collection départementale d`art contemporain neuilly-sur

Transcription

collection départementale d`art contemporain neuilly-sur
Crédits : . L’Esplanade, 2005 (détail) © Stéphane Pichard, courtesy Galerie Martinethibaultdelachâtre.
L’EXPOSITION
Nancy SPERO
1926, Clevland - 2001, New York
City (USA)
ARTEMIS AND FLEEING WOMEN/IRRADIATED, 1985
TECHNIQUES MIXTES SUR PAPIER
Dans l’élan des mouvements
pacifistes et féministes qui se
développent dès les années
cinquante aux USA, l’artiste lie
féminisme et féminitude. Elle
puise, dans ses propres dessins ou
dans des illustrés, des figurines
qu’elle colle, peint, découpe ou
tamponne sur des rouleaux de
papier pouvant se déployer en tout
lieu, telle une banderole ou une
frise pour dénoncer sans équivoque
l’oppression des femmes. Tout l’art
de Nancy Spero consiste à utiliser
la fragilité et la discrétion de ces
supports de papier pour crier sa
révolte et sa résistance, jouant
des oppositions entre support et
message... Ici la figure féminine
est représentée dans une tension
entre la femme guerrière, la déesse
Artemis, et la femme victime,
fuyant sous les bombes, son enfant
dans les bras, une sorte d’archétype
douloureux de la condition des
femmes.
MÉDIATION
Cette exposition fait l’objet de
visites commentées gratuites à
destination du jeune public dans
un cadre scolaire ou de loisirs mais
également à destination de publics
adultes dans le cadre associatif ou
de réinsertion professionnelle.
La médiation est axée sur la
découverte des œuvres, l’échange et
l’adaptation au projet du groupe.
> Visite pour les enseignants et
médiateurs le mardi 1er février 2011
à 17h.
Cette visite de l’exposition présente
les modalités de médiation afin de
préparer une future visite.
Sur inscription au 01 43 00 88 88.
> Visites commentées gratuites
pour les groupes (1h).
Pour les collèges de la Seine-SaintDenis, possibilité de transports
gratuits en autocar, sous réserve de
disponibilité.
AU COEUR DE L’ŒUVRE RIEN NE BOUGE, ET POURTANT TOUT S’AGITE
AUTOUR. QUELQUE CHOSE A EU LIEU OU VA AVOIR LIEU. AU CENTRE D’UN CADRE
IMMOBILE, LES ŒUVRES FIXENT UN IMPERCEPTIBLE DÉPLACEMENT ET UNE
ÉTRANGE QUIÉTUDE SE DÉGAGE DU LENT MOUVEMENT DU MONDE.
Les techniques cinématographiques puis vidéographiques permettent d’enregistrer mécaniquement le
mouvement des choses et des êtres. Mais le développement de ces nouveaux outils n’empêche pas les artistes
contemporains de continuer à utiliser dessin, photographie ou encore peinture pour capter les déplacements
infimes ou fracassants de la vie. Il n’est pas nécessaire que l’image bouge pour que quelque chose se déplace.
Dans Bruce Lee in the land of Balzac de Maria Thereza Alves le mouvement est suggéré par le son alors que l’image
reste quasi immobile. Marc Couturier nous invite, avec Dessins, à une promenade bucolique à travers une
succession de dessins intimes, c’est ici le visiteur qui se déplace. Timothy Mason enregistre les fantômes de la
marche du monde dans Salle de conférence, ONU, Genève. Gwenaëlle Pledran fixe le mouvement des danseurs telle
une calligraphie bougée. L’Esplanade de Stéphane Pichard, propose une expérience troublante où le mouvement
n’est pas produit par le déplacement de la caméra mais par l’optique elle-même. Catherine Poncin, par un jeu
de découpage et de cadrage, concentre sur une même image les strates de temps avec Quartier Édouard Vaillant, place
de l’Europe, Pâturages. Artemis and Fleeing Women/irradiated de Nancy Spero reprend le principe de la frise pour figurer
la fuite et la détresse. Avec L’Incident, Jiri Sozanski fait éclater une explosion de couleurs dans un cadre clos et
aseptisé... les choses arrivent là où on ne s’y attend pas.
ENTRÉE LIBRE
HORAIRES D’OUVERTURE :
MARDI DE 14H À 20H30
MERCREDI DE 9H À 22H
JEUDI ET VENDREDI DE 14H À 18H
SAMEDI DE 9H À 12H30 ET DE 14H À 18H
CENTRE CULTUREL SALVADOR ALLENDE
AVENUE DU DAUPHINÉ
93330 NEUILLY-SUR-MARNE
RENSEIGNEMENTS :
01 43 00 88 88
ACCÈS :
EN VOITURE DE PARIS : A4 DIRECTION CRÉTEIL PUIS SUIVRE A86 DIRECTION
LILLE, SORTIE 19 LE PERREUX, PRENDRE LA N34 EN DIRECTION DE NEUILLYPLAISANCE, PUIS NEUILLY-SUR-MARNE.
EN TRANSPORT EN COMMUN : RER A NEUILLY-PLAISANCE
+ BUS 203 OU 214 ARRÊT ILE-DE-FRANCE OU RER E LE CHÉNAY-GAGNY
+ BUS 214 ARRÊT ILE-DE-FRANCE
WWW.SEINE-SAINT-DENIS.FR
WWW.MAIRIEDENEUILLYSURMARNE.COM
Renseignements au 01 43 00 88 88.
EXPOSITION RÉALISÉE PAR LE DÉPARTEMENT DE LA SEINE-SAINT-DENIS ET LA VILLE DE NEUILLY-SUR-MARNE.
Commissariat : Nathalie Lafforgue, bureau des arts visuels et du cinéma, Département de la Seine-Saint-Denis.
Le titre de l’exposition est emprunté au titre éponyme du film de Philippe Fernandez (2009, Ostinato production), avec son aimable autoristation.
MARIA THEREZA ALVES (DÉTAIL) DR, COURTESY GALERIE MICHEL REIN ; MARC COUTURIER (DÉTAIL) DR, PHOTO FRANÇOIS POIVRET ; TIMOTHY MASON (DÉTAIL) DR ;
STÉPHANE PICHARD (DÉTAIL) DR, COURTESY GALERIE MARTINETHIBAULTDELACHÂTRE ; GWENAËLLE PLEDRAN (DÉTAIL) DR ; CATHERINE PONCIN (DÉTAIL) DR ;
JIRI SOZANSKI (DÉTAIL) DR, PHOTO MICHEL CHASSAT ; NANCY SPERO (DÉTAIL) DR, PHOTO FRANÇOIS POIVRET.
LÉGER TREMBLEMENT DU PAYSAGE
COLLECTION DÉPARTEMENTALE
D’ART CONTEMPORAIN
NEUILLY-SUR-MARNE
EXPOSITION DU 25 JANVIER AU 7 AVRIL 2011
Centre culturel Salvador Allende
www.mairiedeneuillysurmarne.com
www.seine-saint-denis.fr
LES ARTISTES
Claude
BARTOLONE
Président du Conseil
général, Député de la
Seine-Saint-Denis
C
réée en 1986, la Collection départementale d’art contemporain de la Seine-Saint-Denis rassemble aujourd’hui près de
2000 œuvres régulièrement exposées sur notre territoire.
