Rapport simplifie Sodepar
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SODEPAR Rapport d’activités 2007 1 SOMMAIRE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE I. COOPERATION ECONOMIQUE A. Groupe de travail coopération économique B. Péninsule de Burin C. Forum de développement économique de la Péninsule de Burin D. Consulat général des Etats-Unis E. Projet de développement économique F. Chambre de Commerce France Canada Atlantique G. Commission mixte franco canadienne H. Rencontre d’une délégation de Saint-Pierre et Miquelon avec le premier ministre terreneuvien I. Entretien avec le Ministre du tourisme de Terre-Neuve & Labrador J. Réseau de Développement Economique et de l’Employabilité – RDEE K. Salon SEINO L. Assises de la coopération régionale M. Ambassade du Canada à Paris II. QUARANTAINE DE MIQUELON A. Fonctionnement de la station B. Tests sanguins C. Transport D. Démarches auprès des autorités E. Commercialisation de la station F. Conclusion III. AUTRES DOSSIERS AGRICOLES IV. HYDROCARBURES V. AUTRES ENERGIES VI. BROCHURE INVESTIR A SAINT-PIERRE ET MIQUELON VII. DOSSIER TRANSFERT DE MAIN D’ŒUVRE VIII. DEROGATION A LA REGLE D’ORIGINE 2 GESTION DES RELATIONS COLLECTIVITE / UNION EUROPENNE I. SAINT-PIERRE ET MIQUELON, UN PARTENAIRE ACTIF DANS LES RELATIONS ENTRE LES PAYS ET TERRITOIRES D’OUTRE-MER ET L’UNION EUROPEENNE A. Présidence de l’OCTA B. Forum PTOM-Union européenne II. LE FONDS EUROPEEN DE DEVELOPPEMENT (FED) A. Rapport annuel d’exécution du DOCUP 2006 (Document Unique de Programmation) B. Mise en œuvre du DOCUP et versement de l’aide budgétaire C. Revue à mi-parcours du 9ème FED : une subvention supplémentaire de 6M€ III. FACILITE DE COOPERATION TECHNIQUE : 3 réalisations de l’OCTA en 2007 et un projet de formation professionnelle aquaculture à SPM en 2008 A. Réalisations B. Projets IV. QUESTIONS COMMERCIALES V. LE LIVRE VERT SUR LE FUTUR DE LA RELATION PTOM-UE VI. LE CONTRAT DE DEVELOPPEMENT ETAT/SAINT-PIERRE ET MIQUELON PROMOTION ET COMMUNICATION I. LES ACTIONS DE PROMOTION DE SAINT-PIERRE ET MIQUELON EN EUROPE A. Salon du livre de Paris B. Opération de promotion à Saint-Suliac (35430) C. Manifestation autour de la Mémoire et du Patrimoine des Terre-Neuvas – Fort SaintPère D. Représentation à la Garden Party du Ministère de l’Outre-Mer E. Salon du livre de l’Outre-Mer F. Forum PTOM-UE Bruxelles G. Soutien à des opérations de promotion II. LES ACTIONS DE COMMUNICATION A. Un outil devenu indispensable : le site internet B. Réalisation et mise en ligne du site internet de la Quarantaine de Miquelon C. Médiatisation de l’Archipel D. Dynamisme du centre de documentation 3 LES TEMPS FORTS DE L’ANNEE 2007 FEVRIER Première réunion du groupe de coopération économique – 26-28 février ; MARS Révision de la décision d’association outre-mer pour la mise en place du 10ème FED ; Salon du livre de Paris – 23 au 28 mars ; Opération de promotion à SaintSuliac (35430) avec l’association SPMBretagne - 24 et 25 mars ; JUILLET Mise en ligne du site internet de la Quarantaine de Miquelon ; Assises de la coopération régionale ; AOUT DOCUP IX: versement de la 2ème tranche fixe (1,9M€) AVRIL Manifestation autour de la Mémoire et du Patrimoine des Terre-Neuvas – Fort Saint-Père – 28 avril au 1er mai OCTOBRE Salon du livre de l’Outre-Mer – 20 et 21 Octobre Réunion de la commission mixte franso-canadienne ; MAI Transmission du rapport annuel d’exécution 2006 NOVEMBRE 6ème Forum PTOM-UE: sous la présidence de Saint-Pierre et Miquelon, représentant l’OCTA et en charge de superviser l’organisation du forum ; Salon SEINO de Rouen ; JUIN Signature du contrat de développement ; Dossier hydrocarbures : poursuite des négociations de l’accord-cadre ; DECEMBRE Signature à Bruxelles de l’avenant à la convention de financement (6,13M€) DOCUP IX : versement de la 2ème tranche variable (3,2M€) 4 DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 5 I. COOPERATION ECONOMIQUE A. Groupe de travail coopération économique La SODEPAR a été mandatée par la Préfecture afin de préparer la première réunion du groupe de travail coopération économique franco-canadien composé essentiellement d’entrepreneurs de l’Archipel en coordination avec le Sénateur, le Préfet, son chef de Cabinet, le Consul Général et le Président du Conseil Territorial. Outre l’aspect logistique, la SODEPAR s’est chargée de toute l’organisation du déplacement sur Halifax du 26 au 28 février 2007. Les membres de Saint-Pierre et Miquelon ont participé à une séance préparatoire en présence du Consul Honoraire de France à Halifax, M. Neville GILFOY, du Consul Général, et M. le Sénateur Denis DETCHEVERRY puis à une réunion du groupe de travail économique, avec la délégation canadienne composée de l’APECA et du RDEE Canada. Au cours de cette réunion, le Directeur du Développement Economique a exposé l’intérêt économique de SaintPierre et Miquelon pour les entreprises canadiennes, en soulignant la motivation du territoire de s’ouvrir sur l’extérieur. Il a aussi donné un aperçu du contexte politique et réglementaire local. Lors de ces réunions de coopération économique franco-canadienne, le patron du groupe de presse bilingue PROGRESS (tirage de 27 000 exemplaires pour la version anglaise) a indiqué son intention de publier un dossier complet sur St-Pierre et Miquelon dans son magazine, un article de 9 pages a ainsi été publié dans l’édition de septembre. B. Péninsule de Burin Le 2 février, le Directeur du Développement Economique s’est entretenu avec la Schooner Regional Development , en vue d’une visite sur l’archipel dans le but de trouver des partenaires locaux pour des commerçants de la Péninsule de Burin. Ils se sont rencontrés, à Saint-Pierre, le 21 mars. Ils ont passé en revue les entreprises terre-neuviennes et locales susceptibles de développer en commun, des liens commerciaux. La SODEPAR a alors commencé une étude sur les différentes possibilités d’échanges avec la Péninsule de Burin en faisant l’interface entre la Schooner Regional Development et les entreprises et autorités locales (déplacements, organisation de réunions de coordination etc). Ce travail a permis la conduite d’une mission économique du 23 au 25 septembre de représentants de Saint-Pierre et Miquelon sur la péninsule de Burin (entreprises locales, autorités). Le programme fut comme suit : accueil par les officiels de la Péninsule de Burin, visite des chantiers navals de Kiewitt Offshore Services, du College North Atlantic, Keyin College et rendez-vous individuels avec Bren-Kir, Brenton Entreprises, appel en téléconférence avec la Direction de Newind (projet de ferme éolienne de 9 turbines à St Laurent), réception de « réseautage » avec les entrepreneurs canadiens, et réunion de travail avec les agents de développement économique de la Péninsule de Burin et représentants des départements provinciaux du développement rural et du travail et de l’emploi pour tirer les enseignements des rencontres et identifier les opportunités et obstacles aux échanges commerciaux entre la Province et Saint-Pierre et Miquelon. A l’issu de cette visite, le Directeur du Développement 6 Economique a accordé une interview à la radio VOCM et au journal local South Gazette, ainsi qu’à son retour à RFO télévision. C. Forum de développement économique de la Péninsule de Burin Le Directeur du Développement était invité les 10 et 11 décembre par la Schooner Regional Development Board à participer à deux journées de réflexion sur la politique de développement économique de la Péninsule de Burin pour la période 2008-2011. Le Directeur fut convié en particulier à faire une présentation lors de la session Commerce International. Au cours de sa présentation, le Directeur a mis l’accent sur le rôle que peut jouer l’Archipel comme porte d’entrée de l’Europe en Amérique du Nord. Pour faire suite à ce Forum et aux entretiens qu’il a eu avec le Directeur du Développement, le Directeur du College North Atlantic a prévu se rendre dans l’Archipel en janvier 2008 dans le but de passer une entente de formation continue avec l’A.F.C et de formation initiale avec le Lycée d’Etat de Saint-Pierre et Miquelon. D. Consulat général des Etats-Unis Le 14 mars, un premier contact a été pris à Halifax avec le service commercial du Consulat Général des Etats-Unis. Le directeur du développement Economique de la SODEPAR en a profité pour présenter Saint-Pierre et Miquelon, territoire en principe couvert par le Consulat Général. Suite à cette rencontre, une visite à Saint-Pierre et Miquelon de M. Harold FOSTER, Consul Général Américain, et de Mme Elizabeth NOLAN SCHWEFLER, Consul, en 2008 ou 2009 est envisageable. Le Directeur du Développement fut invité par le Consul des Etats-Unis pour la célébration de la fête de l’Indépendance le 4 juillet à Halifax. Ce fut la première fois que Saint-Pierre et Miquelon était représenté à une telle manifestation. A cette occasion, le Directeur s’est entretenu avec M. Harold FOSTER, Consul Général Américain, Mme Elizabeth NOLAN, Consul Américain, et M. Richard VINSON, Chef du Bureau des Affaires Economiques du Consulat, et divers invités de marque dont le CEO de l’aéroport d’ Halifax, et M. Geoff REGAN, ancien Ministre Fédéral des Pêches et maintenant Député de la Nouvelle-écosse. E. Projet de développement économique Le 10 mars, le Directeur du développement économique a effectué une visite de l’usine EADS Composite Atlantic, basée en Nouvelle-Ecosse, en compagnie de son président, M. Maurice GUITTON également Président de la nouvelle Chambres du Commerce France Canada Atlantique. Cette visite est issue du projet de faire produire à Saint-Pierre et Miquelon, une part du marché de sous-traitance de ce fournisseur de compagnies aéronautiques aussi prestigieuses que Bombardier (Canada), Airbus (Europe) et Boeing (Etats-Unis). Ce projet s’étalerait sur un ou deux ans et comporterait les étapes suivantes : visite de M. GUITTON à Saint-Pierre, visite de l’usine par des candidats de Saint-Pierre et Miquelon motivés, ayant un bon potentiel et présélectionnés par le Conseil Territorial, la SODEPAR, et la CACIM ; 7 formation/qualification/certification ; investissement en machine et implantation d’un atelier à Saint-Pierre et Miquelon ; transfert de technologie d’EADS Composite Atlantic vers l’atelier de Saint-Pierre et Miquelon en vue de l’obtention du label « Composite Atlantic » ; commandes de Composite Atlantic (dans les mêmes conditions qu’avec ses autres fournisseurs). Ce projet est en suspens pour l’instant. F. Chambre de Commerce France Canada Atlantique Les 30 et 31 mai, le directeur du dévelopepement Economique de la SODEPAR et la présidente de la CACIM ont rencontré, à Dieppe, la Directrice de la CCFCA. Cette rencontre avait pour but, de définir des projets communs CCFCA et SPM dont la mission d’une dizaine d’entrepreneurs canadiens en métropole cet automne, à l’occasion d’un salon (le SEINO) et la possibilité de financement pour des projets conjoints par le biais de fonds IBDA (International Business Development Agreement). Dans le cadre de l’inauguration de la nouvelle