Terrorisme itinérant Tunisie - L`Orient
Transcription
Terrorisme itinérant Tunisie - L`Orient
ABONNEMENT Quotidien libanais d’expRession française mercredi 18 décembre 2013 | N°13925 World Policy Conference Page 3 / Monaco, de Michel TOUMA www.lorientlejour.com | 2000 L.L. Syrie Page 11 Ukraine Page 10 « La guerre de 2006 a inclus de multiples Les offres alléchantes de cyberattaques » Poutine à Ianoukovitch Kerry confirme des contacts avec le Front islamique syrien Terrorisme itinérant Grogne et déception Bouillon d’inculture Tunisie L’éditorial Après la vogue des voitures piégées, voici donc venue celle des attentats-suicide, dont deux viennent de prendre pour cible l’armée régulière. Mais au fond, n’est-ce pas le pays tout entier qui se trouve paralysé, comme fasciné, par le vertige du suicide ? Le voilà en effet qui se perd en polémiques tandis que surviennent invariablement, l’une après l’autre, toutes ces catastrophes prévisibles, attendues, annoncées, que crache en rafale le volcan de Syrie. Entre autres arguments tordus qu’il a invoqués au fil des mois, le Hezbollah affirme combattre aux côtés du régime Assad afin de faire échec à une invasion jihadiste menaçant notre propre pays. C’est bien cette intervention de la milice, ripostent ses adversaires, qui, tel un aimant, a attiré sur ellemême, comme sur le Liban, un débordement de fanatisme meurtrier, terroriste. Qui, de la sulfureuse poule ou de l’œuf monstrueux, a précédé l’autre ? Alors que la maison brûle déjà, c’est de ce cercle vicieux que se trouve aujourd’hui prisonnier le discours politique. Ce débat est d’autant plus vain que d’un côté comme de l’autre, la bonne foi fait trop souvent défaut. Le Hezbollah chiite se moque ainsi du monde quand il argue d’un libanisme à tout crin, dans le même temps qu’il se réclame d’une anachronique théocratie iranienne et qu’il persiste dans son chantage aux armes pour soumettre à sa loi le reste des Libanais. Il en est de même désormais pour les jihadistes sunnites, qui, lançant à leur tour la machine à remonter le temps, œuvrent à établir un minicalifat sur une portion du Liban-Nord. L’establishment de cette communauté, tant religieux que politique, ne manque certes pas de condamner une telle aberration et de multiplier les déclarations de soutien à l’armée ; ce qui est requis toutefois, en particulier des forces modérées, c’est un anathème sans appel et un effort plus sérieux et effectif, plus crédible, visant à asphyxier cette dérive. Ce sont deux maux contradictoires, mais finalement parallèles, deux antithèses parfaites de la formule libanaise qui, en des styles différents, se conjuguent pour menacer, dans son existence même, ce pays pluriel que nous connaissons, que nous voulons. Or ces deux pernicieux phénomènes ne peuvent plus continuer d’être appréhendés – et encore moins traités – dans une optique de cause à effet. Une vue d’ensemble s’impose désormais et seule à l’offrir est l’initiative fédératrice, civile, souverainiste du président Michel Sleiman. C’est dans le même chaudron – en l’occurrence la déclaration de Baabda – qu’il faut plonger et l’œuf et la poule si doit apparaître, par miracle, un semblant de potion magique. Issa GORAIEB Sécurité Avant-hier c’était Saïda et la ligne bleue ; hier, c’était Baalbeck et le Hermel. Une voiture piégée a ainsi visé à l’aube une position du Hezbollah dans l’un de ses bastions à Sbouba, et dans l’après-midi, des roquettes s’abattaient de Syrie sur la ville de Hermel, notamment sur une caserne de l’armée. Jusqu’à quand ? pour le 3e anniversaire de la révolution Page 11 Éclairage Confrontation ouverte entre le Hezbollah et les takfiristes Page 3, l’article de Scarlett HADDAD Concert Viva Verdi pour un message d’amour et de joie de vivre Meerab Page 6, l’article d’Edgar DAVIDIAN Geagea : Deux takfirismes, le jihadisme et le Hezbollah, ne font pas une nation International Le clic Le tour du monde en 2013 selon Twitter Page 2 Diplomatie L’UE recommande une feuille de route pour sortir le Liban de l’impasse Page 10, la rubrique de Rania MASSOUD Page 3, la correspondance à Paris d’Élie MASBOUNGI Ciné/Expos/Spectacles 6 Carnet 7 Bourse 8 Petites annonces 9 Météo 13 Horoscope, jeux 14 Télévision 15 Concert Page 4 / Béchara MAROUN Liban Culture Page 4 One Lebanon : des célébrités bientôt réunies pour promouvoir l’unité Aujourd’hui La Tunisie commémorait hier sans grand enthousiasme le troisième anniversaire de l’immolation du vendeur Mohammad Bouazizi à Sidi Bouzid, marquant les débuts de la révolte. Limités, peu de rassemblements ont eu lieu et le gouvernement s’est contenté d’une discrète cérémonie officielle. BEYROUTH min. max. 13° / 20° 2 Liban Geagea : Deux takfirismes, le jihadisme et le Hezbollah, ne font pas une nation Meerab Un hommage posthume a été rendu hier au journaliste Nassir el-Assaad et au caricaturiste Pierre Sadek, « deux résistants par la plume et l’audace ». Le premier est décédé d’une crise cardiaque en juillet 2012, à laquelle il a fini par céder au soir de la reprise des violences à Tarik Jdidé ; le second a succombé à la maladie contre laquelle il a patiemment lutté, en avril dernier. Décrivant Pierre Sadek comme « une gerbe de douleur enrobée de rire », le journaliste du quotidien an-Nahar, Rajeh Khoury, a estimé que le cri de Nassir al-Assaad pour perpétrer l’intifada « n’était pas un cri de douleur, mais les échos d’une explosion provoquée par une effervescence patriotique sans répit ». Les deux « ont lutté et résisté par la plume, le pinceau et l’audace », selon le responsable du bureau des médias des FL, Melhem Riachi. Dans un Liban « riche de sa création et de la diffusion de celle-ci », selon les propos de l’écrivain et journaliste koweïtienne Fajr Saïd, ces deux hommes sont également les legs de l’intifada du 14 Mars, qu’ils entretiennent à petit feu. Leur mémoire a d’ailleurs servi de prélude aux deux discours, axés sur la lutte civile pour la modération et la souveraineté, prononcés par le président des Forces libanaises, Samir Geagea, et le leader du courant du Futur, l’ancien Premier ministre Saad Hariri, représenté par le député Nohad Machnouk (voir par ailleurs). « Détruire le Liban pour Bachar » Dans cette « étape sans aucune lumière » que traverse le Liban, Samir Geagea a lancé une virulente attaque contre le Hezbollah, « qui nous ramène désormais, après ses prises de décision unilatérales, une nouvelle forme de menace, celle des kamikazes ». La présence de ces derniers au Liban serait due d’une part à la participation du Hezbollah à la guerre en Syrie, et d’autre part à « la culture takfiriste du 8 Mars ». « Ils sont partis en Syrie pour combattre les takfiristes, comme ils disent. Mais ce faisant, ils les ont ramenés au cœur de notre foyer, détruisant une nouvelle assise de l’État, comme s’il était demandé de détruire le Liban pour le repos de Bachar (el-Assad) ! », a-t-il lancé. Et de rappeler : « Le Hezbollah participe aux combats en Syrie par autorisation de Téhéran, et non du peuple libanais. » « Si l’on concède néanmoins que le Hezbollah n’est pas en mesure de revenir sur cette décision, quand bien même elle est contestée, pourquoi Le député Nohad Machnouk, remettant à Hanane Pierre Sadek une plaque commémorative. insiste-t-il donc à prendre part au nouveau gouvernement ? Ou bien choisit-il de se poser comme acteur de la vie politique libanaise quand il le veut et de s’en écarter à son gré ? » a relevé Samir Geagea, se désolant de l’attachement du parti chiite aujourd’hui à la formule armée-peuple-résistance, « non plus pour affronter Israël, mais pour participer au meurtre du peuple syrien ». « Et dire, a-t-il poursuivi non sans une teinte de sarcasme, que d’aucuns veulent relancer la conférence de dialogue pour poursuivre le débat sur la stratégie défensive, devenue plutôt aujourd’hui une stratégie offensive. » Solidarité avec Sleiman Le leader des FL a accusé en particulier le 8 Mars de « mener une guerre d’élimination physique et politique contre la modération chrétienne, sunnite et chiite tout autant... et les voilà aujourd’hui dénonçant le danger takfiriste ! ». Pourtant, « en fomentant une culture de la trahison, annihilatrice et takfiriste, le 8 Mars a provoqué l’émergence d’une contre-culture takfiriste, terroriste et annihilatrice ». « Qui sème les armes, les accusations de traîtrise et de mécréance récolte les kamikazes », a-t-il encore ajouté, avant de conclure sur ce point que « deux takfirismes ne font pas une nation ». Valorisant, comme la première des nécessités aujourd’hui, « la culture du respect de l’État, de ses institutions, du monopole des armes et de la tolérance », Samir Geagea a dénoncé « la campagne féroce et sans précédent menée contre le président de la République, Michel Sleiman, qui a pourtant consacré tout son mandat à des tentatives indéfinies de concilier les contraires et d’arrondir les angles, sans épargner aucun effort d’ouverture sur chaque camp ». « Et cette campagne Le président des Forces libanaises, Samir Geagea, remettant sa plaque à Waël Nassir el-Assaad. Photos Aldo Ayoub n’a pour cause que son ultime tentative de sauver le pays d’un vide ministériel qui dure depuis huit mois déjà, mais seulement après avoir épuisé toutes les tentatives de former un gouvernement fédérateur ». « Est-ce un crime de vouloir former un gouvernement du possible ? » s’est-il insurgé, estimant que la seule demande des Libanais est « un cabinet efficace et cohésif ». « Tout gouvernement dont le décret de formation est signé par le chef de l’État et le Premier ministre désigné est constitutionnel et attend la confiance des blocs parlementaires », a-t-il tranché, affirmant, sur un ton catégorique, que « tout propos contraire s’inscrit dans le registre des menaces et de l’intimidation, que le 8 Mars s’est approprié ». Une plaque a été remise, en guise « d’hommage très humble », selon Samir Geagea, à Hanane Sadek et Waël el-Assaad, pour les mémoires respectives de leur mari et père. mercredi 18 décembre 2013 Machnouk et « les conditions des Libanais pour accepter un partenariat avec le Hezbollah » Dans une allocution prononcée à Meerab au nom du leader du courant du Futur, le député Nohad Machnouk a déclaré : « Nous nous trouvons aujourd’hui au cœur d’une dynamique de résistance contre l’occupation de la décision politique libanaise par les gardiens de la révolution iranienne. » « Il est temps de déclarer que nous maintenons notre résistance contre cette occupation, non seulement dans la logique de guerre et de paix, mais dans les moindres détails de notre vie démocratique », a-t-il renchéri. Traduisant cette dynamique en termes concrets, il a précisé que, « quelle que soit la force et la tyrannie de l’Iran, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ne réussira pas à nous imposer un partenariat national, à moins d’observer deux règles : d’abord, son retrait militaire de Syrie et ensuite, son engagement en faveur de la déclaration de Baabda ». « Ce sont nous, Libanais, qui exprimons ce refus, en dehors de toute volonté extérieure », a-t-il insisté. Dans ce contexte, « nous sommes entièrement confiants que le président de la République et le Premier ministre désigné parviendront à honorer les deux échéances ministérielle et présidentielle ». Le député avait précédé sa déclaration par une série de questions adressées au secrétaire général du Hezbollah. « Ces enfants réfugiés qui meurent à cause du froid à Ersal, au Akkar et dans la Békaa, sont-ils des takfiristes qui ont choisi de mourir dans la nature ? » « Ces enfants, ces vieux et ces femmes meurent de faim en dehors de leur terre, tandis que vos combattants meurent dans des combats qui provoquent le déplacement des Syriens », avait-il dit. Liban mercredi 18 décembre 2013 « La guerre de 2006 a inclus de multiples cyberattaques », indique un député israélien à la conférence de Monaco Monaco de Michel TOUMA La dimension prise par la mondialisation et le développement à un rythme exponentiel des moyens de communication et des avancées technologiques dans tous les domaines imposent une nouvelle approche multidisciplinaire de la « gouvernance mondiale » dans un large éventail de secteurs. Telle a été la trame de fond de la sixième édition de la World Policy Conference (WPC) qui s’est tenue le week-end dernier à Monaco en présence de près de 300 prestigieuses personnalités politiques, diplomatiques, académiques et du monde des affaires et du journalisme (voir L’Orient-Le Jour des vendredi 13, lundi 16 et mardi 17 décembre). Compte tenu de la multiplicité et de la complexité des défis auxquels le monde d’aujourd’hui est confronté, les débats, les échanges d’informations et les ateliers de travail ont porté durant trois jours sur des thèmes aussi diversifiés que le futur de la diplomatie, la conjoncture politique internationale, la politique et les religions, les problèmes économiques dans les grandes zones de la planète (Asie, Europe, Afrique), la métamorphose de l’ordre juridique international, le modèle social européen, l’énergie et l’environnement, la sécurité alimentaire, la santé et les risques émergents, ainsi que les défis du cyberespace. Ce dernier thème a plus particulièrement retenu l’attention de nombreux participants en raison de l’impact sans cesse croissant du cyberespace dans la vie quotidienne des populations ainsi qu’au niveau militaro-sécuritaire et au plan géopolitique à l’échelle internationale. Le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, a notamment souligné dans ce cadre que l’enjeu de la confidentialité des données personnelles et de l’accès aux réseaux constituera l’un des principaux défis auxquels seront confrontés les gouvernements dans les prochaines années. Le cas Snowden a évidemment été évoqué dans ce contexte. M. Bildt a relevé dans cette perspective que le problème de la connectivité croissante à la toile d’Internet est devenu un nouveau terrain d’action pour la diplomatie et les relations internationales. Soulignant que d’ici à cinq ans, non moins de 65 % de la population mondiale seront connectés aux réseaux d’Internet, le chef de la diplomatie suédoise a déclaré que « la confidentialité des données personnelles est en train de devenir un enjeu majeur à l’échelle internationale du fait qu’elle est perçue de manière différente par les différentes générations ». Selon M. Bildt, dans les dix prochaines années, le plus grand fossé que le numérique creusera se manifestera entre les générations et non plus entre les différentes régions du monde. M. Bildt soulignera, pour illustrer son propos, que dans le cadre d’une équipe de travail déterminée, si l’on veut désormais comprendre ce qui se passe dans le monde, il faudrait inclure dans l’équipe des jeunes de moins de 18 ans ... Journalisme et avancées technologiques Prenant à son tour la parole, M. Chang Dae Whan, propriétaire et directeur général du groupe « Maekyung Media Group » de Corée du Sud (qui possède des journaux, des chaînes de radio et des sites d’informations), a souligné d’emblée que face aux avancées technologiques galopantes dans le monde de la presse et des médias, « le grand journalisme de valeur nécessite de miser sur les ressources humaines » (ce qu’il a qualifié de « Human Value »). Évoquant par ailleurs les défis auxquels la presse est confrontée un peu partout dans le monde, Chang Dae Whan a exposé des courbes statistiques montrant la baisse constante de la diffusion des journaux de la presse écrite et des recettes publicitaires au cours des dernières années aussi bien aux États-Unis qu’en Europe. Il s’est toutefois montré optimiste, malgré tout, concernant le proche avenir de la presse écrite, prenant exemple sur son groupe de médias et sur ses efforts visant à miser sur les ressources humaines. M. Chang Dae Whan a d’autre part épaté son assistance en projetant deux photos prises à près de cinq années d’intervalle au même endroit de la place SaintPierre au Vatican, sous le même angle : la première montre une foule prise de dos, au sein de laquelle deux personnes uniquement brandissent un téléphone portable, muni d’un appareil photo, pour photographier le pape ; cinq ans plus tard, dans le même lieu, sous le même angle, on voit une foule aussi dense que la première, prise également de dos, au sein de laquelle on aperçoit une marée de petits écrans des téléphones portables et des iPad brandis par la quasi-totalité des personnes présentes qui photographiaient le pape ... La cyberguerre Ces deux photos présentées par Chang Dae Whan illustrent parfaitement les propos que tiendra le député israélien Meir Sheetrit, ancien ministre en charge des Services de renseignements israéliens et ancien membre du cabinet restreint de sécurité, qui a pris la parole en dernier, soulignant dans le cadre de son intervention que dans le domaine des nouvelles technologies et du cyberespace, une génération se mesure désormais en termes de mois et non plus en termes d’années. « Une génération dans ce domaine correspond à environ un an et demi », a souligné Meir Sheetrit dont l’exposé a été axé sur le thème particulièrement sensible de la cyberguerre. L’ancien ministre israélien des Renseignements a notamment souligné sur ce plan qu’à la lumière des percées technologiques dans ce domaine, la guerre n’est plus uniquement une affaire de blindés, d’artillerie ou d’armement conventionnel, mais elle se traduit de plus en plus par la cyberguerre dont l’objectif est de paralyser les sites de l’adversaire et d’endommager ses infrastructures. « Cela s’est produit ainsi durant la guerre de juillet 2006 avec le Hezbollah, a-t-il indiqué. Durant ce conflit, de multiples cyberattaques ont en effet été lancées. » Meir Sheetrit a relevé dans ce cadre que ce type de cyberguerre pourrait se traduire par une cyberattaque visant, à titre d’exemple, à paralyser un État en paralysant ses infrastructures d’eau et d’électricité, ou même aussi son réseau routier en torpillant tout le système de feux de signalisation. De telles cyberattaques peuvent surtout viser, à l’évidence, des installations militaires stratégiques. M. Sheetrit a donné comme exemple sur ce plan le virus qui a paralysé en Iran pendant près de deux ans le réseau de centrifugeuses. Le député israélien a souligné dans ce cadre que de plus en plus de hackers tentent de s’en prendre à des États ou des sites gouvernementaux. Il a indiqué à cet égard qu’Israël est la cible de 1 000 cyberattaques par jour en temps de paix et jusqu’à 100 000 attaques par jour en temps de guerre. D’où les moyens colossaux mis en œuvre par Israël pour se protéger dans ce domaine. Le gouvernement a notamment créé un organisme spécialisé, le INCB (Israel National Cyber Bureau), dont la mission est double : garantir la protection de tous les sites et les réseaux informatiques du pays ; et assurer la protection des différentes infrastructures. M. Sheetrit a fait état sur ce plan de la teneur du McAfee Threats Report qui indique qu’Israël est le pays le mieux protégé au monde contre les cyberattaques, avec la Suède et la Pologne. « Il reste qu’il est impératif de développer sans répit nos capacités dans ce domaine et d’être en permanence en phase avec les avancées technologiques car il est inconcevable de bâtir un système moderne dans le domaine du cyberespace et de freiner pendant trois ou quatre ans les efforts déployés car on risquerait rapidement d’être dangereusement dépassés », a conclu M. Sheetrit. De quoi faire bien réfléchir les Libanais sur leur manière de concevoir et de gérer la chose publique... L’UE recommande une feuille de route pour sortir le pays de l’impasse Diplomatie Une initiative de la France qui a mobilisé ses partenaires lors de la réunion du Conseil européen des Affaires étrangères lundi à Bruxelles. PARIS, d’Élie MASBOUNGI Comme on pouvait s’y attendre, la France a pu mobiliser hier l’Europe pour soutenir le Liban face aux crises qu’il affronte dans divers domaines. Parmi les conclusions publiées à l’issue du Conseil des Affaires étrangères de l’UE qui s’est tenu lundi à Bruxelles et qui ont été diffusées hier par le Quai d’Orsay, un chapitre entier, en dix points, sur le Liban que l’on pourrait considérer comme étant une véritable feuille de route. Après un préambule réaffirmant le soutien de l’UE à l’unité, la stabilité, l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban, le texte condamne les violences et les incidents de ces der- nières semaines, notamment à Tripoli et à Beyrouth (l’attentat contre l’ambassade d’Iran), et se félicite des efforts déployés par les forces de sécurité du pays y compris l’armée pour protéger les frontières nationales et garantir la sécurité des Libanais dans le respect de l’État de droit et des droits de l’homme. Sur le plan politique, le document diffusé par l’UE invite toutes les parties libanaises « y compris le Hezbollah » à agir d’une manière responsable, à respecter pleinement la politique du Liban qui consiste à se dissocier du conflit syrien et à « soutenir les efforts déployés par le président Michel Sleiman pour que soit mise en œuvre la déclaration de Baabda ». Toujours sur ce registre, le Conseil européen des AE souligne « qu’il importe que le dialogue national se poursuive entre toutes les forces politiques afin que toutes les divisions puissent être surmontées et que l’on puisse sortir de l’impasse actuelle et s’orienter vers la conclusion d’un accord plus large sur l’avenir du pays ». Au cœur du chapitre politique des conclusions sur le Liban, le paragraphe suivant qui mérite d’être reproduit in extenso : « L’UE engage le Liban à former d’urgence un nouveau gouvernement qui soit en mesure de s’attaquer aux énormes problèmes que connaît le pays sur le plan humanitaire et économique ou en matière de sécurité. L’UE espère que des élections présidentielle et législatives auront lieu comme prévu en 2014 et elle encourage le Liban à procéder aux réformes électorales qui s’imposent. » Le document européen promet une aide humanitaire accrue au Liban pour faire face « aux besoins croissants des communautés d’accueil et des réfugiés en insistant sur l’importance d’un soutien concret des communautés d’accueil locales par des mesures sociales et économiques destinées à atténuer l’impact de l’afflux de réfugiés en provenance de Syrie ». Enfin, les conclusions de la conférence européenne de lundi à Bruxelles réaffirment l’attachement de l’UE à son Dans les coulisses de la diplomatie partenariat avec le Liban « qui s’inscrit dans le cadre de la politique européenne de voisinage » et invite le Liban à poursuivre les réformes engagées. Les derniers points du document invitent le Liban à honorer pleinement l’ensemble de ses obligations internationales, notamment celles découlant des résolutions 1559, 1680, 1701 et 1757 du Conseil de sécurité des Nations unies. Ces points contiennent également un soutien européen au Tribunal spécial sur le Liban et invitent les autorités libanaises à continuer à s’acquitter des obligations qui leur incombent à propos de ce tribunal, notamment de leur contribution financière. 3 Éclairage Confrontation ouverte entre le Hezbollah et les takfiristes Scarlett HADDAD Les voitures piégées et les attentats-suicide ne sont plus des prévisions ou une vue de l’esprit, mais font désormais partie du quotidien des Libanais. Après le double attentat dimanche soir contre deux barrages de l’armée dans la région de Saïda, c’était, hier, les environs de la localité de Sbouba qui ont été le théâtre de l’explosion d’une voiture piégée à un croisement qui va soit vers Laboué et Kaa, soit vers le Hermel. L’enquête – qui n’est pas finie – a pour l’instant conclu que la voiture était piégée avec 60 kg de matières explosives, mais qu’elle a sauté avant d’atteindre son objectif, parce qu’elle avait été repérée par des éléments du Hezbollah présents dans le secteur. La charge aurait été actionnée à distance en toute précipitation après que la voiture eut suscité l’attention. Sur sa destination définitive, les interprétations divergent. Pour les uns, il s’agissait de faire sauter le poste de surveillance du Hezbollah situé à 500 mètres du lieu de l’explosion. Pour d’autres, la voiture était destinée à exploser à Kaa, pendant le cortège funèbre du sergentchef Samer Rizk tué à Saïda et dont les obsèques étaient prévues pour hier aprèsmidi. Les éléments trouvés dans la carcasse de la voiture devraient permettre aux enquêteurs de trouver rapidement de nouveaux indices. Mais il est certain que c’est la première opération du genre dans cette région en principe sous contrôle du Hezbollah. Les sources de sécurité libanaises estiment toutefois qu’en dépit des efforts multipliés par dix des services concernés, il ne faudrait pas s’étonner de voir une prolifération des incidents de ce genre au cours des semaines, voire des mois prochains. Le Liban est véritablement entré dans une situation « d’irakisation », avec l’afflux de combattants extrémistes venus de Syrie et difficilement contrôlables. Ce qui aurait dû être une confrontation limitée à ces combattants et au Hezbollah, surtout après l’approfondissement du fossé entre la formation chiite et certaines cellules saoudiennes, est en train d’englober l’armée libanaise, devenue elle aussi une cible privilégiée des takfiristes, sous prétexte qu’elle serait dominée par le Hezbollah, mais en réalité, parce qu’elle cherche à assurer la stabilité du Liban et la sécurité des Libanais en accomplissant, autant que possible, son rôle aux frontières et contre les éléments armés. Les sources de sécurité font d’ailleurs le lien entre l’apparition du phénomène des attentats-suicide et des voitures piégées au Liban et les développements en Syrie ainsi que l’approfondissement du conflit entre certains dirigeants saoudiens et le Hezbollah. À cet égard, les mêmes sources s’arrêtent sur les accusations directes lancées par le secrétaire général du parti chiite contre les dirigeants wahhabites, qui ont surpris les milieux politiques et diplomatiques, d’autant que Hassan Nasrallah se montre en général soucieux de maintenir un lien avec ses rivaux et adversaires, surtout s’ils sont libanais ou musulmans. Les sources précitées précisent ainsi que la décision de dénoncer clairement certains courants en Arabie saoudite est intervenue après la découverte d’indices clairs impliquant des parties saoudiennes dans les attentats à la voiture piégée dans la banlieue sud. Ayant en main les éléments de l’enquête menant vers des groupes takfiristes qui seraient venus de Yabroud (dans la région de Qalamoun, en Syrie) vers la région de Ersal, avant de se déplacer dans le reste du pays, Hassan Nasrallah a sciemment pointé du doigt ces parties saoudiennes d’abord parce qu’il ne pouvait plus se contenter d’accusations vagues devant ses propres partisans et devant les habitants de la banlieue sud qu’il appelait à la patience et au sacrifice. En même temps, les sources de sécurité sont convaincues que le Entretien téléphonique Sleiman-Hollande Le président de la République, Michel Sleiman, s’est entretenu hier au téléphone avec le président français François Hollande avant son retour de Paris. Les deux hommes ont évoqué les relations bilatérales, la situation locale et régionale et les concertations en cours pour la tenue de la conférence de Genève 2 en vue du règlement de la crise syrienne, selon un communiqué issu du bureau de presse du palais présidentiel de Baabda. Le président Hollande a « souligné l’appui de la France au Liban à tous les niveaux, notamment aux résolutions de la conférence internationale de soutien au pays du Cèdre organisée à New York le 25 septembre dernier et adoptées le 26 novembre par le Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi qu’aux conférences actuellement organisées sur base de ces résolutions », note le communiqué. De son côté, le chef de l’État a « appelé les Libanais à faire preuve d’encore plus d’éveil et de prudence face aux tentatives répétées vi- secrétaire général du Hezbollah en a discuté avec les autorités iraniennes, surtout que ces événements sont intervenus à un moment particulièrement délicat pendant lequel l’Iran était en train de conclure un accord avec la communauté internationale sur son dossier nucléaire, tout en multipliant les ouvertures en direction des pays du Golfe et en particulier de Riyad. Il s’agirait donc d’une action coordonnée, le Hezbollah, qui est la principale cible des attaques takfiristes dénonçant leurs protecteurs, et l’Iran jouant la modération. Mais l’élément majeur qui a poussé Hassan Nasrallah à être aussi franc dans ses accusations est le fait qu’il a conscience d’un plan systématique pour encercler le Hezbollah sur le terrain, en cherchant à couper la Békaa de Beyrouth et du Sud. Ce n’est pas un hasard géographique si les foyers supposés des groupes extrémistes se situent autour de Ersal dans la Békaa du Nord, dans les camps palestiniens autour de Beyrouth, dans la région de Naamé sur la route côtière du Sud, ainsi qu’autour et dans le camp de Aïn el-Héloué à Saïda, de manière à isoler les uns des autres les différents fiefs de la résistance dans la Békaa, dans la banlieue sud et au Sud. Le Hezbollah ne peut pas rester les bras croisés face à un tel plan visant à le neutraliser et il a décidé de l’affronter à sa manière, par le biais notamment d’une mobilisation ciblée de l’opinion publique. En même temps, il mise sur les nouvelles dispositions du Qatar pour opérer des percées au sein du Conseil de coopération du Golfe et éviter ainsi son isolement. Le parti chiite est aussi convaincu que la politique actuelle d’hostilité totale à l’axe dit de la résistance de certains courants au sein de l’Arabie saoudite ne peut pas se prolonger et deviendra rapidement intenable, car elle va à l’encontre de la nouvelle tendance régionale et internationale. La volonté du Qatar de renouer le dialogue avec lui n’en est que le premier indice... sant à transposer les actes de violence et de terrorisme au Liban », évoquant notamment les incidents survenus hier à Baalbeck et dans le Hermel. Le président Sleiman a également appelé les Libanais à « poursuivre leur lutte contre le terrorisme de toutes leurs forces et à se rassembler autour des forces militaires et sécuritaires, à commencer par l’armée, afin de permettre à cette dernière de traquer ceux qui se cachent derrière ces actes pour faire échec à leurs complots ». Aoun appelle les pôles maronites Le Liban au cœur des discussions Hollande-Abdallah le 29 décembre à Riyad à choisir ensemble et avec Bkerké un candidat à la présidence LA-Z-BOYrecliners chairs Comme elle l’a fait avec ses partenaires européens, la France va essayer, avec l’Arabie saoudite, de trouver une sortie de crise à l’impasse politique absolue dans laquelle se débat le Liban, surtout à l’approche de l’échéance présidentielle et du vide immense que cela risquerait de laisser. Le dossier libanais occupera ainsi une place de choix dans les discussions du président français François Hollande et du roi d’Arabie Abdallah au cours du sommet que les deux hommes tiendront à Riyad le 29 décembre prochain. M. Hollande est conscient, selon une source diplomatique française, qu’une grande partie des Libanais est sensible aux demandes du roi Abdallah. Notamment lorsqu’il s’agit d’arrondir les angles pour accélérer la naissance d’un gouvernement Salam capable d’accompagner les tempêtes qui viennent du Nord, c’està-dire de Syrie, et toutes leurs répercussions plus que négatives sur une scène libanaise archidivisée. Le président français estime que Riyad, malgré ces divisions libanaises endémiques, peut jouer un rôle conséquent et contribuer à mettre un terme au manque d’immunité total du Liban, surtout de ces pouvoirs exécutif et législatif. Sans compter, bien sûr, le problème au niveau sécuritaire, à commencer par les voitures piégées et autres attentats-suicide censés punir le Hezbollah de sa violente implication aux côtés des soldats de Bachar el-Assad en Syrie. Il n’en reste pas moins, selon cette même source, que le problème reste entier : le 8 Mars refuse que l’Arabie saoudite, qui finance l’opposition de Khalil Fleyhane syrienne, joue le moindre rôle au Liban. Dans les milieux de l’Élysée et du Quai d’Orsay, on parle de plus en plus du gouvernement Salam, de sa formule, de sa nature, de l’identité des ministres et de la garantie qu’il faudrait donner au 8 Mars avec ce fameux 9+9+6 que le 14 Mars refuse catégoriquement pour l’instant. Et les Français se rendent de plus en plus compte qu’il sera très difficile de résoudre cette quadrature du cercle, particulièrement vicieux. D’autant que Paris est conscient qu’il est des factions libanaises qui se moquent de voir la crise syrienne s’importer au Liban. Reste cette question que l’on se pose et se repose à Beyrouth : qui pourrait convaincre les deux camps rivaux de l’urgence de sauver le Liban en 2014, année de tous les dangers ? Le chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun, a appelé les pôles maronites à se regrouper autour de Bkerké et à choisir, après discussions, le candidat qu’ils jugent convenable au poste de président de la République. M. Aoun a tenu ces propos avant-hier soir à l’issue d’un entretien à Bkerké justement, avec le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, en présence de Mgr Samir Mazloum. « J’ai évoqué avec Mgr Raï le projet de loi électorale que nous allons soumettre à nos partenaires nationaux afin d’obtenir l’accord de tout le monde », a-t-il également dit. Parallèlement, le bloc parlementaire aouniste, qui s’est réuni hier comme tous les mardis, a réitéré son refus de la prorogation du mandat du chef de l’État. « Cela constituerait le plus grand vide pour les institutions libanaises. Nous n’accepterons pas un président qui n’est pas soutenu par une base populaire forte », a déclaré le ministre sortant de la Culture, Gaby Layoun, au nom du bloc. Les députés aounistes ont également rejeté tout gouvernement qui ne recevrait pas la confiance du Parlement. « Un cabinet de fait accompli ne serait pas légal », a martelé M. Layoun, jugeant que le président Sleiman « ne doit émettre aucun décret gouvernemental sans l’aval de la majorité des députés ». Signalons qu’hier également Mgr Raï a reçu tour à tour le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé, le bâtonnier de Beyrouth Georges Jreige, une délégation du PSNS, le président de la Ligue maronite Samir Abillamaa, ainsi que le député de Beyrouth Nadim Gemayel. « L’élection présidentielle doit impérativement avoir lieu à la date prévue, ne serait-ce que pour éviter un vide qui noierait le pays », a répété le député Gemayel devant le patriarche. 