Connaissez-vous les cris du dindon sauvage? Un fusil de
Transcription
Connaissez-vous les cris du dindon sauvage? Un fusil de
Un fusil de calibre 12, le choix logique Vous vous demandez quoi acheter entre une carabine ou un fusil de chasse comme première arme? Sans contredit, indépendamment du type de chasse que vous pratiquerez, le fusil de calibre 12 est un excellent investissement, voire le meilleur. Grâce à sa polyvalence, vous pourrez pratiquer presque toutes les sortes de chasse sur le territoire québécois, que ce soit la chasse au petit gibier tel que la perdrix, le lièvre, le faisan, l’oie, le canard et la bernache ou encore la chasse au gros gibier comme le chevreuil ou l’orignal. Pour le petit gibier, il suffit de se procurer des munitions chargées de grenailles. Pour le gros gibier, il faut chasser avec une munition chargée d’une balle (autrement dit, une «slug»). Cependant, cette polyvalence qu’offrent les fusils de calibre 12 ne vient pas sans compromis. Pour le petit gibier, le calibre 12 peut sembler trop puissant pour la chasse à la caille ou au lièvre par exemple, mais il suffit de s’adapter avec un bon choix dans le type de munitions et d’ajuster la visée en fonction de la distance du gibier. Pour le gros gibier, la munition chargée d’une balle est efficace à courte distance, mais l’est beaucoup moins pour les tirs sur une longue distance. Malgré ce handicap, le chasseur peut quand même pratiquer son sport. Il devra juste faire en sorte d’être plus proche de sa proie. Tout cela étant dit, un fusil de calibre 12 demeure un choix très sensé pour les néophytes désirant s’équiper d’une première arme. Un fusil de chasse de calibre 12 est un excellent investissement. (Photo RD) PAGE 12, JUILLET-AOÛT 2008, TEXTUEL Connaissez-vous les cris du dindon sauvage? Pour chasser le dindon sauvage, il est important de connaître ses différents cris afin de pratiquer l’appel du gibier. Le guide de la chasse aux dindons sauvages du Québec distribué par la Fédération québécoise de la faune suggère d’ailleurs qu’il est préférable d’avoir et d’utiliser plusieurs types d’appeaux qui peuvent imiter plusieurs types de cris afin d’attirer et de stimuler le dindon mâle. s’approche qu’une dinde l’attend. Le cri le plus impressionnant est sans contredit celui du dindon mâle. C’est le «glouglou» ou le «gobble» en anglais. Le son «gobble, gobble, gobble» peut s’entendre à plus d’un kilomètre à la ronde. Plus le mâle est juvénile, plus la tonalité est faible et aiguë. Généralement, le mâle glougloute en réponse aux cris de la dinde. Ensuite, il y a le gloussement qui consiste en une ou plusieurs notes brèves. Pour le chasseur, cet appel confirme à un dindon mâle qui Il y a aussi le «cutt» qui consiste en une série de «buck, buck, buck» courts et saccadés. C’est le cri qui ressemble au bruit que l’on fait lorsqu’on imite une poule. Le «cutt» est utile pour le chasseur qui tente d’appeler un dindon éloigné ou un dindon silencieux. La technique doit être parfaite pour ne pas faire le «putt» d’alarme, qui est un «cutt» à une syllabe, puissant et bref. Enfin, il y a d’autres cris comme le «purr» et le «kee kee». Les dindes, quant à elles, utilisent le «yelp». Le cri aigu «yap, yap, ya, yap» est utilisé à plusieurs fins, avec plusieurs variations dans le volume et la tonalité. Lors de la période de reproduction, les dindes utilisent le «yelp» en réponse au «glouglou» du mâle, c’est pourquoi le «yelp» est le cri le plus imité par les chasseurs. Il est préférable d’utiliser plusieurs types d’appeaux qui peuvent imiter plusieurs types de cris afin d’attirer et de stimuler le dindon mâle. (Photo Rhéal Charlebois) AVIS AUX ÉDITEURS, AU PERSONNEL DE VENTE OU D’ATELIER : dans ce cahier, si un crédit est accolé à une photo, vous ne pouvez utiliser cette photo à une autre fin, par exemple pour réaliser une annonce publicitaire.