Chambre de Commerce France Canada Atlantique, a été organisé un petit déjeuner à Moncton avec l’Ambassadeur de France au Canada, le Consul Général de France à Moncton et la Présidente de la CACIM. Furent évoqués au cours du déjeuner les sujets suivants : les relations entre la future Chambre de Commerce France Canada Atlantique (CCFCA) et Saint-Pierre et Miquelon, le poste de chargé de Coopération Régionale, la visite en juin de l’Ambassadeur à Saint-Pierre et Miquelon, le projet de visite par le Président du Conseil Territorial de Saint-Pierre et Miquelon de chacun des premiers ministres des Provinces Atlantiques (la première visite fut programmée pour le 1 juillet avec Danny WILLIAMS. Le 31 mai, le Directeur du développement a rencontré avec MM. LANGIS, GAUDET, et TREMBLAY au siège de l’APECA à Moncton en compagnie de la Présidente de la CACIM. Les sujets traités étaient : le rôle de la nouvelle Chambre de Commerce France Canada Atlantique, la coopération économique, le fond IBDA, ainsi que la visite en juin de l’APECA à Saint-Pierre et Miquelon pour préparer la Commission Mixte franco canadienne de l’automne. G. Commission mixte franco canadienne Afin de préparer cette commission, le directeur du développement économique a participé à plusieurs réunions de cadrage. Les sujets traités étaient les suivants : la venue prochaine à Saint-Pierre et Miquelon de l’Ambassadeur de France au Canada, du Consul Général de France à Moncton, et du chef du bureau des relations extérieures du Ministère de l’Outremer ; la visite du Premier Ministre de Terre-Neuve et Labrador par une délégation de SPM au début juillet. Un compte-rendu par la SODEPAR et la CACIM, des réunions de Moncton a été présenté, ainsi que le rapport DETCHEVERRY sur la coopération régionale. fixation de l’agenda de la réunion de la Commission Mixte franco canadienne à l’automne 2007 et la visite, en juin, de l’Ambassadeur de France au Canada, et du Consul Général de France à Moncton. 8 réunion de préparation afin de lister les thèmes à aborder et préparer les interventions de la session coopération économique de la Commission Mixte franco canadienne. De nombreuses réunions ont eu lieu du 6 au 12 juillet avec la visite dans l’archipel de RDEE Canada et RDEE Terre-Neuve. Réunion de la Commission Mixte les 22 et 23 octobre : intervention concernant la Coopération Economique en séance plénière en conjonction avec la Chambre de Commerce France Canada Atlantique, la CACIM, et le Consul Général de France à Moncton ; interview radio et téléphonique, concernant l’intervention ; création à la demande du Président du Conseil Territorial d’un Groupe de Travail ad hoc sur la Coopération Economique. Ce groupe formé par la SODEPAR, comprenait le Président du Comité Economique et Social, la Présidente de la Chambre de Commerce, la Directrice Générale de la Chambre de Commerce France Canada Atlantique, le Président et le Directeur Adjoint du RDEE, M. Ali CHAISSON Consultant, une représentante du Département de Terre-Neuve du Développement Rural, ainsi que le représentant de l’APECA pour la Péninsule de Burin. Le groupe de travail s’est réuni sous l’égide de la SODEPAR, les 22 et 23 octobre pour préparer des recommandations (sur les opportunités et freins se rapportant aux efforts de coopération économique entre Saint-Pierre et Miquelon et les quatre Provinces Atlantiques) présentées, le 23 octobre, par le Directeur du développement économique aux membres de la Commission Mixte. Ces recommandations ont permis à la Commission de formaliser les objectifs franco-canadiens en matière de Coopération Economique. En outre, le Directeur du développement économique est intervenu en séance plénière le 23 octobre pour présenter à la Commission Mixte le dossier « station quarantaine de Miquelon ». Suite aux réunions de la Commission mixte, la SODEPAR a préparé à la demande de la Préfecture, les « fiches d’objectifs Coopération Régionale » sur les sujets de la quarantaine et de la Coopération Economique, puis à participer à un compte-rendu des réunions de Coopération Economique à la Préfecture le 26 octobre. La SODEPAR fut désignée comme le référent français pour la Coopération Economique et la Direction de l’Agriculture et de la Forêt pour le dossier quarantaine. Les moyens qui seraient alloués par la Commission Mixte à ces dossiers seront définis ultérieurement. H. Rencontre d’une délégation de Saint-Pierre et Miquelon avec le premier ministre terre-neuvien Le 19 juin : conversation téléphonique avec M. Steve ST. PIERRE, conseiller du Premier Ministre de Terre-Neuve et Labrador, concernant la préparation de la venue à St. John’s de la délégation de Saint-Pierre et Miquelon. Les 27 juin et 29 juin, à l’initiative de la SODEPAR, réunions de préparation de la visite de M. Danny WILLIAMS par la délégation de Saint-Pierre et Miquelon avec le Président du Conseil Territorial, le Préfet, son Chef de Cabinet, le Consul Général de France à Moncton, l’Ambassadeur de France au Canada, le Sénateur - Maire de Saint-Pierre et Miquelon, le Chef du bureau des Affaires Extérieures du Ministère de l’Outremer et M. Ali CHAISSON, 9 consultant canadien. Les sujets suivants furent abordés : hydrocarbures, environnement, santé, formation personnel médical, marché européen. A la demande du Consul Général de France à Moncton, le recueil de données quantitatives sur les échanges entre Saint-Pierre et Miquelon et la province de Terre-Neuve Labrador en vue de cette rencontre. I. Entretien avec le Ministre du tourisme de Terre-Neuve & Labrador Au cours de cette rencontre avec le Directeur Développement, le 14 décembre, le Ministre Clyde Jackman, qui est aussi député de la Péninsule de Burin Ouest a souligné le fait que sa province est en passe de devenir la province avec le plus fort taux de croissance dans le pays mais que cette croissance est menacée par la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Il confirme à M. BASLE qu’il est intéressé pour se rendre sur l’archipel le printemps prochain, afin d’apporter son appui aux projets d’entente entre le College of the North Atlantic et les organismes de formation initiale et continue locaux et promouvoir la coopération entre sa province et Saint-Pierre et Miquelon en matière de tourisme. J. Réseau de Développement Economique et de l’Employabilité Le Directeur Développement de la SODEPAR s’est rendu du 9 au 11 novembre à Ottawa à l'occasion de la réunion annuelle des RDEE et du Gala des Lauriers de la PME 2007, sur invitation de RDEE Canada et y a fait une présentation aux administrateurs de Saint-Pierre et Miquelon et de ses attraits comme porte d’entrée de l’Europe du RDEE. Le RDEE souhaite passer une entente avec la SODEPAR afin de favoriser les échanges entre Saint-Pierre et Miquelon et la Communauté d’Affaires Francophone des Provinces Canadiennes. Monsieur BASLE a profité de son passage dans la capitale canadienne pour s’entretenir au téléphone avec l’Ambassadeur de France et l’informer des avancées dans le domaine de la Coopération Economique depuis les réunions franco-canadiennes de travail à Ottawa en novembre 2005. Le 12 décembre, le matin, rencontre à St John’s de Terre-Neuve avec le RDEE Canada et le Département des Affaires Intergouvernementales de Terre-Neuve & Labrador, puis l’aprèsmidi, réunion de travail avec la Chambre de Commerce France Canada Atlantique, RDEE Terre-Neuve, RDEE Canada, Ali CHAISSON Consultant, et l’APECA (en téléconférence) sur la Coopération Economique entre Saint-Pierre et Miquelon et les Provinces Atlantiques. K. Salon SEINO Divers entretiens téléphoniques avec la Directrice de la CCFCA en vue d’un déplacement avec des entrepreneurs canadiens au Salon à Rouen en novembre 2007. La CCFCA a obtenu un contrat au travers du fond IBDA d’un demi million de dollars pour organiser ce déplacement pendant 3 ans. Le Directeur Développement était invité par la Chambre de Commerce France Canada Atlantique à accompagner une délégation de 14 entreprises du Canada-Atlantique au Salon qui a eu lieu du 20 au 22 novembre à Rouen. Des contacts précieux furent établis avec les 30 membres de la délégation qui comprenait, en plus des entreprises, plusieurs agences de développement canadiennes, notamment l’APECA. Plusieurs opportunités d’affaires et des contacts ont été partagées avec les entreprises locales 10 dans les domaines du tourisme (Acadienor), des produits de la mer (Bionovations et Darro Seafood), du transport aérien (Fly Fresh Freight), de la restauration (Institut culinaire de l’Atlantique), et de la formation. Suite aux contacts établis avec la Chambre de Commerce et d'Industrie de Rouen, la SODEPAR a obtenu un guide d’importation en France qui sera utile à l’avenir pour guider les exportateurs canadiens en visite à Saint-Pierre et Miquelon. Suite aux bons contacts établis lors de ce salon, il fut convenu d’une visite dans l’archipel au printemps des promoteurs du projet FLY FRESH FREIGHT. L. Assises de la coopération régionale Ces assises se sont déroulées en début juillet. La participation de la SODEPAR fut comme suit : • réunion de préparation au Conseil Territorial avec la Directrice des Services et le Sénateur en vue des Assises de la coopération économique. • présentation de la RDEE Canada et de la Fédération des francophones de TerreNeuve et du Labrador à la CACIM : il existe 2.3 millions de canadiens bilingues et 1 million de francophones hors Québec au Canada, dont 500 000 en Ontario. Les canadiens francophones ont un revenu supérieur au revenu moyen canadien ; Déjeuner avec le Président, le Directeur Général Adjoint et le Directeur financier de la RDEE Canada pour discuter du potentiel que représente le réseau RDEE pour Saint-Pierre et Miquelon; • accompagnement de la délégation canadienne à Miquelon, et visite de la station quarantaine, visite des installations de la Ferme de l’Ouest. • débriefing de la visite de la délégation canadienne : le RDEE accordera l’accès gratuit à son intranet à la SODEPAR et inclura la SODEPAR dans sa veille documentaire, toujours à titre gratuit ; Déjeuner avec le RDEE Canada, le RDEE Terre-Neuve, la CACIM, et la Directrice des Services du Conseil Territorial afin de définir les bases d’une collaboration entre le RDEE et Saint-Pierre et Miquelon. Rendez-vous avec M. Ali CHAISSON : pour revoir ensemble les principes du Développement Economique Communautaire (DEC) et de diagnostic territorial. M. Ambassade du Canada à Paris Entretien le 23 novembre à Paris avec M. Yannick DHEILLY, Conseiller Commercial à l’Ambassade du Canada : compte rendu du salon SEINO, coopération économique entre Saint-Pierre et Miquelon et les Provinces Atlantiques, coopération avec le RDEE, etc. Monsieur DHEILLY a annoncé que se tiendrait, en janvier, à St John’s, une conférence sur la commercialisation de la crevette canadienne et que des fonds existaient pour financer le déplacement d’acheteurs français. 