Processus d`intégration des nouveaux étudiants dans l

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Processus d`intégration des nouveaux étudiants dans l
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Processus d’intégration des nouveaux étudiants dans l’enseignement supérieur
Institutionnalisation et finalités de l’orientation universitaire et professionnelle.
au
Cameroun :
NJIALE, Pierre Marie, PH.D.
Ministère de l’Enseignement Supérieur
Université de Yaoundé I, Cameroun
B.P 1457 Yaoundé
Fax : (237) 222.97.24.
Email : pmnjiale @ yahoo.fr
INTRODUCTION
Avant toute analyse, il nous a semblé indispensable de relever que, les processus d’orientation, en tant que
composante des « habitus » et codes universitaires, s’inscrivent en toute logique dans une réalité à la fois historique,
sociale et éducative. Cette relation serait d’ordre paradigmatique comme l’ont montré de nombreuses études en
sociologie historique de l’orientation (Duru-Bellat, 1988 ; Mellouki et Beauchemin, 1994), en ce sens que, tout projet
d’orientation scolaire, dans ses principes majeurs, est intimement lié à la réforme sociale et scolaire.
Au début du siècle dernier, ce souci est déjà à la source des travaux de certains précurseurs de l’orientation
(A. Binet et Th. Simon, 1904) qui se sont investis dans la compréhension du développement et de la mesure de
l’intelligence chez les enfants. Des études contemporaines (Duru-Bellat, 1988,1989 ; Guichard, 1997) confortent pour
leur part les liens étroits qui existent entre les philosophies de l’orientation scolaire et la recherche d’une remédiation
aux problèmes socio-académiques relevés.
A la lumière du débat scientifique actuel, nous avons voulu cerner les pratiques d’orientation en milieu
universitaire camerounais dans le cadre du passage de l’enseignement secondaire au supérieur en explorant d’une part,
les dimensions liées au contexte historique et institutionnel d’émergence de l’Orientation Universitaire et
Professionnelle
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et d’autre part, les finalités académiques en la matière dans l’optique d’une politique
d’accompagnement des nouveaux étudiants.
L’entrée à l’université constitue, pour tout collégien ou lycéen, un moment important dans la trajectoire
académique. A l’évidence, choisir une filière pour le jeune qui s’engage aujourd’hui dans l’enseignement supérieur
n’est pas de tout repos. En effet, le processus qui abouti au choix d’un champ d’étude et à son accomplissement semble
bien complexe et parsemé d’embûche. Coulon (1997) souligne que l’entrée dans la vie universitaire « nécessite
l’acquisition d’une nouvelle culture, avec ses codes (discours, langage, modes de résolutions de problèmes) par un
mécanisme d’application ». Il y va de ce point de vue de la nécessité de développer des stratégies institutionnelles
d’O.U.P qui permettent d’assurer une arrivée réussie à l’université.
De l’inventaire des écrits, il ressort que la problématique de l’O.U.P n’a pas été d’un intérêt considérable
dans la préoccupation des chercheurs camerounais. Les études (Njialé, 1992) consacrées à ce champ de compétence se
sont particulièrement intéressées à l’orientation institutionnelle des étudiants en relation avec les filières d’études, le
genre et l’origine ethnique. Dans l’ensemble, les questions liées à l’orientation universitaire au Cameroun ne semblent
pas avoir été l’objet d’une évaluation systématique.
Il n’en demeure pas moins que les recherches conduites dans d’autres pays ont mis en évidence l’influence
des processus d’orientation sur le degré d’affiliation des nouveaux étudiants et par extension sur la qualité des
apprentissages.
