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NOVEMBRE 2003
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Dans un climat convivial et jazzy, l’école Paul Faure “éveille
les petits à la musique” et accueille des amateurs de tous
niveaux et de tous âges qui veulent progresser dans le
maniement de leur instrument préféré : piano, guitare, violon, saxo (photo, chauffe Marcel !). Pour mieux se faire
connaître, elle organise, le samedi 15 novembre, de 14 h à
19 h, une journée Portes ouvertes dans ses locaux du 25, rue
Crossardière. (02 43 53 07 83). Venez nombreux !
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M
M
A
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Evénements
« A la Une »
Les élus
au charbon !
Le retour des festivités
8, rue du Val-de-Mayenne
Denis Hérisson
de fin d’année
Marc Créations
L’ESCIN forme les
Prestige Communication
Anciens Combattants
et Associations militaires
16
Dossier
Les sorties insolites
de l’Office de Tourisme
infographistes de demain
Le parc tertiaire Technopolis
est en pleine expansion
36, rue du Lycée
10
18
Pratique
Vive la peinture sur soie
Le sous-sol de l’église
Saint-Vénérand réserve
Pour maîtriser l’informatique, le cyberespace municipal
(13, allée du Vieux-Saint-Louis) propose les modules suivants : 12 novembre (10 h/12 h : Initiation à Word ;
28 novembre (17 h/19 h) : A la découverte de l’Internet ;
6 décembre (9 h/11 h) : Logiciel de messagerie (outlook
express) ; 9 décembre (10 h/12 h) : A la découverte de
l’Internet. Si les 2e et 4e sont gratuits, les autres coûtent 5 €
chacun. Inscription : 02 43 59 03 57.
avec Miji Desbois
nous informe...
11
de belles surprises
C’est bon
pour la culture !
« Merci, sœur Gabrielle
L’opéra Didon et Énée
20
C’était Laval
Le Père Laizé, alias
l’Abbé Pierre du 53
22
pour vos actions ! »
Conçue pour accueillir 37 personnes âgées dans de confortables studios (et dotée de 4 places pour l’hébergement temporaire), la future résidence située rue de la Croix-de-Pierre
sera opérationnelle en janvier 2004. D’où le message de
Nicole Geslin, l’adjointe au Affaires sociales, en direction des
personnes intéressées : « Inscrivez-vous dès maintenant au
CCAS, 10, place de Hercé. »
Auprès de Mme Annick Jolivet : 02 43 49 47 05.
LAVAL
infos
par Una Voce
Laval-infos mensuel d’informations édité par la
Ville de Laval. Directeur de publication : Catherine
Fayal. Comité de rédaction : Catherine Fayal, Paul
Lépine, Arnaud Derrien, Annabelle Morand.
Rédacteur (en chef) : Jean-Christophe Gruau.
Photos : Jacques Lugue. Photo de une : Jacques Lugue. Mise en page, photogravure : IME Baume-les-Dames. Impression : Publigraphic Laval 02 43 02 93 35.
Distribution : La Poste. ISSN : 1274-7003. Dépôt légal : déc. 95. Laval-infos Ville de Laval - Direction de la Communication - BP 1327 - 53013 Laval Cedex.
Tél. (rédaction) 06 84 77 63 70 et (administration) 02 43 49 43 81. Tirage :
31 000 exemplaires.
Temps libre
Une expo design
à l’Usine Scomam
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Le grand retour
des illuminations
Au moment où vous
prenez connaissance de
ce nouveau numéro de
Laval Infos, la Ville est en
train de se préparer à
accueillir les festivités de
fin d’année.
A la fin du mois de
novembre, comme le veut
désormais la tradition,
vous allez pouvoir
assister à la mise en
lumière de Laval et à sa
métamorphose en une
cité magique, féerique.
Grâce au savoir-faire de
l’Office du Tourisme et
des équipes municipales,
à l’énergie des
associations, des
commerçants et de
l’ensemble de nos
partenaires, la Ville,
chaque année différente
et plus belle, va ainsi, le
crépuscule venu, se
transformer et briller de
mille éclats.
Pour cette nouvelle
édition, nous accueillons
un hôte extraordinaire,
ami de l’homme et des
enfants : le dauphin.
Venu de l’Atlantique, il
aura remonté la Loire et la
Mayenne pour venir
jusqu’à Laval faire rêver
les enfants, étonner les
parents et donner à la
Ville ce rayonnement
exceptionnel de fin
d’année. Je vous invite
donc à venir nombreux à
sa rencontre dès le
29 novembre au soir.
A travers les
illuminations, c’est la
richesse de notre
patrimoine qui est
mise en valeur. Les
bateaux-lavoirs,
les façades du Vieux
Château, celles de l’Hôtel
de Ville et des bâtiments
administratifs voient ainsi
leur beauté rehaussée.
Les quartiers ne sont pas
oubliés. Devant
l’enthousiasme rencontré
l’an dernier par les
projections d’images sur
les façades d’immeubles,
l’opération a été
renouvelée. Le contrat
d’Agglomération travaille
ainsi depuis plusieurs
mois avec les habitants
des quartiers SaintNicolas/Pavement, Hilard
et Dacterie, pour
transformer certains de
nos immeubles en
« cathédrales de
lumières ». C’est
donc toute la Ville
de Laval qui, à
l’approche de
l’hiver, sera
illuminée.
EVENEMENT
ÉVÉNEMENT
Le 29 novembre, à 19 h 30
La Ville sera illuminée
jusqu’au 11 janvier 2004 !
Les festivités de fin d’année débutant dans quelques
jours, il est temps d’annoncer le retour du trio qui,
depuis plusieurs saisons déjà, réjouit des milliers et
des milliers de visiteurs de tous âges et de toutes
conditions, de Laval et d’autres régions : Illuminations
(du centre-ville, mais aussi de trois autres quartiers),
Marché de Noël, Patinoire...
Le genre de tableau qu’on verra
le 29 novembre...
Dès le 6 décembre, venez patiner !
Au square de Boston, la patinoire ouvrira ses portes le samedi
6 décembre. A 17 h, juste après l’inauguration officielle qui, une fois
encore, permettra à la section patinage du Comité d’Animation du Bourny
de montrer l’étendue de ses talents artistiques (notre photo). Gérée par
le service municipal des Sports, la patinoire a accueilli l’an passé
12 000 amateurs, confirmés ou débutants. C’est dire si cette attraction
lancée par la Ville en 1997, est aujourd’hui très attendue. Une attraction d’une surface de 520 m2 qui, jusqu’au vendredi 7 mars 2004, proposera des soirées à thèmes (pour les adultes) et des “après-midi récréatives” (pour les enfants)...
4
Laval infos
Les illuminations
et le spectacle du 29
Le marché aux
couleurs de la Grèce
Cette année, la Ville et l’Office de
Tourisme ont choisi d’évoquer un animal adoré des enfants : le dauphin. Et
de mettre en valeur la rivière la
Mayenne et le patrimoine architectural. C’est ainsi que nos bateauxlavoirs, les façades du Vieux-Château,
de l’hôtel de ville et des bâtiments
administratifs auront droit à des
effets lumineux qui permettront de
mieux apprécier leur beauté. A cet
égard, merci aux architectes qui les
ont dessinés et aux bâtisseurs qui les
ont élevés. Et merci aux services
techniques de la Ville qui permettent
de les admirer via les milliers
d’ampoules qu’ils auront installées
d’ici là...
Ayant attiré 40 000 personnes en
2002, le Marché 2003 aura droit à
une journée de plus. D’où le calendrier suivant : jeudi 4 décembre
(14 h/22 h 30) ; vendredi 5 (10 h/
22 h 30) avec arrivée du Père Noël
(18 h 30) ; samedi 6 (9 h/23 h) et
dimanche 7 (10 h/19 h). Comme les
deux années précédentes, il se tiendra sur le quai Gambetta et l’entrée s’effectuera par la place du
11-Novembre. Une fois de plus,
les idées de cadeaux originaux ne
manqueront pas puisque 60 exposants y seront présents, heureux et
fiers de vendre leurs spécialités et
le “petit plus” qui les différencie
de leurs voisins...
Rendez-vous toujours très apprécié des
Lavallois et des Mayennais qui font le
déplacement ce soir-là (nous étions
20 000 l’an passé sur le Pont-Neuf ou
les quais proches de ce dernier), le lancement des illuminations est suivi par
un spectacle pyrotechnique qui fait
rêver petits et grands. Il aura lieu cette
année le samedi 29 novembre, à
19 h 30, en présence du maire et des
jeunes conseillers municipaux (voir
p. 7). Petit conseil d’ami : il est bon de
se garer assez loin du centre-ville ce
soir-là, et de venir à pied...
L’invité d’honneur du Marché 2003
est le département de la Chalcidique avec lequel l’association
Laval-Grèce entretient des relations
suivies depuis 1999. Pour créer et
développer des échanges entre
Mayennais et habitants de cette
région – nommée Halkidiki en
grec – située près de Thessalonique
(“une avancée de terre projetant en
mer Egée trois presqu’îles recouvertes d’une végétation généreuse”).
Pour tous renseignements :
Laval-Grèce (02 43 49 46 42).
Pour la 2e année, les illuminations
concerneront aussi d’autres quartiers :
Hilard, le 6 décembre, avec des projections d’images géantes sur la façade
de la tour de la rue Guynemer
(thème : L’Empire et les campagnes napoléoniennes) ; la Dacterie, le 13 décembre,
sur la tour de la rue du même nom
(Ambroise Paré et les débuts de la chirurgie) ; le Pavement, le 20 décembre, tour
de la rue du Pavement (Histoire du
chemin de fer).
Organisées par le Contrat d’Agglomération, toutes ces animations débuteront à 19 heures. ■
Le jeudi 4 décembre, à 21 h, au
Théâtre de Hercé, venez assister
au spectacle du groupe grec
Pharos . Composé de 30 danseurs
et de 4 musiciens, il est originaire
de Nea Moudania dans le département de la Chalcidique. Créé en
1979, il a beaucoup de succès
dans son pays et est aussi très
apprécié dans les autres contrées
où il fait connaître les danses des
régions helléniques et chypriotes :
Allemagne, Italie, Espagne, Turquie, Danemark et, bien sûr,
France.
Le quai Gambetta est
superbe en décembre...
Vous êtes
un comique
et voulez
le faire savoir...
Travaillez l’un de vos sketchs les plus
efficaces et envoyez, avant le 31 janvier 2004, un dossier pour participer
à la sélection régionale de Juste pour
rire, le plus grand festival d’humour
et de comédie du monde créé à Montréal en 1982.
Laval Spectacles étant partenaire
officielle de ce festival pour la sélection Pays de Loire, icelle aura lieu,
devant le public et un jury de professionnels, au Théâtre de Hercé, le
13 février 2004.
L’adresse où envoyer le dossier ?
Juste pour Rire/ Emilie Potenciano
Sélection Pays de Loire-Bretagne
29, rue Marbœuf - 75 008 Paris.
Depuis septembre, à l’ingéniérium
Distinction
L’ESCIN
Bruno Lucas
forme des étudiants
à l’infographie
de demain...
Un guide utile
à se procurer...
dans les maisons de quartier, au
Centre Administratif Municipal et à la
Banque du Temps située dans l’une
des tours de la Porte Beucheresse,
et ouverte – nouveaux horaires :
du lundi au vendredi
de 14 h 30 à 18 h 30...
Une future infographiste
de très haut niveau...
Inaugurée officiellement le 13 octobre, une nouvelle formation supérieure vient d’ouvrir dans le “temple de la réalité
virtuelle” au 4, rue de l’Ermitage : l’Ecole Supérieure de
Création Interactive Numérique (ESCIN). Son objectif ?
Former des infographistes de niveau supérieur capables de
“développer une réflexion artistique et créatrice” pour les
entreprises d’aujourd’hui et – surtout – de demain.