11 II. QUARANTAINE DE MIQUELON En 2007, la SODEPAR a poursuivi et finalisé ses actions en vue de la relance des opérations de quarantaine à Saint-Pierre et Miquelon. Deux rapports ont été remis au Président du Conseil Territorial, le premier sur la procédure des tests sanguins, le second sur le fonctionnement de la station et le déroulement des opérations. La station est désormais prête au redémarrage des opérations. Afin de mener à bien le dossier, la SODEPAR a recruté deux consultants : un ancien employé de la Direction de l’agriculture, M. Michel Borotra, qui a participé à toutes les opérations de quarantaine animales à Saint-Pierre et Miquelon ainsi qu’un docteur vétérinaire, M. André Lecervoisier, qui s’était intéressé au dossier « quarantaine de camélidés » lors de son séjour professionnel à Saint-Pierre et Miquelon. A. Fonctionnement de la station La SODEPAR a préparé un dossier complet, recensant la liste du petit matériel à commander, présentant le schéma de fonctionnement de la station qui définit de façon précise les rôles et responsabilités de chacune des parties. Le règlement intérieur de la station quarantaine a été défini et la révision des règles sanitaires et vétérinaires locales ont fait l’objet d’une délibération du Conseil Territorial et d’un arrêté préfectoral. La SODEPAR a préparé le modèle de contrat commercial à proposer aux clients de la station et défini les termes d’engagement destinés aux laboratoires européens. La SODEPAR a recommandé une politique de prix pour les prestations fournies par la station et présenté des comptes prévisionnels ainsi qu’une stratégie de diversification des activités commerciales de la station sur le long terme (notamment en exploitant les quarantaines d’animaux exotiques destinés à vivre en captivité en Europe). La SODEPAR a conçu la composition de l’équipe qui serait chargée de faire fonctionner la station, collecté des CV et préétabli une liste des candidats susceptibles d’être recrutés au moment de la relance des opérations. B. Tests sanguins La SODEPAR a défini la procédure à suivre pour l’exécution des prélèvements sanguins et l’acheminement des échantillons vers les laboratoires européens. Elle a identifié les laboratoires européens capables d’exécuter tous les tests sanguins requis par la commission européenne et réduite de 60% le coût des tests sanguins en présélectionnant de manière judicieuse un laboratoire pour chacun des tests. Elle a estimé le coût total de cette procédure. C. Transport La SODEPAR a dressé la liste des transporteurs susceptibles de pouvoir acheminer des camélidés d’Amérique du sud et d’Australie vers Saint-Pierre et Miquelon. La SODEPAR est entrée en contact avec chacun d’eux et a estimé le coût prévisible du transport. 12 D. Démarches auprès des autorités En plus d’une collaboration étroite avec la Direction de l’Agriculture et de la forêt de SPM, la SODEPAR s’est rendue à plusieurs reprises à Bruxelles pour rencontrer les experts de la Direction Générale de la Santé du Consommateur (DG SANCO) ainsi qu’un vétérinaire européen qui a suivi le dossier à Saint-Pierre et Miquelon lors des opérations de quarantaine d’alpacas destinés au Canada. La SODEPAR a rencontré le Directeur Général de l’AFSAA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) et s’est rendue à la Direction Générale de l’Alimentation du Ministère de l’Agriculture pour informer ces autorités de l’avancement du dossier et recueillir leur avis technique. La SODEPAR a également fait des démarches auprès de l’ACIA (Agence canadienne d'inspection des aliments) en vue de clarifier sa position sur l’acheminement, via le Canada, des échantillons sanguins vers l’Europe, le transport vers Saint-Pierre et Miquelon des camélidés destinés à la station quarantaine de Saint-Pierre et Miquelon, et sur l’existence ou non d’un agrément canadien pour la station quarantaine de Miquelon. La SODEPAR s’est également rapprochée de l’USDA (département de l’agriculture des États-Unis) en vue de l’établissement d’un protocole sanitaire pour l’exportation d’animaux vivants des Etats-Unisvers Saint-Pierre et Miquelon en vue de leur réexportation vers l’Union Européenne. La SODEPAR a recommandé au Conseil Territorial de créer une taxe sur le transit des animaux (100€ par animal). Cette proposition fut retenue et rédigée par le Service des Douanes. Elle fut approuvée par délibération n°40 du Conseil Territorial le 6 avril 2007. Le projet « quarantaine » a été présenté à l’ODEADOM vue d’un soutien technique ou financier complémentaire. La SODEPAR a présenté le à M. Paul LUU, le Directeur, et M. Jean-Bernard HOAREAU, Président de l’ODEADOM en. E. Commercialisation de la station Les actions entreprises en vue de promouvoir les opérations, furent les suivantes : Création du site internet de la station quarantaine www.animal-quarantine.com et a lancement une campagne d'information annonçant l'ouverture de la station quarantaine, qui furent envoyés à divers destinataires bien ciblés touchant au secteur de l’importation de camélidés: directions agricoles de chacun des pays membres, associations d'importateurs d'alpacas en Europe, Australie, Pérou, Bolivie, transporteurs internationaux, et autres professionnels… de plus, un mailing de plus de 3000 messages électroniques a permis d’annoncer l’ouverture de la station à tous les parcs zoologiques d’Europe, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, et d’Amérique Centrale, l’ouverture de la station, ainsi qu’aux réserves animales d’Afrique et la moitié des zoos américains. 13 La SODEPAR détient les coordonnées de clients potentiels de la station après avoir échangé avec chacun d’eux sur leurs besoins éventuels (deux d’entre eux sont venus visiter la station en 2006). F. Conclusion La station est prête au redémarrage des opérations depuis la fin 2007. Cependant, la fièvre aphteuse et la fièvre catarrhale ont paralysé, depuis l’été 2007, le marché britannique par lequel, transitent la quasi totalité de camélidés destinés à être revendus dans le reste du marché européen. D’après les dernières informations reçues de notre principal correspondant britannique, l’interdiction d’importation/exportation au Royaume-Uni d’animaux vivants liée aux foyers de fièvre aphteuse, a été levée le 1er janvier 2008. Les importateurs britanniques attendent désormais la mise sur le marché d’un vaccin contre la fière catarrhale (prévu être livré le 1er mai 2008) puis la vaccination de l’ensemble du cheptel (qui devrait être entièrement réalisée avant la fin 2008) avant de prudemment reprendre des importations de camélidés. Le marché demeure donc très incertain jusque là. III. AUTRES DOSSIERS AGRICOLES - 11 septembre : Commission des Affaires Agricoles : passage en revue des demandes de financement des agriculteurs locaux, allocation des subsides entre les divers projets et (OGAF, CNASEA, et ISA). - Mission des étudiants de l’ETSIPA : réunion à la CACIM le 2 février, cadrage de l’étude, création du Comité de Pilotage, puis à la SODEPAR le 22 mars (principe de fonctionnement de l’identifiant Saint-Pierre et Miquelon). - Réunion de la Commission locale de l’OGAF à la préfecture le 20 février - 6 juillet : réunion à la Direction de l’Agriculture et de la Forêt, concernant l’identifiant géographique de Saint-Pierre et Miquelon et le suivi de l’étude des étudiants de l’ETSIPA : envisager l’utilisation de l’identifiant par les épiceries locales afin de distinguer les produits agricoles locaux des produits d’origine étrangère, charte d’utilisation de l’identifiant géographique. IV. HYDROCARBURES Le lendemain de la présentation par ConocoPhillips de son rapport d’activité 2006 à la Préfecture le 10 janvier dans la salle de réunion de la SODEPAR, l’agence de développement a organisé une séance de travail, avec les représentants de ConocoPhillips (M. François MONTANDON, géologue, Mme Carolyn INK, négociateur et le chef de projet M. John HOGG, le chef de projet) et les élus du Conseil Territorial, pour discuter en détails de l’état d’avancement des négociations de l’accord cadre. 14 Séances de travail avec le Directeur des Services Fiscaux, M. Renaud MADELINE pour faire le point en particulier sur les aspects de la fiscalité locale applicable aux compagnies off-shore les 12 janvier et 16 février. Arrangements avec le négociateur, la Directrice des relations publiques du siège à Calgary et en liaison avec la représentante locale de Conocophillips du déroulement des rencontres avec MM MERCHER et BASLE, à st John’s. Conférence annuelle de la NOIA à st John’s les 20 et 21 juin. Négociations avec ConocoPhilipps en compagnie de M. Gérard MERCHER les 21 et 22 juin, à St. John’s, dans l’optique de la signature d’un nouvel accord cadre entre ConoccoPhilipps et Saint-Pierre et Miquelon. Petit déjeuner avec M. Gérard MERCHER le 22 en préparation des négociations, suivi des discussions avec les représentants de ConoccoPhilipps sur la fiscalité locale et le futur plan de développement économique dans le cadre de l’exploration off-shore au large de Saint-Pierre et Miquelon. En marge du dossier hydrocarbures, la SODEPAR a sollicité auprès de Conocophillips le renouvellement de leur action de sponsoring en faveur de la course des 25 km de Miquelon ($5000 obtenus et versés la veille de la course ; une somme plus importante sera versée en 2008 pour marquer le 25ème anniversaire de l’événement sportif). Le 12 juillet, entretien téléphonique avec la DIREM/DGEMP sur les dispositions fiscales et les redevances applicables dans le cas d’un centre de production et des installations « à cheval » sur les ZEE françaises et canadiennes, sur la mutation du titre minier de Murphy Oil à ConocoPhillips, sur la constitution du groupe de travail franco canadien, et la ratification de l’accord transfrontalier franco-canadien. 7 septembre : entretien téléphonique avec ConocoPhillips. 11 septembre : rencontre au Conseil Territorial avec M. Olivier BOUYGUES et ses associés, présentation sur les perspectives de la région en hydrocarbures. Cette première mission de prospection à Terre-Neuve de M. BOUYGUES fut suivie d’autres missions dans la province voisine. 12 septembre : déplacement à Marystown pour la présentation de la NOIA sur l’impact de l’industrie des hydrocarbures dans la région. Rencontre avec M. Robert CADIGAN, CEO, et M. Deirdre GREENE, le Vice-président de la NOIA et George OSMOND, le Gestionnaire du Développement Extracôtier de l’APECA. 14 septembre : déjeuner avec Mme Carolyn INK, négociatrice de ConocoPhillips et M. Jerry BYRNE CHAIRMAN de la NOIA et COO de PF Barnes. 16 septembre : invité du journal radio de midi à R.F.O et le 17 septembre : invité dans le journal télévisé de 20H00 concernant la présentation de Marystown sur l’industrie des hydrocarbures et les perspectives pour Saint-Pierre et Miquelon. Ces interventions furent suivies par des demandes d’informations complémentaires de diverses entreprises locales. 