BTS et DUT - 20 Minutes

SPÉCIAL
minutes
CURSUS Le BTS et le DUT permettent aux bacheliers sélectionnés de pouvoir
être opérationnels en entreprise après seulement deux ans d'études
APPRENTISSAGE La formation peut aussi être suivie en alternance.
Laure Jubert, étudiante en DUT, témoigne des avantages de la formule
DÉBAT Trois étudiants en BTS et DUT donnent leur opinion sur leur parcours
et leur formation : motivations, enseignement, avantages, difficultés et stages
POURSUIVRE Nombreux sont ceux qui décident de continuer leurs études
après l'obtention de leur diplôme : quelles possibilités s'offrent à eux ?
BTS et DUT,
pass pour l'emploi
SEBASTIEN ORTOLA / 20 MINUTES
S
i vous pouviez recommencer
votre vie, quelle orientation
choisiriez-vous ? A cette
question, il n’est pas rare
d’entendre les diplômés de filières
universitaires généralistes confier
qu’ils opteraient pour un DUT
ou un BTS. Pourquoi ? Parce que
ces cursus ont su démontrer
qu’ils répondaient à de multiples
aspirations : celle du bachelier
souhaitant obtenir un diplôme
court et professionnalisant,
lui garantissant de trouver facilement
son premier emploi ; ou celle
de son camarade, qui opte pour
une formation de niveau bac + 2
lui permettant, s'il le souhaite,
de poursuivre ses études. D'ailleurs,
selon un premier bilan relatif aux
choix d'orientation des bacheliers
2008, les BTS arrivent en tête
du peloton, suivis par les licences
universitaires, puis par les DUT.
Les parents sont tout aussi séduits
par ces filières, qui ont le mérite
d’être assez peu coûteuses (hormis
pour certains BTS privés), offrent
un bon encadrement aux étudiants et
représentent une sorte d’assurance
anti-chômage. Quant aux recruteurs,
cela fait longtemps qu’ils sont
convaincus des vertus de ces deux
formations. Leurs diplômés ont
la tête sur les épaules, un véritable
savoir-faire et sont souvent plus
modestes que leurs camarades
des grandes écoles.
Delphine Bancaud
20
formation
JEUDI 17 AVRIL 2008
CURSUS DUT ET BTS ATTIRENT DES BACHELIERS ASPIRANT À UNE FORMATION COURTE, MAIS COMPLÈTE
Devenir un professionnel en deux ans
B. HANNA / REA
Vous êtes à la recherche
d’un cursus permettant
d’acquérir des compétences pour être directement opérationnel en entreprise ? La voie idéale :
suivre un brevet de technicien supérieur (BTS) ou
un diplôme universitaire
de technologie (DUT).
Ces formations presque jumelles ont pour
principal point commun
leur visée professionnelle. Leur différence
majeure ? Les BTS sont
dispensés dans les lycées et les DUT dans les
instituts universitaires
professionnalisés (IUT).
D’une durée de deux ans,
le cursus peut emprunter la voie classique ou
être suivi en alternance :
l’étudiant partage alors
son temps entre le centre Le Salon de l’information des lycéens, à Tours.
de formation et son entreprise d’accueil.
de première et de terminale sont
Formations sélectives, les BTS et passés au crible, ainsi que les aples DUT puisent leurs effectifs dans préciations de leurs professeurs.
les candidats sélectionnés sur L’assiduité étant obligatoire pour
dossier. Leurs résultats scolaires ces deux formations, les élèves
qui ont régulièrement « séché »
des cours au lycée ont donc peu
de chances de faire partie des élus.
Par ailleurs, une lettre de motivation est généralement demandée
au candidat. Dans certains BTS ou DUT très
prisés, un entretien de
motivation ou des tests
écrits (disser tation,
QCM, épreuve de langue,
etc.) complètent parfois
le dispositif de sélection.
