PV de février 2014
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PV de février 2014
COMITE REGIONAL D’ETABLISSEMENT AFPA ALSACE B.P. 50117 - 67028 STRASBOURG CEDEX :03 88 39 96 56 / 06 71 65 63 58 [email protected] PROCES VERBAL DE LA REUNION PLENIERE DU 18 FEVRIER 2014 APPROUVE-LE 23 AVRIL 2014 Présent(e)s : Mme et MM les membres de la direction D. MARCHAL R. MANDRELLA Président Service des Ressources Humaines Mmes et MM. les membres de la délégation SUD FPA F. LACROIX C. TINLOT A. RANIER C. ENJOLRAS C. BAUR P. PARUSSO Titulaire, Secrétaire Titulaire Titulaire Suppléante Suppléante Suppléant Mmes et MM. les membres de la délégation FO G. OBINO A. TSCHIRHARD C.LETELLIER Titulaire Suppléant Suppléante Mme et MM. les membres de la délégation CFDT A.M. ROBERT J.P. LEMAIRE M. SCHAEFFER Titulaire Titulaire Suppléant Mme et MM. les représentants syndicaux G. RENAUD F. LANDES F. BEBON SUD FO CFDT Lieu de réunion : Centre de Colmar ORDRE DU JOUR 1. Approbation PV des 23 octobre et 19 novembre 2013 2. Informations du Président •Points d’actualité •Point d’information AFPA Transitions •Présentation de la « Note de réflexion sur le dialogue social » •Présentation de la « Note d’intention – GPEC » 3. Situation économique à fin 2013 et Budget 2014 : restitution par le Président de la commission des travaux de la commission « Formation Professionnelle, Emploi, Economique » suite à la réunion du 28/01 et poursuite des échanges 4. Procédure nationale Hébergement 5. Point d’avancement du projet d’évolution du processus de recrutement (sous réserve) 6. Situation de la production à fin janvier 2014 •Synthèse production HTS •Courbe de présence des stagiaires 7. Suivi des questions •Recrutements en cours et mouvements de personnel •Situation des personnels du CNEFAD •Suivi DFA En ouverture de séance, le président présente ses excuses pour la transmission tardive des documents, ce retard étant dû à un dysfonctionnement de la messagerie. Le secrétaire constate qu’il y a parfois du retard de transmission de documents alors que la préparation de l’ordre du jour est programmée 15 jours avant la plénière. Le président propose que l’ordre du jour soit cosigné à l’issue de la négociation. Le secrétaire accepte cette proposition, tout en invitant le président à diffuser les documents au fur et à mesure de leurs disponibilité, afin d’éviter un envoi massif de dernière minute. Le secrétaire évoque la convocation envoyée aux élus concernant leurs mandats. La formulation est différente d’un centre à l’autre. Il aurait été plus simple de mentionner l’article 11 de l’accord sur le droit syndical qui entraîne cette initiative. Certains élus n’ont pas été convoqués. Par ailleurs, il apparait que certains élus ne seront pas forcément reçus par leur N+1. Les élus s’interrogent également sur la présence du DRH à cet entretien. Le président répond que ce n’est pas une convocation, mais une invitation dans le cadre de l’amélioration du dialogue social. Le DRH s’invite dans cette rencontre dans un esprit constructif, mais il n’impose pas sa présence. Seuls les élus titulaires ont été invités dans un premier temps, les suppléants le seront ultérieurement. Il n’y a aucun caractère obligatoire à cette rencontre. Les élus ont la possibilité de la refuser, ou d’exiger de rencontrer précisément leur N+1, avec ou sans le DRH. La délégation FO souligne le fait que les élus de Colmar n’ont pas été invités. Par ailleurs, elle estime que cette rencontre aurait pu se faire de manière collective. De plus, dans l’invitation, il est fait mention de rappeler les bonnes pratiques, ce qui sous entendrait que cela n’est pas le cas actuellement. La délégation SUD dit que cela a été reçu par certains élus comme un rappel à l’ordre. Le président répond qu’il avait envisagé une réunion collective mais le CRE n’était pas la bonne instance. Il vérifiera la liste des destinataires. Il rappelle que la présence du DRH permet d’apporter une forme de neutralité et d’apporter des éléments au hiérarchique. Cette démarche s’inscrit dans le souci de renforcer la qualité du dialogue social. Il est prévu de faire un bilan de ces entretiens. La délégation SUD rappelle qu’elle n’a pas signé cet accord et que par conséquent elle ne participera pas à la réunion de la commission de suivi. La délégation FO craint que le contenu de ces entretiens soit très différent. Le président reconnait que l’on peut être critique sur la forme, mais pas sur l’intention de la direction qui est bien d’améliorer le dialogue avec les élus. 1. Approbation PV des 23 octobre et 19 novembre 2013 Page 3 sur 15 Les procès-verbaux des réunions du 23 octobre et du 19 novembre 2013 sont approuvés à l’unanimité. 