L’ISM
Manager DCF
de l'année 2003
En honorant le Lavallois Bruno Lucas,
43 ans, fils d’André et de Madeleine,
ancien de La Salle et du Sacré Cœur de
Mayenne, détenteur d’un DUT de Gestion et diplômé de l’ISG Paris, les Dirigeants Commerciaux de France ont
tenu à récompenser un chef d’entreprises (avec un S final, car le groupe de
bâtiment qu’il dirige depuis 1992 en
compte 17 et emploie un millier de
salariés...). Mais les DCF ont aussi
voulu récompenser un homme toujours
prêt à faire profiter les autres de son
dynamisme, de ses compétences, de sa
jovialité et de son goût immodéré pour
les responsabilités. Que ce soit au
Medef (il est le président de l’antenne
mayennaise) ou à la Fédération Nationale du Bâtiment, à la Table Ronde
(dont il fut président national en
94-95) ou au Club d’Affaires (de la CCI),
au CJD ou aux Amis du Stade... Heureux
et fier d’avoir été choisi par les DCF, le
Manager 2003 n’a pas manqué, le
16 octobre, dans son discours de
remerciements, de rendre un hommage
appuyé aux cinq personnes que son
emploi du temps incroyablement
chargé laisse... souvent... de côté : sa
femme Claudine et leurs quatre rejetons : Anne-Laure, Dorothée, Sarah et
Charles...
Soutenue par Laval Agglo, le Département et la Région, l’ESCIN est une nouvelle
filière de l’Institut Supérieur des Métiers, bien qu’elle soit installée dans l’ancienne
usine SCOMAM. « Parce que nos locaux de la rue de Grenoux n’étaient pas assez vastes
pour l’accueillir », indique le directeur de l’ISM, Michel Perrinel. Mais aussi parce
que, l’ESCIN étant tournée dans le domaine de la création et de l’image numérique, il était bon qu’elle s’implantât à l’ingéniérium, dans « l’unique centre au
niveau national disposant d’infrastructures techniques dédiées à la réalité virtuelle... »
L’ingéniérium
Bien que rédigé avec le plus grand soin
par le service com’ de la Ville, ce guide
a laissé filer quelques petites erreurs.
C’est le cas concernant les coordonnées de l’association Don d’Organes et
Tissus Humains France Adot 53 (p. 53),
dont s’occupa longtemps la regrettée
Annie Rolland (disparue dans un accident de la route l’été dernier).
Les bonnes infos sont les suivantes :
Jacques Le Tanou BP 634 53000 Laval
tél-fax : 02 43 90 68 10
imèle : [email protected]
Il va de soi que la présence, sur le même site, de CLARTE et de plusieurs sociétés liées à ce type de réalité permet aux ESCINiens d’être en contact avec des
professionnels qu’ils rejoindront peut-être un jour... Dans “l’autre sens”, cette
présence permet à certains formateurs de n’avoir que quelques mètres à faire pour
se retrouver en salle de classe (« C’est le cas pour l’un des formateurs qui travaille dans
la société Nautilus... »). Quant à l’enseignement général, il est assuré par des profs
du réseau de l’Université Catholique de l’Ouest et de l’enseignement catholique
de la Mayenne.
La licence “pro”
Bien qu’issus de formations différentes, les 19 premiers étudiants de l’ESCIN,
4 filles et 15 garçons (« l’écran est plus masculin »), ont de nombreux points
communs : un don avoué pour le dessin, un vif intérêt pour l’image numérique
(jeux vidéos...), des origines “Grand Ouest” (mayennaises pour cinq d’entre eux)
et... un légitime désir de décrocher, à la fin de l’année prochaine, leur BTS
Communication Visuelle option Multimédia. Ce diplôme en poche, les meilleurs
élargiront leurs compétences aux spécificités de “l’infographie 3D temps réel”.
En préparant la licence pro dans cette spécialité... ■
Un Manager fier de son titre !
Laval infos
5
ÉVÉNEMENTS
“Sœur Gabrielle,
merci pour vos actions !”
L’adjointe aux Affaires Sociales
Nicole Geslin et Sœur Gabrielle.
Dans chaque quartier, il existe des personnes qui font du bien aux autres sans
tambour ni trompette. C’est le cas de Sœur Gabrielle qui, depuis 1976, rend
mille et un services aux habitants des 66 logements de Thévalles et de Mondésir construits dans le cadre des Programmes de Relogement Intermédiaire. Destinés à sédentariser des gens du voyage, ces PRI permirent aussi d’offrir un
toit décent aux habitants des derniers baraquements (viaduc, champ de
course...). Ancienne salariée du Bureau de Bienfaisance, du Bureau d’Aide Sociale
puis du CCAS (qui géra longtemps les PRI), Sœur Gabrielle a beau être en
retraite officielle depuis 89, elle continue, chaque mardi, d’animer un club
dont les membres réalisent des objets de décoration vendus chaque année afin
de gagner de quoi améliorer le voyage, lui aussi annuel, que la sœur organise
pour ses Lavallois préférés. ■
Publicité gratuite : l’expo-vente 2003 aura lieu les 22 et 23 novembre à la
Maison de Quartier de Thévalles...
Radio Bonjour : 50 heures sur 106.3 FM
Radio Bonjour a reçu les
animateurs du Centre
Municipal de Musiques
Actuelles.
Il y a quelques mois, le Comité d’Animation de Laval Nord lançait une campagne simple comme... Bonjour ! Pour que certains habitants apprennent
(ou réapprennent) à dire ce mot quand ils croisent un voisin... Du 14 au
18 octobre, la campagne Bonjour a vécu 50 heures exceptionnelles avec la
création d’une Radio Bonjour, captable n’importe où à Laval. Transformée en
studio radiophonique (on se serait cru aux premières heures de Radio
Mayenne !), l’une des salles de la Maison de Quartier de la rue des GrandsCarrés a vu défiler des dizaines de Lavallois qui, au micro, ont évoqué leurs
activités, le but de leur assoce préférée, la façon de s’intégrer quand on a
des racines en Afrique du Nord, etc. Grâce au savoir-faire de l’agence CréaZ
(Argentré), nombreux sont ceux qui ont découvert les difficultés et les joies
du “direct”. Satisfait par cette expérience, Michel Landelle, le directeur de
la Maison de Quartier, évoque déjà – avec ou sans Claire Chazal – une Télé
Bonjour pour l’an 2004...
6
Laval infos
Quatre blocs de plus en 2004
Technopolis toujours plus grand !
Au printemps 2004, entre l’ESIEA et le rond-point Besnier, sur le parc
tertiaire Technopolis, en plus d’un bâtiment qui abritera un restaurant de
150 places (Restaumarché), trois nouveaux blocs de 800 m2 (le E et le G) et
de 1 000 m2 (le F), accueilleront de nouveaux professionnels. Ce qui nous
permet de rappeler que Technopolis comprend déjà de nombreuses
enseignes dans ses cinq premiers bâtiments construits en février 2002 :
Groupama, Tryba et Ada (dans le choroum), Pétrole de l’Atlantique, l’Agence
bleue et Zambon Entreprise (bâtiment A), deux kinés, la SAFER et AGF
Paris (B), L’Avenir Agricole et Socotec (C), MAIF Assurance, SCA et Poly
Experts (D). Réalisés par la société Ouest Tertiaire (groupe Legendre), tous ces
blocs sont commercialisés par l’infatigable Pierre Zambon, lequel nous
signale qu’il reste encore quelques mètres carrés disponibles...
Pour appeler Pierre Zambon :
02 43 56 85 85.
Le sous-sol de Saint-Vénérand
regorge de statues...
Un jour, photographiant des peintures murales dans le chœur en chantier de
Saint-Vénérand, Christian Davy, du service régional de l’Inventaire, et le
conservateur départemental du patrimoine Dominique Eraud, aperçoivent une
pierre dépassant du sol privé de dalles... Bonne pioche, Messieurs ! C’est une
statue de la fin du XVe siècle représentant un évêque... Appelé sur les lieux, l’archéologue municipal, Jean-Michel Gousset, tombe, lui, sur une tête de pape, le
corps d’un laïc... Ainsi que sur « une structure archéologique » et des ossements à
réjouir n’importe quel adepte d’Allo Ouine... De quoi « lancer un sondage diagnostic » concernant le sous-sol de l’église Saint-Vénérand construite à partir de
1485... Ayant déjà découvert, sur le site Saint-Tugal cette fois, « un quartier
médiéval enfoui avec deux niveaux de cave et un très bel escalier », Jean-Michel
Gousset se souviendra longtemps de l’excellente cuvée 2003... ■
Jean-Michel, Dominique et
Christian en plein travail...
Impôts locaux 2003
Les écourues reviendront en 2006...
Les taux municipaux
ont encore baissé...
En matière de taxes, octobre et novembre font mal au portefeuille...
Néanmoins, s’ils ont examiné leur feuille d’impôt, les Lavallois assujettis
à la taxe d’habitation auront constaté que le taux municipal avait – cette
année encore – baissé : 18,14 contre 18,32 en 2002. Et que ceux ayant des
charges de famille ont bénéficié
d’un abattement. Décidé par la
Ville (qui peut le refuser, cas de
nombreuses communes), cet abattement peut être de 5%, 10% ou
15%, taux le plus élevé, celui que
la Ville a choisi pour ses administrés. Autre taux en baisse cette année
encore : celui de la taxe foncière : 23,20 contre 23,43.
Tous les trois ans, notre rivière préférée a droit à un nettoyage à sec. On appelle
ça : les écourues, un terme local mais cité dans Littré : « Le temps de l’écourue se
dit, dans les départements qu’arrose la Mayenne, des basses eaux produites par
l’enlèvement momentané des barrages qui relèvent le niveau de cette rivière. » En
octobre, l’édition 2003 a permis de constater une fois de plus que certains
Lavallois confondent la Mayenne avec la déchetterie...
ETAT CIVIL OCTOBRE 2003
■ ILS ARRIVENT !
En octobre, le mensuel Capital a
établi « le palmarès de la pression
fiscale des 112 premières villes de
France ». En utilisant l’impôt
moyen 2002, soit le total des taxes
locales prélevées à tous les échelons
(commune, groupement de communes, département, région) rapporté au nombre d’habitants.
Plutôt flatteur, ce palmarès situe
Laval en 82e position (avec un
impôt moyen de 598 €). Loin, très loin de la ville “la plus ponctionnée de
France” : Cannes (1 617 €). Et à quelques places seulement de la commune
la “moins pressée” : Calais (411 €), 112e au classement général. ■
Adèle Kiessling.
Coryse Ronceray.
Killian Terrier.
Raphaëlle Artaud.
Lyne Eudes. Manon
Dhervé. Antonin
Lopez. Nathan Kamba.
Hery Badrouzamani.
Tom Lefèvre. ZoéOphélie Nirlo.
Charlène Cordier.
Maëva Pelé. Carine
Beaupied. Camille
Fiault. Juliette Gautier.
Juliette Vallée. Hiba
Makhlouf. Elise
Godderis. Amina
Dramé. Axel Germany.
Thomas Stewart.
Raphaël Agogué.
Nihed Benaissa. Lola
Lahoreau. Morgane
Jouvin. Benoît
Laverda. Habiba
Oukacha. Madjenaba
Diaby. Noah Chau.
Aymane Oulmas. Loïs
Gendry. Louane
Larochelle. Sarah
Afonso. Matho
Renouf.
■ ILS SE SONT
DIT « OUI »
POUR LA VIE
Marius Ayihou et Irène
Manseau. André Le
Gall et Odile Saucet.
Arnaud Chouquet et
Edwige Trehet.
■ ILS NOUS
ONT QUITTÉS…
Marie Beulze. Gabriel
Rebour. Gilbert Larcher.
Bernard Brault. Yvette
Granger. Jean-Pierre
Rousselet. Yvonne
Genevé. Victorine
Poirier. Marie-Thérèse
Léonard. Mohamed
Mekki. Francis Huard.
Jean-Marie Grandineau.
Yves Cudot. André
Moraine. Alfred
Chevret. Madeleine
Boisgontier. Christian
Bichon. Jean-Claude
Pillon. Ernest
Lavandier. Marie Morin.
Marcel Heurtebise.
Philippe Chamaret.
Jacqueline Mazé.
Les nouveaux conseillers municipaux sont installés !
La photo de famille prise le 20 octobre.
Le nouveau conseil d’enfants s’est réuni le
20 octobre. En présence du maire et de son
adjointe déléguée à la Petite Enfance et à
la Vie de Famille, Marie-Madeleine Bodard.
