Actu-français : Le barbier de la Bastille

Actu-français : Le barbier de la Bastille
Niveau préconisé (B1) Durée de l’activité : 20 mn.
Compréhension
orale : fiche
individuelle (1 page)
I – COMPRENDRE le document
1. De quoi va-t-il être question ?
Avant de regarder la vidéo, regardez cette image. Parmi la liste suivante soulignez les trois
objets que l’on voit :
Un rasoir coupe-choux / du savon à barbe / un rasoir électrique / de la mousse à raser / un
blaireau
A quoi ça sert ? Choisissez l’option correcte :
à rassurer
à raser
2. Les étapes du rasage. Regardez la vidéo et numérotez dans leur ordre d’apparition à l’écran les étapes du
soin chez le barbier. Associez ensuite chaque étape à une action.
Appliquer de la
crème hydratante.
Appliquer le savon
à barbe.
Raser.
Masser.
Appliquer une
serviette chaude
pour apaiser la
peau.
3. Vrai ou faux ? Regardez encore la vidéo et indiquez si les affirmations suivantes sont vraies (V) ou fausses
(F) ou si l’information n’est pas donnée dans le reportage ( ?).
V
F
?
1. Barbier est un métier dont la tradition remonte à près de 500 ans.
2. Il ne reste plus que 10 barbiers à Paris.
3. La lame du rasoir doit être bien aiguisée.
4. Le client risque une cicatrice.
5. Le client a déjà souffert de la maladresse du barbier.
6. Le métier de barbier n’a pas changé.
7. La dernière étape consiste à appliquer du talc pour apaiser la peau.
8. Dans l’établissement d’Alain on peut rencontrer uniquement des
célébrités.
9. Alain pratique des prix accessibles.
10. La journaliste dit que les hommes adorent se raser.
4. Travail sur la langue.
Le client conclut le reportage par : « Je ne me rase pas moi-même parce que ça me barbe, ça me rase. »
Cela veut dire : ça me fait peur
j’aime mon barbier
ça m’ennuie
Fiche conçue par Agnès Vincis – Copyright : Institut Français de Madrid – http://www.ifmadrid.com - 21/04/2010
Principe de Vifax Français avec l’aimable autorisation du Professeur M.Perrin (Université de Bordeaux II).
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1
Actu-français : Le barbier de la Bastille
Niveau préconisé (B1) Durée de l’activité : 40 mn.
Objectif : approfondir un point de langue.
Prolongements
pour la classe :
langue
II – UTILISER la langue
Le poil dans tous ses états
La différence entre poil(s) et cheveu(x) :
Complétez les phrases suivantes avec « poil » ou « cheveu » au singulier ou au pluriel.
1. Mon chat perd ses ------------------- et je dois brosser mes vêtements.
2. Mon fils a les ------------------------------ blonds comme ma mère.
3. Tu devrais essayer de te couper les ------------------------ plus courts, ça t’irait bien.
4. La publicité pour l’épilation au laser promet que les ----------------------- ne repousseront
pas.
5. Je préfère les chiens à ----------------------- ras, c’est plus facile à entretenir.
Le « poil » fait partie de nombreuses expressions de français familier.
En vous aidant des phrases suivantes, associez chaque expression à sa signification.
1. Robert ? On ne peut pas compter sur lui, il a un sacré poil dans la main !
2. Aujourd’hui, je vous avertis, ne me contrariez pas parce que je suis de très mauvais
poil.
3. Il n’allait pas très bien après son opération mais depuis une semaine il reprend du poil
de la bête.
4. – Tu as vu le dernier numéro de la revue « Scandale » ?
- Non, pourquoi ?
- Y’a François Deray qui pose à poil !
- Non, pas possible !
Avoir un poil dans la main
Reprendre des forces
Etre de mauvais poil
Nu(e)(s)
Reprendre du poil de la bête
Etre de mauvaise humeur
A poil
Etre paresseux
Pour connaître s’autres expressions : http://www.linternaute.com/expression/
Le saviez-vous ?
On appelle poilus les soldats français combattants de la Première Guerre Mondiale
.
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Niveau préconisé (B1) Durée de l’activité : 40 mn.
Objectif : approfondir le thème traité
Prolongements
pour la classe :
culture, civilisation
III – ALLER PLUS LOIN sur le thème
Voilà un extrait de l’article Les moustaches du barbier de la Bastille se portent bien (20 avril 2010)
qui parle d’Alain, le barbier du reportage.
Lisez-le et répondez aux questions.
( …) Alain, lui, n'a aucun préjugé, qui vous accueille dans son salon-musée, reconstitution d'une boutique
de barbier de la fin du XIXème siècle.
Murs tapissés de gravures, de plats à barbe en faïence ancienne, d'ex-voto en mèches de cheveux,
d'assiettes-rébus en rapport avec son métier, collection de rasoirs coupe-choux, on sent d'emblée qu'ici le
temps est suspendu.
Parce qu'Alain n'est pas seulement un tailleur de barbe, un "collecteur" d'objets rares, c'est un conteur-né,
capable de narrer dans ses moindres détails l'histoire d'une corporation reconnue depuis 1292.
Là où certains figaros vous raseraient d'une conversation sans intérêt, lui vous instruit de la "sociologie de
la pilosité faciale" après la Révolution.
Il évoque ce temps bi-séculaire où ecclésiastiques, comédiens, gens de justice ou de maison, tenus de
rester glabres, n'avaient droit qu'aux favoris, pattes de lapin, côtelettes et autres rouflaquettes. Où la
barbe était interdite jusqu'aux militaires, hormis ceux du génie ou de la marine.
"Il a même fallu attendre le milieu du 19ème siècle, pour que le poil s'affiche au grand jour. Et encore.