2. Informations du Président Points d’actualité Le président explique qu’un nouvel appel d’offres est lancé concernant le renouvellement du contrat de nettoyage à compter du 1 er juin, dans le cadre d’un marché régional. Le cahier des charges est différent d’une région à l’autre. La délégation FO demande si le marché national est terminé, s‘il est prévu de consulter les CHSCT et si SAMSIC sera sollicité. Le président répond qu’il y a un cadrage national, déclinable régionalement. Cela permet plus de souplesse sur le choix et le nombre de prestations. En ce qui concerne les CHS CT, dans le cadre de la qualité du dialogue social, il est possible de prévoir une concertation avec ces instances. Un dossier sur les surfaces à nettoyer et sur les prestations sera envoyé. SAMSIC n’a pas été « blacklisté » cependant le président doute que ce prestataire ne réponde à l’AO compte-tenu des dysfonctionnements constatés. La délégation SUD demande quelle sera la durée du nouveau contrat et insiste sur le fait que soit intégré dans l’appel d’offres un critère de mieux disant social. Le management de la hiérarchie de SAMSIC à l’égard de son personnel est inadmissible. La majorité du personnel est composée de femmes immigrées, subissant des pressions permanentes et ne disposant d’aucun matériel adapté. Cela ressemble à de l’esclavage. Il n’est pas possible de rester indifférent à la peine de ces personnes. La délégation FO ajoute qu’une salariée de SAMSIC à Mulhouse a été licenciée suite à un témoignage négatif de la part d’un agent de l’AFPA. SAMSIC n’avait pas à impliquer dans son fonctionnement des agents de l’AFPA. Par ailleurs, il serait intéressant de tenir compte du nombre de réunions qui ont été organisées avec SAMSIC pour remédier aux dysfonctionnements. Cela a un coût. Le président reconnait que l’AFPA a subi des conséquences négatives du fait des dysfonctionnements de SAMSIC. Le président souhaite faire part aux membres du CRE d’autres informations à savoir : - La démission du secrétaire du CHSCT de Colmar. Il reste à préciser si l’élu démissionne de sa fonction de secrétaire, ou de son mandat, auquel cas il faudra procéder à de nouvelles élections pour le remplacer, à condition que la date de sa démission se situe à au moins 3 mois des prochaines élections. - Le lancement par le président BAROU de la nouvelle offre AFPA. La délégation SUD constate que le président BAROU, dans son invitation pour la présentation de la nouvelle offre, s’adresse apparemment uniquement aux formateurs, et un vendredi après-midi, au prétexte que c’est lors de cette demi- journée que ceux-ci sont en veille pédagogique, Page 4 sur 15 ce qui est loin d’être le cas. Par ailleurs, il procède comme si les formateurs et les autres agents étaient forcément disponibles ce jour. Le président entend la remarque et en fera retour à la DG. Il précise qu’il avait déjà fait remonter cette interrogation sur le choix de la date. La délégation SUD ajoute, par ailleurs que les messages du service communication arrivant sur les boites OWA des agents sont identifiés comme étant dangereux, avec une indication d’alerte ! Point d’information AFPA Transitions Le président résume le projet d’évolution d’AFPA Transitions (AT). AT était constituée d’un centre de résultat national, s’appuyant sur 22 antennes régionales avec une organisation nationale et inter-régionale, les personnels étant installés dans les locaux des régions. L’idée est d’intégrer AT dans les régions. L’objectif est de reconnaitre le professionnalisme, avec sa capacité à transformer des actions en formation, et de maintenir une identité qui commence à être reconnue. AT devient une famille professionnelle au même titre que les autres, avec un double reporting à savoir un rattachement au Directeur Régional et à une direction nationale composée de 2 directeurs délégués, avec une double compétence « métier » et « géographique », accompagnés d’équipes dédiées (CSP et développement positionnée au niveau national et en région). Un DRH assure un pilotage national. Une équipe ADV sera pilotée au niveau national mais positionnée en région. Au niveau national se situent les managers d’antenne (en double reporting famille métier et DR) et des équipes CSP et Conseil, ainsi que le directeur d'exploitation Monsieur AZOULAY. Le niveau interrégional disparait. La délégation SUD s’interroge sur l'utilité de maintenir une DRH nationale, d’autant plus qu'au niveau régional il est question de l'animation du dialogue social et de la construction des plans de formation ainsi que leur mise en œuvre. Le président répond que cette configuration est provisoire. En juin la région va récupérer l'intégralité