Dépliant Gometz-la-Ville

Transcription

Dépliant Gometz-la-Ville
Propriété et résidence
secondaire
d'un
architecte
parisien,
Constant Testel, à la
fin du 19e s., celui-ci
l'agrémenta
de
carreaux
de
céramique à fleurs et
de fleurs de métal.
Château de Belleville ⑫
Ce château bien qu'appartenant à la commune de Gif-sur-Yvette se
trouve sur le territoire de Gometz-la-Ville.
Au 17e s., c'est une ferme et un fief. En 1754, la propriétaire fait
construire un bâtiment à deux étages à côté du logement du
fermier. En 1774, un pavillon est édifié dans son prolongement.
Enfin, au début de la Restauration deux ailes, surmontées de
balustres à la mode italienne, complètent le château en lui
donnant une forme en V.
Le bâtiment est composé d'un pavillon central polygonal, couvert
d'une toiture à la Mansart, prolongé par des ailes divergentes
sommées de terrasses.
Acquis en 1976 par la commune de Gif, il sert désormais de centre
culturel.
Sur le pignon, un médaillon en terre cuite représente une tête de
femme avec une couronne de lauriers, symbole de la République.
Le propriétaire légua sa maison à la commune « pour loger des
vieillards nécessiteux ». Remise en état, la maison est désormais
louée comme logement social.
Continuer en voiture ou à pied jusqu'à la rocade de Beaudreville,
prendre à gauche ; à l'école de la Feuillarde tourner à droite.
Ensuite, au carrefour suivant prendre à gauche la rue de la
Vacheresse et continuer tout droit sur la route de Ragonant.
Ferme de Ragonant, propriété privée ⑪
A l'entrée du chemin qui mène à la ferme, deux bornes marquent
la limite de la propriété privée. A droite, une borne de forme
pyramidale et à gauche, une borne portant l'emblème de la
comtesse de Brionne, et, sur les autres côtés, un R initiale des
Rohan, famille de la comtesse. Visible de l’extérieur, une grange
présente d’énormes contreforts. A côté de la ferme, se trouvait un
château, démoli en 1842.
En voiture, revenir par la route de Ragonant, au carrefour de la
Vacheresse tourner à gauche, puis prendre la deuxième rue à
droite, la rue du Château.
A pied, prendre, à droite, le chemin d’exploitation agricole qui
longe la propriété en direction de la Folie Rigault. A la sortie du
hameau, emprunter la rue du château.
Office de Tourisme du Pays de Limours
615, rue Fontaine de Ville
91640 BRIIS-SOUS-FORGES
☏ 01 64 90 74 30
Site : otpaysdelimours.wordpress.com
Courriel : [email protected]
Textes : Annie Jacquet
Photographies : Gérard Faudot
Infographie : Adeline Corbel
Impression : CCPL
Une
promenade
dans …
Gometz-la-Ville
Nom d’origine germanique signifiant la ferme de Guma.
Le plateau de Gometz-la-Ville est habité dès le néolithique. On a
également découvert des traces d’un habitat gallo-romain important.
Guillaume de Gometz est le premier seigneur à être mentionné dans
un acte de 1068. Geoffroy, évêque de Paris, fait don de l’église du
village à l’abbaye Saint-Florent de Saumur, en 1070.
Gometz-la-Ville dépend de la seigneurie de Gometz-le-Châtel et leurs
histoires sont étroitement mêlées. En 1601, Louis Hurault de Cheverny,
seigneur de Limours, achète la châtellenie de Gometz-le-Châtel et
jusqu’à la Révolution les deux Gometz resteront dans la mouvance du
seigneur de Limours. A cette époque, la «commune» comprend
plusieurs fiefs : Belleville, Ragonant, La Vacheresse, La Folie Rigault,
Blanchard et Blanzay.
Peu de transformation au 19e s. et dans la première moitié du 20e s. La
commune est composée d’un centre autour de la mairie-école et de
l’église, et de hameaux et de fermes dispersés qui conservent leur
mode de vie essentiellement rural.
Des travaux commencent pour la construction de la voie de chemin de
fer Paris-Chartres par Gallardon, en 1907. Interrompus pendant la
Guerre 1914-1918, cette ligne à voie unique ne sera ouverte qu'en
1930. Mais déficitaire dès la mise en exploitation, le service sera
supprimé en août 1939. En février 1945, la dépose de la voie est
décidée.
La visite commence sur le parking de l’église.
Eglise Saint-Germain, 13 -14 siècles 1
e
e
e
e
L’église, édifiée aux 13 -14 s., a été remaniée à plusieurs reprises.
On trouve quelques vestiges de cette époque dans le chœur et le
clocher. Construite en grès, elle se compose d’une nef, de quatre
travées, entièrement voûtée, bordée au sud par un collatéral.
Le chœur terminé par un chevet plat est très mal éclairé car deux
des baies du pignon est ont été bouchées sans doute au 18e s. lors
de l’installation de boiseries intérieures. Le mur pignon de la
façade principale aveugle est renforcé par d’imposants contreforts
en meulière. La tour-clocher, couverte d’un toit en pavillon, est
percée sur chaque pignon de baies géminées garnies d’abat-sons.
La voûte de l’église est à croisées d’ogives et ornée de clefs de
voûtes pendantes richement sculptées toutes différentes les unes
des autres, dans la nef, le chœur et la chapelle de la Vierge. Le
collatéral, rajouté postérieurement, n’en comporte pas.