Dans les années 1880, le Préfet de la Seine Eugène Poubelle voulut interdire ces marques
d'insupportable liberté aux croque-morts". Le célèbre hygiéniste et inventeur du réceptacle à ordures
ménagères éponyme recula face à la menace de grève des pompes funèbres.
Les souffrances endurées par les "poilus" de la Grande Guerre et la désastreuse publicité que leur firent
Landru, barbe-bleue de la région parisienne, portèrent un coup fatal, mais pas définitif, aux barbes et
moustaches. Mais, assure Alain, "elles ont repris du poil de la bête".
"Très en vogue dans les métiers de la presse ou artistiques, elles restent encore non-conformistes, donc
rares chez les capitaines d'industrie ou les grands de ce monde. Bref, plus marquées à gauche qu'à
droite", conclut Alain.
© 2010 Bluedeep Internacional & Agence France Presse | www.educafrances.com
http://tinyurl.com/y5alfay
1.
2.
3.
4.
En quoi la boutique d’Alain est-elle un musée ?
Qui est « Figaro » ? Que signifie aussi « raser » en français familier ?
Il y a deux siècles, à qui la barbe était-elle interdite ?
A quel collectif professionnel le préfet Poubelle a-t-il voulu interdire le port de la barbe ? Y est-il
parvenu ?
5. Qui était Landru et pourquoi l’appelle-t-on le « Barbe-bleue » de la région parisienne ?
6. La barbe et la moustache ont-elles été plus ou moins à la mode après la Première Guerre
Mondiale ?
7. La barbe est plutôt marquée à droite ou à gauche d’après Alain ? Pourquoi ?
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Actu-français : Le barbier de la Bastille
Corrigé
Corrigé de la
compréhension
orale
I – COMPRENDRE le document
1. De quoi va-t-il être question ?
Avant de regarder la vidéo, regardez cette image. Parmi la liste suivante soulignez les trois
objets que l’on voit :
Un rasoir coupe-chou / du savon à barbe / un rasoir électrique / de la mousse à raser /
un blaireau
A quoi ça sert ? Choisissez l’option correcte :
à rassurer
à raser
2. Les étapes du rasage. Regardez la vidéo et numérotez dans leur ordre d’apparition à l’écran les étapes du soin
chez le barbier. Associez ensuite chaque étape à une action.
4
2
5
1
Appliquer de la
crème hydratante.
Appliquer le savon
à barbe.
Raser.
Masser.
2
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3
Appliquer une
serviette chaude
pour apaiser la
peau.
4
3. Vrai ou faux ? Regardez encore la vidéo et indiquez si les affirmations suivantes sont vraies (V) ou fausses (F)
ou si l’information n’est pas donnée dans le reportage ( ?).
V
F
?
1. Barbier est un métier dont la tradition remonte à près de 500 ans.
2. Il ne reste plus que 10 barbiers à Paris.
3. La lame du rasoir doit être bien aiguisée.
4. Le client risque une cicatrice.
5. Le client a déjà souffert de la maladresse du barbier.
6. Le métier de barbier n’a pas changé.
7. La dernière étape consiste à appliquer du talc pour apaiser la peau.
8. Dans l’établissement d’Alain on peut rencontrer uniquement des
célébrités.
9. Alain pratique des prix accessibles.
10. La journaliste dit que les hommes adorent se raser.
4. Travail sur la langue.
Le client conclut le reportage par : « Je ne me rase pas moi-même parce que ça me barbe, ça me rase. »
Cela veut dire : ça me fait peur
j’aime mon barbier
ça m’ennuie
Fiche conçue par Agnès Vincis – Copyright : Institut Français de Madrid – http://www.ifmadrid.com - 21/04/2010
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Actu-français : Le barbier de la Bastille
Transcription
Transcription :
pour une lecture
après les activités
Le barbier de la Bastille
Le geste est précis, quasi religieux pour ce barbier parisien qui revendique l´héritage d´une tradition longue
de près de 700 ans. Lame bien aiguisée, le rituel est parfaitement maîtrisé.
Alain (Maître barbier): De toute façon moi je ne risque rien je suis du bon côté de l´instrument.
Client: Alors que si moi j´ai un geste malheureux, ça se finit par une balafre. Ce qui n´est jamais arrivé.
D´où peut-être le succès d´Alain qui a su faire évoluer ce métier aux besoins de l´homme moderne. Tel un
grand créateur, il rase, dessine barbes et moustaches avec l´exigence du soin qui se conjugue de plus en
plus au masculin.
Alain (Maître barbier): Là, c´est une crème hydratante qu´on va passer sur le visage car il y a toujours une
agression de la lame sur un visage.
Apaiser la peau fait justement partie du rituel du coupe-choux grâce à une touche propre aux maîtrebarbier.
Alain (Maître barbier): Là je vais terminer par une application de talc pour avoir une vraie peau de bébé.
Stars et personnalités médiatiques en quête de jeunesse éternelle défilent dans le salon d´Alain.
Johnny Hallyday y a même son propre rasoir. Mais malgré cela, Alain demeure le barbier de quartier
fréquenté par une clientèle aussi régulière que fidèle affichant des prix accessibles, de 6 à 40 euros selon
la prestation.
Laurent de Chavagnac (Client d´Alain): Je me rase pas moi même parce que, ce sont des termes parfaits,
ça me rase, ça me barbe. C´est le cas de le dire.
Tout compte fait, les poils sont une corvée à laquelle même les hommes ne peuvent échapper.
© 2010 Bluedeep Internacional & Agence France Presse | www.educafrances.com
Mots-clés
Barbier – métier - Paris- raser
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