Réunion publique 11 06 2009

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Réunion publique 11 06 2009
COMPTE RENDU
CONSEIL DE QUARTIER AUSTERLITZ-SALPETRIERE
REUNION PUBLIQUE DU CONSEIL DE QUARTIER
JEUDI 11 JUIN 2009
La réunion s’est tenue à l’école de la rue Fagon.
Prévue à 18h45, elle a débuté à 19h.
J. NADAL a rappelé l’ordre du jour :
- Présentation des commissions et groupes de travail du Conseil de quartier
- Présentation de l’étude sur le Buffet de la gare d’Austerlitz
- Information sur le projet Paris Métropole
- Informations sur votre quartier :
a) Point sur le cinéma Rodin
b) Point sur le Grand Ecran Italie
Une question a été posée concernant l’aménagement du boulevard Saint-Marcel. La personne
a été orientée vers la commission Cadre de Vie.
Une personne a demandé si un point allait être fait sur le projet Place Pinel. Il a été répondu
que cette question n’était pas à l’ordre du jour.
Une question à propos du devenir de l’immeuble au 150 boulevard Vincent Auriol, ancienne
maison des étudiants de Côte d’Ivoire. La personne a été orientée vers la commission Cadre
de vie.
Mme F. LECOCQ a procédé à la désignation d’un bureau et de volontaires pour assurer le
secrétariat de la séance.
Elle a ensuite présenté un organigramme résumant le fonctionnement du conseil de quartier et
de ses commissions.
Elle a clarifié le rôle les liaisons entre la mairie, les assistants aux conseils de quartiers, les
deux co-coordinateurs désignés par le bureau d’animation, le bureau d’animation et le conseil
de quartier lui-même, pour permettre une meilleure fluidité de l’information et des décisions.
Une personne a manifesté son intérêt pour la création d’une commission culture a part entière.
Et F. LECOCQ a rappelé le besoin de l’avis de l’investissement et surtout de la participation
régulière des habitants.
M. KRAKOWSKY a fait un point sur la tenue le jour de la Fête de la Musique de deux
concerts du Chœur Régional d’Ile de France, de 14h à 15h, devant la Chapelle Saint-Louis,
dans la cour de la Pitié-Salpêtrière, et à partir de 18h, place Pinel.
Il a insisté sur l’effort de communication nécessaire autour de cet événement, en particulier
par la répartition d’affichettes et d’invitations, et à la participation de chacun dans leur
diffusion. Il a rappelé que les services de l’OPAC allaient assurer une partie de cet affichage
dans le Treizième.
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Il a sollicité une aide auprès des personnes motivées pour l’installation matérielle du concert
(tables et chaises) ainsi que pour la tenue d’un pot amical.
M Jean-Jacques PIARD (du CQ8) a pris la parole pour présenter le projet Festi’vol – le
premier festival du cerf-volant à Paris, qui se tient cette année du 12 au 20 juin dans le
venteux quartier de la BNF.
Préparé depuis un an, avec le soutien des écoles et collèges autour de la BNF (école Primo
Lévi, collège Thomas Mann), ce projet est appelé à enthousiasmer les habitants notamment
autour d’ateliers de création de cerf-volants ouverts au public, de projections de films
étrangers en VOSTF, et d’un grand lâchage de cerf-volants le 20 juin. L’association « Par ce
qu’on sème » a imprimé des flyers qui étaient disponibles et possède un site internet :
www.parcequonseme.org..
M. CARLONI a été heureux de souligner la naissance de deux projets mobilisant les jeunes
du quartier :
- la création d’un mur peint (rue Watteau)
- l’organisation d’un Paris-Londres à bicyclette, pour quatre jeunes, soutenus et financés par
la solidarité du quartier.
Il a donné rendez-vous aux habitants, appelés à les soutenir à l’occasion de leur grand départ,
le 11 juillet à 14h30, boulevard de l’Hôpital.
F. LECOCQ a informé les uns et les autres, au sujet des risques de canicule, de l’existence du
fichier CHALEX, dont l’inscription permet le suivi quotidien des personnes âgées en cas de
fortes chaleurs.