des personnels AT qui seront rattachés administrativement à la région Alsace mais en fonctionnement ils seront rattachés à Monsieur Boutin. La délégation FO rappelle que des collègues d’AT vont très mal. Elle demande quel sera le site d’accueil et si ces changements seront actés par un avenant au contrat de travail. Le président répond que le site d’accueil des personnels de l’inter-région n’est pas encore défini. Les changements seront actés par des avenants. La délégation FO estime que les personnels sont laissés dans le flou, en particulier pour l’ex interrégion. Le secrétaire constate que pour ces personnels, il leur est demandé de faire du renfort d’activité pour d’autres régions, sans que soit évoquées les perspectives de repositionnement. Le CCE, à travers la commission Orientation, reprendra cela lors de sa réunion du 13 mars avec M BORDET, Directeur du Développement des Services Publics. Il serait paradoxal que l’AFPA ne mette pas tout en œuvre pour réussir la transition professionnelle des personnels d’AT. Par ailleurs, la direction s’était engagée en CCE à intégrer les collègues en CDIC. Qu’en est-il des collègues concernées en Alsace ? Page 5 sur 15 Le président répond que les collègues concernées sont au nombre de 3. Cela fait partie des travaux à mener prochainement. Les chantiers sur lesquels sont positionnés les collègues sont reconductibles jusqu’en 2015. Le secrétaire explique que la direction a affirmé en CCE son intention d’intégrer les CDIC, sans poser la condition de la reconductibilité des chantiers. Le président précise que le transfert de la gestion des RH en région est prévu pour le 1er juin. La situation est actuellement transitoire. Il faudra examiner la manière dont les collègues ADV d’AT intégreront le service ADV de la région. Rien n’est prédéfini. Les situations individuelles seront évoquées. Le nombre d’ETP à fin décembre est de 12,80 pour une masse salariale de 713 473,55€. La projection en nombre d’ETP pour 2014 est de 12,78. Cette projection s’inscrit dans le cadre de l’arbitrage national pour AT avec un nombre moyen d’effectif fixé à 375. Le secrétaire constate que cela fait un salaire moyen par ETP d’environ 56 000€ alors que la moyenne nationale pour l’AFPA est d’environ 60 000€. Cela fait apparaitre une certaine précarité. Le président répond qu’il est difficile de tirer une conclusion sur un nombre d’effectifs aussi faibles. Cela est à pondérer. La délégation CFDT constate des anomalies sur le tableau présenté. Afficher 7,8 ETP pour une masse salariale de 73 326,23€ n’est pas cohérent car cela donne un salaire moyen annuel de 9400€. Elle s’interroge sur la fiabilité des documents remis par la direction. Le président reconnait qu’il y a incohérence et vérifiera les données. Pour 2014, le CA est prévu à 1073K€. Les 2/3 du CA proviennent des prestations CSP. Cela signifie que l’activité d’AT est fortement axée sur Pôle Emploi. Le CA moyen par ETP et de 90 000€ pour une moyenne nationale de 110 000€. Les journées SPE représentent un montant d’environ 140K€. Le marché « entreprises » représente environ 10% du CA. Le secrétaire précise que, selon la DG, le marché des CSP ne serait pas rentable. C’est la raison pour laquelle la direction envisage de renégocier le marché des CSP avec PE. Le président répond qu’il n’a pas connaissance de cette information. Par ailleurs, il précise que les effectifs d’AT ne sont pas proportionnels à la taille de la région. Exemple : la région Rhône Alpes qui a un CA de 70 millions d’euros, n’a que 7 agents affectés à AT alors que la région Auvergne, qui est une petite région, à 30 personnes affectées à AT. La contribution au résultat est de 149 K€ pour un chiffre d’affaires de 1,073Millions€. La masse salariale et de 787K€ et le budget de fonctionnement est de 137K€. Le secrétaire rappelle que selon Mme BJORNSON, ex directrice d’AT, AT payait un loyer dans chaque site où AT était implantée. Le président répond qu’AT n’a jamais payé de loyer. Cela relève de la rumeur, dans laquelle il était question de 30€ au mètre carré Page 6 sur 15 Le secrétaire répond qu’il ne s’agit pas d’une rumeur mais d’une information officielle de la direction. La délégation FO estime que cela pose question et s’interroge sur l’origine de cette rumeur. Le président répond qu’il n’y a pas eu de facturation inter CR. Il en est de même entre la DIIP et l’Alsace. Aucune enveloppe spéciale n’est débloquée pour l’accueil des personnels du CNEFAD. La délégation FO constate que cette information est contradictoire avec l’information dont dispose le personnel du CNEFAD. Par ailleurs elle demande si la direction créera pour AT une Unité d’Observation ou un Centre de