Ceux qui gagneront leur
ticket d’entrée en formation découvriront une
pédagogie différente de
celle du lycée et très
axée sur la pratique : au
moins un tiers du corps
professoral est composé de professionnels,
et l’enseignement fait
la part belle aux études
de cas et aux travaux
de groupe. De plus, des
actions professionnelles en BTS et un projet
tutoré en DUT permettent aux étudiants de
se familiariser avec le
monde de l’entreprise.
Enfin, pour les étudiants en formation initiale, huit à douze semaines
de stage sont prévues en BTS et dix
semaines minimum en DUT.
Delphine Bancaud
« Malgré le rythme, je ne regrette Contrôle continu côté DUT,
pas d’avoir choisi l’apprentissage » examen final côté BTS
LAURE JUBERT
Pourquoi vous êtes-vous
orientée vers un DUT
en apprentissage ?
Je ne souhaitais pas perdre
mon temps dans une filière
généraliste et j’avais envie
d’accumuler de l’expérience
professionnelle. De plus,
cette formule me permettait
de financer mes études en
touchant un petit salaire.
Comment avez-vous été
sélectionnée ?
J’avais un bon dossier scolaire, donc ça n’a pas posé de
S. POUZET / 20 MINUTES
Etudiante apprentie
en 2e année de DUT GEA
(gestion des entreprises
et des administrations)
à Paris-V, 19 ans.
problème. J’ai aussi passé
un entretien sur ma motivation pour l’apprentissage.
Mais je n’ai pas eu à chercher
mon entreprise d’accueil car
l’IUT se chargeait d’envoyer
les CV des étudiants. Il ne me
restait qu’à passer les entretiens d’embauche. Au final,
j’ai intégré le service financier de General Electric.
Votre scolarité
se déroule-t-elle bien ?
Au début, je pensais que je
n’arriverais pas à suivre le
programme de compta, mais
pour finir je m’en sors bien.
En revanche, le rythme de
l’alternance est difficile car
je n’ai pas de vacances. Et les
semaines où je suis en entreprise, je dois bosser mes
cours en rentrant chez moi le
soir pour ne pas prendre de
retard dans le programme.
Mais je ne regrette pas
d’avoir choisi l’apprentissage et je compte d’ailleurs
poursuivre en école de commerce par alternance.
Recueilli par D. B.
Exposés, devoirs rédigés
à la maison ou interrogations écrites : telles sont
les réjouissances qui attendent les étudiants en BTS
et en DUT. En revanche,
les modalités d’évaluation
ne sont pas les mêmes
dans les deux formations.
En BTS, les élèves doivent
réussir l’examen national
de fin d’année. Celui-ci se
compose d’épreuves écri-
tes et orales (avec généralement la soutenance
d’un rapport de stage). En
DUT, le contrôle continu est
de rigueur. L’étudiant doit
obtenir la moyenne dans
chaque matière dotée d’un
coefficient et au minimum
8/20 dans chacune des unités d’enseignement. Quant
aux taux de réussite en BTS,
il était de 68,4 % en 2006 et
de 75,9 % en DUT.
D. B.
échéance des candidatures
Après avoir déposé leurs vœux d’orientation
sur www.ravel2008.fr, les étudiants sont invités
à déposer leur dossier de candidature avant le 3 juin.
Dans le courant de juin, ils devront valider
leur choix de BTS ou de DUT sur le site, et à partir
du 30 juin, ils seront informés de leur affectation.
continue 21
JEUDI 17 AVRIL 2008
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formation
JEUDI 17 AVRIL 2008
DÉBAT TROIS ÉTUDIANTS ÉCHANGENT LEURS IMPRESSIONS SUR LEUR FORMATION EN DUT OU EN BTS
« On nous demande de réfléchir autrement »
THOMY THAVISOUK
Etudiant en 1ere année de DUT mesures physiques à Paris-VII.
