Primaire Secondaire Tertiaire Droits et taxes à l`importation (DTI)
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Primaire Secondaire Tertiaire Droits et taxes à l`importation (DTI)
Un secteur tertiaire, moteur de la croissance économique en 2011 L’activité économique mondiale en 2011 est marquée par la crise des dettes souveraines survenues de la zone euro. Avec un effet pervers sur les conditions financières des pays industrialisés, cette crise a entrainé un ralentissement de la croissance mondiale : 3,9% en 2011 contre 5,3% en 2010 (Fonds Monétaire International). Ce ralentissement reflète une baisse de la consommation et des échanges mondiaux, dans un contexte de diminution de la production industrielle. Sur le plan national, l’atteinte en décembre 2010 du point d’achèvement de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (I-PPTE), a permis de réduire l’endettement national et de libérer progressivement des ressources budgétaires pour financer le processus de développement. L’évolution de la situation économique en 2011 a été marquée notamment par le début d'exécution du Programme National d'Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA) ; la poursuite et l’accentuation des travaux de réhabilitation et de construction des routes. Avec un poids de 45,7% à prix constants, le secteur tertiaire représente la plus importante part du produit intérieur brut (PIB) en 2011. La progression de son activité en volume est de 6,4% et sa contribution de 2,9 points devant le secteur secondaire qui a une contribution de 2,0 points, un poids dans le PIB de 16,5% et une progression en volume de 12,7%. Graphique 1 : Contribution à la croissance du PIB des secteurs d’activités Primaire Secondaire Tertiaire Droits et taxes à l'importation (DTI) 2010 2011 Secteur primaire 394 864 394 020 24,9 -0,2 Secteur secondaire 232 306 261 843 16,5 12,7 Secteur tertiaire SIFIM Total activité Droits et taxes à l'importation (DTI) 679 563 723 206 45,7 6,4 -38 082 -55 236 -3,5 45,0 1 306 733 1 379 069 87,1 5,5 178 263 203 915 12,9 14,4 DTI hors TVA (Net de Subventions) 68 771 75 904 4,8 10,4 TVA non déductible 109 492 128 011 8,1 16,9 1 484 996 1 582 984 100,0 6,6 1 484 996 1 582 984 6,6 6,6 798 452 999 560 25,2 13,5 Total Ressources 2 283 448 2 582 544 13,1 20,1 Consommation finale (CF) 1 417 304 1 536 583 8,4 8 CF des ménages 1 168 437 1 200 363 3 2,1 CF des ISBL-SM 26 502 27 071 2,1 0 Consommation publique 222 365 309 149 39 5,8 317 334 428 810 35,1 7,5 FBCF Privée 204 749 265 512 29,7 4,1 FBCF Publique 112 585 163 298 45 3,4 Variation des Stocks 5 968 -30 929 -618,2 -2,5 542 842 648 080 19,4 7,1 2 283 448 2 582 544 13,1 20,1 Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) Le poids de l’informel baisse dans la création de richesse En 2011, la contribution de l’informel à la formation du PIB passe à 41,5% après 45,7% en 2010. Ceci représente une valeur ajoutée de 761,5 milliards de FCFA. Cette régression de l’informel par rapport à 2010 est liée à la hausse plus importante des activités formelles dans les secteurs secondaire et tertiaire : en 2011, le poids de l’informel est de 24,6% pour le secteur secondaire et de 21,8% pour le tertiaire contre respectivement 30,1% et 23,4% en 2010. Graphique 2 : Part (%) de l’informel de chaque secteur d’activités dans le PIB 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 30,1 23,4 69,9 76,6 99,8 45,7 99,8 54,3 0,2 24,6 21,8 75,4 78,2 41,5 Exportations Total Emplois Source : INSEED, Comptes nationaux 2015 A prix constants base 2007, la FBCF est passée de 317,3 milliards de FCFA en 2010 à 428,8 milliards de FCFA en 2011, soit une augmentation de 35,1%. Avec un poids dans le PIB réel de 27,1%, sa contribution à la croissance du PIB réel atteint 7,5 points. Graphique 3 : Contribution à la croissance des emplois du PIB 58,5 8,0 7,5 0,2 2010 Formel Seccondaire Evolution en volume en 2011 (%) Source : INSEED, Comptes nationaux 2015 Primaire Secteur d'activités Poids dans le PIB réel 2011 (%) 2011 Importations PIB Valeur ajoutée 2010 Produit intérieur brut (PIB) -0,1 Informel CF FBCF 2011 Source : INSEED, Comptes nationaux 2015 Source : INSEED, Comptes nationaux 