I.GUILLEMIN a pris la parole pour informer les habitants du déploiement d’un plan de
surveillance vidéo du quartier. La préfecture de Police a prévu d’installer rapidement plus de
1200 caméras supplémentaires à Paris, dont 80 dans le XIIIe arrondissement et une quinzaine
sur le territoire du Conseil de Quartier.
Il a informé de la tenue à ce sujet d’une réunion d’information le mardi 23 juin à 19h30 à
l’école de la rue Fagon, assurée par la Ligue des Droits de l’Homme et de l’association
Souriez vous êtes filmés.
M. COMBROUZE, adjoint au Maire chargé des questions relatives à l’urbanisme à
l’architecture et à l’habitat, a fait un point sur la transformation du cinéma Rodin, situé avenue
des Gobelins. Ce projet prévoit la construction par la Fondation Pathé-Gaumont, d’un
ensemble architectural préservant la façade classée et prévoyant une salle d’exposition grand
public, une salle de projection et un service d’archivage à l’étage. Les travaux débuteraient en
septembre –octobre 2009 et dureraient en principe 24 mois. M. COMBROUZE a insisté sur la
volonté de réduire les nuisances au maximum, en particulier pour les habitants des cours
intérieurs, pendant la phase de démolition et de fondation. Sur ce point, un lien sera assuré
entre le chef de chantier, M. SALZMAN et la mairie au sujet des « doléances » éventuelles.
Mme Marie-Brigitte ANDREI a pris la parole au sujet du Grand Ecran Italie, au nom de
l’association Sauvons le Grand Ecran.
Elle a rappelé que le cinéma était, pour l’instant, toujours destiné à la démolition et à la
transformation en magasins de vêtements et de décoration, malgré des recours portés, et un
blocage juridique actuel.
Elle a présenté un historique du cinéma, et a insisté sur le non respect de la convention signée
entre la Ville de Paris et l’exploitant commercial pendant de nombreuses années.
Elle a présenté le projet de la conservation et de l’utilisation très variée de ses salles.
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Deux questions ont été posées sur les moyens d’action juridique dont dispose l’association.
Mme ANDREI a insisté sur la mobilisation nécessaire tout en admettant que la marge de
manœuvre était étroite.
M. COMBROUZE a pris la parole pour dénoncer la transformation dévoyée de la « Cité de
l’Image et du Son » en cinéma commercial de « faible qualité ».
Un débat s’en est suivi sur l’importance de l’investissement financier nécessaire et sur la
pertinence du projet à cet égard.
M.COUMET a parlé de « problème économique » et a souligné la fréquentation « en baisse »
au cours des dernières années. Il a signalé que la mairie avait refusé un certain nombre de
projets immobilier sur ce terrain et avait sollicité la concurrence des exploitants de cinéma
non-intéressés.
A la question de savoir, quel type d’investisseur était nécessaire (public ou privé), Mme
ANDREI a répondu que l’idéal serait que la Maire participe à l’effort, et que certains
nouveaux exploitants privés avaient réussi a rendre des salles rentables.
Mme NADAL a rappelé que l’ensemble de l’ordre du jour devait être couvert et est passé au
point suivant : la question du réaménagement de la Gare d’Austerlitz.
La genèse du projet remonte à 2004.
Un projet architectural nouveau, porté par l’équipe d’AREP et des Ateliers Jean Nouvel a été
choisi.
Une étude complémentaire avait été commandée par le conseil de quartier au cabinet Bres et
Mariolle.
M.COUMET ne tenait pas à exposer son point de vue, mais de souligner que le projet était
« très intéressant » pour un lieu « dévasté sur le plan de l’urbanisme » multipliant les
difficultés d’échanges entre modes de déplacements, à cause de rajouts successifs. Il a noté
que le projet permettait de mettre la Pitié-Salpêtrière et sa chapelle en valeur et
accompagnerait la montée en puissance de la gare à l’avenir.
Sur la question du Buffet de la gare, il préfèrerait dans l’absolu le maintenir, mais que
« physiquement » ce serait difficile et que le bâtiment rendait l’accès des bus à l’avenue de
France difficile. Il a rappelé que l’association des architectes des Bâtiments de France ne
soulignait pas la « dimension patrimoniale » du Buffet.