Le Vice-président chargé de la culture et moi-même, vous convions
avec plaisir à l’exposition Léger tremblement du paysage présentant
quelques-unes des œuvres récemment entrées dans cette collection
et d’autres plus anciennes. À l’heure où les images télévisuelles et
numériques constituent l’essentiel des modes de représentation
du monde, il est important que les lieux de culture puissent nous
proposer d’autres types d’images, traduisant d’autres sensibilités,
permettant d’autres constructions imaginaires.
Je me réjouis de la régularité de cette collaboration avec la ville
de Neuilly-sur-Marne qui nous permet d’affirmer ensemble
notre rôle de « transmetteurs » d’une culture contemporaine
auprès des habitants de ce département grâce un travail constant
d’accompagnement et de médiation.
Jacques MAHÉAS
Sénateur
de la Seine-Saint-Denis,
Maire de Neuilly-sur-Marne
L
a Ville de Neuilly-sur-Marne a le plaisir d’accueillir, une
nouvelle fois, dans ses murs des œuvres de la Collection départementale d’art contemporain réunies autour de la thématique
du mouvement.
Le titre quelque peu mystérieux donné à cette exposition
Léger tremblement du paysage est particulièrement annonciateur de
sensations étranges.
Le partenariat de la Ville avec le Conseil général mis en place
depuis 1994 permet, cette année encore, aux Nocéens de
continuer à développer leur sensibilité et leur imaginaire devant
des œuvres d’artistes contemporains. La municipalité renouvelle
ainsi son attachement à cet évènement culturel très attendu des
Nocéens grands et petits et remercie le Conseil général de l’aide
précieuse apportée à la Commune.
Maria Thereza ALVES
Marc COUTURIER
Timothy MASON
Stéphane PICHARD
Gwenaëlle PLEDRAN
Catherine PONCIN
Jiri SOZANSKI
Née en 1961 à Sao Paulo (Brésil)
1949, Lyon (Rhône)
1969, Los Angeles (USA)
1968, Nanterre (Hauts-de-Seine)
1982, Saint-Etienne (Loire)
1953, Dijon (Côte-d’Or)
1946 Prague (Tchécoslovaquie)
BRUCE LEE IN THE LAND OF BALZAC, 2007
VIDÉO COULEUR ET SON, 2’11’’
DESSINS, 1991-1992
MINE DE PLOMB SUR PAPIER SOUS VERRE
L’ESPLANADE, 2005
PHOTOGRAPHIE COULEUR
FILM VIDÉO, COULEUR, STÉRÉO, 8’47’’
ENCRE I : NOTATIONS PHOTOGRAPHIQUES,
2005
IMPRESSION SUR TOILE
À propos de cette série de dessins,
Philippe Piguet écrit : « Ce sont ce
que l’on pourrait appeler des dessins
révélés, exécutés en toute liberté,
sans qu’aucune référence ni aucun
modèle ne les parasitent. Ce qui
compte avant tout, c’est le processus
de leur production. L’image procède
d’une sorte d’apparition ; elle
s’impose à l’artiste au fur et à mesure
du travail et celui-ci se contente de
l’enregistrer. La façon qu’a Marc
Couturier d’installer ces dessins mis
sous verre simplement appuyés au
mur sur de petites tablettes en bois,
comme un livre sacré sur un lutrin,
souligne la dimension de mystère
dont il les charge. Leur disposition
en ligne détermine l’ordre d’un
second paysage, comme le dessin
sur l’horizon ». Le déplacement
du visiteur est autant mental que
physique, il passe doucement d’une
séquence à l’autre et la pensée peut
cheminer dans les méandres des
traits.
Qu’il filme la banlieue parisienne
depuis une mobylette, Bamako
depuis une chambre d’hôtel ou
un paysage depuis un train corail,
Stéphane Pichard superpose un
registre de perceptions visuelles
à une grammaire élémentaire du
cinéma. Il filme pour essayer de voir
quelque chose que son seul regard,
sans la prothèse mécanique de la
caméra, ne pourrait saisir. Tel le
personnage du photographe dans
Blow Up d’Antonioni, il espère que le
film révèlera ce qui échappe à l’œil.
Dans L’Esplanade, la caméra est fixe,
face à un embarcadère naturel au
bord du fleuve Niger. Par un jeu de
zoom et de ralenti, ce cadre devient
le lieu de réalisation contradictoire,
où le mouvement semble saisi dans
une paradoxale immobilité. Le
plan devient un espace mouvant, le
temps est littéralement suspendu.
Le cinéma de Stéphane Pichard
parvient à condenser une durée dans
un espace bidimensionnel, dont la
référence est avant tout picturale.
«Les danseurs courent,virevoltent
en tout sens. Les corps disparaissent, le mouvement de la danse,
éphémère, s’évanouit. Mais comment capter l’énergie de la danse, en
garder la trace ? ». Voilà comment
Gwenaëlle Pledran pose la problématique du travail de commande
réalisé dans le cadre de la Mission
photographique «Photographique/
chorégraphique» confiée à l’université Paris 8. Elle a assisté aux répétitions des danseurs de la compagnie
Abrupt dirigée par Alban Richard
et s’est inspirée de leur travail pour
produire ces images. À propos de
cette libre interprétation elle déclare
: «Seule la ligne du mouvement
reste, tel un trait fugitif, entre image
et écriture. Interrogeant l’idée de
graphein, étymologiquement à double
sens (écrire et dessiner), les deux
bandes d’images blanches et noires
rappellent les partitions musicales et
les notations chorégraphiques, restes
éparses où l’on tente encore de
reconstituer les mouvements d’une
chorégraphie ».
QUARTIER EDOUARD VAILLANT, PLACE DE
L’EUROPE, PÂTURAGES , 2001
DE LA SÉRIE DU CHAMP DES HOMMES,
TERRITOIRES
PHOTOGRAPHIE COULEUR SOUS DIASEC
INCIDENT, 1986-1987
PEINTURE À L’HUILE SUR TOILE MAROUFLÉE
SUR BOIS
Cette brésilienne vivant à Berlin
propose une œuvre à la fois poétique
et critique portant notamment sur
la permanence d’une structuration
coloniale dans la pensée occidentale.
Maria Thereza Alves s’intéresse
particulièrement à la circulation des
symboles d’une culture à l’autre.
Cette vidéo est assez singulière
dans sa démarche, elle joue sur
la confrontation entre l’image
d’une vallée brumeuse et un son
étrange, possiblement animal.
Cependant, le titre Bruce Lee in the
Land of Balzac, permet d’élucider
rapidement le mystère et pose les
termes d’une opposition entre
univers littéraire francophone
et monde cinématographique
international. En effet, le célèbre
comédien symbolise l’énergie, la
rapidité et le contrôle de soi, à
l’échelle planétaire. Son cri annonce
l’action si bien que, même sans les
images de combat habituellement
associées, il provoque une tension
et convoque l’idée de mouvement.