1
Pour faire bref, l’Orientation Universitaire et Professionnelle sera désignée par l’O.U.P
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Nombreuses sont les études qui insistent sur la justesse de former les étudiants à leur métier (Coulon, 1990,
1997 ; Sirota, 1993, Duru-Bellat et Henri-Van Zanten, 1992 ; Leziart, 1995). Dans cette mouvance, d’autres auteurs
(Nin, 1994 ; Coulon, 1997) font valoir, qu’un étudiant mal orienté est un étudiant désorienté. Ces mêmes études
mettent en évidence l’idée que, pour la majorité, les étudiants arrivent à l’Université sans projet précis ou avec un projet
ne correspondant pas à leurs capacités. Selon Wouters (1996), la transition entre le niveau secondaire et le niveau
supérieur est à inserer dans le cadre général des facteurs de réussite et d’échec à l’Université. Il semble établi qu’une
mauvaise orientation de l’étudiant soit une cause d’échec.
De toutes ces considérations, il se dégage, dans le cadre de l’accès à l’enseignement supérieur, l’idée qu’il est
nécessaire de mener à l’endroit des nouveaux étudiants une politique d’accueil et d’information fondée sur des
pratiques fortes. Il convient dans cette perspective d’intensifier les études susceptibles d’aider à appréhender les
multiples facettes de l’O.U.P
BUT DE L’ETUDE
Sur le plan théorique et parcequ’elle s’intéresse à l’organisation du système d’orientation universitaire, la
présente étude s’inscrit dans le sillage des travaux de Coulon (1990, 1993, 1997) Lamoure (1983), Leziart (1995),
Duru-Bellat (1988, 1989). Dans sa démarche, l’étude cherche à saisir une entité académique qu’on ne peut isoler du
cadre historico-social et politique de l’institution.
En effet, confronté ces dernières années a un environnement économique et socio-politique particulièrement
éprouvant, l’enseignement supérieur camerounais, dont la figure1 présente les structures de fonctionnement actuel, a été
contraint, en 1993, à une réforme institutionnelle qui s’est soldée par de nombreuses innovations au niveau des
structures et des processus organisationnels.
L’hypothèse formulée dans ce cadre est que la mise sur pied d’un dispositif institutionnel d’orientation a
marqué non seulement un changement stratégique mais aussi une redéfinition du rôle de l’étudiant dans les objectifs
d’ensemble de la réforme universitaire.
Cette étude se veut donc un bref exposé des principaux points qui caractérisent le contexte historique et
institutionnel de l’orientation universitaire. Nous décrivons, à cette effet, comment l’orientation en tant que champ de
compétence a été progressivement mise en place. La pratique d’orientation est par la suite analysée dans ses rapports
avec l’accès à l’enseignement supérieur du point de vue de ses finalités et de son rôle stratégique.
JUSTIFICATION DE L’ETUDE
A l’heure de la mondialisation, l’adéquation des systèmes éducatifs aux exigences et besoins avérés de la
société constitue un des défis que doivent relever les pays en développement.
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Figure 1. : Structure de l’Enseignement Supérieur au Cameroun.
Conseil de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique
Ministère de l’Enseignement Supérieur
Conseil d’Administration
Institutions privées
d’Enseignement
Supérieur
Universités d’Etat
orientation
Facultés
- Objectifs
- Programmes
- Recrutement
- Recherche
- Orientation
Grandes Ecoles Professionnelles
et Technologiques
Cette communication, à cet égard, s’insère dans la ligne d’effort engagé pour développer une pédagogie
universitaire appropriée à l’échelle universitiare. Le bilan que nous tentons ici de dresser peut conduire à l’amélioration
du fonctionnement des structures chargées de faciliter l’adaptation des étudiants à la vie universitaire. Dans cette veine,
Duru-Bellat (1989) estime pour sa part que les études centrées sur la « transition » secondaire et supérieur peuvent aider
les instances administratives et politiques à mieux instruire les décisions à prendre quant aux modalités d’accès à ce
niveau. En définitive, l’étude, sur le plan des applications pratiques, ouvre la voie à de nouvelles pistes de recherches
fondées sur des enquêtes systématiques.