Responsabilité. Le président répond que cela n’est pas tranché. Cela dépend du niveau d’analyse souhaitée pour les résultats financiers. Présentation de la « Note de réflexion sur le dialogue social » Le président explique qu’il souhaite présenter la « Note de réflexion sur le dialogue social » à titre d’information du président, sans qu’il y ait pour autant confusion des genres, cette note ayant été transmise aux organisations syndicales. La délégation SUD insiste sur le risque de confusion des genres et rappelle que la DG a remis cette note aux OS dans le cadre de la négociation accord et méthode, dans laquelle elle exprime la reclarification qu’elle souhaite engager concernant la relation entre la DG et les OS. Echanger sur cette note ne fait pas partie des prérogatives du CRE. Une prochaine réunion DG/OS est prévue le 26 février. Le président partage cet avis. Il précise cependant qu’il s’agit d’une information du président à destination du CRE. Cela s’inscrit dans la continuité de l’amélioration du dialogue social. Cette note pose la posture et les intentions de la DG dans le cadre du dialogue social avec 4 grandes parties : La 1ère partie rappelle les fondamentaux de la refondation, dans lesquels le dialogue social est un élément clef. Il faut noter les points marquants de 2013, à savoir la remise en place des centres et des équipes de direction, le sauvetage de la trésorerie, le contrôle des coûts, la stabilisation du chiffre d’affaires. Il faut constater depuis trois mois les premiers signes de redressement .Tout ceci n’est possible que grâce aux efforts de tous. La reconquête du chiffre d’affaires ne peut se faire qu’à condition de développer le chiffre d’affaires « entreprises ». En ce qui concerne l’Alsace, le dossier de subvention va être déposé au conseil régional, avec lequel il y a cependant actuellement une certaine tension. La 2ème partie est le constat d’un cadre contraint. Le choix de la gouvernance et de maintenir les emplois malgré les difficultés. En Alsace, pour 2014, le prévisionnel de cumul d’ETP en surproduction ou sous-activité est estimée à 16,4. La délégation Sud demande que soit précisé le nombre d’ETP formateurs. Le président répond que ce nombre est d’environ 123. Page 7 sur 15 La délégation FO demande des précisions sur les règles de calcul et les conséquences que la direction en tire. Le président répond que le calcul se base sur les 28,559 millions € de CA, les 258 ETP et les 2,2 millions HTS attendus, en tenant compte des ratios types de la DIIP. Le nombre d’ETP en sous production ou sous-activité a un impact sur l’enveloppe des CDD et sur la mobilité. Il rappelle que la position de la direction est que toute mobilité doit être volontaire, même si dans le contrat de travail des salariés il y a une clause de mobilité. Pour rappel en 2013, les CDD étaient au nombre de 32. La réserve de CDD pour 2014 est de 22. L’enveloppe est basée uniquement sur le nombre de CDD de renfort, et non de remplacement. La délégation SUD rappelle qu’en vertu de l’accord de 96, la mobilité reste à l’initiative du salarié. Par ailleurs, elle demande que les formateurs soient plus associés aux réponses aux appels d’offres, plutôt que de leur imposer des actions de formation sans concertation. Le président précise que, selon le DG, les contraintes économiques obligent l’AFPA à trouver des solutions imaginatives. Par ailleurs la mobilité des agents dépend de leur situation familiale. La direction envisage d’augmenter le nombre d’itinérants. En 2013, l’Alsace a recouru à 250 jours d’interventions d’itinérants. Pour 2014, il est prévu 660 jours. Il faut ajouter à cela la mise en place de la plate-forme de gestion de mobilité. Dans l’ensemble cela devrait permettre de récupérer environ 8 ETP sur les16,4 mentionnés. Il est fait appel au sens civique des salariés pour la survie de l’institution. La délégation SUD estime que la direction n’a pas beaucoup pensé au sens civique des salariés lors de la mise en place du plan stratégique. Par ailleurs elle est réservée sur la notion de mobilité volontaire. La délégation FO dénonce le gel voire la réduction des salaires. Le président répond que si en fin d’année l’EBE est négatif, si le CA est de 760 millions € au lieu de 798, c’en est fini de l’AFPA. La délégation SUD rétorque que de toute façon les objectifs affichés ne sont jamais atteints et que la situation financière de l’AFPA ne dépend pas des salariés, mais des banques. Le président répond que l’objectif est de ne plus être sous la tutelle des banques. Cependant il faut noter que les indicateurs à fin 2013 et débuts 2014 sont plutôt positifs et permettent d’être optimistes, cela grâce au plan 