Cette juxtaposition produit un
effet poétique, littéraire en quelque
sorte…
SALLE DE CONFÉRENCE ONU,GENÈVE, 1995
DE LA SÉRIE REPRISE DES VIDES,
TRIPTYQUE, PHOTOGRAPHIE COULEUR AU
STÉNOPÉ
Dans la série Reprise des vides, Timothy
Mason s’intéresse à toutes sortes
d’endroits accueillant du public :
gare, piscine, cinéma... Le très
long temps de prise de vue par
sténopé rend la figure humaine
fantomatique, presque disparue
des lieux dans lesquels elle se
trouvait pourtant au moment
de la photographie. Le décor
seul subsiste, les lieux se font
impersonnels et fonctionnels comme
des ruines futures de l’humanité.
Ces photographies dessinent deux
espaces, celui de la vitesse et de
l’éphémère incarné par les gens,
s’opposant à celui de l’immobilité
et de la longue durée porté par
l’architecture et les objets. Ici tout
particulièrement, ce triptyque
souligne la vanité de l’agitation
humaine dans les plus hautes sphères
du pouvoir. Grâce à l’usage d’un
appareil archaïque, Mason parvient à
concentrer la vitesse et l’immobilité,
le passage et la permanence dans une
même image.
Catherine Poncin poursuit une
recherche photographique qu’elle
nomme «De l’image, par l’image»
depuis une vingtaine d’années.
À partir de photographies trouvées
dans des archives (musées, images
de presse, albums familiaux…) elle
isole, agrandit et compose avec ce
matériau - déjà chargé d’histoires
individuelles ou collectives- pour
créer ses propres images. Pour
réaliser la série Du champ des hommes,
territoires, elle a puisé dans les archives
municipales de la ville de Bobigny
(Seine-Saint-Denis), composant
son œuvre de plusieurs bandes
horizontales, telles des stratifications
temporelles. Les images choisies
portent en elles une très forte
référence à la cinématographie,
tant par l’utilisation du montage,
du fragment, que par le choix des
sujets : rail de chemin de fer, gros
plan sur des jambes de femmes
en marche. Cette œuvre traduit le
mouvement de massification propre
à la modernité du XX ème siècle… et
tous ses fantômes.
Jiri Sozanski s’inscrit dans la
tradition expressionniste où il
s’agit d’accentuer le trait pour faire
en sorte que les sens du regardeur
soient saisis, physiquement et
mentalement, par la force du signe.
Ce courant artistique se développe
dans les années vingt en Allemagne,
portant une virulente critique
de la guerre puis de la ville, lieu
de toutes les corruptions. Dans
les années cinquante, le terme
«expressionnisme» est appliqué
à une peinture gestuelle et non
figurative à Paris et aux ÉtatsUnis. Le peintre tchèque semble
ici concentrer les deux tendances :
si des figures sont discernables, la
fureur du geste les confond dans un
choc de la matière picturale tendant
vers l’abstraction. Ce titre L’Incident
sonne comme un euphémisme
pour qualifier la violence des
relations humaines dans un milieu
policé et aseptisé représenté ici par
l’architecture de verre encadrant la
scène dépeinte.
LES ARTISTES
Claude
BARTOLONE
Président du Conseil
général, Député de la
Seine-Saint-Denis
C
réée en 1986, la Collection départementale d’art contemporain de la Seine-Saint-Denis rassemble aujourd’hui près de
2000 œuvres régulièrement exposées sur notre territoire.
Le Vice-président chargé de la culture et moi-même, vous convions
avec plaisir à l’exposition Léger tremblement du paysage présentant
quelques-unes des œuvres récemment entrées dans cette collection
et d’autres plus anciennes. À l’heure où les images télévisuelles et
numériques constituent l’essentiel des modes de représentation
du monde, il est important que les lieux de culture puissent nous
proposer d’autres types d’images, traduisant d’autres sensibilités,
permettant d’autres constructions imaginaires.
Je me réjouis de la régularité de cette collaboration avec la ville
de Neuilly-sur-Marne qui nous permet d’affirmer ensemble
notre rôle de « transmetteurs » d’une culture contemporaine
auprès des habitants de ce département grâce un travail constant
d’accompagnement et de médiation.
Jacques MAHÉAS
Sénateur
de la Seine-Saint-Denis,
Maire de Neuilly-sur-Marne
L
a Ville de Neuilly-sur-Marne a le plaisir d’accueillir, une
nouvelle fois, dans ses murs des œuvres de la Collection départementale d’art contemporain réunies autour de la thématique
du mouvement.
Le titre quelque peu mystérieux donné à cette exposition
Léger tremblement du paysage est particulièrement annonciateur de
sensations étranges.
Le partenariat de la Ville avec le Conseil général mis en place
depuis 1994 permet, cette année encore, aux Nocéens de
continuer à développer leur sensibilité et leur imaginaire devant
des œuvres d’artistes contemporains. La municipalité renouvelle
ainsi son attachement à cet évènement culturel très attendu des
Nocéens grands et petits et remercie le Conseil général de l’aide
précieuse apportée à la Commune.
Maria Thereza ALVES
Marc COUTURIER
Timothy MASON
Stéphane PICHARD
Gwenaëlle PLEDRAN
Catherine PONCIN
Jiri SOZANSKI
Née en 1961 à Sao Paulo (Brésil)
1949, Lyon (Rhône)
1969, Los Angeles (USA)
1968, Nanterre (Hauts-de-Seine)
1982, Saint-Etienne (Loire)
1953, Dijon (Côte-d’Or)
1946 Prague (Tchécoslovaquie)
BRUCE LEE IN THE LAND OF BALZAC, 2007
VIDÉO COULEUR ET SON, 2’11’’
DESSINS, 1991-1992
MINE DE PLOMB SUR PAPIER SOUS VERRE
L’ESPLANADE, 2005
PHOTOGRAPHIE COULEUR
FILM VIDÉO, COULEUR, STÉRÉO, 8’47’’
ENCRE I : NOTATIONS PHOTOGRAPHIQUES,
2005
IMPRESSION SUR TOILE
À propos de cette série de dessins,
Philippe Piguet écrit : « Ce sont ce
que l’on pourrait appeler des dessins
révélés, exécutés en toute liberté,
sans qu’aucune référence ni aucun
modèle ne les parasitent. Ce qui
compte avant tout, c’est le processus
de leur production. L’image procède
d’une sorte d’apparition ; elle
s’impose à l’artiste au fur et à mesure
du travail et celui-ci se contente de
l’enregistrer. La façon qu’a Marc
Couturier d’installer ces dessins mis
sous verre simplement appuyés au
mur sur de petites tablettes en bois,
comme un livre sacré sur un lutrin,
souligne la dimension de mystère
dont il les charge. Leur disposition
en ligne détermine l’ordre d’un
second paysage, comme le dessin
sur l’horizon ». Le déplacement
du visiteur est autant mental que
physique, il passe doucement d’une
séquence à l’autre et la pensée peut
cheminer dans les méandres des
traits.