15 5 octobre : Rencontre avec Mme Carole MERCIER et M. Charles LAMIRAUX au Ministère de l’Industrie. Réunion d’information le 30 octobre avec des entreprises locales, l’AFC, la CACIM, et une représentante du Conseil Territorial sur les opportunités actuelles et futures de formation, de sous-traitance et de fournitures de services, marchandises ou main-d’œuvre, que représente le développement de projets dans la province de Terre-Neuve et Labrador. Exemple dans le voisinage immédiat : le chantier naval de KOS à Marystown est l’un des deux finalistes pour l’obtention d’un contrat de 2 milliards de dollars pour la fourniture de 4 navires à la Marine Nationale canadienne ainsi qu’un contrat de maintenance pour 25 ans ; l’entreprise adjudicataire sera connue en 2008. Si c’est KOS, 125 millions de dollars seront investis dans la Bay Mortier afin d’améliorer les infrastructures et l’aéroport de Winterland serait très vraisemblablement rouvert (ce qui par ailleurs présentera de nouvelles perspectives pour le tourisme à Saint-Pierre et Miquelon). Toujours en 2008, une nouvelle raffinerie sera construite à Placentia Bay, représentant un investissement de 4 milliards de dollars et 3 000 nouveaux emplois lors de sa construction. Il est nécessaire que les entreprises expérimentées de Saint-Pierre et Miquelon et les ouvriers qualifiés de l’Archipel se positionnent dès maintenant en intensifiant les échanges avec la péninsule s’ils souhaitent bénéficier de ces opportunités. Rencontre le 14 décembre, avec M. Robert CADIGAN, C.E.O et Président de la NOIA, association des hydrocarbures de la province de Terre-Neuve & Labrador. Au cours de cette rencontre, M. CADIGAN se déclare d’accord sur le principe, proposé par le Directeur du développement économique de faire figurer les titres miniers de Saint-Pierre et Miquelon sur la prochaine édition de la carte des hydrocarbures de la côte Est canadienne. Il approuve également l’idée émise d’une présentation de la NOIA à Saint-Pierre et Miquelon au printemps 2008 sur les opportunités engendrées par l’industrie des hydrocarbures dans la région. V. AUTRES ENERGIES M. Jean-Pierre CLAIREAUX, le 18 juin, et M Remy DETCHEVERRY – (EDF) le 27 juin : réseau de chaleur, et développement d’activités économiques (serres) autour de l’implantation de la nouvelle usine électrique. M. Georges POWER (APECA) le 26 avril : compatibilité des usines diesel avec l’énergie éolienne au travers de l’électrolyse hydrogène (projet Rameo). M. Frédéric DETCHEVERRY, le 24 août : Le Responsable de la centrale éolienne AEROWATT de Miquelon pour l’utilisation de l’énergie éolienne par la centrale EDF de Miquelon. - 31 août : Entretien téléphonique entre M. Jérôme BILLEREY, le Président du directoire et M. Aurélien JOUBERT, le Directeur Aménagement de la SODEPAR, concernant l’historique et la présentation de Vergnet/Aerowatt, du projet à Saint-Pierre et Miquelon, et des énergies nouvelles (à noter selon M BILLEREY, les USA auraient un objectif de produire 30% de leur électricité à partir de l’électrolyse de l’hydrogène). 16 VI. BROCHURE INVESTIR A SAINT-PIERRE & MIQUELON (Brochure réalisée par Mme Marie-Laure BOHAN, Chargée de communication) Consultation des prestataires de services en vue de la conception et la publication de la nouvelle brochure « Investir à SPM », Recueil de feedback concernant la première version auprès des représentants de l’APECA le 27 juin. Le projet est en attente (suite à la demande de la Commission mixte francocanadienne) et pourrait être relancé en 2008. VII. PROJET TRANSFERT DE MAIN D’OEUVRE A. Rencontres avec les ouvriers Plusieurs entretiens individuels ont été réalisés avec des personnes originaires de Saint-Pierre et Miquelon ayant travaillé ou envisageant de le faire sur une plate forme pétrolière canadienne. Réunion d’information le 7 novembre, organisée par la SODEPAR avec trois Saint-Pierrais ayant travaillé sur la plateforme de forage Bandol, un soudeur expérimenté et un jeune travailleur intéressé par les métiers de l’industrie des hydrocarbures en présence de la Direction du Travail et de l’Emploi et l’Association pour la Formation Continue. Aspects pratiques sur les contrats de travail, les prestations sociales et les certifications professionnelles. A ce sujet, il existe un accord fiscal entre Saint-Pierre et Miquelon et le Canada conçu pour éviter une double imposition. Monsieur N’GUYEN a confirmé plus tard qu’il existait également un accord bilatéral entre la France et le Canada permettant d’éviter le double paiement des cotisations sociales, mais il reste à confirmer si cet accord est applicable à Saint-Pierre et Miquelon. Réunion à St John’s le 13 décembre 2007, avec la Direction de Puglisevich, cabinet de recrutement et de formation, qui avait déjà placé cinq employés de Saint-Pierre et Miquelon sur la plate-forme off-shore de Bandol en 2000. Suite à cette rencontre, Puglisevich considère organiser dès ce printemps à Saint-Pierre et Miquelon un « forum des métiers » (présentation des opportunités de travail offertes par l’industrie des hydrocarbures). B. Autres démarches Intervention le 19 octobre auprès du Président de R.D.E.E Alberta en vue d’un projet pilote de transfert de main-d’œuvre entre Saint-Pierre et Miquelon et la province canadienne pour combler les sévères pénuries de main-d’œuvre auxquelles fait face la province. Prise de contact le 19 octobre avec le Département des ressources humaines et du travail de Terre-Neuve concernant les droits et obligations des travailleurs français qui seraient susceptibles de venir travailler temporairement au Canada. Entretien le 7 novembre à la SODEPAR avec le Conseiller d'Orientation au Lycée d’Etat de Saint-Pierre et Miquelon, en vue de l’intéresser aux carrières et débouchés résultant du développement de l’industrie des hydrocarbures au Canada. De plus, un accord de principe a été évoqué sur la proposition de la SODEPAR, sur une éventuelle entente CNA/Education 17 Nationale (similaire à ce qui existe actuellement avec l’Université de Moncton) à prévoir pour 2008. Réunion d’information le 14 novembre à la SODEPAR avec la Direction du Travail et de l’Emploi, l’ASSEDIC, l’A.F.C, et l’A.N.P.E afin d’intéresser ces organismes au potentiel que représente pour Saint-Pierre et Miquelon la pénurie de main-d’œuvre au Canada et évaluer les besoins en formation des personnels locaux ; statut vis-à-vis des caisses sociales françaises et canadiennes des travailleurs qui interviendraient temporairement sur un chantier canadien. C. Conclusion Pour faciliter la mise en œuvre de ce projet, il semble nécessaire d’envisager l’implantation à Saint-Pierre et Miquelon d’une agence de travail temporaire. VIII. DEROGATION A LA REGLE D’ORIGINE Dérogation Interpêche Réunion du Comité de Pilotage le 5 février 2007 : dossier Interpêche (en attente de la décision de la Commission suite au dépôt de la demande effectuée par la SODEPAR au nom du Conseil Territorial en novembre 2006) et les Nouvelles Pêcheries (dossier crevettes : il y aura un « rééquilibrage » du projet. Il s’agira exclusivement de transformation portant sur 100% du volume avec un niveau de transformation plus important que dans la première version du projet). Visite à la DG SANCO le 7 mars pour tenter d’accélérer le processus de prise de décision de la Commission Européenne concernant la demande de dérogation « Interpêche », et demander aux techniciens de la Commission des éclaircissements sur la date d’entrée en vigueur de la décision par rapport à la date d’exportation des produits au départ de SPM (INTERPECHE craignait de ne pas pouvoir respecter ses engagements auprès de ses clients européens). Les actions menées par la SODEPAR depuis 2006 tant à Paris qu’à Bruxelles, en étroite coopération avec le directeur général d’INTERPECHE, ont finalement porté leurs fruits. Le Directeur du Développement Economique avait déposé à Bruxelles le 30 novembre 2006, au nom de la Collectivité, et pour le compte d’Interpêche une demande de dérogation à la règle d’origine. Après de nombreuses versions amendées par ses soins et selon les informations recueillies auprès de la DG SANCO à Bruxelles, et suite aux questions précises posées par les divers services de la Commission européenne lors de l’examen du dossier, la Commission Européenne a adopté à l’unanimité, le15 mars, la décision n° C 2007 834 portant dérogation aux règles d’origine définies dans la Décision d’Association Outremer en ce qui concerne certains produits de la pêche importés à Saint-Pierre et Miquelon. La nouvelle dérogation, effective à compter du 1er avril 2007, porte sur une quantité globale annuelle de 1290 tonnes par an: filets de merlu, églefin, lieu noir, plie, limande, sole, cabillaud, sébaste, dorade, flétan noir, flétan atlantique, congelés ; chair (ou farce) congelée d’églefin, lieu noir, merlu, cabillaud ; filets de morue salée et morue salée entière. 18 La nouvelle dérogation revêt un caractère très innovant souhaité par la SODEPAR : non seulement, elle s’étale sur une durée plus longue que les 5 années généralement prévues mais cette autorisation est également « globale » c'est-à-dire que le tonnage annuel autorisé peut consister en n’importe quelle combinaison des espèces listées dans la dérogation (jusqu’à présent une dérogation était établie pour une quantité définie d’une espèce préalablement définie). Notons enfin que si cette autorisation n’avait pas été obtenue, les possibilités d’exportation par Interpêche auraient été largement compromises, mettant directement en cause la pérennité des emplois au sein de cette entreprise. Communication, le 18 mai, auprès de RFO radio et télé sur la nouvelle dérogation « Interpêche » accordée à Saint-Pierre et Miquelon. Rendez-vous, le 29 mai, au Conseil Territorial avec le Président, le Chef des Affaires Maritimes et deux agents d’EDC concernant la non-utilisation de la dérogation « coquilles » par EDC et son exploitation par Les Nouvelles Pêcheries. IX. ACCOMPAGNEMENT DES PORTEURS DE PROJETS ECONOMIQUES Tous les créateurs d’entreprise potentiels sont reçus en rendez-vous individuel et l’entretien porte sur les points suivants : prise de connaissance du projet, de son état d’avancement, des démarches effectuées, évaluation du projet (pertinence, degré d’investigation), information sur la méthodologie et les aides financières à la création d’entreprise, les différentes structures juridiques. En 2007, 16 porteurs de projets se sont orientés vers les services de la SODEPAR afin d’obtenir des informations sur la création, la reprise d’entreprises, ou encore la création de nouvelles activités au sein d’une entreprise déjà existante. Chaque dossier est étudié, analysé et vérifié avant chaque réunion de la Commission d’attribution des aides du Code Local d’Aide à l’Investissement. En tant que membre de la Commission Locale d’Aide à l’Investissement, la SODEPAR participe activement au groupe de travail sur la refonte du Code Local d’Aide à l’Investissement afin d’adapter les aides destinées aux entreprises aux besoins actuels et correspondant aux objectifs de développement économique. 