4 Liban mercredi 18 décembre 2013 Le Hezbollah visé par un attentat Des célébrités bientôt réunies sur une même scène pour le Liban près de Baalbeck, on ignore One Lebanon Un concert pour promouvoir la réconciliation et toujours le nombre de victimes l’union entre citoyens, le 1er février 2014 au Forum de Beyrouth. Terrorisme Le village de Sbouba, dans la région de Baalbeck, a été secoué dans la nuit de lundi à mardi par un attentat à la voiture piégée. Plusieurs versions circulent. Mais une chose est sûre : l’attentat était dirigé contre le Hezbollah. Sur les lieux de l’attentat, à Sbouba, des dégâts matériels et un déploiement militaire. Les victimes ont déjà été évacuées. Black-out total sur le nombre de victimes de l’attentat contre un poste du Hezbollah dans le village de Sbouba (à proximité de Laboué), à l’aube, dans la nuit de lundi à mardi. Les seules informations disponibles sur ce point ont été diffusées par la télévision du parti chiite, al-Manar. Elles se contentent d’indiquer que l’opération a fait des victimes et des dégâts matériels, sans spécifier le nombre de personnes touchées ni s’il s’agit de morts ou de blessés. Elles ne mentionnent pas non plus leur identité. Elles ajoutent toutefois que ces victimes ont été transportées par les ambulances du Hezb. Des habitants du secteur ont aussi indiqué avoir entendu le son de sirènes d’ambulances se rendant sur les lieux de l’explosion. L’armée libanaise, elle, a éludé la question des victimes, mais a précisé dans un communiqué que l’attentat a eu lieu à 2h50 et qu’une patrouille s’est immédiatement rendue sur les lieux. Ceux-ci ont été bouclés après le déploiement rapide des éléments du Hezbollah et des forces de sécurité, qui ont empêché de fait l’accès aux journalistes. Peu de détails aussi sur l’attentat et sur sa cible. Selon le site www.almanar.com.lb, « cinq voitures du Hezbollah se dirigeaient vers le poste de relève du parti, dans les environs de Laboué. À leur arrivée, les miliciens à bord ont constaté qu’une voiture de type Jeep, ressemblant étrangement aux véhicules utilisés par le parti, s’y trouvait déjà ». « Ce véhicule a alors explosé », indique le site, précisant que « la détonation de la Jeep a été actionnée à distance ». Pourrait-il s’agir d’un attentat-suicide, comme l’a avancé l’Agence nationale d’informations ? Interrogé par la LBCI, le parti chiite dément formellement cette information. L’enquête est en cours, sous la supervision du commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Sakr Sakr. Ce dernier a chargé trois Des roquettes s’abattent sur le Hermel et font trois blessés Plusieurs roquettes tirées depuis la Syrie, six selon le communiqué de l’armée, se sont abattues hier près de la ville de Hermel. Une des roquettes est tombée sur une caserne de l’armée, blessant légèrement deux soldats, et une autre est tombée sur la place principale de la ville, blessant un civil. Un groupe rebelle syrien se faisant appeler la Brigade Marwan Hadid, fraction du Front elNosra, a vite fait de revendiquer sur son compte Twitter les tirs de roquettes. « La brigade Marwan Hadid et le Front el- Nosra annoncent avoir visé les fiefs du parti de l’Iran dans la ville de Hermel par dix roquettes de type Grad, en réponse à l’implication de ce parti dans les combats en Syrie », pouvait-on lire sur le compte Twitter du groupe, qui a « promis » de publier une vidéo de l’opération, assurant que « les opérations se poursuivent ». Sur un autre plan, des obus tirés depuis le territoire syrien sont tombés hier en soirée à la périphérie des villages de Hekr Janine, Kachlak et Wadi el-Horr au Akkar. organismes de se pencher sur l’affaire, la police militaire, la direction des services de renseignements, ainsi que l’Inspection criminelle. Selon l’enquête préliminaire, « quatre voitures ont été trouvées sur le site de l’explosion, dont deux totalement détruites ». L’expert militaire affirme de plus que « la voiture est une Jeep Grand Cherokee ». Il indique que la charge était de « 50 kg de matières explosives », sans toutefois préciser l’explosif utilisé. Mais là aussi les versions divergent. L’Agence nationale d’informations indique ainsi que la voiture qui a explosé est une Kia volée à Bourj Hammoud, appartenant à un citoyen de Jdeidet el-Metn. Les réactions n’ont pas tardé à fuser. Pour le ministre d’État aux Affaires du développement administratif, Mohammad Fneich, qui s’adressait à l’agence al-Markaziya, cet attentat se situe dans le cadre « d’un plan contre le Liban, mis en place par des groupes takfiristes qui ont pour objectif de semer le chaos et la discorde et de porter atteinte à la stabilité, offrant ainsi un service gratuit à l’en- Photo AFP nemi israélien ». Le ministre a estimé que l’attaque qui a eu lieu la veille à Majdelyoun ainsi que les précédentes s’intègrent dans ce même plan. Condamnant l’attentat sur les ondes de la Voix du Liban (100.3), le député Yassine Jaber l’a qualifié « d’acte terroriste ». Il a aussi invité toutes les parties à mettre en place « un plan d’action pour dépasser ce par quoi nous passons ». M. Jaber a rappelé les propos du ministre démissionnaire de la Défense Fayez Ghosn, il y a deux ans, sur la « présence d’el-Qaëda au Liban ». « Nous le touchons de près aujourd’hui », a-t-il dit à ce propos. De son côté, le député du courant du Futur, Assem Araji, a lié l’attentat contre le Hezbollah, à Sbouba, à « la participation du parti au conflit syrien ». « La raison de cet attentat est la participation du Hezbollah aux tueries contre les Syriens », a-t-il affirmé. Et de préciser que cette participation est à l’origine de réactions, de part et d’autre. « C’est comme si le Hezbollah importait les Syriens au Liban », a-t-il conclu. Un groupe syrien revendique l’attentat Un groupe du nom « Les Fils des brigades de l’armée de l’unification » a revendiqué hier soir l’attentat qui a eu lieu hier matin dans le village de Sbouba, près du Hermel, dans la Békaa. « Nous sommes responsables de l’opération jihadiste qui s’est déroulée à Sbouba, près d’un poste du Hezbollah satanique, en représailles aux crimes de l’ennemi satanique et ses alliés, les agents du méprisable Ba- responsabilité du parti chiite dans l’invasion de Beyrouth, le 7 mai 2008, et de Abra, cette année, ainsi que « sa protection constante de criminels, comme ceux qui ont commis divers assassinats, ainsi que les attentats contre les deux mosquées à Tripoli ». « Tout cela ouvre la voie à la montée aux extrêmes, à la faveur d’une nouvelle vague d’extrémisme diabolique, dont le Liban commence à pâtir », ajoute le communiqué. « Le grand péché que commet le Hezbollah est sa participation aux combats en Syrie. C’est à travers cette participation que le parti, en collaboration avec l’Iran, a ouvert la voie à la vengeance et au terrorisme sous toutes ses formes au Liban », note-t-il. Le bloc parlementaire a ensuite assuré qu’il se tient auprès des institutions de l’État afin que ce dernier restaure sa souveraineté sur l’ensemble du territoire, et en particulier de l’armée, « pour faire face à toute agression ou tout acte terroriste contre elle ». « L’armée est le rempart de la patrie face à l’ennemi israélien et face à tout acte hostile. L’arsenal de l’armée est l’arsenal légal de l’État libanais, l’État de tous les Libanais. Il faut le préserver et le protéger contre l’absurdité des armes miliciennes et contre la traîtrise, la domination et le monopole », note le communiqué. « Nous rejetons l’attaque terroriste contre l’armée à Saïda. Cette agression est inacceptable. Celui qui a commis cet acte est un criminel », a ajouté le bloc. Le Futur a également stigmatisé « la campagne menée par les médias proches du Hezbollah visant à faire de la surenchère et à gonfler l’incident, afin de donner de Saïda et d’autres régions du Liban l’image qu’ils produisent des terroristes et des extrémistes ». « Cette campagne mé- Rêver d’un Liban uni, qui transcende les étroites divisions communautaires, confessionnelles et partisanes, relève sûrement de l’utopie. La polarisation politique ambiante depuis des décennies au pays du Cèdre ne le rappelle que trop souvent. Pourtant, certains s’acharnent à revendiquer pour les Libanais une identité commune, confiants que la silencieuse majorité d’entre eux est capable de surmonter les blessures et les affiliations, au profit d’un Liban fort, prospère et harmonieux. C’est le cas de la chanteuse Tania Kassis, qui après avoir marié différents hymnes religieux à travers son Ave islamo-chrétien, espère aujourd’hui réunir les Libanais autour d’un même amour, celui du Liban. Il y a quelques mois encore, la jeune soprano fondait One Lebanon, un mouvement culturel apolitique censé promouvoir la réconciliation et l’union entre citoyens, par le biais d’événements culturels. Et hier, à l’hôtel Phoenicia, l’association lançait son premier projet, un concert de solidarité réunissant sur une même scène des célébrités libanaises de différents domaines. Un projet inspiré notamment du concept français des Restos du Cœur et des Enfoirés. « Il est temps que les jeunes s’attachent à quelque chose et je pense qu’ils peuvent être influencés par nos célébrités qui ont un message à faire parvenir », a affirmé Tania De gauche à droite : Tony Abou Jaoudé, Michel Fadel, Anthony Touma, Tania Kassis, Tom Fletcher, Maguy Bou Ghosn et Nicolas Mouawad. Kassis, assurant que les fonds collectés par le concert serviront à promouvoir l’éducation civique dans les écoles. Remerciant l’ambassadeur britannique Tom Fletcher, cofondateur et membre honoraire de l’association, pour son soutien, elle a en outre révélé qu’un groupe de jeunes collégiens et universitaires assureront l’exécution du concert, organisé par UrbanArt. De son côté, M. Fletcher a déclaré que « la musique est le meilleur moyen pour refuser la violence, la corruption et les jeux de la politique, et faire parvenir au monde un message d’unité nationale ». Parmi les célébrités participantes, étaient présents aussi hier, aux côtés de Tania Kassis et de Tom Fletcher, le chanteur et compositeur Marwan Khoury, l’actrice Elsie Ferneini, le musicien Michel Fadel, le diatique et politique injuste est similaire à celle qui avait visé Tripoli pour la diaboliser et donner d’elle l’image d’une ville hors la loi à discipliner », a souligné le bloc, dénonçant là un « processus hypocrite ». « Nous vous rappelons le rôle historique que Saïda a joué et qu’elle a conservé à travers le temps », a-t-il ajouté, appelant ces médias à faire preuve de « professionnalisme et de respect des droits de l’homme, sans confondre l’innocent avec le coupable ». Le bloc parlementaire a enfin applaudi au congrès tenu dimanche dernier par le 14 Mars à Tripoli et appelé le président de la République et le Premier ministre désigné à former rapidement un cabinet de non-partisans « avant qu’il ne soit trop tard » et à relancer les séances de la table de dialogue national « sur les questions problématiques comme les armes et l’implication du Hezbollah en Syrie ». comédien Tony Abou Jaoudé, le talent révélé par The Voice France Anthony Touma, l’actrice Maguy Bou Ghosn et l’acteur Nicolas Mouawad, qui a estimé que « l’atout de cet événement est de réunir des Libanais d’appartenances religieuse et partisane différentes sans renier ces affiliations, mais en clamant haut et fort que l’appartenance première reste au Liban ». Pour sa part, Anthony Touma a déclaré que ce concert est en premier lieu un message aux jeunes, « pour leur dire que leur place est ici, et que le futur et le changement sont à eux ». Des affirmations reprises par Michel Fadel qui dirigera l’orchestre et s’occupera des arrangements musicaux lors du concert et qui a salué les efforts déployés par Tania Kassis, « car il n’est pas facile de réunir différents artistes li- banais sur une même scène ». Le concert, qui présentera en outre les chanteurs Assi el-Hellani, Brigitte Yaghi et Mike Massy, les acteurs Carlos Azar, Georges Khabbaz, Michel Abou Sleiman et Zeina Daccache, le présentateur télé Wissam Breidy et le joueur de basket-ball Fadi el-Khatib, et d’autres célébrités, se tiendra au Forum de Beyrouth le 1er février 2014. « Il devrait refléter tous les goûts », a affirmé Tania Kassis, assurant que les billets pour les places assises seront bientôt disponibles à la vente et que les bracelets d’entrée qui permettront l’accès à la zone standing du concert (sans fauteuils), sont déjà en vente pour la modeste somme de 20 000 LL. La révolution One Lebanon est en effet bel et bien lancée, et elle se doit d’être accessible à tous. Daouk veut « supprimer » le ministère de l’Information « dans sa forme présente » Le ministre sortant de l’Information, Walid Daouk, a affirmé que le ministère de l’Information dans sa forme actuelle devait être « supprimé » pour laisser la place à un organisme « plus évolué » qui permettrait de créer une « nouvelle forme d’information » au Liban. « L’information doit être transparente », a-t-il ajouté, estimant toutefois que l’information au Liban est responsable. Le ministre Daouk a par ailleurs appelé à la mise en place d’un nouveau gouvernement dans les plus brefs délais. C’est à l’Université Notre- Dame de Louaizé (NDU) où il parrainait une cérémonie que le ministre de l’Information a tenu ces propos. L’événement s’est déroulé en présence du ministre sortant de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Hassane Diab, du recteur de l’université, le père Walid Moussa, et d’un certain nombre de personnalités. À l’issue de la cérémonie, des distinctions ont été remises par le père Moussa aux ministres Daouk et Diab, ainsi qu’à Hanane Sadek, épouse du caricaturiste défunt Pierre Sadek, et à la speakerine Rima Njeim. char el-Assad », a indiqué un porte-parole de ce groupuscule dans un appel téléphonique anonyme, fait depuis l’extérieur du pays, au site NowLebanon. « Nous continuerons à châtier tous ceux qui frappent nos combattants en Syrie et défions ces gardes-frontières de l’ennemi sioniste : nous continuerons à frapper toutes leurs positions jusqu’à ce qu’ils mettent fin à leur lutte contre nos combattants », a-t-il ajouté. Le Futur fait assumer au Hezbollah la responsabilité de la montée aux extrêmes Le bloc parlementaire du Futur a vivement et fermement condamné hier les deux attaques contre l’armée à Saïda, estimant que « toute agression contre l’armée constitue un acte criminel et terroriste inadmissible et devant lequel il est impossible de se taire », et appelant les autorités judiciaires concernées à « intensifier leur enquête » pour faire la lumière sur ce qui s’est produit, « une enquête transparente et juste », et à débusquer et traquer les coupables. Dans son communiqué à l’issue de sa réunion hebdomadaire sous la présidence de son chef, l’ancien Premier ministre Fouad Siniora, le bloc a fait assumer « au Hezbollah et à ses complices la responsabilité de la tension sécuritaire au Liban », du fait de son implication dans les combats en Syrie « et des crimes commis, au côté du régime syrien, contre son peuple ». Le bloc du Futur a également pointé du doigt la Béchara MAROUN Elsie Ferneini et Marwan Khoury seront aussi de la partie. Photo Hassan Assal Brèves Inspection des travaux sur la route de l’aéroport Le procureur général financier, le juge Ali Ibrahim, s’est rendu hier à l’aéroport de Beyrouth où il a inspecté les travaux en cours. Il a aussi constaté l’état du fleuve Ghadir et inspecté les tunnels sur la route de l’aéroport. Les ordres des avocats de Beyrouth et de Rennes pour une meilleure coopération Le ministre sortant de l’Information Walid Daouk à la NDU. Photo Dalati et Nohra Les bâtonniers de Beyrouth et de la ville française de Rennes, les avocats Georges Jreige et Stéphane Gardette, ont pris la décision hier de renforcer les relations de coopération et d’échange d’expertises entre les deux ordres. L’enquête se poursuit dans l’affaire des attaques contre l’armée à Saïda L’enquête se poursuit dans l’affaire des deux attaques contre l’armée à Saïda. Aucune arrestation n’a eu lieu pour le moment. Mais selon l’Agence nationale d’information, les deux tués à Majdelyoun pourraient bien être les kamikazes à l’origine des attentats. Liban mercredi 18 décembre 2013 5 Artisans de la paix de demain* Religions versus violence : évidence ou ineptie ? On est souvent tenté d’attendre un sauveur extérieur qui viendrait revigorer notre démocratie défaillante, mais force est de réaliser que notre salut ne viendra que de l’intérieur, quand chacun sera acteur de notre devenir démocratique, en travaillant chaque instant à donner du sens au « vivre ensemble », qui appelle au dialogue face aux radicalisations et communautarisations de plus en plus amples. Carla BEJJANI ARAMOUNI « La meilleure des religions est celle qui rend l’homme meilleur. » Dalaï-lama Les religions sont venues, d’après René Girard, pour « nous aider à cultiver notre humanité et à nous détacher de notre animalité ». Mais estce vraiment le cas dans nos observations quotidiennes où les religions ne sont pas toujours portées à favoriser la paix mais plutôt la guerre ? Malheureusement, ce cycle de violence et de paix relatif aux appartenances religieuses constitue une constante peu reluisante de l’histoire de l’humanité et de la nôtre, qui se poursuit de nos jours. En même temps, l’espoir d’une « disparition de la religion » inhérent au mouvement de sécularisation moderne s’est retrouvé plutôt face à des phénomènes de « restructuration de la religion » sous des formes multiples et plus ouvertes aux progrès scientifiques et à la liberté personnelle, sans toutefois annihiler le besoin de sens et de spiritualité. Comme l’exprime si bien Mircea Eliade : « Toute existence réelle reproduit l’Odyssée, le chemin vers Ithaque... autant d’épreuves initiatiques qui le ramènent vers le Centre. » Il est évident que, par leur force d’incitation morale, les religions ont le potentiel de promouvoir la paix comme elles peuvent être utilisées pour justifier la guerre. Quelles seraient alors les pistes de canalisation positive de ces enjeux dans un pays comme le nôtre, multiconfessionnel et ayant connu des violences sanglantes au nom d’une soidisant religion donnée, au sein d’un État national pluricommunautaire qui privilégie ce religieux au détriment du national, vacillant ? Fausse est cette pseudo-sécurité au sein des prisons communautaires qui favorisent la division au lieu de la nation. D’où puiser alors cette base rationnelle qui conduirait à une issue réaliste, plutôt qu’émotionnelle et paradoxale ? En fait, nous sommes très souvent témoins d’alliances entre les religions et les groupes politiques, parfois violents, souvent utilisées comme moyen insidieux pour emprunter un masque religieux afin de justifier les luttes profanes intestines. La revendication d’une appartenance religieuse sert alors à prêter une auréole sacrée aux objectifs de ralliement des croyants pour mieux servir des causes particulières, impliquant le pouvoir et l’argent. Or, il est certain que toute religion qui veut devenir un pont entre l’homme et la société devra nécessairement renoncer à quelque avantage égotique pour permettre de donner une place à l’autre. À ce moment, les religions pourront se retrouver autour d’un dialogue constructif, en faveur des droits de l’homme et de son mieux-être. Mais nécessairement un travail de purification des mémoires et consciences devra se faire en amont, surtout après nos guerres fratricides qui se sont ancrées dans notre mémoire collective. S’en souvenir et les mettre en mots, pour se débarrasser de la charge émotionnelle négative qui les accompagne, redonnerait ainsi un nouveau sens aux événements. Comment agir ensemble dans le respect des spécificités de chacun ? Un groupe de travail en pleine réflexion. Photos Rita Ayoub Opinion Un conte pour Noël Bon alors aujourd’hui nous parlons demain. Le Libanais fatigué, démoralisé, abattu, a relevé la tête, se tenant droit comme un « i », les courbatures de son dos ployant sous le joug de la pauvreté, de la misère, ont tout d’un coup disparu. Les plus âgés même, comme sous l’effet d’une potion magique, gambadent alertes, heureux, le visage fendu d’un large sourire qui transcende leur bonheur. Les automobilistes s’arrêtent aux feux rouges, respectent les priorités, se cèdent courtoisement le passage. Les deux mains sur le volant, les cellulaires restent sagement dans les sacs de ces dames et les boîtes à gants. Les enfants devant leurs écoles traversent sereinement les passages cloutés. Il fait bon se balader sur les trottoirs d’où les inégalités et les immondices ont disparu. Les employés de la voierie traquent la saleté dans le moindre recoin. Au Palais de justice, les juges sans se hâter rendent en toute équité leurs verdicts à la plus grande satisfaction des plaignants, de leurs avoués. Même que les assignés, tout grognons qu’ils sont, ne trouvent pas à redire. Du côté des déboutés, c’est du pareil au même, ils sont sous l’impression que la justice dans ce pays est devenue plus humaine. Désormais la loi s’applique à tous, les forces de l’ordre avec une approche exemplaire veillent, les récalcitrants et autres fortes têtes filent doux et se font oublier. Bien entendu, il persiste quelques resquilleurs, mais le ver n’est plus dans le fruit, le bras de la justice retrouvée est assez long pour les remettre au pas. Un bon coup de plumeau a été passé sur les administrations publiques, les bureaux sont repeints, l’éclairage ajusté, il n’y a plus de coin d’ombre pour traiter les magouilles. On dirait que les employés ont été visités par l’Esprit saint. Ils sont d’une affabilité surprenante, se coupent en quatre pour vous servir. Et si par mégarde le culot vous prend de leur glisser le moindre petit billet pour aller boire à votre santé, c’est un procès pour outrage public à agent dans l’exercice de ses fonctions qui vous attend. Au crépuscule, les avenues, les rues, les ruelles et même les cul-de-sac s’éclairent comme en plein jour, l’électricité rationnée et les branchements illicites sont une vieille blague dont se gaussent les jeunes. Même qu’EDL chercherait dit-on à écouler hors frontières son surplus de production, ayant renoué comme dans les années 1960 avec les bénéfices. Mus par un sens civique inouï, les habitants de ce pays se précipitent pour régler les factures. L’eau revient à flots dans les robinets. Des barrages ont été érigés dans des lieux appropriés pour la retenir et alimenter les ménages durant la saison d’étiage. Fini la rituelle des camions-citernes crachant leur mazout pour déverser dans nos réservoirs de l’eau pour le moins suspecte. L’écologie est tout a fait respectée, l’on voit fleurir autour des lacs artificiels faune et flore nouvelles. Les potaches prennent sagement le chemin de l’école, les universitaires s’attellent uniquement à leurs études avec sérieux et discipline, quoique pour certains, les parents fassent toujours de petits sacrifices afin de leur donner le niveau d’éducation auquel leur ambition prétend, l’État ayant mis en place un système d’allocations pour alléger le lourd fardeau que représente ce budget, sans pour autant léser les maîtres et professeurs qui y ont semble-t-il trouvé leur compte. Seule l’armée libanaise, au prix d’énormes sacrifices, détient des armes. Les milices et autres organisations ont disparu du panorama politique. Le drapeau national flotte incontesté dans le ciel, porté par une union populaire sans précédent, où toutes tendances, religions et couleurs se sont subitement confondues. La rage du ras-le-bol transformé en une formidable lame de fond a balayé sans coup férir l’entente tacitement inique du clivage factice qui asservissait le peuple, détournait ses richesses et a failli avoir raison du pays. Les Libanais ont fermé portes et fenêtres, se sont calfeutrés dans leurs 10 452 kilomètres carrés, ont ignoré l’appel des sirènes leur susurrant des mots doux, mis au pas leurs hôtes indésirables, sans pour autant verser dans la xénophobie. Ils ont pris eux-mêmes leur avenir à brasle-corps et d’un pas assuré entrepris, unis comme un seul homme, les premiers mètres du long périple de la reconstruction et du remodelage de Pour le philosophe Emmanuel Levinas, l’acte fondateur de la possibilité de penser c’est le « tu ne tueras pas » de la leur pays à leur image, celle du modernisme, de la loi et de la justice sociale. C’est un véritable conte de fées que désormais nous vivons. La classe politique nouvelle se dépense sans compter au service des concitoyens. Les députés vont même jusqu’à faire des nuits blanches dans l’hémicycle pour légiférer, rattraper le temps perdu. Et c’est main dans la main qu’ils travaillent avec les ministres nommés au gouvernement uniquement sur base de leurs compétences et de leur probité. Nos hôtels affichent complet, les avions en arrivée sont pleins à craquer. Les touristes se bousculent à nos portiques, rassurés par la sécurité devenue légendaire. De nouvelles routes ont été percées pour contenir le flot de véhicules qui y circulent. Le prix de l’essence est devenu dérisoire, notre pays étant entré de plain-pied dans le club très select des pays producteurs de pétrole. La manne surgie du fond de nos eaux territoriales est équitablement distribuée sur la surface de tout le pays qui a renoué avec la prospérité. Partout des chantiers d’infrastructure voient le jour, même dans les zones les plus reculées, il n’y a plus de régions défavorisées. Les gens s’accrochent désormais à leurs hameaux ; de quoi revivifier l’agriculture. Comme quoi heureux celui qui possède un petit lopin de terre au Liban. Joyeux Noël et bonne année. Georges TYAN NDLR Nos lecteurs sont priés de tenir compte d’un double impératif : les articles adressés au journal ne devraient pas dépasser 4 000/5 000 signes et respecter les règles de la déontologie. De plus, les courriers publiés n’engagent que leurs auteurs et en aucun cas le journal. Les débats au cours d’une session de formation. Bible. C’est en laissant exister le « prochain » que sera possible l’ouverture d’un espace à la parole, tout le reste étant secondaire par rapport au don de la vie qui est un trésor égal chez tous ; tel est le fondement d’une possibilité de créer un espace public plus humain. Le refus de l’altérité de l’autre attise certainement la violence. Toutefois, les différences à respecter doivent en même temps s’accorder avec le « vivre ensemble », par la contre-violence personnelle, l’ouverture à la pensée d’autrui, la reconnaissance de la valeur de l’autre, la recherche des zones communes... Ce qui serait donc à faire serait un retour vers le point originel, l’amour de l’humanité, caractéristique du fondement de toute religion, si elle n’a pas été réduite à ses quelques manifestations marginales, mais comprise dans sa complexité. Ainsi, par exemple, même si la radicalisation de la religion qui s’introduit dans le monde de la haine meurtrière perçoit « un terroir de récolte » dans le religieux politique, elle reste pour la majorité une trahison profonde de la religion qu’elle exploite. D’où les enjeux actuels en termes de responsabilité du sujet pour empêcher que les religions soient des systèmes clos, mobilisés en vue de rendre légitime la violence. De même pour les grandes justifications laïques de la violence dans les sociétés qui ont voulu éliminer toutes les religions, et qui ont produit des résultats similaires de violence extrême. D’où la nécessité de s’interroger sur la cohérence entre l’acte et la foi en Dieu et entre l’acte et la foi en l’homme. Le