Le vieux Macdonald et son Sous-marin jaune

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Le vieux Macdonald et son Sous-marin jaune
Tribune Internationale des Compositeurs
Lisbonne – 2010
Le vieux Macdonald et son Sous-marin jaune
Composition pour piano, pianos jouets, wood blocks et boîtes à musique miniatures
Erik Griswold
© Sharka Bosakova
Le vieux Macdonald et son Sous-marin jaune
Erik Griswold, 2009
Composition pour piano, pianos jouets, wood blocks et boîtes à musique
miniatures.
Erik Griswold écrit: Le vieux Macdonald et son Sous-marin jaune explore les
sons qui ont fasciné le compositeur depuis son enfance. Ses sections
variées passent d’un style empreint de nostalgie et de regret à un style badin
et coquin. Elles sont influencées par des compositeurs aussi différents que
John Cage et John Lee Hooker.
Le vieux Mac comprend six mouvements – I. Dans cette ferme, II. i-a-i-a-o,
III. Souvenirs roses, IV. Les poules, V. La bicyclette Lee Hooker, et VI Le
vieux Macdonald et son Sous-marin jaune – chacun utilisant une
combinaison différente d’instruments, y compris un piano, un piano jouet,
des wood blocks et des boîtes à musique miniatures.
Le compositeur déclare être arrivé au titre de l’œuvre, un mélange de Le
vieux MacDonald avait une ferme et Le Sous-marin jaune après avoir
associé l’air (ou mélodie) d’une boîte à musique au rythme d’une autre pour
produire les hybrides surprenants entendus dans le sixième mouvement. Le
troisième mouvement combine les accords de La Panthère rose aux rythmes
de Souvenirs. Connaissant le talent et le dévouement de Margaret Leng Tan,
Griswold pousse les limites de ce qui peut être accompli avec des
instruments d’enfant en lui demandant dans le cinquième mouvement, La
bicyclette Lee Hooker, de souffler dans un sifflet de train en bois tout en
jouant un riff de blues sur un piano jouet et sonnant un klaxon à poire. La
musicienne a pu y parvenir en plaçant la poire de caoutchouc sous son
aisselle et en la pressant selon la partition: une connexion des plus folles
entre les deux hémisphères cérébraux.
Erik Griswold
Compositeur et pianiste australoaméricain, Erik Griswold amalgame
musiques expérimentale, jazz et
musique du monde afin de créer
des compositions d’une originalité
remarquable. Spécialisé en piano
préparé, percussion et instruments
jouets – aussi bien improvisés que
notés – Griswold joue dans Clocked
Out Duo avec la percussioniste
Vanessa Tomlinson et travaille en
collaboration avec musiciens,
artistes visuels, écrivains, danseurs
et gens du cirque. Il a composé des
œuvres pour Margaret Leng Tan,
Steven Schick et Anthony Burr,
explorant le potentiel des boîtes à
musique miniatures, de la
percussion provenant d’objets
trouvés et de la micro-tonalité.
Depuis 2001, son travail est aussi
influencé par les études en musique
traditionnelle et folklorique chinoise
qu’il a suivies dans la province du
Sichuan.
.
Le vieux Macdonald et son Sous-marin jaune – Erik Griswold, composé en 2009. Durée: 16’13
Des exemplaires des partitions sont disponibles auprès de: Erik Griswold - courriel: [email protected]
Des exemplaires de l’enregistrement sont disponibles auprés de: Lorna Lander ou Gregory Dobbs, ABC Classic FM
GPO Box 9994, Sydney 2001, Australia. Email: [email protected]; [email protected]
Tribune Internationale des Compositeurs
Lisbonne – 2010
La recherche perpétuelle
Composition pour soprano, flûte, clarinette, harpe, violon, viole de gambe, violoncelle, percussion
Kate Neal
‘La recherche perpétuelle’ du Cycle de l’origine
Kate Neal, 2009 ; Durée 11’00
Composition pour soprano, flûte, clarinette, harpe, violon, viole de
gambe, violoncelle, percussion.