Qu’il filme la banlieue parisienne
depuis une mobylette, Bamako
depuis une chambre d’hôtel ou
un paysage depuis un train corail,
Stéphane Pichard superpose un
registre de perceptions visuelles
à une grammaire élémentaire du
cinéma. Il filme pour essayer de voir
quelque chose que son seul regard,
sans la prothèse mécanique de la
caméra, ne pourrait saisir. Tel le
personnage du photographe dans
Blow Up d’Antonioni, il espère que le
film révèlera ce qui échappe à l’œil.
Dans L’Esplanade, la caméra est fixe,
face à un embarcadère naturel au
bord du fleuve Niger. Par un jeu de
zoom et de ralenti, ce cadre devient
le lieu de réalisation contradictoire,
où le mouvement semble saisi dans
une paradoxale immobilité. Le
plan devient un espace mouvant, le
temps est littéralement suspendu.
Le cinéma de Stéphane Pichard
parvient à condenser une durée dans
un espace bidimensionnel, dont la
référence est avant tout picturale.
«Les danseurs courent,virevoltent
en tout sens. Les corps disparaissent, le mouvement de la danse,
éphémère, s’évanouit. Mais comment capter l’énergie de la danse, en
garder la trace ? ». Voilà comment
Gwenaëlle Pledran pose la problématique du travail de commande
réalisé dans le cadre de la Mission
photographique «Photographique/
chorégraphique» confiée à l’université Paris 8. Elle a assisté aux répétitions des danseurs de la compagnie
Abrupt dirigée par Alban Richard
et s’est inspirée de leur travail pour
produire ces images. À propos de
cette libre interprétation elle déclare
: «Seule la ligne du mouvement
reste, tel un trait fugitif, entre image
et écriture. Interrogeant l’idée de
graphein, étymologiquement à double
sens (écrire et dessiner), les deux
bandes d’images blanches et noires
rappellent les partitions musicales et
les notations chorégraphiques, restes
éparses où l’on tente encore de
reconstituer les mouvements d’une
chorégraphie ».
QUARTIER EDOUARD VAILLANT, PLACE DE
L’EUROPE, PÂTURAGES , 2001
DE LA SÉRIE DU CHAMP DES HOMMES,
TERRITOIRES
PHOTOGRAPHIE COULEUR SOUS DIASEC
INCIDENT, 1986-1987
PEINTURE À L’HUILE SUR TOILE MAROUFLÉE
SUR BOIS
Cette brésilienne vivant à Berlin
propose une œuvre à la fois poétique
et critique portant notamment sur
la permanence d’une structuration
coloniale dans la pensée occidentale.
Maria Thereza Alves s’intéresse
particulièrement à la circulation des
symboles d’une culture à l’autre.
Cette vidéo est assez singulière
dans sa démarche, elle joue sur
la confrontation entre l’image
d’une vallée brumeuse et un son
étrange, possiblement animal.
Cependant, le titre Bruce Lee in the
Land of Balzac, permet d’élucider
rapidement le mystère et pose les
termes d’une opposition entre
univers littéraire francophone
et monde cinématographique
international. En effet, le célèbre
comédien symbolise l’énergie, la
rapidité et le contrôle de soi, à
l’échelle planétaire. Son cri annonce
l’action si bien que, même sans les
images de combat habituellement
associées, il provoque une tension
et convoque l’idée de mouvement.
Cette juxtaposition produit un
effet poétique, littéraire en quelque
sorte…
SALLE DE CONFÉRENCE ONU,GENÈVE, 1995
DE LA SÉRIE REPRISE DES VIDES,
TRIPTYQUE, PHOTOGRAPHIE COULEUR AU
STÉNOPÉ
Dans la série Reprise des vides, Timothy
Mason s’intéresse à toutes sortes
d’endroits accueillant du public :
gare, piscine, cinéma... Le très
long temps de prise de vue par
sténopé rend la figure humaine
fantomatique, presque disparue
des lieux dans lesquels elle se
trouvait pourtant au moment
de la photographie. Le décor
seul subsiste, les lieux se font
impersonnels et fonctionnels comme
des ruines futures de l’humanité.
Ces photographies dessinent deux
espaces, celui de la vitesse et de
l’éphémère incarné par les gens,
s’opposant à celui de l’immobilité
et de la longue durée porté par
l’architecture et les objets. Ici tout
particulièrement, ce triptyque
souligne la vanité de l’agitation
humaine dans les plus hautes sphères
du pouvoir. Grâce à l’usage d’un
appareil archaïque, Mason parvient à
concentrer la vitesse et l’immobilité,
le passage et la permanence dans une
même image.
Catherine Poncin poursuit une
recherche photographique qu’elle
nomme «De l’image, par l’image»
depuis une vingtaine d’années.
À partir de photographies trouvées
dans des archives (musées, images
de presse, albums familiaux…) elle
isole, agrandit et compose avec ce
matériau - déjà chargé d’histoires
individuelles ou collectives- pour
créer ses propres images. Pour
réaliser la série Du champ des hommes,
territoires, elle a puisé dans les archives
municipales de la ville de Bobigny
(Seine-Saint-Denis), composant
son œuvre de plusieurs bandes
horizontales, telles des stratifications
temporelles. Les images choisies
portent en elles une très forte
référence à la cinématographie,
tant par l’utilisation du montage,
du fragment, que par le choix des
sujets : rail de chemin de fer, gros
plan sur des jambes de femmes
en marche. Cette œuvre traduit le
mouvement de massification propre
à la modernité du XX ème siècle… et
tous ses fantômes.
Jiri Sozanski s’inscrit dans la
tradition expressionniste où il
s’agit d’accentuer le trait pour faire
en sorte que les sens du regardeur
soient saisis, physiquement et
mentalement, par la force du signe.
Ce courant artistique se développe
dans les années vingt en Allemagne,
portant une virulente critique
de la guerre puis de la ville, lieu
de toutes les corruptions. Dans
les années cinquante, le terme
«expressionnisme» est appliqué
à une peinture gestuelle et non
figurative à Paris et aux ÉtatsUnis. Le peintre tchèque semble
ici concentrer les deux tendances :
si des figures sont discernables, la
fureur du geste les confond dans un
choc de la matière picturale tendant
vers l’abstraction. Ce titre L’Incident
sonne comme un euphémisme
pour qualifier la violence des
relations humaines dans un milieu
policé et aseptisé représenté ici par
l’architecture de verre encadrant la
scène dépeinte.
LES ARTISTES
Claude
BARTOLONE
Président du Conseil
général, Député de la
Seine-Saint-Denis
C
réée en 1986, la Collection départementale d’art contemporain de la Seine-Saint-Denis rassemble aujourd’hui près de
2000 œuvres régulièrement exposées sur notre territoire.
Le Vice-président chargé de la culture et moi-même, vous convions
avec plaisir à l’exposition Léger tremblement du paysage présentant
quelques-unes des œuvres récemment entrées dans cette collection
et d’autres plus anciennes. À l’heure où les images télévisuelles et
numériques constituent l’essentiel des modes de représentation
du monde, il est important que les lieux de culture puissent nous
proposer d’autres types d’images, traduisant d’autres sensibilités,
permettant d’autres constructions imaginaires.