Mis en place pour “apprendre aux jeunes à
découvrir les règles de la démocratie
locale”, il comprend 25 garçons et 12 filles
de CM1 et de CM2 issus des 18 écoles ayant
accepté de jouer le jeu. Hormis une Sophie,
une Nicole et deux Guillaume, les prénoms
du conseil tranchent avec ceux des “vieux
élus” du 11 mars 2001 : Achraf, Malo,
Charly, Mégane, Cheyenne, Pol, Meddhi,
Paskell... Bien sûr, en temps et en heure,
Laval Infos fera part des propositions
émises par les 37 “citoyens de demain”,
qui planchent en commission le premier
mardi de chaque mois...
Laval infos
7
« À LA UNE »
16, rue du Val-de-Mayenne
Pour découvrir la
boutique “Entre Nous”...
passez par “Etats d’âme” !
“Cop, Copine” vêtements
23, rue du Gal de Gaulle
Cop, Copine n’est pas seulement une marque célèbre de vêtements féminins.
C’est, depuis quelques mois, dans l’ancien local de Sac Story, une très agréable
boutique de la rue Charles de Gaulle. Très en vogue, les vêtements Cop, Copine
ont un style bien particulier qui plaît aux femmes d’aujourd’hui. Pour des raisons que nous explique un spécialiste, le patron du magasin, un Breton de la
Guerche, Hervé Richard : « Cop, Copine réunit toutes les tendances dans un style
reconnaissable à ses détails créateurs : mélange astucieux de matières et asymétrie. »
Secondé par Delphine Fizelier, Hervé Richard vend également quelques accessoires : bijoux fantaisie, colliers, sacs à main et, en nombre limité (« pour des
raisons de place, évidemment »), chaussures. Fermée le lundi matin, la boutique
Cop, Copine est ouverte tous les jours de 10 h à 19 h sans interruption.
Pascale et son décorateur
préféré, Philippe Bouvet.
Entre Nous est sûrement la plus étonnante de nos boutiques, car elle n’est
visible et accessible qu’une fois sa voisine traversée, Etat d’âme... « Catherine Hermenier aimait beaucoup ce que je proposais. Et comme elle avait au fond de
sa boutique un local inutilisé, elle m’a proposé de l’occuper », explique Pascale
Rodriguez. Laquelle a eu la bonne idée d’y installer ses pulls, jupes, sacs
en tissus d’ameublement, panchos, tuniques et autres bijoux fantaisie. Des
pièces uniques, et qui retiennent le regard de chaque femme de goût
aimant l’originalité. Des pièces uniques dans... un local qui ne l’est pas
moins ! Car artistement décoré aux couleurs du pays de Pascale, l’Espagne
(« pour la pièce centrale »), de l’Inde (« pour l’atelier ») et du Maroc (« pour
les... tinettes » dont la porte d’entrée réjouira les amateurs de sciencefiction). Une déco chaleureuse, attachante. L’œuvre d’un jeune peintre en
trompe-l’œil de Laval, Philippe Bouvet.
Le sourire d’Etats d’âme.
La présentation d’Entre Nous impose de revenir sur la boutique qu’il faut
impérativement traverser pour y accéder : Etats d’âme. Créée et tenue par
la très agréable Catherine Hermenier, icelle vit le jour le 9 mai 2001 au
56, rue du Val-de-Mayenne avant de déménager, il y a quelques mois
(avril 2003, pour ceux qui écrivent l’histoire ô combien mouvante du
commerce lavallois), dans l’ex-boutique Senteurs d’antan. Dans un local
« plus grand, plus clair et mieux placé ! » Spécialiste du bijoux fantaisie
(bagues, colliers, bracelets...) et d’accessoires (chapeaux, casquettes, foulards, petits sacs de cérémonie, lunettes de soleil, écharpes, gants...), Etats
d’âme accueille les marques Gas, Satellite, Nature... des noms aussi faciles à
retenir que les horaires des deux boutiques étroitement liées : 11 h/ 19 h.
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Laval infos
M. Cop et Mme Copine.
Salon de coiffure Marc Créations
8, rue du Val-de-Mayenne
Et un nouveau Marc Créations à Laval, un ! En lieu et place de l’ancien Salon
Blouet. Mais attention, chez Marc C. (cinq enseignes à ce jour en Mayenne),
seule la qualité se doit d’être présente partout ! Pour le reste, chaque responsable imprime son style à sa propre boutique ! Entièrement refait, ce nouveau
Marc C. est tenu par un ancien de chez Marc C. à Mayenne, Damien Pottier.
Lequel coiffe aux côtés de sa femme Laetitia, d’une stagiaire prénommée Julie
et d’une « ancienne de la maison Blouet », Ghislaine. Ouvert du lundi au
samedi, « avec nocturne le jeudi », Marc Créations respecte la personnalité des
hommes et des femmes qui, « avec ou sans rendez-vous », viennent se faire
coiffer. S’il peut réaliser toutes sortes de coupes, MC a une spécialité :
« L’extension de cheveux, qui permet aux femmes d’avoir à la fois plus de longueur et
d’épaisseur ». Dernière info : « Pour les moins de 25 ans, c’est... moins 25 % ! »
Une équipe jeune qui aime coiffer
(02 43 53 52 57)
36, rue du Lycée, la nouvelle adresse de
Prestige Communication
Les Saveurs d'Orient
29, place Hardy de Lévaré
Après 11 années à Colombes, le restaurateur Ouali Kherbouche a voulu
s’installer à Laval, une ville que lui
vantait régulièrement son beaufrère... d’Amérique (lequel y avait
vécu dans sa jeunesse). Et c’est ainsi
qu’il a pris possession de feu La
Cendrée pour y créer Les Saveurs
d’Orient. Un titre bien choisi, car les
plats y sont aussi bons que le cadre
est agréable : c’est le cas des
entrées (« bricks à l’œuf et aux fruits
de mer... »), des « couscous, tagines
et autres croustillants d’agneau et
de poissons », mais aussi des desserts, « tous maison » (« délices aux
trois chocolats aux figues confites et
crème pistache »...). Bref, c’est une
adresse à essayer. Chaque jour, sauf
le dimanche. Plats à emporter sur
commande...
Béatrice et ses drôles de dames.
02 43 56 04 11
Depuis 16 ans, l’agence Prestige Com’ s’adapte aux besoins et aux budgets des entreprises et collectivités qui savent pouvoir compter sur ses compétences pour développer
leur chiffre d’affaires ou leur notoriété auprès de nouveaux clients. Toujours prête à soigner la com’ des autres (02 43 67 10 80), Prestige tient, ces jours-ci, à s’occuper de la
sienne... Histoire de faire savoir qu’elle vient de quitter la rue Renaise pour le 36, rue
du Lycée...
Une pionnière
Le Sapin de Noël
L’Orient Express
En 1987, Béatrice Gruau décide
d’interrompre sa brillante carrière
naissante chez Volvo International et
de revenir faire sa vie au pays de ses
aïeux. Diplômée de l’Ecole Française
des Attachées de Presse (EFAP) et dotée
– depuis le berceau – d’une énergie
peu commune, cette jeune fonceuse
se lance alors dans une branche peu
développée à Laval, la communication.
Et crée, à 23 ans, sa propre agence au
titre bien choisi, Prestige Communication. « A l’époque, se souvient
Béatrice (Racine, depuis 1988), il n’y
avait que Prisma pour l’audiovisuel et
Philippe Bouvet pour les dessins... »
Installée rue Renaise, « d’abord au 53
puis au 58 », Prestige Com’ fera figure
de pionnière auprès de plusieurs
sociétés locales qui, à la fin des
années 80, n’auraient jamais imaginé
de se doter un jour d’un service
chargé spécialement d’assurer leur
communication...
Spécialisée dans les conseils auprès
des entreprises (groupe Lucas, Flextronics, groupe Gruau, Valéo...) et des
collectivités (Laval Agglo, CCI...),
dans l’organisation de salons professionnels et d’événements “en
interne”, les relations presse, les plaquettes et divers documents publicitaires (Office de Tourisme...) qui exigent la patte d’un professionnel,
Prestige comptera jusqu’à huit salariés quand elle s’occupera aussi de
Comète, l’ancien journal de la CCI. En
1988, elle se fera connaître au public
en créant, à la salle po puis au Parc
des Loges, un “événement festif”
dont nombre de Lavallois se souviennent : le Festival du sapin de Noël
(parrainé, la première année, par
Michel Galabru). Après l’arrêt de
Comète, « toujours soucieuse de trouver de
nouveaux marchés », Prestige se lancera
dans le cadeau d’entreprise, « un secteur en pleine expansion »...
Aujourd’hui installée au 36, rue du
Lycée (« dans des locaux plus spacieux et
plus lumineux que les précédents ! »),
Prestige Communication tourne avec
quatre jeunes femmes aussi dynamiques que passionnées. Bien que
polyvalentes, elles ont chacune leur
secteur attitré. Associée de Béatrice
Racine et dernière arrivée dans la
maison (avec un client... prestigieux :
la compagnie de L’Orient Express),
Stéphanie Laisné « apporte ses compétences en matière de mise en page ».
Chargée des cadeaux d’entreprise,
Aude Gruau s’occupe du secteur
Publicité par l’objet. A la Régie publicitaire, Brigitte Berthaud suit les dossiers qui, pour la plupart, concernent
des collectivités. Enfin, forte d’une
connaissance approfondie de la pub
et du tissu économique mayennais,
Béatrice Racine garde l’événementiel. Avec une énergie qui, en 16 ans,
n’a pas pris une ride. JCG ■
Distribution
Chauffage Pièces
Installé au 21 avenue Leclerc, dans
l’ancien bâtiment de la flotte France
Télécom, le magasin de Christophe
Goyer, Distribution Chauffage Pièces,
est devenu le lieu de rendez-vous de
nombreux plombiers et professionnels de la climatisation. Mais également celui des bricoleurs du
dimanche qui peuvent « avoir besoin
d’un gicleur pour entretenir leur
chaudière » ou « d’une pièce détachée quelconque liée au chauffage »... Autre spécialité de cet
ancien diplômé en installation thermique et sanitaire « du LEP du Bâtiment » (devenu Gaston Lesnard) :
« Je vends aussi tous les produits
liés au traitement des eaux de piscine, ainsi que les accessoires indispensables au bon fonctionnement
de ces dernières... »
Christophe Goyer vend
aux particuliers.
Laval infos
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IUT - Génie biologique
Dix ans déjà et...
deux Mexicains
dans ses rangs !
Téléthon 2003, 5 et 6 décembre
Deux défis à relever
Un défi sportif
Le samedi 6 décembre, en partenariat avec les Tuls et le Crédit Agricole, l’association Solidarité Humanité Berthevinoise (SHB) organise un relais pédestre
de 107 km en 20 étapes. Pourquoi 20 ? Mais parce que Laval Agglo compte
20 communes, bien sûr ! N’étant pas une compétition, ce défi limite la
vitesse des participants à 9 km/heure (en espérant que la Maréchaussée, très
sourcilleuse sur ce point en ce moment, ne verbalisera pas ceux qui courraient à 10 ou 11 km/h !). Ouvert à tous (8 €), le relais débutera à 7 h 30
place du 11 Novembre, et s’achèvera au même endroit à 19 h 30. Mais que
les coureurs les moins disponibles se rassurent : ils effectueront autant de
relais qu’ils souhaiteront ! Et pourront s’arrêter dans n’importe quelle étape
en sachant qu’un Tul les ramènera assez vite place du 11-Novembre... Dernière précision : toute personne ayant des difficultés à suivre pourra bénéficier d’une voiture suiveuse...
Une œuvre d’art
contemporaine...