dénominateur commun se situant en même temps dans la conscience et la volonté de l’homme, dans son ouverture profonde à une transcendance au nom de la dignité constitutive de l’homme (« le sceau du divin » en l’homme) et dans une fraternité active. La réconciliation moderne avec la transcendance agirait en termes de foi vivante plutôt que de loi morte, et en termes d’éthique plutôt que de morale, pour pousser la personne à aller vers les autres et vers Dieu afin de les rencontrer dans un dialogue d’amour où chacun aurait sa place. Communication non violente dans le cadre du dialogue interreligieux Mme Rita Ayoub, coordinatrice de la formation au dialogue islamo-chrétien à l’Institut d’études islamochrétiennes de l’USJ, nous parle de son nouvel axe de travail : « La communication non violente (CNV) se base sur un travail en profondeur pour effectuer une transformation vers plus d’empathie avec soi et les autres, à travers un parcours de connaissance de soi et de l’autre. » Mme Ayoub nous rappelle l’historique de l’institut qui a été fondé en 1977, en pleine guerre, défiant les clivages religieux et misant sur la paix de laquelle toutes les religions sont porteuses. Et d’ajouter : « Le dialogue interreligieux entre les participants aide ces derniers à prendre conscience de l’existence de l’autre en tant qu’être égal malgré ses différences... et la connaissance mutuelle de la culture religieuse de cet “autre” est nécessaire dans la formation au dialogue. » Il s’agirait donc de se familiariser avec la religion de l’autre au lieu de la diaboliser, de la rejeter ou de l’éviter. Ainsi, la découverte des valeurs universelles inhérentes aux deux religions peut ouvrir un espace commun à partir duquel l’empathie devient possible. En même temps, un discernement serait à réaliser dans l’exploration du sens que l’on accorde aux « mots » selon chaque culture déterminée. Ainsi, le sens de la notion de respect de l’autre selon ses propres termes serait à préciser, plutôt que de parler de respect dans l’absolu, afin d’aboutir à la compréhension de ce qui est réellement à respecter et pour quelles raisons. Sachant que l’amour et le bien se trouvent à la base de toute religion, il serait alors compréhensible que chacune ait ses modes d’expression spécifiques. Quand le désir profond est de « vouloir vivre ensemble », le chemin de la connaissance des composantes de ce que l’autre manifeste ou vit nous prémunirait contre le refus ou la peur de cet autre, par sa méconnaissance. « Il est essentiel de prendre conscience de ses émotions et sentiments pour pouvoir les exprimer, puis de les relier à des besoins et des demandes claires, facilitant le processus non violent », conclut Rita Ayoub, en notant que la CNV, qui est un chemin innovateur au Liban, pourrait former une des issues possibles dans la préparation d’une paix durable. *Voir L’Orient-Le Jour du 18 octobre et des 19 et 29 novembre. Et la cantatrice chauve ?... Catulle Mendés, écrivain du XIXe siècle, affirmait que l’œuvre d’Alfred Jarry est une « dénonciation de l’éternelle imbécilité humaine, de l’éternelle luxure, de l’éternelle goinfrerie, de la bassesse de l’instinct érigé en tyrannie, des pudeurs, des vertus, du patriotisme et de l’idéal des gens qui ont bien dîné... ». Alfred Jarry, auteur à succès de pièces de théâtre, avait fait de son personnage fétiche, Ubu, un mythe. Ubu n’est rien qu’un type qui a voulu être roi et, une fois qu’il l’est devenu, a marqué son règne par un despotisme et une tyrannie sans pareil, conséquences de sa bêtise sans limites. Évidemment, nous ne ferons pas ici l’éloge de son œuvre. Mais le malheureux constat est le suivant de nos jours, soit une centaine d’années plus tard : les situations ubuesques (car l’adjectif est bien installé dans la langue) se sont perpétrées au fil des ans. Beaucoup de situations liées à la cupidité humaine et à la volonté de régner sans partage sont nées à partir de rien. Mais, de nos jours, il y a bien pire. La mort de Mandela a remis en avant ses faits d’armes, notamment la fin de la situation ubuesque de l’apartheid. Mais cela n’est rien à côté de ce qui se passe dans d’autres pays où de nombreuses violences ont eu lieu pour mieux assouvir des envies irrépressibles de pouvoir (Laos, Cambodge, République centrafricaine , Zaïre, etc.). Mais de telles situations peuvent se manifester aussi, masquées par un calme apparent dans un pays qui se veut serein, un pays qui se cherche dans la communauté internationale, un pays souvent utilisé comme bouée de sauvetage et qui se noie peu à peu dans les affres de situations qu’il ne peut plus contrôler. Trop de problèmes ! Comment les résoudre ? On ne sait pas. On colmate les brèches qui aussitôt se rouvrent et restent béantes. Tout cela aux dépens de la population. Et le peuple attend que ça s’arrange. Car il espère. C’est tout ce qui lui reste. Il n’a plus la force de parler devant l’absurdité d’une attente qui se révèle vaine. Les manques se L’obésité, un fléau de manques Le lieu : un resto relevant d’une chaîne de fast-food. La situation : une personne assise, silencieuse, en train de commander une liste d’aliments pour un lunch break. Le problème : manger sans avoir faim, en quantité et mal. Sa racine : un mal-être, un problème de communication, de rêves inadaptés aux besoins, de la génétique, des sens, de la modération, de l’adaptation aux frustrations et du rythme de la maturité émotionnelle. La société de consommation pourrait être néfaste au comportement abusif de certains, surtout à ceux qui absorbent inconditionnellement les régimes « diet », des drogues qui déculpabilisent à court terme. Elles consistent à initier, sensibiliser et développer chez le consommateur pressé un but, pourtant distant de tout exercice volontaire. Une dépendance claire vis-à-vis de l’objectif nutritionnel miracle et du changement promis porte souvent des personnes fatiguées à espérer, à reprendre confiance. Ce « système bienveillant », qui fait tourner en rond tant de personnes dans le monde, promet de nous faire gagner la forme qu’on souhaite. Le bénéfice certain pour les spécialistes du champs médical et nutritionnel pèse dans la balance, mais ne peut être validé sans l’intervention individuelle. Il ne pourrait se résoudre uniquement à la qualité prise et à la mesure d’une portion pour favoriser une règle ou des restrictions. La responsabilité de la personne qui souffre demeure indissociable du processus de vouloir et de continuer à recouvrir sa forme. Elle concerne autant une observation des habitudes acquises que l’évaluation de son surpoids excessif. Il est souvent dérivé de tensions psychologiques non résolues et tristement déchargées par le geste en bouche et le remplissage de l’estomac. Les difficultés de retrouver les repas chauds en famille ainsi que ce temps privilégié pour adapter les expressions verbales aux perturbations quotidiennes favoriseraient davantage l’acte de se nourrir, solitaire, tout fait, gras, sucré et improvisé. Ils encourageraient le rythme de la bouchée rapide qui absorbe d’un coup les tensions et les frustrations. Le retour aux traditions passées pourrait nourrir le rythme présent, en y conciliant la convivialité. Il s’agirait aussi d’ajuster des solutions dosées aux problématiques durables, sans plus les taire ni les nier. On constaterait ainsi une autre forme de corpulence, propre à l’amplification de la boulimie mentale. Elle indiquerait un stress excessif, qui concerne une évolution inadaptée aux intégrations progressives, à l’installation d’une font sentir et deviennent poignants. Que deviendra ce pays dans quelques années ? Doiton encore espérer ? C’est cette absurdité qu’a voulu mettre en exergue Eugène Ionesco, en jetant un regard ironique sur son pays, quand il a écrit La Cantatrice chauve. La Roumanie de l’époque serait-elle le miroir du Liban d’aujourd’hui (toutes proportions gardées évidemment) ? Qu’attendons-nous exactement de nos dirigeants ? À cette question, Ionesco a répondu : « Et la cantatrice chauve ? » Pas de cantatrice dans la pièce, mais un silence de mort en guise de réponse. Jean-Paul MOUBARAK étape pour gravir la suivante, au solennel silence pour se poser et au regard intérieur. Il aiderait à panser une blessure ou une simple difficulté et à apprécier nos états divers avant de pouvoir y répondre, efficacement. Afin de comprendre adéquatement les symptômes épuisants de tous les poids qu’on porte et qu’on supporte, on aurait besoin de se concentrer sur la coexistence de ces deux formes d’obésité, provoquée par l’homme et menaçant sa santé. Nous gagnerions à développer ainsi une conscience aiguë de notre fonctionnement délicat entre ce qu’on rêve de faire et ce qui peut, ou pas, nous convenir. Manger deviendrait-il l’acte d’équilibrer chaque besoin, dont certains manques feraient également partie ? Joe ACOURY Gestalt-thérapeute 6 Culture mercredi 18 décembre 2013 Viva Verdi pour un message d’amour et de joie de vivre « Le Cri » de Munch se « noëlise » pour Washington Concert Cela aurait pu être un V pour la victoire. Victoire contre le temps, la médiocrité, l’asservissement au pouvoir et à l’argent. Mais c’est surtout un V pour Viva Verdi avec un message d’amour et de paix. Trois chanteurs (Sonya Yoncheva, Vittorio Vitelli et Massimo Giordano) pour traduire, avec éclat mais aussi un peu inégalement, l’univers du génie de Roncole. Le ténor Massimo Giordano et le baryton Vittorio Vittelli donnant tour à tour la réplique à la soprane Sonya Yoncheva. Edgar DAVIDIAN Verdi, sous les auspices conjugués des Jeunesses musicales du Liban et des Chorégies d’Orange, au théâtre du Casino du Liban. Verdi, le plus méditerranéen des musiciens, face à la mer de Maameltein. Avec trois chanteurs, un soprano, un ténor et un baryton, tous stars de l’art lyrique, invités des feux de la rampe et des levers de rideaux de la « Scala de Milan » où Verdi fut l’un des hôtes les plus éminemment géniaux et prestigieux. Pour les accompagner et leur donner la réplique, l’Orchestre philharmonique libanais placé sous la direction de Roberto Rizzi Brignoli. Menu, guère pointu mais pour tout public, concis, avec de larges extraits de la Traviata (avec un doublon de bis pour Libiamo) et quelques incursions du côté de Rigoletto, Simon Boccanegra et des Lombard. Une salle comble, avec un évident manque de jeunesse, pour un début royalement ponctuel. Ouverture en tons légèrement traînards du Prélude (de l’acte I) de la « déchue » qu’on a craint d’être plus crépusculaire qu’il ne fallait, mais la barre s’est progressivement dressée et c’est à reculons qu’on s’est introduit dans le monde entaché de péchés chez Violetta, une demi-mondaine rachetée par l’amour.... Comme un film d’Alain Resnais dont on voit les dernières images avant de remonter vers le début. Robe longue en mousseline rouge, dos et épaules nus, bustier orné de paillettes argentées, cheveux noir de geai, visage de madone du quatrocento, Sonya Yoncheva a conquis d’emblée le public. En face d’elle, pour la redoutable confrontation d’un bonheur menacé, le baryton Vittorio Vitelli, en costume sombre. Voilà par conséquent le duel de l’amoureuse avec le père de son amant guère consentant à Expo express Mystique contemporaine de George Beilouni chez Afak Climat de spiritualité en cette période de l’Avent à la galerie Afak* qui expose, jusqu’au 28 décembre, les « Réflexions de l’âme » (« Soul Reflections ») de l’artiste syrien George Beilouni. Des peintures en techniques mixtes qui alternent et superposent les pigments et les matières, pour composer des toiles aux couleurs passées d’où émergent des figures iconiques (sacrée ou profanes, à l’instar de celle de Assi Rahbani ou encore Feyrouz), entre sceaux, écritu- cette relation. Roucoulades de rossignol désemparé et timbres caverneux pour une péremptoire sommation de respectabilité. Rencontre-déchirure où le vieil homme exige un sacrifice à l’autel des convenances, celui de la rupture. Retour vers le rayonnement de l’amour. Violetta et Alefredo (campé par le ténor Massimo Giordano) pour un duo sensuel où, pour un échange de baiser fougueux, la diva accorde un bisou bien léger à son partenaire. Attendue cette superbe aria de la fin du premier acte où la « dévoyée » se laisse tenter par ses délires et ses illusions. Avec la crainte d’un éveil douloureux. La cantatrice donne ici cet air loin de toute considération de tragédienne et maintient un jeu en solo tissé de charme, d’ondulation et de beauté lisse. Avec une technique et une puissance vocales irréprochables. Entracte d’une demie-heure pour un vin d’honneur au hall de l’entrée de la salle entre retrouvailles amicales et commentaires sur le récital. Et ce sont les accents de Simon Boccanegra, à travers la voix du ténor campant Gabriele Adorno, un gentilhomme génois, qui reprennent le fil de la narration belcantiste pour dénoncer les guerres fratricides. Pas de changement de garde-robe pour la diva qui revient au-devant de la scène avec une étole en fourrure noire sur fond de jupe rouge vif. La « Gilda » de Rigoletto, douce comme une colombe, est parfaitement dans le sillage d’une ligne mélodique au lyrisme vaporeux incarnant pureté et piété des jeunes filles de bonne famille bernées par les riches libertins. Suppression d’une aria du baryton de Rigoletto (fatigue des voyages pour des dates de concerts trop proches des portes de l’avion....) et slalom dans la programmation, pour un détour vers Jérusalem et les croisés, pour un air des Lombards par le ténor. Photos Michel Sayegh Pour conclure, le touchant duo de père et fille de Rigoletto. Des pianissimos à couper le souffle (le nôtre, pas celui des chanteurs !) et une palette de couleurs variées, comme un peintre alterne les clairs et les obscurs. Plus vive, festive et joyeuse est la note finale du bis. Le Brindisi de la Traviata avec flûte de champagne et champagne débouché à gros « pop » et flots... Triumvirat de voix chantant la vie. Un air certes jamais usé jusqu’à la corde, mais sans doute jetant facilement du baume sur le cœur des auditeurs. On aurait quand même, en bon mélomane, pour un concert promu de qualité, souhaité, des innombrables mélodies de Verdi, applaudir un air moins « populaire » au sens de surexploité. Sans doute le temps des répétitions difficiles. Peu importe, allons pour cette valse invitant aux libations et à l’amour, buvons. Buvons, malgré tout, pour la paix et la joie de vivre * Galerie Afak, Saifi Village. Horaires d’ouverture : de 12h à 19h. Tél. : 03/292576. ■ Last Vegas de John Turteltaub, avec Robert De Niro, Michael Douglas et Morgan Freeman. Quand quatre copains de longue date partent à Las Vegas, c’est une occasion pour régler leurs comptes. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center ★ Les Gamins un film d’Anthony Marciano, avec Alain Chabat et Max Boublil. Tout juste fiancé, un jeune homme devient le complice de son futur beau-père et tous deux vont s’amuser comme des gamins. Si Pour connaître les horaires du circuit Empire, appeler le 1 269. Planète Abraj 01/292 192 PLANÈTE St-Élie 04/406 706 Grand Cinemas 01/209 109 ABC Achrafieh Grand Cinemas 04/444 650 ABC Dbayeh Grand Concorde 01/343 143 Grand Las Salinas 06/540 970 Grand Saïda Mall 07/723 026 CinemaCity 01/899 993 Métropolis Cinéma01/204 080 KASLIK 09/912 503 Vox B.C. Center 01/285 582 À voir absolument À voir À voir à la rigueur Ne pas se déranger Pas vu ★★★ ★★ ★ ❍ ■ Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh ★★ The Hobbit (3D) de Peter Jackson, avec Martin Freeman. Second volet de la trilogie. Pour les amateurs de ce cinéma fantastique, ils ne seront pas déçus. CinemaCity et Beirut Souks, Em- pire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/ Las Salinas/Saïda Mall, Vox B.C. Center. En salle ★★ Asfouri film libanais de Fouad Alaywan, avec Wissam Farès, Yara Abou Haïdar et Majdi Machmouchi. Ce film narre l’histoire d’un immeuble, avant et pendant la guerre. Planète Abraj ■ Bad Grandpa de Jeff Tremaine, avec Johnny Knoxville et Spike Jonze. Un vieil homme entreprend un voyage à travers les États-Unis en compagnie de son petit-fils. Une épopée. Cinemall ■ Bébé film libanais. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/ Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall ★★ Captain Philips un film d’aventure réalisé par Paul Greengrass qui fait référence au capitaine Philips pris en otage par les Somaliens en 2009. Empire Première, Vox B.C. Center d’Oliver Hirschbiegel, avec Naomi Watts et Naveen Andrews. Ce biopic s’étale sur seulement deux ans de la vie de Diana, c’est-à-dire sa liaison avec le chirurgien pakistanais Hasnat Khan. Grand Cinemas ABC C’est ce Cri, célèbre entre tous, rendu par les pinceaux du peintre norvégien de grand renom Edvard Munch, que l’on voit aujourd’hui transformé en ornement de Noël. Il a été décliné en 700 versions qui ont été accrochées sur un sapin de 10 mètres de haut, également garni de 20 000 petites lumières et de guirlandes de drapeaux américains et norvégiens. Ce sapin trône dans le hall central de la gare de Washington, « Union Station », imposante par ses arches, ses colonnades et ses gigantesques statues. Cet arbre de Noël est un cadeau de l’ambassade de Norvège à la capitale fédérale, une tradition suivie depuis 16 ans et qui consiste à offrir au peuple américain la décoration du gigantesque arbre de Noël de la gare. Et, en cette année 2013, le choix du thème a été le petit bonhomme de Munch au regard écarquillé qui pourrait aussi bien exprimer une belle surprise et pas nécessairement un sursaut d’effroi. En plus, sa version Noël est quelque peu scintillante : « Non simplement pour faire festif, explique l’ambassadeur de Norvège, M. Kara Aas, mais pour rester dans la tradition de notre pays, où les jours d’hiver sont réellement sombres. Durant 24 heures dans le Nord et 16 heures au Sud, ce qui a poussé les parents à accrocher sur les manteaux des enfants des pins lumineux, comme un rappel ensoleillé. » Pour célébrer le 150e anniversaire de Munch En fait, cette nouvelle optique de l’œuvre est aussi commémorative : cette année, on célèbre de par le monde le 150e anniversaire de la naissance d’Evdard Munch (18631944), considéré comme le pionnier de l’expressionnisme. Et comme on le sait son Cri, peint en plusieurs versions entre 1893 et 1917 et qui détient le record de vente d’un tableau aux enchères, a fait l’objet de multiples convoitises. Ainsi, en 1994, ce tableau a été volé de la Galerie nationale d’Oslo. Trois mois plus tard, il est proposé au gouvernement norvégien pour une rançon de 1,2 million de dollars américains. Le gouvernement refuse et le tableau est retrouvé le 7 mai 1994, lors d’une descente effectuée par la police norvégienne et préparée en collaboration avec la police britannique et le Centre Getty . Dix ans après, le 22 août ■ Delivery man un film de Ken Scott, avec Vince Vaughn et Chris Pratt. Un ancien donneur de sperme découvre, des années plus tard, qu’il est le père de centaines d’enfants. Planète Abraj/ City Complex Tripoli, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, Vox B.C. Center, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Cinemall ■ Devil’s pass de Renny Harlin, avec Holly Goss. Un groupe d’étudiants américains va sur les traces des skieurs russes qui ont péri dans la montagne russe en 1959. Un mystère encore insolvable. Grand Concorde/Saïda Mall ■ Djinn film d’horreur de Tobe Hooper, avec Razane Jammal et Khalid Laith. L’action tourne autour d’un enfant mi-humain, mi-djinn. Vox B.C. Center ★★★ Ghadi film libanais d’Amin Dora, produit par The Talkies et interprété par Georges Khabbaz. Lorsque dans un village libanais naît Ghadi, un garçon pas comme les autres, les esprits s’échauffent. Doit-on le garder ? Le chasser ? Comment feront ses parents pour faire accepter Ghadi. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Planète Abraj, Cinemall ★ Habbet Loulou film libanais avec Takla Chamoun Farjallah et Lorraine Kodeih. Planète Abraj, Grand Concorde, Vox ★ Diana B.C. Center, CinemaCity (Dora et Beirut Souks) Achrafieh, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Première, Cinemall ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut ★ Homefront de Gary Fleder, avec Jason Statham et James Franco. Lorsqu’un ancien agent de la DEA apprend que son voisin est un dealer, il reprend vite les armes. Grand Cinemas 2004, l’un des Cri du musée Munch, le plus célèbre, ainsi que la Madone sont volés lors d’une attaque à main armée. Selon le journal suédois Svenska Dagbladet, le tableau aurait été brûlé. Toutefois, le 31 août 2006, la police norvégienne a annoncé avoir retrouvé les deux œuvres volées dans un état jugé « assez bon » Cette œuvre symboliserait l’homme moderne en prise à une angoisse existentielle. Munch, lui, relate une vision qui lui a inspiré le Cri : « Je me promenais sur un sentier avec deux amis – le soleil se couchait – tout d’un coup le ciel devint rouge sang, je m’arrêtai, fatigué, et m’appuyai sur une clôture – il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir de la ville – mes amis continuèrent et j’y restai, tremblant d’anxiété – je sentais un cri infini qui traversait à travers l’univers et qui déchirait la nature. » Et qui devient aujourd’hui un cri d’extase en cette période de fêtes. À noter que souvent les pays représentés dans la capitale fédérale lui offrent des cadeaux à la fois symboliques et spectaculaires. Il y a plus d’un siècle, le Japon avait offert des plants de cerisiers dont le fleurissement est devenue l’un des labels de Washington. L’arbre de Noël de la gare de Washington décoré par l’ambassade de Norvège. Brève res calligraphiques, dessins et motifs ornementaux... Des œuvres contemporaines qui puisent leur inspiration des figures et éléments symboliques des différentes civilisations qui se sont succédé dans cette région du monde : phénicienne, cananéenne, assyrienne, byzantine ou encore islamique... Pour un mysticisme renouvelé ! vous n’avez rien d’autre à faire. Grand WASHINGTON, d’Irène MOSALLI Le « Cri » sur fond d’aiguilles de pin. Agenda Cinéma Premières visions Commémoration Quand un « Cri » d’effroi peut devenir porteur de joie, par temps de fête interposé, et s’accrocher en moult versions sur un sapin de Noël haut de 10 mètres. Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall ★★ L’apprenti père Noël et le flocon magique film d’animation de Luc Vinciguerra, avec Nathan Simony et Benoît Allemane. Le nouveau père Noël est un garçon de 7ans ! Va-t-il réussir dans la tâche ? Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, CinemaCity, Empire Galaxy, Espace, Vox B.C. Center (anglais), Cinemall ★ Little brother big trouble film d’animation essentiellement pour les fêtes et pour jeune public. Planète Abraj/City Complex Tripoli, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/ Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes, Vox B.C. Center, Cinemall ★ Only God Forgives de Nicolas Winding Refn, avec Ryan Gosling et Kristin Scott Thomas. Après le film culte Drive, le réalisateur danois retrouve son acteur fétiche dans ce film vengeance à l’aspect très très violent (gratuitement). Non, certes, il n’y a pas à comparer. Métropolis Empire Sofil ★★ The Counselor thriller de Ridley Scott, avec Michael Fassbender et Penélope Cruz. Un avocat à court d’argent accepte de convoyer un chargement de cocaïne depuis la frontière mexicaine. Empire Première ★ The Hunger games, catching fire de Francis Lawrence, avec Jennifer Lawrence et Josh Hutcherson. Suite du premier opus de cette série science-fiction assez accrocheuse sur la chasse à l’homme dans un monde futuriste. Grand Cinemas ABC Achrafieh/ Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall ★★ Thor, the dark world (3D) d’Alan Taylor, avec Chris Hemsworth. La suite de la série sur ce superhéros de Marvel. Pour les aficionados des superhéros, pas mal. Grand Concorde, Vox B.C. Center, Planète Abraj/City Complex Tripoli. N.B. : Les programmes ci-dessus sont donnés sous toute réserve. CONCERTS Beirut chants : Nadine Nassar à l’église Saint-Élie des grecs-catholiques à 20h00. Tél. : 03/208412 Christmas at the Souks aux Souks de Beyrouth jusqu’au 30 décembre. Tél. : 01/612929 Tangeret Daghet au Théâtre Montaigne de l’Institut français du Liban à 20h00. Tél. : 01/420200 CINÉ-CLUB Chega de Saudade à Brasiliban rue Mar Mitr imm. Trad à 19h00. Tél. : 01/322905. Expos Beyond Relief à la galerie Espaces éphémères Saïfi Port district centre-ville jusqu’au 31 janvier. Tél. : 01/442265 L’Empire des sens à Artheum La Quarantaine jusqu’au 6 janvier. Tél. : 71/781783 Spectrum à Art Factum Gallery Le prix Roman France Télévisions attribué à Pierre Lemaitre Le prix Roman France Télévisions 2013 a été décerné par un jury de téléspectateurs à Pierre Lemaitre pour Au revoir là-haut, publié aux éditions Albin Michel, a annoncé le groupe vendredi dans un communiqué. Au revoir là-haut, également lauréat du prix Goncourt, a été élu au deuxième tour de scrutin, par 8 voix contre 4 à Petites scènes capitales de Sylvie Germain (Albin Michel) et 3 à Avoir un corps de Brigitte Giraud (Stock). Six romans, sélectionnés par un jury composé des animateurs et journalistes littéraires et culturels des chaînes du groupe, étaient en lice pour ce prix. Chaque année, le groupe audiovisuel remet plusieurs prix littéraires : les prix Roman et Essai France Télévisions et le prix Océans France Ô. Créés en 1995, les prix Roman et Essai récompensent les auteurs d’ouvrages parus dans l’année écoulée. jusqu’au 25 janvier. Tél. : 01/443263 Mahmood al-Daoud : In the emptiness au 392 Rmeil jusqu’au 10 janvier. Tél. : 03/242193 Exposition collective à la galerie Hamazkayin Bourj Hammoud centre Shaghzoyan jusqu’au 10 janvier. Tél. : 01/241262 George Beilouni : Sole reflections à la galerie 169 Saifi Village jusqu’au 28 décembre. Tél. : 03/292576 Tammam Azzam : Moi le syrien à la galerie Ayyam jusqu’au 30 janvier. Tél. : 01/374450 Dagmar Schenk-Gullich et Hans Kasselmann à la galerie Chahine jusqu’au 20 décembre. Tél. : 01/346522 100 petits formats pour grands collectionneurs à la galerie Alice Mogabgab Achrafieh imm. Karam jusqu’au 29 décembre. Tél. : 03/210424 Henry Dakak jr., TouFic el-Zein et Lee Frederix au Rosa Maria Concept Mar Mikhaël 56 rue Madrid jusqu’au 10 janvier. Tél. : 01/571985 Albert Camus 1913-2013 aux Instituts français de Saïda, de Nabatieh et de Deir el-Qamar jusqu’au 10 janvier. Tél. : 07/762744 – 07/720192 – 05/510016 Akram Zaatari : This day @ Ten à la galerie Sfeir Semler imm. Tannous La Quarantaine jusqu’au 22 mars. Tél. : 01/566550 Lamia-Maria Abillama : Your Excellencies à la galerie Tanit Mar Mikhaël après EDL jusqu’au 27 janvier. Tél. : 76/557662 Palettes libanaises à la galerie Zamaan jusqu’au 28 décembre. Tél. : 01/745571 Souad Saidi : The Trees and I – A personal Vision of Nature à SV Gallery rue Aris Kanafani imm. 1064 Saifi Village jusqu’au 28 décembre. Tél. : 01/975655 Michel C. Zoghzoghi : A Vanishing World à Smogallery 77 rue Sénégal La Quarantaine imm. Dagher jusqu’au 5 janvier. Tél. : 01/572202 Virginie Corm : Fashionless Fashion à la galerie Janine Rubeiz Raouché imm. Majdalani jusqu’au 28 décembre. Tél. : 01/868290 Nagi Abboud : L’Éden retrouvé à la galerie Surface libre jardin Dadour Jal el-Dib jusqu’au 18 décembre. Tél. : 04/715500 Mahmoud Hojeij à la galerie Agial rue Abdel Aziz jusqu’au 30 décembre. Tél. : 01/345213 Exposition collective à la galerie Alwane Saifi Village jusqu’au 31 mars. Tél. : 01/975250 Georges David Corm : Lebanese Painterly humanism à Art Gallery de l’AUB jusqu’au 19 avril. Tél. : 01/350000 ext. : 4375 Paul Guiragossian : The Human Condition au Beirut Exhibition Center BIEL jusqu’au 6 janvier. Tél. : 01/962000, ext. : 2 883 Émilio Trad : Hommage aux grands maîtres de la peinture à la galerie Aïda Cherfan place de l’Étoile jusqu’au 29 décembre. Tél. : 01/983111 Exposure 2013 et Niko Koronis : LED is more au Beirut Art Center Jisr el-Wati Adlieh jusqu’au 11 janvier. Tél. : 01/397018 Haig Aivazian à la galerie Sfeir Semler La Quarantaine imm. Tannous jusqu’au 5 janvier. Tél. : 01/566550 . Théâtre Icha’at à la LAU à 20h30. Tél. : 01/796464 Kan ya ma kan au théâtre Caracalla centre Ivoire Horch Tabet à 20h45. Tél. : 01/999666 El-Wawiyeh avec Nidal al-Achkar, mise en scène par Nagy Souraty au théâtre al-Madina à 21h00 du jeudi au samedi jusqu’au 28 décembre. Tél. : 01/753010 Shadowland au Casino du Liban à 17h30 et 21h30. Tél. : 01/999666 Spike Heels au théâtre Monnot à 20h30 jusqu’au 19 janvier. Tél. : 01/202442 – 01/999666 Marionnettes : Tine et Zbib présentées par Nayla Khayath et Formula Fun à la Planète de la découverte rue Ayass Souks de Beyrouth jusqu’au 31 décembre. Tél. : 01/980650 Le tour du monde en 80 jours par la Compagnie du Midi au théâtre Monnot rue de l’USJ les samedis à 16h00 jusqu’au 21 décembre. Tél. : 01/218078 ossa kbiré à l’hôtel Monroe à 21h30. Tél. : 03/217062 Comedy Night au Playroom à Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. : 70/757500. Carnet mercredi 18 décembre 2013 Pour placer vos annonces Carnet à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ». Pour les hommages, s’adresser à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444. Nécrologie Monique Samir Dagher Paul-Haykal et Patrick Sylvia Castillo Raidé Hanibal, son épouse Nicole Kassab et leur fille Christina Gebran Laure Raidé Martha Castillo, épouse professeur Georges Torbey, et famille Samir Dagher, son épouse Jacqueline Dagher et famille : Dr Antoine Dagher, son épouse Nathalie Zakhem et famille Carine, épouse Dr Maroun Dagher, et famille ont la profonde douleur de faire part du décès de leur regretté époux, père, fils, frère, neveu et beau-fils MARCEL HAYKAL RAIDÉ Ingénieur Les obsèques auront lieu aujourd’hui mercredi 18 décembre 2013 à 12h, en la cathédrale de la Résurrection, à Rabieh. L’inhumation aura lieu dans les caveaux de la famille à Tannourine el-Fawka. Les condoléances seront reçues aujourd’hui mercredi 18 décembre, de 9h à 13h, ainsi que demain jeudi 19 décembre, de 11h à 19h, dans le salon de la cathédrale de la Résurrection, à Rabieh. z Le président du conseil d’administration et les employés de la société BUTEC ont la profonde douleur de faire part du décès de leur regretté MARCEL HAYKAL RAIDÉ Ingénieur z Me Charbel Amine Matar (ancien maire de Naameh-Haret el-Naameh) Amine, Adam, Sara et Sasha Aziz Nadim Matar et Salwa Lotfallah Matar L’ingénieur Nadim Matar et famille Pr Jihad Matar et famille L’ingénieur Rami Matar et son épouse Rania, épouse Saïd Khattar, et leurs enfants Nayla, épouse Élie Matar ainsi que les familles Matar, Khattar, Francis, el-Khoury, Abou Issa, Abou Nasr, Abou Rahal, al-Kik, Daoud, Zougheib, Allawi et Sawaya ont la douleur d’annoncer le décès, survenu vendredi 13 décembre 2013, de leur regrettée épouse, mère, fille, sœur, belle-sœur et tante Me SALMA AZIZ MATAR L’absoute sera donnée vendredi 20 décembre à 15h, en l’église SaintÉlie, à Naameh. Les condoléances seront reçues jeudi 19 décembre, de 11h à 18h, vendredi 20 décembre, de 10h à 18h, samedi 21 et dimanche 22 décembre, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Élie, à Naameh, Haret el-Naameh. z Nicolas Jean Nammour et famille Bernadette, Vve Saad Nassib Azouri, et ses enfants Antoinette, Vve Émile Nicolas Azouri, et ses enfants Claude, Vve Émile Farid Azouri, et ses enfants Claire Jean Nammour ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée mère, bellemère et grand-mère PAULINE RACHED NAMMOUR Vve Jean Kaïssar Nammour L’absoute sera donnée aujourd’hui mercredi 18 décembre à 13h, en l’église Notre-Dame des Secours, à Haret Sakhr. Les condoléances seront reçues avant et après l’inhumation, ainsi que demain jeudi 19 décembre, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Notre-Dame des Secours, à Haret Sakhr. Condoléances Odette Raphaël Salha Dr Raphaël Tabet et famille Dolly, épouse de l’ingénieur Georges Haddad, et famille La juge Joyce Tabet, épouse Me Samir Tabet, et famille Marie Reine, épouse Jean Hanna, et famille L’ingénieur Gaby Tabet et famille La famille de feu Antoine Tabet La famille de feu Dr Michel Tabet Marcelle, Vve Joseph Massabki ainsi que les familles Tabet, Salha, Baz, Haddad, Hanna, tous les habitants de Deir el-Qamar et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur d’annoncer le décès, survenu dimanche 15 décembre 2013, de leur regretté époux, père, beau-père, grand-père, frère, beaufrère et oncle FRANÇOIS YOUSSEF TABET Les condoléances seront reçues aujourd’hui mercredi 18 et demain jeudi 19 décembre, de 11h à 18h, dans le salon de l’église NotreDame des Dons, à Achrafieh. 