Activité 1 : Identifier les facteurs pouvant influencer

Activité 1 : Identifier les facteurs pouvant influencer la variation du nombre d’individus d’une population
au cours du temps
Compétences du socle travaillées :
D1 - Lire et exploiter des données sous différentes formes (y compris sous forme de graphiques)
D1 - Communiquer à l'aide d'un texte
Consignes : A l’aide des documents, indiquez quels sont les facteurs qui peuvent influencer la variation du nombre
d’individus dans la population au cours du temps. Vous étudierez soit la relation de prédation ou soit les relations de
compétition.
Relation de prédation
Doc 1. Un lynx chassant un lièvre
Doc 2. Graphique représentant le nombre de lièvres et de lynx
au Canada entre 1850 et 1950
Relations de compétition
Compétition intraspécifique : relation de rivalité pour
l’accès à même ressource entre deux individus de la même
espèce
Doc 3 . Un lion pourchassant une lionne ayant une
antilope dans sa gueule
Compétition interspécifque : relation de rivalité pour l’accès à même ressource
entre deux individus de deux espèces différentes
L'Écureuil gris (ci-contre), originaire d'Amérique du Nord, a été introduit dans divers pays
(Angleterre, Ecosse, Irlande, Afrique du Sud, Italie...) à partir de la fin du XIXe siècle. Son
expansion rapide pose de sérieux problèmes environnementaux et économiques.
Son introduction pose des problèmes tant écologiques, par l’élimination de l’Écureuil roux,
qu’économiques, par l’écorçage d’un grand nombre d’essences forestières.
En Europe, il est considéré par l'UICN comme l'une des 100 espèces exotiques envahissantes les plus menaçantes
pour la biodiversité.
La compétition alimentaire entre l'Écureuil roux et l’Écureuil gris en Europe se traduit par une réduction de la
croissance corporelle des roux, jeunes et sub-adultes, et par une moins bonne condition physique des femelles
adultes en période de reproduction. En conséquence, leur fécondité et le nombre de portées par an diminuent.
Si les relations de compétition persistent, une moindre production de jeunes par femelle et par an peut entrainer le
déclin des populations d’écureuils roux, voire l’extinction de l’espèce.
Ceci est plus marqué dans les forêts de feuillus où l’Écureuil gris utilise mieux les ressources disponibles que
l'Écureuil roux, ceci sur le plan physiologique. La masse corporelle plus importante de l’Écureuil gris
(proportionnellement à celle de l'Écureuil roux) en automne lui assure également une meilleure survie hivernale et
une entrée en reproduction dans de meilleures conditions. Ainsi ses densités sont élevées et la compétition entre
les deux espèces est importante. Dans les forêts de conifères, l’avantage irait à l'Écureuil roux, exploitant mieux les
ressources que l’Écureuil gris.
Doc 4. Texte décrivant l’impact de l’introduction de l’Ecureuil gris sur les populations d’Ecureuil roux. (MNHN,
Les écureuils en France, < http://ecureuils.mnhn.fr/accueil/l-ecureuil-gris/impact-ecologique>
Reproduction d’une espèce et ressources alimentaires (après Belin Edition 2011)
Doc 5a. Fiche d’identité de la chouette
Tengmalm
Doc 5b. Une femelle chouette de
Tengmalm avec sa proie (un mulot)
Doc 5c. Evolution de la fécondité des chouettes de Tengmalm et de la population de mulots
Abondance des proies et taux de survie des jeunes (d’après Hatier édition 2016)
Doc 6a. Trois jeunes faucons crécerellette dans leur
nid. Lors de la période annuelle de reproduction, un
couple de faucons crécerellette pond en moyenne
quatre œufs. Sur ces quatres œufs, seuls deux jeunes
parviennent à l’âge de voler. Ce chiffre varie d’une
année à l’autre.
Doc 6c. Abondance des criquets, une des
proies des faucons crécerellette
Doc 6b . Taux de survie des jeunes faucons crécerellette
Aides à la résolution :
Doc 1 : il s’agit de déterminer ce qui influence le nombre de proies et le nombre de prédateurs
Ce document est à mettre en relation avec les documents 5a, b, c
Doc 4 : il est à mettre en relation avec les documents 5a, b, c
Aide méthodologique :
Fiche méthode « Savoir lire un graphique »