Je me réjouis de la régularité de cette collaboration avec la ville
de Neuilly-sur-Marne qui nous permet d’affirmer ensemble
notre rôle de « transmetteurs » d’une culture contemporaine
auprès des habitants de ce département grâce un travail constant
d’accompagnement et de médiation.
Jacques MAHÉAS
Sénateur
de la Seine-Saint-Denis,
Maire de Neuilly-sur-Marne
L
a Ville de Neuilly-sur-Marne a le plaisir d’accueillir, une
nouvelle fois, dans ses murs des œuvres de la Collection départementale d’art contemporain réunies autour de la thématique
du mouvement.
Le titre quelque peu mystérieux donné à cette exposition
Léger tremblement du paysage est particulièrement annonciateur de
sensations étranges.
Le partenariat de la Ville avec le Conseil général mis en place
depuis 1994 permet, cette année encore, aux Nocéens de
continuer à développer leur sensibilité et leur imaginaire devant
des œuvres d’artistes contemporains. La municipalité renouvelle
ainsi son attachement à cet évènement culturel très attendu des
Nocéens grands et petits et remercie le Conseil général de l’aide
précieuse apportée à la Commune.
Maria Thereza ALVES
Marc COUTURIER
Timothy MASON
Stéphane PICHARD
Gwenaëlle PLEDRAN
Catherine PONCIN
Jiri SOZANSKI
Née en 1961 à Sao Paulo (Brésil)
1949, Lyon (Rhône)
1969, Los Angeles (USA)
1968, Nanterre (Hauts-de-Seine)
1982, Saint-Etienne (Loire)
1953, Dijon (Côte-d’Or)
1946 Prague (Tchécoslovaquie)
BRUCE LEE IN THE LAND OF BALZAC, 2007
VIDÉO COULEUR ET SON, 2’11’’
DESSINS, 1991-1992
MINE DE PLOMB SUR PAPIER SOUS VERRE
L’ESPLANADE, 2005
PHOTOGRAPHIE COULEUR
FILM VIDÉO, COULEUR, STÉRÉO, 8’47’’
ENCRE I : NOTATIONS PHOTOGRAPHIQUES,
2005
IMPRESSION SUR TOILE
À propos de cette série de dessins,
Philippe Piguet écrit : « Ce sont ce
que l’on pourrait appeler des dessins
révélés, exécutés en toute liberté,
sans qu’aucune référence ni aucun
modèle ne les parasitent. Ce qui
compte avant tout, c’est le processus
de leur production. L’image procède
d’une sorte d’apparition ; elle
s’impose à l’artiste au fur et à mesure
du travail et celui-ci se contente de
l’enregistrer. La façon qu’a Marc
Couturier d’installer ces dessins mis
sous verre simplement appuyés au
mur sur de petites tablettes en bois,
comme un livre sacré sur un lutrin,
souligne la dimension de mystère
dont il les charge. Leur disposition
en ligne détermine l’ordre d’un
second paysage, comme le dessin
sur l’horizon ». Le déplacement
du visiteur est autant mental que
physique, il passe doucement d’une
séquence à l’autre et la pensée peut
cheminer dans les méandres des
traits.
Qu’il filme la banlieue parisienne
depuis une mobylette, Bamako
depuis une chambre d’hôtel ou
un paysage depuis un train corail,
Stéphane Pichard superpose un
registre de perceptions visuelles
à une grammaire élémentaire du
cinéma. Il filme pour essayer de voir
quelque chose que son seul regard,
sans la prothèse mécanique de la
caméra, ne pourrait saisir. Tel le
personnage du photographe dans
Blow Up d’Antonioni, il espère que le
film révèlera ce qui échappe à l’œil.
Dans L’Esplanade, la caméra est fixe,
face à un embarcadère naturel au
bord du fleuve Niger. Par un jeu de
zoom et de ralenti, ce cadre devient
le lieu de réalisation contradictoire,
où le mouvement semble saisi dans
une paradoxale immobilité. Le
plan devient un espace mouvant, le
temps est littéralement suspendu.
Le cinéma de Stéphane Pichard
parvient à condenser une durée dans
un espace bidimensionnel, dont la
référence est avant tout picturale.
«Les danseurs courent,virevoltent
en tout sens. Les corps disparaissent, le mouvement de la danse,
éphémère, s’évanouit. Mais comment capter l’énergie de la danse, en
garder la trace ? ». Voilà comment
Gwenaëlle Pledran pose la problématique du travail de commande
réalisé dans le cadre de la Mission
photographique «Photographique/
chorégraphique» confiée à l’université Paris 8. Elle a assisté aux répétitions des danseurs de la compagnie
Abrupt dirigée par Alban Richard
et s’est inspirée de leur travail pour
produire ces images. À propos de
cette libre interprétation elle déclare
: «Seule la ligne du mouvement
reste, tel un trait fugitif, entre image
et écriture. Interrogeant l’idée de
graphein, étymologiquement à double
sens (écrire et dessiner), les deux
bandes d’images blanches et noires
rappellent les partitions musicales et
les notations chorégraphiques, restes
éparses où l’on tente encore de
reconstituer les mouvements d’une
chorégraphie ».
QUARTIER EDOUARD VAILLANT, PLACE DE
L’EUROPE, PÂTURAGES , 2001
DE LA SÉRIE DU CHAMP DES HOMMES,
TERRITOIRES
PHOTOGRAPHIE COULEUR SOUS DIASEC
INCIDENT, 1986-1987
PEINTURE À L’HUILE SUR TOILE MAROUFLÉE
SUR BOIS
Cette brésilienne vivant à Berlin
propose une œuvre à la fois poétique
et critique portant notamment sur
la permanence d’une structuration
coloniale dans la pensée occidentale.
Maria Thereza Alves s’intéresse
particulièrement à la circulation des
symboles d’une culture à l’autre.
Cette vidéo est assez singulière
dans sa démarche, elle joue sur
la confrontation entre l’image
d’une vallée brumeuse et un son
étrange, possiblement animal.
Cependant, le titre Bruce Lee in the
Land of Balzac, permet d’élucider
rapidement le mystère et pose les
termes d’une opposition entre
univers littéraire francophone
et monde cinématographique
international. En effet, le célèbre
comédien symbolise l’énergie, la
rapidité et le contrôle de soi, à
l’échelle planétaire. Son cri annonce
l’action si bien que, même sans les
images de combat habituellement
associées, il provoque une tension
et convoque l’idée de mouvement.
Cette juxtaposition produit un
effet poétique, littéraire en quelque
sorte…
SALLE DE CONFÉRENCE ONU,GENÈVE, 1995
DE LA SÉRIE REPRISE DES VIDES,
TRIPTYQUE, PHOTOGRAPHIE COULEUR AU
STÉNOPÉ
Dans la série Reprise des vides, Timothy
Mason s’intéresse à toutes sortes
d’endroits accueillant du public :
gare, piscine, cinéma... Le très
long temps de prise de vue par
sténopé rend la figure humaine
fantomatique, presque disparue
des lieux dans lesquels elle se
trouvait pourtant au moment
de la photographie. Le décor
seul subsiste, les lieux se font
impersonnels et fonctionnels comme
des ruines futures de l’humanité.