Mairie 2
Durant le 18e siècle, on trouve un instituteur à Gometz-la-Ville
jusqu'à la Révolution. Ensuite une école est signalée de 1802 à
1812, mais après, les enfants durent aller à pied à l'école de
Gometz-le-Châtel. En 1856, le conseil municipal décide de faire
construire une mairie-école qui sera terminée en 1860, avec d'un
côté le logement de l'instituteur, agrandi et amélioré en 1897, de
l'autre une salle pour la mairie et au centre l'école.
Bornes à croix de Lorraine 3
Le président du parlement de Paris
Lamoignon de Montrevault obtient, en 1772,
le droit de lever un terrier (registre des terres
et droits d'une seigneurie) de son comté de
Limours, dont fait partie Gometz-la-Ville. Ce
travail, est terminé en 1780 par la comtesse
de Brionne, épouse de Charles-Louis de
Lorraine, propriétaire du domaine de Limours
depuis 1775. Elle fait apposer, aux limites de
son comté, des bornes à croix de Lorraine,
inscrite dans un losange, forme attribuée aux
blasons des dames, dont il subsiste 5 à 6
exemplaires à Gometz-la-Ville.
Porte cochère, 27 rue de Chartres 4
Ancienne porte cochère en plein
cintre en grès, marquée 1732. Au
bas de ses montants, on trouve à
droite une petite borne en grès
ornée d'une croix de Lorraine de la
comtesse de Brionne et à gauche
un chasse-roue également en grès.
Entrée typique d'une maison de
village du 18e s.
Aérotrain 6
Une sculpture monumentale de Saulterre en métal, a été érigée,
en 2004, pour commémorer les essais des premiers Aérotrains de
l'ingénieur Bertin. A partir de 1965, dans la tranchée de la ligne
Paris-Chartres par Gallardon, la société Bertin procède à des
essais de l’aérotrain sur un tronçon expérimental entre Gometzla-Ville et Limours. L’aérotrain n’ayant pas été retenu comme
train à grande vitesse, les essais sont arrêtés dans les années
1975-1980 et l’ancienne base démantelée en 1993.
Revenir vers le centre de Gometz par le trottoir de gauche de la
route de Chartres.
Plan d’eau, ancien lavoir 7
Cette mare servait de lavoir pour les habitants de Gometz-la-Ville
et jusqu'en 1945-46, quelques lavandières venaient encore y faire
leur lessive.
Continuer sur la route de Chartres jusqu'au rond-point de
l'aérotrain
9
Ferme à cour carrée comme toutes celles de la région, avec au
fond de la cour une belle maison d'habitation en meulière et
autour des hangars et remises pour le matériel agricole.
Prendre son véhicule et emprunter la route des Molières, puis, aux
feux tricolores, la route de Beaudreville sur la droite.
Hameau de Beaudreville
Continuer rue de Chartres.
Ferme de Blanzay 5
Grande ferme à cour carrée existant déjà au 16e siècle, appelée
aussi Grande ferme de Gometz. Propriété de familles de noblesse
de robe dès cette époque, elle est vendue à la fin du 17e siècle à
l'abbaye des Vaux-de-Cernay qui en reste propriétaire jusqu'à la
Révolution. Le portail d'entrée présente de chaque côté une borne
de la comtesse de Brionne servant de chasse-roue.
A gauche, l'ancienne
maison seigneuriale
sert d'habitation au
propriétaire.
Elle
est en pierres
meulières agrémentée
de rocaillage.
Autour de la cour,
on peut voir des
bâtiments d'exploitation
agricole dont une
grange pour les charrettes de paille, dotée d'une haute porte
protégée par un porche en avancée, caractéristique de la région.
Ferme Lerebour, 12 rue de Chartres
Ferme Pescheux, 14 rue de Chartres 8
Les Pépinières Pescheux, occupent les bâtiments d'une ferme,
propriété d'une famille de laboureurs aux 17e-18e siècles. En
1809, elle est achetée par le propriétaire du château de Frileuse,
et après plusieurs mutations, cette ferme acquise, en 1939, par
Marcel Pescheux. Les bâtiments étaient établis autour d'une cour
carrée, mais en 1977, une grange, qui fermait la cour sur la rue,
est démolie. Restaurés, c’est maintenant une pépinière. Un
hangar à porte cintrée a conservé son porche à auvent typique de
la région, pour permettre le passage des charrettes.
En ce lieu, existait une grande ferme dite « de Beaudreville ».
Achetée, en 1968, par la SCI du plateau de Belleville, elle est rasée
pour construire le lotissement de Chevry II.
Tout le long de la rue, de vieilles maisons attirent le regard :
• A droite, au numéro 70, la maison « Bricon », à l'écart de la
route, bien enfermée dans sa cour, date du 17e s. Elle porte le
nom de Pierre Bricon, charretier qui l'acheta en 1756.
e
• Au 72, une maison du 19 s., précédée d'un jardin de curé.
e
• Au numéro 75, une ferme du 18 s. présente un bel ensemble de
bâtiments disposés autour d’une cour carrée.
e
• Au numéro 80, une vieille maison en meulières du 17 s.,
agrandie d'une aile en 1911, a abrité durant la seconde guerre
mondiale une imprimerie clandestine du Parti communiste.
• Au numéro 82, se trouve une habitation dite « maison de la
commune ».
Connue dès le début du 18e siècle, elle conserve la vieille porte en
plein cintre bordée de grès des anciennes maisons paysannes.