communique de presse - Le Journal de la Finance Islamique

Transcription

communique de presse - Le Journal de la Finance Islamique
COMMUNIQUE DE PRESSE
Quel avenir pour la finance islamique en France ?
Séminaire
Le vendredi 23 juillet 2010 de 9h00 à 12h00
Intervenants : M. Fayçal Benhassain, spécialiste en relations internationales,
M. Tarik Bengaraï, chercheur en droit musulman et finance
Et M. Badr Kebaili, docteur en mathématiques appliquées
Lieu : Hôtel Splendid Etoile
1 Avenue Carnot 75017 PARIS (M° Charles de Gaulle - Etoile)
Résumé
La « finance islamique » a vu le jour dans les années 1970 afin de rendre compatible la finance avec l’éthique musulmane.
Celle-ci se définit donc comme un ensemble de produits financiers conformes à la Charia. Comme cette dernière reprouve la
« riba » (l’usure) à savoir le fait de « rémunérer l’argent » lui-même, un ensemble de règles et mécanismes a été mis en
place par les institutions financières des pays musulmans afin de conformer les opérations bancaires et commerciales aux
préceptes coraniques. Tous les produits financiers islamiques doivent ainsi être approuvés par des ulémas, spécialistes de la
Charia, habilités à se prononcer sur la conformité d’un produit financier avec la loi islamique.
Le poids de la finance islamique dans le monde est estimé aujourd’hui entre 800 et 1.000 milliards
d’euros par l’OCDE. Alors que la France est le pays européen qui possède la plus vaste population
musulmane (environ 5 millions d’habitants), paradoxalement aucune institution bancaire n’offre de
produits financiers islamiques, contrairement à nos voisins. Et le paradoxe est d’autant plus frappant
lorsque l’on sait que les banques tricolores sont actives sur le sujet à l’étranger. Cette absence d’offre
s’explique par des problèmes législatifs et fiscaux auxquels les autorités gouvernementales essayent
de s’attaquer. Ainsi, le 17 septembre 2009, l'Assemblée Nationale avait adopté un texte destiné à
permettre l'implantation de la finance islamique — donc compatible avec la Charia — en France.
Cependant, l'amendement a été censuré par le Conseil Constitutionnel. Mais pour Bercy, ce n'est que
partie remise et Christine Lagarde entend drainer une partie de cette manne financière,
particulièrement précieuse en cette période de crise. En effet, l’enjeu est de taille, car d’après le
rapport Jouini-Pastré la France pourrait collecter jusqu’à 120 milliards d’euros dans les dix prochaines
années si elle s’ouvrait à la finance islamique.
Si cette ouverture n’est qu’une question de temps, il n’en demeure pas moins que cette branche de
la finance reste largement méconnue non seulement du grand public mais aussi des professionnels
de la finance et du commerce. « La finance islamique fait peur car elle est, à tort, assimilée à
l'intégrisme religieux, voire au financement du terrorisme », déplore Elyès Jouini, professeur
d'économie à l'université de Paris-Dauphine dont les propos ont été recueillis par Le Parisien. Cet
amalgame est d’autant plus trompeur lorsqu’on sait que les produits financiers islamiques sont dans
leur totalité dits « éthiques ».
Un profond travail d’information et de formation reste à faire auprès des entrepreneurs, des cadres
financiers, des avocats d’affaire, des experts comptables voire des responsables des collectivités
locales afin de mieux comprendre les mécanismes et les avantages qu’offre la finance islamique. En
effet, la finance islamique doit être perçue comme une opportunité pour les entrepreneurs car elle
apparait aujourd’hui comme une alternative de leur financement à ne pas négliger lorsque les
sources traditionnelles s’amenuisent en ce temps de crise économique.
Au programme
- L’Islam et le monde des affaires.
- Découverte des sources et des fondements de la finance islamique.
- Les différences entre produits financiers traditionnels et islamiques.
- Comprendre les interdits, notamment l’interdiction de l’intérêt (riba), de l’incertitude (gharar), de la
spéculation (mayssir) ainsi que les secteurs d’activités illicites (haram).
- Comprendre les mécanismes de la finance islamique et la théorie des contrats en Islam et les principaux
produits qui en découlent. Les différences entre les types de contrat (Mourabaha, Moudaraba, Mousharaka,
Ijara, Salam, Iqtina) et leur traitement comptable.
- Le partage des pertes et des profits.
- Comprendre les mécanismes d’assurance (Takaful).
- Comprendre les financements sous forme d’obligation adossée à un actif (Sukuk) et les fonds « sharia
compliant ».
- Analyse de la réglementation française actuelle et les perspectives du marché.
Le nombre de places étant limité la participation au séminaire est soumise à une inscription. Pour tout
renseignement et inscription contacter Orbital-Inevgal, 8 rue d’Annam – 75020 Paris (téléphone :
01.47.97.76.94 - Mail: [email protected]).
Présentation de l’institut Inevgal Orbital
Inevgal, Institut Evariste Galois* est une association Loi 1901, née de la volonté d’un collectif de
professeurs de mathématiques, sciences physiques et de maîtres d’école qui, en mars 2005 au Près-SaintGervais (93), ont voulu proposer une autre vision de l’enseignement des mathématiques.
Imprégnés d’un fort humanisme, ces fondateurs considèrent qu’un minimum de culture mathématique
pourrait être accessible à toutes les couches de la société. Ils considèrent également que l’étude des
mathématiques est un puissant moyen d’insertion sociale et professionnelle.
*EVARISTE GALOIS, jeune mathématicien français, mort dans un duel (1811-1832) est l’auteur de la théorie des groupes, une des
théories mathématiques les plus prestigieuses de notre temps.
Press Kit
Curriculum et photos des intervenants disponibles pour les journalistes. Possibilité d’interviews
avec les experts de la finance islamique. Pour tout renseignement contacter :
Marco DUTRA, attaché de presse
Téléphone 06.11.88.40.37, e-mail [email protected]