Un défi ludique
L’autre animation signée SHB commencera la veille, vendredi 5 décembre,
et sera encore visible le lendemain, dimanche 7, dans le centre-ville. Il
s’agira d’une tombola d’un genre particulier puisque chaque billet acheté
(1,5 €) donnera droit à une bouteille en plastique vide destinée – non à
être compactée en hurlant sa fierté d’effectuer un “geste citoyen” – mais à
constituer un puzzle géant reproduisant le nom Téléthon et ceux des
20 communes de Laval Agglo. Pour ce faire, les Saint-Berthevinois ont
prévu 20 000 bouteilles dont 4 000 peintes aux couleurs de Laval Agglo
(bleu, blanc, gris). 20 000 bouteilles qui seront disposées en quinconce
place du 11-Novembre. Sur une surface de 16,50 m de large sur 9 m de
hauteur. Déjà présenté dans plusieurs villes (à Angers, notamment), ce
type de fresque obtient toujours un franc succès. Bon à savoir : les carnets
de billets sont disponibles chez Pierre Veillard : 02 43 68 17 08.
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Laval infos
Scène classique de laboratoire...
Le département Génie Biologique de l’IUT de Laval vient de souffler ses 10 bougies. Au cours d’une petite fête intime à laquelle
étudiants et anciens élèves ont répondu présent. Jouissant d’une
bonne cote au niveau national (son option Analyses Biologiques et
Biochimiques attire beaucoup de jeunes, qui ont passé leur 1re année
“tronc commun” dans un autre IUT), il forme des techniciens
supérieurs de laboratoire dans les secteurs médicaux, biotechnologiques et pharmaceutiques. Depuis un an, il prépare également à
la licence pro Hygiène et Sécurité des Productions Agro-Alimentaires, ce
qui porte à 170 le nombre de ses élèves, ligériens à 66 % (dont
24 % de Mayennais). Au nombre de 28, les étudiants en licence
ont, depuis le 5 septembre, deux Mexicains dans leurs rangs...
Originaires de l’état de Tabasco (rien à voir avec la redoutable
sauce au piment américaine !), Yoni de Jesus Figueroa Sanchez et Luis
Coli Alcazar arrivent d’une université technologique au fonctionnement basé sur celui de nos IUT. Titulaires d’un diplôme équivalent au DUT et d’une bourse attribuée par leur pays, ils étudient ici dans le cadre d’un accord inter-gouvernemental francomexicain. S’exprimant dans un français (souvent) hésitant, ils
savent pouvoir (toujours) compter sur l’aide de leurs “collègues” :
« Il y en a toujours un qui les aide », indique Lionel Ulman, chef du
département GB... Idem du côté des profs : « On a installé une
sorte de tutorat qui leur permet de suivre comme n’importe qui », conclut
Laurent Poisson, le responsable de la licence HESPAA... ■
Les Mexicains entre
Laurent Poisson et
Lionel Ulman.
C’est bon pour la CULTURE !
(Spectacles, concerts, expositions, conférences...)
Samedi 22 (20 h 30) et dimanche 23 novembre (15 h)
DIDON ET ÉNÉE
par Una Voce, l’Ensemble Baroque du Maine et Muse et Danse
Au Théâtre de Hercé
CONFÉRENCE
AUTOUR DU CONCERT
La naissance de l’opéra
en Europe
par Denis Morrier
Musicologue
14 novembre, 20 h 30
À la bibliothèque
Pour préparer Didon, Una
Voce a beaucoup, beaucoup,
beaucoup répété...
CONFÉRENCE
AUTOUR DU CONCERT
Le courtisan et la danse
au XVIIe siècle
par Christine de Plas
Chorégraphe
18 novembre, 14 h 30
Bibliothèque
Vive Purcell !
Du cran !
De la mémoire !
Vive Besançon !
Entièrement chanté, l’opéra Didon et
Enée – Dido et Aeneas en latin – fut
composé en 1689 par le grand compositeur anglais Henry Purcell (16581695) “pour les séances récréatives
d’un collège de jeunes filles, durant
moins de cinq quart d’heures avec un
clavecin et quelques cordes en guise
d’orchestre, écrit Lucien Rebatet dans
sa remarquable Histoire de la Musique
(collection Bouquins). Malgré les
limites qui lui étaient imposées,
Purcell mit aussitôt en œuvre l’instinct
dramatique qu’il portait en lui et qui
rend encore émouvante aujourd’hui
l’audition de ces trois petits actes.”
Si les 16 choristes lavallois d'Una Voce
se sont lancés dans cette aventure
téméraire – jouer un opéra, faut du
cran ! – ce n’est pas seulement parce
que Didon est superbe ! C’est aussi
parce que c’est une pièce courte que
des amateurs qui veulent réaliser un
spectacle plus ambitieux que ceux des
années précédentes, peuvent – moyennant des efforts réguliers – interpréter.
Pour peu qu’ils soient aidés par des
professionnels, en l’occurrence les sept
musiciens de l’Ensemble Baroque du
Maine dirigés par Jean-Dominique
Abrell, et plusieurs solistes (Didon,
Enée, Bélinda et l’Enchanteresse).
Didon et Enée donne, pour la première
fois, aux choristes d’Una Voce
(6 hommes et 10 femmes dirigés par
Christiane Godeau) la possibilité de
danser sur scène. Ce qui implique un
gros travail du corps (« Bouger en
chantant est difficile », avoue une
Unavocienne qui souhaite garder l’anonymat). Mais ce qui implique aussi de
solliciter beaucoup sa mémoire. Car on
ne danse pas avec une partition dans les
mains (sinon on prend le risque de se
casser la figure, ce qui ferait désordre !).
Il faut donc connaître par cœur son
texte, lequel est en anglais. D’où un
nombre important de répétitions...
Didon et Enée est un opéra où le spectateur ne s’ennuie jamais car il a pour
lui d’associer en permanence sur scène
tous les protagonistes (le chœur danse
avec les danseurs qui chantent avec le
chœur). Interprétée par une dizaine de
danseurs de Besançon (l’Ensemble Muse
et Danse), c’est aussi une œuvre interrégionale chorégraphiée et mise en
scène par l’excellente Christine de Plas
(qui signe aussi les costumes), une
Bisontine qui connaît bien Laval pour
deux raisons : elle y fut pensionnaire
jadis (à l’institution Sainte-Marie), et
sa jeune sœur, Véronique Pichot,
chante à Una Voce...
PRIX DES PLACES : 17,5 €, 16 €, 13 €, 10 € ET 5 €
Laval infos
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Conférences
de l'Orpal
19 novembre
La laïcité, une invention française
1re partie
Michel Denis
LAVAL
SPECTACLES
Jeudi 20 novembre
Papa, maman, etc.
Le jardin imparfait
Commande du groupe Protection-Enfance d’Evron,
cette pièce retrace en neuf saynètes, les étapes
essentielles de la vie d’une famille. Avec humour
et tendresse, elle porte un regard sur des
situations du quotidien. Elle est donnée dans le
cadre de la Journée mondiale des Droits de l’enfant,
par une compagnie, La Bulle, qui est née dans
l’Aude en 1992 et s’est posée à Bais (35) en 2002.
Conçue et mise en scène par François Béchu,
cette pièce retrace la vie mouvementée de
Germaine Tillon, une femme de tête qui fut,
tour à tour, résistante,
déportée à Ravensbrück,
éthnologue, militante
du droit à l’éducation
dans les prisons, sociologue, interlocutrice des
combattants algériens,
adversaire de la peine de
mort... Elle est interprétée par Dominique
Lacarrière et Hélène
Raimbault.
Du côté du Tiroir
Stage clown de théâtre
26 novembre
La laïcité, une invention française
2e partie
Michel Denis
Une comédie policière
par la troupe de l'Orpal
Mardi 2 décembre
par le Théâtre de l'Echappée
20 novembre
Frédéric Lefèvre
Un Mayennais au cœur de la
littérature de l’entre deux-guerres
Nicole Villeroux
27 novembre
Culture et bibliothèque pour tous
Echanges et discussions autour de
livres sélectionnés lors de la conférence du 22 mai dernier et présentation des nouveaux coups de cœur
Théâtre de Hercé, 20 h 30
02 43 49 43 08
Coquin de sort
30 novembre, 1er et 2 décembre
Foyer culturel, séance à 14 h 30
3 décembre
Un autre visage du catholicisme
en Mayenne : la JAC
André Charlot
4 décembre
La vie, ses débuts et son évolution
jusqu’à l’homme
Bernard Drugeot
10 décembre
« Les hirondelles de Kaboul »,
de Yasmina Khabra
Madeleine Fagot
11 décembre
André Malraux, aventurier de la culture
Janine Salbert
20, 21 et 22 novembre
Une rencontre magique placée sous le signe de l’ailleurs...
Sur un week-end (15-16 novembre ou 6-7 décembre),
à la Maison de Quartier d’Hilard, la comédienne
professionnelle Caroline Sourget (de l’association
Ouiza) vous fera découvrir le clown que vous avez
en vous... Au cours d’un stage d’initiation ouvert
à tous, y compris à ceux n’ayant jamais pratiqué le
théâtre...
Petit Théâtre Jean Macé
02 43 91 15 66
Pour en savoir plus
06 14 55 38 93
Connaissance du Monde
Dimanche 23 novembre
16 h, basilique d’Avesnières,
Le petit cirque des poètes
Un spectacle de Jean-Luc Bansard, Création Tiroir 2003.
5 décembre, 20 h 30
Le rire des amants
Concert choral de
la Lyre Saint-Tugal
14 h 30 à 16 h
24, rue Mazagran
Dirigée par Jacques Courcier et Manuelle Herrault, la Lyre
Saint-Tugal régalera les mélomanes avec, entre autres,
Glory, glory Halllujah ! ; We will rest a while, de Scott
Joplin ; deux chants Renaissance ; deux motets religieux
(Regina coeli et Laudate dominum) ; des chants contemporains dont Le Pont Mirabeau ainsi que la Messe brève en sol
pour chœur, orchestre et orgue, du divin Mozart.
Saison Jeune Public
Samedi 22 novembre, 15 h 30
Foyer culturel
La légende
du Hollandais volant
Le Hollandais volant est un navire marchand, commandé par le capitaine
Hendrick Van Der Decken. Lors du passage du cap de Bonne Espérance, il est
pris dans une violente tempête.
Un spectacle de marionnettes à voir à
partir de 6 ans...
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Laval infos
Splendeurs des Etats-Unis
Lundi 8 décembre, Cinéville
à 14 h 30, 17 h 30 et 20 h
Le 27 novembre, aux Ondines, à 20 h 30
Un Faure-Bobard à déguster :
Le nouveau cédé Jazzargent’...
Un mois/une œuvre
La Porte
Beucheresse,
Côté ville
Jules Lefranc (1887-1972)
Acquise en avril 2002, cette huile sur
toile illustre la Porte Beucheresse de
l’ancienne enceinte urbaine de Laval.
Henri Rousseau dit le Douanier, le
plus célèbre des artistes appelés
“Naïfs”, y est né.
L’auteur de ce paysage urbain, Jules
Lefranc, natif de Laval, est à l’origine
de la création en France, en 1967, du
premier musée d’Art naïf. L’artiste,
reconnu naïf par les conservateurs et
critiques d’art, peint ici un tableau à
la géométrie minutieuse, traçant ses
lignes à la règle et à l’équerre. Il joue
sur les oppositions et rompt la rigueur
de la composition par la seule courbe
du trottoir. Bon coloriste, Jules
Lefranc illumine sa toile aux dominantes grises et bleues par quelques
aplats de vert, jaune et rouge.
Vous connaissez bien Fort Boyard,
V'nez découvrir le Faure-Bobard...
Pour lancer un cédé, rien ne vaut un concert ! C’est pourquoi Paul Faure et Pierre Bobard présenteront le
leur, Jazzargent’, aux Ondines, le 27 novembre. En vente 20 € (chez Tandem, M’Lire et Leclerc), ce nouvel
album offre des mélodies “jazzy” qui fleurent bon l’Amérique latine (d’où son titre qui évoque... l’Argentine,
et non celui qui, depuis un an, se compte en euros...). Bien que très différents des deux derniers Faure, le
petit dernier est aussi bon que Sources et Pianomade (dont les mélodies – les relevés de la SACEM en témoignent – passent régulièrement sur FIP et sont écoutées jusqu’au Japon !). Surtout, Jazzargent’ démontre que
piano et bandonéon sont faits l’un pour l’autre quand ils sont joués par deux “vieux potes” qui ne manquent
ni de talent ni de métier...