METHODOLOGIE
L’étude peut être qualifiée de descriptive en ce qu’elle a consisté à collecter et à analyser le corpus des textes
administratifs et législatifs (Rapports écrits, lettres circulaires, loi d’orientation, guide des études) qui reglémentent les
activités d’orientation.
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En vue de l’exposé de cette recherche, nous présentons dans une première partie les principaux repères
historiques d’émergence de l’O.U.P puis, nous examinons l’institutionnalisation de l’O.U.P à la suite de la réforme.
Nous terminons en dégageant à travers les procédues d’orientation, les éléments essentiels de la finalité et des
contraintes de l’O.U.P.
1.- Repères historiques
C’est avec l’assistance de l’administration coloniale française qu’apparaissent, en 1945 au Cameroun, les
premières pratiques d’orientation professionnelle. Celles-ci, dans le cadre opérationnel de l’époque, se limitent à la
sélection des candidats aux métiers ou à des bourses d’études en métropole. Le service psychotechnique créé à cet effet
devient, en 1949, le Centre de psychologie, d’Orientation et de Sélection Professionnelle.
L’entrée de l’orientation dans la sphère de l’éducation remonte à 1965 avec la création, au sein du Ministère
de l’Education, d’un service de l’orientation scolaire, universitaire et professionnelle.
La nécessité d’avoir des spécialistes en matière d’orientation va aboutir à la formation de cette catégorie de
cadres, d’abord en France (1975-1982) et plutard au Cameroun (1981). Plus d’une quizaine de Camerounais se sont
ainsi formés à l’Institut National d’Etudes du Travail et d’Orientation Professionnelle (INETOP) à Paris et dans les
autres centres de formation de France.
En 1981, le Ministère de l’Education Nationale, par l’arrêté n°284 du 11 novembre, crée la section des élèves
conseillers d’orientation au sein du département des Sciences de l’Education de l’Ecole Normale Supérieure de
Yaoundé.
Relativement à la formation des Conseillers d’Orientation dans cette institution, on peut distinguer deux
périodes : la période de formation des petits effectifs (1982-1990) bénéficiant d’une assistance technique et financière
de la France et celle des grands effectifs (1991-1998) entièrement prise en charge par le Cameroun.
Pour mieux appréhender l’avènement de l’orientation dans le champ universitiare, il importe de le replacer
dans le climat académique qui prévaut à l’époque.
C’est dans le document intitulé « la réforme universitiare au Cameroun » et publié en 1993, que le législateur
universitaire fait pour la première fois officiellement état d’un intérêt pour l’orientation. Il y apparaît clairement que
l’accueil, le conseil
et l’information doivent occuper une place importante dans la nouvelle philosophie de
l’enseignement supérieur issue de la réforme et dont la nécessité s’imposait eu égard au climat délètère que connaîssait
jusqu’alors l’unique université du pays.
En effet, au moment où intervient la réforme de 1993, l’université de Yaoundé singulièrement et les Centres
Universitaires de Douala, Buéa, Dschang et Ngaoundéré dans une certaine mesure traversent une crise sans précédent.
Dotée d’une capacité de 3000 places à sa création, l’Université de Yaoundé compte en cette période un effectif de
50.000 étudiants. Les infrastructures n’ayant pas suivi le rythme de croissance des effectifs, l’université s’est retrouvée
engorgée et asphysiée.
Au demeurant, cette expansion s’est faite au dépend de la qualité et sans répondre tant au besoin collectif,
qu’individuel. Bien plus, il y a lieu de relever le fort taux d’échec et d’abandon (Njiale, 1994 ; Affa’a et Des Lièvres,
1989) enregistré.
Face à la crise que traverse l’enseignement supérieur, l’O.U.P va s’incrire, entre autres, comme une démarche
visant à rendre l’université somme toute efficace.