19 GESTION DES RELATIONS COLLECTIVITE / UNION EUROPENNE 20 A un stade charnière du dialogue entre les Pays et Territoires d’Outre-mer (PTOM) et de l’Union européenne (UE), l’année 2007 a été marquée par des débats décisifs sur l’instrument financier en faveur du développement des PTOM (Fonds Européen de Développement) et sur le lancement des travaux du livre vert sur l’avenir de la relation PTOM-UE. Au cours de cette année de négociations des Accords de Partenariat Economiques entre l’UE et les pays ACP (Afrique Caraïbes-Pacifique), les questions commerciales et l’intégration régionale ont également retenu une attention particulière. Durant cette année particulière, l’archipel assurait la Présidence politique de l’OCTA (association des PTOM, acronyme anglais pour Overseas Countries and Territories Association). I. SAINT-PIERRE ET MIQUELON, UN PARTENAIRE ACTIF DANS LES RELATIONS ENTRE LES PAYS ET TERRITOIRES D’OUTRE-MER ET L’UNION EUROPEENNE A. Présidence de l’OCTA Cinq ans après sa création, l’association des PTOM s’est imposée comme un acteur incontournable du dialogue tripartite PTOM/Etats membres/Commission européenne ; et ceci, dans tous les domaines du partenariat : aide au développement, commerce et intégration régionale, environnement, questions institutionnelles. En s’efforçant d’effectuer la synthèse évolutive des aspirations d’un ensemble de territoires très divers (du Groenland à la Polynésie Française, des Îles Caïmans à Mayotte), l’OCTA est devenue un interlocuteur qui pèse dans le processus d’élaboration des décisions. Le Président du Comité Exécutif de la jeune association belge, qui compte pour membres la totalité des 16 PTOM habités ainsi que les Terres Australes et Arctiques Françaises (depuis 2007), est par ailleurs ordonnateur régional pour la Facilité de Coopération technique. Ce fonds doté initialement de 4,7 millions d’euros finance études, formations, conférences et forums. Après le Groenland, Saint-Pierre et Miquelon a été élu fin 2006 à la Présidence (politique) de l’association pour l’année 2007, une consécration de son engagement auprès des autres territoires. Pour la première fois, un territoire de moins de 20 000 habitants a assuré ce rôle. D’autre part, le Président du Comité Exécutif (l’avocat M. Stanbrook, représentant des Îles Turques et Caïques) a été réélu pour 2007 par l’ensemble des membres de l’OCTA, SaintPierre et Miquelon étant élu Vice-Président de ce comité, instance chargée de la mise en œuvre des actions de l’association. Les principaux sujets mis en avant en 2007 ont été le règlement d’application de la Décision d’association outre-mer (DAO), qui fixe les montants indicatifs du 10ème FED alloués à chaque PTOM, ainsi que les procédures spécifiques régissant sa mise en œuvre pour l’outremer (développé en section B). Sur la question de l’environnement, Saint-Pierre et Miquelon a initié un projet de conférence développement durable, ensemble de 4 ateliers d’information et d’échanges destinés aux cadres des PTOM dans les domaines de l’énergie durable, de la gestion des déchets et de l’assainissement, des études d’impact environnementales et de la gestion des risques. Cet ensemble de projets devrait se concrétiser fin 2008, de même que le projet de formation professionnelle en aquaculture, planifié dans l’archipel en septembre prochain 2008 (section C). 21 Le Commerce et l’intégration régionale ont également été des domaines où la vigilance de l’OCTA s’est continuellement accrue, avec l’approche de la fin de la dérogation de l’Organisation Mondiale du Commerce aux accords de Cotonou, qui remet en cause les liens commerciaux de l’UE et des pays ACP (Afrique Caraïbe Pacifique). Voisins des ACP, les PTOM ont un régime commercial similaire, dont certain aspects sont remis en question : règles d’origine, cumul d’origine, politique d’intégration régionale (section D). Président de l’OCTA, Saint-Pierre et Miquelon a eu enfin la charge et l’honneur de superviser l’organisation du 6ème forum PTOM-Union européenne. Lors de cet évènement politique annuel important, le Président du Conseil Territorial de Saint-Pierre et Miquelon a fait adopter les résolutions politiques 2007, le plan stratégique 2008-2013, et développer les propositions de l’OCTA devant le Commissaire européen Louis Michel et ses services. Réussi sur le plan politique, avec le lancement probant du débat sur le livre vert sur le futur de l’association PTOM-UE (section E), ce forum a nécessité un important travail en amont et en aval pour la SODEPAR. Les conditions organisationnelles semblent avoir satisfait l’ensemble de la centaine de participants. B. Forum PTOM-Union européenne Le 6ème forum des Pays et Territoires d’Outre-Mer (PTOM) - Union Européenne (UE) s’est déroulé du 26 au 29 novembre à Bruxelles sous la Présidence de Saint-Pierre et Miquelon (et financé par la Commission européenne). La SODEPAR a été particulièrement sollicitée au cours du forum et des mois qui l’ont précédé, ceci à quatre niveaux : 1) Supervision de l’élaboration des documents de travail de l’OCTA avec l’ensemble des représentants des PTOM, en français et en anglais, en particulier : projets de résolutions politiques annuelles (position commune des PTOM), projet de plan stratégique 2008-2013 de l’OCTA (qui définit le champ d’action de l’association et les moyens de son financement), et une brochure sur la place de l’économie dans le développement durable des PTOM (téléchargeable sur le site de la SODEPAR). 2) Elaboration et affinage des positions et propositions de Saint-Pierre et Miquelon avec le Président du Conseil Territorial, sur les dossiers préoccupant particulièrement l’archipel : avenir de l’association PTOM-UE, règles d’origine, transbordement etc. 3) Supervision de l’organisation logistique du forum avec les contractants : hébergement, voyages etc. Outre la participation à l’élaboration du cahier des charges de l’organisation du forum, ce point a nécessité un engagement particulier. pour garantir la mise à disposition d’un salle de conférence ad hoc. De nombreux participants ont souligné leur satisfaction de voir cet évènement organisé dans un grand hôtel proche de l’aéroport. Lorsque l’ensemble des délégués sont rassemblés, les échanges professionnels sont généralement plus productifs et la cohésion est plus poussée que lorsque les insulaires sont éparpillées dans différents hôtels. Enfin, la SODEPAR s’est assuré que les chefs de délégation soient traités avec l’égard qui leur est dû ; 4) Médiatisation du forum (en particulier RFO télévision, radio, Internet), 5) Préparation d’une « ambiance Saint-Pierre et Miquelon » gérée par la chargée de communication: l’Archipel était à l’honneur, l’occasion pour que la Commission Européenne et les délégations des différents Etats membres et Pays et Territoires d’Outre-Mer présents, puissent découvrir les Iles à travers une exposition de photos de Patrick Boez. Le forum a également permis de promouvoir le savoir-faire et les produits de l’Archipel (foie gras, produits fumés etc.) auprès de décideurs politique de 22 tous horizons. Préparés par la compétente équipe du restaurant de l’hôtel, les produits gastronomiques de Saint-Pierre et Miquelon ont une nouvelle fois été remarqués pour leurs qualités gustatives. Sur le plan politique, ce forum a permis d’engager, par la voix du Commissaire européen au Développement Louis Michel, du Président de l’OCTA Stéphane Artano, et des chefs de délégation des Etats membres, un dialogue crucial sur l’avenir de l’association PTOM-UE. Cet avenir devra se situer entre rapprochement des PTOM à l’Union européenne qui impliquerait une solidarité accrue, et le respect de leurs prérogatives, notamment dans les domaines fiscal et douanier. D’autre part, après les discussions sur le 10ème FED où les intérêts des PTOM divergeaient fatalement, la convivialité du forum a permis dans une certaine mesure de renforcer les liens entre les délégations des PTOM. II. LE FONDS EUROPEEN DE DEVELOPPEMENT (FED) A. Rapport annuel d’exécution du DOCUP 2006 (Document Unique de Programmation) Le règlement d’application qui organise les procédures du 9ème FED prévoit la transmission des rapports annuels d’exécution trois mois après chaque année de mise en œuvre (soit début mai). Comme en 2006, la SODEPAR, mandatée pour assurer la « mobilisation et la gestion des fonds FED », a supervisé la rédaction du rapport. Le Chargé des Affaires européennes s’est déplacé en janvier dans l’archipel pour recueillir l’information auprès des personnalités locales (élus, Directeurs des services de l’Etat etc.) dans les domaines nécessaires : état des lieux sur les plans politique, économique, social, état des progrès réalisés dans les domaines d’intervention, à savoir la politique de transport, l’environnement (gestion des déchets, valorisation du milieu naturel) et l’approvisionnement en eau (barrage du Goéland). Le rapport, document d’une cinquantaine de pages avec les annexes, a été préparé en collaboration avec les services de la Préfecture, le Préfet assurant le rôle de l’ordonnateur territorial dans le 9ème FED. Il a ensuite été soumis aux membres du Comité de suivi du DOCUP (composé du Trésorier Payeur Général, du Président du Conseil Territorial qui est le bénéficiaire de l’aide budgétaire, du Directeur de la SODEPAR et du Préfet, qui préside ce comité). Le Comité de suivi a approuvé ce rapport lors de la réunion du 25 avril 2007, sous réserve de la finalisation d’une annexe sur le budget. Le document a pu être transmis à la Commission européenne, qui l’a approuvé tacitement, comme c’est généralement le cas. B. Mise en œuvre du DOCUP et versement de l’aide budgétaire Le versement effectif des aides de la Commission européenne est conditionné aux respects des critères d’éligibilité à l’appui budgétaire et aux progrès sectoriels réalisés dans les domaines d’intervention. Inscrits à la convention de financement, les indicateurs « tranches fixes » et les indicateurs « tranches variables » avaient été négociés début 2006 avec la Commission européenne, avant que soit signée la convention de financement du DOCUP en juin 2006. 