7 Coopération Inauguration des nouveaux locaux de la Coopérative des agriculteurs à Dardara z Kayssar Ziadé Camille Ziadé, son épouse Nisrine Mechantaf et famille Viera, Vve Émile el-Asmar, ses enfants et leurs familles Richard el-Asmar, son épouse feue Marie-Thérèse Hokayem, ses enfants et leurs familles Georgette, Vve Nicolas Chaccour, ses enfants et leurs familles ainsi que les familles el-Asmar, Hortova, Mechantaf, Choueiri, Gabriel, Awad, Hokayem, Chaccour et tous les habitants de Kneisseh et Lehfed ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée mère, bellemère, grand-mère, sœur et tante LUDMILA EID EL-ASMAR Vve Georges Kayssar Ziadé Les condoléances seront reçues aujourd’hui mercredi 18 décembre, de 11h à 19h, dans le salon de l’église Sainte-Takla, à Hazmieh. z Almaz Georges Zaatar Antoine Sabbagh Liliane, épouse Élias Zakhia, et famille Mireille, épouse Farid Antaki, et famille Joseph Nagib Sabbagh, son épouse Samia Kassouf et leur famille Hani Nagib Sabbagh, son épouse Ghada Haddadine et leur famille (à l’étranger) Yvette, Vve Faouzi Khazaka, et ses enfants Les enfants de feue Alice, Vve Joseph Koraïtem, et leurs familles Émilie, épouse Jean Younès Maalouf, et famille Les enfants de feu Nicolas Youssef Sabbagh et leurs familles Laurice Abou Rjeily, Vve Chucri Youssef Sabbagh, ses enfants et leurs familles (à l’étranger) ainsi que les familles Sabbagh, Zaatar, Abou Khater, Zakhia, Antaki, Kassouf, Haddadine, Khazaka, Koraïtem, Younès Maalouf, Zarzour, Abou Rjeily et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès, survenu dimanche 15 décembre 2013, de leur regretté époux, père, beau-père, grand-père, frère, beaufrère, oncle, neveu et cousin ÉMILE NAGIB SABBAGH Les condoléances seront reçues demain jeudi 19 décembre, de 10h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Georges des grecs-catholiques, à Zouk Mikayel, Souk al-Atik. Une messe sera célébrée pour le repos de son âme, dimanche 22 décembre à 10h30, en l’église du couvent Saint-Élie Tok, à Zahlé. Les condoléances seront reçues jusqu’à 18h, dans le salon de l’église, à Zahlé. Pensée pieuse Pour la vingtième commémoration du décès du très cher et regretté GEORGES A. MECATTAF une pensée pieuse est demandée à tous ceux qui l’ont connu et aimé. z Pour la vingt-troisième commémoration du décès du regretté MARWAN WALID TUÉNI une pensée pieuse est demandée à tous ceux qui l’ont connu et aimé. z “Les morts ne meurent vraiment que lorsqu’on les oublie” Il y a un an déjà, nous quittait la très chère MÉLANIE (MIMI) JOSEPH EL-KHOURY née Cassard Elle est toujours présente dans le cœur et la pensée de tous ceux qui l’ont connue et aimée. Les chocolats de l’AEP Fidèle à ses traditions, l’Association d’entraide professionnelle (AEP) propose à l’occasion des fêtes de Noël et de fin d’année une variété de chocolats préparés de façon artisanale par des mères de famille avec possibilité d’arrangements. Prière de passer vos commandes à l’avance. Merci de contribuer à l’action de l’AEP. Tél. : 01/382610 – 01/381971. Palma d’Ambrosio et Hussein Hajj Hassan coupant le ruban inaugural, en présence des agriculteurs de Marjeyoun. Les fontaines de Dardara. La première secrétaire de l’ambassade d’Italie, Palma d’Ambrosio, représentant l’ambassadeur d’Italie, Giuseppe Morabito, et le ministre de l’Agriculture, Hussein Hajj Hassan ont inauguré les locaux de la Coopérative des agriculteurs à Dardara, en charge de la gestion de la distribution de l’eau dans la région de Marjeyoun. La cérémonie a eu lieu à Khiam et a été organisée pour marquer l’achèvement des travaux réalisés dans le cadre d’un projet financé par l’Italie. Elle s’est déroulée en présence du représentant de la FAO au Liban, Ali Moumen, et du représentant du commandant de la Finul, le major général Paolo Serra. technique et témoigne de l’amitié de longue date entre les deux pays ». Il a ajouté : « 30 à 40 % des coûts de production de l’agriculture sont imputables à l’irrigation, ce qui signifie qu’avec une bonne gestion des ressources en eau, les agriculteurs pourront réduire leurs dépenses. » « Pour assurer la continuité du projet, les agriculteurs devraient contribuer à la gestion de la Coopérative selon l’échelle de contribution établie par le ministère de l’Agriculture », a-t-il encore dit. À son tour, Mme D’Ambrosio a rappelé que « l’Italie s’est engagée depuis des années à soutenir le développement de cette région du Liban, qui nous est Selon les explications fournies par l’ambassade d’Italie dans un communiqué, le projet d’une valeur totale de 160 000 euros a été exécuté par l’ONG italienne AVSI. Il vise à améliorer l’approvisionnement en eau et à résoudre les problèmes de pollution de la source de Dardara. Il tend également à soutenir les agriculteurs de la plaine de Marjeyoun pour optimiser leurs récoltes. Après avoir coupé le ruban inaugural, en présence de nombreux agriculteurs de la région, M. Hajj Hassan a souligné dans une déclaration que l’aide fournie par l’Italie au Liban, dans différents secteurs, « se caractérise par son aspect humain et particulièrement chère ». « Le gouvernement italien a financé des projets dans les secteurs agricole et environnemental, dans les différentes régions libanaises, pour environ 20 millions d’euros au cours des dernières années », a-t-elle relevé. Le projet prévoit également la réhabilitation et/ou la reconstruction de 16 km de canaux souterrains et soutient la Coopérative de Dardara pour définir un système de gestion de la distribution de l’eau chez les agriculteurs en tant que bien commun. Au terme de la cérémonie, la délégation a effectué une visite à la source de Dardara et testé le système en faisant fonctionner les fontaines. Boutros Assaker dans l’ordre Littérature Le prix de la Renaissance du Mérite français Le président de la République François Hollande a élevé par décret l’ancien ambassadeur du Liban en France, M. Boutros Assaker, à la dignité de grand officier de l’ordre national du Mérite. Le décret constitue une marque d’appréciation de l’État français pour la contribution du diplomate à la consolidation des liens entre la France et le Liban. À noter que le président Nicolas Sarkozy avait élevé l’ambassadeur Assaker à la dignité de commandeur de la Légion d’honneur. M. Boutros Assaker est actuellement ambassadeur de la Ligue des États arabes à Paris. À l’USEK neront un concert le dimanche 22 décembre à 20h30, en l’église de l’USJ (entrée libre). Concerts de Noël La chorale de l’USEK donnera son traditionnel récital de Noël, sous la direction du père Youssef Tannous, doyen de la faculté de musique, le 20 décembre à 20h, à l’amphithéâtre Jean-Paul II. À l’USJ L’orchestre des Jeunesses musicales du Liban ( JML) et la chorale « À cœur joie » don- À Notre-Dame de la Délivrance La Lebanese Music School donnera un concert de Noël, le samedi 29 décembre à 20h, à la paroisse de Notre-Dame de la Délivrance à Zalka. Pour plus d’informations, appeler le 01-902686. Bourses offertes par la Roumanie pour les étudiants libanais L’ambassade de Roumanie à Beyrouth souhaite annoncer que le gouvernement roumain offre des bourses universitaires aux citoyens libanais et étrangers pour l’année scolaire 2014-2015. Les 85 bourses sont attribuées pour les études universitaires et postuniversitaires en Roumanie, au moyen de la sélection des dossiers de candidature organisée par le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l’Éducation. Les bourses sont accordées pour trois niveaux d’études : licence, maîtrise et doctorat. La priorité sera accordée aux candidats qui postulent pour sciences politiques et administratives, des études de l’éducation, de la culture et civilisation roumaine, journalisme, études techniques, de pétrole et du gaz, des études agricoles, médecine vétérinaire, architecture, art. Les demandes dans d’autres domaines seront également prises en compte. Afin de promouvoir la langue et la culture roumaines, les bénéficiaires des bourses doivent étudier uni- quement dans la langue roumaine. Les candidats qui ne connaissent pas le roumain se verront offrir une année préparatoire supplémentaire pour étudier la langue. La bourse consiste en un enseignement gratuit, l’hébergement gratuit en conformité avec les règlements de l’enseignement et un petit soutien financier pour les dépenses. La date limite pour la soumission des dossiers de candidature à l’ambassade de Roumanie à Beyrouth est le 31 janvier 2014. Les dossiers de candidature soumis directement au ministère des Affaires étrangères ou au ministère de l’Education, ainsi que les dossiers de candidature reçus après la date limite annoncée ne seront pas pris en considération. Pour obtenir toutes les informations nécessaires sur les bourses (conditions, documents nécessaires, calendrier d’inscription), les candidats doivent consulter le site Web de l’ambassade de Roumanie au Liban à http ://beirut.mae.ro et http ://www.mae.ro/en/ node/10251 française à Ibrahim Tabet Le jury des prix littéraires de l’Académie des sciences d’outre-mer a décerné à Ibrahim Tabet le prix de la Renaissance française pour l’année 2013, pour son ouvrage La France au Liban et au Proche-Orient, publié aux éditions de la Revue phénicienne. Dans le discours qu’il a prononcé lors de la cérémonie organisée pour l’occasion, M. Tabet a rappelé « l’ancienneté et la profondeur des liens d’amitié entre la France et le Liban », en précisant que celles-ci « remontent à la missive adressée par saint Louis au patriarche maronite, l’assurant de sa protection ». Il a aussi souligné « le rôle éminent joué par la France au ProcheOrient au double plan politique et culturel ». Il a ensuite indiqué que « si les Libanais francophones restent attachés à la francophonie, c’est d’abord parce qu’ils considèrent qu’elle fait partie de leur identité, contrairement à l’anglais qui n’est pour eux qu’une langue outil ». « Mais aussi à cause des valeurs qu’elle incarne, en particulier la défense de la diversité culturelle », a dit M. Tabet. « À l’heure où l’on assiste malheureusement, à travers le monde, à la montée de l’intolérance religieuse, du communautarisme et des crispations identitaires, et où le MoyenOrient est le théâtre d’un islamisme radical et violent, ces valeurs sont plus que jamais essentielles », a-t-il commenté. Conférence M. Tabet donnera une conférence autour de son livre, La France au Liban et au Proche-Orient, demain jeudi 19 décembre à 19h45 dans la salle de la cathédrale des arméniens-catholiques, place Debbas, au centre-ville. Social Des calendriers en vente pour financer les repas organisés par Rifaq el-Darb aux personnes du 3e âge Le 28 décembre, l’association Rifaq el-Darb organisera comme chaque année un déjeuner pour les personnes du troisième âge, seules et sans ressources, dont elle s’occupe, au restaurant « Casino Assaf » à Qattine. Pour financer ses activités et notamment pour permettre à chacun de ses convives de vivre la joie des fêtes et de recevoir des cadeaux, l’association met en vente des calendriers vendus à 25 000 livres. Son objectif est de vendre au moins 1 000 calendriers cette année, a expliqué son président, Joe Taoutel. « Il y a quelques années, l’association avait les moyens d’organiser deux repas par mois. Aujourd’hui, par manque de financement, on n’offre plus qu’un seul repas », a-t-il expliqué à L’Orient-Le Jour. Pour plus d’informations, appeler au 03/624645 ou au 03/522058. Social « Tarzan », en avant-première, au profit de la Société libanaise d’autisme La Société libanaise d’autisme organise une projection en avant-première du film Tarzan, le samedi 21 décembre à 11h, au Grand Cinémas Concorde à Beyrouth. Les recettes de cet événe- ment serviront à financer les activités de cette association caritative. Les billets sont disponibles auprès de la société. Pour plus d’informations, appeler au 01-449988 ou au 03-752068. Centre social du CJC – cas 4612 Une malade âgée de 52 ans, présentant une hernie ombilicale, doit être hospitalisée pour une cure chirurgicale. Son mari est sans travail, et elle a un fils malade à sa charge. Elle est sans couverture sociale. Souhaiterions réunir une somme de 300 000 LL comme contribution à ce cas. Le cas 4611 est couvert. Merci. Fransabank – Tabaris n° 20.10.0302648.03. Tél. : 01/335844, cell. : 70/145301, après-midi 01/335750. Économie 8 S&P 500 1 781 mercredi 18 décembre 2013 Dow Jones Nasdaq 100 Euro Stoxx 50 CAC 40 –0,06 % –0,19 % –1,24 % –1,24 % 15 875,1 –0,31 % 3 469,3 Bourse de Beyrouth Volume Les valeurs – BLOM Stock Index 8 654 Solidere A 1 158 Solidere B 21 626 Solidere - GDR 22 100 Bank Audi - SAL 5 400 Bank Audi - GDR – Bank of Beirut – Byblos Bank – BEMO Bank 50 000 BLOM Bank – BLOM Bank - GDR – Rasamny Younis Motor – Holcim Liban SAL Taux de change (L.L.) Devise Dollar US Livre syrienne Dinar irakien Dinar koweïtien Dinar jordanien Dinar bahreïni Dirham EAU Rial qatari Rial saoudien Livre égyptienne Livre sterling Franc suisse Yen (100) Franc CFA (1 000) Dol. canadien Dol. australien Euro Prix Var. (%) Montant 1 150,40 11,26 11,20 11,02 6,18 6,49 19 1,57 1,84 8,25 8,80 0 –0,27 0 –0,27 –0,32 –0,15 0 0 0 0 0 – 97 387 12 975 240 759 136 539 35 046 N/A N/A N/A 412 500 N/A 3,50 14,37 0 0 N/A N/A Achat 1 501 10,66 1,29 5 257,44 2 118,56 3 981,43 408,66 412,25 400,26 217,95 2 450,08 2 440,93 14,58 2,92 1 476,64 1 983,72 2 064,78 Vente 1 514 10,76 1,30 5 302,98 2 136,91 4 015,92 412,20 415,82 403,72 219,84 2 471,30 2 462,07 14,70 2,95 1 489,42 2 000,90 2 082,66 Taux croisés $ USD £ GBP CHF ¥ YEN € EUR – 1,62 1,12 0,0097 1,3764 £ Sterling 0,61 – 0,69 0,0060 0,84 CHF Franc suisse 0,88 1,44 – 0,0086 1,21 102,68 166,95 115,83 – 141,24 0,72 1,18 0,82 0,0071 – Devise $ Dollar US ¥ Yen € Euro Taux d’intérêt Devise 2 j. 1 m. 3 m. 6 m. 1 an $ USD 0,25 0,16 0,24 0,34 0,58 £ GBP 0,50 0,48 0,52 0,60 0,87 CHF 1,00 –0,005 0,02 0,07 0,20 ¥ YEN 0,10 0,10 0,14 0,20 0,37 € EUR 0,25 0,21 0,27 0,36 0,53 Bons du Trésor Nom Euro obligations libanaises - 5 ans Euro obligations libanaises - 10 ans Obligations américaines - 10 ans Obligations du Trésor français - 10 ans Obligations du Trésor allemand - 10 ans Obligations du Trésor britannique - 10 ans Obligations du Trésor japonais - 10 ans Rendement 5,13 % 6,40 % 2,84 % 2,43 % 1,82 % 2,87 % 0,65 % FOMC : pour une réduction du QE... un peu plus tard Pour justifier un US : taux d’inflation, cible de la Fed report de la réducet prévision du FOMC tion des achats d’actifs aux réunions de janvier ou de mars 2014, l’argument le plus fort concerne l’inflation. Mesurée par le déflateur des dépenses à la consommation, elle est tombée à 0,7 % sur un an en octobre, contre 1,8 % un an auparavant. C’est l’un des plus bas niveaux hors période de récession. Pour l’emploi. Mais c’est la réacBen Bernanke, qui s’est fait un tion anticipée des marchés qui nom par ses travaux sur les dan- pourrait bien avoir le dernier gers de la déflation, resserrer mot dans le débat du FOMC. même modestement la politique La formule « tapering is not tightening » résume la pensée monétaire peut être difficile. Quant au panorama de crois- de la Fed, pas forcément celle sance, il n’est pas totalement des marchés. À l’approche de stabilisé. La croissance du 3e Noël et du Nouvel An, période trimestre a été tirée par le res- caractérisée par des marchés de tockage. Une compensation capitaux moins actifs et liquilogique de ces effets signifierait des que d’ordinaire, prendre une croissance au 4e trimestre, une décision avec l’écueil d’être voire au 1er, en dessous des mal compris par le marché est 2 % associés à ce qui est néces- un risque que la Fed ne voudra saire, au moins pour soutenir peut-être pas prendre. En partenariat avec www.fidus.com.lb 2 941,8 4 068,6 Nikkei Pétrole WTI –0,83 % –0,39 % 15 278,6 97,1 Or 1 231,5 +0,07 % Argent 19,9 +0,36 % Euro 1,3764 +0,06 % Yen 102,6 +0,06 % Liban Fêtes de fin d’année : les hôtels face à la tempête Tourisme L’année 2012 avait été l’une des pires qu’avait connues le secteur touristique libanais. Si elle n’était guère mieux, l’année 2013 aura vu les hôtels, l’effet de déprime passé, se résigner. Accepter la situation et tenter de s’y adapter à coups de ristournes ou de promotions, en espérant que la saison festive apporterait un peu de répit : telle est la philosophie de fin d’année de ces établissements. Dalal MEDAWAR Si un cinéaste hollywoodien s’était piqué de rédiger un scénario catastrophe pour le tourisme libanais, il y aurait inclus une guerre civile dans le pays adjacent et son million et demi de réfugiés, de multiples attentats-suicide, une poignée de kidnappings, un boycott des monarchies du Golfe, des tempêtes slaves, des inondations... Malheureusement pour le secteur hôtelier, les années 2012 et 2013 ont justement suivi ce scénario à la lettre. Mais, tandis que la première était marquée par la stupeur et le désespoir, la seconde aura été l’année du système D et de la limitation des dégâts, tant bien que mal. Ainsi, plusieurs hôtels, des cinq étoiles comme des moyens de gamme, ont littéralement « cassé » leurs prix tandis que d’autres tentaient d’attirer les réfugiés syriens, des pratiques jugées « déloyales » en juillet dernier par le président du syndicat des hôteliers du Liban, Pierre Achkar. « Ne nous leurrons pas, la situation n’est pas bonne. Elle n’a cessé de se dégrader depuis quelques années. Tout ce que nous pouvons faire, c’est de réduire les frais, dégraisser du personnel, baisser nos prix, multiplier les promotions alléchantes, et attendre que la tornade passe », confie à L’Orient-Le Jour une responsable dans un grand établissement, qui tient à préserver son anonymat. Autant dire que beaucoup d’hôteliers libanais seront aux abois, en cette fin d’année 2013... Triste Noël pour les uns... « L’absence de touristes en provenance du Golfe se ressent cruellement. Le luxe, l’hôtellerie, la restauration ont été durement touchés », avoue la directrice de l’hôtel Albergo Relais & Châteaux, Jihane Khairallah. Sans donner de chiffres précis, elle parle d’une baisse « notable » observée, en dépit des prix revus à la baisse par l’hôtel « comme partout ailleurs ». Située dans la région montagneuse de Bécharré, l’Auberge des Cèdres déplore également une légère baisse de régime. « Contrairement à l’an dernier, nous n’avons pas de liste d’attente ; mais le taux de réservation est bon, en dépit de quelques “creux” », indique une responsable, qui précise que les tarifs et le package du Jour de l’An n’ont pas enregistré de variation. ... bonnes fêtes en perspective pour les autres « Nous serons complet pour la période de Noël et des fêtes de fin d’année », se félicite pour sa part le directeur général de l’hôtel Mzaar Intercontinental, Joost Komen, interrogé par L’Orient-Le Jour. Il prévoit également des taux d’occupation de 70 % en janvier, 85 % en février « Ne nous leurrons pas, la situation n’est pas bonne. Elle n’a cessé de se dégrader depuis quelques années », confie à « L’Orient-Le Jour » une responsable dans un grand établissement, qui tient à préserver son anonymat. et 60 % en mars. La raison de ce succès réside selon lui dans le fait que la majorité de sa clientèle est plutôt composée d’expatriés libanais et occidentaux, dont un certain nombre travaillent dans les pays du Golfe. « Et la neige, cette fameuse valeur ajoutée, est tombée », ajoute-t-il. Coopération L’ACB et la CCIAB consolident leurs liens Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban (CCIAB) Mohammad Choucair a reçu hier une délégation de l’Association des commerçants de Beyrouth (ACB) présidée par Nicolas Chammas. Les deux hommes se sont penchés sur les moyens de consolider les liens des deux organismes sur plusieurs dossiers. À l’issue de la rencontre, M. Choucair a réitéré son « soutien aux commerçants qui passent par une période très difficile depuis bientôt deux ans ». De son côté, M. Chammas a exprimé l’appui de l’ACB à Mohammad Choucair dans les prochaines élections de la CCIAB. Mettant en avant le combat commun de la CCIAB, de l’ACB et de toutes les instances économiques « qui ont su resserrer leurs liens pour faire face à la dégringolade de l’économie » et rappelant les multiples cris d’alarme lancés par les organismes économiques à l’instar des réunions du BIEL et de l’hôtel Phoenicia ou encore du jour de grève générale organisé le 4 septembre dernier, Nicolas Chammas a insisté sur l’importance de voler au secours des secteurs productifs. Même son de cloche de la part de la responsable communication de l’hôtel Le Gray, Rita Saad, qui indique que l’établissement est d’ores et déjà complet. « Notre clientèle ? Des ressortissants du Golfe, des Européens et des Libanais expatriés de retour pour les fêtes », indique-t-elle. « Nous avons été indulgents sur le plan des tarifs – nous n’avons rien bradé, évidemment, mais plutôt maintenu des prix habituellement réservés à la basse saison – ; cela a peut-être contribué à encourager les touristes », glisse-t-elle. En tout état de cause, les hôtels déterminés à traverser une nouvelle année dans la veine de 2012-2013 seront obligés de s’adapter et d’innover pour survivre. Une notion darwinienne qui risque, malheureusement, de faire quelques victimes au passage. Le taux d’occupation des hôtels de Beyrouth à 51 % fin octobre Selon le cabinet de conseil Ernst & Young, le taux d’occupation moyen des hôtels de Beyrouth s’est établi à 51 % sur les dix premiers mois de l’année, contre 56 % à la même période un an plus tôt. Le taux d’occupation des hôtels de Beyrouth est le troisième taux le plus bas parmi 16 villes du Moyen-Orient, suivi de Manama (42 %) et du Caire (24 %). Le tarif moyen par chambre a atteint 168 dollars, en baisse de 17,9 % en glissement annuel. Les revenus par chambre disponible ont diminué de 24,9 % à 87 dollars. Luxe Transport La firme libanaise Sidcom a annoncé hier le lancement de Centerfalls, le premier designer outlet resort au Moyen-Orient. Il ouvrira ses portes au printemps 2016. « Situé dans la région du Metn, ce sanctuaire du luxe sera réparti sur 72 000 mètres carrés et accueillera la plus large sélection d’articles de luxe, vendus tout au long de l’année à des prix réduits, avec des escomptes allant de 30 à 70 % », a indiqué le communiqué. Conçu par l’architecte Davide Padoa, Centerfalls a reçu de nombreux prix architecturaux, comme le « Best Retail Architecture Lebanon » et « Best Retail Architecture Arabia » décernés par l’Arabia International Property Awards, ainsi que du prix « Best of the Best International Retail Architecture » décerné par l’European International Property Awards. « Centerfalls concrétise le rêve de quatre partenaires Le nombre de passagers à l’Aéroport international de Beyrouth (AIB) a augmenté de 5,3 % en glissement annuel pour atteindre 5 754 301 fin novembre, selon les statistiques publiées par l’AIB. Au cours du seul mois de novembre, le nombre total de passagers à l’AIB a atteint 407 664, en recul de 1,15 % en comparaison avec la même période de l’an dernier. Le nombre d’arrivées a augmenté de 1,5 %, à 193 931 passagers, tandis que le nombre de départs a reculé de 2,78 % à 212 995 passagers. Sur le plan des transits, le nombre de ces derniers a dégringolé de 41,59 % à 938 passagers. En ce qui concerne l’activité de fret, un total de 8 717,6 tonnes de marchandises ont été importées et déchargées au Liban Les hôtels espèrent une amélioration de leur taux d’occupation pour les fêtes de fin d’année. Sidcom lance le concept du Hausse de 5 % des passagers « Designer Outlet Resort » au Liban à l’AIB fin novembre Maquette du Centerfalls qui sera inauguré au printemps 2016 au Liban. libanais qui croient fermement en leur pays et qui souhaitent imposer de nouvelles normes d’excellence au Liban », a expliqué le directeur des opérations à Sidcom Fouad Ghorayeb. Centerfalls sera divisé en trois secteurs principaux : le « Resort » pour une restauration gastronomique et rapide, des loisirs, de la culture, des soins et du bien-être personnel ; le « Designer Outlet », proposant une grande variété d’habillement et accessoires de luxe, et de produits électroniques, et enfin le « Gourmet Market » mettant à la disposition des clients une large sélection de produits alimentaires. Au cours du seul mois de novembre, le nombre total de passagers à l’AIB a atteint 407 664, en recul de 1,15 % en comparaison avec la même période de l’an dernier. au cours des onze premiers mois de l’année, ce qui représente une progression de 14,68 % en comparaison avec la même période de 2012. De plus, 3 295,565 tonnes ont été exportées fin novembre, ce qui représente une progression minime de 0,73 %. Économie 9 mercredi 18 décembre 2013 International Primes en liquide : Claude Guéant et Michel Gaudin placés en garde à vue Dans la Grèce en crise, des salaires souvent amputés ou retardés France Une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, complicité et recel avait été ouverte mi-juin. Deux très proches de Nicolas Sarkozy, son ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant et son actuel directeur de cabinet Michel Gaudin, ont été placés hier en garde à vue dans l’enquête sur les primes en liquide versées place Beauvau. C’est la première fois en France que deux anciens responsables de la police de ce niveau sont entendus sous ce régime. Les faits sur lesquels les enquêteurs entendent les interroger lors de ces gardes à vue, révélées par Europe 1 et confirmées à l’AFP de source judiciaire, remontent à la période où l’ancien chef de l’État était ministre de l’Intérieur. Claude Guéant était alors son directeur de cabinet, avant de le suivre à l’Élysée comme secrétaire général. Autre homme du premier cercle, le préfet Michel Gaudin était directeur général de la police nationale (DGPN), et donc en charge des fonds d’enquête, dont les policiers cherchent à déterminer s’ils ont été détournés. Il devait ensuite, durant le quinquennat Sarkozy, être nommé au poste très sensible de préfet de police. Les deux hommes avaient été convoqués vers 08h00 dans les locaux de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales à Nanterre, a-t-on appris de sources proches de l’enquête. Claude Guéant va être questionné sur les quelque 10 000 euros mensuels de primes non déclarées qu’il aurait perçues entre 2002 et 2004, lorsqu’il dirigeait le cabinet de Nicolas Sarkozy place Beauvau. Une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, complicité et recel avait été ouverte mi-juin à la suite de la publication d’un rapport des inspections générales de l’administration (IGA) et de la police nationale (IGPN, la « police des polices »), selon lequel ces primes en liquide, puisées dans les « frais d’enquête et de surveillance » des policiers, avaient été remises à cette époque à M. Guéant. Peintre flamand Ancien préfet de police entre 2007 et 2012, avant d’être limogé par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, Michel Gaudin est entendu parce qu’il était chargé de la gestion des fonds d’enquête en tant que DGPN. M. Guéant, qui fut le plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy à partir de 2002 à l’Intérieur puis à l’Élysée avant de devenir lui-même ministre en 2011, avait lui indiqué avoir bénéficié de ces primes, lorsqu’il était place Beauvau. Il expliquait ainsi le règlement en liquide de plusieurs factures découvertes lors de perquisitions à son domicile et dans son bureau, en février, dans le cadre d’une autre enquête, portant sur les accusations de financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de 2007 de Nicolas Sarkozy. Les enquêteurs avaient alors également retrouvé la trace d’un versement de 500 000 euros que Claude Guéant justifie par la vente à un avocat malaisien de deux tableaux d’un peintre flamand du XVIIe siècle, Andries van Eertvelt. Ce mystérieux avocat n’a pu être joint par l’AFP qui a tenté de le contacter à son cabinet à Kuala Lumpur. Selon une source proche du dossier, deux autres anciens membres du cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur ont également touché des primes sur le même modèle. Rendues publiques le 10 juin, les enquêtes de l’IGA et de l’IGPN indiquaient que le versement de primes en liquide aux cabinets ministériels, supprimé par le gouvernement Jospin en 2002, avait « été rétabli » entre 2002 et 2004 au ministère de l’Intérieur. « Pendant deux ans », selon le rapport, la dotation attribuée au ministère pour les personnels de cabinet a « été complétée par des versements en provenance des frais d’enquête et de surveillance », à « hauteur de 10 000 euros par mois remis au directeur de cabinet du ministre ». Manuel Valls avait aussitôt annoncé avoir transmis ce rapport à la justice. Une garde à vue peut durer 24 heures et être prolongée une fois pour 24 heures supplémentaires. (Source : AFP) Shah Deniz II : la décision d’investissement ouvre la voie aux livraisons de gaz vers l’Europe Énergie L’accord, qui représente au total 28 milliards de dollars, a été signé par les actionnaires du consortium : le géant britannique BP, la compagnie publique azerbaïdjanaise Socar, le norvégien Statoil, le français Total et le russe Loukoïl. Le consortium qui développe l’immense gisement gazier azerbaïdjanais de Shah Deniz dans la Caspienne a signé hier la décision finale d’investissement du projet, ouvrant la voie à de futures livraisons de gaz vers l’Europe qui cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie. L’accord, qui représente au total 28 milliards de dollars d’investissements, a été signé à Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, par les actionnaires du consortium, qui regroupe le