AMANDINE CHEVALIER
ET AUDE DUTEIL
Quelles ont été vos motivations
lorsque vous vous êtes inscrits
en BTS ou en DUT ?
Aude : J’ai décroché un bac STT,
et le BTS s’inscrivait dans la suite
logique de mon cursus.
Amandine : J’avais envie de suivre une formation courte, qui me
permette de me lancer dans la vie
active au bout de deux ans si je
souhaitais arrêter mes études.
Thomy : Après mon bac S, je me
suis inscrit en licence généraliste
à l’université. Mais au bout d’un an,
j’ai jeté l’éponge car cette formation n’était pas assez pragmatique
pour moi. J’ai donc choisi de me
réorienter en DUT car la formation était plus concrète et me permettait aussi d’intégrer une école
d’ingénieur après le cursus.
En quoi la pédagogie en vigueur
en BTS ou DUT diffère-t-elle
de celle du lycée ?
Amandine : Nous avons moins de
devoirs à la maison et nous sommes plus autonomes dans notre
travail.
Thomy : Et nous travaillons beaucoup plus en équipe.
(
)
« Nos enseignants
nous ont souvent
répété que
nous devions négocier
nos missions
de stages, et c’est tout
à fait exact. »
Quels sont vos rapports
avec vos enseignants ?
Thomy : Ils sont très accessibles.
Ils nous donnent même leur numéro de téléphone et leur mail.
On peut, par exemple, les joindre
si on ne comprend pas une partie du cours ou si l’on a besoin de
conseils.
Amandine : Certains de nos profs
nous suivent depuis le début du
C. LEHNEBACH / 20 MINUTES
Etudiantes en 2e année de BTS assistante de direction
au lycée Emile-Dubois, à Paris.
Thomy : En DUT, le rythme de travail est très soutenu car des contrôles sont organisés tous les samedis
matin et nous devons rendre des
projets tutorés à chaque fin de semestre.
Que vous ont appris les stages
en entreprise ?
Amandine : J’ai effectué deux stages chez Ayalone Consultants, un
organisme de formation, dans deux
services différents, ce qui m’a permis de découvrir plusieurs méthodes de travail.
Aude : Et moi un stage au service
ressources humaines de Jacob
France, une entreprise d’ingénierie, et au service communication du
ministère des Finances. Au début
de chacun d’eux, j’ai commencé
par faire des photocopies, mais
j’ai finalement réussi à m’imposer.
D’ailleurs, nos enseignants nous ont
souvent répété que nous devions
négocier nos missions de stages et
c’est tout à fait exact.
Thomy : Je n’en ai pas encore fait,
mais je vais commencer l’an prochain. J’ai d’ailleurs hâte !
Recueilli par Delphine Bancaud
De gauche à droite : Aude, Thomy et Amandine.
BTS et passent quinze heures par
semaine avec nous. Du coup, ils
nous connaissent bien et sont capables de déceler plus facilement
nos problèmes.
Qu’appréciez-vous le plus du
point de vue de l’enseignement ?
Aude : Les actions professionnelles. Il s’agit de missions que nous
devons effectuer par petits groupes. C’est très formateur car nous
apprenons à gérer un projet de A à
Z. Nous avons, par exemple, loué
un stand au Salon de l’étudiant de
Paris, et il nous fallait trouver des
enseignants et des étudiants pour
être présents lors de la manifestation et préparer les dépliants
destinés aux visiteurs.
Thomy : Cer taines matières,
comme les maths, m’intéressent
beaucoup plus qu’au lycée car je
perçois davantage leurs applications concrètes.
Quels sont les aspects
pédagogiques qui vous séduisent
le moins ?
Amandine : Je n’apprécie pas
beaucoup les matières généra-
les, comme le français, le droit et
l’économie.
Thomy : Moi, je n’aime pas trop
l’électrotechnique et l’informatique.
Sans oublier le droit, parce qu’il faut
beaucoup apprendre par cœur.