Ces photographies dessinent deux
espaces, celui de la vitesse et de
l’éphémère incarné par les gens,
s’opposant à celui de l’immobilité
et de la longue durée porté par
l’architecture et les objets. Ici tout
particulièrement, ce triptyque
souligne la vanité de l’agitation
humaine dans les plus hautes sphères
du pouvoir. Grâce à l’usage d’un
appareil archaïque, Mason parvient à
concentrer la vitesse et l’immobilité,
le passage et la permanence dans une
même image.
Catherine Poncin poursuit une
recherche photographique qu’elle
nomme «De l’image, par l’image»
depuis une vingtaine d’années.
À partir de photographies trouvées
dans des archives (musées, images
de presse, albums familiaux…) elle
isole, agrandit et compose avec ce
matériau - déjà chargé d’histoires
individuelles ou collectives- pour
créer ses propres images. Pour
réaliser la série Du champ des hommes,
territoires, elle a puisé dans les archives
municipales de la ville de Bobigny
(Seine-Saint-Denis), composant
son œuvre de plusieurs bandes
horizontales, telles des stratifications
temporelles. Les images choisies
portent en elles une très forte
référence à la cinématographie,
tant par l’utilisation du montage,
du fragment, que par le choix des
sujets : rail de chemin de fer, gros
plan sur des jambes de femmes
en marche. Cette œuvre traduit le
mouvement de massification propre
à la modernité du XX ème siècle… et
tous ses fantômes.
Jiri Sozanski s’inscrit dans la
tradition expressionniste où il
s’agit d’accentuer le trait pour faire
en sorte que les sens du regardeur
soient saisis, physiquement et
mentalement, par la force du signe.
Ce courant artistique se développe
dans les années vingt en Allemagne,
portant une virulente critique
de la guerre puis de la ville, lieu
de toutes les corruptions. Dans
les années cinquante, le terme
«expressionnisme» est appliqué
à une peinture gestuelle et non
figurative à Paris et aux ÉtatsUnis. Le peintre tchèque semble
ici concentrer les deux tendances :
si des figures sont discernables, la
fureur du geste les confond dans un
choc de la matière picturale tendant
vers l’abstraction. Ce titre L’Incident
sonne comme un euphémisme
pour qualifier la violence des
relations humaines dans un milieu
policé et aseptisé représenté ici par
l’architecture de verre encadrant la
scène dépeinte.
Crédits : . L’Esplanade, 2005 (détail) © Stéphane Pichard, courtesy Galerie Martinethibaultdelachâtre.
L’EXPOSITION
Nancy SPERO
1926, Clevland - 2001, New York
City (USA)
ARTEMIS AND FLEEING WOMEN/IRRADIATED, 1985
TECHNIQUES MIXTES SUR PAPIER
Dans l’élan des mouvements
pacifistes et féministes qui se
développent dès les années
cinquante aux USA, l’artiste lie
féminisme et féminitude. Elle
puise, dans ses propres dessins ou
dans des illustrés, des figurines
qu’elle colle, peint, découpe ou
tamponne sur des rouleaux de
papier pouvant se déployer en tout
lieu, telle une banderole ou une
frise pour dénoncer sans équivoque
l’oppression des femmes. Tout l’art
de Nancy Spero consiste à utiliser
la fragilité et la discrétion de ces
supports de papier pour crier sa
révolte et sa résistance, jouant
des oppositions entre support et
message... Ici la figure féminine
est représentée dans une tension
entre la femme guerrière, la déesse
Artemis, et la femme victime,
fuyant sous les bombes, son enfant
dans les bras, une sorte d’archétype
douloureux de la condition des
femmes.
MÉDIATION
Cette exposition fait l’objet de
visites commentées gratuites à
destination du jeune public dans
un cadre scolaire ou de loisirs mais
également à destination de publics
adultes dans le cadre associatif ou
de réinsertion professionnelle.
La médiation est axée sur la
découverte des œuvres, l’échange et
l’adaptation au projet du groupe.
> Visite pour les enseignants et
médiateurs le mardi 1er février 2011
à 17h.
Cette visite de l’exposition présente
les modalités de médiation afin de
préparer une future visite.
Sur inscription au 01 43 00 88 88.
> Visites commentées gratuites
pour les groupes (1h).
Pour les collèges de la Seine-SaintDenis, possibilité de transports
gratuits en autocar, sous réserve de
disponibilité.
AU COEUR DE L’ŒUVRE RIEN NE BOUGE, ET POURTANT TOUT S’AGITE
AUTOUR. QUELQUE CHOSE A EU LIEU OU VA AVOIR LIEU. AU CENTRE D’UN CADRE
IMMOBILE, LES ŒUVRES FIXENT UN IMPERCEPTIBLE DÉPLACEMENT ET UNE
ÉTRANGE QUIÉTUDE SE DÉGAGE DU LENT MOUVEMENT DU MONDE.
Les techniques cinématographiques puis vidéographiques permettent d’enregistrer mécaniquement le
mouvement des choses et des êtres. Mais le développement de ces nouveaux outils n’empêche pas les artistes
contemporains de continuer à utiliser dessin, photographie ou encore peinture pour capter les déplacements
infimes ou fracassants de la vie. Il n’est pas nécessaire que l’image bouge pour que quelque chose se déplace.
Dans Bruce Lee in the land of Balzac de Maria Thereza Alves le mouvement est suggéré par le son alors que l’image
reste quasi immobile. Marc Couturier nous invite, avec Dessins, à une promenade bucolique à travers une
succession de dessins intimes, c’est ici le visiteur qui se déplace. Timothy Mason enregistre les fantômes de la
marche du monde dans Salle de conférence, ONU, Genève. Gwenaëlle Pledran fixe le mouvement des danseurs telle
une calligraphie bougée. L’Esplanade de Stéphane Pichard, propose une expérience troublante où le mouvement
n’est pas produit par le déplacement de la caméra mais par l’optique elle-même. Catherine Poncin, par un jeu
de découpage et de cadrage, concentre sur une même image les strates de temps avec Quartier Édouard Vaillant, place
de l’Europe, Pâturages. Artemis and Fleeing Women/irradiated de Nancy Spero reprend le principe de la frise pour figurer
la fuite et la détresse. Avec L’Incident, Jiri Sozanski fait éclater une explosion de couleurs dans un cadre clos et
aseptisé... les choses arrivent là où on ne s’y attend pas.
ENTRÉE LIBRE
HORAIRES D’OUVERTURE :
MARDI DE 14H À 20H30
MERCREDI DE 9H À 22H
JEUDI ET VENDREDI DE 14H À 18H
SAMEDI DE 9H À 12H30 ET DE 14H À 18H
CENTRE CULTUREL SALVADOR ALLENDE
AVENUE DU DAUPHINÉ
93330 NEUILLY-SUR-MARNE
RENSEIGNEMENTS :
01 43 00 88 88
ACCÈS :
EN VOITURE DE PARIS : A4 DIRECTION CRÉTEIL PUIS SUIVRE A86 DIRECTION
LILLE, SORTIE 19 LE PERREUX, PRENDRE LA N34 EN DIRECTION DE NEUILLYPLAISANCE, PUIS NEUILLY-SUR-MARNE.