Le tableau, exécuté vers 1943, fut
montré au Salon des Surindépendants
de Paris en 1945, à Londres en 1948,
et sur les cimaises de l’exposition
rétrospective organisée par le Musée
des Sables d’Olonnes en 1966.
L’œuvre est présentée depuis l’automne 2002 dans une salle du musée
dédiée à l’artiste, au premier étage,
où sont regroupés les 29 tableaux
appartenant à la collection permanente.
Estelle Fresneau
Conservateur du Patrimoine
Amis de longue date, Paul Faure et Pierre Bobard ont souvent joué ensemble.« A l’époque où il avait son propre
orchestre, indique Paul Faure, Pierrot venait parfois accompagner les Shouters avec son accordéon. Mais un très grave
accident de la route au retour d’une soirée dansante a mis fin prématurément à sa carrière professionnelle et l’a orienté vers
Dame SNCF. » Le retour vers la création musicale interviendra, pour “Pierrot”, de longues années plus tard,
en 1996, à l’auditorium, lors du concert de lancement du cédé Sources. Depuis, le président de la Fédération
Départementale de la Pêche s’est remis à cajoler son bandonéon, et à improviser tout en respectant les sacrosaintes grilles harmoniques qui n’ont plus de secret pour lui depuis des lustres...
Jazzargent’ est à la hauteur de l’estime que se portent ses deux créateurs. Et les 9 titres (dont l’un composé
par Rodrigue, le fils Bobard et non l’amoureux de Chimène) sortent de l’ordinaire. Hormis un tango, les
dépeindre n’est point chose aisée. Toutefois, on peut avancer qu’il s’agit d’une sorte de blues d’Amérique
latine, avec quelques tensions de flamenco et beaucoup de sensualité. Dernière info : le “Faure-Bobard” est
né aux Ondines. Et non à l’auditorium de la salle polyvalente, sur le vieux Steinway de la Ville auquel Paul
Faure est si attaché. C’est la raison pour laquelle le lancement de Jazzargent’ a lieu dans la salle de Changé,
que nombre de mélomanes s’empresseront de rejoindre le vendredi 27 novembre à 20 h30.
Pour un concert qui prouve que la Mayenne a aussi de bons musiciens.
JCG
DÉDICACE LE SAMEDI 6 DÉCEMBRE, CHEZ TANDEM, À 16 H.
Laval infos
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D I V E R S
Les 28 et 29 novembre
Il a été construit en octobre
La collecte de la Banque alimentaire
Le bassin des Jardins familiaux
La “banquière” Annie Conneau
et les étudiantes mobilisées
pour la collecte 2003...
Pour protéger davantage des eaux de pluie les riverains de la rue
Jean-Monnet, la Ville a fait construire, le mois dernier, un petit
bassin de rétention d’eau à ciel ouvert. D’une capacité de 400 m3
(photo), celui qui porte le nom charmant et chaleureux des
Jardins familiaux est le troisième à voir le jour dans le quartier
du Bourny, qui comptait déjà ceux du boulevard extérieur
(8 500m3) et du Cormier (1 800 m3). Rappelons qu’en 2002, suite
au fameux orage de juillet 2001, le service des Eaux avait également créé celui des Alignées et effectué l’extension de celui de
La Grivonnière (près de Carrefour). Dernière info concernant ce
sujet, un nouveau bassin de 220 m3 sera construit en novembre
rue Flandre-Dunkerque.
Organisme distributeur auprès de 165 centres d’action sociale et
10 associations, la Banque Alimentaire de la Mayenne lutte,
depuis 1987, contre la faim et le gaspillage de la nourriture. En
collectant des aliments toute l’année auprès des entreprises et,
le dernier week-end de novembre, auprès des particuliers. C’est
ainsi que dans quelques jours, les 28 et 29 novembre exactement, à l’entrée de nombreuses moyennes et grandes surfaces
du département, des bénévoles collecteront les “bons produits”
suivants (ceux qui manquent le plus) : café, huile, sucre, chocolat et conserves (de plats cuisinés, de poissons et de légumes).
De bons produits qui se retrouveront après dans les assiettes
des quelque 3 000 personnes que la Banque permet de nourrir...
D’avance, merci pour elles ! Et merci... aux six étudiantes du
lycée Haute-Follis ayant joué un rôle essentiel dans l’organisation de cette collecte (Hélène, Lydie, Anne-Marie, Marie-Laure,
Annabelle et Maryline).
L’adjoint au maire Alain Gicquel et
le directeur du service Eau et
Assainissement, Olivier Despretz.
Le point de vue des élus de l’opposition
L'éducation au cœur de la cité
La ville de Laval vient de signer avec
l’Etat un nouveau contrat éducatif local
(CEL), ce qui devrait signifier l’existence
d’un projet éducatif local ; qu’en est-il ?
Pour nous, le projet d’éducation ne peut
être séparé d’un projet pour la ville :
cette ambition consiste à relier l’école
avec la cité, c’est-à-dire à travailler
l’éducation dans toutes ses dimensions
(temps scolaire et temps extra-scolaire),
avec tous les acteurs concernés (les enseignants, les parents, les associations, les
représentants de l’Etat et de la ville). Le
CEL doit devenir un véritable lieu de
débat entre tous ces partenaires et un
outil pour agir ensemble au service de
l’éducation des enfants. Ça n’est pas la
conception qu’a retenue la municipalité,
qui le considère comme un simple
dispositif administratif pour bénéficier
des financements publics.
Un tel contrat est pourtant un formidable outil pour mettre en cohérence les
différents projets et les actions existant
déjà dans une ville telle que la nôtre,
mais aussi pour envisager des projets
nouveaux, par exemple dans les domaines
de la culture, des sciences et des techniques, sans oublier le sujet brûlant des
rythmes scolaires. A ce jour, force est de
constater l’absence d’objectifs précis
en matière d’éducation, alors même
qu’aucun diagnostic n’a été réalisé. On
peut donc douter de l’efficacité d’un tel
CEL qui, en plus, n’a fait l’objet d’aucun
débat de fond.
Elus de l’opposition, nous avons voté
pour la mise en œuvre de ce nouveau
contrat à Laval, parce que nous sommes
favorables à ce type de démarche. Mais
nous déplorons la faiblesse de son contenu
et son manque d’ambition. Faisons le vœu
que Laval s’inscrive un jour dans le réseau
des villes éducatrices, réseau d’une cinquantaine de villes en France, qui placent
le projet d’éducation au cœur du projet de
ville. Ce devrait être, plus que jamais, une
priorité de l’action publique.
Pour connaître les permanences de l’élu de votre quartier ou prendre rendez-vous : Bureau de l’opposition - 10, rue de Strasbourg 02 43 59 25 95
Guillaume Garot, Janine Salbert, Loïc Bedouet, Françoise Marchand,
Jacques Poirier, Rémy Simon, Nicole Peu, Georges Minzière, Yan Kiessling
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Laval infos
Les élus au charbon !
Denis Hérisson
Délégué aux Anciens Combattants et associations militaires
Tous les ans, notre élu récompense
les sportifs méritants...
Toujours prêt à rendre service, le sympathique Denis
Hérisson est, depuis 1995, un membre assidu de la
commission des Sports et de la commission d’attribution
des logements de Méduane Habitat. Depuis 2001, il est
également l’élu qui représente la Ville auprès du conseil
départemental de l’Office National des Anciens
Combattants et Victimes de Guerre.
La route
Lavallois de 55 ans, Denis Hérisson
appartient, depuis quelques jours, à
l’espèce des “pré-retraités progressifs”. Une situation que cet élu « bien
dans sa tête » doit à une nouvelle loi
votée récemment par le Gouvernement. Une loi qui permet à ceux
étant entrés dans la vie active à 14,
15 ou 16 ans de partir en retraite à
56, 57 ou 59 ans. « En attendant le
30 juin 2007, je travaille désormais
une semaine sur deux », annonce celui
qui fut longtemps un grand voyageur devant l’éternel. « Transporteur
chez Robin j’ai conduit un 38 tonnes
durant 12 années un peu partout en
Europe. » Mais à 32 ans, lassé de ne
pas voir grandir ses deux enfants
Delphine et François (« Je partais la
semaine entière »), Denis décide de
mener une existence plus sédentaire
tout en restant sur le bitume... A
Cofiroute. « J’ai commencé le 13 octobre
1980 », quelques jours avant l’ouverture “historique” d’un tronçon
que nous avons l’impression de
connaître depuis toujours : La
Gravelle/Joué-en-Charnie...
François
Chez Cofiroute, Denis Hérisson est
l’un des 25 membres de la branche
Sécurité. Chargé d’intervenir en cas
d’accident, pour protéger chantiers
et entreprises extérieures, il ignorait
qu’un jour, en août 1999, la route le
blesserait à jamais, en lui enlevant
son fils de 20 ans « Un matin, après
avoir aidé la veille un ami à déménager
sur Angers, François a eu un accident
mortel alors qu’il se rendait à Cofiroute
où il était en stage pendant les
vacances... » Si la famille Hérisson
n’oubliera jamais ce matin où sa vie
a basculé, elle n’oubliera jamais non
plus « les innombrables marques de soutien » qu’elle a reçues de la part des
proches, des collègues de travail, du
monde associatif, des élus de la
municipalité et des amis de François. Née en 1974, sa sœur aînée
Delphine est parfois, elle aussi, sur
les routes. Mais en tenue de policier.
Car après avoir été « l’un des adjoints
de sécurité du capitaine Serrand », elle
vient de suivre une formation
d’agent de police à Montbelliard et
« attend son affectation»...
La Mairie
En 1995, membre de feu le Rassemblement Pour la République, Denis
Hérisson rejoint la liste d’opposition
menée par François d’Aubert, « par
l’intermédiaire de l’ami Roger Grandière ». Elu au premier tour, il entre,
en compagnie de ce dernier, dans la
commission des Sports présidée par
Pierre Renaudin. Une affectation
idéale pour ce sportif qui, de longues
années durant, s’est illustré sur la
scène du Ballon rond : en jouant
demi-centre (à Ballée, Louvigné et,
dans la Sarthe, à Oisseau-Le-Petit), en
arbitrant tout de noir vêtu (« pendant 17 ans ») et, durant 8 ans,
comme secrétaire départemental du
district de Football. Représentant de
la Ville au Stade Lavallois Mayenne
Football Club, Denis est l’un des
créateurs d’une cérémonie très
appréciée : celle qui récompense
chaque année les Sportifs Méritants.
« Cette fête permet aux responsables
d’associations de se rencontrer et de tisser
des liens... » Réélu en 2001, Denis
est resté membre de cette commission très active.
Méduane
Une autre attribution que Denis
Hérisson a tenu à conserver après sa
réélection en 2001, c’est sa participation à la commission d’attribution des logements de Méduane
Habitat (ex-SA HLM). Une attribution pour le moins prenante, et que
notre conseiller exerce en compagnie
de Maddy Arthuis, Roger Grandière
(ces deux-là ne se quittent pas !), le
représentant des locataires André
Loisy et trois administratifs de
Méduane Habitat (dont Jeanne
Lansade) : « De 13 h 30 à 18 h 30,
tous les mardis, nous nous réunissons pour
déterminer quels sont, parmi les 60 nouveaux dossiers arrivés dans la semaine,
ceux qui sont ou non prioritaires. Puis,
seconde mission, pour décider quels seront
les 40 logements que nous proposerons
aux demandeurs. » Devenu président
de cette commission en 2001, Denis
est bien placé pour mesurer à quel
point « les séparations familiales si fréquentes aujourd’hui, entraînent des
situations délicates en matière de logement... »
Les mariages
Représentant de la Ville auprès du
“conseil départemental de l’Office
National des Anciens Combattants
et Victimes de Guerre”, l’ancien
aviateur Hérisson prend très à cœur
« la préparation des cérémonies destinées
à saluer la mémoire de ceux qui ont su
servir notre pays, parfois au péril de leur
vie ». Dans la mesure du possible, il
essaie de participer aux nombreuses
assemblées générales des quelque
30 associations patriotiques de notre
cité. Et s’échine à satisfaire les
demandes des unes et des autres.
Ainsi a-t-il aidé à « la création d’une
place honorant une décoration âgée de
150 ans, la Médaille Militaire ».
