Définition, description et statut des médicaments et autres

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Définition, description et statut des médicaments et autres
Définition, description statut des
médicaments et autres produits de santé
Définition :
Toute substance ou compostions présentées comme possédant des propriété curative ou préventive à l’égard des
maladies humaines ou animales, ainsi que toutes substance ou composition pouvant être utilisées chez l’homme ou
chez l’animal ou pouvant leur être administrée en vie d’établir un diagnostique médical ou de restaurer corriger ou
modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique immunologique ou métabolique.
1 - Les spécialités pharmaceutiques
• «Tout médicament préparé à l’avance, présenté sous un conditionnement particulier et caractérisé par des
dénomination spéciale» (-4500 spécités pharma pour 1500 principes actifs)
• Dénomination spécialisé = non commercial
- Exemple : Doliprane Efferalgan.
Chaque principe actif possède une dénomination commune international ou DCI
Exemple : Paracétamol (acétaminophen)
Les noms chimiques sont peu utilisées :
- Paracétamol : Para-Acétyl-Amino-Phénol
2 - Les préparations officinales
« Toute médicament préparé en pharmacie, inscit à la pharmacopée ou au formulaire national et destinée à être
dispensé directement aux patients de la pharmacie »/
- Ex : pommade contre les verrues.
3 - Les préparations magistrales
« Tout médicament prépare selon une prescription médicale destinée à un malade déterminée, soit extemporanément
dans une pharmacie, soit dans une pharmacie sous traitante »
- Exemple : gélules à base d’extrait de plante
La pharmacopée Française
Ouvrage réglementaire destinée aux professionnels de santé
Des monographies définissent notamment des critères de pureté des matières premières, ou des
préparation entrant dans la fabrication des médicaments (à usage humain et vétérinaire) et les méthodes
d’analyses à utiliser pour en assurer le contrôle.
La pharmacopée Européenne
Ses normes s’appliquent règlementairement à l’ensembles des états membres signataires de la convention
pour l’élaboration de la pharmacopée européenne (37 états)
La pharmacopée européenne est complètes pour certaines états par des pharmacopées nationales.
4 - Les préparations hospitalières
• « tout médicament à l'exceptions des produits de thérapie génique ou cellulaire préparé selon les indication de la
pharmacopée et en conformité avec les bonne pratiques mentionnées dans le code de la santé publique »
• « Les préparation hospitalières sont dispensées sur prescription médicale a une ou plusieurs patient par la pharmacie
à usage intérieur de l’hôpital et l’absence de spécialités pharmaceutiques disponible ou adaptée »
• « Autorisation nécessaire donc limité »
Ex : série de gélules à usage (dosage pédiatrique)
Cas particulier de préparation magistrale à l’hôpital
Reconstitution des cytostatique (anti-cancéreux)
- Posologie individualisées (Poids, surface corporelle ...)
- Potentiellement toxiques pour le personnel soignant.
- Cout élevé (pas de pertes)
Reconstitution individuelle (conditions très strictes selon les mentions de l’AMM, autorisation de mise sur le marché (non
toxique, efficace, fabriqué dans de bonnes conditions)
Exemple : Posologie et mode d’administration du 5-FU
En monothérapie :
Posologie moyenne de 400 à 600 mg/m2/jour pendant 3 à 6 jours par mois en perfusion 4 d’une heure environ
En association à d’autres cytostociques.
Dilutions :
15 ml de solutions injectable peuvent être mélangé à 250ml des solutions suivantes
-Chlorure de sodium 0,9%
-Glucose à 5% ou 10%
-Solution de Ringer
Les solutions diluée sont stables 8 heures après leur préparation.
Préparation dans une enceinte stérile
Plus proche des spécialités préparée dans l’industrie que des préparation
magistrales préparées à l’officine.
5 - Les spécialités génériques
« Copies de spécialités originales (princeps) dont le brevet
d'invention est arrivé à terme »
Le Brevet sur un principe actif donne une exclusivité à
l’inventeur pendant une durée maximale de 25 ans, ensuite il
tombe dans le domaine public et la spécialité peut être copiée.