30000 qui doit être relancé pour 2014. La délégation SUD estime que la vision de la direction basée sur les marchés conjoncturels avec des règles de marché privé est en contradiction avec le fonctionnement et la structure de l’AFPA. Les parts de marché mentionnées par la direction ne sont pas accessibles par l’AFPA. La formation professionnelle relève d’un financement public. La bouée de sauvetage de 100 millions € accordée par l’État ne résout pas le problème de l’AFPA Le président précise qu’en Alsace l’AFPA a la chance de bénéficier d’un financement stable du CRA à hauteur de la moitié de son activité. Cependant il faut se résoudre à vivre avec du conjoncturel. Page 8 sur 15 La délégation CFDT rappelle que les entreprises subissent une réduction de leur budget de formation d’environ 40 %. Le président répond que même si les budgets sont en réduction il est toujours possible de conquérir des parts de marché. Pour rappel le marché de la formation professionnelle est estimé à environ 31,5 milliards €. Gagner un point de ce marché serait suffisant pour l’AFPA. Le problème se situe plutôt dans l’outil de production qui doit être adapté à la demande des entreprises, d’où la proposition d’une nouvelle offre, avec une pédagogie adaptée. Présentation de la note d’intention – GPEC Le président explique qu’une négociation de la GPEC est en cours sur 3 axes : Le premier axe est la mobilité temporaire, ce qui représente actuellement 30 ETP sur 4000 formateurs, le deuxième axe consiste en une analyse prospective des évolutions des emplois, le troisième axe a pour objectif de faciliter la mobilité pérenne. Le secrétaire rappelle que la mise en œuvre du recrutement pour les postes d’animateurs ERE à Colmar et Mulhouse n’a pas été en exemple visible de facilitation des mobilités internes. La délégation SUD rappelle que la GPEC ne se limite pas à la mobilité qui n’en est qu’une clause. L’architecture doit respecter l’esprit de l’article L 2242-15 du Code du Travail qui insiste sur une vision stratégique. La GPEC n’est pas un outil conjoncturel mais structurant. Les organisations syndicales proposent trois axes : une définition d’une politique stratégique structurante des emplois, un observatoire afin d’anticiper et des modalités de mobilités partagées. Le président précise que la GPEC actuelle est prolongée jusqu’au 30 juin. La délégation FO rappelle que des articles ont été dénoncés. Elle insiste sur la place que devrait avoir la formation dans le cadre de la GPEC. Le président répond que l’article dénoncé est un avenant unilatéral d’extension de mobilité. La délégation SUD rappelle le souhait du DRH national à savoir que chaque salarié puisse se projeter sur une durée de 3 à 5 ans. Le président reconnait qu’il faut une vision à long terme. Cela fait aussi partie des tâches des ingénieurs de formation de l’analyse prospective, sur la base des perspectives d’évolution nationale. Parfois il faut aller chercher des niches, comme par exemple le secteur réglementaire. Point de situation sur la médecine du travail La DIRECCTE fait preuve d’un peu plus de souplesse pour les agréments et propose la possibilité d’avoir un agrément régional pour un service autonome, même si les effectifs de l’AFPA Alsace sont inférieurs à 500 salariés. Il est prévu une rencontre avec les deux médecins inspecteurs et également un échange avec le docteur KANTER le 24 février afin d’échanger sur cette perspective. Pour information, une réunion des médecins du travail de l’AFPA est prévue le 27 février à Montreuil. Page 9 sur 15 La délégation FO s’interroge sur l’utilité d’une telle cette proposition. Le président répond que cette proposition permettrait d’obtenir un agrément pour l’AFPA du Bas-Rhin car actuellement il n’y en a plus. Il propose de revenir auprès du CRE pour une consultation quand le projet sera plus avancé. 3. Situation économique à fin 2013 et budget 2014 : restitution par le Président de la commission du 28/1 Le président de la commission économique restitue les échanges avec la direction lors de la réunion du 28 janvier 2014. Tous les documents n’étaient pas disponibles, comme par exemple la synthèse du carnet de commandes. La direction a fait un rappel de la situation. L'objectif est de sortir de la tutelle des banques, avec un pilotage par le chiffre d'affaires et la maitrise des charges. Il est prévu une diminution du nombre d'ETP. Pour rappel, il y avait 264 ETP en 2013. Il est prévu 258 ETP pour 2014, pour un CA Identique. La mobilité doit compenser la sous-activité, par la mise en place de plate-forme de gestion de mobilité et par l'augmentation du nombre d'itinérants. Pour rappel il y avait 40 recrutements itinérants