y
a quelques années à Rouen est le pont Flaubert, un ouvrage d’art de fine
technologie. Des visites guidées avec guides conférenciers vous conteront
toutes ces histoires.
Après ces promenades, prenez le temps de déguster un menu impressionniste,
inspiré des « carnets de cuisine » de Claude Monet dans l’un des nombreux lieux
gastronomiques de la ville.
Ambiance XIXe siècle encore : un lieu insolite à découvrir avec le cimetière
Monumental où toutes les personnalités politiques locales, artistiques de ce
siècle-là reposent sous des monuments incroyables : tout l’art funéraire d’une
époque et d’une société...
À voir
> On adore aussi…
• Le musée des Beaux-Arts
• Admirer le spectacle de mise en lumière de
Tél : 33 (0)2 35 71 28 40
Importante donation de François Depeaux,
mécène rouennais, ami proche de Monet.
La venue de Monet et de Pissarro inspira
les peintres locaux tels Lebourg, Delattre ou
Fréchon. Il en résultera la création de l’école
dite de Rouen.
• Le musée de la Céramique
et de la faience rouennaise
Tél. : 33 (0)2 35 07 31 74
Outre les céramiques XIXe et XXe siècles, la
belle histoire de la faience rouennaise du
XVIe au XVIIIe siècles.
la cathédrale en été.
• Peindre la cathédrale de Rouen à la manière
de Monet.
• Découvrir les spécialités culinaires
normandes lors de la Fête du Ventre et de la
Gastronomie en octobre.
• Se rendre au marché Place Saint-Marc le
dimanche matin.
Plus d’infos :
Office de Tourisme de Rouen
Tél. : 33 (0)2 32 08 32 40
La Seine
Entre Quillebeuf et Villequier. William Turner, 1832
Collection de la Tate Gallery, Londres
De La Bouille à Villequier
La Seine, fleuve majestueux, a fortement
inspiré les peintres impressionnistes qui l’ont
choisie comme décor pour la subtilité de
ses lumières, les couleurs du ciel et de l’eau
et ses reflets, toujours perceptibles
aujourd’hui.
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Votre itinéraire le long
des bords de Seine
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Carte : Edigraphie, Rouen , 04-2013
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Cet itinéraire se fait en voiture. Au départ de Rouen, longez la Seine sur une quinzaine de km : Dieppedalle, Croisset, Hautotsur-Seine et Sahurs. Décor industriel, paysages champêtres, belles demeures et jardins s’ouvrent à la visite : à Sahurs,
le manoir de Soquence ; à Saint-Pierre-de-Manneville, le manoir de Villers.
Après la table de lecture n°1, prenez le bac si pittoresque et rejoignez La Bouille. Ensuite par la D675 puis la D313, traversez
le Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande pour rejoindre Saint-Nicolas-de-Bliquetuit et vous rendre à la
table 3. N’hésitez pas à rejoindre Caudebec-en-Caux pour le MuseoSeine (ouverture en 2014). (Caudebec-en-Caux - La Bouille :
38 km ; La Bouille-Rouen : 20 km). Filez ensuite vers Villequier en longeant la Seine (4 km). Au lieu-dit La Maison Blanche,
la table de lecture est sur le chemin de halage.
Les bords de Seine
impressionnistes
1
2
3
Le sentier au bord de l’eau à Sahurs le soir, Alfred Sisley, 1894 (Sahurs)
Sur cette toile, les différents plans sont identiques comme un effet de
miroir. Le regard se disperse sur toutes les touches de couleur même si
l’oeil du spectateur est attiré un instant par les petites voiles blanches.
L’objectif du peintre consiste à transmettre une émotion picturale.
Aujourd’hui, prendre le bac entre la Bouille et Sahurs est toujours un
moment privilégié.
La Seine à La Bouille, coup de vent, Alfred Sisley, 1894 (La Bouille)
Sisley, à l’invitation du mécène rouennais François Depeaux, quitte
Moret-sur-Loing et répond à une commande de paysages : la Seine en
décor et les reflets de l’eau à reproduire. Le coup de vent est matérialisé
par une touche « en virgule » orientée de façon à rendre le frémissement
des feuilles et le clapotis de l’eau. Les voiles gonflées du bateau accentuent
l’évocation du souffle. Aujourd’hui, les installations portuaires de Rouen
se sont déplacées vers la Bouille. De toute évidence les impressionnistes
auraient aimé peindre ces silos, le pont Flaubert, les bacs…
St-Nicolas-de-Bliquetuit, La Seine à Caudebec-en-Caux,
Eugène Boudin, 1889
La composition du tableau est simple : le front de Seine est organisé en
3 bandes horizontales le fleuve, la ville et le ciel. La composition rappelle
les estampes japonaises, très en vogue alors. Aujourd’hui, la ville en front
de Seine reconstruite après guerre (seul vestige, l’église Notre Dame au
gothique flamboyant) incite à la découverte.