géant britannique BP, la compagnie publique azerbaïdjanaise Socar, le norvégien Statoil, le français Total et le russe Loukoïl. Cette décision a une importance cruciale pour l’Union européenne car elle donne le coup d’envoi des projets d’expansion du gazoduc du Caucase du Sud à travers l’Azerbaïdjan et la Géorgie, de construction du gazoduc transanatolien (TANAP) et du gazoduc transadriatique (TAP) à travers la Grèce, l’Albanie et l’Italie. Le président de la Com- mission européenne, José Manuel Barroso, a estimé dans un communiqué qu’il s’agissait d’une « étape majeure » dans la stratégie de l’UE de diversification de ses livraisons pour réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie. « L’accord d’aujourd’hui changera la carte énergétique de l’Europe », s’est félicité lors de la cérémonie officielle le président azerbaïdjanais Ilham Aliev. « Le gaz de l’Azerbaïdjan pourra maintenant atteindre le marché qui en a le plus besoin », a-t-il ajouté. « Shah Deniz II et les gazoducs du Corridor du Sud changeront non seulement la carte énergétique, mais donneront pour la première fois aux clients en Europe accès aux ressources en gaz de l’Azerbaïdjan », a souligné le directeur général de BP. Le commissaire européen à l’Énergie, Günther Oettinger, a estimé pour sa part qu’à terme, le Corridor du Sud permettrait de satisfaire 20 % des besoins de l’UE, selon le communiqué de l’UE. En juin, le consortium a choisi le projet de gazoduc TAP pour ses livraisons de gaz vers l’Europe en contournant la Russie, préférant ce projet à celui, concurrent, de Nabucco-Ouest dont le tracé était beaucoup plus long. « Cela va accroître la sécurité énergétique et la compétitivité de l’Europe en offrant une nouvelle source d’approvisionnement en gaz pour l’Europe du Sud », a pour sa part déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, présent à la cérémonie. Le consortium envisage d’extraire 16 milliards de mètres cubes de gaz par an du gisement, avec de premières livraisons de gaz attendues vers 2018 pour la Turquie et à partir de 2019 pour l’Europe. En septembre, des contrats à long terme ont été conclus avec neuf sociétés européennes, dont le groupe anglohollandais Shell, l’espagnol Gasnatural Fenosa, le français GDF Suez, l’allemand E.ON, ou encore les italiens Social Plus d’un million d’employés impayés, un nombre à rapprocher des 1,37 million de chômeurs du pays. Hera Trading et Enel. Dans le cadre de cette décision, les partenaires du consortium ont procédé à une redistribution des participations. Le groupe pétrolier norvégien Statoil, qui détient actuellement 25,5 % dans Shah Deniz, a annoncé la cession de 10 % de ce gisement et des infrastructures qui y sont liées pour 1,45 milliard de dollars (1,05 milliard d’euros). Les acquéreurs sont Socar, qui en reprend 6,7 %, et BP (3,3 %). Par ailleurs, Socar et les autres actionnaires ont convenu de prolonger l’accord de partage de production sur le gisement jusqu’en 2048. Avant le début de la cérémonie, Amnesty International a appelé la Grande-Bretagne à s’assurer que l’accord n’était pas « limité au gaz et aux profits », dénonçant les violations des droits de l’homme en Azerbaïdjan, une ex-république soviétique du Caucase. (Source : AFP) De jeunes Grecs, assis à ne rien faire, devant un centre commercial à Athènes. Salaires payés partiellement, en nature ou avec des mois de retard, le paysage sinistré de l’emploi en Grèce ne se résume pas au taux de chômage record de la population, à plus de 27 %. « Tous les matins, je laisse mes enfants, je prends ma voiture, je mets de l’essence et je viens travailler. » La crise n’a rien changé au rituel de Chrissoula Zarkamela, caissière à Katerini (nord du pays), sauf sur un point : elle n’a pas touché ses 894 euros mensuels depuis le mois d’août, comme ses dix collègues du supermarché Arvanitidis. L’ensemble des salariés de cette chaîne, qui compte environ 150 magasins dans le pays, vivent au gré des versements aléatoires de salaire, expliquet-elle. « Les problèmes sérieux ont commencé il y a un an. Au début nous étions payés un mois en retard, on ne disait trop rien. Puis les impayés se sont accumulés », raconte Mme Zarkamela. En mai, l’employeur, qui devait trois mois de salaire, leur fait une proposition étonnante : la moitié de leur dû versé en coupons de 20 euros à dépenser dans le magasin. Plusieurs salariés ont refusé : « Ils croient que je vais payer mes impôts en farine et sucre ! » peste la caissière quadragénaire. Seule du magasin à pouvoir compter sur un deuxième salaire, celui de son mari, elle se demande pourtant si elle va pouvoir « racheter du fuel pour le chauffage ». « Plus d’un million de salariés impayés » en Grèce, titrait début décembre le quotidien libéral Kathimerini, citant une estimation « empirique » de l’Institut de recherche du principal syndicat du privé GSEE. Un nombre à rapprocher des 1,37 million de chômeurs du pays. Paye à trois mois « Les retards d’un ou deux mois sont si fréquents que même l’inspecteur du travail le plus bienveillant juge inutile de s’y attaquer », affirme l’avocate Margetina Stefanatou, spécialisée en droit du travail. « Une entreprise sur deux ne paie pas ses salariés dans les temps », décrit Yannis Kouzis, enseignant à l’université Panteion d’Athènes et chercheur à l’institut de la GSEE. Les secteurs les « plus problématiques » sont, selon lui, la sécurité, le nettoyage, la restauration et l’hôtellerie. Mais dans un pays comptant 98,5 % d’entreprises de moins de 50 salariés, « les plus vulnérables » en temps de crise, cette estimation donne une image « biaisée », nuance la fédération grecque du patronat SEV, interrogée par l’AFP. Avec l’assèchement du crédit bancaire, ces petites entreprises ne peuvent plus faire face aux écarts de trésorerie, observe l’avocate Stenafatou sans nier les cas de « mauvaise gestion ». À l’hôpital Henri-Dunant d’Athènes, établissement dernier cri ouvert en 2000 sous l’égide de la Croix-Rouge hellénique, l’ancienne équipe de direction a laissé un trou de plusieurs millions d’euros. Plus de 1 000 employés n’y sont pas payés depuis neuf mois, raconte Anastasia Koutsouris, 45 ans, médecin généraliste privée de ses 1 650 euros mensuels. « Partir ? Mais pour trouver du travail où ? » demande-t-elle. La crainte du chômage retient aussi N., 52 ans, serveur dans un hôtel du centre d’Athènes où il reçoit « 200 euros par-ci, parlà » depuis « quinze mois », explique-t-il à l’AFP. Un autre salarié athénien, employé de la même entreprise automobile depuis 22 ans, af- Yorgos Karahalis/Reuters firme sous couvert d’anonymat être payé 100 à 150 euros par mois depuis deux ans et demi, « l’argument étant que l’entreprise va mal ». Rares sont les salariés à se mobiliser comme l’ont fait cet automne les ouvriers des chantiers navals de Skaramangas, près d’Athènes, manifestant régulièrement pour réclamer 18 mois d’impayés. Impayés également, les marins du « Pénélope » reliant la côte athénienne aux Cyclades, ont cessé le travail depuis cet été. « La crise est arrivée dans un marché du travail grec qui était déjà une jungle caractérisée par de nombreux abus », affirme Eli Varkalama, juriste à la GSEE. Parmi les autres hardiesses salariales débusquées par le syndicat, des contrats d’embauche prévoyant le versement de la paye à trois mois. Ou pire : un hôtelier de l’île d’Égine a proposé un emploi de femme de chambre « volontaire ». Rémunération ? La pension complète. (Source : AFP) La zone euro approuve le versement d’un milliard d’euros pour la Grèce La zone euro a donné son feu vert hier au versement d’une tranche de prêt d’un milliard d’euros dans le cadre du second programme d’assistance à la Grèce, une somme qui était bloquée depuis des mois suite à des négociations houleuses entre Athènes et la troïka. « Je note avec satisfaction que la Grèce a répondu aux quatre demandes de la troïka représentant ses créanciers », a affirmé le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, dans un communiqué, ce qui va permettre le déblocage de cette somme. La moitié de la somme sera versée dès cette semaine et proviendra du FESF, le fonds de secours de la zone euro. super de luxe, 445000$. Tél.: 71/566008-9 – 71/367776. up to 5 years. 03/694215. Petites annonces Pour placer vos Petites Annonces à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Petites Annonces ». offre d’emploi Institutrice diplômée pour 2 filles, âge 2 ans, à Rabieh. Tél.: 03/701944. immobilier location Achrafieh, appt neuf meublé 100m2, 1 ch., park., sécurité, 22200$/an. Tél.: 01/616000, www.sodeco-gestion.com AP2355, Tabaris, meublé, 2 salons, séjour, 3 c. à c., 1 park., 48000$/an. 01/999751, www. brokersxp.com AP2443, Sassine, 2 salons, séjour, 4 c. à c., 2 park., charmant, 45000$/an. 01/999751, www. brokersxp.com Call: 03/902347. Luxueux chalet, à Ouyoun el-Simane, 2 c. à c. + jardin, cheminée, toutes commodités, accès direct piste. 03/657225. Rabieh, appt 350m2, vue très dégagée, 4 ch., 2 park., 55000$/ an. Tél.: 09/916816, www.sodecogestion.com À louer 2 bureaux 350m2 et 700m2 avec parkings, Mkallès. Tél.: 03/677044. immobilier vente Emplacement d’exception en plein centre-ville, Saifi Village 2, appartement neuf 4718m2, grand luxe, 4e étage avec vue, 3 grandes chambres, 3 salles de bains, beau séjour, grand salon et salle à manger, 4 places de parking, grand dépôt de rangement. Appeler le 03/623443. Mzaar 2000, chalet 63m2, 2 bdrms, 1 living, 1 bthrm, park., ski box, 17000$ (Dec-April). Contact: [email protected] Prestigious house in Yarze, 550sqm, with a 300sqm garden including private apartment, swimming pool, private separate pergola garden, private separate kids garden/ very high end finishing including VRV system and 3 parkings, asking price 2500000$. For inquiry please call: 03/800412. Chalet in Faraya, next to Mzaar hotel, walk to slopes, amazing, 3 beds., 4 baths, newly renovated. Achrafieh, appartement 155m2, en voie de construction, 3 chambres + bonne, parking, Appt meublé 100m2, Saïfi, 2 chambres, 2 s. d. b., 3e étage, sans ascenseur, vue sur mer. 70/248289. Achrafieh, appartement 157m2, zone Nazareth, en voie de construction, 3 chambres + bonne, 2 parkings et cave, 470000$. Tél.: 71/566008-9 – 71/367776. Achrafieh, appt neuf 173m2, vue mer, 3 ch., park., cave, 400000$. Tél.: 01/616000, www.sodecogestion.com Achrafieh, appartement super de luxe, loft 103m2, zone Nazareth, en voie de construction, 10e étage, 370000$. Tél.: 71/566008-9 – 71/367776. Rmeil, appt de luxe 180m2 et 200m2, 3 c. à c., cave, 2 génér., 2 park., vue sur mer et montagne, livraison sept. 14. 03/318917, www.groupacra.com Hazmieh, Mar Takla, appt 260m2, super de luxe, neuf dans un projet résidentiel, 2 parkings et cave, 495000$. Tél.: 71/566008-9 – 71/367776. automobiles À vendre BMW 525, modèle 2005, noire, bon état, 16000$. 03/609986. Mitsubishi Pajero, 2 doors, 3.8 l, mod. 2008, black, fully equip., leather int., excel. cond, credit facilities divers Aquarelle de Georges Cyr. Tél. : 76/120455 – 01/321040. Deux anciennes cornes d’ivoire africaines exceptionnelles, entières et ciselées (1.5 mètres). Contacter: 03/205757. IMPORTANT Chaccour Trading Co. is the ONLY American LAZ-BOY recliners chairs distributor in Lebanon. Visit our new showroom @ Sodeco square block A GF and get up to 30% Christmas discount. Beware of the false competition and mind the falsification. 01/888111 – 71/624634. 10 International Centrafrique Après les Séléka, opération française contre les anti-balaka Après les ex-rebelles Séléka, les soldats français de l’opération Sangaris ont lancé hier à l’aube une opération de « sécurisation » à Boy-Rabe, quartier nord de Bangui et bastion des milices chrétiennes anti-balaka (antimachettes, en langue sango). Elle impliquait des véhicules blindés, un hélicoptère, et s’est terminée à la mi-journée. Situé en limite de la brousse, Boy-Rabe sert de refuge à de nombreux miliciens anti-balaka, en lutte contre l’ex-Séléka. À la faveur d’une vaste offensive coordonnée le 5 décembre dans plusieurs quartiers périphériques de Bangui, ces miliciens ont pris part à de nombreuses attaques contre des civils musulmans qu’ils assimilent aux combattants de l’ex-rébellion Séléka, coalition à dominante musulmane au pouvoir depuis mars. Les soldats français « bien accueillis » Selon le général Francisco Soriano qui commande le dispositif français en RCA, l’armée française entame là une nouvelle étape de son désarmement des milices et groupes armés, débutée le 9 décembre à Bangui. Neutralisés et consignés dans leurs casernes, de nombreux combattants de l’exSéléka étaient furieux de ce désarmement à sens unique selon eux, qui réduisait leur pouvoir et les laissait incapables de défendre la communauté musulmane face à la soif de vengeance des habitants – très majoritairement chrétiens – de la capitale. De nombreux Banguissois reprochaient également aux Français de rester sur les grands axes et de ne pas pénétrer en profondeur dans les quartiers où se poursuivent toujours des violences – pillages et lynchages – entre chrétiens et musulmans. « Les soldats ont été bien accueillis par la population. C’est une bonne chose qu’ils viennent ici », a relaté un témoin. Un habitant a estimé : « C’est bien de désarmer aussi les anti-balaka (...). Il faut que tout le monde se calme. » De façon plus générale, M. Soriano s’est montré optimiste, soulignant que la circulation automobile a repris et que plus personne ne circule ostensiblement avec des armes dans la ville. « La situation reste fragile avec des attitudes et des propos pouvant être violents », a néanmoins reconnu le chef de Sangaris. Parallèlement, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a annoncé que des pays européens déploieront bientôt des troupes au sol en Centrafrique, au côté des soldats français. Il n’a pas cité les pays en question, mais la Belgique a indiqué peu après envisager d’envoyer 150 soldats en RCA pour une « mission de protection » des aéroports. Sur le plan politique, le Premier ministre Nicolas Tiangaye a lancé un nouvel « appel au calme pour que la paix revienne ». « Il faut préserver l’unité nationale et la concorde. C’est le socle du pays. Un seul pays, un seul peuple », a déclaré M. Tiangaye, réfugié à l’aéroport depuis que sa maison a été pillée au cours des derniers événements. Une réunion de conciliation aura d’ailleurs lieu aujourd’hui entre le président de transition Michel Djotodia, chef de l’ex-rébellion de la Séléka, et M. Tiangaye pour tenter d’apaiser les tensions à la tête de l’exécutif centrafricain après le limogeage de trois ministres, a appris l’AFP de source proche du gouvernement. Sur le plan humanitaire, la Centrafrique compte à ce jour près de 710 000 déplacés, dont 210 000 déplacés pour la seule ville de Bangui, selon une dernière évaluation du HCR. (Source : AFP) Dans un camp de réfugiés, les Centrafricains attendent que les tensions s’apaisent. Fred Dufour/AFP Allemagne Merkel, chancelière pour la troisième fois Près de trois mois après les législatives allemandes, la conservatrice Angela Merkel a été réélue chancelière hier par les députés pour un troisième mandat de quatre ans, à la tête d’une « grande coalition » avec les sociaux-démocrates. Angela Merkel, 59 ans, qui dirige depuis 2005 la première puissance économique européenne et était arrivée en tête des législatives du 22 septembre, a rassemblé comme prévu une écrasante majorité lors d’un vote à bulletins secrets au Bundestag. Elle a obtenu 462 voix sur 621 votants, alors que sa nouvelle majorité réunissant conservateurs (CDU/CSU) et sociauxdémocrates (SPD) compte 504 sièges sur un total de 631. Elle a obtenu 74 % des suffrages exprimés. « J’accepte le vote et je vous remercie pour la confiance accordée », a déclaré Mme Merkel, juste après l’annonce des résultats. Vêtue d’un tailleurpantalon noir, Angela Merkel, sourire retenu, a reçu un bouquet de fleurs dont elle s’est rapidement débarrassée, avant de se rendre chez le président fédéral, Joachim Gauck, qui l’a officiellement nommée chancelière. Elle est ensuite revenue au Bundestag prêter serment. L’Union chrétienne-démocrate CDU et sa branche bavaroise CSU comptent ensemble 311 sièges à l’issue des élections du 22 septembre, et le Parti social-démocrate (SPD), avec qui elle a conclu un accord de coalition, 193 sièges. Il aura fallu près de trois mois – un record – pour mettre sur pied le nouveau gouvernement de la première économie européenne. Il tiendra son premier Conseil des ministres en fin de journée. Le nouveau gouvernement s’est accordé sur un programme qui prévoit notamment l’instauration d’un salaire minimum universel de 8,50 euros brut de l’heure. L’amélioration des petites retraites et un mécanisme de limitation de la hausse des loyers figurent aussi au programme. Aujourd’hui matin, la chancelière interviendra devant les députés avant le sommet européen de Bruxelles du lendemain. Ensuite, elle dînera à Paris pour son premier déplacement à l’étranger, en France comme le veut la tradition. « Un partenaire juste » La chancelière a promis lundi que les conservateurs, qui disposeront des principaux leviers du pouvoir, seraient « un partenaire juste » dans leur alliance avec l’adversaire d’hier, le SPD. Dans la gestion de la crise de l’euro, les deux camps avaient tiré dans le même sens ces dernières années, le SPD votant tous les plans de sauvetage présentés par Mme Merkel. « Une grande coalition est une coalition pour de grandes tâches », a-t-elle insisté, affirmant qu’elle voulait s’assurer que les gens aillent mieux en 2017 qu’aujourd’hui, comme elle l’a promis durant sa campagne. Outre le poste de chancelier, les conservateurs disposent du maroquin stratégique des Finances, avec le vétéran Wolfgang Schäuble, 71 ans. Ils dirigent aussi la Défense et l’Intérieur tandis que le SPD a notamment obtenu, outre la diplomatie, le ministère du Travail. Le chef du SPD, Sigmar Gabriel, hérite du titre honorifique de vice-chancelier et prendra la tête d’un grand ministère de l’Économie et de l’Énergie. Il est chargé du délicat dossier de la transition énergétique, l’un des plus gros chantiers de l’Allemagne pour les années à venir. (Source : AFP) Les offres alléchantes de Poutine à Ianoukovitch Contestation À Moscou, le président russe a accordé à Kiev 15 milliards de dollars et une baisse du prix du gaz ; l’opposition tempête. Le président russe Vladimir Poutine a annoncé hier que Moscou accordait 15 milliards de dollars à l’Ukraine et baissait le prix du gaz qu’elle lui vend, lors d’une visite du président ukrainien au Kremlin dénoncée par l’opposition proeuropéenne. « Ce (placement dans des titres du gouvernement ukrainien) n’est lié à aucune condition, ni à une hausse, ni à une baisse, ni au gel des avantages sociaux, des retraites, des Bourses ou des dépenses », a-t-il souligné à l’issue de ses discussions avec son homologue ukrainien, faisant allusion aux conditions posées par le Fonds monétaire international (FMI) pour l’octroi d’un prêt à Kiev. L’institution basée à Washington, avec laquelle l’Ukraine négocie depuis des années, avait exigé de son côté des réformes de rigueur budgétaire dont une hausse du prix du gaz. « Partenariat stratégique » Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a ensuite précisé que cet argent serait investi immédiatement, en 2013, et en 2014 dans des obligations émises par l’Ukraine, selon les agences russes. M. Poutine a aussi indiqué que la Russie avait accepté de réduire d’un tiers le prix du gaz qu’elle exporte en Ukraine, qui coûtera désormais 268,5 dollars les 1 000 mètres cubes contre plus de 400 actuellement. M. Poutine a par ailleurs affirmé que la question de l’adhésion de l’Ukraine à l’Union douanière menée par Moscou, redoutée par l’opposition proeuropéenne en Ukraine, n’avait pas été évoquée lors des négociations. Les deux pays ont toutefois conclu un accord prévoyant de lever les « limitations commerciales » entre les deux pays jusqu’à fin 2014. Au début de leurs discus- Le clic Clin d’œil et sourire en coin de lèvres... à Moscou, le président ukrainien Viktor Ianoukovtich et son homologue russe Vladimir Poutine semblent bien s’entendre ! Alexander Nemenov/AFP sions, M. Ianoukovitch avait plaidé pour un « partenariat stratégique » avec la Russie, plus à même selon lui de faire sortir l’Ukraine de la crise que la signature de l’accord d’association avec l’UE – en préparation depuis 3 ans –, très mal vu par Moscou. Son refus fin novembre de signer cet accord historique a poussé des centaines de milliers de personnes à descendre dans la rue et a plongé le pays dans une crise politique inédite depuis la Révolution orange pro-occidentale de 2004. À Kiev, l’opposition, qui manifeste et occupe la place de l’Indépendance au centre de Kiev depuis près de quatre semaines et a notamment mobilisé environ 300 000 personnes dimanche, avait appelé à un nouveau rassemblement hier soir. L’un de ses chefs de file, le célèbre boxeur Vitali Klitschko, a annoncé mettre fin à sa carrière sportive pour briguer la présidence du pays et a réclamé une élection présiden- tielle anticipée dès le mois de mars. Un aller simple Avant la rencontre entre M. Ianoukovitch et M. Poutine, un autre leader de l’opposition, Arseni Iatseniouk, a mis en garde M. Ianoukovitch contre toute initiative sur une adhésion de l’Ukraine à l’Union douanière pilotée par Moscou. « Ce serait pour lui un billet aller simple. S’il fait ça, il peut ne pas revenir de Moscou », a-t-il lancé. Environ 200 militants proeuropéens se sont postés hier matin sur la route de l’aéroport que devait emprunter le président, a indiqué le parti Batkivchtchina (la Patrie) sur son site. Selon la même source, M. Ianoukovitch a finalement choisi de rejoindre l’aéroport en hélicoptère. Le président « a eu peur des Ukrainiens », a affirmé un député du parti Batkivchtchina Maxime Bourbak, selon le parti, qui est celui de l’opposante emprisonnée Ioulia Timochenko. Deux ex-ministres ukrainiens des Affaires étrangères, Boris Tarassiouk et Volodymyr Ogryzko, ont de leur côté publié hier une lettre ouverte à leurs anciens collègues diplomates. « N’oubliez pas que les diplomates ukrainiens ne vendent pas leur pays et leur peuple », ont-ils écrit. Face aux atermoiements du pouvoir ukrainien, le commissaire européen à l’Élargissement Stefan Fuele a annoncé dimanche que les discussions en vue d’un accord d’association avec l’Ukraine étaient suspendues, faute d’« engagement clair » de M. Ianoukovitch à signer ce document. Les ministres européens des Affaires étrangères avaient tenté (en vain) lundi de rassurer leur homologue russe Sergueï Lavrov, affirmant qu’un éventuel rapprochement entre l’Ukraine et l’UE n’aurait « aucun impact négatif » sur la Russie. (Source : AFP) Tensions Dans le même temps qu’il augmente ses dépenses militaires, le Japon répète à l’envi être « un pays amoureux de la paix ». d’euros (comparé à 35 milliards d’euros chaque année en moyenne pour le Japon entre 2014 et 2019). Fin novembre, le Parlement nippon a par ailleurs approuvé la création, encore fermement impulsée par M. Abe, d’un Conseil de sécurité national de quatre personnes, calqué sur celui existant aux États-Unis et qui accroît sensiblement les pouvoirs du Premier ministre en matière de défense. Mais dans le même temps qu’il muscle sa défense et réaffirme son « étroite coopération » avec les États-Unis, Tokyo répète à l’envi que le Japon est « un pays amoureux de la paix », selon les termes employés hier par le ministre des Affaires étrangères, Fumio Kishida, qui évoquait la nouvelle « stratégie de sécurité nationale ». Plus au Sud Ces nouvelles orientations illustrent en tout cas le net changement de la perception par le Japon de la nature et de l’origine des menaces po- tentielles : du temps de la guerre froide, le péril venait essentiellement du Nord avec l’URSS, et donc le gros des forces nippones était concentré dans le nord et l’est du pays. Aujourd’hui, Tokyo estime que le danger vient essentiellement de la Chine et de la Corée du Nord nucléarisée, et donc les effectifs des trois armées doivent être redéployés plus au Sud, avec une capacité renforcée à se projeter sur des îles japonaises éloignées en cas d’attaque. De fait, les relations entre Pékin et Tokyo sont exécrables depuis plus d’un an précisément à cause d’un conflit territorial à propos d’un petit archipel inhabité en mer de Chine orientale : les Senkaku sont administrées par Tokyo mais Pékin les revendique sous le nom de Diaoyu. Les deux capitales ne sont prêtes à aucune concession sur ces îles situées à 200 km au nord-est de Taïwan et 400 km à l’ouest de l’île d’Okinawa (sud du Japon). Dans ce bras de fer avec Tokyo, la Chine a franchi un palier supplémentaire le 22 novembre en décrétant une « zone aérienne d’identification » sur une large partie de la mer de Chine orientale, qui chevauche celle du Japon et surtout englobe l’archipel de la discorde. (Source : AFP) Kerry met en garde Pékin contre une zone de défense aérienne en mer de Chine méridionale Lors d’une conférence de presse à Manille, le secrétaire d’État américain John Kerry a mis en garde la Chine hier contre l’instauration d’une zone de défense aérienne au-dessus de la mer de Chine méridionale, similaire à celle décrétée fin novembre sur la mer de Chine orientale. Lors de cette visite de deux jours aux Philippines, la première depuis sa prise de fonctions, le secrétaire d’État a ouvertement soutenu les Philippines, qualifiant le pays d’« allié-clé », face à la Chine qui lui dispute plusieurs îlots dans la zone. Washington et Manille sont sur le point de conclure un accord autorisant des troupes, des avions et des navires militaires américains à stationner temporairement aux Philippines, où les dernières bases américaines ont fermé en 1992. de Rania Massoud Le tour du monde en 2013 selon Twitter De l’élection du nouveau pape au panda roux de Washington, quels sont les sujets qui ont fait le plus le buzz sur Twitter cette année ? Le réseau social vient de publier sa propre rétrospective, en voici des extraits : Le 16 janvier, un hélicoptère s’écrase dans le centre de Londres après avoir heurté une grue. Les premières images de l’accident sont apparues sur Twitter via des témoins sur place. « Je viens de passer par Vauxhall et j’ai vu beaucoup de fumée. J’avais vu un hélicoptère voler à basse altitude et j’avais trouvé ça étrange », twitte Belinda Moore. Le 21 janvier, le président américain Barack Obama prête serment devant des centaines de milliers de personnes réunies dans le parc National Mall, à Washington. Politiciens, célébrités, journalistes et invités twittent en direct la cérémonie officielle et le discours d’investiture du président, avec un accès aux coulisses. Face à la Chine, Tokyo décide de muscler sa défense En pleine crise avec la Chine sur fond de différend territorial, le Japon a décidé hier d’augmenter de 5 % ses dépenses militaires sur les cinq ans à venir, tout en professant ses ardeurs pacifistes. Le Premier ministre conservateur Shinzo Abe a donné son feu vert à des dépenses de 175 milliards d’euros pour la période 2014-2019, qui, outre les frais de personnel, comprendront l’achat de trois drones, 17 avions à décollage vertical Osprey, 52 véhicules amphibies et 5 sous-marins. À ce matériel il faut ajouter l’acquisition de deux destroyers équipés du système anti-missile Aegis ainsi que 28 nouveaux chasseurs américains F-35, un appareil furtif dernier cri. « Nous espérons apporter une contribution supplémentaire à la paix et à la stabilité de la communauté internationale par le biais de ce pacifisme militant », a déclaré hier M. Abe. Pékin a rapidement condamné ces annonces japonaises en estimant que « les pays asiatiques et la communauté internationale, dont la Chine, doivent rester en alerte » face aux mouvements du Japon, dont une porte-parole des Affaires étrangères chinoises a dénoncé « les appels creux à la paix ». C’est la deuxième fois depuis son arrivée au pouvoir en décembre 2012 que M. Abe annonce une augmentation des dépenses militaires. La première fois, au début 2013, il avait accru le budget annuel initial, une première depuis onze ans. Clairement, le Japon a décidé de se renforcer face à la Chine qui de son côté augmente encore plus ses dépenses militaires. En mars, Pékin a décidé de gonfler son budget annuel de plus de 10 %, à quelque 86 milliards mercredi 18 décembre 2013 Le 24 février, une autre cérémonie aux États-Unis faisait parler d’elle sur Twitter : la 85e édition des Oscars du cinéma, qui a eu lieu au Dolby Theatre de Los Angeles. Cette année, les vedettes avaient la permission de se prendre en photo dans les coulisses, lors de l’événement, et de les publier sur les réseaux sociaux en direct. Ben Affleck, Samuel L. Jackson, Michelle Obama, Oprah Winfrey, Channing Tatum et Rihanna, entre autres, en ont bien profité. Le 13 mars, le monde entier attendait la fumée blanche s’échapper de la cheminée de la chapelle Sixtine, annonçant l’élection du nouveau pape qui succédera à Benoît XVI après sa démission historique le 28 février. Le conclave a élu l’Argentin Jorge Mario Bergoglio, 76 ans, qui ne faisait pas partie des favoris. Il prendra le nom de « François ». Le compte @pontifex du pape François en latin enregistre un succès inattendu depuis son élection, avec 101 000 « followers ». Le 8 avril, la twittosphère a fait ses adieux à Margaret Thatcher, l’ancienne Première ministre de Grande-Bretagne, décédée d’une attaque à l’âge de 87 ans. À l’annonce de la nouvelle, le nom de Lady Thatcher a été mentionné plus d’un million de fois sur Twitter en l’espace de quelques heures. Le 15 avril, plus de 27 millions de tweets ont été partagés sur les attentats qui ont endeuillé le marathon de Boston. Quelques minutes après l’explosion des deux bombes, des témoins ont publié photos et témoignages sur Twitter. George Scoville venait de terminer le marathon lorsqu’il a entendu l’explosion. Il a saisi en photo la foule prise de panique : « Beaucoup de gens pleurent. Que s’est-il passé ? Je n’arrive pas à savoir d’ici. » Le 23 mai, la médecine est à l’honneur sur Twitter. Une équipe de chirurgiens américains a raconté, photos et vidéos à l’appui, le déroulé de l’opération d’un patient atteint de la maladie de Parkinson. Une façon, selon eux, de célébrer leur 500e opération. Chaque étape de l’intervention a été photographiée via Instagram ou filmée grâce à l’application Vine, qui permet de tourner six secondes d’images. Le tout a été partagé sur le compte Twitter @ UCLAHealth. Le 24 juin, le zoo de Washington lance un avis de recherche sur Twitter, annonçant la fuite de Rusty, un panda roux mâle de presque un an. Ashley Foughty, une habitante de la région, répond : « Un panda roux retrouvé dans notre quartier ! Venez le secourir s’il vous plaît ! » Rusty a été retrouvé, a indiqué le zoo, sans plus de précisions, sur son compte @NationalZoo. « Merci à tous ceux qui nous ont aidés à le chercher et à le trouver », ajoute le zoo. Le 2 juillet, Matignon innove dans la communication politique en publiant le premier