Autres missions de notre élu : il est
membre du C.A. de l’Orpal (où, « un
toilettage s’imposant », il a œuvré
pour « modifier les statuts et le règlement intérieur »), il exerce des responsabilités au CCAS et participe à la
Commission Locale d’Insertion.
Mais son activité d’élu favorite reste
les “oui-oui” qu’il enregistre plusieurs samedis par an dans la salle
des mariages... ■
A la commission d’attribution des
logements de Méduane, avec
Maddy Arthuis et Roger Grandière.
Laval infos
15
DOSSIER
Du 9 décembre au 26 juin 2004
Les
sorties
inso
lites
de
Le président de l’Office, Alain Guinoiseau,
et sa fine équipe.
l’Office de tourisme
Toujours prêt à se décarcasser pour inventer des
animations qui sortent de l’ordinaire, l’Office de
Tourisme lançait, il y a deux ans, les visites d’entreprise.
Fort de ce succès (200 personnes en 2002, 350 en juin
dernier), il récidive dans un autre style, avec les Sorties
insolites... Pour que vous puissiez programmer dès
maintenant quelques-unes de ces réjouissances 2004,
nous vous livrons le calendrier des sept visites préparées
avec l’aide (indispensable) du service Patrimoine
de la Ville. Réservation obligatoire auprès de l’Office
de tourisme (02 43 49 46 46)
Dimanche 8 février
“Vieilles enseignes et vieux métiers”
Découvrez Laval via ses plus vieilles enseignes commerciales, qui vous renseigneront sur les habitudes de nos ancêtres (lesquels ne connaissaient ni
Leclerc ni Carrefour, seulement le petit commerce dit “de proximité”).
Cette promenade présentera également certains des plus vieux métiers du
monde (au pluriel, s’il vous plaît...).
De 10 h à 12 h, visite limitée à 30 adultes. 4 €
Rendez-vous à 10 h devant l’Office.
De nombreuses villes n’osent
pas l’avouer mais... elles sont
jalouses de nos maisons à pans
de bois...
Mardi 9 décembre
“Préparer un foie gras avec Edouard”
Grâce aux Savoirs d’Edouard (Bichon), apprenez à préparer vous-même la
délicieuse terrine de foie gras qui réjouira vos hôtes de Noël ou du jour de
l’an... Pour cette sortie, une seule obligation : apporter son tablier ! Pour
le reste, tout est fourni : terrine, ustensiles, foie gras (250 g), deux recettes
et une dégustation de foie gras poêlé...
De 9 h à 11 h 30, visite limitée à 10 adultes. 45 €
Rendez-vous à 9 h chez Edouard, place Mettmann, Le Murat.
Mardi 3 mars
“Vachement original !”
Voici une visite pour les lève-tôt qui, dès potron-minet, déambuleront
chaudement vêtus dans un lieu étonnant, vivant, beuglant... Un lieu situé
au cœur de la zone des Touches : le foirail de la Ville de Laval.
La récompense ? Une dégustation de tripes ou de tête de veau.
A l’heure où les lève-tard commencent leur journée...
Une tête de veau (en l’occurrence
préparée par un spécialiste,
Georges Pinard, le charcutier de la
rue du Jeu de Paume).
16
Laval infos
De 7 h à 9 h 30, visite limitée à 30 adultes. 12 €
Rendez-vous à 7 h au Foirail.
Dimanche 4 avril
“Au temps des lavandières”
Vestige d’une activité économique anéantie dans les années 70 par
l’expansion de la machine à laver le linge, le bateau-lavoir Saint-Julien
mérite une visite. Surtout quand icelle se déroule en compagnie de
quelques témoins ayant vécu dans cet endroit où s’échangeaient, très
souvent, fausses nouvelles et vraies rumeurs...
De 14 h à 17 h, toutes les heures (20 adultes). 4 €
Rendez-vous devant les bateaux-lavoirs.
Contempler le Saint-Julien,
c’est bien ; le visiter c’est mieux !
Dimanche 9 mai
“Osez Laval à rollers...”
Vous êtes tenté par une sortie sportive ? Réjouissez-vous : elle aura lieu le
9 mai ! Jour où vous vous pointerez devant l’Office chaussé de vos patins
à roulettes (rollers) et des petites protections d’usage (casque...). Pas
d’inquiétude, les organisateurs ont eu pitié de vous : la visite évite la
Grande-Rue...
Jadis réservé aux gamins, le patin à roulettes
séduit désormais beaucoup d’adultes...
De 10 h à 12 h, visite limitée à 30 adultes. 4 €
Rendez-vous à 10 h devant l’Office de tourisme.
Samedi 5 juin
“Egouts et canalisations...”
Cette visite vous permettra de découvrir des endroits insolites auxquels on
accède à partir de la rivière la Mayenne : caves, réserves, égouts... Des
endroits que de nombreux romans nous ont fait connaître (on pense aux
Misérables, au Comte de Monte Cristo...). Des endroits qu’il est toujours plus
agréable de visiter accompagné...
De 10 h à 12 h, visite limitée à 15 adultes. 8 €
Rendez-vous à la halte-fluviale.
Ce passage privé permettait jadis d’accéder
sous un commerce de notre cité...
Samedi 26 juin
“C’est un jardin extraordinaire...”
Faisant toujours honneur à ceux qui les bichonnent, les jardins familiaux
(qu’on nommait naguère “ouvriers”) méritent amplement une visite... Le
samedi 26 juin, venez découvrir ceux du Cormier, qui, depuis le 11 mai
1996, sont installés à l’ouest du quartier du Bourny et à l’est du château
d’eau de la Croix des Landes...
En juin, les jardins du Cormier
offriront une visite inoubliable...
De 10 h à 12 h, visite limitée à 30 adultes. 4 €
Rendez-vous rue de la Solidarité devant les jardins du Bourny.
Laval infos
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PR ATIQUE
Au Vieux-Château, du 26 novembre
S’il te plaît, écris moi une histoire
Une bonne expo pour les enfants
La Jeune Chambre Economique
veut des jeunes qui sachent lire !
“Naître, Grandir,
Vieillir, Mourir...”
Tous concernés !
Bien qu’elle concerne absolument tout le monde (riches, pauvres,
croyants, athées, génies, benêts, chauves, chevelus, gros, minces...), la
mort est devenue l’un des grands tabous de notre époque. Une sorte de
mot obscène, qu’on ne prononce plus qu’avec un air gêné comme s’il
insultait la société actuelle. Laquelle – les pubs le prouvent tous les
jours ! – est obsédée par la santé (chasse au tabac...) et les corps aux
dimensions standardisées (ventres plats, peaux sans rides...).
Du bon travail !
Destinée à accompagner la vie jusqu’à la mort, l’association JALMAV
effectue, depuis 1988 en Mayenne, l’accompagnement de ceux qui,
sentant leur fin approcher, souhaitent, pour x ou y raison, la présence
d’un tiers à leurs côtés. Mais JALMAV organise aussi expositions et
conférences sur le Grand Passage auquel, rappelons-le, nul n’échappe ;
« A long terme nous serons tous morts », répétait souvent l’économiste John
Maynard Keynes...
Quelques membres de
l’équipe Jalmav...
Le projet JCE a reçu l’aval de
l’Inspection d’Académie.
Tous les ans, la Jeune Chambre accomplit des actions pour “animer la cité” (et
épuiser l’énergie de ses membres hyperactifs). Sidérés d’apprendre que 10 %
des élèves de 6e ne savaient ni lire ni écrire correctement, des “Jeunes
Chambreurs” menés par Antoine Joufflineau ont décidé de faire aimer lecture
et écriture aux CE2, CM1 et CM2. Soutenue avec enthousiasme par
l’Inspection d’Académie, cette action JCE consiste à faire écrire aux élèves une
nouvelle, en pianotant sur un clavier (le traitement de texte a été préféré au
stylo plume). Ayant pour thème le voyage dans le temps (en arrière ou en avant,
peu importe !), l’opération a séduit 300 élèves issus de 11 classes dont 3 lavalloises (2 à Jules Verne, 1 aux Pommeraies). 300 élèves qui ont déjà commencé
à pianoter avec une garantie que nombre de talentueux écrivains en herbe
aimeraient avoir : leur “production” sera éditée à 5 000 exemplaires qui
seront offerts, en 2004, aux écoliers de Laval Agglo...
Vive la peinture sur soie avec Miji !
Le sens de la vie, pour les enfants
Du 26 novembre au 3 décembre, Le sens de la vie, la prochaine expo, est
destinée aux enfants et évoque de “façon ludique” (jeu de l’oie au sol,
atelier déguisements...) les étapes Naître, Grandir, Vieillir, Mourir. Eh
oui, JALMAV ose parler de la mort aux enfants ! Pour au moins trois
raisons. Ils y sont confrontés (deuils familiaux...). Il est bon qu’ils
regardent les réalités de la vie pour structurer leur personnalité... Enfin,
nombre d’adultes ne savent point en parler...
L’enfant en deuil, pour les adultes
Le jeudi 27 novembre, à 20 h 30, dans l’auditorium de la salle
po, JALMAV organise également une conférence, pour les
adultes cette fois : L’enfant en deuil. Avec la participation de
Chantal Papin, psychologue clinicienne et membre de l’association Vivre son deuil...
Contact : Jalmav, 31, Grande-Rue, 02 43 56 75 15
18
Laval infos
Mme Brunel, l’ancienne papesse de la peinture sur soie à Laval, a su
réussir son départ à la retraite. En dénichant une prof de qualité, Miji
Desbois, 35 ans, diplômée des Beaux-Arts d’Angers. « Nous nous
étions rencontrées dans un cours de poterie », déclare celle qui tient à
signaler que « la technique permettant de peindre sur la soie n’est pas
si difficile qu’on le pense ! » Et ne se limite surtout pas aux tableaux !
« On peut aussi
peindre sur des
luminaires et des
vêtements ! » D’où
l’ambition de Miji :
« Développer les
créations de textile ! » Si ce passetemps vous intéresse, rejoignez
Miji Desbois : le
mercredi à la Maison de Quartier
des Pommeraies
(14 h/ 16 h 30 et
16 h 30/19 h 30).
Ou le jeudi
à la Perrine
Miji s’occupe de
chaque élève...
(18 h/20 h 30).
INTERNATIONAL
LAVAL
SPECTACLES
Dans le cadre de l’Année de l’Algérie
Quatre écrivains et une expo
présente
Hyper-copieux, le programme de Laval Spectacles
ne peut tenir dans le supplément Sortir à Laval.
D’où le rappel de ces trois rendez-vous qui, en plus
de celui donné avec Laval Grèce (voir page 4),
permettront de beaucoup voyager en décembre...
Tout en restant au Théâtre de Hercé...
5 décembre
To dance on the moon
20 h 30
Autour de l’histoire mouvementée
d’un certain Daegh, To dance on the
moon nous entraîne vers un univers
envoûtant : celui des légendes et des
créatures mythiques de l’Irlande celtique... En compagnie de musiciens,
de chanteurs et d’agiles danseurs qui
savent porter l’art des claquettes à son
plus haut niveau...
6 décembre
Boualam Sansal
Leïla Marouane
© E. Marchadour
Trois rendez-vous
venus d’ailleurs...
19 novembre, bibliothèque municipale, 14 h
Boualam Sansal et Yasmina Saleh
Romancier né en 1949 et édité chez Gallimard, Boualem Sansal a été
limogé de son poste de haut fonctionnaire pour ses prises de position critiques à l’égard du Gouvernement.
Journaliste et écrivain à Alger, Yasmina Salah est née en 1966.
5 décembre, bibliothèque des Pommeraies, 20 h 30
Leïla Marouane
Parisienne, Leïla Marouane a quitté son pays après avoir violentée par des
islamistes allergiques aux femmes “qui ne passent pas directement de la
maison des parents à celle du mari...”
Le châtiment des hypocrites (Seuil, 2001) est son troisième roman.
9 décembre, bibliothèque municipale, 20 h 30
10 décembre, bibliothèque des Pommeraies, 10 h
Asia Circus
16 h
Farid Boudjellal
La troupe acrobatique Taian Shandong
fait un tabac partout où elle se produit.