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2- La réforme et le contexte institutionnel de l’orientation universitaire
Il se dégage des textes que jusqu’en 1992, l’Université de Yaoundé et les Centres Universitaires n’offrent pas
de service en matière d’orientation.
C’est à partir de 1993, suite à la création de six nouvelles universités, qu’un embryon de politique
d’orientation se conçoit et s’organise. Elle prend effet sur le plan organisationnel par la création au sein du Ministère de
l’Enseignement Supérieur d’une Sous-Direction de l’Orientation Académique et Professionnelle chargée :
-
de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’orientation universitaire et
professionnelle des étudiants ;
-
des études et de l’information sur les professions, carrières et débouchés, en vue du placement des
diplômés de l’enseignement supérieur.
En vue de la réalisation de ces objectifs, plusieurs conseillers d’orientation sont affectés dans les universités en
1994.
L’année
suivante,
deux
lettres
circulaires
[projet
0002/MINESUP/DAO/28/2/95
et
0004/MINESUP/DAO/28/3/95] relatives à leurs activités sont promulguées. Un service de l’orientation est créé dans
chacune de ces institutions.
Le dispositif administratif fait obligation aux universités d’accueillir, d’informer et d’orienter les étudiants. Ils
préconisent de plus, l’organisation, au début de l’année académique, des Journées d’Orientation Académique et
Professionnelle.
Dans la pratique, les étudiants sont accueillis par les conseillers d’orientation. Cette étape est essentiellement
éducative. Elle se résume, suite à la demande de l’étudiant, à l’information sur les filières et les études, à un dialogue et
au conseil. Pour motiver leurs avis, les conseillers d’orientation se fondent sur la valeur académique de l’étudiant. Ainsi
la possibilité d’être orienté dans une filière est plus fonction des résultats scolaires obtenus dans le secondaire.
En définitive, jusqu’en 1999, l’orientation a pour finalité fondamentale d’informer et de conseiller les nouveaux
étudiants sur les études, les débouchés et les professions. Centrée sur l’étudiant, elle repose sur le merite. C’est
pourquoi, dans la majorité des cas, le choix des étudiants est enteriné.
En 2000, une nouvelle politique d’orientation est mise en œuvre. Elle prend corps à travers une lettre circulaire
(projet : 00/0003/MINESUP/2000/03/31) qui spécifie les activités des conseillers d’orientation et le processus
d’orientation devant être à l’œuvre dans les universités.
Dans l’esprit du texte, l’orientation est organisée autour de cinq axes :
-
l’accueil, l’information, et l’orientatiion ;
-
les Journées d’Orientation Académique et Professionnelle (JOAP) ;
-
les Journées portes ouvertes ;
-
le Salon de l’étudiant et de l’entreprise.
Par cet arsenal, la finalité , contrairement au passé, est de faire de l’orientation un processus continu et
permanent le long de l’année académique. En dehors de l’accent qui est mis sur la prise en charge psychosociale de
l’étudiant, une place importante est accordée aux problèmes liés à l’insertion professionnelle.
Dans la nouvelle donne, le conseiller d’orientation se voit confié un rôle technique de tout premier plan. Lors
de la préinscription, l’étudiant choisit une filière en fonction de ses aspirations. Le conseiller d’orientation associé à ce
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processus informe, conseille et fait des propositions à l’étudiant. Les textes recommandent le recours aux tests
psychologiques ou à un questionnaire d’interêts pour l’émission des avis. Par la suite, le choix de l’étudiant peut être
enteriné ou refusé. En cas de refus, l’étudiant se voit affecté dans une autre filière. Parallèlement aux actions
d’orientation à visée individuelle sont menées des actions collectives d’information, d’aide et de sensibilisation à
l’intégration sur le marché d’emploi. Dans cette pratique, trois facteurs semblent déterminer l’orientation
institutionnelle du bachelier : la valeur scolaire, les places disponibles dans chaque filière et les avis fondés des
conseillers d’orientation.