tweet de convocation d’un ministre de l’histoire de la France. Le Premier ministre français a convoqué la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Delphine Batho, via Twitter, suite à des critiques qu’elle a formulées autour du budget 2014. Quelques heures plus tard, le président François Hollande annonçait que la ministre a été démise de ses fonctions. Le 28 août, les twittos ont rendu hommage à Martin Luther King, à l’occasion du 50e anniversaire de son discours désormais célèbre, et dont on a retenu le fameux « I have a dream ». N’arrivant pas à joindre par téléphone l’association lauréate du prix Nobel de la paix 2013, le comité a tenté sa chance sur les réseaux sociaux et a publié un message sur Twitter le 11 octobre. Le tweet interpelle l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et lui demande de contacter « @ Nobelprize_org qui essaie de joindre (ses) bureaux ». En novembre, les yeux des twittos étaient braqués sur les Philippines, frappées par un supertyphon d’une puissance dévastatrice. Sous le mot-clé #YolandaPH, les Philippins ont communiqué les besoins et les nouvelles des amis et proches, ainsi que les photos et les liens des premières vidéos. Dans le reste du monde, les internautes appelaient à faire des dons pour aider les sinistrés et les survivants. Le 5 décembre, Twitter est inondé de messages rendant hommage à l’icône de la lutte antiapartheid Nelson Mandela. Photos, chansons, citations... Plus d’un million de tweets avec le mot-clé #RIPNelsonMandela ont été envoyés. Brèves Espionnage Snowden veut demander l’asile au Brésil en échange d’informations L’ancien consultant des services secrets américain, Edward Snowden, à l’origine d’accusations d’espionnage de plusieurs pays par les États-Unis et actuellement réfugié en Russie, veut demander l’asile au Brésil en l’échange d’informations, a rapporté hier le journal Folha de S. Paulo. Dans cette missive, Snowden ne demande pas directement l’asile mais le journal affirme que son but est de venir au Brésil où est déjà installé le journaliste américain Glenn Greenwald, qui a divulgué par le biais de la presse brésilienne une grande partie des documents fournis par Snowden. Terrorisme Pour Cameron, « mission accomplie » pour Londres en Afghanistan Le Premier ministre britannique, David Cameroun, qui rendait visite aux militaires de la Couronne dans le sud de l’Afghanistan, a déclaré lundi que les troupes britanniques pourront quitter le pays l’an prochain avec le sentiment du devoir accompli. Il a souligné que le cœur de la mission était de parvenir à un « niveau de sécurité basique » pour que l’Afghanistan ne devienne pas un « sanctuaire pour les terroristes ». « C’est la mission, c’était la mission et je pense que nous aurons accompli cette mission », a dit David Cameron. Corée du Nord L’armée et le parti manifestent leur loyauté au jeune dirigeant Le régime nord-coréen a organisé un vaste rassemblement public hier, diffusé en direct à la télévision, pour commémorer la mort de l’ancien dirigeant, occasion d’afficher sa loyauté envers son fils et successeur Kim Jong-un. La cérémonie, qui s’est déroulée dans le centre de Pyongyang deux ans exactement après le décès de Kim Jong-il, comprenait plusieurs discours soulignant la loyauté sans faille envers le jeune dirigeant et mettant en garde la Corée du Sud. Justice Nier le génocide arménien ne peut pas être un délit, estime la CEDH Poursuivre en justice une personne et la condamner parce qu’elle a nié le génocide arménien de 1915 est une atteinte à la liberté d’expression, a tranché hier la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), donnant raison à un Turc condamné par les autorités helvétiques pour avoir, « animé par des mobiles racistes, nié le génocide arménien à trois reprises, lors de conférences tenues en Suisse en 2005 ». « Le libre exercice du droit de débattre ouvertement de questions sensibles et susceptibles de déplaire est l’un des aspects fondamentaux de la liberté d’expression », ont rappelé les juges de Strasbourg, qui en conséquence ont condamné Berne pour avoir violé la liberté d’expression du requérant. mercredi 18 décembre 2013 Les affrontements à Juba font 73 morts Sud-Soudan Presque 10 000 personnes se réfugient dans deux bases onusiennes. Plusieurs milliers d’habitants de Juba ont trouvé refuge auprès de l’ONU qui craint une augmentation de la violence dans la capitale sudsoudanaise où des combats se sont poursuivis hier, au lendemain de l’annonce d’un coup d’État manqué. Des tirs et des détonations, qui avaient repris dans la nuit de lundi à mardi malgré le couvre-feu, ont été entendus par intermittence jusqu’en soirée hier dans divers quartiers de la ville, selon un journaliste de l’AFP. Selon le ministre de l’Information Michael Makuei, « le nombre de tués (...) est désormais de 73, tous des soldats ». « La situation à Juba est désormais totalement sous contrôle et il n’y a plus de raison d’avoir peur », a-t-il assuré, annonçant la prochaine réouverture de l’aéroport et appelant habitants et commerçants à reprendre dès aujourd’hui une activité normale. La population est terrée chez elle et les magasins fermés depuis dimanche soir. Dans la matinée, le secrétaire d’État à la Santé avait, lui, évoqué des décès de civils dans les combats, sans en préciser le nombre, précisant que 140 personnes étaient également hospitalisées. Le gouvernement a également annoncé hier l’arrestation de dix personnalités politiques « en rapport avec le coup d’État déjoué » dimanche, que le président Salva Kiir a accusé son rival politique, l’ancien vice-président Riek Machar, d’avoir fomenté avec des soldats lui étant loyaux. Sur les dix personnes arrêtées figurent huit anciens ministres du gouvernement, dont plusieurs personnalités sud-soudanaises, mais pas M. Machar, qui selon le gouvernement est « en fuite » et recherché. Violences ethniques : Dinka contre Nuer ? Selon la Mission de l’ONU au Soudan du Sud (Minuss), environ 10 000 civils terrorisés ont trouvé refuge dans ses deux bases de Juba. De son côté, Washington a annoncé l’évacuation de ses diplomates non essentiels. Certains observateurs redoutent désormais que les affrontements se muent en tueries entre les communautés Dinka du président Kiir et Nuer de M. Machar, qu’opposent des ressentiments remontant à la guerre civile. « Il est crucial que la violence actuelle ne prenne pas des dimensions ethniques », a averti hier la Minuss, exhortant « citoyens et dirigeants à se garder de tout acte incendiaire ou vio- lence contre des communautés en particulier ». Des observateurs ont émis hier des doutes sur la réalité de la tentative de coup d’État alléguée par le président Kiir, y voyant un possible prétexte pour se débarrasser de M. Machar, rival de longue date qui avait ouvertement fait part de son intention de se présenter contre le chef de l’État à la présidentielle de 2015. En juillet, le président Kiir avait limogé M. Machar et l’ensemble du gouvernement, sur fond d’inimitié entre les deux hommes et de dissensions au sein du régime, issu de l’ex-rébellion sudiste. Celle-ci est au pouvoir depuis un accord de paix avec Khartoum en 2005, qui a mis fin à des décennies de guerre civile et débouché sur l’indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011. (Source : AFP) Peu d’entrain en Tunisie pour marquer l’anniversaire de la révolution Commémoration Les rassemblements sont restés limités, tandis que le palais présidentiel n’a organisé qu’une cérémonie d’hommage discrète. La Tunisie marquait hier sans entrain le troisième anniversaire de l’immolation le 17 décembre 2010 du vendeur Mohammad Bouazizi excédé par la misère et les brimades policières. À Sidi Bouzid, où l’immolation a eu lieu, les rassemblements contre le pouvoir n’ont connu qu’un succès très mitigé, selon un correspondant de l’AFP. Un millier de militants syndicaux et de partis de gauche ont manifesté en ordre dispersé dans la matinée, scandant des slogans comme « Le travail est un droit, bande de voleurs », ou encore « La révolution a unifié le peuple, la troïka (coalition au pouvoir) nous a divisés ». « Nous n’avons rien gagné avec cette révolution », s’insurge Bilel, jeune habitant d’un quartier pauvre de la ville, la cité Ennour, évoquant le peu de perspectives de la jeunesse en Tunisie. « J’ai des amis en prison pour usage de drogue, d’autres morts en essayant d’aller clandestinement en Italie et d’autres tués (en combattant avec les jihadistes) en Syrie. » Du côté des partisans du pouvoir, le parti Ennahda a rassemblé quelque 300 manifestants. Par ailleurs, la venue à Sidi Bouzid du chef de l’État, Moncef Marzouki, du Premier ministre Ali Larayedh et du président de l’Assemblée nationale constituante Moustapha Ben Jaafar a été annulée « pour raisons de sécurité ». Il y a un an, les dirigeants tunisiens y avaient été visés par des jets de pierres. Aucune autre manifestation n’y était prévue hier pour commémorer les débuts de la Kerry confirme des contacts avec le Front islamique syrien Révolte Les raids sur Alep auraient fait plus d’une centaine de morts en trois jours. Les États-Unis, qui cherchent à élargir la représentation de l’opposition à la conférence de Genève 2 sur la Syrie, ont confirmé hier la possibilité d’une rencontre avec le Front islamique syrien, si l’on en croit le secrétaire d’État John Kerry lors d’une visite à Manille. Selon des responsables du département d’État, ces discussions avec le Front islamique pourraient inclure des représentants des États-Unis, de la France et du RoyaumeUni. Le Front islamique, qui fédère six grands groupes rebelles, ne reconnaît pas l’autorité du Conseil militaire suprême, qui chapeaute les brigades de l’Armée syrienne libre (ASL) et constitue l’aile militaire de la Coalition nationale syrienne (CNS), principale vitrine politique de l’opposition. Parallèlement, des représentants des Kurdes syriens étaient réunis hier au Kurdistan irakien pour tenter d’aplanir leurs différends et présenter un front uni à la conférence de paix sur la Syrie prévue en janvier, a annoncé un responsable. Les deux principaux groupes kurdes de Syrie – le Conseil du peuple du Kurdistan occidental (CPKO) et le Conseil national kurde (CNK) – sont en désaccord depuis que le premier a annoncé, sans l’accord du se- cond, la création d’une administration autonome de transition dans les zones à majorité kurdes du nord-est du pays. La mésentente a provoqué la fermeture de la frontière entre le Kurdistan irakien, une région autonome qui soutient le CNK, et les régions syriennes sous contrôle kurde. Le CNK est membre de la Coalition nationale syrienne, qui a accusé le Parti de l’union démocratique (PYD), principal groupe armé kurde de Syrie et force la plus importante au sein du CPKO, de liens avec le régime. Le PYD veut une région kurde autonome dans le cadre d’une Syrie fédérale, ce à quoi s’oppose la Coalition nationale. Sur le terrain, au moins 20 personnes, dont deux enfants, ont péri hier dans de nouveaux raids aériens sur un quartier rebelle d’Alep, la métropole du Nord ensanglantée depuis deux jours par des frappes de l’armée de l’air, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Dimanche, l’armée de l’air avait déjà mené un de ses raids les plus meurtriers, avec 76 personnes dont 28 enfants tués dans des quartiers rebelles de l’est d’Alep. Lundi, 20 personnes, dont quatre enfants, ont également péri dans des raids aériens, portant le bilan à plus d’une centaine de morts en trois jours, selon Mé- Londres accuse Damas d’avoir « de facto » assassiné un médecin britannique Un membre du gouvernement britannique a accusé hier les autorités de Damas d’avoir « de facto » assassiné un médecin britannique de 32 ans, qui était détenu à Alep en Syrie après avoir travaillé dans des hôpitaux auprès de victimes de la guerre civile. Le secrétaire d’État britannique aux Affaires étrangères Hugh Robertson a ainsi officiellement confirmé la mort de Abbas Khan, un chirurgien orthopédiste, et exigé des « clarification urgentes » de la part de Damas. L’ONU confirme la tenue de Genève 2... à Montreux Une manifestation à l’appel de mouvements islamistes radicaux n’aurait rassemblé que quelques centaines de personnes à Tunis. Zoubeir Souissi/Reuters révolte qui a entraîné la chute le 14 janvier 2011 du régime tunisien de Zine el-Abidine Ben Ali puis une vague de soulèvements dans le monde arabe. La pauvreté reste le principal motif de mécontentement dans la région. Le taux de chômage y reste le plus élevé du pays, touchant 24,4 % de la population active et 57,1 % des diplômés. Discrète cérémonie officielle Les célébrations du 17 décembre n’ont pas connu plus de succès dans la capitale. Le président et le Premier ministre se sont contentés d’une cérémonie d’hommage discrète au palais présidentiel, selon des photos transmises par la présidence. « Nous avons le droit d’être fiers de ce que nous avons réalisé », a estimé M. Marzouki dans un discours diffusé par son service de presse, évoquant la « liberté d’expression et d’opinion » et le fait que la Tunisie n’a pas sombré dans la violence « contrairement à d’autres pays » du printemps arabe. Une manifestation à l’appel de mouvements islamistes radicaux, dont le groupe jihadiste interdit Ansar Asharia, n’a rassemblé, sous haute surveillance policière, que quelques centaines de personnes place de la Kasbah, où siège le gouvernement. « Nous sommes là pour faire face à l’injustice, l’oppression et la marginalisation. Ben Ali, lorsqu’il était au pouvoir, classait les islamistes comme des terroristes pour imposer sa dictature, le même scénario se répète maintenant », a dénoncé l’un des organisateurs, Marouane Jidda. L’anniversaire de la révolte intervient dans un contexte politique complexe. Samedi, après deux mois de tractations et malgré le refus d’une partie de l’opposition, le ministre de l’Industrie Mehdi Jomaâ, un indépendant, a été désigné pour prendre la tête du gouvernement. De nouveaux pourparlers aujourd’hui doivent déterminer le calendrier de la passation devant acter le départ volontaire du pouvoir d’Ennahda afin que le nouveau Premier ministre conduise la Tunisie vers des élections en 2014. La nouvelle Constitution, en cours d’élaboration, et la loi électorale doivent cependant encore être adoptées. (Source : AFP) Terrorisme L’Irak pris dans une spirale de violences, deux ans après le retrait des troupes US Deux ans après le retrait des derniers soldats américains, les forces de sécurité irakiennes peinent à endiguer les violences qui atteignent un niveau jamais vu depuis 2008, à une époque où la présence américaine était quasiment à son sommet. Depuis le 18 décembre 2011, les forces irakiennes sont seules face aux groupes insurgés enhardis par le conflit en Syrie voisine et par un mécontentement général au sein de la minorité sunnite, qui s’estime marginalisée et visée par les autorités dominées par les chiites. Les forces irakiennes pâtissent de nombreuses lacunes en matière de formation ou de capacité de renseignement, ainsi que d’une forte politisation. Elles ont en outre était maintes fois accusées d’abus et de tortures. Les attentats sont de nouveau quotidiens en Irak, où des bombes dévastent cafés, mosquées, marchés, mariages ou enterrements. Depuis le début de l’année, ces violences ont fait plus de 6 500 morts. Pendant des années, « les forces américaines ont contrôlé les opérations ou bien les ont coordonnées ou y ont participé avec les forces ira- International 11 kiennes », rappelle un haut gradé de l’armée irakienne, sous le couvert de l’anonymat. « L’Irak est encore au tout début du chemin », souligne-t-il. Le retrait américain « nous a obligés à prendre les manettes avant d’avoir pu venir à bout de nos lacunes », ajoute-t-il. « Nous avons quitté le pays avant d’avoir atteint nombre d’objectifs en terme de formation », reconnaît Franck Helmick, un lieutenant-général américain à la retraite. « En outre, l’armée de l’air irakienne n’était pas encore prête à défendre son espace aérien et n’est toujours pas en mesure de le faire », ajoutet-il. Selon lui, les forces de sécurité irakiennes « s’appuyaient sur l’armée américaine – en collaboration avec les forces spé- ciales américaines et irakiennes – pour le soutien en matière de renseignement qui leur a permis de maintenir la pression sur les réseaux d’insurgés ». Depuis un an, « cette capacité a pâti du manque de soutien américain direct », explique-t-il. « Les méthodes de Saddam Hussein » Selon le Center for Strategic and International Studies (CSIS), l’« Irak n’a pas encore trouvé de moyen efficace pour remplacer sa dépendance » vis-à-vis de l’aide américaine. Et le Premier ministre Nouri el-Maliki « exerce un contrôle direct sur les forces militaires et paramilitaires, les renseignements, au sein de la police nationale et du pouvoir judiciaire », relève aussi le CSIS. De plus, « la direction politique irakienne reproduit les méthodes de Saddam Hussein dans la microgestion de chacun des aspects des opérations de sécurité », note le CSIS. Les lacunes des forces irakiennes sont d’autant plus criantes qu’elles sont chargées de maintenir l’ordre dans un pays plongé dans la crise politique. L’Irak doit parvenir à « un niveau meilleur de compréhension nationale » et « avancer vers un gouvernement plus national », explique Anthony Cordesman, auteur du rapport du CSIS. Sinon, « il va se replonger de plus en plus dans une guerre civile comme celle du milieu des années 2000 ». (Source : AFP) Nouvelles attaques contre des pèlerins chiites : 8 morts Au moins huit pèlerins chiites ont été tués hier et au moins 27 blessés dans de nouvelles attaques dans la province de Bagdad, a-t-on appris auprès de responsables irakiens. Un kamikaze a fait exploser sa charge au milieu d’un groupe de pèlerins au sud de la capitale, tuant quatre d’entre eux tandis que des insurgés à bord d’une voiture ont jeté une grenade sur des pèlerins à Bagdad faisant quatre morts. Les autorités ont également annoncé que des soldats ont tué un kamikaze au sud de la capitale tandis que cinq autres insurgés sont morts dans des affrontements avec les forces de sécurité. La conférence de paix sur la Syrie qui doit s’ouvrir le 22 janvier en Suisse débutera à Montreux, et non pas à Genève comme initialement prévu, en raison de problèmes de logistique hôtelière, a confirmé hier l’ONU. La durée des négociations sera décidée par les délégations syriennes avec l’émissaire spécial de l’ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi lors de la réunion le 24 à Genève. En attendant, une nouvelle réunion trilatérale préparatoire avec Russes et Américains aura lieu vendredi à Genève. decins sans frontières (MSF). L’ONG a aussi affirmé que les hôpitaux du nord de la ville, déjà démunis, étaient débordés par l’afflux de victimes. Selon l’OSDH et des militants, l’armée utilise dans sa guerre contre les insurgés des « barils d’explosifs » remplis de TNT qu’elle largue à partir d’hélicoptères et d’avions militaires. Une source de la sécurité syrienne a réfuté l’utilisation de barils, affirmant que « des bombes ont été larguées sur Alep ». Une autre source de la sécurité a néanmoins précisé que l’armée préfère utiliser ces barils au lieu des missiles qui sont plus onéreux car importés de Russie. Entre 3 000 et 11 000 combattants étrangers ? Du côté de l’opposition, les rebelles ont tiré des roquettes sur deux localités chiites près d’Alep hier, toujours selon l’OSDH, sans précisions sur le nombre de victimes potentielles. Ils avaient dit lundi qu’ils viseraient ces villes si le bombardement d’Alep se poursuivait. Concernant les rebelles, un rapport rédigé et rendu public hier par le Centre international pour l’étude de la radicalisation (ICSR), un centre de recherche britannique estime qu’entre 3 000 et 11 000 combattants venant de plus de 70 pays, dont un nombre croissant d’Europe occidentale, ont rejoint les rangs des forces hostiles au président Bachar el-Assad depuis le début du soulèvement en Syrie. « Ces chiffres englobent ceux qui sont actuellement en Syrie, ceux qui sont retournés chez eux, qui ont été arrêtés ou tués », d’après l’ICSR. Par ailleurs, le président Assad a exclu l’an dernier d’une campagne de vaccination contre la poliomyélite la province de Deir ez-Zor, contrôlée par les rebelles et où s’est déclenchée cette année une épidémie de la maladie, révèle une enquête de Reuters. Le président syrien avait alors affirmé que la plupart des habitants de cette région avaient fui, alors que des centaines de milliers de personnes y vivaient encore. Enfin, le quotidien turc Milliyet a annoncé hier être sans nouvelle depuis plus de deux semaines de l’un de ses photographes, Bunyamin Aygun, qui se trouvait en Syrie pour y couvrir la guerre civile. Plusieurs médias turcs ont affirmé hier que le photographe turc avait été enlevé par des groupes jihadistes hostiles au président syrien et affiliés à elQaëda, ce que n’a pas confirmé son employeur. (Sources : agences) Incendie dans un camp de réfugiés syrien en Jordanie : 3 morts Un réfugié syrien et deux de ses enfants sont morts hier lorsqu’une bonbonne de gaz utilisée pour la cuisine a explosé et mis le feu à leur tente dans le gigantesque camp de Zaatari, ont annoncé hier des responsables. Le camp de Zaatari, en plein désert près de la frontière syrienne, abrite plus de 100 000 réfugiés, un cinquième des quelque 500 000 syriens que la Jordanie estime accueillir sur son sol. L’OIAC se réunit sur la Syrie alors que des retards sont probables L’Organisation chargée de superviser la destruction de l’arsenal syrien se réunissait hier afin de valider les derniers détails de ce plan de destruction malgré des retards de plus en plus probables. Selon la très serrée feuille de route de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), l’arsenal syrien doit être détruit pour le 30 juin mais son avancement a déjà été ralenti, notamment par les problèmes de sécurité rencontrés en Syrie, la route entre Homs et Damas étant fermée, ce qui pose problème pour acheminement des agents chimiques à Lattaquié. Une partie de la destruction, qui sera menée dans les eaux internationales sur un navire de la marine US, le MV Cape Ray. Une rafle anticorruption creuse le fossé entre l’AKP et ses alliés islamistes Turquie Trois fils de ministres et des hommes d’affaires connus font partie des personnes interpellées. Près d’une cinquantaine de personnes ont été interpellées hier par la police turque dans le cadre d’une affaire de corruption supposée, selon des médias. De nombreux agents de la direction des finances de la Sûreté nationale ont procédé à l’aube à des descentes dans différents quartiers d’Ankara et d’Istanbul et appréhendé 49 personnes, soupçonnées notamment de corruption active, blanchiment d’argent et fraude dans des appels d’offres publics pour la construction de logements sociaux par l’agence gouvernementale du développement du logement (Toki), a indiqué la chaîne d’informations CNN-Türk. Le gouverneur d’Istanbul, Hüseyin Avni Mutlu, a confirmé aux journalistes qu’ « une opération judiciaire est en cours », sans d’autres précisions. Parmi les personnes actuellement interrogées par les autorités judiciaires dans les deux vil- les figurent les fils des ministres de l’Intérieur, de l’Économie et de l’Urbanisme, tous membres influents du parti islamo-conservateur de la Justice et du Développement (AKP), au pouvoir depuis 2002, précise l’agence Dogan. Le PDG de la grande banque publique Halkbankasi, Süleyman Aslan, et des hommes d’affaires connus dans le secteur de la construction immobilière ont aussi été arrêtés, ajoute l’agence. Les policiers ont également interpellé un maire AKP d’un district d’Istanbul, celui de Fatih, et perquisitionné le siège stambouliote du groupe Agaoglu, propriété du magnat du bâtiment et des travaux publics, Ali Agaoglu, selon les chaînes de télévision. Luttes intestines Selon les observateurs politiques, cette rafle dans des milieux proches du gouvernement a pour toile de fond une lutte de pouvoir entre le parti gouvernemental du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et une puissante confrérie musulmane, autrefois alliés. La justice et la police sont réputées être contrôlées par la confrérie de l’imam Fethullah Gülen, chef spirituel du mouvement Hizmet qui vit aux États-Unis depuis 1999. Depuis la ville de Konya, un bastion islamiste du centre de la Turquie, où il était en déplacement hier, M. Erdogan a clairement dit que son régime ne céderait pas aux « menaces », sans s’adresser nommément à la confrérie. « Personne ne peut nous tendre de piège et procéder à des opérations » de déstabilisation, a martelé M. Erdogan dans des déclarations perçues comme visant les partisans de M. Gülen, sans toutefois commenter l’opération policière du matin. Les épées sont tirées depuis quelque temps entre les deux partis depuis la décision de l’AKP en novembre de fermer les nombreux établissements de soutien scolaire, importante source de revenus de la confrérie et devenus une véritable institution parallèle en Turquie. La décision début décembre du gouvernement de différer le processus de fermeture jusqu’en 2015 n’a pas apaisé les tensions et deux députés AKP proches de l’influente confrérie, dont Hakan Sükur, un ancien footballeur international, ont démissionné de leur formation en signe de protestation. Selon les analystes, la direction de l’AKP aurait décidé de faire payer à la confrérie ses critiques contre le gouvernement, notamment lorsque M. Gülen lui-même avait dénoncé les excès de la répression policière lors de la fronde antigouvernementale sans précédent qui a secoué la Turquie en été dernier. Défense Les pays du Golfe pourront recevoir davantage d’armes des USA et Koweït) d’acquérir des matériels militaires américains, dont certains « pour la défense antimissile, la sécurité maritime et la lutte contre le terrorisme », a expliqué une porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), le cabinet de politique étrangère de M. Obama. Le CCG se retrouve ainsi à égalité de traitement, dans la fourniture d’armes américaines, avec des organisations comme l’OTAN, l’ONU ou l’Union africaine, a-t-elle précisé. (Source : AFP) En bref Égypte L’armée tue un jihadiste responsable de la mort de 16 soldats en 2012 L’armée égyptienne a annoncé hier avoir tué un jihadiste, membre d’un mouvement lié à el-Qaëda et implanté dans le Sinaï frontalier d’Israël, pour une attaque qui avait coûté la vie à 16 gardes-frontières en août 2012. Vingt autres personnes, également présentées comme des jihadistes, ont été arrêtées, selon la même source, et plusieurs d’entre elles ont été impliquées dans d’autres attaques contre les forces de l’ordre. Cette péninsule désertique est de longue date instable, mais les violences contre les forces de sécurité s’y sont intensifiées après la destitution par l’armée du président islamiste Mohammad Morsi en juillet. Les autorités y ont lancé une vaste offensive, affirmant régulièrement avoir arrêté des « terroristes », tout en réprimant les islamistes ailleurs dans le pays. Barack Obama a donné son feu vert au principe d’un accroissement des livraisons d’armes au Conseil de coopération du Golfe (CCG), monarchies de la péninsule Arabique méfiantes visà-vis de l’Iran, a annoncé la Maison-Blanche. Cela permettra au CCG (Arabie saoudite, Qatar, Bahreïn, Émirats arabes unis, Oman 12 Sports mercredi 18 décembre 2013 Ski alpin Basket-ball Marlies Schild gagne à Courchevel Indiana, San Antonio et Chicago battus et égale Schneider Coupe du monde L’Autrichienne Marlies Schild a égalé le nombre de victoires du slalom en Coupe du monde (34) en s’imposant à Courchevel. Les déclarations Après le passage de 37 concurrentes, Bernadette Schild a dominé le classement devant Frida Hansdotter et sa sœur Marlies. Franck Fife/AFP L’Autrichienne Marlies Schild, 32 ans, a remporté hier le slalom de Courchevel, sa 34e victoire dans la discipline en Coupe du monde, égalant ainsi le record de la Suissesse Vreni Schneider. Impériale dans le second parcours, la vice-championne olympique a devancé, en 1 min 45 s 17/100e, la Suédoise Frida Hansdotter et sa sœur cadette Bernadette, respectivement à 33/100e et 1 s 22/100e. Opérée à un genou il y a un an, Marlies Schild n’avait plus gagné sur le circuit majeur depuis février 2011, à Soldeu (Andorre). Pour ce retour au premier plan à Courchevel, où elle s’était déjà imposée en 2010 et 2011, la Salzbourgeoise a été accompagnée sur le podium par Bernadette, 23 ans. Les deux sœurs s’étaient entraînées ces derniers jours dans la station autrichienne d’Hinterreit. « Et on skiait bien et vite. On n’était pas loin l’une de l’autre », a indiqué la cadette, qui ne comptait qu’un seul podium auparavant, deuxième des finales 2013 en mars à Lenzerheide (Suisse). Seule Hansdotter a pu empêcher la « Wunderteam » d’écraser l’épreuve, Kathrin Zettel et Michaela Kirchgasser terminant 4e et 5e. Favorite, l’Américaine Mikaela Shiffrin a terminé seule- ment 12e, mal à l’aise déjà sur le premier tracé (7e). « Ce n’est pas que j’aie ressenti de mauvaises sensations. Je n’en avais pas non plus des bonnes », avait remarqué Shiffrin à l’issue du premier parcours. La Française Tessa Worley, championne du monde de géant, est tombée rapidement en première manche. Souffrant du genou droit, elle a été transportée à Lyon pour passer une IRM. Sa blessure laisse craindre un forfait aux Jeux olympiques de Sotchi. La championne du monde en titre de géant Tessa Worley, blessée au genou droit hier en tombant lors de la première manche du slalom de Coupe du monde de ski alpin à Courchevel, doit renoncer aux Jeux d’hiver de Sotchi, a indi- qué la Fédération française de ski (FFS). Worley, transportée dans une clinique lyonnaise pour les contrôles d’usage, souffre « d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou », a précisé à Courchevel Fabien Saguez, le directeur technique national de la FFS. « Elle ne s’exprimera pas ce soir, mais demain (aujourd’hui), après son rendez-vous à Lyon avec le chirurgien qui va l’opérer. Il y a aussi une petite lésion au ménisque extérieur », a ajouté le DTN. « C’est un coup dur, mais c’est le ski. On passe de la lumière à l’ombre du jour au lendemain », a encore déclaré M. Saguez. Effectivement, la skieuse du Grand-Bornand (Haute-Savoie) avait remporté dimanche le slalom géant de Saint-Moritz (Suisse), son 8e succès sur le circuit majeur, tous dans sa discipline de prédilection. Ce retour en plein soleil avait été d’autant plus salué que la blonde n’avait plus gagné sur le circuit majeur depuis 22 mois. Elle avait néanmoins conquis l’or aux Mondiaux de Schladming (Autriche), où elle avait dominé les deux manches en février 2013. Marlies Schild (Aut, 1re) : « C’est évidemment une grande émotion. Cela faisait presque deux ans que je ne gagnais plus (SoldeuGrandvalira, en Andorre, le 11 février 2012). Je me posais des questions, tout en espérant retrouver mon niveau. Ce furent deux années difficiles, avec des problèmes au dos et l’opération au genou, en décembre dernier. Alors