en 2013. Il y en aura une centaine en 2014. La réduction des effectifs (264 à 258 ETP) a pour conséquence le report du recrutement de l'ingénieur de formation sectoriel BTP. Un des axes de développement proposé dans le cadre du séminaire de Toulouse et la filière réglementaire. L'équilibre général de l'AFPA se situe autour de 800 ou 900 millions € et implique un développement du marché privé. La délégation CFDT s'étonne de cette perspective de développement du marché privé car les OPCA sont maintenant limités dans leur financement de formations. Cela signifie qu'ils donneront leur préférence aux prestataires les moins chers. Le président répond qu'il n'a pas cette information. Il rappelle que les OPCA sont sollicités pour les formations dites obligatoires. Cependant il reconnaît que les modalités de prise en charge financière seront en diminution (9,5 euros HTS au lieu de 35€). Dans le secteur réglementaire il y a deux types d'actions : celles qui nécessitent une base métier et celle qui n’en nécessitent pas. Dans ce cas il suffit de maîtriser les connaissances de la réglementation. La délégation FO rappelle que la concurrence est importante et que dans le secteur du nucléaire des sous-traitants viennent de Marseille pour intervenir en Alsace. Le président répond qu'il faudra savoir fonctionner en partenariat. Le président de la commission poursuit : il est question pour AT de créer un GRN en 2015, l'organisation de l'AT restant provisoire pour en 2014. Il apparaît important selon la direction de conserver la marque AT. Un point d'échange a concerné les auto- entrepreneurs. Les délégations s'étonnent du fait que l'AFPA fasse encore appel à des auto entrepreneurs comme formateurs. Le président rappelle que l'on ne peut faire appel à des auto-entrepreneurs que lorsque l'on ne dispose pas de compétences à l'interne. C'est le cas pour certaines formations comme par exemple l'intervention d'un géomètre pour les formations de techniciens métreurs à Colmar. De plus, il faut veiller à ce qu'il n'y ait pas de lien de subordination entre le donneur d'ordre et le fournisseur, faute de quoi il y a risque de requalification en contrat de travail. Page 10 sur 15 Le président de la commission poursuit : la commission a repéré une difficulté d'identification de l'activité DOM-TOM. Il est question de créer en centre de responsabilité pour isoler les produits et les charges. Selon la commission cette activité devrait être rattachée à l'international. Le président répond qu'il s'agit d'une activité portée par le DR en personne. La fiscalité locale en Nouvelle-Calédonie étant complexe, l'AFPA a fait appel à un cabinet comptable local. L'objectif étant de remonter au national non pas le chiffre d'affaires total, subissant une taxe dite TSS de 5 %, mais uniquement l'EBE. En ce qui concerne les frais de déplacement il est difficile de les isoler de l'ensemble des frais de déplacement. Il précise que le chiffre d'affaires consolidé global pour l'Alsace est, à ce jour, d’environ 26 millions d'euros. Il reste encore un potentiel de 2,4 millions d'euros à valoriser. Le secrétaire rappelle que la commission économique pourra poursuivre les échanges avec la direction lors de la prochaine réunion qui aura lieu le 8 avril. 4. Procédure nationale Hébergement Les délégations s'étonnent de l'aspect non finalisé du document et demande qui en est l'auteur. Le président répond qu'il s'agit d'un document national qui résulte de l'agrégation des diverses propositions dont celle de l'Alsace. Ce document a vocation à être complété. Il sera testé auprès des spécialistes de l'hébergement et doit être également validé par les collègues qui ont participé aux différents groupes de travail. Il sera ajouté au verso le tableau précisant les modalités de prise en charge financière. La délégation SUD constate que sont mentionnés les contrôleurs de gestion et les responsables des régies. Qui sont-ils en Alsace ? Le président répond que le contrôleur de gestion est Madame Nicole GRASMUCK et les responsables de régie sont Madame Sandra HIRTZLIN à Mulhouse, Monsieur Raymond ZEIGER à Colmar et Monsieur Ali BOULFRAD à Strasbourg. La délégation SUD demande qui remplace actuellement Mme HIRTZLIN à Mulhouse et si cette personne touche la prime de caisse. Le président répond qu'un remplaçant a été nommé avec transfert de responsabilité et qu’il touche la prime de caisse qui est d'environ 70 €. Le secrétaire constate qu'il est souvent fait mention de la ligne RS. Les collègues de cette ligne sont-ils informés des différentes modalités d'accès à l'hébergement pour les candidats qu'ils accueillent et des tarifs qui sont appliqués ? Un lien est également à prévoir