Commanditée par Jane Sheldon et Peter Godfrey-Smith comme
formant partie du ‘Cycle de l’origine’, 2009.
La recherche perpétuelle est la deuxième œuvre d’une série de sept
nouvelles compositions australiennes célébrant le 200è anniversaire de
la naissance de Charles Darwin et les 150 ans de la publication de son
livre De l’origine des espèces. Les sept compositions ont été
interprétées en avant-première par l’Ensemble Firebird aux États-Unis
et au Canada et par l’Ensemble Offspring en Australie.
Godfrey-Smith écrit: Dans ce deuxième passage (Chapitre 4, p.84),
Darwin ébauche la description d’un nouveau genre d’ordre et de
mécanisme servant de base à la lutte pour la vie en apparence
chaotique. Darwin présume qu’une variation entre les êtres aura
toujours tendance à exister. La plupart de ces nouvelles variations sont
défavorables aux organismes qui les portent mais de temps à autre
apparaît un léger changement qui va aider un organisme dans cette
lutte. Si cette variation est également transmise de génération en
génération, alors ce trait aura tendance à se propager. Une autre
variation découlera de ce nouveau milieu et ainsi de suite. Voici
comment Darwin explique la transformation adaptative des organismes
à leur milieu. Darwin considère ce processus comme étant un
mécanisme graduel – un changement biologique significatif implique
l’accumulation « dans le cours des âges » d’un grand nombre de ces
légers changements.
Texte : La recherche perpétuelle - Charles Darwin
On peut dire, par métaphore, que la sélection naturelle recherche, à
chaque instant et dans le monde entier, les variations les plus légères ;
elle repousse celles qui sont nuisibles, elle conserve et accumule celles
qui sont utiles ; elle travaille en silence, insensiblement, partout et
toujours, dès que l’occasion s’en présente, pour améliorer tous les êtres
organisés relativement à leurs conditions d’existence organiques et
inorganiques. Ces lentes et progressives transformations nous
échappent jusqu’à ce que, dans le cours des âges, la main du temps les
ait marquées de son empreinte...
Kate Neal
Kate étudie les instruments de musique anciens à
l’École d’arts du Victoria où elle obtient une licence
en représentation et interprétation musicales en
1996. Durant cette période, elle étudie aussi la
composition auprès de Mary Finsterer, Mark Pollard
et Brenton Broadstock.
En 1998, Kate reçoit une bourse NUFFIC du
Gouvernement hollandais et part aux Pays-Bas
pour étudier la composition auprès de Louis
Andriessen, Martijn Padding et Gilius van Bergeijk
au Conservatoire Koninklijk, ainsi que la musique
carnatique (de l’Inde du Sud) auprès de Rafael
Rainer au Conservatoire Sweelink d’Amsterdam.
En 2003, Kate rentre en Australie où elle monte
Dead Horse Productions, une compagnie artistique
pluri-disciplinaire. En tant que créatrice et directrice
artistique de la compagnie, elle produit cinq
événements pluri-artistiques à grande échelle entre
2003 et 2007. En août 2005, Kate reçoit une bourse
de l’Académie musicale Chigiana de Sienne où elle
étudie auprès de Maître Corghi et son Ensemble.
Kate co-organise la série de musique de chambre
du Festival international d’arts de Melbourne de
2006 et a le plaisir de travailler dans les domaines
de l’orchestration et de l’arrangement pour de
nombreux groupes de pop et de rock, ainsi que
pour des des longs métrages indépendants. En
juillet 2008, Kate obtient un Diplôme d’études
supérieures (avec mention) en composition du
Royal Northern College of Music du Royaume-Uni.
A l’heure actuelle, elle est chercheuse en
composition à l’Université de Princeton du NewJersey.
‘La recherche perpétuelle’ – Kate Neal, composé en 2009. Durée : 7’48
Des exemplaires des partitions sont disponibles auprès de: Kate Neal - courriel: [email protected]
Des exemplaires de l’enregistrement sont disponibles auprés de: Lorna Lander or Gregory Dobbs, ABC Classic FM
GPO Box 9994, Sydney 2001, Australia. Email: [email protected]; [email protected]

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