EN TRANSPORT EN COMMUN : RER A NEUILLY-PLAISANCE
+ BUS 203 OU 214 ARRÊT ILE-DE-FRANCE OU RER E LE CHÉNAY-GAGNY
+ BUS 214 ARRÊT ILE-DE-FRANCE
WWW.SEINE-SAINT-DENIS.FR
WWW.MAIRIEDENEUILLYSURMARNE.COM
Renseignements au 01 43 00 88 88.
EXPOSITION RÉALISÉE PAR LE DÉPARTEMENT DE LA SEINE-SAINT-DENIS ET LA VILLE DE NEUILLY-SUR-MARNE.
Commissariat : Nathalie Lafforgue, bureau des arts visuels et du cinéma, Département de la Seine-Saint-Denis.
Le titre de l’exposition est emprunté au titre éponyme du film de Philippe Fernandez (2009, Ostinato production), avec son aimable autoristation.
MARIA THEREZA ALVES (DÉTAIL) DR, COURTESY GALERIE MICHEL REIN ; MARC COUTURIER (DÉTAIL) DR, PHOTO FRANÇOIS POIVRET ; TIMOTHY MASON (DÉTAIL) DR ;
STÉPHANE PICHARD (DÉTAIL) DR, COURTESY GALERIE MARTINETHIBAULTDELACHÂTRE ; GWENAËLLE PLEDRAN (DÉTAIL) DR ; CATHERINE PONCIN (DÉTAIL) DR ;
JIRI SOZANSKI (DÉTAIL) DR, PHOTO MICHEL CHASSAT ; NANCY SPERO (DÉTAIL) DR, PHOTO FRANÇOIS POIVRET.
LÉGER TREMBLEMENT DU PAYSAGE
COLLECTION DÉPARTEMENTALE
D’ART CONTEMPORAIN
NEUILLY-SUR-MARNE
EXPOSITION DU 25 JANVIER AU 7 AVRIL 2011
Centre culturel Salvador Allende
www.mairiedeneuillysurmarne.com
www.seine-saint-denis.fr
Crédits : . L’Esplanade, 2005 (détail) © Stéphane Pichard, courtesy Galerie Martinethibaultdelachâtre.
L’EXPOSITION
Nancy SPERO
1926, Clevland - 2001, New York
City (USA)
ARTEMIS AND FLEEING WOMEN/IRRADIATED, 1985
TECHNIQUES MIXTES SUR PAPIER
Dans l’élan des mouvements
pacifistes et féministes qui se
développent dès les années
cinquante aux USA, l’artiste lie
féminisme et féminitude. Elle
puise, dans ses propres dessins ou
dans des illustrés, des figurines
qu’elle colle, peint, découpe ou
tamponne sur des rouleaux de
papier pouvant se déployer en tout
lieu, telle une banderole ou une
frise pour dénoncer sans équivoque
l’oppression des femmes. Tout l’art
de Nancy Spero consiste à utiliser
la fragilité et la discrétion de ces
supports de papier pour crier sa
révolte et sa résistance, jouant
des oppositions entre support et
message... Ici la figure féminine
est représentée dans une tension
entre la femme guerrière, la déesse
Artemis, et la femme victime,
fuyant sous les bombes, son enfant
dans les bras, une sorte d’archétype
douloureux de la condition des
femmes.
MÉDIATION
Cette exposition fait l’objet de
visites commentées gratuites à
destination du jeune public dans
un cadre scolaire ou de loisirs mais
également à destination de publics
adultes dans le cadre associatif ou
de réinsertion professionnelle.
La médiation est axée sur la
découverte des œuvres, l’échange et
l’adaptation au projet du groupe.
> Visite pour les enseignants et
médiateurs le mardi 1er février 2011
à 17h.
Cette visite de l’exposition présente
les modalités de médiation afin de
préparer une future visite.
Sur inscription au 01 43 00 88 88.
> Visites commentées gratuites
pour les groupes (1h).
Pour les collèges de la Seine-SaintDenis, possibilité de transports
gratuits en autocar, sous réserve de
disponibilité.
AU COEUR DE L’ŒUVRE RIEN NE BOUGE, ET POURTANT TOUT S’AGITE
AUTOUR. QUELQUE CHOSE A EU LIEU OU VA AVOIR LIEU. AU CENTRE D’UN CADRE
IMMOBILE, LES ŒUVRES FIXENT UN IMPERCEPTIBLE DÉPLACEMENT ET UNE
ÉTRANGE QUIÉTUDE SE DÉGAGE DU LENT MOUVEMENT DU MONDE.
Les techniques cinématographiques puis vidéographiques permettent d’enregistrer mécaniquement le
mouvement des choses et des êtres. Mais le développement de ces nouveaux outils n’empêche pas les artistes
contemporains de continuer à utiliser dessin, photographie ou encore peinture pour capter les déplacements
infimes ou fracassants de la vie. Il n’est pas nécessaire que l’image bouge pour que quelque chose se déplace.
Dans Bruce Lee in the land of Balzac de Maria Thereza Alves le mouvement est suggéré par le son alors que l’image
reste quasi immobile. Marc Couturier nous invite, avec Dessins, à une promenade bucolique à travers une
succession de dessins intimes, c’est ici le visiteur qui se déplace. Timothy Mason enregistre les fantômes de la
marche du monde dans Salle de conférence, ONU, Genève. Gwenaëlle Pledran fixe le mouvement des danseurs telle
une calligraphie bougée. L’Esplanade de Stéphane Pichard, propose une expérience troublante où le mouvement
n’est pas produit par le déplacement de la caméra mais par l’optique elle-même. Catherine Poncin, par un jeu
de découpage et de cadrage, concentre sur une même image les strates de temps avec Quartier Édouard Vaillant, place
de l’Europe, Pâturages. Artemis and Fleeing Women/irradiated de Nancy Spero reprend le principe de la frise pour figurer
la fuite et la détresse. Avec L’Incident, Jiri Sozanski fait éclater une explosion de couleurs dans un cadre clos et
aseptisé... les choses arrivent là où on ne s’y attend pas.
ENTRÉE LIBRE
HORAIRES D’OUVERTURE :
MARDI DE 14H À 20H30
MERCREDI DE 9H À 22H
JEUDI ET VENDREDI DE 14H À 18H
SAMEDI DE 9H À 12H30 ET DE 14H À 18H
CENTRE CULTUREL SALVADOR ALLENDE
AVENUE DU DAUPHINÉ
93330 NEUILLY-SUR-MARNE
RENSEIGNEMENTS :
01 43 00 88 88
ACCÈS :
EN VOITURE DE PARIS : A4 DIRECTION CRÉTEIL PUIS SUIVRE A86 DIRECTION
LILLE, SORTIE 19 LE PERREUX, PRENDRE LA N34 EN DIRECTION DE NEUILLYPLAISANCE, PUIS NEUILLY-SUR-MARNE.