2015 PODUIT INTERIEUR BRUT (PIB) Source : INSEED, Comptes nationaux 2015 CC* du PIB en 2011 Evolution (%) 2011 / 2010 1,7 Tertiaire Unité = 1 Million de F CFA Tableau 2 : Equilibre Ressources - Emplois 2,0 Seccondaire Tableau 1 : Ventilation de la valeur ajoutée brute par secteur d’activités La dépense de consommation finale (CF) constitue la principale composante de la demande avec un poids dans le PIB qui est de 97,1% et une croissance en volume de 8,4% par rapport à 2010. Sa contribution à la croissance est de 8,0% en 2011 2,9 Primaire Activité économique de 2011 marquée par la prédominance du secteur tertiaire et le regain d’activité du secondaire La valeur ajoutée de toutes les branches d’activité est passée en valeur de 1 509,8 milliards de FCFA en 2010 à 1 603,7 milliards de FCFA en 2011 soit une hausse de 6,2%. En valeur constante de l’année de base 2007, cette valeur ajoutée a augmenté de 5,5% en 2011 (1 379,1milliards de FCFA en 2011 contre 1 306,7 milliards de FCFA en 2010). PIB fortement tiré par la consommation finale Unité = 1 Million de F CFA Formation du PIB du point de vue de l’offre 2. Equilibre Ressources – Emplois des biens et services et taux de croissance du PIB en 2011 3. PIB Contexte économique de 2011 Tertiaire 1. Important déficit des échanges extérieurs -2,5 -6,4 VS Solde du Com Ext Unité = 1 Million de F CFA Le déficit des échanges extérieurs a agi en défaveur de la croissance économique de -6,4%. Le solde des échanges extérieurs en termes réels passe de –255,6 milliards de FCFA en 2010 à –351,5 milliards de FCFA en 2011. En terme nominal, Le solde des échanges extérieurs passe de –263,5 milliards de FCFA en 2010 à –380,2 milliards de FCFA en 2011. PIB (approche revenus) Une importante hausse du niveau d’investissement public + Impôts nets de subvention sur la production et les produits Rémunération des salariés + Excédent brut d'exploitation (EBE) 2010 2011 1 696 830 1 829 711 383 774 391 620 1 117 342 1 160 573 195 714 277 518 Source : INSEED, Comptes nationaux 2015 La FBCF publique a augmenté de 45,0% et sa part dans la FBCF total remonte à 38,1% au lieu de 35,4% observé en 2010. L’augmentation de la FBCF publique est liée à l’ouverture des travaux de rénovation et de reconstruction du réseau routier national et le renouvellement des équipements de production. Sociétés non financières (SNF) 2010 2011 126 318 187 337 48,3 Sociétés financières Evol. (%) 9 311 15 656 68,1 79 224 96 222 21,5 139 069 202 217 45,4 ISLB-SM 5 674 6 303 11,1 Ensemble 359 596 507 735 41,2 Ménages et Entrepreneurs APU Source : INSEED, Comptes nationaux 2015 4. PIB suivant les trois optiques Tableau 4 : PIB Optique Production Unité = 1 Million de F CFA 2010 2011 PIB (approche production) 1 696 830 1 829 711 Valeur ajoutée 1 509 781 1 603 711 190 927 226 000 3 878 - + Impôts sur les produits - Subventions sur les produits ----------MINISTERE DE LA PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT -----------------------------------------------INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ETUDES ECONOMIQUES ET DEMOGRAPHIQUES -----------------DIRECTION DE LA COMPTABILITE NATIONALE ET DES ETUDES ECONOMIQUES ----------------DIVISION DES COMPTES NATIONAUX ET DE LA PREVISION Tableau 3: Répartition de la FBCF en valeur par secteur institutionnel Unité = 1 Million de F CFA Secteur REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail – Liberté – Patrie Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques Rue de la Kozah, Im. INSEED CENETI, BP 118 Lomé Tél. +228 22 21 22 87 / 22 21 62 24 ; Fax. +228 22 20 40 29 E-mail : [email protected] www.stat-togo.org SYNTHESE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE AU TOGO 2011 Comptes définitifs Source : INSEED, Comptes nationaux 2015 Tableau 5 : PIB Optique dépenses Unité = 1 Million de F CFA 2010 2011 1 696 830 1 829 711 1 594 057 1 740 635 + Formation brute de capital 366 246 469 300 + Exportations de biens et services 642 071 796 303 905 544 1 176 527 PIB (approche demande) Dépense de consommation finale - Importations de biens et services Source : INSEED, Comptes nationaux 2015 Tableau 6 : PIB – Optique Revenu Décembre 2015