avec la ligne développement. Les stagiaires dont le revenu est limité peuvent être intéressés par un hébergement en chambre double dont la redevance est plus modeste. Par ailleurs les photographies qui devraient être faites des stagiaires à leur accueil ne sont pas réalisées faute de temps et de matériel. Il est également à signaler que certains stagiaires changent les serrures de leur chambre pour cause de vol de clés. Bien des problèmes restent encore à régler. Page 11 sur 15 Le président reconnaît les difficultés liées à l'hébergement. De plus la gestion avec l'outil LHEA reste complexe pour cause de doubles saisies. Le secrétaire demande quelle est la position de l'AFPA par rapport aux stagiaires qui n'ont pas les moyens de payer leur hébergement : l'AFPA préfère-t-elle garder un stagiaire qui ne paye pas son hébergement, sachant que l'intérêt de l'AFPA et de se faire financer son parcours de formation, plutôt que de perdre ce stagiaire en exigeant une redevance qu’il ne pourra pas payer, ce qui entraîne la perte d'un parcours de formation. Par ailleurs il est à noter que les stagiaires CSP ne paient pas de redevances d'hébergement en Lorraine alors qu'ils en payent une Alsace. Cela n'est pas cohérent. Le président répond qu'il faut appliquer les règles définies nationalement. La délégation SUD dénonce les problèmes d'hygiène dans certaines cuisines communes utilisées en principe uniquement pendant le weekend. Le président reconnaît qu'il y a des problèmes d'hygiène, d'incivilité et de sécurité pour lesquelles il faudra trouver des solutions. 5. Point d’avancement du projet d’évolution du processus de recrutement Il est convenu de reporter ce point pour cause d'indisponibilité de la directrice relation stagiaire. Le secrétaire propose que la commission « égalité professionnelle et conditions de travail » échange avec la DRS sur la question de la participation des formateurs au recrutement. Il semble que cette nouvelle procédure s'applique différemment dans les centres. Par ailleurs la commission souhaite également aborder la question plus générale de la sécurité des stagiaires en formation. Un calendrier de réunion est proposé qui sera confirmé par la direction 6. Situation de la production à fin janvier 2014 Synthèse production HTS Courbe de présence des stagiaires Le président explique que la courbe de présence des stagiaires fin 2013 présente de meilleurs résultats que ceux de fin 2012. De plus la courbe de début 2014 est également meilleure. La projection à fin mai 2013 laissait prévoir un résultat à hauteur de 2,00 8 million HTS pour la fin de l'année. En fait le résultat de la fin de l'année se situe à environ 2,0 13 millions. Ce qui signifie que la projection à partir de fin mai était fiable. Il faut environ 1750 stagiaires pour assurer l’objectif. Cela représente 196 000 HTS. L'important est que le plan 100 000 prenne rapidement le relais. Le nombre d'ETP arbitré pour 2014 est de 258, or en janvier il y avait 273,69 ETP. Cela en fait 15 de trop. Produire 200 000 HTS par mois est un objectif faible par rapport à 273,69 ETP. La délégation SUD remarque que la courbe de présence des stagiaires se situe sur un niveau moyen et qu'il n'y a pas possibilité de compenser. Par ailleurs en janvier il y a environ 30 % de CDD formateurs, ce qui n'est pas tenable. Page 12 sur 15 La délégation FO s'interroge sur l'utilité de répondre à certaines actions si le nombre d'ETP est contraint et si le seuil de rentabilité est limite. Le président répond qu'il faudra vraiment se poser la question de la non rentabilité subie. Dans le cadre de la conférence budgétaire, il n'a été question que de CA et non d’EBE. Il est difficile d'arbitrer entre le développement de l'activité et l'embauche de CDD. Pour rappel au niveau national il est prévu de réduire le nombre d'ETP DE 233 dont 4 en Alsace. En résumé il s'agit d'augmenter le chiffre d'affaires de 5 % et de diminuer les charges de 3 %. Jusqu'en 2012 l'Alsace présentait un bon ratio de productivité CAETP. En 2013 ce n'était plus le cas La délégation FO ne comprend pas que la direction n'utilise pas le potentiel de développement de la VAE alors qu'il y a des collègues en inactivité et s'interroge sur la stratégie de la direction. Le président répond que récupérer tous les euros n'est pas une stratégie. Cependant en ce qui concerne la VAE, ce n'est pas un axe mineur Cette activité rapporte du chiffre d'affaires comme les HTS. Il reconnaît que cette activité pourrait mieux fonctionner. Le secrétaire rappelle que les visites des stagiaires en PAE sont parfois délaissées. Le président répond qu'il faut trouver des volontaires. Cette activité, ainsi que le développement du secteur réglementaire, est proposée aux collègues en sousactivité. La délégation SUD regrette que l'EAD ne fonctionne plus. La nouvelle loi sur la formation professionnelle devrait permettre de réactiver cette prestation. L'EAD permettait le renforcement du recrutement. La délégation FO ajoute que l'EAD permettait de fidéliser les stagiaires en attente de formation. Le président répond qu'il y avait des problèmes de critères d'éligibilité. Il fallait également trouver des clients prêts à payer cette prestation. La délégation SUD rappelle que l'animatrice régionale de l'EAD n'a jamais été sollicitée pour faire la promotion de cette prestation auprès des financeurs potentiels. 