Stage M2 Ecologie Microbienne SH 062012
Transcription
Stage M2 Ecologie Microbienne SH 062012
SUJETS DE RECHERCHE Master 2 Nom du responsable de l’équipe de recherche : Jaïro Falla (Pr) Et/ou du directeur de recherche (et co-directeur éventuel) : Sonia Henry (MCF) Téléphone : 03 82 82 06 25 Fax : 03 82 82 06 13 e.mail : [email protected] Adresse complète du laboratoire où l’étudiant effectuera sa recherche : Laboratoire des Interactions Ecotoxicologie, Biodiversité, Ecosystèmes (LIEBE) UMR 7146 CNRS - Université de Lorraine IUT Thionville/Yutz Espace Cormontaigne Impasse Alfred KASTLER 57970 YUTZ - Dates auxquelles les étudiants pourront vous contacter au cours des mois de juillet et août : Du 1er juillet 2011 au 20 juillet 2012 et à partir du 20 août 2012 La recherche fera-t-elle l’objet d’une thèse ? Si financement accepté. Le sujet proposé s’inscrit-il dans un programme de recherche national ou international ? si oui, lequel ? THEME DE LA RECHERCHE (à développer en 1 page maximum) Titre du sujet : Quantification des communautés microbiennes résistantes aux éléments traces métalliques dans des sols de friches industrielles RESUME La Lorraine, fortement touchée par le déclin industriel, recense un nombre important de sites dégradés voir pollués. Les sites contaminés sont généralement définis comme des sites où au moins une substance en concentration dangereuse est détectée (NF ISO 11074 Qualité des sols). Les friches industrielles contaminées sont naturellement sous exploitées, il est donc important d’essayer de les réhabiliter. Les sites contaminés sont généralement caractérisés par une pollution à la fois minérales (éléments traces métalliques - ETM) et organique (hydrocarbures aromatiques polycycliques - HAP). Plusieurs études ont révélé la présence, dans ces sols pollués, d’une microflore indigène adaptée capable de résister aux éléments traces métalliques. Il est maintenant acquit que la phytoremédiation, et plus particulièrement la rhizodégradation, permet la stimulation de ces communautés bactériennes par l’apport de composés carbonés relargués via les racines de la plante. Ainsi, les bactéries résistantes aux ETM sont stimulées par la présence de carbone provenant des exsudats racinaires ce qui entraîne l’immobilisation de ces éléments tout en diminuant leur biodisponibilité dans les sols (Kozdroj et Van Elsas, 2000). Ce mécanisme apparaît donc comme une stratégie intéressante pour la réhabilitation de ces sols pollués. Les études menées au sein de notre laboratoire s’intéressent à la possibilité de réhabilitation de sols pollués par les ETM en associant une plante modèle, Miscanthus X giganteus (MxG), aux communautés microbiennes telluriques. Nous souhaiterions approfondir cette thématique en s’intéressant plus spécifiquement à l’impact de ces polluants et de la plante sur la densité de ces communautés microbiennes spécifiques. Pour se faire, et après avoir mis au point les méthodes (dessin des jeux d’amorces, tests et validation), nous utiliserons la technique de PCR quantitative pour déterminer un éventuel impact, du à la présence des contaminants et/ou de la plante, sur la quantité de micro-organismes présents dans ces sols pollués. Kozdroj et Van Elsas, 2000 SBB V : 32, Pages: 1405-1417 Compétences requises : Autonomie, Microbiologie, Biologie Moléculaire. Encadrement : Sonia Henry MCF Tél : 03 82 82 06 25 - Mail : [email protected] Structure d'accueil : Laboratoire des Interactions Ecotoxicologie, Biodiversité, Ecosystèmes (LIEBE) UMR CNRS 7146 - Université Paul Verlaine - Metz IUT Thionville/Yutz Impasse Alfred KASTLER 57970 YUTZ – France Ecole Doctorale : RP2E n°410 «Sciences et Ingénieries des Ressources, Procédés, Produits et Environnement»