Avant la présentation du Projet AREP-AJN, une question a été posée au sujet du destin de
l’ancien théâtre Valhubert situé dans la Gare. Il a été répondu qu’il serait réintégré dans le
nouvel aménagement. Il a été rétorqué que le pont de Tolbiac qui devait être réintégré ne
l’avait jamais été.
M.COMBROUZE a rappelé l’adresse du théâtre Valhubert aujourd’hui, 24 rue du Chevaleret.
M. BAYLE, de la SEMAPA, a fait une présentation brève du projet AREP-AJN. Il a rappelé
que les études avaient commencé en 2005, mobilisant quatre équipes, et qu’un avenant
mentionnait la capacité de garder le Buffet de la Gare.
Le projet choisi, « s’insert dans la ville » et constitue une « révérence au lieu ». Il consiste
principalement en un agrandissement et une fusion des jardins coté Pitié-Salpétrière, à la
création d’un bâtiment en U, d’un « hôtel des profondeurs », aux fenêtres donnant sur un
« cratère » végétal, d’une grande place piétonnière aux abords directs de la Gare. L’objectif
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avait été de dégager la longueur de la halle et la perspective s’ouvrant sur les trains et de
permettre une meilleure circulation entre les modes de déplacement. Côté Seine, il est
question de créer « un grand espace public » le long d’un axe (de 300 mètres) en rampe, au
trottoir élargi, « d’une grande douceur » et d’une terrasse dans la « rotule cour Seine ».
L’ensemble apportant une piétonisation de l’espace.
M. BRES a ensuite présenté son projet alternatif s’appuyant sur le premier. « Travail
intensif », conclu en deux mois, il concernait la cour Seine et les alternatives possibles
concernant le Buffet de la Gare. Dans ce lieu actuellement « incongru », encombré du viaduc
de métro, de la rampe de voitures et de l’aboutissement du pont Charles de Gaulle, le projet
apporte une « fluidité nouvelle » pour les personnes. Il ouvre l’espace de la cour Seine à la
promenade des quais. Il inclut l’érection d’une tour avec une Horloge, présentant un pendant à
celle de la Gare de Lyon. Il présente deux alternatives : la première (A) conservant le buffet
dans son intégralité et la seconde (B) le raccourcissant. Les deux options permettaient
d’améliorer les flux de personnes.
Une maquette du projet, amenée spécialement, a pu être présentée au public du conseil.
M. PIAULT, de l’association TAM-TAM, est intervenu pour faire part au nom de
l’association du choix de l’option A, dans la Note de réception, qu’il a tenu disponible aux
habitants.
Une question est revenue sur les motivations quant à la demande de maintien du Buffet (« un
attachement au bâtiment » ?)
M.COMBROUZE est intervenu pour dire qu’il s’agit d’une question débattue, de savoir s’il
faut garder le Buffet dans son entièreté, aux deux tiers, ou à un tiers. Il a souligné que la
valeur patrimoniale du bâtiment n’existait pas, et que le projet AREP-AJN revenait à une
augmentation très importante de l’espace piétonnier au détriment des voitures.
M.CARLONI a rappelé que M. Chalandon, ancien ministre, avait, en son temps, déclaré la
zone comme sinistrée, et avait eu l’intention de raser la gare et de la transformer en « parking
géant ». Et il s’est félicité, grâce à la mobilisation, du maintien de la gare.
Une question a été posée, concernant la facilitation de l’accès à la Gare de Lyon depuis la
Gare d’Austerlitz.
Il a été répondu par l’intervenant de la SEMAPA que des trains de Lyon arriveraient à la Gare
d’Austerlitz, mais que le projet de trottoir roulant n’était plus du tout à l’ordre du jour.
Un autre intervenant a souligné que l’accès de la gare à l’autre serait facilité.
Une dernière intervention a souligné le danger, quant à la protection de nuit, d’un espace
ouvert comme celui décrit dans le projet AREP-AJN.
La séance a été close à 21h30.
Le secrétaire de séance : Ivan Guillemin
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