Les génériques sont le plus souvent nommées avec la DCI suivie du nom du laboratoire
La spécialité générique à la même composition qualitative et quantitative en principe actif et la même forme
pharmaceutique que la spécialité princeps.
Le pharmacien peut alors substituer sauf si le prescripteur ou le patients’y oppose.
Les procédés de fabrication et les excipients peuvent être différents mais les génériques doivent être bio-équivalents.
Bioéquivalence :
Deux médicament sont bioéquivalent si les quantités et les vitesse auxquelles le principe active atteint la circulation
sanguine après leur administration sont suffisamment similaire pour conclure à une efficacité identique.
Origine du problème : accidents par surdosage suite à des changements de spécialité présentant des dosages
similaires.
Bases scientifiquesdes études de bioéquivalences
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Biodisponibilté !
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Pharmacodynamique
Si concentration identique alors effet identiques.
Bioéquivalence : « même » biodisponibilité
La bioéquivalence est démontée en comparant les courbes de concentrations plasmiques du principes actif en fonction
du temps avec pour :
- La quantité : a surface sous la courbe (AUC)
- La vitesse : concentration (Cmax) et temps du pic (Tmax)
Les paramètres pharmacocinétiques servant aux étude de
bioéquivalence
Mais les choses ne sont pas si simple :
Passe
Ne passe pas
D’un points de vue statistique l’objectif n’est pas de démontrée une identités mais
une absence de différence significative.
Les 2 formes à comparer sont administrées :
- En 2 occasions distinctes
- Séparées typiquement de 2 semaines
- À 12 ou 24 volontaires sains
- Dans des conditions parfaitement contrôlée (à jeun ...)
Les moyennes des paramètres pharmacoccinétiques des deux médicaments sont
comparées (rapports) et les intervalles de confiance de 90% sont calculés
La bioéquivalence est prouvée si les intervalles de confiance de ces rapports sont
inclus dans la fourchette de 80% - 125%
En pratique dans la grande majorité des cas la bioéquivalence entre deux produits ne pourra être démontée que si les
valeurs moyennes pour ‘AUC et le Cmax présentant un écart de moins de 5% entre le produits test et le produit de
référence.
Car la variabilité de la biodisponibilité inhérente à chaque produit et au patient lui même, des différences de valeurs
moyennes de plus de 5% pour l’AUC et Cmax risquent de donner des intervalles de confiance débordant de la
fourchette 80-125%
Il ne s’agit donc pas d’une science exacte.
Médicaments à marge thérapeutique étroite
Définition : Médicament pour lesqueles une légère différence de dose biosiponibles peut entrainer des échecs
thérapeutiques et/ou des effets indésirables graves.
Ce problème concerne les :
- Antiarythmiques
- Antiépileptique
- Anticoagulants oraux
- Digitalique
- Immunosuppresseurs
- Théoplyline et dérivées
Il faut donc obtenir des garanties strictes quand à leur bioéquivalence c’est notamment le cas pour un médicaments
génériques comparé à un médicament original.
6 - Les médicaments biosimilaires
« copies de médicaments issus des biotechnologies qui ne sont plus couvent par leur brevet »
- peptides produits par génie génétique
Les procédés de fabrication de ces médicaments ne sont jamais identiques ce qui peut avoir des effets marqués sur
leurs effets.
A la différence des génériques, les biosimilaires doivent montrer lors d’essais cliniques, des effets thérapeutiques
équivalents au biomédicament d’origine.
7 - Les dérivées du sang
Les médicaments dérivées du sang ou issus de pools de plasma sont aussi considérées comme des médicaments et
soumis à traçabilité (N° de lot : unité de fabrication).
Autres produits de santé
Dispositifs médicaux « tout intruments, appareil équipement, matière, produit à l’exception des produits d’origine
humaine ... Destinée à être utilisé chez l’homme à des fins médicales ».
Ex : pansements, fils, aiguilles prothèses.