Le charlatan Sarkozy nous refait le coup de l`identité nationale

Transcription

Le charlatan Sarkozy nous refait le coup de l`identité nationale
Le charlatan Sarkozy nous refait le coup de
l’identité nationale
10 juin 2016
ripostelaique.com/le-charlatan-sarkozy-nous-refait-le-coup-de-lidentite-nationale.html
Jacques Guillemain
Le charlatan Sarkozy fait un retour en force. Plutôt effacé durant ces derniers mois,
malgré la spectaculaire remontée dans les sondages de Juppé, ce vieux cheval
chiraquien septuagénaire qui rêve de finir en beauté, le Pinocchio des
Républicains vient de frapper un grand coup à Lille, en essayant de nous revendre
sa vieille salade flétrie de bonimenteur, sur l’identité, la nation, le mérite, nos racines
chrétiennes et autres valeurs auxquelles il n’a JAMAIS cru. Sarkozy lit les discours
racoleurs qu’on lui prépare mais ne croit pas un mot de ce qu’il dit.
Ce que veut cette grande gueule capable du pire sans jamais reconnaître ses erreurs,
c’est tout simplement prendre l’ascendant sur ses rivaux de la primaire de droite, en
1/4
barrant à droite toute, et en braillant plus fort qu’eux. Un remake de 2007, en quelque
sorte, puisque son discours de Lille est un authentique copier-coller de ses promesses
de campagne présidentielle d’il y a dix ans. Avec un FN assuré d’être au deuxième
tour, il se découvre soudain une fibre patriotique et identitaire très affirmée, lui, qui s’est
empressé en 2007 de nommer des ministres de gauche et de donner des gages à
ceux qui n’avaient jamais voté pour lui !
Il est vrai qu’à l’époque, sa tactique machiavélique lui avait particulièrement réussi,
puisqu’il avait été élu grâce aux voix des électeurs du Front
National, totalement bernés et abusés par son discours aussi volontaire que sournois.
Trahison qu’il a heureusement payée en 2012 et qu’il paiera encore en 2017. Car pour
les millions d’électeurs qu’il a méprisés et roulés dans la farine, ce sera dorénavant
Marine ou personne.
Soyons certains que Sarkozy n’a pas changé. Véritable virtuose dans l’art de mentir,
de tromper et de trahir ses électeurs, cet illusionniste hors pair leur tournera le dos dès
le lendemain des résultats, s’appliquant à épouser fidèlement les diktats de Bruxelles
et de Merkel, comme il l’a toujours fait pendant son quinquennat. Sarkozy n’aura
été que l’ombre de Merkel. Voter Sarkozy c’est donc voter pour l’opposé du
programme qu’il nous promet. Les exemples sont légion.
Ce démocrate modèle qui veut généraliser le référendum populaire, n’est-il pas le
même qui a confisqué au peuple son “non” au référendum sur la Constitution
Européenne ?
Ce président musclé qui prêche aujourd’hui la fermeté et veut tenir tête à la rue, n’est-il
pas le même qui, en 2006, a demandé à Dominique de Villepin de reculer et de retirer
la loi sur le CPE, pourtant déjà votée par le Parlement ?
Ce patriote qui exalte “la nation”, en dénonçant les “accommodements raisonnables et
les renoncements” face aux revendications identitaires de la communauté musulmane,
n’est-t-il pas le même qui a abandonné les symboles républicains, laissant siffler la
Marseillaise ou brûler le drapeau français ?
N’est-il pas le même qui a fait de Mayotte le 101ème département français, alors que
cette île comprend 90% de musulmans, polygames pour la plupart ?
N’est-il pas le même qui a bradé la nationalité française en régularisant comme jamais
et en fermant les yeux sur les mariages blancs ? N’est-il pas le même qui a laissé
massacrer les programmes de notre histoire de France au profit des cultures exotiques
?
Ce défenseur de la laïcité, n’est-il pas le même qui a également fermé les yeux sur les
rues bloquées par la prière du vendredi, sur les repas halal dans nos écoles, sur les
2/4
horaires séparés entre hommes et femmes dans les piscines, ou sur la barbarie des
abattages rituels ? N’est-il pas le même qui voulait en 2005 revoir la loi de 1905 pour
permettre à l’Etat de financer les mosquées ? N’est-il pas le même qui a permis aux
maires de céder gratuitement des terrains pour y bâtir des centres culturels, véritables
faux nez des mosquées financées par le contribuable ? N’est-il pas le même qui
prétendait contrôler l’islam de France, mais qui a laissé naïvement le CFCM passer
sous la coupe des pays du Golfe et du Maghreb ?