la longue attente rend la victoire, tant désirée, encore plus belle. En seconde manche, je ne me sentais pas particulièrement nerveuse. D’ailleurs, le fait de savoir que Bernadette était en tête me rassurait même. (Sur le record égalé de 34 victoires en slalom). Oui, ça fait plaisir de rejoindre Vreni Schneider. Pour faire mieux, il va falloir que je me dépêche car je vieillis. (Sur la piste de Courchevel, sur laquelle elle a désormais gagné trois fois). C’est une piste que j’apprécie car il y a de la pente, mais on peut aussi pousser sur les skis. (Sur la blessure de Tessa Worley) C’est triste car elle était dans une grande forme. J’espère quand même que ce n’est pas trop grave. » Bernadette Schild (Aut, 3e) : « Quand je me suis élancée la dernière, il n’y avait plus personne autour de moi. C’est une situation que je découvrais. Je ne savais pas que Marlies était alors en tête, mais je m’en doutais (rire). Mon premier “top 10” je l’ai fait ici, il y a trois ans, quand Marlies a gagné. Depuis, j’ai un peu traîné en route, avec des problèmes liés à ma technique, mes skis. Désormais, je me sens en confiance. Les derniers entraînements avec Marlies avaient montré que nous étions sur le bon chemin. » C’est une légende du ski que Marlies Schild a rejointe hier dans les palmarès. Philippe Desmazes/AFP (Source : AFP) Les résultats 1. Marlies Schild (Aut) 1’45’’17 (51’’91 + 53’’26) 2. Frida Hansdotter (Suè) Adieu aux JO pour Tessa Worley, blessée au genou droit L’équipe décimée La championne du monde en titre de géant a commis une faute sur le haut du parcours, partant en arrière pour aller heurter une banderole de publicité. Philippe Desmazes/AFP C’est un autre coup de massue pour l’équipe féminine, qui avait déjà perdu son autre championne du monde, la descendeuse Marion Rolland, lors de la préparation estivale, à la mi-septembre lors d’une session d’entraînement au Chili. L’imagerie de résonance magnétique (IRM) avait émis le même verdict 1’45’’50 (51’’84 + 53’’66) 3. Bernadette Schild (Aut) 1’46’’39 (51’’71 + 54’’68) 4. Kathrin Zettel (Au) 1’46’’60 (52’’41 + 54’’19) 5. Michaela Kirchgasser (Aut) 1’46’’73 (52’’35 + 54’’38) 6. Marie-Michele Gagnon (Can) 1’46’’81 (52’’66 + 54’’15) 7. Carmen Thalmann (Aut) 1’46’’89 (53’’29 + 53’’60) 8. Nina Loeseth (Nor) 1’46’’95 (52’’92 + 54’’03) 9. Wendy Holdener (Sui) 1’47’’05 (53’’17 + 53’’88) 10. Alexandra Daum (Aut) 1’47’’19 (52’’98 + 54’’21). que pour Worley, la même articulation étant touchée. Rolland en était à sa troisième blessure grave. Worley va découvrir à 24 ans ce temps sans ski, avec rééducation, qui nécessite une latence d’environ six mois. Laurie Mougel, meilleure slalomeuse tricolore lors de l’exercice 2012-2013, est également indisponible pour toute la saison en cours. Le comble pour Worley, qui s’était mise à la vitesse et au super-G avec plus d’assiduité cette année, c’est qu’elle s’est blessée en slalom. « J’ai revu les images. Sur la chute elle-même, je ne pense pas qu’il y ait grand-chose. Quand elle retombe dans la banderole, elle a l’air de s’entortiller fort autour, à faible vitesse », avait expliqué en début d’après-midi son entraîneur Anthony Séchaud, qui s’était dit « très inquiet ». D’ailleurs, redescendue en traîneau du sommet de la piste, Worley était en larmes dans le stade Émile-Allais comme si elle savait, en attendant la voiture qui allait la conduire à Lyon, qu’elle n’irait pas aux Jeux. (Sources : agences) NBA Indiana a subi sa première défaite de la saison à domicile en NBA sur son parquet face aux Pistons. Coup d’arrêt également pour les Spurs, battus par les Clippers. La prestation pourtant honorable de Tim Duncan Taj Gibson (à droite) tentant de bloquer Maurice (17 points, 11 rebonds) n’a pas suffi à contrecarrer Harkless. Jonathan Daniel/AFP Blake Griffin (27 points, 9 rebonds). Jeff Gross/AFP Indiana a concédé sa première défaite à domicile de la saison NBA, battu lundi 96-101 par Detroit, et San Antonio s’est également incliné, mais chez les Los Angeles Clippers, sur un 115-92 sans discussion. Chicago, en difficulté dans la Conférence Est (9e sur 15), s’est fait devancer d’un petit point chez lui (82-83) par un Orlando encore moins bien classé que lui. Les Indiana Pacers avaient remporté leurs 11 premiers matches à domicile, mais ils ont été débordés par Josh Smith, 30 points, et Greg Monroe, 13. Indiana reste en tête de la Conférence Est, mais va devoir se reprendre pour aller affronter mercredi Miami, double champion sortant et son actuel dauphin au classement. Oklahoma, qui ne jouait pas lundi, reste désormais la seule équipe invaincue chez elle. San Antonio, 3e de la Conférence Ouest derrière Portland et Oklahoma, a été étouffé sur le parquet des Clippers, où Tony Parker n’a pu faire grand-chose, avec seulement 8 points et 6 passes. Les 17 points de Tim Duncan et les 16 de Manu Ginobili n’ont pas fait le poids face aux 27 de Blake Griffin, les 23 de Chris Paul et les 17 de Jamal Crawford. Atlanta a conforté sa troisième place au classement à l’Est en s’imposant 114-100 aux Los Angeles Lakers, où Kobe Bryant, meilleur marqueur samedi (21 points) lors de la victoire 88-85 face aux Charlotte Bobcats, n’en a inscrit cette fois que 8. (Sources : agences) Les résultats LA Clippers-San Antonio 115-92 Atlanta-LA Lakers 114-100 Boston-Minnesota 101-97 Brooklyn Nets-Philadelphie 130-94 Miami-Utah 117-94 New York Knicks-Washington 101-102 Chicago-Orlando 82-83 Indiana-Detroit 96-101. Pas d’acheteur pour la gigantesque maison de Michael Jordan C’est décidément la crise de l’immobilier pour Michael Jordan. La gigantesque propriété de la légende américaine du basket Michael Jordan à Chicago n’a pas trouvé acquéreur lors de sa vente aux enchères lundi, les propositions n’ayant pas atteint le prix de réserve. « Nous sommes déçus que la plus haute somme proposée pour la résidence de Michael Jordan à Highland Park n’ait pas atteint le prix de réserve », a déclaré la porte-parole de l’ancien joueur, Estee Portnoy, dans un communiqué publié par l’organisateur de la vente, Concierge Auctions, qui met en cause les mauvaises conditions du marché immobilier. « Nous allons réfléchir après le Nouvel An à ce que nous pouvons faire de la propriété », a ajouté la porte-parole. Avant d’être mise aux enchères, la maison de plus de 5 000 m2 sur un terrain de près de 3 hectares dans un quartier chic de Chicago n’avait pas trouvé acquéreur à son prix de vente, 29 millions de dollars. Le prix de réserve lors des enchères n’a pas été révélé officiellement, mais selon plu- sieurs médias il était de 13 millions de dollars. La propriété comprend aussi un terrain de basket, une piscine, un court de tennis, un green de golf ainsi qu’une maison d’invités. Malgré des affaires qui le retiennent encore à Chicago, le sextuple champion NBA avec les Bulls estime que sa maison est trop vaste, maintenant que ses enfants ont grandi. Rénovée en 2011, la partie « familiale » de la maison a été couverte de fenêtres du sol au plafond, avec aquarium intégré et cheminée. L’étage inférieur comprend une salle de jeu et un fumoir, une cave à vins, et un salon de beauté entièrement équipé. La grille de l’entrée de la propriété arbore un énorme chiffre 23, le numéro du maillot du joueur quand il évoluait à Chicago. (Sources : agences) Le portail de la maison de Michael Jordan, avec son numéro fétiche. Sports 13 mercredi 18 décembre 2013 Football Olympique de Marseille : Nouveau rebond du Calcioscommesse, quoi de neuf docteur ? Gattuso entendu Bedimo. Si contre Dortmund, à dix contre onze, l’OM avait fait preuve de courage à défaut de beaucoup de talent, une fois de plus les Olympiens ont compensé leurs lacunes dans le jeu par « la haine de la défaite » prônée par leur entraîneur intérimaire. Anigo, qui répète que d’ici à la trêve dimanche soir il n’a pas le temps de beaucoup travailler, a au moins eu le mérite de faire réagir son groupe. Si Marseille a mis un terme à une série de trois défaites en obtenant un nul heureux dimanche à Lyon (2-2), le changement promis par José Anigo, visible au moins dans l’état d’esprit, n’a pas sauté aux yeux en ce qui concerne le jeu fourni par l’OM. Avant de recevoir Bordeaux dimanche pour la dernière journée de Ligue 1 avant la trêve, Anigo, appelé dans l’urgence, ne semble pas disposer du remède miracle. Le changement dans la continuité Un nouvel état d’esprit Propulsé en quelques heures à un poste dont il disait ne plus vouloir, Anigo n’a pas pris le risque de modifier le système de jeu de son équipe. Tout au plus at-il légèrement réajusté son casting, plus par contrainte (blessures et suspensions) que par choix. S’il avait évoqué devant la presse un possible passage à une défense à trois défenseurs centraux pour le déplacement à Lyon, le manque de temps pour y préparer son groupe l’a poussé à reconduire le 4-23-1 cher à son prédécesseur Menée 2 à 0 et ballottée en défense, l’équipe marseillaise semblait se diriger vers une nouvelle déconvenue. Mais grâce à la volonté de Gignac et une erreur d’appréciation du gardien Vercoutre, l’OM rentrait aux vestiaires avec un seul but de retard et beaucoup d’espoir. Et c’est par l’un de ses joueurs les plus en forme du moment, le champion du monde des moins de 20 ans, Florian Thauvin, que l’égalisation est arrivée, avec l’aide involontaire de Météo Élie Baup. Alors que son équipe était dominée au milieu de terrain, Anigo est passé en seconde période à un 4-3-3. Du côté des joueurs, Anigo, en l’absence de Romao suspendu, avait de nouveau titularisé au milieu de terrain le jeune Mario Lemina, le préférant à Giannelli Imbula. En attaque, Jordan Ayew faisait son retour et Thauvin se voyait confier les clés de l’animation offensive. Pendant plus d’une heure, bien peu de joueurs ont été à la hauteur, dépassés par la vitesse des Lyonnais. Jusqu’à la trêve, Anigo retrouvera certes Romao, mais sera toujours privé de Valbuena (épaule) et André Ayew (genou) qui ne feront leur retour qu’en 2014. Les solutions qui s’offrent à lui sont donc réduites. L’incertitude du mercato Il y a une semaine, le président Vincent Labrune, interrogé sur la venue d’éventuels renforts durant le mercato d’hiver qui débute le 1er janvier, affirmait que Marseille n’avait « évidem- ment pas les moyens d’investir davantage en janvier. Si des joueurs veulent partir, je suis ouvert à la discussion, mais aujourd’hui on n’a pas prévu de recruter ». Tout en ajoutant que « s’il y a des départs on essaiera de les compenser ». Marseille, qui a consacré environ 36 millions d’euros l’été dernier au recrutement de l’international français Dimitri Payet, des internationaux Espoirs Thauvin et Imbula, de Lemina, du jeune défenseur Benjamin Mendy et de l’attaquant tunisien Saber Khalifa, sait qu’il a fait un pari sur l’avenir. Mais les performances en dents de scie de Lemina et Mendy, la relégation sur le banc d’Imbula et la faible efficacité de Payet et Khalifa (5 buts à eux deux) incitent à la réflexion. Il n’est pas totalement exclu que certains joueurs peu utilisés et régulièrement annoncés sur le départ, tel Jordan Ayew, puissent être transférés ou prêtés. Quant à Anigo, il pourrait bien poursuivre au-delà de la trêve. (Source : AFP) Nkoulou ne « partira pas » au mercato d’hiver Liban 4/5° 10/19° 0/101° 1/11° 1/11° 13/20° 1/11° 8/18° Vent changeant – 8 à 25 km/h. Humidité 30 à 65 %. Visibilité moyenne à bonne. Mer assez agitée, 19° Temps variable domine le BMO. Aujourd’hui, temps partiellement nuageux avec légères pluies, sans changement de températures. Risque de verglas sur les hauteurs. Pluviométrie BEYROUTH-AÉROPORT • De lundi 8h à mardi 8h : 0 mm. • Depuis septembre : 210,2 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 320,4 mm. • Moyenne sur 30 ans : 249 mm. BÉKAA-ZAHLÉ • De lundi 8h à mardi 8h : 0 mm. • Depuis septembre : 147,2 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 260,5 mm. • Moyenne sur 30 ans : 158 mm. TRIPOLI • De lundi 8h à mardi 8h : 0 mm. • Depuis septembre : 230,7 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 318,7 mm. • Moyenne sur 30 ans : 251 mm. Moyen-Orient Abou Dhabi 18/23° Dubaï 19/24° Amman 2/8° Istanbul 4/7° Ankara -9/1° Le Caire 10/18° Bagdad 2/11° Mascate 19/26° Damas 1/7° Nicosie 6/15° Djeddah 18/26° Riyad 19/28° Doha 15/21° Téhéran -2/4° International Alger 8/16° Marrakech 8/21° Amsterdam 6/9° Marseille 6/12° Athènes 8/11° Milan 1/10° Berlin 2/5° Minsk -4/-2° Bucarest -5/3° Montréal -9/-3° Budapest -3/3° Moscou -5/-2° Buenos Aires 20/33° Munich -1/6° Bruxelles 2/7° New York -2/2° Copenhague 4/6° Paris 3/8° Dublin 7/11° Prague -2/3° Genève 0/8° Rio de Janeiro 22/26° Kiev -5/-1° Rome 5/13° Lisbonne 9/14° Tunis 9/17° Londres 7/11° Varsovie -1/2° Madrid 1/13° Vienne -1/5° Le défenseur camerounais de Marseille, Nicolas Nkoulou, annoncé dans plusieurs clubs étrangers, a assuré hier qu’il ne partirait pas durant le mercato d’hiver car « je ne suis pas un lâche ». « Je ne suis pas lâche. Je ne partirai pas. Je ne suis pas content de ce que je montre actuellement et je ne partirai pas dans ces conditions », a déclaré Nkoulou en conférence de presse. « Je dois beaucoup à ce club qui m’a révélé et je dois renvoyer l’ascenseur », a ajouté le défenseur central, qui dispute sa 3e saison avec l’OM après son transfert de Monaco. L’international camerounais qualifié pour la Coupe du monde « traverse une période vraiment difficile. Ça fait partie de la carrière d’un joueur, on n’est pas brillant tous les jours, mais le plus important c’est de bien repartir ». « Je suis le premier déçu par mes prestations, mais il ne faut pas non plus que je m’arrête là. Ce n’est pas évident d’enchaîner comme ça, surtout qu’à l’OM on joue tous les trois jours. Ce n’est pas une excuse, mais je dois faire mieux, il faut que je me remette en question, la trêve tombe à pic », a-t-il ajouté. Nkoulou a participé à toute la campagne de qualification du Cameroun pour la Coupe du monde où les Lions indomptables sont tombés dans le groupe A avec le Brésil, la Croatie et le Mexique. « On est le plus petit, mais c’est sûr qu’on n’ira pas en balade », a ajouté Nkoulou. « Le plus important c’est mon club, c’est ce que je montrerai avec mon club qui me fera penser à la Coupe du monde, j’espère y aller, j’aimerais faire partie des 23 », a-t-il conclu. Youri Djorkaeff : Aller au Brésil sans pression L’ancien international français Youri Djorkaeff a estimé hier que l’équipe de France, dépourvue du statut de favori, devait disputer le Mondial 2014 « sans pression ». « On ne part pas favori. À partir de là, il y a moins de pression. On est dans un groupe facile, mais on sait qu’il y a meilleur que nous. On doit y aller sans pression, ce sera le discours du sélectionneur » Didier Deschamps, a déclaré Djorkaeff dans le cadre des Étoiles du Sport à La Plagne. Interrogé sur le piège que pouvait représenter le tirage au sort de la Coupe du monde qui a réservé aux Bleus trois adversaires à leur portée au 1er tour (Honduras, Suisse, Équateur), Djorkaeff a mis en garde contre les erreurs du passé. « On a assez d’exemples dans le passé pour ne pas refaire les mêmes erreurs, comme celles que nous avons faites les premiers en 2002 (élimination au 1er tour, NDLR), a-t-il expliqué. On s’est dit : “On est la meilleure équipe du monde” et on pensait déjà à la prochaine étape. 2010 aussi. On a une palette assez large maintenant de ce qu’il faut faire ou ne pas faire. » À propos du désamour persistant entre l’équipe de France et le public, l’exjoueur de Monaco, du Paris SG ou de l’Inter Milan a indiqué que le changement Matches truqués Les anciens joueurs de l’AC Milan, notamment Gennaro Gattuso et Cristian Brocchi, ont fait l’objet d’une perquisition à leur domicile, dans la nuit de lundi à mardi. Mais leur implication dans l’affaire des matches et paris truqués en Italie reste encore à prouver. ne viendra que par « les résultats ». « L’indulgence, le respect (...), l’amour, la joie de cette équipe viendront uniquement après les résultats. Il y a une cassure depuis 2010. Il y a eu une faute très grave, une grève. Il y a eu un comportement qui n’a pas été digne du monde professionnel. Pour rétablir la situation, ça prendra du temps. Il y a une image de l’équipe de France à reconstruire », a-til affirmé. Djorkaeff n’a pas non plus tari d’éloges au sujet de ses anciens coéquipiers Laurent Blanc, à la tête des Bleus de 2010 à 2012, et Didier Deschamps, son successeur après l’Euro 2012. « Didier a toujours été l’homme de la situation dans les différents rôles qu’il a joués, aussi bien sur le terrain qu’en tant que sélectionneur », a-t-il indiqué. « J’aime bien rappeler qu’il a récupéré un travail de Laurent Blanc, qui a été mis de côté. Quand il (Blanc, NDLR) récupère l’équipe de France en 2010, ce n’est pas évident. Si on n’avait pas eu Laurent Blanc pour redonner une image et quelque chose de cohérent par rapport à l’équipe de France, ça aurait été très compliqué derrière. Didier a récupéré un groupe plus sain que 2010, plus aguerri. Derrière il y a une qualification. » (Sources : agences) La police italienne a procédé à l’arrestation de quatre personnes mardi matin dans l’affaire des matches truqués « Calcioscommesse » et ouvert une enquête visant le champion du monde Gennaro Gattuso, a annoncé l’agence de presse italienne ANSA. Fabrice Coffrini/AFP Quatre arrestations, une trentaine de matches de première division italienne concernés et un grand nom entendu dans l’enquête, Gennaro Gattuso : l’affaire des matches truqués du « Calcioscommesse » a connu un nouveau rebond spectaculaire hier. La police italienne a arrêté quatre personnes et perquisitionné plusieurs domiciles, notamment celui de « Rino » Gattuso, champion du monde 2006 à la retraite depuis cette saison. Le joueur doit être interrogé pour ses relations avec une des quatre personnes arrêtées hier, Francesco Bazzani. « Pour 30 matches de série A (1re div. italienne), il y a eu des contacts entre “Civ” (le surnom de Bazzani) et des joueurs ou dirigeants », a expliqué le procureur de Crémone, Roberto Di Martino, lors d’une conférence de presse. Le parquet de Crémone est à l’origine du premier coup de filet du Calcioscommesse, le 9 juin 2011, qui empoisonne depuis deux ans et demi le football italien. Ce nouveau volet de l’enquête étudie également de nombreux matches suspects dans les divisions inférieures italiennes, pour des contacts joueurs-parieurs avant les rencontres. Quatre personnes interpellées Les quatre personnes interpellées hier matin, Salvatore Spadaro, Francesco Bazzani, Cosimo Rinci et Fabio Quadri, auraient servi de lien entre le monde des paris clandestins et les footballeurs, selon les enquêteurs. Spadaro serait lié au groupe dit « des Bolognais », en relation avec l’ex-international « Beppe » Signori, arrêté en 2010 lors du premier coup de filet du Calcioscommesse. Bazzani, dit « Civ », serait également lié à Signori, mais aussi à Almir Gegic, un des chefs d’un autre groupe organisateur de matches truqués, celui dit « des gitans ». Gegic, ex-joueur serbe à passeports turc et slovaque, s’est rendu l’an dernier à la police italienne après un an de fuite. Rinci, président du club de foot de Riccione, est lié à Spadaro, et Quadri est considéré comme le factotum du même Spadaro. Gattuso, champion du monde 2006 avec l’Italie, est quant à lui soupçonné d’« association de malfaiteurs à des fins de fraude sportive ». Entraîneur de Palerme (2e div. italienne) depuis l’été, l’exjoueur de l’AC Milan a été remercié après quelques matches. Le procureur Di Martino cite notamment le match Chievo Vérone-Milan du 20 février 2011, où l’étude des téléphones portables fait état de contacts entre Gattuso et Bazzani-Civ. Gattuso « énervé et offensé » « Je suis énervé et offensé, a répondu Gattuso. Je vais tout éclaircir, je ne veux pas de tache sur ma carrière. Je n’ai jamais parié de ma vie. » « “Rino” tombe des nues, avait dit plus tôt son agent, Andrea D’Amico. Il attend de comprendre. Les avocats sont en contacts avec le parquet. » D’autres joueurs font également l’objet d’une enquête depuis hier, dont l’ex-joueur de la Lazio Cristian Brocchi. Son agent, Davide Lippi, affirme que « Cristian est serein. Sous enquête ne signifie pas coupable ni condamné, nous sommes prêts à défendre son image, en attendant Schweinsteiger blessé, mais persuadé de jouer le Mondial Le milieu de terrain du Bayern Munich Bastian Schweinsteiger affirme être persuadé de jouer au Mondial 2014 au Brésil malgré ses blessures à répétition à la cheville. « Pas une seconde je n’ai eu la crainte de manquer la Coupe du monde », a-t-il déclaré hier à l’agence de presse allemande SID, fi- liale de l’AFP. « C’est embêtant de ne pas pouvoir jouer, mais je dois prendre soin de mon corps », a-t-il expliqué, ajoutant être désormais en mesure de faire de petits footings « mais pas de travail avec ballon ». « Ça prendra encore du temps, mais je travaille plus dur à l’entraînement que je le fais lorsque je suis en forme », a souligné l’international allemand aux 100 sélections. Schweinsteiger, 29 ans, n’a plus joué depuis la mi-novembre, lorsqu’il a été opéré pour la seconde fois de sa cheville droite, après une première intervention début juin. Le milieu défensif est un des piliers de la sélection d’Allemagne qui, en juin au que la justice fasse son travail. J’invite tout le monde à ne pas juger trop hâtivement, pour le moment il n’y a rien de grave, juste des demandes de billets (pour les matches) de la part de certaines personnes ». Cette nouvelle opération « s’insère dans un contexte plus large de nouvelles enquêtes », a expliqué le directeur du service central d’opérations de la police, Raffaele Grassi. C’est la troisième intervention du parquet de Crémone, dans le cadre des opérations baptisées « Last bet 1 » (dernier pari) et « Last bet 2 » « qui ont déjà permis d’arrêter 54 personnes et de placer plus de 120 personnes sous enquête », a ajouté M. Grassi. « Je ne suis pas opinioniste, a conclu le procureur Di Martino, je ne peux pas me mettre à pontifier, mais c’est un état de fait que malgré les arrestations et les enquêtes, une bonne partie de ces personnages continuent à faire ce qu’ils faisaient (truquer des matches pour parier dessus, NDLR). Il n’y a certes pas eu de grandes réactions en Italie vu que tout continue comme avant. » (Source : AFP) Brésil, affrontera le Portugal, le Ghana et les États-Unis dans le groupe G de la phase de poules. Schweinsteiger va manquer la Coupe du monde des clubs au Maroc, qui débutait hier pour le Bayern. Il ne devrait pas retrouver les terrains avant le camp d’entraînement du Bayern, le 5 janvier. (Sources : agences) Tennis Tournoi « Round Robin » au Private Club Le Private Club, en collaboration avec la Banque libano-française et Sports4ever, organise un tournoi de double intitulé « Round Robin – tennis doubles » qui se déroule chaque week-end sur les terrains du club. Le concept du tournoi est simple : chaque paire sera opposée à toutes les autres de la compétition, et le duo gagnant sera la paire avec le plus grand nombre de victoires. Le week-end dernier, vingt joueurs disputèrent six matches, dont voici les résultats : Juliano Dib et Henry Maxo battent Marc Gholam et Dani Chamoun (6-0, 6-2) Sherif Sherif et Émile Majdalani battent Ramzi Nasr et Nawar Eido (6-2, 6-1) Pierre Daher et Georges Srour battent Raja Mansour et Wajih Ziadé (6-1, 6-2) Élie Nassif et Louis Nohra battent Marc Gholam et Dani Chamoun (6-1, 6-2) Raja Sawaya et Nadim Aou Jaoudé battent Sherif Sherif et Émile Majdalani (6-2, 8-10, 6-4). Le tournoi de double est sponsorisé par la Banque libano-française et Sports4ever. 14 Détente mercredi 18 décembre 2013 Sudoku moyen 238 SU|DO|KU 5 8 7 3 3 2 4 9 1 4 6 8 1 Moyen 4 8 2 1 9 4 6 5 7 5 4 Sudoku diabo 252 Sudoku diabo 5 2493 1 7 4 6 5 2 2 9 2 6 1 3 8 6 3 7 5 8 3 4 9 7 3 1 9 72 6 58 43 6 2 7 8 9 7 5 8 3 1 4 4 9 8 9 1 5 2 6 6 39 7 9 4 1 2 4 5 8 9 7 36 8 UN MOT DE 7 LETTRES : DOUBLE ALLEE ASPECT 9 36 9 4 5 6 1 8 7 5 3 9 2 7 4 8 7 2 2 8 8 75 1 6 6 9 5 6 3 7 5 9 1 8 7 8 2 5 9 4 1 6 3 8 3 9 2 4 7 6 5 1 2 Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans un ordre quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de neuf cases. Les motsfléchés fléchés Mots d’Argos Repaire de rapace Tumulte en mer Plante piquante Elles portent les prix Errer çà et là Détaillé Action de se poser Concerner Titre de noblesse Avare... rongeur Pommades calmantes Évaluée Outil de druide Frustrer Calibrer Phénomène lumineux Navette d’écoliers Lame de charrue De nombreux siècles Polyèdre Faire comme le feu Menotte Matière de siège Beaux jours Bête de somme Parure du roi des animaux Mis entre les griffes Aperçues Belle réussite Coordonne En groupe Salle de spectacle Refuge de lièvre Complètement dévêtu Appris Poivre et... Racine comestible Tribu israélite Séjour des bienheureux Est en nage Grande tasse Introduit une date Tenus secrets Opposé à l’ouest Arrose Aubusson Bordure d’éponge Au bord de l’œil Exclamation de joie Par l’intermédiaire de Sudoku diabo 255 7 8 2 1 9 5 4 5 1 9Société3 6 4 2 Mettre en traction 6 3 4 8 2 7 1 9 2 8 6 5 3 7 Nullement5 3 7 1 4 8 9 chaste 4 6 5 7 1 2 9 2 9 7 5 3 8 6 Jours addi4 1 3 8 5 6 9 tionnés Musique 1 martelée 4 3 2 7 6 8 Non accompagné Mentionner Marquer par des lignes Fleur Publier un ouvrage Dialecte du Sud Sudoku diabo 253 1 9 5 3 6 2 7 8 6 2 9 7 4 1 N∞ 3587 4 7 3 8 5 1 9 ÉchapNombre Déambule patoires 7 8 6d’années5 3 9 dans 2 les rues Dit réfléchi Étoiles 9 5 4 2 1 7 3 3 2 1 6 4 8 5 6 3 7 4 9 5 8 Note ancienne 2 6 4 5 1 8 7 Cadeau, Menacé offrande par le sida 2 4 9 1 8 3 6 Once Élément de la gamme Le bas peuple Relative au raisin S E U R S D E B U E R M R E P I R E E T P O I N G F I C E L L E M B R E H E O T F L N E L A T E P R E S T C E R I A B C 1 8 2 7 1 2 3 9 9 A 4 3 9 SALAIRE SAVON 1 6 TIMBRE TISSU TRACER TRAIT 7 VALEUR 4 VETEMENT 8 3 9A M2 2D E 7 R C 6O H 5 C E 1 8 E R Sudoku diabo 254 8 7 4 3 6 1 5 9 2 3 6 1 9 5 2 4 8 7 L’horoscope 5 2 9 8 4 BÉLIER 7 (213Mars6au 191Avril) : ExProblème n° 13 925 cellente journée pour mettre un terme aux 1 Les fumeurs 2 9 8 5 mauvaises 7 4 3 6ou ceux qui habitudes. abusent de l’alcool auraient avantage à prendre résolution d’arrêter. 7 1 5 6 dès aujourd’hui 3 9 la2 4 8 TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : Ren4 3 6 2 sent1et contre 8avec7des personnes 5 9qui vous repovous font apprécier certaines choses que aviez oubliées. Retour aux sources et repos 1 8 7 4 vous 3 6 2 5 très 9 apprécié. au 20 Juin) : Jour9 5 3 7 2 GÉMEAUX 8(21vousMai1sentez 6 où 4 née fébrile que tout arrive en même temps. Les tâches vous sont agréables et pas. 3 6 4 2 1 vous8ne vous5 en plaignez 9 7 3 4 5 6 7 5 8 9 D E F G H I J CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : Vos 10 idées sont non seulement pratiques, mais également brillantes. Si vous savez utiliser les bonnes techniques, elles peuvent vous rapporter beaucoup. Sudoku diabo 256 LION (23 Juillet au 22 Août) : Vous VERTICALEMENT A B C D E 4F G 8 H 7 I J 9 3 6 6 pourrez 2 ressentir 3 une1certaine 5 incertitude qui A. Étape intermédiaire pour ennuage un peu vos succès actuels. Vous vous en 1 I N O B S E R V E E qui projette de rouler carrosse. 5 U R3 4 faites8trop. 1Faites confiance 7 9 2à la vie. -7 B. Elle 8 aimerait bien avoir la 2 N O N R E6T O paix. Frère d’Électre. - C. Qui VIERGE (23 Août au 22 Septembre) : 3 I N I V D E O N ne connaît sa Maison carrée ? Vous7 vous proposerez 5 2 1 5 3 4 des 6vacances. Si c’est 9 9 4 T E S S E R E T U pour vous reposer,8 Portion du gâteau. - D. Diffuse bravo ! Mais ne vous attendez sur les ondes. Rame en Capipas à ce que cela solutionne tous vos problèmes. I S tale. 1 - E.4 Dialecte chinois. Et 56 AI G AI T S7OU UR4 ME 6 1 5 8 2 3 9 S pas ailleurs. Bas de carte. - F. BALANCE (23 Septembre au 22 Pacino intime. Peut tomber de E 2 4Octobre) : 7 L A G O N3S 9 T E 6 2 6 7Réfléchissez 8 à1ce que vous 5 haut, s’il est rouge. - G. Port de mijotez. Vous semblez voir les choses tout en noir S U R E T 8 I T O U alors que vous avez tout pour être heureux. Pensez l’Hérault. Cardinal de Metz. - H. Elle n’en3 croit pas ses yeux. - I. 9 S E N T I 8E 1 E S 8 7 9 5 6 4 2 A 3 positivement. Adepte du service public. DisE S E R S E S I 10 Octobre au 21 Notingué. - J. Originaire du Perche. 1 2 3 9 6 1 SCORPION 5 4(23 7 qui8durait depuis 4 vembre) : Une amitié Ils servent aux gymnastes. des années risque de devenir une histoire d’amour enfin avouer ce Solution du N∞ 3586 2 7Solution 1 7 4 8 des 9plus sérieuses. 5 2 3 6Vous pourrez que vous ressentiez sans vous en rendre compte. des mots fléchés Au menu du précédent numéro 5D 9F A B A E 5 6 8 7 2 SAGITTAIRE 4 1(22 Novembre 9 3 au 21 Décembre) : On cherchera beaucoup Poulet à l’estragon Solution du n° 13 924 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 A I N I T I A L I S E B C D E F G H N O B S E O N R E T N I V E S S E R A S O G I T U A G O N S T O U S E N T I E S E R S R O D E U R I J V E E U R E O N T U M I S E S T E E U R E T E S A E S I (Référence : Petit Larousse 2004) U T I L I S A T R B A N A L I S E E T I R A I L L E R T E S T A J P I N T E E C E U X T U E U R I N E S S V I S E E T E S E T S E E S A S U V B Arrivé parmi nous E A 1. Il est bien accroché à son Rocher. - 2. Qui concerne les bêtes sauvages. Appris par cœur. - 3. Estomac de ruminant. Il fut déposé en 1917. - 4. Il amène la suite. Beau brun - 5. Elle est partagée, pendant l’office. Il représente un peu des lettres de noblesse. - 6. Désinence verbale. Clamera haut et fort (s’). - 7. Un punch qui n’a rien de créole. C’est-à-dire. Étendue de pierres. - 8. Arrose Munich. Piqué de par en par. - 9. Des individus. Liquide en fût. - 10. Celui de Gibraltar sépare Europe et Afrique. Héritages du passé. T Personne humaine Fausses lentilles 2 6 4 1 HORIZONTALEMENT F Entendu dans les arènes V 10 3 7 N N O 9 Les mots croisés 6 E 5 RECORD RENTE REPETER Un livre est offert à chacun des participants. Le tirage aura lieu le jeudi 19 décembre et le nom du gagnant sera publié le lendemain. 