23 Ainsi fin 2006, la transmission des documents attestant de la réalisation de l’ensemble des indicateurs avait permis le versement intégral de la première tranche de 6,05M€ (sur un total de 12,75M€ - millions d’euros). En 2007, outre les indicateurs traditionnels sur les tranches fixes (respect de la légalité dans le vote du budget, transmission des comptes à la Chambre Territoriale des Comptes, étude environnementale), la collectivité devait avoir réalisé le programme routier 2005, le quai Léonce Dupont, la protection de l’anse à Brossard, et les études sur la plateforme de compostage. Si la tranche fixe a pu être versée à l’automne 2007 (1,9M€), les progrès sur la gestion des déchets n’étaient pas suffisants pour autoriser le versement de l’intégralité de la 2ème tranche variable (3,2M€). En marge du forum PTOM-UE, une nouvelle réunion avec les services de la Commission européenne, les services du Conseil territorial et la SODEPAR a permis le versement intégral de la tranche, sur la base d’un rapport intermédiaire, extrait des études en cours sur la gestion des déchets. Fin 2007, la Commission avait versé l’intégralité des 11,15M€ prévus pour les deux premières années, 1,6M€ restant donc pour 2008. Cependant, la revue à mi-parcours du 9ème FED menée par des experts indépendants, a abouti à la réallocation d’une réserve de fonds FED. C. Revue à mi-parcours du 9ème FED : une subvention supplémentaire de 6M€ La Commission européenne a pris une décision début août concernant les réallocations de réserve-C et confirmant, pour l’Archipel, une nouvelle dotation supplémentaire de 6M€ pour cofinancer le plan d’élimination des déchets et les infrastructures portuaires (quai en eau profonde et gare maritime). L’avenant à la convention de financement a été élaboré par la SODEPAR en lien avec les services du Conseil territorial, de la Préfecture et les services d’AIDCO (office de coopération chargé de la mise ne œuvre de l’aide extérieure de la Commission). L’objectif de programmer la somme avant la clause couperet (31 décembre 2007) a été pleinement atteint – au-delà de cette date, l’aide était perdue. L’archipel a vu ainsi sa dotation 9ème FED augmenter de 48%. C’est par ailleurs l’allocation complémentaire la plus élevée des PTOM avec une subvention de 6M€. Par ailleurs, la SODEPAR a saisi l’occasion de cet avenant à la convention de financement pour obtenir des adaptations du budget prévisionnel du 9ème FED, et des indicateurs correspondants, afin de mieux répondre au souhait des élus. PTOM Subventions additionnelles Revue à mi-parcours St Pierre et Miquelon 6 Nouvelle-Calédonie 6 Antilles Néerlandaises Polynésie Française 3,4 Mayotte Montserrat 5,6 Sainte Héène et Dépendances 2,2 24 Wallis et Futuna Turks and Caicos 4 Anguilla 3 Aruba 1 Îles Malouines 1,5 Pitcairn TOTAL 32,7 a) Répartition du 10ème FED : 20,74M€ pour 2008-2013 Le 10ème FED PTOM Au printemps 2006, la Commission européenne et les Etats membre ont trouvé un accord sur le maintien de l’instrument financier des PTOM dans le 10ème FED. Les Etats membres, avec la France comme fer de lance, ont également obtenu le maintien de la part des PTOM dans le FED (1,27%). Les PTOM ont donc obtenu, comme les ACP, une progression de leur dotation de plus de 60%, soit une progression de 175 à 286 millions d’euros. Cet accord a été entériné en mars 2007 par révision de la décision d’association outre-mer de 2001, qui régit l’association des PTOM à l’Union européenne. Cette décision n° 2007/249/CE répartit l’aide communautaire comme suit : - FED territorial (dotations individuelles) : 195M€ (+53% par rapport au 9ème FED) - FED régional (projets impliquant plusieurs PTOM/ACP/pays tiers) : 40M€ (+400%) - Réserve B en cas d’urgence : 15M€ (stable) - Assistance technique : 6M€ (+28%) - Prêts de la Banque européenne d’Investissement : 30M€ (+50%) Un compromis gagnant-gagnant Parallèlement, le débat sur la répartition de l’enveloppe territoriale s’est progressivement imposé. L’assurance donnée par la Commission européenne au forum de Nuuk (septembre 2006) qu’aucun PTOM ne serait moins bien doté dans le 10ème FED qu’il ne l’a été dans le 9ème FED a permis d’aborder cette discussion sans tensions initiales. Saint-Pierre et Miquelon, qui avait demandé un compromis gagnant-gagnant à l’issue de ce processus, ne pouvait que se féliciter de cette annonce qui lui assurait 15M€ (12,4 + 20%). Les statistiques de richesse par habitant Dans le même temps, l’IEDOM rendait publique sa note sur l’évaluation du PIB par habitant non corrigée du pouvoir d’achat. Ce chiffre était supérieur à la moyenne communautaire, l’éligibilité au FED de Saint-Pierre et Miquelon pouvait donc être contestée, sa dotation pouvait être supprimée. Mais une observation simple des prix et de l’inflation permet de penser que, corrigée du pouvoir d’achat, la richesse par habitant de l’archipel reste sensiblement inférieure à la moyenne européenne (seuil d’éligibilité). La SODEPAR a proposé au Conseil Territorial, puis au Député et au Sénateur d’envoyer conjointement un courrier à l’Etat pour demander une étude spécifique des prix qui vienne corriger le pouvoir d’achat (janvier 2007). Il semble que faute de financement, l’Etat et ses services n’ont pu 25 réaliser cette analyse à ce jour. Ce sont donc d’anciennes statistiques, datées de 2001, et imprécises, qui ont été utilisées par la Commission européenne pour répartir des sousenveloppes en fonction du critère de la richesse (sous-enveloppes représentant 7% du total). Il est cependant précisé dans le règlement portant application de la décision d’association outremer que les dotations pourront être modifiées à l’issue de la revue à mi-parcours, sur la base d’éléments statistiques nouveaux. Une dotation d’équité pour les PTOM isolés Parallèlement, la SODEPAR, après validation du Conseil Territorial, a porté le principe d’une dotation d’équité, au sein de l’association des PTOM, et auprès du Ministère de l’Outre-mer. Les PTOM dits isolés (Groenland, Saint-Pierre et Miquelon, Îles Malouines, Sainte Hélène) sont éloignés géographiquement des autres PTOM et des pays Afrique-Caraïbes-Pacifique. Ils peineront donc à bénéficier du FED régional (40M€), qui finance des projets entre plusieurs territoires. Face à ce constat la SODEPAR a convaincu l’OCTA d’acter dans ces résolutions politiques que ces territoires bénéficieraient d’une dotation proportionnelle au FED régional et qu’ils pourraient la programmer avec leur enveloppe territoriale (résolution politique de l’OCTA entérinée septembre 2006). La Direction générale Développement a finalement accepté le principe de cette dotation en la fixant dans un premier temps à 3,5M€ (juin 2007). Saint-Pierre et Miquelon a demandé le relèvement de cette dotation à 8M€, selon un principe de proportion du FED régional, ce qui a été accepté. L’archipel a bénéficié à hauteur de 3,54M€ de cette dotation (enveloppe partagée avec les autres PTOM isolés éligibles au FED), ce qui permettait d’espérer une dotation proche de 20M€. Des plafonds de dotation par habitant ? Cependant, la DG DEV a transmis ses premières propositions chiffrées de dotation par PTOM, en créant des plafonds de dotation par habitant (400€/an/habitant) limitant ainsi la dotation de l’archipel à 16M€ (voir ci-dessous). Après feu vert du Conseil Territorial, la SODEPAR est rapidement intervenue, en soulignant que ces plafonds réduisaient les dotations des PTOM les moins peuplés, qui sont justement les territoires dont les handicaps structurels sont décuplés. Pour s’en convaincre par des éléments objectifs, on observe que la démographie des territoires les moins peuplés est particulièrement fragile (baisse de population à Sainte Hélène en raison de l’isolement, à Montserrat après l’éruption volcanique, à Saint-Pierre et Miquelon depuis 2000 en raison des problèmes économiques). Les plafonds ont été supprimés pour les petits PTOM, et la dotation de Saint-Pierre et Miquelon a finalement été fixée à 20,74 millions d’euros. La répartition de l’enveloppe territoriale a été entérinée par révision du règlement n° 1424/2007 d’application de la décision d’association outre-mer en décembre 2007. 26 PTOM Allocation Premières propositions indicative de la Commission 10ème FED Variation St Pierre et Miquelon 16 20,74 4,74 Nouvelle Calédonie 22 19,81 -2,19 Antilles Néerlandaises 24 24 0 Polynésie Française 22 19,79 -2,21 Mayotte 23,5 22,92 -0,58 Montserrat 15,7 15,66 -0,04 Sainte Hélène 15,5 16,63 1,13 Wallis et Futuna 16 16,49 0,49 Turques et Caïques 12,5 11,85 -0,65 Anguilla 11,8 11,7 -0,1 Aruba 9 8,88 -0,12 Îles Malouines 4,6 4,13 -0,47 Pitcairn 2,4 2,4 0 TOTAL 195 195 0 III. FACILITE DE COOPERATION TECHNIQUE : 3 réalisations de l’OCTA en 2007 et un projet de formation professionnelle aquaculture à SPM en 2008 A. Réalisations La conférence sur les services financiers, portée par les Îles Vierges Britanniques depuis leur Présidence de OCTA (2005), avait finalement reçu le feu vert de la Commission européenne (80 000 euros). Son objectif était de sensibiliser les preneurs de décisions dans le secteur des services financiers (des PTOM et de la Commission européenne) à respecter les régulations internationales, exposer les régulations en vigueur dans les services financiers des PTOM et identifier les possibilités en matière de coopération régionale et d’aide financière. La conférence s’est tenue aux Îles Vierges Britanniques en mai, mais en l’absence remarquée de la Commission européenne, qui a finalement annulé sa participation. Formation à la négociation internationale (Bruxelles, environ 200 000 euros) : quelque soit leur statut, les gouvernements des PTOM sont amenés à négocier avec des partenaires politiques (pays voisins, Commission européenne) ou privés (entreprises d’exploitation de ressources naturelles, compagnies de croisière). Cette formation a permis d’améliorer les compétences de négociateurs des PTOM (3 par territoire au maximum). Atelier PME (Petites et Moyennes Entreprises) dans la Caraïbe (Antilles Néerlandaises, septembre 2007, environ 130 000 euros) : l’objectif était de définir un projet régional pour renforcer l’expertise et l’accompagnement des intermédiaires des PME caribéennes (tel que des agences de développement) pour favoriser leur compétitivité. Cet atelier constitue une première étape vers une collaboration plus poussée entre les acteurs caribéens. Un site Internet a été créé et un deuxième atelier est en projet. Cependant, le suivi du programme pâtit des incertitudes 27 institutionnelles aux Antilles néerlandaises. B. Projets Formation professionnelle aquaculture (SPM, septembre 2008, environ 250 000€) Née d’une coopération entre les représentations des Îles Malouines, du Groenland, et de SaintPierre et Miquelon (SODEPAR), le projet de formation aquaculture répond à un même besoin : face à la surexploitation des stocks halieutiques, les méthodes aquacoles permettent de compléter l’approvisionnement en produits de la mer. Le projet intéresse également les PTOM situés dans des zones tropicales, comme Mayotte où l’on produit l’ombrine dans le lagon, la Nouvelle-Calédonie, où sont élevées les crevettes, les îles Turques et Caïques où grandissent les conques… Après le forum de décembre 2007, le Président du Conseil Territorial a accepté de relancé le projet et a demandé à la SODEPAR de superviser l’organisation de la formation, qui se tiendra à Saint-Pierre en septembre 2008 et sera financée par la Commission européenne. Une vingtaine de participants des PTOM rejoindront une dizaine de Saint-Pierrais et de Miquelonnais pour un cours théorique de 6 jours, et un voyage d’études de 4 jours à TerreNeuve et à Miquelon. Le rôle de la SODEPAR a été de promouvoir le projet auprès de l’OCTA et de la Commission européenne pour obtenir un financement (environ 250 000 euros) . Il a également été de rédiger en lien avec les services de la Commission européenne les cahiers des charges pour un contrat d’assistance technique (recrutement d’experts chargés d’effecteur la formation) et un contrat de logistique (organisateurs chargés de la location de la salle pour la formation, de permettre la traduction simultanée, de l’acheminement des participants et de tous les aspects pratiques tels que l’hébergement et les repas). Cycle d’ateliers développement durable (Bruxelles 2008, 2009) L’OCTA a initié 4 ateliers dans le domaine du développement durable destinés aux responsables politiques et techniques pour favoriser l’apprentissage des meilleures pratiques grâce aux échanges entre professionnels, et aux enseignements d’experts. Ils porteront sur les (i) énergies renouvelables, (ii) la gestion des déchets et l’assainissement, (iii) la gestion des risques et (iv) les études environnementales. Ces ateliers étaient prévus initialement en 2007, mais des désaccords sur les procédures ont conduit à les reprogrammer à partir de l’automne 2008. Atelier e-gouvernement (Bruxelles, fin 2008, courant 2009, environ 150 000 euros) : favoriser l’utilisation des nouvelles technologies pour rapprocher les gouvernements des citoyens et rendre plus efficaces les administrations. Dans le cas des archipels où les citoyens peuvent être éloignés des centres administratifs (archipel des Marquises en Polynésie), ce projet revêt un intérêt particulier. 