Cet ancien premier flic de France, qui se pose en “justicier” et promet le rétablissement
de la sécurité et de l’autorité de l’Etat, n’est-il pas le même qui a supprimé 13000
postes de policiers et gendarmes, effacé la double peine pour les délinquants
étrangers, supprimé des dizaines de tribunaux pourtant très engorgés et accepté que
100000 peines de prison annuelles ne soient pas effectuées ?
Ce nouveau défenseur de la tradition chrétienne, n’est-il pas le même qui a laissé les
sapins de Noël disparaître de nos écoles et les crèches de nos mairies ? N’est-il pas le
même qui a accepté que toute référence aux racines chrétiennes de l’Europe soit
rayée des textes fondateurs de la Constitution Européenne ?
Les sanglots tardifs de Sarkozy ne sont que des larmes de crocodile à la veille des
élections. Il n’a rien fait pour empêcher l’islamisation de la sphère publique.
Alors, quand j’entends le même Sarkozy, qui a toujours fait le contraire de ses
promesses de campagne, retournant régulièrement sa veste au gré des évènements,
nous égrener sa longue litanie sur les blocages de la France, je me dis que voter pour
un tel imposteur, véritable professionnel de l’entourloupe et de la supercherie,
équivaudrait à signer le naufrage inexorable de la nation.
“Une poignée de lycéens qui bloquent un lycée, des zadistes qui bloquent la
construction d’un aéroport, des gens du voyage qui bloquent une autoroute, des
casseurs qui bloquent une raffinerie, des islamistes radicaux qui prennent en otage un
quartier”, tout cela est vrai. Mais Sarkozy, le beau parleur, oublie les émeutes de 2005
qui ont duré trois semaines et causé 250 millions de dégâts, ainsi que l’épisode du
CPE, quand il a cédé à la rue pour préserver son élection de 2007.
La France n’a nul besoin de ces incapables de droite ou de gauche, qui ont échoué
dans tous les domaines et ont laissé tout s’aggraver malgré tant de promesses.
Dette, chômage, illettrisme, insécurité, pauvreté, immigration, islam radical, fracture
identitaire, délabrement des services publics, TOUT, absolument TOUT, s’est aggravé
dans des proportions qui dépassent l’entendement. Ils nous ont tous promis le paradis
sur terre pendant trente ans. Mais le résultat est là : nous sommes ruinés avec 2100
milliards de dettes, la société est éclatée et la guerre civile menace à un horizon plus
ou moins lointain. La France décline et se déchire de jour en jour. A la veille de l’euro,
3/4
elle est aux mains d’une poignée de cégétistes qui bloquent tout le pays et ont plus de
pouvoirs que l’exécutif désemparé. Trente années de laxisme ont conduit à l’anarchie
et à la loi de la rue. Quant aux banlieues, bon nombre d’entre elles sont aux mains des
caïds et des barbus, puisque l’Etat a renoncé à la reconquête des zones de non droit.
Malgré leurs casseroles, leurs trahisons, leurs échecs multiples, ces fossoyeurs de la
nation aspirent encore à saccager un peu plus le pays, comme si leurs méfaits
n’avaient pas fait suffisamment de dégâts. Ils sont drogués au pouvoir et se moquent
éperdument du sort de la France. Il y a bien longtemps qu’il n’y a plus d’homme d’Etat,
soucieux de l’avenir des générations futures. Ce qui compte c’est leur gamelle aux frais
du contribuable, leurs privilèges illimités et leur vie dorée dans les palais de la
république. En finissant si possible à 90 ans au Sénat ou au Conseil Constitutionnel à
vie.
Quand on compare la France de la fin des Trente Glorieuses, époque où les Français
avaient le cinquième niveau de vie au monde derrière les Etats Unis, la Suisse, le
Luxembourg et la Suède, époque où il n’y avait ni insécurité ni chômage, alors
qu’aujourd’hui chaque Français, bébés compris, est endetté de 30000 euros et qu’on
ne se sent en sécurité nulle part, le premier devoir de tout citoyen ayant encore la fibre
patriotique bien ancrée et se souciant de l’avenir de ses enfants, est de balayer sans
ménagements cette clique nuisible qui a fait tant de mal. C’est donc toute la classe
politique au pouvoir depuis trente ans qu’il faut karchériser en 2017 si l’on veut sauver
le navire.
Place à ceux qui n’ont jamais gouverné et ne sont aucunement responsables du
naufrage de la France. Car il est grand temps que le peuple français prenne son destin
en mains et ne soit plus le dernier servi à la table de la mondialisation.
Chasser les prédateurs qui ont dilapidé l’héritage des Trente Glorieuses est devenu
vital si l’on veut éviter des lendemains tragiques.
Jacques Guillemain
4/4