Il est vrai que les numéros de ses
24 artistes ne sont pas de ceux qu’on se
hasarde à accomplir chez soi pour
amuser la galerie : pyramide de chaises,
danse des lions, assiettes tournantes,
franchissement de cerceaux, contorsions avec verres...
Né à Toulon en 1953, le “rebeu” Farid Boudjellal est un auteur à succès
de BD : L’Oud, Le Gourbi, Ramadan, (Futuropolis), la série Juif-Arabe, Jambon-Beur, Ethnik Ta Mère, Le Beurgeois, Petit Polio (Soleil Productions).
Du 15 novembre au 6 décembre,
bibliothèque du Pavement
Exposition de photos tirées du livre
9 décembre
Ballet de Mexico
15 h et 20 h 30
Une trentaine de danseurs d’une virtuosité époustouflante, des dizaines de
costumes tous plus beaux, tous plus
éclatants les uns que les autres (400 au
total !)... Grandiose et unique, le Ballet National de Mexico nous invite à un
voyage plein de gaieté et de vitalité, à
travers la riche histoire d’un pays ô
combien pittoresque...
L’Algérie
des premiers photographes
de Mohamed Sadek Messikh
Coiffeur, de Jean Geiser.
Laval infos
19
C’ÉTAIT LAVAL
Chez Emmaüs, le 7 décembre, allez voir l'expo sur
Le Père Laizé (1905-1988)
alias L’Abbé Pierre mayennais
L’abbé Pierre eut longtemps
un alter ego en Mayenne.
Un prêtre que de nombreux
lecteurs de Laval Infos ont
connu et respecté : le Père
Laizé (1905-1988). Pour
saluer sa mémoire, une
exposition lui est consacrée,
à voir le 7 décembre, lors de
la vente annuelle des
Compagnons d’Emmaüs.
En attendant, retrouvons
(ou découvrons) ce
personnage détonnant,
capable à la fois de vanter
Virgile et de retrousser ses
manches pour secourir le
plus pauvre des illettrés !
Retrouvons-le à travers une
longue et très belle interview
qu’il accorda à Radio
Mayenne en 1982. Et dans
laquelle il est tout entier...
Le Père Laizé jeune,
les premières maisons
du boulevard des
Trappistines et une
scène de la vie de
famille “en baraquement”.
par J.-C. Gruau
20
Les débuts
La foire !
Le cœur
Rester fort !
C'est en 1942 que Paul Laizé, professeur de philo, lettres, grec et
latin à l’Immaculée et au cours
Haute Follis, commence à devenir
le Père Laizé... Celui qui se consacrera aux déshérités des baraquements en planches du Champ de
courses, puis de Beausoleil, du
viaduc et de la place de Hercé.
Une... vocation qui débute à l’Immac, avec les réfugiés de la
guerre... “Un jour, confie Paul
Laizé, le supérieur de l’époque m’a
dit : « Dites donc vous, vous êtes assez
vigoureux... Est-ce que vous pourriez
vous charger de recevoir ces réfugiés qui
viennent un peu de tous les pays ? »
Ce fut le tout début de la cellule
initiale... Alors, après, on m’a
demandé d’aller un dimanche
célébrer la messe au Champ de
courses, que je ne connaissais pas
et qui était en construction. J’ai
dit : pourquoi pas ? Surtout que
c’était pendant les vacances, il n’y
avait pas de classe, bon ! J’y suis
allé... Alors j’en avais plein le
cœur... Je me suis dit : je vais leur
faire quelque chose de bien pour
les réveiller, pour leur faire plaisir,
les sortir de leurs bombardements
et de tout ça...”
“Quand je suis arrivé, c’était la
grande foire... Comment célébrer
la messe dans ces circonstances-là ?
Il y avait une foule grouillante,
des enfants qui criaient, du
monde qui n’avait pas l’habitude... Je me suis installé au
milieu de la pièce... J’ai dit : si le
Seigneur existe et si vraiment il a
créé l’Eucharistie, il voit bien l’affaire... Qu’il n’y a pas de raison
pour que ces gens là n’y participent pas un jour dans leur vie...
Ça doit être aujourd’hui, puisque
je suis là... Alors j’ai devancé Vatican II parce que j’avais la traduction des prières en français... Au
moment de la consécration, j’ai
pris un gros son de voix... J’ai dit :
« Mesdames, Messieurs, les enfants, à
partir de maintenant je demande le
silence ! Il va se passer quelque chose
que vous ne pouvez pas voir, et vous ne
savez pas ce que c’est... Mais croyezmoi, je vais faire quelque chose d’absolument inouï... Je vais vous en parler après... je vais vous dire ce qui s’est
passé... Alors, s’il vous plaît, taisezvous ! Fermez les yeux ! Enlevez les
cigarettes ! » Comme un seul
homme, ils ont tous obéi...
Moïse sur la montagne !”
La messe dite, le Père Laizé a
donné des explications : « C’est
mystérieux... Quand il y a du tonnerre,
vous avez vu l’éclair, mais vous ne
voyez pas le tonnerre... Parce qu’il est
passé, vous ne l’avez pas vu... Vous ne
l’avez même pas entendu... Que par ma
voix... » Et de poursuivre, content
de son “coup” : “Ils sont revenus
après...” Conclusion : “Ce fut la
plus belle messe que j’aie jamais
dite de ma vie ! Et c’est là que j’ai
compris que tout était affaire de
cœur, de confiance. Et que rien,
jamais, n’est perdu d’avance !”A
condition qu’on n’en rajoute pas
dans le genre tragique...“Depuis
40 ans que je vis avec des gens qui
souffrent, poursuit Paul Laizé, je
peux vous dire que si on entretient
leur souffrance, si on l’active en se
penchant perpétuellement sur leur
souffrance, ça ne va pas !” C’est
pourquoi le Père Laizé organisait
des fêtes, des jeux, des promenades... Enfin, “toutes espèces de
choses agréables, pour que les gens
puissent rire un peu et avoir
un peu de plaisir à vivre, bien
qu’ils ne soient pas dans des conditions physiques et matérielles
agréables.”
Ses tâches auprès des pauvres qui
n’ont plus d’abri ou vivent dans des
baraquements de fortune n’ayant
rien à envier aux bidonvilles des
pays du Tiers Monde, le Père Laizé
les accomplit toujours avec entrain.
Parce qu’il a conscience qu’elles
l’empêchent "de se durcir dans la
vie, de se scléroser", de perdre l’essentiel : “le cœur...” En revanche, il
ne souhaite pas vivre avec eux. Et
s’en explique à Radio Mayenne :
“Quand arrivait une nouvelle
famille, j’avais remarqué qu’elle se
mettait au diapason des autres.
C’est-à-dire que si elle était un peu
supérieure, elle s’abaissait. Et si elle
était inférieure, elle s’abaissait plus
encore ! J’avais peur d’être pris dans
l’engrenage. Et je me disais : si
j’habite avec eux, est-ce que je ne
vais pas me laisser entraîner, et
perdre un peu le sens pour lequel je
suis venu ici... Est-ce que je ne vais
pas me laisser embrigader dans
cette misère et m’y trouver bien !
Alors, il fallait les relever, les en
faire sortir ! Et pour cela, il fallait
que moi-même je reste fort. C’est
pourquoi je conservais cet équilibre
entre les cours de philo et les occupations de ce monde-là...”
Laval infos
Le dimanche 7 décembre, rue de l’Alma de 10 h à 18 h
UNE ANECDOTE DU PÈRE LAIZÉ
LA GRANDE VENTE ANNUELLE
DES COMPAGNONS D’EMMAÜS
“On était heureux !”
Livres, cartes postales, monnaie, disques, bibelots, petits meubles, jouets, vêtements, linge, dentelle...
On trouve de tout chez Emmaüs ! Mais, avant toute chose à vendre, le respect du travail bien fait et
l’honneur de se réinsérer sans être assistés. Conformément à ce que pensait le Père Laizé, le créateur
d’Emmaüs en Mayenne, qui n’a eu de cesse de s’intéresser toute sa vie aux plus pauvres.
Pour les aider « à devenir des hommes debout ».
Emmaüs
En 1954, le Père Laizé quitte
l’enseignement, fonde l’association PAUL (PArticipation à l’Urbanisme Lavallois) et prend
contact avec l’Abbé Pierre, qui
vient de lancer son célèbre appel.
Avec l’argent récolté lors du premier passage de ce dernier le
1er mars au Palais de l’Industrie
(3 500 personnes, 360 000 AF),
le Père Laizé et quelques bénévoles construisent quatre maisons
en préfabriqué boulevard des
Trappistines.
Puis une “cité d’urgence” rue du
Ponceau, prise en charge par la
Ville et l’Office HLM. Pour
répondre aux besoins des familles
vivant dans les baraquements, il
crée ensuite l’association Aide
Accueil Amitié, et reçoit la communauté itinérante des Chiffonniers d’Emmaüs de Normandie.
“Pendant des mois, le comité de
soutien constitué de 30 bénévoles, organise partout dans le
département des ramassages
gigantesques.” En 1961, grâce
aux 4 millions de francs récoltés,
une cité Emmaüs de 24 logements est édifiée sur un terrain
près du stade. Pour y reloger des
familles vivant en baraquements
sur Laval, Craon et Mayenne...
Des actions
D’autres réalisations suivront,
toujours vivantes en 2003 : trois
Centres d’Aide par le Travail pour
les handicapés (La Robida à PortBrillet, Ionesco à La ChapelleAnthenaise, Le Ponceau à La SelleCraonnaise). Trois CAT qui n’ont
pas vocation à devenir des entreprises... « Elles doivent rester des
œuvres de cœur avant tout ! », martelait le Père Laizé.
Désireux d’aider aussi les personnes âgées, il crée, à PortBrillet, La Résidence. En même
temps, il “prépare sa succession” :
en installant, dès 1980, l’assureur
Jean Chardon à la tête de la Fédération Participation Aide Unité
Labeur (encore un PAUL !).
En 1988, soucieux du devenir des
pauvres qu’il continue d’accueillir
chez lui, le Père Laizé relance,
dans l’urgence, la création d’une
nouvelle communauté Emmaüs à
Villiers-Charlemagne. Une création qu’il ne connaîtra point car
son cœur lâche le 10 juillet, veille
de la signature de l’acte de vente
de La Chevalerie. « Ayant donné son
corps à la science, il aura une messe de
sépulture sans cercueil », indique
l’un de ses fidèles, Louis Hamard,
qui présidera Emmaüs de 1988 à
2003.
La culture
Toujours prêt à se salir les mains
– et la soutane ! – pour le plus
pauvre des pauvres, le Père Laizé
n’en était pas moins un intellectuel. Un homme qui trouvait le
temps de “relire Pascal tous les
ans”, ainsi que Virgile et Pindare.
Un homme qui regrettait que le
grec ne fût plus enseigné (“C’est
une langue absolument formidable pour la formation de l’esprit, pour la culture générale...”)
et que le fonds littéraire du
Moyen Age eût été abandonné.
Amateur de musique en général
“C’est l’histoire d’une petite fille qui était dans
un milieu lamentable : le père était voleur...
Enfin, un tas de choses... Il y avait cinq
enfants... Misère physique, morale, familiale...
Il n’y a pas longtemps, elle est venue me voir.
Mariée, elle a eu cinq enfants. Malheureusement son mari a été tué dans un accident. Elle
est aidée, si vous voulez, parce qu’il y a les
allocations familiales et je ne sais trop quoi...
Mais ce que je sais, c’est que chez elle, elle a
tout ce qu’il lui faut. Mais elle râlait contre la
situation, contre la vie actuelle, les difficultés...
Je lui dis : « Ma pauvre, si tu te remettais 15 ans
en arrière... Tu te rappelles, quand tu étais
gamine, comment ça se passait dans la maison ? » Et vous savez ce qu’elle m’a dit ? « On
était heureux ! » Oh, je trouve ça extraordinaire, alors qu’elle était dans la boue à tous
points de vue, la voilà sortie ! Elle a son logement, sa voiture, elle a tout ce qu’il faut, des
enfants qui vont à l’école et qui suivent très
bien ! Mais alors, dans le temps actuel, elle
crie ! Il faut rouspéter aujourd’hui ! On est heureux que dans la mesure où on râle !