La Seine à La Bouille, coup de vent, Alfred
Sisley, 1894. Musée des Beaux-Arts, Rouen
4
La Bouille aujourd’hui
Entre Quillebeuf et Villequier, William Turner, 1832 (Villequier)
Entre 1821 et 1832, Turner sillonne la Seine pour un éditeur anglais de premiers
guides de voyage. Aux tons bleu vert du paysage s’opposent les ocres et blancs
lumineux des bateaux. Le puissant panache de fumée du remorqueur au centre
donne une certaine force dramatique tout comme la balise rouge à gauche
indiquant la dangerosité du plus grand méandre. Aujourd’hui, ce méandre reste
aussi majestueux avec notamment sa charmante église.
Le saviez-vous ?
Les ciels normands vus par Sisley
Devant ces sites sources d’inspiration, les peintres ne sont pas toujours attachés à rendre
le côté pittoresque des lieux : ainsi, la perception immédiate d’un effet de lumière l’emporte
sur l’exactitude documentaire.
Sisley est ainsi fasciné par le ciel : « Le ciel ne peut jamais être en arrière-plan. Non
seulement, il donne au tableau de la profondeur grâce à ses plans successifs mais il lui
donne aussi le mouvement par sa forme. En est-il de plus magnifique, de plus mouvementé
que celui qui se reproduit fréquemment en été, je veux parler du ciel bleu avec ses beaux
nuages baladeurs. Les nuages s’allongent, prennent souvent la forme de sillages, de remous
et peu à peu disparaissent, absorbés par le soleil couchant. Preuve de l’importance que
j’y attache, je commence toujours un tableau par le ciel ».
en vallée de Seine
Suivez le cours du fleuve d’amont en aval et partez à la découverte de
charmants villages, de panoramas et de lieux chargés d’histoire, témoignages de
l’art roman normand et de l’impressionnisme.
La Seine tout au long de ses méandres réserve de belles surprises... Les villages de
La Bouille aux ruelles étroites et de Villequier dont le quai en bord de Seine devient
la rue principale, le superbe château de Saint-Maurice d’Ételan et ses terrasses
donnant sur la Seine... Entre temps, vous aurez sûrement croisé un immense cargo
passant à Caudebec-en-Caux ou à Villequier.
Ce fleuve rassemble aussi de pures merveilles de l’art roman et de l’art
gothique qu’elles soient encore foyers de communautés religieuses ou témoins
architecturaux de cette foi religieuse au cours du Moyen-Âge. Découvrez alors les
superbes ruines de la plus impressionnante des abbayes normandes, l’abbaye de
Jumièges où une véritable leçon d’architecture en 3D vous attend, mais également
l’abbaye bénédictine de Saint-Wandrille où prières et vie de labeur partagent le
temps. À l’ombre de l’abbaye cistercienne du Valasse, de splendides salles voutées du
XIIe siècle vous accueilleront en guise de salon de thé. Plus en amont, le village de
Giverny est devenu aussi un lieu de pèlerinage, cette fois pour les passionnés de
peinture. On adore flâner dans le jardin de Monet… une expérience unique où l’on
ressent l’atmosphère qui régnait chez ce maître de l’impressionnisme.
À voir
> On adore aussi…
• Le musée des Beaux-Arts à Rouen
• Prendre le bac à Sahurs, pittoresque
Tél. : 33 (0)2 35 71 28 40, où les peintres
de l’école de Rouen, dont Albert Lebourg,
côtoient Alfred Sisley et Claude Monet.
• Le musée des Impressionnismes
à Giverny
Tél. : 33 (0)2 32 51 94 65
L’histoire de l’impressionnisme et ses suites,
accrochage de collections temporaires
autour des tableaux de Claude Monet.
• La Fondation Monet,
maison et jardins à Giverny
Tél. : 33 (0)2 32 51 28 21
Monet conçut un jardin de fleurs et un
jardin d’eau qui furent ensuite par leur
composition et les nymphéas, ses sources
d’inspiration.
passage d’eau, pour se rendre à La Bouille.
• Emprunter les prestigieux ouvrages d’art
que sont les ponts sur la Seine, de Rouen
au pont de Normandie.
• Visiter le pavillon Flaubert à Croisset,
(tél : 33 (0)2 76 08 80 88) où sont présentés
des objets personnels de l’écrivain.
Plus d’infos :
Office de Tourisme de Rouen
Tél. : 33 (0)2 32 08 32 40
Office de Tourisme de Caudebec-en-Caux
Tél. : 33 (0)2 32 70 46 32
y
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Londres
3h30
Bruxelles
3h
Bonn
5h
Lille
2h30
Beauvais
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Luxembourg
4h
Reims
2h45
Paris
1h30
Rennes
2h30
Tours
3h
Seine-Maritime Tourisme
6 rue des Vipères d’Or - CS 70060
76420 Bihorel Cedex
Tél. : 33 (0)2 35 12 10 10
Fax : 33 (0)2 35 59 86 04
[email protected]
www.seine-maritime-tourisme.com
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Conception graphique : www.bandeapart.fr - Mad’line 05 35 60 04 04 - Imprimerie IROPA. Crédit photo : Seine-Maritime Tourisme, R. Hondier, JF. Damois, Pix-Side,
F. Malandain, S. Hanon, Y. Pelcat, J. Damase, H. Sentucq, V. Rustuel, J.F. Lange, G. Rigoulet, H. Maunder, I. Saliba, CRT Normandie, D76 - M. Pouvreau, Palais Bénédictine, Fotolia,
Getty Images, Madl’ine.
Amsterdam
5h

Impressions de Seine

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