Amandine : Autre point négatif en
BTS, l’examen final. Un étudiant
ayant un peu de facilité qui travaille
le dernier mois avant les examens a
parfois de meilleurs résultats qu’un
élève ayant fourni un effort régulier tout au long de l’année, mais qui
perd ses moyens le jour J. Je préférerais que le contrôle continu soit
instauré car ce système de contrôle
des connaissances me paraît plus
juste.
Qu’est-ce qui vous semble
le plus difficile en BTS ou DUT ?
Aude : On nous demande de réfléchir autrement et de réagir comme
des professionnels. Or j’ai encore
l’esprit trop scolaire.
Amandine : Les profs n’attendent
pas de nous que nous recrachions
bêtement leurs cours dans nos devoirs, mais bien que nous soyons
capables d’analyser.
du nouveau
chaque année
Il existe 109 spécialités
proposées en BTS
et 24 en DUT (dont dix
sont pourvues d’options).
Certaines spécialités
voient le jour chaque année :
c’était le cas du BTS
notariat en 2007.
Par ailleurs, d’autres
spécialités disparaissent
ou sont refondues,
pour mieux répondre aux
attentes des entreprises :
les BTS assistante
de direction et assistante
secrétaire trilingue vont
ainsi fusionner à la rentrée
2008, au profit du nouveau
BTS assistant manager.
De même, le DUT qualité,
logistique industrielle
et organisation est né
en 2006 de la fusion des
DUT organisation-génie de
la production et métrologie
contrôle qualité.
JEUDI 17 AVRIL 2008
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formation
JEUDI 17 AVRIL 2008
BONUS LA MAJORITÉ DES ÉTUDIANTS DÉCIDE DE CONTINUER LEURS ÉTUDES
Volonté de mieux monnayer son
premier salaire, de gravir plus
rapidement les échelons de l’entreprise ou d’acquérir une double
compétence : quelle que soit leur
ambition, un tiers des titulaires de
BTS et 80 % des diplômés de DUT
continuent leur cursus à l’issue de
leur diplôme. Plusieurs possibilités leur sont offertes.
Une licence généraliste Elle permet d’obtenir un niveau bac + 3
reconnu partout en Europe et de
poursuivre ensuite par un master.
Mais les diplômés de BTS ou de
DUT éprouvent souvent des difficultés à suivre un programme
très théorique et qui nécessite une
grande autonomie dans le travail.
L’admission se fait sur dossier, hormis pour quelques licences où une
épreuve écrite est prévue (comme
celle de sciences de gestion).
Une licence professionnelle Cette
formation, conçue pour répondre
aux attentes des entreprises, favorise une approche pragmatique
(travaux de groupe, stages, etc.).
Destinée aux diplômés de niveau
bac + 2, elle accueille une majorité
de diplômés de BTS et de DUT. La
sélection s’effectue sur dossier
et/ou entretien.
Un IUP (institut universitaire professionnalisé) Débouchant sur un
niveau master, cette formation est
proposée dans le secteur industriel
ou tertiaire. Conçue en partenariat
avec les professionnels, elle permet une bonne insertion dans la vie
S. ORTOLA / 20 MINUTES
Que faire après un bac + 2 ?
A l’école d’ingénieurs Esiea , à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
active. Elle est accessible après un
examen du dossier de l’étudiant et
un éventuel entretien.
Une (ou deux) année(s) de spécialisation Nombre d’établissements
en proposent dans différents domaines. Mais attention : toutes ne
débouchent pas sur un diplôme ou
titre reconnu par l’Etat.
Une école de commerce ou d’ingénieur en admission parallèle
Certains établissements ont décidé de se rassembler pour organiser des concours communs de
(
80 %
des diplômés de DUT
et un tiers
des titulaires de BTS
continuent
leur cursus à l’issue
de leur diplôme.