EN TRANSPORT EN COMMUN : RER A NEUILLY-PLAISANCE
+ BUS 203 OU 214 ARRÊT ILE-DE-FRANCE OU RER E LE CHÉNAY-GAGNY
+ BUS 214 ARRÊT ILE-DE-FRANCE
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Renseignements au 01 43 00 88 88.
EXPOSITION RÉALISÉE PAR LE DÉPARTEMENT DE LA SEINE-SAINT-DENIS ET LA VILLE DE NEUILLY-SUR-MARNE.
Commissariat : Nathalie Lafforgue, bureau des arts visuels et du cinéma, Département de la Seine-Saint-Denis.
Le titre de l’exposition est emprunté au titre éponyme du film de Philippe Fernandez (2009, Ostinato production), avec son aimable autoristation.
MARIA THEREZA ALVES (DÉTAIL) DR, COURTESY GALERIE MICHEL REIN ; MARC COUTURIER (DÉTAIL) DR, PHOTO FRANÇOIS POIVRET ; TIMOTHY MASON (DÉTAIL) DR ;
STÉPHANE PICHARD (DÉTAIL) DR, COURTESY GALERIE MARTINETHIBAULTDELACHÂTRE ; GWENAËLLE PLEDRAN (DÉTAIL) DR ; CATHERINE PONCIN (DÉTAIL) DR ;
JIRI SOZANSKI (DÉTAIL) DR, PHOTO MICHEL CHASSAT ; NANCY SPERO (DÉTAIL) DR, PHOTO FRANÇOIS POIVRET.
LÉGER TREMBLEMENT DU PAYSAGE
COLLECTION DÉPARTEMENTALE
D’ART CONTEMPORAIN
NEUILLY-SUR-MARNE
EXPOSITION DU 25 JANVIER AU 7 AVRIL 2011
Centre culturel Salvador Allende
www.mairiedeneuillysurmarne.com
www.seine-saint-denis.fr
Crédits : . L’Esplanade, 2005 (détail) © Stéphane Pichard, courtesy Galerie Martinethibaultdelachâtre.
L’EXPOSITION
Nancy SPERO
1926, Clevland - 2001, New York
City (USA)
ARTEMIS AND FLEEING WOMEN/IRRADIATED, 1985
TECHNIQUES MIXTES SUR PAPIER
Dans l’élan des mouvements
pacifistes et féministes qui se
développent dès les années
cinquante aux USA, l’artiste lie
féminisme et féminitude. Elle
puise, dans ses propres dessins ou
dans des illustrés, des figurines
qu’elle colle, peint, découpe ou
tamponne sur des rouleaux de
papier pouvant se déployer en tout
lieu, telle une banderole ou une
frise pour dénoncer sans équivoque
l’oppression des femmes. Tout l’art
de Nancy Spero consiste à utiliser
la fragilité et la discrétion de ces
supports de papier pour crier sa
révolte et sa résistance, jouant
des oppositions entre support et
message... Ici la figure féminine
est représentée dans une tension
entre la femme guerrière, la déesse
Artemis, et la femme victime,
fuyant sous les bombes, son enfant
dans les bras, une sorte d’archétype
douloureux de la condition des
femmes.
MÉDIATION
Cette exposition fait l’objet de
visites commentées gratuites à
destination du jeune public dans
un cadre scolaire ou de loisirs mais
également à destination de publics
adultes dans le cadre associatif ou
de réinsertion professionnelle.
La médiation est axée sur la
découverte des œuvres, l’échange et
l’adaptation au projet du groupe.
> Visite pour les enseignants et
médiateurs le mardi 1er février 2011
à 17h.
Cette visite de l’exposition présente
les modalités de médiation afin de
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Pour les collèges de la Seine-SaintDenis, possibilité de transports
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AUTOUR. QUELQUE CHOSE A EU LIEU OU VA AVOIR LIEU. AU CENTRE D’UN CADRE
IMMOBILE, LES ŒUVRES FIXENT UN IMPERCEPTIBLE DÉPLACEMENT ET UNE
ÉTRANGE QUIÉTUDE SE DÉGAGE DU LENT MOUVEMENT DU MONDE.
Les techniques cinématographiques puis vidéographiques permettent d’enregistrer mécaniquement le
mouvement des choses et des êtres. Mais le développement de ces nouveaux outils n’empêche pas les artistes
contemporains de continuer à utiliser dessin, photographie ou encore peinture pour capter les déplacements
infimes ou fracassants de la vie. Il n’est pas nécessaire que l’image bouge pour que quelque chose se déplace.
Dans Bruce Lee in the land of Balzac de Maria Thereza Alves le mouvement est suggéré par le son alors que l’image
reste quasi immobile. Marc Couturier nous invite, avec Dessins, à une promenade bucolique à travers une
succession de dessins intimes, c’est ici le visiteur qui se déplace. Timothy Mason enregistre les fantômes de la
marche du monde dans Salle de conférence, ONU, Genève. Gwenaëlle Pledran fixe le mouvement des danseurs telle
une calligraphie bougée. L’Esplanade de Stéphane Pichard, propose une expérience troublante où le mouvement
n’est pas produit par le déplacement de la caméra mais par l’optique elle-même. Catherine Poncin, par un jeu
de découpage et de cadrage, concentre sur une même image les strates de temps avec Quartier Édouard Vaillant, place
de l’Europe, Pâturages. Artemis and Fleeing Women/irradiated de Nancy Spero reprend le principe de la frise pour figurer
la fuite et la détresse. Avec L’Incident, Jiri Sozanski fait éclater une explosion de couleurs dans un cadre clos et
aseptisé... les choses arrivent là où on ne s’y attend pas.
ENTRÉE LIBRE
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EXPOSITION RÉALISÉE PAR LE DÉPARTEMENT DE LA SEINE-SAINT-DENIS ET LA VILLE DE NEUILLY-SUR-MARNE.
Commissariat : Nathalie Lafforgue, bureau des arts visuels et du cinéma, Département de la Seine-Saint-Denis.
Le titre de l’exposition est emprunté au titre éponyme du film de Philippe Fernandez (2009, Ostinato production), avec son aimable autoristation.
MARIA THEREZA ALVES (DÉTAIL) DR, COURTESY GALERIE MICHEL REIN ; MARC COUTURIER (DÉTAIL) DR, PHOTO FRANÇOIS POIVRET ; TIMOTHY MASON (DÉTAIL) DR ;
STÉPHANE PICHARD (DÉTAIL) DR, COURTESY GALERIE MARTINETHIBAULTDELACHÂTRE ; GWENAËLLE PLEDRAN (DÉTAIL) DR ; CATHERINE PONCIN (DÉTAIL) DR ;
JIRI SOZANSKI (DÉTAIL) DR, PHOTO MICHEL CHASSAT ; NANCY SPERO (DÉTAIL) DR, PHOTO FRANÇOIS POIVRET.
LÉGER TREMBLEMENT DU PAYSAGE
COLLECTION DÉPARTEMENTALE
D’ART CONTEMPORAIN
NEUILLY-SUR-MARNE
EXPOSITION DU 25 JANVIER AU 7 AVRIL 2011
Centre culturel Salvador Allende
www.mairiedeneuillysurmarne.com
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