Les tenues de sécurité de la SNCF conçues par une
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Les tenues de sécurité de la SNCF conçues par une
BEAUJOLAIS Rédaction : 15 allée des Cordeliers, 69400 Villefranche 04 74 68 10 10 [email protected] ; Publicité : 04 72 22 24 37 [email protected] Les tenues de sécurité de la SNCF conçues par une entreprise de Gleizé Économie. Le groupe Cepovett emploie 250 collaborateurs dont une centaine à Gleizé, son siège social. Parmi ses activités, la société s’est spécialisée dans la protection des salariés contre les risques d’accidents du travail. Elle a récemment remporté un contrat de près de 30 millions d’euros avec la SNCF. D epuis quelques mois, les 40 000 agents techniques de la SNCF ne quittent plus leurs tenues, majoritairement orange fluorescent, fourni par Cepovett. L’entreprise, dont le siège social est à Gleizé, a en effet remporté un contrat de près de 30 millions d’euros avec la SNCF l’an dernier. Cette collection unique, réalisée à partir de tissus techniques « made in France », concer ne pour la première fois tous les personnels techni ques de l’entreprise ferro viaire, qu’ils travaillent sur les infrastr uctures, à la ré p a r a t i o n d e m a té r i e l , pour le fret ou le nettoyage des trains. Cepovett se positionne dans la lutte contre les accidents du travail Une sur pr ise ? Pas vrai ment. Car, route de Mont melas à Gleizé, Cepovett travaille déjà depuis plu sieurs années sur le marché des EPI, comprendre « équi pements de protection indi viduel ». Des produits qui visent à protéger les profes sionnels contre des risques identifiés sur leur lieu de travail : manque de visibili té, risques électriques, ther miques, chimiques, explo sifs, radioactifs… Un marché en pleine expan sion avec le durcissement des réglementations et la pr ise de conscience des employeurs sur la sécurité au travail. Aujourd’hui, chez Cepovett, plus de 30 % du chiffre d’affaires global du Groupe est consacré aux EPI. Un chiffre multiplié par trois depuis les cinq derniè res années. Démonstration d’embrasement En partenariat avec la société Dupont, Cepovett effectuait des démonstrations d’embrasement il y a quelques jours avec un mannequin grandeur nature doté de 122 capteurs de chaleur. En médaillon, le vêtement est ressorti brûlé à l’extérieur mais intact à l’intérieur. « Mais il y a encore une grosse marge de progres sion car on constate tou jours que beaucoup de pro fe s s i o n n e l s n e s o n t p a s correctement équipés et que beaucoup d’accidents du travail pourraient être évités. On estime notam ment qu’une personne sur trois n’est pas équipée d’un vêtement de travail alors qu’elle le devrait : bon nombre d’artisans cou vreurs montent par exemple sur des toits sans un bon équipement », indique Marie Blanchard Brunel, d i r e c t r i c e m a rket i n g et communication de Cepo vett. Il y a quelques jour s, la société organisait des jour nées de démonstration plutôt spectaculaires. Revêtu d’une tenue de test, un mannequin grandeur 24 HEURES EN BEAUJOLAIS Bernard Perrut demande au Gouvernement « plus de visibilité pour le nouveau Rhône » Ce mardi soir, lors de la discussion des textes de loi concernant la métropole de Lyon, Bernard Perrut est intervenu à l’Assemblée pour demander à la ministre de la Décentralisation « plus de visibilité » pour le nouveau Rhône, en attente d’une véritable organisation, indiquait un communiqué envoyé, ce mercredi. Il a plaidé « en tant que maire de Villefranche pour que sa ville soit 69A légitimement le chef-lieu du nouveau Rhône, mais aussi pour que l’organisation judiciaire actuelle soit maintenue et renforcée, et encore pour que l’État nomme l’actuel sous-préfet, secrétaire général adjoint auprès du préfet de région comme cela avait été annoncé », poursuit le document. La ministre a rappelé au député le texte selon lequel « le chef-lieu du département est fixé par décret en conseil d’État après consultation du conseil général du Rhône et du conseil municipal de la commune intéressée ». Photos DR et X.Alloy Cepovett : une success story familiale née en 1948 nature était soumis à un embrasement généralisé provoqué par des brûleurs à propane. À la sortie, le vête ment est brûlé à l’extérieur, mais l’intérieur est intact. L’objectif était de présenter le nouveau catalogue EPI de l’entreprise, histoire de se positionner encore un peu plus haut sur un marc hé qui vise à lutter contre les accidents du tra vail. Xavier Alloy La société Cepovett, aujourd’hui leader sur le marché du vêtement professionnel en Europe, est un groupe industriel textile français fondé en 1948 à Gleizé par Setrak Sandjian. Toujours dirigée par la famille Sandjian, elle est aujourd’hui pilotée par une direction collégiale constituée de Nicolas Sandjian, le petit-fils du fondateur et Gaël Vanneuville. Cepovett s’est construite à travers l’acquisition d’autres sociétés du secteur dans un esprit de diversification, de savoir-faire et de positionnements sur des marchés spécifiques. Cepovett (100 M€ de CA) est notamment spécialisée dans la conception, la fabrication et la distribution d’équipements de protection individuelle (EPI), d’uniformes, costumes professionnels… tant pour l’industrie, l’agriculture que le tertiaire. Ses produits qui sont livrés dans une centaine de pays s’adressent aussi bien aux artisans qu’aux grands comptes tels que la RATP, Europcar, Orange, groupe VINCI, Sodexo monde ou encore la ville de Paris. L’entreprises emploie 250 personnes en France, dont une centaine à Gleizé. [ ZOOM ] VILLEFRANCHE La mobilisation se poursuit à l’Escaldoise pour maintenir les emplois Il y a une semaine, pile, les salariés de l’Escaladoi se étaient rassemblés devant le siège de l’Asea (Association de sauvegar de de l’enfance et de l’adolescence). Créé par la Protection judiciaire de la jeunesse, en 2006, en Calade, ce service d’insertion sociale des ados âgés de 15 à 18 ans, sous main de justice, est menacé de fermeture. Une information connue depuis le 25 février. Et le comité d’entreprise de ce lundi ne les a pas rassu rés. L’impasse économique que la structure traverse semble intraitable. «En l’état actuel des choses, nous savons que la psy, le chef de service et un mitemps éducatif ne seraient pas recon duits », indiquait, ce mer credi, Sylvie Marquin, déléguée au comité d’entreprise. « Un service minimum devrait être assuré à l’Escaladoise, jusqu’à juin. Après, on ne sait pas ». Ce jeudi, ils seront une nouvelle fois regroupés rue de la Paix, pour faire valoir leurs inquiétudes. En 2014, la structure avait accompagné et aidé 24 jeunes de Villefranche et de la région. JEUDI 26 MARS 2015 - LE PROGRES 15