La sous-nutrition est un problème majeur parmi les personnes
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La sous-nutrition est un problème majeur parmi les personnes
La sous-nutrition est un problème majeur parmi les personnes atteintes de démence (Yverdon-les-Bains, 11 février 2014) La sous-nutrition est un problème majeur parmi les personnes atteintes de démence selon un nouveau rapport de Alzheimer’s Disease International ADI « Nutrition and dementia: a review of available research ». Le rapport insiste sur l’importance de reconnaître la nutrition comme facteur essentiel du bien-être des personnes atteintes de démence. 20-45% des personnes atteintes de démence ont perdu du poids significativement en une année avec pour conséquence la sous-nutrition et des faiblesses physiques. Le rapport examine des recherches réalisées pour déterminer si des facteurs diététiques sont susceptibles d’augmenter ou de diminuer le risque de développer une démence à la vieillesse. Tandis que l’obésité en âge moyen est reconnue comme un possible facteur de risque de développer une démence plus tard dans la vie, il semble que la perte de poids représente un risque plus significatif au cours des dix années précédant le début clinique de la maladie et augmente par la suite. Le rapport examine aussi des mesures qui pourraient améliorer la nutrition de personnes atteintes de démence que ce soit par le contenu du repas ou des facteurs externes, par exemple de changer le cadre dans lequel est pris le repas et de former les soignants. Marc Wortmann, directeur de ADI, dit “Nous pensons que le fait de mettre en évidence des éléments de diététique, de nutrition et de bien-être constituent une approche positive dans l’accompagnement des personnes atteintes d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence.” Recommandations du rapport: • Des standards nutritionnels devraient être adoptés par tous les intervenants dans l’accompagnement des personnes atteintes de démence. Ces standards pourraient recommander le suivi du poids corporel, l’examen des habitudes diététiques et des conditions extérieures lors des repas ainsi que le recours à l’aide pour manger. • Les soignants – proches et professionnels – devraient être formés et soutenus pour faire face aux défis d’assurer une nutrition adéquate des personnes atteintes de démence. • Les consommateurs devraient disposer de conseils basés sur des preuves scientifiques concernant les risques et avantages des suppléments nutritionnels supposés protéger les capacités cognitives avant et après le début de la maladie. • Il faut intensifier la recherche sur les facteurs diététiques qui pourraient prévenir la démence et ralentir la progression du trouble cognitif léger (MCI). Suisse Un des objectifs principaux de la stratégie nationale en matière de démence précise « Les personnes atteintes de démence et leur entourage disposent dʻoffres de soins flexibles, de qualité et adaptées au besoin tout au long de la chaîne de la prise en charge. » Le rapport de ADI incite à se pencher sur le thème important de la nutrition dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie. Contacts Birgitta Martensson, directrice Association Alzheimer Suisse, Tel. 024 426 22 55 / 079 679 21 19 Seil Collins, Press Officer, Institute of Psychiatry, King’s College London [email protected] / +44 (0) 207 848 5377 / +44 (0)7718 697 176 Anastasia Psoma, Project Officer, Alzheimer's Disease International [email protected] / +44 (0) 7990 869 052 Annexes Alzheimer’s Disease International ADI – Nutrition and Dementia. Association Alzheimer Suisse – Alzheimer et alimentation