28 IV. QUESTIONS COMMERCIALES Evolutions sur les négociations commerciales en 2007 Saint-Pierre et Miquelon est depuis 2005 Co-Président du groupe de travail sur le commerce et l’intégration régionale, avec la DG Développement et la Nouvelle-Calédonie. Ce groupe s’est réuni à 3 reprises en 2007 (février, juillet et octobre). Ce rôle est assuré dans un contexte particulier : - Une décision de l’OMC conduisait à mettre un terme fin 2007 à l’accord de Cotonou entre l’Union européenne et les pays ACP qui permettait des tarifs douaniers asymétriques (l’Afrique, les Caraïbes et le Pacifique maintenaient des droits de douanes sur des produits qui pouvaient être exportés en franchise de droits de douanes sur le marché européen). C’est pourquoi l’Union européenne a activement promu le principe d’Accords de Partenariat Economique (APE) avec ces pays, dont une grande majorité font partie des moins développés de la planète. Ces accords de libre échange ont été perçus par les pays ACP et certains observateurs comme une régression par rapport au régime qui avait prévalu jusqu’alors. En 2007, la Commission européenne était donc focalisée sur ses négociations avec les ACP et fournissait une information limitée aux PTOM qui se situent pourtant dans la même région géographique. - La Commission européenne promouvait parallèlement une révision ambitieuse des règles d’origine, réellement favorable au développement, autrement dit favorisant l’accès des produits ACP. Les PTOM étant soumis à des règles identiques à celles des ACP, la révision des règles d’origine dans le cadre de la conclusion des APE pourrait entraîner une révision des règles PTOM, inscrites dans la décision d’association. Notons qu’une révision des règles d’origine est également en cours pour le système de Préférences Généralisées, un autre accord préférentiel dont bénéficient les pays émergents. - Saint-Pierre et Miquelon souhaite obtenir les règles d’origine les plus flexibles pour les PTOM, les règles qui seront peu contraignantes en termes de seuils de valeur à ajouter (cf mémorandum sur les règles d’origine d’août 2006). Cependant d’autres PTOM défendent leur accès au marché, indépendamment de l’OCTA, notamment par le biais de leurs Etats membres. Ces stratégies individuelles peuvent être expliquées par le caractère sensible de ces questions. La coordination entre PTOM étant donc limitée, Saint-Pierre et Miquelon a proposé de laisser la Nouvelle-Calédonie partager la Co-Présidence du groupe de travail avec la Commission européenne ; cette proposition n’a pas été actée par l’OCTA et l’archipel reste cependant une référence sur ces questions commerciales. Mais cette proposition permet de promouvoir plus librement les intérêts spécifiques de l’archipel. Finalement faute d’incitation à intégrer un APE, les pays les moins développés des ACP n’ont pas signé l’accord de libre échange, mais restent soumis à l’accord commercial « Everything but Arms », « Tout sauf les armes ». Pour les autres pays ACP (en particulier les pays caribéens et une poignée de territoires du Pacifique) qui ont signé un APE, un règlement pour l’accès au marché vient préciser les modalités de l’accord, et en particulier les règles d’origines. Celles-ci ont été légèrement assouplies (suppression par exemple de la condition sur la nationalité de l’équipage pour les navires de pêche, contraintes de transformation assouplies pour le textile), mais on reste assez éloigné de l’assouplissement prôné par les services de la Commission européenne. Par ailleurs, les conclusions de l’étude d’impact de l’intégration régionale sur les PTOM a été finalisé au cours de l’été 2007. Par leurs caractéristiques économiques et leur politique d’intégration 29 régionale, certains PTOM trouvent un intérêt particulier à la participation aux APE, la Commission européenne devrait les y encourager, en les associant autant que possible. La question stratégique des règles d’origine est évoquée, notamment pour les PTOM qui ne se situent pas dans une région APE. Pour les territoires, comme Saint-Pierre et Miquelon, des règles restrictives limitent l’accès au marché européen où se trouvent les principaux débouchés commerciaux. Suite des travaux pour favoriser l’accès au marché européen : le livre vert Sur la révision des règles d’origine, il n’y a pas d’urgence pour Saint-Pierre et Miquelon (les exportations vers l’Union européenne bénéficient de dérogations aux règles d’origine jusqu’en 2012), il n’existe donc pas de contrainte de temps particulière. Dans le cadre de la concertation sur l’élaboration du Livre Vert, les PTOM ont pu exprimer individuellement leurs propositions. Dans sa contribution, la collectivité souligne que « Face aux défis que pose la mondialisation, en tenant compte des handicaps structurels des PTOM (capacités de production limitées, coûts de transports, déséconomies d’échelle), une politique volontariste et ambitieuse est nécessaire pour renforcer continuellement la compétitivité des PTOM. Outre leur liens avec l’Europe, les PTOM disposent en effet d’atouts qui constituent les fondations d’économies dynamiques : savoir-faire, niveau d’éducation, ressources naturelles pour certains. Le renforcement de leur compétitivité pour faire face à la concurrence internationale passe par des leviers bien identifiés : la production de bien à haute valeur ajoutée, la réactivité, la limitation des coûts de transports et l’exploitation des différentiels de droits de douanes avec les pays voisins. Cette stratégie est cependant tributaire de la volonté politique de la Commission européenne qui est un partenaire essentiel pour agir sur ces quatre leviers. » Il est donc proposé que l’UE contribue à une assistance technique pour la propriété intellectuelle, et pour la promotion des produits de l’Outre-mer (label, désignation d’origine, campagnes commerciales), un allègement des procédures pour les octrois d’agréments sanitaires, un assouplissement des règles d’origine, une mise en œuvre du transbordement, et la mise en place d’accords de partenariats individualisés. Dans sa contribution au Livre vert, la France a largement relayé la position de l’archipel. La Commission européenne devrait publier son livre vert début juillet 2008, le débat se poursuivra alors avec l’ensemble des parties prenantes, des gouvernements au simple citoyen européen en passant par les associations, un processus de dialogue qui devrait s’étendre jusque fin 2008, sous la Présidence Française de l’Union européenne. Une étude sur le commerce et l’intégration régionale, visant à étudier les moyens de favoriser l’accès des PTOM aux marchés européens et régionaux est également en projet pour la fin 2008. V. LE LIVRE VERT SUR LE FUTUR DE LA RELATION PTOM-UE Ce débat repose finalement entre le juste équilibre à apporter entre, d’une part, le respect des relations particulières que les PTOM entretiennent individuellement avec les Etats membres (divers degrés d’autonomie), et, d’autre part, la solidarité entre citoyens européens, ceux de l’Union européenne et ceux des PTOM dont les économies sont vulnérables. Le dialogue sur cette question prendra la forme d’une consultation publique de la Commission européenne par l’intermédiaire d’un Livre Vert. Les représentants des PTOM et des Etats membres seront des parties particulièrement associées à ce processus. 30 Une première version du livre vert sera finalisée par la DG Développement fin mars 2008. Suivra un processus d’examen par l’ensemble des services de la Commission européenne, pour une adoption par le Collège des Commissaires et une publication à la fin juin. Les PTOM auront ensuite, comme l’ensemble des acteurs publiques et privés, notamment la société civile, la possibilité de commenter le livre vert au cours de l’été. Les enseignements de ce processus consultatif seront débattus lors du forum aux Îles Caïmans (novembre 2008). Le rôle de la SODEPAR Les enjeux pour Saint-Pierre et Miquelon sont importants, notamment en termes d’aide au développement et d’accords commerciaux. Est-ce que Bruxelles continuera d’aider l’archipel bien que son niveau de richesse par habitant est proche de la moyenne communautaire ? Les futurs accords commerciaux permettront-ils à l’archipel de jouer le rôle de porte d’entrée du marché européen pour les produits de la mer nord américains ? Tels sont les aboutissants d’un exercice sans précédent. Les PTOM étaient initialement un groupe de pays hétérogène allant de pays africains plus vaste que la France à Pitcairn. Ils constituent aujourd’hui un groupe d’îles réparties sur tous les océans, qui sont majoritairement attachées à leur accès à la citoyenneté européenne et qui souhaitent trouver leur place dans une économie mondialisée. La SODEPAR, qui suit activement ce débat, a élaboré une première position de Saint-Pierre et Miquelon en janvier 2008, avec un ensemble de propositions cohérentes pour renforcer la compétitivité des territoires. Cette proposition a été transmise à la Commission européenne et au SEOM . VI. LE CONTRAT DE DEVELOPPEMENT ETAT-SAINT-PIERRE ET MIQUELON Au cours du mois de février 2007, le chargé des Affaires européennes de la SODEPAR a en outre été sollicité pour faciliter sur le plan technique la finalisation du projet de contrat de développement Etat-Collectivité pour 2007-2013. Il s’agissait principalement d’analyser les possibilités de cofinancements européens, de manière à sécuriser les contributions envisagées par les ministères. Sur ce dossier, en lien avec le Député M. Grignon et le Conseil Territorial, de nouvelles aides ont également pu être identifiées pour le tourisme et l’intégration régionale, deux domaines essentiels pour l’avenir de l’archipel. Enfin, un important travail technique d’élaboration et de mise en cohérence des fiches-actions a été réalisé en lien avec les services du Secrétariat d’Etat à l’Outre-mer et le Conseil Territorial. 