On le voit, à partir du cadre législatif de 2000, l’O.U.P en s’appuyant davantage sur l’utilisation des données
et des instruments scientifiques devient plus rationnelle. En somme, par ses différents moyens elle va revêtir une
dimension stratégique.
3- Finalités et rôles stratégiques de l’O.U.P
Ainsi qu’on peut le constater, l’orientation n’est entrée dans le champs universitaire camerounais que tout
récemment. Par son dynamisme elle s’est généralisée autant qu’elle a pris de l’importance pour devenir une composante
essentielle du système. L’analyse à travers la documentation consultée de ses pratiques et de ses objectifs laisse
entrevoir qu’elle se fonde sur les mises suivantes :
-
faciliter, par ses mécanismes, la transition du secondaire au supérieur des nouveaux arrivants ;
-
canaliser l’accroissement de la demande de formation supérieure en fonction des capacités d’accueil de
l’offre de formation ;
-
éduquer et préparer les jeunes à l’insertion professionnelle en fonction de leurs aptitudes et des besoins de
la société.
Les points ci-dessus exposés renvoient, sur le plan théorique et stratégique, à certaines conceptions de
l’orientation couramment décrites dans la littérature.
Il faut d’emblée souligner le caractère éducatif et utilitariste du modèle d’orientation tel que pratiqué dans les
universités camerounaises. Il s’agit d’une approche dont l’objectif est de concilier les interêts de l’étudiant à ceux de la
société.
La finalité psychométrique inspirée par le testing n’est pas absente de la pratique en cours. Cette option
demeure toutefois handicapée par l’insuffisance des moyens psychotechniques appropriés. Par ailleurs, l’objectif
poursuivi étant aussi de préparer l’étudiant à s’adapter à la vie universitaire, il y a lieu de relever l’importance qui est
accordée au counseling en tant que appproche d’aide et de prise en charge individuelle.
Conclusion
L’ensemble des données qui précèdent conduit à penser que le dispositif institutionnel d’orientation, tel qu’il
a été défini dans le système universitaire camerounais, a pour mission d’offrir une aide aux élèves afin qu’ils s’insèrent
en toute connaissance et harmonieusement dans le système de formation.
Il répond en outre à une fonction cachée qui tend à la régulation des flux aux capacités d’accueil des filières.
On peut, en tout état de cause, considérer l’O.U.P comme une innovation dont l’introduction a graduellement contribué
à l’épanouissement académique des « nouveaux étudiants ».
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Les grandes tendances de la pratique de l’orientation universitaire étant ainsi mises en évidence, il convient
de s’interroger sur les moyens susceptibles de la rendre efficace. A ce propos, la gamme des déterminants de cette
efficacité paraît très vaste. Les améliorations pourraient prioritairemment être apportées sur le contexte et
l’environnement de l’orientation en milieu universitaire.
Il semble opportun d’améliorer les moyens et les conditions de travail des conseillers d’orientation. En effet,
par sa spécificité, la pratique de l’orientation exige des moyens techniques et un personnel hautement qualifié. Il
convient de mettre à la disposition des praticiens de l’orientation les supports techniques faisant défaut. Leur travail
pourrait être d’autant plus efficace qu’il se déroulerait dans un environnement plus favorable. Il s’agirait, afin de créer
un contexte d’activité d’utilité, de solliciter davantage l’implication des autres partenaires du système, notamment les
parents, les enseignants, les professionnels et les syndicats. Ainsi, l’O.U.P serait l’occasion d’établir des relations
solides entre le milieu universitaire et la communauté sociale.
Nous pensons en conclusion, faute d’évaluation de l’éfficatié des dispositifs ici décrits, que la présente étude,
pour une appréciation objective du contexte, mérite d’être complètée par une investigation sur les déterminants de choix
d’orientation et de réussite des étudiants au sein des diverses formations post-baccalauréat.
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