8 4 5 PRIX 7 Le mot secret avec la librairie Stephan Envoyez 8 par SMS, au 1086, l’indicatif OLJ MOT suivi par le mot secret, vos nom et prénom et gagnez la nouvelle édition du Larousse encyclopédique. Règle du jeu Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases. MANCHE MANEGE MANIERE MECHE METAL MOULE Sudoku L P M E diabo X E L 252 T O V A G E N R T U P F E F E R U S S E L B E P 2 7 T5 D 8VE S3 FL 4A GC1 L 6 HE E 9 I J A E EA I TB E AC U D M L U L C 4 U Q 8N 9 R L 1E A2 I 6X L3 A 5 F R7 1 A B R E T I O B A A T R L E I F F B 6 1 3 7 5 9 4 8 2 N U R E T L L C C T E I T E O O O R 2 E O U N B 9 L I 2P E7 E 4M N8 S 3 T U6 I 1 R O5 G D E U X E L J U M E L E S E R T C 3 E D O U B 3 L A 5G 8 E D 6N T1 M 2 O U9 L 7 E H4 I 4D C E D A S P E C T E H C O R C E 1 4 6 5 9 7 2 3 8 Solution du précédent mot secret : LIAISON 1 3vous aurez 4 inséré 8 7 2 6 5 à suivre : Dès5que 9 longs. Quand Marche ou de droite à gauche, verticavous repérez un mot, rayez les tous les mots de la liste, il vous lement de bas en haut ou de lettres de ce mot dans la grille et 3 restera les lettres mot 8 haut en 7 2 4bas et1en diagonale de 9 formant 6 le5 barrez-le dans la liste au-dessus secret. Pour former un mot, les droite à gauche ou de gauche 6 de la grille. Pour plus de facilité, lettres peuvent se suivre horidroite. Une même lettre peut 4 2de gauche 1 5àservir 9 plusieurs 3 mots. 8 plus 6zontalement 7 à droite commencez par les mots les pour Solution du précédent numéro 4 FAUTE FEUILLE FICELLE FLEUR FORME Sudoku diabo 250 DEMANDE DENTELLE 6 3 4GAGES2 8 1 7 DEUX GAGNER NAPPE DOUBLAGE 6 7 8 9 5GEMINE 3NOEUD2 DOUBLER DOUBLON NOYAU DUPLICITE IDENTIQUE 1 2 7 9 5 4PETALE 8 JUMELE PLAFOND EFFORT EPREUVE 2 5 1LATTE8 3 9PLAQUE 6 ETOFFE PLIER EXEMPLAIRE LETTRE POIDS LEVER7 4 6 9 2 1 5PORTEUR FACETTE LILAS PRIME 7 O8C 3 S N E S 4U E1 R 6 E I5 N U Q A L P A A U A Y O N 3 1 6 5 9 8 4 M H X B P V E D R T R E 8 O 1D E4 R 2E E3 R I 9 I I 7T A G O R B N N A A N E C R 5 4 2 3 6 7 9 D A P P O A C T L I V A CADEAU CAHIER CARTE CARTON COEUR CONSONNE CORVEE 4 1 26 3 COUTURE CROCHET CROIX BANC BARRE BLESSURE BOCAL BOITE BROCHE BROSSE 8 1 4 7 Sudoku diabo 251 5 3 8 7 9 1 1 4 9 6 8 2 6 2 7 5 3 4 9 6 1 4 5 3 2 7 3 1 6 8 8 5 4 9 2 7 7 1 5 2 4 6 3 9 6 8 1 5 4 8 2 3 7 9 Solution du précédent numéro Le mot secret Diabolique I S D U O E R N N O S C I E T I E R F N E R C E U N N Q D E C U E P E E E S E R T P O S T E E R A U I B I S C E R N E A R N I E E T E A P E T O U R E G I S E U D E N E O A C I R U S E T I E S E D I R E R E L E U A T E S C A S E B D E V C Après avoir fait rôtir un poulet, déglacez son jus avec 10 cl de vin blanc, 150 g de crème fraîche et 4 cuil. à soupe de moutarde à l’estragon. Portez à ébullition. Laissez épaissir pendant 2 ou 3 min. Accompagnez le poulet de la sauce présentée en saucière. Brochettes de banane Pour 4 brochettes, épluchez 1 banane. Coupez-la en quatre. Dénoyautez 8 pruneaux. Enroulez une demi-tranche très fine de poitrine fumée autour de chaque fruit. Piquez un pruneau, puis un morceau de banane, puis un autre pruneau sur chaque brochette. Faites griller pendant 3 min. sur chaque face. à connaître votre vie privée dans votre milieu de travail. Mais votre avantage sera de ne pas mêler votre vie intime avec votre milieu professionnel. CAPRICORNE (22 Décembre au 19 Janvier) : On vous annoncera une très bonne nouvelle qui vous surprendra par son aspect inattendu. Journée positive et heureuse comme on en connaît peu dans une vie. VERSEAU (20 Janvier au 19 Fé- vrier) : Vous compterez sur l’aide de certaines personnes dans un moment difficile, mais vous serez déçu car vous ne l’obtiendrez pas. POISSONS (20 Février au 20 Mars) : Vous aurez besoin d’une certaine paix intérieure pour faire face à un problème émotionnel. Faites le vide autour de vous et donnez-vous la chance de récupérer. mercredi 18 décembre 2013 La LG Pocket, première imprimante portable pour smartphones Technologies 15 Nouveauté Avec la Pocket Photo, LG propose une imprimante sans fil au format poche pour profiter sur papier des photos prises depuis un smartphone. Télévision Sélection du jour réalisée par Rania Raad Tawk Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve. Chaînes locales LBCI 07:00 Infos 07:30 Talamiz Akher Zaman 08:30 Kalam el-Nass 10:00 Nharkom Saïd 11:30 Fatma 13:30 Aala Marr el-Zaman 14:30 Infos 15:00 Ruby 16:00 Lara 17:00 Bab el-Hara 18:00 Star Academy 18:45 Feriha 19:45 Douma Kratiyi 19:53 Journal 20:35 Aayli Aa Fard Mayli 21:30 Ahmar Bel Khat el-Aarid 23:00 The Hangers 00:30 Ruby 01:30 Star Academy 02:00 Infos. Future TV Une imprimante compacte qui s’apparente à un iPhone. LG Electronics a récemment annoncé le lancement de la Pocket Photo PD233, une imprimante portable qui a été pensée pour une utilisation mobile avec les smartphones, tablettes et smartcameras. La Pocket Photo est une toute petite imprimante sans fil destinée à imprimer les photos en 30 secondes. La technologie repose sur la sublimation thermique et né- cessite un papier spécifique au format 7,5 x 5 cm. Cette LG Pocket Photo fonctionne autant avec les terminaux Android qu’iOS grâce à une application dédiée. Elle dispose aussi d’un port USB classique pour la relier à un smartphone et imprimer sans passer par le Bluetooth ni le NFC (Contact par champs proche ou Near Field Contact), mais l’installation de Elle est compatible avec tout smartphone ou tablette, Android ou iOS. l’application reste nécessaire. Smartphones et tablettes reconnaissent l’appareil rapidement et se connectent directement. Pour lancer les impressions, l’utilisateur doit passer par l’application dédiée Pocket Photo à télécharger gratuitement sur son appareil iOS ou Android. La LG Pocket ne dispose pas cependant de mémoire interne, contrairement à une imprimante laser ou jet d’encre. L’utilisateur ne pourra pas sélectionner 10 photos à imprimer, il faudra les choisir 2 par 2. La LG Pocket Photo fonctionne sur batterie. Il faut compter une petite heure pour la recharger complètement et une quinzaine de clichés imprimés pour la décharger. Pour l’impression, la Pocket Viber lance « Viber Out », une offre d’appels téléphoniques par IP L’application de messagerie mobile Viber concurrence directement Skype en lançant une offre permettant aux utilisateurs de passer des appels téléphoniques internationaux avec des tarifs particulièrement avantageux. Le service baptisé « Viber Out » permet désormais aux quelque 200 millions d’utilisateurs de l’application de messagerie et VoIP d’effectuer des appels internationaux « low cost » vers des lignes fixe ou mobile : il est disponible à travers la dernière mise à jour de Viber (4.1) pour Android et iPhone, ainsi que via le client de bureau Viber. ligne mobile). À l’image du service d’appels de Skype, les clients de Viber peuvent acheter et renouveler des crédits directement depuis leur application (mobile et de bureau). Photo utilise une technologie d’impression sans encre (papier Zink 2.0). C’est la chaleur qui, par un procédé de sublimation thermique, révèle les couleurs logées dans le papier. Une feuille « intelligente » (de couleur bleue) est conçue pour nettoyer la tête d’impression afin d’optimiser le rendu des couleurs et de conserver les teintes vives. Il y en a une par paquet à passer dans l’impri- Revo Uninstaller pour une désinstallation propre Lorsque vous ne vous servez plus d’un logiciel, vous pouvez le désinstaller de votre ordinateur. D’une part, vous pourrez ainsi libérer de l’espace disque, et d’autre part, cela vous permettra d’alléger votre ordinateur dans le cas d’un logiciel qui fonctionne en arrière-plan et qui utilise donc des ressources de votre ordinateur. La désinstallation puis réinstallation d’un logiciel peut également vous permettre de corriger les problèmes que vous rencontrez avec ce dernier. Pour désinstaller un logiciel, Windows dispose d’une fonction Ajout/Suppression de programmes, accessible dans le Panneau de configuration. Si elle est pratique, cette fonction est toutefois loin d’être totalement efficace. En effet, il arrive souvent qu’après la désinstallation d’un logiciel, il reste des traces sur votre ordinateur. Cela peut être des clés et des valeurs dans le Registre ainsi que des dossiers et des fichiers sur votre disque dur. Avec le logiciel gratuit Revo Uninstaller, vous allez pouvoir désinstaller totalement un logiciel ainsi que toutes ses traces sur votre ordinateur, que cela soit dans le Registre ou Une nouvelle fonctionnalité « Viber Out » depuis la dernière mise à jour. L’application se décline également en logiciel pour PC ou Mac. Tarifs avantageux Viber rejoint donc de nombreux acteurs dans ce domaine, dont Skype ou Google (via Google Voice), et entend les concurrencer grâce à une politique tarifaire particulièrement avantageuse. Viber annonce notamment des prix entre deux et cinq fois moins élevés que ceux de Skype pour des appels internationaux vers certaines destinations comme le Mexique (vers lignes fixe et mobile), l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne (vers À quoi ressembleront les usines du futur ? À quoi ressembleront les usines de demain ? Bourrées de numérique, plus propres, jouant « comme du Chopin » mais capables d’improviser, encore plus robotisées et avec donc probablement encore moins d’ouvriers, ont prédit industriels, experts et intellectuels réunis vendredi à Paris. « Il y a plein de ruptures technologiques et la première, ça sera l’émergence d’Internet dans l’usine », a souligné Mathieu Pelissié du Rausas, spécialiste de l’industrie au sein du bureau de conseil McKinsey, lors d’un colloque sur le sujet à Paris. « Qu’est-ce que ça va vouloir dire ? Chacune des pièces, des composants, sera équipée de puces, de métadonnées, etc., et on va pouvoir dans un horizon pas très lointain réorganiser la chaîne (de production) en donnant de la connaissance aux pièces. Une pièce pourra dire à la machine qui la travaille : “je suis pas encore prête”, “encore un peu s’il vous plaît” », a-t-il prophétisé. Un contrôle qualité directement assuré ou corrigé par la Les énergies renouvelables auront bien entendu la priorité. Davantage de robots et moins d’ouvriers. machine, donc, qui pourrait limiter encore la mise au rebut de pièces défectueuses, et une entrée d’informations dans l’usine qui permettrait de personnaliser encore davantage le produit, a pour sa part souligné Emmanuel Julien, ancien directeur industriel chez Air Liquide. probablement une vingtaine de pour cent des “jobs” dans les pays en voie de développement et probablement une dizaine de pour cent dans des pays développés pourraient être robotisés », selon les estimations de McKinsey. L’usine sans humains, tant de fois annoncée et décriée, serait-elle pour demain ? Non, se sont accordés les experts vendredi. « Le “tout se fait tout seul”, c’est un peu de la science-fiction, selon M. Julien. Je crois que l’usine du futur va enlever des tâches ré- Le règne de l’automatisation « La deuxième grande révolution, c’est la robotique de pointe. La robotique, c’est assez ancien, mais on a une nouvelle génération de robots qui arrive ; pour vous donner un exemple, on est maintenant capable de faire un traitement entièrement robotisé des laitues », a expliqué M. Pelissié du Rausas. « C’est-à-dire qu’on peut attraper des laitues, vérifier qu’elles sont bonnes à la consommation, les packager et les envoyer de façon entièrement robotisée alors qu’on a longtemps pensé que c’était impossible pour les fruits et légumes », a-t-il raconté. « Cela veut aussi dire que mante toutes les 10 impressions. Le système de papier sans encre de ZINK est censé préserver les couleurs plus longtemps et produit moins de « bavures » que les méthodes d’impression classiques. Enfin, les utilisateurs peuvent la transporter facilement dans une grande poche ou dans un sac. Le design épuré s’apparente à celui d’un iPhone. pétitives et franchement pas intéressantes, pour les ouvriers en particulier, elle va en revanche ajouter beaucoup de tâches à valeur ajoutée pour des ingénieurs, des techniciens, etc. » Usines en kit « Dans l’usine moderne, on va avoir besoin d’encore moins de travail et plus de machines, et donc une des questions, c’est comment l’usine va rester un lieu de socialisation », a souligné l’économiste, qui dirige la revue Sociétal. Souvent rectangle monoli- bien sur votre disque dur. Revo Uninstaller va ainsi vous permettre de garder un système propre. Cela vous permettra aussi de réinstaller un logiciel depuis zéro sur votre ordinateur, sans tenir compte des résidus qui se trouvaient et qui ont été supprimés. Revo Uninstaller dispose aussi d’un mode chasseur afin de localiser et désinstaller un logiciel récalcitrant qui n’apparaîtrait pas dans la liste des logiciels installés. Il comporte également divers outils système pour par exemple supprimer définitivement des fichiers en toute sécurité, rechercher des fichiers anciens... Revo Uninstaller se révèle donc être un remplaçant de choix pour l’assistant Ajout/ Suppression de programmes de Windows qui est assez limité. 07:00 Journal 07:30 Akhbar el-Sabah 08:00 Infos 08:15 Akhbar el-Sabah 09:00 Infos 09:15 Kalam Beyrouth 10:00 Infos 10:15 Aalam el-Sabah 11:00 Infos 11:15 Aalam el-Sabah 12:00 Infos 12:15 Aalam el-Sabah 13:00 Al-Houroub Min al-Gharb 14:00 Oul Nchallah 15:00 Infos 16:00 Journal arménien 16:15 Journal anglais 16:40 Journal français OTV 08:00 Yaoum Jdid 11:30 Hiwar el-Yaoum 12:30 Bila Hassani 14:15 Infos 14:45 Sabaya 16:30 Journal arménien 17:00 Kazadoo 17:45 Aa Nar Latifé 19:45 Journal 21:45 Chi wa Menno 23:30 Infos. MTV 07:20 Revue de presse 08:00 Infos 08:20 MTV Alive 13:02 Al-Hall Enna 14:00 Beyrouth el-Yaoum 16:30 NRJ Music Videos 17:00 @ MTV 18:00 Aghani, Aghani 18:50 Helwe wa Kezzebe 19:52 Journal 20:45 Zaffé 22:45 I am a Woman 00:00 Infos. Chaînes câblées TF1 18:25 Bienvenue chez nous 19:20 Une famille en or 20:05 Le juste prix 21:00 Journal 21:50 Série Criminal Minds 01:10 Série House. France 2 17:35 Dans la peau d’un chef 18:50 Jusqu’ici tout va bien 21:00 Journal 21:45 Brassens, la mauvaise réputation 23:25 Un jour, un destin. Pompidou. France 3 17:10 Des chiffres et des lettres 18:30 Slam 19:10 Questions pour un champion 20:00 Le 19/20 21:15 Plus belle la vie 21:45 À chaque région son match. M6 18:30 Un dîner presque parfait 19:40 100% Mag 21:05 Scènes de ménages 21:50 Ice Show en direct 00:15 Ice After Show. Fiche technique Arte – Nom : Revo Uninstaller – Version : 1.95 – Éditeur : VS Revo Group – Prix : gratuit – Langue : français – Taille du fichier : 2,50 Mo – Système : Windows XP/ Vista/7. 18:10 Xenius 18:40 Enquête d’ailleurs 20:00 Méditerranée sauvage 21:50 Comédie dramatique Man on the Moon 23:45 Documentaire Bloody Daughter. TV5 Monde Europe thique, l’usine pourrait bien également changer de forme, pour mieux s’adapter aux chaînes logistiques, a rappelé Éric Ballot, professeur à Mines-ParisTech, avec des sites en forme d’étoile ou de croix pour augmenter au maximum les ouvertures vers l’extérieur. Autre tendance : l’usine en kit démontable, comme l’expérimente actuellement Procter & Gamble en Espagne. « On ne fait plus seulement voyager les produits, on déplace aussi l’usine, conçue pour voyager en conteneurs et assemblée en deux ou trois jours », par exemple pour alimenter une demande exceptionnelle sur un marché, a expliqué M. Ballot. Le patron des patrons français, Pierre Gattaz, a lui prédit une usine réglée comme du papier à musique, jouant la plupart du temps « du Chopin ». « Mais capable d’improviser du jazz de temps en temps » pour s’adapter aux besoins de plus en plus imprévisibles des clients, a souligné le dirigeant de Radiall, un des derniers fleurons français de l’électronique. 17:15 Souriya el-Yaoum 17:30 Sayyidat el-Mazraa 18:30 Ard el-Ossmaniyyine 19:30 Journal 20:15 DNA 20:30 Feuilleton Mou’abad 21:30 Inter-views 23:30 Infos 00:00 Sayyidat el-Mazraa 01:00 Ard el-Ossmaniyyine 02:00 Feuilleton Mou’abad 03:00 Inter-views 06:30 Yoga. 08:50 Télématin 09:00 Le journal de RadioCanada 09:26 TV5 Monde le journal 09:38 Wari 10:05 Flash 10:08 L’épicerie 10:33 Une brique dans le ventre 11:00 Flash 11:03 Littoral 11:30 Nec plus ultra la collection 12:00 Flash 12:02 Mot de passe 12:30 Plus belle la vie 13:00 Flash 13:02 Destinations goûts 13:32 Le peuple du Mékong 14:30 Le journal de la RTBF 15:03 Frisson des collines 16:46 Les adieux de la grise 17:02 Cut 17:28 Questions pour un champion 18:00 Flash 18:02 Envoyé spécial, la suite 18:42 Géopolitis 19:00 64’ Le monde en français – 1re partie 19:23 Le journal de l’économie 19:31 Rouge Brésil 21:13 S’il n’en restait qu’une 21:30 Le journal de France 2 22:01 L’art à tout prix 00:00 Le journal de la RTS 00:26 TV5 Monde le journal d’Afrique 00:45 L’invité 00:57 Alexandra David-Néel, j’irai au pays des neiges 02:41 Temps présent 03:34 TV5 Monde le journal 03:58 Artisans du changement. TV5 Monde Orient 09:21 Télématin 10:06 TV5 Monde le journal 10:18 Leçons de style 10:32 Tournée générale 11:02 Flash 11:04 Jardins et loisirs 11:30 Ricardo 12:00 TV5 Monde le journal 12:14 Plus belle la vie 12:39 Cut 13:05 Flash 13:07 Des chiffres et des lettres 13:38 Flash 13:40 Tout le monde veut prendre sa place 14:30 Le journal de la RTBF 15:04 64, rue du Zoo 15:16 Les Dalton 15:24 Yakari 15:37 Marcelino 16:00 La grande révolution de l’alimentation 16:42 Nouvo 17:00 Questions pour un champion 17:30 C à vous 18:37 Envoyé spécial, la suite 19:16 Le dessous des cartes 19:30 64’ Le monde en français – 1re partie 19:54 Le journal de l’économie 20:00 64’ Le monde en français – 2e partie 20:21 L’invité 20:30 64’ L’essentiel 20:35 Le peuple du Mékong 21:30 Le journal de France 2 22:00 Nous 23:43 Nouvo 00:00 TV5 Monde le journal d’Afrique 00:22 Le journal de la RTS 00:52 Le journal de l’économie 01:01 Envoyé spécial 02:36 Le dessous des cartes 03:00 TV5 Monde le journal 03:24 L’invité 03:32 Le journal de l’économie 03:36 Arte reportage. Radio Liban 96,2 FM 07:00 RFI En direct 10:00 RL Libre cours 11:00 RL Flâneries matinales 12:00 RL Rush Hour 13:00 RL Journal 13:30 RFI En direct 14:00 RL C’est encore mieux l’après-midi 15:00 RL L’heure blonde 16:00 RFI Infos en direct 16:10 RL Carrefour du jazz 17:00 RL Vous avez dit musique? 18:00 RL Mon manège à moi 19:00 RL Journal 19:10 RFI En direct 20:00 RL Micro-ondes 21:00 RL Wild Thing 22:00 RL Programme arménien 22:30 RFI Le fil musical. 16 Ici et ailleurs La e-cigarette, le selfie, le grunge ou Daft Punk... so 2013 ! mercredi 18 décembre 2013 Le dessin de pinter Rétrospective Zoom sur les tendances mondiales de l’année, en attendant celles de 2014. Grunge, minimalisme, sportswear : so 2013 ! Le col claudine porté par des filles sages au look nickel ? Exit en 2013 ! Hedi Slimane a achevé d’enterrer cette tendance en mars avec son défilé pour Saint Laurent. Sous le regard médusé des rédactrices de mode, il a présenté des filles grunge, cheveux lâchés genre pas coiffés, chemises à carreaux à la Nirvana. Hedi Slimane a même fait appel à l’ex de Kurt Cobain, Courtney Love, pour une campagne de pub. Ce style un peu cracra n’a pas tardé à descendre dans la rue, côtoyant, sans transition, une autre tendance forte : la mode minimaliste. Des coupes très épurées, qui font penser à un travail d’architecte. L’oversize, des vêtements trop grands, n’est jamais très loin. Mais c’est une fausse simplicité, qui peut se révéler très élégante, comme chez Céline, qui a lancé la tendance. En 2013, des looks sportswear ont également gagné du terrain. Et le sexy dans tout ça ? Peut-être fera-t-il son retour en 2014, avec beaucoup de transparence vue sur les podiums pour l’été prochain. prendre l’autoroute à contresens, vapoter, c’est rouler à 140 km/h au lieu de 130 km/h », résume à sa manière le pneumologue et président de l’Office français de prévention du tabagisme français Bertrand Dautzenberg. L’autoportrait du XXIe siècle Une clope, mais sans le goudron, la cendre, la fumée et la plupart des substances toxiques : la cigarette électronique connaît un succès fulgurant, surtout en Europe et aux États-Unis. Kenzo Tribouillard/AFP Daft Punk et le Thin White Duke Fin mai, Daft Punk, fer de lance de la « French Touch », donnait enfin un successeur au décevant « Human After All », publié huit ans auparavant. Grâce à une intense campagne marketing et à l’imparable tube Get Lucky, le duo casqué a réussi à faire de la sortie de « Random Access Memories » un événement mondial. Vendu à 3 millions d’exemplaires, il figure en bonne place dans le classement des meilleurs disques de l’année établi à travers le globe et a raflé quatre nominations aux prestigieux Grammy Awards américains. « Random Access Memories » a aussi remis au goût du jour le disco, en mettant à l’honneur deux invités prestigieux : le guitariste de Chic, Nile Rodgers, et le producteur Giorgio Moroder. Avant les Frenchies, en janvier, David Bowie avait pris le monde par surprise en profitant de son 66e anniversaire pour annoncer son retour après dix ans d’absence. Ces dernières années, le « Thin White Duke » s’était fait très discret, poussant la presse à spéculer sur des problèmes de santé. Mais « The Next Day » a prouvé que Bowie était dans une forme éclatante, se L’Orient : Fondé par Georges Naccache en 1924 Le Jour: Fondé par Michel Chiha en 1934 Société Générale de Presse et d’Édition SAL Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444 Abonnement 05/453665 [email protected] Administration Fax 05/454201 [email protected] Rédaction Fax 05/957444 [email protected] Carnet, petites annonces Tél. Fax 05/454108 Régie publicitaire - Pressmedia Tél. 01/577000 - Fax 01/561380 Président-directeur général Michel EDDÉ Administrateur délégué Nayla de FREIGE Éditorialiste, conseiller du PDG Issa GORAIEB Rédacteur en chef Nagib AOUN Rédacteurs en chef adjoints Abdo CHAKHTOURA (directeur responsable) Gaby NASR Secrétaire général de la rédaction Michel TOUMA (directeur responsable) Liban Élie FAYAD Tilda ABOU RIZK Culture Maria CHAKHTOURA International Antoine AJOURY Économie Rana ANDRAOS Sports Makram HADDAD Rédaction Web Émilie SUEUR Directeur financier Georges CHAMIEH Informatique Ghassan KHNAISSER Département technique Fady SAAIBY Yehya HAMDAN Alors, déplacé ou pas ? Le 10 décembre, lors de l’hommage rendu à Nelson Mandela dans les tribunes du stade de Soweto, le « selfie » (autoportrait au Smartphone) du président américain Barack Obama en compagnie des Premiers ministres danois et britannique a agité les réseaux sociaux et fait le tour de la planète. Les nombreuses réactions ont oscillé entre critique, consternation – comment de grands dirigeants peuvent-ils agir comme des adolescents un jour pareil ? –, amusement ou ironie. Mais surtout, l’affaire a consacré pour de bon ce nouveau mot. Les « selfies » – pour « selfportrait » – se comptent par dizaines de millions sur Facebook, Instagram ou Twitter où ils sont notamment postés par les stars, de Rihanna à Michelle Obama en passant par Bill Clinton. Un phénomène qui a pris tellement d’ampleur que les très sérieux dictionnaires britanniques Oxford ont élu « selfie » mot de l’année 2013. Les verts à l’assaut des bleus ! Le selfie du président américain Barack Obama en compagnie des Premiers ministres danois et britannique a agité les réseaux sociaux et fait le tour de la planète. Roberto Schmidt/AFP vendant à plus d’ 1,2 million d’exemplaires dans le monde. Autre retour très attendu en 2014 : celui des Irlandais de U2, dont le nouvel album est pressenti pour le printemps. Quand l’Occident vapote Une clope, mais sans le goudron, la cendre, la fumée et la plupart des substances toxiques : la cigarette élec- tronique, un appareil délivrant une vapeur aromatisée contenant de la nicotine, connaît un succès fulgurant, surtout en Europe et aux États-Unis. La consommation d’e-cigarettes double chaque année depuis quatre ans. Aujourd’hui, ils seraient sept millions en Europe à s’adonner au vapotage, selon des chiffres publiés lors d’une récente conférence internationale sur le sujet à Londres. La conclusion de ce colloque d’experts ? Le remplacement de la cigarette par la cigarette électronique pourrait sauver des millions de vies, même si les méfaits possibles de ce nouvel accessoire aux allures de gros stylo restent à étudier de près. « Fumer, c’est un peu Ils sont verts, asiatiques et comptent déjà nombre d’adeptes. Le japonais Line ou le chinois WeChat et leur logo vert sont partis cet automne à la conquête des internautes européens et audelà. En face, les bleus Twitter et Facebook n’ont qu’à bien se tenir. Appels vocaux gratuits, messagerie instantanée, géolocalisation, fil d’actualités... WeChat et Line, qui offrent tous les deux les mêmes services, se présentent comme un condensé de Facebook, Skype et Whatsapp. Dans leur pré carré oriental et ailleurs, le nombre d’utilisateurs explose. Line revendique désormais plus de 300 millions d’utilisateurs inscrits tandis que WeChat dit avoir dépassé les 600 millions, dont 150 hors de Chine. Adossés à des géants de l’Internet, tous deux misent sur la vente de « stickers », ces petites figurines qui servent à exprimer ses émotions, et les partenariats avec les marques (et la géolocalisation de clients potentiels) pour monétiser leur service. Une belle bataille en perspective en 2014. (Source : AFP) Repasser ses leçons... en chantant Société Une association initie des jeunes au rap engagé pour rendre plus motivant l’apprentissage de l’anglais. Casquette à l’envers, Vi, le prof d’anglais, distribue aux élèves les paroles de la chanson au programme du cours : The Fire du groupe américain The Roots, un rap engagé, une manière novatrice d’enseigner l’anglais en Seine-Saint-Denis. « That’s good rap, isn’t it ? » demande de son vrai nom Vivaddhana Khaou, franco-cambodgien, à la dizaine d’élèves dans une salle du club de football américain des Flash de La Courneuve. À l’aide d’un rétroprojecteur, le jeune professeur, membre de l’association « one, two, three... rap », diffuse le clip du mythique groupe avec les soustitres, avant d’expliquer, « in english of course », l’histoire de The Roots. Un peu de grammaire, un peu de vocabulaire et un peu de lecture pour ces élèves âgés de 11 à 19 ans. « On a plus envie d’apprendre à travers la musique », explique Franck, 14 ans. « Et puis au collège, je dois enlever mon bonnet en classe », s’amuse-t-il. Après l’étude de texte vient le moment tant attendu. Les élèves doivent écrire un rap en anglais avec des rimes, autour du thème de la passion. Vi lance un « beat » qui résonne dans la salle de classe. En cercle, chacun essaye à tour de rôle de se lancer dans la scansion, avec plus ou moins de réussite. Mais même pour ceux qui bafouillent, les encouragements sont là. « Yes I like it ! » félicite Vi après le rap de Matthieu, charmante petite tête blonde de 11 ans. « J’ai toujours aimé le hip-hop et l’anglais », explique Anthony Mahoungou, 19 ans, aux faux airs de Will Smith, qui a disputé la Coupe du monde juniors de football américain au Texas en 2012. « Dans le club, tous les jeunes rêvent d’aller aux US et on sait qu’il faut bien parler anglais. C’est une bonne manière de se perfectionner », ajoute-t-il, pas peu fier d’avoir eu 14 au bac en anglais. Le dernier atelier doit permettre de révéler son talent d’improvisation. Sur le tableau, Vi inscrit des mots qui riment avec les prénoms : « Franck=Bank/ Daoud=Hollywood/ Anthony=Melody... » Pas forcément évident de faire un rap cohérent, mais là aussi, la bonne humeur est au rendez-vous. « Le but de l’association est de les mettre à l’aise avec l’anglais pour qu’ils n’aient pas honte de parler », explique Vi, professeur bénévole de 26 ans, qui choisit des « chansons de rap avec des messages », récusant les plus salaces ou provocantes comme celles de Snoop Dogg. À l’origine du projet : Audrey Noeltner, 26 ans, née d’une mère française et d’un père américain, diplômée de Sciences Po et amatrice de hip-hop. « Je donnais des cours de soutien scolaire à des jeunes dans le XVIIIe à Paris et j’avais du mal à les motiver, expliquet-elle. Ils me disaient “c’est nul l’anglais, ça sert à rien”. J’ai pensé qu’avec le rap ça pouvait marcher et on a décidé de monter l’association, d’abord dans ce club de football américain, où j’ai été la première femme licenciée. » Une idée qui a tout de suite plu à la direction de l’équipe de football américain, « consciente du rôle social que le Flash doit jouer dans la ville », glisse Bruno Lacam-Caron, manageur général du club. Aussi, depuis septembre 2012, une dizaine de professeurs donnent des cours gratuits d’anglais à La Courneuve, mais aussi à SaintOuen et dans le nord de la capitale. « Il y a beaucoup de choses qui se montent dans le monde entier par le biais du rap », rappelle Audrey Noeltner, de retour d’un symposium à Harlem sur le hip-hop et l’éducation. « Aux États-Unis, ils se servent du rap pour enseigner la chimie et même pour réciter du Shakespeare, car sa rythmique se prête bien au hiphop », glisse-t-elle. (Source : AFP) français Robert Bresson. 2001 : décès du chanteur français Gilbert Bécaud. 2005 : consécration à Paris de la première église catholique chinoise de France, Notre-Dame de Chine. La rythmique de Shakespeare Le 18 décembre dans l’histoire 1851 : mort du peintre britannique Joseph Turner. 1944 : premier numéro du journal Le Monde (daté du 19/12). 1969 : la peine de mort est abolie en Grande-Bretagne. 1999 : mort du cinéaste People Le pape François fête ses 77 ans en compagnie de SDF Des sans domicile fixe, habitués du quartier du Vatican, ont partagé le petit déjeuner d’anniversaire du pape François. Osservatore Romano/Reuters Le pape François a fêté hier ses 77 ans en commençant cette journée un peu spéciale en célébrant la messe à la résidence Sainte-Marthe, où il réside. Le personnel de la maison y avait été convié, afin de créer « un climat particulièrement familial », selon un communiqué diffusé par le bureau de presse du Vatican. L’aumônier du pape, Mgr Konrad Krajewski, lui a présenté quatre sans domicile fixe (SDF), habitués du quartier du Vatican, avec qui il a partagé son petit déjeuner, pris après la messe. Le prélat polonais, à la tête du « service de premiers secours » du Vatican, a raconté récemment comment il mettait en pratique les priorités de François pour une Église solidaire, en venant en aide aux plus démunis. Pour financer ces opérations, il délivre des « parchemins » agrémentés du sceau papal, pour la somme de 25 euros minimum. L’an dernier, quelque 250 000 parchemins ont été vendus, 6 500 aides fournies. Par ailleurs, les vœux de bon anniversaire ont fleuri sur les réseaux sociaux toute la matinée, durant laquelle le hashtag #papafrancesco a figuré parmi les dix sujets les plus commentés sur Twitter Italia. Parmi ces messages, celui de la chanteuse italienne Laura Pausini, qui a twitté en espagnol – la langue maternelle de François – « Feliz cumpleaños Papa Francesco. Esta cancion es para ti » (joyeux anniversaire pape François. Cette chanson est pour toi), en lui dédiant l’une de ses chansons de Noël. Dans l’après-midi, le pape devait recevoir son équipe de football préférée, San Lorenzo, qui a remporté dimanche le titre de champion d’Argentine. (Source : AFP) Record Le Qatar déploie le plus grand drapeau du monde Le tissu nécessaire pour fabriquer le drapeau d’une superficie de 101 000 m2 va être recyclé et utilisé pour fabriquer des cartables distribués à plus de 200 000 écoliers dans 60 pays pauvres. HO/Katara Media Office/AFP Le plus grand drapeau du monde, d’une superficie de 101 000 m2, a été dévoilé au Qatar, à l’occasion de la fête nationale de ce richissime émirat gazier. Le drapeau pourpre et blanc, qui a été reconnu par une délégation du livre Guinness des records comme le plus grand du monde, a été dévoilé à Loussail, une zone industrielle au nord de Doha. Il pèse 10 tonnes et sa superficie égale celle de 19 terrains de football. Selon le quotidien al-Sharq, le tissu nécessaire pour le fabriquer a dû être acheminé à bord de trois avions. Ce tissu va être recyclé et sera utilisé pour fabriquer des cartables qui seront distribués à plus de 200 000 écoliers dans 60 pays pauvres, selon la presse locale. (Source : AFP)