31 PROMOTION COMMUNICATION DOCUMENTATION 32 I. LES ACTIONS DE PROMOTION DE SAINT-PIERRE ET MIQUELON EN EUROPE A. Salon du livre de Paris – 23 au 28 mars 2007 Pour la 6ème année consécutive, la SODEPAR représentait Saint-Pierre et Miquelon à ce salon grand public qui accueille environ 300.000 personnes venues de toute la France. L’espace mis à la disposition des collectivités ultramarines par le Ministère de l’Outre-mer était restreint par rapport aux années précédentes mais la SODEPAR a su tirer profit de sa présence pour non seulement vendre une trentaine d’ouvrages et DVD, mais également pour promouvoir la destination. B. Opération de promotion à Saint-Suliac (35430) avec l’association SPM-Bretagne - 24 et 25 mars 2007 La Mairie de Saint-Suliac (Ille-et-Vilaine) accueillait les 24 et 25 mars une exposition sur Saint-Pierre et Miquelon et la place de l’Archipel dans l’imaginaire de Jules Verne. A cette occasion, deux conférences ont été tenues par le Président de l’Association SPM-Bretagne, qui a porté ce projet. La SODEPAR avait accepté d’accompagner cette action. Un agent a fait le déplacement et installé le matériel de promotion, proposé des brochures touristiques, et offert une dégustation de liqueur des îles qui a ravi et réchauffé les auditeurs de la conférence. Une nouvelle initiative qui, au-delà de l’intérêt pour la promotion touristique, semble avoir atteint le but recherché par ses organisateurs : contribuer à perpétuer la mémoire des liens entre la région de Saint-Malo et Saint-Pierre et Miquelon à travers les générations. A noter la parution d’un article presse dans Ouest-France 9 mars 2007. C. Manifestation autour de la Mémoire et du Patrimoine des Terre-Neuvas – Fort SaintPère – 28 avril au 1er mai 2007 L’association Mémoire et Patrimoine des Terre-Neuvas, avec le soutien de la mairie de Saint-Père, commune des environs de Saint-Malo, a présenté une exposition sur le métier de ces forçats de la mer. Le fort de Saint-Père a été entièrement transformé en village de pêcheurs pour l’occasion, et outre de nombreuses expositions sur la vie maritime, des animations étaient présentées au public venu très nombreux. Les visiteurs ont ainsi pu visionner des films et documentaires tout en découvrant le décor ayant servi à la réalisation de la série « Entre terre et mer » (tourné en partie sur l’Archipel), ou encore assister à la découpe d’une morue. Dans ce cadre, une salle de 120 m² avait été mise à la disposition de Saint-Pierre et Miquelon : d’un côté, l’association présentait l’histoire maritime de l’Archipel, et de l’autre, la SODEPAR présentait un visage plus actuel des îles (vidéos et photos peuvent être consultées sur le site de la SODEPAR dans la rubrique « photothèque 2007 »). 33 Plus de 8000 visiteurs ont fait le déplacement et 3 articles presse sont parus durant l’évènement dans le quotidien Ouest France. Cette manifestation entre parfaitement dans le cadre de la stratégie de développement touristique de Saint-Pierre et Miquelon puisqu’il s’agit ici d’un public « de niche ». Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté leur intérêt pour un séjour sur l’Archipel, il sera nécessaire de réfléchir aux possibilités d’organisation d’un voyage de groupe dans les 2 ans à venir. D. Représentation à la Garden Party du Ministère de l’Outre-Mer – 13 juillet 2007 Comme chaque année depuis 2000, la SODEPAR a pu promouvoir Saint-Pierre et Miquelon à la Garden Party de l’Outre-mer, auprès d’un large public de fonctionnaires d’Etat et de curieux. La présence du stand Saint-Pierre et Miquelon permet notamment aux représentants de la SODEPAR d’établir des contacts avec les institutionnels dans un contexte convivial, facilitant ainsi les échanges. Pour un investissement humain et financier très modeste, cet évènement permet d’étoffer un réseau d’acteurs économiques, politiques et administratifs d’horizons variés. E. Salon du livre de l’Outre-Mer – 20 et 21 octobre 2007 Cette manifestation rassemble habituellement les éditeurs, auteurs et artistes ultramarins, invités à débattre cette année autour du thème « Terre et mer ». Grâce au travail de l’antenne parisienne de la Sodepar, le Secrétariat d’Etat à l’Outre-Mer a invité Eugène Nicole, auteur originaire de Saint-Pierre et Miquelon à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage Alaska. La présence d’un auteur à ce genre d’évènement permet une meilleure visibilité de la collectivité, contribuant ainsi à la découverte et à la promotion de la destination. F. Forum PTOM-UE Bruxelles – 26 au 29 novembre 2007 Le 6ème forum des Pays et Territoires d’Outre-Mer (PTOM) - Union Européenne (UE) s’est déroulé du 26 au 29 novembre à Bruxelles sous la Présidence de Saint-Pierre et Miquelon, à la tête de l’association OCTA depuis début 2007 (Le contenu de la manifestation est développé au 1. A. b) Forum PTOM) G. Soutien à des opérations de promotion L’antenne parisienne de la SODEPAR répond régulièrement à des sollicitations diverses de personnes souhaitant promouvoir Saint-Pierre et Miquelon. La SODEPAR met alors à disposition de la documentation touristique, des guides, ouvrages des affiches etc. Quelques exemples sont représentatifs des demandes reçues : 34 Exposition sur Saint-Pierre et Miquelon au Musée des Terre-Neuvas de Fécamp dans le cadre de « la nuit des musées ». Exposition sur l’Outre-Mer français dans un centre commercial de la région parisienne en mai (Les Arcades de Noisy Legrand). Des photographies gracieusement offertes par des photographes locaux ont été mises à la disposition des organisateurs qui ont pu présenter Saint-Pierre et Miquelon au public venu nombreux. Opération philatélique à Ouistreham. II. LES ACTIONS DE COMMUNICATION A. Un outil devenu indispensable : le site internet www.sodepar.com Le site internet de la SODEPAR a été mis en ligne le 11 octobre 2006 et il est à présent le 1er mode de communication de la SODEPAR. En 2007, 36 articles, communiqués de presse et « news » ont été publiés afin d’informer le public et les autorités sur les diverses actions de la SODEPAR. Des campagnes d’e-mailing sont régulièrement réalisées pour la diffusion des articles et communiqués de presse. La communication externe en quelques chiffres en 2007 : 23 communiqués de presse publiés, 13 « news » (rubrique créée fin 2007), 8635 visites du 1er janvier au 31 décembre 2007 dont 5790 visiteurs uniques (soit 66%), 30 264 pages vues, Origine des visiteurs - 4605 de France métropolitaine, - 2835 du Canada (les visiteurs les + nombreux sont de Montréal : 1469 suivis par StJohn’s : 439 ont visité le site), - 319 des Etats-Unis (les + nombreux à visiter le site vivent dans l’Etat de New York, 26), - 108 de Belgique, - 106 d’Allemagne etc On constate un pic de visites les jours où de nouvelles actualités sont mises en ligne grâce notamment au fil RSS (en plus des diffusions mailing). Rôle de relais d’information Grâce à son site internet et son carnet d’adresses (campagnes d’e-mailing - plus de 600 contacts sur l’archipel et en métropole), la SODEPAR relaie régulièrement l’information entre l’Archipel et la métropole : exposition de peintures ou de photos par des artistes locaux sur la 35 métropole, sortie de nouveaux ouvrages sur Saint-Pierre et Miquelon, diffusion de documentaires sur l’archipel sur les chaînes TV, organisations de voyages sur l’archipel etc Afin de faciliter la circulation des informations, une lettre d’information devrait être réalisée en 2008 et diffusée par mail. B. Réalisation et mise en ligne du site internet de la Quarantaine de Miquelon www.animal-quarantine.com Réalisation du site internet de la Quarantaine de Miquelon. Le site internet est accessible en 3 langues : français, anglais et espagnol. Communication sur le dossier Quarantaine en quelques chiffres Site internet ouverture du site juillet 2007 969 visiteurs dont 705 visiteurs uniques, 7125 pages vues, On constate un pic de fréquentation en août (232) et septembre (249) lors de l’opération prospection, Origine des visiteurs : France, Australie, Nouvelle Zélande, Allemagne, Canada, Pour faire suite à la mise en ligne du site, un article a été publié dans le magazine de l’Association des Lamas et Alpagas de France. C. Médiatisation de l’Archipel La SODEPAR a entre autres, comme mission de communiquer sur Saint-Pierre et Miquelon en métropole et en Europe. Pour se faire, les agents aident régulièrement les journalistes de la presse écrite et audiovisuelle à organiser leur séjour dans les îles. A titre d’exemple au cours de l’année 2007, la SODEPAR est intervenue dans la préparation du séjour des journalistes venus réaliser le documentaire « Biotiful planète –Saint-Pierre et Miquelon » diffusé au cours de l’année 2008 sur des chaînes du câble et surtout en prime time sur France 5. La SODEPAR ne s’engage pas financièrement dans ce genre de réalisation mais apporte un soutien logistique et conseille sur les différentes possibilités de tournage dans les îles (personnes à contacter, agenda, logistique, hébergement, restauration etc). Suite aux diverses interventions réalisées par les agents de la SODEPAR, plusieurs articles ont été publiés dans la presse nationale et internationale en 2007 « Insolite : Saint-Pierre & Miquelon » - Auteur : Pietro Semino – 24 août 2006 « Saint-Pierre e Miquelon, al largo della costa meridionale di terranova : luci, colorie contrasti in un trionfo della natura – L’isola delle fonti pietrificanti » - Auteur : Pietro Semino – 4 janvier 2007, 36 « Progress » de septembre 2007 : « The French Connection », 10 pages dans ce magazine canadien écrites par Peter & Carol Moreira (pages 136 à 146). Le directeur développement économique de la SODEPAR est à l’origine de cette initiative, « Acadie-Infos » n°234-235 de novembre 2007 (lettre des Amitiés Acadiennes), parution du communiqué de la SODEPAR sur la tenue du Forum PTOM-UE, Article d’1 page publié dans le bulletin n° 8 de l’Association Mémoire et Patrimoine des Terre-Neuvas juin 2007, Article publié dans la lettre « Les Amitiés Acadiennes » de novembre-décembre sur l’organisation du Forum PTOM-UE. D. Dynamisme du centre de documentation A. Demandes d’informations Les agents de la SODEPAR sont régulièrement sollicités par des particuliers ou entreprises afin d’obtenir des informations dans des divers et variés : économie, tourisme, recherches, philatélie etc. Une centaine de courriers ont été enregistrés en 2007 et tout autant de réponses envoyées. B. Centre de documentation Afin de diminuer les coûts de participations aux salons littéraires, l’agent responsable de l’événementiel a mis en place il y a quelques années un système de dépôt-vente d’ouvrages. Ce système permet aux auteurs de l’archipel ayant édité un ouvrage d’être présent aux salons nationaux et la SODEPAR peut alors promouvoir Saint-Pierre et Miquelon sans avoir à avancer le coût des ouvrages. En 2007, 6 ouvrages ont ainsi été mis en dépôt-vente au sein de nos locaux (une quinzaine d’exemplaires de chaque) : Petit Nord d’Alexis Gloaguen, Architecture et Habitat édité par l’Arche, Collection complète des DVD réalisés par Insul’R Productions, Retour de nulle part, réédition de Patrick Naudin, Le chemin à l’en…vers de Francine Langlois, 1939-1945, Fécamp Saint-Pierre et Miquelon de l’Association Fécamp Terre-Neuve. 37