7. Suivi des questions Pour cause de faute de temps le président propose de traiter rapidement les questions suivantes. Le secrétaire précise que les membres du CRE ont des questions à poser concernant les recrutements et mouvements de personnel. Recrutements en cours et mouvements de personnel Le secrétaire demande ce qu'il en est du remplacement de formateur de peintre façadier à Mulhouse. Le président répond que celui-ci est en arrêt de travail et qu'il arrivera à la fin de ses droits au 1er mars 2014. Il doit être reçu par le médecin du travail. Il est actuellement remplacé par une formatrice en CDD. Si ce formateur quitte l'AFPA une demande Page 13 sur 15 sera faite de remplacement en CDI, non plus par la mesure OPTEX, mais dans le cadre de date de la nouvelle mesure intitulée « dialogue gestion responsable ». Le secrétaire demande ce qu'il en est du remplacement de la formatrice ADVF de Strasbourg qui doit quitter l'AFPA. Le président répond que le remplacement de cette formatrice est prévu. L'offre a été publiée. 3 candidatures se sont manifestées dont 1 en CDI et 2 en CDD. Madame WINGERT en CDI EN Ile de France est prioritaire pour raison de rapprochement familial. Elle doit prendre ses fonctions le 24 février. Le secrétaire demande si le report du recrutement de l'ingénieur formation BTP au 1er septembre est toujours d'actualité. Le président confirme cela et précise qu'il y a 5 candidatures alsaciennes en attente. La délégation FO demande ce qu'il en est du recrutement de l'animateur ERE à Colmar. Elle remarque qu'il a été fait appel pour l'instant à une collègue en intérim, et demande pourquoi ce recrutement en intérim n'a pas été fait plus tôt, en attendant remplacement définitif Le président répond qu'il y a 2 candidatures internes CDI. Le recrutement est reprogrammé début mars car les postulants sont en arrêt de travail. En ce qui concerne la collègue en intérim, elle aurait été recrutée en CDD si la direction avait connu à l'avance la durée nécessaire pour ce remplacement, à savoir 2 mois. La délégation SUD rappelle que la direction s'était engagée à revoir les candidats qui ont postulé lors de la première vague de recrutement pour l’ERE. Qu'en est-il ? Le président confirme que les personnes en question seront reçues par la direction et ajoute les informations suivantes : Le poste de formateur CIP à Strasbourg est publié, mais il y a eu un problème d'affichage. 2 candidatures internes CDI se sont manifestées. En ce qui concerne le poste d'animateur ERE à Strasbourg, la direction apportera des informations complémentaires à une prochaine réunion du CRE. En effet le DG a validé l'expérimentation dans 3 centres (Lardy, Reims et Strasbourg) de ce qu'il appelle un « ERE renforcé ». À Mulhouse le formateur CIMA, Monsieur GRABER, a été CDIsé. Monsieur STEMLER, formateur plaquiste devant partir, sera remplacé. Un formateur plaquiste de Colmar en CDD doit passer les essais le 28 février. Situation des personnels du CNEFAD Le président explique que Madame MAHLER, ex CNEFAD, qui a bénéficié d'une période d'immersion en PAC, Itinéraire et ERC, ne donnera pas suite. La délégation FO demande pourquoi la proposition qui a été faite à Madame MAHLER a été refusée à une autre collègue par la DRS au motif qu'elle n'avait pas le profil. Page 14 sur 15 Le président répond qu'il va vérifier cela car il tient à ce qu'il y ait égalité de traitement. Il rappelle toutefois qu'en fin de processus de recrutement c'est l'employeur qui décide. Suivi DFA (Devenir Formateur à l’AFPA) Le président précise que la liste des formateurs inscrits dans le dispositif DFA a été remise aux membres du CRE. Le secrétaire rappelle que les membres du CRE souhaitent connaître la liste des tuteurs, et propose que ce point soit reporté à la prochaine réunion du CRE. Le président répond qu'il diffusera la liste demandée, ainsi qu'une information sur l'entrée des formateurs dans ce dispositif. François LACROIX Secrétaire du CRE AFPA ALSACE Page 15 sur 15