)
recrutement, tandis que d’autres
organisent leurs propres modalités de sélection des candidats.
En intégrant une grande école en
admission parallèle, les étudiants
peuvent compléter leur cursus en
renforçant leur culture générale,
en apprenant à mieux connaître
les attentes des entreprises ou
en dopant leur niveau de langue
étrangère.
Une école spécialisée Arts, mode,
communication, informatique,
tourisme, transport-logistique,
etc. Plusieurs établissements accueillent des bac + 2, pour deux
ou trois ans d’études. Là aussi, il
faut vérifier la reconnaissance du
diplôme par l’Etat et sa notoriété
chez les professionnels.
Delphine Bancaud
pour en
savoir plus
A lire
• Bien choisir son BTS
ou son DUT,
de Murielle Wolski,
L’Etudiant, 2008, 11,50 €.
• Comment choisir son BTS
ou son DUT ?
Studyrama, 2007, 15 €.
• Que faire après un BTS
ou un DUT ?
de Fabienne Guimont,
L’Etudiant, 2008, 11,50 €.
• Info sup de l’Onisep
– Après un BTS ou un DUT,
2008, 11 €.
• Le Guide
des poursuites d’études
et des réorientations
Hors-série de L’Etudiant,
2008, 5,90 €.
Les salons
• Salon spécial bac
Samedi 5
et dimanche 6 juillet.
De 10 h à 18 h,
Espace Champerret à Paris
www.letudiant.fr
• Forum de l’alternance
Du mercredi 14
au jeudi 15 mai,
de 10 h à 18 h,
Cité des sciences
et de l’industrie de Paris.
www.cite-sciences.fr
Les sites
• www.dimension-bts.com
• www.education
.gouv.fr/cid16/diplome
-universitaire-de
-technologie-d.u.t.html
C. LEHNEBACH / 20 MINUTES
« Une école d’ingénieur me semblait logique après mon DUT »
ÉMILIE BEAU
En 4e année à l’Efrei
(Ecole française d’électronique
et d’informatique), 22 ans.
Quelles raisons vous ont poussée
à poursuivre votre cursus après
votre DUT génie des télécoms
et réseaux ?
Le DUT m’offrait un bagage technique complet, mais j’avais envie
de développer d’autres compétences, notamment en management.
J’avais aussi conscience qu’acquérir
un nouveau diplôme me permettrait
de mieux évoluer en entreprise. Un
cursus d’école d’ingénieur me semblait s’inscrire dans la suite logique
de ce que j’avais déjà appris.
Combien avez-vous passé
de concours ?
J’ai tenté celui de l’Isep, de l’EsmeSudria et de l’Efrei. Je les ai préparés en potassant les annales des
concours précédents et en relisant
certains de mes cours de DUT. Quant
aux oraux, ils reposaient surtout sur
un exposé de mes motivations. Résultats des courses : j’ai réussi tous
ces concours.
Comment avez-vous choisi
entre ces différentes écoles ?
J’ai participé à plusieurs journées
portes ouvertes pour me faire ma
propre opinion. J’ai choisi l’Efrei
car la spécialisation de l’école (informatique et management) et son
environnement m’ont plu.
Vous êtes-vous bien adaptée ?
Oui, d’autant plus que pendant les
quatre premiers mois, des cours
intensifs de remise à niveau (en
maths, informatique, physique et
anglais) étaient prévus pour les
élèves issus des admissions parallèles. Un bon système pour limiter
la disparité de niveaux.
Quels sont les apports
de cette formation, selon vous ?
Elle enrichit mon parcours car j’ai
découvert d’autres matières (management, gestion d’équipe, négociation). Les stages sont aussi passionnants. Autre atout des écoles
d’ingénieur : la vie associative. J’ai
d’ailleurs adhéré à une association
humanitaire au sein de l’école.
Recueilli par Delphine Bancaud
JEUDI 17 AVRIL 2008
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