Moi, je ne suis pas d’accord avec ça !”
et de Wagner en particulier (“Il
nous prend aux tripes ce bonhomme-là !”), Paul Laizé avouait
qu’une des joies de sa vieillesse
était de “brancher son petit poste
le soir” pour écouter France
Musique. “J’écris des lettres ou je
lis, j’ai un fond de musique à
côté. Et si la musique l’emporte
sur ce que j’écris, je laisse le bic et
j’écoute la musique...”
Bien sûr, comme tout bon prêtre,
le Père Laizé ne classait pas ses
ouailles en fonction de la politique (“Droite et gauche je ne
connais pas ça !”).
“Pour la misère sociale et le mal,
il n’y a pas de classes sociales”,
confiait-il. Et les “plus petits” se
trouvent dans tous les milieux...
La porte ouverte
Ces “plus petits”, le Père Laizé
pouvait en parler. Car il en a
accueilli des dizaines et des
dizaines dans tous les logements
qu’il a occupés à Laval (rues Jules
Ferry, de la Gare, Mazagran, Solférino) – y compris dans sa petite
maison du 3, rue Nicolas Harmand, où il s’installa en 1976
après son infarctus du myocarde.
Des dizaines et des dizaines de
“largués de la vie” qui n’avaient
plus personne à qui parler. Et
savaient qu’en poussant la porte
du Père Laizé, ils seraient reçus à
bras ouverts. Grâce à cet accueil,
combien ont réussi à tenir le
coup ? A ne pas se jeter du haut
du viaduc ? Ce genre de statistiques n’est jamais recensé...
« C’était le genre d’homme à traverser Laval avec une voiture à bras pour
livrer une cuisinière dans une famille
qui n’avait pas de chauffage »,
indique Louis Hamard.
Certes, mais en 1982, notre héros
déplore que « la carcasse s’use » et
que le temps passe vite, trop vite.
Et de citer un auteur rarement
évoqué sur Radio Mayenne,
Lamartine : « On voudrait revenir à
la page qu’on aime, et la page où l’on
meurt est déjà sous nos doigts... »
L’humour
Passionnante de bout en bout
(merci Radio Mayenne !), son interview de 1982 évoque aussi une
qualité que le Père Laizé juge
indispensable : l’humour. “Sans
lui, je n’aurais pas tenu, confesse
notre abbé. Parce que, quand on
vit, quand on rencontre la misère,
les souffrances, les désastres des
uns et des autres, on ne peut pas
rire. Mais si on reste dans la tristesse, et si on est triste avec les
gens, on les enfonce encore plus
dans leur tristesse !” C’est pourquoi il a souhaité conclure son
entretien par une prière de
l’évêque anglais Thomas More (le
saint patron des hommes d’Etat).
Une prière que le Père Laizé récitait à la fin de ses discours de
mariage : « Seigneur, donne-moi une
bonne digestion,/ Et naturellement
aussi quelque chose à digérer./ Donnemoi la santé du corps, avec la bonne
humeur./ Donne-moi une âme qui ne
connaisse pas l’ennui./ Donne-moi le
don de savoir rire d’une plaisanterie,/
Afin que je sache tirer un peu de joie
de la vie,/ Et que je puisse en faire part
aussi aux autres./ Seigneur, donne-moi
le sens de l’humour. » Amen ! ■
Laval infos
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tempslibre
PASSION
“Ce sont mes colères qui
me gardent jeune.”
Barbara
Les Meubles de Caroline Corbeau sont à l’Usine Scomam
Les expositions municipales sont vraiment formidables !
Vous aimez les meubles qui
sortent de l’ordinaire ?
Rendez-vous à l’Usine
Scomam, découvrir la superbe
expo organisée jusqu’au
14 décembre par la Ville. Une
expo baptisée DeZign et
consacrée aux créations de
Caroline Corbeau, une artiste
mayennaise couverte de prix
(Ateliers d’art de France,
Séma à Laval, Sculpture à
Château-Gontier, Louis Derbré
à Ernée...).
Une expo qui sied à
l’Usine (Scomam).
Les outils
La conception
Une femme
Caroline Corbeau crée des meubles
dans son atelier d’Ambrières les Vallées depuis 1996. « La première machine
arrivée, confie-t-elle, a été celle d’oxycoupage. » C’est l’outil de base nécessaire à
ses créations, celle qui lui permet de
découper ses plaques d’acier DKP ou
de corten. Puis elle a acheté une rouleuse, qui lui permet, avec ses gros
rouleaux électriques, d’incurver les
feuilles de métal. Bien entendu, la
présence d’un poste à souder est nécessaire. Tout comme celle d’un manitou
pour transporter les plaques de métal
ayant une surface de 150 cm sur
300 cm. « Finalement, j’ai peu de
machines dans la mesure où mes activités de
création restent à un stade artisanal. »
Caroline dessine chacune de ses créations ; « Pas question d’évoluer dans le
vide et de produire à l’arrachée ! » Ce
serait une perte de temps, d’énergie,
d’argent... Adorant se colleter avec la
matière, Caroline n’aime guère crayonner... « C’est quand je touche le métal,
quand je réalise ce que j’ai imaginé que je
prends du plaisir. » Après... chaque
objet est un cas particulier. « Certains
naissent vite sans la moindre embûche,
d’autres traînent... »
Une chose est sûre : chaque pièce qui
sort de l’atelier est considérée comme
« parfaitement aboutie. » Dès lors, Caro
s’en détache : « Une fois acquise par le
collectionneur je n’ai plus aucun lien affectif avec ma création... »
Caroline Corbeau a parfois droit à des
questions un peu surprenantes... « La
plupart des personnes croient que je travaille le métal comme si c’était du bois !
comme si j’évidais des volumes existants en
utilisant un burin pour sculpter ! Ils ne
perçoivent pas l’idée de construction qui
caractérise mon œuvre. J’ai en effet, un travail assez proche de celui de l’architecte qui,
en assemblant des surfaces planes, crée des
volumes non dissociables des espaces. Une
autre surprise anime les visiteurs lors de la
rencontre dans mon atelier : le fait que je
sois une femme qui produit elle-même ses
créations ! » ■
Les propos de C.C. ont été recueillis
par Chrystelle Laurent.
Ce qui nous touche...
Chaque époque se persuade
qu’elle est la plus malheureuse,
et même les “grands siècles”
(...). Les intellectuels romains du
temps de Tibère attendaient la
fin imminente du monde romain,
lequel dura encore trois cents
ans et plus. Les gens de l’an mil
se croyaient à la fin du monde,
Philippe II à la veille de la grande
désolation de la chrétienté (...)
Et Bossuet écrit du siècle même
de Louis XIV : « Nous vivons en un
temps où toutes choses sont
confondues. » C’est que rien
n’égale ce qui nous touche personnellement. Et puis, il y a
“l’honneur de souffrir”.
Prenons garde pourtant de ne pas
prendre à la légère le déclin
actuel de la France, sous prétexte
que toute heure se croit déclin.
Montherlant,
Carnet (1935)
22
Laval infos
Une table pour les
gâteaux apéritif.
Un fauteuil en
aile de requin...
Le sourire de l’artiste
29 novembre : Georges... ou...le fils aîné...
Le spectacle du Lavallois Vincent Buron est formidable !
Ancien Lavallois passé par
La Salle, le comédien Vincent
Buron s’est fait connaître
avec un premier spectacle sur
l’Evangile selon saint Jean,
que nombre de Mayennais
ont apprécié dans les années
80. En 1993, il en pond un
second, qui séduit, lui aussi,
partout où il passe :
Georges... ou... le fils aîné...
Joué le 29 novembre, à
20 h 30, au cours SainteThérèse, il est inspiré par
l’une des paraboles bibliques
les plus connues. Et met en
scène un certain Georges, le
frère aîné du fils prodigue...
Un frère aîné qui disjoncte parce qu’il est jaloux de son frangin, lequel, après
avoir fait les 400 coups, a été pardonné par son Père de manière royale, évangélique. Dès lors, Georges décide de partir à son tour, haineux à l’égard de
son Père : “Là où je vais, lui dit-il, c’est le mal absolu. On verra jusqu’où tu
pourras le supporter !” Et Georges de se perdre dans toutes les déviances et
misères de notre monde, et de s’enfoncer dans la solitude... Mais bien sûr,
après cent turpitudes, il finira par croiser le regard du crucifié le plus célèbre
de l’histoire... « Au milieu de la désespérance de Georges, indique Vincent Buron,
beaucoup se laissent rejoindre par le message du Christ. Car Il vient relever ceux qui
sont enfermés en eux-mêmes par le refus de vivre, la drogue, l’alcool... »
Originale par son thème (les théâtreux, de manière générale, préfèrent le no
future), cette pièce l’est aussi parce qu’elle fait participer 12 jeunes volontaires
originaires de la ville où Vincent l’interprète. Des jeunes qui croient en Dieu
ou qui ignorent jusqu’à l’existence de saint Luc ! Des jeunes que Vincent
forme pendant cinq jours, lors d’un stage comprenant une formation théâtrale
(respiration, regard...) et un échange sur la foi... Avec des résultats étonnants :
« L’Evangile, ce n’est pas ringard ! » disent certains jeunes. Ou encore :
« L’Evangile, ça fait du bien ! » Il est vrai que l’un des atouts de cette pièce,
c’est l’humour ! « L’humour ouvre le cœur, conclut Vincent. Les clowneries et les
bêtises de Georges, qui singe son frère cadet, montrent l’Evangile sous un autre jour. »
A vous de juger ! Participation libre. ■
Un spectacle où l’on
ne s’ennuie pas...
Naissance de Georges
“Après avoir monté son premier
spectacle (sur l’Évangile selon saint
Jean), Vincent a l’occasion de vivre
une retraite avec la communauté du
Chemin-Neuf. Plusieurs jours passent dans l’aridité spirituelle. Puis,
un soir, la parabole du fils prodigue
est commentée aux retraitants, avec
un regard particulier sur le frère du
fils prodigue, et c’est le déclic. La
nuit qui suit, Vincent prend
conscience de l’actualité de l’attitude de ce second fils et voit peu à
peu se dessiner tout un enchaînement de situations. Il passe alors la
nuit à écrire. Au matin, le spectacle
est prêt à être mis en scène. Il est
créé pour la première fois en 1993
dans le cadre d’un rassemblement
de jeunes. Depuis, il est présenté
régulièrement à un public qui n’en
ressort pas indemne.”
Joëlle Drouin
Don Bosco aujourd’hui
Nos cordons bleus
sont formidables…
La bonne tourte
coco de Thierry
Pour 6 personnes : pâte : 350 g de
farine, 200 g de beurre, 3 jaunes
d’œufs, 1 pincée de sel, 1 c. à soupe de
sucre. Garniture : 250 g de noix de
coco râpée, 150 g de sucre en poudre,
2 paquets de sucre vanillé, 4 cl de
rhum, 1 petite tasse de lait (de coco),
80 g de beurre.
1. Dans une terrine, mettez la farine en
formant un creux au centre où vous
placez jaunes d’œufs, beurre ramolli,
sel, sucre. 2. Mélangez vite et travaillez avec les mains ; quand la pâte
ne colle plus aux doigts, réunissez-la
en boule et laissez-la reposer 2 h.
3. Dans une casserole, faites chauffer
en même temps lait, beurre, sucre,
vanille et noix de coco. 4. Quand le
mélange est chaud, tournez et ajoutez
le rhum. 5. Partagez la pâte en deux
parties légèrement inégales ; étalez la
plus grosse au rouleau sur une table
farinée et garnissez-en le fond et les
bords d’un moule à manqué beurré de
25 cm de diamètre. 6. Versez-y la noix
de coco. 7. Aplatissez au rouleau la
2e boule de pâte et couvrez-en le dessus du gâteau en soudant les bords de
la pâte avec un peu d’eau. 8. Mettez à
four doux (th. 5) pendant 40 mn. Servez tiède. C’est délicieux (à condition
d’aimer... la noix de coco !).
Laval infos
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Imprimerie Municipale de Laval

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